prévalence dysfonctionnelle cervicales chez les ... · l’enseignement théorique de l’anatomie...

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1 en partenariat avec le Federal European Register of Osteopaths PROMOTION 2016 présenté et soutenu publiquement à Paris, octobre 2016 par Florian GARCIA pour l’obtention du Diplôme en Ostéopathie (D. O.) Prévalence dysfonctionnelle cervicales chez les étudiants en ostéopathie Directeur de mémoire Matthieu RISTORD, Ostéopathe, D.O., Enseignant de l’IDO

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1

en partenariat avec le

Federal European Register of Osteopaths

PROMOTION 2016

présenté et soutenu publiquement à Paris, octobre 2016

par

Florian GARCIA

pour l’obtention du

Diplôme en Ostéopathie (D. O.)

Prévalence dysfonctionnelle cervicales chez les

étudiants en ostéopathie

Directeur de mémoire Matthieu RISTORD, Ostéopathe, D.O., Enseignant de l’IDO

2

Remerciements

Je tenais à remercier mon directeur de mémoire, Matthieu Ristord ostéopathe D.O pour l’aide

qu’il m’a apporté tout au long de cette année et de ces nombreux conseils.

Je remercie Marine Bouleau, étudiante en 5ème année d’ostéopathie, qui a accepté de participer

à l’étude afin de tester les étudiants.

Je remercie également ma famille et mes amis pour leur soutien.

Merci aux étudiants qui ont participés.

3

SOMMAIRE

1. Introduction ..................................................................................................... 4

1.1 Introduction générale ....................................................................................... 4

1.2 Rappels de la dysfonction somatique vertébrale (DSV) .................................. 6

1.3 Biomécanique du rachis cervical inférieur ..................................................... 8

2 Matériel et méthode ....................................................................................... 10

2.1 Population de l’étude ...................................................................................... 10

2.2 Objectifs du questionnaire ............................................................................. 10

2.2.1 Nombre de sujets ................................................................................................................. 10 2.2.2 Critères d’inclusion ............................................................................................................. 11 2.2.3 Critères d’exclusion ............................................................................................................ 12

2.3 Description de l’étude ..................................................................................... 12

2.3.1 Déroulement de l’étude ....................................................................................................... 12

3 Résultats .......................................................................................................... 13

3.1 Comparaison des étudiants en ostéopathie et ceux d’autres cursus ............ 13

3.1.1 Nombre de dysfonctions ...................................................................................................... 13 3.1.2 En fonction de l’activité sportive ou non ............................................................................. 15

3.2 Comparaison entre les étudiants en ostéopathie ........................................... 17

3.2.1 En fonction de l’activité sportive ......................................................................................... 17 3.2.2 En fonction de la douleur .................................................................................................... 18

3.3 Comparaison du ressenti des études entre ostéopathes et les non

ostéopathes ............................................................................................................... 20

4 Discussion ........................................................................................................ 22

4.1 Interprétation des résultats ............................................................................ 22

4.1.1 Nombre de dysfonctions entre ostéopathes et non ostéopathes ........................................... 22 4.1.2 Nombre de dysfonctions entre ostéopathes et les autres étudiants en relation avec

l’activité sportive .......................................................................................................................... 23 4.1.3 Nombre de dysfonctions entre étudiants en ostéopathie pratiquant une activité

sportive et ceux n’en pratiquant pas ............................................................................................ 24 4.1.4 Nombre de dysfonction entre étudiants présentant des douleurs cervicales ....................... 24 4.1.5 Ressenti ................................................................................................................................ 25

4.2 Synthèse des résultats ..................................................................................... 25

4.3 Discussion de l’étude ...................................................................................... 27

5 Conclusion ....................................................................................................... 29

4

1. Introduction

1.1 Introduction générale

« L'ostéopathie consiste, dans une compréhension globale du patient, à prévenir,

diagnostiquer et traiter manuellement les dysfonctions de la mobilité des tissus du corps humain

susceptible d'en altérer l'état de santé. » [1]

Andrew Taylor Still (1828-1917) est le fondateur de l'ostéopathie (1874). Il considérait cette

discipline avant tout comme une philosophie. Les 3 principes fondamentaux que Still développe

dans ses écrits sont : [2]

Globalité du corps : toute perturbation dans une région quelconque du corps aura une

répercussion dans une autre région, voire la totalité du corps.

L'homéostasie ou « l'auto guérison du corps » Interdépendance structure-fonction :

si la structure était perturbée alors la fonction ne pouvait être assurée.

L’ostéopathe via sa finesse de palpation, recherche les zones dites en « restriction de mobilité

» qui sont pour lui perturbatrices d’une bonne homéostasie.

L’ostéopathie ne se résume pas uniquement à une monothérapie de type structurelle, mais bien

au contraire considère l’ensemble du patient et peut travailler très bien sur les vertèbres, les

muscles, les viscères etc.

Il s’agit comme l’écrit Patrick Varlet « d’un art du toucher classique, du toucher fin et de la

perception, une compréhension parfaite de l’anatomie et de bien d’autres sciences du corps

humain » [3]

5

L’enseignement théorique de l’anatomie est essentiel pour la mise en application des

techniques. En effet, cela nous sert pour effectuer des repérages osseux, musculaires,

ligamentaires, viscéraux etc.

« On prête souvent à Andrew Taylor Still cette phrase, en réponse à un étudiant qui demandait

quelles étaient les choses les plus importantes en ostéopathie : » Il y a trois choses à connaître

parfaitement : la première, c’est l’anatomie, la deuxième, c’est l’anatomie, et la troisième, c’est

encore l’anatomie ! ». En effet, pour lui, connaître parfaitement la structure permettait de

rétablir la fonction et donc de soulager de nombreux maux. Il s’agissait simplement de remettre

les choses telles que le créateur les avait conçues. » [4]

L’ostéopathie est une pratique qui se transmet par un professeur et ne peux donc être apprise à

travers des ouvrages.

Le professeur effectue la ou les techniques devant ses élèves. A leur tour les élèves reproduisent

le geste montré.

Pour manipuler correctement, l’expérience est d’une grande aide.

Et comme on sait que c’est dans la répétition que s’acquiert l’apprentissage, chaque élève répète

ainsi la technique à de nombreuses reprises sur plusieurs étages pour les manipulations

vertébrales et sur différents sujets qui sont les étudiants eux-mêmes. Par soucis de temps et de

répétitions, les manipulations se font sans tester au préalable la zone.

Les étudiants en ostéopathie, hormis les autres étudiants de thérapie manuelle sont les seuls à

être à la fois praticiens, mais aussi patients. Leur corps sert donc de cobaye, ce qui peut avoir

un intérêt bénéfique pour comprendre et analyser les techniques qu’ils « subissent », voir les

défauts pour éviter de les reproduire sur les patients.

Mais en contrepartie, le corps à force de correction sur des zones où cela n’était pas nécessaire

peut-il réagir convenablement ?

Comme disait Still « Find it, fix it and leave it alone » que l’on pourrait traduire par « trouvez-

la, corrigez-la et laissez la tranquille », le fait de manipuler plusieurs fois une zone non testée

6

qui pourrait être non dysfonctionnelle, peut-elle aboutir justement à une dysfonction ? le sur-

traitement serait-il au final lui-même causeur de dysfonctions ?

Les autres étudiants en dehors des cursus de type thérapie manuelle ne subissent pas ce genre

de pratique, à savoir des gestes correctifs et répétitifs sans savoir si la globalité de l’élève est

respectée. Sont-ils moins sujets aux dysfonctions ?

Se pose alors notre problématique principale.

Nous nous posons donc la question de savoir si les étudiants en ostéopathie sont plus sujets à

développer des dysfonctions cervicales du fait de leurs gestes correctionnels répétitifs que

d’autres étudiants en filière non ostéopathique.

Une seconde problématique apparaît toujours en rapport avec les autres étudiants issus de

cursus non manipulatifs (universitaires etc.), les manipulations répétitives ne génèrentelles pas

des douleurs ?

De plus, nous avons voulu savoir si d’autres facteurs pouvaient influencer le nombre de

dysfonctions, nous avons donc pris comme critère l’activité sportive des étudiants.

Nous utiliserons pour objectiver le nombre de dysfonctions cervicales, les résultats d’un

mémoire fait par un ancien élève de l’IDO sur la reproductibilité des tests cervicaux intitulé «

les tests ostéopathiques du rachis cervical : une étude sur la reproductibilité » [5]

D’après son étude, en utilisant plusieurs tests comme la douleur, les paramètres mineurs, les

paramètres majeurs et la densité, ceux qui s’approchent le plus d’une reproductibilité seraient

les paramètres mineurs.

1.2 Rappels de la dysfonction somatique vertébrale (DSV)

Comme évoqué plus haut, l’ostéopathe recherche les zones qui sont en restriction de mobilité.

Sur le rachis, plusieurs points peuvent amener l’ostéopathe à évoquer qu’une vertèbre est en

dysfonction à savoir en restriction de mobilité.

7

Qu’est-ce que la DSV :

« Fonction compromise ou modifiée dans ses composants somatiques (structure corporelle) :

structures squelettiques, articulaires et myofasciales, et leur composants vasculaires,

lymphatiques, et neurologiques connexes. » [6]

Cette définition a été donnée par Ira Rumey, ostéopathe américiane DO dans « Foudamentals

of osteopathic medecine » qui est un texte de référence et publié dans le journal de l’Association

Americaine d’Ostéopathie en 1975.

Plusieurs personnes tel des médecins, ostéopathes ou même chercheurs ont entrepris des

recherches pour définir la dysfonction somatique.

En 1948, I.Korr, neurophysiologiste américain « à essayer de mettre scientifiquement en

évidence les mécanismes neurobiologiques mis en jeux par les thérapies manipulatives,

apportant ainsi à l’ostéopathie une justification scientifique et surtout une nouvelle conception

physiologique de la lésion ostéopathique ». [7]

Pour lui les conséquences d’une DSV étaient : [8]

- Une sensibilité ou hyperesthésie des tissus paravertébraux et des tissus sus-jacents aux

vertèbres (peau, muscle, tissus conjonctifs)

- Des modifications du comportement musculaire (contractures, seuils réflexes moteurs

bas)

- Des perturbations neuro-végétatives avec modification de la texture des tissus, des

perturbations de la vasomotricité, des altérations dans les fonctions viscérales)

- Une douleur qui, lorsqu’elle apparaît, est de nature variable ; elle est plutôt diffuse et

peut irradier ou projeter à distance)

8

Il explique ses constatations en écrivant « le segment médullaire correspondant au métamère

présentant la lésion articulaire soit maintenu dans un état facilitant les influx d’origine

endogène qui arrive à moelle par la racine dorsale correspondante. Par conséquent, tous les

tissus, qui reçoivent leur innervation motrice,glandes,vaisseaux,etc. à partir de ce segment,

sont potentiellement exposés à une excitation ou une inhibition excessive ». [9]

Pour lui l’origine de la facilitation citée au-dessus est due au fuseau neuro-musculaire qui serait

raccourci et qui déchargerait, comme il l’a écrit « dans une lésion intervertébrale (…) les

propriocepteurs tendineux et musculaires (…) vont alors envoyer un nombre accru d’influx

vers le segment correspondant de la moelle ». [10]

D’autres après tel que R.L Van Buskirk (via un modèle nociceptif) ou encore en France avec

R. Maigne (Dérangement intervertébral mineur) ont proposé leur modèle concernant la

dysfonction somatique vertébrale.

On retiendra quatre critères diagnostiques principaux permettent à l’ostéopathe de déterminer

une dysfonction somatique via la sigle TART.

- T pour (changement) de texture tissulaire

- A pour asymétrie des répères anatomiques

- R pour restriction de mobilité

- T pour Sensibilité, en anglais Tenderness

Pour cette étude, on utilisera les paramètres mineurs qui auront pour objectif de tester la

mobilité de chacune des cervicales de C2 à C7.

1.3 Biomécanique du rachis cervical inférieur

Nous allons rappeler brièvement la biomécanique du rachis cervical inférieur.

9

En effet, on peut définir 2 types de paramètres :

- Les paramètres majeurs qui regroupent les rotations, flexions/extensions et les

inclinaisons

- Les paramètres mineurs qui regroupent glissements, écartements/rapprochements et les

bâillements

On sait que les paramètres majeurs sont dépendants des mineurs.

Sur la figure 1 ci-contre, on observe que les plans de glissements des surfaces articulaires sont

obliques vers le haut et l’avant.

Figure 1

10

Le test des paramètres mineurs s’effectuera donc par une poussée vers l’avant et le haut.

Le rachis cervical supérieur ayant une biomécanique différente, nous choisirons ici de tester

seulement l’inférieur.

2 Matériel et méthode

2.1 Population de l’étude

Via un questionnaire comparatif nous avons pu définir notre population, il s’agit d’étudiants en

5ème année post-bac de plusieurs cursus.

Ils seront donc répartis en 2 groupes que l’on comparera, un échantillon composé d’étudiants

de 5ème et dernière année d’étude en ostéopathie et un autre échantillon composé d’étudiants de

5ème année de diverses filières (universitaires, écoles…).

2.2 Objectifs du questionnaire

Nous avons tout d’abord élaboré un questionnaire qui servira à comparer les 2 échantillons en

fonction de plusieurs critères.

A savoir : l’âge, le cursus dans lequel ils sont engagés, la pratique d’une activité sportive, des

antécédents d’opérations sur le rachis cervical, la présence ou non de douleurs survenues

pendant les études supérieures.

Ainsi que 2 autres questions spécifiques aux étudiants en ostéopathie à savoir si les

manipulations cervicales leurs ont causées des douleurs et si ces douleurs sont persistantes.

2.2.1 Nombre de sujets

11

50 sujets au total, 30 pour les 5ème en ostéopathie composé de 16 filles et 14 garçons, et 20 pour

les « autres cursus » dont 8 filles et 12 garçons.

Figure 2 (représentant le pourcentage de garçon/fille chez les étudiants en ostéopathie)

Figure 3 (représentant le pourcentage de garçon/fille chez les étudiants autres cursus)

2.2.2 Critères d’inclusion

Sujets volontaires.

12

2.2.3 Critères d’exclusion

Un questionnaire a été élaboré afin d’exclure tous les étudiants qui auraient eu une opération

sur la colonne cervicale.

Ainsi que les patients présentant une cervicalgie non commune.

2.3 Description de l’étude

2.3.1 Déroulement de l’étude

Pour éviter d’être à la fois testeur et interprète, nous avons demandé à un autre étudiant

d’effectuer les tests cervicaux en paramètres mineurs.

Nous nous contenterons juste d’inscrire le nombre de dysfonction retrouvé pour chaque étudiant

testé.

Le testeur effectue 1 à 2 fois maximum le test pour éviter de mobiliser le rachis cervical trop

souvent.

Nous pouvons donc séquencer le protocole en 4 étapes.

Etape 1 : l’étudiant répond au questionnaire.

Etape 2 : l’installation du patient en décubitus dorsal, tête en bord de table. Le praticien est assis

à la tête du patient.

Etape 3 : Phase de test. Le praticien repère le processus épineux de C2 puis repère les processus

articulaires en repoussant vers l’avant la partie cervicale du muscle trapèze. [11]

Il place ensuite ses 2ème et 3ème doigt de chaque main en bilatérale sur les processus articulaires

pour effectuer une poussée oblique en avant et en haut (axe de glissement des surfaces

articulaires). Ce test est effectué sur le rachis cervical inférieur (les étages C2C3 à C6-C7).

13

Etape 4 : report du nombre de dysfonction retrouvé.

Les étudiants testés n’ont pas connaissance du nombre de dysfonction retrouvé. Ceci afin de ne

pas influencer le testeur lors des autres tests qu’il effectuera sur les étudiants.

3 Résultats

3.1 Comparaison des étudiants en ostéopathie et ceux d’autres cursus

3.1.1 Nombre de dysfonctions

Dans un premier temps, nous avons comparé tous les étudiants en ostéopathie avec tous les

étudiants des « autres cursus » sans critères de sélection.

Figure 4

14

Figure 5

On observe :

Sur la figure 4, qui représente un graphique avec le nombre de dysfonction retrouvé chez les

étudiants en ostéopathie :

- 66,7% présentent 2 dysfonctions

- 33,3% en présentent 3

Sur la figure 5, qui représente un graphique avec le nombre de dysfonction retrouvé chez les

étudiants non ostéopathe :

- 60% présentent 2 dysfonctions

- 30% en présentent 1

- 10% en présentent 3

Sur la figure 6, il s’agit d’un graphique où sont relevés les moyennes des dysfonctions :

- 2,333 dysfonctions pour les étudiants en ostéopathie

- 1,8 pour les autres

15

Figure 6 (moyenne des dysfonctions entre ostéopathes et les autres étudiants)

3.1.2 En fonction de l’activité sportive ou non

Figure 7

2,333333333

1 , 8

Ostéopathes Autres etudiants 0

0 , 5

1

1 , 5

2

2 , 5

Moyenne des dysfonctions

16

Figure 8 (moyenne des dysfonctions entre ostéopathes et les autres étudiants)

On observe :

Sur la figure 7, qui représente un graphique avec le pourcentage d’étudiants pratiquant du sport

et ceux n’en pratiquant pas :

-80% des étudiants en ostéopathie pratiquent une activité sportive

-20% des étudiants en ostéopathie ne pratiquent pas d’activité sportive

NB : Il s’agit des mêmes pourcentages concernant les étudiants « autres » donc nous n’avons

pas souhaité remettre le même graphique.

Sur la figure 8, qui représente un graphique avec les moyennes des dysfonctions on retrouve :

- 2,25 dysfonctions pour les étudiants en ostéopathie

- 1,875 dysfonctions pour les autres étudiants

, 25 2

1,875

1 6 ,

1 , 7

1 , 8

, 9 1

2

2 , 1

2 , 2

2 , 3

Ostéopathes Autres

Moyenne des dysfonctions

17

3.2 Comparaison entre les étudiants en ostéopathie

3.2.1 En fonction de l’activité sportive

Figure 9 (moyenne des dysfonctions entre ostéopathes en fonction de l’activité sportive)

On observe :

Sur la figure 7 :

- 80% des étudiants en ostéopathie pratiquent une activité sportive

- 20% des étudiants en ostéopathie ne pratiquent pas d’activité sportive

Sur la figure 9, qui représente un graphique avec les moyennes des dysfonctions on retrouve :

- 2,25 dysfonctions pour les étudiants pratiquant du sport.

, 2 25

2,666666667

2

2 , 1

2 , 2

3 , 2

4 , 2

5 2 ,

6 , 2

7 , 2

Activitée sportive Pas d'activitée

sportive

Moyenne des dysfonctions

18

- 2,6 pour ceux ne pratiquant pas de sport.

3.2.2 En fonction de la douleur

Figure 10

Figure 11

19

Figure 12 (moyenne des dysfonctions entre ostéopathes en fonction de la douleur)

On observe :

Sur la figure 10, qui représente un graphique avec le pourcentage d’étudiants qui ont eu des

douleurs suite à des manipulations cervicales :

- 100% des étudiants en ostéopathie ont des douleurs dues aux manipulations cervicales

pendant leurs études

Sur la figure 11 :

- Pour 60% d’entre eux ces douleurs ne sont pas persistantes

- Pour 40% des étudiants elles sont persistantes

Sur la figure 12, on retrouve le même nombre de dysfonctions pour les étudiants chez qui la

douleur est persistante et chez qui elle ne l’est pas. On retrouve 2,333.

2,333333333 2,333333333

0

0 , 5

1

1 , 5

2

2 , 5

Douleur Pas de

douleur

Moyenne des dysfonctions

20

3.3 Comparaison du ressenti des études entre ostéopathes et les non ostéopathes

Figure 13

Figure 14

21

On observe :

Sur la figure 13, qui représente les étudiants en ostéopathie :

- 80% ont eu des cervicalgies

- 86% ont eu des dorsalgies

- 80% ont eu des lombalgies

- 60% ont eu des douleurs autres que sur le rachis - 0% n’ont pas eu de douleurs.

Sur la figure 14, qui représente les étudiants d’autres cursus :

- 10% ont eu des cervicalgies

- 20% ont eu des dorsalgies

- 10% ont eu des lombalgies

- 0% ont eu des douleurs autres que sur le rachis

- 60% n’ont pas eu de douleur

Les étudiants pouvaient cocher toutes les cases.

22

4 Discussion

Rappelons que notre problématique de base est de savoir si les étudiants en ostéopathie sont

plus sujets à développer des dysfonctions, ici cervicales, que les autres étudiants issus d’autres

cursus du fait des manipulations répétées.

Puis, si ces manipulations sont génératrices de douleurs.

Nous avons sélectionné ensuite un critère, comme le sport pour voir si celui ci influençait nos

résultats.

4.1 Interprétation des résultats

Afin de comparer nos 2 échantillons nous utiliserons le test dit « t student ».

Ce test permet de comparer les mesures d'une variable quantitative effectuées sur deux groupes

de sujets indépendants définis par les modalités de la variable qualitative.

En effet pour affirmer avec 5% d’erreurs que 2 échantillons sont significativement différents,

donc comparable nous devons obtenir une p-value inférieure à 0,05.

4.1.1 Nombre de dysfonctions entre ostéopathes et non ostéopathes

Comme énoncé dans la partie résultats, 66,7% des étudiants en ostéopathie présentent 2

dysfonctions et 33,3% en présentent 3.

Concernant les étudiants issus d’autres cursus, 60% présentent 2 dysfonctions, 30% 1

dysfonction et 10% en présentent 3.

Après avoir relevé le nombre de dysfonctions et appliqué le test « t student », nous obtenons

une p-value égale à 0,001 qui est donc inférieure à 0,05.

23

Nous pouvons affirmer avec 5% d’erreurs que les 2 moyennes sont significativement

différentes, donc comparables.

Les résultats (moyenne du nombre de dysfonctions) que nous retrouvons sont affichés sur la

figure 5. Il s’agit de 2,333 dysfonctions cervicales pour les ostéopathes et de 1,8 pour les

étudiants issus d’autres cursus.

On peut donc affirmer que les étudiants en ostéopathie sont plus sujets à développer des

dysfonctions cervicales.

4.1.2 Nombre de dysfonctions entre ostéopathes et les autres étudiants en relation avec l’activité

sportive

Dans la partie résultat (figure 7), nous observons que 80% des étudiants en ostéopathie

pratiquent une activité sportive et que 20% n’en pratiquent pas. Il en est de même concernant

les étudiants issus d’autres cursus.

Nous avons donc 24 étudiants pour les ostéopathes et 16 pour les autres.

En utilisant encore le test « t student », nous pouvons donc comparer ces 2 échantillons et voir

s’ils sont comparables. Après avoir rentré le nombre de chaque dysfonction pour chaque

étudiant, nous obtenons la p-value suivante : 0,031.

La p-value étant inférieure à 0,05, nous pouvons avec 5% d’erreur affirmer que les 2

échantillons sont significativement différents et donc comparables.

D’après la figure 7, nous obtenons en moyenne 2,25 dysfonctions pour les étudiants en

ostéopathie contre 1,8 pour les autres étudiants.

On peut donc en déduire que les étudiants issus d’autres cursus et pratiquant une activité

sportive sont moins sujets à développer des dysfonctions cervicales que les étudiants en

ostéopathie eux même pratiquant un sport.

24

4.1.3 Nombre de dysfonctions entre étudiants en ostéopathie pratiquant une activité sportive et

ceux n’en pratiquant pas

Toujours d’après la figure 7, 80% des élèves en ostéopathie interrogés pratiquent un sport.

Nous avons donc 24 élèves pratiquant un sport contre 6 n’en pratiquant pas.

En réalisant le test « t student », on retrouve une p-value de 0,05.

Nous nous retrouvons ici avec une p-value égale et non inférieure à 0,05, nous ne pouvons donc

pas affirmer que ces 2 échantillons sont significativement différents.

Cependant au vue de sa très proche valeur nous comparons donc ces 2 échantillons sans en tirer

de conclusion.

D’après la figure 9, on observe en moyenne 2,25 dysfonctions pour les étudiants pratiquant du

sport et 2,6 pour ceux ne pratiquant pas de sport.

Le sport aurait tendance à avoir un effet bénéfique sur le nombre de dysfonctions chez les

étudiants en ostéopathie.

4.1.4 Nombre de dysfonction entre étudiants présentant des douleurs cervicales

Lors de notre questionnaire, nous avons voulu savoir combien de personne avaient ressenti des

douleurs lors des manipulations cervicales ainsi que savoir si ces douleurs étaient persistantes.

Sur la figure 10, on remarque que 100% des étudiants ont ressenti des douleurs lors des

manipulations des cervicales et pour seulement 40% d’entre eux les douleurs sont persistantes.

Sur la figure 11, nous retrouvons en moyenne pour les 2 échantillons 2,33 dysfonctions sur le

rachis cervical.

25

Ce qui nous donne une p-value égale à 1.

On ne peut donc pas affirmer que ces échantillons sont significativement différents, et donc non

comparable.

4.1.5 Ressenti

Au delà même de savoir le nombre de dysfonction par étudiant, nous nous sommes intéressés

au ressenti pendant leurs études.

Ainsi concernant les cervicalgies, on s’aperçoit que 80% des étudiants en ostéopathie s’en

plaignent contre 10% pour les autres étudiants.

Pour les dorsalgies, 86% des étudiants en ostéopathie s’en plaignent contre seulement 20% pour

les autres étudiants.

Pour les lombalgies 80% des étudiants en ostéopathie en ressentent contre 10% pour les autres

étudiants.

Les autres douleurs (donc non rachidienne) représentent 60% des plaintes chez les étudiants en

ostéopathie contre 0% pour les autres.

En revanche, tous les étudiants en ostéopathie présentent des plaintes, alors qu’ils ne sont que

40% chez les étudiants d’autres cursus.

On voit bien au travers de ces résultats que les étudiants en ostéopathie ont de nombreux maux,

notamment sur la partie rachidienne et encore plus pour les dorsales où on atteint 86% des

plaintes.

On sait que les manipulations rachidiennes (type hvba) sont quasi quotidiennes dans notre

pratique et de ce fait leur apprentissage commence très tôt dans la formation. Elles sont

d’ailleurs revues chaque année tout au long de notre cursus.

4.2 Synthèse des résultats

26

A travers tous ces résultats, il apparaît clairement que les études en ostéopathie sont

contraignantes pour les étudiants. En effet, par rapport aux autres étudiants issu de filières

différentes où leur corps ne sert pas de terrain d’entrainement, nous étudiants en ostéopathie

devons faire face à des manipulations répétées sur l’ensemble de notre corps. Ceci afin de

s’entrainer pour acquérir de l’expérience et de la technicité dans le but de traiter des patients.

On s’aperçoit que la majorité des étudiants ressentent des douleurs et notamment sur l’axe

rachidien. Les étudiants en ostéopathie s’en plaignent plus largement et c’est très rare qu’un

étudiant ne présente pas de plainte durant ses études. On remarquera d’après le graphique 13,

que 60% des étudiants issus d’autres cursus ne présente aucune plainte.

Sachant qu’à chaque fin de cours et notamment de structurel plusieurs étudiants se plaignaient

de douleurs qu’ils n’avaient jamais ressenties auparavant, nous avons voulu comparer les

dysfonctions retrouvées au niveau du rachis cervical.

Comme nous l’avons écrit plus haut, nous avons pu tester 30 élèves de 5ème année en ostéopathie

et 20 étudiants issus de cursus universitaires.

De ces tests sont ressortis en établissant les moyennes, que les ostéopathes présentaient 2,33

dysfonctions sur le rachis cervical inférieur contre 1,8 pour les autres étudiants.

Nous avons donc pu en conclure après avoir appliqué le test « t student », que nos 2 moyennes

étaient différentes et donc comparables. On en conclu que les ostéopathes étaient plus sujets à

développer des dysfonctions au niveau du rachis cervical inférieur.

Toutefois, nous avons voulu inclure un critère supplémentaire dans notre étude, il s’agit du

sport. Savoir si la pratique d’un sport pouvait influencer le nombre de dysfonction. Dans un 1er

temps, nous avons comparé les étudiants en ostéopathie pratiquant un sport et les autres

étudiants pratiquant également un sport.

Toujours via le même procédé de calcul, nous avons pu affirmer que les étudiants en ostéopathie

pratiquant du sport présentaient plus de dysfonctions que les autres étudiants qui eux-mêmes

pratiquent une activité sportive. De ce fait on ne peut rien affirmer concernant la pratique d’une

activité sportive sur l’influence des dysfonctions car on se retrouve avec des valeurs moyennes

quasi similaires.

27

Nous avons donc choisi de comparer les étudiants en ostéopathie entre eux. C’est à dire d’un

coté ceux pratiquant un sport et ceux n’en pratiquant pas afin de pouvoir comparer l’influence

du sport chez ces étudiants en ostéopathie.

Dans la partie résultat, il s’est avéré qu’on obtenait une p-value égale à 0,05 et non inférieure.

Nous ne pouvions donc pas en tirer de conclusion, cependant cette valeur étant proche de celle

acceptée nous avons pris la décision de l’exploiter. En effet, chez les étudiants pratiquant du

sport on retrouve 2,25 dysfonctions contre 2,6 pour ceux n’en pratiquant pas. Dans ce cas

présent, le fait de pratiquer une activité sportive aurait tendance à influencer le nombre de

dysfonctions.

Via notre questionnaire, nous nous sommes intéressés aussi à la persistance ou non de douleurs

cervicales suite à des manipulations et si ces douleurs étaient persistantes.

Pour 60% des élèves en ostéopathie il n’y a plus persistance de douleurs. Nous avons donc

voulu comparer également ces données. Cependant à la suite de nos calculs, nous avons obtenu

une p-value égale à 1 et donc supérieur à 0,05, ce qui ne nous permet pas d’exploiter ces

résultats.

4.3 Discussion de l’étude

Concernant notre étude plusieurs biais peuvent apparaître.

En effet, nous n’avons pu tester seulement que 30 élèves en 5ème année d’ostéopathie et 20

étudiants issus d’autres cursus.

Ceci ne représente donc qu’un très faible échantillon sur la population concernée. Le fait est

que nous devions regrouper à chaque fois testeur, responsable du protocole et les étudiants

selon leur emploi du temps respectif.

Dans l’idéal, un ou des ostéopathes en dehors de l’école aurait été plus judicieux car ceuxci

n’auraient pas eu connaissance des études entreprises par les étudiants, malheureusement toutes

28

nos demandes ont été refusées, non pas par manque de désir de participer à l’étude, mais surtout

par soucis d’organisation.

L’expérience du testeur peut aussi être remise en question en effet, il s’agit d’un étudiant en

5ème année et qui n’a donc pas assez de recul et d’année de pratique.

Mais pour permettre à l’étude de se dérouler en simple aveugle nous avons quand même choisi

de déléguer la phase de test.

Ce début d’étude pourrait être alors repris en incluant de plus nombreux étudiants, ainsi que

des testeurs expérimentés et qui n’auraient pas connaissance des études effectuées par les

étudiants, ceci afin de ne pas les influencer.

Une étude préalable aurait pu être effectuée notamment concernant le ressenti des anciens

élèves en ostéopathie du fait qu’ils ne subissent plus de manœuvres répétées et ce pour avoir

leur recul vis à vis de leurs études et au bout de combien de temps après la sortie de l’école

leurs maux ont disparu.

29

5 Conclusion

En arrivant en études supérieurs les étudiants en ostéopathie sont confrontés au fait que c’est

sur eux-mêmes qu’ils devront s’entrainer en pratiquant les techniques, leurs corps servant de

cobaye pour leurs camarades.

Cette différence comparée à des étudiants de cursus universitaires peut avoir de conséquences

néfaste sur la santé des étudiants en ostéopathie. En effet, à force de répéter des manipulations

sur des zones qui ne sont pas testées et qui pourraient être non dysfonctionnelle aboutit à des

effets indésirables. Les étudiants sont donc soumis à des effets secondaires permanents.

Ceci à pour conséquence de rendre particulièrement douloureux les études en ostéopathie. En

effet, à travers ces 5 années de pratique nombreux sont les étudiants qui se sont plaints suite à

des manipulations, de maux qu’ils n’avaient pour certains jamais eu avant d’arriver en

ostéopathie.

Comme nous l’avons vu plus haut comparé à des étudiants en université, les étudiants en

ostéopathie qui ont été interrogés présentent des douleurs qui leur sont survenues pendant les

études supérieures, notamment sur la colonne vertébrale où la dorsalgie arrive en première avec

86%, suivi de la cervicalgie et lombalgie pour 80% chacune.

Là où chez les étudiants en université la dorsalgie représente 20%, la cervicalgie et la lombalgie

10% chacune.

De plus pour 60% des élèves en université aucune douleur n’a été exprimée depuis leur cursus

en étude supérieur. (Elle atteint 100% chez les ostéopathes)

En se basant sur le test des paramètres mineurs sur le rachis cervical inférieur nous avons donc

relevé le nombre de dysfonctions cervicales chez les étudiants en ostéopathie et ceux d’autres

cursus.

Nous arrivons à un constat qui pouvait être supposé au vue des plaintes exprimées, c’est à dire

que nous retrouvons plus de dysfonctions cervicales chez les étudiants ostéopathe.

Ceci répond donc à notre problématique principale, les étudiants en ostéopathie sont plus

à même de développer des dysfonctions sur le rachis cervical. Ceci est donc du aux

techniques qui sont répétées de nombreuses fois pendant les cours mais aussi en dehors,

pendant les périodes de révisions par exemple.

L’étudiant effectuant les techniques ne prend pas la peine de rechercher s’il existe bien

une dysfonction avant de manipuler. L’hypo-mobilité n’est donc pas sa priorité or on sait

qu’elle fait partie justement des critères de recherche pour un ostéopathe.

Malgré tout afin de se perfectionner l’étudiant doit répéter plusieurs fois un même geste

afin de l’assimiler, de le maitriser totalement et cela dans le but de le reproduire pour

soulager son patient.

Peut-être que pour limiter les douleurs survenues pendant et après les cours les étudiants

devraient passer par un temps de test afin de déterminer si oui ou non il existe une

dysfonction pour ensuite y appliquer la technique.

Nous avons aussi voulu nous rendre compte si des facteurs permettaient aux étudiants de

mieux appréhender les études en ostéopathie. En effet, nous avons donc choisi un critère

qui nous semble important dans la gestion du stress au quotidien mais aussi dans la

préparation du corps et de la prévention de celui-ci, c’est à dire la pratique d’un sport.

On sait que pratiquer une activité physique permet de mieux anticiper et de se prévenir

contre les blessures et bien d’autres problématiques.

Nous en avons donc conclu que les étudiants en ostéopathie qui pratiquent un sport sont

moins sujets aux dysfonctions.

Le fait de pratiquer un sport aurait donc tendance à avoir un effet bénéfique sur le nombre

de dysfonctions retrouvées.

A travers cette étude, nous avons voulu souligner l’importance que représente la filière

ostéopathique, l’engagement personnel que chacun doit avoir. Il y a bien un point

31

commun avec n’importe quelle autre voie comme l’apprentissage théorique mais

l’énorme différence est que nous sommes à la fois praticien et patient à tour de rôle. Nous

appliquons les techniques sur nous même et cela à répétitions.

Si l’on reprend les deux concepts de l’ostéopathie évoqué plus haut qui sont la globalité

et l’homéostasie et la phrase de Still « Find it, fix it and leave it alone », on s’aperçoit

que le fait de manipuler la même zone plusieurs fois sans tester est contraire à

l’ostéopathie et que ceci peut engendrer un défaut d’homéostasie s’appliquant à

l’ensemble du corps et donc être générateur de désordre.

Cependant, il faut bien permettre aux étudiants de pouvoir s’entrainer avant la prise en

charge de patient. L’idéal serait d’instaurer à la fin de chaque cours de pratique un

moment de détente, d’étirements musculaires et de rééquilibration.

On ne peut donc que conseiller aux futurs étudiants voulant entreprendre des études en

ostéopathie, de bien se préparer physiquement mais aussi psychologiquement.

“La santé, c'est un esprit sain dans un corps sain.”

D’Homère.

32

ANNEXES

Questionnaire mémoire

Ce questionnaire est exclusivement destiné à être utilisé pour mon mémoire et vos réponses resteront anonymes.

1/ Sexe

□ M □ F

2/Age

3/Etudes ?

□ Médicale □ Ostéopathie □ Université □ Ecole ingénieur □ Ecole de commerce

4/ Pratiquez-vous une activité sportive ?

□ Oui □ Non

5/ Avez-vous déjà été opéré de la région cervicale ?

□ Oui □ Non

6/ Avez-vous des antécédents de pathologie rachidienne ?

□ Oui □ Non

7/ Avez-vous eu des douleurs depuis que vous êtes en études supérieur ?

□ Cervicalgie □ Dorsalgie □ Lombalgie □ Autre □Non

Seulement pour les étudiants en ostéopathie.

8/Les manipulations cervicales pendant vos études en ostéopathie vous ont-elles causées des douleurs ?

□ Oui □ Non

9/ Sont-elles persistantes ?

□ Oui □ Non

33

34

Bibliographie

1- http://www.osteopathie.org/88-decouvrez-l-osteopathie-definition-etconcept.html

2- VARLET, Patrick, 2009, Ostéopathie somato-émotionnelle : Bases scientifiques et applications thérapeutiques,Vannes, Sully, p32

3- VARLET, Patrick, 2009, Ostéopathie somato-émotionnelle : Bases scientifiques et applications thérapeutiques,Vannes, Sully, p20

4- http://osteopathie-et-perinatalite.fr/WordPress3/histoire-philosophie-

delosteopathie/ consulté le 25/02/16

5- HUET, Adrien, Les tests ostéopathiques du rachis cervical : une étude sur leur reproductibilité, Paris, Mémoire FERO,

6- RUMNEY, Ira, Foudamentals of Ostéopathic Medicine, Americain Academy of

Osteopathy, 1981

7- KORR, Irvin, Bases physiologiques de l’ostéopathie, Paris, Frison-roche, 1993

8- KORR, Irvin, Bases physiologiques de l’ostéopathie, Paris, Frison-roche, 1993,

p65

9- KORR, Irvin, Bases physiologiques de l’ostéopathie, Paris, Frison-roche, 1993,

p47

10- KORR, Irvin, Bases physiologiques de l’ostéopathie, Paris, Frison-roche, 1993,

p66

11- TIXA, Serge, Anatomie palpatoire Tome 1, Paris, Masson, 2005, p12

Table des illustrations

35

Figure 1 : Rachis cervical de profil issu de KAPANDJI, physiologie articulaire tome

3……………………………………………………………………………………...9

Figure 2 : graphique représentant le pourcentage homme/femme chez les

ostéopathes…………………………………………………………………………..…11

Figure 3 : graphique représentant le pourcentage homme/femme chez les non

ostéopathes…..................................................................................................................11

Figure 4 : graphique représentant le nombre de dysfonctions chez les

ostéopathes……………………………………………………………………....…..…13

Figure 5 : graphique représentant le nombre de dysfonctions chez les non

ostéopathes…………………………………………………………………………......14

Figure 6 : graphique représentant les moyennes de dysfonctions sur les 2

échantillons………………………………………………………………………....…..15

Figure 7 : graphique représentant le pourcentage d’étudiants pratiquant un

sport…………………………………………………………………………….....……15

Figure 8 : graphique représentant les moyennes de dysfonctions entre ostéopathes et les autres

…………………………………………………………………………….……..16

Figure 9 : graphique représentant les moyennes de dysfonctions chez les ostéopathes en

fonction de l’activité sportive……………………………………………...……………17

Figure 10 : graphique représentant le pourcentage d’étudiants en ostéopathie avec des

douleurs après manipulations cervicales………………………….…………………….18

Figure 11 : graphique représentant le pourcentage d’étudiants avec des douleurs

persistantes…………………..…..…………………………………………….……….18

Figure 12 : graphique représentant les moyennes de dysfonctions entre ostéopathes en

fonction de la douleur………………………………………………………………...…19

Figure 13 : graphique représentant le pourcentage de plaintes depuis l’arrivée en étude

supérieures chez les ostéopathes…………………..…………..…………….………….20

Figure 14 : graphique représentant le pourcentage de plaintes depuis l’arrivée en étude

supérieures chez les non ostéopathes………………............…….……………………..20

36

Résumé :

Les études en ostéopathie sont longues et éprouvantes. En effet, les étudiants « payent »

de leur personne en servant de cobaye pour leurs camarades. Ainsi les techniques sont

répétés plusieurs fois sans avoir testé la zone. Il en résulte des effets indésirables.

Nous avons donc, en utilisant le test des paramètres mineurs, voulu savoir si les étudiants

ostéopathes étaient plus sujet à développer des dysfonctions cervicales que des étudiants

issus de cursus différents. Mais aussi, si d’autres critères comme le sport pouvaient avoir

une influence sur la santé des étudiants.

Il en est ressorti que les étudiants en ostéopathie avaient plus de maux et de dysfonctions

et que le sport avait un effet positif sur le nombre de dysfonction retrouvée.

Mots-clés : tests ostéopathiques, paramètres mineurs, rachis cervical, dysfonction

somatique.

Abstract :

Studying osteopathy is a long and trying period. Indeed, students have to give

of themselves by being their classmate’s guinea pig. So the techniques are repeated

numerous times without having tested the zone. Side effects result from this.

We therefore have wanted, by using « the minors parameters test », to know if

osteopathy students are more likely to develop cervical dysfunction than other students.

But also if other criteria, as practicing sports, could have an influence on students health.

We have pointed out that osteopathy students are more affected by troubles and

dysfunctions and doing sport have a positive impact on the number of dysfunctions

found.

Key-words : osteopathic tests, minor parameters, cervical spine, somatic dysfunction.