pourquoi j’ai jeté ma grand- mère dans le...

Solarsen Cie & Le Mascaret

Pourquoi j’ai jeté ma grand-mère dans le Vieux-Port

de Serge Valletti – éditions L’ATALANTE

mise en scène de Christophe Corréia

avec Nathalie ROUSSEL

théâtre du Chêne Noir – festival Avignon 20038 bis, rue Ste-Catherine – 84000 Avignon

du 9 au 31 juillet à 14 heures

réservations - 04 90 82 40 57

Service de Presse :

Carole LEMASSON 06 13 20 83 [email protected]

dossier disponible à : http://www.lemascaret.fr.fm


Michel boucharincgraphiste-design

[email protected] 43 58 14 00

Pourquoi j’ai jeté ma grand-mère dans le Vieux-Portd’après l’œuvre de Serge Valletti – éditions L’ATALANTE


Fallait au moins qu'on soit deux. J'ai une

excuse, l'autre c'était mon père. Son fils.

- Tu es sûr, papa?

- Oui, elle m'a dit : « Cette ville quej'ai tant aimée ! »

Alors, un jour d’août, au soleil, d’unbateau, avec mon père on a jeté magrand-mère dans l’eau du Vieux-Port.

Sa grand-mère, c’est Dolorès. Untemps, elle avait eu un perroquet, unsinge et un lapin. Le lapin s’appelait Cul-cousu. (C’est à cause de la chèvre.)

Le fils de Dolorès, lui, c’est Alex – lepère de l’auteur. Un jour, il s’est mis àécrire des romans policiers pour la Sérienoire. On apprend ici comment ça s’estpassé.

Et Luigi !… (Non, ce serait trop long)Bref, ce livre raconte beaucoup de

choses et beaucoup de gens. Robert,Augustine, Gaby, Charles, Alice, Louis(Luigi), ils y sont tous et tous occupentbeaucoup de place. Ça ne fait rien, il y ade la place dans ce livre. Assez pour yblottir Marseille.

C’est plein d’histoires incroyables.Vraiment plein d’histoires incroyables !Savoureuses… et typiques !



texte Serge Valletti

mise en scène Christophe Corréiaassistant à la mise en scène Guillaume Collignon

décor Farru,d’après l’œuvre d’Alexandre Valletti

lumières de Marc Guillot

Musique François Peyrony

Costumes Caroline Platiau

interprètes Nathalie RousselJean-marie Burucoa

ProductionSolarsen cie & Le Mascaret

CoproductionConseil général de l’Essonne

Centre culturel de la Ville de PalaiseauCentre culturel de la Ville de Morsang sur Orge

CorréalisationThéâtre du Chêne Noir – Avignon

tournéeActe 2



Serge Valletti

est né en 1951 à Marseille. D’abordchanteur au sein du groupe pasticheur "LesImmondices ", il écrit sa première pièce avec descopains en 1969 : Les Brosses . Il enchaîne avecLa vodka du diable, A fou de jouer, Un pince sansrire qu’il joue à Marseille.

Il monte à Paris en 1973, interprète un deses textes Miss Terre dans un café-théâtre prèsde Pigalle, puis retrouve Daniel Mesguisch quil’entraîne dans sa troupe comme acteur pour unedouzaine de spectacles, (Le prince travesti,Remenbrances d’amour, Hamlet, ...).

Il revient à l’écriture en 1976 avec une série de duos qu’il interprète aux côtésde Jacqueline Darrigade et promène partout en France, (Au-delà du Rio, Bravo &son, Just Hamlet, Œuf de lynch, L’assassinat de John Fitzgerald Kennedy raconté àAristote Onassis par Jacqueline Kennedy) , puis continue avec des solos dont lepremier, Balle perdue , qu’il joue pour deux spectateurs dans une cave de la placedes Vosges à la lueur d’une bougie avant de le reprendre au Théâtre de l’Athénée(1982).

Après Volcan , présenté une seule fois au bord de la Seine sous le pontd’Austerlitz, il enchaîne les solos Renseignements généraux au Théâtre Dejazet(1985), Au bout du comptoir ,La mer dans un restaurant italien (1986), Souvenirsassassins à l’Athénée (1988). La même année, Chantal Morel met en scène Le jourse lève ,Léopold ! au Centre Dramatique National des Alpes ainsi que plusieurssolos, (Mary’s à minuit, Balle perdue, La conférence de Brooklyn sur les galaxies,...).

D’autres metteurs en scène montent ses textes : Charles Tordjman (SaintElvis au Théâtre National de Chaillot en 1990) , Gabriel Monnet, (Carton Plein en1991), Pascal Papini, (Comme il veut ! en 1991), Pierre Ascaride, (Papa au Théâtre71 - Malakoff en 1992) et tout récemment Jacques Nichet, (Domaine Ventre auThéâtre National de la Colline ).

Après avoir joué notamment avec Bayen (Fiancés de la banlieue ouest deLouis-Charles Sirjacq en 1980), Lavaudant (Le régent de Jean-Christophe Bailly en1987 ), il sera l’interprète de Jean-Paul Wenzel dans Figaro Divorce d’Odön VonHorvath au Théâtre de la Ville (avril-mai 1993).

A l’Odéon : Sixième solo (pour l'inauguration de La Cabane) de Serge Valletti,mis en scène par lui-même. æ Grande Salle, septembre-octobre 1996 Duos, solos,trios et restos ! 1976-1998. de Serge Valletti, mis en scène par lui-même. æ PetitOdéon, janvier 1999 Monsieur Armand dit Garrincha . de Serge Valletti, mise enscène Patrick Pineau. Petit Odéon janvier 2001

Au théâtre national de la Colline, 2002 Quand le jour s’est levé, je me suisendormi, mise en scène Michel Didym.



J’ai rencontré Serge Valletti avec « Carton plein »,un spectacle qui vit depuis trois ans. Et aujourd’hui, c’estun vrai plaisir de remonter une pièce de cet auteur æPourquoi j’ai jeté ma grand-mère dans le Vieux-Port.

Non seulement, je redécouvre l’auteur, mais aussi,,l’humaniste qui nous livre ses jardins secret à travers sesmots. Comme chez Fellini, Serge nous entraîne dans sonenfance, un Amarcord à Marseille.

« La grand-mère dans le Vieux-Port… » æ elle estindissociable de cette égo-histoire d’une époque déjàrévolue située au cœur de la cité phocéenne. Bouillanted’humanité, c’est un hymne à la vie - Une histoire faite degens, des gens incroyables, riches en soleil, en couleurset en folie…

« Cette ville qu’elle a tant aimée ! » æ un voyage,au siècle dernier, où elle a côtoyé l’événement des deuxguerres, l’avènement du modernisme soudain avecl’électricité, le Cinéma, le téléphone, la télévision et même,paraît-il, plusieurs papes. Oui, c’est une folle histoire quecelle-là… c’est aussi celle de chaque famille en Europe.

La folie, c’est le quotidien dans la poésie de Valletti,elle y est attachante et troublante. Elle s’accroche à uneréalité qui nous est proche et nous ramène à nossouvenirs… au delà des barrières de génération.

Les couleurs, je les ai trouvées sur les toilesd’Alexandre, le papa de l’auteur, Artiste peintre commenous le raconte l’histoire. Lorsque j’ai visité son atelier, j’yai découvert une intégrale de style figuratif ou plutôt…faux-figuratif. Ces toiles représentent un parcoursinitiatique de Marseille et de ses calanques. En quelquesorte, le Musée de cette vie offerte, aujourd’hui, auThéâtre.

La folie et la couleur réunie, il me fallait trouver lesporteurs de cette fable authentique. Nathalie Roussel etJean-marie Burucoa se sont imposés à moi comme uneévidence. Jean-marie en guide de ce musée imaginairenous ouvre sa collection tel un livre d’images ; NathalieRoussel, avec son amour de la langue méridionale,témoigne du patrimoine de cette Grand-mère en conteused’histoires totalement incroyables, à propos de…

« cette ville qu’elle a tant aimée ! »Christophe Corréia



Nathalie RousselElle est de la race des

acteurs qui en toute simplicitétraverse les années et préservela fraîcheur et la découverte deson art.

En 1973, elle fait sespremiers pas au cinéma sousl’œil de Michel Drach dans« Les violons de bal ». Cinéma,télévision, Théâtre, trenteannées de carrière et pas uneseule ride.

Successivement sonchemin a croisé ceux de CostaGavras, Henri Verneuil, PierreJolivet et bien sûr, Yves Robertdans « La gloire de mon père »et « Le château de ma mère ».

Désormais, révélée aupublic, la télévision ne cesse delui faire les yeux doux et elleest appelée auprès de GillesGrangier, Yves Boisset, GillesBéhat, Roger Vadim, PhilippeLefebvre, Alain Schwarzstein,Laurent Carceles…

Pour Nathalie Roussel,ce plaisir ne peut-être parfaitsans Théâtre. Là aussi , elleconnaît de belles rencontres.Tilly, Jean-Claude Brialy,Bernard Murat, Régis Santon,Jean-Luc Moreau partagentavec elle des créationsclassiques et contemporainesqui lui permettent d’élargir sontalent à la mesure de sarecherche et de ses envies.

Actuellement en tournéeavec Michel Piccoli, elleparcourt la France dans « Lajalousie » de Sacha Guitry.



Jean-marie Burucoa

À l’âge de 30 ans,ap rès un pa rcou rsd’autodidacte où il s’estfrotté à différents métiers, savie bifurque de l’animation etproduction en télévision versune carrière d’art istedramatique.

Monté à Paris en1991, il va faire ses gammesau studio 34, orchestréespar Philippe Brigault . Puis, ilrencontre John Berry quiparachève sa formationd’acteur.

Le Théâtre reste sonpremier champ d’action. Iljouera les vers de Molière etincarnera des personnagesd e R a i n e r W e r n e rFassbinder, Catherine Anne,Eugène Durif, StephanWoj towicz , Va l le t t i ,…souvent sous la direction dePanchika Velez et deChristophe Correia.

Cinéma, Synchro,Radio, Télévision, Jean-marie apparaît dans unecontinuité comme un acteursolide qui fait varier lesplaisirs.



Christophe Correia

Touche à tout, il est tour àtour metteur en scène,comédien, régisseur.

Après une formation auStudio 34, il participe à desstages avec Jean-MichelD u p u i s , p u i s A r i a n eMnouchkine.

En 1995, il remporte lepremier prix du festival dejeune compagnie au TBB,président Bernard Fresson.

Il fonde avec HenriHamelin, Solarsen compagnieet crée ses premières œuvres àla mise en scène en montantsuccessivement Le médecinmalgré lui, Dom Juan, etL’avare de Molière avec DanielPrévost.

Puis, connaissant mieuxses couleurs propres, lesau teu rs con tempora insl’attirent : Pinter, CatherineAnne et Serge Valletti.

Depuis, deux ans, il meten scènes des lectures dejeunes auteurs de la fondationBeaumarchais au festival de lacorrespondance de Grignant –direction Didier Long.

Aussi acteur, il vient definir un moyen métrage réalisépar Jean-Christophe Barc.

Toujours passionné deThéâtre, il reste directeurtechnique du petit théâtre deParis.

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