progression des innovations des tics

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Numéro 35 - Juin 2014 - TechnoMag votre magazine gratuit des nouvelles technologies TÉLÉCOM Les technologies Huawei L’impression 3D va-t-elle tuer les marques Thierry BONNIN, VP des comptes mondiaux d’Alcatel-Lucent PAGE 12 PAGE 21 PAGE 28 INFRASTRUCTURE ENTRETIEN PROGRESSION DES INNOVATIONS DES TICS

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Progression des innovations des tics

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TÉLÉCOM

Les technologies Huawei

L’impression 3D va-t-elle tuer les marques

Thierry BONNIN, VP des comptes mondiaux d’Alcatel-Lucent

paGe 12 paGe 21 paGe 28

INFRASTRUCTURE ENTRETIEN

PrOGressiOn Des innOVatiOns Des tics

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Juin 2014 - www.TechnoMag.ma 3 NUMÉRO 35

eDitOriaL

Mounaim eLOuaZZaniDIRECTEUR DE LA [email protected]

Actuellement, les cadres informatiques dirigeants prennent l’initiative d’aligner l’informatique sur la stratégie d’entreprise et d’en faire un puissant contributeur à l’atteinte des objectifs corporate. Ils doivent expliquer à l’équipe dirigeante et au conseil d’administration comment ils relèvent ce défi . Faire fonctionner le service informatique en utilisant une approche « boîte noire » n’est plus acceptable, plus particulièrement lorsque l’investissement de l’entreprise en informatique est déjà important et continue d’augmenter. Afi n de répondre aux besoins des entreprises, il est nécessaire que les cadres informatiques travaillent avec leurs homologues du secteur pour obtenir des accords sur l’utilisation effi cace des ressources disponibles. Ils recherchent également de nouveaux outils tels que la gestion de portefeuilles de projets pour mieux gérer les processus. Dans un tel contexte, les entreprises requièrent une compréhension précise de leur environnement global et de leurs ressources, afi n de prendre des décisions éclairées quant à leurs dépenses. Le marché du PPM est donc stratégique et connaît une croissance soutenue sur l’ensemble du marché IT. Ainsi, ce dernier affi che une croissance de 11 % en 2012 selon le cabinet d’études Gartner. Le PPM a généré plus de 1,65 milliard de dollars. Ces chiff res sont particulièrement encourageants sur un marché IT pourtant fortement impacté par les baisses de budget des entreprises. Source : "Market Share Analysis: Project and Portfolio Management Software, Worldwide, 2012." Les outils de PPM sont donc des formidables accélérateurs. Pour être performants, ces derniers doivent réellement s’appuyer sur une approche industrielle. Ainsi, une application PPM éprouvée est un outil de gestion de portefeuille informatique entièrement intégré qui couvre l’ensemble du cycle de vie des investissements du portefeuille. Cette approche intégrée comprend les tâches de planifi cation de portefeuilles, de gestion de portefeuilles de projets (PPM), de gestion de portefeuilles d’applications (APM) et de gestion des ressources impliquées dans tous les aspects du cycle de vie du portefeuille. Les projets PPM doivent être conçus pour intégrer harmonieusement les processus et les données critiques nécessaires à une bonne gestion de l’informatique. Le marché du PPM est donc particulièrement porteur et devrait continuer de générer de la croissance. La maturité des off res du marché va favoriser cette dynamique et off rir de nouvelles sources de croissance aux entreprises s’orientant vers ce type de technologies.

Mounaim eLOuaZZani

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Juin 2014n°35

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Directeur De La PuBLicatiOnMounaim [email protected]

rÉDactiOn- Mounaim [email protected]

DirectiOn cOMMerciaLe- Christine MerieauGsm: 06 35 15 98 15

- Samira [email protected]: 06 66 89 44 99

P.a.O- Saad [email protected]

iMPressiOnEdit - Casablanca

technomag est édité par:tachnomagazine s.a.r.L.Sis 4 Rue de la Bastille Res Mervet,Place d'iris Racine, 2éme étageCasablanca, MarocTél.: 0522 36 04 08E-mail : [email protected] : www.technomag.ma

Dépôt légal : 2011TE0019 - ISSN : 2028-473X

La Gestion Des porteFeuiLLes De proJets au Centre Des souHaits Des Dsi

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S O M M A I R EACTUALITĖS5- Huawei soutient l’édition du FORUM GENI ENTREPRISES6- Les failles de sécurité en forte hausse6- Jabra Motion Offi ce: un nouveau micro-casque8- Visa appelle à soutenir l’innovation en Afrique9- Le Nokia X disponible au Maroc10- Smartphones: les ventes continuent de progresser… 10- SIAM 2014, Maroc telecom dévoile 2 grandes innovations

TÉLÉCOM12- Les technologies huawei

LOGICIELS14- Windows XP, une fi n de vie programmée15- Une entreprise sur deux envisage de déployer des outils de BPM

EVENEMENT16- IBILAN de la 2ème édition de HUB AFRICA18- Des services professionnels pour une nouvelle ère de connectivité

INFRASTRUCTURE20- IT Operations analytics21- L’impression 3D va-t-elle tuer les marques ?

INTERVIEW22- Entretien avec Mr. THIERRY BONNIN d’Alcatel-Lucent

SÉCURITÉ24- Les attaques par DDOS progressent25- Dis-moi qui tu es, je te dirai comment te protéger

ENTREPRISE26- Les nouveaux rôles de la fonction SI à l’ère du numérique 27- Les smartphones, jadis accessoires, désormais indispensables

INNOVATION28- Entretien avec Mr. Jamal Chojar, CEO de MEDEXT Group29- L’émergence d’une santé numérique

RAPPORTS30- Evolution du marché des Télécoms au 1er trimestre 201432- Le marché de la Business intelligence en hausse de 8%32- Logiciels d’infrastructure et de middleware en phase de croissance

WEB33- Excel, l’ennemi no 1 des responsables e-commerce34- Boites mail: Dites oui à l’organisation des contenus et adieu au chaos!

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Encourager et promouvoir l'excellence au près des universités marocaines dans le domaine des TICs.Huawei Morocco, fi liale du fournisseur mondial

de solutions basées sur les technologies de l'informa-tion et de la communication (TIC), apporte son soutien à la 11ème édition du Forum des Grandes Ecoles natio-nales d’Ingénierie (GENI) - « GENI Entreprises », orga-nisée les 29 et 30 avril 2014 à l’ENSIAS de Rabat, sous le thème « La technologie au service du développement économique et social ». Cette participation s’inscrit en droite ligne avec le programme de Huawei pour pro-mouvoir l'enseignement des TICs au Maroc, intitulé "Telecom Seeds for the Future".La participation de Huawei à cette 11ème édition du « Forum GENI Entreprises » comme « Sponsor plati-nium » n’est pas fortuite. Elle relève d’une opportu-nité off erte par cette plateforme, laquelle est en phase avec le programme global RSE « Telecom Seeds for the future », qui vise à promouvoir l'excellence auprès des universités marocaines dans le domaine des TICs. Cette participation permet ainsi au géant chinois d’aller à la rencontre des futurs prodiges des technologies de l'information et de la communication, mais aussi de leur apporter écoute et assistance technique pouvant contribuer à leur éclosion. « C’est une initiative à saluer et encourager. Huawei est un leader mondial qui a su s’intégrer aux valeurs de la communauté marocaine, et son engagement continu auprès des universités marocaines et de ses étudiants est d’un valeureux apport pour notre pays» a exprimé M. Lahcen Daoudi, Ministre l'enseignement supérieur, de la recherche scientifi que et de la formation des cadres qui a inau-guré l’évènement.Huawei s’attribue un stand pour faire découvrir sa technologie et échanger avec les visiteurs (étudiants, universitaires et professionnels). Stand qui a eu l’hon-neur d’accueillir les passages du conseiller du chef du gouvernement, du représentant du Haut-Commissariat du Plan, du vise-président de l’Université Mohammed

V et des directeurs des établissements INPT, ENSIAS et INSEA.« Telecom Seeds for the Future » est un programme concret articulé autour de plusieurs actions et qui per-met de fournir aux étudiants une occasion unique de développer leurs compétences et leur expertise de l'in-dustrie des TIC. « Notre modèle d’assistance technolo-gique aux futurs ingénieurs et experts Telecom du Ma-roc a été très apprécié par les milieux universitaires et les grandes écoles. Sentiment partagé par les autorités locales présentes au Forum qui n’ont pas manqué de sa-luer l’engagement de Huawei aux côtés de l’Education et du développement technologique du Royaume »,s’est réjoui Tomas Xu, Directeur général de Huawei Morocco. «Avec l’engouement suscité, nous espérons booster la réfl exion et la recherche afi n qu’émergent

à travers la génération future et embryonnaire d’ingé-nieurs marocains de nouvelles idées pouvant étayer d’autres technologies nouvelles et plus élaborées », souhaite Tomas Xu.Le « Forum GENI Entreprises », est un évènement pluridisciplinaire organisé par les trois des plus presti-gieuses écoles d’Ingénieurs du Maroc : l’Institut Natio-nal de Statistique et d'Economie Appliquée (INSEA), l’Institut national des postes et télécommunications (INPT) et l'École Nationale Supérieure d'Informatique et d'Analyse des Systèmes (ENSIAS). Articulé en ses-sions plénière et espace d’exposition, le Forum traite des questions partant des TIC à l’économie en passant par les statistiques, l’économie numérique et les ma-thématiques.

HuaWei soutient La 11Ème ÉDition Du « Forum Geni entreprises »

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Près de 200 millions d’enregistrements ont été volés entre janvier et mars (soit environ 93 000 par heure), ce qui représente une augmentation de 233 % par

rapport à la même période sur l’année précédente. Sur les 254 failles de données enregistrées au cours du trimestre, seulement 1 % sont des « failles sécurisées », c’est-à-dire des failles où les données sont protégées par des solutions de chiff rement, de gestion des clés ou d’authentifi cation fortes qui empêchent de les exploiter. Telles sont les principales conclusions de l'enquête réalisée par SafeNet, l'un des spé-cialistes mondiaux de la protection des données, et baptisée SafeNet Breach Level Index (BLI). Le Breach Level Index fournit des détails concernant des centaines de failles de données, qui peuvent être triées par source, secteur industriel, niveau de risque et date. Les princi-paux enseignements de la première étude trimestrielle sont les suivants :

- Plus de 254 failles de données ont été rendues publiques, ce qui représente 200 millions d’enregistrements de données volés ou perdus. En raison de la rigueur variable avec laquelle les failles de données sont déclarées à travers le monde, ces données trimestrielles n’incluent pas les entreprises n’ayant pas révélé le nombre d’enregistrements de données expo-sées. Selon toute probabilité, le total est encore plus élevé.

- La Corée du Sud arrive en tête avec quatre des cinq prin-cipales failles enregistrées à travers le monde et une perte de 158 millions d’enregistrements dans diff érents secteurs industriels. Ce chiff re représente 79 % du total des enregis-trements signalés dans le monde. Ces quatre failles incluent le Korea Credit Bureau, la Korean Medical Association, Korea Telecom et Naver, un important portail dédié à la recherche en Corée. Si le nombre d’enregistrements visés en Corée du Sud est extrêmement élevé, le nombre de failles compta-bilisées en Asie-Pacifi que ne représente que 7 % du total mondial, loin derrière l’Amérique du Nord (78 % avec 199 incidents) et l’Europe (13 %).

- Le secteur fi nancier a été le plus durement touché, avec 56 % de l’ensemble des enregistrements de données perdus ou

volés. Cependant, ce secteur représente 14 % des failles enre-gistrées au cours du trimestre.

- Le secteur de la santé a également été durement impacté en termes de failles, avec 24 % du total. Toutefois, ce secteur ne représente que 9 % des enregistrements de données per-dus ou volés.

- 20 % de l’ensemble des enregistrements perdus ou volés concernent l’industrie des hautes technologies, tandis que la vente au détail ne représente que 1 % des enregistrements perdus ou volés et 10 % du total des failles de données ; même en tenant compte de la faille qui a fait les gros titres en touchant l’enseigne de produits de beauté Sally Beauty Supply.

- Les failles enregistrées dans les secteurs de l’administration et de l’éducation représentent moins de 1 % du total d’enre-gistrements volés et 23 % des failles de données, en incluant la faille qui a touché l’Université du Maryland (287 000 enre-gistrements volés en début d’année).

- Les tiers malveillants ont représenté 156 incidents (62 % du total) au cours du premier trimestre, avec plus de 86 millions d’enregistrements volés. Les initiés malveillants ne représentent que 11 % du total des incidents, mais ils sont beaucoup plus effi caces avec 52 % des enregistrements volés. Les pertes accidentelles représentent 25 % de l’ensemble des incidents, alors que les hacktivistes et le piratage d’état ne totalisent que 2 % du total.

- Environ trois failles et 2,2 millions d’enregistrements volés ont été comptabilisés chaque jour, soit plus de 92 000 par heure.

D’autres calculs trimestriels supplémentaires sont dispo-nibles dans le résumé de l’étude (BLI Executive Summary).« En raison du "bruit blanc" généré par les études consa-crées aux failles de données, il semblerait que chaque faille ne soit pas plus grave que la précédente, ce qui n’est pas le cas. Certaines entreprises traitent les données de leurs clients de manière responsable, et d’autres non. Des outils tels que l’indice BLI peuvent aider les entreprises et le grand public à comprendre la gravité eff ective des failles sur une échelle graduée et faire la distinction entre ces deux groupes », a déclaré Tsion Gonen, directeur de la stratégie de SafeNet. « Pour faire la distinction entre les failles sécurisées et non sécurisées, il est important de savoir quelles victimes ont protégé leurs données avec des outils de chiff rement afi n de limiter les dégâts et rendre les données inexploitables par les cybercriminels. »Le Breach Level Index centralise les failles de données au sein d’une base de données mondiale et calcule leur gravité selon de multiples critères, parmi lesquels le type de données et le nombre d’enregistrements volés, la source de la faille, et le fait que les données aient été chiff rées ou non. En attri-buant un score de gravité à chaque faille, le BLI dresse une liste comparative des failles, en distinguant les gênes des méga-failles réellement dangereuses. Les informations qui alimentent le référentiel BLI proviennent de données dispo-nibles publiquement.

Les FaiLLes De sÉCuritÉ en Forte Hausse

Le Jabra Motion Offi ce est un séduisant micro-casque Bluetooth capable de se connecter à n'importe quel téléphone, qu'il s'agisse d'un fi xe,

d'un mobile ou d'un softphone. Avec son design soigné et son élégante base de rechar-gement, le Jabra Motion Offi ce n'est clairement pas un micro-casque Bluetooth comme les autres.

Et ce, d'autant que, grâce à sa technologie de détection de mouvements intégrée, il suit l'utilisateur dans tous ses déplacements, autorise la connexion simultanée à un smartphone, un softphone et un téléphone DECT de bureau, et adapte automatiquement le volume à l'environ sonore ambiant.

JaBra motion oFFiCe : un miCro-Casque BLuetootH pour Le Bureau et Les DÉpLaCements

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* Forecast data

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Spécialiste mondial des solutions technolo-giques de paiement, Visa appelle les orga-nismes gouvernementaux, les éducateurs

fi nanciers et la communauté bancaire à soutenir l’innovation fi nancière auprès des populations du continent à l’occasion du « New York Forum Africa », dont la troisième édition s’est tenue du 23 au 25 mai à Libreville au Gabon.Sous le haut patronage du président gabonais Ali Bongo Ondimba, cette rencontre d’envergure inter-nationale est placée cette année sous le thème de la transformation du continent. Elle a réunit près de 1 500 participants dont des chefs d’Etat et ministres de la région mais aussi des personnalités du monde économique, de grands dirigeants d’entreprises, des universitaires et des experts. Le forum off re en outre un focus inédit sur les résultats de la première étude panafricaine sur les besoins de la jeunesse à l’égard des systèmes éducatifs et de l’off re professionnelle.Dans ce cadre, Mohamed Touhami El Ouazzani, di-recteur général de Visa International pour le Maroc et l’Afrique francophone, est intervenu dimanche 25 mai au cours d’une table-ronde consacrée au fi nan-cement de l’innovation et des entrepreneurs. Il y a notamment à soutenir et valoriser la recherche et

développement (R&D) sur le continent.« Chez Visa, nous sommes convaincus que l’innova-tion est au cœur du développement, c’est pourquoi nous partageons une vision globale commune pour promouvoir la recherche en Afrique. Notre stratégie sur le continent consiste à développer de nouveaux moyens de paiement via le téléphone mobile et travailler avec les exploitants du réseau, les gou-vernements et les institutions fi nancières pour off rir des outils sûrs et personnalisés à tous ceux qui ne peuvent avoir accès au système bancaire tradition-nel », a expliqué Mohamed Touhami El Ouazzani.« Visa a récemment acquis Fundamo, une plate-forme de services fi nanciers mobiles de premier plan destinée aux opérateurs de réseaux mobiles et aux institutions fi nancières présents dans les économies émergentes. Fundamo permet de fournir des ser-vices fi nanciers via mobile (paiements de particulier à particulier, règlement de factures et de services bancaires hors agence, recharge de cartes télépho-niques) aux consommateurs africains n’ayant pas ou peu accès à une institution fi nancière. Ce genre d’innovations off re donc des perspectives de crois-sance économique et améliore la vie quotidienne des consommateurs, des petites et moyennes entre-

prises et des gouvernements partout en Afrique », a conclu Mohamed Touhami El Ouazzani.

visa appeLLe À soutenir L’innovation en aFrique À L’oCCasion Du « neW YorK Forum aFriCa » au GaBon.

A propos de Visa Inc.Visa est une société internationale de technologie de paiement qui relie des consommateurs, des entreprises, des institutions fi nancières et des gou-vernements dans plus de 200 pays et territoires à des paiements électroniques rapides, sécurisés et fi ables. Nous opérons l’un des réseaux de traitement les plus avancés au monde, VisaNet, réseau qui est capable de traiter plus de 47 000 messages de tran-saction à la seconde, en off rant aux consommateurs une protection contre les fraudes et en assurant aux commerçants la garantie des paiements. Visa n’est pas une banque, n’émet pas de cartes, n’accorde pas de crédit aux consommateurs et ne fi xe ni les taux ni les commissions pour les consommateurs. Les innovations de Visa, toutefois, permettent aux institutions fi nancières qui sont ses clientes d’off rir plus de choix aux consommateurs : payer mainte-nant par carte de débit, payer en avance avec une carte prépayée ou payer plus tard grâce au crédit. Pour plus de renseignements, visitez le site usa.visa.com/about-visa, visacorporate.tumblr.com et @VisaNews.

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Nokia a annoncé la disponibilité du Nokia X au Maroc. Ce nouveau smartphone, qui porte la griff e emblématique de Nokia, est un point

d’entrée idéal pour découvrir le monde des applica-tions Android™, les expériences Nokia et les services Microsoft les plus répandus. Nokia X est un smartphone à double carte SIM par-ticulièrement élégant qui arbore le design embléma-tique de Nokia dans des couleurs audacieuses et vives. Cet appareil monobloc fi n et résistant (10,4 mm) est doté d’un écran anti-rayures de 4 ”, d’un appareil photo 3 mégapixels et d’une façade arrière interchan-geable existant en de nombreux coloris originaux. À l’intérieur, il fonctionne sur la plate-forme logicielle Nokia X Software Platform et possède un processeur Qualcomm Snapdragon double cœur à 1 GHz. Le Nokia X arbore la qualité et le design qui font la renommée de Nokia, ainsi qu’une nouvelle inter-face utilisateur sous forme de vignette inspirée de la gamme Lumia du fabricant. Pour naviguer encore plus vite utilisez Fastlane, un écran qui permet aux utili-sateurs de passer plus facilement d’une application à l’autre. Les utilisateurs ont également accès à une sélection d’applications de qualité sur le Nokia Store, à plus d’une douzaine de magasins d’applications tiers et au téléchargement via une carte SD. Tous les appareils sont en outre livrés avec un certain nombre d’applications préinstallées et de jeux proposés par des éditeurs tiers.Prêts à l’emploi, ces smartphones permettent de profi ter des expériences emblématiques de Nokia, notamment grâce à HERE Maps gratuite, avec de véritables cartes hors ligne et une navigation vocale intégrée virage après virage. Le Nokia X permet égale-ment à de nombreux utilisateurs d’accéder à petit prix aux services Microsoft les plus utilisés, notamment le stockage gratuit* sur le Cloud grâce à OneDrive. La gamme Nokia X comporte deux écrans: l’écran d’accueil, qui arbore un design moderne en mosaïque, et Fastlane. Fastlane enregistre dynamiquement la façon dont le téléphone est utilisé, jour après jour, minute après minute. Il capte tout ce que nous aimons : il suffi t de balayer l’écran une fois depuis l’écran d’accueil pour accéder à Fastlane, consulter l’historique des activités récentes et passer sans eff ort d’une application à l’autre. Fastlane a été totalement réinventé pour la gamme Nokia X. Les utilisateurs peuvent rappeler un interlocuteur qu’ils ont manqué en appelant ou en écrivant un texto, accepter ou décli-ner une invitation sur le calendrier, ou encore piloter le lecteur de musique, tout cela depuis la vue Fast-lane. Fastlane est également plus personnalisable et

plus ouvert sur les réseaux sociaux que jamais. L’utili-sateur peut sélectionner ce qu’il veut faire apparaître sur ses fl ux Fastlane, lire les notifi cations publiées sur ses réseaux sociaux ou actualiser son statut depuis Fastlane même, d’où de réels gains de rapidité et de productivité.

Caractéristiques du Nokia X :• Écran tactile capacitif de 4’’• Processeur double cœur Qualcomm Snapdragon à 1 GHz• 512 Mo de RAM• Appareil photo 3 mégapixels• Double carte SIM• Mémoire de 4Go extensible à 32 Go• Batterie de 1500 mAH• Accéléromètre• Compatible avec les applis Android™• GPS satellite

• Services Microsoft Skype, Outlook, cloud Onedrive• Fastlane : interface simple et plus rapide• Coloris disponibles : vert vif, rouge vif, cyan, jaune, noir et blanc

*Data charges may apply

Le noKia X maintenant DisponiBLe au maroC

À propos de NokiaNokia est un des leaders des télécommunications mobiles dont les produits sont devenus une part intégrante de la vie des personnes dans le monde entier. Chaque jour plus de 1,3 milliard de personnes utilisent leur Nokia pour prendre des photos, captu-rer des émotions, partager des expériences, accéder à l’information, trouver leur route ou chemin ou simplement pour téléphoner. Les innovations tech-nologiques et le savoir-faire en design ont rendu cette marque comme l’une des plus reconnues dans le monde. Pour plus d’information http://press.nokia.com

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Sur le premier tri-mestre 2014, il s'est vendu 285 millions

de smartphones. C'est 33% de plus qu'à la même époque l'an dernier. Une croissance due essentiel-lement à la bonne santé des marchés asiatiques. Pendant ce temps-là aux Etats-Unis les ventes se sont légèrement tassées. Sur ces 285 millions de smartphones vendus sur ce

1er trimestres, 89 millions étaient de marque Samsung. Le fabricant sud-coréen s'ac-capare ainsi 31% du marché (contre 32% l'an dernier), mais continue d'être taquiné par Apple sur le segment du haut de gamme et surtout par les fabricants chinois comme Huawei sur l'entrée de gamme. Avec 43,7 millions d'iPhone vendus, Apple s'octroie désormais 15% du marché (contre 17% l'an dernier). Son absence sur le segment de l'entrée de gamme se fait cruellement sentir, surtout sur les marchés émergents comme l'Amérique Latine. Du côté des fabricants chinois, il est à noter que Huawei détient aujourd'hui 5% du marché avec 13,4 millions de smartphones vendus et eff ectue une belle percée en Europe, tout comme Lenovo (13,3 millions de ventes) qui touche maintenant des marchés prometteurs comme la Russie. Et avec le rachat de Motorola (en attente

de validation), le fabricant devrait devenir un concurrent sérieux pour les ténors du marché. Global Smartphone Vendor Shipments and Market Share in Q1 2014 :

smartpHones : Les ventes Continuent De proGresser, et Le premier FaBriCant CHinois aussi !

Global Smartphone Vendor Shipments (Millions of Units) Q1 '13 Q1 '14

Samsung 69.4 89.0

Apple 37.4 43.7

Huawei 10.0 13.4

Lenovo 8.4 13.3

Others 88.7 125.6

Total 213.9 285.0

Global Smartphone Vendor Marketshare % Q1 '13 Q1 '14

Samsung 32.4% 31.2%

Apple 17.5% 15.3%

Huawei 4.7% 4.7%

Lenovo 3.9% 4.7%

Others 41.5% 44.1%

Total 100.0% 100.0%

Total Growth Year-over-Year % 39.1% 33.2%

Source: Strategy Analytics

A l’occasion de sa participation à la 9ème édition du Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM) dont il est partenaire offi ciel, Maroc Tele-

com a présenté deux grandes innovations. Il s’agit de « Fine Laazib », outil d’aide à la gestion des pâturages des dromadaires, et de « Wifi Pub », une solution inté-grée d’accès à Internet par wifi . Dans le cadre de sa politique d’innovation, Maroc Tele-com a développé un projet de logiciel intitulé« Fine Laazib ».Il s’agit à la fois d’un outil d’aide à la gestion du pâturage des dromadaires et de prévention des res-sources environnementales. Destiné aux éleveurs de troupeaux camelins et caprins, « Fine Laazib » vise une meilleure répartition des troupeaux sur les diff érentes zones de pâturages pour une exploitation plus ration-nelle des ressources. « Fine Laazib » permet aux éleveurs de recevoir, en temps réel, les potentialités de pâturage existantes sur un territoire étendu et le nombre optimal de têtes de bétail à couvrir. Les résultats sont communiqués aux

éleveurs par SMS ou par Internet 3G. Maroc Telecom a également dévoilé « Wifi Pub », une solution intégrée d’accès à Internet, gratuite pour les usagers, off rant un espace publicitaire aux annonceurs. Ainsi, pour accéder à Internet à partir d’un lieu public (café, auberge, restaurant, etc.), l’utilisateur devra consulter une annonce publicitaire, d’environ 10 se-condes, avant chaque connexion depuis un réseau wifi .« Wifi Pub »apporte une innovation en matière de Data

Mining. Elle permet aux annonceurs de localiser les utilisateurs,de déterminer leur profi l et de réaliser un reporting réel des consultations (nombre, lieux, heure, etc.).La recherche et l’innovation fi gurent au premier rang des priorités de Maroc Telecom qui apporte ainsi une nouvelle fois sa contribution à la préservation des ressources naturelles et à la réduction de la fracture numérique dans le monde rural.

siam 2014 : maroC teLeCom DÉvoiLe DeuX GranDes innovations en Fa-veur Des aGriCuLteurs

“Inscrivez-vous,Des nouveautés à découvrir

chaque jour”

SUIVEZ-NOUS sur:

jusqu’à

- 85%

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“Inscrivez-vous,Des nouveautés à découvrir

chaque jour”

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TÉLÉCOM

UNE REUSSITE EXTRAORDINAIRE La Fondation de HuaweiHuawei fut fondé en 1987 par M. Ren Zhengfei qui continue à siéger au Conseil d’administration et demeure très actif à son leadership ; Huawei a grandi dans ses débuts modestes pour devenir l’une des compagnies de télécommunication les plus larges au monde, une Compagnie Multinationale Mondiale Ma-jeure qui a réalisé un chi� re d’a� aires de 39,5 Milliards USD en 2013.Les produits et solutions de Huawei sont déployés aujourd’hui dans plus de 170 pays et 15 régions, ser-vant plus d’un tiers de la population mondiale. Il y a 150,000+ salariés, y compris 70,000+ Salariés Direc-tement Embauchés Dans 16 Centres R&D à Travers le Monde. Huawei continue à investir plus de 10% de son revenu dans la R&D, ce qui met en valeur la compétiti-vité tout en assurant la propulsion de l’industrie et le progrès des technologies scienti� ques. Huawei étend les investissements pour servir la révolution numé-rique et combler la fracture numérique. Nous avons actuellement 28 centres d’innovation et 45 centres de formation autour du monde.

Point de Départ de la Réussite de Huawei et ses AspirationsLe dévouement de Huawei à l’innovation focalisée sur le client et les partenariats forts forment le fonde-ment de Huawei et sa réussite, cherchant à soutenir les clients dans trois sections opérationnelles princi-pales : porteurs, entreprises et consommateurs. En se focalisant sur la création de valeurs pour les clients et pour répondre à leurs besoins, et en se fondant sur un écosystème mondiale, Huawei maintient l’innovation et la réussite commerciale d’un large groupe de clients, fournisseurs et partenaires.Huawei connait et conduit un rapprochement TIC, dans une société numérique où l’on partage les informa-tions, et Huawei, à son tour, cherche à enrichir la vie à travers la communication. Contre toute personne connectée à l’Internet dans le monde, il y a deux autres qui ne le sont pas. Huawei veut aider ces 4,4 milliards personnes non connectées à rejoindre la société numé-rique.

Huawei au MarocHuawei a créé son siège pour l’Afrique du Nord en Egypte en 1999. Huawei a deux bureaux dans 22 pays, y compris l’Egypte, le Maroc, la Lybie, l’Ethiopie, la Tunisie, l’Algérie, la Jordanie, le Liban, le Soudan, le Soudan du Sud, la Mauritanie, le Niger, le Yémen, le Djibouti, le Mali, le Sénégal, le Tchad, le Cape Vert et l’Erythrée avec plus de 2000 salariés. Huawei pro-

� tait de la présentation de nouvelles technologies au monde numérique a� n de combler la fracture numé-rique et servir à la révolution numérique dans la région de l’Afrique du Nord.Depuis 1999, Huawei a commencé à élargir ses activi-tés au Maroc, à commencer par une � liale composée de 5 salariés. Huawei Technology Morocco SARL fut immatriculée en 2004, basée à Rabat. Par ailleurs, il y a aujourd’hui un bureau à Casablanca, un centre de logistique, un centre de formation et de certi� cation qui fonctionne à l’échelle régionale.Huawei comprend actuellement plus de 400 salariés, dont 75% recrutés localement

Contribuer Considérablement au Développement Durable et au Service de la Révolution NumériqueEn continuant à piloter le développement de l’industrie et combler la fracture numérique, visant à faire e� et de levier à l’éducation locale et aux quali� cations des ressources TIC, Huawei Maroc a, depuis 2008, créé une initiative pour faire un e� et de levier aux talents locaux dans le domaine TIC, transférer les connaissances, promouvoir une meilleure compréhension du secteur des télécommunications et encourager la construction régionale et la participation à la communauté numé-rique. Cette initiative fut intégrée au programme mon-dial de Huawei CSR (la responsabilité des entreprises envers la société) « Telecom Seeds for the Future » (les graines de la télécommunication pour l’avenir).Huawei a également pris l’initiative de travailler sur des programmes a� n de développer les talents TIC au niveau local, transférer les connaissances, et promou-

voir de meilleurs compréhension et intérêt au secteur TIC ; ainsi Huawei a présenté l’Académie Huawei Maroc en 2012.Huawei ne cesse de soutenir la réformation de l’in-dustrie TIC au Maroc ; elle a d’ailleurs pris en charge et participé aux foires et expositions TIC comme le Forum des clients, les conférences du Gouvernement et Med-IT, ainsi que plusieurs ateliers, en partageant les connaissances et les expériences en matière de TIC, soit la force motrice de la prospérité économique. Ce qui a donné lieu à la création des opportunités d’emploi, la discussion de l’avenir des investissements, la mise en oeuvre d’une société numérique et le déve-loppement de l’industrie TIC au Maroc. Les échanges ont également porté sur les réussites des projets de l’éducation électronique de Huawei à travers le monde, de même que la vision de la prochaine génération des Réseaux Nationaux de la Bande Large, en plus des ten-dances mondiales, tout en soulignant l’engagement de la compagnie et sa contribution au développement TIC et au transfert de nouveaux produits et technologies au marché marocain et enrichir la vie du peuple marocain par le biais de la communication.Huawei espère disséminer les pratiques de la pro-tection de l’environnement, telle la conservation de l’énergie et la réduction des émissions dans la société a� n de parvenir à l’objectif d’une « Communication Verte, Huawei Verte et un Monde Vert ». Huawei Maroc a contribué à la mise en place d’un site pour les lampes qui fonctionnent par l’énergie solaire à la ville de Fès, en coopération avec le Ministère de l’Energie.A part la technologie, Huawei s’engage à se comporter

LES TECHNOLOGIES HUAWEI

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TÉLÉCOM

comme citoyen social mondial. Nous pensons que nous avons un rôle et une responsabilité sociale envers la société marocaine, en soutenant la bienfaisance dans la société, la santé et les besoins de secours au moment de sinistres.

LeadershipHuawei continue à assurer le leadership des technolo-gies principales ; elle a établi des avantages de bout à bout dans les réseaux et les appareils de télécommuni-cation, ainsi que l’informatique dématérialisée (cloud computing).Huawei s’engage à o� rir la valeur optimale aux opé-rateurs de télécommunication, aux entreprises et aux clients en leur présentant des solutions et des services compétitifs. D’après la � che du résultat concernant le leadership des vendeurs des équipements de télé-communication pour l’année 2013 (Telecommunica-tion Equipment Vendor Leadership Scorecard 2013), Huawei est le meilleur fournisseur en infrastructure, logiciels et services de télécommunication et le meil-leur vendeur dans le monde de l’Infrastructure Mobile RAN en ce qui concerne la part du marché, avec 28,1%, selon les recherches ABI, décembre 2013.Il y a lieu de signaler que Huawei est demeurée en première position à l’échelle mondiale quant au déploiement commerciale LTE. GSA a prétendu dans son rapport publié en janvier 2014 que 118 réseaux LTE et 90 EPC sont déployés par Huawei. Huawei LTE a couvert plus de 100 capitales et neuf centres � nanciers MAJEURS dans le monde, et fut accordée la troisième position en matière d’expéditions de téléphones intel-ligents Smartphones à l’échelle mondiale en 2013, selon le rapport IDC publié en décembre 2013.

Digne de Confi ance et une Expansion RapideOn ne pouvait pas précédemment voir le logo du géant

Chinois de la télécommunication sur les appareils des consommateurs, mais ses réseaux sous-tendent les services fournis par plusieurs des fournisseurs de ser-vices de télécommunication les plus connus dans le monde.En e� et, Huawei a investi d’énormes ressources et a fourni une large gamme de produits, solutions et services de consultation sur mesure pour le sans-� l, le réseau principal, les applications et les logiciels, ainsi que le réseau � xe ; et a mis en place un réseau fort avec les opérateurs de télécommunication au Maroc, Maroc Télécom, Meditel et INWI en leur o� rant un large por-tefeuille de solutions TIC innovantes pour répondre aux besoins des clients entreprises dans le secteur gouver-nemental et public. Huawei a des partenariats avec plus de 60 compagnies locales et présente aux clients consommateurs également un ensemble de portables intelligents, des appareils mobiles à bande large et desappareils ménagers.Vous pouvez maintenant remarquer l’expansion rapide en innovation parmi les appareils portant la marque Huawei a� n d’apporter les meilleurs produits et solu-tions économiques, en fournissant une gamme com-plète de première qualité variant entre les catégories du premier niveau et de haut de gamme.

Cherche à Aller au-delà des Attentes des ClientsLes opérateurs de télécommunication en Afrique du Nord avaient récemment commencé à faire l’e� et de levier quant aux nouvelles tendances et les services professionnels de première qualité, a� n de leur per-mettre de rehausser la qualité de leurs services et se conformer aux meilleures normes de l’industrie, et élargir leur vision pour passer des opérations focalisées sur les réseaux à l’innovation focalisée sur les clients et la gestion de l’expérience des clients. Ces services pro-fessionnels sont typiquement o� erts par les meilleurs

vendeurs comme Huawei et comprennent les consul-tations en matière de technologie, l’intégration des réseaux, les services gérés par les réseaux, le soutien aux clients, et l’assurance de l’expérience des clients.Alors que le secteur de télécommunication au Moyen-Orient et Afrique du Nord est décidé à continuer la croissance dans la deuxième moitié de 2014, les analystes de l’industrie et plus de 25 opérateurs de télécommunication régionaux se sont réunis dans la semaine courante à l’occasion de la Conférence an-nuelle des Services Huawei MENA à Casablanca, Maroc, pour discuter des nouvelles tendances et échanger les nouvelles initiatives de services professionnels a� n de présenter une valeur plus importante à leurs abonnés.« La révolution numérique, partant du désir des der-niers utilisateurs de changer complètement la façon de se connecter à la famille et aux amis, la façon de tra-vailler, de communiquer, nécessite une transformation de l’industrie. Nos derniers utilisateurs cherchent un temps réel, à la demande, des capacités de communi-cation connectée sans cesse qui soient faciles à mon-ter et simples. De telles opportunités ainsi présentées pour discuter de la transformation avec les parties pre-nantes provenant de tout l’éventail de l’industrie, nous permet d’identi� er des opportunités de collaboration intéressantes à travers les services professionnels pour piloter la transformation de TI et TC à TIC, et passer d’une focalisation sur le réseau à une focalisation sur l'expérience>>, a dit M. Robinson Cao, Vice-Président, Huawei Afrique du Nord.Huawei est le leader pionnier sur le marché des ser-vices professionnels dans le monde, et en Afrique du Nord où la Compagnie a présenté des services de consultation et de gestion aux grands opérateurs, y compris entre autres Etisalat, Zain, lAM, Medite!, WANA, Umniah, Mobilis.

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LOGicieLs

WinDoWs Xp, une Fin De vie proGrammÉe

Depuis le 8 Avril 2014, le support de Microsoft XP n'est plus assuré tout comme celui d’Offi ce 2003. Lancé en Octobre 2001, et vendu à 400 millions

de copies [1], ce système d’exploitation est vite devenu incontournable dans le milieu professionnel. Qu’est-ce qu’implique la fi n du support du système d’exploitation par l’éditeur ? Et la sécurité dans tout ça ? Microsoft, qui assure le support de son système d’exploi-tation Windows XP depuis sa sortie, arrêtera le support de ce dernier à compter du 8 avril 2014. Ceci implique que l’assistance technique de Windows XP ne sera plus disponible, y compris les mises à jour automatiques. [2] Peut-on continuer à utiliser Windows XP malgré la fi n du support ? Rien ne vous empêche de conserver cette version de Windows. Néanmoins, si vous continuez à l’utiliser après la fi n du support, sachez que celle-ci sera vulnérable étant donné qu’aucun patch correctif ni aucune mise à jour de sécurité ne seront déployés. Vous serez donc exposé à un risque accru de compromis-sion du SI, à des problématiques de conformité vis -à-vis de certaines normes ou réglementations (ex: PCI-DSS) ou à un arrêt de support de la part d’éditeurs de logiciels indépendants. [3] Microsoft dispose néanmoins d’un programme supplé-mentaire, appelé Custom Support. Celui -ci, réservé aux grands comptes, permet de recevoir des correctifs et des patchs corrigeant les failles critiques pour un tarif d’en-viron 200 dollars par poste et par an. Cette off re peut s’étendre jusqu’à trois ans après la fi n du support. [4] Les impacts d’un tel arrêt Le Directeur des Systèmes d’Informations (DSI) peut voir sa responsabilité engagée en cas de dysfonctionnement prolongé du système d’information dont il est respon-sable. De plus, d’après la jurisprudence « Tati c/ Kitetoa » (Cours d’Appel de Paris, octobre 2002) : « une société qui ne respecterait pas l’obligation de sécurité se verrait privée de tout recours contre la personne entrée illégalement dans le système automatisé des données de l’entreprise. Le DSI peut alors être sanctionné pour faute grave ». [5] Cette décision judiciaire montre donc l’importance, sur le plan juridique, d’avoir un parc disposant de systèmes d’exploitation supportés par les éditeurs. Cela implique donc pour les entreprises un chantier important de migration des systèmes et donc une charge fi nancière conséquente, que ce soit par le remplacement des postes ou par leur migration (charge de main-d’œuvre). Ce type de projet prend du temps. Selon des statistiques, le processus de déploiement moyen en entreprise peut

s’étaler entre 18 et 32 mois, de l’étude de cas au déploie-ment complet. [6] De même, un certain nombre d’appli-cations métier peuvent présenter des problématiques de compatibilité avec le nouveau système d’exploitation, ce qui nécessite la modifi cation de ces applications ou le remplacement de ces dernières par des solutions compatibles. Au-delà de ces impacts, il faut ajouter un impact majeur sur le plan marketing, commercial et réglementaire: celui des certifi cations. Prenons l’exemple de la certifi -cation PCI-DSS, qui correspond à un standard de sécurité des données pour l’industrie des cartes de paiement. Cette norme impose, entre autres, une sécurisation de tout ou partie de l’infrastructure IT. Or, des postes non supportés par l’éditeur sortent du périmètre de la cer-tifi cation. On peut donc se demander comment les organismes de certifi cations vont réagir face à la présence de postes XP et l’impact de ceux-ci sur les certifi cations liées à la sécu-rité des systèmes d’informations. Existe-t-il un moyen de conserver XP ? Deux solutions existent : la première, qui est utilisée par certains établissements bancaires, consiste à acquérir auprès de Microsoft une extension de garantie payante. Pourquoi certaines banques souhaitent-elles conserver XP ? La majorité des DAB ou distributeur automatique de bil-

lets fonctionnent sous Windows XP ce qui expose donc certaines banques à des failles et, potentiellement, à des attaques massives sur leurs systèmes. Afi n de limi-ter les risques, JPMorgan, Bank of America, Royal Bank of Scotland, Lloyds Bank, HSBC et Barclays ont signé un accord avec Microsoft ou sont sur le point de le faire afi n de bénéfi cier du «Custom Support» [7]. La seconde solution envisageable, bien qu’elle présente toutefois des risques, consiste à utiliser des solutions de type HIPS à installer sur les postes XP permettant d’apporter des protections supplémentaires au système d’exploitation en vue de limiter l’impact d’actes malveillants (solution ExtendedXP d’Arkoon) [8]. Ce type de déploiement reste toutefois relativement technique et complexe à mettre en œuvre.

ConclusionCette annonce de Microsoft, bien que connue des pro-fessionnels depuis plusieurs années, ne facilite pas le quotidien des DSI. Quelle que soit la solution temporaire choisie, une migration vers un système plus récent est nécessaire pour maintenir un parc à jour. Ceci met toutefois en danger un parc conséquent de postes aussi bien personnels que professionnels étant donné que les solutions possibles ne sont pas forcément accessibles et/ou viables pour l’ensemble des acteurs. Les postes restant sous XP pourraient devenir une cible privilégiée pour les attaquants.

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LOGicieLs

une entreprise sur DeuX envisaGe De DÉpLoYer Des outiLs De Bpm et De piLotaGe De ses proCessus CLients D’iCi 2017

Cinq canaux principaux sont désormais utilisés par les entreprises pour réceptionner leurs docu-ments clients (papier, emails, fax, site web ainsi

que par fl ux électroniques de type EDI, XML). La mise en place de Centre de Services Partagés (CSP) et l'appel à des prestataires de Business Process Outsourcing (BPO) sont désormais monnaie courante au sein des entreprises qui sont de plus en plus vigilantes sur les délais de traitement. Telles sont les principales conclu-sions que l'on peut tirer à la lecture du baromètre « Optimisation des processus clients par la dématéria-lisation des fl ux » que viennent de dévoiler le CXP, en collaboration avec Itesoft et Fujitsu.Ce second volet du baromètre, initié en 2013, délivre un état des lieux des pratiques et usages en matière de dématérialisation des fl ux clients dans les entre-prises. Chaque année, parmi les milliards de dossiers et courriers clients réceptionnés par les entreprises dans de multiples formats, une large proportion contient des informations à forte valeur ajoutée. Collectées et exploitées effi cacement, ces informations clients se révèlent être un véritable atout diff érenciateur. Conscientes des enjeux, une entreprise sur deux envi-sage de déployer des outils de BPM et de pilotage de ses processus clients d’ici 2017.

Les principaux enseignements du BaromètreCinq canaux sont désormais utilisés par 53% des entre-prises interrogées pour réceptionner leurs documents clients: papier, emails, fax, site web ainsi que par fl ux électroniques de type EDI, XML. La majorité (54%) des répondants qui numérisent plus de la moitié de leurs documents papier, ont mis en place des CSP ou font appel à des prestataires de BPO notamment pour en analyser le contenu (dans 59% des cas). Dans ce do-maine, le secteur Banque-Assurance se démarque as-sez nettement des autres de par l’importance donnée à la numérisation mais aussi en ayant plus largement recours aux CSP ou prestataires de BPO.Trois critères de dispatching des fl ux documentaires sont utilisés par au moins 40% des répondants. La dis-tribution « selon les métiers ou divisions de l’entreprise » devrait être celui qui connaîtra le plus fort dévelop-pement d’ici à 2017. Plus de la moitié (64%) des répon-dants ont défi ni des exigences de délais de traitement dans les 12h ou au plus tard à J+1. Le secteur Banque-Assurance étant le plus avancé sur ce point.Près des trois quarts (70%) des répondants qui numé-risent aujourd’hui, souhaitent déployer toutes les fonc-tions de gestion du fl ux documentaire à l’horizon 2017. Ils sont par ailleurs près de la moitié (46%) à souhaiter optimiser ce fl ux en gérant le processus métier associé

avec une solution de BPM. Si la productivité, la réduc-tion du papier et des coûts restent les trois principaux objectifs cités d'un projet de dématérialisation, "l'amé-lioration de la satisfaction client" progresse d'une place et émerge à la quatrième place. Un objectif particuliè-rement stratégique dans un contexte de concurrence mais aussi de digitalisation de la relation client.

Un contexte de plus en plus multicanalSi le courrier et les emails sont les principaux canaux de réception des documents clients pour plus de 90% des entreprises, trois autres sont utilisés par plus de 50% d’entre elles : le fax, les fl ux électroniques et les for-mulaires Web. De plus, bien que les documents reçus soient encore faibles en volume, les média sociaux et les mobiles sont utilisés comme canaux de réception des documents clients par respectivement 16 et 28% des répondants. La réception des documents via des fl ux électroniques de type EDI, XML,... est le canal en plus forte progression (+ 46%).Plus les entreprises numérisent plus elles mutualisent avec la mise en place de CSP (Centre de Services Par-tagés) ou en faisant appel à des prestataires de BPO (Business Process Outsourcing). En eff et, les entre-prises numérisent de plus en plus leurs documents : +6 pts entre 2013 et 2014, et +25 pts d’ici à 2017 pour atteindre 88% d’entreprises selon les intentions décla-rées par les répondants. A l’horizon 2017, le recours à des CSP ou prestataires de BPO pourrait progresser de 22%.La prise en charge des emails est encore peu optimisée : moins d’un tiers des répondants a mis en place un traitement mutualisé des emails, un chiff re cohérent avec le déploiement de la fonction d’automatisation de la capture des documents électroniques (emails, XML/EDI, ...) par 30% des répondants aujourd’hui et 40% à l’horizon 2017, ce qui reste faible au regard des volumes concernés. Mutualisation et capture des docu-ments électroniques sont pourtant des préalables né-cessaires à l’automatisation du traitement des emails.Les entreprises sont à la recherche d’une organisation polyvalente et agile pour tenir compte des spécifi -cités des diff érents fl ux documentaires et de leurs

contraintes. Ainsi, trois critères de distribution des documents sont utilisés par au moins 40% des répon-dants : selon les métiers ou divisions, selon l’orga-nisation géographique et selon les métiers cibles. A l’avenir, tous les critères seront utilisés par davantage d’entreprises, particulièrement la règle de distribution selon les processus métier cibles.De réelles exigences de délais de traitement : 64% des répondants qui déclarent des engagements de délai ont défi ni des contraintes de traitement dans les 12h ou au plus tard à J+1 sur au moins un des processus documentaires. Le secteur Banque-Assurance est le plus exigeant sur ce point.Aller au bout des projets de dématérialisation est un objectif largement partagé.Toutes les fonctions de gestion et d’optimisation des fl ux sont davantage déployées en 2014 qu’en 2013 et les projections à l’horizon 2017 montrent une continuité de cette dyna-mique, voire une accélération pour ceux qui n’ont pas encore mené de projet de dématérialisation. La gestion des fl ux documentaires, depuis la capture jusqu’au rou-tage vers le bon destinataire, constitue un ensemble de fonctions que près de 40% ou 70% des répondants, selon qu’ils numérisent ou pas en 2014, souhaitent déployer. Les autres fonctions devraient également progresser, y compris la GED déjà largement en place.Les fonctions de gestion de processus, de supervision et de pilotage sont peu déployées mais fortement envisagées pour l’avenir. En eff et, 46% des répondants envisagent un investissement logiciel pour gérer le processus métier avec un outil de BPM et près de 50% envisagent de déployer cette fonction à l’horizon 2017, qu’ils numérisent en 2014 ou pas. Par ailleurs, plus de 40% des répondants envisagent de déployer la fonc-tion de supervision et de pilotage du fl ux de docu-ments.Enfi n, l'amélioration de la productivité, de la satisfac-tion client et de la fi abilité sont bien au rendez-vous. Ces trois objectifs sont ceux pour lesquels le nombre de répondants qui ont indiqué avoir mesuré des bénéfi ces égaux ou supérieurs aux attentes, sont les plus nom-breux : de 86% à 88%.

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ÉVÈneMentÉVÈneMent

BiLan De La 2Ème ÉDition De HuB aFriCa, 1er saLon Des entrepreneurs et entreprises D’aFrique

Une édition qui a tenu ses promessesC’est avec le sentiment très fort d’avoir accompli un pas supplémentaire pour l’entrepreneuriat en Afrique que le CJD et NGE Impact ont clôturé la 2ème édition du Salon des Entrepreneurs et Entreprises d’Afrique (HUB Africa). Avec un contenu plus pointu, l’évènement a réussi à créer une synergie qualitative d’acteurs (avérés et potentiels) de l’écosystème entrepreneurial africain, apportant en deux jours une valeur ajoutée aux porteurs de projet et entrepreneurs africains qui y ont pris part. Deux conventions ont été signées à l’occasion de cette deuxième édition. La première avec l’Union des auto-entrepreneurs de France et axée sur le transfert d’outils et pour des forma-tions au profi t des auto-entrepreneurs maro-cains. La seconde convention a été paraphée avec l’Ordre des Experts Comptable de Casa-Sud. Elle porte sur l’encadrement juridique, fi scal et comptable des porteurs de projets et autres entrepreneurs.

Soutiens institutionnels de taille, forte pré-sence de personnalités et de porteurs de projet d’Afrique subsahariennePlusieurs personnalités de haut rang ont honoré de leur présence cette deuxième édition, mon-trant leur estime et engagement en faveur de l’entrepreneuriat et de la jeunesse marocaine en particulier et africaine en général. Parmi elles on peut, entre autres, citer :

• Mme Mbarka BOUAIDA, Ministre déléguée auprès du Ministre des Aff aires étrangères et de la Coopération• M. Mamoun BOUHDOUD, Ministre délégué auprès du Ministre de l'Industrie, du Commerce, de l'investissement et de l'économie numé-rique, chargé des petites entreprises et de l'inté-gration du secteur informel• M. Mohamed CHAFIKI, Directeur des études et des prévisions fi nancières au ministère de l’Économie et des fi nances

• M. Abdellatif ZAGHNOUN, Directeur Général des Impôts.• M. Adil EL MALIKI, Directeur général de l’OMPIC• M. Hicham ZANATI, Directeur général de la Caisse Centrale de Garantie (CCG)• Mme Nabila FREIDJI, Présidente de la Com-mission coordination Régionale à la CGEM• M. Mohamed HORANI, Président-Directeur général HPS et Ancien Président de la CGEM• M. François HUREL, Président de l’Union des Auto-entrepreneurs de France• M. Gontran LEJEUNE, Président du CJD International• Mme Sabah CHRAIBI, Juriste et Présidente de l'Association marocaine pour la promotion de l'entreprise féminine• M. Issam MAGUIRI, Président du Conseil de l’Ordre des Experts Comptables Casa-Sud• Mme Leila ANDALOUSSI, Secrétaire géné-rale du Conseil de l’Ordre des Experts Comp-tables Casa-Sud• …

L’Afrique subsaharienne y a été fortement représentée au travers, entre autres, de la cara-vane « Saga Africa » qui, depuis Dakar, a rallié Casablanca par la Route avec à son bord près d’une quarantaines de jeunes porteurs de pro-jets et entrepreneurs venus du Sénégal, de Dji-

bouti, du Cameroun, du Ghana, du Bénin de la Mauritanie, de la Côte d’Ivoire, de la République Démocratique du Congo et du Mali.

Une synergie d’exception au profi t de la jeu-nesse et de l’économie africaineLe pari réussi d’off rir en deux jours un espace de conseil, d’orientation et d’accompagnement a été réussi grâce à une exceptionnelle synergie fédérant les acteurs de références nationaux et internationaux, les autorités locales de premier plan, les opérateurs économiques, les orga-nismes, les universitaires, les étudiants et les médias. Aux côtés de l’organisateur NGE Impact et CJD International dont il faut saluer le combat pour une « Afrique émergente » et « une jeunesse plus entreprenante », se sont également distin-gués des partenaires d’exception tels que le Mi-nistère des Aff aires étrangères et de la Coopéra-tion, le Ministère de l’économie et des fi nances, le Ministère du Transport de l’Equipement et de la Logistique, le Ministère de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Économie numérique, mais aussi d’autres institutions tels que OMPIC, Maroc Export, Caisse Centrale de Garantie, ANPME, ANAPEC, Ordre des Experts Comptables, Offi ce des Changes, CGEM, Afem, Astec, Offi ce du Tourisme, ONCF, BDO Afrique Challenge, Groupe Eco Media, Ynna Holding,

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ÉVÈneMent

GPC, Cosumar, Fondation Banque Populaire, LMS, Top Class Lavazza, InovTeam, RH Concept, C&O Marketing, Supratour, 2M Soread, Radio Mars, Médi1Sat, Radio Aswat et Hit Radio…

Un programme riche, très apprécié, et 10 entrepreneurs d’Afrique récompensésA travers les 4 articulations du Salon, les partici-pants venus des quatre coins du continent, mais aussi d’Europe ont généreusement échangé et profi té de la manne d’expertises et de boite à outils servie gracieusement sur un plateau par des entrepreneurs engagés. Les Rendez-vous « Pitch For Invest » ont été organisés en partenariat avec les réseaux de prêts d’honneur, de Business-Angels et sociétés de capital-risque. Une première au Maroc !Durant les deux jours du HUB, à travers le concept « Made in Africa » des entrepreneurs confi rmés ont également partagé leurs par-cours inspirants et expériences, en évoquant aussi bien leurs réussites que leurs échecs dans le cadre d’une série de rencontres et de partage. Les «HUB Africa Awards » ont récompensé les acteurs publics et privés qui œuvrent au quo-tidien, sur le continent, pour la promotion de l'esprit d'entreprise et l’accompagnement des entrepreneurs. Les «HUB Africa Awards» ont permis de rendre hommage à l’engagement et au courage des entrepreneurs africains, à tra-vers 10 prix.

Le Prix de l’«Entrepreneur de l'année» a été attribué Karim Mazouzi de DBM Maroc, pour

la conception de la marque Accent, premier ordinateur 100% marocain. Fatima Bennani d’Agrifertil a fait la main basse sur le trophée de la catégorie « Entrepreneur féminin » de l’année. Son entreprise est spécialisée dans la fabrication des fertilisants organiques et d’engrais sous forme liquide et solide. Hicham ABBAD d’Engima a remporté le prix « Star up » de l’année. Ehtimad Bensaleh de Yara consul-ting s’est adjugée le prix du meilleur « Mentor » de l’année. Le prix du meilleur « Educateur » est revenu à Bilal Baguennou. Mehdi Najeddine de VOID a remporté le trophée du meilleur « Jeune Entrepreneur ». La Sénégalaise Régina Mbodj a remporté le Prix du « Réseau d’accom-pagnement » le plus innovant avec son projet CTIC Dakar, lequel s’emploie à mettre les Tic au service des activités socioéconomiques telles que l’agriculture. Son compatriote Karim Sy

s’est distingué dans la catégorie « Entrepreneur social » grâce son projet Jokkolabs, un incuba-teur d’entreprises made in Sénégal, axé sur ce que les anglophones appellent le coworking, lequel consiste pour des entrepreneurs à par-tager des locaux et les frais qui y sont associés. Le prix « Région » a été attribué à la région du Grand Casablanca pour les eff orts consentis ces dernières années et celui du « Coup de Cœur » à Feu Mohammed Mjid pour son œuvre sportives et sociales gigantesque. Le trophée a été remis à Mme Sabah Chraibi, grande amie du défunt.

Accompagner le vent de renouveau sur le continentL’Afrique, sortant la tête de l’eau avec une crois-sance moyenne de 6% se doit de dépasser le passéisme et trouvant les moyens de consolider son essor par des initiatives porteuses, solidaires et durables. L’entrepreneuriat est un véritable levier de croissance et de compétitivité per-mettant d’apporter des réponses concrètes et pérennes aux enjeux économiques et sociaux. Si le CJD, NGE Impact et leurs partenaires aident – à travers HUB Africa - à la démocratisation de l’entrepreneuriat, force est de constater que le chemin reste encore long. C’est d’ailleurs pour aider à accélérer la cadence, qu’une étude est menée et devra être publiée incessamment. Laquelle étude illustrera la typologie et les at-tentes des visiteurs et l’impact de l’évènement sur l’entrepreneuriat africain. Cette étude sera publiée très prochainement

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Des serviCes proFessionneLs pour une nouveLLe Ère De ConneCtivitÉ au moYen-orient et en aFrique Du norD

Plus de 25 opérateurs telco de toute la région se réu-nissent lors de la conférence Huawei Mena services 2014 pour un service orienté clientDans un contexte de croissance du secteur des télé-communications au Moyen-Orient et en Afrique du Nord enregistrée pendant le premier semestre de l’année 2014, des analystes industriels et plus de 25 opérateurs de télécommunications régionaux par-ticipent , cette semaine, à la Conférence annuelle Huawei Mena services à El Jadida, au Maroc. Objectif, discuter des nouvelles tendances et échanger de nou-velles initiatives de services professionnels afi n d’off rir plus de valeur aux clients.Il s’agit de deux jours de séminaires dédiés et de débats au cours desquels les participants discuteront des défi s actuels de l'industrie tels que la demande croissante en MBB des clients, la réduction des dé-penses de fonctionnement, l’amélioration de la qua-lité du service, la convergence des TIC et les stratégies de transformation. Au cours des dernières années, les opérateurs de télécommunications en Afrique du Nord ont com-mencé à tirer parti des nouvelles tendances, ce qui leur a permis d'améliorer la qualité de leurs services, de se conformer aux meilleurs standards de l'indus-trie et de transformer leur vision de l'exploitation du réseau-centrée vers une innovation au niveau du ser-vice de la gestion de l'expérience client . Ces services professionnels sont généralement off erts par les plus grands fournisseurs tels que Huawei et comprennent le conseil en technologies, l'intégration des réseaux, des services de réseaux gérés, le support client, et l'assurance de l'expérience client.

" La révolution numérique menée par les TIC a consi-dérablement changé la façon dont nous nous connec-tons avec notre famille et nos amis, la façon dont nous travaillons et la façon dont nous communiquons. Être capable de réfl échir sur cette transformation avec les parties prenantes de toute l'industrie des télécommu-nications a permis d'identifi er de nouvelles opportu-nités de coopération sur les services professionnels, de s'éloigner d'un style de gestion qui met l'accent sur le réseau et de favoriser celui qui se concentre sur l'utilisateur fi nal », a déclaré M. Robin Cao , vice-président de Huawei Afrique du Nord dans le discours d'ouverture .La demande des « Services Gérés » (« Managed ser-vices ») et de l’externalisation intelligente des services reste particulièrement forte auprès du secteur des télécommunications Nord Africain, avec une portée plus large. Les changements dans l'environnement du marché des télécommunications couplés avec l'explosion des services mobiles et les applications ont également été notés comme catalyseurs pour les opé-rateurs locaux à investir davantage dans la solution de gestion de l'expérience client (CEM) pour cultiver de nouvelles opportunités commerciales. «L'Afrique du Nord et le Moyen-Orient est un marché extraordinaire où les investissements dans la capa-cité, les services gérés et la transformation de l'expé-rience client sont vites adoptés par la communauté des télécommunications », note Michael Sullivan, analyste exécutif - Réseaux & Mobility pratique chez Technology Business Research. «Les services profes-sionnels pouvant soutenir ces off res constitueront une étape importante de l'évolution dans la région

en raison de la capacité des opérateurs à fournir des services multimédias sur mesure à large bande d'une manière plus effi cace. »Dans un livre blanc publié l'an dernier par les organi-sateurs de la conférence Huawei, l'entreprise a mené une étude d'évaluation ainsi que l'analyse du déve-loppement des télécommunications de services gérés (MS) à l'échelle mondiale et de la façon dont l'indus-trie était en train de devenir un modèle de sous-trai-tance traditionnelle dans laquelle le conducteur prin-cipal passait de la réduction du coût vers un nouveau modèle fondé sur le partenariat afi n de conférer de la valeur travail de l'opérateur à tous les niveaux. Huawei est leader sur le marché des services profes-sionnels à l'échelle mondiale ainsi qu’en Afrique du Nord, où la société a fourni des conseils et des services aux principaux opérateurs à savoir Etisalat , Zain , IAM , Méditel , WANA , Umniah , Mobilis , entre autres.À propos de Huawei et ses activités d'entrepriseHuawei est un leader mondial dans le domaine des NTIC, qui s’est implanté au Maroc en 1999. Centrée sur la R&D et forte d’une grande expertise technique et de partenariats solides, l’entreprise n’a de cesse ac-compagné le développement des secteurs industriel, fi nancier et public, en off rant des solutions compéti-tives et novatrices allant des infrastructures réseaux au cloud computing, en passant par les datacenter et les Communications unifi ées…. Les produits et solu-tions Huawei sont déployés dans plus de 170 pays, desservant plus d'un tiers de la population mondiale et 45 des 50 premiers opérateurs télécoms du monde entier.

ÉVÈneMent

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infrastructure

Pour gérer des infrastructures IT performantes connaitre le contexte d'utilisation est tout aussi important que la qualité des applications. Par

analogie, une voiture parfaitement préparée ne pourra pas atteindre le maximum de ses possibilités dans un embouteillage ou sous une pluie battante.

Plus de complexité demande plus de visibilitéAujourd’hui nous vivons sous l’infl uence de l’explosion de la consumérisation de l’IT, d’utilisateurs toujours plus mobiles et de l’accélération de la digitalisation de l’entreprise. La diversité croissante des systèmes et des applications ainsi engendrée complexifi e tous les jours un peu plus les infrastructures informatiques. Face à ces environnements devenant toujours plus complexe, les équipes informatique ont du mal à avoir une vision claire de ce qui se passe, s’est passé ou pourrait se pas-ser et se retrouvent, par manque de visibilité, avec des diffi cultés opérationnelles qu’ils n’avaient pas avant :

Trop de temps perdu à résoudre des pannes et des lenteursLes équipes informatiques perdent beaucoup de temps à résoudre des problèmes de performance. Les cabinets d’analystes reportent que 80% de leur temps est consacré à simplement isoler le problème. La plus grande opportunité pour réduire le temps perdu est donc d’isoler la cause plus rapidement. Par exemple arriver à identifi er qu’une lenteur est liée à l’application ou plutôt à une surcharge du réseau ou de CPU du poste de travail concerné. L'accent doit donc être mis sur les outils qui isolent les problèmes dans l'infrastructure, par opposition aux outils dédiés à l’analyse de plates-formes ou d’applications spécifi ques.

Beaucoup trop d’experts sont impliqués dans chaque résolution de problèmeUne des conséquences des diffi cultés d’isoler facile-ment et rapidement un problème est d’avoir beaucoup trop d’experts impliqués et qui vont donc prendre de leur temps précieux pour simplement invalider que le problème vient de leur domaine de responsabilité! Pour un utilisateur reportant que son application ERP est lente on verra circuler le ticket auprès des experts de la couche web, réseau, bases de données, serveurs, etc. Il faut impérativement obtenir une vision globale de l’infrastructure pour s’aff ranchir d’impliquer de grandes équipes et avoir besoin d’un seul individu pour isoler le problème puis engager l'expert approprié le cas échéant.

Les problèmes sont traités uniquement lorsque les utilisateurs se plaignentIl vaut mieux prévenir que guérir s’applique aussi en informatique. En eff et, résoudre en amont, avant que les utilisateurs soient impactés, est moins couteux pour les équipes informatiques mais également pour le business. Mais avec les diffi cultés d’isoler les pro-blèmes et le fait de mobiliser l’ensemble des équipes, il est diffi cile de trouver le temps et les ressources pour identifi er et traiter des problèmes émergeants. Un res-ponsable opérationnel d’une grande multinationale explique très justement que sa règle d’or pour lui et son équipe est de ne jamais être surpris tout en étant assez réaliste pour savoir que, parfois, les choses iront mal. Cela signifi e une surveillance proactive des services in-formatiques aux utilisateurs - pas seulement au niveau de la composante applicative individuelle, mais toute l'infrastructure du service dans son ensemble.

Redonner de la visibilité en donnant un sens aux donnéesRécemment identifi ée comme un secteur émergent

par le cabinet de recherche Gartner, IT Operations Ana-lytics ou ITOA est une nouvelle forme d’analyse temps-réel des systèmes informatiques. ITOA s’appuie sur des concepts de big data et de business intelligence afi n de prendre en compte de manière globale et transversale l’ensemble des informations pertinentes concernant l’environnement IT, et ceci au fur et à mesure de son utilisation; les systèmes impliqués et leurs confi gura-tions, les charges liées aux diff érentes interactions ap-plicatives et dépendances réseaux. L’idée de ITOA et de collecter une grande quantité d'information et de lui donner un sens par analyse comparative, statistique, tendance dans la durée, et identifi er des évènements exceptionnels ou anormaux. La visibilité et les informa-tions apportées par des technologies ITOA permettent clairement d’améliorer l’effi cacité des processus opéra-tionnels avec des équipes qui sauront désormais mieux anticiper et s’organiser. ITOA est tout aussi utile dans la planifi cation et la réalisation des projets de trans-formation IT ou souvent des erreurs d’appréciation de l’existant vont rallonger les délais et les budgets.

it operations anaLYtiCs : La piÈCe manquante pour Des inFrastruCtures perFormantes

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XAnge, actionnaire historique de Sculpteo, vient de publier une étude sur l’impression 3D. S'agit-il vraiment d'une nouvelle révolution industrielle ou d'un engouement prématuré ?

Cette étude révèle que le marché des imprimantes 3D affiche une solide croissance. Évaluées à 2,2 milliards de dollars en 2012, les ventes d’imprimantes 3D pourraient frôler les 11 milliards de dol-lars d'ici 2021. Les Etats-Unis restant évidemment le marché le plus important avec un peu plus de 40 % des ventes en 2017.Le marché de l’impression en 3D aura donc mis environ 20 ans pour atteindre (en valeur) une taille de 1 milliard de dollars, puis seule-ment 5 ans pour la doubler. On estime aujourd’hui qu'il mettra 3 ans pour doubler de nouveau sa taille. Et de nombreux secteurs d'activité devraient s'y mettre. Alors que la médecine, le secteur dentaire, l’automobile ou l’aéronautique ont aujourd’hui intégré cette technologie, d’autres industries comme celles du jouet, du sport, de l’alimentaire, des armes, de la joaillerie, des lunettes ou de la mode sont de plus en plus intéressées.L’impression 3D rencontre par ailleurs un franc succès dans le secteur B2B, car elle répond au besoin de production de petites et moyennes séries, avec des cycles de livraison très courts et des unités de pro-duction locale. Pour le secteur B2C, cela devrait toutefois prendre davantage de temps. L’impression 3D ne va-t-elle pas tuer les marques ? Pas du tout. Au contraire, l'étude XAnge montre qu’elle signe l’émergence d’une nouvelle relation aux marques car elle implique de passer d’un mo-dèle "vertical" (où la marque fait une proposition à un public dont elle recherche l’adhésion), à un modèle "horizontal" (où le consom-mateur collabore activement à l’élaboration de nouveaux objets et en devient l’ambassadeur).Enfin, l’impression 3D permet de créer des objets utilisables et re-fabricables à l’infini, mettant ainsi un terme à la consommation traditionnelle.

L'impression 3D va-t-eLLe tuer Les marques ?

infrastructure

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interVieW

Alcatel-Lucent Enterprise a annoncé l’introduc-tion de la première solution de téléphonie BYOD pour les clients d’hôtel au Maroc, le 20 mai der-

nier à La Mamounia, à Marrakech. La nouvelle solution permet aux clients d’utiliser leurs propres appareils mobiles pour accéder aux services de l’hôtel. Techno-Mag a eu l’occasion de discuter avec Mr. Thierry Bonnin VP des comptes mondiaux d’Alcatel Lucent en France, Asia Pacifi que, Afrique et Moyen-Orient sur cette solu-tion innovante dans l’industrie hôtelière.

Q: Expliquez-nous les problemes technologiques que vous essayez d’améliorer dans l’industrie hoteliere?R: Le secteur de l'hôtellerie au Maroc a toujours été aligné avec les nouvelles tendances de la technologie et a largement adopté et mis en œuvre diverses solu-tions TIC au sein de ses entreprises afi n d'améliorer la qualité des services, l'amélioration de l'effi cacité opé-rationnelle , réduire les coûts et augmenter la fi délité des clients . Aujourd'hui , une connexion Wi- Fi est devenue la pierre angulaire de tout hôtel. Comment garantir une connexion internet sur n'importe quel appareil et n'importe où dans l’hôtel? Comment concilier entre le confort et effi cacité? C’est dans cet esprit que les responsables de l'industrie hôtelière font face au quo-tidien à de nombreux défi s pour satisfaire leurs clients exigeants.

Aujourd’hui, un client au Maroc s’attend à avoir une connexion sans faille à l’hôtel, que cela soit pour updater son statut facebook ou pour animer une confé-rence-call et travailler sur ses présentations. Le client s’attend donc également à ce que l'hôtel fournisse un environnement de travail complet, y compris l'accès à Internet haut débit, réseau local sans fi l, un téléphone de bureau de pointe et d'un combiné sans fi l. Les salles pour séminaires Réunion doivent être équi-pés de systèmes de visio-conférence, des conseils intelligents et des outils de collaboration . En outre, les hôtes s'attendent à se sentir chez eux, connecter leur smartphone ou tablette à un téléviseur, et recevoir les notifi cations de l'hôtel sur leur mobile personnel.

Q: Quelle est cette nouvelle solution que vous appor-tez à l’industrie hôtelière?R: La nouvelle solution, qui s’installe sur le smart-phone ou la tablette du client, complète les systèmes téléphoniques installés dans les chambres d’hôtel. Elle peut aussi remplacer les téléphones fi xes, deve-nant ainsi un service de mobilité à valeur ajoutée qui fait partie de la téléphonie de l’hôtel. La solu-tion BYOD pour les clients d’hôtel peut être intégrée avec des applications « e-concierge » ou bien off erte par l’hôtel comme « softphone » séparé qui donnent aux clients accès aux services de l’hôtel : répertoire téléphonique, numérotation abrégée, identifi cation de l’appelant, appels internes gratuits via le réseau sans fi l de l’hôtel, option « e-concierge ». Plusieurs appareils

peuvent être attribués à une chambre d’hôtel, ils sont enregistrés et gérés automatiquement par le système téléphonique et le système de règlement des comptes de l’hôtel.

Q: Quelles sont les étapes que le client doit suivre pour profi ter de cette solution.R: Les clients téléchargent une application qui est compatible avec Apple iOS et Android et qui fonctionne aussi avant et après leur séjour. Une fois intégrée, la solution ne demande aucune gestion informatique supplémentaire par le personnel de l’hôtel. Leader technologique mondial, nous off rons des solu-tions de communication unifi ées et d’infrastructures réseaux à plus de 500 000 clients du monde entier, de toutes tailles et dans tous les métiers.

Depuis longtemps, Alcatel-Lucent fournit ses solutions avancées aux grands hôtels dans le monde entier. Nous sommes très contents de pouvoir leur off rir désormais notre nouvelle solution de téléphonie BYOD pour les clients. C’est la première solution qui permet aux hôtels de combiner les avantages des applications d’hôtel avec ceux des fonctions voix sur l’appareil que les clients connaissent mieux – leurs propres smart-phones. D’autres fournisseurs off rent des applications VoIP, mais celles-ci ne sont pas intégrées avec les télé-phones installés dans les chambres. Cette intégration est justement la valeur ajoutée de notre nouvelle off re

entretien aveC mr. tHierrY Bonnin vp Des Comptes monDiauX D'aLCateL LuCent en FranCe, asie paCiFique, aFrique et moYen-orient

interVieW

mr tHierrY Bonnin, VP DES COMPTES MONDIAUX D'ALCATEL LUCENT EN FRANCE, ASIE PACIFIQUE, AFRIQUE ET MOYEN-ORIENT

„ Faits marquants:• Permet aux clients d’accéder à tous les services de l’hôtel – même avant leur arrivée. • Les hôtels peuvent désormais off rir à leurs hôtes un service de mobilité à valeur ajoutée, en tant que solu-tion séparée ou faisant partie de la téléphonie de l’hôtel.• La solution est compatible avec Apple iOS et An-droid. Elle ajoute la voix aux applications « e-concierge » et aux systèmes de règlement des comptes des hôtels. »

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sÉcuritÉ

Les attaques DDoS continuent de croître en fré-quence, sophistication et bande passante. Il existe de nombreuses raisons à cette situation. A com-

mencer par le manque de préparation des entreprises. Tel est le constat que l'on peut tirer de l'enquête* du SANS Institute, parrainée par Corero Network Security, « DDoS Attacks Advancing and Enduring », menée au-près de professionnels de l'informatique interrogés sur leur expérience des attaques par DDoS et leur capacité à protéger leurs actifs.

Des résultats inquiétants !Les entreprises sont rarement à même de faire face aux attaques par DDoS en raison de faiblesses au niveau des infrastructures et d’absence de tests des proces-sus et contrôles. Les attaques par DDoS touchent tous les secteurs d’activité. Il ne s’agit plus uniquement d’attaques volumétriques. Les DDoS ciblent désormais les applications et la gestion, bloquant les services des applications.Selon John Pescatore, auteur de l’enquête et directeur des nouvelles tendances en matière de sécurité chez SANS, « Trop d’entreprises sont mal préparées pour faire face aux attaques par DDoS. » Le sondage révèle en eff et que 39% des entreprises interrogées n’ont pas de plan pour limiter les eff ets des DDoS ou ne savent pas s’il en existe un au sein de leur entreprise. Parmi celles qui disposent d’un plan, la moitié seulement l’a déjà testé.L'enquête dévoile plusieurs faiblesses. Il est très cou-rant que l’on se repose sur l'infrastructure pour se pro-téger sans eff ectuer régulièrement les tests validant les processus de lutte contre les DDoS et les contrôles, quand ils sont en place.Une partie des résultats concerne les bénéfi ces recherchés dans une solution anti-DDoS : empêcher que des dommages soient causés à des applications spécifi ques, préserver la bande passante et gérer les attaques volumétriques. Les réponses montrent la pré-occupation d’éviter des interruptions accidentelles des sessions légitimes.

Les principales conclusions du sondage ‘ DDoS At-tacks Advancing and Enduring ‘ :

1. Près de 40 % des entreprises ne sont absolument pas préparées ou sont mal préparées aux attaques par DDoS. Malheureusement, 23 % des personnes interro-gées ont indiqué qu'elles n'avaient pas de plan pour diminuer les attaques par DDoS et 16% ne connaissent pas l’existence de tels plans dans leur entreprise. 50%

n'ont jamais testé leurs capacités anti-DDoS.

2. Les systèmes et les outils pour détecter/atténuer les attaques DDoS des entreprises ne sont souvent pas à niveau. Les personnes interrogées (26 %) comptent sur leur infrastructure opérationnelle pour se protéger contre les attaques par déni de service.

3. Moyennes pondérées : les personnes interrogées ont vu 4,5 attaques DDoS par an, avec une moyenne de 1.7 GBs de bande passante par attaque. La durée moyenne d'une attaque a été de 8,7 heures, avec des interrup-tions de service de 2,3 heures par attaque. Dans des cas extrêmes, certaines personnes sondées ont connu des centaines d'attaques dans l’année et l’une d’elle a subi une interruption de service de deux jours.

4. Les attaques par DDoS les plus redoutables mixent des attaques de force brute (volumétriques) et des attaques applicatives ciblées. Elles ont la même fré-quence (39%) que les attaques purement ciblées (42%) ou seulement volumétriques (41%). Les at-taques par DDoS ont tendance à n’utiliser que peu de ports Internet, mais avec une variété de techniques pouvant causer d’importants dommages.

5. Les facteurs déterminants pour le choix d’une solu-tion anti-DDoS sont : empêcher que des applications spécifi ques soient endommagées, préserver la bande passante et traiter les attaques à haut volume. Ces réponses refl ètent le souci de se protéger contre les interruptions accidentelles de sessions légitimes. Des

solutions entièrement automatisées, exigeant peu ou pas d'intervention humaine, ne font pas partie des demandes des participants à l’enquête.

6. Les solutions anti-DDoS intégrant matériel et ISP et/ou des architectures anti-DDoS sur site sont près de quatre fois plus répandues que des solutions uni-quement sur site ou exclusivement de services. La sophistication croissante des attaques par DDoS et la nature sensible des interruptions potentielles de ser-vices nécessitent à la fois une protection locale et des protections en amont, travaillant en synchronisation.

7. La lutte contre les attaques par DDoS est une respon-sabilité partagée entre la sécurité informatique et les opérations. Dans ce sondage, pour 60 % des personnes interrogées, la responsabilité est partagée entre la sécurité et les opérations et le reste, est également ré-parti entre la sécurité ou les opérations. Ce qui indique que la lutte contre les attaques par DDoS est essentiel-lement considérée et exécutée comme une opération réseau, et non comme une donnée stratégique pour le management.

* L’enquête 2014 du SANS Institute sur les Dénis de Service Distribués (DDoS ) a été parrainée par Corero Network Secu-rity. L’étude « DDoS Attacks Advancing and Enduring » a été menée auprès de 378 professionnels de l'informatique qui ont été interrogés sur leur expérience des attaques par DDoS et leur capacité à protéger leurs actifs (http://www.corero.com/SANS-DDoS-Survey).

Les attaques par DÉni De serviCe DistriBuÉ (DDos) proGressent

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sÉcuritÉ

« Cogito Ergo Sum » : je pense, donc je suis. Le concept d'existence et, par là-même, d'identité tel qu'il a été formulé par Descartes au 17e siècle n'a cessé d'évoluer depuis.Qu'est-ce qui fait notre identité de nos jours ? Notre numéro de sécurité sociale, de compte en banque ? Nos mots de passe récurrents ? Nos actes, les cercles des personnes avec lesquelles nous échangeons ? Avons-nous une seule ou plusieurs identités ? Avec chaque décennie vient un nouveau moyen de défi nir de notre identité...ou de la perdre selon le point de vue.Pour nous, l'identité représente l'identifi ant unique d'une personne ou d'une chose, qui permet de la diff é-rencier. On peut l'affi ner par l'ajout d'attributs propres à chacun, la liste des tiers avec lesquels nous échan-geons ou encore certains paramètres comportemen-taux. Notre identité était auparavant scindée en deux facettes, « personnelle » et « professionnelle », mais ça c'était avant ! Avant l'ère de la consumérisation de l'IT. Notre identité professionnelle est désormais défi -nie le plus souvent par la fusion de ces deux facettes et prend également en compte l'utilisation d'appareils mobiles, les règles d'accès aux applications, d'identités sociales, etc. qui permettent de classer un individu en tant qu'employé, consultant, partenaire commercial, client, etc.Alors comment une organisation peut-elle établir le niveau de sécurité adéquat pour son système d'infor-mation quand les données personnelles et profession-nelles sont si étroitement entrelacées ? C'est un défi de taille pour les services informatiques, qui doivent miser sur une identifi cation claire et précise pour le relever.Plus que jamais, l'enjeu de la sécurité ne réside pas dans des aspects matériels ou technologiques mais plutôt dans la capacité de l'organisation à comprendre les tenants et aboutissants du concept d'identité et in fi ne à reconnaître l'individu qui se trouve derrière le terminal.L'identité professionnelle, les paramètres personnels qui viennent se greff er dans l'environnement de tra-vail et les éléments comportementaux sont autant de données qui s'amalgament et permettent de discerner ce qui se passe dans le périmètre professionnel, et au-delà. Et comme ce périmètre évolue, l'identité va inévitablement devenir l'unique préoccupation des équipes de sécurité car elle seule permet de faire le tri parmi les parasites événementiels et les données non pertinentes, sources de confusion qui empêchent de répondre aux menaces réelles ou de simplement détecter une attaque. L'incapacité à gérer l'identité, et les accès qui vont de pair, est le plus grand risque

informatique de gestion pour une organisation. Une entité qui ignore « qui fait quoi » ne peut saisir les opportunités qui s'off rent à elle et s'expose à un risque organisationnel majeur.

La sécurité informatique au service de la perfor-mance de l'entrepriseDes changements doivent être opérés à la fois dans les rôles et les priorités des équipes informatiques et de sécurité. Elles se doivent de maîtriser ces enjeux et d'adapter leur stratégie pour non seulement fournir un environnement informatique de travail sécurisé mais aussi pour soutenir le développement du business et répondre aux attentes d'utilisateurs qualifi és. L'un des plus grands défi s est incontestablement de suivre le rythme du changement, de s'adapter à la vitesse à laquelle évolue l'organisation. Les utilisateurs sont tou-jours plus exigeants quant à leurs besoins et souhaitent travailler comme ils l'entendent. Ils réclament des ser-vices encore plus personnalisés, une plus grande agi-lité pour répondre aux opportunités qui se présentent, une connectivité plus poussée et, bien entendu, moins

de contrôles aux endroits où ils interagissent. Pour cela, les organisations doivent être capables d'adop-ter et d'assimiler des environnements informatiques hybrides et des outils mobiles qui peuvent s'ajuster aux besoins organisationnels et aux opportunités du moment. Répondre avec promptitude aux exigences croissantes des utilisateurs est devenu le quotidien des équipes informatiques.C'est pour cela qu'il faut se concentrer sur l'exploitation du concept d'identité et relever le défi de la gestion des accès ; ce premier pas permettra de répondre avec dili-gence aux besoins futurs, tout en respectant les impé-ratifs de sécurité et de conformité.Alors que l'Internet des Objets devient une réalité, de nouveaux défi s et possibilités se présentent. Toute chose a ou aura une identité, et chacune de ces identi-tés peut receler la réalité d'un utilisateur, d'un employé ou d'un client. La gestion de ces identités, et l'utilisa-tion de sources d'identités fédérées toujours plus com-plexes, va dévoiler aux entreprises et administrations les multiples facettes d'un monde hyper-connecté.

sÉCuritÉ inFormatique : Dis-moi qui tu es, Je te Dirai Comment te protÉGer

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entrePrise

Les nouveauX rÔLes De La FonCtion si À L’Ère Du numÉrique

Dans le monde numérique, le SI (Système d’Infor-mation) est directement visible par le client. Ce client fi nal de l’entreprise voit et utilise le SI.

Cela positionne la Fonction SI dans un rôle nouveau, aux côtés des fonctions commerciales et marketing dans l’établissement de la relation client. Cela pose également une exigence accrue sur le SI, puisque dorénavant celui-ci contribue à l’image de l’entreprise, à son bon fonctionnement et à la génération de reve-nus de l’entreprise. Le CIGREF publie un premier cahier issu des réfl exions de son groupe de travail « Nouveaux rôles de la Fonction SI », groupe constitué d’une ving-taine de DSI issus de grandes entreprises de secteurs d’activité très variés : du BtoC aux organismes publics en passant par l’industrie et les services. Il apparaît que l'une des nouvelles missions de la Fonction SI porte également sur l’élaboration de la stratégie numérique de l’entreprise. Le SI étant un contributeur majeur dans la relation client, le DSI se retrouve naturellement posi-tionné avec ses collègues pour travailler à la stratégie numérique de l’entreprise. Aujourd'hui, il se positionne sur la valeur qu’il crée et c’est par la valeur qu’apporte cette fonction dans l’entreprise, que la DSI peut se développer et se positionner dans l’entreprise.

Quelle est aujourd’hui la contribution réelle de la Fonction SI à la transformation numérique de l’entreprise ?Les réponses à cette question s’articulent autour de trois points : nouvelles missions de la fonction, compé-tences associées, et marketing de la fonction SI.La Fonction SI évolue sous une double infl uence : à la fois interne avec une montée en maturité des utili-sateurs, et externe avec l’importance accrue du client fi nal. Dans ce contexte, les questionnements initiaux du groupe de travail « Nouveaux rôles de la Fonction SI » ont porté à la fois sur l’impact des grandes trans-formations de l’entreprise sur la Fonction SI, avec une attention particulière apportée à la façon dont le numérique redessine la notion de valeur apportée par la Fonction SI, mais aussi à la montée en puissance de la Fonction SI dans la transformation numérique des entreprises, qui renvoie au marketing de la fonction, à l’adoption de nouvelles méthodes managériales et aux compétences nécessaires pour faire de la Fonction SI un agent de transformation.

Quels enjeux pour la Fonction SI ?Il y a quelques années, on observait un discours dans l’entreprise, du passage du produit au client (customer fi rst) avec en termes d’organisations, une montée des modes matriciels. Aujourd’hui, il semble que ce soit la Fonction SI qui connaisse la même transformation, avec un lien direct désormais eff ectif entre le SI et le

client.La primauté de l’expérience client, comme tendance structurante de l’entreprise numérique va plus loin que le « Customer fi rst » d’il y a quelques années. Cette no-tion repose sur « l’expérience » : expérience du produit et/ou du service, intimité et personnalisation.Le client adressé ici est bien le client fi nal. La primauté de l’expérience client ne s’adresse pas uniquement aux entreprises B2C, elle prend des formes diff érentesselon l’activité de l’entreprise (B2C, B2B, B2B2C,…). En eff et, cette primauté de l’expérience client a des enjeux de nature diff érente - enjeux fi nanciers, enjeux d’image et de réputation, selon l’activité et le secteur des entreprises.

Les enjeux pour le B2BL’intégration des systèmesIl s’agit de faciliter la vie des clients et des prospects en leur off rant sur le web des services à valeur ajoutée. Cela peut être un confi gurateur technique « à la Ubaldi.com » avec accès aux plans et documentations dans le monde aéronautique ; ou bien encore une proposition de reprises de stocks et d’achats à réaliser pour des distributeurs en fonction de leur localisation, dans le monde automobile.

La réorientation vers le web des petits clientsSi les entreprises gèrent en direct les relations avec leurs grands clients en leur consacrant des forces com-merciales, elles peuvent avoir intérêt dans le cadre depetits clients à les orienter vers le web afi n de leur off rir un service personnalisé à un coût optimisé, avec par exemple la création d’un site marchand pour les achats de petits clients dans le monde aéronautique où la ten-dance est aux contrats décennaux.

Le développement de l’intimité clientIl s’agit également pour le B2B de développer la fa-meuse intimité client, pour son bien, mais aussi pour le bien des entreprises :- Ce peut être, capturer l’information marché & concur-rentielle dispersée en équipant les commerciaux et les supports techniques de terrain d’applications sur

mobiles et tablettes (Qu’est-ce qu’utilise mon client ? Où ? A quel prix ?).- Ou bien régler au plus vite ses problèmes en fournis-sant au commercial tous les éléments le concernant (CRM sur mobile ou tablette, problèmes de garantie, incidents qualité, etc.).

Les enjeux pour le B2CLa DSI a aujourd’hui le retour direct du client : celui-ci a changé, il exprime ses besoins/ses attentes de manière directe, voire fait de la co-conception. Avec la mon-tée en puissance de l’e-business, des réseaux sociaux , c’est-à-dire des liens entre l’entreprise et le client au travers de moyens numériques, les objets techniques que la DSI fournit deviennent directement visibles pour le client. Le SI devient dès lors un acteur direct dans la relation client, il fait l’intermédiation avec le client. Cela implique une exigence nouvelle de la Fonction SI sur le parcours client, les ergonomies et la qualité de service.Par ailleurs, la relation SI-client se fait quasiment en temps réel, répondant à l’exigence de l’instantanéité de l’expérience client, et sur de multiples canaux, répon-dant à l’exigence de continuité de l’expérience client.Au-delà des exigences précédemment énoncées, la primauté de l’expérience client a pour corollaire l’accessibilité de l’information et l’exploitation effi cace des données clients, qui remodèle les missions de la Fonction SI.On assiste à une numérisation du business qui amène le SI et la DSI, à être directement impliqués dans la chaîne de valeur, et non plus être simple fonction support.Le numérique n’appartient pas qu’à l’IT, il ne se réduit pas non plus, ni à l’e-business, ni au marketing digital et/ou au client internaute. Le numérique est transverse à l’entreprise et concerne toutes les directions (infor-matique, production, supply chain, logistique, marke-ting et commerciale, RH, R&D, direction générale…).

Il s’agit de trouver les éléments de convergence qui ras-semblent les entreprises, tous secteurs confondus sur les nouveaux rôles de la Fonction SI engendrés par la transformation numérique.

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entrePrise

Les smartphones ne sont plus réservés aux cadres dirigeants, ce sont désormais des accessoires populaires. Les traditionnelles discussions au

sujet de leurs designs clinquants ont laissé place à des débats tournant autour de leurs fonctionnalités et de leur valeur ajoutée au quotidien.Que ce soit au bureau ou dans le bus, la majeure par-tie des gens autour de nous utilisent leur smartphone d'une façon ou d'une autre. La frontière entre vie per-sonnelle et vie professionnelle est désormais fl oue du fait de ces appareils. Selon les prévisions de l'Inter-national Telecoms Union, le nombre d'abonnements mobiles excédera la population mondiale dans les 12 prochains mois.Il est clair que l'achat d'un smartphone représente de moins en moins un investissement eff ectué pour des raisons de style ou de tendance ; ce genre d'achat est désormais perçu comme une nécessité à la fois pro-fessionnelle et pour la vie au quotidien. Le véritable défi pour les entreprises est d'ajuster l'utilisation des smartphones par leurs employés à leur architecture informatique interne. La croissance fulgurante du nombre de détenteurs d'appareils mobiles va de pair avec l'explosion des problématiques de sécurité des données. Si l'on ne corrige pas ces failles, les smart-phones des employés deviendront rapidement des portails ouvrant la voie à des violations de données.

Les fuites de données sont des problématiques impor-tantes pour les PDG, et le risque devrait s'accroître avec la prolifération des appareils mobiles. Les entre-prises doivent donc défi nir une stratégie permettant à leurs employés d'utiliser effi cacement leurs appareils mobiles personnels sur leur lieu de travail sans com-promettre la confi dentialité de leurs données privées. Elles doivent pouvoir protéger l'accès aux données professionnelles sur ces terminaux afi n d'assurer leur sécurité, mais sans perturber l'utilisation personnelle de ces appareils.Avec la recrudescence des smartphones dans le monde, on peut estimer sans trop de risques que la majorité des gens tenteront d'accéder à des données d'entre-prises sur leur appareil personnel. Bien que peu d'en-treprises aient mis en place un programme de BYOD, la majorité en a encore désespérément besoin. Grâce aux smartphones, les employés peuvent rester informés, profi ter de davantage d'autonomie et travailler plus effi cacement. Les entreprises doivent donc trouver un moyen sécurisé afi n de faire coexister la sphère person-nelle et la sphère professionnelle.Vu la sophistication et l'accessibilité croissantes des smartphones proposés avec une gamme de tarifs très étendue, les stratégies de sécurité doivent être une priorité. La question dictant les budgets et posée à chaque réunion de direction est : comment s'assurer

que les employés puissent profi ter des appareils de leur choix librement et sans impact sur la sécurité alors que 6,8 milliards d'appareils sont utilisés ?Le facteur essentiel pour y parvenir sera la gestion des données personnelles et professionnelles. En plaçant les données professionnelles au sein de conteneurs sécurisés, les responsables des systèmes d'information peuvent être assurés de la sécurité permanente de leurs données confi dentielles. Une telle stratégie permet de garantir que l'appareil appartienne à l'utilisateur, mais que les données professionnelles restent protégées.Les smartphones ne sont plus uniquement des outils réservés à notre vie personnelle, mais pénètrent désor-mais la sphère personnelle. Les entreprises doivent donc réagir afi n de protéger leurs données. Un certain nombre d'incidents ayant révélé que les individus ne sont pas conscients des problématiques de sécurité liées au stockage d'informations confi dentielles sur leurs appareils, il est important de prendre des mesures afi n d'assurer une protection quel que soit l'appareil, et de sensibiliser/former les employés comme il se doit. Les smartphones ne sont plus uniquement des acces-soires de mode : ce sont également des outils profes-sionnels indispensables qui doivent être sécurisés en tant que tels.

Les smartpHones : JaDis aCCessoires, DÉsormais inDispensaBLes

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CETTE RUBRIQUE EST PARRAINEE PAR MAROC NUMERIC CLUSTER WWW.MNC.MA / [email protected]

Vous développez des systèmes d'informa-tion de santé depuis 2009 pour de grandes institutions européennes, quelles sont les spécifi cités de votre marché ?

J'ai fondé MEDEXT GROUP en 2009 sur la demande exprimée par de grandes institu-tions de santé souhaitant sortir de systèmes complexes diffi cilement évolutifs. Mon off re articulée autour de technologie en mode SaaS a permis de répondre aux arguments de fl exibilité, d'évolutivité et bien entendu à l'attente économique de structures pressuri-sées budgétairement.

Vous lancez avec succès, en France, un logiciel de gestion de cabinet en mode

Cloud, quand pensez vous le déployer au Maroc ?Fort de notre expertise médicale et techno-logique, nous avons conçu et certifi é auprès des plus grandes instances le logiciel ME-DAPLIX capable de gérer un dossier médical et la prescription médicamenteuse associée en mode cloud. Notre logiciel certifi é pour l'aide à la prescription selon le référentiel de la Haute autorité de santé satisfait au quoti-dien des médecins en attente de simplicité. J'envisage bien entendu un déploiement au Maroc sur une marque propre à ce territoire. Il faut savoir que nous avons depuis 2010 une fi liale à Casablanca. Je suis marocain et c'est pour moi une grande fi erté et une satisfaction très personnelle de contribuer à la conformité de l'ordonnance, au suivi du dossier médical et donc à la santé de mes compatriotes.

Quel est l'état de l'informatique médical au Maroc ?

Pour la partie libérale, je sais vous dire que de nombreux médecins ont acquis des solu-tions logicielles vendues en France. L'off re est disparate et très onéreuse. Notre posi-tionnement lowcost s'adressera tout parti-culièrement à des marchés émergents.

Comment votre off re peut aider les mé-decins libéraux marocains ?

Nous travaillons étroitement avec des méde-cins marocains soucieux de santé publique

qui souhaitent intégrer une solution infor-matique dans leur cabinet. La gestion du dossier médical, la conformité de l'ordon-nance et la lutte contre l'interaction médica-menteuse est pour eux une priorité.Un chiff re pour montrer l'ampleur du phé-nomène en France, pays où l'on consomme au monde le plus de médicaments, le Minis-tère de la Santé évalue à 8 000 le nombre de décès annuels du seul fait des interactions médicamenteuses. Un logiciel d'aide à la prescription permet de réduire ces phéno-mènes de iatrogénie. La technologie est un contributeur de mieux vivre et elle doit aussi s'intégrer dans la sphère médicale au Maroc.

BiographieDiplômé en communication à l'université de Paris-VIII, Jamal Choujar a commencé sa carrière en informatique de santé au sein du groupe anglo-saxon SPECTRIS en tant que Directeur Marketing de l’entité MEDITRANS, fi liale française spécialisée en informatique de santé. Fort d’une compétence reconnue sur le mar-ché de la santé, BNP PARIBAS le charge en 1999 de la direction marketing du pôle San-té du groupe, poste qu’il occupera jusqu'en 2008, date à laquelle il est appelé chez CEGE-DIM pour diriger le marketing de la BU Logi-ciels Médicaux. Jamal Choujar a enseigné le Marketing aux étudiants du DESS Marketing de Sciences Po entre 2007 et 2009.

a V i s D ' u n e X P e r tM r J a M a L c H O u J a r , c e O D e M e D e X t G r O u P

INNOVATIONINNOVATIONINNOVATION

mr JamaL CHouJar, CEO DE MEDEXT GROUP

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L' É M e r G e n c e D ' u n e s a n t É n u M É r i Q u e

Ces dernières années, le concept de Santé numérique prend forme et de-vient réalité partout dans le monde. La nécessité d’apporter plus de qualité en santé tout en maîtrisant les dépenses pousse les hôpitaux et les éditeurs

de logiciels médicaux à déployer des systèmes d’information et de communica-tion performants et les solutions numériques associées.L’informatisation de la production de soins, l’ouverture de l'hôpital sur la ville, la mise en réseau des patients et des professionnels de santé, le contrôle à dis-tance des dispositifs médicaux ou encore la télémédecine nécessitent de pouvoir déployer, transporter, héberger et intégrer des données et des images médicales, de façon fi able et sécurisée, 24h/24 et 7j/7.La Santé numérique répond, à court terme, à l’enjeu d’effi cience des soins et de maîtrise des dépenses de santé, en accélérant la réorganisation des systèmes de santé.A moyen terme, les outils numériques utilisés en mobilité viendront révolution-ner l’accès aux soins et les pratiques médicales. Les échanges entre l' hôpital et la médecine de ville seront renforcés grâce, notamment, au partage généralisé de données médicales.En prenant soin d’accompagner le changement, et d’être associés en amont des évolutions, les professionnels de santé pourront y trouver des meilleures condi-tions d’exercice au quotidien. Le patient résolument placé au cœur du dispositif sera le grand bénéfi ciaire de ces évolutions en termes de prise en charge, de suivi et de qualité de vie.

Informatique & Médecine libérale En Europe, L’informatisation des médecins informatisés a été progressive et s’est accélérée ces dernières années : un quart d’entre eux se sont informatisés depuis 1998. L’outil informatique peut rapidement être maîtrisé par les médecins et leur apporter une aide quotidienne dans leur pratique.5 Grandes fonctionnalités permettent une médecine libérale de qualité.1. La gestion du dossier médical patient2. L'aide au diagnostic et aux prescriptions3. L'interrogation des base de données 4. La messagerie sécurisée5. L'optimisation médico-économiques des actes et des prescriptions Ces fonctionnalités ne trouvent leur performance que dans un système d'infor-mation de qualité. Les outils informatiques mis à disposition des médecins pour la réalisation de leur activité professionnelle peuvent être défi nis par 2 termes : - les Logiciels de Gestion de Cabinet (LGC) - les Logiciels d'Aide à la Prescription (LAP). Du point de vue sémantique, le LGC permet la gestion complète des acti-vités du médecin libéral : agendas de consultations, comptabilité, facturation et télétransmission aux régimes d'assurance maladie, patientèle. Le LAP fait fi gure de sous-partie du LGC puisqu'il se concentre sur la gestion de la patientèle, en termes de pathologies, diagnostics, examens, prescriptions médicamenteuses. Le périmètre du LAP inclut toutes les fonctionnalités permettant au médecin de pouvoir consulter l'historique. physiopathologique d'un patient, d'enregistrer un diagnostic et une prescription médicamenteuse.

L'émergence du Cloud en SantéEn général le cloud est vu comme un relais de croissance important pour les édi-teurs de logiciel, les constructeurs ou encore les équipementiers.Il y a néanmoins un domaine qui porte d’énormes espoirs de croissance basés sur les technologies du Cloud: La Santé.

John Sculley ancien patron de Pepsi et Apple semble beaucoup y croire, en tout cas il l’a reconfi rmé lors d’une interview avec le journal britannique The Guar-dian. Sculley pense que le principal relais de croissance du Cloud se situera dans le domaine de la santé et de la big datas. Sculley explique que le Cloud permet aujourd’hui des fonctionnalités non envisageables il y a encore 2 à 3 ans notam-ment par le cout de l’hébergement qui a drastiquement chuté au cours des 12 derniers mois.Dans le secteur médical, certains hébergeurs ont acquis le statut d'hébergeur de données de santé (HADS) ce qui permet de garantir aux Hôpitaux et aux profes-sionnels de santé ainsi qu'aux patients des conditions de sécurité pour le stoc-kage à distance de dossiers médicaux. Le logiciel de gestion de cabinet médical en mode SaaS présente en principe plu-sieurs avantages pour la médecine libérale : accessibilité du logiciel de n’importe où et de n’importe quel ordinateur ou tablette tactile, absence de problème de mise à jour, sauvegarde automatique.

M-Santé : La révolution des marchés émergents D’après une récente étude de Research2guidance, la m-santé, ou m-health, est entrain de prendre de l’ampleur : en 2015, 500 millions d’utilisateurs de smart-phones et de tablettes utiliseront des applications mobiles liées à la santé. Le marché de la m-santé devrait atteindre, selon Technavio, spécialiste des analyses des marchés des technologies émergentes, 9,3 Mds$ en 2014. La m-santé prend son essor auprès des professionnels de santé et du grand public, et cela dans des modes d’utilisation très divers, allant du simple conseil de bien-être (régimes alimentaires, gestion du stress, sevrage tabagique…) au véritable outil d’aide au diagnostic médical ou d’analyse (test sanguins sans prélèvements, calcul des doses d’insuline…) : allié à des capteurs ou doté d’une nouvelle génération d’écran, le smartphone deviendra un outil d’enregistrement de paramètres biologiques.Le rythme d’adoption sera probablement tiré par les marchés émergents, plus matures dans ce domaine, même si le modèle économique suscite encore de nombreuses questions. Outre-Atlantique, la Food and Drug Administration s’est déjà positionnée puisqu’elle vient d’accréditer l’iPhone-iPad comme outil mobile de lecture radiologique. Omniprésentes au quotidien les technologies off rent de nouvelles façons de vivre, d’organiser la société et également de se soigner. La m-santé va avoir un impact sur l’accessibilité, la rapidité et la réduction des coûts en santé. Face à la demande croissante de diagnostics, de thérapies et d’accompagnement des personnes face au vieillissement des populations la m-santé pourra répondre à ces défi s.

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evoLution Du marCHÉ Des tÉLÉCommuniCations au 1er trimestre 2014 : Des inDiCateurs positiFs

La tendance baissière des prix se poursuit au premier trimestre 2014. Mesurés par le revenu moyen par minute (ARPM ), les prix des com-munications mobiles enregistrent une baisse annuelle signifi cative de

33%. A fi n mars 2014, l’ARPM mobile est de 0,34 DHHT/min, contre 0,51 DHHT/min à fi n mars 2013. Au niveau du fi xe, l’ARPM affi che une hausse de 14% sur un an, passant de 0,66 DHHT/min au 31 mars 2013, à 0,75 DHHT à fi n mars 2014. Le segment Internet enregistre une baisse de 24% sur la facture moyenne mensuelle par client Internet , s’établissant à 29 DHHT/mois/client au pre-mier trimestre 2014 contre 38 DHHT une année auparavant. L’Internet 3G et l’ADSL ont enregistré des baisses de 28% et 9% respectivement. Ainsi, la facture moyenne s’établit à 18 DHHT/mois/client pour l’Internet 3G et à 90 DHHT/mois/client pour l’ADSL à fi n mars 2014. L’usage moyen sortant mensuel par abonné mobile continue à croître au pre-mier trimestre 2014. Le nombre de minutes mobiles consommées par client par mois, a atteint 88 minutes en moyenne à fi n mars 2014, soit une hausse de 22% en un an. Cette croissance s’accompagne d’une évolution annuelle importante du trafi c sortant mobile qui augmente de 38,61%, atteignant 11,39 milliards de minutes au premier trimestre 2014.Pour le segment fi xe, l’usage moyen sortant par mois et client a connu une baisse de 2% sur une année, passant de 121 minutes à 118 minutes. Le trafi c voix sortant pour ce même segment est en baisse de 14,68% sur une année, atteignant un peu plus d’un milliard de minutes.Pour ce qui est de l’évolution du nombre des abonnés, le parc mobile a cru de 9,78% entre mars 2013 et mars 2014. Ainsi, à fi n mars 2014, le Maroc compte 43,38 millions d’abonnés mobiles, ramenant le taux de pénétration à près de 132,04% (129,13% à fi n décembre 2013).La répartition du parc mobile selon le mode de facturation fait ressortir une évolution positive des deux parcs post payé et prépayé. Pour le mobile post payé, le parc a atteint 2,23 millions d’abonnés avec une croissance annuelle de 14,37%. Le parc d’abonnés prépayés, qui a atteint 41,14 millions d’abon-nés, a quant à lui réalisé une croissance de 9,54% sur une année. Le parc fi xe s’établit à 2,82 millions d’abonnés dont 1,22 millions en mobilité restreinte. Ce qui représente une baisse annuelle de 9,89%. Ainsi, le taux de pénétration de la téléphonie fi xe enregistré à fi n mars 2014 est de 8,6%.En ce qui concerne le nombre d’abonnés Internet, il a atteint à fi n mars 2014,

6,39 millions d’abonnés avec un taux de pénétration de 19,45%, affi chant un taux de croissance annuelle de 57,34%. Le parc 3G qui représente 86,09% du parc global a enregistré une forte progression annuelle de 64,87% s’éta-blissant à 5,5 millions d’abonnés. Les abonnements Internet 3G combinant « Voix + Data » qui représentent 71,03% du parc 3G, sont ceux qui ont enregis-tré la plus forte hausse annuelle (128,95%).Le parc ADSL, avec une part de 13,88% dans le parc Internet global, a enre-gistré une croissance annuelle de 22,7% pour s’établir à 886 784 abonnés à fi n mars 2014. .

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Le marCHÉ De La Business inteLLiGenCe et De L'anaLYtiCs en Hausse De 8% L'an Dernier

La marché de la Business Intelligence et de l'Analytics pesait l'an dernier 14,4 milliards de dollars, soit une croissance de 8% par rapport à 2012 (source Gartner).

Plusieurs facteurs ont contribué à ralentir le marché, note Dan Sommer, research director chez Gartner. Primo, le contexte économique dont l'eff et est palpable. Aucun marché n'a, en eff et, affi ché une croissance supérieure à 12%. Comme quoi même les marchés émergents sont impactés.Secundo, la confusion plane toujours sur la façon d'obtenir les meilleurs leviers d'analyse concernant le Big Data.Tertio, les budgets IT n'ont pas spécialement progressé l'an dernier dans les entreprises, ce qui n'a pas permis à cette famille d'outils d'être plus large-ment utilisée. SAP reste toutefois le numéro 1 du secteur avec plus de 3 milliards de dol-lars de revenus et 21,3% de parts de marché, devant Oracle (1,99 milliard de dollars) et IBM (1,82 milliard de dollars). C'est pourtant Microsoft qui a enregistré la plus forte progression sur 2013 avec un bond de +15,9% et 1,37 milliard de dollars de chiff res d'aff aires.En termes de segments de marché, c'est celui des plateformes de Business Intelligence qui reste le plus important avec 8,55 milliards de dollars de reve-nus, suivi des logiciels CPM avec 2,7 milliards de dollars de revenus et des logiciels de gestion de la performance avec 2 milliards de dollars de revenus.

LoGiCieLs D'inFrastruCture et De miDDLeWare : un marCHÉ touJours en pHase De CroissanCe

D'après Gartner, le marché des logiciels d'infrastructure et de mid-dleware a progressé de 5,6% l'an dernier pour atteindre une valeur de 21,5 milliards de dollars.

"Les projets AIM sont devenus la pierre angulaire de l'entreprise, note Fabri-zio Biscotti, Directeur de Recherche chez Gartner en marge de la présentation des chiff res du marché. Même si les dépenses en produits AIM traditionnels s'avèrent non négligeables, nous constatons un intérêt croissant pour de nouvelles off res, comme le PaaS ou la messagerie à faible latence. Car ces technologies sont essentielles à l'élaboration d'une stratégie d'entreprise numérique".Du côté des fournisseurs, IBM a conservé sa position de n°1 avec 6,4 milliards de dollars de chiff re d'aff aires et une croissance de 1,6% par rapport à 2012.Le classement des cinq principaux acteurs du marché n'a d'ailleurs pas chan-gé depuis 3 ans, même si les résultats sont contrastés sous la pression des vendeurs spécialisés, en particulier des fournisseurs de PaaS et de logiciels open source. Ainsi, Oracle, numéro 2 du marché, a enregistré 3,2 milliards de dollars de

revenus l'an dernier (+0,4%), Microsoft a engrangé 1 milliard de dollars (+6%), Software AG 703 millions de dollars (+8,1%) et Tibco 545 millions de dollars (-2,3%). Gartner précise enfi n que l'Amérique du Nord et l'Europe de l'Ouest sont les deux principaux marchés et pèsent respectivement 44.3% et 24,9% du mar-ché mondial.

Top Five Business Intelligence and Analytics Software Vendors, Worldwide, 2012-2013 (Millions of Dollars)

Company 2013 Revenue 2013 Market Share (%)

2012 Revenue 2012-2013 Growth (%)

SAP 3,057.0 21.3 2,902.0 5.3

Oracle 1,994.0 13.9 1,952.0 2.1

IBM 1,820.0 12.7 1,735.0 4.9

SAS Institute 1,696.0 11.8 1,600.0 6.0

Microsoft 1,379.0 9.6 1,190.0 15.9

Others 4,422.0 30.8 3,932.0 12.5

Total 14,368.0 100.0 13,311.0 7.9

Worldwide Vendor Revenue Estimates for Total AIM Software, 2013 (Millions of US Dollars)

Company 2013 Revenue 2013 Market Share (%)

2012 Revenue 2012 Market Share (%)

2012-2013 Growth (%)

IBM 6,448 30.0 6,345 31.1 1.6

Oracle 3,298 15.3 3,285 16.1 0.4

Microsoft 1,084 5.0 1,023 5.0 6.0

Software AG 703 3.3 650 3.2 8.1

Tibco 545 2.5 558 2.7 -2.3

Others 9,435 43.9 8,519 41.8 10.8

Total 21,512 100.0 20,378 100.0 5.6

Source: Gartner (May 2014)

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eXCeL, L’ennemi puBLiC numÉro un Des responsaBLes e-CommerCe

Vous souhaitez monter un site e-commerce ? Attention, les diffi cultés ne sont pas là où on les attend ! Sur le papier, vous avez tout pour

réussir : vous disposez d’un partenaire compétent pour bâtir votre plateforme web et lui assurer un bon réfé-rencement. La DSI appuie votre démarche en ouvrant les applications dont vous avez besoin pour exposer les produits. Quant aux produits justement, ils se vendent déjà très bien dans vos magasins physiques. Et pourtant il manque peut-être l’élément clef de votre site, celui qui assurera son succès : les données sur les produits. Elles sont trop souvent incomplètes. De nom-breux projets échouent pour cette raison, largement sous-estimée.La plupart du temps les responsables marketing partent du principe que cette information produit est disponible dans l’entreprise. Ils ont raison. Seulement, loin d’être centralisées, les données sont disséminées dans diff érentes applications correspondant à autant de départements dans l’entreprise. Et c’est souvent au pied du mur qu’ils prennent conscience de cette diffi -culté à les réunir. Notamment lorsqu’ils constatent que les données de l’ERP sont largement insuffi santes pour peupler à elles seules le catalogue électronique.La photo de l’article, par exemple, est manquante. De même que les descriptions techniques du produit. Précisément celles que l’internaute aimerait consulter avant de commander. Sans compter que les références du produit renvoyées par l’ERP sont incompréhensibles par de potentiels acheteurs.

C’est habituellement à ce stade qu’Excel entre en jeu. Le responsable e-commerce n’a souvent d’autre recours que d’exploiter le tableur pour récupérer et réunir en un point unique toutes les informations manquantes : caractéristiques techniques, prix, images, descriptions marketing, etc. Il pioche ces éléments dans des bases fournisseurs, des bases marketing et des gestions de contenu. Problème : ce mode opératoire est rapide-ment intenable. Principalement en raison des nom-breux fi chiers à gérer. Il y en a autant que de familles de produit.L’agrégation des données sur Excel est un casse-tête qui mobilise, par ailleurs, plusieurs personnes dans l’entreprise. Car c’est là le pire : le directeur e-commerce n’est pas le seul à chercher à enrichir manuellement ses produits. A côté de lui, d’autres profi ls sont confrontés à la même problématique. Le responsable du catalogue papier, par exemple. Lui aussi fait le tour des services pour récupérer ses données. Au fi nal, chacun réalise dans son coin la même tâche, sans jamais se concerter.Perte de temps, mobilisation de ressources, travail redondant entre services…. La solution pour éviter ce terrible gâchis ? Centraliser toutes les données dans un référentiel commun, baptisé PIM (product information management). Dépositaire de l’ensemble des informa-tions produits, le PIM est amené à devenir la source unique de tout ceux dans l’entreprise, désireux de gérer des catalogues électroniques ou papier. Concrètement, il récupère les données des diff érentes applications tout en propageant auprès de celles-ci les dernières mises à jour concernant les produits (nouvelles nomen-

clatures ou caractéristiques techniques par exemple).Une condition cependant : le déploiement de ce réfé-rentiel particulier exige au préalable un consensus interne à l’issu duquel chaque service accepte de livrer les jeux de données qu’il détient et de les mettre en co-hérence avec ceux des autres équipes. Si ce consensus relève d’un réel travail de fond, le déploiement tech-nique d’un PIM n’est, quant à lui, plus aussi critique que par le passé. Jusqu’à peu, les solutions ne parvenaient pas à trouver le bon équilibre entre, d’une part un environnement où les utilisateurs créent, décrivent et enrichissent eux-mêmes leurs produits, et d’autre part, un processus de contrôle, garantissant une qualité de description optimale. La nouvelle génération de PIM a appris des erreurs de ses aînées : tout en conservant ce contrôle qualité, elle simplifi e à l’extrême l’enrichis-sement manuel des produits. Au point de rendre cette saisie, qui relevait jusque-là du parcours du combat-tant, aussi intuitive qu’Excel.Avec l’explosion du e-commerce, jamais la centrali-sation des données produits n’aura été aussi vitale et le déploiement d’un PIM si aisé. Et jamais, surtout, il n’aura été aussi dangereux de faire reposer la qualité de son catalogue électronique sur Excel. Au risque pour le vendeur de détériorer sa marque, de voir chuter son référencement et de souff rir de faibles taux de conver-sion.

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BoÎtes maiL : Dites « oui » À L’orGanisation Des Contenus et « aDieu » au CHaos !

Le protocole SMTP (Simple Mail Transfer Proto-col), qui a donné naissance à la messagerie mail moderne, souffl e ses 32 bougies cette année.

Comme nombre de nouvelles technologies, cet outil qui était au départ réservé aux professeurs et aux ser-vices de renseignements a gagné un plus large public ; il a été adopté en masse par les entreprises puis par les particuliers, qui s’en sont servi initialement pour en-voyer des histoires drôles et organiser leurs vacances.La messagerie mail, en tant que plate-forme, doit sa grande longévité à sa simplicité géniale qui lui a permis de trouver diverses applications dans des do-maines multiples. Et de fait, les messageries mail sont si simples en terme de fonctionnement que, sans un minimum d’organisation, on peut très vite se perdre dans un dédale de contenus.Une boîte mail est comme une maison : même la plus moderne pourra devenir un jour encombrée, victime de nos vies trépidantes. Qui n’a pas été noyé, a la fi n

des années 1990, sous des comptes de messagerie multiples accentuant encore ce problème de satura-tion ? Et depuis, les comptes, les clients de messagerie et les appareils, couplés à des vies professionnelles et privées qui se chevauchent, n’ont fait que se multi-plier.Le problème est le suivant : si le protocole de message-rie est très utile et quasiment universel, il en va autre-ment du point de vue de l’organisation. Pour l’illustrer, c’est comme si vous conserviez toutes vos aff aires dans un garage gigantesque (avec en plus des extensions et un abri de jardin à l’arrière).Résultat : la confusion la plus totale règne. Si le chaos n’a pas que des inconvénients, il ne faut pas s’étonner que seuls les entrepreneurs en herbe et les groupes de rock de quartier travaillent et répètent dans des garages. Partir en quête d’un objet revient à chercher une aiguille dans une meule de foin, sans parler du confort ultra sommaire et de l’isolation inexistante…

Il est également exclu de recevoir des visiteurs pour des réunions et des brainstormings.L es boîtes mail sont comme des pièces dans une mai-son : elles doivent avoir un rôle spécifi que et doivent pouvoir être consultables par d’autres personnes. L'utilisateur doit pouvoir créer des pièces virtuelles dédiées chacune à un projet particulier.Quelle que soit la provenance de fi chiers ou de mails reçus, ces ressources seront archivées en lieu sûr et organisées pour une consultation à tout moment, aussi souvent que nécessaire. Et ce, qu’il s’agisse du compte mail d’un particulier ou d’un collaborateur d’entreprise impliqué dans un projet.Aussi, la prochaine fois que vous chercherez partout, en vous énervant, un tournevis pour poser un cadre, demandez-vous si vous rangez aussi bien vos mails. Et s’il n’existerait pas un outil ad hoc capable de le faire mieux que vous…

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