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l2C * ANNEE -ru EDITION UNIQUE HJOIMAL DE LA MEUHTHEEII Al»» «► ;i * JEL iïî ET IMJC v OS'jjbc WÊKÊÊU Cte ïi/flsOEEN^XIÏ J Rédaction et Administration g 21, ifue Saint Dizier NANCY j Téïèphon© D* ^ Sur le Front Français] Les tionpes britanniques continuent avec un umnd succès des opérations prépara- toire* MU' l«-s bords de l'Ancre. i-OMMUNIQUE OFFICIEL P''«.« dimanche 11 février 15 k. Bu foièt rt'Aprenout, nous avous péné- tré dans les lignes ennemies et fait neuf I piiHiDMtrs, dont trois sous-ofticiers. Bo Argoone et en Lorraine, les Aile- I niH< eut tfiné des coups de main qui ont i écli ' SOU* les feux de notre infanterie. Nu l calme sur le reste da front. f C0MMUN1Q K 0FF1CISJ, Pnrt>, dimanche U février, 23 k<*~t: Activité moyeune de l'artillerie sur tout Un avion ennemi a été abattu par nos canons tpé< iaux dans les environs de Ver- dun. Dea bombes ont été lancés» BUT Nancy et Pont-Saint-Vincent, sans \ résultat. Dan» la journée d'h'er, au cours de nom bieux coatbaU aériens, deux avions aile- \ nan is sont lombes en flammes, l'un dans les fanes « nnemies, l'autre dan DOS lignes. I Celui ci a été abattu par le lieutenant j Deuilm C'est ie onzième appareil ennemi deiruii par ce pilote. Dans la nuit du 10 au 11, nos escadrilles de bombardement ont effectué de nouvelles opérations en Lorraine, sur les usioes et les hauts-fourneaux de la Sarre, d'Hanon- danne d'E»eh et de M ozières-les Metz. Un iocendte a éclaté à proximité de la gare d'Amaville. Le terrain d'aviation de Col- mar et le port de Zeebrugge out été égale- ment bombardés. Communiqué Britannique { Communiqué du 11 février, 20 h. 40 : Nous avons exécuté, avec un très grand succès, la nuit dernière, une nouvelle opéra tion secondaire au nord de l'Ancre. Un im portant système de tranchées, a la base et au sud de la hauteur de Sarre, a été enlevé sur uu front de doiize cents mètres. Nous avons fait deux cent quinze prisonniers, chiffre qui dépasse notablement celui de nos perles. Un détachement ennemi, qui tentait d'a- border nos lignes, ce matin, au sud ue Sailly- Saillissel, a éié rejeté par nos feux. Nos troupes ont pénétré, au cours de la nuit, dans les tranchées allemandes vers | l'ys. au sudouestde La B-issée, au nord-est de Neuve Chapelle et au sud de Fauquissart. L'ennemi a suhi de nombreuses pertes et ses abris ont été détruits. Nous avons ramené un certain nombre de prisonniers. Les positions allemandes ont été bombar- dées avec efficacité, au cours de la journée, en un certain nom ors de points sur toute l'é- tendue du front. Nos aviateurs ont jeté des bombes, avec d'excellents résultats, dans la nuit du 9 au 10 et dans la journée d'hier. Un appareil al- lemand a été contraint à atterrir au cours d'un combat aérien. Communiqué Belge Actions d'artillerie réciproques et d'inten- sité moyenne, tant le jour que la nuit. Le gênerai Nivelle en Alsace Mardi dernier, le général Nivelle s'est rendu en Alsace. Il a parcouru les villages du Sundgau, visitant les écoles et recevant les autorités chargées d'administrer le ter- ritoire libéré. Partout, il a été accueilli par tes populations avec le plus grand enthou- siasme Appréciation allemande Les écrivains militaires allemands s'atten- dent à une grande offensive des alliés sur le front occidental. Ils ajoutent que la victoire dépendra en graude partie du moral des bel- ligérants. Le cardinal Mercier ROME. Depuis quelque temps, le Vati- can ne recevait plus du cardinal Mercier que des nouvelles d'abord espacées, puis très rares. Aujourd'hui, elles ont fini par man quer presque complètement et dans les mi lieux ecclésiastiques romains, on commence I à avoir l'impression que le vaillant prélat est j contraint, par les autorités allemandes, a un isolement qui pourrait bien être une véri- table captivité. La. 00 itère» ce d et De M. Wagnières, dans le « Journal de Genève » : La conférence de Pétrograde, qui a des allure? de conseil de guerre, est j sans doute la dernière réunion d^s alliés avant que commence la partie décisive. Quelles que soient les résolutions qui en sor- tiront, ce seront des résolutions historiques, j Leurs torpillages LoMDRBg. On t été coulés : quatre va- peurs anglais, un chalutier anglais, quatre vapeurs norvégiens. Il y a eu des victimes. Etals-UnJsjtWIemaone : Nous avons publié hier en dernière mi- i nute la dépêche disant que l'Allemagne de- 1 manderait aux Etats Unis c de suggérer des démarches susceptibles d'empê-hei- la guerre ». Les Etats-Unis viennent de faire partir pour Bordeaux deux cargos amér cains : que l'un d'eux soit coulé et I c'est la guerre. Paris 11 février, 19 h. 16 , NEW YORK. Hier après mini, sont partis pour la zone de guerre interdite deux cargos américains battant pavillon américain, dé- pourvu des bandes prescrites »nr la note aile mande, mais portant sur ieurs '' en gros caractères les initiales nationales L. S. A. Leurs armateurs déclareat qu'il* n'ont aucun canon même pour leur défense et qu'ils comptent user du droit Qu'wut les Amér icains de parcourir librement la pleine mer Ces cargos, nommé* « Orléans » et « Hochester »,se rendent à Bordeaux. Aucun deux ne transporte de contrebande de guerre. Le capitaiae de 1' « Orléans M est améri- cain, l'équipage se compose de trente cinq marins, dont trente-deux de nationalité amé- ricaine. LONDRBS. On mande de New-York aux « Daily News » : « Le département d'Etat eroit que si le comte de Bernstorf? arrive à Berlin avant qu'un acte de propos délibéré ait été perpétré par l'Allemagne, il empêchera les hostilités en exposant la question américaine de telle sorte que des mesures seront prises pour empêcher tout acte pouvaat précipiter jes événements. « D'autre part, l'opinion générale est que les hostilités commenceront d'un moment a l'autre. L'Amérique mettra d'ailleurs bientôt l'Allemagne, au défi en envoyant dans la zone prohibée le t Saint-Louis » dûment armé et sans aucun des signes distinctifs exigés par l'Allemagne. Si les Allemands coulent le « Saint Louis M, la guerre s'ensuivra infailli- blement, i NEW YORK Les services des douanes eot ! reçu de Washington l'orare de ne ne rien révéler au sujet des navires en partaoee. ! Même les noms de ces navires ne seront pas I divulgués. Paris, 12 février. 7 h 50 BERNS. - M. Gérard, accompagné du mi mstre des Etats Unis à Berne, est arrivé ici | dimanche soir avec sa suite, venant de Zu- rich. nie ccnvoGâtion du Kaiser Paris, 12 février, 7 h. 40. Selon une information d'Amsterdam au « Petit Parisien », le Kaiser a convojué au quartier généra! le chancelier, M Zim- mermann et les principaux chefs de l'ar- mée et de la flotte, probablement pour dis- cuter la guerre sous marine et étudier la possibilité de négocier avee les neutres et de modifier dan* nue certaine me.-ure les j termes de la note du 31 janvier. Le départ de Bernatorfi WASHINGTON. Le comte Bernstorfl et son personnel quitteront Washington mardi soir. Ils s'embarqueront mercredi, sur le « Fré- dérics VIII » à destination de Christiania. WASHINGTON M. Lansing a déclaré que le comte BernstGrff a eu toutes les faci- lités d'envoyer par télégraphie sans fil tous les détails relatifs à la rupture diplo- matique WASHINGTON. - On assure qu'un ci rtain nombr e de consuls allemands aux Etats Unis ont reçu l'ordre de se rendre en Amérique du Sud ou en Amérique Centrale au lieu d'accompagner le comte Bernstorfl à son re- tour en Allemagne. LONDRES. On mande de New York au «Daily Mail » que pendant les 4 derniers jours, 4 700 Austro A lemands ont, rien quNew-York, sollicité leur naturalis tion amé- ricaine. Renseignements divers I WASHINGTON. Au Sénat, la commission de I armée s'est prononcée en faveur du bill imposant six mois d'instruction militaire ou navale à tous les citoyens âgés de 19 à 26 ans et à tous ceux qui ont manifesté l'intention de se faire naturaliser. ZURICH. - Selon des informations absolu- ment certaines reçues do Vienne et de Buda pest, le gouvernement austro hongrois et 1 ambassadeur des Etats Unis Penfield sont en contact permanent et poursuivent d'acti ves négociations en vue d'éviter une rupture en déterminant avec le plus de sois possible | quelle sera tans l'avenir la natuie des rap ] ports entre les deux puissances. Jusqu'ici ces pourparlers n'ont apporté aucun éclaircisse- ment et la situation est exactement la même qu'au lendemain de la rupturegermano amé ricaine. NEW-Yoak. Le « Journal u de ProvideH- I ce (Rhodes Island), qui est toujours bien 1 informé sur les agissements des agents aile- I mands rapporte que trois cent officiers alle- mands sont en route pour Mexico, ils essaieront de formenter des troubles anti- américains. NEW YORK. Un terrible incendie s'est déclaré dans les champs pétrolifères de Bayonne (New Jersey). Le feu a menacé pen- dant plusieurs heures deux mille wagons de munitions. On croit a un attentat allemand. Les agents de la sûreté suveillent la colonie allemande de New-York. LONDRES.Les journaux de Berlin disent ] < que la guerre sous marine sans restriction a I 1 causé un enthousiasme général en Alterna- I gua. L'avis de lord Milner Lord Milner, chef de la délégation an- glaisa qui vient de se rendre a Pétrograde, a déclaré au correspondant du « Temps s : « Notre principal ennemi disoose en ee moment d'un nombre de sous-marins s'éla- . vaut a deux cents unités environ Malgré ce j nombre l'Allemagne ne saura couner nos I communications par mer, et les principales j voies maritimes seront à l'averiir aussi bien j protégées qu'elles l'étaient jusqu'à ce jour. ' Exemple : l'Angleterre a transporté sur le ' continent environ deux millions de soldats 1 et un matériel de guerre considérable desti- au H "H occidental aussi bien qu'au front oriental. Cependant, tout ce que l'Allemagne a réussi, ça été de couler trois ou quatre I transports en tout. Donc pas de craintes à ce | sujet. » Dans la presse »merioaine NEW YORK. Le « New York Globe » es- I time que le refus du gouverneineut de Wa- I shingtou de faire convoyer le paquebot « Saint Louis D fart"*v<inie de la politique généiale que le gouvernement a jugé utile d' -bserver vis-a-vis de l'Allemagne qui se i résume en ceci : « Washington veut laisser à I Berlin t'initiauve de3 hostilités, s Le « World » estimant que les Etats- ! Unis ne peuvent pas se soumettre aux ordres | de l'étranger,engage le propriétaire du «Saint- I Louis » à armer le navire, Le « New-York Globe » ne croit pas que la nouvelle c <uipague sous-mariae contrarie- j ra gravement le ravitaillement des alliés. Dans les journaux enDetaia La » Gazette de Cologne » : Les Alle- mands ne se sont jamais laissé eflrayer par le nombre de leurs ennemis, et les menaces de M Wilson, comme celles de ceux qui pourraitut avoir l'intention de le suivre dans les méandres de sa logique de guerre et de paix ne jetteront certainement pas la pertur- bation dans nos rangs. Les sous marins en ' avant I Le « Fremdenblatt » (de Vienne) : Il ( est peu probable qu'une guerre avec les Etats- ' ! Unis suive la rupture des relations dtploma ' I tiques. Mais, quoi qu'il en puisse être, nous I ne saurions revenir en arrière. j La « Neues Wiener Journal » : Le ! Président Wilson. qui aurait pu devenir une i granue figure historique en conservant à son ! pays une attitude de neutralité, s'est rangé Maintenant du coté de l'Euteate et provoque aiasi uu fâcheux événement dans la guerre mondiale La « Neue Fraie Press M (de Vienne » : On ne saurait accorder à la menace amé- ricaine aucune influence sur la situation { militaire actuelle. La i Zait » (de Vienne) : Tout ce que nous pouvous est de caresser l'espoir que, I jusqu'au dernier moment, une guerre avec j l'Amérique sera évitée. La « Gazette du Rhin est de West- j phalie » : La déclaration allemande n'a ' ! rien de commun avec une déclaration de blocus. La zone iulerdiie e t uue zone dans I laquelle ni vaisseaux ni marins ne peuvent I pénétrer - : - D UMI la nque d'être anéantis. « El Dia » (de Montevideo) : La me- I sure de l'Allemagne est désapprouvée par j tous les neutres. Nous devons prendre des mesures pour conjurer les surprises qui pour raient survenir. Energique réponae de la Chine PÉKIN La Chine a remis à l'Allemagne ! une protestation énergique contre la guerre ' sous marine à outrance, disant que si alla était ppliquee la Chine serait forcée de rompre les relations diplomatiques. Simultanément, la Chine a adressé une noie au ministre des Etats Unis à Pékin, clarant qu'elle se joignait complètement au point de vue des Etats Unis. Les autrei Neutres ATHÈNES. La note de la Grèce, en répon- se au président Wilson, affirme de nouveau qu'elle prend le plus vif intérêt à toute action contribuant à la paix et maiuteoant la navi- gation neutre mais que, vu les conditions spéciales elle se trouve, la Grèce ne peut pas envisager une attitude concertée. RIO DE JANEIRO. M. Laure Muller, mi- nistre des affaires étraugères, a luforu-é M. Wilson que le Brésil ne reconnaît pas le blo eus de 1 Allemagne et qu'il lui laisse la res ponsabililé de tous ses actes contre les Bré- siliens, en violation du droit international. LAPAZ. La Bolivie, répondant à la note allemande, dit qu'elle considère la guerre sous-marineà ourauce comme une violation absolue des droits des neutres de négocier librement Elle est résolue à su solidariser avec les Etats Unis et demande le respect du libre trafic commercial maritime La neutralité de 1 pagne L' « A. B. C, » ayant ouvert uue anquêta sur l'attitude de l'Espagne, publie les opi- nions suivautes : I M. Melquiades Alvarez: Garder le si [ leooe et les brus croisés devant des crimes j semblables constituerait une impardonnable lâcheté. M. Lerroux : Si la honteuse campagne faite avec de l'argent allemand n avait pas atrophié la sensibilité nationale, n . i au- rions déjà prévu, étudié et décidé de la façon la plus efficace de répondre à cette outra géante agression. M. Perel Caballero, ex ministre des affai- res étrangères : - Notre neutralité ne doit pas nous empêcher de maintenir, par une I étroite amitié, les liens spéciaux qui nous ont unis à la France et à l'Angleterre par l'accord de Carthagène. |Paris. 12 février, 7 a. 50. MADRID. Le conseil des ministres s'est réuni dimanche à la suite de nombreuses plaintes provenant de toutes les régions da l'Espagne, protestant contre les dommages causés au commerce et à l'industrie par le blocus allemand. Le conseilla étudié les moyens d'y porter remède. 4 4 ^ La situation aux Canaries] Du « Libéral » de Madrid : La récente détermination de l'Allemagne et de l'Autri- che Hongrie, plare les Canaries dans une situation désespérée. Sur cette terre dont la beauté est incomparable, on voit des cen- taines et des centaines de familles vouées à la mendicité, errer lamentablement en im- I plorant du pain et du travail. Constatation intéreasaute Le « Voik«stime » journal allemand de I Cbeminiiz écrit : « Nous avons eu la douleur ' de constater parfois ;> Tmi les Suisses aléma- j niques qu'ils ne sentent plus que Suis-es et plus du tout allemands : on en a vu qui ont pris le parti 4e l'Entente, alors que pas un '■ Suisse romand n'a pris celui de l'Allemagne.» ! . i Les Opérations Rnsso-HoQu.aloes Paris, 11 février,22 h. 40J PKTKOGRADE (officiel). - Front ooeideo- j lal : Aptes un feu iulense d'aï tilierie, deux j compagnies «II' m -mies ont attaque uos positions au nord de Slani>Uvoff et ont i force DOS retranchements, d'où une contre- I attaque les ont <nsmle iej-tes. Mer Noire. Nous avons coule sur la côte d'Anaiolie trois goélette» chargées de blé. Paris, 11 février, 23 h. 32. Communiqué roumain : En debor» de quelques petites actions. S la situation est saus changeme.it sur tout [ le frout. enu' mie a bombardé avec plus d'inleustlé les p.isit ons russes à l'est de la route de i Foscani a Ciusbie. Sur le Serelh, l'artillerie russe a empè- j ché les travaux ennemi?» Le gênerai de Caste 1 1 an PBTHOGRADI. Le général de Castelnau a j été retenu par le tsar pour un déjeuner inti- me auquel assistaient seulement l'impéri- ! trice, l'héritier du tiûne et les grandes du- chesses. L'hiver dans la région de Riga^jj Le correspondant de la 1 Gazette de Franc- fort H sur le front russe septentrional télégra- phie que le froid intense qui régne depuis f ' janvier ne fait qu'augmenter. A Mitau, on a I compté, le 3 février, 2a degrés au dessous de 1 zéro ; sur le front, 30 et plus. Le fruid est ' accentué pa> un vent qui empêche toute opé- ration. A peine un engagement est-iL ébau- ché qu'il eesfce de lui-même, tellement hom- ; mes et choses s'y refusent. Aucun tir de pré- j I cision n'est possible. « Jusqu'ici, ajoute le correspondant, nous i ; avons bravé tou en cette guerre. Mais cette I fois, la nature impose un arrêt implacable. On a beau faire le possible pour préserver les troupes, personne ne peut empêcher que ce- I lui qui monte la garde ne gèle sur place, s'il s'arrête un seul instant. Il ne faut pas songer t à l'activité des avions A peine s'élèvent ils i du sol qu'ils sont changée en un bloc de ; glace. L endurance des troupes n'avait pas encore été mise à une épreuve pareille, n Las Opérations Italiennes Paris, 11 février, 23 b 14 ROME (officiel). Kntre Sobe.' et le che- min de 1er de Gorizia à Dortmberga, après une mêlée acharnée, de fortes attaques. Nous tenons, sous des tirs de barrage, quelques petits éléments de tranchées non encore réocoupés. Nous avons fait soixante-dix prisonniers. ROME (officiel). En Albanie, le 11 fé- vrier, nous avons forcé deux hydravions ennemis en reconnaissance à descend) e sur la mer, à proximité de Sasero Leg ih aviateurs qui les montaient ont été faits prisonniers. Un des appareils a été capturé et l'autre a coulé. '.eiir « patrie i en dansai Paris, 11 février, 19 h. 26. Une dépêche de Uerne à la « Liberté » dit qu'on apprend, d'une source particu- lièrement sérieuse, r^ue, daua les dernières entrevues entre l'empereur Charles, le comte Tizza et les principaux ministres communs de la monarchie, furent préparés tous les détails d'uue I vée en masse, sans distinction de situation, de tous les hom- mes de 15 à 05 ans. La mesure sera annoncéa par une pro- clamation déclarant la patrie en danger. On croit qu'une proclamation semblable : serait lancée le même jour par Guillaume II. 1 L'isolement de Leipzig GENÈVE. Le journal « la Sui-se » publia l'information suivante : n II semble que Leip- iig soit privé de tontes communications avec l'extérieur, car on ne reçoit plus en Suisse ni télégrammes ni journaux, ai lettres, ni colis provenant de cette ville. » (Récemment. Cologne a été aia«i coupée de ses communications à la suite de graves troubles causés par la disette, et dont en tenait a cacher autant que possible les ef- fets.) L inquiétude à Athènes De M. Albert Londres, envoyé spécial da « Petit Journal a Athènes : La rupture entre l'Amérique et l'Alle- magne s'est fait sentir en Grèce. A'hènes, qui commençait a s'habituer à sa aiiuation bizarre d'un Etat tronqué et séparé du mon- de, s'est sentie subitement isolée ; c'est comme si un courant froid avait passé sur la vi!le. L'Amérique était aux yeux d'Athè- nes la grande soeur neutre qui soutient rien que par sa présence ; c'est à elle que l'on fai- sait appel quand on se croyait bouseulé nar le- exigences des belligérants ; c'est d'elle que l'on atten lait l'appui d-uis les moments difficiles ; le président Wilsou anpar<issait comme un protecteur éventuel, c'était un es- poir ; cet espoir étant tombé Alhèues a per- du son équilibre. Les journsux dévoilent combien cette nou velle a ébranlé la Grèce ; les un- l'appellent un coup de foudre les autres voient avec an- goisse tomber dans le gouffre de la guérie le seul défenseur puissant du droit des neutres. Tous se demandent qui étendra maintenant la soif des richesses qui a poussé l'Amérique à déserter la grande cause pHciflque Athènes a donc nettement erdu son tu- teur ; elle flotte maintenant entre l'incerti- tude et la crainte. La décision de l'Amérique a agi sur elle. Les progrès anglais sur le Tigre Paris, 12 février, 7 h. 50. LONDRES (officiel).Dans la nuit du 9 au 10 février, nous avons repou«<é quatre atta- ques ; dans la matinée du 10 nous avons occupé sur un front de 500 mètres les tran- chées lur tues et la fabrique de réglisse. Nos alliés arriveront bientôt a débor- der la position de Kut-el Amara- | Nouvelles nérales On annonce la mort à Paris de M. Poirrier ! sénateur de la Seine. Les journaux de la Marne annoncent [ que Reims a été bombardé mercredi et jeudi; ; 12 obus mercredi entre 15 et 17 heures. LONDRES. M Bonar Law, ministre des finances parlant a Liverpool, a déclaré que la 'ension financière causée par la guerre a été très grande et que les dépenses actuelles ne peuvent pas continuer éternellement. Mais, a ajouté M. Bonar Law. nous devons être sûrs que nos ressources financières du- reront beaucoup plus longtemps que celles 1 de nos ennemis. 0 Le pain allemand BERNE. Une note officielle publiée par les journaux rapporte qu'après uu premier refus les offices d alimentation ont admis les navets en remplacement des pommes de terre manquantes, pour substance de corn plément aans la fabrication du pain. Les bet- teraves pourront également être employées, à l'exception des betteraves à sucre Criao aiimontnlrs) ' ' On mande de Vienne a la date du 2 février, que, depuis quatre jours, pas un légume n'a été apporté sur le marché. Les pommes de Urre ont manqué les 7 et 8 dans les quartiers populaires l'ouest. Pour cause de disette de sucre, les restau- rants, cafés et pâtisseries sont tenus depuis le 5 février d'employer uniquement la sae charme. Chauffons les vivants î M. Berlhoulat écrit dans la s Liberté » : Le four crématoire continue à fonctionner a plein. Avant hier, cinq crémations out eu lieu, brûlant combien de tonnes de coke, ce coke qui manque partout 1 Pendant combien de temps encore M. Lebureau va-t-il chauffer les morts, tandis que des vivants meurent de froid ? ai p Les énormes glaçons charriés par la Saône ont rosspu les culées du barrage du Chateist, situé en amont de Chalon-sur Saône Le soi ayant été raviné par les glaces, une maison des ponts et chaussées s'est effondrée lu us quement, sans faire de victimes. Médaille des épidémies TROYES. Mme Macquard, infirmière i l'hôpital 201, vient de recevoir la médaille des épidémies qui lui a été remise par le gé- néral Trifaud, directeur du service de sauté de la 20* région. T »m 11 lac Du « Volksfreund », de Brunswick: j Lors de l'anniversaire de la naissance du kaiser, l'association des paysan» d'un uistriet avait adressé à l'empereur uu lélégramuM disant : <• Enllammés d'une sainte colère à la nouvelle du rejet des proposiiions alleman- des, les paysans se déclarent prêts à foin tous les sacrifices et tous les renoncements » Or, les autorités viennent de découvrir que cette association avait dissimulé 10.70U quin- taux de pommes t de terre, soit une oinquan- tai 11e de wayous.

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JEL iïî ET IMJC v OS'jjbc

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Sur le Front Français] Les tionpes britanniques continuent avec

un umnd succès des opérations prépara-toire* MU' l«-s bords de l'Ancre.

l« i-OMMUNIQUE OFFICIEL

P''«.« dimanche 11 février 15 k.

Bu foièt rt'Aprenout, nous avous péné-tré dans les lignes ennemies et fait neuf I piiHiDMtrs, dont trois sous-ofticiers.

Bo Argoone et en Lorraine, les Aile- I niH< eut tfiné des coups de main qui ont i

écli ' SOU* les feux de notre infanterie. Nu l calme sur le reste da front.

f C0MMUN1Q K 0FF1CISJ,

Pnrt>, dimanche U février, 23 k<*~t:

Activité moyeune de l'artillerie sur tout

Un avion ennemi a été abattu par nos canons tpé< iaux dans les environs de Ver-dun.

Dea bombes ont été lancés» BUT

Nancy et Pont-Saint-Vincent, sans \ résultat.

Dan» la journée d'h'er, au cours de nom bieux coatbaU aériens, deux avions aile- \ nan is sont lombes en flammes, l'un dans les fanes « nnemies, l'autre dan DOS lignes. I Celui ci a été abattu par le lieutenant j Deuilm C'est ie onzième appareil ennemi deiruii par ce pilote.

Dans la nuit du 10 au 11, nos escadrilles de bombardement ont effectué de nouvelles opérations en Lorraine, sur les usioes et les hauts-fourneaux de la Sarre, d'Hanon-danne d'E»eh et de M ozières-les Metz. Un iocendte a éclaté à proximité de la gare d'Amaville. Le terrain d'aviation de Col-mar et le port de Zeebrugge out été égale-ment bombardés.

Communiqué Britannique { Communiqué du 11 février, 20 h. 40 : Nous avons exécuté, avec un très grand

succès, la nuit dernière, une nouvelle opéra tion secondaire au nord de l'Ancre. Un im portant système de tranchées, a la base et au sud de la hauteur de Sarre, a été enlevé sur uu front de doiize cents mètres. Nous avons fait deux cent quinze prisonniers, chiffre qui dépasse notablement celui de nos perles.

Un détachement ennemi, qui tentait d'a-border nos lignes, ce matin, au sud ue Sailly-Saillissel, a éié rejeté par nos feux.

Nos troupes ont pénétré, au cours de la nuit, dans les tranchées allemandes vers | l'ys. au sudouestde La B-issée, au nord-est de Neuve Chapelle et au sud de Fauquissart. L'ennemi a suhi de nombreuses pertes et ses abris ont été détruits. Nous avons ramené un certain nombre de prisonniers.

Les positions allemandes ont été bombar-dées avec efficacité, au cours de la journée, en un certain nom ors de points sur toute l'é-tendue du front.

Nos aviateurs ont jeté des bombes, avec d'excellents résultats, dans la nuit du 9 au 10 et dans la journée d'hier. Un appareil al-lemand a été contraint à atterrir au cours d'un combat aérien.

Communiqué Belge Actions d'artillerie réciproques et d'inten-

sité moyenne, tant le jour que la nuit.

Le gênerai Nivelle en Alsace Mardi dernier, le général Nivelle s'est

rendu en Alsace. Il a parcouru les villages du Sundgau, visitant les écoles et recevant les autorités chargées d'administrer le ter-ritoire libéré. Partout, il a été accueilli par tes populations avec le plus grand enthou-siasme

Appréciation allemande Les écrivains militaires allemands s'atten-

dent à une grande offensive des alliés sur le front occidental. Ils ajoutent que la victoire dépendra en graude partie du moral des bel-ligérants.

Le cardinal Mercier ROME. — Depuis quelque temps, le Vati-

can ne recevait plus du cardinal Mercier que des nouvelles d'abord espacées, puis très rares. Aujourd'hui, elles ont fini par man quer presque complètement et dans les mi lieux ecclésiastiques romains, on commence I à avoir l'impression que le vaillant prélat est j contraint, par les autorités allemandes, a un isolement qui pourrait bien être une véri-table captivité.

La. 00 itère» ce d et De M. Wagnières, dans le « Journal de

Genève » : — La conférence de Pétrograde, qui a des allure? de conseil de guerre, est j sans doute la dernière réunion d^s alliés avant que commence la partie décisive. Quelles que soient les résolutions qui en sor-tiront, ce seront des résolutions historiques, j

Leurs torpillages LoMDRBg. — On t été coulés : quatre va-

peurs anglais, un chalutier anglais, quatre vapeurs norvégiens. Il y a eu des victimes.

Etals-UnJsjtWIemaone : Nous avons publié hier en dernière mi- i

nute la dépêche disant que l'Allemagne de- 1

manderait aux Etats Unis c de suggérer des démarches susceptibles d'empê-hei- la guerre ». — Les Etats-Unis viennent de faire partir pour Bordeaux deux cargos amér cains : que l'un d'eux soit coulé et I c'est la guerre.

Paris 11 février, 19 h. 16 , NEW YORK. — Hier après mini, sont partis

pour la zone de guerre interdite deux cargos américains battant pavillon américain, dé-pourvu des bandes prescrites »nr la note aile mande, mais portant sur ieurs '' en gros caractères les initiales nationales L. S. A.

Leurs armateurs déclareat qu'il* n'ont aucun canon même pour leur défense et qu'ils comptent user du droit Qu'wut les Amér icains de parcourir librement la pleine mer Ces cargos, nommé* « Orléans » et « Hochester »,se rendent à Bordeaux. Aucun deux ne transporte de contrebande de guerre.

Le capitaiae de 1' « Orléans M est améri-cain, l'équipage se compose de trente cinq marins, dont trente-deux de nationalité amé-ricaine.

LONDRBS. — On mande de New-York aux « Daily News » :

« Le département d'Etat eroit que si le comte de Bernstorf? arrive à Berlin avant qu'un acte de propos délibéré ait été perpétré par l'Allemagne, il empêchera les hostilités en exposant la question américaine de telle sorte que des mesures seront prises pour empêcher tout acte pouvaat précipiter jes événements.

« D'autre part, l'opinion générale est que les hostilités commenceront d'un moment a l'autre. L'Amérique mettra d'ailleurs bientôt l'Allemagne, au défi en envoyant dans la zone prohibée le t Saint-Louis » dûment armé et sans aucun des signes distinctifs exigés par l'Allemagne. Si les Allemands coulent le « Saint Louis M, la guerre s'ensuivra infailli-blement, i

NEW YORK — Les services des douanes eot ! reçu de Washington l'orare de ne ne rien révéler au sujet des navires en partaoee. ! Même les noms de ces navires ne seront pas I divulgués.

Paris, 12 février. 7 h 50 BERNS. - M. Gérard, accompagné du mi

mstre des Etats Unis à Berne, est arrivé ici | dimanche soir avec sa suite, venant de Zu-rich.

nie ccnvoGâtion du Kaiser Paris, 12 février, 7 h. 40.

Selon une information d'Amsterdam au « Petit Parisien », le Kaiser a convojué au quartier généra! le chancelier, M Zim-mermann et les principaux chefs de l'ar-mée et de la flotte, probablement pour dis-cuter la guerre sous marine et étudier la possibilité de négocier avee les neutres et de modifier dan* nue certaine me.-ure les j termes de la note du 31 janvier.

Le départ de Bernatorfi WASHINGTON. — Le comte Bernstorfl et son

personnel quitteront Washington mardi soir. Ils s'embarqueront mercredi, sur le « Fré-dérics VIII » à destination de Christiania.

WASHINGTON M. Lansing a déclaré que le comte BernstGrff a eu toutes les faci-lités d'envoyer par télégraphie sans fil tous les détails relatifs à la rupture diplo-matique

WASHINGTON. - On assure qu'un ci rtain nombr e de consuls allemands aux Etats Unis ont reçu l'ordre de se rendre en Amérique du Sud ou en Amérique Centrale au lieu d'accompagner le comte Bernstorfl à son re-tour en Allemagne.

LONDRES. — On mande de New York au «Daily Mail » que pendant les 4 derniers jours, 4 700 Austro A lemands ont, rien qu'à New-York, sollicité leur naturalis tion amé-ricaine.

Renseignements divers

I WASHINGTON. — Au Sénat, la commission de I armée s'est prononcée en faveur du bill imposant six mois d'instruction militaire ou navale à tous les citoyens âgés de 19 à 26 ans et à tous ceux qui ont manifesté l'intention de se faire naturaliser.

ZURICH. - Selon des informations absolu-ment certaines reçues do Vienne et de Buda pest, le gouvernement austro hongrois et 1 ambassadeur des Etats Unis Penfield sont en contact permanent et poursuivent d'acti ves négociations en vue d'éviter une rupture en déterminant avec le plus de sois possible

| quelle sera tans l'avenir la natuie des rap ] ports entre les deux puissances. Jusqu'ici ces

pourparlers n'ont apporté aucun éclaircisse-ment et la situation est exactement la même qu'au lendemain de la rupturegermano amé ricaine.

NEW-Yoak. — Le « Journal u de ProvideH- I ce (Rhodes Island), qui est toujours bien 1 informé sur les agissements des agents aile- I mands rapporte que trois cent officiers alle-mands sont en route pour Mexico, où ils essaieront de formenter des troubles anti-américains.

NEW YORK. — Un terrible incendie s'est déclaré dans les champs pétrolifères de Bayonne (New Jersey). Le feu a menacé pen-dant plusieurs heures deux mille wagons de munitions. On croit a un attentat allemand. Les agents de la sûreté suveillent la colonie allemande de New-York.

LONDRES.— Les journaux de Berlin disent ] < que la guerre sous marine sans restriction a I 1

causé un enthousiasme général en Alterna- I gua.

L'avis de lord Milner Lord Milner, chef de la délégation an-

glaisa qui vient de se rendre a Pétrograde, a déclaré au correspondant du « Temps s :

« Notre principal ennemi disoose en ee moment d'un nombre de sous-marins s'éla- . vaut a deux cents unités environ Malgré ce j nombre l'Allemagne ne saura couner nos I communications par mer, et les principales j voies maritimes seront à l'averiir aussi bien j protégées qu'elles l'étaient jusqu'à ce jour. ' Exemple : l'Angleterre a transporté sur le ' continent environ deux millions de soldats 1

et un matériel de guerre considérable desti-né au H "H occidental aussi bien qu'au front oriental. Cependant, tout ce que l'Allemagne a réussi, ça été de couler trois ou quatre I transports en tout. Donc pas de craintes à ce | sujet. »

Dans la presse »merioaine NEW YORK. — Le « New York Globe » es- I

time que le refus du gouverneineut de Wa- I shingtou de faire convoyer le paquebot « Saint Louis D fart"*v<inie de la politique ■ généiale que le gouvernement a jugé utile d' -bserver vis-a-vis de l'Allemagne qui se i résume en ceci : « Washington veut laisser à I Berlin t'initiauve de3 hostilités, s

— Le « World » estimant que les Etats- ! Unis ne peuvent pas se soumettre aux ordres | de l'étranger,engage le propriétaire du «Saint- I Louis » à armer le navire,

— Le « New-York Globe » ne croit pas que la nouvelle c <uipague sous-mariae contrarie- j ra gravement le ravitaillement des alliés.

Dans les journaux enDetaia La » Gazette de Cologne » : — Les Alle-

mands ne se sont jamais laissé eflrayer par le nombre de leurs ennemis, et les menaces de M Wilson, comme celles de ceux qui pourraitut avoir l'intention de le suivre dans les méandres de sa logique de guerre et de paix ne jetteront certainement pas la pertur-bation dans nos rangs. Les sous marins en ' avant I

— Le « Fremdenblatt » (de Vienne) : — Il ( est peu probable qu'une guerre avec les Etats- ' ! Unis suive la rupture des relations dtploma ' I tiques. Mais, quoi qu'il en puisse être, nous I ne saurions revenir en arrière. j — La « Neues Wiener Journal » : — Le ! Président Wilson. qui aurait pu devenir une i granue figure historique en conservant à son ! pays une attitude de neutralité, s'est rangé

Maintenant du coté de l'Euteate et provoque aiasi uu fâcheux événement dans la guerre mondiale

— La « Neue Fraie Press M (de Vienne » : — On ne saurait accorder à la menace amé-ricaine aucune influence sur la situation { militaire actuelle.

— La i Zait » (de Vienne) : — Tout ce que nous pouvous est de caresser l'espoir que, I jusqu'au dernier moment, une guerre avec j l'Amérique sera évitée.

— La « Gazette du Rhin est de West- j phalie » : — La déclaration allemande n'a '

! rien de commun avec une déclaration de blocus. La zone iulerdiie e t uue zone dans

I laquelle ni vaisseaux ni marins ne peuvent I pénétrer - : - D UMI la nque d'être anéantis.

— « El Dia » (de Montevideo) : La me- I sure de l'Allemagne est désapprouvée par j tous les neutres. Nous devons prendre des mesures pour conjurer les surprises qui pour raient survenir.

Energique réponae de la Chine PÉKIN La Chine a remis à l'Allemagne !

une protestation énergique contre la guerre ' sous marine à outrance, disant que si alla était ppliquee la Chine serait forcée de rompre les relations diplomatiques.

Simultanément, la Chine a adressé une noie au ministre des Etats Unis à Pékin, dé clarant qu'elle se joignait complètement au point de vue des Etats Unis.

Les autrei Neutres ATHÈNES. — La note de la Grèce, en répon-

se au président Wilson, affirme de nouveau qu'elle prend le plus vif intérêt à toute action contribuant à la paix et maiuteoant la navi-gation neutre mais que, vu les conditions spéciales où elle se trouve, la Grèce ne peut pas envisager une attitude concertée.

RIO DE JANEIRO. — M. Laure Muller, mi-nistre des affaires étraugères, a luforu-é M. Wilson que le Brésil ne reconnaît pas le blo eus de 1 Allemagne et qu'il lui laisse la res ponsabililé de tous ses actes contre les Bré-siliens, en violation du droit international.

LAPAZ. — La Bolivie, répondant à la note allemande, dit qu'elle considère la guerre sous-marineà ourauce comme une violation absolue des droits des neutres de négocier librement Elle est résolue à su solidariser avec les Etats Unis et demande le respect du libre trafic commercial maritime

La neutralité de 1 pagne

L' « A. B. C, » ayant ouvert uue anquêta sur l'attitude de l'Espagne, publie les opi-nions suivautes :

I M. Melquiades Alvarez: — Garder le si [ leooe et les brus croisés devant des crimes j semblables constituerait une impardonnable

lâcheté. M. Lerroux : — Si la honteuse campagne

faite avec de l'argent allemand n avait pas atrophié la sensibilité nationale, n . i au-rions déjà prévu, étudié et décidé de la façon la plus efficace de répondre à cette outra géante agression.

M. Perel Caballero, ex ministre des affai-res étrangères : - Notre neutralité ne doit pas nous empêcher de maintenir, par une

I

étroite amitié, les liens spéciaux qui nous ont unis à la France et à l'Angleterre par l'accord de Carthagène.

|Paris. 12 février, 7 a. 50. MADRID. — Le conseil des ministres s'est

réuni dimanche à la suite de nombreuses plaintes provenant de toutes les régions da l'Espagne, protestant contre les dommages causés au commerce et à l'industrie par le blocus allemand. Le conseilla étudié les moyens d'y porter remède. 4 4 'à ^

La situation aux Canaries] Du « Libéral » de Madrid : — La récente

détermination de l'Allemagne et de l'Autri-che Hongrie, plare les Canaries dans une situation désespérée. Sur cette terre dont la beauté est incomparable, on voit des cen-taines et des centaines de familles vouées à la mendicité, errer lamentablement en im- I plorant du pain et du travail.

Constatation intéreasaute Le « Voik«stime » journal allemand de I

Cbeminiiz écrit : « Nous avons eu la douleur ' de constater parfois ;> Tmi les Suisses aléma- j niques qu'ils ne sentent plus que Suis-es et plus du tout allemands : on en a vu qui ont pris le parti 4e l'Entente, alors que pas un '■ Suisse romand n'a pris celui de l'Allemagne.» !

. i

Les Opérations Rnsso-HoQu.aloes Paris, 11 février,22 h. 40J

PKTKOGRADE (officiel). - Front ooeideo- j lal : Aptes un feu iulense d'aï tilierie, deux j compagnies «II' m -mies ont attaque uos positions au nord de Slani>Uvoff et ont i force DOS retranchements, d'où une contre- I attaque les ont <nsmle iej-tes.

Mer Noire. — Nous avons coule sur la côte d'Anaiolie trois goélette» chargées de blé.

Paris, 11 février, 23 h. 32. Communiqué roumain : En debor» de quelques petites actions. S

la situation est saus changeme.it sur tout [ le frout.

enu' mie a bombardé avec plus d'inleustlé les p.isit ons russes à l'est de la route de i Foscani a Ciusbie.

Sur le Serelh, l'artillerie russe a empè- j ché les travaux ennemi?»

Le gênerai de Caste 1 1 an PBTHOGRADI. — Le général de Castelnau a j

été retenu par le tsar pour un déjeuner inti-me auquel assistaient seulement l'impéri- ! trice, l'héritier du tiûne et les grandes du-chesses.

L'hiver dans la région de Riga^jj Le correspondant de la 1 Gazette de Franc-

fort H sur le front russe septentrional télégra-phie que le froid intense qui régne depuis f

' janvier ne fait qu'augmenter. A Mitau, on a I compté, le 3 février, 2a degrés au dessous de 1 zéro ; sur le front, 30 et plus. Le fruid est ' accentué pa> un vent qui empêche toute opé-

ration. A peine un engagement est-iL ébau-ché qu'il eesfce de lui-même, tellement hom-

; mes et choses s'y refusent. Aucun tir de pré- j I cision n'est possible. « Jusqu'ici, ajoute le correspondant, nous i

; avons bravé tou en cette guerre. Mais cette I fois, la nature impose un arrêt implacable.

On a beau faire le possible pour préserver les • troupes, personne ne peut empêcher que ce-I lui qui monte la garde ne gèle sur place, s'il

s'arrête un seul instant. Il ne faut pas songer t à l'activité des avions A peine s'élèvent ils i du sol qu'ils sont changée en un bloc de ;

glace. L endurance des troupes n'avait pas encore été mise à une épreuve pareille, n

Las Opérations Italiennes Paris, 11 février, 23 b 14

ROME (officiel). —Kntre Sobe.' et le che-min de 1er de Gorizia à Dortmberga, après une mêlée acharnée, de fortes attaques. Nous tenons, sous des tirs de barrage, quelques petits éléments de tranchées non encore réocoupés. Nous avons fait soixante-dix prisonniers.

ROME (officiel). — En Albanie, le 11 fé-vrier, nous avons forcé deux hydravions ennemis en reconnaissance à descend) e sur la mer, à proximité de Sasero Leg ih aviateurs qui les montaient ont été faits prisonniers. Un des appareils a été capturé et l'autre a coulé.

'.eiir « patrie i en dansai Paris, 11 février, 19 h. 26.

Une dépêche de Uerne à la « Liberté » dit qu'on apprend, d'une source particu-lièrement sérieuse, r^ue, daua les dernières entrevues entre l'empereur Charles, le comte Tizza et les principaux ministres communs de la monarchie, furent préparés tous les détails d'uue I vée en masse, sans distinction de situation, de tous les hom-mes de 15 à 05 ans.

La mesure sera annoncéa par une pro-clamation déclarant la patrie en danger.

On croit qu'une proclamation semblable : serait lancée le même jour par Guillaume II.

1

L'isolement de Leipzig GENÈVE. — Le journal « la Sui-se » publia

l'information suivante : n II semble que Leip-iig soit privé de tontes communications avec l'extérieur, car on ne reçoit plus en Suisse ni télégrammes ni journaux, ai lettres, ni colis provenant de cette ville. »

(Récemment. Cologne a été aia«i coupée de ses communications à la suite de graves troubles causés par la disette, et dont en tenait a cacher autant que possible les ef-fets.)

L inquiétude à Athènes De M. Albert Londres, envoyé spécial da

« Petit Journal a Athènes : — La rupture entre l'Amérique et l'Alle-

magne s'est fait sentir en Grèce. A'hènes, qui commençait a s'habituer à sa aiiuation bizarre d'un Etat tronqué et séparé du mon-de, s'est sentie subitement isolée ; c'est comme si un courant froid avait passé sur la vi!le. L'Amérique était aux yeux d'Athè-nes la grande soeur neutre qui soutient rien que par sa présence ; c'est à elle que l'on fai-sait appel quand on se croyait bouseulé nar le- exigences des belligérants ; c'est d'elle que l'on atten lait l'appui d-uis les moments difficiles ; le président Wilsou anpar<issait comme un protecteur éventuel, c'était un es-poir ; cet espoir étant tombé Alhèues a per-du son équilibre.

Les journsux dévoilent combien cette nou velle a ébranlé la Grèce ; les un- l'appellent un coup de foudre les autres voient avec an-goisse tomber dans le gouffre de la guérie le seul défenseur puissant du droit des neutres. Tous se demandent qui étendra maintenant

la soif des richesses qui a poussé l'Amérique à déserter la grande cause pHciflque

Athènes a donc nettement erdu son tu-teur ; elle flotte maintenant entre l'incerti-tude et la crainte. La décision de l'Amérique a agi sur elle. •

Les progrès anglais sur le Tigre Paris, 12 février, 7 h. 50.

LONDRES (officiel).— Dans la nuit du 9 au 10 février, nous avons repou«<é quatre atta-ques ; dans la matinée du 10 nous avons occupé sur un front de 500 mètres les tran-chées lur tues et la fabrique de réglisse.

— Nos alliés arriveront bientôt a débor-der la position de Kut-el Amara-

| Nouvelles Générales On annonce la mort à Paris de M. Poirrier

! sénateur de la Seine. — Les journaux de la Marne annoncent

[ que Reims a été bombardé mercredi et jeudi; ; 12 obus mercredi entre 15 et 17 heures.

LONDRES. M Bonar Law, ministre des finances parlant a Liverpool, a déclaré que la 'ension financière causée par la guerre a été très grande et que les dépenses actuelles ne peuvent pas continuer éternellement. • Mais, a ajouté M. Bonar Law. nous devons être sûrs que nos ressources financières du-reront beaucoup plus longtemps que celles

1 de nos ennemis. 0

Le pain allemand BERNE. — Une note officielle publiée par

les journaux rapporte qu'après uu premier refus les offices d alimentation ont admis les navets en remplacement des pommes de terre manquantes, pour substance de corn plément aans la fabrication du pain. Les bet-teraves pourront également être employées, à l'exception des betteraves à sucre

Criao aiimontnlrs) ' ' — On mande de Vienne a la date

du 2 février, que, depuis quatre jours, pas un légume n'a été apporté sur le marché. Les pommes de Urre ont manqué les 7 et 8 dans les quartiers populaires l'ouest. Pour cause de disette de sucre, les restau-rants, cafés et pâtisseries sont tenus depuis le 5 février d'employer uniquement la sae charme.

Chauffons les vivants î M. Berlhoulat écrit dans la s Liberté » : Le

four crématoire continue à fonctionner a plein. Avant hier, cinq crémations out eu lieu, brûlant combien de tonnes de coke, ce coke qui manque partout 1 Pendant combien de temps encore M. Lebureau va-t-il chauffer les morts, tandis que des vivants meurent de froid ?

ai p Les énormes glaçons charriés par la Saône

ont rosspu les culées du barrage du Chateist, situé en amont de Chalon-sur Saône Le soi ayant été raviné par les glaces, une maison des ponts et chaussées s'est effondrée lu us quement, sans faire de victimes.

Médaille des épidémies TROYES. — Mme Macquard, infirmière i

l'hôpital 201, vient de recevoir la médaille des épidémies qui lui a été remise par le gé-néral Trifaud, directeur du service de sauté de la 20* région.

T »m 11 lac Du « Volksfreund », de Brunswick: —

j Lors de l'anniversaire de la naissance du kaiser, l'association des paysan» d'un uistriet avait adressé à l'empereur uu lélégramuM disant : <• Enllammés d'une sainte colère à la nouvelle du rejet des proposiiions alleman-des, les paysans se déclarent prêts à foin tous les sacrifices et tous les renoncements » Or, les autorités viennent de découvrir que cette association avait dissimulé 10.70U quin-taux de pommes tde terre, soit une oinquan-tai 11e de wayous.

Page 2: HJOIMAL DE LA MEUHTHEE - kiosque-lorrain.fr · l2C * ANNEE -ru EDITION UNIQUE HJOIMAL DE LA MEUHTHEEII Al»» « ;i* JEL iïî ET IMJC v OS'jjbc WÊKÊÊU Cte ïi/flsOEEN^XIÏ J Rédaction

CE sut Jenssassiiats Kn déclarent sou blocus, en annonçant

tuerie sous-ma me sans mn , i Haniatil que désormais, dan. la zone qt il lui hlalt de tracer, elle ci ule^a sans aver-lii/toent préalable tous les navire» ou'el e renconliera, I Allemagne ne sort

1 tînt, .-eul« ment de toutes les conventions Hilernatn.uales, de toutes les règles adnn-ies jusqu'à présent chez les peuples civili-ses elle se met léellenient hors du chris-tianisme el hoie du monde civilisé.

Tuer de*, citoyens qui n'appartiennent pas même aux nations en guerre, tuer des femmes et J-s enfants — car c'est cela le torpillage d'un navire sans avertisse-ment préalable — ce DVst plus de la ^uer re c'est uu simple assassinat.

Venger ID pi incit e, c'est renoncer nuieiiient et simplenienl à la moiale de l'Kvangile, pour letro^rader^ en anière même ilu paganisme et juequ' u cynisme sauva.e du bngand, qui dit : « Tous les ai. ,u ■ sout bons ».

Cornaient après cela, le Kaiser et ses ministres peuvent-ils avoir l'hypocrisie de faiir uppel a l'aide de Dieu T

Il y aura, comme il y a deja, par le fait, par le cnme de l'Allemagne, d'autres voix, d'autre» tris qui monteront ver» Dieu ; ce Seront les cris uecbnaDts, les cris qui alitiidniaient des bêles leroces, qui i élè-veront du milieu des flots, les cr.^ des ÎLirOi eDls asSHSMnes, et, si personne ne les tniend en ce monde, l'Allemagne peut en élie sûre, Dieu le» entendu.

Les arsassius seront punis.

Chronique de l'Est Mardi 13 février, 925" jour de guerre. Eaint Polyeucte. Lever du soleil : 7 h . OB ; coucher : 17 h. 06. Lever de la lune : minuit ; couch. : 8 h. 51.

Temps et température Beile journée dimanche , la température

s'était radoucie Le ciel devenait «n même temps brumeux, et lundi A 3 heures du ma-tin une neige abondante tombait sur Nancy. À 6 heure» une couche très épaisse remplis-sait les rues. A 7 heures le thermomètre mar-quait -A.

Assassinés par les Allem ancis Lundi I 8 h 1|2 du matin, ont été célébrées

en l'église de Neuves Maisons les obsèques religieuses des quatre personnes qui, — le «onimuniqué l'a annonce, — furent tuées ie I février par les bombes d'avions allemands.

Ces quatre personnes, qui avaient quitté Nancy il y a quelques mois, appartiennent à (a même timide. Ce «ont Mme Charles Nico-las, née Gusou, 59 ans femme de l'ancien entrepreneur; ses filles, Mme Henry Rayel, 19 ans. fnunie du docteur Rayel, et Mlle Su

-nie Nicolas, 24 ans, et la petite Elisabeth Rayel, 4 ans.

L'inhumation aura lieu lundi après-midi ■ u cimetière de Préville à Nancy.

Pour coi solda a

On nous signale dans la région, un impor-tant groupement militaire qui par suite d'un changement de destination, se trouve dénué en ce moment, du supplément de vêlements chauds que la rigueur de la saison rend si nécessaires.

Le Comité de Dames de la S. S B. M. fait en leur faveur un instant appel à la charité nancéienne. Qu'on veuille bien adresser d'ur genre au Dispensaire. 1, rue Saint Fiacre i Nancy, argent, lainages et sous vêtements neufs ou ui>agés ; tout sera reçu avee recon-naissance et transmis de suite aux malheu reux intéressés.

j'ia. ;B 1B NI ne L'état major de la place de Nancy deman-

de des hommes dégagés d'obligations mili-taires, ou des mutiles, ou des reformés de la guerre susceptibles de recevoir et de trans-mettre une communication téléphonique et désireux de contracter un engagement spé oial en vue d'être employés au bureau de la

Les demandes écrites des intéressés de vront être adressées ou apportées au lieute-nant colonel major de la garnison.

C ni renée de M Cambon Dimanche à 3 h 1|2, a eu lieu dans le

grand salon de l'Hôtel de Ville de Nancy, absolument rempli, la conférence de M Vie tor Cambon, ingénieur des Arts et Manu-factures, ancien élève de l'Ecole Centrale. On remarquait la présence de toutes les notabi lttéB civiles et financières de notre ville.

La conférence était présidée par M Ca ! mille Cavalher, vice président de la Chambre ! de commerce de Nancy qui a présenté I ora I leur a l'assemblée.

Impossible d'analyser la conférence si m i téressanie «te M. Victor Cambon, qui est un

conférencier des plus distingues, animé d'un patriotisme éclaire, possédant parfaitement

I '„„ sujet. M. Cambon counatt à fond les I moyens industriels el commerciaux de nos f ennemis; il connaît aussi les nôtres, et de

rapprochement entre les deux organisations économiques, il fait jaillir d»-s aperçus lumi i neux. Il a su, notamment, mettre en un sai- i Bissant relief, nos lenteurs, nos m ténor, tés et nos travers. Puissent nos dirigeants prêter

I parfois l'oreille aux justes critiques de M. Cambon

Au début de la préface de son deuxième volume sur « l'Allemagne industrielle », M

' Cambon écrivait: « Napoléon prescrivait à I ses officiel S d'ordonnance : « Lorsque la nuit ' vous parvieni une bonue nouvelle re.pectez I mon sommeil ; mais si c'en eel une mau I vaise, réveiller moi sur l'heure, car il suffit

parto'is d un instant perdu pour qu'un échec se change eu désastre M. - Combien nous nous écartons de ce principe vis 4 vis de l'Allemagne, refusant obstinément de nous réveiller aux * Prenez garde ! » que nous jet-tent des voies avenirs I s

D'ailleurs, M Cambon sait reconnaître et apprécier le mérite, le talent, le génie de l'organisateur partout oè il se rencontre, il est notamment un grand admirateur du ae-

I néral Lyautey, dont il baptisait récemment l'œuvre de ce joli nom « Le Miracle maro-cain ».

Des conférences, comme selles que nous avons eu I* plaisir d'entendre dimanche sont bien faites pour nous remettre dans la benne voie économique et industrielle Les applau-dissements chaleureux qui ont accueilli le conférencier lui ont montré à quel point il avait été apprér.ié. On ne raurait. d'ailleurs,

| trop remercier la Chambre de commerce de I Nancy des conférences si utiles el si intéres I sanluki qu'elle organise eu notre ville.

N i r • ;

M l'abbé Ketzier. professeur à Saint Pier-re Fourit-r, de Luneville, au Service des Ecouies de la 2* armée, a été cité à l'ordre de l'état major, avec cette mention : H Venu volontairement d'une formation sanitaire de l'arrière, au Service des Ecoutes, au mois de novembre 1915, a toujours fait consetencieH-sement sun devoir. »

M 1 abbé Samson curé de Colmey, a été l'objet de la citation suivante : « La salle des blessés graves dont il avait la surveillance ayant été bombaidée, a assuré avec zèle et intelligence l'évacuation de ses malades, gui-dant les infirmiers, maintenant I ordre et le caisse, empêchant toute confusion assistant et réconfortant les blessés, donnant un bel exemple d'impassibilité et d'énergie, ne quit-tant la salle qu'après le transpoit du dernier blessé. ■

j Offices à lotre-Dama il Lotfdis Dimanche 11 février, fête patronale : à la

I Grand Messe, à la Messe de 11 heures un quart et a l'office solennel de 4 heures et de mie, sermons de Mgr Henry, vicaire général

I honoraire de Verdun. Durant toute la semai-I ne, à 4 heures, office de la Neuvaine tradi-j tionnelle, Supplications pour la France et i sermon par Mgr Henry.

La « Semaine Religieuse » ajoute : En août 1914, Mgr 1 Archevêque promettait

I par vœu, au nom de ses c - .. que, si la Vierge « au bon secours » daignait cou vnr la ville épiscopale des plis de son man-

' teau protecteur, il presserait I achèvement de j l'édifice que la Lorraine était en train d'éle-

ver, noble et gracieux, a Notre Dame de Lourdes, dans le nouveau quartier du Mon-te!, à Nancy. Nombre de Cathol ques lor-rains se sont associés ft ce vesu de leur Evê que vénéré, et ils ont promis à la Vierge puissante et bonne une offrande pour la rea lisation de ce vœu.

Ils ont conscience que leurs prières et leur promisse n'ont pas été vsines, et ils se ré

1 servent, quand luira, certaine, l'aurore de la Paix, d'aesomplir géoéreuseme <t leur pro messe. Ne serait-ce point, de leur part, un acie de foi et de confiance, très agréable à la céleste Protectrice de Nancy, de donner, dès maintenant, un large à compte sur leur dette de reconnaissance ? Ils doubleraient

| ainsi la valeur de leurs supplications, et ils permettraient au Curé bâtisseur de liquider le reste de son passif, et u» se renere comp è

I tement pbre, pour la reprise des travaux dès que l'heure se présentera favorable... B

Société InduBtriell e de 1 E»t

19* et 2o« listes de souscriptions reçues pour l'Œuvre départementale de secours aux prisonnier» de guerre civils et militaires de Meurihe et Moselle:

1° Dons en espèces : Société des cylindres de laminoirs, Frouard, 1.000 Ir.j MM Pitret Cou'erj, 5 fr. ; M. Walter 20 fr. ■ M le maire

•«nL,UQé?

i"'!' 50°. 'r : M(ne Relier, Naecy,

ZOO tr. ; M. le colonel Poirine 30 fr • Mlle Anna Schalch, 1 fr ; MM. les sous-agents des postes, 6t fr. 50 ; Personnel de la Trésorerie générale. 50 fr ; M. Belliént. 100 fr • Brasse

I ïî?,de s«,uî N»cola8.50 fr ; Comité de Moyen j 10 fr.; M. Jacquet, Pompey, 100 fr • M j' j Thomas. Jezainville, 5 fr.

; M. Bodet 'Etivaf

I Di—rd Paris, 20 fr ; M 100 fr.; Mme veuve Picard,^ ^() ((

, MM

Désalma, 10 fr ; Mme Lseï > _g ^ Mine le» fils de J. Bluch. . „ .i0 Louis Cesse, 50 fr; M. Pj ̂ 'J,,,,^, 10 fr.; Mme Coisou 50 |r.; D " ... rf'Alseee et fr.; Mme Kilslroi, 5 fr.; B-""iu,

t0 , .

M(Iie de Lorraine, 180 fr.; Anonyme^i •( M Chalon, 10 fr ; M. Coube,-U o ; _ „ y

, fr.; Sous agents des postes u ■ ^ Meyer. 2 fr ; Mme Bretagne, m

AQ(J.

me, 10 fr.; M Frémy, VételtM A

„(l'nyme,

nyme, 10 fr.; M Garuier, aur.j Vézelise, 10 fr ; M P Darld^W l| .M- » eeoi.s Nancy, 10 fr ; Mlle Mery. «J > dion, FiavigV 10 fr • Mme liouy, VUler. lesNincy, 20 fr.; M. Viigrain, 100 ir , n». Fleury, 10 fr ; M S , 20 fr

M Jœger, Luuéville. 50 fr. ; , 20 fr ; Banque d'Alsace et île ta fr J Anonyme, 15 fr. ; M Schlics.., raiïSi " » M Déine, Crévic, 40 fr. ; M Maeaon , OU ir. , M. V.llain, Société Nance.enne d'Aliment, talion. 100 Ir. ; M. Maiigm, Mâcon 10tt. | M.deCuichen, Paris, 20 fr ; M. PeUt|»J,

I 10 fr. ; M. Pailf, Jarv.lle 50 r. j M. Bjr trand Oser, 10 Ir ; La ville de Lunenim,

, 500 fr ; Mme Pol Charly, 5 fr. ; M de wn-I genhageu, 10 fr. ; M Aron Max, Vittel.ioir ,

M. C. André. 5 fr ; Mme Martin, 10 fr ; Res-taurants économiques, 1 0OO 0. ; Auotiyme, KOfr. ;J. Germaiu et Fil . Dijon, 10 tr. ; M. Imbeaux 200 fr. ; Anonyme 10 Ir. ; Mme Weiss 10 fr, ; Anonyme. 10 fr ; J K., lir. ; Anonyme 6 fr. ; M. Janin, Laxou, 5 fr. ; Anonyme. 10 fr.

2°. — Dons en natures — Refu divers I objets de MM Deuis, Berck, les fil» de

J. Bloeh, Mmes Scbafler, de Metx Noblat, Comité d'Assistance aux Réfugiés, Mmes Weiss. Gouy, Faure. Rolin, Gross, Blanrue, Mlles Hauidrdier, Nœttiuger de Melx Noblat, Perh L

Reçu également de la Fédération des Com mersanis de N-ncy, 2 505 kilug de chocolat achetés sur les fonds provenant de la Jour-née des Prisonniers de Guerre.

Ghemirs d fer de l'Est La Commission de res*au des Chemins

de fer de l'Est iufmme le pub ic que le ser-vice des trains, a paitir du 12 leviit-r, doit être reduil en principe a un train de cha-que Sens sur les lignes secondaires, a deux

I trains sur les lignes élus iiijpoi lanles et I exceptionnellement plus sur les grandes I ailereS.

Un certain nombre de trains cesseront i d étte mis ,u circulation à paitir du Iz fé-

vrier inclusiv* ment. Des avis apposés dans le» gare» intéres-

sées rense-igueiont le public sur les trams soppnsae».

La petite vitesse Le ir Journal officiel » publie un arrêté aux

termes duquel tes transports en petite vitesse seront, à partir du 15 février, soumis 4 de

I nouvelles règles les répartissaol en trois ca i téguries par ordre d'urgence. Les cheuiius de | fer ne pouvant transporter que de» quantités

limitées, certains transports doivent, néces-i sairement être retardés et il importe de faire

passer, avant les autres, ceux qui sont néces-1 sairet peur assurer la défense nationale et le ; ravitaillement du pays.

Faonlté dea sciences

Par décission du Ministre de l'Agriculture, notre concitoyen Robert Clarté, vient d'être nommé méteorotogisre agricole stagiaire, et qu'il est attache 4 la Faculté des sciences de Nancy.

Médecins majon écrasés Deux médecins majors de l'hôpital com-

plémentaire 28, descendant l'avenue de la ! République. 4 Chaumont, voulant se garer 1 d'une voiture d'ambulance transportant des , blessés, ont été renverse» par une automobile j venant en sens inverse Très grièvement bles I sés, les deux médecins furent transporté* à I A i-i mix où le docteur Gailleton, tren

te-six ans, est décédé Le docteur Bergoend ; est dans un état très grave.

Association des Mutilés

| L'assemblée générale ordinaire de l'A. M. j C. aura lien le dimat.che 18 février, à i

heures 1 dans la grande salle de la Société j Industrielle de l'Est, 40 rue Gambetta, à I Nancy Le Comité espère que les membres

honoraires de l'Association voudioot bien assister 4 l'assemb'ée, et compte que les membres actifs viendront nombreux et y amèneront les camarades qui ne font pas encore partie de l'A. M C.

Un soldat voleur De Naney, d<ns le • Petit Parisien a : On

; a arrêté le soldat Marcel Pannier, originaire J de Paris, qui volait les lettrée adressées 4 ses I camarade-* pour s'approprier les billets

qu'elles renfermaient.

Tribunal de Toul

Le tribunal correctionnel de Toul a condamné : à 16 jours d'amende pour coups

; 4 une voisine. Mme veuve Ralasiné mena . gère 4 Pierre la-Tretche ; — 4 15 jours de : prison par défaut pour vol, la femme Schlat

ter, de Saint Nicolas de Port, locataire de la dame Chrétien de Dommartemonl-les Toul

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Eiat civil de

Naissances. — Kieffer Charles, faubourg Saint-Mansuy. — S'monaire André Henri, • venue Waideck Rousseau — Babel René Jean, rue Pierre-Hardie 2. — Claude Louis Vernier, rue Geugouit ïl — tourner Ray monde Marguenie, hospice Saint Charles. — Berrufruy André Louis, hospice Si Charles.

Publication de mariage. — Rossel Anhur Julien, conducteur d'automobue, el Gu yot Lucie Félicie. lingère.

Décès. — Beck Nicolas, 81 ans. rue Mal pertuis, 14. — Castagnet Jean, 45 ans. hôpi-

rue Carnot, 16. Jacob Renée, 13 mois, avenue Victor Hugo. — Clément Simonne Eugenie-Joséphiue, 6 ans faubourg Satut Evre — Pernn Anna Elis.iielh, épouse

! Charrier, 70 ans. hospice — Mwatou Asna, | veuve Leroy, 73 aus, hospice.

AVIS MOETTJA.IB.E Madarre Charles COLIN ; U •■ Ma

rie COLIN; Madame Edmond CLIN ; Mon-ieur Raymond COLIN ; Madame Feux COLIN . Mon-sieur Charles HAMMAM, ; Monsieur et Madame

Cécile * 61 'eUr FlH''' Me8de,no,9*"«» la famille PÊNE,

auuieur de vous taire part de la perte > | qu u viennent d éprouver en la per

sonne de

Monsieur Charles COLIN Leur époux nère beau ssWd ar <

beau frère, oncle grand oncle et w dT ' cédé t Nancy, le 10 février 1917 da

83* année, muni des Sacrements de l'BVll Et vous prisai d'assister aux eonvm'fu'

! nèbre, eervice et enterremam „. ; . ! Heu le mardi 13 courant 4 Wl q ïUTOat

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