programmation 2016/2017 - muséum national … · — une expo, des débats avec des...

Dossier de presse

PROGRAMMATION2016/2017

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∕∕ 2 — PROGRAMMATION 2016/2017

P3. ÉDITO

P4. LE JARDIN DES PLANTES

P5. LES EXPOSITIONS TEMPORAIRESP9. L’OFFRE PERMANENTE

P11. LE MUSÉE DE L’HOMME

P12. LA SAISON EMPREINTESP14. LES EXPOSITIONS TEMPORAIRESP16. L’OFFRE PERMANENTE

P17. LE PARC ZOOLOGIQUE DE PARIS

P18. DES RENDEZ-VOUS AVEC LES ANIMAUX TOUTE L’ANNÉEP20. DES ÉVÉNEMENTS THÉMATIQUES DURANT LES VACANCES SCOLAIRESP21. DE NOUVELLES EXPÉRIENCES DE VISITE

P22. LE PARTAGE DES SAVOIRS, UNE MISSION ESSENTIELLE DU MUSÉUM

P23. "LA PLANÈTE REVISITÉE" A 10 ANSP24. LES SCIENCES PARTICIPATIVESP25. DES FORMATIONS POUR TOUSP25. DES COLLECTIONS PATRIMONIALES ACCESSIBLES EN UN CLICP26. LES FÊTES ET FESTIVALS NATIONAUX ET INTERNATIONAUXP28. LES RENDEZ-VOUS DU MUSÉUM

P29. LE MUSÉUM NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE EN RÉGION

P30. DES SITES RÉPARTIS EN FRANCE

PROGRAMMATION 2016/2017 — 3 ∕∕

Depuis la rénovation du musée de l’Homme dont nous célèbrerons le premier anniversaire à l’automne, l’ensemble des sites et galeries du Muséum national d’Histoire naturelle sont désormais rouverts au public, composant pour les visiteurs un panorama exceptionnel de la bio- et de la géodiversité de la planète.

Du Parc zoologique de Paris au Jardin des Plantes, du musée de l’Homme à nos nombreux sites en région, de multiples propositions se déclinent dans chaque lieu en fonction de ses spécificités : conférences, films, expos photos, ateliers pour enfants viennent compléter une offre qui s’organise, comme chaque année autour de deux expositions temporaires majeures. Dès l’automne, le Jardin des Plantes mettra ainsi les ours à l’honneur, dévoilant de magnifiques spécimens d’ours naturalisés rarement montrés au public ainsi que le squelette de l’énorme ours des cavernes, tandis que, fidèle à sa vocation de musée engagé, le musée de l’Homme inaugurera au printemps le cycle de ses grandes expositions avec un sujet retentissant : le racisme et les préjugés, explorant les processus qui nous emprisonnent dans ces schémas de pensée et obscurcissent notre jugement.

La biodiversité animale et végétale se redécouvre indéfiniment dans les parcs botaniques et zoologiques, le Jardin des Plantes et sa Ménagerie, l’arboretum de Chèvreloup, la réserve de la Haute-Touche ou le Parc zoologique de Paris, qui reste un lieu incomparable pour vivre une expérience au plus près des animaux. De nouveaux pensionnaires viennent constamment enrichir la population animale, la végétation s’épanouit, faisant de chaque visite un moment unique à recommencer !

Plus que jamais, le Muséum reste fidèle à son beau mot d’ordre : émerveiller pour instruire, enchanter la science pour faire connaître les découvertes réalisées au quotidien dans les laboratoires et sur le terrain, entretenant l’alliance unique et pluriséculaire d’une recherche menée au plus haut niveau et de sa diffusion auprès du grand public pour cultiver le lien si précieux qui nous unit à la nature sous toutes ses formes.

Bruno DAVIDPrésident du Muséum national d’Histoire naturelle


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LE JARDIN DES PLANTES57 rue Cuvier, 36 rue Geoffroy Saint-Hilaire, Place Valhubert – 75005 Parismnhn.fr / jardindesplantes.net

LES EXPOSITIONS TEMPORAIRES

>> Précieux vélins. Trois siècles d’illustration naturaliste >> 28 sept. 2016 / 2 janv. 2017>> EXPO ANNUELLE Espèces d’ours ! >> 12 oct. 2016 / 19 juin 2017>> Expo photo : Ours >> 10 déc. 2016 / 14 mai 2017>> Les zoos du Muséum, une belle histoire ! >> 25 janv. / 1er mai 2017>> Mille et une orchidées >> 1er / 27 fév. 2017>> La biodiversité, ça se cultive ! >> 20 mai 2017 / 4 fév. 2018

L’OFFRE PERMANENTE

>> Les jardins, galeries et zoo du Jardin des Plantes

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LES EXPOSITIONSTEMPORAIRES

EXPOSITION"PRÉCIEUX VÉLINS. TROIS SIÈCLES D’ILLUSTRATION NATURALISTE"Cabinet d’histoire du Jardin des plantes - 28 sept. 2016 / 2 janv. 2017

Pour la première fois depuis sa création en 1793, le Muséum national d’Histoire naturelle consacre une exposition à ses vélins, dessins natu-ralistes choisis parmi les 7 000 que compte la collection exceptionnelle de l’institution. Ces vélins représentent fleurs et animaux ; ils diffèrent par leur sujet mais partagent tous une technique invariable : une représenta-tion à l’aquarelle ou à la gouache sur une peau de veau mort-né. Ici, l’art et la science se partagent ce patrimoine unique traduisant l’importance de l’observation et de la description dans les sciences de la nature.

Présentée à l’occasion de la sortie du beau livre Les Vélins du Muséum, la sélection exposée en reprend le découpage chronologique, des débuts de la collection au XVIIe siècle jusqu’à nos jours. La première salle du Cabinet d’histoire fait ainsi la part belle aux œuvres du pionnier de cette technique, Nicolas Robert, tandis que la deuxième salle met à l’honneur les œuvres produites après l’Ancien Régime, en particulier au sein du Muséum. Enfin, le corridor extérieur met en avant les techniques utili-sées (aquarelles, pigments…) et présente les grands peintres associés aux vélins. Plus de 40 vélins originaux sont exposés, renouvelés chaque mois en raison de leur fragilité, soit près de 150 vélins durant les trois mois d’exposition, représentatifs des auteurs et des thèmes scientifiques de la collection.

À travers cette exposition, c’est l’une des plus somptueuses facettes des collections documentaires du Muséum qui est dévoilée au public.

POUR EN SAVOIR +

Beau livre : Les Vélins du Muséum national d’Histoire naturelleCoédition Citadelles & Mazenod / Muséum national d’Histoire naturelle ; 624 p., 830 illustrations couleur, 430 €.Parution le 12 oct. 2016.

Rencontre « Un chercheur, un livre » : le 28 nov. à 18h à l’auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution.

Et aussi, toujours en cours : l’exposition « Orchidées sur vélins » dans le Jardin des Plantes, sur les grilles de l’École de Botanique. Une exposition gratuite jusqu’au 4 décembre 2016 qui présente au public des reproductions de l’inté-gralité des vélins d’orchidées réalisés du XVIIe au XIXe siècle et conservés dans les collections du Muséum.


EXPOSITION ANNUELLE"ESPÈCES D’OURS !"Grande Galerie de l’Évolution – 12 oct. 2016 / 19 juin 2017

L’ours blanc et l’ours brun sont bien connus du public mais la famille des ursidés compte en réalité huit espèces : quatre ours asiatiques (le grand panda, l’ours à collier, l’ours malais et l’ours lippu), deux ours américains (l’ours noir et l’ours à lunettes) et deux ours transcontinentaux (l’ours brun et l’ours blanc). L’exposition Espèces d’ours ! propose au visiteur d’appro-cher d’un peu plus près ces animaux sauvages tout en bousculant son imaginaire.

Quelles sont leurs caractéristiques biologiques, leurs modes de vie, leurs habitats et leur histoire évolutive ? Mais aussi, quelles relations entre-tiennent-ils avec les hommes depuis des milliers d’années ? Quels sont les mythes et légendes qui leur sont associés ? Enfin, comment parler de ces animaux, références tantôt féroces, tantôt enfantines, sans évoquer les menaces qui pèsent sur eux et les enjeux liés à leur conservation ?

Pour répondre à ces questions, plus d’une centaine d’objets sont présentés dans l’exposition, dont 25 spécimens d’ours naturalisés et 22 pièces ostéo-logiques, provenant pour la plupart des collections du Muséum, mais aus-si des costumes et objets rituels, des œuvres d’art et des photographies. Le visiteur peut ainsi naviguer entre ces objets d’une incroyable richesse et des dispositifs interactifs variés : bornes multimédia, projections, manipu-lations… La scénographie stylisée et épurée dessine un parcours fluide et aéré entre les différents univers. Pour clore la visite, le public (re)découvre les ours historiques du Muséum avant d’être invité à sortir de la Galerie pour partir à la recherche des onze « ours » du site du Jardin des Plantes !

>> especesdours.fr

Cette exposition est produite par le Muséum national d’Histoire naturelle, adaptée d’une

version originale réalisée par le Muséum d’histoire naturelle de Toulouse.

AUTOUR DE L’EXPOSITION

Animations dans l’espace « ANIM’ours »Les mercredis, samedis et dimanches hors vacances scolaires à partir de novembre ; tous les jours sauf le mardi pendant les vacances scolaires de la zone C (durée 30 min).

— Théâtre d’ours. Une découverte artistique et ludique des ours grâce à un Kamishibaï (théâtre d’images ambulant japonais). Pour les 3-6 ans.

— Ours y es-tu ? Un jeu de questions-réponses pour aborder en famille la complexe question de la conservation de l’ours brun dans les Pyré-nées. Dès 7 ans.

— Dessine ton ours ! Un atelier de dessin basé sur l’observation et une approche ludique, le tout assorti des conseils d’un dessinateur natura-liste. Dès 10 ans (à partir des vacances d’hiver).

Ateliers accessibles aux visiteurs en situation de handicap (renseignements : [email protected])

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Conférences et rencontres — Conférence exceptionnelle avec Michel Pastoureau, historien médié-

viste français : « L’ours européen, une histoire culturelle », le 17 octobre à 18h à l’auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution.

— Cycle de conférences en partenariat avec l’Université Permanente de Paris, les 12, 13, 17, 18 et 20 octobre à 14h30 au Grand Amphithéâtre du Muséum.

— Une expo, des débats avec des scientifiques : archéozoologue, ethno-logue, biologiste…, les 5 décembre 2016, 27 février et 20 mars 2017 à 18h à l’auditorium de la Grande Galerie.

Semaine festive ursine « C’est le printemps, sortez de votre tanière ! » : ateliers, films, débats… Du 20 au 26 mars 2017.

Cinéma — Séance « Pousse Pousse » pour les 2-5 ans le 26 mars 2017 à l’audito-

rium de la Grande Galerie. — Cycle de films hors les murs : trois soirées « ciné-rencontres » au ciné-

ma La Clef avec des scientifiques du Muséum – fév. / avr. 2017. — Projection de « Grizzly » (Disney Nature) pendant la Fête de la Nature,

le 20 ou 21 mai 2017

Livre et revue — Espèces d’ours ! - l’album de l’exposition ; éditions du Muséum national

d’Histoire naturelle ; 68 pages, plus de 80 illustrations, 12 € — Revue Billebaude : L’ours ; éditions Glénat / Fondation François Som-

mer / Muséum national d’Histoire naturelle ; 96 p., 19,90 €.

EXPOSITION PHOTO "OURS" PAR VINCENT MUNIERJardin des Plantes, grilles de l’École de Botanique - 10 déc. 2016 / 14 mai 2017

Cette exposition gratuite est une invitation à découvrir l’univers des ours à travers le regard singulier du photographe naturaliste Vincent Munier. Plusieurs années ont été nécessaires pour réunir ces images, réalisées au cours d’expéditions en solitaire, sur les glaces de l’Arctique canadien et du Spitzberg, dans les forêts sauvages d’Europe de l’Est et de Scandinavie ou à l’ombre des volcans du lointain Kamtchatka… Aujourd’hui encore, l’ours est cet animal mythique qui a frappé l’imagination de nos ancêtres et s’est terré dans les contes et légendes. Il est la bête sauvage par excel-lence, qui parfois fait naître la peur. Une peur utile d’ailleurs, gage de distance et de respect. Sur les traces du photographe, le public peut à son tour entrer à petits pas dans l’intimité des ours…


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EXPOSITION"LES ZOOS DU MUSÉUM, UNE BELLE HISTOIRE !" Cabinet d’histoire – 25 janv. / 1er mai 2017

1794 (Ménagerie), 1934 (Parc Zoologique de Paris (PZP) ou zoo de Vincennes), 2014 (réouverture du PZP après rénovation), trois dates clés de l’Histoire du Muséum qui résument deux siècles de présentation au public d’animaux sauvages et interrogent la relation des hommes à la nature. Après les Ménageries royales de Versailles ou de Schönbrunn à Vienne, la Ménagerie du Jardin des Plantes est l’héritage des Lumières et de la Révolution. Bernardin de Saint-Pierre l’imagine « pour le progrès des arts, des sciences, de l’économie rurale et de la philosophie… ». Zoo du XIXe siècle, les animaux y sont présentés par groupes taxonomiques dans la fauverie ou la singerie. Le zoo de 1934 est une révolution, les infrastruc-tures disparaissent sous de faux rochers qui servent de décors aux enclos dont les fossés ont remplacé les barreaux. En 2016, le Parc Zoologique de Paris nous parle d’écosystèmes et les animaux sont les ambassadeurs de la conservation de la biodiversité.

EXPOSITION FLORALE "MILLE ET UNE ORCHIDÉES"Grandes Serres – 1er / 27 fév. 2017

Pour sa quatrième édition, ce rendez-vous des orchidophiles à Paris pré-sentera, dans le décor exceptionnel de la grande serre du Jardin des Plantes, de spectaculaires mises en scène. Cette année, néophytes et amateurs éclairés pourront apprendre où poussent les orchidées dans la nature, dans quelles contrées et sur quels supports : à terre, sur les arbres sur les rochers, en forêts, en prairie, en plaine ou encore en montagne. En effet, ces plantes extraordinaires, s’adaptent à (presque) tout et occupent… mille et un milieux !En 2017, l’exposition sort également des serres et sous un chapiteau chauf-fé de 200 m2, producteurs et associations présenteront aux visiteurs, sur des stands décorés, de belles et rares espèces, les incitant à devenir de grands amateurs d’orchidées — s’ils ne sont pas déjà... Des conseils de culture seront dispensés ainsi que des démonstrations d’entretien des or-chidées afin d’apprendre à bien les garder chez soi.

EXPOSITION PHOTO "LA BIODIVERSITÉ, ÇA SE CULTIVE !"Jardin des Plantes, grilles de l’École de Botanique – 20 mai 2017 / 4 fév. 2018

Au Jardin des Plantes, la préservation de la diversité animale et végétale est une préoccupation quotidienne. L’horticulture a toujours accompagné la nature en travaillant avec elle et non contre elle. Depuis de nombreuses années, les jardiniers de cet incroyable lieu de nature ont abandonné insecticides et herbicides au profit de pratiques qui favorisent leurs petits alliés, insectes, hérissons, lézards…. Cette vie sauvage insoupçonnée, pré-cieux patrimoine naturel, est inventoriée par les écologues qui œuvrent pour connaître les évolutions de la biodiversité du Jardin des Plantes, y maintenir un milieu naturel de qualité et en améliorer la gestion éco-logique. Cette exposition révèle une faune et une flore surprenantes au cœur de Paris et les bons gestes de jardinage pour la protéger.


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LES JARDINS, GALERIES ET ZOO DU JARDIN DES PLANTES

Véritable musée de la nature, le Jardin des Plantes propose au public de découvrir la biodiversité et la géodiversité à travers huit lieux de visites payants et onze jardins thématiques en accès libre.

Spectaculaire exemple d’architecture métallique du XIXe siècle, réhabi-litée en 1994, la Grande Galerie de l’Évolution met en scène l’histoire de l’évolution et la diversité de la nature, des océans aux milieux terrestres. Le visiteur marche dans les pas des grands naturalistes, tout en mesurant l’impact de l’Homme sur son environnement. Au 1er étage, dans la Galerie des Enfants, les 6-12 ans — et leurs parents — peuvent découvrir la biodi-versité et ses enjeux de façon ludique et pédagogique grâce à des sculp-tures à toucher, spécimens naturalisés et dispositifs interactifs.

Dans la Galerie de Paléontologie et d’Anatomie comparée, superbe bâ-tisse construite en 1898, deux mondes cohabitent. Dès l’entrée, le visi-teur est saisi par un troupeau impressionnant de squelettes de vertébrés actuels, tandis qu’à l’étage, des milliers de fossiles, des dinosaures aux ammonites géantes, témoignent de formes de vies aujourd’hui éteintes. De quoi comprendre l’adaptation à la vie sur terre, dans l’air ou sous l’eau et embarquer pour un voyage de 540 millions d’années. Une application mobile Paléo Muséum propose un parcours original autour de 24 fossiles (reconstitution, mode de vie, actualités, histoire…).

Ouverte en 1794, la Ménagerie est un zoo parmi les plus anciens du monde. Elle abrite quelque 180 espèces, dont un tiers est menacé, dans des bijoux architecturaux : « fabriques », rotonde du XIXe siècle, construc-tions Art déco... Au gré de sa promenade, le visiteur peut en découvrir les 1 200 pensionnaires, de la célèbre Nénette aux tortues des Seychelles, en passant par les caracals et les aras hyacinthes. Les naissances régulières témoignent de la politique de conservation des espèces et des activités de recherche qui sont menées dans ce zoo historique.

Plus loin, dans un espace rénové de la Galerie de Minéralogie et de Géo-logie, les entrailles de la Terre révèlent leurs secrets. D’où viennent les minéraux, comment grandissent-ils, que racontent-ils ? 600 pièces remar-quables y sont exposées : minéraux des cinq continents, cristaux géants, tables marquetées, bijoux historiques mais aussi météorites font le bon-heur des curieux.

Le Cabinet d’histoire remonte le temps, de la création du Jardin du Roy il y a près de 400 ans à l’actuel Jardin des Plantes, à travers des tableaux, maquettes, sculptures. Plus loin se dévoilent archives, ouvrages anciens ou vélins, des trésors fragiles régulièrement renouvelés dans le cadre d’expositions temporaires.

UNE RICHE OFFRE PÉDAGOGIQUE

Toute l’année, les médiateurs scientifiques du Muséum proposent des animations pour les enfants et les plus grands, qui permettent de poser un regard nouveau sur les collections exposées. Parcours-jeux, quiz, points-paroles, ateliers… sont proposés aux familles dans toutes les galeries. Les jardins et la Ménagerie offrent également de multiples ateliers : créer une œuvre d’art en utilisant la nature, échanger avec les soigneurs de la Ménagerie, découvrir les secrets des serres et du jardin... qui raviront petits et grands !


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La Galerie de Botanique héberge l’Herbier national, trésor riche de 8 mil-lions de spécimens, mais aussi, depuis sa rénovation, un espace d’expo-sition. Celui-ci permet de découvrir une sélection de planches d’herbier, graines, cires botaniques et documents, fruit des récoltes sur toute la pla-nète par les voyageurs naturalistes du Muséum d’hier et d’aujourd’hui. Pour approfondir la visite, des bornes multimédia proposent découvertes, jeux, quiz ou encore réalisation d’un herbier virtuel !

Un nouveau billet unique permet de visiter la Galerie de Botanique ainsi que les Grandes Serres. Ces écrins majestueux de métal et de verre abritent quatre univers différents et dévoilent l’étonnante capacité d’adaptation des plantes : la forêt tropicale où les lianes s’enchevêtrent entre bananiers, fougères et orchidées, les zones désertiques et arides qui montrent comment la nature rivalise d’ingéniosité pour économiser l’eau, la Nouvelle-Calédonie et son extrême spécialisation, et enfin un parcours retraçant l’histoire des plantes.

Les jardins du jardin, enfin, valent le détour, avec notamment l’École de Botanique qui présente la diversité végétale de toutes les régions tem-pérées du globe, organisée selon la dernière classification : une façon très concrète de montrer la recherche en botanique grâce aux plantes cultivées dans le Jardin. Mais aussi le Jardin alpin qui rassemble sur 4 000 m2 plus de 2 000 espèces végétales montagnardes du monde en-tier. Une prouesse des jardiniers, qui réussissent à faire cohabiter à Paris des plantes originaires de régions méditerranéennes avec des plantes de montagnes au climat froid !


LE MUSÉE DE L’HOMME17, Place du Trocadéro - 75016 Parismuseedelhomme.fr

LA SAISON EMPREINTES (AUTOMNE 2016)

>> Humanités, série documentaire de France 5 >> 24 et 25 sept. 2016

>> Frans Krajcberg, un artiste en résistance >> 12 oct. 2016 / 18 sept. 2017

>> Tribu/s du monde >> 12 oct. 2016 / 2 janv. 2017

>> Deux objets messagers du bout du monde accueillis au musée >> à partir du 13 oct. 2016

>> 35e Festival international Jean Rouch >> 4 nov. / 6 déc. 2016


>> Sur les traces de la santé >> 15 oct. 2016 / 24 avr. 2017>> Mapuche, voyage en terre lafkenche >> 18 janv. / 24 avr. 2017>> EXPO ANNUELLE Des préjugés au racisme : l’exclusion de l’autre (titre provisoire) >> 31 mars 2017 / 8 janv. 2018>> Impressions mémorielles >> 10 mai / 10 juill. 2017>> Indonésie : les fermiers du miel >> mai / oct. 2017


>> La Galerie de l’Homme

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LA SAISON EMPREINTES : L’HUMANITÉ A RENDEZ-VOUS AU MUSÉE DE L’HOMMEAUTOMNE 2016

Un an après sa réouverture, et fidèle aux engagements pris lors de la COP21, le Musée de l’Homme donne rendez-vous à des lanceurs d’alertes, artistes engagés et figures militantes autochtones, pour sensibiliser le pu-blic à la nécessaire préservation des liens que l’Homme entretient avec la « nature », dans un monde aujourd’hui menacé par une crise écologique majeure. Les manifestations de la saison « Empreintes » sont en accès libre.

ART CONTEMPORAIN"FRANS KRAJCBERG, UN ARTISTE EN RÉSISTANCE"12 oct. 2016 / 18 sept. 2017

Le musée invite Frans Krajcberg, artiste brésilien engagé dans la lutte contre la destruction de la forêt amazonienne. Son œuvre est un mani-feste, pour l’art, pour l’Homme, pour la sauvegarde de la planète dont il traque la moindre parcelle d’ombre ou de lumière, le plus petit mor-ceau de racine ou de pigment. S’articulant autour de trois thématiques, l’homme, l’artiste et le militant, le parcours artistique, présenté dans les espaces publics du musée, permet d’aborder l’œuvre de Frans Krajcberg dans toutes ses dimensions, en associant à ses créations des films docu-mentaires, des témoignages et des écrits.

>> Week-end spécial >> 22-23 octobre 2016- Visites du parcours artistique >> à 11h (15€)- Table ronde autour de l’œuvre de l’artiste >> le 23 oct. à 15h - Auditorium Jean Rouch

INSTALLATION PHOTOGRAPHIQUE"TRIBU/S DU MONDE"12 oct. 2016 / 2 janv. 2017

À travers la main, outil premier, la photographe et artiste Anne de Van-dière recueille depuis 2009 les images et les mots de représentants de peuples, ethnies, communautés, tribus… « au bord du monde ». Au carre-four de la photographie artistique et du reportage, son travail apporte ainsi un témoignage unique et intime sur des peuples ignorés, minorés, fragilisés par les gouvernements et la mondialisation. Deux containers, métaphores de l’enfermement des peuples autochtones, constituent le cadre symbolique de l’installation.

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ÉVÉNEMENT DEUX OBJETS MESSAGERS DU BOUT DU MONDE ACCUEILLIS AU MUSÉEÀ partir du 13 oct. 2016

Au cœur d’une épopée collective pour la défense du devenir des modes de vie autochtones, la pirogue Kindy Challwa du peuple Kichwa prend pour port d’attache la galerie d’accueil du musée. Elle incarne le combat pour la reconnaissance de la forêt amazonienne en tant que territoire sacré et patrimoine de la biodiversité comme de la culture du peuple Kichwa de Sarayaku (Équateur).

>> Projection du film documentaire Le Chant de la fleur, de Jacques Do-champs et José Galingua >> le 15 octobre 2016 à 14h30 – Auditorium Jean Rouch

Le chef papou Mundiya Kepanga remet au musée un ensemble de parure traditionnelle nommée Yari, témoin des relations de la société Huli avec son environnement naturel. Ce geste symbolise la volonté de cette com-munauté autochtone de Papouasie-Nouvelle-Guinée de tisser des liens avec les sociétés occidentales - et avec le Musée de l’Homme en particu-lier. Elle sera exposée exceptionnellement dans la galerie d’accueil.

>> Projection en avant-première du film documentaire Frères des arbres, de Marc Dozier et Luc Marescot >> le 2 décembre 2016 à 20h – Auditorium Jean Rouch

CINÉMA "HUMANITÉS", SÉRIE DOCUMENTAIRE DE FRANCE 5 24 et 25 sept. 2016 – Séances à 11h30, 13h30, 15h et 16h30

Le Musée de l’Homme et France Télévisions s’associent pour présenter « Humanités », série documentaire diffusée sur France 5. Huit films sont au programme dont cinq inédits, en avant-première de la saison 2, pour dé-couvrir la vie d’hommes et de femmes à un tournant de leur histoire ; rat-trapés par la modernité, ils luttent avec force pour préserver leur identité.

35e FESTIVAL INTERNATIONAL JEAN ROUCH4 nov. / 6 déc. 2016

Prendre le temps de rendre compte de l’originalité et de la qualité de la production mondiale du cinéma documentaire, d’aujourd’hui et d’hier, sur l’homme et ses sociétés à travers leurs réalités sociales, culturelles, et leurs relations à l’environnement, tel est l’objectif du Festival international Jean Rouch de cinéma ethnographique. Compétition internationale, mas-ter class, séances spéciales…


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EXPO-DOSSIER"SUR LES TRACES DE LA SANTÉ"Balcon des Sciences, entrée libre - 15 oct. 2016 / 24 avr. 2017

Espace en prise directe avec la recherche, le Balcon des sciences pré-sente une expo-dossier consacrée à l’archéologie de la santé, réalisée en partenariat avec l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives).Comment les sociétés du passé ont-elles appréhendé la santé, la maladie, le handicap ? L'étude de restes humains et objets découverts en contexte archéologique apporte des éléments de réponse inattendus. Tout comme les connaissances médicales apparaissent étonnamment développées dès la Préhistoire, les soins et la prise en charge du handicap, indices d’organisation sociale, sont présents chez les groupes humains depuis les temps les plus anciens. Entre anthropologie, archéologie funéraire et paléopathologie, cette ex-position illustre, avec des moulages d’ossements humains, des objets liés à la pratique médicale, des reportages et des dispositifs multimédias, l'ac-tualité de la recherche éclairée par les apports d’une multiplicité d’autres disciplines : médecine contemporaine, primatologie, ethnologie…

>> Colloque scientifique « Archéologie de la santé – Anthropologie du soin » >> les 30 nov. et 1er déc. 2016 à l’Auditorium Jean Rouch

EXPOSITION PHOTO "MAPUCHE, VOYAGE EN TERRE LAFKENCHE"Foyer de l’Auditorium Jean Rouch - 18 janv. / 24 avr. 2017

Cette exposition sur la culture Mapuche est le résultat d’une recherche photographique et ethnobotanique, née d’une collaboration inédite entre le Département « Hommes, Natures, Sociétés » du Muséum national d’His-toire naturelle et le collectif d’artistes chilien « Ritual Inhabitual ».Début 2015, suite à un voyage au sud du Chili dans les communautés amérindiennes du Lac Budi, une étude photographique a vu le jour sur les acteurs des principaux rituels du peuple Mapuche. En 2016, un nou-veau voyage s’effectue avec une scientifique du Musée de l’Homme, Flora Pennec. Elle réalise une étude sur les plantes endémiques, pendant que le travail photographique s’élargit sur les communautés catholiques, évan-géliques et les jeunes rappeurs de la banlieue de Santiago. La cosmogonie, les pratiques rituelles et la connaissance des plantes se maintiennent, se transmettent et se transforment à travers la relation entre l’ancienne et la nouvelle génération, qui font la preuve du dynamisme de ce peuple.Les photographies ont été réalisées au collodion humide, un des premiers procédés photographiques sur plaque de verre (1851) qui sera ensuite as-socié à des travaux ethnographiques de la fin du XIXe siècle en Amérique du Nord. Un projet qui mêle art et science et contribue ainsi à une nou-velle façon d’appréhender l’anthropologie et la création artistique.


EXPOSITION ANNUELLE"DES PRÉJUGÉS AU RACISME : L’EXCLUSION DE L’AUTRE" (TITRE PROVISOIRE)31 mars 2017 / 8 janv. 2018

Par sa programmation culturelle, le nouveau Musée de l’Homme souhaite prendre part aux débats d’actualité et leur apporter un éclairage scienti-fique. Il inaugurera ses grandes expositions chaque année au printemps.

La première exposition, « Des préjugés au racisme… » a pour objectif de (dé)montrer que les préjugés et le racisme ne sont pas une fatalité mais le résultat d’une construction sociale, en cherchant à provoquer une prise de conscience par le grand public. L’exposition propose une analyse des mécanismes de construction à l’origine des phénomènes que l’on peut qualifier de « racisme ». En s’appuyant sur des études menées par les chercheurs en sciences de l’Homme et de la société, il s’agit de décrypter pourquoi et comment se mettent en place de tels phénomènes dans des sociétés, à un certain moment de leur histoire, et de s’interroger sur la société actuelle.

Prenant le contre-pied d’une muséographie traditionnelle exclusivement centrée sur la présentation d’objets de collection, il s’agira ici d’exposer avant tout des idées et, bien plus, de faire vivre une expérience globale, signifiante, qui implique le visiteur et encourage sa réflexion personnelle. La visite de l’exposition peut ainsi être appréhendée comme un engage-ment physique, intellectuel et social. Pour aborder ce sujet sensible et les enjeux de société qu’il représente, deux comités, en plus des commissaires scientifiques, réunissant les analyses issues de champs disciplinaires va-riés (anthropologie, démographie, génétique, histoire, philosophie, socio-logie, etc.) ont été mis en place.

ET AUSSI...

EXPOSITION PHOTO "IMPRESSIONS MÉMORIELLES"Foyer de l’Auditorium Jean Rouch - mai / oct. 2017

EXPO-DOSSIER "INDONÉSIE : LES FERMIERS DU MIEL"Balcon des Sciences - 10 mai / 10 juil. 2017

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Un an après son ouverture, le Musée de l’Homme revendique son position-nement singulier de musée laboratoire et de musée agora où la recherche en train de se faire s’expose au public, où les débats de société trouvent une résonance…

LA GALERIE DE L’HOMMEQUI SOMMES-NOUS ? D’OÙ VENONS-NOUS ? OÙ ALLONS-NOUS ?

Spectaculaire galerie de 2 500 m², ouverte sur la Seine avec une vue exceptionnelle sur Paris et la tour Eiffel, la Galerie de l’Homme propose un voyage au cœur de l’évolution humaine.

Pour répondre aux trois questions universelles « Qui sommes-nous ? », « D’où venons-nous ? » et « Où allons-nous ? », des modules muséogra-phiques monumentaux regroupent une grande variété d’objets dont certains constituent des étapes clefs dans l’évolution humaine et dans l’histoire des sciences de l’Homme (fossile de l’Homme de Cro-Magnon et de Néandertal, Vénus de Lespugue, cires anatomiques, etc.). Ils sont ac-compagnés d’outils de médiation originaux avec de drôles d’expériences ainsi que de dispositifs sensoriels à tester, qui rendent la visite ludique et interactive.

La Galerie de l’Homme incite le visiteur à s’interroger sur l’humain et sa diversité, à plonger jusqu’aux origines de l’espèce, à prendre conscience de l’environnement actuel et à venir qu’il contribue à créer.

UN MUSÉE RÉINVENTÉ L’HOMME ÉVOLUE. SON MUSÉE AUSSI.

Six ans de travaux ont été nécessaires à l’entière rénovation du musée tant sur le plan architectural que muséographique. En apparence, de l’extérieur, rien n’a changé ; à l’intérieur, rien n’est plus comme avant…

Rouvert au public le 17 octobre 2015, les espaces ont été reconfigurés pour accueillir, d’une part, les visiteurs dans de vastes espaces pu-blics avec des galeries d’expositions permanente et temporaire ainsi que des espaces de médiation, et d’autre part, les 150 chercheurs et leurs étudiants dans de toutes nouvelles structures comprenant des bureaux, des salles d’études et d’enseignement, des plateaux tech-niques ainsi que les réserves des collections et une bibliothèque de recherche.


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LE PARC ZOOLOGIQUE DE PARISCroisement Avenue Daumesnil et Route de la Ceinture du Lac - 75012 Parisparczoologiquedeparis.fr

UN MONDE À EXPLORERDES RENDEZ-VOUS AVEC LES ANIMAUX TOUTE L’ANNÉE

DES ÉVÉNEMENTS THÉMATIQUES DURANT LES VACANCES SCOLAIRES

DE NOUVELLES EXPÉRIENCES DE VISITE


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DES RENDEZ-VOUS AVEC LES ANIMAUX TOUTE L’ANNÉE

Deux ans après son ouverture, le Parc Zoologique de Paris se visite avec un regard neuf. La végétation a prospéré, embellissant le site grâce à ses espèces végétales variées, de nouveaux arrivants et plusieurs cen-taines de naissances ont renforcé la présence animale : c’est un lieu en constante évolution que le public peut redécouvrir lors de ses visites.

Immergés au cœur d’une nature savamment mise en scène, les visiteurs observent les animaux dans leur environnement naturel reconstitué. Avec plus de 2 000 animaux répartis en 180 espèces, le site propose un éventail exceptionnel d’espèces menacées - lémuriens, oryx algazelle, zèbres de Grévy -, emblématiques - girafes, loups, lions - ou moins connues - glou-tons, lamantins, tamanoirs. Ici, apprentissage et découverte riment avec plaisir et étonnement et aident à sensibiliser petits et grands à la fragilité de notre biodiversité.

LES ANIMAUX TOUJOURS À L’HONNEUR AU PARC ZOOLOGIQUE DE PARIS

Acteur de la conservation, le site participe à de nombreux évènements internationaux qui mettent en valeur un animal. Ces animal days ou « jours des animaux » proposent aux visiteurs le temps d’un week-end un programme pédagogique varié (rencontre avec un soigneur, accès aux coulisses, conférences, ateliers) et ludique (contes, jeux, maquillage, musique…). Une visite conviviale pour tout savoir, ou presque, à propos des animaux phares de ces journées !

Ainsi, en septembre ce sont les rhinocéros qui sont à l’honneur, en oc-tobre les loutres, en novembre les lémuriens, puis les loups en février, les lamantins en mars, les girafes, avec le plus grand troupeau d’Europe, en juin et les chauves-souris en août… Un programme spécifique à découvrir chaque mois sur le site internet du Parc Zoologique de Paris.

De nombreuses animations gratuites ont aussi lieu tous les jours de l’an-née avec une grande variété d’espèces : loups, girafes, otaries, manchots, gloutons, babouins, tapirs… Présentation des animaux, nourrissages, en-traînements médicaux, rencontres avec les scientifiques, les vétérinaires et les soigneurs-animaliers ; une programmation riche qui varie au rythme des saisons.


DE NOUVEAUX ARRIVANTS ET UN CARNET ROSE BIEN REMPLI

Depuis l’ouverture, ce sont plus de 350 nouveaux pensionnaires qui ont vu le jour au parc : maras de Patagonie, addax, oryx algazelle, grands kou-dous, flamants roses, manchots de Humboldt, nandous de Darwin, lémurs cattas, hapalémur simus, boas de Madagascar, caïmans nains, babouins de Guinée… sans oublier les vedettes, trois jeunes lionceaux et girafons ! Une diversité d’animaux qui donne tout son sens au rôle de conservation du parc.

De nouveaux venus sont aussi arrivés en provenance d’autres parcs zoo-logiques : ouistitis de Geoffroy, douroucoulis, un couple de paresseux, un troisième lamantin, un troisième puma et un mâle zèbre.

DES OFFRES PERMANENTES ORIGINALES POUR LE PUBLIC

— Un petit déjeuner en compagnie des girafes : avant l’ouverture du zoo, les participants profitent d’un instant privilégié en prenant leur petit-déjeuner tout en assistant au premier nourrissage des girafes, en com-pagnie des soigneurs et des médiateurs du parc. C’est le plus grand troupeau d’Europe, 17 girafes descendant de leurs consœurs présentes à l’origine du parc, il y a déjà 82 ans !

— Apprenti soigneur : rencontre avec les lamantins : Tinus est un mâle lamantin de 600 kg qui cohabite avec deux congénères, Herbert et Husar. Il se nourrit principalement de salades - jusqu’à 50 kg par jour ! En compagnie des soigneurs du parc, les visiteurs accèdent en exclu-sivité aux coulisses de la Grande Serre ; ils participent à la prépara-tion des guirlandes de salades destinées aux lamantins et assistent à leur nourrissage sur la plage surplombant le grand bassin.

— Apprenti soigneur : rencontre avec les oiseaux de la grande volière : dans la grande volière africaine du Parc Zoologique de Paris cir-culent en liberté plus de 30 espèces d’oiseaux : flamants roses, spa-tules blanches, calaos trompette, touracos, avocettes élégantes… Les participants préparent leur nourrissage et s’initient à l’ornithologie avec les soigneurs du parc en observant les oiseaux, leurs parades amoureuses, la construction des nids…

— Fêter son anniversaire au zoo : une expérience inoubliable : il est pos-sible pour les enfants de 4 à 11 ans de venir souffler leurs bougies en compagnie de leurs amis en profitant d’une journée mémorable avec des activités de découverte des animaux, goûter, accès-libre au zoo et cadeaux.

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DES ÉVÉNEMENTS THÉMATIQUES DURANT LES VACANCES SCOLAIRES

BOUGER PENDANT LES VACANCES DE LA TOUSSAINTÀ l’automne, l’évènement « Animouv’ » ouvrira le temps des vacances avec de multiples activités gratuites autour de la thématique du mouve-ment : ateliers, visites guidées, rencontres avec des experts, conférences... Ce thème sera également au cœur des deux rendez-vous incontournables des vacances : le festival international des lémuriens et la journée spé-ciale « Halloween » (31 oct.). Cet évènement est organisé en partenariat avec un collectif spécialisé dans la discipline sportive du PARKOUR - dont l’origine revient aux célèbres YAMAKASI… Un programme surpre-nant pour tous les publics !

NOËL AU ZOOPour fêter Noël, un invité de marque, le père Noël, viendra distribuer des « cadeaux » gourmands aux animaux. Des jeux seront aussi accessibles librement, un agréable moment de détente pour toute la famille entre la découverte des animaux du parc et les animations du jour.

EXPLORATEUR D’UN JOUR AU PRINTEMPSDurant les vacances de printemps, le programme sera axé sur l’explora-tion avec des activités variées à destination des enfants (chasse au trésor, découverte d’animaux rares, jeux en accès libre) : devenir explorateur d’un jour grâce à un parcours ludique et découvrir les différentes espèces animales et végétales du zoo. Un mois consacré à ces Indiana Jones en herbe faisant rimer divertissement et amusement avec découverte et sen-sibilisation.

UN ÉTÉ SOUS LE SIGNE DE LA DÉTENTEAVEC LA 2e SAISON DES NOCTURNESTous les jeudis durant l’été 2017, le Parc Zoologique de Paris restera ou-vert tard pour proposer aux visiteurs une expérience unique : redécouvrir les animaux, grignoter au soleil couchant et pour les plus noctambules, dîner, boire un verre et danser. Happy hour, music live au restaurant du parc, une manière festive de visiter le site.


DE NOUVELLES EXPÉRIENCES DE VISITE

UN PARCOURS LUDO-SENSORIEL : EXPLORER LA BIODIVERSITÉ AUTREMENT Accès libre

En début d’année 2017, le parc proposera un nouveau dispositif d’une vingtaine d’étapes au cœur du parc pour enrichir la visite. Sur la thé-matique de la biodiversité, les visiteurs seront invités à s’interroger de manière ludique et sensitive en étant en interaction avec les animaux du parc.

UN PARCOURS PIEDS-NUS : PARTAGER UN MOMENT LUDIQUE EN FAMILLE Accès libre

Pendant l’été 2017, le public est invité à expérimenter de manière inatten-due l’environnement naturel dans lequel les animaux du parc évoluent. Chaussures à la main, il ne devra compter que sur ses pieds pour tenter l’aventure !

DES COURS DE DESSINS ANIMÉS PAR DES PROFESSIONNELSDès septembre 2016, des cours de dessin « carnet de voyage » sont orga-nisés en partenariat avec Paris Ateliers. Cet enseignement, délivré par des artistes ou artisans d’art, a la vocation de permettre aux participants d’acquérir une pratique amateur qualifiée. Une manière originale de vivre une expérience artistique au milieu des plantes et des animaux sauvages, à l’instar des grands artistes animaliers qui ont fréquenté le parc, tels François Pompon (1855-1933) ou Paul Jouve (1878-1973).

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LE PARTAGE DES SAVOIRS, UNE MISSION ESSENTIELLE DU MUSÉUM

LE PROGRAMME DE GRANDES EXPÉDITIONS "LA PLANÈTE REVISITÉE" A 10 ANS

LES SCIENCES PARTICIPATIVES

DES FORMATIONS POUR TOUS

DES COLLECTIONS PATRIMONIALES ACCESSIBLES EN UN CLIC

LES FÊTES ET FESTIVALS NATIONAUX ET INTERNATIONAUX

LES RENDEZ-VOUS DU MUSÉUM

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LA PLANÈTE REVISITÉE A 10 ANS !

Étudier la biodiversité est directement utile à la fois au progrès de la connaissance et à la gestion des milieux naturels. Depuis maintenant dix ans, le Muséum national d’Histoire naturelle et l’ONG Pro-Natura in-ternational conduisent ensemble La Planète Revisitée, grand programme d'expéditions scientifiques d'exploration de la biodiversité. En ciblant la « biodiversité négligée » (invertébrés marins et terrestres en particulier), le programme vise à faire découvrir à un large public l'esprit des grands voyages naturalistes et à accélérer le processus d’acquisition et de par-tage des connaissances.

Depuis dix ans, les opérations menées par La Planète Revisitée ont mobi-lisé des centaines de scientifiques sur le terrain et des centaines d’autres dans des institutions de recherche de près de quarante pays… En mettant en œuvre sur un temps court de grands moyens logistiques et humains, le programme permet l’exploration de régions difficiles d’accès, de milieux et d’habitats mal connus à fort enjeu de gestion et conservation. Ainsi, en dix ans, La Planète Revisitée a exploré plusieurs « points chauds » de la biodiversité dans le monde : le Vanuatu (Santo 2006), le Mozambique (2009), Madagascar (2010), la Papouasie Nouvelle-Guinée (2012-2014), la Guyane (2014-2015).

PROCHAINE ÉTAPE : LA NOUVELLE-CALÉDONIE

La Nouvelle-Calédonie est connue dans la communauté scientifique in-ternationale comme un exceptionnel centre d’endémisme pour sa faune et sa flore. Bien que les données scientifiques acquises soient déjà impor-tantes et aient sous-tendu de grandes orientations d’aménagement et de gestion du territoire, il reste que les connaissances souffrent encore de lacunes importantes.

L’objectif de l’expédition La Planète Revisitée en Nouvelle-Calédonie est donc de réaliser l’inventaire de la biodiversité calédonienne « négligée » grâce à une exploration des milieux marins, terrestres et d’eau douce pendant deux ans et, à terme, de fournir des résultats qui seront utiles à la gestion des écosystèmes.

Le grand départ est prévu début novembre 2017.

>> laplaneterevisitee.org

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Petits et grands, avec ou sans connaissances scientifiques, tous les ci-toyens peuvent devenir acteurs de la recherche grâce aux dispositifs de sciences participatives proposés par le Muséum national d’Histoire naturelle. Pionnier dans ce domaine avec le programme Vigie-Nature, le Muséum continue de développer des projets afin de satisfaire tous les curieux tout en aidant les scientifiques !

En s’appuyant sur des protocoles simples et rigoureux, Vigie-Nature pro-pose à chacun de contribuer à la recherche en découvrant la biodiver-sité autour de soi. Initié il y a plus de 25 ans avec le Suivi Temporel des Oiseaux Communs (STOC), le dispositif s’est étendu à l’observation des papillons, chauves-souris, escargots, insectes pollinisateurs, libellules, plantes sauvages des villes…

Les scolaires sont également invités à participer grâce à la déclinai-son Vigie-Nature École. En suivant la formation en ligne, les enseignants peuvent mettre en place facilement sept protocoles avec leurs classes afin de plonger les élèves au cœur de la démarche scientifique.

Par ailleurs, les citoyens peuvent également aider à compléter les don-nées numérisées de l’Herbier national du Muséum, grâce au programme Les Herbonautes. Les connaissances ainsi mises à jour peuvent servir aux chercheurs mais sont aussi accessibles à tous ; une démarche participa-tive qui permet de revivre les grandes explorations des collecteurs.

Enfin, le grand projet collaboratif 65 Millions d’Observateurs (Programme Investissements d’Avenir) continue à se développer pour à terme faciliter la participation aux programmes de sciences participatives et favoriser la diffusion de la culture scientifique, via le développement d’outils inno-vants et évolutifs. En plus de Vigie-Nature et Vigie-Nature École, deux nouveaux programmes verront ainsi le jour fin 2017 : Vigie-Mer (structura-tion des initiatives participatives en milieu marin) et Vigie-Ciel (recherche participative en astronomie et en géologie), qui s’appuiera sur le réseau de caméras FRIPON (Fireball Recovery and Interplanetary Observation Network), lancé en mai 2016, dont l’objectif est de détecter les météores les plus brillants pour identifier leur origine et leur point de chute.

>> vigienature.mnhn.fr>> lesherbonautes.mnhn.fr>> fripon.org

LES SCIENCES PARTICIPATIVES

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CABINET DE CURIOSITÉS 3D

Le site internet « Cabinet de Curiosités 3D » propose une découverte virtuelle et interactive d’objets d’histoire naturelle numérisés par des techniques innovantes (imagerie surfaçique, tomographie par rayons X). En parcourant les galeries du site, il sera possible de manipuler des modèles 3D d’objets des collections du Muséum, jamais exposés auparavant. Un moyen d’explorer des objets uniques et insolites, de visualiser leurs structures internes dans un environnement ludique et de découvrir les actualités de la recherche associée. Le lancement de ce nouveau site internet du Muséum aura lieu pendant la Fête de la Science 2016.

―cabinetdecuriosites3d.mnhn.fr

DES FORMATIONS POUR TOUS

Depuis les cours de dessin naturaliste jusqu’à la formation des ensei-gnants, en passant par l’école doctorale, l’activité de formation au Mu-séum s’adresse à des publics variés et porte sur des sujets diversifiés, à la croisée des sciences de la nature, de l’Homme et de la société.

— Public : pour ceux qui souhaitent aller plus loin dans la découverte de disciplines aussi variées que le dessin naturaliste, l'entomologie, la botanique ou encore la primatologie, des formations payantes, organi-sées à l'année ou lors de stages, sont dispensées par des scientifiques. Le public pourra d’ailleurs découvrir les productions des élèves des cours de dessin naturaliste : « Aquarelles botaniques » dans la Galerie de Botanique (18 janv. / 20 fév. 2017), mais aussi des illustrations variées en fin de cursus (juin 2017) devant l’auditorium de la Grande Galerie.

— Étudiants : également pôle universitaire, le Muséum propose aux étudiants un master pluridisciplinaire, alliant sciences de la na-ture et de l'Homme, une licence professionnelle en alternance, per-mettant d'intégrer les enjeux de l'écologie urbaine, ainsi qu'une école doctorale qui forge les chercheurs naturalistes de demain.

— Enseignants : les enseignants des premier et second degrés peuvent quant à eux compléter ou réactualiser leurs connaissances grâce à des stages ou des journées thématiques, et à la plateforme d’enseigne-ment à distance (plateforme-depf.mnhn.fr). De nombreuses ressources sont également mises à leur disposition pour enrichir leur enseigne-ment et développer des projets avec leur classe (Vigie-Nature École, La Planète Revisitée…).

DES COLLECTIONS PATRIMONIALES ACCESSIBLES EN UN CLIC

Véritables archives de la Terre, les collections du Muséum sont les plus riches du monde, avec celles du British Museum de Londres et de la Smith-sonian Institution de Washington. Elles recèlent plus de 65 millions de spé-cimens, représentant tous les domaines des sciences de la nature et de l’Homme : paléontologie, botanique, anthropologie biologique, minéralo-gie, entomologie, préhistoire… Dans sa démarche de rendre accessible la connaissance au plus grand nombre, le Muséum développe sur son site internet un espace dédié à ces précieux trésors, révélant au public une sé-lection des objets les plus remarquables, souvent cachés dans les réserves...

>> mnhn.fr/collections

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LES FÊTES ET FESTIVALS NATIONAUX ET INTERNATIONAUX

JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE17-18 sept. 2016

Le Muséum propose des animations, conférences et visites guidées pour permettre au public de découvrir les richesses méconnues que recèlent ses sites, du Jardin des Plantes au Musée de l’Homme…

— Grande Galerie de l’Évolution : En direct de la zoothèque ! En 2016, la zoothèque fête ses 30 ans d’existence ; l’occasion de présen-ter au grand public la richesse patrimoniale et inaccessible de ce lieu de conservation des collections de zoologie. Conférences, projections de films et retransmission en direct permettront de lever le voile sur ces réserves mystérieuses.

— Bibliothèque centrale du Muséum. Autour du thème « Patrimoine et citoyenneté », la bibliothèque cen-trale, exceptionnellement ouverte samedi et dimanche, proposera des ateliers et des visites thématiques.

— Jardin des Plantes : Jeu de piste Sorbonne-Universités. À l’occasion d’un jeu de piste, le public pourra découvrir les trésors cachés des sites du Muséum national d’Histoire naturelle et d’autres membres de Sorbonne-Universités : l’université Pierre et Marie Curie, l’université Paris-Sorbonne et le Centre international d’études péda-gogiques.

— Musée de l’Homme. Situé dans le Palais de Chaillot, le Musée de l’Homme est riche de son histoire architecturale dont il garde les traces et des idéaux citoyens qui ont marqué sa naissance et son développement. À ce double titre, les Journées du patrimoine seront l’occasion pour le public de décou-vrir le musée sous un autre jour grâce à de multiples animations.

FÊTE DES JARDINS DE PARIS ET MÉTROPOLE24-25 sept. 2016

Ce rendez-vous annuel permet au grand public de rencontrer les pro-fessionnels du Jardin des Plantes et de trouver des réponses à toutes ses questions sur les plantes, le jardinage et les collections végétales.Au programme : visites de la graineterie, du laboratoire de culture in vitro et visites guidées thématiques (arbres historiques, Jardin écologique, plantes des jardins d’orient, parterres fleuries, Jardin alpin) mais aussi ateliers pour les enfants (botanistes en herbe, sur les traces du Douanier Rousseau, apprentis jardiniers, dessine une montagne, jeu de piste alpin).

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NUIT BLANCHE1er oct. 2016

C’est en musique que le Musée de l’Homme participe à la Nuit Blanche en accueillant une production de Puce Muse, centre de création de musique visuelle, pionnier en matière de recherche en arts numériques. Les instru-mentistes de ONE (Orchestre National Electroacoustique) proposeront au public une expérience originale : « l’Odyssée hyperphonique », un space-opéra composé autour du son des planètes et des dernières images de la NASA. Concerts toutes les 30 min, de 20h30 à minuit.

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM SCIENTIFIQUE PARISCIENCE6-11 oct. 2016

Ce festival, organisé par l’Association Science & Télévision, se tient dans les différents amphithéâtres du Muséum, sur le site du Jardin des Plantes. Chaque année, projections de documentaires, docu-fictions, films d’ani-mation, suivis de débats avec les chercheurs, réalisateurs et produc-teurs sont proposées aux scolaires et au grand public afin d’aborder les sciences autrement.

FÊTE DE LA SCIENCE 15-16 oct. 2016 (scolaires le 14 oct.)

Moment privilégié de la diffusion des savoirs, la Fête de la Science est l’occasion pour les chercheurs du Muséum d’ouvrir les portes de leurs laboratoires au grand public. Les scientifiques font ainsi découvrir leur métier et leurs travaux de recherche grâce à des manipulations, visites commentées, démonstrations, conférences et animations pour des publics de tous âges. Au total, une centaine de scientifiques, toutes disciplines confondues, se mobilisent pour mettre la science à la portée de tous, qu’ils soient au Jardin des Plantes, à Brunoy ou à la station de biologie marine de Concarneau…

NUIT DES MUSÉESMai 2017

Comme chaque année, la Grande Galerie de l’Évolution et le Musée de l’Homme ouvrent leurs portes et accueillent les visiteurs dans leurs collec-tions permanentes et exposition temporaire jusqu’à 23h.

FÊTE DE LA NATURE20-21 mai 2017 (scolaires le 19 mai)

Grand rendez-vous annuel, la Fête de la Nature est l’occasion pour le public familial de venir au Muséum pour rencontrer des naturalistes pas-sionnés témoignant de leur expérience de terrain, assister à des projec-tions pour enfants qui racontent la nature avec humour et poésie, suivre des visites guidées avec les jardiniers du Jardin des Plantes et partici-per à de nombreux ateliers, jeux et manipulations dans le village de la Nature.


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PLUS DE 150 "RENDEZ-VOUS DU MUSÉUM" PAR AN

Cycles de conférences, cours publics, débats, rencontres, films ou pièces sonores... Le Muséum propose chaque année plus d’une centaine de ren-dez-vous ouverts à tous, amateurs comme spécialistes, pour approfondir une thématique liée à une exposition, un sujet de recherche ou découvrir les coulisses et les métiers du Muséum.

Au Jardin des Plantes, parmi les événements réguliers et gratuits proposés toute l’année :

— les Lundis du Muséum : cycles de conférences, débats autour des grandes expositions temporaires et rencontres avec un scientifique autour de son ouvrage ;

— les Métiers du Muséum : des rencontres avec ceux qui font le Muséum le dernier dimanche du mois ;

— les Cours Publics : le jeudi soir, par cycle de 5 cours tous les deux mois sur des grandes thématiques de recherche, ils pérennisent la tradition des cours magistraux donnés par les scientifiques du Muséum ;

— Un à deux samedi par mois, des films ou pièces sonores explorent en sons et en images les richesses de la nature et du Muséum ;

— Pousse-Pousse : nouveau rendez-vous pour les tout-petits (dès 2 ans) avec une programmation de films d’animation, de tous pays et de toutes les formes ;

— le Bar des Sciences : le dimanche lors d’événements comme la Fête de la Science ou la Fête de la Nature, un échange convivial autour d’un thème débattu par plusieurs intervenants.

Au Musée de l’Homme, de nombreux rendez-vous sont également au pro-gramme :

— des projections, débats, rencontres avec des réalisateurs et scienti-fiques pour les passionnés de documentaire ethnographique ;

— des tables rondes et master-class autour des artistes invités ; — Un chercheur au Balcon : chaque mercredi (à partir du 7 sept.), des

rencontres avec les scientifiques du Musée de l’Homme qui expliquent leurs disciplines et leurs sujets d’étude ;

— Ma science infuse : un jeudi par mois, une heure de rencontre avec des doctorants du Musée de l’Homme et des scientifiques invités qui décryptent un article scientifique ;

— Décrypt’images : découverte le mercredi du fonds audiovisuel du centre Germaine Tillion à travers des films sélectionnés en lien avec la programmation du musée ;

— Ma science animée : tous les dimanches (à partir du 2 oct.) : des courts-métrages d’animation qui invitent petits et grands à explorer de façon ludique la recherche scientifique, la préhistoire, le climat, la génétique…


DES SITES RÉPARTIS EN FRANCE

Si son cœur historique se situe au Jardin des Plantes, le Muséum national d'Histoire naturelle déploie l’ensemble de son activité (recherche, enri-chissement et valorisation des collections, diffusion des connaissances…) sur neuf sites en plus des trois parisiens. Tour d'horizon de ses implanta-tions en Île-de-France et en région.

Arboretum de Chèvreloup // chevreloup.mnhn.frVéritable musée vivant de l'arbre, ce parc de 200 hectares, dont 50 ou-verts au public, présente et conserve un nombre considérable d'essences : pas moins de 2 500 espèces et variétés en provenance du monde en-tier ! L'arboretum ne fait pas seulement le bonheur des flâneurs, il abrite aussi 8 000 espèces de plantes de serres (accès réservé) qui viennent notamment agrémenter le Jardin des Plantes. Il constitue aussi un univers d'étude et de recherche pour les botanistes, généticiens, biologistes, phy-siologistes, en mettant à leur disposition ses collections végétales excep-tionnelles.

Jardin botanique exotique du Val RamehCréé à la fin du XIXe siècle, ce jardin d'environ un hectare, labellisé "Jar-din remarquable", est très apprécié des promeneurs et des amateurs de botanique. Palmiers, bambous, agrumes, lotus, plantes alimentaires..., il présente plus de 1 500 espèces de plantes subtropicales et tropicales ve-nues d'Afrique, d'Asie, d'Amérique ou d'Océanie. Il constitue une oasis de détente pour le visiteur, mais aussi un lieu de conservation privilégié d'espèces rares ou menacées, comme le Sophora toromiro, une espèce d’arbre originaire de l'île de Pâques d’où elle a aujourd’hui disparu.

Jardin alpin La JaÿsiniaEn Haute-Savoie, on peut arpenter un autre « jardin remarquable », qui s’étend sur 3,7 ha. Construit et légué en 1906 à la commune de Samoëns par les fondateurs de la Samaritaine, la famille Cognacq-Jaÿ, le jardin alpin La Jaÿsinia a vu sa gestion scientifique confiée au Muséum en 1936. Il pré-sente, au fil d'un kilomètre et demi de promenade bucolique, une collection de 4 800 plantes provenant des régions montagneuses et froides du globe.

Harmas Jean-Henri Fabre // harmasjeanhenrifabre.frNaturaliste passionné, Jean-Henri Fabre (1823-1915) reste célèbre pour ses observations sur les insectes et les plantes. Il fit de son mas, dans lequel il vécut 36 ans, et de la parcelle en friche ("harmas" en provençal) qui l’entoure un véritable laboratoire à ciel ouvert. Située à 40 km d’Avignon, la propriété conserve ses précieuses collections (coquillages, fossiles, mi-néraux, herbiers, ouvrages…) entourées du mobilier d’époque. Parmi les trésors, deux lettres de Darwin à Fabre et l'herbier que ce dernier com-mença à constituer dès l’âge de 18 ans.

Réserve zoologique de la Haute-Touche // zoodelahautetouche.frLoups, babouins, cerfs, tigres, antilopes, lynx, lémuriens… la variété prime à la réserve zoologique de la Haute-Touche ! En tout, plus de 1 300 ani-maux de 120 espèces différentes issues des cinq continents occupent ce zoo, situé en pleine forêt, aux portes du parc naturel de la Brenne. Seul établissement zoologique ayant le statut de laboratoire de recherche, la réserve contribue à une meilleure connaissance de la faune sauvage et

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à sa conservation. Ainsi, une quarantaine d'espèces y sont élevées dans le cadre de programmes internationaux afin de les préserver, tandis que deux élevages conservatoires (cistudes d’Europe et outardes canepe-tières) permettent des réintroductions régulières.

Station de biologie marine et marinarium de Concarneau // concarneau.mnhn.frCréée en 1859, il s'agit de la plus ancienne station marine du monde. Ce laboratoire de recherche très actif dispose aussi d'un espace public, le marinarium, qui raconte l'aventure scientifique du monde de la mer. Temps forts du parcours, les aquariums et le grand bassin abritent la flore et la faune locales. Des expositions temporaires sont organisées régulièrement pour connaître, comprendre, gérer la mer... et mieux la respecter.

Musée de l'abri PataudSitué à quelques kilomètres de la grotte de Lascaux, l'abri Pataud a été occupé par les premiers Homo sapiens – les hommes de Cro-Magnon. Le visiteur peut y découvrir les progrès de ces grands utilisateurs d'outillage très perfectionné mais aussi assister à l’invention de l’art figuratif. Le site, qui conserve les traces de quelque 15 000 ans de préhistoire, est l’un des seuls de la région à montrer un chantier de fouilles et à présenter les tech-niques des archéologues. Ses réserves abritent une collection de référence internationale de deux millions de pièces.

Jardin botanique

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Station de biologie marine

de ConcarneauMarinarium

Espace animalier de la Haute-Touche Obterre

Musée de l’abri PataudLes Eyzies-de-Tayac

Jardin alpin “La Jaysinia“

Samoëns

Harmas de FabreSérignan-du-Comtat

Arboretum de ChèvreloupRocquencourt

LES SITES EN RÉGIONOUVERTS AU PUBLIC

Les centres de recherche (fermés au public)

— Stations de biologie marine : à Concarneau mais aussi à Dinard, les stations de biologie marine du Muséum s’attachent à comprendre, enseigner et faire connaître les liens entre la biodiversité des éco-systèmes marins, leur fonctionnement et les pressions humaines qui s’y exercent. Fortes de cette expertise, elles assurent la coordination scientifique (aux niveaux national et européen) de la surveillance et de l’évaluation de l’état écologique des milieux marins, ainsi que de la gestion d’espèces en danger.

— Centre d’écologie générale de Brunoy : les champs d’étude des cher-cheurs qui y travaillent portent sur les écosystèmes forestiers tropicaux, les réseaux trophiques du sol ou encore les mécanismes adaptatifs des organismes, avec des applications dans le domaine biomédical du vieillissement.

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CONTACTS PRESSE

Muséum national d’Histoire naturelle

FLORE GOLDHABER Tél . : +33 (0)1 40 79 38 [email protected]

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FANNY DECOBERTDirectriceTél . : +33 (0)1 40 79 54 [email protected]

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