paris est - novembre 2012
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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris Est du mois de novembre 2012.TRANSCRIPT
ELLE ESTPAS BELLE
LA VIE ?!
Novembre 2012 - n° 33 - lebonbon.fr
PARISEST
1 — EST
édito 'Bon'jour !
Président
Jacques de la Chaise
Rédacteur en chef
Michael Pécot-Kleiner
Responsable photo
Arnaud Chaillou
Secrétaire de rédaction
Valentine Maillard
Graphiste
Sarah Scherrer
Contributeurs
Bruno Jamin, Julien Klein, Catherine
Benguigui, Arnaud Chaillou,
Victoire Terrasse,
Laura Charlie
Remerciements
Le whisky,
la musique électronique
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Contactez-nous
01 48 78 15 64
Le Bonbon
12, rue Lamartine - Paris 9e
SIRET 510 580 301 00016
C'est toujours une aventure d'écrire un édito pour le Bonbon, voire un
sacré bordel. Pour trouver l'inspiration, il faut se bourrer la gueule, une
fois bourré, on écrit n'importe comment, il faut donc attendre le len-
demain pour pouvoir pianoter sereinement (bof) sur son ordinateur.
L'édito du Bonbon s'écrit ainsi généralement un lendemain de cuite, seul
dans sa tour d'ivoire surplombant la grisaille parisienne. Et dans ma
tête embuée tournent une multitude de questions, du genre : « Quelles
étaient mes idées hier soir ? » (car bien entendu, je ne m'en souviens
plus ), « Vais-je être original ce mois-ci ? », « Ce que je vais dire va-t-il
plaire à mon lectorat ? », « Faut-il que j'aille reboire un verre ? » et sur-
tout « VAIS-JE AVOIR LES FESSES ROUGES À LA FIN DU MOIS ? » Car oui
mes chers amis, cette dernière interrogation peut vous paraître étrange,
mais je vais vous révéler un secret classé BONBON-DÉFENSE. Chaque
mois, notre bien-aimé (et parfois sadique) patron relit mes éditos et
sanctionne ceux jugés pourris par une trentaine de coups de règles en
plastique sur mon misérable cul. Inutile de vous dire que cette rugueuse
méthode a fait ses preuves, et qu'elle me force à devenir toujours plus
alcooliques… Mais je parle, je parle, le temps passe et je m'aperçois que
j'arrive à la fin de ce perilleux exercice.
Ouch… Je sens que mes fesses vont rougir ce mois-ci.
Masochistement vôtre
MPK.
Régie publicitaire
Nicolas Trabuc
06 80 17 35 54
Bruno Jamin
06 51 21 83 11
3 — EST
3 — EST
sommaire
6. Magda Danysz 14. Le Bottle Shop
18. Steelinbox
10. Oxmo Puccino
28. Save You22. Quattro Pizza
Novembre 2012
5. Le Bon Timing
6. La Bonne Galerie
10. La Bonne Étoile
12. Les Bons Plans
14. Le Bon Bar
16. Le Bon Potin
18. Le Bon Bar
20. Les Bons Shops
22. La Bonne Pizza
26. Les Bons Snapshots
24. Le Bon Astro
28. La Bonne Chronique
5 — EST
Nova Optic OPTICIENNES VISAGISTES - CONTACTOLOGIE
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Tél.: 01 53 20 99 06Horaires : lundi - jeudi : 9h30 - 19h30
ven. : 9h30 - 16h / dim. 10h - 14h
Une paire de
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= 80 € de
remise sur une
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Exposition
Cirque laboratoire
Le Collectif Nihon Bashi est un collectif qui relie la
Belgique au Japon et rassemble des artistes de dif-
férentes disciplines: musique, danse contemporaine,
théâtre, cuisine, arts visuels, architecture, poésie...
Ils font vivre leur projet tel un pont invisible entre
l'imaginaire de ces deux pays.
Du 21 au 25 novembre à 20h
Cirque Électrique, Pvlace du Maquis du Vercors - 20 e
Concert
© D
R /
DR
/ D
R /
DR
5 — EST
le bon timing Les événements à ne pas manquer !
La Dame de Chez Maxim
Après une beuverie avec son ami Mongicourt, le Dr
Petypon, respectable bourgeois, découvre dans son
lit la « Môme Crevette », danseuse du Moulin Rouge.
Voyant la catastrophe arriver, il tente d’éloigner
sa femme, mystique illuminée, lorsque débarque
d’Afrique le général Petypon, l’oncle à héritage…
Théâtre Musical Marsoulan
En novembre, 20, rue Marsoulan - 12e
Théâtre
© D
R /
DR
/ D
R /
DR
Spectacle Les bistrots qui chantent.
Nous retrouvons autour de Madame Jeanine, un
garçon de café rêvant d’un autre avenir, une jeune
serveuse belle et naïve qui se laisse séduire par un
client, une épouse abandonnée, un samouraï philo-
sophe… le tout sous le regard bienveillant de Jean-
Pierre Hadida, l’auteur compositeur du spectacle.
Mercredi 21 novembre
Le Réservoir 16, rue de la Forge Royale - 11e
Exposition insolite de Marlène Lecoeur
Existe-t-il dans Paris un lieu atypique, dans lequel de
véritables et beaux poissons pourraient contempler
des peintures burlesques en hommage à la mer ? Oui,
la géniale Poissonnerie Lacroix accueille jusqu'au 17
novembre l'artiste-peintre Marlène Lecoeur !
Poissonnerie Lacroix
Jusqu'au 17 novembre
44, rue Oberkampf - 11e
6 — EST 7 — EST
6 — EST 7 — EST
la bonne galerie Texte & Photo Denys Beaumatin
Magda DanyszPASSEUR DE L’UN-DICIBLE
Aux confins du temps et de l’espace une galerie
interdimensionnelle se fraye un chemin au 78, rue
Amelot. Luminescente, silencieuse, extrasenso-
rielle, elle est traversée régulièrement par des fulgu-
rances venues d’ailleurs : Vhils, Shepard Fairey, JR…
Des artistes atomiques qui exposent leur singula-
rité, leur vibration d’un monde infini de jour comme
de nuit. Là, dans une petite pièce alibabesque,
l’humble initiatrice de ce lieu m’apparaît furtive-
ment : Magda Danysz.
Quel est votre parcours, si c’est pas indiscret ?
Qu’est-ce que cela implique de parler d’un parcours ?
Est-ce qu’il faut parler de ses impressions lorsqu’on
est bébé dans le ventre de sa mère ?
Donc vous confirmez bien que vous avez été un
moment dans le ventre de votre mère, ça c’est sûr ?
Je suis née dans un milieu partagé entre l’art et la
science. Ma mère est artiste et mon père est scienti-
fique. Ce qui explique pourquoi j’ai toujours eu envie
de réconcilier, de réunir des mondes différents entre
eux.
Qui est Magda Danysz ?
Moi-même. Je travaille beaucoup à l’instinct. Mon
travail est un travail de passeur, de mettre en lumière
une démarche par des suggestions. Essayer de com-
prendre ce que veut dire l’artiste, de le retranscrire
avec des mots et de le transmettre avec un résumé
fidèle au public pour qu’il entre facilement dans son
univers.
Une galerie d’art à Paris et une à Shanghaï vous
n’avez pas peur de perdre la boussole ?
J’ai toujours beaucoup voyagé. C’est un truc de
famille. On n’a jamais passé beaucoup de temps au
même endroit. L’aventure shanghaïenne, ça fait 4
ans. Le lieu a comme superficie 1000 mètres car-
rés, il se trouve dans un quartier industriel qui est
retransformé aujourd’hui pour devenir un « creative
parc ». C’est la même écurie qu’ici avec des artistes
internationaux, avec une partie qui est montrée en
Europe et une partie montrée en Asie. À Shanghaï
j’ai une directrice de galerie qui parle couramment
chinois qui a été formée ici. J’ai une équipe de 10
personnes, 5 à Paris et 5 à Shanghaï.
L’apesanteur, le mouvement ce sont des thèmes
importants pour vous ?
La question de l’apesanteur, où se place l’être humain
dans son schéma, dans l’univers actuel chinois
en mouvement, le petit univers dans le grand uni-
vers c’est très important. Mon rôle aujourd’hui c’est
vraiment d’attirer l’attention sur ce phénomène de
construction à outrance. C’est le cas de l’exposition
Yang Yongliang qui puise son inspiration photogra-
phique dans les mégalopoles chinoises qui se ter-
mine le 20 octobre à Shanghaï.
Est ce que vous pourriez exposer un extraterrestre ?
8 — EST
la bonne galerie
Je suis ravie de n’avoir que des extraterrestres dans
mon écurie. L’idée c’est de surprendre à chaque expo,
parfois on expose des créations quasiment inven-
dables ou qui sont incomprises par un public. C’est-
à-dire que l’objet est quasiment intangible. J’adore
l’art vidéo mais ce n’est pas évident d’adapter une
installation quand on fait des actions en exté-
rieur dans une ville. Je n’ai vraiment que des ovnis,
d’ailleurs à partir du 18 octobre on expose l’étonnant
Sten Lex et sa technique Hole School, un pionnier du
pochoir en Italie.
Vous le voyez comment le monde terrestre d’au-
jourd’hui ?
Je ressens beaucoup de mouvements importants qui
façonnent le monde comme l’émergence de l’écono-
mie positive. L’objet d’une entreprise n’est pas seule-
ment de faire du profit elle a aussi un critère social,
créatif… Aujourd’hui dans les villes dites dévelop-
pées, on parle de smart cities, mais aussi dans les
classements de créative cities. En fait si une ville se
développe bien s’il y a une dose de créativité, d’inspi-
ration, ça a un impact positif sur le prix du m2.
Que signifie pour vous le chiffre 78 ?
Les chinois sont sensibles aux chiffres. Principale-
ment le 8 et le 4. Donc on fait attention. Si les chinois
voient 4h44 sur leur montre ils blêmissent c’est vrai-
ment mauvais, mauvais. D’ailleurs cela m’est déjà
arrivé de donner un rendez-vous le 4 à 4 heures de
l’après-midi. On me propose alors plutôt un rendez-
vous à 5h. C’est culturel, il faut s’en amuser. Person-
nellement, le chiffre qui me poursuit est le 8, j’étais
au 18 avant de déménager après au 188 et je termine
au 78 sans le vouloir. Donc je pense que je suis pro-
grammée pour faire des affaires là-bas ☺.
Galerie Magda Danysz
78, rue Amelot - 11e
Tél. : 01 45 83 38 51 - www.magda-gallery.com/fr
8 — EST
10 — EST 11 — EST
la bonne étoile
C’est sur une petite terrasse surplombant la rue
Saint-Maur que je rencontre Monsieur Oxmo Puc-
cino, rappeur atypique au style inclassable, musi-
cien poète qui joue et jongle avec les mots depuis
que je suis un ado boutonneux. En évoquant son
parcours, les détails et anecdotes pleuvent, de ses
freestyles sur Original Bombattak jusqu’à la sortie
de son sixième album, Roi sans Carrosse. Morceaux
choisis.
Oxmo, raconte-moi comment tout a commencé dans
le rap pour toi
En fait, au tout début, j’ai commencé par le graf, par
dessiner et taguer . Je me suis mis au rap en 1994. À
l’époque, je traînais beaucoup dans le 94 où j’ai de la
famille et j’ai commencé à rapper avec les mecs de
Mafia K’1 Fry, Kerry James et Rim K du 113. Dans mon
quartier, le 19e, je traînais avec les grands comme
les D Abuz System qui m’ont tout appris, les quatre
mesures, le sampling, les vinyles... Ensuite je suis
rentré dans Time Bomb, avec les X-Men et Lunatic,
on a fait nos premiers passages en radio sur Géné-
rations et tout est allé très vite. En 98 j’ai sorti mon
premier album, Opéra Puccino.
Qu’est ce que tu retiens de cette période ?
C’était le plaisir de la nouveauté, l’amitié forte, la
jeunesse, sa fraîcheur et ses erreurs… Cette époque
c’est aussi les conseils des anciens, comme les
frères Vlavo, qui m’ont beaucoup appris par leurs
expériences de vie et m’ont permis d’avancer.
Justement, comment tu dirais que ton rap a évolué ?
Dans le bon sens je pense. J’ai évolué dans la pré-
cision, dans la simplicité sans avoir dévalué en pro-
fondeur (l’eau est plus claire mais beaucoup plus
profonde), dans l’impact des propos, dans l’épuration
sans purisme je dirais.
On sent vraiment que tu es à des années lumières de
l’univers des premiers morceaux et loin de tous les
clichés sur le rap
Oui, ils sont tellement loin les trips des débuts… 20
ans plus tard je suis dans une autre situation, heu-
reusement pour moi. Ma vie a changé, j’ai grandi
et ceux qui en sont restés encore la sont restés au
siècle dernier. Parler comme ça du rap, c’est un signe
extérieur de vieillesse.
Et justement maintenant, quelles sont tes sources
d’inspirations, tes influences ?
(petit temps mort) C’est vaste… Je suis inspiré par
Le Caravage, par Picasso, Mozart, Bach et Notorious
Big ; par 50 Cents, Nas, Sacha Guitry […], Baudelaire,
Victor Hugo ou Final, un excellent rappeur Canadien
que personne ne connait. Et je peux continuer toute
la journée à te citer des noms.
Comment tu composes tes morceaux ?
Je pense d’abord aux thèmes de mes textes et
reconstruis mes pensées sur feuille, en mettant les
mots dans l’ordre. Je réécris beaucoup, il n’y a pas
de premier jet. Le premier jet est dans l’enregistre-
ROI SANS CARROSSE
Texte & Photo Arnaud Chaillou
Oxmo Puccino
10 — EST 11 — EST
ment. Pour la mélodie, j’ai eu la chance de toujours
travailler avec de grands musiciens. J’y ai toujours
donné beaucoup d’importance. Tous les sons que tu
entends sur l’album viennent de vrais instruments.
Dans le rap, la plupart des tubes qui n’étaient pas
assez mélodiques me sont passés à côté.
Justement, un petit mot sur ton dernier album ?
Il est très bon (rires) ! Non sérieux, j’ai la chance de
travailler avec Vincent Segal, qui a arrangé les mor-
ceaux et a fait un travail de fou. Maintenant j’ai hâte
d’entamer la tournée !
Roi sans carrosse, dans les bacs
En concert au Bataclan le 20 Novembre
les bons plans
12 — EST 13 — EST
Pedro Kouyate & BandUn Griot à Paris
Attention, le 21 novembre à 20h30 au New Morning,
très beau concert. D'origine malienne, ex-calebas-
siste de Boubacar Traoré, Pédro Kouyaté apprend
les percussions chez Toumani Diabaté, à Bamako.
Aujourd'hui, Pédro vit en France, à Belleville, où il
fonde en 2007 Mandinka Transe Acoustique. S'offre
alors un répertoire de ses compositions. Accompa-
gné par Florent Dupuit au saxophone ténor, Nelson
Hamilcaro à la basse et Renaud Olivier à la batterie,
Pedro dessine une transe entêtante et fait vibrer les
sons stridents du n'goni ou les mélodies de sa guitare
saturée. Artiste libre et inspiré, c’est dans la culture
ancestrale de son pays d’origine, le Mali, dans l’uni-
vers profond et mystique de la confrérie des chas-
seurs mandingues, que Pédro Kouyaté puise ce qui
constitue la base de ses créations. Sur scène, vibre
une voix profonde dont le chant se déploie en nappes
envoûtantes. Le flow des griots de la place publique
africaine résonne. Planant ou très rythmé, tradi et
moderne, le spectacle est riche, étonnant. À la gloire
de ses ancêtres, Pédro Kouyaté captive le public, le
saisi et l’interpelle. Son charisme et l’énergie de ses
musiciens nous invitent à l’expérience d’un voyage
intemporel, surprenant, différent, authentique.
Comtetkouyatéprod
140 Rue : de Belleville, Paris 20è
Tél. : 06 63 78 92 91
Publi-reportages B-Jay
IdécoLes idées-cadeaux qui font du bien à l'égo
L'époque est paraît-il un peu tristounette, alors nous,
on vous a trouvé une boutique qui va vous redonner le
sourire : Idéco est le coup de cœur du Bonbon Est ce
mois-ci ! Proposant une multitude d'objets-cadeaux
pour tous les âges et à des prix accessibles, la bou-
tique Idéco est chaleureuse comme le joli sourire de
Nathalie, la responsable des lieux. Avec un espace
dédié aux enfants, un autre aux adultes, cette petite
enseigne satisfera à coup sûr toutes les envies de
faire ou de se faire plaisir. Ainsi, pour réjouir nos
têtes blondes, des peluches Barbapapa, des chaus-
sures en cuir pour enfant de fabrication anglaise ou
des T-shirts « comics américains » constituerons des
choix heureux. Rayon adulte, les bijoux en caoutchouc
de la gamme brésilienne Batucada, les drolatiques
« fucking » nains de jardin du sculpteur Ottmar Hörl,
les combinés colorés Pop Phone (qui se fixent au por-
table), les indispensables boîtes Bento, les radios vin-
tage ou les mugs Famous Face seront comme autant
de petits remèdes anti-déprime. Et puisque plus d'une
centaines d'idées-plaisirs belles et décalées sont
présentes chez Idéco, nous ne pouvons que chaude-
ment vous conseiller d'aller y chercher votre bonheur !
À partir de 2,5 € l'ordonnance, et bientôt rembour-
sable par la Sécu !
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les bons plans
12 — EST 13 — EST
Publi-reportage B-Jay
aux Framboises, Gâteau au Miel et aux Fruits Secs.
Mignardises auprès des thés noirs, verts, à la Russe,
dans des Samovars. Dessert enchanteur. Entre les
services de midi et du soir, salon de thé ou snack de
circonstance. Le fin mariage culinaire entre les deux
empires vous offre de goûter les Pattes de Crabe
Royal de Kapchotka, les Caviars d'Astrakan, les
Huîtres Grillées au Fromage, les Escargots de Bour-
gogne au Jambon d'York, le Camembert rôti au Miel
et à la Vodka, l'os à Moelle Gratiné à l'Aneth, les Pel-
minis au Fois Gras ou au Crabe. En buvant la Vodka
aux Pignons de Pin de Sibérie, dans une ambiance
musicale feutrée, légère, de qualité. Un service soi-
gné, belle vaisselle, guitare de Balalaïka, convivialité,
meilleurs vins de Crimée, de Moldavie. Les meilleurs
vodkas de Russie, le Kompot, le Kvas... Les connais-
seurs apprécieront. Avec le Menu des Maréchaux à
découvrir, vous l'avez compris, un nouveau restau-
rant haut-de-gamme ouvre dans l'Est de Paris, un
hommage aux Pays de l'Est, pour un moment de rêve,
par passion pour l'âme slave.
La Cantine Russe
Tél. : 06 99 11 60 60
74, boulevard de Ménilmontant, 20e
Horaires : 12h-15h30 / 19h30-23h
Plateaux de fruits de mer à emporter
Formule à 15 € ou à la carte à 30 €
La Cantine RusseL’histoire se répète ou se commémore,
autour d'une table impériale...
An de grâce, 17 mars 1814. Koutouzov vient de périr.
Le Maréchal Barclay de Tolly entre dans Paris et
occupe le Champ de Mars ainsi que la plaine du Père
Lachaise. Alors, régulièrement, il tient table avec son
état-major à l'auberge du sieur Besnier, de Besan-
çon, qui se spécialise dans la volaille de Bresse et
les fruits de mers. Il demande au Maréchal Soulte,
ministre de la guerre, de lui présenter le Maréchal
Ney, « Le brave des braves », pour dîner. Celui-ci
accepte de rencontrer un ennemi qui le respecte.
Un cuistot français va préparer un dîner franco-
russe, comme ce fut la tradition sous les Tsars de la
Sainte-Russie, dans tous les châteaux. Ney arrive,
il est tard, les Russes sont déjà saouls, ils dansent
sur les tables, il s'écrie : « Mais, c'est une vraie can-
tine russe ici ! ». Les survivants de la bataille de
Borodino goûtent un typique apéritif russe typique :
huîtres, vodkas, champagne Veuve Clicquot, canard
de Chalon, Omelette aux truffes, saumon de la Volga,
harengs marinés de la Baltique... Dans une architec-
ture intérieur telle qu'à l'origine, parquet de chêne,
pierre apparente, brique rouge, comptoir d'huîtres,
cuisine ouverte, Parisiens de l'Est, que diriez-vous de
voyager dans le temps pour donner la réplique ima-
ginaire aux héros des campagnes napoléoniennes ?
Victoria Okrema nous vient des plaines d'Ukraine
et porte à la perfection sa connaissance de la cui-
sine des Tsars : mille-feuilles de Napoléon, Éclairs
14 — EST 15 — EST
le bon bar Texte Julien Klein
Photo Arnaud Chaillou
Non loin du chaleureux marché Aligre, est installé Le
Bottle Shop, petit troquet sympathique qui trouve
ses influences dans les « hip-bar » new yorkais.
Lancé par les fondateurs du Lizard et du Stolly’s,
ces fameux « pub-cafés anglophones parisiens »
localisés dans le Marais, ce petit frère n’a rien à leur
envier !
Comme tout bon pub qui se respecte, on y boit des
pintes et on y écoute toutes sortes de bons morceaux
rock’n’roll. Les soirs de week-end, Le Bottle Shop est le
rendez-vous incontournable de la jeunesse branchée
parisienne amatrice de rock. Le trottoir est noir de
monde. La salle rythmée par les mix de DJ en herbe.
L’auberge de jeunesse internationale installée juste
en face draine de nombreux étudiants étrangers,
un bon moyen donc de vérifier son niveau d’anglais
et ce à n’importe quelle heure de la journée.
Régulièrement des soirées à thèmes sont
organisées, notamment pour Hallowen et le Saint
Patrick’s Day, ambiance anglosaxonne garantie.
Un joyeux bordel qui vient profiter quotidiennement
des Happy Hours (de 17h à 20h). Leur large sélection de
cocktails descend à 4,80 €, idem pour la pinte de bière.
Pour les gosiers les plus exigeants ou les plus
assoiffés, la carte du bar est assez conséquente :
shooters multiples et variés, whiskys, bourbons et
autres alcools forts plus classiques, tequilas…
Mais Le Bottle Shop a mis un point d’honneur à
s’occuper aussi de nos estomacs criant famine. Et
le moins qu’on puisse dire c’est que la tentative est
plutôt réussie.
Une carte simple et gourmande : tartines, salades,
pâtes fraîches pour les amateurs de salé, de multiples
desserts dont le Cheese Cake, certainement l’un des
meilleurs de Paris, pour les gourmands de sucré.
Mais le must reste leur copieux brunch qui
« pepsera » votre dimanche, soit une formule à 19
€ avec des plats copieux, des boissons chaudes
servies à volonté, des jus de fruits, etc.
En somme, Le Bottle Shop est un pub à l’ambiance
bon enfant, idéal pour un début de soirée débridé ou
pour contenter une fringale dominicale.
Le Bottle Shop
Ouvert 7/7 de 12h à 2h
5, rue Trousseau - 11e
Métro : Ledru Rollin
Tél. : 01 43 14 28 04
www.cheapblonde.com
Le Bottle Shop
LE BAR QUI A DE LA BOUTEILLE
14 — EST 15 — EST
16 — EST
le bon potin
Vite, apportez-moi mon grog, plus de rhum que de
citron s’il vous plaît ! Adieu mes tennis blanches
H&M à 5 € et mon chapeau de paille sicilien qui
auront tenus tout l’été. Bonjour les bottes en caout-
chouc et le parapluie ! J’ai pourtant fait le forcing
jusqu’au 31 octobre.
Thank you, goodbye, it’s over.
Attention, je n’ai pas le moral dans les
chaussettes… car Paris a pensé à moi
et à mon nombril. C’est le grand
retour des ventes privées, des
apéros home sweet home,
des salles obscures et des
amours d’automne !
Bien sûr, je continuerai à
boire des cafés en terrasse
sur-chauffée, à danser en
concert (merci le Pitchfork
Festival à la Villette), et à
embrasser des garçons.
Quoique. Mes copines et moi, on a
décidé de boycotter les garçons pour
une durée indéterminée (soit jusqu’au prochain
un minimum présentable à papa-maman).
L’ère de la cure à sonné ! On pense à soi. Et on part
faire des courses utiles soit : une BB Cream, des
soupes, des bouteilles de vin, des nouvelles fringues
(achetées avant les soldes, comme d’habitude) et de
nouveaux meubles (mais ça, on en a déjà parlé, merci
Emmaüs).
J’entends déjà au loin les mauvaises langues mascu-
lines, faites-moi rire !
Oui c’est vrai, avec ce temps, on se dit qu’un garçon
en guise de couette mixé à un oreiller ça pourrait
être réconfortant. Mais, réconfortant en quoi ? Je n’ai
aucune envie d’être en couple et de participer dans
dix ans à Confessions Intimes.
Vive le célibat d’automne ! Je repense
à cette soirée hier au Point Ephé-
mère, on s’est accaparées le
dancefloor, nous étions clai-
rement les reines de la soi-
rée… La magie de la musique
(ou du vin bon marché) nous
aura fait danser jusqu’au
petit matin. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8,
tempo, GO !
D’un coup, les garçons sont
venus à nous, sans qu’on n’ait rien
demandé. On en a refoulé, insulté,
ignoré and co !
Sauf que ce matin, en faisant les poches de mon
jean, je suis tombée sur un bout de papier où était
inscrit un numéro de téléphone avec un petit mot :
Appelle-moi, T.
« Allô ? – C’est Charlie. »
Texte Laura Charlie
lespetitesaventuresdecharlie.blogspot.fr
Mon passe-temps crève-cœur
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17 — RIVE GAUCHE
Pierrot, va falloir que tu te ressaisisses graaaave !
Ma princesse des bois enchantés !
Il fait bon de vivre au Bonbon en ce
moment !Merci à vous.
JDLC
Ne tombez plus malade, prenez de la
Propolis !
Le Bonbon regorge de
célibataires…Mâles, on vous
attend les seins fermes. Rrrrrrr
Plein de bisous à la petite princesse
made in 17e de Stéphanie et
Nicolas.
Idée
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Bienvenue Rachel,quand
est-ce que tu nous montres ton
tatouage?
Rapidus, Cidrolin, Lionel,
Papa, on t’aime. <3
Levez vos verres camarade, car
Nico Hutchington fils du vent
est de retour !
Et si vous passiez au bureau?
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Joyeux anniversaire à mon
mari chéri, Marc. Ta puce.
Alma, 8 mois, bon moisiversaire
ma chouquette d’amour <3
Pauline ne recule devant rien. Normal,
c’est une femme Barbara Gould
Julie & Pauline tombe à l’eau…
Que se passe t’il ?Charles le
maître nageur est là pour vous
mesdemoiselles ;-)
Pauline,j’aime sentir ta poitrine contre
mon dos!
Antoine il a la Patate en ce
moment, et on aime ça !
Papa, Maman,Caro,je vous aimes!
Charlie.
Attention au lobe
Jacques!
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18 — EST
Texte Victoire Terrasse
Photo DR
Envie de changement ? Steelinbox c’est l’atelier en
ville de designers et d’artisans. À seulement 36 ans,
Olivier propose des installations sur-mesure et du
mobilier sans compter pour tous vos projets d’enver-
gure. Tout est étudié, calibré, respecté, ses conseils
sont aiguisés … Des solutions simples adaptées à
notre société, à l’aspect environnementale et aux
matières. Rien n’échappe à SteelinBox, c’est notre
juke-box de l’habitat, adéquat et sans tracas !
Qui est Steelinbox ?
Steelinbox est un atelier-showroom qui regroupe
et collabore en permanence avec un réseau d’ar-
tisans pour apporter l’assurance d’un travail bien
pensé, soigné avec des prix accordés. Nos artisans
métalliers ou menuisiers apportent leur savoir-faire
exceptionnel dans chaque pièce. Comme des esca-
liers sur mesure, verrière intérieure, cuisine inox,
mobilier acier à vos dimensions, ou bien agencement
global d’espace, de vente, de service, ou d’exposition.
Ton parcours ?
Ça me vient de l’enfance, mon père avait une grande
entreprise de métallerie en Bretagne et il m’a beau-
coup appris. C’est à 15 ans qu'est née ma soif de
créativité et de matières. J’allais régulièrement dans
son atelier, même le dimanche, je lui piquais sa clef,
puis, j’ai commencé à prendre du métal, à le plier, le
découper, le souder et au fur et à mesure je réalisais
du mobilier.
J’ai enchainé et fais des études d’architecte à Rennes
et là, j’ai découvert Marcel Breuer, Jean Prouvé …
Ce dernier disait « J’avais de la tôle sous la main, je
l’ai plié pour en faire des chaises ». Pour moi, c'est
devenu une nécessité sociale: j’aime cette idée, de
pouvoir prendre la tôle d'acier ou d'inox pour réaliser
un escalier, un plan de travail ou une bibliothèque.
J'ai le sentiment au travers de mon travail d'être en
accord avec le monde et avec moi-même. Car comme
il le précise l'acier est recyclé et recyclable! Il pousse
le vice à récupérer du vieux bois pour en faire des
plateaux de table et du bardage.
D’où vient le nom Steelinbox ?
Une de mes amies avait un magasin Red in box. Et un
soir, après un brainstorming, on a donné naissance
à SteelinBox : Métal dans la boîte. Et SteelinBox a
donné naissance à l’atelier en ville, qui développe la
partie sur-mesure.
Tes inspirations ?
Tout a commencé à la galerie Downtown, un ami y
travaillait. Il vendait du mobilier Prouvé, Perriand…
Puis, j’ai découvert Ron Arad & Ron Jilad. C’est à tra-
vers leurs travaux que je me suis dit que tout était
possible ! Sans oublier mon père, mon mentor.
Avec quels créateurs travailles-tu ?
Je diffuse des marques comme Muller, Taulix, Sintesi,
Emu, Haussmann, Gubi.
SteelinboxL'ATELIER EN VILLE
le bon artisan
18 — EST 19 — EST
Mais je surveille des jeunes designers comme Dima
Loginoff notamment.
Ton genre de musique ?
J’adore le métal ! Pourquoi ? Plus sérieusement
j’écoute Mathias Duplessy, Iggy Pop, Angus et Julia
Stone, Tom Waits …
L’objet le plus précieux dans tes poches ?
Mon feutre Staedtler.
Si tu devais faire deux vœux ?
Pouvoir développer mon projet à l’étranger…
Développer une cabine bateau à Paris, en m’inspirant
de Jean Prouvé dans les années 40-50.
Tes lieux préférés dans Paris Est ?
Le Point Éphémère, le Café Lomi, le canal Saint-Mar-
tin …
Une question à poser au Bonbon ?
Puis-je vous distribuer dans mon atelier-showroom ?
Steelinbox
3 bis, rue Marcadet - 18e
steelinbox.com
20 — EST 21 — EST
les bons shops Publi-reportage Bruno Jamin
Photo Kazimir
Kazimir, Bar à VodkasCracovie trouve son ambassade à Paris,
rue Saint Maur.
Décidément, les vodkas sont à l'honneur, en ce mois
de novembre, dans l'édition Paris Est. Chanceux que
vous êtes, si vous aimez cet liqueur des dieux slaves,
qui peut vous donner l'impression d'être à la plage,
en maillot de bain, sur les banquises de Sibérie !...
Après un dîner d'aristos à La Cantine Russe, allez
donc vous encanailler rue Saint Maur, dans un bar
extraordinaire, à la déco complètement folle, et en
même temps très subtile, classe, distinguée, cha-
leureuse, étonnante, en un mot surréaliste ! Com-
ment vous dire ? Vous voyez la photo ci-dessus ?
Une machine à coudre ? Oui, une machine à coudre.
Que fait donc une machine à coudre ici ? Quel est
le rapport entre vodka et machine à coudre, s'il
vous plait ?... Kazimierz, c'est ça le rapport. Roi de
Pologne au 14ème siècle, Jan Olbracht invite les Juifs
à vivre en paix à Cracovie, dans un quartier nommé
Kazimierz, qui devient dès lors très haut en couleur,
culturel et festif, et que va fréquenter pendant ses
voyages, après ses études d'Histoire de l'Art, notre
ami Simon. Il découvre là-bas un bar délirant, le Sin-
ger, du nom de la marque des machines à coudre. Les
tables sont des machines à coudre, à l'ancienne, et
cette esthétique impressionne Simon, qui décide
que Paris mérite non seulement un bar de machines
à coudre, certes, mais aussi un bar à vodkas ! Rue
Saint Maur, il trouve un lieu superbe, cosy, aux boi-
series chaudes, une petite terrasse, installe des
chaises de velours rouge autour des machines à
coudre. De marque Singer, Phoenix, Standard, qu'il
achète et pose sous l’œil amusé du Roi de Pologne,
en tableau. Pas de restaurant, mais 18 vodkas,
certaines étant rares à Paris. Vodkas blanches, de
marques très prestigieuses, comme : Beluga, Belvé-
dère, Zoladkowa Gordzka, Krupnik au Miel. Vodkas
française, l'une du Bassin d'Arcachon et l'autre de
Cognac. Une spécialité non négligeable du Kazimir
est le fameux Bloody Mary, car Simon n'a pas son
pareil pour réinventer les cocktails à base de vodkas.
Suivent le Cosmopolitain, la Vodka-Martini, etc...
Musique très alternative, ici-bas : Pop estonien ?
Tango turc ? Hip-hop israélien ? Variété polonaise ?
Mais oui, allons-y franchement. Avec beaucoup,
beaucoup d'excellent jazz vocal aussi, car de l'avis
des clients, on se rend chez Simon pour la musique
autant que pour la vodka. Ou la couture, c'est selon...
Le Kazimir
115, rue Saint Maur – 11e
Tél. : 01 77 11 36 88 – www.kazimir.fr
17h-2h (fermé le dimanche)
Privatisation possible
20 — EST 21 — EST
Clasico ArgentinoLa classe à l’Argentine
Vous connaissez tous l’Argentine pour son football
génial, son tango sensuel ou encore son Malbec
divin, mais connaissez-vous ses empanadas ? Ce
sont de petits chaussons salés, délicieusement
fourrés. Les « gauchos » ont l’habitude de les man-
ger sur le pouce. En somme, une référence culinaire
comme pourrait l’être chez nous le croissant ou la
baguette.
Les voilà donc qui débarquent en France sous la hou-
lette de deux expatriés argentins, Enrique Zanoni ex-
photographe et Gaston Stivelmaher formé chez les
plus grands chefs. Un duo de choc pour un concept
ficelé à la perfection. Le premier restaurant a ouvert
il y a un an rue du Faubourg Saint Antoine dans le
XIème arrondissement, et depuis, deux autres ont vu
le jour dans le Marais, rue Saintonge et rue du Pas
de la Mule. Des restaurants dont le design épuré
reprend les couleurs de l’Argentine, vous proposent
des cartes ludiques expliquant comment recon-
naître d’après leurs bords festonnés, les différentes
farces de vos empanadas et enfin des gérants vous
accueillant avec un accent « porteño» qui sent bon
le soleil.
On en oublierait presque le principal, à savoir le goût.
Vous avez le choix entre huit sortes d’empanadas :
viande de bœuf, fromage et oignon, jambon et fro-
mage ou encore choriempa (saucisse de bœuf argen-
tine). Les chaussons sont servis avec de la salade et
l’incontournable sauce argentine Chimichuri pour
relever le tout. Tout est « made in Argentina » chez
Clasico !
Pour vous rafraichir ou vous enivrer, vous aurez le
choix entre la Quilmes (bière typique) ou encore une
sélection pointue de vins argentins. Certes les prix
de ses petits chaussons vous paraitront peut être
un peu excessifs, en effet à l’unité il faut débourser
3€. Mais ils sont généreux et bien garnis, ainsi trois
ou quatre empanadas suffiront à vous rassasier. Et
pour couronner le tout, Classico Argentino surfe sur
la vague des foodtrucks puisqu’un «carrito» (véhi-
cule typique argentin) sillonne les quatre coins de
la capitale pour sustenter les amateurs de saveurs
sud-américaines. Vous pouvez retrouver son trajet
en temps réel sur la fan page Facebook.
Clasico Argentino
217, rue du Faubourg Saint-Antoine – 11e
Ouverts 7 jours sur 7
De 12h à 15h et de 18h30 à 22h
les bons shops Texte Julien Klein
Photo DR
22 — EST 23 — EST
Publi-reportage MPK
Photo Arnaud Chaillou
Vous pouvez oublier tout ce que vous pensiez
connaître en matière de pizza ! Grâce à Quattro, le
nouveau concept 100% « Made in Italy », vous gou-
terez enfin la VRAIE pizza à la romaine. Nous avons
rencontré Tommaso et Natale, les deux jeunes res-
ponsables de cette nouvelle enseigne pleine d'avenir.
En quoi vos pizzas sont différentes des pizzas habi-
tuelles ?
Tommaso : Natale et moi, nous sommes italiens
et nos familles nous ont appris à faire des pizzas
depuis que nous sommes petits. En France, les
pizzas n'ont pas vraiment de goût ni de saveur…
Chez nous, la pâte des pizzas est faite avec une
farine spéciale, et grâce à cette recette secrète,
elle est à la fois moelleuse et croustillante.
Toutes nos garnitures sont à base de produits
frais, de saison et garantis 100% italiens, ce qui
donne à nos pizzas ces saveurs exceptionnelles.
Les Pizzas chez Quattro, c'est un peu un autre
monde si on les compare aux pizzas traditionnelles
« françaises ».
Pourquoi vos pizzas sont carrées, et non rondes ?
Natale : Les vraies pizzas italiennes sont carrées,
car nous les vendons à la coupe, ce qui permet aux
clients de prendre plusieurs parts et de goûter diffé-
rentes saveurs. Il y a ainsi plus de choix.
J'ai l'eau à la bouche, vous me proposez quoi ?
Tommaso : On a plus de 50 sortes de piz-
zas différentes, et on en expose toujours 6 ou
7 en vitrine, et tous les jours nous en inven-
tons de nouvelles aux saveurs incroyables.
En pizzas classiques, nous pouvons te conseiller
notre Margarita, ainsi que notre pizza à la roquette,
ou encore celle au jambon de Parme. En piz-
zas « blanches », il y a celle que tout le monde
adore : à la pomme de terre, Mozzarella et crème
de truffe qui est incroyable et plus basiquement,
nous avons aussi une délicieuse 4 fromages.
Et pour terminer, je vous propose de goûter notre
pizza au Nutella….Une folie !
Natale : En fait, la garniture de nos pizzas dépend
vraiment de nos inspirations et des produits de sai-
son, ce qui fait qu’elles sont toujours surprenantes et
d'excellente qualité.
Vous pouvez me parler de la déco ? Je la trouve parti-
culièrement réussie.
Tommaso : On s'est inspirés des restaurants
construits par les émigrants italiens vers Manhattan
au début du 19e siècle. On a vraiment voulu donner ce
côté Little Italy de New York.
Quelles sont les gammes de prix ?
Tommaso : Il y a 3 catégories de prix en fonction de
la taille des parts. De la plus petite à la plus grande :
la Cantare (de 2 € à 4 €), la Volare (de 2,5 € à 5 €) et la
Ohohoo (de 3 € à 6 €).
Et qu'est que l'on peut boire de bon pour accompa-
gner vos pizzas ?
Natale : Nous avons bien sûr un large éventail de vins
A.O.C italiens : du Prosecco, de l'Insolia Cusumano en
blanc, du Maculan en rosé et du San Giovese ou du
VOUS N'AVEZ ENCORE JAMAIS MANGÉ DE PIZZA !
la bonne pizza
Quattro
22 — EST 23 — EST
Nero d'Avala en rouge, etc…
Je crois que vous faîtes également des apéritifs très
sympathiques !
Tommaso : Oui, des apéros typiques avec de la char-
cuterie et du fromage en provenance directe d'Italie !
Nous faisons également des cocktails maison à base
de Campari et de Martini Rosso !
Vos pizzas peuvent se manger sur place
ou à emporter ?
Les deux formules sont possibles, les clients peu-
vent aussi commander la veille pour le lendemain
des ½ plaques ou des plaques de pizza entières pour
faire un dîner entre amis.
Grazie et arriverdeci !
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© Arnaud Chaillou
28 — EST 29 — EST
Texte & Photo Catherine Benguigui
Ayant des problèmes vestimentaires depuis ma
naissance, (je fus saucissonnée dans 3m de bande
Velpeau, quand je vins au monde, faute de babygros
à ma taille !) l’adolescence, puis l’entrée dans l’âge
mûr, ne firent que les empirer ! Constamment à la
recherche de la tenue parfaite, je ne pus constater
avec désespoir qu’à part les vestes sentimentales
que je prenais régulièrement, rien ne m’allait !
Excommuniée depuis des lustres de chez Prada,
H&M, La Redoute, et même la Blanche Porte, je
m’étais alors créé un casual look, à base de jogging,
sabots et poncho, qui, sur un mannequin de 1,80m
pouvait donner l’illusion d’une sexitude exacerbée,
mais sur une personne ayant préféré depuis
longtemps les baklavas au yaourt bio, ne pouvait que
faire envisager un rôle au Cirque du Soleil !
N’ayant pas encore renoncé à toute vie sociale,
comme cette jeune fille vue sur M6 qui vivait recluse
dans une couette en laine polaire, percée de deux
trous pour passer les bras et la tête, et ne pouvant
me résoudre à me promener nue malgré les conseils
avisée de William Carminola dans « Belle Toute
Nue », je demeurais sceptique quant à mon avenir
vestimentaire proche et même lointain.
Pourtant en regardant la talentueuse Christina
Cordula réussir à métamorphoser une femme en
forme de cube, en biatch anorexique, ou alors « Pimp
My Ride » sur MTV, où l’on transformait des camions-
bennes en jaguar type E, je sentais que rien était
perdu.
Il suffisait de frapper à la bonne porte !
Justement le 10e, regorgeait de magasins de
vêtements et cosmétiques aux noms les plus
prometteurs : Billy, Sympa, Evelyne Confection Dame,
et tel un joyau émergeant d’un tas de fumier : Rock
Stone !
Collée à un marchand de paninis, son enseigne
flamboyante frappée d’une étoile rouge surplombait
une devanture de couleur mauve, parsemée telle une
voie lactée, d’une myriade d’étoiles argentées.
« Hair Beauty », perruques, cosmétiques, piercings,
parfumerie !
Tout cela laissait présager une fantaisie vesti-
mentaire qui m’excitait au plus haut point. À moi les
métamorphoses, le renouveau, j’allais enfin montrer
qui j’étais et cela s’annonçait grandiose !
Après avoir suivi les conseils de la vendeuse,
persuadée d’avoir trouvé la vraie femme en moi, le
look de caniche sous hormones que me renvoyait
la glace de la cabine d’essayage, me fit monter les
larmes aux yeux. Non décidément, rien n’allait.. Ni la
perruque bouclée, ni le bracelet en cuir clouté, ni la
robe en skaï bleu roi qui me collait au corps comme
une toile cirée.
Rock Stone
THE LOOK OF LOVE
la bonne chronique
28 — EST 29 — EST
En rentrant chez moi, j’envisageais le retrait à
vie dans une roulotte aux Saintes-Maries-de-la-
Mer, quand une citation d’Yves Saint -Laurent me
traversa l’esprit : « Le plus beau vêtement qui puisse
habiller une femme, ce sont les bras de l’homme
qu’elle aime » !
Malgré la promesse faite dans ce même magazine
en septembre, je repensais à Paul ! Ses bras me
donnaient un port de reine, et son regard m’habillait
tous les matins… Son numéro était encore dans mon
portable, il suffisait d’appeler et je serais habillée
pour l’hiver…
Était-ce bien raisonnable ?
Rock Stone boutique
81, boulevard de Strasbourg - 10e
31 — EST
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
CONCERTS
ESPACE B
Programmation du 7 au 15 novembre.
Pour la suite, voir www.espaceb.net
Mercredi 7 novembre - 20h30
YOUNG MAGIC (dream electro pop / carpark / US)
+ GUEST
Vendredi 9 novembre - 20h30
MUERAN HUMANOS (electronic rock / Argentine)
CLIENT UTILISATEUR (electronic / Paris)
+ DJsets Tsar Bomba / Phonotiks
Samedi 10 novembre - 20h30
THE URGES (garage pysché / Irlande)
LES RIVALS (60's garage / Paris)
THE WHACKS (60's punk / Paris)
Dimanche 11 novembre - 16h - entrée libre
SUNDAY CLUB #1
Jeux de Société + Ciné Club : "Ce Gamin Là"
de Renaud Victor (1975)
Lundi 12 novembre - 20h30
ANIMAL BODIES (synth wave post punk / sweating
tapes / Canada)
BESTIAL MOUTHS (synth punk / dais records / US)
Mardi 13 novembre - 20h30
RACHEL SERMANNI (folk sombre / Écosse)
ANDERSEN (folk / Paris)
Jeudi 15 novembre - 20h30
JAPANTHER (arty-party-punk / seayou / US)
+ GUEST
Espace B
16, rue Barbanègre - 19e
CLUBBING
I’M A CLICHÉ PARTY
Le label I’m a Cliché teste sa vision de la dance music
sur la piste de La Java et les résultats sont là : les
gens sont des animaux.
Pour cette édition particulière, la fête commencera
un peu plus tôt avec un live du groupe 10Lec6, qui a
changé de nom le temps d’un disque, DixLexSix, paru
récemment sur I’m a Cliché. Sans cesse en mutation,
le son de ce groupe, qui a notamment assuré les
premières parties de Gossip au Zénith et à Bercy, se
définit davantage par son énergie que par son genre
musical. Post-punk ? Afro disco ? Punk hardcore ?
Côté DJs, le résident COSMO VITELLI, qui sort en ce
moment Basement Love, le premier volet du nouvel
album de son duo Bot’Ox, convie le Britannique
Richard Fearess. Fondateur de Death in Vegas, il
incarne depuis le début des années 90 le côté vicieux,
31 — EST
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
psyché et vagabond de l’électro made in UK. Auteur
des tubes Dirge et Your Hands Around My Throat, et
plus récemment Your Loft My Acid, Richard Fearless
revient à ses premières amours : le deejaying.
Low Jack (Get The Curse, In Paradisum), moitié de
Darabi, complétera ce tableau.
http://soundcloud.com/imacliche/sets/dislexsix-
dislexsix-ep/
www.deathinvegasmusic.com/
www.lowjack.eu/
www.imacliche.com/
Samedi 17 novembre 22h30 à l’aube
La Java
105, rue du Faubourg du Temple - 10e
CONCERT
J’IRAI VERSER DU NUOC MAM SUR TES TRIPES :
LA CHATTE + TRESORS + 2KILOS&MORE
Aussi à l’aise dans les rangs indisciplinés de
Born Bad qu’au sein de la turbulente écurie
Tsunami-Addiction, La Chatte (FR) ne ressemble
techniquement à rien ni personne. Mené par la styliste
Vava Dudu, le trio parisien trace depuis plusieurs
années une voie aussi singulière que vertigineuse
entre Anne Clark dada et Kas Product zouk, qui lui
vaut aujourd’hui de compter, avec Cheveu et J.C
Satan, parmi les formations européennes les plus
vitales et excitantes du moment. Le groupe viendra
présenter son très attendu deuxième album, Crash
Ocean, dont la sortie est prévue pour décembre.
Formé à Paris par deux homonymes que tout
semblait séparer, Trésors (FR / Desire) a imposé
avec son premier EP une vision brute et singulière
de la musique électronique, empruntant autant
à The Sound ou Brian Eno qu’à Michael Mann ou
Philip K. Dick. Après une série de dates en Europe
et aux USA, le groupe sort aujourd’hui son premier
album, Missionnaires, mixé à Baltimore par Chester
Gwazda (Future Islands, Dan Deacon). Un disque tout
en voiles spectraux et mélodies spleenétiques, qui
laisse libre cours aux obsessions du duo pour les
70’s, de Roman Polanski à Robert Wyatt en passant
par Dennis Hopper.
Date?
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les bonnes adresses Régie publicitaire
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Tél. : 01 80 48 33 40
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61, rue d'Hauteville - 75010
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L’OPTIQUE DU PARC
23, av Simon Bolivar - 75019. Tél/fax : 01 42 39 20 03
36, av Simon Bolivar - 75019. Tél/fax : 01 42 45 31 54
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26 rue de Maubeuge - 75009
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