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DRJSCS LANGUEDOC-ROUSSILLON Page 1 PREFET DE LA REGION LANGUEDOC–ROUSSILLON PLAN TERRITORIAL POUR LA JEUNESSE EN LANGUEDOC-ROUSSILLON Juillet 2013

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PREFET DE LA REGION LANGUEDOC–ROUSSILLON

PPLLAANN TTEERRRRIITTOORRIIAALL

PPOOUURR LLAA JJEEUUNNEESSSSEE

EENN LLAANNGGUUEEDDOOCC--RROOUUSSSSIILLLLOONN

JJuuii ll lleett 22001133

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Sommaire

Introduction 4

1. Les jeunes : une priorité gouvernementale 6

2. La méthodologie régionale de déclinaison des mes ures du comité interministériel de la jeunesse 9

3. La jeunesse en Languedoc-Roussillon : état des l ieux statistique 12

4. Les actions existantes et enjeux pour la jeuness e en Languedoc-Roussillon 23

Chantier 1 : créer un service public d’information, d’accompagnement et d’orientation 24 Chantier 2 : promouvoir la réussite de tous les jeunes en luttant contre le décrochage scolaire 26 Chantier 3 : améliorer la santé des jeunes et favoriser l’accès à la prévention et aux soins 29 Chantier 4 : faciliter l’accès des jeunes au logement 31 Chantier 5 : favoriser l’accès à l’emploi des jeunes 33 Chantier 6 : sécuriser les parcours d’insertion sociale et professionnelle des jeunes 34 Chantier 7 : favoriser les parcours de réinsertion des jeunes détenus ou faisant l’objet d’une mesure judiciaire 36 Chantier 8 : favoriser l’accès des jeunes aux sports, à l’art, à la culture et à une offre audio- visuelle et numérique de qualité 37 Chantier 9 : développer la culture numérique et l’accès des jeunes aux nouveaux métiers de l’internet 42 Chantier 10 : accroitre et diversifier la mobilité européenne et internationale des jeunes 43 Chantier 11 : promouvoir et valoriser l’engagement des jeunes 45 Chantier 12 : renforcer la représentation des jeunes dans l’espace public 47 Chantier 13 : conforter les liens entre les institutions et les jeunes et lutter contre les discriminations 48

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5. Le plan d’action régional : fiches actions 49

Fiche action n°1 : créer le nouveau service public de l’orientation 50

Fiche action n°2 : mettre en place des réseaux « ob jectif formation emploi » 51

Fiche action n°3 : le service civique : une solutio n pour les décrocheurs 52

Fiche action n°4 : prévenir et lutter contre le déc rochage 54

Fiche action n°5 : prévenir les sorties sans diplôm e 56

Fiche action n°6 : expérimenter la décision d’orie ntation des parents 57

Fiche action n°7 : développer des actions de lutte contre l’homophobie et de prévention du

suicide des jeunes 58

Fiche action n°8 : optimiser le droit commun pour f aciliter l’accès des jeunes au logement 59

Fiche action n°9 : mettre en place le contrat de gé nération 60

Fiche action n°10 : soutenir les initiatives des j eunes créateurs d’entreprises 62

Fiche action n° 11 : mobiliser la garantie jeunes 63

Fiche action n° 12 : encadrer le recours excessif a ux stages 64

Fiche action n°13 : renforcer l’accès à la formatio n, à l’orientation et à la validation des

compétences pour les jeunes détenus 65

Fiche action n°14 : permettre l’accès au droit comm un en matière d’emploi et d’autonomie des

jeunes sous mesure judiciaire 66

Fiche action n°15 : améliorer l’accès aux soins et au logement des jeunes sous mesure judiciaire 67

Fiche action n°16 : renforcer l’accès de tous les j eunes à l’art et à la culture 69

Fiche action n°17 : développer une offre audio visu elle pour les jeunes 70

Fiche action n°18 : de nouveaux services de fabrica tion numérique pour les jeunes 72

Fiche action n°19 : augmenter le nombre de jeunes q ui effectuent une mobilité européenne et

internationale dans le cadre de l’éducation formelle 74

Fiche action n°20 : augmenter le nombre de jeunes q ui effectuent une mobilité européenne et

internationale dans le cadre de l’éducation non formelle 76

Fiche action n°21 : coordonner les acteurs pour fac iliter l’accès aux programmes de mobilité 78

Fiche action n°22 : communiquer en s’appuyant sur l es pairs et les acteurs de jeunesse 80

Fiche action n°23 : sensibiliser les jeunes à l’eng agement dans l’éducation formelle 81

Fiche action n°24 : promouvoir l’engagement dans le cadre de l’éducation non formelle 82

Fiche action n°25 : favoriser la reconnaissance et la valorisation des expériences associatives

syndicales et politiques grâce à la capitalisation des acquis et leur prise en

compte dans le parcours scolaire et l’insertion professionnelle 83

6. Les indicateurs nationaux à décliner régionaleme nt 84

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Introduction

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Le Gouvernement a souhaité faire des politiques en faveur de la jeunesse une priorité.

Le plan d’action issu du Comité interministériel de la jeunesse(CIJ), réuni le 21 février 2013, repose sur des constats préoccupants :

- Décalages entre droits réels et droits formels (rapport DULIN « Droits formels / droits réels : améliorer le recours aux droits sociaux des jeunes », Conseil Economique, social et Environnemental juin 2012),

- Inégalités accrues sur fonds de crise (rapport observatoire de la jeunesse Institut National de la Jeunesse et de l’Education Populaire, 2012),

- Phénomènes accentués dans les territoires fragilisés : ruptures scolaires, discrimination (rapport de l’Observatoire des Zones Urbaines Sensibles),

- Surexposition au chômage.

Ce plan affiche un enjeu pour les années à venir, à savoir : « la prise en compte de la particularité des trajectoires des jeunes en temps de crise afin de répondre aux difficultés rencontrées par ceux-ci dans leurs parcours scolaire, leur insertion professionnelle, en tenant compte des répercussions que ces difficultés peuvent avoir sur leur bien-être, leurs conditions de vie, leurs pratiques culturelles, leurs engagements ».

L’objectif est de mieux distinguer les points de rupture qui doivent être traités pour « faire que les jeunes vivent mieux en 2017 qu’en 2012 ».

Une partie importante des mesures actées lors du CIJ nécessite une mise en œuvre au plan territorial.

Le plan d’action pour la jeunesse du Languedoc-Roussillon obéit à trois objectifs :

- Adapter les orientations nationales issues du Comité interministériel de la jeunesse du 21 février 2013, au contexte de la région, au regard d’un diagnostic partagé entre services de l’État et acteurs de terrains.

- Identifier, à partir de ce diagnostic, les mesures à mettre en œuvre, parmi les 47 mesures arrêtées par le CIJ.

- Décliner ces mesures, de la manière la plus pragmatique possible sous forme de fiches actions, dont la concrétisation sera mesurée par des indicateurs précis.

Les objectifs concernant l’emploi et l’insertion professionnelle des jeunes revêtent une importance particulière en Languedoc-Roussillon du fait des statistiques du chômage observées sur cette population.

Le présent plan présente :

1) Les grandes orientations nationales des politiques en faveur de la jeunesse, 2) La méthodologie adoptée au niveau régional pour décliner les décisions du CIJ 3) Un état des lieux statistique de la jeunesse en région Languedoc-Roussillon, 4) Les dispositifs existants et les enjeux spécifiques à la région 5) La déclinaison régionale des orientations nationales, sous forme de fiches

actions. 6) Les indicateurs nationaux à décliner régionalement

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1. Les jeunes :

Une priorité gouvernementale

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L’État consacrera au niveau national en 2013 près de 82 milliards d’euros aux politiques en faveur de la jeunesse, soit une hausse de 7% en un an.

Près de 40 programmes ministériels sont mobilisés.

a. Mesures déjà prises :

- Emplois d’avenir, - Contrats de génération, - Blocage des loyers dans certains territoires (impact sur les jeunes important), - Contraceptifs remboursés pour les 15-18 ans, - Recrutement d’enseignants, - Recrutement d’assistants de vie scolaire pour la scolarisation des enfants

handicapés, - Scolarisation des enfants de 2 ans dans les zones prioritaires, - 10% de places en crèches réservées pour les familles modestes, - « garantie jeunes » expérimentée en septembre 2013 (garantie de ressources pour

les jeunes en contrats CIVIS), - Objectif de 30 000 jeunes en service civique (+24%).

Au-delà de ces mesures d’urgence, la nouvelle politique « Priorité Jeunesse » adoptée lors du Conseil interministériel de la Jeunesse (CIJ) du 21 février 2013, comporte deux objectifs complémentaires :

- Ouvrir le champ des possibles pour tous les jeunes - Avoir une attention particulière pour les jeunes les plus en difficultés, au regard du

risque de fracture au sein de la jeunesse. Cette politique s’articule autour de 13 chantiers prioritaires, déclinés en 47 mesures concrètes, qui seront mises en œuvre à partir de 2013. Elle propose de réformer en profondeur l’action publique destinée aux jeunes en s’appuyant sur quatre axes fondamentaux :

- Privilégier le droit commun pour tout ce qui concerne l’accès des jeunes aux droits sociaux, pour en finir avec l’empilement de dispositifs dérogatoires et illisibles,

- Favoriser l’autonomie des jeunes et la sécurisation de leur parcours dans leur globalité (formation, logement, santé, mobilité, …),

- Lutter contre les inégalités et les discriminations, - Encourager la participation des jeunes dans le débat public et rendre effective la co-

construction des politiques publiques.

b. Les 13 chantiers : - Créer un service public d’information, d’accompagnement et d’orientation qui

réponde à la diversité des besoins des jeunes, - Promouvoir la réussite de tous les jeunes en luttant contre le décrochage, - Améliorer la santé des jeunes et favoriser l’accès à la prévention et aux soins, - Faciliter l’accès des jeunes au logement,

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- Favoriser l’accès à l’emploi des jeunes, - Sécuriser les parcours d’insertion sociale et professionnelle des jeunes, - Favoriser le parcours de réinsertion des jeunes détenus ou faisant l’objet d’une

mesure judiciaire, - Favoriser l’accès aux sports, à l’art, à la culture et à une offre audiovisuelle et

numérique de qualité, - Développer la culture numérique et l’accès des jeunes aux nouveaux métiers de

l’Internet, - Accroitre et diversifier la mobilité européenne et internationale des jeunes, - Promouvoir et valoriser l’engagement des jeunes, - Renforcer la représentation des jeunes dans l’espace public, - Conforter le lien entre les institutions et les jeunes et lutter contre les

discriminations.

c. La méthode du gouvernement : - Une coordination interministérielle renforcée pour traiter les sujets transversaux,

avec la création d’un délégué interministériel à la jeunesse, - Une politique à mener en partenariat avec les collectivités et les associations, - Faire participer les jeunes à la construction des politiques qui les concernent :

reconnaissance par la ministre du forum français de la jeunesse (18 mouvements de jeunes fédérés) comme interlocuteur légitime des pouvoirs publics.

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2. La méthodologie régionale de déclinaison des mesures du

Comité Interministériel de la Jeunesse

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Le CIJ du 21 février 2013 a été un moment fort de la concertation interministérielle autour de la politique de jeunesse en France. Au niveau local, la même exigence de consultation partenariale a été poursuivie.

La Ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Education Populaire et de la Vie Associative, dans la continuité du CIJ, a demandé à chaque Préfet de région d’organiser un CAR thématique sur le sujet de la jeunesse.

La préparation de ce CAR a été confiée à la DRJSCS.

En Languedoc Roussillon, le CAR initialement prévue le 13 juin avec la participation de Mme la Ministre a été reporté à une date ultérieure non fixée à ce jour.

a) Une consultation des services de l’Etat autour d es priorités du CIJ

D’un point de vue chronologique, la DRJSCS a procédé aux concertations ci après :

. première information des directeurs des DDCS/DDCSPP le 21 mars,

. 1° réunion des services de l’Etat le 25 avril à laquelle ont été conviés le SGAR, les DDCS, la DIRECCTE, la DREAL, la DRAC, la DRAAF, le Rectorat, l’ARS, la PJJ et le SPIP

Cette première réunion avait pour objet de :

- Présenter les enjeux du CIJ, - Collecter les premières analyses statistiques disponibles sur la jeunesse en

Languedoc-Roussillon, - Faire le point sur les mesures appelées à recevoir une déclinaison locale dans le

cadre du plan d’action, - Désigner leurs pilotes afin d’élaborer les fiches actions destinées à alimenter le

tableau de bord régional.

. réunion le 22 mai avec la tête de réseau régional CRAJEP pour présentation de la démarche et recueil des domaines d’implication privilégiés, à savoir l’information/formation des jeunes, les politiques éducatives, la mobilité internationale, l’engagement des jeunes,

. information des membres du PRE CAR le 23 mai sur la mise en œuvre de la démarche,

. 2° réunion des services de l’Etat le 5 juin pour enrichissement et validation du tableau de bord régional concernant les actions existantes et à développer pour chacun des chantiers,

. 2° réunion le 27 mai avec les directeurs des DDCS/PP pour valoriser dans le cadre du plan des démarches partenariales exemplaires avec les collectivités, dont les Conseils généraux, et des projets en co construction avec les jeunes.

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b) L’élargissement de la consultation aux collectiv ités locales, aux réseaux associatifs, aux organismes sociaux et aux jeunes e ux-mêmes.

Compte tenu d’un calendrier de travail contraint confirmé par l’instruction du 3 juin qui demande la production des plans d’action pour la jeunesse pour le 15 juillet, le choix a été fait d’élargir la consultation aux collectivités territoriales , aux organismes sociaux ( CAF, CPAM ) et aux jeunes eux-mêmes dans une 2° phase so it à partir de la rentrée de septembre. En Languedoc-Roussillon, certaines collectivités ont déjà porté des réflexions et développent des actions structurées ou sont en cours de consultation sur le sujet de la jeunesse. Par exemple, le projet de création d’une Cité de la Jeunesse portée par la ville de Montpellier qui a fait l’objet d’une première réunion avec les services de l’Etat le 9 juillet. De même, une rencontre avec les représentants jeunesse du Conseil Régional est programmée fin juillet. Dans tous les cas, la coordination des actions de l’Etat avec celle des collectivités et des acteurs locaux autour d’enjeux communs sera recherchée Par ailleurs concernant la participation des jeunes, a été organisé le 16 mars dans le département de l’Aude à Narbonne, le Forum « Jeunesse en 3 D » (Démocratie, Débat, Dialogue) porté par la Fédération des MJC de l’Aude et financé avec le soutien de la Commission européenne. Ce projet a permis à de jeunes audois de 15 à 25 ans de s’exprimer et partager leurs visions sur la participation des jeunes à la vie démocratique. Ce travail d’investigation a donné lieu à la production d’un film de qualité professionnelle et à la réalisation d’une synthèse de leurs constats et propositions.

Ce Forum qui a réuni des jeunes et des élus du département a permis d’engager une réflexion sur les moyens à mettre en œuvre pour soutenir la participation des jeunes et développer un dialogue structuré entre jeunes, décideurs politiques et experts de la jeunesse.

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3. La jeunesse en Languedoc-Roussillon :

état des lieux statistique

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Quelle jeunesse en Languedoc-Roussillon ?

Le contexte régional : une région contrastée, entre dynamisme et difficultés sociales

Le Languedoc-Roussillon est une région très attractive : la région enregistre le plus fort taux de migrations nettes avec les autres régions de France. Sa croissance démographique est très dynamique (1,4% soit le double du taux national). Mais le manque de créations d’emplois pèse sur l’économie de la région qui enregistre le plus fort taux de chômage en France (14,3%).

Malgré de nombreux atouts, la région présente des difficultés sociales très importantes, dont un taux de pauvreté supérieur de 5 points au taux national. Les jeunes, plus vulnérables de manière générale, sont particulièrement touchés par la précarité.

313 000 jeunes languedociens

Le Languedoc-Roussillon compte 313 000 jeunes de 15 à 24 ans. La part des jeunes de cette tranche d’âge en Languedoc-Roussillon est légèrement inférieure à celle de la France : 11,7% contre 12,2% en France. Cette part varie de 13,2% dans l’Hérault à 9,8% en Lozère.

Tableau 1 : Effectif et part de la population par groupes d’âge

Moins de 15 ans

15-24 ans 25-39 ans 40-65 ans 65 ans et

plus Total

Languedoc -Roussillon 466 231 312 990 462 260 905 800 538 773 2 686 054

Part dans la population

(en %) 17,4% 11,7% 17,2% 33,7% 20,1%

France

métropolitaine 11 676 725 7 721 895 11 951 370 21 090 676 10 968 525 63 409 191

Part dans la population

(en %) 18,4% 12,2% 18,8% 33,3% 17,3%

Source : Insee, Estimations localisées de populations, 1er janvier 2012

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Tableau 2 : Part de la population âgée de 15 à 24 ans dans la population totale (en %)

Aude Gard Hérault Lozère Pyrénées-Orientales

Languedoc-Roussillon

France métropolitaine

Population des 15-24 ans 36 947 80 523 139 985 7 682 47 853 312 990 7 721 895

Part des 15-24 ans dans la

population totale 10,2% 11,1% 13,2% 9,8% 10,5% 11,7% 12,2%

Répartition des 15-24 ans par département

11,8% 25,7% 44,7% 2,5% 15,3%

Répartition de la population par département

13,5% 26,9% 39,6% 2,9% 17,0%

Source : Insee, Estimations localisées de populations, 1er janvier 2012

Le Gard et l’Hérault se distinguent car leur population est plus jeune. Les moins de 18 ans sont plus nombreux dans le Gard. Le département de l’Hérault est particulier car il concentre près de 40% de la population régionale et 44% des jeunes. Le pôle universitaire de Montpellier attire des étudiants, y compris d’autres régions. En tout, les établissements d’enseignement supérieur de la région accueillent 97 000 étudiants.

Le taux de migrations nettes avec le reste de la France est de très loin le plus fort des régions françaises. Ces flux migratoires contribuent par ailleurs à ralentir le vieillissement de la population, les nouveaux arrivants étant moins âgés que les résidents.

Les flux de migrations les plus intenses concernent les 18-35 ans, dont les motifs sont variés : études, emploi. Les arrivées excèdent les départs à tous les âges sauf pour les 25-28 ans qui sont plus nombreux à quitter la région. La recherche du premier emploi à l’issue d’études supérieures ou la poursuite d’un cursus universitaire long en dehors de la région peuvent expliquer ce phénomène car on observe une forte proportion de diplômés du supérieur. Mis à part l’Hérault, les quatre autres départements voient partir plus de jeunes de 18-24 ans qu’ils n’en accueillent.

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Carte 1 : Part de la population âgée de 15 à 24 ans dans la population totale (en %)

Source : Insee, Recensement de la population 2009

Note : pour des données communales, seules les données du recensement 2009 sont disponibles

Les 15-24 ans : entre études, emploi et chômage

En Languedoc-Roussillon, 41 % des 15-24 ans sont actifs (Fr : 43,6 %) et 53 % sont étudiants ou élèves (Fr : 52 %). Parmi les jeunes actifs, 31% se déclarent en situation de chômage, soit 7,5 points de plus que pour l’ensemble des jeunes français. Près de 57% des filles sont étudiantes (50% chez les garçons).

- La proportion d’élèves-étudiants parmi les 15-19 ans est de 77,5 %. Elle est la plus faible dans les Pyrénées Orientales et l’Aude, et la plus élevée en Lozère. Parmi ceux qui ont un emploi, 45% sont en contrat d’apprentissage.

- C’est parmi les 20-24 ans que les situations sont les plus hétérogènes entre

poursuite d’études et entrée dans la vie active. La part des jeunes actifs est légèrement inférieure à celle que l’on observe en France (64 % contre 68 %) mais il y a un peu plus d’étudiants (28 % contre 26 %). Par contre, 29 % des actifs de 20-24 ans sont concernés par le chômage alors que cette proportion est de 22 % en France. Si les filles sont plus présentes dans les études, lorsqu’elles sont actives, elles sont plus souvent au chômage.

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Un fort taux de chômage régional qui pèse sur l’emp loi des jeunes

Du fait de la situation dégradée du marché du travail dans la région, l’emploi des jeunes est un réel enjeu. La région est la plus touchée par le chômage, devant le Nord-Pas-de-Calais, avec un taux de chômage qui s’élève à 14,3 % au 4ème trimestre 2012. Il a augmenté de 1,2 point en un an et l’écart avec le taux national ne cesse de se creuser (France = 10,2 %). Seule la Lozère est épargnée avec un taux de chômage de 6,3 %.

• Le taux de chômage des jeunes (au sens du recensement 2009)1 s’élève à 30,9 % (23,5 % au niveau national)

Aude Gard Hérault Lozère Pyrénées-Orientales

Languedoc-Roussillon

France métropolitaine

Taux de chômage des 15-24 ans (au sens du recensement

2009, Insee)

31,4 % 31,5 % 30,7 % 17,4 % 32,1 % 30,9 % 23,5 %

• Le nombre de jeunes demandeurs d’emploi de catégorie A, B, C s’établit à 41 460 fin 2012, soit une augmentation de près de 10 % en un an (9 % pour l’ensemble des demandeurs d‘emploi). Ils représentent 16,5 % des demandeurs d’emploi (cat. A, B, C).

• Même si le taux d’insertion professionnelle des jeunes progresse avec le niveau de diplôme, le nombre de demandeurs d’emploi est en forte augmentation pour les jeunes titulaires d’un baccalauréat ou plus (+17 %). La hausse est moins importante (+5 %) pour les jeunes dont le niveau de formation n’excède pas le niveau V (équivalent à celui de brevet d’études professionnelles BEP ou du CAP).

• Une autre caractéristique du chômage dans la région, est la forte progression du chômage de longue durée qui touche 39% de l’ensemble des demandeurs d’emploi et 15,5% des demandeurs d’emploi de moins de 25 ans.

• Dans les quartiers prioritaires2 : fin août 2012, 2 544 jeunes résidant en ZUS étaient demandeurs d’emploi. Ils représentent 6,7 % de la demande d’emploi régionale des moins de 26 ans. Près de 67 % d’entre eux sont de niveau V et moins (54,5 % en région).

1 Le taux de chômage au sens du recensement est la part des actifs se déclarant au chômage. La définition n’est

pas la même que le taux de chômage au sens du Bureau International du Travail qui n’est disponible qu’au

niveau national. Cela apporte néanmoins un indicateur par caractéristique de population. 2 Le Languedoc-Roussillon compte 73 quartiers prioritaires dont 28 ZUS, 18 CUCS. 10% de la population vit en

ZUS.

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• Dans les zones rurales : fin août 2012, 2 406 jeunes résidant en ZRR étaient demandeurs d’emploi. Ils représentent 6,2 % de la demande d’emploi régionale des moins de 26 ans (53% sont de niveau V et moins.

• Le taux de recours à une mission locale pour les jeunes de moins de 26 ans est de 21,2 % en 2012 (en progression par rapport à l’an passé).

Tableau 2 : Caractéristiques du public accueilli en MLI en 2012

Aude Gard Hérault Lozère Pyrénées-Orientales

Languedoc-Roussillon

Nombre de jeunes suivis par les MLI 9922 18218 28280 1366 13440 71226

Part des jeunes demandeurs d'emploi (%) 57,4 68,9 58,2 40,6 53,5 59,6

Part des jeunes en contrats précaires (%) 19,6 12,3 18,7 22,1 21,4 17,7

Part des jeunes peu diplômés (%) 66,4 66,8 61,1 45,9 67,9 64,3

Part des jeunes sans couverture maladie (%) 3,5 5,6 3,6 4 4,5 4,3

Part des jeunes sans permis de conduire (%) 48,1 43,1 44,6 32,4 46,4 44,8

Part des jeunes sans moyen de transport (%) 24,1 13,9 9,6 39,5 9,1 13,2

Part des jeunes SDF (%) 0,3 0,4 0,4 0,5 0,3 0,4

Source : Geoss (ARML)

- Des conditions d’emplois précaires

Comme au niveau national, les conditions d’emploi des jeunes actifs sont souvent moins stables que celles des actifs plus âgés. Ils sont plus touchés par les formes particulières d’emploi (intérim, stages, CDD, …) au détriment des contrats sans limite de durée (CDI et Fonction Publique). Le taux de jeunes en contrat sans limite de durée est seulement de 53,7 % pour les 20-24 ans contre 70,7 % pour l’ensemble des actifs occupés. Les jeunes sont également plus concernés par les emplois à temps partiels : 28 % contre 20 %. En majorité, ces emplois sont des emplois d’ouvriers ou d’employés.

Le contrat d’apprentissage se développe : en 2011, 11 700 jeunes de moins de 26 ans ont signé un contrat. 45 % des 15-19 ans en emploi sont concernés et 7,5 % des 20-24 ans. Ces contrats permettent aux jeunes d’acquérir une expérience professionnelle leur permettant d’accéder plus facilement à l’emploi. D’après l’enquête d’insertion dans la vie active du Rectorat de Montpellier qui interroge les jeunes 7 mois après leur sortie du système éducatif, les taux d’insertion sont systématiquement plus élevés pour les apprentis que pour les scolaires à niveau de formation égal. Le Languedoc-Roussillon fait partie des 3 régions de France les plus dynamiques pour l’apprentissage.

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- Une insertion qui reste difficile et dépend du nive au de diplôme -

• L’obtention d’un diplôme reste un facteur déterminant pour accéder à l’emploi. L’insertion des jeunes reste difficile mais le taux d’emploi augmente avec le niveau de diplôme. Toujours d’après cette enquête, si le taux d’emploi des jeunes ayant atteint le niveau 3 est de 61,4 %, celui des jeunes de niveau 4 est de 45,5 %. Celui des niveaux 5 et 5bis n’est que de 24,3 %.

• Or, en Languedoc-Roussillon, un quart des jeunes n’a pas de diplôme contre 21,2 % au plan national et la part des diplômés du supérieur parmi les 25-34 ans est plus faible (37,9 % contre 42,3 %). Près de 22 % des jeunes qui ne sont pas scolarisés, sont sans diplôme (18% en France).

• Si la région ne se démarque pas par rapport au problème de difficultés de lecture, on observe dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales une part plus importante de jeunes de 17 ans ayant de faibles capacités ou de grosses difficultés en lecture en 2010. - Une région plus exposée au décrochage scolaire

L’académie de Montpellier a pratiquement rattrapé son retard en termes de réussite aux examens, notamment concernant la proportion de bacheliers dans une génération dont l’écart avec le niveau national était encore de 12,5 points en 2007.

Mais les sorties en cours de formation restent le point le plus critique.

���� Parcours de formation

Taux de sortie entre la 2nde GT et la terminale générale

2008 2009 2010 2011 2012

Académie 14.7 14.9 14.3 13.2 14.0

France 11.8 11.4 10.8 10.6 10.5

Source : Rectorat - SC2E

Taux de sortie entre la 2nde GT et la terminale techno.

2008 2009 2010 2011 2012

Académie 14.1 15.0 13.7 11.9 12.6

France 12.3 11.7 11.5 10.9 10.3

Taux de sortie entre la 2nde et la terminale pro.

2008 2009 2010 2011 2012

Académie - - 32.2 29.1 26.5

France - - 27.6 27.2 24.7

Taux de sortie entre la 1ère et la 2ème année de CAP

2008 2009 2010 2011 2012

Académie 21.3 24.4 25.3 22.5 21.5

France 20.8 20.6 21.5 22.3 21.8

Taux de sortie entre la 1ère et la 2ème année de BTS

2008 2009 2010 2011 2012

Académie 16.9 15.3 17.0 15.1 14.3

France 16.6 15.8 16.4 16.6 16.0

Source : Rectorat - SC2E

Les taux de sorties en cours de formation en 2nd cycle sont de plus de 3 points au dessus du niveau national pour le général, de plus de 2 points au dessus pour le technologique et de près de 2 points au dessus pour le professionnel.Ces décrochages en cours de formation restent traditionnellement plus élevé dans l'académie qu'au niveau national.

Note : ces taux de sorties en cours de formation ne doivent pas être confondus avec les taux de sorties du système éducatif ; en effet un élève qui sort au milieu d'un cycle de formation peut être ré-orienté (classes passerelles), changer de cursus ou quitter le système scolaire pour l'apprentissage.

Conséquence directe : la proportion de jeunes sortis prématurément du système éducatif sans diplôme de niveau V ou plus est une des plus élevées, derrière la Picardie et devant Provence-Alpes-Côte-D’azur. On estime à environ 4 800 le nombre de jeunes dans cette situation en 2011. Le taux d’élèves non scolarisés parmi les 15-17 ans est de 5,3 % contre 3,8 %.

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Les conditions de vie des jeunes

- Une forte précarité monétaire

La région Languedoc-Roussillon fait partie des régions les plus pauvres de France : 19,4 % de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté, soit plus de 5 points d’écart avec le niveau national (14,1 %). Concernant les jeunes, la région arrive en tête avec le Nord-Pas-de-Calais pour le taux de pauvreté des 20-24 ans en 2010 (25,5 %) : 4 départements sur 5 sont dans les 10 premiers départements français les plus pauvres pour les 20-24 ans. Le département de la Lozère a le taux le plus faible de la région.

La précarité est concentrée dans les villes mais n’épargne pas les zones rurales d’arrière-pays.

Tableau 3 : Taux de pauvreté départementaux

Ensemble

Classement des départements

selon le taux de pauvreté le plus

élevé

20 - 24

ans

Classement des départements

selon le taux de pauvreté le plus

élevé Seine-Saint-Denis 24,1 1 Seine-Saint-Denis 29,3 1 Aude 20,9 2 Aude 26,5 2 Pas-de-Calais 20,4 3 Hérault 26,4 3 Pyrénées -Orientales 20,3 4

Pyrénées -Orientales 26,3 4

Corse 19,7 5 Pas-de-Calais 25,7 5 Creuse 19,4 6 Nord 25,3 6 Gard 19,4 7 Ardennes 24,9 7 Ardennes 19,4 8 Aisne 24,4 8 Vaucluse 19,1 9 Paris 24,0 9 Nord 19,0 10 Gard 23,8 10

Hérault 18,7 11

Lozère 15,7 26 Lozère 18,8 30

Languedoc -Roussillon 19,4

Languedoc -Roussillon 25,5

France métropolitaine 14,1

France métropolitaine 19,0

Source : Insee, Revenus disponibles localisés 2010 Note de lecture : 19,4 % de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté

Fin 2011, la région comptait 10 331 bénéficiaires des minima sociaux de moins de 25 ans.

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- Logement et décohabitation

• En Languedoc-Roussillon, la proportion de 20-24 ans vivant encore chez leurs parents est de 42 % contre 45 % au niveau national. L’autonomie semble plus marquée dans la région, bien qu’indépendance résidentielle ne veuille pas dire autonomie financière. La différence selon le genre est très marquée : seulement un tiers des filles vit encore chez leurs parents contre la moitié des garçons. Le Gard se distingue par un taux de jeunes vivant encore chez leurs parents plus important. A l’inverse, la Lozère moins.

• Parmi ceux qui ont dé cohabité, 41 % vivent en couple, dont un quart avec enfant ; 37% vivent seuls. Près de 4 % sont à la tête d’une famille monoparentale. Les proportions de jeunes vivant seuls ou en famille(s) monoparentale(s) sont légèrement plus élevées qu’au niveau national et représentent toutes deux des facteurs de précarité. Enfin, comme ailleurs en France, la colocation se développe et 18% des jeunes partagent leur logement.

• Près de 90 % des jeunes ménages languedociens3 sont locataires, soit un niveau similaire à la France (88,7 % en France). Par contre, parmi ces locataires, seuls 7% ont accès à un logement HLM alors qu’ils sont 12% en France. Cela s’explique par la faiblesse du taux de logements sociaux en Languedoc-Roussillon (8,7 % contre 14,6 % en France). On observe également un point de moins dans la part des jeunes ménages de 20-24 ans propriétaires (6,3 % contre 7,2 %). - La santé des jeunes

La région se caractérise par une surmortalité des jeunes de 15-24 ans. Le taux de mortalité est en baisse (de 77,8 à 52,8 entre 1999/2001 et 2005/2007) mais garde un fort écart avec le national et avec des écarts dans la région entre Gard et Aude (taux les plus élevés) et Hérault (proche de la moyenne nationale). Les deux principales causes de décès sont les morts violentes (165 jeunes par an) et les cancers, toutes deux supérieures à la moyenne nationale. On entend par morts violentes, les accidents de la circulation (61,2 % des cas, bien supérieur à la moyenne nationale) Les jeunes représentent le ¼ des tués de la route.

- le suicide (18,1 %, avec un taux identique au niveau national).

En termes de morbidité, on note le poids des affections psychiatriques, principale cause d’affection de longue durée en 2007, plus marqué chez les garçons, puis du cancer Les déterminants de santé sont en cohérence avec les données de mortalité et de morbidité : poids des consommations de produits psycho-actifs, des conduites à risque et du mal être.

La consommation de produits psycho-actifs est une préoccupation majeure dans la région qui figure parmi les 8 régions les plus concernées par les problèmes d’addictions : le tabac (35 % d’usage quotidien à 17 ans) en augmentation chez les filles, l’usage régulier d’alcool et la fréquence des ivresses (y compris chez les filles), supérieures à la moyenne nationale et l’usage du cannabis (première région de France).

3 ménages dont la personne de référence est âgée de 20-24 ans

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Le problème des addictions est corrélé à la situation sociale et économique et touche tous les lieux et milieux : la sphère privée et publique, les milieux festifs, les zones rurales. Il revêt des caractères particuliers à chaque département et même à chaque territoire de proximité.

Le mal-être et les conduites à risques en matière de sexualité sont fortement corrélées à des déterminants sociaux, comme le niveau d’insertion et de qualification.

Un phénomène important dans la région est le recours à l’IVG. En 2009, près de 9 000 IVG ont été réalisées chez des femmes âgées de 15 à 49 ans résidant en Languedoc-Roussillon, dont plus d’un tiers de ces IVG concerne une femme entre 18 et 24 ans. Ce taux chez les 18-24 ans est de 30,5 pour mille (25,3 au niveau national). Il est également élevé chez les mineures de 15 à 17 ans.

Enfin, il est à noter que les jeunes, comme toute la population en Languedoc Roussillon, sont impactés par les difficultés à développer une politique vaccinale offensive.

L’engagement des jeunes

L’engagement des jeunes est réel, mais il n’est plus le même que pour les générations passées. Si le souhait d’être utile et d’agir pour les autres est la principale motivation de l’engagement des jeunes, c’est aussi un moyen de découvrir la société et d’exprimer sa citoyenneté. 85 % des 15-35 ans font confiance aux associations pour que la société évolue dans le sens qu’ils veulent. En France, on distingue les bénévoles et les volontaires.

• Quelques chiffres en région : - Depuis sa mise en place, 1 500 jeunes ont signé un contrat de service civique

pour démarrer une mission d’intérêt général avec des associations, des collectivités territoriales ou des établissements publics ;

- Concernant les actions en faveur de la mobilité internationale, le Programme européen jeunesse en action (PEJA) a financé des projets d’associations qui ont concerné 631 jeunes en 2011, dont 222 jeunes français et dont 174 « jeunes ayant moins d’opportunités »4 en 2011; 634 jeunes ont participé à des chantiers internationaux de jeunes bénévoles en Languedoc-Roussillon, en 2012.

• La jeunesse languedocienne est impliquée dans la vie associative et sportive. Le dynamisme associatif reste une caractéristique de la région notamment dans le domaine des activités sportives, culturelles ou de loisirs. On estime à 56 000 le nombre total d’associations présentes sur la région en 2012 dont 11 000 associations sportives et 13 000 associations culturelles (Source : Répertoire national des associations, décembre 2012).

Avec 7 746 clubs sportifs et 16 677 établissements sportifs en 2013, la région est très investie dans les pratiques sportives et les activités de pleine nature. Cela représente un atout pour les jeunes qui sont les plus sportifs (l’enquête nationale « Pratiques physique et sportive 2010 » montre que 90% des jeunes de 15-24 ans ont une pratique sportive).

4 Jeunes ayant moins d’opportunités (JAMO) est le terme utilisé pour désigner les jeunes, handicapés ou issus

d'un milieu culturel, géographique ou socio-économique défavorisé. Plus éloignés des programmes de mobilité,

ils en constituent une cible prioritaire.

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Les territoires

Les conditions de vie des jeunes ne sont évidemment pas les mêmes selon que l’on vive à Montpellier, Carcassonne ou Lanuéjols. Dans les espaces ruraux, les jeunes sont confrontés, entre autres, au problème des transports qui contraignent leur mobilité pour divers motifs : emploi, études, activités sportives et culturelles mais aussi « simplement » pour se retrouver entre eux. Pour les jeunes vivants dans les quartiers prioritaires de la région, outre les problèmes spécifiques de leur quartier (cadre de vie dégradé, manque d’équipements, …), la stigmatisation vis-à-vis de l’emploi est la difficulté majeure à laquelle ils doivent faire face.

Les associations jouent un rôle important dans ces territoires. Vecteur de lien social, elles accompagnent et soutiennent les jeunes dans leur quotidien et leurs projets.

Dans l’ensemble de la région, les jeunes peuvent s’appuyer sur différents réseaux. En termes d’insertion professionnelle et d’autonomisation, 17 missions locales accompagnent les jeunes de 16 à 25 ans dans leurs démarches. Pour l’orientation, 21 centres d’informations et d’orientation (CIO) et 5 services communs universitaires d’information et d’orientation (SCUIO) peuvent conseiller les jeunes dans leurs choix de formation et d’orientation scolaire. Enfin, le réseau Information Jeunesse qui compte le CRIJ et 100 Points et Bureaux d’Information Jeunesse (PIJ et BIJ) constitue un réseau de proximité auprès des jeunes. Il joue un rôle majeur de relais des politiques publiques, en partenariat avec tous les acteurs qui s’adressent aux jeunes : services de l’Etat, collectivités locales et institutions.

Le Languedoc-Roussillon, terre d’expérimentation du Fonds expérimental pour la Jeunesse (FEJ)

Le FEJ a permis de financer 18 actions sociales innovantes afin de favoriser la réussite scolaire des élèves et améliorer l’insertion sociale et professionnelle des jeunes de moins de 25 ans.

LA DRJSCS notamment à travers le coordinateur régional nommé par le Préfet a, conformément au cahier des charges, suivi et animé les diverses expérimentations mises en œuvre en Languedoc-Roussillon sur différentes thématiques : décrochage universitaire, l'apprentissage et de l'orientation, la santé, le logement, le permis de conduire, la mobilité, le livret de compétences avec le rectorat.

Ces expérimentations qui se sont déroulées sur une période de 3-4 ans ont permis d'alimenter un travail tant au plan régional qu'au plan national, dont les conclusions pour un certain nombre de domaines sont prises en compte par les politiques publiques.

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4 Actions existantes et enjeux pour la jeunesse en Languedoc-Roussillon

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La démarche adoptée en Languedoc-Roussillon a été, en fonction du contexte régional, de prioriser au sein des mesures issues du CIJ, celles sur lesquelles un plan d’action pouvait sembler opportun.

Ainsi, bien que toutes les mesures issues du CIJ n’aient pas été retenues pour une déclinaison opérationnelle, les différents travaux préparatoires auxquels ont contribué les acteurs régionaux permettent de mettre en lumière que sur chacun des axes, des éléments de diagnostics existent et des actions sont d’ores et déjà mises en œuvre.

Chantier 1 : créer un service public d’information, d’accompagnement et d’orientation qui réponde à la diversité des besoin s des jeunes.

Mesure 1 : création du nouveau service public de l’ orientation

Le nouveau service de l’orientation aura pour mission de coordonner, améliorer et mettre en réseau au niveau régional tous les services et structures qui concourent à l’information et à l’orientation sur les formations et les métiers.

En Languedoc-Roussillon, une expérimentation a été menée sur 3 territoires de la région (Limoux, Sète et Nîmes) en 2010/2012 pilotée par la DIRECCTE et le SGAR qui a débouché sur des demandes de labellisation au titre du SPO.

Les 3 premières étapes de réalisation à savoir l’animation territoriale, l’appui à la labellisation et la capitalisation des travaux ont été menées à terme. et validées fin 2012.Une charte régionale de l’AIO a été rédigée de manière partenariale avec le Conseil Régional.

A chaque étape, la démarche a fait la preuve de son intérêt pour rendre plus lisible l’offre de services, renforcer la cohérence et la complémentarité des dispositifs, l’articulation avec l’environnement socio-économique et l’égalité d’accès à la formation sur les territoires pour tous les publics.

L’étape du déploiement régional est en attente des nouvelles modalités de labellisation (acte 3 de la décentralisation).

Actuellement, un nouveau comité sous l’égide du Conseil Régional faisant suite à celui porté par l’ARML et élargi aux chambres consulaires, FONGECIP, CRIJ, et Union régionale des Cap Emploi est en cours de constitution.

Mesure 2 : rationalisation des dispositifs d’inform ation des jeunes.

La multiplication des lieux d’information est problématique pour les jeunes. Un maillage territorial homogène semble nécessaire pour rationaliser l’offre et canaliser la demande. En effet, les jeunes des zones rurales souffrent d’un problème d’accès aux dispositifs d’information (problèmes de déplacement) et les supports d’information ne sont pas toujours adaptés.

De façon générale, les réseaux d’accueil et d’information (CIO/ML/Info jeunesse) ne se concertent pas suffisamment.

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En Languedoc Roussillon, le diagnostic réalisé fin juin 2013 sur le réseau Information Jeunesse fait ressortir après enquête auprès des 100 PIJ et BIJ de la région, les constats ci après :

. le rattachement de plus de la moitié des PIJ/BIJ au service jeunesse d’une collectivité (communes),

.la professionnalisation des animateurs : 85 % sont en CDI et les 2/3 sont titulaires d’un diplôme supérieur au baccalauréat,

.la fréquentation principalement par des jeunes de 18 à 25 ans qui viennent pour la plupart dans cette région fortement touchée par le chômage se renseigner sur des questions d’emploi,

. une demande de développement des actions de formation, de soutien et d’échanges avec le CRIJ de Montpellier,

De son côté, le CRIJ a fait l’objet au 1° semestre 2013 d’une évaluation de la convention pluri annuelle d’objectifs 2011/2013 qui a permis de vérifier l’efficacité du CRIJ par rapport aux actions prioritaires définies de façon conjointe avec l’Etat tout en pointant la nécessaire mise en œuvre des axes de progrès suivants :

. une meilleure répartition des actions sur l’ensemble des départements de la région,

. un renforcement du partenariat avec les services de l’Etat par la réactivation du comité régional de développement (CRD),

. une étude des besoins relative à la formation,

. une meilleure prise en compte des besoins des PIJ en termes d’animation,

. un rôle d’animation affirmé dans le domaine des nouvelles technologies,

Le CRIJ doit favoriser les dynamiques du réseau IJ en apportant une valeur ajoutée à travers ses initiatives à l’ensemble du réseau.

Par ailleurs dans le Gard, un groupe de travail interinstitutionnel et associatif d’intervenants auprès des publics jeunes (DDCS, DRJSCS, CRIJ, CG, MLJ, PIJ, MJC, ..)a été mis en place afin d’harmoniser les interventions de chacun dans une stratégie de meilleure communication et intervention.

Les étapes de réalisation concernent la mise en place d’un portail internet jeunes et la mutualisation des interventions sur le service civique et les emplois d’avenir.

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Chantier 2 : Promouvoir la réussite de tous les jeu nes en luttant contre le décrochage scolaire.

Mesure 3 : des réseaux « objectif formation emploi » pour offrir une solution adaptée à chaque décrocheur pour réintégrer une formation

Lors du séminaire national du 4 décembre 2012, le projet des réseaux « Objectif Formation Emploi » a été présenté. L'objectif national est de raccrocher 20 000 jeunes décrocheurs en 2013 en structurant davantage l'action des différents acteurs. Les réseaux regroupent les acteurs de l'Education Nationale présents sur le territoire afin de coordonner et développer l'offre proposée aux décrocheurs. La mesure clé de ce dispositif est de proposer à chaque jeune un parcours personnalisé de retour en formation avec un tuteur.

Les réseaux OFE doivent permettre la mobilisation rapide des solutions de prise en charge des décrocheurs (offres de droit commun) avec pour objectif la réduction du délai d’errance et la mise en œuvre de 3 mesures phares: mobilisation des places vacantes dans les formations menant à des métiers ayant des besoins de recrutement avérés, mobilisation du service civique alterné et création de lycées « nouvelle chance » Ce projet de réseau a été formalisé dans le cadre de la circulaire MEN DGESCO 2013.035 du 29 mars 2013.

En Languedoc Roussillon, les « réseaux objectif formation emploi » (FOQUALE) ont été mis en place sur les territoires des plates-formes de suivi et d’appui aux décrocheurs (14 plates-formes en LR) afin que les partenariats soient les plus efficaces possibles

Par ailleurs, l’ex MGI a été transformée en MDS (mission de lutte contre le décrochage scolaire)

L’objectif est de favoriser le retour en formation initiale et de limiter les départs sans diplôme en optimisant l’organisation et les échanges entre acteurs locaux de la lutte contre le décrochage et en améliorant la qualité et les délais de réponse aux situations de décrochage repérées.

Enfin des clauses sociales ont été insérées dans les marchés publics de l’Education nationale afin de permettre à un jeune décroché de suivre un parcours d’insertion dans le monde de l’entreprise et de construire un projet professionnel.

La cible pour la région est le retour en formation initiale de 1000 décrocheurs sur l’ensemble de l’académie.

L’Enseignement agricole est aussi mobilisé dans la prévention du décrochage scolaire et à ce titre 2 lycées agricoles de la région participent à l’appel à projets « ancrochage scolaire » qui vise à ce que l’enseignement agricole accroisse encore ses performances scolaires et sociales

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Mesure 4 : le service civique : une solution pour l es décrocheurs.

Le dispositif du service civique connait un assouplissement pour permettre à des jeunes décrocheurs (16 à 18 ans) d’accomplir une mission d’intérêt général, en ayant la possibilité de poursuivre une scolarité à temps partiel. L’objectif national est de permettre à 3000 jeunes d’effectuer un service civique combiné.

Il s’agit d’utiliser le Service Civique comme période de remobilisation d’un public de jeunes décrocheurs. La remobilisation se fera autour d’un projet personnel individualisé.

Le Service Civique doit être l’opportunité pour les décrocheurs de découvrir des compétences et potentiels mobilisables dans leurs parcours. L’identification et le repérage des jeunes concernés est assuré par les 14 plates-formes de suivi et d’appui de l’Education Nationale.

Deux types de missions pourront être confiés aux décrocheurs repérés :

- Des missions dites à « temps plein » : configuration proche d’un service civique classique « de droit commun », soit 24 heures hebdomadaires minimum sur 6 à 12 mois, au sein d’une structure d’accueil agréée,

- Des missions dites « en alternance » : 21 heures hebdomadaires de mission en

structure d’accueil et 12 heures minimum en établissement scolaire.

Dans tous les cas, le volontaire a deux tuteurs : un au sein de sa structure d’accueil, l’autre au sein de l’établissement scolaire.

Un point de vigilance est à souligner : l’inscription d’un jeune décrocheur dans le dispositif est soumise à une condition de volontariat et de motivation du jeune.

Une bonne articulation et coopération entre les services DRJSCS/DDCS/Rectorat est indispensable pour la réussite de l’opération .En Languedoc Roussillon, une séance de travail a été organisée le 21 mars afin de repérer les structures en capacité d’élaborer des missions accessibles aux volontaires et identifier les offres de missions éligibles.

Quelques pistes de travail sont apparues prioritaires à savoir la mobilisation des collectivités locales compte tenu de leurs compétences dans le champ éducatif et la mobilisation de quelques fédérations associatives, notamment d’éducation populaire dont les compétences en matière d’accompagnement, de tutorat et de partenariat avec l’Education Nationale ne sont plus à démontrer.

Mesure 5 : prévention et lutte contre le décrochage .

L’objectif est de permettre la réduction du nombre de sortants sans diplôme et donc de mettre en place au sein de chaque établissement un accompagnement personnalisé des élèves en risque de décrochage (outils et actions de sensibilisation des équipes éducatives pour identifier les signes de mal être des jeunes et engager des mesures de prévention).

Des processus d’orientation et de découverte du monde économique et professionnel pourraient être mis en place (une structure innovante au moins par académie).

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Le projet académique 2013-2016 en Languedoc Roussillon place la prévention et la lutte contre le décrochage scolaire au cœur de ses priorités. Outre les objectifs généraux liés à la réussite scolaire des élèves, des actions spécifiques sont mise en œuvre pour le public décrocheur, visant à :

- Améliorer le repérage et le suivi des décrocheurs, - Améliorer le partenariat entre les différents acteurs de la lutte contre le

décrochage, - Démultiplier les démarches innovantes, - Refonder la carte des formations professionnelles pour une meilleure accessibilité

aux décrocheurs.

La cible est le retour en formation initiale de 1000 décrocheurs sur l’académie de Montpellier

L’enseignement agricole est aussi un acteur important dans la mise en œuvre de cette mesure. Les établissements d’enseignement agricole sont en effet encouragés à intégrer la prévention et la lutte contre le décrochage scolaire, dans leurs projets d’établissement : individualisation des parcours, de la scolarité jusqu’à l’insertion professionnelle, en passant par l’apprentissage.

Le renforcement des liens entre l’enseignement technique agricole et l’enseignement supérieur est aussi développé afin de favoriser le passage des élèves de l’enseignement agricole vers l’enseignement supérieur long (écoles d’ingénieurs) dans le cadre du dispositif des « cordées vertes de la réussite »

L’intégration et la réussite du public handicapé est également recherchée.

Mesure 6 : prévenir les sorties sans diplôme du 1 er cycle post-baccalauréat et améliorer la réussite des étudiants.

Il s’agit d’encourager le retour en formation et la formation tout au long de la vie en général en renforçant les financements de formation dans le cadre de l’enseignement supérieur.

Les dispositifs de réorientation doivent être développés ainsi que ceux permettant la reprise des études conçus en partenariat avec la DIRECCTE et le Conseil régional dans le cadre de la formation continue.

Un des axes de travail serait d’améliorer la connaissance des métiers et des secteurs qui recrutent afin de permettre aux étudiants de s’orienter vers des filières porteuses et mieux connaitre la réalité du marché du travail et des métiers.

Le plan d’actions mis en place par l’Académie de Montpellier vise à doter 50% des jeunes d’une classe d’âge d’un diplôme de l’enseignement supérieur, en favorisant leur entrée dans des parcours post-bac.

Les actions conduites visent à développer les partenariats avec les universités, les écoles supérieures, les organisations professionnelles, et favoriser les passerelles entre bacs pro. et technologiques et les filières BTS/IUT…

D’une manière générale, il s’agit de développer la flexibilité des parcours.

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Mesure 7 : expérimenter la possibilité de laisser a ux parents le choix de la décision d’orientation en fin de 3 ème.

Les décisions des établissements sont de fait conformes la plupart du temps aux souhaits des familles. L’objectif est de renforcer le dialogue avec les familles pour une orientation choisie et réfléchie, en impulsant une dynamique promouvant l’ambition des familles et des équipes pédagogiques pour les élèves.

La réforme sera expérimentée à la rentrée de septembre 2013 dans quelques territoires.

Un travail est en cours au niveau national sur l’élaboration d’un cahier des charges avec quelques académies volontaires.

En lieu et place d’une décision d’orientation imposée, se mettrait en place un dialogue approfondi avec les familles et les équipes qui auraient pour mission de conseiller les élèves sur le parcours le plus adapté.

Chantier 3 : améliorer la santé des jeunes et favor iser l’accès à la prévention et aux soins .

Mesure 8 : rendre le dispositif d’aide à l’acquisit ion d’une couverture maladie complémentaire plus lisible et plus accessible pour les jeunes.

Il n’existe pas de diagnostic spécifique concernant les jeunes ne bénéficiant pas d’une couverture maladie complémentaire dans la région.

Toutefois en Languedoc Roussillon, dans le cadre du Fonds d’expérimentation Jeunesse (FEJ) une expérimentation a été réalisée en 2012 pour aider les jeunes à disposer d’une complémentaire santé.

Avant l’évaluation des effets de la carte tiers payant sur le renoncement aux soins pour raisons financières, le programme a permis de mobiliser les partenaires sur cette question et de confirmer sa pertinence d’autant plus que beaucoup de jeunes sont en difficulté d’insertion dans la région.

Le programme a toutefois trouvé ses limites dans la difficulté à mobiliser et suivre dans le temps (par questionnaires) des jeunes mobiles, d’identifier des jeunes s’étant mobilisés pour ce projet et pour lesquels la CPAM n’est donc pas en mesure de mettre en place un système spécifique.

Le CRIJ comme d’autres partenaires a aussi dans la région son rôle à jouer dans la coordination et la valorisation des informations apportées aux jeunes dans le domaine de la santé.

Mesure 9 : définir les grandes priorités santé des jeunes pour les années à venir.

La santé des jeunes est une des problématiques prioritaires en Languedoc Roussillon reprise dans le Programme Régional Santé. Le diagnostic régional fait ressortir :

.le poids particulier des consommations de substances psychotropes et des addictions

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.une surmortalité des jeunes par accidents de la route et par suicides

.l’importance des IVG et un faible recours à une prévention des grossesses non désirées et des IST chez les jeunes en insertion

.une couverture vaccinale très insuffisante (ROR, hépatite B notamment)

En Languedoc Roussillon, 3 grands axes du Programme Régional Santé concernent la santé des jeunes :

- Santé mentale et prévention du suicide, - Consommations précoces et addictions, - Surpoids et obésité.

Une double démarche est mise en œuvre pour l’avancement de ces priorités :

- Une approche par territoires de proximité : la population des jeunes est concernée par les priorités des contrats locaux de santé (CLS) et les objectifs du panier de service de la prévention et la promotion de la santé à travers l’accès aux droits, la santé affective et sexuelle (contraception et IST), la santé mentale et la prévention du suicide, le repérage précoce et la prise en charge des addictions, la couverture vaccinale, l’activité physique,

Cette démarche est en cours dans une quinzaine de territoires de proximité dans les 5 départements de la région.

- Une approche par parcours de santé des jeunes : des leviers sont à mobiliser avec les partenaires pour fluidifier l’accès à une réponse ou une prise en charge adaptée accessible sur les territoires.

Il s’agit :

. d’articuler les dispositifs accueillant les jeunes, les dispositifs spécialisés et les dispositifs de prévention,

. de couvrir le territoire en construisant une réponse graduée en termes de spécialisation et en mobilisant les moyens de façon concertée,

. d’améliorer la qualité et la précocité de la réponse par :

- la mise en œuvre de formations en s’appuyant sur le pôle de compétence régional en éducation et promotion de la santé,

- la prise en compte des attentes locales des jeunes et de leurs parents,

- la mise en place d’interventions préventives : éducation à la santé, médiation et éducation à la parentalité, lutte contre les discriminations et l’auto dévaluation (voir fiche 7)

De son côté, le Rectorat par le biais des services infirmiers réalise aussi des actions d’éducation sur les conduites à risques en vue de prévenir les addictions.

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Enfin, dans les PO, pour lutter contre le surpoids des enfants de moins de 6 ans, une action d’information sur la nutrition et l’activité physique est en cours dans le cadre des accueils collectifs de mineurs.

Mesure 10 : augmenter le nombre de centres de santé dans les universités.

Il n’a pas été possible de faire un recensement des actions sur cette mesure.

Toutefois, à Montpellier, cette mesure est actuellement à l’étude d’un groupe expert dont les recommandations sont attendues prochainement

A Perpignan, existent déjà sur le campus, des consultations avancées du centre de vaccination, du CDAG/ DIDIST, du centre de planification familiale, de la consultation jeunes travailleurs et du secteur de psychiatrie.

Le développement de plateformes en coopération avec les SUMPS est en cours dans la région.

Chantier 4 : faciliter l’accès des jeunes au logeme nt.

Mesure 11 : mettre en place une garantie universell e des loyers.

Cette mesure a fait l’objet d’un projet de loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové présenté le 26 juin par la Ministre de l’Egalité des territoires et du Logement. La garantie universelle des loyers est destinée à protéger les propriétaires contre les risques d’impayés, à encourager la mise en location de logements vacants et à faciliter l’entrée de tous les locataires y compris les jeunes dans le logement. Le dispositif entrera en vigueur le 1/01/2016.

Il s’agit de fluidifier l’accès au logement à tous les étudiants et sécuriser le risque locatif pour le propriétaire : Il est envisagé de substituer la garantie au cautionnement afin d’assurer une réelle universalité du bénéfice du dispositif.

Mesure 12 : optimiser le droit commun pour facilite r l’accès des jeunes au logement.

Le contexte régional pour tous publics est très tendu au regard du logement social. Au vu des problèmes rencontrés par les jeunes, certains partenariats spécifiques ont été mis en place. Au sein du Comité Régional de l’Habitat, les politiques spécifiques des jeunes sont portées par l’URHAJ (Union Régionale pour l’Habitat des Jeunes) et l’URAF (Union Régionale des Associations Familiales) Par arrêté du 8/3/13, le Préfet vient d’ajouter le CROUS (Centre régional des œuvres universitaires) comme membre du CRH afin que cet acteur majeur du logement des jeunes étudiants puisse être associé aux réflexions locales en matière d’habitat. En effet, avec la mobilisation du foncier public notamment, il importe de les informer des opportunités foncières et plus globalement, des politiques menées par les autres partenaires (délégataires, autres collectivités, financeurs.) Une réunion bilatérale DREAL/CROUS a eu lieu le 15/01/13 pour mieux connaitre les difficultés rencontrées localement (logement des étudiantes avec enfant par exemple)

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Le CRH chargé d’émettre un avis sur les Programmes Locaux de l’Habitat élaborés par les intercommunalités est très vigilant sur la prise en compte de la satisfaction en logement des besoins des jeunes.

A titre d’exemple, lors du CRH de décembre 2012, il a été demandé aux 3 agglomérations de Perpignan, Béziers et Sète qui présentaient un PLH de mieux développer le volet logement des jeunes.

Le PLH de Montpellier en cours d’élaboration prend en compte spécifiquement ce point.

Par ailleurs, lors de la validation de la programmation 2013, une attention particulière a été apportée à la typologie des logements à produire.

En effet, les nouveaux outils de connaissance de la demande locative sociale et du parc locatif social ont permis de quantifier le décalage entre l’offre et la demande (fort besoin de petits logements type T1 et T2).

Il sera porté une attention particulière aux caractéristiques des logements financés de façon à ce qu’ils correspondent au mieux à la demande des personnes (localisation, ressources).

Il est prévu aussi un développement de l’intermédiation locative pour les jeunes avec des quotas de réservation).

Une boutique logement pour favoriser l’accès au logement des jeunes existe à Montpellier et à Perpignan.

Des solutions d’hébergement sont aussi à développer et à diversifier pour les jeunes les plus exclus et à ce titre des projets à financer ont été déposés par des associations de la région dans le cadre de l’appel à projet « innovation sociale dans le champ de l’hébergement et de l’accès au logement » lancé au printemps par la DGCS.

Enfin, le CRIJ oriente et guide tous les jeunes dans leurs recherches d’hébergement ou de logement par l’animation d’un service logement sur un site internet dédié et la publication d’un guide régional actualisé chaque année « le guide du 1° logement ».

Mesure 13 : améliorer les conditions d’hébergement des jeunes en alternance

Pour les étudiants, parmi les 1600 prêts locatifs sociaux envisagés en 2013 dans la région, 100 sont prévus pour des foyers étudiants.

Pour les jeunes en alternance, plusieurs projets émargeant au Programme Investissement d’Avenir sont passés en CRH depuis le début du programme chaque fois avec un avis favorable (projet de foyer de jeunes travailleurs des Compagnons du devoir à Baillargues, résidence de la CCI de Carcassonne…).

L’expérience de mobilisation par le Conseil général de l’Aude de logements chez l’habitant en zone rurale pour les jeunes en alternance mérite d’être soulignée.

Enfin, le développement et le redéploiement des capacités d’accueil dans les FJT pour mieux répondre aux besoins est à l’étude.

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Chantier 5 : favoriser l’accès à l’emploi des jeune s.

Mesure 14 : mettre en place le contrat de génératio n

L’objectif est d’assurer le remplacement des générations dans les entreprises en permettant à des jeunes de s’intégrer en les faisant tutorer par un senior.

Le contrat de génération s’adresse à toutes les entreprises qui embauchent un jeune de moins de 26 ans (30 ans pour les jeunes reconnus travailleurs handicapés) en CDI et maintiennent ou embauchent un sénior en emploi. L’entreprise bénéficie d’une aide financière accordée par l’Etat et versée par Pôle Emploi.

Le contrat de génération est mis en œuvre depuis janvier 2013. A fin mai, 81 contrats ont été signés en Languedoc Roussillon.

Pour favoriser le déploiement du contrat de génération, 3 grandes actions sont menées :

- Actions d’information des entreprises, les relais des branches professionnelles, les partenaires sociaux, de prospections ciblées,

- Actions d’accompagnement des entreprises (appui conseil, intervention ARACT) dont une action spécifique pour le contrat de génération reprise d’entreprise,

- Suivi des accords et des plans d’action.

Mesure 15 : soutenir les initiatives des jeunes cré ateurs d’entreprises :

A côté des formations qualifiantes et/ou diplômantes existantes délivrées par certains organismes (CFPPA), certains services de l’Etat soutiennent les jeunes créateurs (dispositif NACRE de la DIRECCTE par exemple).

Une action « Cap Jeunes » a été mise en place via l’Association AIRDIE en Languedoc Roussillon pour accompagner 80 jeunes créateurs d’entreprise sur l’année 2013.

Elle s’adresse à des jeunes demandeurs d’emploi ou en situation de précarité de moins de 26 ans qui créent une entreprise artisanale, commerciale ou de services.

A la fin avril, 20 jeunes ont intégré le programme.

Par ailleurs, les établissements agricoles de la région travaillent en partenariat avec les chambres d’agriculture à la mise en place d’un projet d’avenir innovant pour faire face au renouvellement des agriculteurs et mieux préparer les jeunes créateurs ou repreneurs à leur futur métier de chef d’entreprise : la mise en place d’un réseau régional de plates formes préparatoires à l’installation.

Mesure 16 : renforcer le partenariat entre les étab lissements d’enseignement supérieur et le service public de l’emploi pour mie ux accompagner l’insertion professionnelle des jeunes

Les compétences et l'accompagnement à l'insertion seront développés en s'appuyant sur des partenariats avec le monde économique, et des coopérations avec les institutions intermédiaires (Pôle emploi, APEC, AFIJ).

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Afin de favoriser l’accès à l’emploi des jeunes, le CRIJ dispose d’un service JOBS qui propose des prestations ciblées : petites annonces, en ligne sur le site internet, aide au CV, lettre de motivation, recherche accompagnée sur le site de Pôle Emploi, fonds documentaire, guide actualisé chaque année « guide du 1° emploi » , mise en place tous les ans d’une journée événementielle « jobs d’été » avec des employeurs, des jeunes et autres partenaires.

La valorisation des emplois saisonniers pour les jeunes dans l’agriculture est aussi par la découverte de nouveaux métiers à relier à cette mesure sur l’accompagnement de l’insertion professionnelle des jeunes. Il en est de même pour les emplois saisonniers dans les domaines de la restauration et de l’animation.

Mesure 17 : expérimenter les emplois francs pour lu tter contre les discriminations dont sont victimes les jeunes issus des quartiers p rioritaires.

Une aide forfaitaire annuelle de 5000 € est prévue pour les entreprises du secteur marchand embauchant un jeune issu d’un quartier prioritaire.

Le public cible des jeunes de moins de 30 ans résidant en ZUS depuis au moins 6 mois. L’expérimentation sera menée sur 3 ans avec 2000 emplois francs sur 10 sites tests.

La ville de PERPIGNAN a été retenue comme site de mise en œuvre des emplois francs dans la région.

Le dispositif « parrainage » qui répond au même objectif de développement de l’emploi pour les jeunes issus des quartiers de la politique de la ville est bien implanté en région.

L’enjeu est de mieux articuler l’intervention de la DRJSCS et de la DIRECCTE afin d’intégrer plus de jeunes issu de la géographie prioritaire au sein des réseaux de parrainage en organisant des réunions régulières entre les acteurs.

La DRJSCS et la DIRECCTE soutiennent les actions de parrainage via les Missions locales ou le secteur associatif. Au titre de 2013, 740 jeunes de 16 à 26 ans dont 271 jeunes issus des quartiers relevant de la politique de la ville ont intégré ce dispositif.

Chantier 6 : sécuriser les parcours d’insertion soc iale et professionnelle des jeunes.

Mesure 18 : mobiliser la « garantie jeunes » pour apporter aux jeunes un accompagnement intensif, des propositions adaptées de formation et d’emploi, ainsi qu’une garantie financière équivalente au RSA.

La DIRECCTE du Languedoc Roussillon a participé au groupe national de définition de la « garantie jeune », un rapport issu des échanges du groupe national a été remis début juin 2013.

Celle-ci devrait être mise en œuvre à partir de septembre prochain et visera 10 000 jeunes sur 10 territoires pilotes pendant un an avant une montée en charge sur l’ensemble du territoire national, d’ici 2016, à hauteur de 100 000 jeunes par an.

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Les publics « cibles » :

Deux catégories de publics sont concernées.

La première vise les jeunes majeurs de 18 à 25 ans qui ne sont « ni en emploi, ni en éducation, ni en formation » et dont les ressources ne dépassent pas le plafond du Revenu de Solidarité Active (RSA), soit 483 euros pour une personne seule. La seconde cible, dite « périphérique », regroupe des jeunes moins vulnérables mais qui ont besoin d’une aide financière pour suivre leurs parcours d’insertion. Les jeunes déjà en formation, en emploi ou en service civique, pourront ainsi être éligibles à la garantie.

Les conditions d’attribution :

La décision d’attribution de la garantie sera prise par une commission locale composée de plusieurs acteurs : représentants de l’Etat, du Conseil général, des missions locales, d’associations de solidarité… Elle appréciera la situation du jeune en fonction de faisceaux d’indices.

Des engagements réciproques :

Juridiquement, la « garantie jeunes » repose sur un contrat d’engagement signé entre un jeune volontaire et la mission locale pour une période d’un an renouvelable, en principe par tranche de 12 mois. Le jeune devra respecter les engagements pris au cours de son parcours d’insertion socioprofessionnelle et déclarer chaque mois l’ensemble de ses revenus d’activité.

De son côté, la mission locale devra répondre aux sollicitations du jeune, l’appuyer et l’orienter pour résoudre les difficultés empêchant son accès à l’autonomie. Surtout, elle devra lui proposer un parcours d’insertion avec un accompagnement continu. Le rythme, la durée et la forme de cet accompagnement devront s’adapter à la situation et à l’évolution du jeune.

Les missions locales de l’Aude sont candidates pour être territoire pilote et expérimenter la mesure de septembre 2013 à septembre 2014.

Mesure 19 : aller vers une allocation d’études et d e formation sous condition de ressources.

La déclinaison de cette mesure relève du niveau national.

Elle est en cours d’étude et dans l’attente des résultats de l’évaluation de la MAP sur la politique d’aide aux étudiants.

Mesure 20 : réduire le taux de rupture de contrats d’apprentissage pour les jeunes les plus fragiles.

Des expérimentations sont en cours pour accompagner les jeunes les plus fragiles en contrat d'apprentissage. Les taux de rupture sont en effet plus élevés chez les moins diplômés et pour ceux ayant un handicap ou habitant un quartier politique de la ville.

Ainsi, un guichet unique de l’alternance a été mis en place à Carcassonne pour sécuriser les parcours des jeunes et anticiper les risques de rupture de contrat.

Cette initiative regroupe les Chambres consulaires et la Mission locale.

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Par ailleurs, une convention régionale a été signée en 2012 entre les représentants des Missions locales et les Chambres consulaires pour prévenir les risques de rupture anticipée des contrats.

Mesure 21 : encadrer le recours excessif aux stages et améliorer le statut des stagiaires

La déclinaison de cette mesure est de la compétence du niveau national.

En Languedoc Roussillon la déclinaison du Plan National de Lutte contre le travail illégal, porte également sur les emplois de stagiaires.

Ces derniers peuvent s’avérer être du travail dissimulé dans les secteurs où le travail saisonnier est répandu.

Plusieurs actions ont été menées à l’initiative de l’inspection du travail en direction notamment de la direction des festivals.

Chantier 7 : favoriser le parcours de réinsertion d es jeunes détenus ou faisant l’objet d’une mesure judiciaire

Mesure 22 : renforcer l’accès à la formation, à l’o rientation et à la validation des compétences.

Les jeunes en situation d’illettrisme sont pris en charge par les Unités Locales d’Enseignement .Un repérage de l’illettrisme est effectué systématiquement pour toute personne qui entre en détention.

Il s’agit de renforcer l’accès à la formation, à l’orientation et à la validation des compétences, de renforcer l’action des professionnels de l’orientation pour construire le plus en amont possible un projet de formation, d’élaborer une programmation d’activités socio éducatives en adéquation avec les objectifs visés en matière d’insertion.

L’amélioration de l’articulation des services éducatifs qui concourent à une même prise en charge et le renforcement du rapprochement PJJ/MLJ doivent y contribuer.

En Languedoc Roussillon, des conventions de partenariat avec la DRAAF, la DRAC et l’ARS et à venir avec le CR soutiennent ces actions.

Mesure 23 : permettre l’accès au droit commun, nota mment en matière d’emploi et d’autonomie.

Pour faciliter l’accès des jeunes détenus ou faisant l’objet d’une mesure judiciaire, aux dispositifs visés, dont les emplois d’avenir et la garantie jeunes, les objectifs prévus sont au nombre de 3 dans la région :

- Renforcer les connaissances des professionnels sur les dispositifs, - Formaliser un partenariat actif et volontariste avec le Conseil Général, - Concrétiser l’inscription des publics au sein des dispositifs visés.

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Toutefois, il est précisé que la réussite des actions implique un niveau d’employabilité et de socialisation dont les mineurs ne disposent pas toujours et un partenariat actif avec le Conseil régional qui reste à établir.

Mesure 24 : améliorer l’accès aux soins et au logem ent

Les services de probation et d’insertion participent dans certains départements de la région aux Services Intégrés de l’accueil et de l’Orientation en charge d’opérer le rapprochement entre l’offre et la demande d’hébergement.

Par ailleurs, des places d’hébergement dédiées aux sortants de détention existent au sein de CHRS dans certains départements.

Dans le domaine de la santé, la DTPJJ a formalisé des dispositifs par convention avec l’ARS

Il s’agit d’inscrire les besoins du public sous main de justice au sein de la politique de santé menée par l’ARS , de décliner des actions spécifiques d’éducation à la santé au bénéfice de ces publics et d’identifier un réseau opérationnel en matière d’accès au logement.

En matière d’accès au logement, le nombre de situations est minime pour la PJJ car cette problématique concerne davantage un public de jeunes majeurs relevant du SPIP.

Dans les cas concernés par la PJJ, cette dernière s’appuie utilement sur les ressources du Conseil Général.

Chantier 8 : favoriser l’accès des jeunes aux sport s, à l’art, à la culture et à une offre audio-visuelle et numérique de qualité.

Mesure 25 : garantir l’égalité d’accès à une pratiq ue sportive pour tous les jeunes.

L’offre sportive est très dispersée et sa couverture territoriale inégale (insuffisance du nombre de clubs et de disciplines proposées en ZUS et en milieu rural isolé).

La principale difficulté en matière de pratique sportive pour les jeunes est celle du coût financier de la prise en charge d’une licence.

L’enjeu, outre le fait d’ouvrir des pratiques sportives à moindre coût, est de réduire les disparités d’accès à ces pratiques liées à des problématiques sociales ou de handicap. Les filles ont par exemple une pratique sportive moins développée que les garçons et ce phénomène s’amplifie dans les quartiers de la géographie prioritaire de la ville. Il convient également de développer la pratique des personnes en situation de handicap (moteur, sensoriel, mental…).

Le mouvement sportif a aussi besoin d’être accompagné pour mieux promouvoir le sport comme facteur d’épanouissement, comme levier d’insertion, outil de mixité, vecteur de santé et construire en conséquence des actions pour et avec les jeunes.

Dans la région Languedoc Roussillon, les améliorations envisagées sont les suivantes :

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- Adaptation de l'offre sportive des associations à la demande des jeunes en réduisant les écarts entre les objectifs de compétition et de résultats des clubs, et les attentes des jeunes qui privilégient loisir et convivialité (DTA du Clermontais).

- Intégration de cette problématique dans les projets pédagogiques des clubs exigés à l’occasion de toute demande de subvention au CNDS.

- Action de sensibilisation des collectivités afin de ne ou plus conditionner l’attribution de leurs aides aux clubs à des critères de performance.

L'accompagnement éducatif sportif étant un dispositif permettant aux jeunes de pratiquer une activité sportive gratuite après la classe doit contribuer à un égal accès de tous aux activités sportives, notamment pour les jeunes issus des quartiers défavorisés.

Certaines disciplines disposent de matériel mobile permettant de mener des actions d'initiation directement au cœur des quartiers défa vorisés .

Il conviendra de mieux aider les comités départementaux, ainsi que les ligues, à acquérir ce type de matériel pour développer des actions d'envergure de découverte omnisports dans les quartiers prioritaires avec en complément une incitation à proposer des tarifs mieux adaptés au public (prix des licences et coût du matériel réduits).

Concernant l'accès aux sports de nature, la mise en ligne sur le site de la DRJSCS d’un répertoire afin de permettre aux organisateurs d’Accueils Collectifs de Mineurs de recourir plus facilement à une liste d’éducateurs diplômés (escalade, spéléo, randonnées, circuits VTT…) doit être favorisée.

Enfin, le soutien financier à une association sport ive visant à apprendre à nager le mercredi à des jeunes d’un quartier CUCS de Perpignan (à 15 km de la mer) dans un souci d’insertion sociale, mérite d’être souligné.

Mesure 26 : favoriser l’accès des jeunes à des lois irs éducatifs de qualité.

L’offre de loisirs est inégale selon les territoires, tant en quantité qu’en qualité.

Différents freins à l’accès des jeunes à des loisirs éducatifs de qualité peuvent être repérés. Il existe aussi une méconnaissance de ces loisirs auprès des jeunes.

Dans ce contexte, les DDCS de la région en lien avec les Conseils généraux, les Villes et les CAF ont développé des projets éducatifs locaux permettant de favoriser cet accès des jeunes à des loisirs de qualité. Ce sont ainsi 91 PEL ou CEL qui ont été dénombré en 2011 pour l’ensemble de la région. Par ailleurs, les accueils collectifs de mineurs font l’objet d’un suivi et d’opérations de contrôle et de conseil pédagogique exercés par les DDCS et la DRJSCS.

Les enjeux aujourd’hui sont de :

- Conforter ces schémas de développement des projets éducatifs locaux et renforcer les articulations avec les partenaires que sont les Conseils généraux et les CAF autour de ces projets,

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- Conforter la dynamique des animateurs référents des accueils de jeunes et renforcer la professionnalisation de ces derniers,

- Permettre aux jeunes de s’impliquer dans la construction de l’offre de loisirs sur les territoires.

Malgré une faible mobilisation du Languedoc-Roussillon en 2013 sur les Projets éducatifs de territoire(PEDT), des actions sont en cours, en lien avec les collectivités positionnées en 2013 mais aussi en prévision de la rentrée 2014.

Afin de développer les actions en ce domaine, la DRJSCS depuis fin 2012 contribue à:

L’animation du réseau des référents départementaux PEL avec des réunions régulières :

Il appartient au réseau des référents PEL en lien avec les Collectivités et les AJEP, de veiller à ce que la réforme des rythmes éducatifs conduise à proposer une offre globale incluant :

- La prise en compte du public adolescent et jeune par l’inscription dans les PEDT « d’activités de loisirs culturels et sportifs diversifiés proposées par des associations de jeunesse et d’éducation populaire, grâce à des équipes d’encadrement qualifiées »

- La formation continue des animateurs.

La formation des agents DRJSCS/DDCS(PP ) dans le cadre du Plan Régional de Formation :

En Avril dernier, la DRJSCS a organisé une formation « coordonner des ressources pour des politiques éducatives territoriales » ouverte aux Associations de Jeunesse et d’Education Populaire (Organismes de formation et organisateurs d’ACM) :

- Le renouvellement de ce temps de formation conjoint (niveau 2) est envisagé à l’automne.

Le soutien du CRAJEP pour la réalisation d’un Parco urs Formation (2012-2013-2014) sur la question de l’Education Populaire et les jeunes des quartiers populaires et des territoires ruraux, dans une démarche de co construction avec la DRJSCS :

Un comité de pilotage associant les DDCS, le Conseil régional et des associations « expertes » a été mis en place pour suivre et orienter les travaux.

- Un lien sera établi entre ce travail conduit par le CRAJEP et celui conduit par la DRJSCS et les DDCS sur les PEL/PEDT.

La recherche action (projet triennal) sur la partic ipation des jeunes animateurs et de l’Education Populaire dans la communauté éducative impliquée dans les politiques éducatives territoriales (familles, collectivités, intervenants culturels, enseignants…), en lien notamment avec la CAF et la DDCS 34 :

- Un FONJEP régional vient d’être accordé à l’association « La Compagnie des Nuits Partagées »,

- Un comité de pilotage est en cours de constitution.

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Par ailleurs, d’autres actions départementales méri tent d’être relevées : Action jeunesse 11/17 ans de la DDCS de l’Hérault. : . Accompagner les jeunes de 11 à 17 ans pour contribuer à l’engagement, la citoyenneté, l’autonomie, la responsabilité des jeunes, et à leur mobilité internationale : former le citoyen de demain.

. Donner les moyens aux ACM 11/17 ans de mener des actions éducatives de qualité dans le domaine de la jeunesse et tendre vers une continuité éducative :

- Développer des accueils de loisirs 11-17 ans et créer, dans un nombre de cas limité, des accueils de jeunes (14/17ans) par convention avec les organisateurs ACM,

- Mettre en place des moments de regroupements et des actions de formation continue d’animateurs jeunesse,

- Lancer un appel à projets spécifique aux accueils adolescents 11/17 ans.

Diffusion aux partenaires PEL/PEDT d’une étude cond uite par la DDCSPP de l’Aude sur les problématiques d’autonomie des jeunes adolescents et mise à disposition par les PTP d’outils d’accompagnement des politiques de jeunesse sur les territoires.

Enfin l’ensemble des actions culturelles soutenues par la DRAC en Education Artistique et Culturelle sur le temps libre dans la région doit être souligné ici :

La DRAC accompagne les démarches de PEDT des collectivités en participant aux groupes d’appui au niveau départemental (Gard, Hérault) et aux comités de pilotage (ex Montpellier, Mende…) :

- Développement de ce secteur d’intervention dans le plan jeunesse, en direction des adolescents et jeunes

Le département des Pyrénées-Orientales est partie prenante de l’opération nationale « Premières pages, » qui consiste dans quelques départements pilotes, à offrir un album aux parents de tous les nouveaux nés.

- En complément, la DRAC soutient des actions d’accompagnement des professionnels de la petite enfance.

Mesure 27 : renforcer l’accès de tous les jeunes à la culture

La DRAC a établi de nombreux partenariats en matière de démocratisation de la culture ;

Dans le cadre de la Circulaire Parcours Education Artistique et Cul turelle (EAC) du 3 mai 2013 et du développement de la mission éducative des structures culturelles, il est procédé à l’inscription systématique de l’EAC dans les conventions d’objectifs qui les lient à la DRAC et à la reconduction des modes d’intervention de la DRAC dans le champ de l’action culturelle de l’EAC sur les temps de loisirs des jeunes et dans le domaine des politiques spécifiques (justice, santé, handicap).

Toutes les bibliothèques publiques de la région proposent une section pour la jeunesse, composée de livres de fiction et documentaires. Les ouvrages de fiction donnent accès à la

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littérature et les documentaires à l’art et la culture. L’accès à ces collections est généralement amplifié par des accueils de classes et des actions de médiation hors les murs des bibliothèques.

Autre action : l’incitation à la structuration de l ’offre culturelle au sein des établissements scolaires par le biais de projets fé dérateurs .

Ces projets fédérateurs qui s’appuient sur le travail pluridisciplinaire des enseignants et sur l’implication de la communauté éducative, visent :

- La découverte de plusieurs domaines artistiques, la sensibilisation et la pratique des élèves dans plusieurs arts,

- Le rayonnement culturel de l’établissement.

Action de la DRAAF : L'enseignement agricole dispose d'un corps d'enseignant spécifique, les professeurs d'éducation socioculturelle.

Leur emploi du temps se décompose entre 2/3 temps pour l'enseignement et 1/3 temps pour l'animation dans les lycées et en lien avec l'extérieur.

En région Languedoc Roussillon, RECREA le réseau des enseignants d'ESC travaille en partenariat étroit avec la DRAC dans le cadre d'une convention régionale, déclinaison étendue de la convention nationale Culture/Agriculture.

Chaque établissement d’enseignement agricole s'est doté d'un volet culturel dans son projet d'établissement appelé PADC, déclinaison locale du Projet Régional de l'Enseignement Agricole.

L’action mise en œuvre dans la région consiste à promouvoir les pratiques scientifiques, culturelles et artistiques dans les établissements d'enseignement agricole avec les partenaires institutionnels de la région.

Mesure 28 : développer une offre audiovisuelle et n umérique de service public en direction des jeunes.

Le dynamisme régional des dispositifs d’éducation à l’image : « école, collège et lycéens au cinéma » mérite d’être souligné :

- Concernant l’action culturelle sur le temps de loisirs des jeunes, deux dispositifs existent : « passeurs d’images » dans le champ de la cohésion sociale (CUCS et rural éloigné de l’offre), et « Des cinés la vie » pour l’accompagnement des mineurs sous protection judiciaire à l’éducation à l’image,

- Dans le champ du numérique, en région, on compte un nombre restreint de partenaires qui, cependant, mènent des actions culturelles et éducatives de qualité : Kawenga à Montpellier, Oudeis sur le Gard et dans l’ensemble de la région, le Graph dans l’Aude et dans l’ensemble de la région. D’autres structures interviennent également sur les aspects audiovisuels : institut Jean Vigo à Perpignan, les Ziconophages à Montpellier, Negpos à Nîmes.

A noter que la plupart des médiathèques publiques proposent des fonds de CD et de DVD, en consultation sur place ou en prêt. Certaines développent une offre de musique et de films numériques, sur place et, pour certaines, en ligne.

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Chantier 9 : développer la culture numérique et l’a ccès des jeunes aux nouveaux métiers de l’Internet.

Mesure 29 : de nouveaux services de fabrication num érique pour les jeunes dans les espaces publiques numériques (EPN).

Le projet académique 2013-2016 prévoit de faire de l’académie de Montpellier une académie pilote sur les TICE par :

- Une sensibilisation à l’internet responsable et à l’éducation numérique dans les lycées,

- L’expérimentation « webradio » et projets « webTV », - Un enseignement « informatique et sciences du numérique », - Le plan « C2i pour tous en STS et classes préparatoires », - Des projets pédagogiques numériques.

Le contrat d’objectifs 2012-2016 de l’académie de Montpellier prévoit de généraliser les usages des TICE :

- Le déploiement programmé d’un ENT (environnement numérique de travail) 1er degré académique,

- L’expérimentation « cartable numérique-USB », - L’accès à des ressources pédagogiques via les ENT académiques, - L’expérimentation « manuels numériques », - L’expérimentation « suite loRdi », - Le numérique au service du projet d’orientation de chaque élève.

Dans les PO, le CRDP mène une action auprès de la DDCS autour de l’accompagnement des Espaces publics numériques.

Par ailleurs, le CRIJ facilite aussi l’accès des jeunes aux TIC par la coordination d’un projet régional portant sur l’éducation des jeunes aux bonnes pratiques TIC :

- Certification des publics jeunes au B2i (brevet informatique internet) - Formation des animateurs points cyb.

Mesure 30 : Déploiement des emplois d’avenir dans l es EPN.

La déclinaison de cette mesure est prévue via un engagement du ministère des PME, de l’Innovation et de l’Economie Numérique et le nombre de ces emplois sera précisé lors d’un prochain séminaire national et interministériel sur le numérique.

Dans le Languedoc Roussillon, la DIRECCTE propose de missionner les MLI au regard des besoins sur les emplois d’avenir, étant précisé que dans le secteur marchand, tous les postes dans les EPN sont ouverts aux EA.

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Chantier 10 : accroitre et diversifier la mobilité européenne et internationale des jeunes.

Mesure 31 : Augmenter le nombre de jeunes qui effec tuent une mobilité européenne et internationale et favoriser la mixité

Dans le cadre de l’éducation formelle, les actions des partenaires sont les suivantes :

La DAREIC assure :

- une information régulière, une formation des acteurs et une préparation à la mobilité internationale,

- un accompagnement sur tout le cycle scolaire : des contacts avec l'étranger en école primaire, un premier échange au collège et un réel projet de formation au lycée. Le renforcement de l'apprentissage des langues est présent sur tout le cursus,

- une aide pour identifier des partenariats et des sources de financement durables et diversifiées,

- une stratégie territoriale claire et partagée, - un accompagnement de tous les publics et en particulier des jeunes les moins

mobiles.

Elle poursuit plusieurs axes pour les actions « classiques » en Languedoc-Roussillon :

• Les échanges transfrontaliers • La mobilité des jeunes en formation et tout particulièrement des LEP. • Les actions vers les publics les moins mobiles. • La nécessaire synergie de tous (comité régional / Rectorat /…). • Soutien au projet « grandes mobilités » : Chine et USA. • Stratégies communes et durables pour des partenariats privilégiés : Allemagne,

Espagne, Italie, RU… • Internationalisation des établissements scolaires (développement des sections

internationales et « filières » des entrants…) • Formation et promotion d’une culture de la mobilité, l’accueil et l’ouverture.

La DRAAF contribue à :

- Favoriser la mobilité des formés, - Encourager la mise en œuvre d’un volet coopération internationale dans les projets

d’établissement, - Accroître le nombre des mobilités des apprenants (formation initiale, formation par

apprentissage et formation continue), - Développer l'accueil d'étudiants étrangers…

Objectifs opérationnels :

- Encourager la mobilité des apprenants par des stages individuels à l’étranger, - Accompagner le travail en réseau des établissements en matière de coopération

internationale.

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Dans le cadre de l’éducation non formelle, les actions en cours visent un rapprochement avec les autorités de gestion des fonds structurels européens pour faire connaître les retombées de la mobilité internationale pour l’insertion sociale et professionnelle en vue de leur prise en compte dans les différents Programmes Opérationnels (nationaux, régionaux)

Une réunion est prévue en juillet avec la DAREIC (qui fait déjà partie du comité régional Mobilité Internationale) pour décider des modalités de rapprochement éducation formelle et non formelle, en vue du nouveau programme européen jeunesse 2014-2020.

Un rapprochement avec la DRAAF est envisagé dans ce même objectif.

Mesure 32 : coordonner les acteurs pour faciliter l 'accès aux programmes de mobilité

Elaboré avec le comité régional Mobilité Internationale (MI) piloté par la DRJSCS, le Plan Régional de Développement (PRD) 2011-2013 existe déjà en Languedoc -Roussillon et a commencé à être appliqué : formation relais information MI, partenariat public/privé pour la mise en place d’événements de valorisation des actions et surtout :

Mise en place d’un groupe de travail pour préfigurer une « plateforme régionale des acteurs de la Mobilité Internationale » avec comme priorités :

- Travailler avec les jeunes les plus en difficulté, éloignés du marché du travail - Rechercher de nouveaux types de financement (ex : fonds structurels) - Proposer de nouvelles possibilités de formation pour les professionnels du travail de

jeunesse dans ce secteur, - Co construire entre acteurs publics et privés des actions adaptées aux besoins

2 réunions régionales ont déjà eu lieu : le 15 avril (mise en place de groupes de travail sur certains départements pour faire un diagnostic territorial dans ce secteur, en lien avec les Conseils Généraux membres du Comité régional) et le 21 mai 2013 pour mettre en forme la production de groupes départementaux et construire un argumentaire destiné au comité de rédaction des PO des fonds structurels européens.

Il est à noter l’expérimentation régionale 2013-2014 soutenue par l’Agence Française du Programme Européen Jeunesse en Action (AFPEJA), les Conseils généraux du Gard et de l’Hérault et la DRJSCS : actions sur un territoire Gard-Hérault avec 3 sessions de formation-action des acteurs de terrain (animateurs, élus locaux) avant novembre 2013 et un séminaire régional en novembre 2013 qui contribuera à l’avancée de la plateforme régionale.

Mesure 33 : communiquer en s'appuyant sur les pairs et les acteurs de jeunesse

Le Centre Régional d’Information Jeunesse (CRIJ) va porter 2 actions dans ce cadre :

- Réalisation d’un guide « Guide Destination Europe », parution décembre 2013, présentant les organismes ressources en Languedoc-Roussillon,

- Outillage des Informateurs Jeunesse, notamment dans l’accompagnement des jeunes au CV et lettre de motivation pour postuler à un emploi, une mission à l’international (à l’aide d’outils comme EUROPASS, YOUTHPASS), en partenariat avec la DRJSCS, les Associations de Jeunesse et d’Education Populaire, les collectivités territoriales.

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Des travaux ont déjà été menés au niveau de certains organismes de formation du L-R pour intégrer des notions sur les programmes internationaux de mobilité dans les formations qu’ils mettent en œuvre, ainsi que pour intégrer une expérience de mobilité internationale des futurs animateurs pendant le cursus (grâce aux programmes de l’OFAJ ou Leonardo Da Vinci par exemple).

Mesure 34 : lutter contre les inégalités liées à la discontinuité territoriale pour les jeunes ultramarins

Pas de déclinaison locale envisagée sur cette action

Chantier 11 : promouvoir et valoriser l’engagement des jeunes.

Mesure 35 : informer et sensibiliser les jeunes à t ous les types d'engagement, tout au long du parcours scolaire comme en-dehors du cadre de l'éducation formelle

Au titre de l’engagement des jeunes, le développement du service civique en région Languedoc Roussillon occupe une place prépondérante avec 1 500 jeunes volontaires qui ont signé un contrat à ce jour auprès de 250 organismes d’accueil.

4 enjeux majeurs ont été identifiés pour l’exercice 2013 :

- La progression qualitative des missions proposées au plus grand nombre et répondant à la réalité des difficultés socio économiques de la région,

- Le développement de l’offre de formation des volontaires et des tuteurs en plus de celles déjà réalisées avec l’appui d’Unis Cité et la ligue de l’enseignement,

- Le développement de la mixité sociale et territoriale et la mobilisation du Service civique comme outil au service du parcours des jeunes, en particulier au bénéfice des Jeunes avec moins d’opportunités(JAMO). De même, l’articulation avec les emplois d’avenir sera recherchée et le Service civique sera aussi mobilisé comme outil de remobilisation des jeunes décrocheurs scolaires,

- Le développement de l’animation régionale du Service civique et des partenariats structurants avec les collectivités locales.

Le comité de coordination régionale sera installé avant la fin 2013 et un regroupement régional de volontaires est prévu au printemps 2014

De son côté, le Rectorat a favorisé en 2012 l’engagement des lycéens par la mise en œuvre dans tous les lycées d’une semaine académique de la vie lycéenne qui deviendra à la rentrée 2013 une semaine nationale de la citoyenneté et de la vie lycéenne.

Par ailleurs, les élus des CAVL des académies d’Aix Marseille, Montpellier et Nice ont participé en mai 2013 avec des lycéens espagnols et italiens au colloque européen sur la Démocratie lycéenne et citoyenneté européenne à Marseille.

Cette expérience se prolongera en 2014 par une session au Parlement européen dans le cadre du dispositif EUROSCOLA

D’autres initiatives concernant cette mesure existe nt dans la région :

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- Le Tour de France Humanitaire et Solidaire s’est arrêté à Montpellier le 4 avril 2013 avec des stands et conférences destinés aux jeunes tandis que le réseau IJ et les relais d’information MI renseignent aussi dans la région sur les différentes formes de volontariat international,

- De même, création de juniors associations et développement de projets de jeunes (dans les PO par exemple), découverte du monde associatif par les jeunes collégiens bénéficiant d’accompagnement éducatif avec intervention de la DDCS (en Lozère par exemple) et du CRIB sur le lieu des séances sportives pour un apprentissage ludique et concret.

Le CRIJ participe aussi à la sensibilisation des je unes à tous types d’engagement par la réalisation de 2 actions :

- L’édition d’un guide régional « Guide des initiatives » sur les dispositifs d’aide aux projets de jeunes en LR.

- La route des initiatives dans le réseau information jeunesse du LR (sept 2013 à juin 2014).

Mesure 36 : valoriser la reconnaissance des expérie nces associatives, syndicales et politiques, grâce à la capitalisation des acquis et à leur prise en compte dans le parcours scolaire et l'insertion professionnelle.

Des outils sont disponibles dans le cadre de l’éducation formelle et non formelle (livret de compétences, Youthpass, portfolio Europass, bilan nominatif du service civique…).

Il est nécessaire de développer l'utilisation des livrets de compétence afin de valoriser les expériences d'engagement des jeunes

L’Académie de Montpellier a inscrit dans son projet 2013/2016 parmi les stratégies, leviers pédagogiques et éducatifs, la valorisation dans le bulletin scolaire, de l’investissement des élèves dans les instances de l’établissement (CVL, MDL..)

Par ailleurs, la DRJSCS participe au développement de la mobilité des étudiants au sein de l’Union Européenne en favorisant la valorisation des acquis de leur formation par le biais du Système Européen de transfert et d’accumulation de crédits (ECTS)

Le DE d’infirmier nouvelle formule répond à cet objectif européen d’harmonisation et d’élévation du diplôme en lien avec les évolutions du métier.

Sur le secteur des professions sociales, une démarche similaire est actuellement engagée.

Mesure 37 : développer le dispositif des jeunes sap eurs-pompiers volontaires en ciblant les jeunes en difficulté

Cette mesure concerne les services départementaux d’incendie et de secours.

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Chantier 12 : renforcer la représentation des jeune s dans l’espace public.

Mesure 38 : encourager la participation des jeunes aux mouvements associatifs, politiques et syndicaux

Cette action est effectuée partiellement. Elle l’est surtout pour ce qui concerne la participation aux mouvements associatifs (bénévolat, service civique…).

S’agissant de la participation aux mouvements politiques ou syndicaux (hors syndicats étudiants), peu de données sont disponibles à ce jour dans la région.

Mesure 39 : encourager le développement des organis ations de jeunes dirigées par des jeunes

Le dispositif des « Juniors Associations » offre une possibilité d’engagement associatif pour les mineurs. Il est mis en œuvre par exemple dans les PO : à partir d’un accompagnement pédagogique de la FOL et financier de la CAF et de la DDCS pour aider des jeunes à développer leurs projets en se structurant et en gérant leurs juniors associations.

La difficulté reste de convaincre le système bancaire d’ouvrir des comptes aux juniors associations

Dans tous les cas, la co-construction avec les jeunes doit être mise en exergue.

Mesure 40 : créer des collèges jeunes dans les cons eils économiques, sociaux et environnementaux régionaux (CESER)

Action en cours.

Mesure 41 : procéder à un état des lieux sur le dia logue et la participation des jeunes à l'espace public

Il existe un Conseil Régional des Jeunes en Languedoc Roussillon.

Lors de la réunion du 23/01/13, ont participé pour la première fois à cette instance des représentants des écoles régionales de la 2° chance . Parmi les thèmes abordés : la politique régionale en faveur de la jeunesse avec LoRdi et l’Espace numérique de travail, la présentation du nouveau dispositif régional « Cap métiers d’avenir », les questions de l’orientation et de l’emploi des jeunes.

Pour cette année 2013, les membres du Conseil régional des jeunes ont convenu de travailler prioritairement sur la lutte contre les discriminations et sur leur participation à une rencontre régionale jeunesse.

Le CRJ s’est réuni une nouvelle fois le 13/03 avec notamment un focus sur la politique régionale en matière de droits des femmes.

Au niveau de l’Education nationale, existe le Conseil Académique de la Vie Lycéenne qui a déjà été cité dans le cadre des mesures 35 et 36 sur l’engagement des jeunes.

Mesure 42 : rendre effective la tenue des cérémonie s citoyennes

Cette mesure concerne plutôt les communes.

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Mesure 43 : tendre vers le principe électeur/éligib le dans les élections politiques et professionnelles

Pas de déclinaison locale envisagée à ce jour.

Chantier 13 : conforter les liens entre les institu tions et les jeunes et lutter contre les discriminations.

Mesure 44 : améliorer le rapport police/population en particulier en ce qui concerne les jeunes : action des délégués à la cohésion poli ce population.

Dispositif à développer dans les zones de sécurité prioritaires (ZSP).

Relève du Ministère de l’Intérieur.

Mesure 45 : lutter contre les contrôles d’identité à caractère discriminatoire.

Relève aussi du Ministère de l’Intérieur.

Mesure 46 : construire une fonction publique à l’im age de la diversité d’origines ou de formation des jeunes.

La formation du référent « diversité » à la DRJSCS a déjà été réalisée ainsi que dans 2 autres administrations régionales (DIRECCTE et ARS)

Mesure 47 : mettre en place une politique de « test ing » en matière d’accès à la formation, au logement, aux stages, à l’emploi et a ux loisirs.

La DRJSCS du Languedoc-Roussillon a initié en 2011 un diagnostic sur les phénomènes discriminatoires en matière d’accès au logement social sur le territoire du Bassin de Thau qui concerne aussi les jeunes.

L’ensemble de ce travail a montré que les phénomènes discriminatoires sont bien réels. L’enjeu aujourd’hui est double en région Languedoc-Roussillon :

- Développer les formations d’acteurs de terrains à la lutte contre les discriminations pour clarifier les concepts et sensibiliser les acteurs institutionnels à la lutte contre les discriminations

- Utiliser les conclusions des diagnostics élaborés pour développer le plan territorial de prévention des discriminations permettant de modifier les pratiques des acteurs.

Par ailleurs, dans le cadre de la COPEC 30, a été organisée en mars une « Semaine de la Fraternité et du mieux vivre ensemble » afin de permettre au mouvement associatif de présenter et valoriser les actions développées dans la lutte contre les discriminations.

De même, a été repéré le besoin d’un accompagnement spécifique de jeunes homosexuels primo arrivants isolés et victimes d’homophobie : un projet d’accompagnement social et psychologique spécifique ainsi que la prise en charge dans un dispositif d’hébergement type appartements relais sont à l’étude.

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4. Le plan d’action régional Fiches actions

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PREFET DE LA REGION LANGUEDOC–ROUSSILLON Fiche 1

MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n°1 Mesure n° 1

Pilotes de la mesure: Conseil régional, DIRECCTE Création du nouveau service public de l’orientation Partenaires associés : DRJSCS, DDCS, Association régionale des missions locales, DDCS

1 – Description du contexte L'enjeu de l'AIO est d'aider tous les publics, jeunes et adultes, à construire leur orientation professionnelle pour faire face aux multiples transitions qu'ils connaîtront tout au long de leur vie, conformément au cadre de la loi du 24 novembre 2009 qui ouvre le droit à chacun à être conseillé, orienté et accompagné en matière de formation ou dispositif contribuant au maintien, à l'évolution ou au retour à l'emploi quel que soit son statut ou son lieu d'habitation. 2 – Présentation de l’action Entre septembre 2011 et mars 2012, L’Etat et la Région ont conduit une expérimentation sur trois territoires (Limoux, Sète, Nîmes) qui débouche actuellement sur des demandes de labellisation au titre du service public de l’orientation. 3 – Objectifs opérationnels visés - réaliser des diagnostics territoriaux partagés ; - délimiter les contours opérationnels des sites expérimentaux : zone géographique pertinente, logique de

proximité et de légitimité historique, culturelle et fonctionnelle ; - constituer des groupes de travail qui participeront à l'expérimentation ; - aider à la mise en synergie des acteurs locaux : diffusion des bonnes pratiques, mutualisation des outils,

diffusion des ressources produites ; - permettre aux acteurs de partager une vision commune des besoins des publics ; - faciliter l'élaboration de plans d'actions communs 4 – Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel

1. Animation territoriale sur les trois territoires expérimentaux 2. Appui à la labellisation des territoires expérimentaux

3. Capitalisation des travaux de l’expérimentation Les trois premières étapes ont été conduites et validées à la fin de l’année 2012.

4. Déploiement régional : étape en cours (2013) avec extension de la démarche à d’autres territoires 5 – Contraintes et difficultés éventuelles : attente des nouvelles modalités de la labellisation (acte III de la décentralisation) 6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte Nombre de territoires entrant dans l’expérimentation – nombre de territoires demandant la labellisation.

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PREFET DE LA REGION LANGUEDOC–ROUSSILLON Fiche 2

MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n° 2 Mesure n° 3

Pilote de la mesure: Rectorat Mise en place des réseaux « objectif formation emploi »

Partenaires associés : DRAAF, MLJ, Pôle emploi

1 – Description du contexte Le ministre de l’Education nationale et la ministre déléguée à la réussite éducative ont lancé le dispositif Objectif Formation Emploi le 4 décembre. Ce dispositif a vocation à renforcer la réponse de l’Education nationale au décrochage scolaire. Les années 2011 et 2012 ont permis d’une part d’installer le système interministériel d’échanges d’informations (SIEI) , grâce auquel le repérage des jeunes décrocheurs est aujourd’hui facilité, et d’autre part, de mettre en place des plates-formes de suivi et d’appui aux décrocheurs sur tout le territoire. 14 plates-formes ont ainsi été définies dans l’académie de Montpellier. Elles sont le lieu d’articulation avec l’ensemble des partenaires de l’Ecole (autres ministères concernés, Missions locales, collectivités territoriales, Pôle Emploi, secteur associatif) 2 – Présentation de l’action Sur le territoire de la plateforme de suivi et d’appui aux décrocheurs, qui paraît être en règle générale le niveau le plus approprié, les établissements scolaires, la MGI et le CIO doivent constituer pour l’Education nationale le « Réseau Objectif Formation Emploi » (ROFE). Par une circulaire du 29 mars 2013, le ministère de l’Education nationale nomme définitivement ce réseau « FOQUALE » (Formation Qualification Emploi). Ce réseau est le mieux à même d’analyser au niveau local les besoins des jeunes en voie de décrochage ou ayant déjà décroché et de pressentir les solutions à mettre en place. 3 – Objectifs opérationnels visés Constitution d’un comité de réseau « Objectif Formation Emploi » veillant à l’amélioration de l’organisation locale, de l’offre de solutions, de la communication interne au réseau. Désignation d’un responsable de réseau parmi ses membres. Etat des lieux des solutions d’ores et déjà disponibles au sein de l’Education nationale. 4 – Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel Les objectifs ci-dessus ont été atteints. 5 – Contraintes et difficultés éventuelles Elles tiennent à la difficulté de mobiliser très rapidement de nouvelles solutions. 6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte Des objectifs chiffrés ont été fixés par académie concernant le nombre de jeunes décrocheurs à prendre en charge dans le cadre des réseaux FOQUALE de façon à ce qu’ils effectuent leur retour en formation initiale : 1000 pour l’académie de Montpellier. Dans le cadre de la remontée des indicateurs de suivi de l'activité des plateformes et des réseaux FOQUALE, un bilan quantitatif et qualitatif doit être réalisé : entre le 15 et le 30/06, entre le 15 et le 30/09 et entre le 15 et le 30/11.

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PREFET DE LA REGION LANGUEDOC–ROUSSILLON Fiche 3

MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n° 2 Mesure n° 4

Pilotes de la mesure: DRJSCS, Rectorat Le Service Civique : une solution pour les décrocheurs Partenaires associés : DDCS(PP), porteurs de projets associatifs et collectivités locales

1 – Description du contexte Le ministère de l’éducation nationale a construit un partenariat avec le ministère des sports, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative et l’Agence du Service Civique afin de proposer à des jeunes décrocheurs, des solutions spécifiques permettant d’allier projet de formation et mission d’intérêt général. Avec la mise en œuvre de ce dispositif, le Service Civique intègre le « catalogue » des solutions envisagées pour le public jeune identifié comme « décrocheur » Il convient également de préciser les critères de désignation des jeunes « décrocheurs » : des jeunes dont la situation présente les 4 caractéristiques suivantes : - des jeunes qui ont été scolarisés l’année précédente, - qui n’ont pas obtenu le diplôme correspondant au cursus dans lequel ils étaient inscrits, - qui ont atteint plus de 16 ans, - qui ne sont pas scolarisés ou inscrits en apprentissage à la date du traitement par le dispositif de repérage des décrocheurs de l’Education Nationale (SIEI). 2 – Présentation de l’action L’identification et le repérage des jeunes concernés est assuré par les 14 plates-formes de suivi et d’appui mises en place par l’Education Nationale. Deux types de missions pourront être confiés aux décrocheurs repérés :

- Des missions dites à « temps plein » : configuration proche d’un service civique classique « de droit commun », soit 24 heures hebdomadaires minimum sur 6 à 12 mois, au sein d’une structure d’accueil agréée.

- Des missions dites « en alternance » : 21 heures hebdomadaires de mission en structure d’accueil et 12 heures minimum en établissement scolaire.

Dans tous les cas, le volontaire a deux tuteurs : un au sein de sa structure d’accueil, l’autre au sein de l’établissement scolaire. Le degré d’autonomie des jeunes constitue le principal critère de leur orientation vers l’une ou l’autre de ces formules. D’après les services du rectorat, il apparaît toutefois que la grande majorité des jeunes décrocheurs repérés à ce jour, relèverait de la formule en alternance, car très peu autonomes. Un point de vigilance est à souligné : l’inscription d’un jeune décrocheur dans le dispositif est soumise à une condition de volontariat et de motivation du jeune. En effet, si avec la mise en œuvre de dispositif, le service civique devient un outil mobilisable au service de la lutte contre le décrochage scolaire, il doit rester avant tout un dispositif d’engagement et de volontariat.

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3 – Objectifs opérationnels visés L’option Service Civique doit servir de période de remobilisation des jeunes décrocheurs, autour d’un projet personnel. Elle doit être l’opportunité pour eux de découvrir des compétences et potentiels mobilisables dans leurs parcours. L’objectif fixé au niveau national par l’ASC est de permettre à 3000 jeunes décrocheurs d’effectuer un service civique en 2013. 4 – Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel Les agréments service civique sont délivrés en continu, toute l’année. 5 – Contraintes et difficultés éventuelles Quelques conditions de réussite identifiées :

- Une bonne articulation et coopération entre les services DRJSCS et DDCS(PP), les services du Rectorat et les plates-formes de suivi et d’appui. Une séance de travail a d’ores et déjà été organisée le 21 mars 2013 à la DRJSCS Languedoc-Roussillon.

- Le repérage des structures en capacité (compétence, moyens, disponibilité) d’élaborer des missions accessibles (sans ou avec peu de pré-requis) et adaptées (alternance).

- Ces structures devront également remplir les conditions d’accompagnement des volontaires : formation et tutorat renforcés, en articulation avec les tuteurs de l’Education Nationale.

- L’identification des offres de missions éligibles et leur communication aux plates-formes de suivi et d’appui.

Les difficultés à anticiper :

- La mise en place d’un tutorat a un coût pour une structure, surtout si ce tutorat doit être renforcé du fait de la faible autonomie du jeune. Or le dispositif ne prévoit pas la rémunération de cette fonction au sein des structures d’accueil.

- Les offres de missions dites « en alternance », devront de fait être identifiées et réservées aux décrocheurs.

Quelques pistes de travail prioritaires :

- La mobilisation des collectivités locales, compte tenu de leurs compétences dans le champ éducatif. Des villes pourraient être intéressées par l’accueil de jeunes décrocheurs, sur des missions d’intérêt général utiles à la collectivité, pour peu qu’elles acceptent de mettre en place un tutorat sérieux.

- La mobilisation de quelques fédérations associatives, notamment d’éducation populaire, dont les compétences en matière d’accompagnement, de tutorat et de partenariat avec l’Education Nationale, ne sont plus à démontrer.

6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte Nombre de missions fléchées « décrocheurs » Nombre de missions pourvues par des décrocheurs Un point d’étape intermédiaire sera réalisé en septembre 2013, via une enquête auprès des référents départementaux « service civique » les données collectées seront croisées avec les données détenues par la DRJSCS, via les agréments délivrés.

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MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n° 2 Mesure n°5

Responsable de la mesure : Rectorat Prévention et lutte contre le décrochage Partenaires associés : DRAAF, DRJSCS

1 – Description du contexte L’engagement du gouvernement est de diviser par deux le nombre de décrocheurs sur cinq ans avec un premier objectif de replacer sur le chemin de la formation initiale 20.000 jeunes d’ici la fin 2013, soit 1000 pour l’académie de Montpellier. Les sorties sans diplôme continuent à pénaliser durablement les jeunes dans leur parcours d’insertion sociale et professionnelle. En 2012, le taux de sorties sans diplôme s'établit à 9.1% dans le second cycle général et technologique (8.1% en France), à 29.9% en cours de formation de Bac Pro (27.5% en France) et à 13% en STS (15.1% en France). 2 – Présentation de l’action Les objectifs fixés pour cet axe du projet académique sont :

- L’amélioration globale des résultats des élèves, notamment par l'innovation, le numérique et les langues vivantes.

- L’amélioration de la continuité des parcours d’apprentissage des élèves. - La modernisation de l’offre de formation des LEGT et des LP. - Le développement de l’alternance dans les formations professionnelles.

3 – Objectifs opérationnels visés (s’agissant du décrochage scolaire seulement) - Systématiser le retour et le contrôle par les établissements concernés de leurs listes de décrocheurs, - Intensifier la lutte contre le décrochage en mobilisant les équipes des établissements sur des actions de prévention et de traitement, en lien avec la MLDS et en consolidant le rôle des plates-formes partenariales. - Systématiser l’accueil en entretien de situation, par les coordonnateurs MLDS en liaison avec les COP, des élèves sans solution immédiate d’accès à une formation qualifiante. - Mettre en place dans chaque établissement des groupes d’aide à la réussite de tous les élèves (GARDE), - Démultiplier les démarches innovantes telles que les micro-lycées, les actions de préparation à la qualification renforcée (APQR), les préparations courtes aux diplômes. - Moderniser la carte des formations professionnelles en cohérence avec le CPRDFP en associant tous les acteurs, en liaison avec l’attractivité des formations, les débouchés potentiels, les taux de décrochage et l'efficacité au niveau de la conduite du plus grand nombre d’élèves au diplôme. - Faire correspondre l’orientation en fin de 3ème avec le projet de l’élève, préparé depuis la 5ème. - Développer le principe des passerelles entre enseignement général, technologique et professionnel. 4 – Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel Sur la durée du projet académique : 2013-2016, avec la mise en œuvre chaque année de mesures de prévention du décrochage ainsi que d’actions permettant de placer à nouveau en formation initiale des jeunes ayant décroché. 5 – Contraintes et difficultés éventuelles La difficulté à préparer dans l’urgence des actions de prise en charge des décrocheurs repérés.

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6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte - Nombre de décrocheurs de l'éducation nationale repérés par le système interministériel d'échange d'informations. Mars et Octobre - Taux de sortie au niveau académique : à l’issue de la 1ère année de CAP, de la 2nde professionnelle, de la 1ère professionnelle et de la 1ère année de STS. Octobre – Novembre - Taux de retour en formation initiale, taux de départ en apprentissage après prise en charge par la MLDS (juin, septembre, novembre pour 2013)

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MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n° 2 Mesure n° 6

Pilote de la mesure : Rectorat Prévenir les sorties sans diplôme du 1er cycle post-bac et améliorer la réussite des étudiants

Partenaire associé : DRAAF

1 – Description du contexte (source : projet académique) Aujourd’hui, on constate une amélioration du taux d’accès au baccalauréat, qui rejoint la moyenne nationale, et du taux d’accès à l’enseignement supérieur (supérieur de 4 points à la moyenne nationale en 2010 : 78,5% pour notre académie, 74,5 % en France). Pour progresser encore et doter 50% des jeunes d’une classe d’âge d’un diplôme de l’enseignement supérieur, l’académie doit se mobiliser pour inciter davantage aux parcours post-bac, quel que soit le baccalauréat. 2 – Présentation de l’action

- Développer des partenariats efficaces avec les cinq universités et les écoles supérieures. - Encourager la poursuite d’études des bacheliers technologiques en STS, en IUT et en CPGE. - Renforcer le développement des parcours de formation entre les universités et les CPGE et élaborer

des parcours de formation en commun entre les universités et les CPGE (comme ceux engagés avec l’UM2 et l’UM3) ou de sensibilisation. Développer la mise en place de partenariats spécifiques pour encourager la diversification de la poursuite d’études des jeunes filles, avec les organisations professionnelles et la délégation aux droits des femmes, et poursuivre les partenariats déjà engagés (MEDEF, UIMM, FRB).

- Organiser avec les universités des suivis de cohortes à partir de l’effectif 2nd degré des lycées pour mieux comprendre les causes de la réussite ou de l’échec des lycéens dans l’enseignement supérieur, en partageant des données sécurisées, consolidées.

3 – Objectifs opérationnels visés Préparation des bacheliers professionnels à l’entrée en BTS via l’accompagnement personnalisé. Régulation de l’accès au BTS en fonction des baccalauréats d’origine. Convention IUT-Rectorat pour l’accueil de davantage de bacheliers technologiques. Enrichissement du schéma directeur de préparation des élèves à l’entrée dans l’enseignement supérieur. Organisation du retour d’étudiants de L1 vers une 1ère année de BTS,(améliorer la qualité de leur accueil, y compris en cours d’année). 4 – Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel Toutes ces actions sont en cours. Il faut y ajouter les nombreuses actions pédagogiques conduites par les universités pour réduire l’échec en début de premier cycle. 5 – Contraintes et difficultés éventuelles : Contraintes financières pour certains étudiants obligés de cumuler études et emploi. 6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte Taux de réussite en licence par baccalauréat d’origine (études OVE). Nombre d’étudiants accueillis en réorientation en STS (rectorat).

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MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n° 2 Mesure n° 7

Pilote de la mesure : Rectorat Expérimentation de la décision d’orientation par les parents

Partenaires associés : établissements scolaires

1 – Description du contexte Cette expérimentation répond à la volonté d’aller vers une orientation qui soit davantage « choisie » et moins « subie » par les élèves et leurs familles. Il s’agit de favoriser la réussite éducative en favorisant l’implication et l’engagement de chaque élève dans son parcours. En outre, le caractère « imposé » de l’orientation en fin de troisième est souvent mis en avant pour expliquer le phénomène de décrochage scolaire qui alimente le nombre de sortants du système éducatif sans qualification. Les élèves se voient imposer une orientation contre leur gré et ne peuvent s’investir positivement dans le parcours qui leur est proposé. 2 – Présentation de l’action En lieu et place d’une décision d’orientation imposée, se mettrait en place un dialogue approfondi entre les familles et les équipes. Ces dernières auraient dès lors pour principale mission de conseiller les élèves sur le parcours qui leur offre les meilleures chances de réussite sans jamais pouvoir l’imposer. L’orientation se ferait ainsi sur un mode positif et s’appuierait sur un réel projet de parcours. Cette expérimentation n’est pour l’heure qu’un projet, donc non mis en œuvre à ce jour. Le cahier des charges est en cours de rédaction et sa diffusion n’est prévue qu’à la fin du mois de mai 2013 pour une mise en œuvre à compter de la rentrée 2013. 3 – Objectifs opérationnels visés (Prématuré) 4 – Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel Rentrée 2013 pour des décisions d’orientation préparées tout au long de l’année scolaire en vue de la rentrée 2014. 5 – Contraintes et difficultés éventuelles 6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte

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MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n° 3 Mesure n° 9

Pilote de la mesure : ARS Développer des actions de lutte contre l’homophobie et de prévention du suicide des jeunes

Partenaires associés : Rectorat, DRAAF, PJJ, IRTS

1 – Description du contexte Les jeunes attirés par une personne du même sexe se suicident beaucoup plus que les autres. L’orientation homo ou bisexuelle rajoute des facteurs de risques particuliers au regard des conduites suicidaires lorsque cela déclenche mépris, rejet, harcèlement ou même violence. Cette situation génère des problèmes sociaux majeurs : ruptures familiales, décrochage scolaire, isolement et difficultés d’accès aux droits, exclusion, errance, prostitution. 2 – Présentation de l’action Mise en place d’axes de travail pour une prévention qui inclut une modification profonde de l’image : il s’agit de prévenir l’homophobie et l’exclusion, la dévalorisation et le sentiment d’anormalité par : - une formation indispensable des professionnels en lien avec les jeunes (communauté éducative) - le développement des coopérations entre partenaires pour gérer les situations difficiles ou de crise et les prévenir - le développement de l’éducation par la santé (sexualité et vie affective) 3 – Objectifs opérationnels visés Accompagner et prendre en charge les jeunes concernés, réduire les risques par :

- la mobilisation des espaces d’écoute (PAEJ) - le développement de l’accompagnement psychologique et de la médiation familiale - la prévention, la réduction des risques et la prise en charge des jeunes (Le Refuge, AIDES) - la mise à disposition de lieux d’hébergement d’urgence et de stabilisation

4 – Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel Convention de partenariat Rectorat/ARS qui inclut la formation des professionnels Coopération et coordination des acteurs à développer sur plusieurs exercices 5 – Contraintes et difficultés éventuelles Poids des déterminants sociaux (niveau d’études, rejet social) Constat de réels processus d’exclusion (violence exercée par rapport à ceux qui ne correspondent pas aux stéréotypes de masculinité ou féminité) 6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte : A réfléchir

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MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n° 4 Mesure n° 12

Pilotes de la mesure : DREAL / DRJSCS Optimiser le droit commun pour faciliter l’accès des jeunes au logement

Partenaires associés : DDCS, bailleurs sociaux, collectivités territoriales

1 – Description du contexte La région dispose d’un faible taux d’équipement en logement locatif social pour tous publics y compris les jeunes (9,8%contre plus de 16% au niveau national) La progression de logements sociaux évolue tous les ans mais reste en deçà des besoins La forte croissance démographique génère de fortes tensions foncières dans une région marquée par la plus importante précarité de France métropolitaine. 2 – Présentation de l’action La production de logements adaptés aux ressources des personnes y compris des jeunes est une priorité dans la région. Elle se concrétise par la mise en place d’un partenariat spécifique au logement des jeunes entre l’URHAJ, l’URAF, le CROUS, au sein du CRH et la prise en compte des problématiques liées au logement des jeunes dans la région (fort besoin de petits logements type T1 et T2) 3 – Objectifs opérationnels visés

- Développement des prêts locatifs sociaux (PLS) à destination des foyers étudiants - Accompagnement technique et financier des projets d’investissement spécifiques à un public de jeunes

(foyers de jeunes travailleurs, résidences pour jeunes en alternance) 4 – Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel Projets de construction ou rénovation à acter dans les programmes d’investissements annuels 5 – Contraintes et difficultés éventuelles -Prix médian des terrains à bâtir supérieur dans la région de 50% à la moyenne nationale -Croissance démographique de 1,4% par an en moyenne qui place la région au 1° rang au niveau national, d’où une augmentation permanente des besoins en logement social 6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte -Evolution du taux d’équipement en logement locatif social de petite superficie (T1et T2) au regard de la typologie des logements créés et des besoins régionaux -Augmentation du nombre des places dans les Foyers de jeunes travailleurs

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MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n° 5 Mesure n° 14

Pilote de la mesure : DIRECCTE Mise en place du contrat de génération Partenaires associés : Pôle emploi, Missions locales

1 – Description du contexte Le marché du travail souffre de deux grands dysfonctionnements : la précarité et le chômage des jeunes et le faible taux d’emploi des seniors. Le contrat de génération poursuit trois objectifs :

� Permettre l’intégration durable des jeunes en emploi � Favoriser le maintien et le retour en emploi des seniors � Faciliter la transmission des compétences dans un contexte de fort renouvellement de la population

active Le contrat de génération est issu d’un accord unanime des partenaires sociaux (Accord National Interprofessionnel du 12 octobre 2012). La loi du 1er mars 2013 et le décret d’application du 15 mars 2013 en précise le champ et les modalités de mise en œuvre. 2 – Présentation de l’action Le contrat de génération s’adresse à toutes les entreprises qui embauchent un jeune de moins de 26 ans (30 ans pour les jeunes reconnus travailleurs handicapés) en CDI et maintiennent un sénior en emploi. L’entreprise bénéficie d’une aide financière accordée par l’Etat et versé par Pôle emploi.

Le contrat de génération est adapté à chaque taille d’entreprise car elles n’ont pas toutes les mêmes leviers en matière d’emploi, ni les mêmes capacités de négociation, la mise en œuvre du contrat de génération est donc différenciée selon la taille des entreprises :

- Entreprises de moins de 50 salariés (même les entreprises individuelles) : une aide de 4000€ par an et un appui conseil sont octroyés,

- Entreprises entre 50 à moins 300 salariés peuvent bénéficier d’une aide de 4000€ par an et d’un appui conseil, a condition d’avoir réaliser une négociation préalable au sein de l’entreprise

- Entreprises de 300 salariés et plus doivent négocier un accord Contrat de génération ou élaborer un plan d’action.

3 – Objectifs opérationnels visés Le contrat de génération au delà de l ’embauche de jeunes demandeurs d’emploi ( moins de 26 ans ) et de l’embauche ou de maintien dans l’emploi de séniors ( 57ans maintien ou 55 ans embauche ) vise également à favoriser le développement d’une gestion active des âges en entreprise facteur de compétitivité et de performance pour celles-ci notamment au travers d’une incitation ( entreprises entre 50 et 299 salariés ) et d’une obligation à négocier ( entreprises de plus de 300 salariés )

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Au 26 mai, 81 contrats de génération ont été signés en Languedoc-Roussillon. 4 – Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel Le contrat de génération est mis en œuvre depuis le 1er janvier 2013 (application rétroactive prévue par la loi du 1er mars 2013). Pour favoriser le déploiement et la réussite du contrat de génération des plans d’actions sont mis en œuvre dans chaque région par les acteurs du service public de l’emploi sous l’impulsion et la responsabilité du préfet de région et des préfets de département (Direccte, Pole emploi, Missions locales, Cap emploi notamment). 3 grandes actions sont mises en œuvre :

1 des actions d’information des entreprises et de leurs principaux relais (experts comptables, association DRH) des branches professionnelles, des partenaires sociaux ainsi que des actions de prospections ciblées et des actions de communication.

2 des actions d’accompagnement des entreprises sur la mise en œuvre du dispositif (appui conseil, intervention Aract). Une action spécifique concernera le contrat de génération reprise d’entreprise.

3 un travail d’information et de suivi des accords et des plans d’action qui seront adressés à la DIRECCTE, un suivi particulier de l’obligation de négocier.

Le pilotage du dispositif est réalisé en SPER (service public emploi régional) et au travers de la mise en place d’un comité de suivi régional. Ces actions se dérouleront sur 2013 et 2014 a minima. 5 – Contraintes et difficultés éventuelles L’enjeu réside dans l’engagement des entreprises à s’emparer du dispositif ainsi que les partenaires sociaux et les représentants du personnel. Une importance particulière doit être apportée aux actions d’information et de communication qui sont conduites sur le sujet. 6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte Plusieurs indicateurs de suivi seront mis en place :

� Suivi des actions d’information et de communication � Nombre de contrats signé et d’embauches réalisées à partir de données fournies nationalement � Nombre d’appui conseil accordés � Nombre d’accords et de plan d’action reçus

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MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n° 5 Mesure n° 15

Pilote de la mesure : DIRECCTE Soutenir les initiatives de jeunes créateurs d’entreprise. Partenaires associés : Caisse des Dépôts, AIRDIE, Opérateurs d’accompagnement de créateurs d’entreprise

1 – Description du contexte La création d’entreprise par les jeunes se heurte à deux difficultés majeures : le manque de ressources financières et le déficit d’accompagnement des créateurs dans la réalisation de leur projet. 2 – Présentation de l’action Une action dénommée « cap jeunes » a été mise en place via l’association AIRDIE (fond territorial de France Active) en Languedoc-Roussillon pour accompagner 80 jeunes créateurs d’entreprise au cours de l’année 2013. Cette action s’adresse à des jeunes demandeurs d’emploi ou en situation de précarité de moins de 26 ans qui créent une entreprise artisanale, commerciale ou de services. Ils peuvent solliciter l’accompagnement renforcé de l’AIRDIE dans le montage et la réalisation du projet. Les jeunes ciblés doivent avoir des ressources limitées (moins de 20 000 euros d’apport personnel) et le plan de financement du projet doit être inférieur à 50 000 € (sauf pour les projets de reprise d’entreprise). Le prêt bancaire doit être assorti de la garantie France Active. Une prime de 2000 € maximum est accordée 3 – Objectifs opérationnels visés L’objectif est l’accompagnement de 80 jeunes en 2013 en Languedoc-Roussillon, sur 1000 jeunes au niveau national. Au 30 avril 2013, 20 jeunes avaient intégré le programme d’accompagnement de l’AIRDIE. En volumétrie de jeunes accompagnés dans le cadre de ce programme, l’AIRDIE est le 1er fond territorial de France. 4 – Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel L’action se déroule sur l’année 2013, après une phase expérimentale qui s’est déroulée en 2011. 5 – Contraintes et difficultés éventuelles La principale contrainte vient des réseaux d’accompagnement sur la thématique de la création d’entreprise par les jeunes qui se heurte à une faible mobilisation. 6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte Sans objet

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MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n° 6 Mesure n° 18

Pilote de la mesure : DIRECCTE: … Mobiliser la garantie jeune Partenaires associés :Missions locales pour l’insertion des jeunes - Conseils généraux

1 – Description du contexte Une nouvelle mesure appelée « garantie jeune » va être mis en œuvre à partir de septembre 2013 dans 10 territoires pilotes en France pour tester la mise en œuvre en vue d’une généralisation nationale au 1er septembre 2014. La DIRECCTE Languedoc-Roussillon a participé au groupe national de définition de la « garantie jeune », lancé le 21 février 2013. Un rapport, issu des échanges de ce groupe national, a été remis au Premier ministre début juin 2013. En Languedoc-Roussillon, les Missions locales de l’Aude sont candidates pour être territoire pilote pour expérimenter la mesure de septembre 2013 à septembre 2014 2 – Présentation de l’action La mesure « garantie jeune » s’inscrit dans le cadre des engagements pris par le Conseil européen autour de la garantie européenne sur la jeunesse. L’objectif premier est d’amener les jeunes en grande difficulté et précarité vers l’autonomie et de co-construire un parcours personnalisé visant leur insertion socioprofessionnelle par un dispositif renforcé d’accompagnement mis en œuvre par les Missions locales et piloté par l’Etat. Elle se compose à la fois d’une garantie à une première expérience professionnelle au travers de la combinaison d’un accompagnement dans un parcours dynamique et la multiplication de périodes de travail ou de formation et d’une garantie de ressources en tant qu’appui de cet accompagnement. La « garantie jeune » s’adressera au public des 18-25 ans sous condition de ressources et à condition de leur engagement dans un parcours d’accompagnement renforcé. 3 – Objectifs opérationnels visés Les objectifs opérationnels ne sont pas connus à ce jour pour la région. 4 – Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel Les territoires pilotes retenus seront connus fin juin 2013 pour un démarrage de l’expérimentation au 1/09/2013. 5 – Contraintes et difficultés éventuelles : Sans objet à ce stade. 6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte : Sans objet à ce stade.

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MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n° 6 Mesure n° 21

Pilote de la mesure : DIRECCTE Encadrer le recours excessif aux stages et améliorer le statut des stagiaires

Partenaires associés : Inspection du travail

1 – Description du contexte L’enjeu est de mieux encadrer le recours aux stages et d’améliorer le statut des stagiaires. En Languedoc-Roussillon, la déclinaison du Plan National de Lutte contre le travail illégal porte également sur le sujet des stages. Ces derniers peuvent s’avérer être du travail dissimulé, notamment dans certains secteurs où le travail saisonnier est répandu. Plusieurs actions ont eu lieu à l’initiative de l’inspection du travail. A noter une action de contrôle réalisée en 2008 et concernant l’emploi de 22 jeunes « stagiaires « étrangers dans 13 établissements (des hôtels pour la plupart) de l’Hérault. Suite à celle-ci plusieurs situations ont été requalifiées en contrat de travail avec paiement des salaires correspondant ; un procès verbal a été dressé à l’encontre de l’entreprise qui avait placé contre rémunération ces faux stagiaires. L’employeur concerné a été condamné le 6 février 2012 par le tribunal correctionnel de Montpellier à 3 mois de prison ferme et 3750 € d’amende pour avoir exigé une rétribution en contrepartie d’un service de placement. 2 – Présentation de l’action Contrôle : action possible cet été sur un festival pour lequel les services ont été alertés sur l’utilisation abusive de stagiaires 3– Objectifs opérationnels visés Contrôle de la régularité de la situation de stagiaire et au besoin régularisation de la situation ; possible demande de suites pénales en fonction des constats réalisés 4 – Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel : Eté 2013 5 – Contraintes et difficultés éventuelles Difficultés rencontrées lors du contrôle notamment pour identifier et trouver en situation de travail les stagiaires. En fonction des constats, difficultés pour caractériser la situation de faux stagiaires. 6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte : Suites données au contrôle

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Fiche 13

MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n° 7 Mesure n° 22 Pilote de la mesure : PJJ/SPIP Renforcer l’accès à la formation, à l’orientation et à

la validation des compétences pour les jeunes détenus

Partenaires associés : Rectorat, Missions locales

1 – Description du contexte Mineurs et jeunes majeurs incarcérés dans les établissements pénitentiaires de Languedoc Roussillon, prévenus ou condamnés en situation d’illettrisme. 8 % des mineurs sont dans ce cas lors de leur première incarcération. Convention de partenariat éducation nationale/ administration pénitentiaire (08/12/2011). 2 – Présentation de l’action Prise en charge par les unités locales d’enseignement (ULE) des jeunes en situation d’illettrisme ou en grande difficulté face à la lecture ou à l’écriture. Un repérage de l’illettrisme est effectué systématiquement pour toute personne qui entre en détention. Dans les établissements les plus importants, un assistant de formation a été recruté par l’administration pénitentiaire comme contractuel afin d’assurer la mission essentielle du repérage des personnes illettrées. Le suivi est assuré par les enseignants en poste en milieu carcéral, notamment les professeurs des écoles spécialisés. Les mineurs de moins de 16 ans sont dans l’obligation de suivre les cours ; ceux de 16 à 18 ans y sont fortement incités. 3 – Objectifs opérationnels visés Repérage/remédiation sur des temps parfois très courts. Favoriser encore l’accès aux personnes les plus en difficulté. 4– Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel Mise en place de modules avec accès prioritaire pour les publics repérés. Entrées et sorties permanentes tout au long de l’année ; interventions des enseignants y compris pendant les congés

5 – Contraintes et difficultés éventuelles Les jeunes majeurs illettrés sont incités à rejoindre l’école mais ils sont majoritairement indigents et demandent plutôt à travailler. Il est assez difficile pour un détenu de concilier école et atelier. La structure et la nature de l’établissement ne sont pas favorables aux fréquents déplacements. Leur accès au centre scolaire est facilité et les ateliers aménagent souvent leur emploi du temps. Certains établissements compensent parfois par une aide sociale la perte de salaire pour favoriser l’adhésion à l’école et la remise à niveau du détenu. 6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte

− Enquêtes semestrielles sur le fonctionnement des ULE. − Enquête sur le pré-repérage et le repérage de l’illettrisme et Tableau de bord de l’UPR.

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MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n° 7 Mesure n° 23 Pilotes de la mesure : PJJ/SPIP Permettre l’accès au droit commun notamment en matière

d’emploi et d’autonomie des jeunes sous main de justice PARTENAIRES ASSOCIES : Conseil Régional, Missions locales

1 – Description du contexte Les mesures éducatives sont majoritairement exercées à partir du domicile ou parfois, dans le cadre de structures d’hébergement ou services éducatifs d’insertion. . 2 – Présentation de l’action -Maitriser les dispositifs de droit commun accessibles aux mineurs sous mains de justice dont les détenus -Renforcer l’éligibilité des publics aux emplois d’avenir et à la garantie jeunes -Faciliter l’accès de ces publics aux dispositifs visés 3 – Objectifs opérationnels visés 1) Renforcer les connaissances des professionnels sur les dispositifs 2) Formaliser un partenariat actif et volontariste avec le Conseil Régional 3) Concrétiser l’inscription des publics au sein des dispositifs visés 4 – Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel : Année 2013 5 – Contraintes et difficultés éventuelles liées au contexte général : Si l’on considère que le statut « sous main de justice » signe des difficultés supplémentaires en regard de celles rencontrées par la jeunesse en général, les actions visent plus souvent l’amélioration de l’employabilité du public que l’accès à l’emploi. Liées à la spécificité de l’action : L’accès au droit commun en matière d’emploi et d’autonomie implique : -un niveau d’employabilité et de socialisation dont les jeunes sous main de justice ne disposent pas souvent -un partenariat actif et volontariste notamment avec le Conseil régional acteur essentiel dans ces domaines. 6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte : -Renforcer les connaissances des professionnels sur les dispositifs -Formaliser un partenariat actif et volontariste avec le Conseil Régional

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PREFET DE LA REGION LANGUEDOC–ROUSSILLON Fiche 15

MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n°7 Mesure n° 24

Pilotes de la mesure : PJJ / SPIP Améliorer l’accès aux soins et au logement des jeunes sous mesure judiciaire

PARTENAIRES ASSOCIES : ARS, Conseils généraux

1 – Description du contexte La PJJ et le SPIP exercent des suivis éducatifs sur décision de justice pour des mineurs et jeunes majeurs dans le cadre pénal. Les mesures éducatives sont majoritairement exercées à partir du domicile ou parfois, dans le cadre de structures d’hébergement ou services éducatifs d’insertion. 2 – Présentation de l’action Le public des jeunes sous main de justice représente une part très minoritaire au sein de la population générale. Il cumule des facteurs défavorables en matière d’accès aux soins et d’état de santé. Une attention doit être portée à la considération des besoins au sein des politiques publiques de santé. L’existence d’une couverture sociale et complémentaire de santé doit être vérifiée. Dans le même temps, les conduites à risques favorisent l’exposition aux troubles passagers ou durables de santé. Les actions de prévention et d’accompagnement doivent être globales. En matière d’accès au logement, le nombre de situations est minime pour la PJJ et plus important pour le SPIP. Dans les cas concernés, les ressources des Conseils Généraux constituent un appui non négligeable. 3 – Objectifs opérationnels visés 1) Inscrire les besoins du public jeune sous main de justice au sein de la politique de santé menée par l’ARS. 2) Décliner des actions spécifiques d’éducation à la santé au bénéfice de ce public. 3) Identifier un réseau opérationnel en matière d’accès au logement 4 – Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel Année 2013 5 – Contraintes et difficultés éventuelles Santé : Les approches conçues et déclinées par les professionnels de justice et de santé rencontrent très souvent l’adhésion des publics. Logement : Les Conseils Généraux sont souvent saturés de demandes pour des publics suivis dans la durée par leurs services.

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Les publics PJJ/SPIP éligibles au titre du droit commun souffrent parfois d’une liste d’attente peu compatible avec les besoins exprimés. Cela peut contribuer à l’arrêt d’un parcours d’insertion. 6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte 1) Inscrire les besoins du public sous main de justice au sein de la politique de santé menée par l’ARS. Reconnus en tant qu’acteurs participant à l’élaboration des politiques de santé, la PJJ et le SPIP produisent des données qui aident à l’orientation des choix de l’ARS. L’ARS ainsi que nombre de décideurs en matière de Santé participent au Comité annuel de pilotage de la commission santé PJJ Languedoc Roussillon. 2) Décliner des actions spécifiques d’éducation à la santé au bénéfice de ces publics. Cela se traduit par des déclinaisons concrètes d’actions éducatives et activation de partenariats en ou hors détention (addictions, accès aux soins, vie affective et sexuelle, risques de prostitution, accompagnement des auteurs de violences sexuelles…) qui font l’objet d’évaluation en fin d’exercice. 3) Repérer un dispositif efficient en matière de logement : Dans le cadre des instances de concertation DTPJJ/CG, faciliter en amont la recevabilité et le traitement adapté des demandes, notamment liées au maintien des parcours d’insertion.

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MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n° 8 Mesure n° 27

Pilote de la mesure : DRAC

Renforcer l’accès de tous les jeunes à l’art et à la culture

Principaux partenaires associés : Collectivités territoriales, Rectorat, DRAAF, DRJSCS, DDCS

1 – Description du contexte - Investissement important des personnels enseignants en faveur de l’éducation artistique et culturelle (EAC) – plus de 1500 projets EAC déposés chaque année sur le serveur du Rectorat dévolu à la saisie de ces projets. - Politiques des partenaires pas toujours complémentaires et à coordonner - Nécessité d’optimiser les ressources et les financements afin de toucher un plus grand nombre d’élèves. 2 – Présentation de l’action Incitation à la structuration de l’offre culturelle au sein des établissements par le biais de projets fédérateurs qui organisent l’offre culturelle en faveur du plus grand nombre d’élèves. Le projet fédérateur peut être décliné sur plusieurs années afin de favoriser la mise en place de véritables parcours culturels au fil de la scolarité. Ces projets fédérateurs qui s’appuient sur le travail pluridisciplinaire des enseignants et sur l’implication de la communauté éducative, visent : -la découverte de plusieurs domaines artistiques, la sensibilisation et la pratique des élèves dans plusieurs arts, -le rayonnement culturel de l’établissement. 3 – Objectifs opérationnels visés

- optimiser les ressources financières et humaines ; - optimiser et organiser l’offre culturelle en faveur des élèves ; - améliorer le bien-vivre et la participation aux activités collectives au sein des établissements ; - lutter contre le décrochage scolaire ; - lutter contre les incivilités.

4– Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel L’élaboration des projets fédérateurs est en cours dans les établissements scolaires. Le dépôt auprès de la DAAC est prévu le 2 juin. 5 – Contraintes et difficultés éventuelles - disparités territoriales dues à l’absence ou à l’éloignement de partenaires culturels reconnus et variés (non compensées par un financement des déplacements) ; - actions culturelles non prioritaires au sein de certains établissements ; - pluralité des politiques des partenaires par niveau sur le territoire académique ; - politique des partenaires pas toujours complémentaires à celle de l’éducation nationale ; 6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte La reconduction des projets sera soumise à une évaluation de la part du rectorat qui prendra en compte les indicateurs suivants : nombre d’élèves concernés; qualité des partenaires investis, heures de pratique, impact sur le comportement et la cohésion dans l’établissement, qualité du/des partenaire(s) culturel(s) investi(s); impact sur les apprentissages.

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MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n° 8 Mesure n° 28

Pilotes de la mesure : Rectorat/Conseil régional Développer une offre audio visuelle et numérique en direction des jeunes

Partenaires associés : Etablissements scolaires, ONISEP

1 – Description du contexte En 2013, l’académie de Montpellier et la Région Languedoc-Roussillon se sont engagées ensemble, dans une convention Rectorat/Région objectifs-moyens pour le développement des usages du numérique dans les lycées du Languedoc-Roussillon, à poursuivre leur investissement commun et à maintenir une étroite concertation et collaboration pour la mise en œuvre et l’évolution de la politique numérique des lycées publics. En 2013, une demande de dossier pour un co financement FEDER a été déposée permettant le déploiement d’un ENT 1er degré académique à partir de janvier 2014. 2 – Présentation de l’action Développer des ressources et des services numériques pour les élèves et leurs enseignants. 3 – Objectifs opérationnels visés Le déploiement programmé d’un ENT 1er degré académique unique Le déploiement d’un ENT académique 1er degré permettra à terme de disposer d’une offre raisonnée et cohérente au niveau des ENT sur l’ensemble de l’académie : un ENT unique pour le 2nd degré (collèges et lycées) et un ENT unique pour le 1er degré (écoles maternelles et primaires), avec des applications communes et des passerelles possibles afin d’assurer la continuité des apprentissages. Cet ENT académique 1er degré devrait être disponible à partir de janvier 2014. L’expérimentation « cartable numérique – USB » Le « cartable numérique – USB » est un support USB pré-chargé contenant des logiciels et des documents à destination des élèves de collège (logiciels de bureautique, logiciels pédagogiques, informations, animations pédagogiques, liens). Cette clé USB en phase d’élaboration devrait pouvoir être mise à la disposition des équipes pédagogiques au cours du premier trimestre 2013-2014. L’accès à des ressources pédagogiques via les ENT académiques Le rectorat accompagne l’accès à des ressources pédagogiques en ligne via l’ENT académique. Ainsi l’ENT 2nd degré permettra, dès la rentrée 2013, à tous les élèves d’accéder à un livret de ressources pédagogiques TICE (LRTICE) leur permettant un travail en autonomie dans la classe ou hors la classe, à une médiathèque CRDP avec des manuels numériques consultables, à une rubrique « sécurité routière », à des ressources valorisant les filières « hôtellerie restauration » et « développement durable » et à des ressources de soutien scolaire. Il permettra également d’accéder à des images « libres de droit » pour illustrer leurs productions, à des brochures ONISEP numérisées, etc. L’expérimentation « manuels numériques » L’académie de Montpellier, en collaboration avec la Région Languedoc-Roussillon, met en œuvre une expérimentation « manuels numériques », dès la rentrée 2013, dans tous les lycées (généraux, technologiques et

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professionnels – publics et privé) de l’académie et à tous les niveaux (2nde, 1ère, Terminale) dans deux disciplines : l’anglais et les mathématiques. Cette expérimentation est la première de cette envergure au niveau national. Elle est souhaitée et soutenue au niveau ministériel. La dotation d’ordinateurs portables (LoRdi) à l’ensemble des lycéens permet d’offrir un environnement favorable à une expérimentation d’utilisation de manuels numériques à l’échelle de l’académie. L’expérimentation « manuels numériques » permet, en complément de l’ENT, un environnement pédagogique moderne, pour les jeunes et leurs enseignants, aux potentialités à explorer. L’expérimentation « Suite LoRdi » L’expérimentation « Suite LoRdi » initiée par le Rectorat permet aux lycées de disposer d’un ensemble de logiciels et de ressources téléchargées sur leur ordinateur portable « LoRdi ». La « Suite LoRdi » permet ainsi aux élèves de travailler sur les mêmes supports numériques en classe ou hors la classe. Cette dynamique contribue à alléger le cartable de l’élève faisant de LoRdi, associé à l’ENT, aux manuels numériques et à la « Suite LoRdi », un véritable cartable numérique et interactif pour l’élève. Le numérique au service du projet d’orientation de chaque élève L’académie de Montpellier s’engage, en collaboration avec l’ONISEP, à poursuivre le développement et l’accès à des ressources numériques, via l’ENT académique, pour accompagner les élèves dans leur projet d’orientation. Les « Cordées de la réussite » instituent un partenariat entre des établissements de l'enseignement supérieur (grande école, université ou lycée à classes préparatoires) et des lycées situés dans des quartiers prioritaires. Sur le territoire de l’académie de Montpellier, le choix est fait d’inclure un volet numérique dans chaque « Cordée de la réussite » pour aider les élèves dans leur parcours à l’ère du numérique. 4 – Étapes de réalisation – calendrier prévisionnel Le déploiement de l’ENT 1er degré est prévu sur 5 années. L’accès aux ressources pédagogiques sur l’ENT 2nd degré est prévu dès la rentrée 2013. Selon la réponse des éditeurs, l’expérimentation « manuels numériques » pourrait se mettre en place dès la rentrée 2013. Mise à disposition du « cartable numérique – USB » au cours du premier trimestre 2013-2014. 5 – Contraintes et difficultés éventuelles Des difficultés techniques liées notamment à l’absence du très haut débit qui faciliterait notamment l’accès aux ressources pédagogiques déployées. La nécessité d’obtenir des fonds européens FEDER pour l’ensemble de la durée du déploiement de l’ENT 1er degré. L’accès difficile par les éditeurs aux manuels numériques 6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte ENT 2nd degré

Taux de connexion τ moyen Nombre d’établissements dont taux τ>15%

2012-2013 6 % 11

2013-2014 8 % 20

2014-2015 10 % 50

2015-2016 12 % 100

ENT 1er degré

Pourcentage d’écoles de l’académie intégrant l’ENT 1er degré

2013-2014 10 %

2014-2015 25 %

2015-2016 50 %

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MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n° 9 Mesure n° 29

Pilote de la mesure : Rectorat, Conseil régional De nouveaux services de fabrication numérique pour les jeunes dans les espaces publics numériques (EPN)

Partenaires associés : Lycées

1 – Description du contexte La loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’Ecole de la République de 2013 a notamment comme objectif de développer une grande ambition pour le numérique à l’Ecole. Dans un discours de décembre 2012, le ministre de l’éducation nationale a présenté la stratégie nationale pour « faire entrer l’Ecole dans l’ère du numérique ». Le contrat d’objectifs de l’académie de Montpellier 2012-2016 prévoit de développer l’appropriation des TICE et notamment de l’ENT par les personnels et de généraliser leurs usages dans les pratiques ordinaires de classes. Le projet académique 2013-2016 prévoit de faire de l’académie de Montpellier une académie pilote sur les TICE. En 2013, l’académie de Montpellier et la Région Languedoc-Roussillon se sont engagées ensemble, dans une convention Région/Rectorat objectifs-moyens pour le développement des usages du numérique dans les lycées du Languedoc-Roussillon, à poursuivre leur investissement commun et à maintenir étroite concertation et coopération pour la mise en œuvre et l’évolution de la politique numérique des lycées publics. 2 – Présentation de l’action Développer le numérique dans les enseignements 3 – Objectifs opérationnels visés Une sensibilisation à l’internet responsable et à l’éducation au numérique L’académie de Montpellier incite les lycées à proposer un parcours sur l’éducation au numérique via l’utilisation de LoRdi (ordinateur portable des lycées) et de l’ENT académique dans le cadre de l’accompagnement personnalisé. Elle met également en œuvre une éducation à l’internet responsable et aux médias (notamment en classe de seconde pour accompagner la distribution de LoRdi en classe). Des ressources pour permettre aux enseignants de sensibiliser leurs élèves à l’internet responsable et à l’éducation au numérique sont présents sur le portail académique « numérique-ENT ». L’expérimentation « webradio » et projets « webTV » L’académie de Montpellier accompagne, dans les lycées, les projets de développement de médias web qui rendent les lycéens auteurs de contenus, en lien avec les programmes scolaires, leur permettant d’avoir une approche critique des médias numériques en étant eux-mêmes producteurs d’information. Un enseignement « Informatique et sciences du numérique » (ISN) Dès la rentrée 2013, l’académie de Montpellier :

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- généralise l’option de spécialité « Informatique et sciences du numérique » (ISN) en classe de terminale scientifique (S) dans tous les lycées de l’académie pour lesquels la filière scientifique est présente et la demande des élèves le justifie. - propose l’enseignement « Informatique et sciences du numérique » (ISN) en classe de première et de terminale littéraire (L) et économique et sociale (ES) à titre expérimental dans les lycées où les équipes pédagogiques sont volontaires et la demande des élèves le justifie. Cette expérimentation est une première en France. Le plan « C2i pour tous en STS et classes préparatoires » Le C2i Certificat informatique et internet mis en place depuis 2003 par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche est délivré aux étudiants par les universités, souvent à l’issue d’une auto-formation. Cette certification facilite l’insertion des jeunes dans leur milieu professionnel et dans la poursuite d’études universitaires. A partir de la rentrée 2013, l’académie de Montpellier s’engage à permettre le passage du C2i pour tous les élèves de STS et de classes préparatoires. Un partenariat académie de Montpellier et l’Université de Montpellier I – DIDERIS Formation Continue permet : - d’une part, de faire bénéficier chaque étudiant de parcours d’auto-formation modulables ; - d’autre part de permettre à tous les étudiants des STS tertiaires et industrielles et des classes préparatoires de passer le C2i dans leur établissement. Des « projets péd@gogiques numériques » L’académie de Montpellier et la Région Languedoc Roussillon apportent leur soutien à des “projets péd@gogiques numériques" d’établissements développés dans des lycées labellisés de l'académie de Montpellier. Ces projets font l’objet d’un accompagnement accru de la part de l’académie et de la Région. Ces "projets péd@gogiques numériques" sont des projets pilotes qui ont vocation à être déployés dans d'autres établissements à l'issue de ces expérimentations. L’un des 10 « projets péd@gogiques numériques » retenus concerne une classe de 1ère bac pro vente et porte sur la création et l’animation d’un blog et l’utilisation d’un outil collaboratif. Les objectifs poursuivis sont de mieux préparer les élèves au monde du travail tout en les motivant mais aussi de les éduquer à l’utilisation responsable des médias. 4 – Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel Mise à disposition de ressources pour mettre en œuvre l’éducation au numérique et à l’internet responsable dès septembre 2013. Poursuite de l’expérimentation webradio pour les années 2013-2014 et 2014-2015. Généralisation de l’enseignement ISN en Terminale S à la rentrée 2013. Expérimentation de l’enseignement ISN en L et ES dès la rentrée 2013 Généralisation du plan « C2i pour tous en STS et classes préparatoires » à la rentrée 2013. Accompagnement des projets pédagogiques numériques durant l’année 2013-2014. 5 – Contraintes et difficultés éventuelles 6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte Nombre de lycées mettant en œuvre

une webradio

2012-2013 3

2013-2014 6

2013-2014 10

Lycées impliqués dans le dispositif

parmi ceux disposant d’une CPGE ou/et d’un BTS

2012-2013 80 %

2013-2014 90 %

2013-2014 100 %

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PREFET DE LA REGION LANGUEDOC–ROUSSILLON Fiche 19

MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n° 10 Mesure n° 31 Pilote de la mesure : Rectorat Augmenter le nombre de jeunes qui effectuent une

mobilité internationale dans le cadre de l’éducation formelle

Partenaires associés : Conseil régional, DRJSCS

1 – Description du contexte La mobilité des jeunes est un impératif à plusieurs titres :

− elle est un facteur évident de réussite académique et professionnelle ;

− elle se prépare tôt dans le cursus de formation ;

− elle renforce l'attractivité et la cohérence des territoires ;

− elle fait partie des grands objectifs Europe 2020 ;

− elle contribue fortement à l'apprentissage des langues, de l'autonomie et de nouveaux savoir-faire. La région est attractive mais sa population, notamment la jeunesse n’est pas suffisamment mobile. Pourtant, un potentiel existe. L'académie met en place depuis 3 ans un ambitieux plan de développement des langues qui s'accompagne d'une forte promotion de l'ouverture internationale et de la mobilité des jeunes. Aujourd'hui, l'essentiel de la mobilité se fait entre les classes de 4ème et de seconde. On peut estimer que, chaque année, 15 000 jeunes du secondaire (LP compris), 3000 étudiants et 1000 jeunes apprentis ou en retour vers une formation suite à un décrochage effectuent une mobilité internationale dans le cadre de leur cursus de formation. Les partenaires principaux sont l'Espagne, l'Angleterre et l'Allemagne. Ces relations sont particulièrement riches avec la Catalogne et le sud de l'Allemagne. L'académie a lancé depuis 2011 un programme innovant avec la Chine et a des relations prometteuses avec la région de New York et la Floride. A l'échelle de la région, il existe une forte volonté de tous pour accroître cette mobilité mais la synergie tarde à se construire. Cette prise de conscience doit se traduire par un plus fort accompagnement des actions. 2 – Présentation de l’action Le développement de la mobilité requiert:

− une information régulière, une formation des acteurs et une préparation ;

− elle doit commencer par des contacts avec l'étranger en école primaire, un premier échange au collège et un réel projet de formation au lycée. Le renforcement de l'apprentissage des langues est obligatoire sur tout le cursus ;

− des partenariats internationaux solides ;

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− des sources de financement durables et diversifiées ;

− une stratégie territoriale claire et partagée ;

− un accompagnement de tous les publics et en particulier des jeunes les moins mobiles. La DAREIC poursuit ses 6 actions en étroite collaboration avec tous les acteurs de l'éducation et de l'ouverture internationale. 3 – Objectifs opérationnels visés

− accroitre les compétences des acteurs

− multiplier les dossiers de financement auprès de l'Agence européenne, de l'OFAJ, etc. ;

− augmenter d'une manière générale ces mobilités ;

− accompagner la mobilité des publics les moins favorisés.

4 – Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel Cf. point 6 5 – Contraintes et difficultés éventuelles

− prise en compte de la spécificité de chacun des projets et des situations complexes ;

− freins culturels vis-à-vis de la mobilité et tout particulièrement auprès des jeunes en difficulté ;

− financement ;

− pilotage d'une stratégie territoriale forte. 6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte

− 2011-2013 : évaluation ;

− 2012-2014 : définition, mise en place d'une stratégie partagée et renforcement des partenariats ;

− 2013-2016 : mise en place d'outils et d'informations pour tous ;

− augmentation de 10 à 20% de la mobilité des cadres et acteurs, augmentation de 2 à 3 % de la mobilité des jeunes chaque année. L'éducation nationale dispose de l'enquête Orquestra qui suit et mesure depuis deux ans la mobilité des élèves et l'ouverture internationale des établissements. ;

− Augmentation et diversification des partenariats ;

− augmentation des projets d'intégration scolaire avec nos partenaires étrangers et des mobilités à visée diplômante et qualifiante et tout particulièrement celles des sections et lycées professionnels ;

− 2011- 2014 : doubler les financements extérieurs et préparer les nouveaux programmes européens 2014 -2020.

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PREFET DE LA REGION LANGUEDOC–ROUSSILLON

Fiche 20

MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n° 10 Mesure n° 31

Pilote de la mesure : DRJSCS

Augment er le nombre de jeunes qui effectuent une mobilité européenne et internationale dans le cadre de l’éducation non formelle

Partenaires associés : DAREIC (Académie de Montpellier)

1 – Description du contexte Il existe plusieurs programmes qui permettent la mobilité des jeunes dans le domaine de l’éducation non formelle (PEJA, OFAJ, OFQJ, programmes de volontariat international) mais les crédits disponibles ne sont pas suffisamment utilisés dans la région L-R du fait de la diminution des moyens de fonctionnement des acteurs associatifs et du manque de cofinancement suffisant des actions. Cela ne favorise pas non plus l’accès des jeunes les plus en difficulté qui demandent encore plus d’accompagnement et de préparation que les autres. Le nouveau programme européen jeunesse 2014-2020 va prévoir un rapprochement des domaines de l’éducation formelle et non formelle avec la possibilité de relier leurs actions. 2 – Présentation de l’action * Stratégie régionale pour outiller les acteurs concernés par les mobilités internationales sur l’ensemble des départements * Rapprochement avec les autorités de gestion des fonds structurels européens pour faire connaître le secteur de la mobilité internationale dans le cadre de l’éducation non formelle et qu’il puisse être pris en compte dans les différents Programmes Opérationnels (nationaux, régionaux) des Fonds Structurels européens (FSE/FEDER), à travers des actions d’insertion, de formation, d’apprentissage. * Réunions de travail prévues avec la DAREIC (qui fait déjà partie du comité régional Mobilité Internationale L-R) pour décider des modalités de rapprochement entre les acteurs de projets d’ éducation formelle et d’éducation non formelle en vue du nouveau programme européen jeunesse 2014-2020 3 – Objectifs opérationnels visés Dans le cadre de l’éducation non formelle : * Améliorer l’accompagnement des jeunes et donc les compétences des responsables associatifs, porteurs de projet de mobilité, et les animateurs professionnels * Augmenter le nombre d’actions de mobilité internationale de tous types en L-R * Augmenter le nombre de Jeunes Avec Moins d’Opportunités (JAMO) dans les actions de mobilité internationale 4 – Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel * Avril 2013 : Mise en place d’un groupe de travail « Mobilité internationale», issu du comité régional « Mobilité Internationale » L-R, comme structure régionale intermédiaire entre les porteurs de projet et les institutions publiques

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* Juin 2013 : construction d’un argumentaire et d’un état des lieux destinés aux différents comités de rédaction des Programmes Opérationnels des Fonds Structurels pour compléter les diagnostics existants. 5 – Contraintes et difficultés éventuelles * Freins culturels et linguistiques chez les jeunes mais aussi chez les animateurs * Méconnaissance de l’intérêt et des retombées de ces actions par les financeurs potentiels, en particulier les collectivités territoriales 6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte * Statistiques sur le nombre de projets présentés et le nombre de jeunes touchés en L-R NB : concernant les projets de mobilité internationale il est important d’établir des statistiques sur plusieurs années pour pouvoir juger des retombées des actions

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PREFET DE LA REGION LANGUEDOC–ROUSSILLON Fiche 21

MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n°10 Mesure n° 32

Pilote de la mesure : DRJSCS Coordonner les acteurs pour faciliter l'accès aux programmes de mobilité

Partenaires associés : Conseils généraux Associations du secteur Jeunesse Education Populaire

1 – Description du contexte Une stratégie nationale coordonnée et des plans de développement régionaux de mobilité (PRD) seront mis en œuvre et suivis par les régions et les DRJSCS, ainsi que la mise en place de plateformes régionales qui élaboreront des plans de développement régionaux de la mobilité fondés sur des diagnostics partagés. 2 – Présentation de l’action * Elaboré avec le comité régional Mobilité Internationale (MI) de la DRJSCS, le PRD 2011-2013 existe déjà en L-R et a commencé à être appliqué : formation de relais d’information et d’orientation Mobilité Internationale, partenariat public/privé pour la mise en place d’événements, étude 2012 sur le volontariat international en L-R * Mise en place d’un groupe de travail pour pré figurer une plateforme régionale des acteurs de la Mobilité Internationale avec comme priorités : - travailler avec jeunes les plus en difficulté, éloignés du marché du travail - rechercher de nouveaux types de financement structurel pour les porteurs de projet (ex : fonds structurels européens) - proposer de nouvelles possibilités de formation pour les professionnels du travail de jeunesse dans ce secteur, - co construire entre acteurs publics et privés des actions adaptées aux besoins du public. * Expérimentation régionale 2013-2014 soutenue par l’Agence Française du Programme Européen Jeunesse en Action, la DRJSCS et les Conseils Généraux du Gard et de l’Hérault : actions sur un territoire Gard-Hérault avec 3 sessions formation-action des acteurs de terrain avant nov. 2013 et un séminaire régional en nov. 2013 qui contribuera à l’avancée de la plateforme régionale. 3 – Objectifs opérationnels visés * Regroupement des acteurs de Mobilité internationale du L-R pour permettre une complémentarité de compétences et faciliter le dialogue avec les autorités de gestion des fonds structurels européens en particulier. * Augmentation de la visibilité de l’apport des actions de Mobilité internationale pour les jeunes et les organismes concernés * Préparation de l’arrivée de la nouvelle programmation européenne (2014-2020), en particulier dans le domaine de la jeunesse

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4 – Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel * 2 réunions régionales : le 15 avril (mise en place de groupes de travail sur certains départements pour faire un diagnostic territorial dans ce secteur) et le 21 mai 2013 pour mettre en forme la production des groupes constitués autour des Conseils Généraux dans chaque département. * Mai/juin : élaboration d’un argumentaire et contribution aux réflexions préalables à l’écriture des différents Programmes Opérationnels de la politique de cohésion européenne dans le domaine de l’éducation non formelle et de l’employabilité et/ou de l’insertion sociale des jeunes * Juin : rencontre des membres du groupe avec des élus des collectivités territoriales * Dernier trimestre 2014 : sessions de formation-action d’animateurs professionnels sur le MI 5 – Contraintes et difficultés éventuelles * Méconnaissance de l’intérêt et des retombées de ces actions par les financeurs potentiels, en particulier les collectivités territoriales * Retombées de la nouvelle loi sur la décentralisation concernant la compétence jeunesse. 6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte

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PREFET DE LA REGION LANGUEDOC–ROUSSILLON Fiche 22

MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n° 10 Mesure 33

Pilote de la mesure : DRJSCS Communiquer sur la mobilité en s'appuyant sur les pairs et les acteurs de jeunesse

Partenaires associés : Organismes de formation associatifs

1 – Description du contexte

• Une campagne de communication autour de la mobilité sera lancée, en s'appuyant sur les jeunes eux-mêmes et les acteurs de jeunesse.

• La mobilité sera mise au programme de la formation des acteurs de la jeunesse et des sports (Diplômes d’Etat qualifiants) par le Ministère SJEPVA.

2 – Présentation de l’action

• Au niveau national : Un groupe de travail composé de correspondants régionaux Relations Internationales a déjà élaboré des modules spécifiques dans ce domaine qui ont été proposés à la DJEPVA.

• Au niveau régional : Des travaux ont déjà été menés au niveau de certains organismes de formation du L-R pour intégrer des notions sur les programmes internationaux de mobilité dans les formations qu’ils mettent en œuvre, ainsi que pour intégrer une expérience de mobilité internationale des futurs animateurs pendant le cursus grâce aux programmes de l’OFAJ ou de Leonardo Da Vinci. Ces initiatives vont être encouragées au niveau régional en attendant que les textes nationaux paraissent 3 – Objectifs opérationnels visés Sans attendre les textes nationaux, encourager au niveau régional la présence des thématiques suivantes :

- pédagogie de l’interculturel, - connaissance des programmes internationaux de mobilité, dans les cahiers des charges

d’accréditation des formations professionnelles d’animateurs. 4 – Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel Le calendrier est lié à la sortie des textes nationaux mais, sur le plan régional, l’objectif opérationnel ci-dessus est à travailler en interne à la DRJSCS avec le pôle « Formations » à la rentrée de septembre 2013. 5 – Contraintes et difficultés éventuelles Lourdeur et délai de la production de textes réglementaires nationaux modifiant sur les exigences de contenu de formation les textes des diplômes envisagés .6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte : A réfléchir en fonction des actions envisagées

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PREFET DE LA REGION LANGUEDOC–ROUSSILLON Fiche 23

MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n° 11 Mesure n° 35

Pilote de la mesure : Rectorat Informer et sensibiliser les jeunes à tous les types d'engagement, dans le cadre de l’éducation formelle

Partenaires associés :DRAAF

1 – Description du contexte Dans le cadre des EPLE, les lycéens peuvent s’engager dans les instances représentatives (conseil d’administration de l’établissement, conseil de vie lycéenne, Conseil académique de la vie lycéenne) ou associatives (maison des lycéens, association loi 1901). Ils y sont invités. 2 – Présentation de l’action De nombreuses informations sont transmises aux établissements pour les élèves (affiches, flyers) afin de les sensibiliser à l’engagement. Une semaine académique de la vie lycéenne est organisée dans tous les établissements, juste avant les élections du conseil de vie lycéenne, qui ont lieu six semaines après la rentrée : débats, conférences, expositions, rencontres, etc. 3 – Objectifs opérationnels visés Faire connaître le fonctionnement des instances et des associations à l’ensemble des lycéens. 4 – Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel Affiches et informations transmises mi-septembre pour une réalisation lors de la sixième semaine après la rentrée (semaine précédant l’organisation des élections). 5 – Contraintes et difficultés éventuelles Action qui a été initiée en 2012, visibilité encore modeste. 6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte Cependant, les retours très nombreux depuis les établissements, attestent de la réussite de ces actions. Indicateur : le taux de participation académique aux élections des conseils de vie lycéenne dans les lycées a augmenté de 6 points par rapport à l’année précédente.

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PREFET DE LA REGION LANGUEDOC–ROUSSILLON Fiche 24

MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n° 11 Mesure n° 35

Pilote de la mesure : DRJSCS Informer et sensibiliser les jeunes à tous les types d’engagement dans le cadre de l'éducation non formelle

Partenaires associés : France Volontaires Associations JEP

1 – Description du contexte L'information et la sensibilisation des jeunes sur les différentes formes d'engagement (bénévole, associatif, volontaire, militant…) seront renforcées et les structures qui relaient ces différentes formes d'engagement seront davantage accompagnées. Par ailleurs, le soutien aux associations étudiantes, promotion du service civique et du volontariat international sera renforcé 2 – Présentation de l’action * Etude 2011 en partenariat France Volontaires et DRJSCS sur l’engagement volontaire et de solidarité internationale en L-R avec restitution en octobre 2012 (téléchargeable sur le site de la DRJSCS) * Tour de France Humanitaire et Solidaire sur les différentes formes de volontariats internationaux et les métiers de l’humanitaire à Montpellier le 4 avril 2013 (Bioforce et CRIJ L-R) avec des stands, des témoignages et des conférences destinées aux jeunes. * Le réseau IJ et les relais d’information MI renseignent leur public sur les différentes formes de volontariat international. 3 – Objectifs opérationnels visés * Croiser les dispositifs européens, nationaux et locaux de soutien à l’engagement des jeunes pour faire des liens et trouver des logiques complémentaires (ex : entre le SVE et le service civique à l’international) * Trouver de nouveaux moyens financiers pour installer ces dispositifs dans des parcours d’insertion des jeunes (formation, préparation aux départs en particulier pour toucher d’autres publics comme les JAMO) 4 – Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel : A compléter 5 – Contraintes et difficultés éventuelles 6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte : A préciser

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PREFET DE LA REGION LANGUEDOC–ROUSSILLON Fiche 25

MISE EN ŒUVRE DE LA NOUVELLE POLITIQUE « PRIORITE JEUNESSE »

Chantier n° 11 Mesure n° 36

Pilote de la mesure : Rectorat Valoriser la reconnaissance des expériences associatives, syndicales, politiques grâce à la capitalisation des acquis et à leur prise en compte dans le parcours scolaire et l'insertion professionnelle

Partenaires associés : Lycées

1 – Description du contexte Dans le cadre des établissements publics locaux d’enseignement, les lycéens peuvent s’engager dans les instances représentatives (conseil d’administration, conseil de vie lycéenne, conseil académique de vie lycéenne) ou associatives (Maison des Lycéens, association loi 1901). Ils y sont invités et leur engagement doit être valorisé. 2 – Présentation de l’action Les lycéens qui s’engagent dans les instances de leur établissement, dans la logique de responsabilisation et d’autonomie de la réforme du lycée, doivent être encouragés et reconnus. C’est pourquoi, en plus du nouveau livret scolaire national qui comprend une partie « engagement de l’élève », l’académie de Montpellier a inscrit dans son projet académique 2013-2016 parmi les "stratégies, leviers pédagogiques et éducatifs" : " (...) valoriser dans le bulletin scolaire l'investissement des élèves dans les instances de l'établissement (CVL, MDL...)." Il s'agit bien d'une obligation faite à l'ensemble des lycées. 3 – Objectifs opérationnels visés Permettre une valorisation reconnue des élèves engagés au sein de l’établissement. 4 – Etapes de réalisation – calendrier prévisionnel Dès septembre 2013. 5 – Contraintes et difficultés éventuelles Information et mise en œuvre dans l’ensemble des établissements (problèmes techniques simples, réticences de certaines équipes pédagogiques) 6 – Indicateurs de suivi – Date de collecte Retour par : les chefs d’établissement, les élu(e)s des CVL et du CAVL, rencontrés fréquemment par le délégué académique à la vie lycéenne.

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5. Les indicateurs nationaux à décliner régionalement

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Dans son rapport, le Comité interministériel de la jeunesse indique 42 indicateurs pour suivre les politiques en matière de jeunesse. Ces indicateurs couvrent l’ensemble des 13 chantiers, certains sont à construire et tous ne sont pas disponibles au niveau régional. La liste ci-dessous recense les indicateurs mobilisables en région Languedoc-Roussillon, et prévoit des indicateurs complémentaires au regard de certaines problématiques spécifiques.

Ces indicateurs portant sur les valeurs 2011/2012 seront disponibles d’ici la fin du 3°trimestre et actualisés chaque année.

CHANTIER 1 : Créer un service public de l'informati on, de l'accompagnement et de l'orientation qui réponde à la diversité des attent es des jeunes

• Répartition des flux d’élèves en fin de troisième : vers un second cycle général ou technologique, vers un second cycle professionnel, maintien en premier cycle, quittent l’école au niveau de la troisième (vers l’apprentissage, sous réserve). Source : Rectorat, année 2011.

• Répartition des flux d’élèves à la fin de la second e générale et technologique : entrants en 1ère générale S, L, ES et 1ère et 1ère technologique. Source : Rectorat, année 2011.

• Répartition de l’origine scolaire des étudiants inscrits à l’université, en IUT, en STS selon le type de baccalauréat. Source : Rectorat, année 2011.

CHANTIER 2. Promouvoir la réussite de tous les jeun es en luttant contre le décrochage

• Proportion de jeunes en difficulté de lecture détectés lors de lors de la Journée Défense Citoyenneté (JDC) (pas de distinction selon le genre). Source : Ministère de la .Défense-DSN, MEN-DEPP, année 2010

• Proportion de jeunes sortis de l’enseignement secon daire sans diplôme ou au plus le

brevet des collèges. Source : Rectorat (Eursotat), année 2011. Niveau régional uniquement.

• Nombre de jeunes « mis en solution » par les platef ormes de décrochage (en retour à la formation sous statut scolaire, alternance, stage de la formation continue, emploi, service civique, autre). Source : Rectorat, année 2011. Niveau régional uniquement.

CHANTIER 3. Améliorer la santé des jeunes et favori ser l’accès à la prévention et aux soins

• Proportion de jeunes de moins de 30 ans bénéficiair es de la CMU-C. Source : CPAM, année 2011.

Remarque : à voir auprès de la CPAM s’il est possible d’obtenir la répartition selon le statut d’assuré ou d’ayant-droit ou d’une complémentaire santé étudiante et le nombre de jeunes bénéficiaires d’un aide pour une complémentaire santé (ACS).

• Proportion de jeunes déclarant avoir consommé du ta bac, d’alcool, de cannabis au

cours du mois. Source : OFDT/ Enquête Escapad, année 2011. Niveau régional uniquement.

Remarque : une problématique importante dans la région est le recours à l’IVG des mineures. L’indicateur correspondant est :

• Taux de recours à l’IVG des mineures de 15 à 17 ans . Source : DREES, année 2010.

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CHANTIER 4. Faciliter l’accès des jeunes au logemen t

• Répartition du statut d’occupation : propriétaire, locataire parc privé, locataire parc social, colocation et forme de cohabitation des jeunes par tranche d'âge (chez leurs parents/autonomes). Source : Insee, RP 2010

• Part des jeunes de moins de 30 ans bénéficiant des aides au logement . Source : CAF, année 2011.

CHANTIER 5 : Favoriser l’accès à l’emploi des jeune s

• Proportion de jeunes actifs (15-29 ans) au chômage . Source : Insee, RP2010 Remarque : la proportion de jeunes au chômage au sens du BIT via les enquêtes emploi n’est pas disponible au niveau régional. Sera ajouté :

• Le nombre de jeunes demandeurs d’emploi de catégorie A , B, C (DEFM). Source : DIRECCTE année 2012.

• Effectifs de jeunes de moins de 25 ans entrés en co ntrat d’apprentissage par niveau de formation. Source : Rectorat, année 2011.

Remarque : Les autres indicateurs proposés (jeunes diplômés résidant en ZUS embauchés sur « emplois francs » et stages effectués durant le cursus universitaire) ne sont pas disponibles directement en région. Pour l’indicateur sur les stages, un rapprochement sera effectué auprès des universités de la région afin de voir ce qu’il est possible d’obtenir.

CHANTIER 6. Sécuriser les parcours d’insertion soci ale et professionnelle des jeunes

• Part des jeunes de 15-29 ans qui ne sont ni en empl oi ni en formation , dont part de chômeurs BIT. Source : Insee, année 2010

• Nombre de jeunes accueillis dans les missions local es. Source : ARML, année 2012

• Taux de pauvreté monétaire. Source : Insee, année 2010

Remarque : les indicateurs sur les trajectoires d’entrée dans la vie active et la garantie « jeunes » ne sont pas disponibles. CHANTIER 7. Favoriser le parcours de réinsertion de s jeunes détenus ou faisant l’objet d’une mesure judiciaire

• Proportion des jeunes mineurs détenus et scolarisés parmi l’ensemble des jeunes mineurs détenus. Source : PJJ, année : 2011.

• Nombre moyen d’heures de formation à destination de s mineurs et jeunes majeurs détenus . Source : PJJ, année : 2011.

• Nombre de demi-journées hebdomadaires d’activités s ocio-éducatives suivies en quartiers mineurs et Etablissement Pénitentiaire pour Mineurs (EPM). Source : PJJ, année : 2011.

CHANTIER 8 : Favoriser l’accès des jeunes aux sport s, à l’art, à la culture et à une offre audiovisuelle et numérique de qualité

• Taux de licences sportives délivrés aux jeunes de m oins de 20 ans / moins de 30 ans. Source : MJEPVA-MEOS, année 2011

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Remarque : Les autres indicateurs proposés (accès à une éducation artistique et culturelle et la fréquentation des institutions patrimoniales et architecturales) n’étant pas disponibles au niveau régional, sera ajouté :

• Effectif de jeunes en accueils collectifs de mineur s avec hébergement organisés pendant les vacances scolaires. Source : DJEPVA-MEOS.

CHANTIER 9 : Développer la culture numérique et l’a ccès des jeunes aux nouveaux métiers de l’Internet Les enquêtes Conditions de vie et aspirations du Credoc mettant à disposition des indicateurs sur l’accès et l’usage d’Internet ne sont pas disponibles à un niveau régional. La DRJSCS LR s’attachera dans le cadre des travaux futurs liés au Plan jeunesse, de réfléchir à des indicateurs particuliers permettant de suivre l’évolution de ce chantier. CHANTIER 10 : Accroître et diversifier la mobilité européenne et internationale des jeunes Les indicateurs proposés concernant la mobilité internationale des jeunes ne sont pas directement disponibles en région. Seul le nombre de jeunes ayant bénéficié du Programme « Jeunesse en action» , est disponible (année 2011). CHANTIER 11 : Promouvoir et valoriser l’engagement des jeunes

• Proportion de jeunes de niveau VI et V parmi les je unes qui commencent une mission de service civique . Source : agence du service civique, année 2012.

Remarque : pas de disponibilité du nombre de « Passeport jeunesse » (Youthpass) délivrés au niveau régional, ni du taux d’adhésion à une association. CHANTIER 12 : Renforcer la représentation des jeune s dans l’espace public

• Taux de participation des lycéens aux élections des Conseils des délégués pour la vie lycéenne (CVL). Source : Rectorat.

Remarque : un seul indicateur disponible. CHANTIER 13 : Conforter le lien entre les instituti ons et les jeunes et lutter contre les discriminations Ces données seront à recueillir auprès de la DGAFP :

• Proportion des jeunes titulaires de moins de 30 ans dans les effectifs de la fonction publique d’État, hospitalière, territoriale

• Répartition des bénéficiaires de l’obligation d’emp loi en faveur des travailleurs handicapés par statut et par sexe dans les trois versants de la fonction publique

Remarque : il n’existe pas de données en région sur les discriminations à l’embauche.