processus de maintenance-retour d’expériences sur les facteurs risques

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Processus de Maintenance

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  • leve que loccurrence moyenne toutes activits confondues [2].

    Plus globalement, on observe, pour les quipements de travail, une ten-dance reporter les risques lis leur exploitation lors des oprations de main-tenance. En effet, leur fonctionnement en mode automatique sexcute gn-ralement sans intervention directe dun oprateur. Toutefois, un dysfonction-nement, de quelque nature quil soit, implique souvent un fonctionnement en mode dgrad (semi-automatique ou manuel avec prsence dun oprateur), voire une panne ncessitant alors une intervention de maintenance. De plus, lactivit de maintenance volue en rai-son de la complexit croissante des sys-tmes industriels : vritable mutation de la maintenance due une complexifica-tion de lobjet maintenu (mcatronique

    A lors que les activits de pro-duction des entreprises font lobjet de nombreux travaux, linverse peu de travaux ont t centrs sur les activits de mainte-nance [1]. Or, lanalyse de quelques tu-des, il apparat que ces activits se rv-lent trs accidentognes. Lexploitation de la base de donnes EPICEA (base de donnes de lINRS qui recense les acci-dents du travail graves en France) montre en effet que 14 % des accidents mortels sont lis aux activits de maintenance des quipements. Ce taux passe 44 % en tenant compte des accidents lis la maintenance dite chelle majeure (travaux neufs, amliorations) [1]. De plus, une tude de lAFIM (Association franaise des ingnieurs et responsa-bles de maintenance) souligne quil y a une occurrence de mortalit dans les activits de maintenance cinq fois plus

    Processus de maintenance : retour dexPrience sur les facteurs de risques

    maintenance Process: exPerience feedback for risk factors

    There is a trend towards an overall drop in the numbers of occupational accidents involving work equipment, whereas maintenance is increasingly pinpointed as embracing a combination of risk-related activities. We therefore submit a number of thoughts on the criticality of maintenance operations, based on a state-of-the-art study. These thoughts are supported by some accident statistics. We then propose maintenance process analysis with a view to optimising identification of risk factors associated with these activities. Maintenance process analysis ultimately provides a generic model of a maintenance operation and its associated risk factors and it forms a basis for experience feedback. The 5W method (QQOQCP in French) is initially applied to formalise the problem of survey development. Questionnaire structure and survey progress are introduced and the main survey results are presented. This study of experience feedback from industrial maintenance professionals mainly allows validation of the model and confirmation that each maintenance operation stage contributes to safe operation performance on work equipment.

    Bien que les accidents sur les quipements de travail tendent globalement baisser, la maintenance apparat de plus en plus comme un ensemble dactivits risques. travers un tat de lart, quelques rflexions sur la criticit des interventions de maintenance renforces par quelques chiffres sur des accidents sont prsentes. Ensuite, nous proposons une analyse des processus de maintenance en vue dune meilleure identification des facteurs de risque lis ces activits. Cette analyse a abouti un modle dune intervention de maintenance et des facteurs de risques associs et a servi de base un retour dexprience via un questionnaire. La problmatique dlaboration de lenqute a t formalise laide de la mthode QQOQCP. Aprs une explication de la structure du questionnaire, les principaux rsultats de lenqute sont fournis. Principalement, ce retour dexprience auprs de professionnels de la maintenance industrielle a permis de valider le modle ralis et de confirmer que chaque tape dune intervention de maintenance a son importance dans la ralisation en scurit de lintervention sur un quipement de travail.

    3 Maintenance3 Risk factor3 Survey

    h Jean-Christophe BLAISE, INRS, dpartement Ingnierie des quipements

    de travail

    h Daniel LIVIN, INRS, dpartement Homme au travail

    3 Maintenance3 Facteur de risque3 Enqute

    nd 2294 - 212 - 08HST

    INRS - Hygine et scurit du travail - cahiers de notes documentaires - 3e trimestre 2008 - 212 / 29

  • dcid de recueillir ces informations via une enqute par questionnaire. Afin datteindre cet objectif, nous proposons dans un premier temps une modlisa-tion des processus de maintenance [8, 9] en nous basant sur un tat de lart dans le domaine. Cette modlisation est complte par lanalyse des exigences satisfaire afin de raliser chaque proces-sus en scurit. Dans un second temps, nous avons labor un questionnaire en nous basant sur cette proposition. Les analyses ont ensuite t ralises aprs un recueil de rponses relatives ce questionnaire diffus auprs des profes-sionnels en entreprise [10]. Nous abor-derons dans cet article lensemble de la dmarche schmatise en Figure1.

    Formalisation avec la mthode QQoQcP

    La problmatique dlaboration dune enqute a t dtermine laide de la mthode QQOQCP [11]. Les principes de cette mthode permettent de formaliser la dmarche attendue et les rsultats escomp-ts par le biais de questions types :

    1 Pour Qui ?Quel est le commanditaire :

    Lenqute est ralise pour le compte de lINRS et du Groupe de travail de la CNAMTS.1 Pourquoi ? Pour quelles raisons le comman-

    ditaire veut-il raliser une enqute ? La diversit des facteurs de risques et la complexit croissante des installations automatises rendent difficile la recher-che des actions de prvention en main-tenance industrielle. Une meilleure connaissance des situations dangereuses, permettra de mieux cibler les actions de prvention les plus pertinentes.

    Que veut savoir le commandi taire ? Il cherche expliquer les risques par la meilleure connaissance de la ralit du terrain , en consultant les profes-sionnels de la maintenance industrielle, do la notion de retour dexprience (REX).

    Quelles informations veut-il recueillir ? De quel type ? Il sagit dobtenir des informations concernant la perception des professionnels de la maintenance industrielle vis vis des risques lis aux activits de maintenance dquipements de travail, (maintenance immobilire exclue). Cette perception est celle des processus accidentognes, et des facteurs de risques, elle est rela-tive des faits.

    - lintervention ne sopre plus unique-ment sur la mcanique mais aussi sur llectronique).

    Enfin, traditionnellement assure par un service ou dpartement indpen-dant et centralis compos doprateurs spcialiss, lorganisation de la mainte-nance a chang et prend aujourdhui des formes multiples : sous-traitance, trans-fert des tches de maintenance vers lex-ploitation, maintenance gographique, polyvalence des intervenants Ces choix dorganisation ne sont pas toujours sans consquences pour la scurit [3].

    CritiCit de la maintenanCe

    Sur la base de deux tudes sur le sujet menes au sein de linstitution pr-vention [4, 5], une multitude de carac-tristiques influant sur la criticit des activits de maintenance a t releve. On peut retenir quelques points prin-cipaux de la premire tude, complts par des chiffres issus de 93 accidents tudis dans la seconde :

    1 la diversit des missions de main-tenance rend sans doute plus difficile lacquisition dexprience par les opra-teurs. 15 % des accidents sont lis des connaissances inadaptes de la victime,1 les oprateurs de maintenance

    nont pas de poste fixe de travail et font preuve dune forte mobilit. Ceci peut expliquer que 27 % des accidents sont lis un risque non apprhend par la victime un poste de travail qu'elle connat mal,1 la co-activit avec dautres op-

    rateurs entrane un surcrot de risques. 31 % des accidents mettent en cause la co-activit avec dautres oprateurs,1 certaines activits de mainte-

    nance sont ralises alors mme que lquipement dispose de toutes ses sour-ces dnergies. 76 % des accidents sont dus une intervention soit machine en marche continue, soit une remise en marche,1 enfin, il faut souligner que 41 %

    des accidents taient lis une absence de dispositif de protection impos par la rglementation ou ltat de lart.

    Ces caractristiques sont celles qui ressortent de la bibliographie tudie,

    mais dautres contribuent galement la criticit des activits de maintenance. Cest bien cette diversit des facteurs et la complexit de leur impact - ces fac-teurs ninfluent pas sur le risque en tant qulments dclencheurs daccident - qui rendent difficiles la mise en oeuvre de solutions pour amliorer la scurit des activits de maintenance.

    Nous disposons de peu de donnes permettant de dterminer les tches de maintenance les plus risques. Nanmoins, il apparat que la phase de rparation suivie de la phase de dia-gnostic sont les plus accidentognes : ces deux phases reprsentent ainsi res-pectivement 46 % et 26 % des accidents lis la maintenance recenss dans la base EPICEA. Une autre tude conclut galement, en se basant sur diffrents travaux, que la tche de maintenance la plus risque est la phase de rparation (maintenance corrective) [6]. Cependant, elle souligne la dangerosit des tches de nettoyage, rglage, lubrification

    On peut galement sinterroger sur la cible des mesures de prvention. Mme sil apparat que la phase de rparation est la plus dangereuse, doit-on forcment orienter lensemble des mesures sur cette phase ? Lorigine de la criticit de cette phase nest-elle pas situe lors de phases amont ? Une phase de prparation, par exemple, ne soumet loprateur quasiment aucun risque important et pourtant une prparation incomplte peut savrer tre un facteur dterminant lors de lintervention sur lquipement de travail.

    Ces constats ont amen le rseau franais de la prvention des risques professionnels analyser de plus prs la criticit des activits de maintenance [7]. Afin de renforcer la connaissance insuf-fisamment structure des facteurs de risques, une tude visant obtenir des professionnels de la maintenance en entreprise leur vision des risques lis leurs activits a donc t initie.

    Prsentation de la dmarChe

    Elle consiste interroger les profes-sionnels afin denrichir notre connais-sance sur la problmatique. Il a t

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  • cessus composant le processus gnral. Un f lux au niveau gnral peut concer-ner diffrents processus au niveau dtaill, cest le cas de la plupart des f lux. Enfin, les principaux f lux entre les diffrents sous-processus sont repr-sents (par exemple, actions rali-ser entre les processus Prparer/ordonnancer et Intervenir sur lqui-pement ). Globalement, le processus de maintenance transforme un qui-pement maintenir, provenant du pro-cessus produire , en un quipement maintenu.

    Il faut principalement retenir le choix de proposer un modle gnrique de lintervention quel que soit son type (correctif, prventif). De mme, le choix de ne pas intgrer explicitement les aspects organisationnels permet, dans un premier temps - et seulement dans un premier temps tant leur inf luence semble importante - de ne pas tre contraint par une organisation particu-lire et alors ne plus tre applicable pour dautres organisations. Lobjectif est bien de proposer un processus qui pourra ensuite tre dclin au cas par cas par des procdures qui feront alors appa-ratre explicitement les acteurs et donc les aspects organisationnels. Le modle a ensuite t complt, suite lanalyse des facteurs de risque relatifs ces pro-cessus dont lapproche est dveloppe au prochain paragraphe.

    identifiCation des faCteurs de risques

    Lobjectif est de dfinir la criticit des processus identifis du point de vue de la scurit. Le modle de processus a donc servi de base de rf lexion lidenti-fication dlments susceptibles daffec-ter la ralisation en scurit de ces pro-cessus. Cette analyse a t ralise sur la base de quatre concepts principaux : les exigences, les dysfonctionnements, les causes et les consquences. Les exi-gences sont les conditions ncessaires la ralisation correcte des processus et sous-processus du point de vue de la scurit. Les modes de dysfonctionne-ments correspondent au non respect des exigences prcdemment dcrites. On recherche ensuite les causes de ces dys-fonctionnements. Enfin, linstar de la recherche des causes, on effectue gale-

    ment une recherche des consquences. Seules les consquences engendrant un risque pour le processus analys et/ou pour des processus connexes sont retenues. Les exigences sont gnrale-ment externes au processus tudi (f lux dentre). Pour connatre les exigences internes au processus, il est ncessaire de dcomposer ce dernier en sous-pro-cessus et den tudier les interrelations. Une exigence relative un f lux dentre dun sous-processus au niveau N corres-pond ainsi une exigence interne du processus au niveau N-1. Lobjectif prin-cipal est de hirarchiser la criticit des consquences dun dysfonctionnement auprs des professionnels de la main-tenance. Cette hirarchisation permet ensuite de cibler les futures recherches sur les causes des dysfonctionnements. Cette approche a t mise en uvre pour chaque processus analyser.

    laBoration du questionnaire

    Sans reprendre lintgralit du ques-tionnaire, nous en prsentons sa structu-re et ses principaux items. Les questions portent tout dabord sur le processus gnral dintervention de maintenance et linf luence de son environnement. Ces questions sont bases sur la carto-graphie relationnelle propose Figure2. Dautres questions portent ensuite sur lidentification des processus/sous pro-cessus les plus critiques et enfin sur les non respects des exigences les plus critiques en distinguant une hirarchie entre ceux-ci. Les exigences correspon-dent aux informations changes entre les processus ou des caractristiques internes des processus.

    Concernant la formulation des ques-tions, nous retenons essentiellement les questions chelle qui permettent la meilleure apprciation des rponses et un traitement ais car il est possible daffecter des barmes aux chelles de rponses (cf. Figures 4 et 5). Ce type de questions permettra lvaluation de nos propositions (processus, sous-processus, non respects dexigences).

    En complment, le questionnaire est compos de questions dites ouvertes concernant la demande dintervention, les comptes-rendus dintervention et les

    risques auxquels les professionnels sont confronts. Ces champs sont remplis en texte libre, ce qui rend plus dlicat leur interprtation.

    Enfin, une partie informations gnrales vient complter le question-naire. Ces informations permettent de mesurer la variabilit des rponses en fonction de certaines caractristi-ques de la population. Elles concernent, dune part, la personne qui rpond, son anciennet dans le mtier, dans lentre-prise, son niveau dtudes, sa fonction et, dautre part, lentreprise, son secteur dactivit, sa taille, leffectif de son ser-vice maintenance.

    enqute

    Pour pouvoir raliser lenqute dans les meilleures conditions, le question-naire a t test au pralable lors dune phase de pr-enqute (cf.Figure4). Cette phase indispensable a permis daffiner et de valider les modles, le vocabulaire et donc les questions. La pr-enqute sest faite sous forme dentretiens lors de visi-tes en entreprises. Suite ces entretiens, des modifications ont t apportes au questionnaire. En effet, pour permettre une meilleure apprciation des rponses et un traitement ais, le questionnaire comportait essentiellement des ques-tions chelle multiple relatives lin-f luence de la proposition sur la scurit (faible, assez faible, assez fort, fort). La pr-enqute a montr que la quasi-tota-lit de nos propositions a une assez forte ou forte inf luence sur la ralisation en scurit des processus de maintenance. Il a donc t dcid de changer la formu-lation des questions (cf.Figure5) ; plutt que de qualifier chaque proposition en termes dinfluence, il est demand de hirarchiser les diffrentes propositions entre elles. Ce changement permet de recueillir des informations diffrentes. On ne cherche plus savoir si les pro-positions sont inf luentes ou non mais connatre leur classement de la plus influente la moins influente. Le ques-tionnaire modifi a donc ensuite t revalid auprs dautres entreprises.

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  • En prambule, signalons que les questions ont t poses avec quatre modalits et que, lors de lanalyse des rsultats, des regroupements ont t oprs de faon nen garder que deux. Par exemple, la premire question rela-tive linf luence des diffrentes tapes sur la scurit de lintervention en elle-mme :

    Question : Lamaintenancedunqui-pementfaitpartiedunprocessusdetravailqui peut se caractriser par les tapes ci-dessous.Avotreavis,quelle inf luenceontcestapessurlascuritdelintervention?RponsesdansleTableauII.

    Ce type de regroupement ninterf-re pas dans linterprtation des rsultats. Globalement, linf luence de la demande dintervention, initiatrice dun proces-sus de maintenance, est moyenne (envi-ron 50 %). Par contre, les tapes de dia-gnostic et de prparation sont consid-res comme fortement inf luentes sur la scurit. Enfin, on peut noter que pour deux tiers des personnes interroges, ltape appele REX (Retour dexprien-ce) est considre comme influente ou trs inf luente.

    interroges, la formation et la connais-sance de lquipement sont les points les plus importants.

    Facteurs de risQues Pour les diFFrentes taPes

    La mme question a t pose pour chacune des tapes avec, bien sr, des critres communs mais aussi dautres spcifiques ltape concerne.

    Question : Lespropositionssuivantesfontpartiedeslmentsquicontribuentlaralisation,dansdebonnesconditionsdescurit,deltapediagnostic.Pouvez-vouslesclasserparordredimportance?

    Concernant le diagnostic, la qua-lification du personnel est importante, suivent ensuite laccessibilit et la for-mulation de la demande dintervention. Au rang 1 (rponses cites en premier choix), on retrouve ces trois critres mais avec la formulation qui arrive en premier (cf.Figure7).

    etaPe PrParation/ordonnancement

    Question : Lespropositionssuivantesfont partie des lments qui contribuent la ralisation, dans de bonnes condi-

    criticit des taPes de maintenance

    Le Tableau III montre que les professionnels sont, a priori, bien conscients de la criticit de la mainte-nance, plus de 90 % pour lintervention en elle-mme. Un tiers considre tout de mme le diagnostic avec une fai-ble criticit. Enfin, on peut noter que ltape de prparation est, pour moiti, considre risques.

    Facteurs de risQues dans lenvironnement de la maintenance

    Question : Maintenirunquipementdetravailentatimpliquedetenircompteduncertainnombredeconditionsquifontpartiedelenvironnementdelamain-tenance. Pouvez-vous classer par ordredimportance leur impact sur la scuritdelintervention?

    Cette premire question (cf. Figure 6) permet de cerner quels critres sont jugs inf luents sur la maintenance en gnral. Il faut rap-peler que tous ces critres avaient t jugs influents lors de la pr-enqute. Il sagit, ici, de les hirarchiser. Dans cette figure, seuls les critres cits dans les trois premiers sont retenus. Il ressort que pour les trois quarts des personnes

    recodage de la variable tapesrecoding of stages variable

    tableau II

    criticit des tapes de maintenancecriticality of maintenance stages

    tableau III

    GROUPE tapes GROUPE tapes Recod

    Pas influent Peu influent Influent Trs influentPas ou peu

    influentInfluent

    ou trs influent

    Demande dintervention 17,8 % 31,1 % 35,6 % 15,6 % 48,9 % 51,1 %

    Diagnostic 5,6 % 8,9 % 45,6 % 40,0 % 14,4 % 85,6 %

    Prparation 5,6 % 6,7 % 27,8 % 60,0 % 12,2 % 87,8 %

    Retour Exprience 14,4 % 18,9 % 50,0 % 16,7 % 33,3 % 66,7 %

    Question :

    Lamiseenuvredechacunedecestapesdemaintenancepeutcomporterplusoumoinsderisques.Pouvez-vousnousprciserleniveauderisquedechacunedecestapes?

    Criticit des tapes (recod)

    Faible ou assez faible Assez fort ou fort

    Criticit tape Diagnostic 33,3 % 66,7 %

    Criticit tape Intervention 6,7 % 93,3 %

    Criticit tape Prparation 48,9 % 51,1 %

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  • tionsdescurit,deltapePrparation/Ordonnancement.Pouvez-vouslesclasserparordredimportance?

    Concernant la prparation et lordonnancement, les rsultats sont plus homognes. Le diagnostic se place en tte des 3 premiers choix et est confirm dans les rponses de rang 1 (cf.Figure8).

    niveau de risQue concernant lintervention sur lQuiPement de travail

    Le Tableau IV montre une forte criticit de lensemble des phases din-tervention et, plus particulirement, de la ralisation des travaux. On peut noter la consignation et dconsignation qui restent environ 50 %.

    Les mmes questions ont ensuite t poses pour lensemble de ces pha-ses afin de dterminer les facteurs les plus influents.

    Phase consignation/dconsignation

    Question : Lespropositionssuivantesfontpartiedeslmentsquicontribuentla ralisation, dans de bonnes conditions

    influence des lments de lenvironnement de la maintenance contribuant la scurit de lintervention influence of maintenance environmental data contributing to operation safety

    FIguRe 6

    influence des lments contribuant la scurit de ltape diagnosticinfluence of data contributing to diagnosis stage safety

    FIguRe 7

    influence des lments contribuant la scurit de ltape Prparation/ordonnancementinfluence of data contributing to Preparation/scheduling stage safety

    FIguRe 8

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    AV\Zhi^dcYZhbVig^Zahdji^ah!e^XZhYZgZX]Vc\Z!XdchdbbVWaZh###

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    EgeVgVi^dc$dgYdccVcXZbZci

    nd 2294 - 212 - 08HST

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  • descurit,delaphasedeconsignation/dconsignation . Pouvez-vous les classerparordredimportance?

    On retrouve une forte inf luence de la qualification du personnel mais aussi de la prparation, encore une fois conforte par les rponses de rang 1 (cf. Figure 9). Par contre, laccessibilit, qui reprsente 45 % des trois premiers choix, est trs peu cite en premier (environ 7 %).

    Phase ralisation des travaux

    Question : Lespropositionssuivantesfontpartiedeslmentsquicontribuentlaralisation,dansdebonnesconditionsdescurit, de la phase de Ralisationdestravaux.Pouvez-vouslesclasserparordredimportance?

    La consignation apparat comme le critre dterminant de la scurit lors de cette phase : prs de 60 % au rang 1. La qualification du personnel demeu-re importante. On retrouve nouveau laccessibilit (environ 50 %) qui chute encore au rang 1 (8 %) (cf.Figure10).

    Phase ralisation des essais

    Question : Lespropositionssuivantesfontpartiedeslmentsquicontribuentla ralisation, dans de bonnes conditionsdescurit,delaphasederalisationdesessais .Pouvez-vous les classer par ordredimportance?

    Plus que jamais la qualification du personnel est importante, prsente toutes les questions, elle obtient la Figure 11 son meilleur score (90 %). souligner galement limportance de la communication qui tait moins cite lors des autres phases.

    allons directement prsenter quelques aspects les plus significatifs en fonction de la taille des entreprises. Un dernier exemple sera donn concernant la varia-bilit des rponses selon la fonction.

    Pour les entreprises de moins de 100 salaris

    Lensemble des rsultats reste assez proche de la moyenne. On peut toutefois faire ressortir que ltape demande dintervention semble sous-estime (37,5 % au lieu de 51 % pour lensemble). Le retour dexprience et lexistence de mthodes sont plus importantes (25 % au lieu de 10 %), pour la phase de dia-gnostic, pour les rponses de rang 1. La formulation de la demande dinterven-tion est beaucoup plus importante (56 % au lieu de 37 %) et lors de la phase de ralisation des essais, la communication nest jamais cite au rang 1.

    Pour les entreprises de 100 249 salaris

    Sil ny a pas de variabilit forte, on peut noter quelques tendances ven-tuelles. Limportance de la demande dintervention (72 % au lieu de 51 % pour lensemble), la gestion du matriel et le travail isol sont un peu plus levs (respectivement 36 % et 43 % au lieu de 17 % et 28 %), la formation du person-nel au rang 1 est un peu plus prononce (43 % au lieu de 30 %). Concernant la phase de diagnostic, la qualification du personnel est plus importante (93 % au lieu de 75 %) et la maintenabilit lest moins (7 % au lieu de 33 %). Lors de la prparation, lexistence de mthodes est plus importante (86 % au lieu de 58 %). Lors de la consignation, laccessibilit est galement plus importante (64 % au lieu de 44 %). Enfin, concernant la ralisation des travaux, on peut noter une consignation cite 100 % dans les trois premiers choix.

    Quelques enseignements gnraux peuvent tre tirs de ces premiers rsul-tats. Mme si tous les facteurs appe-ls exigences dans lanalyse de proces-sus ont t jugs importants lors de la pr-enqute, ces rsultats montrent une certaine hirarchie. Les aspects formation et qualification du personnel sont effectivement ressortir de cette analyse. Par ailleurs, ltape initiatrice de la maintenance, la demande dinter-vention, apparat comme moyennement importante (seulement 51 % influente ou trs inf luente). Par contre, la formu-lation de la demande dintervention est juge comme le facteur le plus important pour ltape de diagnostic. De mme, la phase de consignation est assez moyen-nement perue risques. Enfin, on peut noter laccessibilit souvent cite dans les trois premiers choix qui a un score plus faible dans les rponses de rang 1. Paradoxalement, la maintenabilit, qui est un critre assez proche de laccessi-bilit, est trs peu cite. Cest un facteur sur lequel lutilisateur peut difficilement agir sans re-concevoir lquipement.

    partir de ces rsultats, il est int-ressant d'tudier leur variabilit pour dterminer si toutes les catgories de personnes rpondent ou non selon la mme tendance.

    variabilit des rsultats

    La deuxime partie des rsultats concerne la recherche de variabilit. Sur la base des rsultats globaux qui repr-sentent une moyenne, quels sont ceux qui f luctuent et en fonction de quels critres. Pour avoir une indication sur ces f luctuations et ces critres, les logi-ciels de traitement permettent dtablir des graphes de relations ou des analyses factorielles. Ces tudes ncessitent plus de temps et plus de rf lexions, nous

    criticit des tapes de maintenancelevel of risk concerning work equipment maintenance operation

    tableau IV

    Question :

    Intervenirsurunquipementsupposel'enchanementdephasesdetravaildontlamiseenuvrecomportedesrisquespourlascurit des personnes qui interviennent. Pouvez-vous nousprciserleniveauderisqueencouruaucoursdecesphases?

    GROUPE intervention quipement de travail

    Faible ou assez faible Assez fort ou fort

    Risque Consignation 42,2 % 57,8 %

    Risque Travaux 14,4 % 85,6 %

    Risque Dconsignation 48,9 % 51,1 %

    Risque Essais 37,8 % 62,2 %

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  • Pour les entreprises de 250 499 salaris

    Il ny a quasiment aucun signe par-ticulier noter pour cette catgorie, qui reprsente un tiers de la popula-tion interroge. On peut ventuellement relever le diagnostic, qui est un peu plus lev (93 % au lieu de 85 %) et le niveau de risque lors de la consignation qui est un peu infrieur la moyenne (48 % au lieu de 58 %).

    On observe quelques tendances selon la taille de lentreprise mais sans forcment atteindre de fortes variabi-lits. Ces quelques rsultats ont t prsents en confrontant une catgorie de population par rapport lensemble des rponses. Il est galement possible de comparer des catgories entre elles. Concernant la fonction des personnes interroges, une comparaison de chaque catgorie par rapport lensemble ne

    Pour les entreprises de 500 salaris et plus

    La criticit de la demande dinterven-tion est un peu plus faible (42 % au lieu de 51 % pour lensemble). Les niveaux de risque pour la consignation, la dconsi-gnation et les essais sont plus levs (res-pectivement 68 %, 68 % et 78 % au lieu de 58 %, 51 % et 62 %). noter enfin, limportance de la communication lors de essais (74 % au lieu de 58 %).

    influence des lments contribuant la scurit de la phase consignationinfluence of data contributing to lock-out stage safety

    FIguRe 9

    influence des lments contribuant la scurit de la phase ralisation des travauxinfluence of data contributing to maintenance Performance stage safety

    FIguRe 10

    influence des lments contribuant la scurit de la phase ralisation des essaisinfluence of data contributing to testing stage safety

    FIguRe 11

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  • rvle aucune variabilit forte, tandis que la comparaison des personnels den-cadrement avec les oprationnels est plus significative. Par exemple, concer-nant la demande dintervention, lenca-drement la peroit comme influente 59 % contre 43 % pour les opration-nels. On a en fait un cart de 8 points pour les deux catgories par rapport la moyenne, cet cart saccumule lorsque lon compare les deux ensembles. Autre exemple, concernant limportance des choix de la direction, lencadrement la peroit comme influente 20 % contre 8 % pour les oprationnels. Ce qui confirme la diffrence de perception entre les personnes intervenant et les personnes en charge du management.

    ConClusion & PersPeCtiVes

    Le but de ce projet est de mieux comprendre la problmatique de scu-rit lie aux activits de maintenance. Peu dtudes sont, lheure actuelle, consacres ce sujet rendu complexe par la multitude dactivits diffrentes entrant dans le cadre de la maintenance. Cest bien cette diversit et cette com-plexit qui rendent difficiles la mise en uvre de solutions pour amliorer la scurit des activits de maintenance. Suite une tude bibliographique, une modlisation des processus dinterven-tion de maintenance a t ralise : elle permet de reprsenter et dapprhender plus facilement les diffrentes phases dune intervention de maintenance, ce

    Enfin, il est important de prci-ser que les rsultats montrent le point de vue des professionnels sur les fac-teurs quils peroivent comme les plus influents sur la scurit des oprateurs. Ils permettent de conforter notre point de vue mais surtout de laffiner. Une perspective serait dtudier les diff-rences entre ces perceptions, la ralit des accidents et les analyses apriori de risques. On peut notamment cit les fac-teurs pression temporelle et travail isol, qui apparaissent peu dans ces rsultats de lenqute alors quils sont assez rcur-rents dans les accidents de travail.

    En termes de perspective, le dve-loppement dun outil multimdia de sensibilisation et dinformation sur les facteurs de risque en maintenan-ce pourra tre envisag. En effet, le modle rsultant de la formalisation des processus et des facteurs de risque pourra servir de base de connaissances ce futur outil. Les interfaces exploitant cette base seront ddies en fonction des utilisateurs potentiels : prventeurs, utilisateurs dcideurs, formateurs. En effet, la mme base de connaissances sera exploitable pour aider ltablisse-ment dun tat des lieux sur la main-tenance, mais galement pour laborer des (in)formations de sensibilisation sur la problmatique maintenance et scu-rit . Pour ce faire, il faudra nanmoins transformer ce modle en une vrita-ble base de connaissances en sappuyant sur des mthodes/modles/outils per-mettant de dfinir une ontologie de la maintenance.

    Reu le : 11/02/2008Accept le : 19/03/2008

    qui autorise une meilleure identifica-tion des tapes ainsi que des exigences satisfaire pour les raliser en toute scu-rit. De plus, cette modlisation propose une terminologie et des processus clai-rement dfinis et elle a permis daboutir un modle suffisamment gnrique pour tre applicable tout type dactivit de maintenance.

    Dans un second temps, ce modle a fait lobjet dune pr-enqute auprs dentreprises de la rgion Lorraine afin de valider sa comprhension. Suite ces entretiens et aux modifications qui sen sont dgages, un questionnaire a t diffus afin dinterroger les profes-sionnels sur leur vision des risques et la criticit des lments identifis dans le modle.

    Principalement, ce retour dexp-rience auprs de professionnels de la maintenance industrielle permet de confirmer lanalyse initiale. Les rsul-tats tendent montrer que chaque tape dune intervention de maintenance a son importance dans la ralisation en scu-rit de lintervention sur un quipement de travail. De plus, mme si chaque situation de maintenance est spcifique et quil existe de nombreuses organisa-tions de maintenance diffrentes, des facteurs de risque identiques sont pr-sents, apriori seule leur inf luence peut varier. Toutefois, ces premires analyses tendent montrer que les variabilits observes restent contenues.

    Globalement, cette enqute a per-mis dune part, de valider le modle et, dautre part, dapporter des informations sur la criticit des activits de mainte-nance.

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  • BiBliographie[1] GRUSENMEYER C. Les acci-

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    [10] BLAISE J.C. Experience Feedback on Occupational Risks in Industrial Maintenance, confrence SIAS (Scurit des systmes industriels automa-tiss), Tokyo, Japon, 2007.

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