problématique et plan quelques points théoriques sur la difficulté scolaire optimiser laide...
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Problématique et plan
• Quelques points théoriques sur la difficulté scolaire
• Optimiser l’aide personnalisée
• Démarches d’évaluation
PARTIE THÉORIQUE
• En atelier : définir seul en quelques mots la réussite scolaire puis par groupe, donner deux ou trois conditions de la réussite scolaire à l’école.
• Bilan: noter les composantes de la réussite scolaire proposées.
Les composantes de la réussite scolaireQue devons-nous privilégier dans cette notion polysémique ? Sa mesure (notes, classements, redoublements, diplômes) ? Ses effets (orientations, filières, insertion professionnelle, salaire, reconnaissance sociale) ? Ou ses composantes (c’est-à-dire l’articulation des verbes savoir, savoir-faire et savoir-être) ?Nous privilégierons cette dernière acception qui, selon l’expression de G. et E. CHAUVEAU , “place la cognition au centre de la thématique échec ou réussite scolaire”.Se mettre au service de la réussite scolaire, c’est donc choisir d’accompagner l’enfant dans la maitrise des apprentissages fondamentaux que sont, en particulier, lire, écrire et raisonner . Ce sont ces apprentissages de base qui permettent d’accéder à tous les autres. Ce sont ces apprentissages de base qui constituent des outils intellectuels pour comprendre le monde et participer à son évolution, pour se comprendre et vivre en société.Savoir lire, écrire, raisonner, se repérer dans le temps et l’espace, s’organiser, savoir apprendre, voilà les compétences essentielles à posséder pour réussir à l’école ...et ailleurs. Elles s’appuient sur des connaissances, des capacités et des attitudes (savoirs, savoir-faire et savoir-être) qui s’élaborent et s’affirment dans un cadre bien plus large que le milieu scolaire.
Les réseaux d’apprentissageLes conditions de la réussite scolaire
Les conditions de la réussite scolaire
• On sait bien que la réussite scolaire de nombreux enfants s’explique surtout par la complémentarité des différents espaces d’apprentissage qu’ils fréquentent, complémentarité qui repose essentiellement sur des valeurs communes, des codes culturels et des langages communs.
Au Vésinet?
Replacer l’aide personnalisée dans la circonscription du Vésinet
• Relation de confiance entre l’adulte et l’enfant.
• Entre les parents et l’école.• Bienveillance scolaire envers un être pensant
en devenir: explicitation
Les conditions de la réussite scolaire
1ère condition: un partenariat
Outil pour la « troisième heure »
• Elève "en difficulté« ou élève "difficile’’
• Elève "en difficulté" ou élève "en échec’’
• Elève "difficile’’ ou enseignant "en difficulté’’
2ème condition: un positionnement
"Elève" et "difficulté" En première approche, le terme "élève en difficulté" sous-entend d'une part, que la difficulté constatée est clairement définie et d'autre part, qu'elle appartient à l'élève, qu'il la porte en lui. Mais est-ce vraiment si
simple ?
• Difficultés de type "plutôt linguistique"Elles concernent prioritairement les élèves non-francophones mais peuvent également se rencontrer, à un degré moindre, chez tout élève pour qui le français, langue de l'école et des apprentissages, n'est pas un outil familier. Dès lors, cette langue scolaire apparaît pour cet élève, non comme une langue "étrangère" mais plutôt comme une langue "étrange".
• Difficultés de type "plutôt culturel"Souvent associées aux difficultés linguistiques, celles-ci sont en relation avec la dimension culturelle des apprentissages comme par exemple : la connaissance des codes de notre système éducatif et de ses implicites, des attitudes et comportements attendus par les enseignants ...
• Difficultés de type "plutôt économique"Elles sont associées à l'élève qui appartient à un milieu pauvre, voire en grande pauvreté, qui ne bénéficie pas des conditions économiques favorables aux apprentissages, en particulier pour le travail à la maison. Ces difficultés sont parfois perçues - à tort - comme un manque de suivi éducatif.
• Difficultés de type "plutôt cognitif" Au terme d'un bilan psychologique, l'élève en difficulté d'apprentissage révèle un quotient intellectuel (QI) inférieur à la moyenne, au niveau verbal et/ou performance.
• Les enfants DYS (atteints de dyslexie, dysphasie, dyscalculie...)• Les élèves en difficulté passagère• Difficultés de type "plutôt psychologique"
Des problèmes d'ordre psychologique ou affectif perturbent l'élève qui se révèle alors, et pour un certain temps, peu disponible aux apprentissages On évoquera une mauvaise image de soi, un refus de grandir, un profil dépressif ...
• Difficultés de type "plutôt comportemental" C'est le comportement - la relation - qui est présenté comme la cause principale de la difficulté à apprendre. On parlera alors de manque de motivation, d'agitation, d'agressivité, voire de violence. On pointera une socialisation insuffisante.
• Difficultés de type "plutôt médical" L'élève éprouve des difficultés d'apprentissage en raison d'un handicap ou d'une maladie.
•
• Optimiser les équipes éducatives• Remettre à niveau les élèves• Optimiser les conseils de cycle• Utiliser les compétences du RASED• Mettre en place des groupes de soutienVoir outil PPRE
• Avec les parents• Avec les partenaires• Avec les intervenants de l’école (RASED, Psy,
AVS)Outil PPRE
Outil: plan d’action PPRE
• Optimiser l’aide personnalisée: 13/12
qui passe par • La mise en œuvre d’une démarche
d’évaluation 04/04
PARTIE PRATIQUE
OPTIMISER L’AIDE PERSONNALISEE:
Une démarche en 4 temps:- Diagnostiquer
- Analyser- Planifier
- Enseigner (évaluer)
Quelle démarche pour enseigner à un élève en difficulté ?
En amont :• Isoler et diagnostiquer la difficulté: OUTIL 1. Les types
d’erreurs• L’analyser en terme de champs de compétences « être,
faire, connaître » sur OUTIL.6. les domaines clés• Arrêter la compétence qui sera travaillée• Planifier et arrêter un nombre de séances• 2.Etablir une progression de travail OUTIL• 3. Annoncer ses intentions• 4. Différencier enseigner• 5. Penser une pédagogie particulière
DIAGNOSTIQUER1.Les types d’erreurs
PLANNIFIER2. Etablir une progression de travail
Concilier la philosophie de l’aide et sa pratique réelle
• Etablir un projet filé:
Prévenir
• Etablir un projet du jour:
Remédier
OUTIL: fiche de progression individuelle
Enseigner : 3. Annoncer ses intentionsAvec l’élève: à rappeler à chaque prise en charge
• Avant l’activité, demander• Ce qu’il fait là• S’il sait ce que le maître attend de lui• et donner à l’enfant • L’objectif d’apprentissage• La tâche qui va y conduire• Le résultat attendu et éventuellement faire devant• Les moyens: outils • Les méthodes: démarches cognitives (chercher, regarder,
comparer, retenir…) et comportementales (tracer, colorier…)• Le moyen qu’il aura pour s’évaluer• Lui faire mesurer ses progrès
4. Différencier
• Les supports d’enseignement et d’apprentissage
• Les situations d’apprentissage
5.a.une logique d’apprentissage:
démarches et méthodes• Pour lui permettre d’apprendre, il faut associer l’élève
à l’élaboration de son savoir en : - Distinguant ce qui s’apprend de ce qui se construit- Prenant en compte les représentations initiales et les
prérequis- Considérant qu’un savoir ne se reçoit pas passivement
mais qu’il se construit activement, par des opérations intellectuelles volontaires
- Privilégiant le sens du travail dans une pratique sociale de référence
- D’où l’importance pour le maître de maîtriser les savoirs et leur didactique.
b. avoir une attitude bienveillante et exigeante expliciter et étayer les
apprentissages• Postulons qu’un "bon" enseignant, c’est d’abord
une personne capable de porter un regard positif sur tous les enfants qui lui sont confiés.
• Condition nécessaire mais non suffisante, cette attitude doit s’accompagner d’une volonté de faire réussir, d’espérer sans cesse de l’autre le meilleur tout en acceptant le pire. C’est exprimer une double - exigence : pour soi et pour l’autre.
• Savoir expliciter et étayer
L’étayage
Fonction de Bruner
Fonction de maintien et de guidage de l’attention
Fonction de finalisation
Fonction de prise en charge
Fonction du contrôle de frustration
Fonction de démonstration ou de présentation de modèles
Fonction de feed-back
Rôle de l’adulte Protéger l’enfant de la dispersionEngager l’intérêt, Solliciter, Rappeler le but, le thème, Demander des précisions interpréter,
Rappeler le but de l’échange ou le faire évoquer, éventuellement les modifications du but de l’échange ou du thème. Rappel des acquis, Récapitulatif, Anticiper, prévoir, questionner sur ce que l’enfant penseReformuler, inciter à dire, redire, réfléchir
Soulager la surcharge cognitive par la prise en charge de compétences transversales ou ne visant pas l’objectif de l’activitél
Médiation affective MontrerCiter les paroles que l’enfant devrait prononcerDire à la place de l’enfant
Approuver, désapprouver, donner écho à ou ignorer, développer ou non, donner des synonymes, des syntaxes plus construites, étoffer ce qui vient d’être dit
6. Les 4 domaines prioritaires de l’APE en maternelle
• comportement/attitude/méthodologie et rapport au savoir
• difficultés lire/écrire• difficultés dire• difficultés en raisonnement et nombre
Compétences clés à vérifier avant toute remédiation: les prérequis cognitifs et priorités à
travailler
2
53
41
6
Lister les activités possibles:Exemple pour le langage
Bibliographie pour l’APE
• PHONO• CATEGO• Brissiaud « Premier pas vers les maths »• Document d’accompagnement des
programmes: Le langage à l’école maternelle
Lister les activités en pensant aux dimensions de l’activité
EXPLICITER A L’ELEVE CHACUN DE CES POINTS
2ème partie de l’animation (4 avril 2009)
Evaluer ces compétences clés
Mettre en œuvre une démarche
d’évaluation et de remédiation