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3ii. Numéro 133. CINQ CENTIMES Lundi 16 Septembre 4889, ^^^^^^ ^^^^^^^^^^^^^^ ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ ^^^^^^^^^^^^^^ ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ ^^^^^^^^^^^^^^ ^^^^^^^^^^^^^^^ ^^^^^^^^^^^^^^ ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ ^^^^^^^S^^IK i^^^^^ ^^^^^^^^^^^^^^^ ^^^^^ ^^^^^^ PARAISSANT TOUS LES JOURS iBONMEidENTS f- •. 2C fr. par an. 5ELLE,»EUSE et VOSGES 22 ,s et Etranger 28 able d'avance et continue sauf avis contraire. Rédacteur en chef : LÉON GOULETTE ADMINISTRATION et RÉDACTION : Hue Saini-Dizier, 51, à NANCY ll\SERTIO! S GÉCLAMES (3c page) 30 cent, la ligne. LNNONCES (4* page). :.. 20 Pour toute autre publicité, s'adresser à l'Administration. Adresse télégraphique : EST-NANCY. a u désir exprimé par un os amis, l'Est Républicain péiio ie électorale (du 15 obrt) des :NIS D'UN MOIS fc D'UN FRANC tements lorrains, le montant en mandat ou , M. l'administrateur du :it Dizier. LÉGISLATIVES ptembre 1889. iNDIDATS J-ET-MO SELLE ANCY rconscription ciant, député sortant. conscription jiller municipal de Nancy. conscription •épétiteur à l'école Polytechni- •ent de LunéoMe ro ment de Briey idémic française, dépulé sor- •,ment de Toul tin, h sortant. S G E S INAL inscription i rtant. inscription iiseiller général. IT-DIÉ inscription I sortant. nscription sortant. (t de Mirecourt «s'!.;S. m. l. de Remiremont r m : ' nt.' de Neufchâteau 'OY, député sortant. JSE de Bar-le-Duc sortant. de Commercy sortant. de Verdun S sortant. de Montmédy SHES iqu.es spéciaux. ÉDITION Septembre électorale tspondant particulier). vis, 15 septembre. )n des ennemis de la iampagne d'odieuses mblicains sincères, 1885, se soumettent 'ès et des comités. « fait, et on ne pa- re les intrigants, les 'as dessus, bras des- de la monarchie et i concussionnaire de it simple de M. Ana- te de la réunion du 3ère. deux membres labre. MM.Durand- mvaient candidats 'tion. Deux comités nces paraissaient à I une lutte dont la , ils ont confié aux choisis comme ar- e candidat unique, si, M. Durand-Sa- îbreux arrondisse- s républicains, de in présence, mais formel de se retirer r celui d'entre eux lus, afin de grou- licaines contre le li de la réaction. Ressèment, outre c oup à la victoire, bre nouvelle une apable de diriger M. Crispi Lfessé TT . . Naples, 15 septembre. Voici le diagnostic du médecin de M. Crispi La blessure au menton suit une direction lon- gitudinale, elle a cinq centimètres de long et pénètre jusqu'à l'os. Elle a été accompagnée dune légère commotion cérébrale et d'une émission légère de sang par l'oreille gauche. Naples, 15 septembre. Jusqu ici il a été impossible de déduire des interrogatoires de Caporali le caractère de l'at tentât qu'il a commis contre M. Crispi. Selon le dernier bulletin, les conditions gé- nérales de sa santé sont meilleures. Il n'y a pas eu de réaction fébrile, mais des douleurs à l'articulation maxillaire. A en juger par les tissus voisins, l'état de la blessure présente de l'amélioration. Les obsèques du prince de Monaco Fontainebleau, 15 septembre. La cérémonie des funérailles du prince Charles de Monaco a eu lieu samedi à Mar- chais. M. le président de la République y était re- présenté par M. le capitaine de frégate Cor- dier. DEUXIÈME ÉDITION Du Lundi 16 Septembre Boulanger en Angleterre. Paris, 16 septembre, minuit 50. On télégraphie de Londres : Boulanger est parti dans la soirée pour Ricbmond.—HA.VAS. Comice agricole da Remiremont. Remiremont, 15 septembre, 11 h. 8 s. M. Méline a présidé aujourd'hui le comice agricole de l'arrondissement de Remire- mont. Il a fait un chaleureux appel au bon sens du suffrage universel. Il a protesté contre les débordements d'injures d'une certaine presse et dit qu'il faut que la nation ferme la bouche aux vislents, alin que la pa- trie vive dans une auréole de travail, de paix et de liberté. HA VAS. Le monument de la défense nationale Paris, 16 septembre. Hier après midi, à trois heures, a eu lieu l'inauguration du monument de la défense nationale, élevé sur la place Fontenoy, à la mémoire des soldats de terre et de mer tués pendant la guerre de 1870-71. Deux estrades avaient été dressées devant la face principale de la pyramide. A eh-tque angle de ces estrades était un ca- non entouié d'artilleurs. Dans les avenues Lowendal et de la Mothe-Piquet étaient rnas sés le 24 H et le 28 e régiments de ligne, des es- cadrons du 14 e régiment de dragons et deux batteries d'artillerie ayant chacune six pièces et six caissons. Les discours terminés, les troupes ont dé- filé, sous les ordres du général Cholleton, de- ; vant le monument, que les officiers saluaient ' de l'épée au passage. Diverses sociétés civiles d'anciens militaires ont clos ce défilé aux cris i de : « Vive la République I Vive la Fiance ! Vive l'armée I » NANCY, dimanche 1,5 septembre L'ANTHROPOLOGIE ' ET LE BOULANGISME 1 Les observalions anthropométriques du service de la sûreté ont permis d'é- 1 tublirque les monstruosités moralesdont 1 est affligée l'espèce humaine en certains de ses individus, se reflètent au dehors 1 par quelque particularité corporelle, par les traites de leur visage surtout. (Le bon sens public, d'ailleurs, l'avait long- temps deviné, lorsqu'il parlait de gens ayant une mine patibulaire.) Avec une ri- gueur scientifique on a pu ainsi parta- ger l'humanité en un certain nombre de types, qui, gradués, dessinent une sorte d'échelle des mœurs, ou plutôt des mala- dies morales. En regardant défiler un certain nom- bre d'individus affectés de boulangisme, il est facile d-i se convaincre que la plu- part ont dans la physionomie, la manière d'être, la conformation physique, quel- que chose de commun, un signe carac- téristique. De sorte que, même isolés, on les reconnaît; on dit: tiens! voilà une tète de boulangisto. Je parle bien entendu, des purs, des fervents de la veille, et non des malheu- reux qui se sont laissés entraîner, cor- rompre ou duper. Ainsi le boulangisme n'est pas une politique, ni un parti.C'est un type anthropologique. Il y a le type bou- langiste, comme il y a le type escroc, égaré, assassin, faussaire. Ce type boulangiste est détermine par les caractères suivants : _ Ce qui frappe d'abord, c est 1 œil. bous le sourcil froncé avec une comique attec-1 talion de sévérité, il est faux, fuyant, 1 retors et sournois. La pal te d oie, nu vi-j veur et de l'hypocrite le plisse aux an- gles externes. * C'est l'œil despotique et, mielleux des ecclésiastiques et des ca- ! fards. Le nez rappelle par sa courbure! celui du baron de Wormspirc et le bec: des oiseaux de basse proie. Le plus sou-j vent, les habits effilochés, et, à la bou- tonnière éraillée, la fausse décoration d'un œillet rouge viennent compléter cette physionomie robert-macairesque. La bouche et le menton disparaissent sous d'épaisses moustaches et sous une touffe de barbe allongée en pointe : les crocs et l'impériale napoléoniens défri- sés. Il y a donc en lui à la fois du jésuite, de l'anarchiste, et du soudard. C'est un mélange de clérical, de déclassé, et de bonapartiste. Voilà ce qu'on remarque chez les bou- langistes qui le sont d'origine ; les pur- sang, si je puis dire. Chez les autres, ceux qui n'ont qu'une vocation d'em- prunt, ces caractères sont moins mar- qués. Cependant comme les organes finissent toujours par s'accommoder aux milieux où on les transplante, nos hom- mes ne tardent pas à s'approprier ce qu'ils peuvent du type original. L'un prend l'œil louche et vitreux ; l'autre, les sourcils en broussaille ; un troisième aiguise en pointe le poil unique qui lui pend au menton. On voit par que les événements ont. peu contribué à faire du boulangisme ce qu'il est. La nature môme des choses le prédestinait à son rôle. Il est le produit, non des circonstances, mais d'un croise- ment de races propagé, développé, puis définitivement fixé à l'état de variété en vertu des lois de l'hérédité physique. Le boulangisme n'est donc point, comme il s'en vante, de création récente ; il existe depuis fort longtemps ; on peut môme dite qu'il a toujours existé. Seulement, jusqu'à présent composé de membres épars et inconnus les uns des autres, sans lien qui pût les rassembler, il n'a- vait pas conscience de lui-même. Depuis, étant surgi un chef en qui les caractères de la race, comme autant de stigmates, étaient exagérés jusqu'à l'hyperbole, tous se reconnurent en lui et le suivirent comme des moutons le bélier. Le troupeau, une fois réuni, se baptisa parti politique. Il est temps que l'illu- ision finisse, et qu'on n'assimile pas à j d'honnêtes gens ligués ensemble pour défendre une même idée, le hasardeux groupement de créatures qui n'ont de commun que des instincts, des vices ,de la dépravation et des convoitises.G. S. Les candidats de la coalition qui se cache sous le nom de « révisionniste » ne pourraient nous mener qu'à la guerre civile. Cette coalition se compose : De bonapartistes soit jérômistes, soit victoriens ; D'orléanistes ; Et de boulangistes. Comment ces gens pourraient ils s'en- tendre pour réformer les abus et faire œu- vre durable ? Ils ne sont unis que par la haine et l'ap- pétit. Leur mot d'ordre est : « Unissons-nous d'abord pour renverser !.. jlique ; nous nous battrons après. » L « horrible » attentat contre M. Mîekuî Le Journal de la Meurthe et des Vosges. de plus en plus penaud, consigne humble- ment en deuxième page Y avis de quelques feuilles boulangistes parisiennes sur le cas de l'honorable M. Michaut, avec lequel les jour- naux réactionnaires tentent de faire « le coup dn cadavre ». Avec une satisfaction non dissimulée, nous constatons que le Journal de la Meurthe et des Vosges ne répond pas à nos justes obser- vaiions : il s'abrite derrière ce-s bons conf.è- rés parisiens QUI N'ÉTAIENT PAS LA. Etre de Nancy et prendre le mot d'ordre à Paris, est-ce le programme de 1 organe t décen- tralisateur cher an candidat Renard qui parle de « patrie » et qui cependant n'a pas eu assez de nerf pour défendre la France en danger? L. G. S'IL ÉTAIT ÉLU!... Eh ! mon Dieu, je le sais aussi bien que vous : Maurice ne sera pas élu. il ne peut pas l'être ' tout le monde s en doute, ex- cepté lui l et encore. Mais Vautre jour, cassant rue du Haut-Bourgeois (quelle rue! n'est ce pas Monsieur Gabriel) l'idée me vint d'aller consulter une somnambule \ extra lucide sur les soins qui partageraient le temps de Maurice, au cas il serait élu. La jeune personne absorba lentement des odeurs pénétrantes qui s'échappaient d'un flacon, devint livide au point que j'en fus épouvanté et que je regrettai ma démarche, puis, renversant la tête sur le dossier d'un fauteuil, elle prononça, après quelques minutes de silence, plusieurs paroles inco- hérentes pour se mettre en train. Bientôt ses phrases prirent une tournure fran- çaise ; sa pensée apparut, claire et logique. A près m'avoir juré, pour se défendre con- tre l'accusation de partialité, qu'elle n'était ni boulangiste, ni opportuniste, la somnam- bule s'exprima dans les \termes suivants : « S'il était élu, Maurice remercierait les électeurs d'avoir bien voulu poser devant l'objectif toujours ouvert de son esprit ob- servateur. Riche d'impressions et de docu- ments, il rentrerait à Paris pour se c.onsa crer de nouveau à la littérature. « Indifférent à l'égard de ses collègues, ayant du dégoût pour les projets de lois, persuadé que l'air des Champs-Elysées est de beaucoup plus salubre que l'atmosphère brillante du Palais-Bourbon, il irait aux séances le plus rarement possible, lorsque de grands discours à effet seraient annon- ces dans tes journaux. « De temps en temps fatigué d'écrire, pris d'une envie folle de parler pour étu- dier, en parlant. Jusqu'à quel point une volonté humaine peut agir sur d'autres vo- lontés, il monterait à la tribune, à cette tribune Gaiyibetia prononçait ses dis- cours (6 ironie du sort) et il débiterait len- tement, de sa voix cotonneuse, une haran- j gue décadente qui ferait rire à gorge i déployée l'honorable académicien M. Mé- zières. « Puis, à la fin de 1890, on verrait,col- lée sur la vitrine des libraires, une petite affiche de couleur, avec, tout en haut, la I rubrique : Vient le paraître et au-dessous le titre du nouveau volume de Maurice Barrés. Et on apprendrait au chapitre I er comme quoi le suffrage universel devient parfois bizarre et injuste, à preuve que les électeurs de Nancy se sont laissés entraîner et berner par un jeune homme, un habile égotisfe {entendez : égoïste). « Au chapitre II on jugerait que l'ana- lyse psychologique est incompatible, sinon avec la politique, du moins avec les inté rêls des électeurs. « Au chapitre 111 Vauteur décomposerait l'âme d'un candidat à la dépulaiion {qui serait lui même) et il en ferait voir tous tes éléments. Et le lecteur deviendrait pessimiste pendant huit jours « Les autres chapitres seraient non moins intéressants. A la fin Maurice in vaquerait Jupiter, suprême intelligence et suprême justice ; et peu à peu, dans son imagination Jupiter prendrait les traits de Boulanger et il chasserait, le menaçant de ses carreaux. Mercure le dieu des voleurs, autrement dit des opportunistes. » Ici la somnanbule se réveilla doucement avec un sourire je lus une demande d'honoraires. Je payai et je sortis, édifié. GÉLASTÈS. ECOLE DE CONCUSSION i D'après des renseignements que le Soir re- çoit de Londres, M Boulanger •-<' p lai ut *ssez ame ement, dans les rares moments il ne- dissimuL pas ses pensées, d i manque de f d et de désintéressement de plusieurs de ses amis : J'ai du, dit-il, pour subvenir aux frais électoraux do mes partisans, toucher à mon fonds de réserve, À «i fonds que j'avuis soigneusement amassé en vue d'un I avenir difficile qui devient chaque jour plus certain. Or, quem'arrive-t-il ? C'est que ici candidat, qui a émargé 4 ou S,0i.'0 francs,est allé faire un court voyage dans sa circonscription, puis est rentré a Paris, d'où il m'a écrit que sa candidature n'ayant aucune chance, il renonçait à la poser. Je lui ai, là-dessus, redenvmdé le montant des frais électoraux que je lui avais avancés, mais on a oublié de me répondre. Kt les cas pareils sont déjà nombreux, Ces avaix donnent une haute i lée de* can-. j di fats de !a Boulange. Le concussionnaire H fait école et ses clercs sotu aujourd'hui plus fons que lui. i A PRjJ\DHE KM 1>LS \H\tiam _ Ce n'est pas nous qui disons cela des can- 1 didats de la coalition monarchieo.-boiilkngi.vte, 1 c'est un des principaux meneurs de l'affuiie L'a réflexion que la liste ibs candidats du p'é^'ê ai inspire à M. Pau! Cassa^icu* c'est que « la politique ce n'est pas toujours gai » et nue « les exigences y so» t cruelles ». Croyez-vous, demande à ses lecteurs le ré- dacteur en chef de l'Autorité, Croyez»vou8que oela m'amuse de patronner la can- didature de M Vergoin, do M. Laur, du général Thi- haudin, et de tant d'autres? Mais pas du tout, et je I comprends très bien que certains bulletins ce soient i déposés dars l'urne que port «'H au bout <les pin- cettEO, M. de Cas-agnac engage vivement ses lec- teurs à surmonter leurs « répugnances » et à. pousser les candidats boulangisi s; on en sera j quitte pour « . c e laver les mains, au moins de : temps eu temps ». i i I L'Observer de Londres a publié sous le ti- fcie » le Nouveau programme du général Boulanger ». une information confirmée dans le Gaulois par la plume de M. Bois Glavy, à qui ses fonctions de secrétaire particulier au- près de M. Boulanger donnent autorité en la circonstanee. Ce « nouveau programme » qui vient à point pour la période électorale, a trait au régime économique de la France : il s'agirait de réaliser le libre-échange idéal, ce qui, dit l'Observer, lui vaudrait les remercie- ments des fabricants et des artisans anglais à qui il accorderait « l'entrée en franchise complète en France» de leurs produits et marchandises. Avec l'opinion qui règne dans la majorité du pays sur ces sortes de sujets, il est douteux que ce « programme économique » concilie un grand nombre d'électeurs aux candidats de M. Boulanger. LA DÉBANDADE s Les candidats d'Ernest I er Kt les candidats, estampillés par M. Bou- langer, protestaient toujours... t M. Du Bodan, député, écrit la Gazette de « France, venant d'apprendre qu'il avait été « porté ^ar plusieurs journaux, 'comme can^ « didat du comité national, nous prie de « déclarer qu'il n'a jamais fait partie de ce « comité et qu'il n'a autorisé personne à pla- « cer son nom sur cette liste.» M. Georges ïhiébaud, l'un des inventeurs de M. Boulanger, écrit au Soir que la décla- ration de sa candidature pour la deuxième circonscription du onzième arrondissement de Paris n'émane pas de lui. Tu quoque ? actions du boulangisme sont bien basses, pour qu'il soit là-hé par M. Thiébaud ! M. Leandri, directeur du journal la Défen- se, avait été désigné comme candidat boulan- giste dans l'arrondissement de Bastia par le comité républicain national. M. Léandri n'est pas candidat. Il soutient M. Gavini. Est-ce par suite de la pénurie de candidats que jusqu'ici M. Boulanger n'a pu estampil- ler que 343 candidats et que, sur ces 243 can- didats, il y en a 141 appartenant notoirement au parti réactionnaire ? On mande d'Alger qu'un bonapartiste mili- tant, nommé Blasselle,ayant été désigné com- me candidat par M. Boulanger, le comité boulangiste d'Alger a protesté contre cette désignation, en faisant connaître le passé compromettant de ca personnage. On ajoute que ce derniei a été quand même imposé au comité d'Alger, qui a décidé dès lors de se sé- parer de M Boulanger, parce qu'il « a la preuve de fies att.u-.he> avec les ennemis de ia République. » —— LE MINISTRE DE LA GUERRE M. de Freyc. ; ne\ ministre de la guerre, est arrive vendredi soir à Pelfort par 1 exprès de | six heures. Il était accompagné des généraux Mensier et Mathieu et de deux ofûcieas d'or- donnance. Sur L quai de la gare attendaient le gênerai de divi-ion des Essarts. gouver- neur deBelfort, le préfet, le secrétaire gé- néral, le maiie de Btlfort, le colonel Ger- Boin, du 151 e de ligne, le colonel Percin, di- recteur du génie, le Lieutenant-colonel Aron, directeur à l'artiPerie, le lieutenant-colonel Papucbon chef du génie, le capitaine Flin- Peyras. de l'état major de la place, ainsi que 1 plusieurs autres officiers. Le commandant Chamoin, de la maison mi- litaire du président de la République; arrivé i dans la matinée, se tenait également sur le quai, L es honneurs étaient i eu lus par un pe- i loton de hussards. Qir«nd M. de Freycinet a paru dans la cour ide la gaie stationnait une foule nom- breuse, le cri de: « Vive la République! » s est fa t entendre. Le long du parcours et devant l'hôtel, le même cii a été poussé à plusieurs reprises accompagné de Cdlui de > « Vive Freycinet ! » Au carrefour de la Savoureuse, une compa- . gme du 151" de ligne avec le drapeau, les tamh'iurs et les cl frocs du régiment, rendait les bonneui s militaires. A sept heures et demie. M. de Freycinet s'est mis à table Le g néral des Essarts. le préfet, ie maire, le secrétaire général, ainsi loue les otficiers su;,é>' ; A'ii'<j i> m, BULLETIN MILITAIRE L'appel des hommes à la disposition de la classe 1 C 8S le u,i;ist:e Ja ui.crrc vU'Ut d'arrêter les dispositions'nivantes pour l'appel, au mois de nu vemb. e des hommes dits à la dis- posilî, m : 1 e Les hamn e- à la déposition (dispensés d*s articles 7 et 22 de la loi du 27 juillet 187-2) de la clafiSf 1888 seront convoqués pour une pv-rio u j'ii^trjclion, 1- lundi 4 novein- b;e 1889, et seront renvoyés dans leurs fo^eiS le28 déceinlne suivant :

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3ii. — Numéro 133. CINQ CENTIMES

Lundi 16 Septembre 4889,

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PARAISSANT TOUS LES JOURS iBONMEidENTS

f- • • ■ •. 2C fr. par an. 5ELLE,»EUSE et VOSGES 22 — ,s et Etranger 28

able d'avance et continue sauf avis contraire.

Rédacteur en chef : LÉON GOULETTE

ADMINISTRATION et RÉDACTION : Hue Saini-Dizier, 51, à NANCY

ll\SERTIO! S GÉCLAMES (3c page) 30 cent, la ligne. LNNONCES (4* page). :.. 20 —

Pour toute autre publicité, s'adresser à l'Administration.

Adresse télégraphique : EST-NANCY. au désir exprimé par un os amis, l'Est Républicain

péiio ie électorale (du 15 obrt) des

:NIS D'UN MOIS

fc D'UN FRANC

tements lorrains, le montant en mandat ou

, M. l'administrateur du :it Dizier.

LÉGISLATIVES ptembre 1889.

iNDIDATS J-ET-MO SELLE ANCY rconscription

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jiller municipal de Nancy. conscription

•épétiteur à l'école Polytechni-

•ent de LunéoMe

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SHES iqu.es spéciaux.

ÉDITION Septembre

électorale tspondant particulier).

vis, 15 septembre. )n des ennemis de la iampagne d'odieuses mblicains sincères, 1885, se soumettent 'ès et des comités. « fait, et on ne pa-re les intrigants, les 'as dessus, bras des-de la monarchie et

i concussionnaire de

it simple de M. Ana-te de la réunion du 3ère. deux membres labre. MM.Durand-mvaient candidats 'tion. Deux comités nces paraissaient à

I une lutte dont la , ils ont confié aux choisis comme ar-e candidat unique, si, M. Durand-Sa-

îbreux arrondisse-s républicains, de in présence, mais formel de se retirer r celui d'entre eux lus, afin de grou-licaines contre le li de la réaction. Ressèment, outre coup à la victoire, bre nouvelle une apable de diriger

M. Crispi Lfessé

TT . . ■ Naples, 15 septembre.

Voici le diagnostic du médecin de M. Crispi La blessure au menton suit une direction lon-gitudinale, elle a cinq centimètres de long et pénètre jusqu'à l'os. Elle a été accompagnée dune légère commotion cérébrale et d'une émission légère de sang par l'oreille gauche.

Naples, 15 septembre. Jusqu ici il a été impossible de déduire des

interrogatoires de Caporali le caractère de l'at tentât qu'il a commis contre M. Crispi.

Selon le dernier bulletin, les conditions gé-nérales de sa santé sont meilleures. Il n'y a pas eu de réaction fébrile, mais des douleurs à l'articulation maxillaire. A en juger par les tissus voisins, l'état de la blessure présente de l'amélioration.

Les obsèques du prince de Monaco Fontainebleau, 15 septembre.

La cérémonie des funérailles du prince Charles de Monaco a eu lieu samedi à Mar-chais.

M. le président de la République y était re-présenté par M. le capitaine de frégate Cor-dier.

DEUXIÈME ÉDITION Du Lundi 16 Septembre

Boulanger en Angleterre. Paris, 16 septembre, minuit 50.

On télégraphie de Londres : Boulanger est parti dans la soirée pour Ricbmond.—HA.VAS.

Comice agricole da Remiremont. Remiremont, 15 septembre, 11 h. 8 s.

M. Méline a présidé aujourd'hui le comice agricole de l'arrondissement de Remire-mont. Il a fait un chaleureux appel au bon sens du suffrage universel. Il a protesté contre les débordements d'injures d'une certaine presse et dit qu'il faut que la nation ferme la bouche aux vislents, alin que la pa-trie vive dans une auréole de travail, de paix et de liberté. — HA VAS.

Le monument de la défense nationale Paris, 16 septembre.

Hier après midi, à trois heures, a eu lieu l'inauguration du monument de la défense nationale, élevé sur la place Fontenoy, à la mémoire des soldats de terre et de mer tués pendant la guerre de 1870-71.

Deux estrades avaient été dressées devant la face principale de la pyramide.

A eh-tque angle de ces estrades était un ca-non entouié d'artilleurs. Dans les avenues Lowendal et de la Mothe-Piquet étaient rnas sés le 24H et le 28e régiments de ligne, des es-cadrons du 14e régiment de dragons et deux batteries d'artillerie ayant chacune six pièces et six caissons.

Les discours terminés, les troupes ont dé-filé, sous les ordres du général Cholleton, de-

; vant le monument, que les officiers saluaient ' de l'épée au passage. Diverses sociétés civiles d'anciens militaires ont clos ce défilé aux cris

i de : « Vive la République I Vive la Fiance ! • Vive l'armée I »

NANCY, dimanche 1,5 septembre

L'ANTHROPOLOGIE ' ET

LE BOULANGISME 1

Les observalions anthropométriques du service de la sûreté ont permis d'é- 1 tublirque les monstruosités moralesdont 1

est affligée l'espèce humaine en certains de ses individus, se reflètent au dehors 1 par quelque particularité corporelle, par les traites de leur visage surtout. (Le bon sens public, d'ailleurs, l'avait long-temps deviné, lorsqu'il parlait de gens ayant une mine patibulaire.) Avec une ri-gueur scientifique on a pu ainsi parta-ger l'humanité en un certain nombre de types, qui, gradués, dessinent une sorte d'échelle des mœurs, ou plutôt des mala-dies morales.

En regardant défiler un certain nom-bre d'individus affectés de boulangisme, il est facile d-i se convaincre que la plu-part ont dans la physionomie, la manière d'être, la conformation physique, quel-que chose de commun, un signe carac-téristique. De sorte que, même isolés, on les reconnaît; on dit: tiens! voilà une tète de boulangisto.

Je parle bien entendu, des purs, des fervents de la veille, et non des malheu-reux qui se sont laissés entraîner, cor-rompre ou duper. Ainsi le boulangisme n'est pas une politique, ni un parti.C'est un type anthropologique. Il y a le type bou-langiste, comme il y a le type escroc, égaré, assassin, faussaire.

Ce type boulangiste est détermine par les caractères suivants : _

Ce qui frappe d'abord, c est 1 œil. bous le sourcil froncé avec une comique attec-1 talion de sévérité, il est faux, fuyant, 1

retors et sournois. La pal te d oie, nu vi-j

veur et de l'hypocrite le plisse aux an-gles externes. * C'est l'œil despotique et, mielleux des ecclésiastiques et des ca- ! fards. Le nez rappelle par sa courbure! celui du baron de Wormspirc et le bec: des oiseaux de basse proie. Le plus sou-j vent, les habits effilochés, et, à la bou-tonnière éraillée, la fausse décoration d'un œillet rouge viennent compléter cette physionomie robert-macairesque.

La bouche et le menton disparaissent sous d'épaisses moustaches et sous une touffe de barbe allongée en pointe : les crocs et l'impériale napoléoniens défri-sés. Il y a donc en lui à la fois du jésuite, de l'anarchiste, et du soudard. C'est un mélange de clérical, de déclassé, et de bonapartiste.

Voilà ce qu'on remarque chez les bou-langistes qui le sont d'origine ; les pur-sang, si je puis dire. Chez les autres, ceux qui n'ont qu'une vocation d'em-prunt, ces caractères sont moins mar-qués. Cependant comme les organes finissent toujours par s'accommoder aux milieux où on les transplante, nos hom-mes ne tardent pas à s'approprier ce qu'ils peuvent du type original. L'un prend l'œil louche et vitreux ; l'autre, les sourcils en broussaille ; un troisième aiguise en pointe le poil unique qui lui pend au menton.

On voit par là que les événements ont. peu contribué à faire du boulangisme ce qu'il est. La nature môme des choses le prédestinait à son rôle. Il est le produit, non des circonstances, mais d'un croise-ment de races propagé, développé, puis définitivement fixé à l'état de variété en vertu des lois de l'hérédité physique. Le boulangisme n'est donc point, comme il s'en vante, de création récente ; il existe depuis fort longtemps ; on peut môme dite qu'il a toujours existé. Seulement, jusqu'à présent composé de membres épars et inconnus les uns des autres, sans lien qui pût les rassembler, il n'a-vait pas conscience de lui-même. Depuis, étant surgi un chef en qui les caractères de la race, comme autant de stigmates, étaient exagérés jusqu'à l'hyperbole, tous se reconnurent en lui et le suivirent comme des moutons le bélier.

Le troupeau, une fois réuni, se baptisa parti politique. Il est temps que l'illu-

ision finisse, et qu'on n'assimile pas à j d'honnêtes gens ligués ensemble pour défendre une même idée, le hasardeux groupement de créatures qui n'ont de commun que des instincts, des vices ,de la dépravation et des convoitises.—G. S.

Les candidats de la coalition qui se cache sous le nom de « révisionniste » ne pourraient nous mener qu'à la guerre civile.

Cette coalition se compose : De bonapartistes — soit jérômistes, soit

victoriens ; D'orléanistes ; Et de boulangistes. Comment ces gens pourraient ils s'en-

tendre pour réformer les abus et faire œu-vre durable ?

Ils ne sont unis que par la haine et l'ap-pétit. Leur mot d'ordre est :

« Unissons-nous d'abord pour renverser !.. jlique ; nous nous battrons après. »

L « horrible » attentat contre M. Mîekuî Le Journal de la Meurthe et des Vosges.

de plus en plus penaud, consigne humble-ment en deuxième page Y avis de quelques feuilles boulangistes parisiennes sur le cas de l'honorable M. Michaut, avec lequel les jour-naux réactionnaires tentent de faire « le coup dn cadavre ».

Avec une satisfaction non dissimulée, nous constatons que le Journal de la Meurthe et des Vosges ne répond pas à nos justes obser-vaiions : il s'abrite derrière ce-s bons conf.è-rés parisiens QUI N'ÉTAIENT PAS LA. Etre de Nancy et prendre le mot d'ordre à Paris, est-ce là le programme de 1 organe t décen-tralisateur • cher an candidat Renard qui parle de « patrie » et qui cependant n'a pas eu assez de nerf pour défendre la France en danger? — L. G.

S'IL ÉTAIT ÉLU!... Eh ! mon Dieu, je le sais aussi bien que

vous : Maurice ne sera pas élu. il ne peut pas l'être ' tout le monde s en doute, ex-cepté lui l et encore. Mais Vautre jour, cassant rue du Haut-Bourgeois (quelle rue! n'est ce pas Monsieur Gabriel) l'idée me vint d'aller consulter une somnambule

\ extra lucide sur les soins qui partageraient

le temps de Maurice, au cas où il serait élu. La jeune personne absorba lentement des

odeurs pénétrantes qui s'échappaient d'un flacon, devint livide au point que j'en fus épouvanté et que je regrettai ma démarche, puis, renversant la tête sur le dossier d'un fauteuil, elle prononça, après quelques minutes de silence, plusieurs paroles inco-hérentes pour se mettre en train. Bientôt ses phrases prirent une tournure fran-çaise ; sa pensée apparut, claire et logique. A près m'avoir juré, pour se défendre con-tre l'accusation de partialité, qu'elle n'était ni boulangiste, ni opportuniste, la somnam-bule s'exprima dans les \termes suivants :

« S'il était élu, Maurice remercierait les électeurs d'avoir bien voulu poser devant l'objectif toujours ouvert de son esprit ob-servateur. Riche d'impressions et de docu-ments, il rentrerait à Paris pour se c.onsa crer de nouveau à la littérature.

« Indifférent à l'égard de ses collègues, ayant du dégoût pour les projets de lois, persuadé que l'air des Champs-Elysées est de beaucoup plus salubre que l'atmosphère brillante du Palais-Bourbon, il irait aux séances le plus rarement possible, lorsque de grands discours à effet seraient annon-ces dans tes journaux.

« De temps en temps fatigué d'écrire, pris d'une envie folle de parler pour étu-dier, en parlant. Jusqu'à quel point une volonté humaine peut agir sur d'autres vo-lontés, il monterait à la tribune, à cette tribune où Gaiyibetia prononçait ses dis-

• cours (6 ironie du sort) et il débiterait len-tement, de sa voix cotonneuse, une haran-j gue décadente qui ferait rire à gorge i déployée l'honorable académicien M. Mé-zières.

« Puis, à la fin de 1890, on verrait,col-lée sur la vitrine des libraires, une petite affiche de couleur, avec, tout en haut, la

I rubrique : Vient le paraître et au-dessous le titre du nouveau volume de Maurice Barrés. Et on apprendrait au chapitre Ier

comme quoi le suffrage universel devient parfois bizarre et injuste, à preuve que les électeurs de Nancy se sont laissés entraîner et berner par un jeune homme, un habile égotisfe {entendez : égoïste).

« Au chapitre II on jugerait que l'ana-lyse psychologique est incompatible, sinon avec la politique, du moins avec les inté rêls des électeurs.

« Au chapitre 111 Vauteur décomposerait l'âme d'un candidat à la dépulaiion {qui serait lui même) et il en ferait voir tous tes éléments. Et le lecteur deviendrait pessimiste pendant huit jours

« Les autres chapitres seraient non moins intéressants. A la fin Maurice in vaquerait Jupiter, suprême intelligence et suprême justice ; et peu à peu, dans son imagination Jupiter prendrait les traits de Boulanger et il chasserait, le menaçant de ses carreaux. Mercure le dieu des voleurs, autrement dit des opportunistes. »

Ici la somnanbule se réveilla doucement avec un sourire où je lus une demande d'honoraires. Je payai et je sortis, édifié.

GÉLASTÈS.

ECOLE DE CONCUSSION

i D'après des renseignements que le Soir re-çoit de Londres, M Boulanger •-<' p lai ut *ssez ame ement, dans les rares moments où il ne-dissimuL pas ses pensées, d i manque de f d

■ et de désintéressement de plusieurs de ses amis : J'ai du, dit-il, pour subvenir aux frais électoraux do

mes partisans, toucher à mon fonds de réserve, À «i fonds que j'avuis soigneusement amassé en vue d'un

I avenir difficile qui devient chaque jour plus certain. Or, quem'arrive-t-il ? C'est que ici candidat, qui a

émargé 4 ou S,0i.'0 francs,est allé faire un court voyage dans sa circonscription, puis est rentré a Paris, d'où il m'a écrit que sa candidature n'ayant aucune chance, il renonçait à la poser. Je lui ai, là-dessus, redenvmdé le montant des frais électoraux que je lui avais avancés, mais on a oublié de me répondre. Kt les cas pareils sont déjà nombreux,

Ces avaix donnent une haute i lée de* can-. j di fats de !a Boulange. Le concussionnaire H fait école et ses clercs sotu aujourd'hui plus fons que lui. i

A PRjJ\DHE KM 1>LS \H\tiam _ Ce n'est pas nous qui disons cela des can-1

didats de la coalition monarchieo.-boiilkngi.vte, 1 c'est un des principaux meneurs de l'affuiie L'a réflexion que la liste ibs candidats du

p'é^'ê ai inspire à M. Pau! Cassa^icu* c'est que « la politique ce n'est pas toujours gai » et nue « les exigences y so» t cruelles ».

Croyez-vous, demande à ses lecteurs le ré-dacteur en chef de l'Autorité,

Croyez»vou8que oela m'amuse de patronner la can-didature de M Vergoin, do M. Laur, du général Thi-haudin, et de tant d'autres? Mais pas du tout, et je

I comprends très bien que certains bulletins ce soient i déposés dars l'urne que port «'H au bout <les pin-cettEO,

M. de Cas-agnac engage vivement ses lec-teurs à surmonter leurs « répugnances » et à. pousser les candidats boulangisi s; on en sera j quitte pour « .ce laver les mains, au moins de : temps eu temps ».

i i

I L'Observer de Londres a publié sous le ti-fcie » le Nouveau programme du général Boulanger ». une information confirmée dans

le Gaulois par la plume de M. Bois Glavy, à qui ses fonctions de secrétaire particulier au-près de M. Boulanger donnent autorité en la circonstanee. Ce « nouveau programme » qui vient à point pour la période électorale, a trait au régime économique de la France : il s'agirait de réaliser le libre-échange idéal, ce qui, dit l'Observer, lui vaudrait les remercie-ments des fabricants et des artisans anglais à qui il accorderait « l'entrée en franchise complète en France» de leurs produits et marchandises.

Avec l'opinion qui règne dans la majorité du pays sur ces sortes de sujets, il est douteux que ce « programme économique » concilie un grand nombre d'électeurs aux candidats de M. Boulanger.

LA DÉBANDADE s

Les candidats d'Ernest Ier

Kt les candidats, estampillés par M. Bou-langer, protestaient toujours...

t M. Du Bodan, député, écrit la Gazette de « France, venant d'apprendre qu'il avait été « porté ^ar plusieurs journaux, 'comme can^ « didat du comité national, nous prie de « déclarer qu'il n'a jamais fait partie de ce « comité et qu'il n'a autorisé personne à pla-« cer son nom sur cette liste.»

M. Georges ïhiébaud, l'un des inventeurs de M. Boulanger, écrit au Soir que la décla-ration de sa candidature pour la deuxième circonscription du onzième arrondissement de Paris n'émane pas de lui. Tu quoque ?

actions du boulangisme sont bien basses, pour qu'il soit là-hé par M. Thiébaud !

M. Leandri, directeur du journal la Défen-se, avait été désigné comme candidat boulan-giste dans l'arrondissement de Bastia par le comité républicain national. M. Léandri n'est pas candidat. Il soutient M. Gavini.

Est-ce par suite de la pénurie de candidats que jusqu'ici M. Boulanger n'a pu estampil-ler que 343 candidats et que, sur ces 243 can-didats, il y en a 141 appartenant notoirement au parti réactionnaire ?

On mande d'Alger qu'un bonapartiste mili-tant, nommé Blasselle,ayant été désigné com-me candidat par M. Boulanger, le comité boulangiste d'Alger a protesté contre cette désignation, en faisant connaître le passé compromettant de ca personnage. On ajoute que ce derniei a été quand même imposé au comité d'Alger, qui a décidé dès lors de se sé-parer de M Boulanger, parce qu'il « a la preuve de fies att.u-.he> avec les ennemis de ia République. »

——

LE MINISTRE DE LA GUERRE

M. de Freyc.;ne\ ministre de la guerre, est arrive vendredi soir à Pelfort par 1 exprès de

| six heures. Il était accompagné des généraux Mensier et Mathieu et de deux ofûcieas d'or-donnance. Sur L quai de la gare attendaient le gênerai de divi-ion des Essarts. gouver-neur deBelfort, le préfet, le secrétaire gé-néral, le maiie de Btlfort, le colonel Ger-Boin, du 151e de ligne, le colonel Percin, di-recteur du génie, le Lieutenant-colonel Aron,

■ directeur à l'artiPerie, le lieutenant-colonel Papucbon chef du génie, le capitaine Flin-

■ Peyras. de l'état major de la place, ainsi que 1 plusieurs autres officiers. Le commandant Chamoin, de la maison mi-

litaire du président de la République; arrivé i dans la matinée, se tenait également sur le

quai, Les

honneurs étaient i eu lus par un pe-i loton de hussards.

Qir«nd M. de Freycinet a paru dans la cour ide la gaie où stationnait une foule nom-breuse, le cri de: « Vive la République! » s est fa t entendre. Le long du parcours et devant l'hôtel, le même cii a été poussé à plusieurs reprises accompagné de Cdlui de > « Vive Freycinet ! »

Au carrefour de la Savoureuse, une compa-. gme du 151" de ligne avec le drapeau, les

tamh'iurs et les cl frocs du régiment, rendait les bonneui s militaires.

A sept heures et demie. M. de Freycinet s'est mis à table Le g néral des Essarts. le préfet, ie maire, le secrétaire général, ainsi

loue les otficiers su;,é>';A'ii'<j i> m,

BULLETIN MILITAIRE

L'appel des hommes à la disposition de la classe 1C8S

le u,i;ist:e *ë Ja ui.crrc vU'Ut d'arrêter les dispositions'nivantes pour l'appel, au mois de nu vemb. e des hommes dits à la dis-posilî, m :

1e Les hamn e- à la déposition (dispensés d*s articles 7 et 22 de la loi du 27 juillet 187-2) de la clafiSf 1888 seront convoqués pour une pv-rio u j'ii^trjclion, 1- lundi 4 novein-b;e 1889, et seront renvoyés dans leurs fo^eiS le28 déceinlne suivant :

Lundi 16 Septembre 1889 * i, ■ mm nia i I

2° Les hommes dispensés en vertu de 1 ar-ticle 17 de la loi précitée, appartenant aux classe-, de 1 86 et 1887, ajournés par les con-seils de revision et reconnus bons pour le service en 1889, seront appelés en même temps que ceux de la classe de 188S, c'est-, dire du 4 novembre au 28 décembre 1889 ;

8° Les hommes appartenant aux catégories désignées ci-dessus et qui obtiec' .ont dps ajournements au printemps seront convoqués du 1er mars au 28 avril 1891 ;

4° Les hommes des classes 1886 et 1887 qui devaient être convoqués pour une période d'un mois en février et avril 1890, conforme ment aux prescriptions du règlement du ol juillet 1887, ne seront pas appelés.

Les généraux commandant les corps d ar-mée sont chargés d'assurer l'exécution de ces prescriptions.

Sous le titre TilIBUNE PUBLIQUE et dans le but de favoriser la manifestation des idées l'Est républicain insère, SANS EN PRENDRE LA RESPONSABILITÉ et en raison de la place disponible, les lettres ou articles politiques qu'on veut bien lui adresser. Pour notre sauvegarde, ces communications devront être signées, mais nous ne publierons la signatuie qu'avec l'autorisation te l'intéressé.

Toutefois, l'Est républicain ne saurait tenir com '.e des communications dont les termes sortiraient des limites de la cour-toisie. Prière de n'écrire qu'au recto des pages.

Chronique Electorale m HB —

SOUSCRIPTION qu

ti

FOUR LES ÉLECTIONS conti

Plusieurs personnes nous demandent sw» où l'on peut verser des souscriptions pour les élections du u22 septembre. situ;

Nous rappelons que les bureaux du ^ comité républicain, situés rue de la Pé-

Pilc

pinière, n° 1, à Nancy, sont ouverts rite", tous les jours de neuf heures à onze heu- nir

M rcs et demie, de une heure de l'après- mât midi à six heures et de huit heures du , teur

• ^ P 1 i leve

soir a neul heures. _ |-yien On peut donc porter ses souscriptions j est

directement au comité républicain. j Jo™ On peut également les verser dans les

pub bureaux des journaux rénublicains qui te. les transmettront au comité. le 2

Comité nancélen de concentration républicaine Le comité a organisé trois réunions puoli-1 »

ques électorales pour Nancy, Ces réunions ont ew< lieu au théâtre municipal, a 8 heures du soir, des

La première, dont nous avons donné leidat

La deuxième a eu lieu samedi, pour les 1 7« et 8«Kt:tiens. ?oi

La 3°. mardi prochain, pour les électeurs loi de la 2l circonscription, dont M. Papelier sol- «ss licite les suffrages (4», 5e, 69 sections).

La carte électorale sera rigoureusement exi- pel gée à la porte. P

lf

Le comité a une permanence, 1, rue de la p& Pépinière, de 9 à 11 heures du matin, de 1 à 6 a • heures et do 8 à 9 heures du soir. I _ ha fârf. Léon Goulette adresse à M. Boutillot, ' directeur-gérant de l'Express de l'Est, la dl' lettre suivante : » ■• ■

Monsieur le gérant, £0 Dans un article non sign:, inséré par Y Ex- j.,

press de l'Est (numéro du 15-16 septembre) je ve

' Us la phrase suivante :

Je voudrais savoir qui est le plus honorable de M | m Gouiette et de M. Paul Adam. Si on faisait le parallèle i s'' de leurs vies privées, je sais bien que l'avantage ne jo serait pas au directeur de VEst. Quand on a tant de

v( choses à se reprocher, 51. Gouleitc, on ne ment pas y chaque jour comme vous le laites pour salir quiconque n'est pas aussi crotté que vous.

Je vous prie (inutile de vous en sommer, ie 11 pense?) de vous expliquer clairement et sans si ambages. En attendant, conformément à l'ar-ticle 13 de la loi sur la presse, je vous requiers d

d'insérer la présente. -(

J'ai l'honneur de vous saluer, monsieur le J? gérant. Léon GOULETTE. R,

Q

L'Express de lEst insère le texte d'une let- j tre que nous aurait adressée M. Maurice Barrés. Il y a probablement erreur, 6a! nous n'avons reçu aucune lettre du candidat ooulangiste. j

La réunion tte vendredi au tuéàtre.

A la réunion électorale de vendredi dernier, j'étais très désireux de poïer une question à

s M. Barrés, question que j'ai déjà posée et à j ■laquelle personne n'a répondu. Je viens donc i

r la faire ici, puisque c'est à mon graud regret) et contre ma volon é qu'elle n'a pas été faitfi \ j au théâtre en piései.co de la masse électorale.,

( Je viens donc demander à M. Baviès quelle I j sera sa ligne de conduite en cas de baUoito#9, \

t cependant peu certain, car M. foison sera élu ] au premier tour, mais c'est égal , je tiens a • être fixé à cet égard. M. Baivè3 se désiste; a-' ] il en faveur de M. Colson. candidat vépubli- ] cain, ou en faveur de M. Renard, moaa.cuLte ; clérical avéré, qui se die conservateur-■ evi ,

ne âge, il faut cependant espe.ci l'expérience qu'ils acquerront iis verront où on les mène et se reiireront de ce bourbier | où les ont entraîné les beaux parleurs bou j langistes qui sont aujourd'hui candidats.

Je puis dite en terminant que la journée de vendredi a été bonne pour la i République e: une défaite écrasante des boulangiste s.— V. L.

Le» mésaventures de M. Paul Adam.

On nous écrit de Haroué : Pendant que l'bouorable M. Pallie? i.our-

suit dans les cantons de Harou-î et de Véx.e-iise une rempagne triomphante es que dans des réunions publiques iargement ouvertes i tous les Secteurs it voit partout acclamer sa candidature, le |eune Paul Adam continue de

~ I

son côté avec le secret qui convient aux ma- {dans i ehinatioîis et aux i itrigues, le cours de ses j Les él manœuvres ténébreuses. , hame

Vendredi il vint incognito a Haroué avec t L deux de ses amis que nous connaissons. Il son, r est allé voir une seule pe.sonne qi.nl espérait i sa'ie i décider k devenir dans lâ commune 1 agent j très r

une réunion privée au profit de S* candida Répu' tus e. Mais la per-onne en question s est trou-1 Noble vée être un vieux républicain de 48. Il a refo ! la Mo sé nettement son concours aux trois conspi- une a rateurs. Le jeune Paul Adam et ses deus L'o amis sont repartis en catimini remportant tion. leur veste. à M.

— 'a Fr; A Jarville

Dimanche, à deux heures de l'après-midi, a eu lieu, à Jarville, une réunion républicaine — sur laquelle .. nous donnerons ce soir de plus amples détails.

p ' ".

Des boulangistes ont bien un moment essayé de {j?™1?

faire de l'obstruction, mais après les explications du ,,'(

' ™ candidat, la réunion s'est prononcée, a une forte majo-1 ,, ' rité, en faveur de M. Papelier. [éleétei

' lité dé Vaadœnvr*. I Dés

Plus de cent électeurs ont répondu à l'appel de M. v

iron Papelier. La réunion a eu lieu dans la salle du eaié du cipaî, Centre, à quatre heures et demie. Le bureau était com- j tions posé de MM. Baslien, maire, président; Weissembur- ; légisif ger, Babillon, Dinot, a.-scsseurs. 'par

Dans un langage clair et précis, M. Papelier a riéve- ' plusie loppé sa profession de foi et e; posé son programme, le seu Il e't républicain indépendant et se défend d'avoir a - donné partenu jamais à aucune coterie ou de s'être attaché i to

Ur ,

jamais à un homme. Tout n'est pas pour le mieux dans par se • le m illeur des mondes et il ne se dissimule pas qu'il1 Le

y a des rélormes îi faire, li cite les princîppfcs 11 mon- ; MM ire ensuite le danger couru par la République contre . Thiri* laquelle sont coalisés, monarchistes, impérialistes et boulangistes, et conjure les électeurs de ne pas se laisser leurrer par de fausses promesses. Le

Ainsi qu'il fallait s'v altculie dans cette commune, ' ouver que les dernièies élections au conseil général avaient '< cnttèi révélé comme une des plus solides forteresses de la

i lants

Boulange, M. Papelier, qui, du reste, avait invité les • J'ai contradicteurs à se faire entendre, sé trouve en pré- ] bUqji

L sence de quelques partisans encore 'et quand même du tajne! général • La Venetle ». A entendre ces messieurs, la exda

1 France est ruinée ; il n'y a plus qu'un remède a lajpase situation et seul Geo.rer.-Eine t le<" en a le secret. | WM

j De la discussion jaiiiit la lumière, et les ccntrr.dic-1 Qu teurs reçoivent une bonne lnçon d'histoire de la bon-I ne ci ehc d'électeurs qui, aux applaudissements de la majo- ■ ines

S rilé, font loucher du doigt le passé, le présent et l'ave- penc nir de l'oracle Boulanger « l'aller égo de Badinguct » | gage

M. Papelici leur succède pour s'expliquer sur la si- j t&tU - luation budgétaire critiquée amèrement par un élce-1 se fa j ! teur. Il montre comment la France mutilée a pu se rc- Si

i lever des désactres causés par l'empire et expose les I bienfaits de l'instruction publique. Sa péroraison des i

S ; est accueillie par des applaudissements enlhousiastes, des i j lorsqu'il déclare qu'il a conscience de remplir un véri- ; v.en I table devoir patriotique en tenai.l le drapeau de la Ré- plus

= publique contre la coalition monarchiste et boulangis- de b li te. Il est certain que les électeurs sauront faire le leur , notr

le 22 septembre. , -O™ ,. Ei

i avez iC

M. Papeiie»- à Parey-Saiat-Cesairs. „n £

il j Le 14 septembre à 11 heures du matin, 150 j l'am ït[électeurs environ, de Parey-Saiit, Oésaire et j C ■. des locaa.és environnantes étaient réunis !turc

le; dans la s^lie de M. Burnot pour entendre M. i r?Pr

j Papelier, candidat républicain. j - H •s Le bureau é,ait composé de M. Florentin, |

œuv conseiller général, président, et de MM. i'ad I et

j »s joint au maire de Parey, George, Lucien, com ,]- assesseurs. tes <

M. Flosentin a ouvert la séance et a rap-1 soin :i- pelé ce que L République a fa t pour Je peu- ress

Pie II a réduit à néant les reproches que le| g la parti îeaciionnaire adresse au jjouveruemenc,, .g a flétri le générai Boulanger et a convié les !

i électeurs à voter peur Je canù at qui poi era , not, h Mit e* ferme le drapeau républicain. i \

)t.1 M. Papelier prend ensuite la parole. L'au-1 de :

\&

| ditoire étant presque entièrement composé de ! me cultivateurs, l'orateur étudie les questions 1 troi qui concernent cette classe importante riela|av':

société. Il montre combien on a eutaisonj J x.' d'augmenter les vo;es de communication. deL^ Je répandre l'insmiction primaire, et'j.

no.

En terminant, il prend l'engagement for-|pa

<

ne j jours selon sa conscience. Ci s paroles Sbùlë bu: «R vent les applaudissements ue toute l assem ■de

pas XAw

:nc

ïue M. Florentin, après avoir demandé si des , auditéWff avaient des questions à poser à ; J.

a je 1 honorable candidat, propose l'ordre du jotif dn ins siiivant qui est adopte à l'unanimité : les ar- « Les électeurs de Pa r e v-Sa int- Césai re et. tal ers des localité*! environnante.", après avoir en- ! aj

tendu les explications de M i-apeik-r, accla- j 9' „ j

e ment sa candidature et ia soudendjoiu auprès i

b

de leurs concitoyens, J ar. M. Paoîlier. après s'êîra entretenu fatn lié- M

rement avec bon nombre d'électeurs, se rendit ensuite à âoviller et à Lakeut, où utfe réunidi n<

1?*" devait avoir lieu dana l'après midi, pi nce ! ai

La réunion de P»iiM-lIiKX tua». ] (C ons Samedi, à deux heures et demie, à la talle i £j

du Chariot d'or, M. Noblot a développé son ' , proigi amme. La salle était bondée et contenait

T,

a.u moins 500 personnes. 1 H iei% On procède à l'élection du bureau et l as-n à semblée acclam-3 les noms de MM. Duhamel, ; M et à p.-ésident. Lombard, conseiller d'arrondisse- ! onc i nient, et Dillon, assesseurs. j n

grew M. Noblot rappelle 1 s engagements qu'il a ',u, aite!p.isfco 1883 et lenouvelés eu 1885, it les a \ -1 tenus. La Chambre a fait tout ce qui était ' f,

ielle | possible, et, si toutes les réformes attendues i e

. •1Çe» i et désirables n'ont pu être réalisées, la faute c . e'n n'en est pas à la m jorité iépublicaice, mais ! n '3 a

a [a minorité qui a entravé le travail pari

ia-t l'obstruction et les interpellas ions continuel- i c ibli- les. M Noblot défle d'ai-ems tes léacû-.-u-1

naires da voter une seu'e •••î.orme dont''s j

| p<- . - lii- » - , 1 •èvalp- ,(U votées en f-i 1

io UC ^,0 13 qu- <• >'\ leouf .a j (

It 6ÙI vaBï"aûb*lics le snia li^r »"•••■».r 'v Imitas rbier I

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Véy.c- sot: p<ivs -sos pui ùHe a- enttPê. daas I Ce àiacoure. oui a été ,'• "I'OPIUII n-jr

.er sa piùs'e m éketeurs 'r muent «es (.b- v.1

ue de I tions et di s vœux auxquels AI. Noblot répond

| dans un langpgeplein de franchise e de clarté. | _ » . Les électeurs se délarent satisfaits et M. uu- j^,^ hamel propose un ordre du jour ainsi conçu : l^gggjj

i « Lei électeurs du canton de Pont-a-Mous-1 L

«on son réunis le 14 septembre, dans la grande j qu'il a.

I sa'«e du Chariot-d'bî, après les déclarations i appelle très nettes et très déSocrat'ques du candidat î orato

- • m 1, . Hhnniiiipnt à la de "en repuubcam, a Arment leur .JgJSJg!™^ On : République, acclament la canuu |

palomr |Noidot, député sortant et ancien aepuie uc m

-KT c

I la Moselle, et s'engagent à faire en sa faveur oous

, une active propagande. » les dp

L'ordre du >our est accepté par acetama- Les tion. Les électeurs font une véritable ovation ses pc à M. Noblot et se sëpareût aux cris de : Vive bien é

'a France! la République 1 ^ Ré( Uni

, x „ „ M. , Seconde îvunson .\ Pont-à-Moussou flirur ; Messieurs de la Boulange semblaient considérer dire c , l'ont-à-Mousson comme une sorte de bourg pourri en- pays

I tièrement à leur dévotion et irrévocablement acquis a I instr 1

i leur cause I! faut en rabattre et en rabct're considé- cécs, ' rablement' La journée de dimanche a prouvé que les posak

électeurs, '■- les vrais électeurs, sont en presque tota- teurs. lité dévoués a la cause de la République.' progr

! Dès deux heures de l'après-midi 2,000 électeurs en- de te: • viron étaient massés dans l'enscir.te du gymnase muni- . grand I cipal, en face de la gare, pour entendre le; jéciara- \ res in • tions'de M Noblot, candidat aux prochaines élections i Le ■

; i^#nvfs', ., . J' |

UI Z

Parmi les 2,000 assistants il y avait, dicséminés snr vai er - ' plusieurs peints, environ 300 boulangistes venus dans | Noi • le seul but de taire du « chahut », mais la bande n'a pas , tm • donné ce qu'on attendait d'elle : le maitre t chahu- |rie;p é i tour >, nous avons nommé monsieur Gabriel, brillait j appai s par son absence. ' II Le bureau était composé de la façon suivante : M MM. X. Rogé, président ; Adt, Bonnette, Dillon et queat

c • Thiriet, assesseurs. 1 M. Rogè pa^5

Le président, aussitôt après avoir déclaré ia séance >0JS • ouverte, a prononcé un discours, empreint de la plus • q

Ue ]

il i entière franchise, dont voici les passages les plus sail- ;iu

pj a lants : . parti

s I J'ai eitendu dire que dans certaines réunions pu- alliai

S- j blicuesen était quelquefois un peu bruvants, que cer- ^c & tannes opinions se faisaient entendre plutoi par des p,,

au la | exclamations que par de la discussion. Je ne crois qu

; f la I pas «tic ce soit là le bon moyen, on arrive ainsi à j

un s fa.iie du bruit sans résultat pratique. I denr > ! Que chacun qui a quelques observations à présenter I

(em( "c- ' v.i craigne pas de demander la parole ; nocs né som- i gr 3- mes personne orat ur;, nous avons besoin de l'indnl-1 Hii

s 3- I pence les uns des autres, il n'est pas besoin d'un lan- i S!>

,rc » gage fieuii pour exprimer sa pensée, le bon sens et j

voie;

ii- l'attention de l'auditoire, c'e3* Loat ce qu'il faut pour i ront

■e- j se faire comprendre. sous •c- Si contre toute attente, il se trouvait daus la salle d^g, es qv.elq'.es personnes venues avec le désir de se livrer à j> on des interruptions bruyantes, bien faites pour troubler

cessi ;s des orateurs aussi expérimentes que nous, je les pré- por ri-1 viens que je prerai mes amis qui sont, je cro

:s, les 1 L

té- plus nombreux dans l'assistance, de faire encore plus u^p is- de bruit eue les interrupteurs, atin que nous anir nions jyj :ur i notre mujoriié par le tapage, comme nous l'affirme-1

CXp]

, ■•ons par nos votes. | ))ou "n m'appclaul au bureau, il nie semble que vous .

a r^

i avez manifesté par avance que veus pensez comme moi, j m

ja un des doyens du travail dans notre pays, dont toute i j|

J0 I l'ambition est V finir avec le harnais sur le dos. j pa3 et C'est dans cet esprit que je vous présente la candida-

e>p

( !ÏS ! turc de M. Noblot,'le seul député qui nous reste de la J: i représentation messine, et c'est déjà un titre cela, mes- p

■ sieurs, à votre sympathie saui j M, Noblot, ancien industriel et négociant, fus de ses JJ ? j œuvres, e.-.t très expert en ce qui louche le commerce fo

0[1 -d et l'industrie, j'ai pu apprécier à notre chambre de ielt( "-, commerce son esprit biéd droit et sa compétence dans

les questions de ce genre. Chaque Lis que j'ai eu be- n

j c p" soin de son appui pour faire al oulir une question inlé- per

)U. ressant le travail nati: -:al, je l'ai trouvé empressé, dé-

pos le voué; tout dernifrc'-.cut encore, c'est en partie à ses j I efforts rue nous anonr, dù de ne pas voir rétaulir sur \

ly i 1 j ics voies d'eau un dioii de navigation qui aurait eu i

: des consé'j'ie res très fâcheuses pour l'industrie de jn(

j i notre contrée. | 1 M. Noblot a donné son concours actif à la préparation j j

Ut- de la loi sur les accidents des ouvriers, il a bien voulu j de ! me demander mon avis ur cette loi, que beaucoup! ins I trouvent trop favorable aux ouvriers, ce n'est ni son

i la av's> n' 'c mien-'on " csl

':ion f

luc l'0u

vricr soit favorisé dans la revendi- ye ' : cation des indemnités qui lui sont dues lorsqu'il est M'

blessé; vous ne la connaissez s-ans doute guère cette | (

,5 nouvelle loi, par la raison bien simple que vous n'avez ,

:or" I pas eu à souffrir de l'ancienne, i! n'en est pas partout I

ne j ainsi. 1>>us les ouvriers ne sont pas en présence de pa- I OU | irons qui comprennent largement ieurs devoirs, il est »v jpY bon que le blessé soit, le cas échéant, muni d'un moyen i les

| de se faire rendre justice facilement et surtout rapide- le ment. la

i.,c De plus, si cette loi est bien appliquée, complétée ' b V ; par des tarifs équitables, par un bon système U'assu- du

r a i rances pour le» ateliers peu nombieux, on évit -ra les 1 de Otl'* discussions de chiffres si pénibles qui accompagnent nii

les accidents industriels, discussions à peu près inevi- j du e et, tables à l'heure actuelle. Chaque pièce de cent sous !\>> en- j ayant toujours une autre figure pour celui qui la verse :

] t., que pour celui qui la reçoit. Si vous envoyez M. No- i ad

ves i "lot à la Chambre, il s'efforcera de rendre cette loi (,fl

■ : ■ d'humani'é, d'une applicnlion facile et équitable, et il i p<

l'OJ ■ n"s traités de commerce, il est indispensable, pour la di prospérité de notre ebei pays, qu'à ce moment il y ait t g<

i au Parlement beaucoup de gens pratiques, connaissant j ci i tes questions de détail, pouvant laire prévaloir dos I la

■ ! idées ju'-tes et saines, et que ncs intérêts ne soient pas I I confiés à une majorité de doctrinaires, libre-echangis- ' rc

^ so.n : tes ou prct-ictionnistes abcolus, qui laisser..;enl, sui- se suait vaut un mot connu, périr les coionies plutôt que d<-

'. déreger à leurs théories. p(

1 as- Là encore, un homme pratique et compétent comme et me)., ; M. Noblot ncus rendra de grai.ds services. | d iSSO- Dès le commencement de ce discours qui hâtons- ;

nous de le dire, a été applaudi avec enthousiasme, — j t ['il

a un boulangiste juché au premier rang des galeries, vi

1 s'est livré à des inten nptitns bruvantes, accompagnées r< était

( de §

estes et P

aroles menaçantes. " Cueilli par la police, 1'

: il a été expulsé et conduit, avec les honneurs qui lui rc aues étaient dus, au poste central de police. C'est un nom mé aute Christophe Kelle^, mécanicien, coupable déjà de mais ! nombreuses frasques,

par I Son Ciocours terminé, M. Rogé a donné la parole au uel- i candidat républicain. ,

I I

!t î's j M. Noblot. jc

•h. h'- Je remercie l'honorable président de ses paroles élo- I [u'on • K'puscs. La situation est grave. Nous soutenons la

1 „

, République qu on veut détruire. (Applaudissements.) i fa-

10!lcus retrouvons contre elle la même coalition qu'en ;

d n , ll: m?'s on n,?se ,pas vous dire fiu'on veut renverser < .-„ é

,1a République Ces hommes du 10' mai 1877 n'avaient I ] at 'a S"», ,

ire/ima

, ÎT lal,|-an

ce, et ils ont tenté un coup ù u ia | a Etat. (Applaudissements.) ^«uH[q

ml.^ L Yl"8 U 0huLC du I6 ,uai' la

Chambre émit un vote ;

Kpujte? C

°ntre 1CS minis

'^Mu. avaient"évét | „

è3i h

mif SSaudisf^T"1 d° troubler

l'assistance, i'' 8r,ine

lsajïe esapp iua,ss, me

nts «ncères éclatent dans la ! r

i .i n>iifS ~À* .Rélmb'Wue a relevé le pay* mwi<\é ! ' ■ -\V~ '"'1° ,ra h,n 1 admiration du monde. "On a in i

.. , iïïf SSSf Cn k d

'Sanl M

>

clle - '"t jamais ! \

mbu-j Nous avons devant nous ces conservateurs del88sL i tra- | qui se détendaient de vouloir détruire la République • ' outes pour noire part, nous avions accepté, à cette époque'I

' , V : sur les délégués mineurs,' la loi sur lesi caîs'siVu!

,n

. i "feidents dont les ouvriers sont vic'linirs d"n;f lei'^

- i les^cicis dô l6S S0,

,'iét

fS C0

°Pérallv

e». la loi sur .'J. ^ ' 11 t cou,s ,,,uLu,:ls I"' Pcnnu de créer des •■.(U t I Prions aux ouvriers arrivés à un certain Ace amo | C'uoide plus démocratique que la loi sur le travnii !

, ;

! des enfants et des faunes dans les raanuraclu-e" i». I » J I at,r u^ "'ont jamais négligé es tra '

vadleu.s. Et pourtant des rélormes, fort simnl,» a p

". j f âme, r,

eH

t

a

raiU,enl

d

'fC^' «l'applicllion

P ° • Clameurs dans le groupe boulangiste

j £. NohloL - Je vois avec tristesse "le même aveu ;

| glementquit y a trente ans. Alors comme aujourd'hui; ex,ond un homme rêvait le pouvoir personnel, se disant soc a

liste s'efforçait d'attirer à lui Proud'hon, trompait le Voi ..cunle et je méprise ceux qui le trompent. Je n ai bbsse iamaià fait de promesses que je n'aie tenues. (Applau- Kas d ssements )

Jamai

L'orateur cite les nombreuses marques de confiance me m u'il a reçues de la ville Je Nancy : cette éuuméralion té de

aDoelto de f uveaux bravos qtH redoublent lorsque Je t l'orateur rappelle la muti.:.. •<? la patrie qui vient pour de l'empire. :

On accuse les républicains de ruiner la rrance ; ces | ral minies sont ridicules, puisque nous avons le pre-micr crédit du monde. Notre budget est lourd, mais nous l'avons réduit depuis 1885, comme le prouvent INO

les documents officiels. /»/ Les républicains ne sont pas responsables des dépen-

ses pour la guerre, pour reconstituer l'armée ; il faut on

, ri bien écouter la réponse aux accusations lancées contre

apr5s la Républia

Une vo'x : To"?k:n? M. Noblot. — Le Tonkin ! Je rénondrai tout à M.

l'heure à cette interruption ; mais d'abord je dois vous brève dire qu'on n'a pas dépensé inutilement l'argent du pied, pays. Nous avons fait des frais considérables pour tecté l'instruction primaire ; la population ies écoles, ly- j eées, collèges, a doublé. Les conservateurs nous pro-posaient de fermer les écoles, de renvoyer les institu- » leurs. La circulation postale, les dépêches ont suivi une au i procession extraordinaire j nos kilomètres de chemins »oye de fer se sent multipliés. Nous avons tait aussi de i«ue

; grandes dépenses pour l'armée et voté des lois militai- | ^ / j res importantes, I H,, W

Le candidat termine en disant que si les électeurs ( ! lui renouvellent son manda* législatif il tiendra tous j ■ B

ICT engagement qu'iisa pris. , ' Nombreuses acclamâtiens de « Vive Nob'ot I »_ , j M i

1 Un c

:toven s'approche du bureau, c'est un simple ] ,

M ,,

| d'esp it connu sous In nom de « député d'Atton ». Son i Affe

, ; I apparilicr. provoque des rires unanimes. _ ^

Il dit eue la commission dont il était piésiuont a r

je

étudié éérieu!"!nient et préparé la solution do cette A

fie

Quelques botlaig -.tes crient : « C'est pas tout ÇJ ; j Cil

', parlez n;us du Tcr.k n. » . . — 7

M. Noblot répuim : Parlons-en, du Tonkin, puisque M 11 VOJS k désirez ! Mais avant tout, je tiens k bien établir en

,. ' que les républicains ont trouvé, quand ils som arrives _ _

; ■ au pouvoT, l'affaire engagée par les ministres de ce M parti monarchiste qui, précisément aujourd'hui, fait en " alliance avec les boulangistes. (Aoplaudisscments.)

nHJ Ces républicains n'rtit pas voulu abandonner le dra-s peau de ta France et je ne crois pas, messieurs, nous > qui sommes d'un département Ironlière, qu'il y en ait &| a

i un seul pair.i nous qui puisse admettre qu'on aban- fanl i donne le drapeau de la Patrie. Ceci dit, je déclare net- con

r | tement que je ne veux pas de conquête nouvelle. J! 'I En terminant laissez-moi vous rappeler que les cré- eha " dils du Tonkin, tant reprochés par ceux de nosadver- pro h I si>ire« qui sept les partisans de certain général ont été \ ■l

j votés pàr le GÉNÉRAI. BOULANGER. Les boulangistes fe- fanl ir ront donc bien de s'abstenir de critique sur c« point, Aff(

sous peina d'atteindre leur idole. (Nombreux applau- IV 0 dissements.) fan a Dans le fond, quelques boulangistes qui n'avaienl act ;r cessé de pousser des cris d'animaux, sont rappelés à J

l'ordre par le président. rteri <5 l L'un d'eux avant crié : « Nous ne voulons plus de cor ,s I République où l'ouvrier fasse dix-huit heures de travail », J 18

M. Rcger l'invite à se montrer à la tribune, et à venir I tail B" expliquer ies raisons pour lesquelles il croit devoir être Pai

I boulangiste. Noire homme, tapi dans un coin, se borne ter! J.9 • à répondre par des cris tels que : « Hou I houl miaoa! '■' ; miaou I 'et M. llogé fait remarquer que le bruit ne constitue '

I pas un raisonnement. 11 invite les adversaires à venir a

' a" e.» poser leurs vues à la tribune, leur garantissant la 'a liberté do parole la plus complète. ">j s* Pendant ce temps nos braillards filent uresttment "

sans demander leur resle. mft es M. iioge constate la couardise de ces gens qui ne au

ce bons qu'à crier ou à manœuvrer des sifflets à rou-le lettes. i n*. i^\-*j _ j jt i - _i • • ,

1 uo .^près avoir demande a plusieurs reprises si on n a

n<,

u ** ni observations à présenter ni de questions à poser,

niï

e- personne n'ayant demandé la parole, le prés.dent prj ' \ -j ■' i pose que la candidature de M. Noblol soit acclamée.

ies Plus de ;,S0O personnes s'écrient Vive Noblol ! ,ur Vive la République I Vs une voix dissidente, eu La séance est levée au milieu d'i.a enthousiasme

)01 ae j indescripi i Ol iatt'v.M ovation au président qui, ! certes, 1\\ L'..: mé...^.. çt

o^l Eu résumé succès énorme po-'r la Riipubliqne. „n

•on I »• la | Nous croyons intéressant de n.ettre sous les G'

at- yeux de nos lecteurs les derniers paragraphes „. est d'une lettre qu'un électeur qui signe : Un vi- °^ 'tte I gneron, vient d'adiesser à notre confrère de fp

'vC'' \ l'BchO Toulois : pa-1 Secrétaire du groupe agricole, M. Cordier s'occupa est »vec activité de toutes les questions agricoles et vitico- I „i.

yen les, il entraîna ce groupe important à protesta contre | g de- Je projet de rtfurttie de i impôt des, boissons, basé sur I I la suppression du privilégï des bouilleurs de crû, que I

^° ■ d- if^^e^n,.fln^w 6

rS« fi!î1Ucl

?

<5EHDAM" i de

les * de i o ie déruf ■ are le svrri' - u i l I T c

,ûnsc

"'' : de lent ' nisa Ai iniboilant IM-Iilioaiirm-n*ronî'e h v

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ml ' \!»'nfla conH-iission111 qU! ,!

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i;,0'1:

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"^3« erse j La Cîiambre qui-paraissait ne prime abo d «ouiob- '•.

env ' rte'Xo!S^ê^^ii^

1'^

li?4^ •i

ou!s

"Oi:

' enco

"e ! d' i les soutiens L lVric- ltive voulSe^nnu» ,|,?''' C!

r ait; gers et celui qui frappe les pfo'dùiU agricoles?, leur f' saut sntree en rrance que le paru radicsl a conballu avec !

pas | _ Cela r^ suffil-ii p,-.s pour mériter à M. Cordier la " gis- reeoiinaissa ce que lui retusent ceux qui ne connais; sui- sent pas 'ou« ses etiorls pour la cause de l'agriculture? ~

3 de Nous ue nous arrêtons pas a relater tous ses actes I politique;, sa profession de foi nous le dira et le "

«me compte rendu de son mandat a réfuté déjà les critiques I de, ceux qui 'o combattent. Noue avons tenu à rappeler

ons- i '■ , au moment où les électeurs vont être appelés a 8 — u ire un député, ce que M. Cordier a l'ait pour nous "

ries, vignerons, et nous pensons que e'est un devoir d,' nées reconnaissance en même temps qu'une assurance nom' " lice, l'avenir de lui renouveler le mandat qu'il a si 'bien

lui remp1! jusqu'alors. d

1 mé — de VOSGES | i

e au Vae lettre de M. Hîitry Boucher 0

I En réponse à divers articles, M. Henry Bo t- '. j cher a adressé au Vosgien la lettre suivante : j

s. Mon- ieur le rédacteur, 11

clo-1 Tous me pe. melliez de ne pas répondre aux coin- ! F ia menlaiies dont vous agrémentez le récit des réunion

mVn : nuollfT:' «"» «esqueltes j'ai pu prendre la parole. !" en , j, n a, p?s K1 „ret»ntion d'avoir vos sympathies et la .rscr vioirnco même de va. attaques témoigne assez que et 1

aient tonne ., u îihrA A't..n ■ ;™ u\ i ,• j ,..

coup JeVcvoû'''.;.? Z / Pa

Je ne pui-: que m en applaudir, vote Jj ne veux pas louieioi' lai -e -oa- - • <- 'l vé le j ie 'quatre erreurs d i' fls'cbntenuis ÀktX v^'\\?S"'1

LeemptesreuAtt. . ' ^..dermes InCe, 'Htm mi p/wi nm ml . îr,...,! . „ ! I as la'r ',. ■! *l"

e.,«

dns l;i l'cunion de

j -.V'""Ul 1 '. .' "> i "!S upçla e que j dnaudonnais l'idée i

lutiléî G\«st là une err^r m\ié !l'n

•».' B \

a in-j traire r, p. >, , ■ .' • ;11 e-nrmt, au co'i-1

imais j déel -t'i' ■ ' ' ,u!1

' ''I'"!"' !nc

ei. m'en Miisj

1885 I ftairtU - ni ' 'i ■ intuuo 1 unol't on de l'école de i 'que ; I t Je r'ài h

XP

U. n

's barons de l'armée. ■

oque, I Semble' '■'•'' • "' t'c

' NL

' '- '•'! ni rien qui y.res-i 'atfai-1 i....' i. ,n.. !a '«i . Mre M % •C,t<rYenS !'Ui m'0nl r ^nuu, j'oppose Je re-1 i . «•I lli;u'ou 'e P'ns formel u.-m -ni. K-I- 'A I 'i a' iamaîs traité les efp ion - ■ Vi J „

s leur I vii<>n< na» ' ''" "i* seulement qu'ils .ie de-oi sur ''. i. p : If-1,* "" acheter, ce qui pour vou- et pour er des vou' en en oi.ieie.ii. moii-ieur le lodacteur,

v o i. I

•ravail ' r)

.*P

. -, • ^nrvraiment as#ez différentes et me* i.» -1

^'pai beVni' ,,Pi'es pon.-.cj.ie vos n'i .(•;• I 's tra-', .->, , ''. 'V '": "a.o*Mr popr le c6irtbattre. a P™- i il; is "-a vawrv k 'h T'"'" V8'1'''-'?

aveu- nne l'en ai ' i-1 iW V aURreutes déi rd'liui i

fie (

,!)0

j ',' ... _ . ,e. " uy.a.ecs Paiement pas là! socia- • iii,.ri st »««i.,r P.-. BaTs.qtisl hi.iuva's élève eiaudi

« -u, et coœbteo il a peu profité de son éaueat.on I j

Voilà une mauvaise rai , blissement qui doitvousîbo

Rassurez les famines, r jamais mis bs pieds au > me membre du comice as» té de l'agriculture et de h

Je compte sur votre 1Q-

pour l'insertion de cette lt méro, et vous prie d'agréé

Nominations et pi . Infanterie. — Par décr<

18^9, ont été promus ria ont reçu, par décision du i. après indiquées, savoir :

Au grade de l

M. Louis-Léonce-Frédéri breveté, commandant 1« ! pied, en remplacement de 5

I tecté au 3-1 • régime it d'in Au grade de i

M Joseph-Lucien Persil. I au 10C* régiment d'infan

Soyer, promu. — Nommé i fanicrie.

M, Henri-Edouard Maille', j au 4e bataillon de chasseu

de M. Moschenros, décédé ] régiment d'int ir.leric.

Au grade >' i M. Roustan, lieutenant ; I en remplacement de M. Di | Affecté au 37« récimeat d',; ] M. de Pillot, lieut.nant

rie, en remplacement de ' | Aft'e té au 17* bataillon dt

M. Parisol, lieetenant ar en remplacement de M. Sa

' — Affecté au 45l*régimen : M. Jeannin, lieutenant a 1 en remplacement de M.

mu. —■ Affecté au i* balai.

j Au grade d t M. Dronion, sous-liqutec - taillerie, en remplacement - corps.— Affecté au 129« r

M. Collignon, sous-liei - chasseur à pied, en remp' - promu. — Affecté au'4"2» r é M. Bestagne, sous-lieut< i- fanterie, en remplocemer , Affecté au 79" régiment d'i

M. Peignier, sous-lieute fanterie, en remplacemen t

il activité.— Affecté au 'Al' à M. Morel, sous-lieuteua

rterie, en remplacement c e corps — Affecté au 27« r< i, M. Carayon-Talpayrac, ir I tailhn de chasseurs à p ■e Parisot, promu. — Affec ie terie. l! Artillerie.— Au gn

ie M. Jean-Fiançois-Ulys;

jr à l'état-major particuliar,

a briarade d'à, tillerie (exe 188*9). — Classé au régir

lt M. Auguste Grandjcan

ment (exécution de la loi

ie au 258 régiment. i- 3» Au grade

M. Maric-Fernand Che\ 8 régiment (li* hatteie di

... t eigue, IA U. I* I . ; i .

: •!('■'» régimeui, en j i ité. — Maiuieau auu

!c fonctions d'adjudant-uia *> M. Poussière, tiippol

6° bataillon de forteresi gnau, retraité. — Affet

M. Drappier, André la 2e compagnie d'arlil Gaérin, promu. — Affi

gg H. Félix-Eugèue-Kdoi

j|t 3Le légimeiit (\ i» batt

remplacement de M. Ja 'e direction de 3elibrt.

Au grade de garù PA i M. Adolphe-Victor Pi O" classe à la direction de RU

J Parizoi, premu. — Ma Au grade de gard

ue! H. Sébastien-Fiançoi | de 3« classe à la direc

115 : de M. Moniciion, prom d" tuel. on j M. François-Auguste ' ' 3» cl isse à la directior

, ! de M. Klciber, promu. '

ier I Au grade de garde d'à; te* M. Pierre-liane Ddlo Ve ' d'artillerie, cn remplace

'» Classé à Montmédy, dir

lk

Par décision Wiaistéi été nommés i la Iro c>a '■ les atfeelatioas suivante

L M. Koszulski, du se l i rie. — Maiulenu k iadit

j™ M. Lebuy, du 3« bata , ô — Maintenu k ladile b

i \\ M. Brioi, du 3e ha-ai Ç — Maintenu à ladite b;

M. Jacquiu de Marg ,,' ' détaché pour suivre les ;. guerre. — Classé au 4" ' . nuent à-suivre les coun ul\ M. Olivier, du G« bal .

— Maintenu à ladite bi ,• M. Testart, tré-orier ■ "on , '. . dans son emploi.

M. Bréger, du 8« rég 1

lerie du 6» corps A'mni I — Classé au 4« balai!

daus son emploi. I M. Peltrisot, du 8« i i — Maintenu à ladite bs

te : M. Pauffin de Saint-) ! l'état-major du 6« corpi- d

3IU. | position actueiie. !0ll; Lieu'.enc

i ]a i M. Bourgoin, du 5» b , (.;>t au 31* régiment, ivo- Tliiébaux, du 3e h

I au 14» réginieiU. M. Gafinicr, du ()• r^

, 0s

. Bruyères. — Classé au %■>* > ■

u . | M. Drouault, du 0e h

tenu audit bataillon.

n de , M-, M^y* du 8e à Iddtî !1 ^"o'e u appficaïioa de

! g' aeat. Conlinuera à S

0 pliéal'ictn précise. •. li. Waciiexiheim, du

s ' 1 : Cl.": '• au 8» régiment f e de « -.;'IV!|I> »' o, •

■ve i,.i.imoi'i 11 n.it'en e. j T -Fi f .**". vlu . .,. •res-1 . . ,''""■'' ,] i

•étaqiiqe a Llcnluitcv)-

30s., M. Chu-U'.îionî, dn 2e '

[1 GrenoDl^'.—'Classé a-. •

Ua îl^artiéê -i lier' i-ei'ioid) vOli I . * LlUp,. v O1', |'£f:

' ie .p détachée à PO'"' * 1 régimîiit. ; i M. Fie entitt. du ''e ■'

{oe balle ie di t.'^ e'e ^.

**TBst K'ëpTtbïicalii Lundi 46 Septembre 4889 afons 1« Si ministérielle du 12 sep- B

SI lion au -2'<e régiment d'iofan- el iement du 20» bataillon de d1

mnlacenicnt de M. Soyer, ir r<

tu 37e régiment d infanterie, nfanterie, en remplacement , corps- '*' ne au if* régiment d'mlan-tfBt d'infanterie, en rempla- i d dant-tnajor promu. n

lie, les mutations suivantes ci , l'infanterie, savoir ; D : au Mf régiment d'infante- • de chasseurs à pied pour y ffieier de compagnie. aull'J'3 régiment d'intaute- tr

p, etfi»59 mrs à pied pour y ifticier de compagnie. " ^

m ministérielle du 12 septem-

t-colonel au 8« régiment à A

•mrjor particulier pouroccu- ~1 d'artillerie à Vcrnon. état-major an f>' régiment à 11

major particulier pour com-r« division de cavalerie. n en Ier au [1* bataillon de for- S jur occuper l'emploi de major

t 1er au 4e batiillon de forte- , hée à Montmédy, a été classé J

1 2« au 16e régiment, adjoint t-Ferrand, a été classé au i' !

je batterie, détachée à Mont-

ueen2« au 4e bataillon de t ins a'adjudant-major, a été (

i 2« au 5e bataillon de forte-on de Reims, a été classé au . , pour y faire le service, ■n î" au 8e bataillon de forte- 1

lion d'Ûpinal, a été désigné ] atleric audit bataillon. j 2S au Mtebataillon de forte- î

xlion d'HHnal, a été désigné 1 lerie de'larrondisscment de

< en deuxième à l'état-mnjor

l'artillerie de l'arrondissement | i direction d'Epinal. u I" au 3o baiaiilon d« forte-égiment. ;n lef au 5» bataillon de for-

. hée au camp des Romains), a it ' n 4" au 35e régiment (10» bât-ie batterie dudit régiment, dé-

en 1*' au 2» régiment, a été forteresse.

int en i«r au 38" régiment (8° ), a étéjelasséau l

or

régiment

ministérielle du 12 septembre

adjoint de 2e classe h Amiens, employé il Longwy.

DEÛE L'EST •ET-MOSELLE •jj» • fi ,. tjiatii' à I

gare po, u la main parapluie, quand tout à

IUX objets et, s'affaissa sur e café Continental, té de l'air os ge se porta secours du M ;i ard, mais faire, ce ni;»: i ureux était

'ieiitard n'a nu être cons | sur lui aucun papier.

Pépinière. — La chorale la Société philharmonique donneront un deuxième prochain à huit heures et ire, le programme en sera

r ds l'Sst. — La|compa-3 fer de l'Est a i'Bonneur Je qu'elle mettra en mar-septembra, un train spé-,2e et 88 classes), de Luné-desservira tant à l'aller

"tes stations du parcours

eu le 26 septembre, à 9 h. à Paris le kl. à 8 h. 57 du

■■i le 30, it li h. 20 du soir; ïele'octobie,à 10 h. 4G.

le Freycinet s'est déclaré ligne fenée à voie étroite we-Cerf, se dirigerait vers

Rlf

Chi!

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d,'Ar?ent par 16 ^ la Loge-! Blanche. construction de cette lione ré,-?, B

suerait la démolition d'une partie du collège : e de la maison Colin. Un quai courrait donc s" dui grand pont au pont de la Ebliothèque.Les industriels pourraient utiliser cette \nio tw rée pour le transport des marchent!'. - La question de l'entente à intervenir en-

tre la municipalité et l'administration rnili-

nombreux public à la séance'du conseil mu- P

rr """/v" eieves îndigfni.s et, en outre, n a tous les enfants dps sperinns «i«-iir '"a '

nant 5 centimes. Mme Vernier, femme de l'instituteur, a '

bien voulu se charger de la préparation et du , service des re; as. j

Elle a profité en môme temps de la circons- i tance pour initier les petites filles, à tour de tôle, aux soins du ménage et, à la préparation < des aliments.

M. Germain f e fait un plaisir d'assister aux | repas de ces enfants. M

Nous ajouterons que M- GerniaUl a mis, 1 sur sa propre cassette, Un livret de caisse!' d'épargne de 5 fr. pour chacun ries élèves b (garçons e: fillei) admis au certificat d'études primaires. De ce ch. f, il a donné 30'0 francs, i

Enfin, cet honorable délégué ayant retnar- . qué que, malgié l'heure tardive à laquelle commencent ies classes d'adultes, un grand nombre de jeunes gens occupés aux fabriques jusqu'à 7 hetires ne pouvaient s'en re'ourner à la maison prendre leur repas du soir, il leur

i fait donner chaque jour 1 litre de soupe. ' . 18 jeunes gens on' participé à cette généro-

sité, et, par suite, !e cours d'adultes qui comptait fil élèves l'an dernier en a compté | 73 cet hiver.

MEUSE Gourcelles-aux-Bois. — Un terrible acci

1 dent est venu jeter la consternation dans le petit village de Courcelles-aux-Bois. Ma-di

. dernier, 10 courant, un enfant de neuf ans, Henri Kœhler, accompagnait son oncle, Eu-

5 gène Seigneur, cultivateur à Courcelles, qui conduirait du bois à Sampigny, quand, on ne

e saittrop comment.l'e .fantetanttombémalheu-1 ressèment, les roues du ebariot lui passèrent

sur le corps, lui fracturant la cuisse et écra-sant le crâne; la mort fut instantanée. Ce

; pauvre enfant avait perdu son père et sa mère dès l'âge de deux ans.

Saint-Mihiel. — Le maire prie ses conci-toyens de vouloir bien pavoiser leurs maisons dès le 17 septembre courant au matin pour la

■ réception de M. le ministre de la guerre, qui arrivera à Saint-Mihiel mardi prochain par le train de 1 h. 30, et séjournera en cette ville le 18, à l'occasion de la revue d'honneur qui

! roit terminer les grandes manœuvres du 6e

| for.is d'armée.

— L'autre jour, M. Lelong, cultivateur à Louppy-sur-Loison, conduisait une voiture de fumier dans les champs ; pendant le trajet il voulut monter sur l'un des chevaux, mais il fit bascule et glissa entre les deux.

Avant qu'il eût le temps' de se retirer eu d'arrêter les chevaux, une des roues du lourd véhicule lui passa sur le corps.

Il a trois côtes fracturées, mais on redoute des lé-sions internes. Son état est grave.

L'an dernier, le facteur rural de cette commune, conduisant déjà du fumier avec cet infortuné jeune homme, a été écrasé sous cette môme voiture.

— Un cruel accident vient d'attrister la petite com-mune de Villers. M. Jcan-Bapliste-Lemoine, cultiva-teur, âgé de 45 ans environ, a reçu un coup de pied de cheval en conduisant son attelage aux prés et a succombé presque aussitôt aux suiles de ce coup, ça présence de sa femme et de son jeune fils qui l'accom-pagnaient.

—M. Marteau, administrateur de-a Société dos tissus de laine des Vosges, a fait un don de 283 volumes à la bibliothèque populaire du hameau de Trougcmout.

— Une somme de 83 ir. provenant d'une souscrip* tion "ou verte par M. Maire, instituteur à Granges, a été employée à l'achat de 11 cartes murales géographiques et de Ï00 tableaux d'histoire de France, par Lehugeur. ' l)rS prix pour 70 francs ont été offerts aux élèves des écoles communales de Laveliiie-dcvant-Saint-Pié, par MM. Strohl, 30 fr.; VVcrlh, industriel, 20 fr.; Queucne, président de la délégation cantonale, 10 ir., et Finance, maire de Lavehno, 10 fr.

— Les habitants propriétaire- de Lalielle ont auto-risé la chasse sur leurs terres, moyennant un versement annuel de 30 ir. au profitde la bibliothèque populaire.

— M. Nicolas Simonet, manœuvre à 'Paulxures-les-Bulgnéville, était atteint d'une hernie dont il souffrait

; beaucoup. Il s'est jeté dans un puits pour mettre tin à ses jours. On a retiré son cadavre.

K I V \ m? T HDD * TMT?

La Freisinnige Zettung de Berlin annonce, parueda" UOIIefï)0nt'iinceSi ('e Strasbourg

ou^rne/tre rte btrasi>ourg, ^M. 13ack, serait

Strasbourg, M. Pétri, députe de cette ville, que ia feuille progressiste qualifie de national-libéral.

NOUVELLES DIVERSES l

— Nous apprenons la mort de M. Jules Prével, l'au- 8

teur dramatique et le chroniqueur théâtral du Figaro. c

, M. Prével qui revenait de Lueiion s'était fait e.ondui- j'

c re en voiture à son domicile, 5, rue Ilippolyte-Lebas. Eu montant l'escalier, il est tombé foudrôvé par la \ rupture d'un anévrisme.

C est seulement ce matin à sept heures que le a concierge l'a trouvé étendu sans vie dans l'escalier.

_~ be choix d'un chant national. a j L Ode triomphale qui est exéculéc au Palais de l'In c i dustne a été adoptée par là direction des Beaux-Arts r j parce que le concours ouvert pour la composition h i d une cantate en l'honneur du centenaire de la Révo- s lution et de l'Exposition universelle de 1889 n'avait donné aucun résultat satisfaisant.'A s

Les chants nationaux, populaires ou patriotiques, ne i se iont pas sur commande et toutes les fois qu'on a essayé de ce système il n'a jamais réussi. )

Les Etats-Unis qui ne considèrent pas comme suffi- t sauts le Star spnngled Banner, le Ra>l Columbia ou In r Yankee Doodle oui ouvert à plusieurs reprises sans 1 succès des concours pour la confection d'un chant national. Ces échecs ne les ont pas rebutés, parait-il, r I car uu nouveau coi-cours de genre va être organisé k Washington.

— Un terrible accident est arrivé aux manœuvres ; du corps d'armée saxon, dans un régiment de dragons

| où la lance vient d'être introduite. Deux escadrons devaient opérer un simulacre de ]

charge l'un contre l'autre ; mais l'élan des chevaux ' n'ayant pu être maîtrisé à temps, quelques hommes i prirent contact. L'un d'eux ne relevant pas k temps sa iance, celle-ci atteignit un sous-ofticier en pleine poi trine, et le traversa de part en part. La mort du mal-heureux a été instantanée.

— On annonce le prochain mariage du comte Her-' bert de Bismarck, ministre des affaires étrangères, fils L atné du chancelier, avec une riche Anglais*. Le comte

Herbert est âgé de quarante ans. Il y a longtemps déjà que le com'e Herbert a cessé

; de songer à la ci-devant princesse Casclatte Benthen, . de la famille des Oatz.feldt, dont le divorce retentissant, s prononcé il cause de lui, a fait sensation, il y a neuf ' ans, dans la société de Berlin.

— Méfiez-vous des extraits de viande, surtout s'ils viennent de Belgique.

De singulières révélations ont été faites sur l'industrie de la fabrication des extraits de viande. Hier, devant

' le tribunal de police de Colchesler, au cours d'un pro-t eès intenté par la Société protectrice des animaux i contre un individu qui avait traîné son cheval mourant ■ du Ghelmstord à Colchester, un inspecteur de police fit . savoir que ce cheval était mené à un industriel qui ; exportait des quantités énormes de viandes chevalines e à Anvers, où elles étaient transformées en extraits de

bœuf.

LA FRANCE ET LÀ RUSSIE Les journaux de Dresde racontent un petit

fait qui se serait passé au théâtre pendant la représentation c'te gala donnée en l'honneur de l'empereur.

On avait réservé aux officiers des missions '"•frargères les avant scènes du premier rang. Leâ à tacii.'s anglais avaient pris place dans une loge en compagnie des officiers français. C''ux c', s'étant trouvés les premiers, s'étaient assis sur h devant de la loge. Quelques mi-nutes plus :ard entra dans la loge un des atta-chés militaires rus^e-' qui voulut s'asseoir sur la chaise du ton 1 de la logo. Aussitôt que les officiers français aperçu ent l'officier russe, ils s-; lcvèient de fonr fiège et lui < prirent la placé du devant. C<l"i-ci .s'en défendit, natu-rellement ; mais, les Franç -is insistèrent à tel point qu'il crut deve-ir prendre la place q l'on luirffwt.

Cet incident, disent les journaux de Dresde, a été beaucoup remarqué parles Officiers alle-mands e* étrangers qui assistaient à la repré-sentation.

rAiib jJi i hîio Un.'curieux caa dlî bi '■ ie. — Le 9 juin

'1880, on faisait la découverte dans la .Marne, au lieu dit la Vignette^ d un cadavre dont te séjour dans leau paraissait remonter il deux Ibu U'Ois sjoipainos, d après le docteur Petit.

Voici quel était le signalement du noyé : Agé de 35 pa à 40 ans, moustache rousse, cheveux bruns foncés, \\] chemise à petits carreaux rose et blanc, gilet de travail 41 noir, pantalon grisâtre, chaussettes rouges, chaussons jjj noirs et sabots. Il n'avait été trouvé sur le corps qui ^ paraissait être celui d'un ouvrier en bâtiments, aucun ' papier de nature à faire reconnaître son identité. Dans ses poches, il y avait un porte-monnaie vide, un cou- L

teau, un prospectus de la maison Dosse,cordonnier rue fi du Pont, et au petit dob;t de la main gauche il portait m une bague en cuivre assez large.

Précisément, à une date coïncidente, le nommé Rous- (|( sel, Charles-Auguste, âgé de o't ans, domicilié il Elré- tl( pilly, près Château-Thierry, disparaissait de sa de-meure en disant à sa femme : « Tu ne me reverras ja-mais!... »

Cependant le cadavre avait élé déposé à l'hôpital où la femme Kousseb, née Lucv Varry, appelée pour les constatations usitées en pareil cas, reconnut parfaite-ment son mari k ses vêtements, tous les parents et amis du délunt déclarèrent également le reconnaître. da

En conséquence, l'acte de décès de Charles-Auguste ] ' " Roussel fut dressé le lendemain 10 juin et l'inhumation eut lieu dans le cimetière do Château-Thierry où quel-ques-uns de ses fidèles amis venaient parfois prier sur v( sa tombe. 'e

Le délai légal oxpiré, sa veuve prit un autre mari avec lequel elle vit actuellement à Ktrépilly.

Jusqu'ici rien que de très naturel, mais où l'affaire se complique c'est que depuis hier il est établi que Char- "i les-Auguste Roussel n'est pas mort, qu'il vient de le prouver en venant en personne à Château-Thierry où il a couché chez M. Guidet, restaurateur. ce

11 racontait à qui voulait entendre sa déplorable aventure. qi

Il avait demeuré pendant trois ans à Corbeil où, ayant appris tout récemment son prétendu décès et le convoi de sa femme, il avait pris la résolution de se rendre en droite ligne à Château-Thierry pour i faire régulariser sa situation et reprendre s'il est pus-

Mais ce donticile est aussi le domicile conjugal du I second mari de sa femme coupable d'une bigamie 51

involontaire. Or, le second mariage de la femme est, dans l'es-

pèce, un mariage putatif qui peu t. être considéré comme r!

dissous plutôt que comme annulé et doit produire néan- ) m

moins les effets civils, tant à l'égard des époux qu'à j l'égard des enfants, d'après l'article 201 du Code civil. I

Il parait que du premier mariage sont issus plusieurs enfants dont quelques-uns sont eux-mêmes mariés.

U n'en existe heureusement pas du second. Toujours est-il que les rapports entre les époux vont

se trouver singulièrement difficiles,

_ — ^ « Las drames de l avnour. — Combs, la jolie

petite ville de Seine-e'-Marne, si connue des Parisiens, vient d'être mise en émoi par un suicide accompli dans ( des circonstances décourage vraiment inouï. |

Depuis longtemps, M. Etchegaray, ouvrier typogra- j 1

phe à la maison Schiller, âgé de trente-quatre ans, na- [ , • tif de Bayoune, se savait trahi par une femme qu'il 1

adorait. U avait tout tenté, en vain, pour la ramener1

à lui. Alors, affolé, il résolut de se donner la mort. '. Jeudi, il allait se jeter sur la voie ferrée, à l'heure j où devait monter le train de Melun.

Le train passe, la mort l'épargne et laisse là le mal-J heureux à moitié broyé, l'épaule écrasée, la jambe dé - ■ '

tachée du tronc. Et c'est dans ces conditions de souffrances atroces 1

i que l'infortuné Etchegaray trouva le courage de se , traîner sur l'autre voie, et attendit le train qui devait ] suivre c-t qui ne l'épargna pas.

I Avant d accomplir sa funeste résolutiou, Ktchegar?y h adressa, à un de ses camarades d'atelier, une lettre j

; dans laquelle il expliquait que la vie lui était devenue' t impossible et qu'il était décidé à en finir avec l'exis- I ■ tence. L'intortuné fit également part de son projet à < sa mère et au commissaire de police, t __ 1

\ Combat de filles. — A la suite d'une discussion 3 qui a eu lieu hier matiu, vers une heure, la nommée e Rose, fille soumise, demeurant rue Relier, !i Paris, a

frappé de deux coups de couteau dans, la poitrine une autre fille publique, Marie Schelgcl, âgée de vingt-quatre ans, et demeurant 9, rue d'Aligre.

Pendant qu'on transportait la victime", dont l'état est] grave, à l'hôpital Saint-Antoino, la fille Rose était con-duite au poste de police, pour être aussitôt dirigée sur

t le Dépôt par les soins de M. Leygonie, commissaire de ! . police.

Ces faits se renouvellent malheureusement trop sou-vent dans ces quartiers, que les honnêtes gens n'osent plus fréquenter à partir d'une certaine heure.

S En effet, depuis quelque temps, noua n'avons à ênre-5 gistrer que des attaques nocturnes, du tapage ou dn S scandale sur la vois publique. Dans une période où 1, les étrangers regorgent à Paris, on devrait redoubler ^ de surveillance pour assurer la sécurité publique. Les I

agents ne manquent pas, mais il faut die qu'ils on: plus de souci d'arrêter des afficheurs qui gagnent leur vie honnêtement que de nous débarrasser de ce vilain.

r monde qui encombre les trottoirs de certains auartfcrs S à la tombée de la nuit. 1, Un bon coup de balai s'impose, les habitants le ré-a clament; espérons que,'M; le préfet-n'attendra -pas quel _ la série des crimes et des scandales continue pour agir j ,j énergiquemênt.

TRIBUNAUX J Los bookmakers de la rua Gai1, on'. — ;

SB la Peine a revVi §8ww3rr«on"jngeiiien 1 dans l'affaire du Syndicat i.rcf s-b-ntiel hip;.iquo; du sport français. On sait que M. Lejeune. | député réaction!iiii"e boulangiste, était l'un des membres du*etfnM-H d'administration de

Le tribunal, attendu que les membres dé ce syndicat sont convaincus d'avoir tenu tine

maison do jeux de hasard et d'y avoir admis librement le public, délit puni par l'article 410 du Code pénal, condamne Kahn, Valen-. t'ne et Serbat, ces deux derniers déjà con-damnés pour le même délit, à 1,000 fr. d'a-mende ; Dumien, déjà condamné, à 800 fr.; Montagnon à 600 (Y.; Lempereîlr, Kerteux,

e a Ct autres l)0olcraskèrs à 500 fr. d'a-

M. Lejeune, député de l'Indre contre leouel

né a 500 tr. o amende. -

La marquise de X . . est très originale ; elle pré'en-dait hier qu'un homme bien élevé ne devait jamais rien refuser à une femme.

El, comme le comte de R... protestait : — Monsieur, lui dit-elle, si je vous ordonnais de

vous jeter à la mer, vous devriez, sans hésiter, y sau-ter la tète la première.

Au lieu de répliquer, le comte se lève. — Où donc allez-vous, mon ami ? — Mais, répond le comte en saluant, je vais appren-

dre k nager. , ' . 0

Un homme d'affaires rencontre le.fohûme T..., bien connu dans les brasseries de Nancy.

— J'ai danj^sim.d. s, 4*î-dit-il,"un billet de 200 fr. qui porte ta su1 11 nrjj-._

— Non. | — Alors il n'est pas de moi.

» *■

— Combien je tj^at ct que je suis heureux que lu sois ma ibère !

I ras jamais ma bellomôie.

ETAT CIVIL DE NANCY t#'

Du samedi 14 sep0nbre 1889. NAISSANCE

Paul-Georges Kulm, rue de Phalsbourg, 9 MARIAGES

Emile Lutz, coupeur en chaussures rue de laHach", 90, et Marie Bastien, sans profesr,on, rue Charles 111, n« 85

Emile Renaud, employé d" iimerce, rue Saint-Georges, 81-83, et Marie-V e Sommier, cuisinière, rue Saint-Georges, 81-81!

Guillaume Kremer, conducteur de travaux, rue Char-les III, 90, et Marie-Eugénie Galbât, sans profession, rue Sainte-Anne, 11.

DÉCÈS il*ÎËjj Ernest-Pierre Bonehill, 3't ans, tourneur-mécanicien,

chemin du Stand, 38. Marguerite Louvain, 77 ans, épouse Lcxa, rue du

Moulin de Boudonv'lle, 18. Madelainn Kabry, 83 ans, laveuse, veuve Schwartz,

I rue Notre-DainCj '■>.<■ Joseph Mailfiot, 44 ans, machiniste, céfibataire, rue

| Dauphinc, 17. (Hôpital civil.) Décès au-dessous d'un an : t.

rj ! H S ET! [*1 ET ' K* Pif" Q <u -"■*» im E= 1 it L u i i.. t 4M s\i u L C i\

Paris, 14 septembre. Le marché a encore ouvert aujourd'hui avec

cellentes dispositions. La rente 3 0|0, restée hier à 8G fr. 42 c, a cob au-

joord'tmi 80 fr. 37 c. au plus bas et finit à 86 fr. -1. c. Ipi. Le 4 lj2 clôture à 104 fr. 65 c.

Sur l'Italien, les oscillations ont encore été assez importantes. La clôture d'hier était 92 fr. 10 c On a fait, au plus bas, 91 fr. 93 c, et, au plus haut 92 fr.

avance encore de I fr. à 463 fr. 75 c. et la" Manque ottomane 62 c. \\i à 334 fr. 37 c.

Le Hongrois ainsi que le Russe ancien et veau ont été délaissés et restent à peu près au cours • 'hicr^

Le Rio perd 2 fr. 50 c, à 301 fr. 87 c. Le Foncier à 1,281 fr., la Banque de Paru- " 85,fr

et le Çrédil lyoourii- à 692 fr. conservent, iMy*

Les chemins de ter sont fermes : le Lyon i 337 ct le Nord à -1,746 Fr.

- v ■ : -. * • F • ' 3 H &

"^^^y^BOISSANCSS ÉTONNAir Ï^^Ë fetelfes'siu'te HDiaQes 81 des fer.:. fP^5i

Ati'êt immédiat des/ chutea r la

POMMADE mm 1 il' Semmadè hyeiénlciuo, ?é«ôr»—.^-^'.3'

Util «unpi-imo les teinittro», tmi'A m ... ■ aujmeat»

'illiers d. . ' AUeszaiiojit.— H . . .{cat\f çratii. Le pot Irai- , l or.tc, 4 fr.; 6 T > , 21 fr.

avio ^iSJC'; v-j.ii., ïrr---Ch-, rue Ste-Catberiti,., 10»,BORDEAU'i

LÉON GOULETT' , gére-.

— imprimerie coopérative de lii. 51, rue Saint-Dizier.

« l'Est républicain. N»115.

\URIENS ^NT-NEUF

temps de Louis XIII

J- AIMiARD

SAIKT-HYKEM

^uite.)

8 *PP- ocha et prit la rf "t piéd à terre, se cha

s et entrèrent dans l'au

idn!lez vaste cependant, 72 buvant et mangeant.

ï^iriC?arretiers, des prê-n

S°;J

ats et des bourgeois, lécr^ circulaire autour

B.uneîïV1 S'aVa"îa' ,ardeux vlUr- ieu ,S-lee aont „ v°yageufS qui se En, Ce ornent à din-P a«i contre une magni-J entre eux deux. p.^l^ame, en s'asseyant •-es fleux voyageurs, Uri. il y .. , , qin ' .- en r>, pour d?ux, ^ aimes

0p ton par-

pirtî1'faute d'une - U

.^1" exhale ua par-

'"'tiri. réitondit ffaip-r>crir

Double-Kpée, il n'y a glM VPUS Pour arriver ainsi à temps.

— En voilà une agréable suji-pris j! ajouta le second voyageur, qui n'était (autre que Ciair-de-Luire. Kh bien! vous mej croire.: si ous voulez, capitaine, je m'en doutais : je disais il n'y a qu'un instant à ! >odble-Epé* : il est impossible que le capi aine qui a tant de llau-ne sente pas cette gibelotte a deux lieues à la ronde et ne vienne pas en prendre sa part.

Les premiers compliments terminés, et ce

apporter ce qui leur mau-iuait, puis tous qua tre commercé" e t f>-a!em^"t h dé'euner.

— Il y a longtemps que vous êtes ici ? de-manda le com'e.

— Nous somtn s arrivés il y a ^ peins uni demi-heure, répondit Doubl ■ -Lpée.

— Diable* 1 vo.ià qui est iàoiioux !

— D-me ! paice que vous ne pourrez pas sans doute nous donner des nouvelles de nos compagnons.

— Cela sera très facile au contraire. — Bah ! .. ie ne comprends pas ! - Peo-ardez autour de vous. Vous avez

• ttf aivrtiinn»t,re-vin" '-rsonnes. n'est-soixa'.^o atx ouquat/ic *

ce paf - Ou: ? - Eh bien ! à part les charretiers, tous ces

prêtres, ces carabins «es soldats que vous voyez là font partie de notre t ot^e II y en a comme cela dans toutes les ai iw• °t

n " -rencontre qu'eux, cest une v> ne ovm: > seulement lia ont le mot uor ue en^w de ne pas nous connaître. ,

u" observer Cl.ti" dr-Lune, nous

tier 'dë ' irésfdonc im: o ni qu'aujour-d'hui même'" nous leur donnions le mot d or-

die et nc:-.s Ifc'or a ,-ij|o s u.t nouveau ren-dez vous. i i

— En effet, M -qm i ; ' eii est très im-portant, m: is cxfin. • ™ l'..'n' 1 in m 'es cou

I — Oh 1 qu'à cela i fre ine, )\ 1 S' connais moi, Clair d :-Li ne !te con iriit aussi ;• ce que vous ne pou / s'a rc, uowV le :e:ons, nous. j J . 1

— Mais commi'nt site!0?.purl : _ Oh I cela .-st. b' fl far- Lit : ebavoyons d'à

bord de la rtfftte fti • f s v< ilo .s prendre,

îoffrre il est i^n^0^*^^}^"is'n.e, sovons 1H<Ï i*v<Tl£^ QU6 lîvMs 110 llJ.;iICIllOilS pluS il

ladéban'tLd-. 1. — Eh'bien ! quel endroit cho'* -_ Je crois que nouS de^n| ^0Bi>«de.' à

marcher chacun de n^ft^tâ |î6^ nous arrivions au ytM - . " : nous trouve'ons pie.--q-'.^B,^.res ao

i notre armée, nous n au. ...s q'.j.x lu uo

— Par'ai:em.nt,, oit le cap'ta ne ; lierait impossible de mieus r ■ « re a «ues .00.

M .is la route est toopjL<*{J1 * 'BfSS

— Ils le sont en fJel j,^Je c/; *

r< mettre jamui- 11» . . — Vous savez, ca] r. v • q '« je vous I r

I t'i('}jà 10 VOUS 31 (tlîi.'Iio * i* l<*i*"0 t/w ■ 11 »

plairait à ce sujet.

— Alors r.c voun occupez -Je tien ; je ni'-charge dé t u.t ai tanger.

Tout-en cannant ainsi,les voy; ge:;'s av aejfi achevé de déjeuner;

Le cttpi-'aine dir '.-iix- liltîxS aivo:x bt-t-sç <t Clair-de-Lune; Celui-ci r-o tr^irM alors vteis

la. a vi. r ÎUSOII a t.», ctC'rriore -OUIL'? tiit ini" !.. J ^ , , • il *1 u:ense r;ot de- vin uu c^'U tim cotinîjeî^^art a sonner creux.

j air bé t, tout en clignant le l'œil avecun sou -rire narquois.

— Qu'as-tu fait 'o ton inséparable3

—'"Mon Dien' ! que* ces laïques ont'peu de

r"-E-core? s'écria C!air-de-L«oe efl ,-eb -

— Eli ! ne plaisantons pas, capiiaiue I s' -|rrh 'Macroïiibiçhe. C'est ii\i, ce que j'eu t i-; sais it pour m'entretenir la main-

-- Je n'ai encore-J.u que t.ois'hoiut illes d-

— C'est bien, attends. Clair-de-Lune se tourn-i f-'TS ver; ,,>.- -

Epée. — Tu vas suivre ce drô'e. I .i Ut-11, Ttr^ïfû-I

nlras les dixViitfs u'esconaUe. «u leur donne-'

compris, Double-Écétj? — Paruieu ! à moins ••'. b'trc imbécile t — Eh bien ! va. . ' .-. nous t'attendons'-.'

' .a et sortit en compagnie iu pjrca t. oine, frère Macrombiche, qui don-

»«:.;: ... . jjoédictiou aux charretiers

com mu ne dé l'p'i'barge s'était peu à c : en commerihn a s'y tronvèr plus

:i part nos tr'- .erscuinages, ueuK i'ndivi :t''s re-'tatev l'un,.était, un char-

e comii Mrment ' .-re dormant étendu tout Lie son lrrM§*ÂiV*utV,'r.' . v' l'an'te, ub tout '.' jeune homme'-de d; netrf à vingtans au plus,t| trand,"sve'te, b' ait, aux longs cheveux'. blonds ""mmed pis mûrs tombant en dé- g s:m.<ïi-j Q->f ■ UI>Q Vf miniipl 11MP barbdîS

ùde '• . j-.. à i i ci .ïc i c e i i faisaitil

■ , i s • t p.- s sar la I

j iitfffïi i .Jj^UâtSÊàMÊMB

Lundi 1b Soph--'1 fRfî*» BUTEkt Républicain

«des de M" Panl GTCORGTÏL. avoué I ^ancy, place de T Académie, 4, et de VI° DA6AND, notaire à Nancy, rue les Carmes, 26.

VENTE PAR LICITÀTION .<• SAMEDI ai septembre 1889. à ix heures de l'après-midi, en l'étude parle ministère de M" DAGAND.

: .'taire à Nancy, commis par le juge at ci-après énoncé, il sera procédé à vente aux enchères publiques et à

. sanction des feux de :

UNE PROPRIÉTÉ Sise à Nancy

Rue de Boudonvnle, 16 bis îomprenant :

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