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PLAUTE, Poenulus BIBLIOGRAPHIE COMMENTÉE (par Marie-Hélène Garelli) 1. Éditions, commentaires, usuels 1.1. Éditions et traductions L’édition de référence au programme officiel de l’agrégation est celle d’A. Ernout aux Belles Lettres [1] (avec conspectus metrorum en fin de volume). Il est utile de pouvoir confronter l’établissement du texte et les choix métriques avec la bonne édition de W. M. Lindsay [2] dépourvue de traduction. Deux traductions françaises peuvent aussi être consultées ponctuellement : celle de P. Grimal [3] a l’intérêt de la fluidité, malgré quelques approximations ; celle, très récente, de F. Dupont [4], relève d’une volonté de moderniser le texte et de rendre compte des différents niveaux de « jeu » (littéraire, dramaturgique...). Elle est à consulter en connaissance de cause. [1] Plaute, Comédies, t. V, Mostellaria-Persa-Poenulus, texte établi et traduit par A. Ernout,3 e tirage revu et corrigé, Paris, Les Belles Lettres, « Collection des Universités de France », 1970 (1937 1 ). [2] T. Macci Plauti, Comoediae, t. II (Miles Gloriosus, Mostellaria, Persa, Poenulus...), W. M. Lindsay (éd.), New York, Oxford University Press, « Oxford Classical Texts », 1963. [3] Plaute, Théâtre complet II, texte présenté, traduit et annoté par P. Grimal, Paris, Gallimard, 1971 et 1991 pour la préface. [4] Plaute, Théâtre complet. Nouvelle traduction par F. Dupont, Paris, Les Belles Lettres, 2019. Vita Latina 200 (2020) : 187-192.

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  • PLAUTE, Poenulus

    BIBLIOGRAPHIE COMMENTÉE(par Marie-Hélène Garelli)

    1. Éditions, commentaires, usuels

    1.1. Éditions et traductions

    L’édition de référence au programme officiel de l’agrégation est celle d’A. Ernout auxBelles Lettres [1] (avec conspectus metrorum en fin de volume). Il est utile de pouvoirconfronter l’établissement du texte et les choix métriques avec la bonne édition deW. M. Lindsay [2] dépourvue de traduction. Deux traductions françaises peuvent aussiêtre consultées ponctuellement : celle de P. Grimal [3] a l’intérêt de la fluidité, malgréquelques approximations ; celle, très récente, de F. Dupont [4], relève d’une volonté demoderniser le texte et de rendre compte des différents niveaux de « jeu » (littéraire,dramaturgique...). Elle est à consulter en connaissance de cause.

    [1] Plaute, Comédies, t. V, Mostellaria-Persa-Poenulus, texte établi et traduit parA. Ernout, 3e tirage revu et corrigé, Paris, Les Belles Lettres, « Collection desUniversités de France », 1970 (19371).

    [2] T. Macci Plauti, Comoediae, t. II (Miles Gloriosus, Mostellaria, Persa, Poenulus...),W. M. Lindsay (éd.), New York, Oxford University Press, « Oxford Classical Texts »,1963.

    [3] Plaute, Théâtre complet II, texte présenté, traduit et annoté par P. Grimal, Paris,Gallimard, 1971 et 1991 pour la préface.

    [4] Plaute, Théâtre complet. Nouvelle traduction par F. Dupont, Paris, Les Belles Lettres,2019.

    Vita Latina 200 (2020) : 187-192.

  • 1.2. Commentaires et métrique

    Le commentaire le plus fiable est l’édition allemande de G. Maurach [5]. Il s’agit de laversion remaniée d’un commentaire plus ancien Plauti Poenulus. Einleitung, Texthers-tellung und Kommentar, Heidelberg, Carl Winter, 1975. Il aborde aussi bien les points devocabulaire, de métrique que les questions de l’intrigue, des personnages et de la drama-turgie. Bien que le commentaire anglais de E. K. Moodie [6] présente l’avantage d’êtreplus accessible, il comporte des erreurs métriques et des commentaires souvent insuffi-sants qui évitent les difficultés (notamment en matière lexicale et grammaticale). Il doitêtre utilisé avec beaucoup de prudence. L’ouvrage de J. Soubiran [7] sur la métrique dansle théâtre latin est une étude de référence quoiqu’un peu difficile d’accès.

    [5] Maurach G. 1988, Der Poenulus des Plautus, Heidelberg, Carl Winter.[6] Moodie E. K. 2015, Plautus’ Poenulus. A Student Commentary, Ann Arbor, Univer-

    sity of Michigan Press.[7] Soubiran J. 1988, Essai sur la versification dramatique des Romains : sénaire

    iambique et septénaire trochaïque, Paris, CNRS Éditions.

    2. Le théâtre de Plaute et son contexte socio-culturel et littéraire

    2. 1. Théâtre et monde romain

    Deux ouvrages en français, courts et accessibles, proposent un panorama du théâtrelatin. F. Dupont & P. Letessier [8] abordent le théâtre romain comme un théâtre du jeu.Ce parti pris assumé repose sur les travaux de P. Letessier sur la comédie romaine commecomédie musicale. M.-H. Garelli & J. C. Dumont [9] retracent l’histoire du théâtre àRome envisagé comme le versant latin d’une vaste production dramatique gréco-romainequi, malgré des différences liées à la réécriture en contexte latin, relevait de principes et decodes dramatiques similaires.

    [8] Dupont F. & Letessier P. 2012, Le théâtre romain, Paris, Armand Colin, « LettresSup. », (rééd. 2017).

    [9] Garelli M.-H. & Dumont J.-Ch. 1998, Le théâtre à Rome, Paris, Hachette.

    2.2. La comédie romaine

    Le contexte : P. Grimal [10] éclaire la production littéraire et théâtrale de la périoderépublicaine par le contexte de la politique intérieure et extérieure de Rome (guerrespuniques, hellénisme et anti-hellénisme). E. Gruen [11] définit avec fermeté le rôle de lareprésentation théâtrale dans le contexte de la république romaine et de l’action politiquedes magistrats.

    [10] Grimal P. 1953, Le Siècle des Scipions. Rome et l’hellénisme au temps des guerrespuniques, Paris, Aubier.

    188 marie-hélène garelli

  • [11] Gruen E. 1990, Studies in Greek Culture and Roman Policy, Leiden, Brill, Cincin-nati Classical Studies n. s. VII, (voir en particulier « Plautus and the Public Stage »,p. 124-157).

    Malgré son ancienneté, l’analyse détaillée et approfondie de G. E. Duckworth [13],reste un ouvrage de référence. R. Hunter [14], C. Questa & R. Raffaelli [16], A. Sharrock[18] et J. Wright [20] s’attachent particulièrement aux intrigues de comédie avec leursvariantes et leurs spécificités de composition. N. Slater [19], (avec un intérêt particulierpour le métathéâtre) commente six comédies de Plaute dont le Poenulus (prologue : voir[45]), tandis que A. Sharrock [18] concentre l’analyse sur les modalités d’écriture et deréécriture. Le travail collectif récemment édité par M. Dinter [12] présente un panoramade l’ensemble des problématiques relatives à la comédie latine et accorde une importanceparticulière à la réception de la comédie.

    [12] Dinter M. T. 2019, The Cambridge Companion to Roman Comedy, Cambridge,Cambridge University Press.

    [13] Duckworth G. E. 1952, The Nature of Roman Comedy : A Study in PopularEntertainment, Princeton, Princeton University Press (particulièrement p. 202-208sur la contaminatio ; p. 185-189 sur la double intrigue ; p. 320-323 sur l’humour.Pour d’autres points, utiliser l’index très bien fait).

    [14] Hunter R. L. 1985, The New Comedy of Greece and Rome, Cambridge, CambridgeUniversity Press.

    [15] Moore T. J. 1998, The Theater of Plautus. Playing to the Audience, Austin,University of Texas Press.

    [16] Questa C. & Raffaelli R. 1984, Maschere, prologhi, naufragi nella commediaplautina, Bari, Adriatica Editrice, (dont « Narratore e narrazione nei prologhi diPlauto », p. 69-83).

    [17] Segal E. 2001, Oxford Readings in Menander, Plautus and Terence, Oxford,Oxford University Press.

    [18] Sharrock A. 2009, Reading Roman Comedy. Poetics and Playfullness in Plautusand Terence, Cambridge, Cambridge University Press.

    [19] Slater N. W. 2013, Plautus in Performance, New York, Routledge, (20001).[20] Wright J. 1974, Dancing in Chains : The Stylistic Unity of the comoedia palliata,

    Rome, American Academy in Rome.

    3. Le Poenulus : thèmes et problématiques

    Bon nombre de travaux critiques consacrés au Poenulus traitent des problématiquessocio-culturelles soulevées par la comédie : Romains et étrangers, esclavage, sexualitéantique (avec un accent sur l’inceste), l’image de la femme, la prostitution. D’un point devue dramatique la comédie présente un intérêt métathéâtral certain (la comédie introduitdes témoins). Le prologue et la double fin du texte sont l’occasion de travaux sur lastructure, l’illusion dramatique et la représentation.

    bibliographie commentée 189

  • 3.1. Le Barbare, l’Autre, le Carthaginois dans la littérature antique

    Seule comédie latine qui mette en scène un véritable étranger, le Poenulus pose, pourcette raison, la question du regard porté à Rome sur l’Autre et l’étranger, dans le contextepolitique de la deuxième guerre punique ou de l’après-guerre. On trouvera ci-dessous destravaux sur l’image de l’étranger et du barbare [21], [25] et [26] et particulièrement sur lesstéréotypes et lieux communs appliqués au Carthaginois dans l’Antiquité, dans la littéra-ture latine [22], [23], [24] et chez Plaute en particulier [27], [28].

    [21] Boswell J. 1988, The Kindness of Strangers : The Abandonment of Children inWestern Europe from Late Antiquity to the Renaissance, Chicago, The University ofChicago Press, p. 95-137.

    [22] Burck E. 1943, « Das Bild der Karthager in der römischen Literatur », dans J. Vogt(dir.), Rom und Karthago. Ein Gemeinschaftwerk, Leipzig, Koehler & Amelang,p. 297-2345.

    [23] Dubuisson M. 1983, « L’image du Carthaginois dans la littérature latine », StudiaPhoenicia, 2, p. 159-167.

    [24] Franko G. F. 1994, « The Use of Poenus & Carthaginiensis in Early Latin litera-ture », CP, 89, p. 153-183.

    [25] Gruen E. 2011, Rethinking the Other in Antiquity, Chapter Four : Punica Fides,p. 115-140, Princeton — Oxford, Princeton University Press.

    [26] Hall E. 1989, Inventing the Barbarian. Greek Self-Definition through Tragedy,Oxford, Oxford University Press.

    [27] Pocina A. 1976, « El barbarus en Plauto : critica social ? », Helmantica, 27, 84,p. 425- 432.

    [28] Starks J. H. 2000, « Nullus Me Est Hodie Poenus Poenior : Balanced Ethnic Humorin Plautus’ Poenulus », Helios, 27, p. 163- 186.

    3.2. Modèle et datation

    La structure en apparence duelle de la comédie a suscité de nombreux débats sur le oules modèles grecs éventuels et leur influence sur la composition de la pièce. E. Fraenkel(Plautinishes im Plautus, Berlin, Weidmannsche Buchhandlung, 1922 ; à consulter danssa traduction anglaise : Fraenkel E. 2007, Plautine Elements in Plautus, traduction parT. Drevikovsky & F. Muecke, Oxford — New York, Oxford University Press) proposaitdeux modèles (voir p. 179-190 « Contaminated plays »). La proposition de W. G. Arnott[29], qui admet pour seul modèle le Karchedonios d’Alexis, est convaincante.

    [29] Arnott W. G. 2004, « Alexis, Greek New Comedy and Plautus ‘Poenulus’ », dansTh. Baier (dir), Studien zu Plautus’ Poenulus, Tübingen, Gunter Narr Verlag,p. 61-91.

    [30] Barsby J. 2004, Actors and Act Divisions in Poenulus and its Greek Original, dansTh. Baier (dir.), Studien zu Plautus’ Poenulus, Tübingen, Gunter Narr Verlag,p. 93-112.

    190 marie-hélène garelli

  • [31] Gratwick A. S. 1968, The Poenulus of Plautus and its Attic original, Diss. Phil.,University of Oxford.

    Plusieurs hypothèses de datation ont été produites. Il peut avoir été composé pendant ladeuxième guerre punique, ou dans la période de l’après-guerre. Pour des propositionsrécentes on consultera E. Woytek [33] et J.-Ch. Dumont [32]. Ce dernier date les Captifset le Poenulus de la même période de négociations pour le retour des prisonniers deguerre.

    [32] Dumont J.-Ch. 1974, « Guerre, paix et servitude dans les Captifs », Latomus, 33, 3,p. 505-521.

    [33] Woytek E. 2004, « Zur Datierung des Poenulus », dans Th. Baier (dir.), Studien zuPlautus’ Poenulus, Tübingen, Gunter Narr Verlag, p. 113-138.

    3.3. Le traitement des personnages

    L’analyse des personnages permet d’aborder les problématiques sociales, culturelles etreligieuses que soulève la pièce : le personnage d’Hannon comme figure sympathique(proche du Romain) ou antipathique, voire incestueuse (?) [36], [37], les personnagesféminins, et la problématique religieuse qui leur sont attachées dans la pièce [34], [38][39], [40], le jeune homme amoureux [35], l’esclave [41], le maquereau [42].

    [34] Fantham E. 2004, « Maidens in Other-land or Broads Abroad : Plautus’ Poenulae »,dans Th. Baier (dir.), Studien zu Plautus’ Poenulus, Tübingen, Gunter Narr Verlag,p. 235-251.

    [35] Frangoulidis S. 2018, « Aphrodisia and the Poenulus of Plautus : the case ofAgorastocles », dans S. Frangoulidis & S. Harrison (dir.), Life, Love and Death inLatin Poetry, Trends in Classics — Supplementary Volumes, 61, Berlin — Boston,de Gruyter, p. 207-220.

    [36] Franko G. F. 1995, « Incest and Ridicule in the Poenulus of Plautus », ClassicalQuarterly, 45, p. 250-252.

    [37] ¢ 1996, « The Characterization of Hanno in Plautus’ Poenulus, American Journalof Philology, 117, p. 425-452.

    [38] Galinsky K. G. 1969, « Plautus’ Poenulus and the Cult of Venus Erycina », dansJ. Bibauw (dir.), Hommages à Marcel Renard, t. I, Bruxelles, Latomus, p. 358-364.

    [39] Johnston P. 1980, « Poenulus 1.2. and the Roman Women », TAPhA, 110, p. 143-159.

    [40] Lowe J. C. B. 1988, « Plautus’ Poenulus I.2. », Bulletin of the Institute of ClassicalStudies, 35, p. 101-110.

    [41] Slater N. W. 2004, « Slavery, Authority and Loyalty : The Case of Syncerastus »,dans Th. Baier (dir.), Studien zu Plautus’ Poenulus, Tübingen, Gunter Narr Verlag,p. 291-298.

    [42] Welsh J. T. 2009, « The Balli(o)starium : Plautus, « Poenulus » 200-2, Mnemosyne,4th Series, 62, 1, p. 94-99.

    bibliographie commentée 191

  • 3.4. Les passages en punique

    Les monologues d’Hannon écrits dans une langue longtemps jugée fantaisiste, ont faitl’objet de nombreux travaux qu’il est inutile de mentionner tous ici. L’ouvrage deM. Sznycer [45] a montré qu’il s’agissait de passages en punique suivis de leur traductionlatine. Des travaux ultérieurs complètent ou corrigent ce travail en précisant la fonctiondramatique de ces monologues, leur place dans les manuscrits et s’interrogent sur le lienentre ces passages avec le modèle grec [43], [44].

    [43] Gratwick A. S. 1971, « Hanno’s Punic Speech in the Poenulus of Plautus »,Hermes, 99, p. 25-45.

    [44] Krahmalkov Ch. 1988, « Observations on the Punic Monologues of Hanno in thePoenulus », Orientalia n.s., 57, p. 55-66.

    [45] Sznycer M. 1967, Les passages puniques en transcription latine dans le Poenulusde Plaute, Paris, Klincksiek.

    3.5. Intrigue et dramaturgie

    Les deux articles mentionnés ci-dessous précisent, à propos du Poenulus, les questionsde structure et de dramaturgie abordées dans les monographies et ouvrages collectifsprésentés en 3.1. : métathéâtralité [46], illusion et représentation [47].

    [46] Maurice L. 2004, « The Punic, the Crafty Slave and the Actor : Deception andMetatheatricality in the Poenulus », dans Th. Baier (dir.), Studien zu Plautus’Poenulus, Tübingen, Gunter Narr Verlag, p. 267-290.

    [47] Slater N. W. 1992, « Plautine Negotiations : The Poenulus Prologue Unpacked »,Yale Classical Studies, 29, p. 131-146 (réédité dans N. W. Slater 2000, Plautus inPerformance : the Theatre of the Mind, Amsterdam, Harwood academic publishers,p. 149-162).

    192 marie-hélène garelli

  • VITA LATINAAnno MMXX No 200

    INDEXARTICLES

    Joseph Dalbera L’imbrication des voix dans les Métamorphosesd’Apulée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

    Maguelone Renard De la fatalité païenne à la Providence chré-tienne, Aug., Civ. V, 8-10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

    Yann Le Bohec La guerre civile en 49 avant J.-C. : Étude d’hi-toire militaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

    Paul Marius Martin César et ses anti-modèles dans le Bellum ciuile. 61François Ripoll La scène de fraternisation d’Ilerda (César, B.C.

    I, 74) : dramatisation narrative et démonstra-tion politique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82

    Gérard Salamon Scaeua, centurion de César : apparition, déve-loppe-ment et survie d’un exemplum littéraire . 96

    Sara Cusset Fabulæ Æsopiæ, non Æsopi. Recherche sur laterminologie fabulaire jusqu’à Phèdre . . . . . . . . 111

    Robin Glinatsis Horace et le voyage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121Florence Klein Ovide, Pont. I, 2,121 et II, 2,115-116 : retour

    sur une allusion à Callimaque (fr. 114b Pf) . . . . 143Maxime Pierre Le monologue d’entrée de rôle dans les tragé-

    dies de Sénèque : de l’animation du person-nage à la rencontre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156

    Émilie Borron Et Troianos intulit agresti Latio : Faunus oules compromis de l’autochtonie dans l’épopéevirgilienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171

    BIBLIOGRAPHIES

    Marie-Hélène Garelli Plaute, Poenulus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187

    Paul Marius Martin César, La Guerre civile, livre I . . . . . . . . . . . . . . . 193

    Pour la suite du sommaire, voir page intérieure

    VITA LATINAAnno MMXX No 200

    INDEXARTICLES

    Joseph Dalbera L’imbrication des voix dans les Métamorphosesd’Apulée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

    Maguelone Renard De la fatalité païenne à la Providence chré-tienne, Aug., Civ. V, 8-10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

    Yann Le Bohec La guerre civile en 49 avant J.-C. : Étude d’hi-toire militaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

    Paul Marius Martin César et ses anti-modèles dans le Bellum ciuile. 61François Ripoll La scène de fraternisation d’Ilerda (César, B.C.

    I, 74) : dramatisation narrative et démonstra-tion politique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82

    Gérard Salamon Scaeua, centurion de César : apparition, déve-loppe-ment et survie d’un exemplum littéraire . 96

    Sara Cusset Fabulæ Æsopiæ, non Æsopi. Recherche sur laterminologie fabulaire jusqu’à Phèdre . . . . . . . . 111

    Robin Glinatsis Horace et le voyage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121Florence Klein Ovide, Pont. I, 2,121 et II, 2,115-116 : retour

    sur une allusion à Callimaque (fr. 114b Pf) . . . . 143Maxime Pierre Le monologue d’entrée de rôle dans les tragé-

    dies de Sénèque : de l’animation du person-nage à la rencontre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156

    Émilie Borron Et Troianos intulit agresti Latio : Faunus oules compromis de l’autochtonie dans l’épopéevirgilienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171

    BIBLIOGRAPHIES

    Marie-Hélène Garelli Plaute, Poenulus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187

    Paul Marius Martin César, La Guerre civile, livre I . . . . . . . . . . . . . . . 193

    Pour la suite du sommaire, voir page intérieure

  • Suite du sommaire, vobis legimus

    Leopoldo Iribarren, Fabriquer le monde, Technique et cosmogonie dans lapoésie grecque archaïque : Paris, Classiques Garnier, « Kaïnon - Anthropo-logie de la pensée ancienne », 2018, 261 pages (Pierre Sauzeau) . . . . . . . . . . . 224

    Charles Sénard & Louise de Courcel, Minus, La petite enfance en Grèce et àRome, précédé d’un entretien avec Diane Drory : Paris, Les Belles Lettres,Collection « Signets », 2019, 368 pages. (Mylène Pradel-Baquerre). . . . . . . . 225

    Mingjie Tang, L’usage de la subjectivité. Foucault, une archéologie de larelation : Paris, L’Harmattan, « Quelle drôle d’époque ! », 2018, 280 pages.(Jérôme Lagouanère) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227

    Étienne Wolff (dir.), Ausone en 2015 : Bilan et nouvelles perspectives :Turnhout, Brepols, « Collection des Études Augustiniennes, série Antiquité »EAA 204, 2018, 404 pages. (Louise Séphocle) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 228