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JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES 17, cours Xavier-Arnozan - 33082 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24 - email : [email protected] PARUTION LES 1 ER ET 3 E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,50 F N° 979 - 21 AVRIL 2017 Pour réduire le recours aux produits phytosanitaires, le désherbage mécanique sous le rang s’impose comme une réelle alternative. Tour d’horizon des matériels et des nouveautés présentés lors des démonstrations de la Chambre d’agriculture le 4 avril dernier à Targon. Désherbage mécanique à l’essai Effluents de chai c’est le moment Le traitement des effluents de chai est un enjeu majeur en Gironde. Le point sur les aides de l’Agence de l’Eau. SAFER Gironde Une activité stable FNSEA Nouvelle présidente Viager Une vente à bien préparer p. 19 Pages 12 à 14 p. 05 p. 03 p. 09

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JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES17, cours Xavier-Arnozan - 33082 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24 - email : [email protected]

PARUTION LES 1ER ET 3E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,50 F N° 979 - 21 AVRIL 2017

Pour réduire le recours aux produits phytosanitaires, le désherbage mécanique sous le rang s’impose comme une réelle alternative. Tour d’horizon des matériels et des nouveautés présentés lors des démonstrations de la Chambre d’agriculture le 4 avril dernier à Targon.

Désherbage mécanique à l’essai

Effluents de chai c’est le moment

Le traitement des effluents de chai est un enjeu majeur en Gironde. Le point sur les aides de l’Agence de l’Eau.

SAFER GirondeUne activité stable

FNSEANouvelle présidente

ViagerUne vente à bien préparer

p. 19

Pages 12 à 14

p. 05p. 03

p. 09

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02 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 avril 2017 Agenda

L’asperge du Blayais : reine de la fête

> C’EST LE MOMENTLes inscriptions sont ouvertes pour le 14ème Marathon des Vins de Blaye et pour le 6ème des 10km Des Vignes ! Vous pouvez vous inscrire en ligne pour participer à la course qui aura lieu le 13 mai prochain.

marathondesvinsde-blaye.com !

> JUSQU’AU 29 AVRIL La Semaine de l’Art s’ins-talle de nouveau à l’ab-baye de Vertheuil pour sa 10ème édition. L’abbaye accueille cette année 6 artistes plasti-ciens, pour une croisée des mondes entre l’art contemporain et le patri-moine médocain. Ateliers avec les artistes, spec-tacles vivants (concerts, théâtres, performances…), toujours bien accompa-gnés des vins du Médoc !

Tél. 09 52 50 41 92

> 28 AU 29 AVRIL Concerts, débats, lectures, projections, improvisa-tions, rencontre Touraine-Aquitaine, voilà le festival d’Uzeste qui débarque pour son éd i t ion de Printemps. Programme détaillé de l’Uzestival de Printemps à retrouver sur uzeste.org

Réservations au 05 56 25 38 46.

> DU 29 AVRIL

AU 1ER MAIL e s V i g n e r o n s d e Puisseguin Lussac Saint-Emilion organisent leur premier Green Festival à l’occasion des journées Portes-Ouvertes de l’ap-pellation. Un festival éco-responsable qui a pour objectif de valoriser la démarche de responsa-bilité sociétale, les initia-tives de nombreux acteurs locaux et l’engagement des vignerons en faveur du développement durable. Au p ro g r a m m e : d e nombreuses animations, ateliers et expositions sur le thème du développe-ment durable, sans oublier visites et dégustations !Rendez-vous à Puisseguin (Durand, D17) - 10h à 19h

Renseignements et contact :

05 57 55 50 40 vplse.com

Sorties

Et aussi

En organisant la 18ème édition, la Communauté de communes de l’Estuaire s’investit, cette année encore, dans la promo-tion d’un des produits emblé-matiques du territoire, qui a obtenu l’IGP fin 2015. «Un label comme celui-ci, c’est important, c’est une vraie

reconnaissance pour les producteurs qui se sont inscrits dans une démarche de valorisa-tion de leurs produits» rappelle Philippe Plisson, le président de la CCE, qui a œuvré pendant de nombreuses années aux côtés des producteurs pour promouvoir et faire reconnaître

PLANTATIONS NOUVELLES 2017Les demandes de nouvelles autorisations de plantation peuvent être déposées sur le site Viti-plantation depuis le 15 mars et jusqu’au 17 mai. Le viticulteur aura alors 3 ans jour pour jour après la notification de l’autorisation pour planter (au plus tard le 31/07/N+2 en cas de notification après le 31 juillet de la compagne N). Si les surfaces attribuées sont inférieures à 50 % de la demande, le bénéficiaire a jusqu’au 31 août pour signifier son refus. Afin d’éviter que des deman-deurs prioritaires ne préemptent le contingent en totalité, si la somme des demandes est supérieure au contingent attribué, une surface plancher sera attribuée par dossier : chaque demandeur sera servi dans la limite du plancher et le solde disponible, s’il existe, sera réparti au prorata entre les demandeurs en tenant compte des critères de priorité. Les critères de priorité sont le comportement antérieur du producteur (ex : absence de constat de plantations illégales), les nouveaux installés avec condition d’âge (40 ans). Pour la Gironde, les contingents accordés sont de 600 ha pour les AOC (hors AOC communales du Médoc et AOC Pessac-Léognan), de 45 ha pour l’IGP Atlantique, et de 25 ha pour les VSIG en Gironde.

ÉVÈNEMENT L’édition 2017 de la Fête de l’asperge du Blayais s’installe à Etauliers le 29 et 30 avril. Au programme : grand marché gastronomique, visites d’aspergeraie, concours culinaires, concerts et spectacles de rue.

ce produit traditionnel du terri-toire. Mais pour la CCE et son président, cette fête annuelle, qui accueille plus de 10 000 visiteurs sur les 2 jours, c’est aussi un temps fort pour le territoire, «des moments de partage autour des plaisirs de la bouche et de la musique, qui permettent de passer un bon moment de convivialité entre amis ou en famille».

L’asperge, mais pas que...Un grand marché gastrono-mique accueillera, en plus des producteurs d’asperges, une cinquantaine de stands de produits régionaux : au menu miel, fromages, noix, safran, canard, vanille, escargots, pâtisseries, truffes, et bien d’autres encore ! Des stands de rhums et de bières seront également présents pour parfaire le menu. Sans oublier les viticulteurs de l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux. Des animations seront proposées pour les petits et les grands, dont les désormais célèbres animations culinaires, sous

la houlette du chef Jean-Luc Molle. Et pour que la fête soit totale, spectacles de rue et concerts gratuits se succéde-ront le samedi et le dimanche.

De nombreuses animations Afin de découvrir l’asperge et les savoir-faire déployés, l’APAB (Association des Producteurs d’Asperge du Blayais) propose la visite d’une aspergeraie à Reignac, en pleine période de récolte (départ en bus, rendez-vous devant la mairie d’Etau-liers) : un moment convivial, d’échange et de partage avec des professionnels passion-nés ! À noter enfin des «battles» culinaires entre 6 chefs renom-més, suivies de dégustations de vins animées par les producteurs.

De nouveaux bureaux pour la Chambre d’agriculture à CréonÀ partir du 28 avril, l’antenne ADAR de la Chambre d’agriculture à Créon disposera de nouveaux locaux au 16 boulevard Victor Hugo. Sur plus de 100 m², le nouveau bâtiment est entièrement dédié au conseil agricole : viticulture, œnologie, entreprise, élevage, grandes cultures, environnement... Les conseillers de la Chambre d’agriculture recevront sur rendez-vous du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30. En plus, une permanence sur le conseil viticole se tient tous les mercredis de 8 h 30 à 12 h 30. Suite au départ à la retraite d’Agnès Daros, c’est désormais Carine Bury qui assure l’accueil, le secrétariat, les bulletins de paie et la comptabilité TVA. Ce secrétariat est ouvert du lundi au vendredi de 8 h 15 à 12 h 00. Rappelons également que l’antenne ADAR des Deux Rives dispose d’un accueil à Cadillac.

CertiphytoConformément aux instructions de la DGER, à compter du 1er mai 2017, la DRAAF n’effectuera plus aucune délivrance de certi-phyto pour des formations ou tests réalisés avant le 1er octobre 2016 dans le cadre de la Version 1 du Plan Ecophyto. Au delà de cette date, les usagers dans cette situation seront redirigés vers les organismes de formation habilités afin de refaire une formation ou un test. La liste des organismes de formation est consultable sur le site chlorofil.fr - rubrique Diplômes et référentiels / Titres et Certificats

Entrée gratuite - Tout public Samedi 29 avril :

de 11h à 23h Dimanche 30 avril :

de 10h à 18h Programme complet sur

lafetedelasperge.com

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> QUESTIONS À… Christiane Lambert, présidente de la FNSEA

«Montrer la diversité de l’agriculture française»

SYNDICALISME Élue présidente de la FNSEA le 13 avril, Christiane Lambert livre sa vision de l’agriculture. Originaire du Cantal mais agricultrice en Anjou avec son mari, cette éleveuse de porcs de 55 ans, entend s’appuyer sur le collectif pour porter la voix des agriculteurs français. Comment la FNSEA peut-elle faire valoir la diversité de l’agriculture française ? Christiane Lambert : Mon objectif est de montrer la diver-sité de l’agriculture française et la représentativité de la FNSEA et de ses élu(e)s. La FNSEA est beaucoup trop souvent présen-tée de façon caricaturale, dans certains médias nationaux, comme un puissant syndicat qui défend le « productivisme », ce qui ne correspond pas du tout à la réalité. (…) Nous sommes des entrepreneurs du vivant, nous travaillons avec la nature et connaissons tant la richesse que l’ingratitude du climat certaines années. Cette diversité est méconnue, mais c’est une vraie richesse et l’as-sise de notre représentativité, démocratiquement confirmée dans les urnes depuis 71 ans. J’entends trop souvent des caricatures qui opposent par exemple les petits et les gros, la plaine et la montagne. Mais l’agriculture française, c’est 5 % de surface en bio, 25 % de productions sous signes officiels de qualité, 20 % de vente directe, 10 % des exploi-tations qui pratiquent l’accueil à la ferme… Et nous sommes le pays de référence en matière

de sécurité sanitaire, pour les produits bruts et transformés.

Quels sont les chantiers prioritaires ? C. L. : Je veux travailler pour la défense et la promotion de notre secteur qui connaît des crises économiques, sociales, morales et vit une véritable m u t a t i o n . No u s d evo n s appréhender ces évolutions – européennes et françaises – avec lucidité et conduire des réformes courageuses dans de nombreux domaines. Au plan européen, il s’agit de réaffir-mer notre attachement à une Politique Agricole Commune ambitieuse et protectrice, pour répondre aux nombreux défis et marchés qui s’offrent à nous, mais en retrouvant un cadre d’actions plus lisible et sécurisé pour les agriculteurs. Depuis l’élargissement important à l’Est et l’insuffisance de tran-sition et d’approfondissement des politiques conduites, les écarts se sont creusés et des distorsions perturbent la vision d’un projet commun.

Et au plan national ?

C. L. : Le premier chantier vise à améliorer le revenu des agriculteurs, dont beaucoup

souffrent de crises chroniques. Il est temps de redonner à la production agricole la place qu’elle mérite en termes de retour de valeur au produc-teur et de rôle dans la chaîne de décision avec plus de dialogue interprofessionnel. Il faut remettre la construc-tion du prix en marche comme nous l’avons initiée dans la loi Sapin II, en revoyant la LME s’il le faut ! (…) Le dossier de la baisse des charges est à poursuivre après la baisse historique de 10 points de cotisations sociales pour les exploitants obtenue en 2016. Le coût du travail en France est l’un des plus élevé de l’Union européenne, ce qui crée des distorsions de concur-rence, notamment pour les productions très employeuses de main d’œuvre comme le maraîchage, la viticulture, l’hor-ticulture... Il faut réorganiser le financement de la protection sociale, pour conserver les garanties, mais les financer différemment. Nous conti-nuons à revendiquer une TVA emploi, un prélèvement sur les produits pour se retrouver dans une compétition plus égale avec les produits importés.

L e d e u x i è m e c h a n t i e r, c ’ e s t c e l u i d e s n o rm e s

réglementaires qui brident l’envie d’entreprendre, tout comme les délais adminis-tratifs trop souvent les plus longs d’Europe ! Il est urgent de relancer les projets d’irrigation et de débloquer les autorisa-tions en attente car ce n’est pas normal qu’en Espagne, 21 % des eaux de pluies soient stockées alors qu’en France, la proportion n’est que de 6 %. Le réchauffement climatique impacte tous les territoires ! La faiblesse des nappes en ce printemps 2017 confirme l’urgence de prendre des orien-tations courageuses de la part de nos élus. Que ce soit sur le dossier des phytosanitaires dans tous ses méandres ou sur le feuilleton interminable des zonages et des plans d’action Directives Nitrates, du courage et du pragmatisme s’imposent !

Vous estimez important de «redorer le blason de l’agriculture» ?

C. L. : Oui, c’est le troisième chantier. Il faut travailler pour stopper l’agriculture bashing dans lequel nous sommes enfermés en France. Nous avons un gros effort de pédago-gie à faire car nos concitoyens sont fortement marqués par les émissions ou reportages qui restent vissés sur une conception manichéenne de l’agriculture. D’un côté, une grosse agriculture qui pollue, maltraite les animaux et produit de «l’industriel», de l’autre, une petite agriculture qui fait de la qualité, du bio, mais qui n’est pas assez soutenue… sous-entendu par la FNSEA ! Nous ne pouvons pas accepter qu’une telle vision perdure sur notre profession et influence les déci-deurs politiques qui ne parlent d’agriculture que sous l’angle des scandales et votent des lois sous le coup de l’émotion susci-tée par les vidéos militantes.

03 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 avril 2017 Panorama

“ Je veux travailler pour la défense et la promotion de notre secteur qui connaît des crises économiques, sociales, morales et

vit une véritable mutation. ”

Ils ont dit“ Depuis 2010, l’observatoire de la Formation des

prix et des marges des produits alimentaires montre qu’il y a un problème dans la répartition de la valeur au sein de la chaîne alimentaire. Le rapport 2017 ne fait pas exception,

a constaté la FNSEA lors de la publication mardi 11 avril du nouveau rapport.

En 2016, pour 100 e de dépenses alimentaires, seulement 6,20 e reviennent à l’agriculteur.

Les 69 membres du conseil d’administration de la FNSEA ont élu les nouveaux administrateurs du bureau. Le «G7» est constitué : Jérôme Despey, viticulteur dans l’Hérault, devient secrétaire général ; Henri Brichart, producteur de lait et de céréales dans l’Aisne, 1er vice-président ; Henri Biès-Péré, producteur de lait et de céréales dans les Pyrénées-Atlantiques, 2ème vice-président. Les secrétaires généraux adjoints sont Daniel Prieur, éleveur-polyculteur dans le Doubs, Eric Thirouin, céréalier dans l’Eure-et-Loir et Patrick Bénézit, éleveur dans le Cantal. Dans un communiqué, la FDSEA de la Gironde salue l’élection de Christiane Lambert à la tête de la FNSEA. «Première femme à avoir été présidente nationale des Jeunes Agriculteurs, elle est aujourd’hui la première à occuper à cette responsabilité dans l’histoire du plus grand syndicat agricole de France. L’agricul-ture française (…) a de nombreux défis à relever. La FDSEA de la Gironde sait pouvoir compter sur Christiane Lambert et toutes les composantes du réseau FNSEA pour aider les agriculteurs à les relever.»

Zoom sur…

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Ce que veulent les organisations agricoles pour la future PACUE Le Copa-Cogeca prépare sa position en vue des négociations sur la prochaine Pac : améliorer l’existant, pas de réforme profonde.

L’objectif des négociations sur la Pac post-2020 doit être l’amélioration des mesures actuelles plutôt qu’un profond changement majeur, estiment les organisations majoritaires et coopératives agricoles de l’UE représentées à Bruxelles par le Copa-Cogeca, dans un projet de position commune. Tout en estimant que l’orientation vers le marché doit être maintenue, elles posent deux préalables. Le premier concerne le main-t ien des deux pi l iers sur

lesquels repose cette politique - paiements directs et déve-loppement rural -, sans trans-ferts entre les deux, ainsi que des dispositions spécifiques pour les zones soumises à des contraintes naturelles.Le second porte sur un finan-cement approprié et même renforcé, tenant compte des répercussions budgétaires du Brexit, sachant que la Pac représente aujourd’hui moins de 1 % du total des dépenses publiques de l’UE.

En premier lieu, simplifierLa simplification de la Pac est bien entendu une priorité pour les organisations profes-sionnelles qui soulignent que la complexité de sa mise en oeuvre, des contrôles et autres audits ne bénéficie à personne. Elles estiment aussi que le système de sanctions doit être révisé. L’ensemble de cet exer-cice doit aller au-delà de celui entrepris par le commissaire européen Phil Hogan, estiment-elles. Est concerné au premier chef le verdissement en respec-tant l’accord sur la réforme de 2013 qui stipulait que celui-ci doit être orienté vers la produc-tion, et non pas menacer le potentiel de l’agriculture de l’UE comme c’est le cas des propositions actuellement sur la table.Le Copa-Cogeca, qui compte présenter ultérieurement des suggestions concrètes pour simplifier les critères du verdis-sement et de la conditionna-lité, insiste sur le fait que la viabilité économique et la compétitivité des exploitations

04 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 avril 2017 Politique

sont des conditions pour qu’elles puissent répondre aux objectifs de durabilité environ-nementale et aussi sociale. La législation en matière de climat et d’énergie devant, à cet égard, prendre en compte les spécifi-cités et le rôle de l’agriculture.

Les paiements directs, gage de stabilitéVolatilité accrue des marchés, exposition plus for te aux maladies animales et végé-tales, fréquence plus élevée des phénomènes climatiques extrêmes, mais aussi impact de certaines décisions politiques : les exploitants sont de plus en plus confrontés à des risques qui, notent les organisations professionnelles, n’ont pas au demeurant la même ampleur ni le même impact selon les régions, les États membres et les secteurs. Face à eux, les paiements directs sont gages de stabilité, réaffirment-elles, ajoutant qu’il serait inaccep-table de les plafonner et de les rendre dégressifs et qu’ils doivent bénéficier aux agricul-teurs actifs, et non aux proprié-taires fonciers qui n’exercent pas le métier.Quant aux aides couplées, elles doivent, selon le Copa-Cogeca, être limitées au soutien de secteurs, notamment l’élevage,

dans des régions où d’autres outils ne sont pas disponibles ou sont moins opérants.

Outils de gestion des risquesParallèlement, proposent les organisations agricoles, il faut concevoir et mettre en oeuvre des instruments de gestion des risques plus efficaces qu’au-jourd’hui pour compléter, et en aucun cas remplacer, les paie-ments directs et les mesures de gestion des marchés. Les régimes nationaux et les systèmes de fiscalité sur les revenus en font partie. L’objectif étant d’offrir aux agriculteurs une large gamme d’outils face aux aléas économiques, clima-tiques, sanitaires et autres. Leur utilisation serait cepen-dant volontaire pour les États membres.Face à la volatilité des marchés, les mesures actuelles (paie-ments directs, filets de sécurité, tels que l’intervention et l’aide au stockage privé et l’assu-rance risques) doivent être maintenues, poursuivent-elles, mais activées et apporter des résultats plus rapidement. À ce propos, les prix de référence de l’intervention devraient, selon le Copa-Cogeca, être revus pour tenir compte des coûts de production plus élevés.

Et aussi-

L’excédent commercial est à son plus faible niveau depuis 1994«En février, l’excédent des échanges agroalimentaires français atteint 321 millions d’euros, en baisse de 318 millions d’euros par rapport à février 2016», souligne une note de conjoncture d’Agreste en date du 18 avril. L’excédent commercial «est à son plus faible niveau depuis 1994». La chute des exportations de céréales (-276 millions d’euros sur un an) en est principalement à l’origine. Les importations de produits bruts ont également fortement progressé (+106 millions d’euros sur un an) ce qui «accentue l’effet» du recul des exportations. «Le déficit des échanges de produits agricoles bruts, apparu en août 2016, se confirme en février 2017, avec -90 millions d’euros (en recul de 352 millions d’euros sur un an)», observe Agreste. Les produits agricoles transformés trouvent, eux, leur place sur les marchés, notamment pour le sucre et les boissons alcoolisées. Avec les pays de l’Union européenne la hausse des importations concerne au premier rang les légumes (+35 millions d’euros) et les produits laitiers (+15 millions d’euros). Quant à la baisse des exportations, au-delà des céréales, les produits laitiers (-15 millions d’euros) et les viandes (-14 millions d’euros) sont en cause.

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L’exercice sur la simplification de la PAC doit aller au delà de celui entre-pris par le commissaire européen Phil Hogan.

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Une activité stableSAFER La Safer Aquitaine Atlantique a profité de sa conférence départementale de Gradignan pour présenter les grands chiffres d’une année 2016 relativement stable.

05 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 avril 2017 Politique

Le 4 avril dernier, lors de sa dixième conférence dépar-tementa le , o rgan isée à Gradignan dans les locaux de Bordeaux Sciences Agro, la Safer Aquitaine Atlantique a non seulement débattu des thématiques tournant autour de l’accès au foncier, mais elle a aussi profité de l’occasion pour présenter les chiffres marquants de l’année 2016 en Gironde.

Vignes et forêts à la baisseEn 2016, le marché foncier constitué de l’ensemble des ventes notifiées à la SAFER progresse de 18 % en surface avec plus de 16 000 ha et de 42 % en valeur pour un peu plus d’un milliard d’euros. Cette augmentation apparente s’explique exclusivement par les effets de la loi d’Avenir qui impose aux notaires, depuis le 1er janvier 2016, d’informer la SAFER de toutes les ventes de propriétés bâties agricoles ou non, lorsqu’elles comprennent des terrains classés en zone naturelle ou agricole des PLU. Les ventes de vignes et de forêts accusent une baisse en 2016 alors que le reste du marché agricole (grandes cultures, arboriculture, maraî-chage...) augmente. «Cette tendance, observée depuis 2014, se traduit néan-moins par une stabilité remar-quable du total des ventes des propriétés viticoles, forestières et agricoles qui oscillent autour de 12 500 ha au cours des trois dernières années» indique Michel Lachat, directeur dépar-temental de la SAFER.

Une activité fournieAu-delà du marché foncier rural, il est revenu également sur l’activité de la Safer au cours de l’année écoulée. Au centre, les acquisitions de surface :

Sur le marché foncier viticole, l’année 2016 a observé une baisse importante, après une stabilité entre 2014 et 2015. Le nombre de ventes a baissé de 14 % avec 708 ventes sur l’année, le total des surfaces vendues a lui aussi baissé, de 16 % (2 936 ha), et logiquement le montant total des transactions a suivi les autres indicateurs (249,4 millions d’euros, soit une baisse de 11 %). Parmi les appellations à la hausse, le prix des AOC Fronsac et Canon Fronsac poursuit sa progression «à la faveur des investisseurs chinois qui ont fini de raviver l’intérêt des acteurs locaux». Regain d’attractivité également de l’appellation Graves et mais aussi des communales du Médoc. Enfin Pomerol s’affiche à la hausse mais les opportunités restent rares et portent souvent sur des surfaces «confiden-tielles», d’où mécaniquement l’augmentation des prix moyens : 1,3 million d’euros par hectare pour 2016.

Le temps d’un tableau

2 062 hectares en 2016, pour 112,6 millions d’euros. Les 406 opérations d’acquisitions ont été réalisées à 74 % sur des lots de moins de cinq hectares. Au total, 67 % des opérations concernent ainsi des montants inférieurs à 75 000 euros.«Ces chiffres témoignent de la mobilisation de la Safer au service de l’agriculture fami-liale. Il faut noter, par ailleurs, que moins de 3 % de ces acquisitions se sont faîtes par préemption, le reste étant réalisé à l’amiable.», complète Michel Lachat.Le directeur départemental en profite pour rappeler les trois grandes missions de l’orga-nisme, et la répartition des 2 295 hectares attribués sur ces objectifs : «maintenir et développer une agriculture dynamique et diversif iée (1 773 ha), participer au déve-loppement local (70 ha), et préserver les paysages, l’envi-ronnement, et favoriser l’entre-tien des forêts (452 ha)».

Soutien à l’installationSi une majeure partie des 2 295 hectares attribués a permis la consolidation ou le remanie-ment parcellaire d’exploita-tions, axe important de travail de la Safer, 656 hectares ont été dédiés à l’installation, pour 76 exploitations. Pour favoriser l’installation, la Safer a mobi-lisé également un ensemble d’outils.Parmi ceux-ci, le FIFIAA (Fonds d’Intervention pour le Foncier au service de l’Installation en Agriculture en Aquitaine-Atlantique) avec 26 attribu-taires en 2016 pour 62 135 euros au total (moins d’attribu-taires qu’en 2015), mais aussi le portage foncier, qui a concer-né 28 dossiers d’installation. Des actions parmi tant d’autres, pour une année 2016 plutôt active pour la Safer en Gironde.

Sylvain Desgroppes

Si pour le Médoc et le Libournais, la dominante du prix des terres est de 5000 €/ha, l’Entre-deux-Mers affiche 6 000 €/ha et le Sud Gironde 8 000 €/ha. La région du Blayais reste en-deçà avec une dominante de 4 000 €/ha.

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Le Négoce Agricole Centre-Atlantique passe au vertSTRATÉGIE Le NACA (Négoce Agricole Centre-Atlantique) a lancé le 5 avril sa marque «Vert l’avenir», un programme qui entend promouvoir les bonnes pratiques agricoles, mises en place par les agriculteurs et accompagnées par ses entreprises adhérentes.Depuis plus de 30 ans, le NACA met à la disposition de ses entreprises adhérentes de nombreux services, bien au-delà de son implication syndicale : conseils techniques, accom-pagnement vers les certifica-tions, outils en réponse aux exigences réglementaires dans le cadre des politiques de l’eau, appui aux fonctions supports... Il regroupe aujourd’hui 125 négo-ciants et grossistes. «Présents sur 19 départements (région Nouvelle-Aquitaine et départe-ments limitrophes), nous repré-sentons 350 sites de dépôt et points de vente, 1 850 sala-riés pour un chiffre d’affaires global de 2 milliards d’euros en 2016. En relation directe avec les chefs d’exploitation, les négociants agricoles sont des acteurs économiques majeurs et contribuent à l’animation des territoires ruraux» explique Jean-Guy Valette, directeur du NACA. La problématique de l’isolement physique et managérial étant très présent dans le secteur, il s’agit également de renfor-cer et maintenir le lien social et de proximité entretenu au quotidien entre les négociants agricoles et les agriculteurs.

Communiquer sur les bonnes pratiquesAvec son nouveau programme baptisé «Vert l’avenir», le NACA souhaite conjuguer la demande sociétale et les pratiques agro-nomiques des agriculteurs. Il s’agit de promouvoir les savoir-faire des entreprises du négoce agricole, au service d’une agri-culture toujours plus durable. Ce programme s’appuie sur des valeurs d’expertise, de conseil,

de proximité et d’adaptation, et bénéficie d’un réseau de 600 techniciens formés et dépê-chés sur le terrain. L’objectif est de valoriser, notamment par le biais d’un site internet dédié et les réseaux sociaux, les nouvelles pratiques et les techniques innovantes dans la région Nouvelle-Aquitaine et les départements limitrophes (Cher, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret, Vendée).

06 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 avril 2017 Politique

Confusion sexuelleExemple d ’une nouvel le pratique «labellisée» Ver t l’avenir, la confusion sexuelle utilisée en viticulture et en arboriculture. Laurence Frouin, directrice «Développement Services» du Groupe Isidore a apporté son témoignage sur la démarche menée par son entreprise dans le secteur viticole, principalement dans le Bordelais. Comment lutter contre les vers de la grappe qui entraînent le développement de la pourriture grise ? Sa solution : la confusion sexuelle, méthode de lutte naturelle contre les

Daniel Mouty à la présidence de la Fédération des Vignerons Indépendants de Nouvelle-Aquitaine. Viti-culteur à Sainte-Terre et président sortant, Daniel Mouty a été reconduit à la tête de la Fédération des Vignerons Indépendants de Nouvelle-Aquitaine, pour un mandant de 2 ans, lors de l’assemblée générale du 11 avril dernier. Fondée en 1987, la Fédération régionale rassemble les fédérations de Gironde, Dordogne, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Charentes, soit environ 800 adhérents. Le nouveau bureau compte 2 autres girondins : Cédric Coubris, vigneron à Moulis-Médoc et Président de la Fédération des Vignerons Indépendants de Gironde au poste de Vice-président et Jean-Luc Dartiguenave, vigneron à Saint Yzans de Médoc au poste de secrétaire général. La Fédération des Vignerons Indépendants de Nouvelle-Aquitaine célébrera ses 30 ans le 23 juin 2017 dans leur maison à Artigues-près-Bordeaux.

Le temps d’une image

insectes ravageurs, qui s’appuie sur la diffusion de phéromones dans les vignobles. Pour les vignobles bordelais, les papil-lons Cochylis et Eudémis sont dans le collimateur. En utilisant différentes techniques de diffu-sion libérant régulièrement des phéromones de synthèse, on sature alors l’espace, déso-rientant le mâle. La reconnais-sance entre mâle et femelle ainsi perturbée, la reproduction des espèces visées est forte-ment limitée.

La nécessité du collectifPour garantir une protection efficace des parcelles, un travail collectif des viticulteurs est obligatoire. Les conseillers tech-niques s’occupent de la gestion du plan de pose global, de la fourniture des capsules, de la communication, de l’animation du réseau de surveillance... «Les gains se retrouvent dans la qualité de la vendange, mais aussi au niveau des IFT insec-ticides : nous avons constaté 70 % de diminution en utilisant la confusion sexuelle» indique Laurence Frouin, «même si des fois, un traitement de soutien est nécessaire». Le groupe Isidore suit 5 500 ha en confu-sion sexuelle dont 4 900 ha en Gironde.

Alain Monget

Jean-Guy Valette directeur du NACA et Laurence Frouin de l’entreprise ISIDORE ont présenté les enjeux du programme «Vert l’avenir».

Et aussi

Section régionale des Anciens exploitants FNSEA Nouvelle-Aquitaine…Le 18 avril à Angoulême, les présidents et représentants des 12 Sections départementales des Anciens Exploitants (SDAE) des FDSEA se sont réunis pour élire leur nouveau Président et bureau. Jacques Bougnaud, jeune retraité de la SDAE de Charente et ancien viticulteur, a été élu à l’unanimité. Il succède donc à Willy Snakkers (SDAE 23). A noter que le girondin François Zaros est devenu secrétaire général adjoint au sein du nouveau bureau. Le premier grand chantier va être la rédaction d’un «livre blanc» sur les dysfonctionnements et les iniquités actuels du système des retraites agricoles, avec en face des propositions concrètes. …. et SDAE de la GirondeDu 20 au 23 juin, la section de la Gironde va accueillir ses amis du Cantal. Le programme est déjà bien avancé : visite d’un moulin à farine vers Sauveterre-de-Guyenne, journée passée dans les familles d’accueil, journée à Bordeaux avec découverte de la Cité du Vin et de la ville dans un bus à impé-riale, visite de l’entreprise VEOLIA à Lapouyade et des serres.Pour participer à ce moment de convivialité et devenir famille d’accueil, les personnes intéressées doivent se rapprocher de Sabrina Mahet (Tél. 05 56 00 73 60).

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La minéralité, encore à travaillerŒNOLOGIE Pour sa quinzième édition, la matinée des œnologues de Bordeaux a connu une fois de plus un franc succès, synonyme du dynamisme de la filière et de son envie d’avancer.

Le cadre : le Rocher de Palmer, rive droite de Bordeaux, à Cenon. Les acteurs : œnolo-gues et autres experts de la viticulture et de la dégustation. Le sujet : une réflexion sur une terminologie encore nouvelle et peu explorée, la minéralité... Pour sa quinzième édition, la matinée des œnologues de Bordeaux avait fait peau neuve.Une nouvelle salle de confé-rence, et un sujet encore peu débattu, peu étudié sur lequel l’association des œnologues de Bordeaux a souhaité se pencher ce vendredi 14 avril. «Dans les commentaires de dégustation, les termes miné-raux et minéralité ressortent de plus en plus souvent. On a donc voulu savoir pourquoi, comment cela est-il perçu», explique Nicolas Guichard, président de l’association.

Reprendre la mainSi la presse spécialisée, et dans un second temps les consom-mateurs, se sont fait écho de cette nouvelle mode, l’associa-tion a voulu se pencher dessus. «Au-delà des tendances du marché, la question plus poli-tique se pose pour les œnolo-gues de reprendre en main le sujet, et de savoir si la miné-ralité est traçable, si elle peut se mesurer...», lance en ouver-ture de la journée Rodolphe Wartel, directeur de publication de Terre de Vins.Tout au long de la journée, cher-cheurs, professeurs et maîtres de conférences, responsables R&D, experts et autres conseil-lers scientifiques ont présenté un état des recherches, encore peu développées en la matière. Du rôle des minéraux dans la croissance de la vigne, l’élabo-ration du vin, en passant par la minéralité perçue et la chimie du vin, les sujets abordés ont été multiples.

Mesure contre perceptionLors de la première présen-tation de la journée, Bernard Médina, conseiller scienti-fique auprès de la Société des

Experts Chimistes de France, s’est penché sur la possibi-lité d’utiliser l’étude des miné-raux pour mettre en place une traçabilité des vins. Par deux méthodes scientifiques diffé-rentes, ce dernier peut ainsi parvenir à mettre en évidence une contrefaçon. En analysant par exemple le lithium et le strontium, il peut clairement distinguer un vin de Bordeaux d’un vin chinois.Mais lorsque l’on s’intéresse à la relation directe du miné-ral et du vin, de sa présence dans le goût, l’odeur, les seules notions et études scientifiques ne suffisent pas aujourd’hui, et il faut faire appel aux sens, à la perception. D’où le concept de minéralité perçue, déve-loppé par Jordi Ballester lors de cette journée. Cet enseignant chercheur en sciences senso-rielles à l’Institut Universitaire de la Vigne et du Vin de l’Uni-versité de Bourgogne est revenu dans sa prise de parole sur

l’apparition puis le dévelop-pement exponentiel du terme minéralité. «Sur le guide Hachette comme sur d’autres blogs ou articles spécialisés, la fréquence de citation a augmenté large-ment. C’est un terme parfois plus cité que le mot ‘’fruité’’», explique-t-il.

Un concept sans définitionEt pourtant, comme un para-doxe que chacun des interve-nants de la salle reconnaît, le concept en question n’a pas de définition. C’est aussi pour cela qu’il est si souvent présent dans le vocabulaire collectif. Ce à quoi Axel Marchal, maître de conférence à l’ISVV, s’oppose. «Je n’encourage pas à utili-ser ce terme, qui a en plus un côté pervers, car il associe les aspects de chimie et d’analyse avec les aspects de perception gustative», se justifie-t-il. Autour des frontières un peu floues

07 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 avril 2017 Politique

de cette terminologie réside aussi la notion de terroir. «Le terroir n’est pas une construc-tion sociale, il a une réalité biologique. Parler de minéra-lité renvoie directement à la

composition minérale du sol», note Philippe Darriet, profes-seur à l’ISVV. Or, comme le fait remarquer Bertrand Robillard, directeur de la R&D à l’Institut Œnologique de Champagne Epernay, qui a repris un certain nombre d’études sur la termi-nologie de la dégustation et de l’œnologie, «en 1995, on observe une explosion de l’uti-lisation du terme minéralité chez les professionnels. Et chez les consommateurs, tout en restant plus utilisé, le terme de terroir a fortement baissé».

PerspectivesDans les sciences dures comme les sciences humaines, en chimie comme en dégus-tation, difficile donc de bien appréhender encore ce terme nouveau pour le monde des œnologues. Comme le dit Nicolas Guichard, «les gens n’utilisent pas tous ce terme avec la même définition, il y a aussi un aspect marke-ting derrière, on manque de données scientifiques, mais quoi qu’il arrive, on a voulu en savoir un peu plus, réfléchir ensemble, et cela ouvre des champs d’investigation». Affaire à suivre, donc.

Sylvain Desgroppes

Le président Nicolas Guichard, à droite, a convié de nombreux experts pour parler de cette notion de minéra-lité.

Et aussi

Le gel a frappé plusieurs vignoblesDans la nuit du 19 au 20 avril, le gel a frappé des vignobles français avec des températures allant de -2 à -6 degrés. En Gironde, le thermomètre a flirté avec le zéro degré, mais à l’heure où nous mettons sous presse, les vignobles girondins semblent avoir été épargnés.Les températures les plus basses ont été signalées en Champagne, puis dans la vallée d’Azergues du Beaujolais, un peu dans le Rhône, jusque dans l’Hérault où il a fait -2 degrés dans les vignes. Le Jura a été lui sévèrement touché par les dégâts infligés par le gel : «Entre 40 et 45 % des bourgeons ont été détruits sur les vignes», estime Jean-Charles Tissot, président du Comité interprofessionnel des vins du Jura. Selon lui, seulement 15 à 20 % des parcelles sont indemnes ; certaines parcelles étant quant à elles détruites à 90 %.

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EXPÉRIMENTATION L’IFV pôle Bordeaux-Aquitaine poursuit ses investigations sur l’AOP Bordeaux Rosé.

08 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 avril 2017 Technique

Bordeaux rosé, un produit bien étudié !Dans le cadre du programme FAM sur le profil des vins rosés, le groupe de travail en place depuis 2014 et animé par l’IFV Pôle National Rosé de Vidauban a établi plusieurs objectifs : consolider le statut des vins rosés, renforcer l’iden-tité et la typicité des produits, et mieux connaître les produits de chaque région pour adapter les pratiques viticoles et œnolo-giques aux besoins du marché.Concrètement, il s’agit de montrer la diversité, les diffé-rences et les particularismes de ce produit, de qualifier des idéo-types par bassin de production mais aussi d’évaluer les itiné-raires pour obtenir ces objec-tifs de production, toujours en réponse au marché et aux goûts des consommateurs. La méthodologie appliquée dans ce cadre est commune aux partenaires du groupe de travail répartis sur l’ensemble des bassins de production : P rovence , Va l de Lo i re , Midi-Pyrénées, Languedoc-Rouss i l lon et Bordeaux -Aquitaine. Sur le principe de la méthode réverse, il s’agit de définir les profils des vins d’une appellation donnée, d’en faire ressortir les principaux idéo-types (modèles), de les carac-tériser (analyses œnologiques et surtout sensorielles) puis de concevoir des itinéraires tech-niques de production permet-tant d’atteindre ces objectifs.

La méthode des idéotypesPour sélectionner des idéo-types, chaque bassin de production a prélevé des vins représentatifs de son appel-lation (choix initial d’un type de produit selon les priorités établies par les professionnels de la région considérée) en respectant les volumes vini-fiés mais aussi les signes de qualité. L’analyse sensorielle avec des descripteurs adaptés est mise en œuvre dans chaque région et permet d’identifier des groupes de vins organo-leptiquement proches. Pour chaque groupe, l’échantillon le plus central du groupe est retenu, c’est l’idéotype. Cette méthode est développée par le laboratoire Grappe de l’ESA d’Angers. Ainsi 3 idéotypes sont retenus par région parmi

les vins les plus exemplaires, c’est-à-dire remarqués comme étant un bon représentant de l’appellation par le collège de professionnels et techniciens interrogés. La figure 1 illustre 3 des groupes déterminés pour l’AOP Bordeaux-rosé pour le millésime 2014, et leurs caractéristiques sensorielles. Les vins 172, 596 et 882 sont les 3 idéotypes sélectionnés, respectivement représentatif des groupes G4, G5 et G1. La définition des profils produits a été complétée par une description fine des vins, paramètres œnologiques et composés aromatiques notamment.Les caractéristiques analy-tiques des idéotypes sont globa-lement centrées sur la moyenne (figures 2 et 3). Le vin 882 représentatif du groupe G1 est caractérisé par une acidité totale plus élevée, avec plus d’acide malique, un TAV plus faible et un niveau de CO2 important ; ce qui est cohé-rent avec l’expression gustative, jugée plus acide. Le groupe G5 présente plus de sucres résiduels (à relier à l’impression de sucrosité en bouche), un IPT plus faible et moins d’acide tartrique (vins moins amers selon le jury de dégustateurs). Le groupe G4, avec des vins jugés plus intenses et moins amers, est notamment carac-térisé par une faible teneur en acide malique (en raison d’une maturité plus avancée ?).La figure 4 illustre par ailleurs la diversité des couleurs rencontrées.Au niveau aromatique, le vin représentant les vins du groupe G1 est le moins concentré en 3-mercaptohexanol mais riche en 2-phényléthanol et en princi-paux alcools supérieurs, ce qui peut lui conférer des notes de fruits rouges. Le vin du groupe G5 est le plus riche en acétate d’isoamyle alors que les notes végétales fraîches et positives du vin G4 peuvent être mises en relation avec sa concentra-tion en 3-mercaptohexanol et citronéol. On sait, par ailleurs qu’il est impossible de relier précisément une composition aromatique et des sensations organoleptiques.Une sélection réalisée sur les mêmes critères et selon

la même méthode en 2015 complète ces tendances et globalement, les mêmes familles sont retrouvées.

Comment valoriser le potentiel aromatiqueEn s’appuyant sur ces résultats, l’IFV pôle Bordeaux-Aquitaine a mis en œuvre des expérimen-tations dans l’objectif notam-ment de valoriser le potentiel aromatique des cépages aqui-tains comme le merlot ; il s’agit d’adapter les pratiques aux cépages de notre région pour élaborer des produits en accord avec les objectifs sensoriels définis et en y associant le critère «couleur».Sur plusieurs millésimes, 2 itinéraires techniques sont ainsi comparés, associés ou non au facteur date de récolte. L’idée est d’élaborer 2 profils de vins différents : un vin orienté plutôt fruits rouges et amylique et un vin plutôt agrumes, thiol. À cet effet, grâce aux références tech-niques validées par le Centre du Rosé, des process de vini-fication ont pu être définis en jouant sur la durée de macé-ration (impact sur la couleur mais également sur la révéla-tion des certains composés aromatiques comme le Thiols), les conditions de fermentations (turbidité, souche de levure, température de fermentation) ou encore sur le niveau de protection (sulfitage, oxygène) ; tout ceci ayant un impact sur la libération et la synthèse des composés aromatiques (et généralement de manière sélective).

La synthèse des 3 millésimes d’expérimentat ions sera présentée très prochainement mais nous observons d’ores et déjà un fort impact de ces techniques de vinification sur le profil aromatique des vins. Nous avons pu identifier les éléments pouvant valoriser le potentiel aromatique d’un cépage comme le merlot vinifié en rosé. Toutefois, si les itiné-raires techniques permettent d’élaborer des vins aux profils aromatiques différents offrant la possibilité de s’adapter à des marchés divers, il convient d’être vigilant aux étapes qui pourraient inhiber tout le reste (collage, oxydations,…).

Avec le soutien financier de :Partenaires techniques :

Figure 1 : Profil sensoriel des idéotypes – AOP Bordeaux rosé millésime 2014 21 vins étudiés– GN FAM Profil Rosé

Figures 2 et 3 : Profil analytiques des idéotypes, moyenne, minimum maximun sur la popula-tion de 21 vins et des 3 idéotypes– AOP Bordeaux rosé millésime 2014 – GN FAM Profil Rosé

Figure 4 : Positionnement des 3 vins représentatifs des groupes G1, G4 et G5 sur le nuancier - AOP Bordeaux rosé 2014 - GN FAM Profil Rosé

En collaboration avec les équipes du Centre du Rosé, Nathalie Pouzalgues et Gilles Masson et du Laboratoire Grappe de l’ESA d’Angers, Ronan Symoneaux, Cécile Coulon-Leroy. Pour les autres régions, participent l’IFV sur les rosés secs du Val de Loire (Philippe Chrétien) et le rosé de Fronton (François Davaux), la Chambre des Pyrénées-Orientales (Julien Thiery et Anne Seguin) sur les vins doux naturels rosés, le Centre du Rosé (Laure Cayla, Nathalie Pouzalgues et Gilles Masson) sur les Rosés de Garde de Provence et le Centre du Rosé et l’ICV (Lucile Pic) sur les rosés du Languedoc.

G1-882 Les vins de ce groupe sont-plus acides, -plus amers, -plus fruits rouge et cassis, -peu agrumes. Ils tendent aussi vers -des fruits mûrs-moins fruits exotiques.

G4-172 Les vins de ce groupe sont-intenses en arômes, -moins amers, -un peu plus boisé,-notes végétales fraîches et positives

G5-596Les vins de ce groupe sont-intenses en arômes, -moins amers, -plus floraux,-plus fruits exotiques-plus Fruits agrumes,-Impression de sucrosité-Tendance à l’acidité

Contact Charlotte Anneraud, responsable des expérimentations en AOP Bordeaux rosé – IFV pôle Bordeaux-Aquitaine.Laure Cayla, coordinatrice du groupe national FAM Profil des Vins Rosés – IFV pôle National Rosé / Centre du Rosé.

CasDAR

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EFFLUENTS Le traitement des effluents de chai est un enjeu majeur en Gironde pour reconquérir une bonne qualité des eaux de nos rivières.

09 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 avril 2017 Technique

Effluents de chai : des subventions au top !

L’exemple de la station de traitement des effluents de la CUMA Vinicole Médoc Environnement : choisir le collectif, que des bénéfices ! La CUMA s’occupe de tout et le taux de subvention est bonifié !

* Bonification des taux dans le cas d’un raccordement à une station collective type CUMA, GIE ou société CTMV

Stop à l’idée fausse qui dit que «le raisin ne pollue pas» ! Bien au contraire, tous les rejets «sauvages» issus des lavages de matériels vinicoles (de la machine à vendanger au nettoyage de la cuverie) ont pour impact l’asphyxie des cours d’eau. Avant de se retrou-ver face à un contrôle de la Police de l’Eau ou avant qu’il n’y ait plus aucune subvention disponible, c’est le moment de se lancer.

Les aides de l’Agence de l’EauNombre d’exploitants se sont mis à jour vis-à-vis de

la réglementation mais c’est encore trop peu ! Les derniers chiffres donnent un pourcen-tage de moins de 50 % des exploitations qui traitent leurs effluents vinicoles. En effet, l’ef-fort peut paraître considérable pour beaucoup et le contexte actuel n’aide pas. Mais ceux qui ont déjà réalisé leur mise aux normes ont été confrontés aux mêmes soucis et ils y sont arrivés. Ces dernières années, 2 dispositifs permettaient d’accé-der à des aides pour le traite-ment des effluents vinicoles : celui de la Région (AREA-PCAE) et celui de l’Agence de l’Eau. Cette année, n’existe plus que

le seul dispositif de l’Agence de l’Eau. Les subventions sont en diminution, il faut donc en tenir compte.

Quelle marche à suivreEn premier lieu, il faut contacter une personne habilitée à réali-ser un diagnostic de chai. Un certain nombre de conseillers de la Chambre d’Agriculture le sont. Le conseiller réalise un état des lieux du chai et de la chaîne d’opérations de la récolte à la mise en bouteilles, afin d’apprécier l’ensemble des activités liées à la vinifi-cation et en particulier aux zones de lavage. Cette première visite aboutit à la rédaction d’un rapport avec des conseils techniques et réglementaires ainsi qu’à la réalisation d’un schéma des réseaux existants et du projet de modifications associé. Ensuite, les conseillers de la Chambre d’Agriculture vous accompagnent égale-ment pour monter le dossier de subvention de l’Agence de l’Eau. En général, le formu-laire de demande d’aides est rempli conjointement lors de la première visite (www.eau-adour-garonne.fr/fr/services-en-ligne/

Taux d’aidesLes taux d’aides dépendent de 3 critères : • le statut de l’entreprise viticole (micro-entreprise ou TPE, PME et grande entreprise),• la solution choisie par l’exploitant (solution collective, épandage ou station autonome),• la situation géographique du chai (en «zone prioritaire effluents de chai» ou non).Pour les TPE (cas de la majorité des exploitations viticoles), les taux d’aides varient alors de 50 à 60 % du montant des travaux ce qui est non négligeable par rapport aux sommes engagées.

Investissements éligiblesSont pris en compte les investissements suivants : • séparation des réseaux eaux de pluie et effluents (tranchées, regards et canalisations),• collecte des effluents : réseaux dans le chai et/ou extérieurs au chai (tranchées, regards, cana-

lisations et caniveaux),• aire de lavage mixte écrêtée à 100 m² (terrassement et génie civil),• débourbeur-déshuileur,• système de prétraitement : dégrilleur statique (panier) ou continu,• stockage des effluents : cuve, réservoir souple ou stockage ouvert,• système de traitement : station autonome par procédé validé (terrassement et station).À noter : il n’existe pas de plafond global pour les subventions accordées par l’Agence de l’Eau mais selon les investissements, des maxima peuvent exister (aire de lavage par exemple).

demande-d-aide/demande-d-aide-departement-industries.html). La liste des pièces justifi-catives qui doivent être fournies par l’exploitant est indiquée à ce moment-là. Une fois le dossier complet, il est envoyé à l’Agence de l’Eau.Si les travaux doivent être engagés avant le passage en comité du dossier, il faudra veil-ler à envoyer une demande de démarrage anticipé des travaux afin que les factures puissent être prises en compte. Pendant le délai d’instruction du dossier, il est possible que l’Agence de l’Eau demande certaines infor-mations supplémentaires (ou des pièces justificatives en cas de dossier incomplet).

Les prochains comités sont fixés :• 16 juin (la date limite de

validation technique des dossiers par les services administratifs de l’Agence de l’Eau est au 24 mai),

• 29 septembre (valida-tion technique avant le 7 septembre),

• 19 décembre (validation technique avant le 23 novembre).

Les travaux peuvent être éche-lonnés sur 3 ans avec une possibilité de demander un délai supplémentaire sur justi-ficatif. Afin de valider la mise aux normes, un conseiller doit passer sur l’exploitation en fin de travaux. L’Agence de l’Eau pourra enclencher le versement

de l’aide après réception de plusieurs documents : le certi-ficat d’achèvement des travaux, le décompte général des dépenses (disponibles sur www.eau-adour-garonne.fr/services-en-ligne/documents-types-pour-le-paiement-des-aides.html), les factures acquittées et le rapport de visite du diagnostiqueur.

Unique critère d’éligibilité Afin d’observer une certaine logique dans l’attribution des aides, l’Agence de l’Eau souhaite que les entreprises s’engagent dans une certifi-cation environnementale (minimum de niveau 2). Elle amènera ainsi l’exploitation, à l’issue des travaux, à être à jour pour le traitement des effluents phytosanitaires en même temps que le traitement des effluents de chai. Il existe plusieurs certifications qui permettent de répondre à ce critère d’éligibilité : la certifica-tion AREA, le SME des Vins de Bordeaux, la certification HVE ou encore Terra Vitis.La Chambre d’Agriculture vous accompagne dans ces diffé-rentes démarches de certifica-tion. La certification AREA est conseillée en priorité, car elle est l’une des plus simples à mettre en œuvre et des moins coûteuses. Afin de recevoir le solde de l’aide, il faudra fournir le certificat à la fin des travaux.

ContactMaud-Isabeau FURET, Service Vigne et VinAnimatrice Accord-cadre effluents vitivinicolesChambre d’agriculture Tél. 05 56 35 00 00, [email protected]

Type d’entreprise «Zone prioritaire effluents de chai» et Bonification exceptionnelle *

Hors «zone prioritaire effluents de chai»

TPE 60 % 50 %

PME 50 % 40 %

Grande entreprise 40 % 30 % Attention ! Le dossier de demande de subvention de l’Agence de l’Eau doit être accompagné obligatoirement des pièces justificatives suivantes :

• Devis détaillés par poste• Garantie de traitement apportée par le constructeur (cas

d’une station individuelle) ou adhésion à la structure collective

• Plan d’épandage (si cette solution est choisie)• 3 dernières déclarations de récolte• Récépissé de déclaration ICPE (si l’activité de vinification

est soumise à déclaration ou autorisation)• Planning prévisionnel des travaux• Relevé d’identité bancaire• Extrait Kbis de moins de 3 mois

Et encore

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PRATIQUES Les causes de dépérissement des abeilles sont multiples. La préservation de la santé du cheptel apicole implique la mise en place de bonnes pratiques.

10 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 avril 2017 Technique

Protection des abeilles et traitements phytosanitairesLes insectes pollinisateurs participent à la production de nombreuses cultures et contribuent aussi à la qualité des récoltes. Pour protéger les abeilles, il convient d’agir à plusieurs niveaux : gestion des ressources alimentaires des abeilles ; maîtrise des risques sanitaires du cheptel et utili-sation raisonnée des produits phytopharmaceutiques en protection des cultures. Précautions à prendre Des intoxications d’insectes pollinisateurs peuvent se produire particulièrement quand les produits phytophar-maceutiques sont appliqués pendant la période de florai-son ou lors de la production d’exsudats, car c’est dans ces situations que les butineuses sont les plus actives, tant sur les plantes cultivées que sur les adventices. La contami-nation peut avoir lieu à deux moments (pendant et après le traitement phytosanitaire), par deux voies d’intoxication diffé-rentes : contact ou ingestion. L’arrêté du 28 novembre 2003 prévoit que, pour protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs, les traitements réalisés au moyen d’insecti-cides et d’acaricides sont interdits durant la période de

floraison et pendant la période de production d’exsudats sur toutes les cultures visitées par ses insectes. Par dérogation, certains produits sont autorisés durant ces périodes si l’étique-tage porte une des mentions suivantes :- emploi autorisé en floraison,- emploi autorisé au cours des périodes de production d’exsudats,

- emploi autorisé durant la florai-son et au cours des périodes de production d’exsudats.

Dans les 3 cas, l’application doit se faire en dehors de la présence d’abeilles. Ces mentions sont attribuées pour

un usage et avec une dose déterminée. Pour vérifier si un produit dispose d’une de ces mentions, reportez-vous à l’éti-quette du bidon qui précise la décision d’autorisation de mise sur le marché (AMM).

À proscrire En présence d’abeilles, les applications d’insecticide ou d’acaricide peuvent provoquer d’importantes mortalités parmi les populations. L’activité des abeilles dans les parcelles est fortement réduite au lever du jour et à la tombée de la nuit. En effet, la faible luminosité dimi-nue leurs facultés d’orientation

et les températures fraîches limitent leurs capacités de vol. Pour les abeilles domes-tiques, les données disponibles montrent que 12°C est un seuil au-delà duquel l’activité commence à devenir significa-tive. Si cette limite de tempéra-ture est associée à une faible luminosité, la fréquentation est d’autant plus réduite.

RecommandationsPar conséquent, il est forte-ment recommandé de traiter à la tombée de la nuit car la plupart des butineuses ont quitté les parcelles, et le délai entre l’application et le contact des abeilles avec le produit est supérieur à celui obtenu

Vins de Bordeaux : une cartographie des bonnes pratiques sur internet. Le CIVB a lancé un nouveau site internet destiné au grand public : bordeauxvignobleengage.com. Il présente, par le biais d’une cartographie, les initiatives individuelles ou collectives engagées par les viticulteurs, négociants, caves coopératives et Organismes de Défense et de Gestion (ODG) du Bordelais en faveur du développe-ment durable. À ce jour, 105 ont déjà répondu et on dénombre environ 300 exemples de bonnes pratiques. «Ce site permet de montrer au grand public la diversité des efforts déjà fournis et révèle que la prise de conscience de la filière viti-vinicole en faveur du développement durable est bel et bien une réalité. Il a également pour effet, d’inciter les opérateurs non encore engagés dans une démarche environnementale à s’y impliquer».

Le temps d’une image

avec une application réalisée le matin. Dans tous les cas, l’observation des cultures est impératif avant de traiter !- Il est interdit de traiter en présence des abeilles, même si le produit comporte la mention «abeilles».

- Respectez les doses et les précautions d’emploi mention-nées sur l ’étiquette des produits.

- Les traitements de bordure de parcelles en début d’in-festation du charançon des siliques, ou de colonies de pucerons peuvent souvent être suffisants.

- Par ailleurs, un temps frais et couvert est défavorable à l’activité de butinage des pollinisateurs.

- En cas de traitement, veil-lez à la compatibilité avec la réglementation.

L’association de certaines molé-cules à visée phytopharmaceu-tique peut faire courir un risque important aux pollinisateurs (effets possibles de synergies). Pour cette raison, il convient d’être extrêmement vigilant en matière de mélanges et de respecter l’arrêté ministé-riel du 7 avril 2010. Les fiches pratiques sont disponibles sur terresinovia.fr/publications/fiches-a-telecharger/

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MÉTROLOGIE Superficies, rendements, analyses, comptabilité, gestion du temps... Nos activités quotidiennes font sans cesse appel à la mesure, sans qu’on en prenne toute la mesure.

11 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 avril 2017 Technique

L’accès à une connaissance passe bien souvent par un nombre, et la mesure qui fournit ce nombre ne peut se concevoir sans unités, étalons et instruments de mesure. Ceci est la raison d’être de la métrologie qui n’est pas seule-ment une discipline particu-lière des sciences physiques mais le socle de nos activités quotidiennes.

Les nombresDans la plupart des sociétés primitives, la nécessité écono-mique d’effectuer des mesures quantitatives (surfaces de terrains, quantités de nourri-ture, d’eau et de matériaux, échelles de temps fiables…) amenère très tôt à des systèmes

de numération et d’expression des nombres, de systèmes de mesures à des fins très variées. Dans l’ancienne Egypte, on utili-sait déjà un système décimal avec des symboles distincts pour 1, 10, 100 et 1000, et les multiples (mais pas de sous-multiples). Les Sumériens et les Babyloniens avaient un système sexagésimal (le nombre 60 est facilement divi-sible par 2,3,4,5,6,10,12…). Ces anciennes civilisations possédaient un niveau très élevé dans l’astronomie. Leurs influences se sont perpétuées jusqu’à nos jours. Nous divisons l’heure en 60 minutes et la minute en 60 secondes. Ces unités sont d’un usage si univer-sel qu’on a dû les conserver

Vin à la loupe

Et encoreLes mesures en Aquitaine Pour un champ ou une vigne travaillée à la charrue, la longueur était énoncée en nombre de sillons (règes) ou nombre de rangs de pieds (lignols). La rège était devenue une mesure qui servait spécialement pour la largeur des parcelles mais aussi la longueur et la surface, également à des terres sans sillons comme les landes et les bois. Le nombre de règes ne correspondait pas à une dimension constante (sillons éventuellement séparés par des passages, des allées ; règes plus étroites dans les champs de blé que dans les vignes ; pièces de terre rétré-cissant, nombre de sillons différents à chaque extrémité…). La sadon représentait la largeur des passages séparant les règes. La sadon du Médoc est une vraie mesure qui donna son nom à une mesure de superficie agraire de 100 pas sur 10. La versanne (division du sol délimité par des fossés ou des allées transversales) a servi à donner une idée de la longueur des règes. Le journal est la quantité de terres qu’un homme peut labourer en un jour, avec des chevaux ou avec des bœufs. Le journal de Bordeaux (31.93 ares) était un rectangle de 32 lattes (instrument de mesure d’arpenteur) sur 16 soit 32 règes, très utilisé en Gironde. Les barriques régionales étaient également diversifiées. Il fallut un arrêté en 1773 pour donner les dimensions exté-rieures à la barrique bordelaise répondant à une contenance d’environ 100 à 108 «pots». La contenance est fixée depuis 1866 à 225 litres.

telles quelles dans l’actuel Système International d’Unités.Les symboles pour les chiffres 1 à 9 proviennent d’Inde (IIIe siècle av. J.-C.), le 0 apparaît vers le Ve siècle. Nous avions hérité de Rome les chiffres romains. Les chiffres indo-arabes, le signe du 0 et la notation de position n’appa-raissent en Europe qu’au XIIe siècle grâce à la traduction, par un moine anglais, d’un livre de mathématique indienne d’un écrivain arabe. Il fallut 3 siècles pour que les européens soient convaincus de la supériorité du système et ils l’adoptent vers le XVe siècle. Il ne restait que la notation décimale des fractions à introduire. La manière usitée était en général des chiffres comme 7 ¼ (au lieu de 7,25). Cette invention, utilisée en Chine vers 1200, fut introduite en Europe par Stevin en 1585. La virgule est due à l’inventeur des logarithmes, Napier.

La mesureJusqu’au XVIIIème siècle, il n’exis-tait aucun système de mesure unifié. Ceux-ci étaient ordonnés non pas suivant des théories savantes mais en vue de la pratique. En 1795, il existait en France plus de sept cents

ContactIsabelle MELEUCOenocentres [email protected]

unités de mesure différentes. Nombre d’entre elles étaient empruntées à la morphologie humaine. Leur nom en conser-vait fréquemment le souvenir : le doigt, la palme, le pied, la coudée, le pas, la brasse, ou encore la toise (du latin tensa qui désigne l’étendue des bras). Ces unités de mesures n’étaient pas fixes : elles variaient d’une ville à l’autre, d’une corpora-tion à l’autre, mais aussi selon la nature de l’objet mesuré. Par exemple, la superficie des planchers s’exprimait en pieds carrés et celle des tapis en aunes carrées. Les mesures du même ordre n’avaient pas de rapports simples : un journal à bœufs (surface labourée en un jour par un attelage de bœufs) n’était ni un multiple ni un sous –multiple de la seterée (surface pour laquelle il fallait un setier de semence). Les mesures de volume et celles de longueur n’avaient aucun lien entre elles. Pour chaque unité de mesure, les multiples et sous-multiples s’échelonnaient de façon aléa-toire, ce qui rendait tout calcul

extrêmement laborieux. Par exemple, la livre (489,5g) se divise en 2 marcs, chaque marc en 8 onces, chaque once en 8 gros, chaque gros en 3 deniers, chaque denier en 24 grains !

Le système métriqueSource d’erreurs (usure des étalons) et de fraudes liées à la cupidité des marchands lors des transactions commer-ciales, cette situation portait aussi préjudice au développe-ment des sciences. À mesure que l’industrie et le commerce prenaient de l’ampleur, la nécessité d’une harmonisation se faisait de plus en plus pres-sante. Au début de la Révolution française, l’assemblée consti-tuante le 8 mai 1790 char-geait par décret l’académie des sciences d’établir un système de mesures susceptible d’être adopté dans le monde entier. C’est ainsi qu’est né le Système métrique dont Lavoisier disait : «jamais rien de plus grand et de plus simple, de plus cohérent dans toutes ses parties, n’est sorti de la main des hommes.»

Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER) : l’Europe investit dans les zones rurales.

La métrologie se retrouve au cœur des activités des laboratoires d’œno-logie. Elle permet de garantir la fiabilité des analyses réalisées.

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12 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 avril 2017 Dossier

Désherbage mécanique à l’essai

Le constructeur BRAUN poursuit le développement de sa gamme de matériels. Il propose des équipe-ments permettant de compléter le travail réalisé avec la lame inter-ceps. Le système d’effacement :- le point de pivot permet l’effacement de l’outil devant les pieds,

- l’effacement par contacteur hydraulique.Les équipements : - différentes longueurs de lame,- roue de terrage,- disque arrière,- disque avant.Les réglages : - centrer l’outil dans le rang,- adapter la longueur et la garde du palpeur,

- adapter la sensibilité hydraulique,- ajuster la profondeur de travail.> Avis du conseiller : La lame inter-ceps n’est plus à présenter. Elle évolue et devient polyvalente avec la possibilité de rempla-cer la lame par différents accessoires (charrue, tonte...). Ses limites sont atteintes en présence de couverts végétaux importants. Le disque émotteur est un outil complémentaire intéressant. Il assure un décompactage du sol au plus près du rang. Selon l’orientation du disque, il déplace un volume de terre relativement faible. Son association avec la charrue à disque orientable et la lame inter-ceps donne de bons résultats. Enfin, il offre un débit de chantier important. Ses limites sont atteintes en conditions humides.

Développé par la société CGC AGRI, l’écocep est un outil de travail du sol à plat. Sa particu-larité est de pouvoir travailler sans système d’effacement, simplement par pression et contournement.Le système d’effacement : - parallélogramme déformable équipé d’un vérin hydraulique,

- palpeur à commande électrohy-draulique (préférable lors d’inter-vention sur jeunes vignes).

Les équipements : - disque plat crénelé monté sur point de pivot, pouvant être orien-té horizontalement et verticale-ment (plusieurs diamètres sont disponibles),

- boîtier hydraulique muni d’une boule d’azote assurant l’effa-cement et le retour de l’outil au travail.

Les réglages : - centrer l’outil dans le rang (atten-tion à ne pas trop croiser afin que le disque puisse contourner les pieds),

- ajuster la pression dans le circuit hydraulique,

- contrôler la profondeur de travail (5 cm),

- orienter le disque sur le plan horizontal afin de travailler à plat ou déplacer de faibles volumes de terre,

- adapter la vitesse d’avance-ment : elle doit être suffisam-ment importante (5 à 6 km/h) surtout lors d’interventions sur sol compact.

> Avis du conseiller : Le concept de cet outil est atypique. Il reprend tous les avan-tages d’une lame inter-ceps (débit de chantier, peu ou pas de dépla-cement de terre, faibles besoins hydraulique...) en proposant une approche optimale autour des ceps. Il peut être utilisé avec ou sans palpeurs. Ses limites sont identiques aux lames inter-ceps (phénomène de repiquage après une pluie). De plus, son principe d’effacement par pres-sion peut provoquer de légères blessures sur les troncs et impo-ser des efforts importants sur le palissage.

Les équipements : - éléments composés de 2 ou 4 étoiles,- montage sur roulements à double palettes, étanches.

Les réglages : - orienter les groupes d’étoiles en fonction du travail souhaité.

> Avis du conseiller : Les bineuses à étoiles sont une alternative

intéressante lors de la remise à plat des sols après un décavaillonnage par exemple. En fonc-tion de l’orientation des étoiles, il est possible de butter, débutter ou tout simplement scarifier le sol afin d’améliorer sa porosité, notamment lorsque le couvert végétal est dense ou lorsque le sol présente une croûte superficielle dure. Comme pour les autres bineuses présentées, ses limites sont atteintes en conditions humides.

BRAUN : lame LUV et disque émotteur

CGC agri : écocep

ALM : bineuse à étoiles

L’inter-ceps Réflex du constructeur BELHOMME n’est pas une nouveauté. Cependant, il offre de multiples possibilités d’utilisation en particulier en version sans palpeurs.Le système d’effacement : - un point de pivot permet l’effacement de l’outil devant les pieds,

- effacement par contacteur électrohydraulique ou balance hydraulique.

Les équipements : - 2 modèles de versoir, une lame plate et une lame sarcleuse. Une tête de tonte inter-ceps est en cours de développement.

Les réglages : - centrer l’outil dans le rang,- ajuster la pression dans le circuit hydraulique,- contrôler la profondeur de travail (5 cm),- adapter la garde et la longueur du palpeur (lorsqu’il est nécessaire).

> Avis du conseiller : La polyvalence de cet équipement est intéressante. Muni de palpeurs, le boîtier Réflex se montre précis et réactif. Lors de la démonstration, le matériel a été utilisé sans palpeurs, en version lame sarcleuse et charrue à disque. Ces configurations permettent d’intervenir sur des couverts végétaux fortement développés et de conserver une bande enherbée inter-rangs. Le débit de chantier est intéressant avec des vitesses d’avancement voisines de 4 km/h voire 5 km/h. La version charrue à disque est en cours de production, elle devrait être dispo-nible dans le courant de l’année.

BELHOMME : réflex

Le servomoteur de la gamme BIOMATIC du constructeur BOISSELET n’est plus à présenter. De nouveaux accessoires sont disponibles. Ils améliorent la polyvalence de ce matériel.Le système d’effacement : - orbitrol assurant le déplacement de l’outil par point de pivot,

- adaptation d’une bielle pour transformer le

mouvement circulaire en déplacement parallèle à l’axe du rang.

Les équipements : - kit DECAVATIC (charrue décavaillonneuse),- kit FLEURYMATIC (mini charrue décavaillonneuse),- kit CUTMATIC (lame),- kit VALMATIC (disque orientable),- kit FILMATIC (tête de tonte à fil),- kit PETALMATIC (outil rotatif).Les réglages : - centrer l’outil dans le rang,- adapter la longueur et la garde du palpeur,- adapter la sensibilité hydraulique,- ajuster la profondeur de travail.> Avis du conseiller : L’équipement BIOMATIC est l’un des matériels inter-ceps les plus performant du marché. Il permet d’envisager le désherbage mécanique de diffé-rentes manières grâce à la multitude d’accessoires adaptables sur le servomoteur. Sa gestion hydrau-lique offre suffisamment de souplesse sur les sols légers et de puissance sur les sols compacts. Lors de la démonstration, différents outils ont été mis en situation dont les versions pétalmatic (décavaillon-nage léger) et valmatic (brassage important sous le rang sans déplacement de terre dans l’inter-rang).

BOISSELET : pétalmatic

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La société CLEMENS a présenté un nouveau châssis compact équipé de la dernière génération de lames inter-ceps. La particu-larité de cette nouveauté est de rendre la lame RADIUS SL polyvalente.Le système d’effacement : - un point de pivot permet l’effa-cement de l’outil devant les pieds,

- un vérin hydraulique assure le maintien de la lame au travail

- un ressort de rappel permet l’effacement de l’outil devant les pieds.

Les équipements : - dif férents accessoires et longueurs de lames sont disponibles,

- la bride de fixation située devant l’axe de rotation de la lame permet d’ajouter une dent droite ou un disque (crénelé ou lisse).

Les réglages : - ajuster le palpeur (garde, longueur et hauteur),

- contrôler la profondeur de travail grâce au rouleau arrière

- adapter la pression hydraulique.> Avis du conseiller : Le constructeur a présenté

une combinaison d’outils. Un houe rotative était positionnée au-dessus de la lame. L’intérêt de cette association est de réaliser un sarclage superficiel combiné à un déplacement de terre. Il est regrettable que l’on ne puisse pas adapter le sens de rotation de l’outil rotatif en fonction des travaux à réaliser (remise à plat ou léger buttage). De plus, l’outil rotatif n’est adaptable que sur la lame de 500 mm. La largeur de travail proposée est relativement importante en fonction des densités de plantation.

CLEMENS : lame inter-ceps, disque GSP et bineuse

ContactDossier réalisé par Loic Pasdois, conseiller agro-équipement, Chambre d’agricultureTél. 05 56 35 00 00 / 06 48 58 38 36 - [email protected]

MATÉRIEL Pour réduire le recours aux produits phytosanitaires, le désherbage mécanique sous le rang est une réelle alternative. Le 4 avril dernier à Targon sur l’exploitation du château Vieux Manoir, la Chambre d’agriculture et son antenne ADAR des Deux Rives ont organisé des démonstrations de matériels en présence des principaux constructeurs. Tour d’horizon des matériels et des nouveautés.

Constructeur allemand d’outils de désherbage mécanique, la société KRESS développe une gamme d’outils viticoles. Les conditions d’humidité des sols n’ont pas permis de présenter les bineuses KRESS en action.Les équipements : - plusieurs diamètres de bineuse sont disponibles allant de 350 à 700 mm,

- 4 duretés de doigts plastiques sont disponibles.

Les réglages : - adapter l’horizontalité des bineuses à doigts,

- ajuster le croisement des bineuses.

> Avis du conseiller : Cet équipement de concep-tion et d’utilisation simples voit son intérêt lors des travaux de désherbage mécanique durant la période estivale. Lors de différents essais, les meilleurs résultats ont été obtenus en position face par face, à des vitesses d’avancement voisines de 6 km/h et sur un cavaillon

légèrement butté. Plusieurs passages de bineuses à doigts permettent de remettre à plat un cavaillon légèrement butté. Ses limites sont atteintes lors d’interventions sur des couverts végétaux importants (risque de bourrage sur liseron par exemple). De plus, le passage de cet outil provoque des mouve-ments latéraux pouvant endom-mager de jeunes pousses.

KRESS : bineuse à étoiles

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Désherbage mécanique suite14 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 avril 2017 Dossier

Le constructeur EGRETIER a présenté son inter-ceps mini sillon en version lame sarcleuse.Le système d’effacement : - effacement de l’outil par parallélogramme déformable,

- assistance électrohydraulique.Les équipements : - le porte-outils peut recevoir un corps

décavaillonneur et une lame plate.Les réglages : - ajuster le palpeur (garde, longueur et hauteur),- contrôler la profondeur de travail grâce au rouleau arrière,

- adapter la profondeur de travail.> Avis du conseiller : La conception de cette charrue se démarque des autres matériels. La quadrilatère déformable confère à la charrue un déplacement atypique lors de l’effacement devant les pieds. Le volume de terre déplacé est rectiligne et les risques d’accrochage des ceps sont quasi nuls. Lors de la démonstration, la lame sarcleuse a permis de réaliser un travail de labour léger préservant un système racinaire superficiel.

Le constructeur LEGER développe un concept de matériel de désherbage mécanique atypique : l’ecosatelYt.Le système d’effacement : - un point de pivot permet l’effacement de l’outil devant les pieds,

- le cadre bénéficie d’un centrage automatique.Les équipements :

- une version adaptable sur cadre est disponible.Les réglages : - ajuster le palpeur (garde, longueur et hauteur),- contrôler la profondeur de travail grâce au rouleau arrière,

- adapter la profondeur de travail.> Avis du conseiller : Cet équipement assure un travail de binage superficiel grâce à son concept de trièdre. La rotation des pièces travaillantes est assurée par la résistance des dents dans le sol. La version présentée ne permet pas de combiner l’entretien de l’inter-rang et du cavaillon. Ses limites sont atteintes sur des couverts végétaux importants (bourrage) ou sur des sols à tendance sableuse (le trièdre ne tourne pas).

EGRETIER : mini sillon

Grâce au partenariat avec le constructeur ID DAVID, la société PELLENC propose une gamme de matériels de désherbage mécanique. Le modèle présenté se compose d’une paire de lames interceps associée à un cadre dont la partie centrale est mobile.Le système d’effacement : - effacement de l’outil par parallélogramme déformable,

- assistance électrohydraulique.Les équipements : - d i f férents accessoires disponibles.

Les réglages : - ajuster le palpeur (garde, longueur et hauteur),

- contrôler la profondeur de

travail grâce au rouleau arrière,

- adapter la profondeur de travail.

> Avis du conseiller : Le système d’effacement ID DAVID est réactif. La lame est équipée d’un versoir qui est mal positionné. Lorsque l’on souhaite limiter la zone non travaillée autour des pieds, le versoir peut blesser voire fendre le bourrelet de greffe. Une campagne de tests va permettre de déterminer préci-sément les performances de ce matériel, notamment en version charrue et outils rotatifs.

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RAPPEL Détenir un équidé est une responsabilité qui implique le respect de la réglementation en matière de sécurité sanitaire des équidés.

15 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 avril 2017 Technique

Que vous soyez particulier ou professionnel, vous êtes concerné par des démarches obligatoires qui facilitent les actions des services sani-taires. En cas d’épidémie, il est essentiel de pouvoir identifier les équidés malades, de les localiser et de connaître leurs éventuelles interactions avec d’autres chevaux.

Vos démarches obligatoires Identification des équidés : c’est vital et obligatoire. Savoir reconnaître un cheval en toute circonstance est indispensable à la traçabilité sanitaire et nécessite qu’il soit identifié au moyen d’une puce, d’un signalement et d’un passe-port avec un numéro unique. L’enregistrement dans le fichier central SIRE est automatique pour les passeports émis par l’Ifce, mais doit être demandé par le propriétaire ou le déten-teur pour les autres passe-ports. Si votre cheval n’a pas de document d’identification et/ou de transpondeur, contac-tez un identificateur habilité pour le faire identifier au plus vite.Déclaration des lieux de déten-tion : simple, gratuit mais pas automatique. La connaissance des lieux de détention permet d’agir en cas de crise sani-taire en localisant les lieux accueillant des chevaux sur le territoire. Déclarez les lieux de détention d’équidés dont vous êtes responsable, que vous soyez professionnel ou particulier, propriétaire ou non des équidés détenus à titre permanent ou temporaire.

Détenteur d’équidés : vos obligations sanitaires

L’enregistrement se fait gratui-tement sur internet ou en envoyant un formulaire papier au SIRE.Tenue du registre d’élevage : en version papier ou informa-tique. Le registre d’élevage est obligatoire sur chaque lieu de détention et doit comporter la liste des équidés présents sur les lieux, leurs mouvements, les soins et l’entretien qui leur sont apportés, et les interven-tions vétérinaires (médication). Un modèle de registre à tenir sur chaque lieu de détention est disponible sur internet avec toutes les informations utiles

ainsi qu’un outil de suivi des mouvements en ligne gratuit et optionnel dans l’espace SIRE de tout détenteur enregistré. Déclaration du vétérinaire sanitaire : à partir de 3 équi-dés. Obligatoire pour les déten-teurs de 3 équidés ou plus, le vétérinaire sanitaire occupe une place essentielle dans le dispositif de sécurité sani-taire (surveillance, prévention ou lutte contre les maladies), c’est l’intermédiaire entre le détenteur et les services sani-taires. Rapprochez-vous de votre vétérinaire traitant : celui-ci doit être habilité en tant que

vétérinaire sanitaire dans ce département. L’enregistrement se fait par l’envoi d’un formu-laire signé du détenteur et du (ou des) vétérinaire (s) choisi (s) auprès de la DD(CS)PP du département du lieu de détention.Le non respect de ces obliga-tions sanitaires peut entraî-ner des sanctions de 450 à 1500 € en cas de contrôle pour chaque manquement à la réglementation en vigueur.

Gestion de criseC e r t a i n e s c r i s e s s a n i -taires peuvent avoir des

conséquences importantes, tant économiques qu’affec-tives. Pour que le dispositif fonctionne à 100 %, il est essentiel que les détenteurs aient rempli l’ensemble de leurs obligations. Lorsqu’un virus contagieux est détecté, les services sanitaires vont obtenir auprès du SIRE la liste des lieux de détention déclarés dans la zone géographique concernée et se mettre en relation avec les personnes référentes. Une fois sur place, ou par le biais du vétérinaire sanitaire déclaré, la consul-tation du registre d’élevage permet de connaître les mouvements des chevaux présents sur le lieu dans les derniers temps, déterminer les éventuels contacts avec un cheval atteint et évaluer le risque de contamination selon le temps d’incubation, les vaccinations, etc.

L’IFCE à vos côtésAfin d’éviter les erreurs sur l’identité des équidés, ceux-ci doivent avoir été identifiés à l’aide d’un transpondeur électronique et enregistrés au SIRE.Retrouvez toutes les infor-mations utiles sur les obliga-tions, les démarches ou les formulaires sur www.ifce.fr (rubrique SIRE & Démarches SIRE/Sanitaire & Détention).

Contact : Sandie Jarrier Directrice IFCE

Délégation territoriale Nouvelle Aquitaine

Tél. 06 27 92 51 [email protected]

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Une coopération avec le labo de Gironde

16 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 avril 2017 Économie

LABORATOIRE L’outil public d’analyse et de recherche de Dordogne fonctionne en étroite collaboration avec son homologue girondin.

Il a fallu pousser les murs, mais ça y est, de nouveaux services ont été intégrés par le labora-toire périgourdin de Coulounieix-Chamiers. Ainsi, cette salle dédiée aux recherches sur l’ali-mentation animale qui permet notamment de certifier les céréales destinées à la nourri-ture des volailles et ruminants sous labels.

Coopération renforcéeEn fait, de nouveaux services se sont ajoutés à ceux déjà dans le giron du laboratoire

départemental, grâce à une coopération avec son homo-logue girondin. Un partenariat vieux de dix ans entériné par la visite, le 7 avril, des prési-dents des deux Départements. En préambule de la visite, le président de la Dordogne, Germinal Peiro, a rappelé son attachement à «cet outil public indispensable à l’économie du département» devenu, qui plus est, autonome sur le plan financier en quelques années. Un laboratoire public qui emploie cent personnes

e t i nves t i t en moyenne 600 000 euros chaque année pour se développer et perfec-tionner ses services. De 2011 à 2016, son chiffre d’affaires a bondi de 65 %, lui permet-tant de créer une cinquantaine d’emplois sur cette période. Le tout premier service, a rappelé Jean-Louis Moyen, directeur du labo, concerne le suivi des entreprises agroalimentaires et de l’agro-industrie. Également, les analyses sanitaires dans le cadre de la prophylaxie des élevages et du suivi de la faune sauvage. Mais le laboratoire veille aussi à la qualité des eaux potables et à celle des rivières et bien d’autres choses encore, permises entre autres par les échanges de compétences entre chercheurs de Dordogne et de Gironde.

Augmentation d’effectifLe laboratoire de Gironde, qui est passé de 26 à 43 cher-cheurs l’an dernier, mène des

actions communes avec la Dordogne, notamment pour ce qui concerne le contrôle de l’hygiène alimentaire, plus préci-sément tourné vers la restau-ration collective en Gironde. Idem pour la santé animale, avec une spécificité girondine : le suivi des parcs zoologiques. Le service hydrologie existe depuis 2012 et le contrôle des eaux a été renforcé grâce à l’accompagnement du labo-ratoire périgourdin qui fait les analyses chimiques pour les deux départements. La Gironde s’occupe en prime des analyses conchilicoles (études microbiologiques des coquillages...) et celles des végétaux. Il intervient à ce titre sur toute la France et forme des clients professionnels, les agents du SRAL (alimentation), du GDON (défense contre les organismes nuisibles), des coopératives agricoles, notam-ment pour la lutte contre les m a l a d i e s ré g l e m e n té e s

(flavescence dorée, néma-tode du pin...). Les deux labo-ratoires collaborent donc par des actions communes, de l’entraide entre les chercheurs, de la sous-traitance, sans structure juridique commune, chacun ayant fait le choix de garder son entité propre. Grâce à cette coopération, le labora-toire départemental girondin a pu reprendre l’an dernier une partie des effectifs d’Eurofins Bordeaux, laboratoire privé ayant déposé le bilan. Une convention définit les prin-cipes de la coopération entre les deux unités de recherche. Le président de Dordogne et Jean-Luc Gleyze, président de la Gironde, ont pu visiter les adap-tations du site de Dordogne pour accueillir de nouvelles compétences et répondre à des clients qui auront tout à gagner, ont-ils dit, à travailler avec des laboratoires complémentaires et performants.

Nelly Fray

Les présidents des Conseils départementaux de Dordogne et de Gironde ont visité le laboratoire.

making of Un blanc sec issu de pourriture noble I 23

gérerLe studio de vinification, un lieu d’échange I 44

produireLe « pied à pied », un entretien du sol original I 18

la passion de la vigne et du vin

L’ozone assainit de la vigne au chai

l’astuceUn chariot

motorisé maison I 32

10,30 euros • ISSN 1261-0208

dossier I 36

numéro 236janvier 2017

Un blanc sec issu de pourriture noble

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JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES17, cours Xavier-Arnozan - 33082 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24 - email : [email protected] LES 1ER ET 3E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,10 F N° 958- 6 MAI 2016

Désormais les pratiques de traitements et les itinéraires techniques devront être adaptés. Les conseillers viticoles et les experts de la chambre d’agriculture sont à votre disposition pour vous accompagner. Notre journal relais leurs conseils. 5 pages a conserver… durablement !

Environnement et santéDes stratégies de traitements plus respectueuses

Gel

Le gel a touché certains vignobles de la Gironde cette semaine. Tous les conseils techniques sont dans le vignoble à la loupe.

pages 10 à 14

Matinée des œnologuesLes innovations

p. 9

Filière Les batailles du CIVB

p. 7

Marché du vinLes tendances

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AGRICULTEUR Exploitation individuelle Société SAU : ha Vigne (ha) :

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DossierP. 20-29

Où va l’agneau ?

Alexis Gabillaud en Vendée Le Gaec a misé sur l’organisation

du travail et la génétique P. 30

Coûts de productionEn Espagne, l’alimentation pèse plus que le travail P. 36

Union européenneUn élevage ovin solideavec une PAC forte P. 6

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Un robot d’alimentation pour gagner du temps

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L’histoire mouvementée du pastoralisme caprin

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essaiUn déchaumeur Kuhnépuré mais robuste I 50

gestionLa convention collectiveen cinq points I 72

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Organisation de producteursLes AssOP territoriales vont-elles se développer ? P. 8

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Dossier

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JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES

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PARUTION LES 1ER ET 3E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,50 F N° 965 - 23 SEPTEMBRE 2016

Les vendanges se déroulent sous de bons auspices avec un potentiel qualitatif élevé.

L’optimisme est de rigueur pour le millésime 2016

Vendanges

Rendements et qualité

au rendez-vous

Fermages

L’indice du fermage pour les terres

nues et les bâtiments est paru le

19 septembre. Il s’élève à 109,59.

Vinitech-SifelPalmarès de l’innovation

CUMANouvelle station de traitement

BléLes variétés à choisir

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p. 12/13

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Les vendanges se déroulent sous de bons auspices avec un potentiel qualitatif élevé.

L’optimisme est de rigueur pour le millésime 2016

Vinitech-SifelPalmarès de l’innovationNouvelle station

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DossierP. 20-31

LisierDe la résorption à la valorisation

SCEA Riou à Plounéventer Le bâtiment allie performances et environnement P. 32

Forum BoehringerRaisonner la lutte contre le SDRP au cas par cas P. 38

Hanovre, AllemagneEurotier, le plus grand salon de l’élevage au monde P. 6

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bovins-viande.reussir.fr

P. 14-23

Didier Guériaux, DGAL « Une approche européennepar sérotype contre la FCO »

Savoir

P. 14-23Massif centralCinq scénarios pour 2050

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Projet Life Beef Carbon Julien Boulet veut réduireson empreinte carbone

Prise en mainLe tracteur Valtra N114e à l’aise dans tous les travaux

S’équiperP. 11 P. 24 P. 48

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Des résultats en hausse, une proximité renforcée

17 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 avril 2017 Économie

ENTREPRISE Certificats mutualistes, ouverture de certaines agences au coworking, test d’une agence mobile, stratégie digitale et réseaux sociaux, Groupama Centre-Atlantique diversifie ses activités pour renforcer la proximité avec ses sociétaires.Le 7 avril, dans les locaux du Club de la presse de Bordeaux, Denis Roumegous, président de la fédération de Gironde et Sylvain Merlus, directeur général délégué de Groupama Centre-Atlantique ont dressé le bilan financier 2016 de la caisse régionale mutualiste et abordé les grands projets à l’horizon 2018.

Solidité financière accrue«L’année écoulée a été riche, et les résultats escomptés sont au rendez-vous» s’est félicité le président Denis Roumegous, avec pour la 4eme année consé-cutive, un résultat positif et des indicateurs tous dans le vert. Premier assureur régio-nal généraliste, Groupama Centre-Atlantique couvre 10 départements en épousant schématiquement les contours de la région Nouvelle-Aquitaine (les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, la Creuse et la Corrèze en moins ; l’Indre et la Vendée en plus), un marché à fort potentiel économique.«L’entreprise affiche un chiffre

d’affaires cumulé de 609 millions d’euros, un résultat net positif de 20,2 millions d’euros et un ration combiné de 96,6 %, bien au delà des objectifs du Groupe, dans une année ou la sinistralité agricole a été exceptionnelle, notam-ment avec les excès d’eau dans l’Indre et les épisodes de grêle qui ont ravagé une partie de la Charente» a commenté Sylvain Merlus. Une situation favorable qui conforte la caisse régionale comme l’assureur leader de l’agriculture et des collectivités

locales. Et le directeur général de rajouter : «notre engagement de proximité et de solidarité nous a permis de réinjecter 365 millions d’euros dans l’éco-nomie régionale (indemnisa-tions des sinistres, frais de fonctionnement).»

Au cœur de la vraie vieProximité : tel est le maître-mot de Groupama dans sa straté-gie, une proximité aussi bien territoriale et bien réelle avec ses conseillers mais aussi sur la «toile» avec internet et les

Profitant du week-end Pascal, le Groupement des Éleveurs Girondins était présent le samedi 15 avril dans le centre ville de Mérignac pour célébrer... l’Agneau de Pauillac mais aussi fêter le 5ème anniversaire de leur bou-cherie de la Métropole. Au programme, présentation de brebis accompagnées de leurs agneaux, présence de bovins de races Limousine et Blonde d’Aquitaine, dégustation de viande d’agneau. Le GEG prépare l’ouverture de leur nouvelle boucherie sur Créon, début juin. Elle viendra remplacer l’établisse-ment de Daignac, qui avait pourtant lancé en 2002 les activités de vente directe du groupement. La nouvelle boucherie de l’Entre-deux-Mers occupera une surface de 275m2 et viendra renforcer le réseau de boucheries de Toulenne, Mérignac et Gaillan-Médoc.

Le temps d’une image

Et encore

Balades Solidaires La Fédération girondine de Groupama Centre-Atlantique a souhaité soutenir le projet d’une jeune chercheuse de l’INSERM de Bordeaux Caroline Capdevielle, qui, dans le cadre de sa thèse, effectue des travaux de recherche sur de nouvelles cibles thérapeutiques qui permettront de soigner les enfants atteints du cancer du tronc cérébral. L’intégralité des fonds récoltés pendant la journée des balades solidaires organisée par Groupama sera reversée à ses travaux. L’édition 2017 se tiendra le dimanche 21 mai à partir de 8h30, au départ de la Mairie de Saint-Magne de Castillon. Deux parcours seront proposés : un de 6,7 km et un de 13 km. Ouverts à tous les âges, des animations et un ravitaillement sont également prévus.

réseaux sociaux. 2016 a vu la mise en place des premiers certificats mutualistes. Titres analogues aux titres bancaires et commercialisés depuis juin dernier, ils ont vocation à participer au dynamisme économique des territoires. 12 millions d’euros ont été collec-tés avec une rémunération de 3,1 %. Autre innovation, une agence mobile pour aller au devant des sociétaires dans le cadre de permanences hebdo-madaires. L’expérience est tentée en Charente et concerne 7 communes rurales au nord d’Angoulême. Pour Sylvain Merlus, «cela nous permet d’avoir une présence de proxi-mité. Notre véhicule tourne du mardi au vendredi inclus. Notre enjeu n’est pas de réduire les agences mais de réinvestir le territoire.» Autre partenariat avant-gardiste, l’ouverture des agences au «coworking» et aux nouvelles tendances en matière d’organisation du travail. Groupama s’est associée à

une start-up bordelaise «base 10». L’application proposée permet de réserver à la demi- journée un bureau, une salle de réunion ; ce service cible les travailleurs indépendants et nomades qu’ils soient socié-taires ou non. Pour l’heure, 2 départements sont concer-nés : la Charente-Maritime et l’Indre. Plus classique cette fois, l’assureur mutualiste vient de lancer un nouvelle offre plus complète en muti-risques habitation.

Ancrage territorial réaffirméGroupama Centre-Atlantique entend continuer à s’enga-ger dans la vie des terri -toires, comme en témoigne son implantation en Gironde. L’entreprise s’appuie sur 28 caisses locales, 232 admi-nistrateurs élus et autant de conseillers au service de 55 000 sociétaires. 65 millions d’euros ont été injec-tés dans l’économie girondine. De nombreuses opérations de solidarité, de mécénats et de partenariats (sportifs, culturels, prévention) sont conduites tout au long de l’année. «Ce maillage entre élus et salariés renforce notre proximité et nous permet d’avoir une bonne vision des attentes des sociétaires» a rappelé Denis Roumegous. «Les bons résultats de 2016 doivent nous permettre de poursuivre notre trajectoire tout en restant le plus proche du terrain».

A. M.

Denis Roumegous et Sylvain Merlus ont présenté les résultats 2016 de la Caisse Régionale et les nouveautés de 2017.

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De la verticalité de l’agriculture18 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 avril 2017 Éco Nouvelle-Aquitaine

INVENTION Produire au plus près des consommateurs, dans la ville : la solution est rochefortaise, par un spécialiste des serres horticoles.

Le conseil à la filière horticole est toujours dans le fonds de commerce, doublé par l’ingé-nierie serres. Mais le Centre Régional d’Innovation et de Transfer t de Technologie (Critt) horticole de Rochefort (17) dès l’origine, a déplacé ses centres de grav i té : imaginer des bâtiments pour l’agriculture urbaine et utiliser les pigments des plantes pour des colorants.

Une serre sur les toitsLe récent Sival d’Angers a fait le buzz sur une start-up, dernière des cogitations d’un cabinet d’aménageurs urbains, d’un fabricant métallique Chabeauti (79) et le Critt, soutenu par des fonds Feder : Green Up. «Un carrousel de culture verticale conçu pour s’implanter dans les villes» décrit avec enthou-siasme Florent Glatard, chargé d’études au Critt. «Insérée dans un ensemble résidentiel du 12ème arrondissement sur un bâtiment de Paris Habitat, cette première serre de Toit Tout Vert, 1 500 m², proposera aux habitants des fruits et légumes à un prix accessible au plus grand nombre, grâce à une distribution directe de proxi-mité» explique Toit Tout Vert.

C’est là que le savoir-faire du Critt s’insère : «la serre sera implantée sur une toiture inex-ploitée et parfaitement orientée pour l’exploitation maraîchère. L’investissement, 2 M€, sera financé par la société Toit Tout Vert grâce à l’entrée d’investis-seurs privés et la participation d’un pool bancaire français». L’innovation rochefortaise vient surtout des «rayonnages» inven-tés pour l’occasion. «Green Up a été conçue et optimisée pour la culture verticale. Nous sommes allés chercher la troisième dimension» précise Florent Glatard, «la fourni-ture de produits agricoles a disparu des villes. Conçue à l’horizontale, elle nécessitait du foncier. Cultiver à la verticale est l’idée.» Mais pas question dans ce projet d’utiliser des friches industrielles, sombres. Là on utilise le soleil par des serres : «le projet, c’est une exploitation en milieu urbain, silencieuse, légère, économe en eau avec des circuits de fertilisation fermés et peu de déchets.» Tout le savoir-faire du Critt, depuis une décennie, est là : doser les étanchéités des toits, peser les quantités de substrats nécessaires, conduire des cultures. «Nous

Et aussi

Charente - Les truffes à la ferme de Bouchauds La Communauté de communes du Rouillacais va investir dans le projet de restauration de la ferme des Bouchauds. La première tranche, d’un montant de 260 000 € (dont une subvention départementale de 110 000 €), concerne la mise en place d’une salle multifonctions et d’une chaufferie au bois courant le deuxième semestre 2017. La deuxième tranche sera centrée sur les sanitaires, l’assainissement, un espace de vente et une salle de surgélation pour le syndicat de la truffe. La troisième, encore incertaine, devrait consister en l’aménagement de la maison de la ferme, avec une salle de restauration et une cuisine, pour la promotion de la truffe.

Creuse - Dernière chance pour GM&SAlors que le marché automobile français et ses constructeurs retrouvent des couleurs, l’usine GM&S qui fabrique des pièces automobiles à la Souterraine, est à la recherche d’un repreneur depuis plusieurs mois. Les 283 ouvriers espèrent un sursaut des constructeurs français pour lesquels ils travaillent pour sauver leur entreprise. Leurs représentants ont rencontré Carlos Tavares, le PDG de PSA la semaine dernière. Celui-ci leur a promis de les aider à trouver un repreneur sérieux. Mais le temps manque, les repreneurs ont jusqu’au 18 avril pour se manifester auprès du tribunal de commerce de Poitiers.

Vienne - CHU de Poitiers, polémique autour du parking Depuis 15 jours, le centre hospitalier de Poitiers est au cœur d’un polémique. Alors que ses différents parkings (pour le personnel, les patients et les familles) sont très régulièrement saturés, l’établissement envisage de rendre le stationnement payant dès l’automne. De nombreux élus locaux, dont le maire de Poitiers, ont exprimé leur indignation face à ce projet, et les réactions des usagers ont été très nombreuses, notamment sur les réseaux sociaux. Le CHU explique, lui, dans un communiqué, que ce projet a été présenté fin janvier au personnel et à l’enca-drement, et que les tarifs précis ne sont pas encore établis.

Corrèze - La ligne Brive Vallée de la Dordogne – Londres Stansted est réouverteLa ligne aérienne reliant Brive à Londres a réouvert au début du mois, jusqu’à fin octobre. Proposée depuis trois ans, elle est assurée par la compagnie Ryanair qui prévoit deux vols par semaine, les mercredis et jeudis, avec des prix compris entre 5 et 40 euros. Le profil de la clientèle varie tout au long de la saison : le début est marqué par les habitués ; en haute saison, c’est une clientèle familiale et plus jeune qui est utili-satrice. Les responsables de l’aéroport de Brive comptent sur la présence de sites touristiques reconnus, comme Lascaux IV, pour développer leurs offres.

Landes - Le plan Klaus arrive à son terme Principal dispositif mis en œuvre par les Pouvoirs Publics après le passage de la tempête Klaus en 2009, le plan chablis est entré dans sa dernière ligne droite. En novembre 2016, le premier volet concernant le programme d’aides au nettoyage des parcelles forestières a été clôturé. À l’échelon du massif des Landes de Gascogne, celui-ci a permis d’engager près de 200 000 hectares dans la procédure de nettoyage, confor-mément à l’objectif initialement affiché. Environ 250 millions d’euros d’aides ont été mobilisés pour ces travaux. Dans la continuité du nettoyage, plus de 175 000 hectares ont été engagés dans les opérations de reboisement. L’année 2017 est consacrée à la clôture de ce second volet. Pour les parcelles qui n’auraient pas encore fait l’objet d’une demande d’aides à la reconstitution, les dépôts de dossiers doivent être réalisés avant le 30 juin prochain.

Pour Florent Glatard, chargé d’études au Critt, «le projet, c’est une exploi-tation en milieu urbain, silencieuse, légère, économe en eau avec des circuits de fertilisation fermés et peu de déchets».

voyons arriver de nombreux projets de végétalisation de toits, pas uniquement privés, mais publics» souligne le chargé d’études du Critt. On ne crée pas d’espaces verts, mais des lieux de production agri-cole, hors jardins partagés ou familiaux. Green Up est révolu-tionnaire car «son système de fertirrigation en continu permet d’apporter aux plantes les nutri-ments dont elles ont besoin en permanence. Les gouttières de culture sont en rotation ce qui garantit à chaque plant une quantité identique de lumière naturelle. Par ailleurs, l’utilisa-tion en appoint de LED horti-coles permet une culture toute l’année.»

Une agriculture intra-murosTester dans une serre de la zone horticole de Rochefort, le produit pourrait connaître un essor dans les prochaines années. Elle correspond à la demande : une production ultra-fraîche, bio, non OGM, sans transport… De l’horizontalité, l’agriculture, plus proche des consommateurs pourrait se faire verticale. Florent Glatard imagine des agricultures urbaines, intensives, semi-intensives et extensives. Mais le tout dans une économie, pas du social. Cultiver 180 salades au mètre carré sur 4,5 m de hauteur, voir l’une des finalités du business plan de Toit Tout Vert. Salades, fraises, tomates, petits fruits, plantes aromatiques se situent dans ce créneau du «vert utile en milieu urbain.» Le Critt, imaginatif, à ce stade de ses propositions, ne «veut rien s’interdire» et pousse la réflexion urbanistique au-delà des murs. «Nous nous orientons vers l’installation d’agriculteurs urbains.»

Bernard Aumailley

Deux Sèvres - 1er contrat de ruralitéLe 9 mars, le préfet et le pré-sident du Conseil départemen-tal ont signé le premier contrat de ruralité en Deux-Sèvres. Doté de 2,5 millions d’euros, il constitue un levier supplémen-taire «pour faire vivre nos terri-toires», a estimé Didier Gaillard, président du Pôle d’équilibre territorial et rural du pays de Gâ-tine, co-signataire du contrat.

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Questions à mon notaire19 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 avril 2017 Juridique

Ce type de vente intéresse souvent les personnes sans héritiers, mais certains choi-sissent cette formule pour décharger leur famille des frais d’une maison de retraite, par exemple. À noter que tous les vendeurs ne trouvent pas acquéreur sur ce marché plutôt déséquilibré. Ainsi on ne compte qu’environ 5 000 ventes de ce type chaque année.

En quoi consiste cette vente ?L’acheteur (appelé débirentier) va donc s’acquitter de sa dette

envers le vendeur (le crédiren-tier) au moyen d’échéances (mensuelles, trimestrielles ou autres) dont le nombre n’est pas connu d’avance. L’acheteur verse la rente au vendeur jusqu’au décès de celui-ci.De ce point de vue, la vente en viager est un jeu de hasard qui peut avantager soit le vendeur, soit l’acheteur, soit être neutre. Tout dépendra de la durée de la vie du vendeur. La date de décès du vendeur, proche ou éloignée, personne ne peut le savoir, représente un risque à la fois pour le vendeur qui peut décéder rapidement et donc ne pas profiter beaucoup

Le viager, une vente à bien préparer

de sa rente, et pour l’acheteur qui peut être amené à payer la rente plus longtemps qu’il ne l’imaginait si le vendeur dispose d’une longévité exceptionnelle.Ce risque, juridiquement appelé «aléa» est obligatoire dans ce type de contrat. Le juge annule la vente en viager dans laquelle l’aléa n’existe pas. Par exemple : si le vendeur est malade au jour de la vente et qu’il décède rapi-dement de sa maladie (dans les 20 jours qui suivent la signature de l’acte). En cas de vente par un couple, il est possible de prévoir la réversion de la rente au profit du survivant.

Comment le prix du bien est-il fixé ? Si le nombre d’échéances n’est pas connu d’avance, en revanche le montant des échéances de la première année est fixé dès le départ dans l’acte notarié. Il est calculé en tenant compte à la fois de la valeur du bien vendu, du fait que le bien est libre ou occu-pé, du montant du versement comptant éventuel (le bouquet) et de l’âge du ou des vendeurs. Ensuite, la rente est révisée chaque année en fonction de la

FOCUS La vente en viager permet à des propriétaires qui généralement ont atteint un âge avancé d’obtenir un complément de revenu à vie.

variation de l’indice du coût de la construction le plus souvent. Un autre indice peut être retenu sous certaines conditions.

Le viager peut-il se pratiquer en famille ?Ce procédé n’est pas exclu, mais il comporte les risques. Le notaire est à cet égard de bon conseil. Sachez que les services fiscaux examinent de près toute opération pouvant s’apparenter à une donation déguisée, dont le but serait d’échapper au paie-ment des droits de mutation. Sans parler des tensions fami-liales qui pourraient naître si le «débirentier» se révélait mauvais payeur… C’est la raison pour laquelle, il est indispensable que le paiement de la rente soit effectif et puisse être justifié au moyen notamment de docu-ments bancaires.

Quelle fiscalité ?La rente perçue chaque année par le vendeur sera soumise à l’impôt sur le revenu mais pas en totalité. La part imposable de la rente viagère dépend de l’âge du vendeur au jour de la signature de l’acte notarié. Plus le vendeur est âgé, moins sa rente sera imposable.• Si le vendeur a moins de

50 ans au jour de la vente, 70 % de la rente sera impo-sable ;

• Si le vendeur a entre 50 et 59 ans, 50 % de la rente sera imposable, entre 60 et

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69 ans, 40 % de la rente sera imposable et si le vendeur a 70 ans ou plus, 30 % de la rente sera imposable.

Pour la plus-value, le régime est le même que pour une vente ordinaire. Si vous vendez votre résidence principale, vous serez totalement exonéré.

Et une fois l’acte signé ?Dès que la vente est signée chez le notaire, le bien ne fait plus partie du patrimoine du vendeur qui n’en aura plus la charge totale. L’acte notarié prévoit qui paiera les petits et les gros travaux, les taxes foncières et d’habitation. Les héritiers éventuels du vendeur n’hériteront pas de ce bien puisqu’il est vendu. Si vous avez des enfants, vous pouvez leur expliquer si vous le jugez utile. Cette décision, la plupart du temps, motivée par la nécessité de se mettre à l’abri du besoin est parfois mal comprise de l’entourage familial. N’hésitez pas à rencontrer votre notaire avant toute prise de décision.

Les rencontres d’affaires agroalimentaires, Sud-Ouest Food Meetings, se sont déroulées le 13 et 14 avril der-niers au centre de Congrès de Bordeaux. Organisée par l’Aana Nouvelle-Aquitaine, cette 3ème édition a mis en relation 37 entreprises de la région Nouvelle-Aquitaine (dont les entreprises girondines Aquitaine Spécialités, Conserve Garde, Gourmet Food Export, Maison Meneau et Vitagermine) et 33 acheteurs des zones Europe, Amériques, Asie, venus de 22 pays. 7 catégories de produits étaient présents : épicerie sèche et produits transformés, confiture/pâtisserie/vien-noiserie, foie gras, produits laitiers, produits de la mer & pisciculture, produits Bio & Nature, produits de culture.Quand les savoir-faire locaux mettent le cap à l’international !

Le temps d’une image

Cotation des vinsCourtiers de Bordeaux, Semaine du 10 au 14 avril 2017

VIN DE FRANCEVSIG ROUGE 60/65

VINS ROUGES RÉCOLTE 2016 RÉCOLTE 2015BORDEAUX 1100/1300 1200/1300BORDEAUX ROSÉ 1000/1200BORDEAUX SUPERIEUR 1300/1400 1300/1400COTES 1300/1400 1300/1400

GRAVES 1800/2000

MEDOC 2000/2300 2000/2200SAINT-EMILION 3700/3900SATELLITES St Emilion 2500/2800LALANDE DE POMEROL 3800/4000

VINS BLANCS RÉCOLTE 2016 RÉCOLTE 2015BORDEAUX 900/1200ENTRE DEUX MERS 1100/1250 GRAVES 1500/1700GRAVES SUPERIEURES 1900/2000SAUTERNES 5000/5300

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Les congés payés : mode d’emploiLÉGISLATION Les congés payés restent souvent un sujet d’interrogation au sein des exploitations. Éclairage sur les questions les plus fréquemment posées.

20 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 avril 2017 Social

Tout ouvrier, employé, apprenti, cadre, des exploitations agri-coles a droit chaque année à un congé payé à la charge de l’employeur. Ainsi tout salarié qui justifie avoir été employé un minimum de 1 jour de travail au cours de l’année de référence comprise entre le 1er Juin et le 31 mai, aura droit à des congés payés. Par exception, en cas de mise en place d’une modulation du temps de travail ou réduction du temps de travail par jours de repos, il sera possible de fixer une période de référence différente (l’année civile par exemple). Par conséquent un salarié entré en cours d’année, bénéficiera de l’acquisition des congés à partir de sa date d’entrée jusqu’au terme de la période d’acquisition soit le 31 mai de l’année suivante.

Calcul de la durée du congé payéLa durée du congé est de 2,5 jours ouvrables par mois de travail, quelque soit l’horaire de travail pratiqué (temps plein ou temps partiel). Par mois de travail, on entend les règles d’équivalence suivantes : 1 mois est équivalent à 4 semaines ou à 24 jours ouvrables ou 20 jours ouvrés. Lorsque le salarié n’aura pas travaillé pendant toute la période de référence et que le nombre de congés obtenu est un chiffre contenant une virgule, on devra arrondir le résultat obtenu au chiffre entier immédiatement supérieur. Si le salarié travaille à temps partiel (3 jours par semaine par exemple), il bénéficiera de 5 semaines de congés payés comme les autres salariés soit 30 jours ouvrables, s’il a travail-lé pendant toute la période de référence. La durée du congé ne peut pas être réduite à propor-tion de l’horaire de travail. Si un salarié a été absent et en fonc-tion de la nature de l’absence, il y aura ou non une incidence sur la durée du congé. En effet, certaines absences sont assi-milées par la loi à du temps de travail effectif, le salarié étant alors considéré comme s’il avait accompli son travail alors que ce n’est pas le cas. Il en est ainsi pour les jours RTT, les congés payés de l’année précédente, le congé maternité,

la suspension du contrat pour accident du travail ou maladie professionnelle dans la limite d’un an…En revanche, la maladie entraî-nera une réduction de la durée des congés proportionnelle-ment à la durée de l’absence. Le Code du Travail prévoit que l’absence du salarié ne doit pas entraîner une réduction de ses droits plus que proportionnelle à la durée de cette absence.

La prise des congés Les congés doivent obligatoire-ment être pris chaque année par le salarié, le report des congés payés sur l’année suivante n’étant en général pas possible sauf accord de l’employeur. C’est à l’employeur de fixer la période de prise du congé principal d’une durée minimum de 12 jours ouvrables consécutifs et de maximum 4 semaines, après l’avis des délégués du personnel (sauf existence d’un comité d’entre-prise, compétent par principe).Le congé principal entre 2 semaines et 4 semaines, doit être pris entre le 1er mai et le 31 octobre. L’employeur informe chaque salarié de l’ouverture de la période 2 mois avant celle-ci. L’employeur doit communiquer à chaque salarié les dates de congés un mois avant le départ. Il doit également afficher dans les locaux les dates de congés des salariés. L’employeur doit notamment tenir compte de la situation familiale, de l’ancien-neté du salarié, de la pluriacti-vité du salarié pour fixer l’ordre

des départs. Les salariés à temps partiel ont les mêmes droits à congé que les salariés à temps plein. Pour un mois travaillé, que la durée journa-lière de travail soit de 7 heures ou de 2 heures, le salarié va voir son compteur de congés payés crédités de 2,5 jours ouvrables. La durée de leur congé ne peut pas être réduite à proportion de leur horaire de travail.

Indemnité de congés payésPour la période où il est en congé, le salarié reçoit une indemnité calculée :• soit sur la base du 10ème de la

rémunération perçue entre le 1er juin de l’année précédente et le 31 mai de l’année en cours ;

• soit sur la base du salaire qu’il aurait perçu, si au lieu d’être en congé, il avait travaillé.

Jours ouvrables ou jours ouvrésLes congés sont calculés en jours ouvrables : tous les jours de la semaine sont comptés à l’exception des dimanches et des jours fériés. Exemple : le salarié travaille du lundi au vendredi. S’il prend une semaine de congés, on lui décomptera 6 jours (le samedi est compté). Les congés peuvent être comp-tés en jours ouvrés, c’est-à-dire en jours travaillés. Exemple : le salarié travaille du lundi au vendredi. S’il prend une semaine de congés, on lui décomptera 5 jours.

Et aussi

Employeurs : grille des salairesLa grille des salaires actuellement en cours de signature va être envoyée à l’extension par la DIRECCTE. Elle sera applicable à compter du 1er jour du mois civil qui suivra son extension sans rétroactivité. La grille de salaires du 1er février 2016 est donc toujours en vigueur en attendant. Les échelons A et B doivent être payés au taux horaire de 9,76 , le taux horaire des autres échelons demeurant inchangé.

INTERBEV Nouvelle-Aquitaine officiellement en ordre de marcheDans le cadre de la réforme administrative des régions, l’Inter-profession de l’Elevage et des Viandes se réorganise avec la fusion des actuels comités régionaux. Jeudi 6 avril dernier, les assemblées générales respectives d’INTERBEV Aquitaine, INTERBEV Limousin et INTERBEV Poitou-Charentes se sont tenues, adoptant à l’unanimité la fusion des trois entités. Les membres du nouveau conseil d’administration sont ainsi opérationnels pour poursuivre la construction engagée et approfondir les axes de travail d’INTERBEV Nouvelle-Aquitaine. Parmi les priorités, la défense de la filière et la promotion des viandes dans l’objectif de conforter la consommation.

L’ARIA Nouvelle-Aquitaine est néeL’Association Régionale des Industries Alimentaires, née de la fusion des associations régionales d’Aquitaine et du Limousin est opérationnelle depuis le 30 mars dernier. Cette nouvelle entité se positionne en tant qu’organisme professionnel représentatif de toutes les industries alimentaires de Nouvelle-Aquitaine, au service de leur compétitivité, du développement de la filière et de l’attractivité du territoire. Le nouveau président est Laurent Dulau, Directeur général de STURGEON situé à Saint-Fort sur Gironde en Charente-Maritime. L’ARIA Nouvelle -Aquitaine compte près de 250 entreprises adhérentes (pour ¾ issues de l’ARDIA et ¼ issues de l’ALIA), représentatives des filières agro-alimentaires de la région (viande et charcu-terie, poisson, fruits et légumes, produits laitiers, biscuiterie, chocolaterie, boissons ...).

Jour férié en période de congéLe jour férié n’est pas considéré comme un jour ouvrable, donc il

ne peut être considéré comme un jour de congé.

Evènements familiaux et congés payésLes jours de congés supplé-mentaires prévus à l’occasion de naissance, mariage, décès, sont destinés à permettre au salarié de s’absenter de son travail. Aussi, si le salarié est déjà en congé, celui-ci ne pourra pas obtenir des congés supplémentaires. L’employeur devra comparer les 2 méthodes de calcul et retiendra l’indem-nité de congés la plus favo-rable pour le salarié.Pour toute information complémentaire, contacter le Service Employeurs au 05 56 00 73 67.

Christelle CAPDEBOSCQService Employeurs

FDSEA33

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Mesdroitssociaux.gouv.fr : vos droits sociaux en un clic

La vaccination progresse en Nouvelle-Aquitaine

21 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 avril 2017 Social

Ce portail est destiné à tous les assurés sociaux, qu’ils soient salariés, indépendants, retrai-tés ou sans activité. Il permet de mieux comprendre ses droits sociaux. Il facilite également les démarches afin de bénéficier de prestations sociales. Le portail est accessible à l’adresse www.mesdroitsso-ciaux.gouv.fr. Une fois identifié, l’internaute peut :• visualiser une information

personnalisée sur ses droits sociaux dans les 6 domaines suivants : santé, famille, loge-ment, solidarité, retraite, autour de l’emploi. Chaque bulle indique ses interlocu-teurs, la nature de ses droits, les démarches clés qu’il peut engager auprès des orga-nismes et des sujets de fond ou d’actualité.

• accéder à un out i l de

simulation multi-prestations pré-alimenté des informa-tions personnelles connues de la sphère sociale. Ce simulateur permet d’identi-fier les prestations auxquelles l’internaute est éligible et de le diriger vers l’organisme compétent, pour effectuer une demande en ligne.

• communiquer avec les orga-nismes de protection sociale.

Les services du portail sont disponibles via FranceConnect*, dispositif d’identification recon-nu par tous les services publics numériques en France. Pour y accéder, l’internaute n’a pas de nouveau compte à créer, il lui suffit d’utiliser son compte «impots.gouv.fr». Des versions enrichies du portail seront progressivement proposées, afin d’offrir encore davantage de services.

Une hotline en GirondeLa MSA Gironde a été rete-nue par la Caisse Centrale de la MSA pour assurer la «hotline» de ce nouveau portail. Joignable depuis le 23 mars, du lundi au vendredi, de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h, au 05 56 99 30 60, la hotline a une mission bien précise : l’aide à la navigation. Les télé-conseillers répondront à des appels de toute la France, de tous les assurés (tous régimes confondus), mais uniquement sur des questions techniques. Par exemple : «comment se connecter, comment naviguer, où trouver telle ou telle infor-mation ?» Toutes les demandes sur les prestations seront réorientées vers les organismes partenaires. Le site de la MSA Gironde (www.msa33.fr) reste

UN PORTAIL UNIVERSEL, lancé le 23 mars 2017, mesdroitssociaux.gouv.fr

SÉCURISATION DU DÉMARRAGE DSN PHASE 3Maintien de l’envoi de la Déclaration Trimestrielle des Salaires (DTS) au 2ème trimestre 2017

• Toutes les entreprises agri-coles ont l’obligation de fournir une DSN en phase 3 à compter de leur paie d’avril 2017 (dépôt le 5 ou le 15 mai), à l’exception des entreprises souhai-tant opter pour le nouveau TESA.

• Si vous avez déjà démarré la DSN ou si vous vous apprêtez à le faire sur la paie d’avril 2017, il est nécessaire d’adresser à votre MSA, en complément

de votre DSN, une décla-ration trimestrielle de salaires qui servira de support au paiement des cotisations pour le 2ème trimestre 2017.

• Ce double envoi DTS/DSN a pour objectif de sécuriser votre démarrage DSN en vous permettant de vous approprier ce nouveau système décla-ratif et de vérifier la confor-mité du paramétrage de votre logiciel de paie.

*Qu’est-ce que FranceConnect ?Vous avez déjà un compte auprès d’Impots.gouv.fr ou de La Poste ? FranceConnect est le bouton qui vous permet de vous connecter aux services publics en ligne en utilisant l’un de ces comptes. Aucune inscription au préalable. Plus besoin de mémoriser de multiples identifiants et mots de passe et la connexion est sécurisée.

Du 23 au 29 avril 2017, restons mobilisés !Grâce aux actions menées depuis plusieurs années par les acteurs de la Santé en Nouvelle-Aquitaine dont la MSA Gironde, le niveau de vaccination dans la région est en voie d’améliora-tion. Il reste néanmoins encore inférieur à la moyenne natio-nale pour de nombreuses mala-dies. Alors restons mobilisés ! A

l’occasion de la Semaine de la vaccination, chaque personne est invitée à vérifier la mise à jour de ses vaccins auprès d’un professionnel de santé : méde-cin, pharmacien, infirmière, sage-femme.

Où en êtes-vous de vos vaccinations ? Trop souvent, la réponse est «je n’en sais rien». Or, ne pas être à

à votre disposition pour tout ce qui est relatif à votre sécurité sociale : retraite, santé, famille,

cotisations, action sanitaire et sociale et Santé Sécurité au Travail.

jour de ses vaccinations, c’est d’une part, se mettre en danger, et d’autre part, risquer de conta-miner les personnes les plus vulnérables de son entourage : nouveaux-nés, personnes âgées ou fragiles… L’objectif général de cette semaine de prévention est donc de vous inciter, vous girondins, à faire le point et à vous mettre à jour de vos vaccinations.

Priorités pour 2017 : la mise à jour des vaccins • Etes-vous à jour de vos

vaccins ? Faites le test !Etre à jour c’est avoir reçu les vaccins indispensables en fonction de son âge et avec le bon nombre d’injections pour être protégé. Vous ne savez pas si vous êtes à jour de vos vaccins ? Faites le test en quelques minutes sur https://www.mesvaccins.net/web/recommendations • Si vos vaccins ne sont pas

«à jour» ?Il n’est pas nécessaire de tout recommencer, il suffit de reprendre la vaccination au stade où elle a été interrompue. On parle de «rattrapage».• La vaccination, c’est à tout

âge de la vie !En 2013, le calendrier vacci-nal s’est simplifié pour une

optimisation du nombre de doses de vaccins et une meil-leure mémorisation pour les professionnels de santé et le public. Concrètement, qu’est-ce que cela change ?- Une diminution du nombre d’injections pour une efficacité équivalente,

- pour les adultes, des rendez-vous vaccinaux à âge fixe : 25 ans, 45 ans et 65 ans, puis tous les 10 ans au-delà de 65 ans.

Un moyen simple de suivre vos vaccins : le carnet de vaccination électroniqueCréez votre carnet de vacci-nation électronique sur www.mesvaccins.net ou en téléchar-geant l’application Smartphone MesVaccins.

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Protégeons-nous, vaccinons-nous !

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22 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 avril 2017 Petites annonces

Édité par la SARL SEDIGA17, cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux Cedex

Gérants :Joël BONNEAU - Patrick VASSEUR

Directeur de la publication :Joël BONNEAU

Directeur délégué Rédacteur en Chef

Alain MONGETSecrétariat de rédaction

Myriam ROBERTSecrétariat et publicité régionale :

17, cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux CedexTél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24E-mail: [email protected]

Régie NationaleRÉUSSIR - Tél. 01 49 84 03 30

Composition :KA2 Communication - Bordeaux

Imprimeur :Pyrénées Presse SA

6/8 rue Despourrins 64000 PAU CedexAbonnement annuel 52 e (22 numéros, bi-mensuel)

ISSN : 0300-2942Commission paritaire 0320 T 79610

Dépot légal à parution.

Ce journal est imprimé sur un papier de fabrication Allemande et produit en totalité à partir de fibres de

récupération papier 100% recyclé.

MATÉRIEL24 - AV Tracteur Renault 551, 2 RM, arceau, toit, 55 CV, 4 pneus neufs, avec chargeur HM 24, 4 vérins, T.B.E. Tél. 06.81.80.40.32.

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Si une offre ou une demande vous intéresse, veuillez contacter : ADEFA GIRONDE Espace Kennedy 69, avenue Kennedy 33700 MERIGNAC Tél : 05 56 52 84 09 - Fax : 05 56 48 94 74 [email protected] Heures d'ouvertures : 9h-17h du lundi au vendredi

L’ADEFA Gironde recherche : > ST MICHEL DE LAPUJADE - Viticulture

– Agent tractoriste en viticulture h/f - Réf : OVI099666-33

Formation souhaitée : BACExpérience souhaitée : Entre 1 et 5 ans impératif (autonomie)Salaire : Cat D convention collective agri-cole de la GirondeDescriptif : Pour une propriété viticole de 18 ha en Bio (15 ha en rouge et 3.5 ha en blanc) Appellations : Bordeaux / Bordeaux Sup / Entre deux Mers, Sur les directives du propriétaire, vous réaliserez en autono-mie et en équipe les travaux manuels et mécanisés. Taille et conduite du vignoble, conduite et entretien du matériel, travaux du sol, traitements, gyrobroyage, rognage, et entretien courant du matériel. Vous apporterez une aide pour le chai jusqu'au conditionnement. Embauche au 01 sep-tembre 2017.Condition : CDI temps plein

> ST MAIXANT - Viticulture - Agent tractoriste en viticulture h/f Réf : OVI099665-33

Formation souhaitée : CAPAExpérience souhaitée : Entre 1 et 5 ans impératif (autonomie)Salaire : Cat D convention collective agri-cole de la GirondeDescriptif : Pour une exploitation viticole proche de Bordeaux, vous réaliserez tous les travaux de vigne dont taille et petites façons et l'entretien du vignoble. Vous se-rez chargé de la conduite de tracteur inter-ligne, machine à vendanger, traitements, rognage, gyrobroyage ainsi que l'entretien et le réglage du matériel. Vous agirez sur les directives du propriétaire. Embauche au 15 mai 2017.Condition : CDI Temps plein

> GENSAN – Viticulture – Agent tractoriste en viticulture h/f Réf : OVI099664-33

Formation souhaitée : CAPAExpérience souhaitée : Entre 1 et 5 ans impératif (autonomie)Salaire : Cat D convention collective agri-cole de la GirondeDescriptif : Pour une propriété familiale de l'Entre Deux Mers, 75 hect, en équipe vous réaliserez l'ensemble des travaux viticoles manuels et mécanisés, conduite, utilisation du matériel pour traitements, travaux du sol, gyrobroyage, rognage ... entretien courant. Formation possible à la conduite de la machine à vendanger. Vous participerez à la taille et la conduite du vignoble. Vous apporterez une aide au chai.Condition : CDI Temps plein

> LUSSAC - Viticulture – Agent de chai h/f – Réf : OVI099631-33

Formation souhaitée : BTSAExpérience souhaitée : < 1 An souhaitée (savoir-faire)Salaire : Cat F selon profil et compétencesDescriptif : Pour une propriété familiale en Libournais, sur le site de Lussac, vous seconderez le responsable de chai pour l'ensemble des activités de chai de la réception des vendanges, jusqu'à la pré-paration de commande en faisant le suivi des démarches qualité et normes mises en place. Vous interviendrez dans un premier temps pour les vendanges 2017. Soit vous disposez d'un BTSA Viticulture œnologie avec une première expérience, mais nous sommes ouverts à un contrat d'apprentissage pour la préparation d'un BTSA VO. A terme le projet est que le can-didat remplace le responsable de chai lors de son départ à la retraite. Embauche au 01 septembre 2017.Condition : CDD 4 mois

> ST EMILION - Viticulture – Agent viticole h/f – Réf : OVI099660-33

Formation souhaitée : IndifférentExpérience souhaitée : Débutant accepté

Salaire : Cat A convention collective agri-cole de la GirondeDescriptif : Vous réaliserez les travaux en vert du 15 mai au 15 juin : épamprage, levage, relevage, effeuillage.Condition : CDD 1 mois à temps partiel

L’ADEFA Gironde propose : > ST ANDRE ET APPELLES – Viticulture

– Agent tractoriste en viticulture h/f - PVI-10692

Expérience : >5 ansMobilité géographique : Gironde – Dor-dogne – Lot et GaronneCompétences : Conduite et entretien du matériel, conduite machine à vendanger et enjambeur, taille, traitement, travaux en vertContrat recherché : CDI temps plein, CDD temps plein

> ST MICHEL DE FRONSAC – Viticulture – Agent viticole h/f - PVI-143620

Expérience : < 1 AnMobilité géographique : CantonCompétences : travaux en vertContrat recherché : CDD Temps plein, CDD saisonnier Temps plein

> STE FOY LA GRANDE – Viticulture – Agent viticole h/f - PVI-141570

Expérience : < 1 AnMobilité géographique : Gironde, DordogneCompétences : vendanges, épamprage, relevage, travaux en vertContrat recherché : CDD Temps plein

> PAUILLAC – Viticulture – Agent viticole - PVI-143290

Expérience : Entre 1 et 5 ansMobilité géographique : CantonCompétences : épamprage, récolte-ven-danges, relevage, taille, travail du chai, travaux en vertContrat recherché : CDI temps plein, CDD temps plein

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23 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 avril 2017 Petites annoncesSAFER AQUITAINE ATLANTIQUE

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La SAFER se propose, sans engagement de sa part, d’attribuer par rétrocession, échange ou substitution tout ou partie des biens suivants :

BEGADAN : 17 a 40 ca Le treytin

LISTRAC-MEDOC : 50 a 00 ca Au peyrat - De berniquet1 ha 45 a 67 ca Larozey - Laubarede est - Le mayne de la lande - Le peyra - Loude - Mateou

PAILLET : 13 ha 73 a 04 ca Bourbon - Cote de lamothe - De bourbon - Grande piece - La taulette – Lamothe – Laubes - Lucas

QUEYRAC : 1 ha 01 a 00 ca Bois de leyre

SAINT-LAURENT-MEDOC1 ha 42 a 24 ca La chatole12 ha 00 a 00 ca Commun de picard

VERTHEUIL4 ha 21 a 09 ca Le haut gouat

28 a 50 ca La graviere

LADOS : 41 a 00 ca Le bourg

SAINT-DENIS-DE-PILE : 83 a 36 ca Barail des filles

SAINT-MEDARD-D’EYRANS : 92 a 89 ca A peyret - Le pontet-est

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LANSAC : 4 ha 35 a 94 ca - La pointe

LIBOURNE : 41 a 90 ca - De l europe jean monnet

LUSSAC :9 ha 21 a 76 ca - Aux bruelles- Aux pres

des brules - Bois des landes- La foret - Les fontenelles - Les landes - Rambaud est – Roland13 a 02 ca - Les champs de poitou 1 ha 83 a 05 ca - Les champs de drouil-lard – Mauret 7 ha 52 a 72 ca - Gaboria- Les champs de rambeau - Les pres nouveaux – Poitou

MOMBRIER : 1 ha 54 a 08 ca - Le maine

MONTAGNE : 5 ha 64 a 07 ca - Champ de marchand - Gaubillon - Les champs de pa-quillon - Les vignes d arvouet - Petit champ de bayard - Sablon

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La SAFER AQUITAINE ATLANTIQUE se propose de louer les biens fonciers suivants :

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Les personnes intéressées devront manifester leur candidature par écrit au plus tard le 06/05/2017 à Safer SAFER Aquitaine-Atlantique, 16 Avenue de Chavailles CS 10235 33520 BRUGES Cedex, Tél.: 05.56.69.29.99, où des compléments d’in-formation peuvent être obtenus. Cet avis ne saurait en aucun cas être considéré comme un engagement de la SAFER à l’égard des candidats.Vous pourrez retrouver toutes ces publications sur le site internet de la SAFER Aqui-taine Atlantique : www.saferaa.fr

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RÉCOLTES33 - Foin de prairie à récolter 50 Ha environ commune Saint Vincent de Paul 33440. Tél : 05.56.36.02.68.

24 - AV foin en balles rondes, diam. 150, stocké à l’abri. Tél. 06.84.70.72.88.,

24 - AV foin AB, 2016, boules rondes diam. 160, conservé à l’intérieur, bonne qualité. Tél. 05.53.22.37.30. H.R.

24 - AV foin de prairie naturelle, balles rec-tangulaires 70 x 120. Tél. 06.03.11.38.90.

DIVERS24 - AV wagonette 6 places, état neuf, ânes, cheval 1,45 m, 1,60 m garrot, flèche, brancard, large 0,80 m, côtés sécurisés, porte arrière, 3 000 E. Asinerie Périgord. Tél. 05.53.54.81.35.

47 - CEDE transfert de droits à paiement de base DPB sans terre : nombre 6,65, valeur du DPB : 301,82euros Tél 06.33.91.82.83

ANIMAUX24 - AV chevreaux, chevrettes Alpines et Poitevines biberonnés au lait de chèvre, dociles,et sociables. Idéal pour nettoyer des parcelles. Chevreau Poitevin entier, 50 E. Tél. 06.24.05.21.19.

64 - AV poneys-ponettes, 1.30m à 1.50m, 3 à 6 ans, dociles, pour enfants, centre équestre, compagnie, entretien terrain Tél. 06 84 10 58 26

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Lacaune lait Tél. 05 59 28 31 55 HR ou 06 13 60 70 58

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47 - VDS taureau BA DRJ père Tokapi GPM Scout, vaches BA pleines bonne origine Tél 05.53.93.74.56 ou 06.44.36.61.79

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EMPLOI33 - Grand Cru Classé de St-Emilion, cherche ouvrier viticole en CDI :Accom-pagnement des saisonniers, tractoriste, entretien parc, logement sur place.Libre de suite. 05 57 24 79 79 [email protected]

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Page 23: PARUTION LES 1ER ET 3E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS F ...JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES 17, cours Xavier-Arnozan - 33082 Bordeaux

24 Avenir Agricole et Viticole Aquitain - Vendredi 21 avril 2017 Publicité

La Région Nouvelle-Aquitaine et l’Europe soutiennent les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire

PUBLI REDACTIONNEL

Secteurs économiques majeurs, avec un chiffre d’affaires atteignant 11 milliards d’euros, créateurs de fortes valeurs ajoutées et d’emplois non délocalisables, l’agriculture et l’agroalimentaire placent la Nouvelle-Aquitaine au rang de 1ère région agricole d’Europe, aussi bien en valeurs qu’en emplois agricoles, et nécessitent un soutien à la hauteur.

www.nouvelle-aquitaine.frCe publi-rédactionnel est réalisé avec le soutien financier de l'Union Européenne

CHARENTE-MARITIME (17) Aménagement d’une chèvrerie dans une ancienne étable et d’un hangar à fourrage.Montant FEADER alloué : 21 147€Coût total du projet : 47 950€

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HAUTE-VIENNE (87) Acquisition de matériel dans une ferme collective productrice de fruits, légumes, fromage et viande.Montant FEADER alloué : 9 393€Coût total du projet : 27 110€

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LOT-ET-GARONNE (47)Soutien spécifique de la Région et de l’Europe à près de 2000 éleveurs, répartis sur l’ensemble du territoire régional, en réponse à la crise aviaire.Montant FEADER alloué : 5 M€Coût total : 10 M€

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Des projets près de chez vous

Union Européenne

L’enjeu décisif des prochaines années est de trouver la voie d’un nouveau modèle et de permettre aux acteurs de passer d’une agriculture de compensation à une agriculture d’innovation. L’Europe est un acteur important, aux côtés de la Région pour accompagner la mutation de ce secteur et lui donner ainsi les moyens de répondre aux nouveaux enjeux mondiaux.

Pour la période 2014 à 2020, la Région a mobilisé plus de 1,57 milliards d’euros de fonds européens FEADER (Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural) pour accompagner ces changements. À ce jour, 46 132 projets ont déjà été soutenus par l’Europe en Nouvelle-Aquitaine.

Innover pour impulser le futur de l’agriculture.L’agriculture régionale est à la pointe de l’innovation et le soutien de la Région et de l’Europe permettent de poursuivre le développement d’une agriculture de haut niveau.

Elles accompagnent les projets d’innovation pour de nouvelles pratiques agricoles (nouvelles machines, agriculture de précision pour limiter par exemple l’usage des pesticides), pour faire face aux défis environnementaux (changements climatiques et maladies) mais aussi des projets des instituts de recherche, de formation et des réseaux de chercheurs à travers notamment les différents pôles d’excellence de Nouvelle-Aquitaine (pôles de compétitivité, clusters, université…).

Des produits de qualité pour se différencier.La Région Nouvelle-Aquitaine possède un patrimoine gastronomique riche de plus de 450 produits agricoles et agroalimentaires. Avec 210 produits sous signe de qualité (IGP - Indication Géographique Protégée - Label Rouge, AOP - Appellation d’Origine Protégée - et STG - Spécialités Traditionnelles Garanties) référencés sur

le territoire, la Nouvelle-Aquitaine se place comme la première région de France.

Les jeunes, porteurs de l’agriculture de demain.Le renouvellement des générations est un enjeu majeur pour lequel la Région et l’Europe s’engagent en accompagnant l’installation des jeunes agriculteurs d’une part, en valorisant les formations du CAP au diplôme d’ingénieur, dispensées dans l’un des 112 établissements de Nouvelle-Aquitaine, d’autre part.

Une agriculture respectueuse de l’environnement.La Région, avec le soutien européen, se mobilise pour aider les projets visant à un meilleur respect de l’environnement et le développement de l’agriculture biologique. Cela passe par des aides à la certification des exploitations mais aussi par la modernisation des pratiques agricoles. Déjà deuxième région bio de France avec 4 200 producteurs, son objectif est d’amplifier cette dynamique.

COMMENT ÇA MARCHE ?Malgré les difficultés de certaines filières, des éleveurs, producteurs et agriculteurs se mobilisent pour aller de l’avant et afficher la force et le dynamisme de la première région gourmande de France. La Région Nouvelle-Aquitaine et l’Europe les soutiennent.

L’Europe avec le FEADER intervient sous forme de subvention. Pour en bénéficier, retrouvez les Appels à Projets ou à Candidatures publiés régulièrement sur le site de la Région.

Pour connaitre toutes les aides consultez le guide des aides de la Région Nouvelle-Aquitaine : https://www.nouvelle-aquitaine.fr/aides-ressources/guide-aides.html