présentations - instances campement décembre 2015
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Présentations diffusées lors des instances de pilotage organisées par la mission campements de la Dihal, en décembre 2015TRANSCRIPT
Mission relative à l’anticipation et à l’accompagnement des opérations d’évacuation de campements illicites
Ce document reprend les présentations diffusées lors des instances de décembre 2015
- Présentation de l’enquête campements et grands squats : état des lieux national
octobre 2015 – Dihal
- Présentation de l’expérience de l’association Ecole et Famille « L’Aide à la scolarisation des enfants des campements »
- Présentation de l’étude réalisée par Trajectoires « Du bidonville à la ville : la vie normale ? »
Présentation de l’enquête campements et grands squats
État des lieux national octobre 2015
10ème rencontre nationale d’échanges des correspondants de la mission campement – Mardi 8 décembre 2015
10ème rencontre nationale d’échanges des correspondants de la mission campement – Mardi 8 décembre 2015
• La sixième enquête nationale, après celles de décembre 2012, juillet 2013, janvier 2014, octobre 2014 et mars 2015
• Plusieurs précautions méthodologiques :- pas de comptage ethnique- caractère hétérogène de la collecte de données ; prudence dans l’analyse et l’utilisation de ces données, en particulier dans l’appréciation des variations- photographie à un instant T d’une situation qui évolue régulièrement- La « jungle » de Calais a été retirée, le caractère très fluctuant
de ce campement (+142% par rapport à mars 2015 pour atteindre 4 500 personnes) et sa spécificité constituant un biais dans l’analyse
10ème rencontre nationale d’échanges des correspondants de la mission campement – Mardi 8 décembre 2015
Observations générales
• environ 17 929 personnes dans 582 campements illicites (dans 39 départements). Pour mémoire, en mars 2015 : 17 872 personnes sur 563 sites (hors « jungle » du Calaisis).
• sur les 564 sites renseignés (représentant 17 360 personnes), plus de la moitié des personnes (54%) habitent des implantations de taille moyenne (de 10 à 99 personnes), 41% habitent des implantations de plus de 100 personnes, et près de 6% des implantations comptant moins de 10 personnes.
• 3 972 enfants mineurs sur les 259 sites renseignés. Légère diminution par rapport au dernier recensement (4 252 mineurs en mars 2015) en partie expliquée par un taux de réponse plus faible dans cette édition (44% contre 65% en mars 2015).
10ème rencontre nationale d’échanges des correspondants de la mission campement – Mardi 8 décembre 2015
Répartition territoriale
Les six régions les plus concernées concentrent près de 82% de la population recensée :
- Île-de-France avec 41% de la population
- Nord-Pas-de-Calais avec 12%
- Pays de la Loire avec 9%
- Provence-Alpes-Côte d’Azur avec 8%
- Rhône-Alpes avec 6%
- Languedoc-Roussillon avec 6%
10ème rencontre nationale d’échanges des correspondants de la mission campement – Mardi 8 décembre 2015
Répartition territoriale
Départements les plus concernés (près de 50% de la population) :- Seine-Saint-Denis : 1988 personnes soit 11% de la population- Essonne : 1826 personnes soit 10% de la population - Nord : 1699 personnes soit 9% de la population - Val-d’Oise : 1292 personnes soit 7% de la population- Seine-et-Marne : 1225 personnes soit 7% de la population- Bouches-du-Rhône : 1054 personnes soit 6% de la population
10ème rencontre nationale d’échanges des correspondants de la mission campement – Mardi 8 décembre 2015
Quelques variations constatées par rapport à mars 2015
Des évolutions à la baisse
- Bas-Rhin : - 71 personnes (fermeture récente du campement historique dit « petite colline », installé depuis 2008, avec des relogements)
- Hauts-de-Seine : - 80 personnes (évacuations)
- Ille-et-Vilaine : - 114 personnes
- Bouches-du-Rhône : - 190 personnes (évacuations avec une tendance àla diminution de la taille des installations)
- Loire-Atlantique : - 200 personnes
- Seine-Saint-Denis : - 266 personnes
- Val-de-Marne : - 345 personnes (évacuations de mars à octobre 2015, avec des actions de relogement et d’insertion)
10ème rencontre nationale d’échanges des correspondants de la mission campement – Mardi 8 décembre 2015
Quelques variations constatées par rapport à mars 2015
Des évolutions à la hausse
- Gironde : + 94 personnes
- Haute-Garonne : + 101 (installation de nouveaux squats avec des populations hors Europe (et ce malgré une évacuation avec relogement sur l’ïle-du-Ramier)
- Loiret : +120
- Var : + 173 (retour de Roumanie de plusieurs familles dans la commune de Cogolin)
- Pyrénées-Orientales : + 315 (en mars 2015, seules les données portant sur les campements implantés dans la commune de Perpignan avaient étéprises en compte)
- Essonne : + 1826 (arrivée de populations suite à des évacuations dans des départements voisins)
10ème rencontre nationale d’échanges des correspondants de la mission campement – Mardi 8 décembre 2015
Types de sites : terrains ou bâtis
Sur les 474 sites pour lesquels cette donnée a étérenseignée, sur un total de 582 sites (soit un taux de réponse de 81%), il apparaît que :
- les terrains représentent environ 51% des sites, tandis que les immeubles bâtis sont en proportion un peu moindre (48%) ;
- la proportion des sites de type « mixte » est très faible et représente un peu moins de 1% des sites.
10ème rencontre nationale d’échanges des correspondants de la mission campement – Mardi 8 décembre 2015
Types de propriétaires
L’enquête fait ressortir que sur les 506 sites pour lesquels cette donnée a été renseignée :
- 53% des sites appartiennent à un propriétaire public ;
- 45% des sites appartiennent à un propriétaire privé ;
- moins de 2% des sites appartiennent à un propriétaire public et privé.
10ème rencontre nationale d’échanges des correspondants de la mission campement – Mardi 8 décembre 2015
nées croisées : nature du propriétaire et type de site
Les données présentées ci-contre s’appuient uniquement sur les 420 sites pour lesquels la nature du propriétaire et le type de site ont été renseignés (taux de réponse de 72%)
10ème rencontre nationale d’échanges des correspondants de la mission campement – Mardi 8 décembre 2015
urée d’installation
ur les 384 sites pour lesquels cette donnée a été renseignée ur un total de 582 sites, soit un taux de réponse de 66%), il pparaît que :
Plus de la moitié des sites (53%) sont occupés depuis moins ’un an, avec 31% des sites installés depuis moins de 6 mois et 2% installés de 6 mois à un an ;
16% des sites ont entre 1 à 2 ans d’ancienneté ;
23% des sites ont entre 2 à 5 ans d’ancienneté ;
5% des sites ont entre 5 à 10 ans d’ancienneté ;
10ème rencontre nationale d’échanges des correspondants de la mission campement – Mardi 8 décembre 2015
Nationalité et origine des occupants
Sur les 414 sites renseigné sur un total de 582 sites, il apparaît que la nationalité ou l’origine des occupants est :
- Pour 47% des sites, roumaine uniquement ; - Pour 13% des sites, française ;- Pour 10% des sites, roumaine et d’autres pays hors Europe ;- Pour 7% des sites, d’Europe de l’Est, hors Roumanie et Bulgarie ;- Pour 7% des sites, d’autres pays hors Europe ;- Pour 7% des sites, bulgare uniquement ;- Pour 6% des sites, roumaine et d’autres pays d’Europe de l’Est ;- Pour 1% des sites, de France et d’autres pays d’Europe, hors Roumanie et Bulgarie ; - Pour moins de 1% des sites, roumaine et bulgare ;- Pour moins de 1% des sites, bulgare et d’autres pays non définis.
DIHAL 5/12/2015 : 10 ème rencontre nationale des correspondants départementaux
Table ronde
« l’Aide à la scolarisation des enfants des campements : l’expérience de l’association Ecole et Famille à Méry sur Oise (95) »
« L'enfant est au cœur de la qualité relationnelle entre les adultes qui le soutiennent : il interpelle sa famille, son école, son quartier, sa ville et est au carrefour de ces multiples attentes : objet de discorde ou occasion de liens? »
MC Michaud, fondatrice d‘Ecole et Famille
Qualité relationnelle Ecole-Famille-Cité : un levier pour les apprentissages scolaires
Donner à voir la qualité relationnelle entre les adultes qui le soutiennent et l’« élèvent » soulage l'enfant
Extrait de compte rendu Ecole et Famille : c’est important pour toi que les professeurs voient papa aux réunions ?
L’enfant : oui ! Je l’ai dit à papa, il a oublié. Je lui ai rappelé.
Le père : il me met la pression !
PÔLE CLINIQUE
PÔLE FORMATION
PÔLE RESEAU
PÔLE PARENTS-RELAIS
PÔLE RECHERCHE
ET DEVELOPPEMENT
Principes-Démarches-Outils pour valoriser la complémentarité des rôles dans un quartier, une commune, un établissement scolaire.
Outils pour appréhender le Travail Thérapeutique de réseau : thérapie contextuelle et justice relationnelle
« EXPERTS D’EXPERIENCES » Interfaces bénévoles entre familles et professionnels : accompagnements individuels- clinique du relais + projets collectifs + accompagnement formatif sur d’autres territoires
Accueil du « professionnel activé », entretiens de thérapie familiale, concertations cliniques famille-professionnels pour développer des liens fiables entre Familles et Professionnels
Approfondissement et articulation entre théorie et pratique . Voir actes du colloque « Ecole et Famille, la valeur des liens », Paris, 2012 sur www.ecoleetfamille.fr
5 POLES D ‘ACTIVITES
RENFORCEMENT DES LIENS ECOLE-FAMILLE-QUARTIER-CITE POUR L’INCLUSION DES ELEVES ALLOPHONES ET
L’ACCOMPAGNEMENT DE LEURS FAMILLES
Une expérience avec les familles d’enfants Roms au collège Jacques Yves Cousteau, Méry sur Oise (95)
2015
Méthodologie du projet au niveau national
Constitution de COMITES DE PILOTAGE , national et locaux :
DAAEN-Ministère de l’Intérieur dont pilotage dispositif « Ouvrir
l’école aux parents», DGESCO (Bureau des Ecoles et Bureau de
l’Education prioritaire), Direction OFII
ACTIONS EXPERIMENTEES
à partir de l’EN (95) et, sur d’autres territoires, de
pratiques d’accompagnement de familles primo-
arrivantes avec enfants scolarisés
BILAN : vers une journée nationale de mutualisation
janvier 2015 Janv. 2015- mai 2016 2ème Trim 2016
Modalités d’intervention par établissement
ATELIERS D’APPUI AUX ÉQUIPES DES ÉCOLES ET ÉTABLISSEMENTS
- Présentation de la feuille de route en réunion plénière
- 5 à 6 Ateliers en équipe-projet :
. Analyse des occasions de rencontres Ecole-familles UPE2A
. Priorisation d’1 ou 2 micro-projet(s) à mener (avec possibilité de travailler à partir de situations concrètes particulières)
APPUI SPECIFIQUE POUR CERTAINES
SITUATIONS
-Entrée collective : des groupes d’échanges
-Entrée par des situations spécifiques d’élèves
Médiations-Concertations parents-jeune-professionnels
directement ou potentiellement
concernés
REUNIONS de RETOURS SUR EXPÉRIENCES
personnes ayant
participé à au moins 1 rencontre
MUTUALISATIONS
entre établissements et
territoires
Année scolaire
5 à 6 établissements
RENFORCEMENT DES LIENS ECOLE-FAMILLE-QUARTIER-CITE POUR L’INCLUSION DES ELEVES ALLOPHONES ET
L’ACCOMPAGNEMENT DE LEURS FAMILLES
Une expérience avec les familles d’enfants Roms au collège Jacques Yves Cousteau, Méry sur Oise (95)
2015
Collège JY Cousteau
Méry Sur Oise
Mme Héberlé Dulouard, Formatrice NSA
CASNAV
Terrain Rue du stade Jean Brestel
Terrain Butte Montarcis
Mme Mader Prof FL Sco de l’UPEAA NSA
M. Larroque principal
DDEN 95
Ministère Intérieur DAAEN
Ministère Education Nationale
DGESCO
OFII 95
Ecole et Famille M. Le Lohé,
Coordinateur réseaux
Mme. Michaud, thérapeute familiale
17 03 2015
ELEMENTS DE DIAGNOSTIC
- Un début d’assiduité collective des élèves Roms - Un lien distendu avec leurs familles - Une UPEAA NSA mixte élèves Roms et autres allophones - De la vigilance à la circulation d’informations utiles entre institutions, professionnels et avec les familles - La nécessité de se rencontrer en amont de l’orientation de fin de 3ème
Mme Mary, Formatrice VR
M. Hubac, IAA
Mme Bessière, Prov. adj
Lycée professionnel
Légende du sociogénogramme
Noir : Ceux qui vivent
ensemble
Ex: Famille de trois
générations, parents séparés
Noir : Autres personnes qui
partagent la vie collective
Ex: Les condisciples de l’école
maternelle
Vert : Ceux qui travaillent
ensemble
Ex: Ecole, Directeur d’école,
Institutrice, Psychologue scolaire,
juge,...
Flèches bleues : entre ceux qui
vivent ensemble
Ex: La mère affronte le père, la tante
aide la mère, la fille se fait du souci
pour sa mère quand elle est triste.
Flèches orange : entre ceux qui
travaillent ensemble et ceux qui
vivent ensemble
Ex: Le juge décide qui des deux parents
a la garde principale de la fille.
Flèches rouges : entre ceux qui
vivent ensemble et ceux qui
travaillent ensemble
Ex: La fille s’adresse à l’institutrice de
l’école maternelle.
Flèches vertes : entre ceux qui
travaillent ensemble
Ex: L’institutrice interpelle le médecin
de l’hôpital, le médecin interpelle la
psychologue.
Tribunal Ecole
Hôpital
Collège JY Cousteau
Méry Sur Oise
Mme Mary, formatrice
CASNAV
Campement Rue du stade Jean Brestel
Campement Butte Montarcis
M. Benamer Principal adj.
Mme Mader FL Sco
Mme. Beschet professeur
Mme. Jaaouane, gestionnaire
M. Larroque principal
DDEN 95
Ministère Intérieur DAAEN
Ministère Education Nationale
DGESCO
Ecole et Famille M. Le Lohé,
Coordinateur réseaux
Mme. Michaud, thérapeute familiale
S’APPUYER SUR LES RELAIS EXISTANTS :
- Des liens de confiance entre la professeure UPEAA (collège) et celle de l’Antenne Scolaire Mobile (élémentaire) -Des liens de confiance entre cette professeure et les petits frères et sœurs et les parents des élèves du collège - Une classe intégrée dans le collège et ouverte - Des professeurs et membres de l’équipe éducative partie prenante de la réussite scolaire
Association d’Aide à la Scolarisation
d’Enfants Tsiganes ASET
Mme Dutoya Professeure Antenne Scolaire Mobile (ASM)
07 04 2015
OFII 95
M. Hubac, IAA
Collège JY Cousteau
Méry Sur Oise
Mme Mary, formatrice
CASNAV
Campement Rue du stade Jean Brestel
Campement Butte Montarcis
M. Benamer Principal adj.
Mme Mader F L Sco
Mme. Beschet professeur
M. Larroque principal
DDEN 95
Ministère Intérieur DAAEN
Ministère Education Nationale
DGESCO
Ecole et Famille M. Le Lohé,
Coordinateur réseaux
Mme Michaud, thérapeute familiale
Association d’Aide à la Scolarisation
d’Enfants Tsiganes ASET
Mme Dutoya Professeure Antenne Scolaire Mobile (ASM)
11 05 2015
OFII 95 M. Hubac, IAA
Secours Catholique
ATD
Bénévoles
INALCO
Collectif de soutien aux
familles Roms 95
LDH
M. Vitran
M. Dacheux
Patrick Lévêque professeur
Soutien scolaire
Traducteurs potentiels
Mairie
Membre du Cabinet
Préfecture
OUVRIR ET MULTIPLIER LES LIENS FIABLES avec tous les acteurs de l’accompagnement
des familles
Inspect° Educ. Nationale
Groupe d’échanges entre parents, jeunes et professionnels du 11 juin 2015
10 parents, 11 enfants, 1 élue, 21 bénévoles ou
professionnels
Le film des élèves Les félicitations du collège
QUELLES DIFFICULTES D’ACCES A L’ECOLE ? - le paiement de la cantine - le paiement des cartes de bus - les devoirs --Vers quels médecins se tourner ? (question de l’infirmière)
- Depuis : les expulsions de terrain (ou de territoire)
QUELLES PISTES POUR L’ANNEE PROCHAINE ? - prévoir d’autres rencontres ? - Envie de cours de français pour femmes et hommes
SUR QUELLES RESSOURCES S’APPUYER ?
Liliane Viveret,
Infirmière
Impôts
Méry/Oise
ASET
Jean-Pierre
€
Sophie Dutoya,
enseignante Antenne
scolaire mobile
Magali Mader,
professeure
FLSco
Céline
Eveillé
A.S
Collège
Naïma
Jaaoune,
Gestionnaire
Joelle
Secours
Catholique
ATD
Annick Danielle
Hôpital
Espace
Santé
Insertion
Janine
Education
Nationale
SSD
11 juin
2015
Sécurité
Sociale
Une expérience réflexive : plusieurs réunions, des compte rendus et des questions pratiques
Quels effets ?
Des professionnels plus à l’écoute pour un meilleur accès aux droits (dossiers de bourse).
Une meilleure assiduité. Les vrais raisons des absences (responsabilités familiales)
Une émulation pédagogique entre élèves. Devoirs faits, leçons (relativement) sues. Exemple du tutorat entre élèves pour une élève venue de Mauritanie
Une soirée de juin réussie
Des parents qui osent venir inscrire leur enfant en 6ème, rencontrer les professionnels pour instruire un dossier de bourse
Une carte de bus pour chaque élève dès septembre (financement partagé du collège et de l’ASET)
Un élève de troisième et sa famille, expulsés, reviennent au collège pour sa ré-intégration au
lycée après la rentrée
Les enfants demandent la médiation des assistants d’éducation et CPE pour le règlement de leurs conflits (plus entre enfants)
Passage du choc de cultures à une meilleure connaissance entre élèves. Ex. d’empathie et de soutien collectif pour un élève UPE2A isolé
L’extension de la démarche à tous les parents d’élèves
DU BIDONVILLE A LA VILLE: LA « VIE NORMALE » ?
PARCOURS D’INSERTION DE PERSONNES MIGRANTES AYANT VÉCU EN BIDONVILLE EN FRANCE
Novembre 2015
Etude réalisée par Soutenue par
0
Diapositive 1
2 Pareil il faut mieux enlever car ce n'est pas représentatif et ca risque de renforcer l'aspect culture non compatible avec l'insertionOlivier Peyroux; É
3 pas très clair il s'agit d'une identification ou du soutien d'une personneOlivier Peyroux; É
1 Olivier, tu peux modifier tou même ou m'expliquer ce que tu propose car je ne comprends pas. merciEvangeline Masson-Diez; É
2 j'enleverais du pwp et je garderais plus sur les questions réponses ou en ouvertureEvangeline Masson-Diez; É
4 idem car ce n'est pas le coeur de l'étudeOlivier Peyroux; É
OBJECTIFS ET MÉTHODOLOGIE DE L'ÉTUDE
PARTIE 1
1
Objectifs
Un double objectif▪Mettre en perspective les parcours d’insertion réussie▪Comprendre les stratégies et outils mis en place par les personnes
Une double finalité▪Alimenter la réflexion des acteurs sur les freins et les leviers à l’insertion▪Valoriser des parcours d’insertion réussis pour lutter contre les stéréotypes sur ces populations
2
Éléments de méthodologie
▪ Enquête menée de mars à Juillet 2015
▪ Entretiens avec 50 personnes ayant vécu dans des bidonvilles ou des squats au moins 6 mois
▪ L’ensemble des personnes connaissaient au moment de l’entretien une situation stabilisée en terme d’emploi, de logement, de situation administrative et de scolarisation des enfants
3
Remarques méthodologiques
•Le choix d’une étude qualitative
•Des biais à prendre en compte
•L’impossibilité d’extrapoler à la situation globale des bidonvilles en France
4
Éléments sur l’échantillon
• 27 hommes et 23 femmes• 44 personnes originaires de Roumanie, 5 de Bulgarie, 1 de
Moldavie• 27 personnes en Ile de France et 23 en province (Bretagne, Sud
Ouest, PACA, Rhône –Alpes, Nord, Lorraine).
5
4 phases dans les parcours
6
Prise en compte des dispositifs existants
7
LES 4 TYPES DE PARCOURS IDENTIFIÉS
PARTIE 2
8
Présentation des 4 types de parcours
9
Répartition par type de parcours au sein de l’échantillon
Les « protégés »
• Parcours marqué par une relation exclusive avec un « protecteur » individuel
• Insertion souvent assez rapide mais incertaine car dépendante du réseau de connaissances du protecteur
• Personnes ayant souvent un problème de santé au sein du foyer et/ou un niveau scolaire faible
10
Les « sélectionnés »
• Personnes sélectionnées dans un projet dédié
• Niveau scolaire en moyenne supérieur aux autres catégories (du niveau lycée)
• Phase d’insertion souvent longue
• Processus d’insertion professionnelle engagée de manière souvent tardive par rapport aux autres aspects (logement, situation administrative, scolarisation)
11
Les « autonomes »
• Insertion liée à une connaissance des dispositifs de droit commun
• Niveau scolaire hétérogène mais une bonne maîtrise du français
• Insertion la plupart du temps via l’emploi
• Stratégie qui apparaît comme la plus solide dans la durée
12
Les « communautaires »
• Insertion basée sur la mobilisation d’un réseau de proches
• Stratégie rendue possible par la présence ancienne de pairs déjà insérés
• Concerne exclusivement des personnes de l’échantillon ne se déclarant pas Roms
13
Eléments de synthèse (1)
Temporalité moyenne du parcours pour chaque type
14
Éléments de synthèse (2)
15
Schéma synthétique des difficultés par type
ELÉMENTS D’ANALYSE TRANSVERSALE SUR LES PARCOURS
PARTIE 3
16
Influence du capital propre des personnes
Un capital initial qui semble avoir peu d’impact•Capital socio‐économique et niveau d’étude•Expérience professionnelle dans le pays d’origine
Avec cependant 2 éléments importants :–maîtrise du français avant départ–réseau familial restreint en France
Un impact fort du capital acquis en France •L’acquisition du français, un facteur clef•La formation professionnelle, une étape décisive
17
Rôle de l’emploi et du logement
L’accès à l’emploi : la porte d’entrée vers l’insertion•Permet à la fois de subvenir aux besoins et d’entrer dans le système social•Souvent via des emplois d’insertion •Un impact fort des mesures transitoires
L’accès au logement : un facteur qui ne suffit pas à lui‐même•L’accès à un toit ne permet pas l’insertion tant qu’il n’est pas associé à un accompagnement social et à une stabilité financière•Mauvaise connaissance des outils d’accès à l’hébergement et au logement
18
Auto perception: Les facteurs clefs d’insertion selon les personnes
Premier type d’explication: les facteurs personnels
•Compétences professionnelles possédées ou acquises
•Motivation, énergie déployée pour sortir de la précarité
•La maitrise du français
Second type d’explication: les facteurs externes
•Identification à une personne ressource, « fil rouge » dans le parcours•Un système d’intégration perçu comme plus ouvert que dans le pays d’origine
•Volonté divine, miracle, destin.
19
http://www.trajectoires-asso.fr/20
DU BIDONVILLE A LA VILLE: LA « VIE NORMALE » ?
PARCOURS D’INSERTION DE PERSONNES MIGRANTES AYANT VÉCU EN BIDONVILLE EN FRANCE
Diapositive 21
1 on laisse tomber la conclusion ou on écrit comment repenser les dispositifs d'accompagnement en fonction des stratégies d'insertion mises en place par les personnes ?C'est bien aussi de mettre l'adresse du site à la finOlivier Peyroux; É