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DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION SALON POUR L’AGRICULTURE Du 12 au 14 Novembre 2019 Campus de l’Ecole de Sociologie Rurale et de Vulgarisation Agricole ( Universite Nationale d’Agriculture ) Dodji, Porto-Novo - Benin THEME: Innovations dans les Tics en soutien au développement agricole au Benin Résumes des communications

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Page 1: POUR L’AGRICULTURE...Les TICs et la gouvernance agroalimentaire à l’ère de la mondialisation: enjeux et implications pour les petits producteurs *1Laurent C. Glin, 2Ange Guédénon

DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DELA COMMUNICATION SALON

POUR L’AGRICULTURE

Du 12 au 14 Novembre 2019

Campus de l’Ecole de Sociologie Rurale et de Vulgarisation Agricole

( Universite Nationale d’Agriculture ) Dodji, Porto-Novo - Benin

THEME:Innovations dans les Tics

en soutien au développement agricole au Benin

Résumesdes communications

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PANEL 1 : TIC & POLITIQUES AGRICOLES

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La stratégie nationale e-Agriculture du Bénin sur la période 2020-2024

Abdou-Aziz SOBABE A. T.

Directeur des Systèmes d’Information,

Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Cotonou, Benin

Tel Mobile : +229 97 32 05 75, Fixe : +229 21 30 63 51, [email protected]; www.agriculture.gouv.bj

Résumé :

Plusieurs études ont montré que le renforcement des capacités des communautés agricoles à se connecter aux banques de connaissances, aux réseaux et aux institutions via les technologies de l'information et de la communication (TIC) a considérablement amélioré leur productivité, leur rentabilité, leur sécurité alimentaire et leurs possibilités d'emploi. Au plan stratégique, le Bénin s’est doté d’un Plan Stratégique de Développement du Secteur Agricole (PSDSA) qui décline sa vision et les actions à mener. Le même exercice a été fait pour le secteur de l’économie numérique à travers la Déclaration de Politique Sectorielle du numérique (DPS) qui trace le chemin devant conduire notre pays à l’état d’un hub numérique sous régional. Mais il n’existe aucune passerelle entre les visions stratégiques de ces deux secteurs dont l’interaction permettra de booster nos performances agricoles. Pourtant, la FAO et l’UIT (Union Internationale des Télécommunications) ont conçu en 2017 un Guide d’élaboration de stratégie pour l'agriculture électronique. Ce guide fournit un cadre aux pays pour l'élaboration de leur stratégie nationale en matière d'e-agriculture. Pour tirer le meilleur parti des TIC dans la promotion du secteur agricole, le Bénin a sollicité l’appui technique et financier de l’UIT et de la FAO pour l’accompagner dans l’élaboration de son document de stratégie nationale e-Agriculture sur l’échelle 2020-2024, conformément au guide FAO-UIT. Ainsi, la mise en place d'un système unique d'informatisation de toutes les actions du secteur agricole permettra une économie d’échelle au pays et une fluidité de l'accès à l'information. C'est dans ce contexte que les acquis en termes d'actions pilotes et concluantes seront développées pour la capitalisation de celles-ci dans un dispositif plus cohérent. Après avoir présenté le visage actuel du secteur agricole et celui du numérique, ce document décline le cadre stratégique, le plan d’actions et le mécanisme de suivi-évaluation pour l’e-Agriculture au Bénin.

Mots clés : Stratégie e-Agriculture ; Agriculture ; Numérique ; TIC ; Guide FAO-UIT

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Les TICs et la gouvernance agroalimentaire à l’ère de la mondialisation: enjeux et implications pour les petits producteurs *1Laurent C. Glin, 2Ange Guédénon & 1Florent Okry

1Ecole de Sociologie Rurale et de Vulgarisation Agricole, Université Nationale d’Agriculture (UNA/ESRVA) 2Africa Green Corporation, 07 BP 633 Cotonou, Bénin

* Correpondance, courriel : [email protected]

Résumé :

Les technologies de l’information et de la communication, en particulier les innovations dans l’internet, le téléphone mobile et le transport ont révolutionné l’économie mondiale ces dernières décennies. Cela s’est traduit, entre autres, par l’extension des réseaux et flux de production et d’échanges de tous ordres, commercial, financier, technique, scientifique, culturel mais aussi et surtout par l’émergence (progressive) d’une société mondiale (global network society). Sur le plan agro-alimentaire, la conséquence de la révolution des TICs est à deux niveaux. Premièrement, un nouvel ordre d’agriculture, consommatrice et dépendante des TICs, émerge, offrant de meilleures possibilités de partage et de rationalisation des informations, technologies, innovations, intrants, l’eau, l’énergie, etc. dans la production agricole. Deuxièmement, les aliments produits dans un village du globe peuvent se retrouver les jours suivants dans les supermarchés ou assiettes des consommateurs à l’autre bout du monde. Quels sont les enjeux, défis et opportunités pour les petits producteurs dans ce contexte ? Quels sont les gagnants et les perdants dans la révolution des TICs dans l’agriculture et l’agro-alimentaire ? Quels alliances, partenariats ou mécanismes de gouvernance pourraient permettre aux petits producteurs de mieux tirer leur épingle du jeu du nouveau puzzle de la mondialisation agro-alimentaire, sans oublier le contexte particulier du changement climatique ? Cette présentation élabore sur un cadre théorique pour analyser les enjeux, défis et perspectives des TICs pour les petits producteurs dans l’agriculture et l’agro-alimentaire dans le double contexte de la mondialisation et du changement climatique, et partage un cas concret d’un projet, GS4FOOD, mettant au centre les TICs pour la facilitation de l’accès des petits producteurs aux informations techniques, au marché et à l’assurance climatique.

Mots clés : mondialisation, agriculture, gouvernance, petit producteur, TIC.

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PANEL 2 : TIC ET CONSEIL AGRICOLE

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Les TIC au service des performances des organisations non-gouvernementales : Leçons de l’ONG DEDRAS au Bénin

AWOLOU S. André* & ASSOYAO-KOUMA Frétas

ONG DEDRAS

*Correspondance, courriel: [email protected]

Résumé :

Dans le cadre de la mise en œuvre de son Programme de Transformation Socio-Economique en milieu rural (PTSE) dans les communes de Bassila, Djougou et Ouaké du Nord-Ouest du Bénin, l’ONG DEDRAS (Organisation pour le Développement Durable, le Renforcement et l’Auto -promotion des Structures communautaires) fait confiance à des TIC pour faciliter ses interventions. Dans le souci de fournir aux producteurs de riz des conseils sur mesure (conseils agricoles adaptés aux besoins spécifiques des producteurs), le programme s’est investi dès sa conception à intégrer des TIC dans son système d’intervention. La mise en œuvre du programme a commencé par la formation des membres de l’équipe de pilotage sur l’utilisation : de GPS pour traquer les parcelles des producteurs et enregistrer les coordonnées géographiques des pistes d’accès à ces parcelles ; d’ordinateur pour cartographier les parcelles, concevoir et/ou mettre à jour et analyser les fiches de suivi afin d’identifier les besoins en formation des producteurs ; de Smartphone pour collecter des informations et faire le suivi des producteurs à l’aide des fiches conçues par ordinateur ; de micro projecteur pour former les producteurs à l’aide d’images et de vidéos. Après la formation suit la phase pratique où ces outils sont utilisés de façon complémentaire pour atteindre les résultats. Grâce à l’utilisation de ces outils les résultats suivants ont été atteints : Collecte et gestion en temps records de données de base et de données de suivi du programme ; Cartographies électroniques des superficies de 315 producteurs ; Identification et accès facile aux parcelles et suivi régulier des producteurs ; Accélération de l’apprentissage des producteurs à travers les formations par vidéos sur des thématiques précises du Système de Riziculture Intensive (SRI): la préparation du sol pour la culture de riz, le semis/ démariage/ repiquage du riz, l’entretien des parcelles de riz (désherbage et fumures), la maitrise de l’eau, les opérations de récolte et post récolte.

Mots clés : Conseil agricole, conseil sur mesure, TIC, ONG DEDRAS, Bénin.

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Formation des agriculteurs à l’aide des TICs: cas de l’utilisation des vidéos agricoles dans le système de vulgarisation au Benin

Mori W. GOUROUBERA.1, Ismail M. MOUMOUNI M.1, Latifou IDRISSOU1, Mohamed N. BACO.1, Guy NOUATIN1, Florent OKRY2,3 1 Département d’Economie et Sociologie Rurales, Faculté d’Agronomie, Université Parakou,

BP : 123 Parakou, Bénin 2 Access Agriculture, Benin

3 Ecole de Sociologie Rurale et de Vulgarisation Agricole, Université Nationale d’Agriculture, Bénin

Auteur correspondant : E-mail : [email protected]

Résumé :

Le système de vulgarisation agricole au Bénin a connu plusieurs réformes dans le but de garantir un bon accompagnement des agriculteurs. Cependant, un grand nombre d’agriculteurs n’ont pas accès à l’information. Cet article présente les résultats de l’analyse de l’utilisation des TICs en l’occurrence les vidéos agricoles dans le système de vulgarisation au Bénin. L’étude a pris en compte les structures privées et publiques impliquées dans la formation des agriculteurs. L’étude s’est faite en deux phases, une première phase qui s’est déroulée du mois de mars à avril 2019 a permis d’explorer 181 structures. Une deuxième phase au cours de laquelle 61 structures ont fait objet d’une étude approfondie s’est déroulée de juin à août 2019. Les données ont été collectées à travers des entretiens semi structurés et de groupe à l’aide d’un guide d’entretien. Les résultats montrent que seules les structures privées utilisent effectivement les vidéos agricoles dans la formation des agriculteurs. Elles ont développé différentes stratégies leur permettant de former les producteurs selon leur capacité financière. Seulement 3 % des structures produisent elles-mêmes leurs propres vidéos. Les vidéos proviennent pour la plupart d’une source externe. De même, ces vidéos diffusées portent sur la gestion durable des terres, la gestion intégrée des ravageurs et la sécurité alimentaire. Le manque de moyens financiers, le manque de matériels adéquats et l’absence d’énergie électrique sont les principales contraintes justifiant la non utilisation de la vidéo par certaines organisations. Cette étude montre que les vidéos peuvent être bien utilisées dans les systèmes de vulgarisation. Elle pose également le problème de leur durabilité. Elle suggère sa prise en compte effective dans le système de vulgarisation. Mots clés : Bénin, vidéos de formation agricole, système de vulgarisation, TIC

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Vulgarisation agricole à travers la vidéo, quels formes et fonds des vidéos pour un meilleur apprentissage des pratiques innovantes ?

Gatien C. AGBOKOUN, Latifou IDRISSOU, Nasser M. BACO

Université de Parakou, Faculté d’Agronomie, BP : 123 Parakou, Bénin,

E-mail : [email protected]; [email protected] ; [email protected]

Résumé :

Grâce aux nouveaux outils de vulgarisation notamment la vidéo, les connaissances ou pratiques dites "innovantes" sont proposées aux agriculteurs par le biais d’outils de vulgarisation catalyseurs d’apprentissage. Toutefois, la forme et le fond de la vidéo peuvent influencer aussi bien négativement que positivement l’apprentissage attendu à l’issue de la visualisation. Cet article a pour but de rechercher les facteurs informationnels de forme et de fond de la vidéo qui peuvent déterminer l’apprentissage des technologies agricoles vues au travers de la vidéo. L’étude s’est basée sur une vidéo de 6 minutes portant sur les bonnes pratiques de transformation du soja en fromage. En utilisant la méthode d’échantillonnage raisonné, trois cents soixante (360) transformatrices du soja en fromage ont été sélectionnées et les données ont été collectées à l’aide des entretiens structurés et non structurés entre novembre 2015 et janvier 2016. L’évaluation de l’apprentissage a été basée sur la taxonomie de Bloom. Cette évaluation a concerné les deux premiers niveaux de l’échelle de la taxonomie que sont "connaissance" et "compréhension". La régression logistique ordinale et les analyses de discours ont permis d’identifier les facteurs informationnels de la vidéo qui influencent l’apprentissage. Trois des six variables introduites dans le modèle ont un effet significatif sur le niveau d’apprentissage au niveau des femmes transformatrices. Ces variables sont (i) le besoin de traducteur, (ii) le fait que la technologie implique de nouveaux équipements et (iii) la facilité d’achat des nouveaux équipements. Il découle des résultats que les vidéos doivent être très démonstratives et présenter les informations de façon saillante et transparente afin d’éviter d’engendrer des dissonances cognitives pour faciliter l’apprentissage.

Mots clés : Vidéo de formation agricole, facteurs informationnels, apprentissage, dissonance cognitive, Bénin.

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Facteurs socioéconomiques affectant la distribution des DVD de formation agricole: Etude de cas au Bénin

Romuald U. ASSOGBA1, T. Augustin KOUEVI1, Florent K. OKRY2, Simplice D. VODOUHE1

1 Ecole d’Economie, de Socio-Anthropologie et de Communication (EESAC), Faculté des Sciences Agronomiques, UAC, Abomey-Calavi ;

2 Access Agriculture et Ecole de Sociologie Rurale et de Vulgarisation Agricole (ESRVA) UNA, Porto Novo.

[email protected], [email protected], [email protected], [email protected];

Résumé :

En 2009, AfricaRice en collaboration avec des centres de recherche nationaux et internationaux a mis en place des DVD de formation agricole sur différentes techniques améliorées de production et de transformation du riz. Pour rendre accessible ces DVD, le centre a confié leur distribution à des radios rurales, des responsables d’organisations paysannes et des services de vulgarisation agricole. Trois ans après, il a été constaté que certaines radios n’ont pas distribué les DVD, alors que d’autres l’ont fait. La présente étude a mené des enquêtes auprès de 03 stations de radios rurales et de 135 producteurs dans les communes de Dassa-Zoumè, Glazoué et Savalou, au Centre du Bénin, en vue de comprendre les raisons de la non distribution des DVD pourtant utiles aux riziculteurs. Les données collectées ont été analysées à l’aide de statistiques descriptives et de régression logistique. Les résultats montrent que la proximité du point de distribution des DVD par rapport aux lieux publics très fréquentés et la commercialisation des DVD influencent positivement la distribution au niveau des stations de radios. Au niveau des producteurs, le sexe ; l’appartenance à un groupement ; et le statut du producteur affectent positivement le partage des DVD d’un producteur à un autre. Par contre, les radios communautaires, l’achat des DVD par un producteur et l’accès aux équipements de lecture par les producteurs affectent négativement la distribution des DVD d’un producteur à un autre. Pour améliorer la distribution des DVD, nous recommandons de cibler directement les radios rurales commerciales et les organisations de producteurs. Il faudra initier des projets TIC mettant l’accent sur la subvention d’équipements de lecture DVD et créer des points de visualisation au profit producteurs dans les milieux étudiés. Aussi, suggérons-nous qu’une étude soit menée pour analyser l’impact du contenu technique des DVD sur les activités agricoles. Mots clés : Distribution de DVD de formation agricole ; facteurs socioéconomiques ; AfricaRice ; Bénin.

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Consentement des Agriculteurs à payer pour Suivre des Vidéos de Conseil Agricole

Renaud ITOO1, Espérance ZOSSOU1, Florent OKRY2 & Simplice VODOUHE1

1 Ecole d’Economie de Socio-Anthropologie et de Communication pour le Développement Rural, Université d’Abomey-Calavi, Bénin,

2 Access Agriculture (Benin) et Ecole de Sociologie Rurale et de Vulgarisation Agricole, Université Nationale d’Agriculture de Porto-Novo

(Bénin), 041 B.P. 13, Cotonou, Benin.

[email protected], [email protected], [email protected], [email protected]

Résumé :

Avec le désengagement des Etats du conseil agricole et l’émergence du secteur privé, il se pose la question de savoir si les agriculteurs ont la volonté de contribuer aux charges financières liées au coût du conseil. Cette étude a été conduite auprès de 173 agriculteurs afin d’analyser leur consentement à payer (CAP) pour suivre des vidéos de conseil agricole ; ainsi que les déterminants qui l’affectent. Ces agriculteurs sont venus suivre les vidéos après avoir été informé par les appels des crieurs publics ou par la technique du « bouche à oreille ». A la fin des séances de projection, ils ont accepté volontiers de répondre à notre questionnaire. Deux vidéos de conseil agricole ont été projetées dans six villages des communes de Dangbo et Adjohoun (Bénin). Elles ont porté sur la préparation du sol à la riziculture et le triage par flottation de la semence de riz. Chaque séance de projection vidéo a duré 40 minutes environs (10 minutes pour la projection de la vidéo et 30 minutes de discussion, d’échanges et de réponses aux questions). La Méthode d’Evaluation Contingente (MEC) a été utilisée pour recueillir le CAP des agriculteurs. L’analyse des données est effectuée grâce aux statistiques descriptives et à l’aide d’un modèle Tobit censuré. Les agriculteurs enquêtés sont prêts à payer en moyenne 250 F CFA (0.4 $ US) pour suivre une vidéo. Les résultats révèlent aussi que le genre masculin, le niveau d’instruction, la fréquence des visites du conseiller agricole, l’accès au crédit agricole et le nombre d’années de pratique agricole affectent positivement le consentement à payer pour suivre la vidéo formation agricole. Le CAP varie d’un village à un autre. Ces résultats pourraient ouvrir la voie à l’autofinancement des services agricoles et à l’émergence de services privés de vulgarisation.

Mots clés : Conseil agricole, Vidéo, Consentement à payer, Benin.

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Accelerating horizontal learning with farmer to farmer videos: the case of Blue Gold project Bangladesh

Ahmad Salahuddin

[email protected]

Abstract :

Horizontal learning concept has been introduced as a farmer to farmer learning tool for many years. Blue Gold project in Bangladesh use this concept in their program since its inception about a decade ago. This learning tool has been successful as per project’s own assumption. In 2018 there comes an opportunity to take this approach to another level by adding farmer’s own video into it and making those videos available in different social media platforms. The value added was defined as Accelerating Horizontal Learning. Water management group farmer members were trained on how to make videos of their own or fellow member’s success stories in the field of water management and agriculture with their own smart phones. As a follow up to keep their interest ongoing competitions were organized and their champion skills were recognized by organizing prizes for best performers. Most trained farmers produced videos and submitted as part of that competition. All these farmer videos of good practices promoted by the project have been uploaded in agtube as a permanent hub for project farmers and beyond. These videos are freely available for all farmers from anywhere in the world that do not disappear as the projects cease to exist. A Facebook page has also been opened to share these videos and to talk about anything around the project activities, agriculture technology and water management issues and also to share comments. The videos are also being screened in different locations and polders of the project for horizontal learning. In this case it was not physical but digital and remote but with less cost, much more interesting and stimulating learning.

Access Agriculture was a partner of this Blue Gold Innovation Fund project with MetaMeta and JJS.

Keywords: horizontal learning; farmer to farmer; videos;

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La vidéo agricole, un nouvel outil d’encadrement

Joachim N. SAIZONOU

Journaliste spécialiste du secteur agricole

Directeur/fondateur de la revue mensuelle Agri-Culture (mars 1999 à décembre 2005), ancien chargé de communication de l’Association

Interprofessionnelle du Coton (AIC), Administrateur du groupe Bénin INFOS-AGRI etc.

Tél / Whatsapp : +229 96 60 43 48; E-mail : [email protected]

Résumé :

Les processus de production pour presque toutes les cultures sont bien définis par la recherche. Ce sont les fiches techniques déjà éprouvées et même validées par l’ensemble des acteurs après plusieurs années d’application et parfois même d’analyse des résultats. Malheureusement, le passage de la recherche à la vulgarisation n’est pas toujours bien maîtrisé. Pour certaines grandes cultures comme le maïs, le niébé, le manioc il n’y a pas de problème encore que ? Mais pour les autres il y a encore beaucoup à faire. Pour ces cultures le producteur a en face de lui l’encadreur qui a le devoir de faire passer le message. Bien évidemment, il est humain et le message pourrait s’altérer selon ses compétences, son engagement ou son humeur du moment. Dans ces cas ce n’est pas exactement la fiche technique telle que conçue et validée par le ou les chercheurs qui passe. A l’heure du numérique, tous les agents d’encadrement sont munis (soit en propre ou fournis) de smartphone. Certains producteurs également en possèdent. Le gouvernement par le biais du Ministère de l’économie numérique travaille déjà à l’extension de la connexion internet dans tout le pays. Cela représente une opportunité pour les TIC dans l’agriculture. La vidéo agricole est la solution que propose Agri-Culture pour la vulgarisation des Fiches Techniques que ce soit en production végétale ou en production animale. De quoi s’agit-il ? Il s’agit concrètement de marquer chaque étape de la production avec de petites séquences vidéo (de 10 à 15 mn) qui peuvent circuler sur les réseaux sociaux et se retrouver facilement sur les téléphones portables. Nous savons tous que les écrits sont sujets à interprétation et que la parole s’envole. Rien ne vaut l’image qui présente la pratique.

Mots clés : Vidéos, agriculture, vulgarisation

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Estimation of the real capacity of farmers to pay for agricultural extension services linked to video in Southern Benin: case of the

Ouémé Valley

Fistel A. LIGAN GANDONOU1*, Florent OKRY1,2, Simplice D. VODOUHE3

1 Ecole de Sociologie Rurale et de Vulgarisation Agricole (ESRVA), Université Nationale d’Agriculture (UNA), 01BP55, Porto-Novo, Bénin.

2Access Agriculture, 041BP13 Cotonou, Benin.

3 Faculté des sciences Agronomiques, Ecole d’Economie, de Socio-Anthropologie et de Communication pour le Développement Rural,

Université d’Abomey-Calavi, 01BP526, Cotonou, Benin.

*Author for correspondence: [email protected]

Abstract:

Most of the studies on the willingness to pay for agricultural extension services were conducted by the contingent valuation method. This method presents several biases and is mainly based on the intentions of the respondents. A pre-sample frame was built using the snowball method. About 200 rice farmers were pre-sampled and subjected to a discriminatory questionnaire. Among those who succeeded, 61 randomly sampled farmers were invited to Vickrey's auction sessions. Vickrey’s auction was used to estimate the willingness of farmers to pay for three different agricultural extension services related to training videos. The experimental discrete choice sessions were also used to identify the service that attracts the most farmers. Beyond that, binary logistic regression was used to identify factors that determine the decision of a farmer to pay to attend video projection. Results suggest that farmers agree to pay on average 214 FCFA (0.41 USD) to attend a projection. They also agree to pay on average 527 (1 USD) FCFA for a DVD containing agricultural training videos. As for the acquisition of 3gp videos on their mobile phone, farmers agreed to pay on average 231 FCFA (0.44 USD). Results also suggest that video projection is the most chosen service by the respondents (57%); followed by purchase of DVD (34%). The purchase of 3gp videos was marginal (9%). Variables such as gender, experience in agriculture, group membership, level of education, proportion of the income generated by rice cultivation and the frequency of visits of extension significantly affected farmers’ decision to pay to attend video projections.

Keywords: Agricultural extension, videos, willingness to pay, vikrey’s auction

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The origins of English for Specific Proposes (ESP) and the challenges of business or electronic business communication

Bertin Yélindo DANSOU1 & Pascal DJAGBE2 1Université Nationale d’Agriculture de Porto-Novo (UNA), et Université d’Abomey-Calavi (UAC), e-mail: [email protected]

2Doctorant, Assistant-Stagiaire, e-mail : [email protected],

Abstract:

English, a British local, national, official and international language, has become very important in business, political and social communications. Nevertheless, it has been challenged in some of its diachronic, synchronic and semiotic manifestations. What matters in this analysis is to check if it has become and is still the language of business or electronic business communication. Structuralist and historicist critical approaches will inspire and guide this analysis that will investigate on the origins, the composition and the development of the language for, or against social or economic life, as well as the demands for its successful use. Keywords: English for Specific Purposes (ESP), origins, challenges, electronic communication, business communication. Résumé :

L’anglais, une langue locale, nationale, officielle et internationale britannique, est devenue très importante dans la communication classique ou électronique au service des affaires, de la politique et de la vie sociale. Néanmoins, elle a été confrontée à certains défis liés à ses manifestations diachroniques synchroniques et sémiotiques. L’objectif de cette étude est d’examiner si elle est devenue et continue d’être la langue des affaires. Les critiques structuraliste et historiciste inspireront et guideront cette analyse qui identifiera les origines, la composition et le développement de la langue anglaise pour, ou contre les affaires ou la vie socio-économique, ainsi que les exigences de son utilisation réussie. Mots clés : anglais de spécialité, origines, défis, communication des affaires, communication électronique.

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Technical challenges and policy implications for the use of videos for South-South knowledge sharing

Florent Okry1,2 and Paul Van Mele3

1Access Agriculture, Cotonou, Benin

2Université Nationale d’Agriculture, Porto Novo, Bénin

3Access Agriculture, Bruxelles, Belgium

Correspondence: [email protected]; [email protected];

Tel: +229 94 10 95 82; +229 66 55 37 38

Abstract:

Agriculture is the main pillar of the economy of many Sub Saharan African countries and employs about 80% of the population. These recent years, African governments have consistently demonstrated a desire for an agricultural renaissance, and the sector growth statistics are starting to show significant improvements in many countries. This is due to a convergence of efforts including farmer training to more productive techniques. In this process the ration of 1 extension agent for 3000 farmers in most African countries hinders the contribution of the extension services and rural advisory services. Small scale farmers because of their diverse and often contextualised needs need permanent access to knowledge and proven technologies and practices. ICTs help to bring knowledge to farmers. Access Agriculture (www.accessagriculture.org) uses training videos to share knowledge across culture and contexts. These short videos available in 3gp (compatible with ordinary phones) bring knowledge to farmers in their local languages. These videos showed to be useful tools for farmers’ training and in many contexts (Benin, Kenya and Uganda) proved to be more effective than the traditional face to face trainings. This paper argues that for ICT based initiatives to fully support inclusive extension strategies, there is a need to bring into contribution non-conventional knowledge dissemination channels. We specifically argue that young men and women (ICT savvy) should be involved in extension service delivery by developing and fine tuning business models around dissemination/screening of videos to train farmers.

Keywords: knowledge sharing, videos, language barriers, young entrepreneurs

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The Young entrepreneurs challenge funds of Access Agriculture to strengthen South-South rural learning

Nafissath Fousseni Barres1, Josephine Rodgers2, Florent Okry1,3, Jonas Wanvoeke1, Phil Malone2, Paul Van Mele2 1Access Agriculture, Cotonou, Benin

2Access Agriculture, Brussels, Belgium 3Université Nationale d’Agriculture, Porto Novo Benin

Correspondence: [email protected]

Abstract

The ratio extension agents/farmers has recently decreased and reached 1:3000 in many African countries. The use of farmer to farmer training videos in extension Videos proves to fill the gap especially as they allow South-South knowledge sharing. To better impact farmers there is a need to innovate in ways of reaching them. The Young Entrepreneur Challenge Fund (YECF) is an Access Agriculture initiative, which aims at requesting young people, from any country in Latin America, Africa or Asia-Pacific to propose innovative ideas to make a business, or expand their existing business, around the dissemination of agricultural videos. Through this competitive grant, the most inspiring and promising young entrepreneurs receive a Digisoft smart projector. This projector has an in-built computer and contains the entire Access Agriculture library with over 200 videos in more than 75 international and local languages. The smart projector comes with a battery and a portable solar panel, so videos can be shown without the Internet or electricity. At this first edition launched in February 2019, 241 applications (21.58% women led ones and 78.42 % men led ones) were recorded with West Africa, East Africa, Southern Africa, Central Africa and South America being the top five sub regions represented. Based on the available grant, 06 winners were selected and received their smart projector. With the technical support of Access Agriculture, the winners have started implementing their business plans. By building on the ICT skills and networks of young men and women, we can better train farmers, make agriculture more attractive to youth and reach more women.

Keywords: Young, agricultural videos, business, entrepreneur, ICT

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Analyse du processus de dissémination de l’information par trois méthodes de diffusion des contenus des vidéos de formation agricole au Sud-Ouest du Bénin

Thomas Davito1, Florent Okry2, T. Augustin Kouevi3 et Simplice Vodouhe4

1 Faculté des Sciences Agronomiques (FSA), Université d’Abomey-Calavi (UAC), 01 BP 526, Cotonou, République du Bénin ; [email protected]

2 Access Agriculture et Ecole de Sociologie Rurale et de Vulgarisation Agricole (ESRVA), Université Nationale d’Agriculture (UNA), République du Bénin, 041 BP13, Cotonou, République du Bénin ; [email protected]

3 Faculté des Sciences Agronomiques (FSA), Université d’Abomey-Calavi (UAC), 01 BP 526, Cotonou, République du Bénin ; [email protected]

4 Faculté des Sciences Agronomiques (FSA), Université d’Abomey-Calavi (UAC), 01 BP 526, Cotonou, République du Bénin ; [email protected]

Résumé De nos jours, les vidéos de formation paysan à paysan sont devenues d’importants outils de vulgarisation agricole. Plusieurs travaux ont montré les changements

positifs qu’ont apporté ces vidéos dans la vie de nombreux producteurs. Au Bénin, et particulièrement dans le Sud-Ouest, trois principales méthodes de diffusion

ont été utilisées pour atteindre un grand nombre de producteurs. Il s’agit de la méthode de simple mise en place (SMEP), de la méthode de projection sans

facilitateur (PSF) et de la méthode de projection avec facilitateur (PAF). La présente étude s’est déroulée d’Octobre 2013 à Mars 2014 et a pour objectif, de

faire une analyse du processus de dissémination de l’information après diffusion par ces trois méthodes. Ladite étude a essayé de décrire le processus de

dissémination des vidéos dans le temps suivant les différentes phases de la courbe S de Rogers. Au total, cent (100) producteurs ont été enquêtés dans six (06)

villages (Gatchivè et Adamè pour la SMEP, Ayoukomey et Aligoudo pour la PSF, Hlodo et Koudo pour la PAF) des communes de Comé, Athiémé et Lokossa

dans le Sud-Ouest du Bénin. La collecte des données a été faite à l’aide des guides d’entretien et des questionnaires sur les différentes diffusions et le nombre

de personnes ayant été touché pendant et après les diffusions. Les résultats ont montré que le processus de dissémination par les méthodes de SMEP et PAF suit

la forme de la courbe S de Rogers. Cependant, la méthode de PSF ne suit pas exactement la forme S de la courbe de Rogers. Ces résultats permettent de savoir

suivant le processus de dissémination envisagé, quelle méthode de diffusion faut-il choisir. Ils constituent d’importants outils d’aide à la décision et pourront

aider les structures de vulgarisation agricole dans le choix de leur méthode.

Mots Clés : Vulgarisation ; Vidéos de formation agricole ; Méthodes de diffusion du contenu des vidéos ; Dissémination de l’information ; Bénin

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PANEL 3: TIC ET ACCES AU MARCHE

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Technologies de l’Information et de la communication (TIC) et participation au marché : cas des maraîchers du Bénin

Denis ACCLASSATO HOUENSOU1 & Sylvain HEKPONHOU2 1Chercheur au Laboratoire de Recherche en Finance et Financement du développement (LARFFID), FASEG, Université d’Abomey-Calavi,

Email : [email protected] 2Doctorant au Laboratoire de Recherche en Finance et Financement du développement (LARFFID), FASEG, Université d’Abomey-Calavi,

[email protected],

Résumé :

L’imperfection de l’information représente un obstacle majeur pour les entreprises agricoles. L’asymétrie d’information qui en découle accroît les coûts de transaction et affecte le comportement des acteurs du marché. La participation au marché s’entend comme une réaction adéquate suite à l’information sur les prix et sur les quantités. Obtenir des informations sur les prix des produits et l’évolution de la demande peut être alors difficile et coûteux pour les agriculteurs en raison de l’isolement géographique et la mauvaise qualité des infrastructures de communication et de transport. Au Bénin, la participation des maraîchers au marché est limitée et engendre des pertes, faute de moyens de stockage adéquats. Les Technologies de l’Information et de la Communication offrent aujourd’hui un moyen rapide et moins coûteux d’accéder à l’information pour une participation plus active au marché. L’objectif de cet article est de mesurer la contribution des TIC à la participation au marché en testant si les TICS renforcent ou non la participation au marché. A l’aide d’un modèle probit univarié et bivarié récursif et à partir d’une enquête réalisée auprès de 462 maraîchers répartis entre les zones de Ouidah, Grand Popo, Comè, Athièmè, Bohicon et Parakou, nous montrons que les maraîchers qui utilisent les TIC pour accéder à des informations ont une fréquence de participation au marché plus élevée que ceux qui ne l’utilisent pas. Selon les moyens de communication, le téléphone portable, la radio et la télévision ; la chance de participation au marché est respectivement de 35,3% ; 25,6% et 8% de plus que ceux qui ne les utilisent pas. L’article suggère une extension des réseaux de couverture des TIC dans les zones rurales et la mise en place d’une plateforme de diffusion de connaissance par TIC pour les exploitants maraîchers.

Mots clés : Agriculture, TIC, participation au marché, coût de transaction, Bénin

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Réseaux sociaux et commercialisation des produits agricoles en Afrique de l’Ouest : cas des consommateurs et agripreneurs de Cotonou et Lomé.

Sènan Aimé GUÉDOU*1, 2 et Adébayo DEPO2

1: EDSAE/Université Nationale d’Agriculture, BENIN

2: Agribusiness Data, TOGO-BENIN

* Auteur Correspondant : [email protected] ; +229 66 99 497 ; 01BP6678 Cotonou ; République du Benin.

Résumé :

En Afrique, tandis que les zones rurales fournissent régulièrement d’importants volumes de produits très variés et représentatifs des terroirs, les villes et périphéries sont tournées vers des besoins spécifiques et leur satisfaction. La proximité d’un grand nombre de clients de plus en plus regardant sur la qualité de l’offre et des services y liés demeure un grand atout et un défi pour les acteurs périurbains. De fait, les agripreneurs développent leur marketing avec les TICs, notamment les réseaux sociaux. Entre d’Octobre 2018 et Mai 2019, nous avons réalisés une étude sommaire dont l’objectif est de déterminer, dans les capitales économiques du Bénin et du Togo, le niveau d’utilisation des réseaux sociaux par les consommateurs pour 4 catégories de produits agricoles : fruits et légumes, racines et tubercules, céréales, protéines animales d’une part et d’analyser les outils et stratégies utilisés par les responsables d’entreprises agricoles en terme de solutions. Au total, 146 consommateurs et 78 professionnels du marketing et commercialisation agricoles ont été interviewés sur la base d’un échantillonnage probabiliste modifié. Les données recueillies et analysées avec Excel et SPSS ont révélé que 53% des consommateurs passent régulièrement par les réseaux sociaux pour rechercher leurs besoins alimentaires aux meilleurs rapports qualité/prix et seulement 31% vont jusqu’à l’achat. Les vendredis, dimanches et étonnamment lundis sont les jours consacrés pour ses recherches. Facebook et WhatsApp sont actuellement les réseaux sociaux les plus utilisés par les petits distributeurs pour trouver de nouveaux clients/partenaires tandis que les grands distributeurs optent en plus pour Google, LinkedIn et Twitter. 64% des professionnels déclarent ne pas avoir des sessions de perfectionnement de leurs compétences en matière d’utilisation des TICs et ou une stratégie adaptée à l’ère du numérique. Ainsi se dégagent les besoins de recyclage et spécialisation des agripreneurs en e-Marketing, collecte des données et SIG. Par ailleurs, le réseautage des producteurs et l’amélioration de l’environnement socio-juridico-économique par l’Etat favoriseront une meilleure utilisation des TICs en commercialisation des produits agricoles dans ces pays. Mots clés : Marketing, réseaux sociaux, clients, stratégie d’adaptation, TIC, Afrique de l’Ouest

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Effectiveness of electronic media in facilitating high-quality legume seed access to farmers in remote areas: Experiences from Tropical

Legumes III project in sub-Saharan Africa Akpo Essegbemon1,2*, Ojiewo Chris1, Varshney Rajeev1 , Muricho Geoffrey1, Kapran Issoufou1, Miningou Amos3, Sako Dramane4, Alex Gerald5, Chichaybelu Mekasha6, Anguria Paul7

1International Crops Research Institute for the Semi-Arid Tropics, India 2Ecole de Gestion et de Production Végétale et Semencière/Université Nationale d’Agriculture, Bénin

3Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles, Burkina Faso 4Institut d’Economie Rurale, Mali

5Tanzania Agricultural Research Institute Naliendele, Tanzania 6Ethiopian Institute of Agricultural Research, Ethiopia 7National Agricultural Research Organization, Uganda

*Corresponding author: [email protected]

Abstract

Smallholder farmers’ access to quality seed of improved and recently released legume varieties has been low (below 20%) in Sub-Saharan Africa, where legumes productivity is still under 50% of attainable yield. The Tropical Legumes III (TLIII) project, an international research and development initiative, addressed this challenge from April 2015 to July 2019 in seven sub-Saharan Africa countries. TLIII aimed to develop sustainable and impact-oriented legume seed systems for smallholders. Various electronic technologies including radios and TV shows, newspapers, social media (WhatsApp, YouTube), and online tools were periodically used to enhance farmer awareness and use of new legume varieties. Traditional variety popularization tools including demonstration plots, field days, Agri/seed fairs/exhibition/shows, small seed packs were also used jointly with ICTs technologies. Data presented here capture TLIII experiences for groundnut in Burkina Faso, Mali, Nigeria, Tanzania and Uganda; chickpea in Ethiopia. A total of 30 to over 100 tons of breeder seed, 100 to 1300 tons of foundation seed and 1600 to over 11000 tons of certified/quality declared seed were produced per country. Seeds of new varieties were made known to farmers through 12 TV shows held, 4 Radio programs aired, 3 print media featured, 1 YouTube documentary online and 1 WhatsApp group in 2018 alone in Tanzania, whereby over 100000 farmers (50.5% women) and other end-users reached. The WhatsApp group used in Tanzania facilitated access to seed and grain markets to farmers, brokered knowledge of good agricultural practices, and strengthened daily communication and interactions between researchers, extension officers, NGOs, community leaders, farmers organizations, farmer seed producer groups, seed companies, individual seed producers, grain off-takers and processors. Local language documentaries on YouTube are practical learning materials for extension officers’ and farmers’ references and capacity building. Developed digital seed catalogue and seed roadmap tool provided online agronomic data on new varieties for seed systems stakeholders’ use. TLIII proved the effectiveness of electronic media to shorten the distance between agricultural technology developers and intended users. We recommend a systematic inclusion of electronic media, with well-crafted messages, in all agricultural research for development projects to broker new agricultural technologies, particularly seed, to farmers in remote communities. Key words: Awareness creation, Quality legume seed, variety turnover, Productivity of smallholder farming, Rural livelihoods.

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L’expérience de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans la production maraîchère a sèmè podji au Bénin

Victor Odun KALU, 03BP4215 Cotonou, [email protected]

Communicant

Chef Service Communication de l’Université Nationale d’Agriculture

Résumé :

La révolution technologique intervenue au XXème a profondément bouleversé les habitudes dans les domaines d’activités. L’arrivée de l’Internet et des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) a impacté nombre de secteurs d’activités, y compris le secteur agricole. Les TIC permettent aujourd’hui à l’agriculteur d’accéder de la manière la plus fiable à l’information pertinente en temps réel. L’existence des outils en ligne qui guident ceux-ci dans leur choix du type d’engrais et de la dose nécessaire en fonction de leur situation géographique et du type de culture constitue une source de résolution potentielle des problèmes auxquels ils sont confrontés. L’agriculture béninoise en 2017 contribuait de 30% au PIB et à plus de la moitié des emplois. Cette étude porte spécifiquement sur l’intégration des TIC dans la culture maraichère au Bénin dans la commune de Sèmè-Podji. La méthodologie de travail a consisté à échanger avec trois responsables de l’Union Communale des Coopératives Villageoises Maraichères de Sèmè-Podji pour apprécier la contribution des TIC à la résolution des problèmes qu’ils rencontrent. L’étude a été menée du 1er au 13 octobre 2019 et il a été question de mesurer l’impact de l’utilisation des TIC dans la production et la commercialisation des produits maraichers. L’analyse des résultats révèle que les smartphones à travers les réseaux sociaux sont les premières TIC qu’utilisent les producteurs de cette zone géographique. Elles ont permis de mettre en place une unité de conservation des produits maraichers, vu leur caractère rapidement périssable, à partir d’une expérience des producteurs de la région de Niayes au nord-ouest du Sénégal. Les TIC aident au niveau de deux grands centres d’intérêt pour les producteurs. Elles interviennent aussi dans la discussion des prix de vente et dans la lutte contre les différentes pathologies qui surviennent dans le processus de production. Le secteur pourrait être plus développé, puisque regorgeant des milliers de jeunes, si les décideurs politiques créaient des conditions pour faciliter le maraichage car les producteurs sont encore à la houe.

Mots clés : Technologies de l’Information et de la Communication, agriculture, production maraîchère, Bénin

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PANEL 4 : TIC & AGRICULTURE DE PRECISION

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Harnessing robust early warning and rapid response tools: The Farmer Interface Application (FIA) for timely pest management

interventions

Ghislain Tepa-Yotto1*, Manuele Tamò2, Arnaud Ahouandjinou3 1Ecole de Gestion et de Production Végétale et Semencière (EGPVS), Université Nationale d’Agriculture (UNA-Benin), 2Biorisk Management

Facility (BIMAF), International Institute of Tropical Agriculture (IITA) Benin station, 3Institut de Formation et de Recherche en Informatique

(IFRI), Université d’Abomey-Calavi (UAC), Benin

*Author for correspondence: [email protected]

Abstract:

The Biorisk Management Facility (BIMAF) works through the core pillars of Climate Smart Agriculture (CSA) to contribute at i) sustainably increasing agricultural productivity to support equitable increases in incomes, food security and development; ii) adapting and building resilience to climate change; and iii) reducing or removing GHG emissions where possible. We target small-scale farming which employs vulnerable social groups represented by tens of millions young people and women across West and Central Africa. BIMAF advocates the use of ICT and Citizen Science tools to empower low-literate farmers to be able to assess climate-driven biorisk situations in their own fields, and apply timely and appropriate solutions to mitigate their impact. The Farmer Interface Application (FIA) is designed to be user-friendly. It features a scouting algorithm guiding the farmer with voice commands in local language how to move randomly in the field and to check a number of crop plants, inspect them for pests (or damage symptoms). The App integrates short educational/training animation videos, which will display in local languages 1) how the FIA works; 2) some basic aspects of pest biology and ecology, including recognition of life stages and damage symptoms; 3) when and how to scout; 4) when and how to take appropriate protection measures, e.g. spraying bio-pesticides. This will allow the FIA, independently from being connected to the internet, to calculate an intervention threshold and allow the farmer to make an informed decision about protective measures.

Keywords: climate-smart interventions, digital tools, precision agriculture, green economy

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Utilisation des GPS pour le suivi des troupeaux bovins dans un système d’élevage extensif : implication pour la gestion durable de la

transhumance au Bénin

Josias Steve ADJASSIN1*, Rodrigue V. Cao DIOGO1,2, Luc Hippolyte DOSSA3, Ibrahim ALKOIRET TRAORE1,2 1 Laboratoire d’Ecologie, Santé et Production Animales, Faculté d’Agronomie, Université de Parakou, BP 123 : Parakou Bénin

2 Département des Sciences et Techniques de Production Animale et Halieutique, Faculté d’Agronomie, Université de Parakou, BP : 123

Parakou, Bénin 3 École des Sciences et Techniques de l’Elevage, Faculté des Sciences Agronomiques, Université d'Abomey-Calavi, 03 BP : 2819, Jéricho

Cotonou, Bénin

*Correspondance, courriel: [email protected]

Résumé :

Les conflits entre agriculteurs et éleveurs sont devenus récurrents ces dernières années au sud du Bénin en raison du nombre croissant de troupeaux dans cette région. Pour assurer la durabilité de la transhumance, le suivi de la dynamique de l’utilisation des ressources sur les parcours naturels est nécessaire. La présente étude a été réalisée dans le but de mieux connaître les différents itinéraires des troupeaux bovins en transhumance dans les zones d’accueil des transhumants au sud du Bénin. Le comportement spatial du bétail a été étudié sur six troupeaux transhumants suivi quotidiennement pendant trois jours consécutifs sur les pâturages naturels de la commune de Djidja dans deux arrondissements, Setto et Dan. Au préalable, une autorisation des chefs Peulhs de chaque arrondissement et un consentement de l’éleveur, propriétaire des troupeaux ont été obtenus. Dans chaque troupeau, trois vaches adultes de 4 à 5 ans ont été équipées de deux enregistreurs GPS (GT-730FL-S) pour tracker leurs mouvements dans l’espace. Les enregistreurs de données ont été configurés pour enregistrer la position des animaux toutes les 10 secondes. Les données ont été utilisées pour analyser les trajectoires et les schémas de déplacement. Au total, 18 itinéraires de pâturage ont été enregistrés. La distance moyenne journalière parcourue par troupeau variait entre 13,6 et 16,1 km / jour à Dan, contre 14,8 et 16,8 km / jour à Setto. Ces résultats fournissent des informations utiles sur les itinéraires des troupeaux bovins en transhumance et serviront d’outils aux décideurs en matière de gestion durable de la transhumance. Mots clés : mobilité du troupeau, outil de décision, GPS, Bovins, Bénin

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Yield Prediction using Deep Learning and Remote Sensing in Morocco

Sehbaoui Faissal*1, Hmimou Mohammed1, Abouelqassime Mehdi1

1Affiliation of authors : AgriEdge B.U., Mohammed VI Polytechnic University Lot 660, Moulay Rachid, Ben Guerir, 43150, Morocco.

* corresponding author : [email protected]

AgriEdge is a Business Unit incubated in Mohammed VI Polytechnic University, acting in precision agriculture. http://agriedge-dev.um6p.ma

Résumé :

La prévision du rendement est à la fois un défi et un outil d’aide à la décision stratégique pour les gouvernements et les exportateurs de produits de base agricoles, car elle leur permet de mieux gérer les risques de pénurie et de planifier la chaîne d’approvisionnement. Les approches existantes pour modéliser le rendement des cultures reposent sur des expériences basées sur des variables liées à la culture et à son environnement. Ces techniques démontrent un succès dans les pays où les données sont disponibles. Cependant, les données (météo, propriétés du sol, etc.) ne sont généralement pas disponibles dans les pays en développement qui ont le plus besoin d'une prévision fiable du rendement des cultures. Par conséquent, notre étude vise à résoudre ce problème en utilisant la télédétection, qui reste une source de données économique et disponible dans le monde entier, aux côtés de techniques d’apprentissage approfondi qui ont connu le succès dans de nombreux domaines. Quand il s'agit d'utiliser des images satellites, il est difficile de les manipuler et d'en extraire des informations utiles en utilisant des techniques d'apprentissage automatique. Pour surmonter cette limitation, nous utilisons une technique de réduction de dimensionnalité qui consiste à transformer les images satellites en histogrammes 3D. Pour tester notre approche, nous avons collecté des données annuelles (de 2013 à 2018) sur le rendement des cultures de maïs, de soja et de blé à partir de la base de données du Département de l'Agriculture des États-Unis (USDA) pour 1505 comtés aux États-Unis, en plus des images de réflectance et de température du satellite MODIS (500 m / pixel) en utilisant Google Earth Engine. Après cela, nous avons généré des histogrammes 3D pour les images satellites, avant d’alimenter toutes les données dans une architecture de réseau de neurones à convolution (CNN). Pour résoudre le problème de la rareté des statistiques de rendement dans les pays en développement, nous passons à l'apprentissage par transfert du modèle que nous avons formé aux États-Unis, sur la base des données statistiques annuelles sur le rendement (de 2003 à 2018) pour le blé et le maïs dans deux régions du Maroc qui ont respectivement une superficie de 4546 km² dont 20% est cultivée en blé et 7053 km² dont 8% est cultivée en maïs. En utilisant cette approche, nous avons pu obtenir une précision en concurrence avec les techniques existantes de prévision de rendement. En ce qui concerne l'estimation du rendement, nous avons atteint une précision allant de 75 à 89.5% pour les cultures de blé, de maïs et de soja, avec une précision de 75% avec le modèle transféré au Maroc. Nous avons également essayé de prédire le rendement du maïs de trois à sept mois avant la récolte. L’exactitude des prévisions varie de 75 à 87%, avec une précision qui diminue lorsque l’horizon de prévision augmente. Notre premier défi est de développer une approche qui n’utilise pas des données agrométéorologiques (telles que les données sur le sol, les variétés de cultures, les pratiques agricoles, etc.). Le second défi consiste à créer un modèle qui prédit le rendement dans une région donnée en se basant sur un petit jeu de données historiques sur le rendement des cultures. Le troisième défi consiste à proposer une approche qui n'exige pas de ressources de calcul et de stockage élevées. À cette fin, nous avons utilisé exclusivement des images satellite, réalisé l'apprentissage par transfert pour estimer le rendement des cultures dans deux régions du Maroc et appliqué une réduction de la dimensionnalité permettant de transformer des images brutes en histogrammes 3D. En surmontant ces défis, l'approche développée répond au besoin d'estimation et de prévision du rendement dans les pays africains où nous sommes généralement confrontés à une non-disponibilité de données.

Mots clés : Apprentissage par transfert, CNN, histogrammes 3D, imagerie satellite, prévision du rendement.

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Comment les drones peuvent transformer l’agriculture au Bénin

TOSSOU Daniel David.

Directeur Général de la Société ATLAS-GIS

Tel : 00229 97112828

Email: [email protected]

Résumé

Dans le but d’améliorer la productivité, les pays développés ont adopté de nouveaux outils modernes tels que les drones pour développer une agriculture de précision avec des résultats très impressionnants. Cette étude vise à explorer les avantages de l’utilisation des drones dans l’agriculture au Bénin. Les drones sont en effet, de petits avions sans pilote qui commandés à distance volent de façon autonome pour divers usages. Équipés de capteurs spéciaux capables de collecter des images multi spectrales, ils sont exploités dans l’agriculture pour le suivi des exploitations et à l’information pour le bon développement des productions agricoles. A cette fin, le Phantom 4 Pro un drone de dernière génération a été utilisé sur des exploitations d’anacardes au nord du Bénin. L’interprétation des images après traitement à l’aide de logiciels spécifiques appropriés tels que AGIS SOFT et PIX 4D a permis de : donner une vue d’ensemble des exploitations d’anacardes, de faire la cartographie de l’exploitation à travers des informations très précises, de déterminer les zones de stress hydrique à travers le comportement des plants et d’anticiper sur les actions importantes telle l’application de l’engrais pour la bonne croissance des plants.

Mots clés : Drone, Indices, Cartographie, Culture, Rendement

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Using of a low-cost machine for the color assessment of foods: Case study of Baobab pulp and leaves powder

Ahotondji Mechak Gbaguidi1,2, Flora Josiane Chadare*1, 2, Yann Eméric Madodé2, Achille Ephrem Assogbadjo3, Noël H. Akissoé2

1 Ecole des Sciences et Techniques de Conservation et de transformation des Produits Agricoles, Université Nationale d’Agriculture, Sakété,

Bénin 2 Laboratoire de Sciences des Aliments, Ecole de Nutrition et des Sciences et Technologies des Aliments, Faculté des Sciences Agronomiques,

Université d’Abomey-Calavi, Abomey-Calavi, Bénin 3 Laboratoire d’Ecologie Appliquée, Faculté des Sciences Agronomiques, Université d’Abomey-Calavi, Abomey-Calavi, Bénin

[email protected]

[email protected], [email protected], [email protected], [email protected]

Abstract

Information and communication technologies represent important tools able to empower the agriculture and food industry in African rural communities. This research, conducted from May to July 2018, used a camera to characterize the color of baobab pulp and leaf powder commercialized in Benin. An exploratory field survey was realized in food outlets of four most populated cities namely Cotonou, Abomey-Calavi, Parakou, and Porto-Novo. During the survey, each identified product’ samples of baobab pulp and baobab leaf powder were collected; two products were systematically sampled from the same brand. They were poured in small Petri dishes, under a control lightning source, followed by the capture of the samples’ images. Images were treated with ImageJ software, and the characteristics of the products were expressed as function of primary coordinates RGB (Red, green, blue) which were converted in HSL (Hue, Saturation, and Luminance) color space. Data analysis revealed that the baobab pulps has their hue value, saturation rate and luminance rate ranged from 40.2 to 75.5, from 6.4 to 21.0% and from 54.1 to 77.8% respectively. The hue, saturation, and luminance of baobab leaf powder ranged from 53.1° to 54.8°, 42.66% to 76.35%, 24.97 to 40.33 respectively. The baobab pulp color ranged from orange to green grape color while the leaf powder has a yellow cheese color, based on the hue value. This method could be used in evaluating color stability of products in the African food industry where resources are limited. It could also be applied to examine animals’ skin color variations in a breeding station, or to compare soil types and contribute to a better explanation of the yield variation in agricultural or food systems.

Keywords: Camera, HSL, Quality, Images, Agriculture.

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BBTV Mitigation: Community Management in Benin

ZANDJANAKOU-TACHIN Martine1; AGOI Ulrich1; XAVIER François 2 ; ADOSSOU Eric 2;, ABIOLA Adikath1; AKOFFODJI Hermine1;

AFOUTOU Jean1; ZINSOU Valerien3

1 National University of Agriculture in Benin (UNA)

2 Department of Crop Production (DPV)

3 University of Parakou (UP)

Abstract:

Banana bunchy Top disease (BBTD), a viral disease transmitted by an infected suckers or aphids has been discovered in Benin since 2001 and affecting almost all known accessions available in the communities. The photo show presented here aims to share five years’ key achievements and progress made with targeted producers. Recovery process was done via baseline study, mobilisation, training/coatching along with farming demonstrations. Within an alliance established at different level including researchers, students, National Agricultural Research System and banana producers, the disease is contained at a significant level leading to the revival of the production. Comparing data from surveys conducted in 2019 to the previous map of 2016 and 2017, there is a significant reduction in the disease incidence in all communities. Formally produced as a mat, almost all farms now established follow the crop production technical itinerary. More than 50% of farmers and 10 students are trained in clean seed production. At least two methods of eradication are adopted in the communities with an acceptance of roguing and high demand of herbicide/insecticide to control the disease under the supervision of the crop production officers even in the areas where this was rejected. More than 50% of farmers in the pilot sites adopted the control strategies and start leading new farmers and establishing new farms. In kind-contribution are offered to the group of farmers in the communities. More than 15 students (10 undergraduates are trained, 4 Masters and 1 PhD) are in the pipeline. Students are well skilled in disease diagnostic and at least 5 of them are into their own banana production. Although the areas covered by banana have not increased significantly, the number of new farms, new projects are developed and increasing significantly, leading to the inclusion of banana production system in the new pole of development agenda making the crop at a best onset of food security in Benin.

Keywords: Banana, BBTV, eradication, incentives, “pôles de developpement”

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L’utilisation des Technologies de l’information et de la communication pour produire mieux et plus

Karel sirice AGBANTE

ICT Manager Songhai Regional Headquarter

Responsible de la Communication et des relations Publiques ISOC Benin

Tel : 00229 97 22 54 54 Email: [email protected]

Résumé

Les Tics aujourd’hui sont présent dans tous les secteurs d’activités. Ils apportent de la plus-value aux différents secteurs de l’économie mondiale. Mais qu’en est-il du rôle des Tics dans le domaine agricole ?

Si pour certains, l’arrivée des Tics dans l’agriculture est récente, permettez-moi de vous dire que les Tics sont présents dans l’agriculture depuis déjà un bon moment et ce grâce à internet qui permet de connaitre par avance la météo, la communication entre les machines et l’intelligence embarquée, et j’en passe.

L’enjeux aujourd’hui est d’utiliser de façon efficiente les Tics dans la production agricole en vue de régler à la fois le problème du réchauffement climatique (le 4 pour 1000 le manque de carbone dans la terre), de pouvoir nourrir nos populations sans cesse grandissante et de faire face aussi bien aux manque des terres et à l’appauvrissement de ces derniers. En d’autres termes de pratiquer grâce aux Tics une agriculture productive et régénérative.

Au lieu de gérer les exploitations et de traiter les cultures comme si toutes les espèces végétales étaient identiques, les agriculteurs petits comme grand peuvent utiliser l’agriculture de précision pour appliquer les bonnes doses d’intrants, et uniquement là où ils sont nécessaires.

L’agriculture de précision est donc un système de gestion agricole basé sur les TIC qui permet aux agriculteurs de considérer leurs champs et leurs terres comme une entité hétérogène et d’appliquer ensuite un traitement sélectif, et non comme une entité homogène faisant l’objet d’un épandage uniforme. Cette technologie comprend un processus de collecte, de cartographie et d’analyse de données, et un traitement spécifique à chaque emplacement d’un champ.

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PANEL 5 : TIC : DE MEILLEURS OUTILS DE GESTION DES ACTEURS

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Les TIC ne fonctionnent pas indépendamment de leurs usagers: Leçons de l’utilisation des TIC dans des plateformes d’innovation et de

recherche agricole du Ghana et du Rwanda

T. Augustin KOUEVI1 & Oluwole A. FATUNBI2

1Enseignant-Chercheur, Faculté des Sciences Agronomiques (FSA), Université d’Abomey-Calavi (UAC) ; [email protected],

2Forum Africain pour la Recherche Agricole (FARA), Accra, Ghana ; [email protected]

Résumé : Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) sont de plus en plus considérées comme des solutions pertinentes pour la bonne circulation d’informations de tous genres, et pour la gestion performante des organisations sociales, y compris les plateformes de recherche-développement (PRD) et d’innovation agricole (PIA). Cette perception de plus en plus partagée semble sous-entendre que l’existence des TIC ainsi que leur accès suffisent pour que les usagers exploitent à souhait toutes les fonctions utiles desdites TIC, ce qui n’est pas le cas dans les faits. L’étude ici résumée a été conduite de mai 2015 à mars 2016 sous l’égide du Forum Africain pour la Recherche Agricole (FARA), dans le cadre du projet de recherche HumidTropics conçu et exécuté de 2012 à 2016 par le consortium des groupes internationaux de recherche agricole (CGIAR) et ses partenaires. Ladite étude qui a eu pour objectif principal de comprendre les utilisations faites des TIC au sein des plateformes d’innovation et de recherche agricole mises en place par FARA, South-Saharan African Challenge Programme (SSACP/DONATA) et HumidTropics, a porté sur cinq plateformes du Nord (3 PIA portant sur différents systèmes de spéculations relatifs à pomme de terre, lait de vache, piment, haricot, fruit de passion, tomate fruit, et élevage), de Kigali (1 Plateforme Recherche-Développement [PRD] de Humidtropics), et de l’Est (1 PIA système banane/maïs/manioc–légumes secs–élevage) du Rwanda; puis huit autres plateformes de Brong Ahafo Region (5 PIA manioc), de Eastern Region (1 PIA Orange), et de Ashanti Region (1 PIA maïs jaune et 1 PRD du projet Humidtropics) du Ghana. Des données primaires relatives aux types de TIC utilisés et aux utilisations qui en sont faites ont été collectées auprès de 170 membres des plateformes à l’aide de guides d’entretiens et d’observations. Des données secondaires relatives aux bases de données constituées ainsi qu’à la circulation des informations des plateformes entre les membres, ont été également collectées. L’analyse des contenus des données a permis de constater que seules certaines fonctions (appels, horloge, radio, calculatrice, SMS, email, Whatsapp, Facebook, Instagram, etc.) des TIC sont exploitées par les usagers desdites plateformes, et ceci, essentiellement à des fins personnelles selon le niveau d’instruction. Les fonctions des TIC devant permettre par exemple la gestion transparente et performante des plateformes sont à peine utilisées. D’où la conclusion : l’utilisation des TIC dépend essentiellement du niveau d’information, du niveau d’instruction et des choix de leurs usagers.

Mots clés : TIC ; Plateformes d’innovation agricole ; Gestion transparente et performante ; Ghana ; Rwanda.

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La gestion des acteurs du secteur agricole via les TICs ; Cas de AgroSfer

Auteurs :

DOSSOU SOGNON Francis

[email protected]

Associé-Dirigeant

AYAH Salomon

[email protected]

Responsable Front Web

RESUME : Les organisations de petits producteurs dans l’agriculture africaine sont le moteur de ce secteur. Malheureusement, ces organisations, souvent nommées

coopératives sont dépourvues des moyens réels pour coordonner efficacement l’activité de centaines ou milliers de producteurs.

Acumen Network a développé AgroSfer comme une solution digitale orientée vers la collecte, le traitement et la diffusion de données pour l’agriculture. A

travers notre expérience aux côtés du Réseau des Producteurs d’Ananas du Bénin (1 600 producteurs d’ananas animés par une équipe de 4 techniciens autour

d’Allada), nous avons été en mesure de concevoir une solution adaptée aux attentes et surtouts aux réalités de ces acteurs.

La collecte de données et leurs mises en valeur par le biais des solutions digitales entrainent une réelle accélération sur la qualité et la quantité des produits

agricoles. Elle permet une meilleure gestion et un meilleur contrôle des ressources naturelles et humaines. AgroSfer offre une meilleure manière d’optimiser

l’usage des ressources mais aussi de maximiser les rendements, de faire de la prévision mais aussi d’offrir une traçabilité des produits agricoles. Cette solution

permet de recenser les différents acteurs du monde agricole, de faciliter leur mise en contact ou leur coordination, de diffuser des informations d’aide (météo,

vidéos, …), de répondre à chacun de leurs besoins spécifiques.

Nous avons pour AgroSfer une ambition qui va au-delà de la facilitation opérationnelle des organisations de producteurs en offrant des services comme une

place de marché pour les échanges de matières premières.

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Dr Okry FlorentTél : 94 10 95 82

okry�[email protected]

NEF [email protected] Tel: 63600752

Dr. Jonas WanvoekeTel : 97 58 65 57

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