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7. me EDITION Année. 836 SAMEDI-DIMANCHE 13-14 fÉVRIER , 19 4 3 Prix de vente : ! franc U ECHO DE NANCY jCe cyuA>tLclie*i [rjoLitityiie Éditeurs Maison d'Imprimerie et d'Éditions, 5 bis, avenue Foch, Nancy Tél. 40.01 C. C. P. 600.31 Bureaux de Paris: 52, Champs-Elysées Tél. Élysées 86.17 LE CALCUL INTERNAI En hiver 39-40 déjà, les regards de l'Europe civilisée convergeaient vers un front de l'Est. Alors, la minuscule Finlande était aux pri- ses avec la masse énorme, qui sous le marteau et la faucille, s'intitule faussement « Union des républi- ques soviétiques et socialistes ». Et Staline, sachant avec quel intérêt cette lutte par trop inégale était poursuivie, de laisser s'immoler de- vant la ligne Mannerheim, ses ba- taillons, armés d'un matériel in- suffisant t Et Staline de calculer, que l'Europe se laisserait leurrer par une infériorité si éclatante ! L'Europe démocratique ou neu- tre de l'époque n'a pas écouté les cris de détresse de la Finlande. De beaux discours, des gestes d'em- barquements de corps expédition- naires, voilà comment les Cham- berlain et Daladier lui vinrent en aide.'Mais lorsque l'ours, voulant allonger la patte, par la voix de Molotov, demanda à Berlin son consentement, le Fuhrer, à toutes les questions et objections, n'eut qu'une réponse : « La destruction de la Finlande « est une question qui regarde « l'Europe. » Adolf Hitlçr avait percé le calcul infernal de Staline, lorsqu'en sep- tembre 1940, au lieu de se jeter avec toutes ses forces victorieuses sur l'Angleterre, il a préféré ca- moufler sous une inactivité appa- rente les préparatifs d'une attaque, qui, en juin 41, devait parer par contre-coup l'offensive antieuro- péenne méditée depuis longtemps par le Tsar rougé. t Les masses de matériel humain et technique soviétiques détruites depuis le début de la lutte, les pri- sonniers et le butin rouges démon- trent ce qu'il serait advenu de l'Europe, si Staline avait réussi à mûrir son plan d'invasion. Un lé- gionnaire l'expliquait, il n'y a pas longtemps, d'une façon péremp- toire : i Si les Soviets motorisés avaient, « dès le début des hostilités, pu « déferler sur les bonnes routes « allemandes et françaises, ils ne « se seraient arrêté qu'à Gibral- « tar. » Staline avait bien calculé. Les masses mises en mouvement du- rant les offensives de deux hivers consécutifs prouvent. S'il n'a pu réaliser son diabolique projet, c'est grâce à la sagacité instinc- tive du seul homme d'Etat, pour qui le bolchevisme n'est pas forme d'Etat ni régime politique quelcon- ques, mais la peste étatisée et orga- nisée. Que le Fiihrer ait réussi à inculquer ce dogme de foi à l'Alle- magne entière explique pourquoi le calcul infernal rouge put et peut encore être déjoué. Car c'est le bilan d'une cam- pagne qui dure déjà depuis dix Semaines. Lorsque le 19 novembre de l'an dernier, une formidable avalanche offensive se déclencha au sud-ouest de Stalingrad contre les forces al- lemandes, le front européen vu en .grandes lignes s'étirait de la mer polaire au lac Onéga, puis de Léningrad au lac Ilmen et d'ici aboutissait sur Koursk. Ces lignes décrivaient ensuite une espèce d'arc de cercle passant par Voro- nej et Stalingrad et allant jusqu'à Modorsk sur le Tereck pour lon- ger les crêtes caucasiennes et finir au sud de Novorossiisk. Tandis que l'attaque russe de l'hiver dernier se déroulait sans plan stratégique apparent et en attaques désordonnéep, elle fut et est encore cet hiver-ci, dominée par une grande idée opérative : en deux vastes mouvements enve- loppants, les Soviets ont cherché à tourner au sud et au nord les ailes du front central pour pous- ser d'une part vers l'Ukraine, d'au- tre part vers la Baltique, afin, dans un dernier assaut, d'enfoncer tout le front et trouver la route libre vers le cœur et les confins ouest de l'Europe. S'ils n'ont pas réussi à atteindre ce but et ils ne réussiront pas c'est grâce à la résistance acharnee que leur ont opposée les combattants de Sta- lingrad une seule armée a lié durant deux mois, six armées so- viétiques et en plus grâce aux com- bats fanatiques qui se sont livrés dans les environs de Rjev, de Ve- likie-Louki et de Kalinine. Il ne convient pas, en ces jours le souvenir des actes acçomplis à Stalingrad se dresse devant la mémoire comme un monument im- périssable, de discourir sur ce qui se passe encore dans les plaines russes. Mais, ce qui est nécessaire, c'est de constater simplement quel effort matériel et technique Sta- line a pu réaliser pour arriver à développër son calcul infernal. Ceux qui s'y sont opposés par la force des armes ou par l'ardeur de leur travail, auront d'autant plus de mérite que le plan soviétique était puissant. Ils auront bien mérité de l'Eu- rope. Fr. PHILIPPS Le président Laval à Paris Vichy. 12 fé'iier, I.e président Laval, chef du gouvernement, a con- féré. hier matin, avec le Maréchal de France, chef de l'Etat. Après avoir travaillé avec ses colla- borateurs. le chef du gouvernement a quitté Vichy à la fta de la matinée pour se rendre à Par». Les dessous de la conférence de Casablanca L'U. R. S. S. s'oppose à une tentative d'invasion anglo-américaine dans les Balkans Berne, 12 février. Selon le correspondant de la « Tat », à Rome, le gouvernement de l'U. R. S. S. a adressé à l'Angleterre et aux Etats-Unis une note par laquelle il déclare s'opposer for- mellement au plan anglo-améri- cain relatif à une tentative d'in- vasion de l'Europe par les BaL kans. Il donne comme argument que les Balkans, ainsi que les pays de l'Est et du Sud-Est de l'Europe, font partie de la zone d'influence de l'U. R. S. S. Cette prétention de Staline aurait créé une tension passagère entre les Anglo-Américains et les Bolche- viques, tension qui se serait ma nifestée par l'absence de Staline à la conférence de Casablanca. Les Anglo-Américains auraient été par la suite amenés à donner à Moscou l'assurance qu'aucune opération de leurs troupes ne se produirait dans les Balkans. Le jeûne du Mahatma L'Inde RÉCLAME ia mise en liberté sans condition de Gandhi Bangkok, 12 février On mande de la Nouvelle-Delhi : Le Comité de l'Association des mar- chands indiens de Bombay vient d'a- dresser un télégramme au vice-roi des Indes, lui demandant D'ordonner la mise en liberté, sans condition, de Gandhi. On s'attend que des appels semblables seront adresses par le pré- sident de la Fédération de la Cham- bre indienne de commerce et d'indus- trie. Les filatures d'Ahmedabad ont fer- leurs portes depuis mercredi, en signe de protestation, et les marchés de Bombav n'ont pa été ouverts Les arrestations aux Indes Lisbonne, 12 février. L'agence -Reuter mande de Londres : M. Amery. secrétaire pour les In- des, a déclaré A la Chambre des Com- munes, hier, que 60.229 personnel ont été' arrêtées au cours des troublés qui se sont produits aux Tndes l'automne dernier Le 1 er décembre dernier, 39.498 d'entre elles étaient encore maintenues sous les verrous. Il a ajouté qu'au cours di la même pé- riode, la police a été obligée de tirer dans 470 cas. et que les militaires ont se servir de leurs armes 68 fois. L'ÉTAT - MAJOR ANGLO-AMÉRICAIN retire les troupes françaises du front tunisien Faut-il rapprocher cette mesure de la décision du Fuhrer de ne pas considérer comme prisonniers nos soldats d'Afrique ? La part de Vabsurde D'ÉDOUARD HERRIOT A LOUIS MARIN A ALGER, UNE COMPAGNIE DE SÉNÉGALAIS SE MUTINE Tanger-, 12 février. On apprend ici de source sûre et la nouvelle vient d'être confirmée par la radio d'Alger que le haut commandement anglo-américain en Afrique du Nord a pris la décision de retirer les trou- pes françaises de la dissidence qui avaient été engagées sur le front de Tunisie. Cette mesure aurait été motivée, ajoute la radio d'Alger, par la né- cessité de rééquiper ces troupes. On interprète de diverses façons cette nouvelle, qui a causé une assez vive émotion. On ne manque pas, tout d'abord, de faire remarquer que le prétexte invoqué par le commande- ment anglo-américain confirme ce que l'on savait déjà, à. savoir que les troupes françaises avaient été en- voyées au combat avec un équipement et des armements très défectueux. On souligne également l'indication donnée à Alger d'après laquelle les troupes françaises avaient, un grand besoin de repos. Cela prouve que les Anglo-Américain s se sont servis des Français sans ménagement et n'ont pas craint de les engager partout il y avait un effort particulièrement dur à fournir. On ne manque pas, enfin, de rappro- cher 1a. mesure qui vient d'être prise L'assaut soviétique diminue d'intensité 1.700 morts bolcheviques en deux jours sur le Kouhcr A l'ouest de l'Oskol, la guerre de mouvements continue Service cartographique de L'ECHO DE NANCY. EN QUELQ UE En Iran, service obliga- toire du travail pour ia construction de routes et de voies terrées. Rome. Dans tout l'Iran, le ser- vice obligatoire du travail est institué pour la cons- truction des routes et des voies ferrées, li est dit que cette mesure a été prise en raison du peu de zèle du personnel chargé en Iran pormalement oe ces constructions: Les Anglais menacent les récalcitrants de la cour martia e. Une loi va accélérer ta procédure de la Cour de cassation. Selon e « Pe- ut Parisien », une loi ac- tuellement soumise à la si- gnature du chef-du gou- vernement va accélérer considérablement la procé- dure de la Cour de cassa- tion. Les recours présentés à cette juridiction-do.vent, en effet, être admis par la Chambre des requêtes avant d'être jugés par la Chambre civile. Entre ces aeux chambres, le délai ac- cordé était autrefois de trente ans. En 1 935 ce dé- iai avait été réduit à trois ans. Désormais, il ne sera plus que 3 mois après la comparution du dérenocu.. L'attachement de l'An- nam à la mère-patrie. Hué. A l'occasion de la fête du Tet, le résident su- périeur d'Annam a préssi- les vœux du gouverne- ment à S. M. Bao Da» L'empereur a exprimé au résident supérieur ses re- merciements et ceux de la famille impéria e ajoutant notamment : « Je souhai- te que l'année qui com- mence voit refleurir la paix tant désirée, que. la France retrouve sa place dans le monde et que l"Annam, dont les destinées sont in- dissolublement liées à cel- les de la nation protectrice, continue à jouir du privilè- ge inestimable de la paix » Vers le service militaire obligatoire aux Etats-Unis. - Buqnos-Aires. On manqe de Washington : Un projet de loi prévoyant le service mutaire ob iga- toire après la guerre pour les jeunes gens à partir de 18 ans, a été soumis à la Chambre des repré- sentants et au Sénat. Les Etats-Unis veulent installer des bases navales dans les possessions fran- çaises. Berne. On mande de Washington à l'Agence télégraphique suis- se : M. Vinson, président de la commission navale de la Chambre des repré- sentants a annoncé la prochaine constitution d'u- ne commission chargée de I élude détaillée des ques- tions concernant l'acquisi- tion de bases navales dans les,possessions françaises. Avec les sous-marins ja- ponais. Tokio. Le grand quartier général im périal annonce que les sous- marins japonais ont cju'e à la mi-janvier et au début- de février, dans les eaux orientales de l'Aus- tra re. six navires ennemis jaugearr au total 5,4.000 tonnes M. Cosmi, ingénieur en cnef des Ponts et Chaus- sées, est nommé chef des Services techniaues du ca- bine 1 du ministre secrétai- re d'Etat à la Production industrielle et aux Com- munications. (Lapi.) •Malte a déjà eu 3.000 alertes. Lisbonne. On mande de Londres : Le colonel Oliver Stanley, se- crétaire aux colonies, a de- mandé hier à la Chambre des communes d'approuver un crédit de 10 millions de livres sterling, don de la Grande-Bretagne à Malte, et destiné à la reconstruc- tion et à la restauration de l'île. Agitation fasciste à Lon- dres. Stockholm Le correspondant londonien du « Svenska Morgenbladet » a déclaré que ies fascistes de Mosley avaient attiré sur eux l'attention. . Il est possible que les autorités prennent des mesures con- tre eux. Des groupes semi- fascistes ont été créés pour camoufiei le mouve- ment et ont déclenché à p usieurs reprises des mani- festations. A la Chambre des Communes, on a de- mandé l'interdiction de ces assemblées fascistes Une conférence de M. Ceorges Claude. Sète. Poursuivant sa série de conférences, M. Georges Claude, membre de l'Ins- titut .et conseiller natio nal, a prononcé hier au théâtre municipal de Séte, une causerie qu'il avait in- titulée : « allons nous ! ». Après avoir dit avec franchise la gravité-de l'heure présente, M. G. Claude a clairement indi- qué que la collaboration est la seule voie s'ouvrant encore aux Français. Une ovation a sa la péro- raison brillante de M. G. Claude. Les travaux forcés à perpétuité à un faussaire de tickets de pain. Lyon. Le tribunal d'Etat a jugé une affaire concer- nant la fabrication et le trafic des faux^ bons de pain militaires, portant sur un totai de 1.600 kilos de pain. Le principal accusé, Laurent Orrechia, a été condamné aux travaux for- cés à perpétuité, un de ses complices. Hugues Blandi- ni, à 5 ans de prison. Le nommé Blandini a bénéfi- cié d'une condamnation très infé'ieure à celle de son complice Orrechia. vraisemb ablement grâce à sa déhonciation. Les écoles d'une ville bombardée sont licenciées. Paris. A la suite du bombardement d'une ville de l'Ouest par la R.A.F., les établissements d'ensei- gnement cte cette ville viennent d'être licenciés par le préfet régiona . Il est probable que les clas- ses à examens rouvriront dans une localité de repii. Gra^d quartier général du Fiihrer. 12 février. Le haut commandement des forces armées allemandes commu- nique : A l'Est, les assauts ennemis contre notre front défensif ont diminué d'in- tensité. en raison des tr»? lourdes per- tes subies par l'ennemi; mais sur Ie9 points névralgiques, les combats dé- ferrsifs de mouvements continuent avec la môme vigueur. L'ennemi a re- nouvelé ses attaques près de Novo- rossiisk et a tenté en vain de faire pénétrer des bateaux dans le port. Les troupes d'une division blindée allemande opérant dans ia tête de pont du Kouban ont déjoué des ten- tatives d'encerclement de l'ennemi et lui ont infligé de très lourdes pertes. Dans le secteur de cette division, les Soviets ont perdu au cours de ces deux derniers jours plus de 1.700 morts, 850 prisonniers, 35 canons et de nombreuses armes d'infanterie de toutes sortes. Dans le Dbnetz et à l'ouest du sec- teur de l'Oskol, l'activité a été plus réduite que les jours précédents. En certains points, les attaques opérées par des groupes de chocs ennemis ont été interceptées au cours de combats de mouvements. Dans ces combats, un régiment soviétique, un bataillon de skieurs et plusieurs batteries d'artil- lerie ont été anéantis. Dans la région au nord de Koursk, de nouveaux assauts soviétiques oontre notre front défensif, ont échoué. L'ad- versaire a subi de lourdes pertes. Da^s la région de Velikie-Louki, des attaques localisées ennemies ont échoué. Grâce à l'activité de la Luft- waffe sur les positions de départ, elles n'ont pu s'effectuer que d'une façon fragmentaire. Entre le Volkov et le lac Ladoga, devant Léningrad, l'ennemi a répété ses attaques sur un large front. Mal- gré un puissant appui d'aviation et d'artillerie et la mise en œuvre de nombreux engins blindés, elles ont pu être repoussées après de durs com- bats. 53 engins blindés ont été détruits. De nombreux prisonniers ont été faits. Dans ce secteur, une escadrille de chasse a abattu hier 25 avions enne- mis, ne perdant elle-même que deux appareils. Sur le théâtre d'opérations nord- africain, on ne signale qu'une acti- vité locale. Dans la soirée d'hier, des bombar- diers britanniques ônt attaqué le Nord de VAllemagne. La population a subi des pertes. Quelques immeu- bles ont été endommagés à Wilhelms- h a ven. Au cours de raids de harcèlement nocturnes effectués par des avions britanniques isolés sur l'Ouest; de l'Allemagne, des bombes n'ont causé que des dégâts insignifiants. L'enne mi a perdu sept avions abattus par l'artillerie de marine et la chasse. Le mauvais temps sur le front tunisien Rome, 12 février. Le Grand Quar- tier Générai des forces armées italien nés connmirrique : Dans le .secteur de Tunisie, le mau rais temps a empêché les opérations Un avion brilannique a été abattu par le tir d'artillerie d'un de no* engins blindés. Les installations du port de Bougn ont été bombardées par des avion italiens. Entre Rhodes et la Crête, les cha> seurs allemands ont abattu deux avions torpilleurs ennemis. par le haut commandement anglo américain de la décision récente du Fuhrer de ne pas considérer comme des prisonniers les Français qui tom- beraient aux mains des troupes alle- mandes sur le front de Tunisie et de les libérer immédiatement. On a tout lieu de penser ici que celle décision est actuellement connue en Afrique du Nord et qu'elle n*a pas manqué d'avoir une influence sur les troupes qui, d'autre part, sont certainement mieux renseignées qu'au début sur la duperie dont elles ont été l'objet de ta part de leurs chefs. Des soldats sénégalais se mutinent à Alger Lisbonne. 12 février. Une compa- gnie de soldats sénégalais, récemment arrivée â Alger, s'est mutinée, tuant un sergent et blessant grièvement deux officiers. Les troupes américai nés furent appelées et cernèrent la caserne les Sénégalais s'étaient barricadés. La mutinerie ne fut ré- primée qu'à l'issue de combats qui durèrent plusieurs heures. Une dizai ne d'Américains ont trouvé la mort et une cinquantaine orit été plus ou moins grièvement blessés. Les Séné galais ne se rendirent qu'après avoir épuisé leurs munitions Giraud envoie un représentant auprès de de Gaulle Lisbonne, 12 février. L' « Exchan- ge Telegraph » arrnonce que le repré sentant de l'ex-général Giraud auprès de l'ex-gériéral de Gauile est arrivé hier à Londres Selon In même agen ce. il s'agit de M. de Panafieu. ancien membre de t'ainbalade de France a Washington. Sous ce titre, Georges Saurez écrit dans « Aujourd'hui » un article dont nous extrayons les passages suivants : On entend couramment des hom- mes posés, chargés de titres et d'hon- neurs, qui appartiennent à ce que l'on appelait hier encore la classe dirigeante, expliquer avec beaucoup de sérieux que gaullisme et giraudis- me ne sont, après tout, que le pro- longement des anciens partis, que les rouges étant avec M. de Gaulle, les bleus ou les blancs avec M. Gi- raud, les amis de l'ordre doivent souhaiter la victoire des Etats-Unis et la défaite d d'Angleterre. Il y a d'ailleurs du vrai dans cette présentation saugrenue de la dissi- dence. L'ex-général Giraud apparaît un peu comme un Louis Marin en traîneur de sabre, et l'ex-général de Gaulle comme un Sarrail de pacotil- le. Le premier a sonné le ralliement des droites, le second celui des gau- ches. On retrouve à Londres la clien- tèle judéo-maçonnique du quartier général de Salonique pendant l'au- tre guerre. On retrouve à Alger le personnel de l'Union républicaine démocratique qui, fidèle à ses tradi- tions, n'exclut ni les juifs ni les affairistes. Le comique de l'histoire, c'est que les deux personnages qui symboli- saient autrefois ces tendances oppo- sées jouent aujourd'hui à l'écarté dans une résidence surveillée. MM. Louis Marin et Edouard Herriot, qui s'ex- pulsaient réciproquement de la Ré- publique, se sont retrouvés pour la sauver. La ïéaction, désormais, est au complet. Sous l'ancien régime, c'était la droite. Pour nous, révolu- tionnaires nationaux, c'est la droite et la gauche, c'est tout ce qui a participé au système dont la France paie les suites, et c'est tout ce qui ie défend. Jugulée en France, la réaction est. à l'étranger, à la solde de l'ennemi. M. Louis Marin, dans l'échelle des responsabilités, n'est pas moins coupable que M. Herriot. M. Giraud, dans les nuances de la tra- hison, n'est pas moins d'accord avec M. de Gaulle. Ils poursuivent le mê- me objectif, dussent-ils, pour l'attein- dre, sacrifier leur pays et le livrer aux Soviets. Car il faut bien finir par conclure. Et le bourgeois bien pensant qui ravale la trahison à un simple jeu de partisans n'a pas l'air de se douter que M. Giraud, comme M. de Gaulle, n'est pas libre, qu'd dépend de ses maîtres qui, eux-mê mes, ne pouvaient se priver de la puissance soviétique, sont à ses or dres. La Légion des Volontaires français est reconnue d'utilité publique Vichy, 12 février. La Légion des volontaire? français contre le bolche- visme est reconnue d'utilité publique et ses statuts sont approuvés par le gouvernement, aux termes d'une loi parue ce matin au « Journal Officiel ». Ce texte spécifie notamment que > les officiers et sous-officiers de la légion des volontaires français contre le bolchevisme pourront être titula- risés dans l'armée par décision du chef du gouvernement, sur proposi- tion du conseil central de la L.V.F. ct après avis conforme du secrétaire d'Etal â la Guerre » Outre les diverses autres disposi- tions de la loi qui concernent les obli- gations pour ta tenue des documents militaires et d étal-civil, le texte met à la charge de l'Etat, en tout ou en partie, le paiement des allocations et pensions prévues par la législation antérieure et précise que ta légion des volontaires français contre le bol- chevisme pourra être dissoute par le chef du gouvernement. Selon les statuts de la L V.F., cette association a pour but d'organiser le recrutement des légionnaires de tous grades en vue d'alimenter les unnès spéciales prenant part â In lutte sur le front de l'Est, de prendre en charge tous les volontaires corn battant ou, ayant combattu sur ce même front, et. d'organiser. en favew de tous ces volontaires et de leur\ familles, des œuvres de solidarité. Les juifs et les personnes, ayant dans leurs ascendants des grands-pa rents juifs ne peuvent être aâmi> comme membres de la L.V.F. L'association est administrée et di rigêe, sous le contrôle d'un com.it' central, par le secrétaire général de signe par le chef du gouvernement Le comité central dont le président est également nommé par le chef du gouvernement, est composé de tous les membres fondateurs. La L.V.F. soumise au contrôle dv secrétaire d'Etal aux Finances, a pour recettes les subventions de l x Etat et des collectivités publiques, le pro duit des libéralités dont l'emploi immédiat' a été autorisé et des res sources créées à titre exceptionnel. Elle pourra organiser la propagande et le recrutement en commun avec d'autres groupements ayant des buts analogues aux siens. Un détachement de chasseurs--parachutistes motorisés s'attaque aux arrières de l'ennemi. En route, les chasseurs-parachutistes allemands rencontrent des cavaliers arabes. Malgré les difficultés qui se pré- sentent pour se faire comprendre, ils donnent volontiers aux soldats allemands tous les renseignements possibles. fPhoto SAJJ.RA.) La nomination du général Eisenhower à la tête des forces alliées d'Afrique COMMENTAIRES BERLINOIS Berlin, 12 février Ce n'est pas sans une certaine ironie qu'on répé- tait ce soir à la Wilhelmstrasse, le passage du discours de Churchill dans * lequel le Premier britannique a annoncé la nomination du général Eisenhower comme commandant en chef des forces alliées en Afrique du Nord, ce qui aura pour effet de pla- cer le général Alexander ainsi que la 8* armée, le jour elle aura fait sa jonction avec les troupes de Roosevelt sous les ordres directs de son collègue américain. Le problème de la hiérarchie mili- taire en Afrique du Nord, territoire' français, peut dorie se résunier de la manière suivante, dit-on à Berlin 1. Eisenhower : 2. Alexander : 3. Andrews ; 4. Giraud. Rien ne démontre mieux le cas que Roosevelt fait de ce dernier. Plus oue ,iamai s il apparaît aux yeux de l'o- pinion mondiale comme le digne chef de la « Légion étrangère américai- ne » et non comme le dépositaire d'une quelconque parcelle d'Afrique française. On fait, observer, en -outre avec non moins de curiosité, la réaction de oe Retrait ds la circulation des monnaies divisionnaires allemandes Un avis (volbl.t.s. 495 du 2 février 1943) du M ilitârbefehlshaber in Frankreich, décidé qu'à partir du 15 mars 1943, les pièces de mon- naie divisionnaires allemandes sui- vantes ne seront plus admises corn me moyen de paiement : I Reichspfenning en zinc. 5 Reichspfenning e n bronze d'alu minium 10 Reichspfenning en bronze d'alu- minium. 5 et 10 Reichspfenning en zinc. 5 et 10 Rentenpfenning Jusqu'au 15 avril 1943, ces pièces pourront être données en paiement ou changées à la Banque de France et dans ses succursales ainsi que dans les Reichskrecfitkassen. II en résulte qu'à partir du 15 mars 1943, seuls les billets de ban- que allemands (Reichskreditkassen- ichein) auront encore cours légal en France occupée concurremment avec les monnaies françaises. La résistance s'affirme chaque jour De not/e correspondant particulier à Berlin : Ernest MERMEL : Si les communiqués de l'état-major allemand ne cachent p^s que les troupes du Reich enga- gées au front sud de la grande bataille d»* Russie doivent faire ces jours-ci de très grands efforts, on note aussi que la défense allemande exécutant des contre-offensives efficaces aux points de concentration des attaques russes, conserve toute sa liberté d'action. A l'aile sud, c'est-à-dire dans le secteur de Rostov et sur les cours inférieurs du Don et du Donetz, la défense allemande s'est sen siblement consolidée à l'heure actuelle. Seuls, les combats de l'aile nord dans le Donetz su- périeur et à l'ouest de Oskol, conserven' leur caractère de mobilité. Le point névralgique es: avant tout le secteur de Koursk les trou- pes allemandes opposent encore une résistance acharnée à l'offensive russe dans quelques par- ties de la ville. Des combats également très violents ont lieu actuellement dans le secteur de Slaviansk. Les nombreux cas dans lesquels les divisions allemandes ont réussi non seulement à arrêter I avance de l'adversaire, mais à le repousser vers l'Est, prouvent que la défense allemande est devenue plus active précisément au point critique de l'aile nord. En effet, la situation est maintenant modifiée par des contre-at- ques allemandes de plus en plus fortes. Il est encore prématuré de vouloir porter un jugement sur la situation des combats dé- fensifs que livrent les troupes du Reich entre Koursk et Rostov. Il apparaît cependant que ceux-ci, surtout au point de vue stratégique, doivent être caractérisés comme indiquant un renforcement de la résistance allemande. On peut dire, depuis que les offensives ennemies de ces derniers iours ont échoué dans leur simple tactique, que les troupes allemandes ont réussi à mener de vigoureuses contre- attaques qui se sont terminées avec succès. La fermeté croissante de la résistance aile mande fait l'objet de commentaires berlinois. Ernest MERMEL. Gaulle aux récentes décisions « dic- tatoriales » prises par Giraud, sans même consulter son concurrent. De Gaulle a décrit la situation en Afrique comme une « tragi-comédie » et accuse Giraud de mener un jeu aussi artificiel que Darlan, ..sans que l'on puisse savoir qui Giraud repré- sente au juste. Il estime que le « gouvernement » de l'homme de Roosevelt » ne s'appuie sur aucune hase légale » et s'éto.ine que lui (de Gaulle) se trouve écarté brutalement de la direction des affai- res d'Afrique, alors qu'il a selon lui, libérer les colonies françaises. En résumé, de Gaulle considère que le cas Giraud constitue une atteinte à ce qu'il appelle l'idéal de la France et des alliés Les milieux politiques de Berlin no- tent. que cette lutte d'influences est le commentaire le plus éloquent que l'on puisse faire sur le communiqué de la conférence de Casablanca, d'après le- quel tout allait pour le mieux dans la meilleure des Afriques La guerre sous-marine Au cours de son discours aux Com- munes, M. Churchill en vint ainsi à parler de la guerre sous-marine El affirma que le danger sous-marin avait plané sur toutes les conversa- tions de Casablanca, car la perte du tonnage était très lourde et la straté- gie ailiée s'en trouvait fort gênée Le Premier britannique traita en suite des divers moyens préconisé? pour lutter contre les sous-marins. 11 se fit le défenseur du système des convois et repoussa l'idée de cons- truire des navires de commerce rapi- des. A son avis la "apidité serait dans ce cas, « un luxe coûteux ». Il pense que le moyen le plus pratique de lutter contre le danger sous-marin est d'augmenter encore et toujours le nombre et la puissance des navire? convoyeurs Dans une ville du Notd-Ouesf La R. A. F. fait de nouvelles victimes Paris, 12 février. Avant-hier ma tin, les bombardiers de la R.A.F. ont survolé une ville du Nord-Ouest de la France et ont lancé des bombes sur plusieurs quartiers. Une dizaine de maisons se sont écroulées et une centaine ont été en dom.m âgées, parmi lesquelles une école. On a retiré' des décombres neuf morts. On compte en outre une tren lainé de blessés au nombre desquels se trouvent des enfants. La surprise du chef de gare Face à face avec un lion M. Laurent Baillq, qui vient d'êtrz appelé à la présidence de la Sociélé Protectrice des Animaux. {Photo S.A.F.A.R.A.) Tarbes, 12 février, - Une secousse sismique a été ressentie vendredi ma tin, vers 6 heures, dans le départe ment des Hautes-Pyrénées Elle a duré vingt secondes environ. Elle a été particulièrement perceptible à Lour des et aux environs. Nantes, 12 février. Pour une cau- se purement accidentelle, sept wagons d'un train de marchandises déraillè- rent dans la petite gare d'Avessac. Le chef de gare décida de transporter dans un autre wagon le contenu de l'un d'eux mis hors d'usage et appela des hommes d'équipe à son aide. A peine avait-il entrouvert .la porte à. glissière qu'il reéula. épouvanté. A quelques pouces de son visage, un énorme lion de l'Atlas le fixait d'un œil terrible Le fhuve parut disposé à sauter sur le ballast, mais se ravi- sant il retourna tranquillement au fond de son wagon, Le chef de garp referma les portes avec j'empressement que l'on devine et bondit vers le téléphone. On devait lui fournir aussitôt l'ex- plication . le- lion était destiné à un cirque de Bordeaux et dans le choc, sa cage s'était brisée. Un dompteur s'est rendu immédia- tement sur Jes lieux et tout, s'est ter- miné le mieux du monde, mais le chef de gare n'est pas près d'oublier cette aventure. L'évacuation du Vieux Port Neurasthénique, une femme avait tenté d'empoisonner son mari en mélangeant dans sa soupe du jus de champignons vénéneux EpinaJ, 12 février (de notre rédac rion). Ayant appris par ta rumeur publique qu'une femme de Fiménil avait tenté d'empoisonner son mari, la gendarmerie de Bruyères procéda à une enquête. Celle-ci révéla que la femme Durand Juliette, née Gollé. 36 ans, brodeuse, avait, au début du mois de décembre 1942, fait absorber à son mari du jus de champignons Impropres à la consommation, jus qu'elle avait mélangé à sa soupe. M. Durand n'éprouva que quelques troubles intestinaux sans gravité. L'inculpée, qui relève davantage de la médecine que des tribunaux, re- connaît les faits ; elle déclara avoir agi sous l'empire de la neurasthénie parce que son mari ne travaillait pas et que la misère régnait à la maison. Elle avait, ellemême, à différentes re- prises, manifesté des intentions de suicide. Après plaidoirie de M e Nicolas, le tribunal la condamne A six semaines de prison. TOUJOURS LA FRAUDE Les mensonges anglo-américain et soviétique Quoi!... Un petit nègre., ça y est, elle l'a eu au marché noir ! Le cadavre d'un r"connu est découvert dans la Moselle Vichy, 12 février. Dans une alin cution radiodiffusée, M. Paul Creyss-1 vient de dénoncer, à propos <Ds me- sures d'évacuation prises à Marseille pour la partie nord du quartier du Vieux-Port, les mensonges répandus une fois de plus par la propagande anglo-américaine et soviétique. » Jamais tint île mauvaise toi. a t-n dit, ne se déchaîna autour d'un rival Meur On ment, on calomnie sur toutes les longueur d'ondes. Tel speaker <1 outre-Atlantique parle de nuls de résistance, de lac^e-flammes. d'assauts compte les morts et les blessés Mçis radio-Moscoi ueht la palme ou ridi cule * Ecoute cette apostrophe : « Jeunes gens de France nous vous parlons ce soir au oruit ou canon allemaijfl tonnant sur Marseille Oui. à des milliers de kilomètre de tout champ de bataille, les Allemands truisent froidement A cou > Tartil-ric lourde une ville de 50.000 personnes. »■ « Depuis longtemps, la radio de Lon- dres annonçait aux Marseillais des bombardements plus sévère, que ceux du Havre de Lille, de Boulogne, de Lorient de Brest. # « Le quartier situé entre ie Vieux Port et la foliette, déjà .touché m 1940 était spécialement menacé. La densité de son peuplement, la fragilité de ses maisons, l'absence de caves et d'abris solides, faisaient craindre aux pou voirs publics une épouvantable catas- trophe Mais si les Allemands Invo- quant des raisons militaires qu'il n^ nous appartient pas de juger, n'avaient pas demandé cette évacuation, it gou- vernement français devait L ordonner. Pont-à-Mousson, le 12 février. (De notre correspondant partieuher) : Un noyé a été découvert, h.er ma : tin. à 11 heures, à nauteur du pont de Norroy. à Pont-à-Mousson, par M. Tajetti. lieutenant de pompiers. I,e ca- davre qui paraît avoir séjourné dans l'eau depuis un certain temps, n'a pu être identifié. Voici son signalement taille. 1 m. 70-1 m. 75 environ cheveux châtains Porte une .petite mousta- che taillée, vêtue d'unipantaIon de toi- le. d'un gilet de laine marron, d'une chemise bleue, col rabattu, chausset te 5 fines bleues, une seule chaussu- re noire, basse, porte cache-col de laine. Une chèvre dévore 100.000 francs en bons du Trésor Saint-Amand-Montrond, 12 février. Un , cultivateur de Bruère, s'étant débarrassé son veston pour travail- ler, avait déposé celui-ci près d'une haie sa chèvre broutait. S'étant absenté quelques instants, il trouva, à son retour, son portefeuille et di- vers papiers éparpillés dans le pré. Le portefeuille contenait bien encore une somme de 6.000 francs en hilleis, mais 100.000 francs en bons du Trésor, que le cultivateur avait l'habitude de porter sur lui, avaient disparu. On abattit la bête afin de l'autop- sier. mais on ne retrouva dans son estomac qu'un morceau de la carte de combattant' de l'infortuné proprié- taire des bons.

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7.me EDITION

5» Année. — N° 836

SAMEDI-DIMANCHE 13-14

fÉVRIER

, 19 4 3

Prix de vente : ! franc

U ECHO DE NANCY jCe cyuA>tLclie*i [rjoLitityiie

Éditeurs Maison d'Imprimerie et d'Éditions, 5 bis, avenue Foch, Nancy — Tél. 40.01 — C. C. P. 600.31 — Bureaux de Paris: 52, Champs-Elysées — Tél. Élysées 86.17

LE CALCUL INTERNAI

En hiver 39-40 déjà, les regards de l'Europe civilisée convergeaient vers un front de l'Est. Alors, la minuscule Finlande était aux pri-ses avec la masse énorme, qui sous le marteau et la faucille, s'intitule faussement « Union des républi-ques soviétiques et socialistes ». Et Staline, sachant avec quel intérêt cette lutte par trop inégale était poursuivie, de laisser s'immoler de-vant la ligne Mannerheim, ses ba-taillons, armés d'un matériel in-suffisant t Et Staline de calculer, que l'Europe se laisserait leurrer par une infériorité si éclatante !

L'Europe démocratique ou neu-tre de l'époque n'a pas écouté les cris de détresse de la Finlande. De beaux discours, des gestes d'em-barquements de corps expédition-naires, voilà comment les Cham-berlain et Daladier lui vinrent en aide.'Mais lorsque l'ours, voulant allonger la patte, par la voix de Molotov, demanda à Berlin son consentement, le Fuhrer, à toutes les questions et objections, n'eut qu'une réponse :

« La destruction de la Finlande « est une question qui regarde « l'Europe. »

Adolf Hitlçr avait percé le calcul infernal de Staline, lorsqu'en sep-tembre 1940, au lieu de se jeter avec toutes ses forces victorieuses sur l'Angleterre, il a préféré ca-moufler sous une inactivité appa-rente les préparatifs d'une attaque, qui, en juin 41, devait parer par contre-coup l'offensive antieuro-péenne méditée depuis longtemps par le Tsar rougé.

t Les masses de matériel humain

et technique soviétiques détruites depuis le début de la lutte, les pri-sonniers et le butin rouges démon-trent ce qu'il serait advenu de l'Europe, si Staline avait réussi à mûrir son plan d'invasion. Un lé-gionnaire l'expliquait, il n'y a pas longtemps, d'une façon péremp-toire :

i Si les Soviets motorisés avaient, « dès le début des hostilités, pu « déferler sur les bonnes routes « allemandes et françaises, ils ne « se seraient arrêté qu'à Gibral-« tar. »

Staline avait bien calculé. Les masses mises en mouvement du-rant les offensives de deux hivers consécutifs lé prouvent. S'il n'a pu réaliser son diabolique projet, c'est grâce à la sagacité instinc-tive du seul homme d'Etat, pour qui le bolchevisme n'est pas forme d'Etat ni régime politique quelcon-ques, mais la peste étatisée et orga-nisée. Que le Fiihrer ait réussi à inculquer ce dogme de foi à l'Alle-magne entière explique pourquoi le calcul infernal rouge put et peut encore être déjoué.

Car c'est là le bilan d'une cam-pagne qui dure déjà depuis dix Semaines.

Lorsque le 19 novembre de l'an dernier, une formidable avalanche offensive se déclencha au sud-ouest de Stalingrad contre les forces al-lemandes, le front européen — vu en .grandes lignes — s'étirait de la mer polaire au lac Onéga, puis de Léningrad au lac Ilmen et d'ici aboutissait sur Koursk. Ces lignes décrivaient ensuite une espèce d'arc de cercle passant par Voro-nej et Stalingrad et allant jusqu'à Modorsk sur le Tereck pour lon-ger les crêtes caucasiennes et finir au sud de Novorossiisk.

Tandis que l'attaque russe de l'hiver dernier se déroulait sans plan stratégique apparent et en attaques désordonnéep, elle fut et est encore cet hiver-ci, dominée par une grande idée opérative : en deux vastes mouvements enve-loppants, les Soviets ont cherché à tourner au sud et au nord les ailes du front central pour pous-ser d'une part vers l'Ukraine, d'au-tre part vers la Baltique, afin, dans un dernier assaut, d'enfoncer tout le front et trouver la route libre vers le cœur et les confins ouest de l'Europe. S'ils n'ont pas réussi à atteindre ce but — et ils ne réussiront pas — c'est grâce à la résistance acharnee que leur ont opposée les combattants de Sta-lingrad où une seule armée a lié durant deux mois, six armées so-viétiques et en plus grâce aux com-bats fanatiques qui se sont livrés dans les environs de Rjev, de Ve-likie-Louki et de Kalinine.

Il ne convient pas, en ces jours où le souvenir des actes acçomplis à Stalingrad se dresse devant la mémoire comme un monument im-périssable, de discourir sur ce qui se passe encore dans les plaines russes. Mais, ce qui est nécessaire, c'est de constater simplement quel effort matériel et technique Sta-line a pu réaliser pour arriver à développër son calcul infernal.

Ceux qui s'y sont opposés par la force des armes ou par l'ardeur de leur travail, auront d'autant plus de mérite que le plan soviétique était puissant.

Ils auront bien mérité de l'Eu-rope.

Fr. PHILIPPS

Le président Laval à Paris

Vichy. 12 fé'iier, — I.e président Laval, chef du gouvernement, a con-féré. hier matin, avec le Maréchal de France, chef de l'Etat.

Après avoir travaillé avec ses colla-borateurs. le chef du gouvernement a quitté Vichy à la fta de la matinée pour se rendre à Par».

Les dessous de la conférence de Casablanca

L'U. R. S. S. s'oppose à une tentative d'invasion

anglo-américaine dans les Balkans

Berne, 12 février. — Selon le correspondant de la « Tat », à Rome, le gouvernement de l'U. R. S. S. a adressé à l'Angleterre et aux Etats-Unis une note par laquelle il déclare s'opposer for-mellement au plan anglo-améri-cain relatif à une tentative d'in-vasion de l'Europe par les BaL kans. Il donne comme argument que les Balkans, ainsi que les pays de l'Est et du Sud-Est de l'Europe, font partie de la zone d'influence de l'U. R. S. S. Cette prétention de Staline aurait créé une tension passagère entre les Anglo-Américains et les Bolche-viques, tension qui se serait ma nifestée par l'absence de Staline à la conférence de Casablanca.

Les Anglo-Américains auraient été par la suite amenés à donner à Moscou l'assurance qu'aucune opération de leurs troupes ne se produirait dans les Balkans.

Le jeûne du Mahatma

L'Inde RÉCLAME

ia mise en liberté sans condition

de Gandhi Bangkok, 12 février — On mande

de la Nouvelle-Delhi : Le Comité de l'Association des mar-

chands indiens de Bombay vient d'a-dresser un télégramme au vice-roi des Indes, lui demandant D'ordonner la mise en liberté, sans condition, de Gandhi. On s'attend que des appels semblables seront adresses par le pré-sident de la Fédération de la Cham-bre indienne de commerce et d'indus-trie.

Les filatures d'Ahmedabad ont fer-mé leurs portes depuis mercredi, en signe de protestation, et les marchés de Bombav n'ont pa • été ouverts

Les arrestations aux Indes Lisbonne, 12 février. — L'agence

-Reuter mande de Londres : M. Amery. secrétaire pour les In-

des, a déclaré A la Chambre des Com-munes, hier, que 60.229 personnel ont été' arrêtées au cours des troublés qui se sont produits aux Tndes l'automne dernier Le 1er décembre dernier, 39.498 d'entre elles étaient encore maintenues sous les verrous. Il a ajouté qu'au cours di la même pé-riode, la police a été obligée de tirer dans 470 cas. et que les militaires ont dû se servir de leurs armes 68 fois.

L'ÉTAT - MAJOR ANGLO-AMÉRICAIN retire les troupes françaises

du front tunisien Faut-il rapprocher cette mesure de la décision du Fuhrer de ne pas considérer comme prisonniers nos soldats d'Afrique ?

La part de Vabsurde D'ÉDOUARD HERRIOT A LOUIS MARIN

A ALGER, UNE COMPAGNIE DE SÉNÉGALAIS SE MUTINE Tanger-, 12 février. — On apprend

ici de source sûre — et la nouvelle vient d'être confirmée par la radio d'Alger — que le haut commandement anglo-américain en Afrique du Nord a pris la décision de retirer les trou-pes françaises de la dissidence qui avaient été engagées sur le front de Tunisie.

Cette mesure aurait été motivée, ajoute la radio d'Alger, par la né-cessité de rééquiper ces troupes.

On interprète de diverses façons cette nouvelle, qui a causé une assez vive émotion. On ne manque pas, tout d'abord, de faire remarquer que le prétexte invoqué par le commande-ment anglo-américain confirme ce que l'on savait déjà, à. savoir que les troupes françaises avaient été en-voyées au combat avec un équipement et des armements très défectueux.

On souligne également l'indication donnée à Alger d'après laquelle les troupes françaises avaient, un grand besoin de repos. Cela prouve que les Anglo-Américain s se sont servis des Français sans ménagement et n'ont pas craint de les engager partout où il y avait un effort particulièrement dur à fournir.

On ne manque pas, enfin, de rappro-cher 1a. mesure qui vient d'être prise

L'assaut soviétique diminue d'intensité

1.700 morts bolcheviques en deux jours sur le Kouhcr

A l'ouest de l'Oskol, la guerre de mouvements continue

Service cartographique de L'ECHO DE NANCY.

EN QUELQ UE En Iran, service obliga-

toire du travail pour ia construction de routes et de voies terrées. — Rome. — Dans tout l'Iran, le ser-vice obligatoire du travail est institué pour la cons-truction des routes et des voies ferrées, li est dit que cette mesure a été prise en raison du peu de zèle du personnel chargé en Iran pormalement oe ces constructions: Les Anglais menacent les récalcitrants de la cour martia e.

Une loi va accélérer ta procédure de la Cour de cassation. — Selon e « Pe-ut Parisien », une loi ac-tuellement soumise à la si-gnature du chef-du gou-vernement va accélérer considérablement la procé-dure de la Cour de cassa-tion. Les recours présentés à cette juridiction-do.vent, en effet, être admis par la Chambre des requêtes avant d'être jugés par la Chambre civile. Entre ces aeux chambres, le délai ac-cordé était autrefois de trente ans. En 1 935 ce dé-iai avait été réduit à trois ans. Désormais, il ne sera plus que 3 mois après la comparution du dérenocu..

L'attachement de l'An-nam à la mère-patrie. — Hué. — A l'occasion de la fête du Tet, le résident su-périeur d'Annam a préssi-té les vœux du gouverne-ment à S. M. Bao Da» L'empereur a exprimé au résident supérieur ses re-merciements et ceux de la famille impéria e ajoutant notamment : « Je souhai-te que l'année qui com-mence voit refleurir la paix tant désirée, que. la France retrouve sa place dans le monde et que l"Annam, dont les destinées sont in-dissolublement liées à cel-les de la nation protectrice, continue à jouir du privilè-ge inestimable de la paix »

Vers le service militaire obligatoire aux Etats-Unis. —- Buqnos-Aires. — On manqe de Washington : Un projet de loi prévoyant le service mutaire ob iga-toire après la guerre pour les jeunes gens à partir de 18 ans, a été soumis à la Chambre des repré-sentants et au Sénat.

Les Etats-Unis veulent installer des bases navales dans les possessions fran-çaises. — Berne. — On mande de Washington à l'Agence télégraphique suis-se : M. Vinson, président de la commission navale de la Chambre des repré-sentants a annoncé la prochaine constitution d'u-ne commission chargée de I élude détaillée des ques-tions concernant l'acquisi-tion de bases navales dans les,possessions françaises.

Avec les sous-marins ja-ponais. — Tokio. — Le grand quartier général im périal annonce que les sous- marins japonais ont cju'e à la mi-janvier et au début- de février, dans les eaux orientales de l'Aus-tra re. six navires ennemis jaugearr au total 5,4.000 tonnes

M. Cosmi, ingénieur en cnef des Ponts et Chaus-sées, est nommé chef des Services techniaues du ca-

bine1 du ministre secrétai-re d'Etat à la Production industrielle et aux Com-munications.

(Lapi.)

•Malte a déjà eu 3.000 alertes. — Lisbonne. — On mande de Londres : Le colonel Oliver Stanley, se-crétaire aux colonies, a de-mandé hier à la Chambre des communes d'approuver un crédit de 10 millions de livres sterling, don de la Grande-Bretagne à Malte, et destiné à la reconstruc-tion et à la restauration de l'île.

Agitation fasciste à Lon-dres. — Stockholm — Le correspondant londonien du « Svenska Morgenbladet » a déclaré que ies fascistes de Mosley avaient attiré sur eux l'attention. . Il est possible que les autorités prennent des mesures con-tre eux. Des groupes semi-fascistes ont été créés pour camoufiei le mouve-ment et ont déclenché à p usieurs reprises des mani-festations. A la Chambre des Communes, on a de-mandé l'interdiction de ces assemblées fascistes

Une conférence de M. Ceorges Claude. — Sète. — Poursuivant sa série de conférences, M. Georges Claude, membre de l'Ins-titut .et conseiller natio nal, a prononcé hier au théâtre municipal de Séte, une causerie qu'il avait in-titulée : « Où allons nous ! ». Après avoir dit avec franchise la gravité-de l'heure présente, M. G. Claude a clairement indi-qué que la collaboration est la seule voie s'ouvrant encore aux Français. Une ovation a sa ué la péro-raison brillante de M. G. Claude.

Les travaux forcés à perpétuité à un faussaire de tickets de pain. — Lyon. — Le tribunal d'Etat a jugé une affaire concer-nant la fabrication et le trafic des faux^ bons de pain militaires, portant sur un totai de 1.600 kilos de pain. Le principal accusé, Laurent Orrechia, a été condamné aux travaux for-cés à perpétuité, un de ses complices. Hugues Blandi-ni, à 5 ans de prison. Le nommé Blandini a bénéfi-cié d'une condamnation très infé'ieure à celle de son complice Orrechia. vraisemb ablement grâce à sa déhonciation.

Les écoles d'une ville bombardée sont licenciées. — Paris. — A la suite du bombardement d'une ville de l'Ouest par la R.A.F., les établissements d'ensei-gnement cte cette ville viennent d'être licenciés par le préfet régiona . Il est probable que les clas-ses à examens rouvriront dans une localité de repii.

Gra^d quartier général du Fiihrer. 12 février. — Le haut commandement des forces armées allemandes commu-nique :

A l'Est, les assauts ennemis contre notre front défensif ont diminué d'in-tensité. en raison des tr»? lourdes per-tes subies par l'ennemi; mais sur Ie9 points névralgiques, les combats dé-ferrsifs de mouvements continuent avec la môme vigueur. L'ennemi a re-nouvelé ses attaques près de Novo-rossiisk et a tenté en vain de faire pénétrer des bateaux dans le port.

Les troupes d'une division blindée allemande opérant dans ia tête de pont du Kouban ont déjoué des ten-tatives d'encerclement de l'ennemi et lui ont infligé de très lourdes pertes. Dans le secteur de cette division, les Soviets ont perdu au cours de ces deux derniers jours plus de 1.700 morts, 850 prisonniers, 35 canons et de nombreuses armes d'infanterie de toutes sortes.

Dans le Dbnetz et à l'ouest du sec-teur de l'Oskol, l'activité a été plus réduite que les jours précédents. En certains points, les attaques opérées par des groupes de chocs ennemis ont été interceptées au cours de combats de mouvements. Dans ces combats, un régiment soviétique, un bataillon de skieurs et plusieurs batteries d'artil-lerie ont été anéantis.

Dans la région au nord de Koursk, de nouveaux assauts soviétiques oontre notre front défensif, ont échoué. L'ad-versaire a subi de lourdes pertes.

Da^s la région de Velikie-Louki, des attaques localisées ennemies ont échoué. Grâce à l'activité de la Luft-waffe sur les positions de départ, elles n'ont pu s'effectuer que d'une façon fragmentaire.

Entre le Volkov et le lac Ladoga, devant Léningrad, l'ennemi a répété ses attaques sur un large front. Mal-gré un puissant appui d'aviation et d'artillerie et la mise en œuvre de nombreux engins blindés, elles ont pu être repoussées après de durs com-bats. 53 engins blindés ont été détruits. De nombreux prisonniers ont été faits. Dans ce secteur, une escadrille de chasse a abattu hier 25 avions enne-mis, ne perdant elle-même que deux appareils.

Sur le théâtre d'opérations nord-africain, on ne signale qu'une acti-vité locale.

Dans la soirée d'hier, des bombar-diers britanniques ônt attaqué le Nord de VAllemagne. La population a subi des pertes. Quelques immeu-bles ont été endommagés à Wilhelms-h a ven.

Au cours de raids de harcèlement nocturnes effectués par des avions britanniques isolés sur l'Ouest; de l'Allemagne, des bombes n'ont causé que des dégâts insignifiants. L'enne mi a perdu sept avions abattus par l'artillerie de marine et la chasse.

Le mauvais temps sur le front tunisien Rome, 12 février. — Le Grand Quar-

tier Générai des forces armées italien nés connmirrique :

Dans le .secteur de Tunisie, le mau rais temps a empêché les opérations Un avion brilannique a été abattu par le tir d'artillerie d'un de no* engins blindés.

Les installations du port de Bougn ont été bombardées par des avion italiens.

Entre Rhodes et la Crête, les cha> seurs allemands ont abattu deux avions torpilleurs ennemis.

par le haut commandement anglo américain de la décision récente du Fuhrer de ne pas considérer comme des prisonniers les Français qui tom-beraient aux mains des troupes alle-mandes sur le front de Tunisie et de les libérer immédiatement. On a tout lieu de penser ici que celle décision est actuellement connue en Afrique du Nord et qu'elle n*a pas manqué d'avoir une influence sur les troupes qui, d'autre part, sont certainement mieux renseignées qu'au début sur la duperie dont elles ont été l'objet de ta part de leurs chefs.

Des soldats sénégalais se mutinent à Alger

Lisbonne. 12 février. — Une compa-gnie de soldats sénégalais, récemment arrivée â Alger, s'est mutinée, tuant un sergent et blessant grièvement

deux officiers. Les troupes américai nés furent appelées et cernèrent la caserne où les Sénégalais s'étaient barricadés. La mutinerie ne fut ré-primée qu'à l'issue de combats qui durèrent plusieurs heures. Une dizai ne d'Américains ont trouvé la mort et une cinquantaine orit été plus ou moins grièvement blessés. Les • Séné galais ne se rendirent qu'après avoir épuisé leurs munitions

Giraud envoie un représentant auprès de de Gaulle

Lisbonne, 12 février. — L' « Exchan-ge Telegraph » arrnonce que le repré sentant de l'ex-général Giraud auprès de l'ex-gériéral de Gauile est arrivé hier à Londres Selon In même agen ce. il s'agit de M. de Panafieu. ancien membre de t'ainbalade de France a Washington.

Sous ce titre, Georges Saurez écrit dans « Aujourd'hui » un article dont nous extrayons les passages suivants :

On entend couramment des hom-mes posés, chargés de titres et d'hon-neurs, qui appartiennent à ce que l'on appelait hier encore la classe dirigeante, expliquer avec beaucoup de sérieux que gaullisme et giraudis-me ne sont, après tout, que le pro-longement des anciens partis, que les rouges étant avec M. de Gaulle, les bleus ou les blancs avec M. Gi-raud, les amis de l'ordre doivent souhaiter la victoire des Etats-Unis et la défaite d d'Angleterre.

Il y a d'ailleurs du vrai dans cette présentation saugrenue de la dissi-dence. L'ex-général Giraud apparaît un peu comme un Louis Marin en traîneur de sabre, et l'ex-général de Gaulle comme un Sarrail de pacotil-le. Le premier a sonné le ralliement des droites, le second celui des gau-ches. On retrouve à Londres la clien-tèle judéo-maçonnique du quartier général de Salonique pendant l'au-tre guerre. On retrouve à Alger le personnel de l'Union républicaine démocratique qui, fidèle à ses tradi-tions, n'exclut ni les juifs ni les affairistes.

Le comique de l'histoire, c'est que

les deux personnages qui symboli-saient autrefois ces tendances oppo-sées jouent aujourd'hui à l'écarté dans une résidence surveillée. MM. Louis Marin et Edouard Herriot, qui s'ex-pulsaient réciproquement de la Ré-publique, se sont retrouvés pour la sauver. La ïéaction, désormais, est au complet. Sous l'ancien régime, c'était la droite. Pour nous, révolu-tionnaires nationaux, c'est la droite et la gauche, c'est tout ce qui a participé au système dont la France paie les suites, et c'est tout ce qui ie défend. Jugulée en France, la réaction est. à l'étranger, à la solde de l'ennemi. M. Louis Marin, dans l'échelle des responsabilités, n'est pas moins coupable que M. Herriot. M. Giraud, dans les nuances de la tra-hison, n'est pas moins d'accord avec M. de Gaulle. Ils poursuivent le mê-me objectif, dussent-ils, pour l'attein-dre, sacrifier leur pays et le livrer aux Soviets. Car il faut bien finir par conclure. Et le bourgeois bien pensant qui ravale la trahison à un simple jeu de partisans n'a pas l'air de se douter que M. Giraud, comme M. de Gaulle, n'est pas libre, qu'd dépend de ses maîtres qui, eux-mê mes, ne pouvaient se priver de la puissance soviétique, sont à ses or dres.

La Légion des Volontaires français est reconnue d'utilité publique

Vichy, 12 février. — La Légion des volontaire? français contre le bolche-visme est reconnue d'utilité publique et ses statuts sont approuvés par le gouvernement, aux termes d'une loi parue ce matin au « Journal Officiel ».

Ce texte spécifie notamment que > les officiers et sous-officiers de la légion des volontaires français contre le bolchevisme pourront être titula-risés dans l'armée par décision du chef du gouvernement, sur proposi-tion du conseil central de la L.V.F. ct après avis conforme du secrétaire d'Etal â la Guerre »

Outre les diverses autres disposi-tions de la loi qui concernent les obli-gations pour ta tenue des documents militaires et d étal-civil, le texte met à la charge de l'Etat, en tout ou en partie, le paiement des allocations et pensions prévues par la législation antérieure et précise que ta légion des volontaires français contre le bol-chevisme pourra être dissoute par le chef du gouvernement.

Selon les statuts de la L V.F., cette association a pour but d'organiser le recrutement des légionnaires de tous grades en vue d'alimenter les

unnès spéciales prenant part â In lutte sur le front de l'Est, de prendre en charge tous les volontaires corn battant ou, ayant combattu sur ce même front, et. d'organiser. en favew de tous ces volontaires et de leur\ familles, des œuvres de solidarité.

Les juifs et les personnes, ayant dans leurs ascendants des grands-pa rents juifs ne peuvent être aâmi> comme membres de la L.V.F.

L'association est administrée et di rigêe, sous le contrôle d'un com.it' central, par le secrétaire général de signe par le chef du gouvernement Le comité central dont le président est également nommé par le chef du gouvernement, est composé de tous les membres fondateurs.

La L.V.F. soumise au contrôle dv secrétaire d'Etal aux Finances, a pour recettes les subventions de lxEtat et des collectivités publiques, le pro duit des libéralités dont l'emploi immédiat' a été autorisé et des res sources créées à titre exceptionnel. Elle pourra organiser la propagande et le recrutement en commun avec d'autres groupements ayant des buts analogues aux siens.

Un détachement de chasseurs--parachutistes motorisés s'attaque aux arrières de l'ennemi. En route, les chasseurs-parachutistes allemands rencontrent des cavaliers arabes. Malgré les difficultés qui se pré-sentent pour se faire comprendre, ils donnent volontiers aux soldats allemands tous les renseignements possibles. fPhoto SAJJ.RA.)

La nomination du général Eisenhower à la tête des forces alliées d'Afrique

COMMENTAIRES BERLINOIS

Berlin, 12 février — Ce n'est pas sans une certaine ironie qu'on répé-tait ce soir à la Wilhelmstrasse, le passage du discours de Churchill dans * lequel le Premier britannique a annoncé la nomination du général Eisenhower comme commandant en chef des forces alliées en Afrique du Nord, ce qui aura pour effet de pla-cer le général Alexander — ainsi que la 8* armée, le jour oû elle aura fait sa jonction avec les troupes de Roosevelt — sous les ordres directs de son collègue américain.

Le problème de la hiérarchie mili-taire en Afrique du Nord, territoire' français, peut dorie se résunier de la manière suivante, dit-on à Berlin

1. Eisenhower : 2. Alexander : 3. Andrews ; 4. Giraud.

Rien ne démontre mieux le cas que Roosevelt fait de ce dernier. Plus oue ,iamais il apparaît aux yeux de l'o-pinion mondiale comme le digne chef de la « Légion étrangère américai-ne » et non comme le dépositaire d'une quelconque parcelle d'Afrique française.

On fait, observer, en -outre avec non moins de curiosité, la réaction de oe

Retrait ds la circulation des monnaies divisionnaires

allemandes Un avis (volbl.t.s. 495 du 2 février

1943) du M ilitârbefehlshaber in Frankreich, décidé qu'à partir du 15 mars 1943, les pièces de mon-naie divisionnaires allemandes sui-vantes ne seront plus admises corn me moyen de paiement :

I Reichspfenning en zinc. 5 Reichspfenning en bronze d'alu

minium 10 Reichspfenning en bronze d'alu-

minium. 5 et 10 Reichspfenning en zinc. 5 et 10 Rentenpfenning Jusqu'au 15 avril 1943, ces pièces

pourront être données en paiement ou changées à la Banque de France et dans ses succursales ainsi que dans les Reichskrecfitkassen.

II en résulte qu'à partir du 15 mars 1943, seuls les billets de ban-que allemands (Reichskreditkassen-ichein) auront encore cours légal en France occupée concurremment avec les monnaies françaises.

La résistance s'affirme chaque jour De not/e correspondant particulier à Berlin :

Ernest MERMEL :

Si les communiqués de l'état-major allemand ne cachent p^s que les troupes du Reich enga-gées au front sud de la grande bataille d»* Russie doivent faire ces jours-ci de très grands efforts, on note aussi que la défense allemande exécutant des contre-offensives efficaces aux points de concentration des attaques russes, conserve toute sa liberté d'action.

A l'aile sud, c'est-à-dire dans le secteur de Rostov et sur les cours inférieurs du Don et du Donetz, la défense allemande s'est sen siblement consolidée à l'heure actuelle. Seuls, les combats de l'aile nord dans le Donetz su-périeur et à l'ouest de Oskol, conserven' leur caractère de mobilité. Le point névralgique es: avant tout le secteur de Koursk où les trou-pes allemandes opposent encore une résistance acharnée à l'offensive russe dans quelques par-ties de la ville. Des combats également très violents ont lieu actuellement dans le secteur de Slaviansk.

Les nombreux cas dans lesquels les divisions allemandes ont réussi non seulement à arrêter I avance de l'adversaire, mais à le repousser vers l'Est, prouvent que la défense allemande est devenue plus active précisément au point critique de l'aile nord. En effet, la situation est maintenant modifiée par des contre-at-ques allemandes de plus en plus fortes.

Il est encore prématuré de vouloir porter un jugement sur la situation des combats dé-fensifs que livrent les troupes du Reich entre Koursk et Rostov. Il apparaît cependant que ceux-ci, surtout au point de vue stratégique, doivent être caractérisés comme indiquant un renforcement de la résistance allemande. On peut dire, depuis que les offensives ennemies de ces derniers iours ont échoué dans leur simple tactique, que les troupes allemandes ont réussi à mener de vigoureuses contre-attaques qui se sont terminées avec succès.

La fermeté croissante de la résistance aile mande fait l'objet de commentaires berlinois.

Ernest MERMEL.

Gaulle aux récentes décisions « dic-tatoriales » prises par Giraud, sans même consulter son concurrent.

De Gaulle a décrit la situation en Afrique comme une « tragi-comédie » et accuse Giraud de mener un jeu aussi artificiel que Darlan, ..sans que l'on puisse savoir qui Giraud repré-sente au juste.

Il estime que le « gouvernement » de l'homme de Roosevelt » ne s'appuie sur aucune hase légale » et s'éto.ine que lui (de Gaulle) se trouve écarté brutalement de la direction des affai-res d'Afrique, alors qu'il a selon lui, libérer les colonies françaises.

En résumé, de Gaulle considère que le cas Giraud constitue une atteinte à ce qu'il appelle l'idéal de la France et des alliés

Les milieux politiques de Berlin no-tent. que cette lutte d'influences est le commentaire le plus éloquent que l'on puisse faire sur le communiqué de la conférence de Casablanca, d'après le-quel tout allait pour le mieux dans la meilleure des Afriques

La guerre sous-marine Au cours de son discours aux Com-

munes, M. Churchill en vint ainsi à parler de la guerre sous-marine El affirma que le danger sous-marin avait plané sur toutes les conversa-tions de Casablanca, car la perte du tonnage était très lourde et la straté-gie ailiée s'en trouvait fort gênée

Le Premier britannique traita en suite des divers moyens préconisé? pour lutter contre les sous-marins. 11 se fit le défenseur du système des convois et repoussa l'idée de cons-truire des navires de commerce rapi-des. A son avis la "apidité serait dans ce cas, « un luxe coûteux ». Il pense que le moyen le plus pratique de lutter contre le danger sous-marin est d'augmenter encore et toujours le nombre et la puissance des navire? convoyeurs

Dans une ville du Notd-Ouesf

La R. A. F. fait de nouvelles

victimes Paris, 12 février. — Avant-hier ma

tin, les bombardiers de la R.A.F. ont survolé une ville du Nord-Ouest de la France et ont lancé des bombes sur plusieurs quartiers.

Une dizaine de maisons se sont écroulées et une centaine ont été en dom.m âgées, parmi lesquelles une école. On a retiré' des décombres neuf morts. On compte en outre une tren lainé de blessés au nombre desquels se trouvent des enfants.

La surprise du chef de gare

Face à face avec un lion

M. Laurent Baillq, qui vient d'êtrz appelé à la présidence de la Sociélé Protectrice des Animaux.

{Photo S.A.F.A.R.A.)

Tarbes, 12 février, - Une secousse sismique a été ressentie vendredi ma tin, vers 6 heures, dans le départe ment des Hautes-Pyrénées Elle a duré vingt secondes environ. Elle a été particulièrement perceptible à Lour des et aux environs.

Nantes, 12 février. — Pour une cau-se purement accidentelle, sept wagons d'un train de marchandises déraillè-rent dans la petite gare d'Avessac. Le chef de gare décida de transporter dans un autre wagon le contenu de l'un d'eux mis hors d'usage et appela des hommes d'équipe à son aide.

A peine avait-il entrouvert .la porte à. glissière qu'il reéula. épouvanté.

A quelques pouces de son visage, un énorme lion de l'Atlas le fixait d'un œil terrible Le fhuve parut disposé à sauter sur le ballast, mais se ravi-sant il retourna tranquillement au fond de son wagon,

Le chef de garp referma les portes avec j'empressement que l'on devine et bondit vers le téléphone.

On devait lui fournir aussitôt l'ex-plication . le- lion était destiné à un cirque de Bordeaux et dans le choc, sa cage s'était brisée.

Un dompteur s'est rendu immédia-tement sur Jes lieux et tout, s'est ter-miné le mieux du monde, mais le chef de gare n'est pas près d'oublier cette aventure.

L'évacuation du Vieux Port

Neurasthénique, une femme avait tenté d'empoisonner

son mari en mélangeant dans sa soupe du jus

de champignons vénéneux EpinaJ, 12 février (de notre rédac

rion). — Ayant appris par ta rumeur publique qu'une femme de Fiménil avait tenté d'empoisonner son mari, la gendarmerie de Bruyères procéda à une enquête. Celle-ci révéla que la femme Durand Juliette, née Gollé. 36 ans, brodeuse, avait, au début du mois de décembre 1942, fait absorber à son mari du jus de champignons Impropres à la consommation, jus qu'elle avait mélangé à sa soupe.

M. Durand n'éprouva que quelques troubles intestinaux sans gravité.

L'inculpée, qui relève davantage de la médecine que des tribunaux, re-connaît les faits ; elle déclara avoir agi sous l'empire de la neurasthénie parce que son mari ne travaillait pas et que la misère régnait à la maison. Elle avait, ellemême, à différentes re-prises, manifesté des intentions de suicide.

Après plaidoirie de Me Nicolas, le tribunal la condamne A six semaines de prison.

TOUJOURS LA FRAUDE

Les mensonges anglo-américain et soviétique

— Quoi!... Un petit nègre., ça y est, elle l'a eu au marché noir !

Le cadavre d'un r"connu est découvert dans la Moselle

Vichy, 12 février. — Dans une alin cution radiodiffusée, M. Paul Creyss-1 vient de dénoncer, à propos <Ds me-sures d'évacuation prises à Marseille pour la partie nord du quartier du Vieux-Port, les mensonges répandus une fois de plus par la propagande anglo-américaine et soviétique.

» Jamais tint île mauvaise toi. a t-n dit, ne se déchaîna autour d'un rival Meur On ment, on calomnie sur toutes les longueur d'ondes. Tel speaker <1 outre-Atlantique parle de nuls de résistance, de lac^e-flammes. d'assauts compte les morts et les blessés Mçis radio-Moscoi ueht la palme ou ridi cule

* Ecoute cette apostrophe : « Jeunes gens de France nous vous

parlons ce soir au oruit ou canon allemaijfl tonnant sur Marseille Oui. à des milliers de kilomètre de tout champ de bataille, les Allemands dé truisent froidement A cou > Tartil-ric lourde une ville de 50.000 personnes. »■

« Depuis longtemps, la radio de Lon-dres annonçait aux Marseillais des bombardements plus sévère, que ceux du Havre de Lille, de Boulogne, de Lorient de Brest. #

« Le quartier situé entre ie Vieux Port et la foliette, déjà .touché m 1940 était spécialement menacé. La densité de son peuplement, la fragilité de ses maisons, l'absence de caves et d'abris solides, faisaient craindre aux pou voirs publics une épouvantable catas-trophe Mais si les Allemands Invo-quant des raisons militaires qu'il n^ nous appartient pas de juger, n'avaient pas demandé cette évacuation, it gou-vernement français devait L ordonner.

Pont-à-Mousson, le 12 février. — (De notre correspondant partieuher) :

Un noyé a été découvert, h.er ma: tin. à 11 heures, à nauteur du pont de Norroy. à Pont-à-Mousson, par M. Tajetti. lieutenant de pompiers. I,e ca-davre qui paraît avoir séjourné dans l'eau depuis un certain temps, n'a pu être identifié.

Voici son signalement taille. 1 m. 70-1 m. 75 environ •cheveux châtains Porte une .petite mousta-che taillée, vêtue d'unipantaIon de toi-le. d'un gilet de laine marron, d'une chemise bleue, col rabattu, chausset te5 fines bleues, une seule chaussu-re noire, basse, porte cache-col de laine.

Une chèvre dévore 100.000 francs

en bons du Trésor

Saint-Amand-Montrond, 12 février. — Un , cultivateur de Bruère, s'étant débarrassé dé son veston pour travail-ler, avait déposé celui-ci près d'une haie où sa chèvre broutait. S'étant absenté quelques instants, il trouva, à son retour, son portefeuille et di-vers papiers éparpillés dans le pré. Le portefeuille contenait bien encore une somme de 6.000 francs en hilleis, mais 100.000 francs en bons du Trésor, que le cultivateur avait l'habitude de porter sur lui, avaient disparu.

On abattit la bête afin de l'autop-sier. mais on ne retrouva dans son estomac qu'un morceau de la carte de combattant' de l'infortuné proprié-taire des bons.

DEUXIEME PAGE L'ECHO DE NANCY

SAMEDI 1S-DIMANCHE 14 FEVRIER !

NANCY RAVITAILLEMENT Samedi

13 Saint Grégoire

Dimanche 14

Février Saint Valentin

Demain: Sfc Valen-tin.

Sol.: iev#, 8 heu-res 5 ; couch 18 h 5.

Demain: S* Faus-tin

Sol.: iev.. 8 heu-res 4 couch 17 h. 7.

Lune: Pl. le 2'J ; D. Q. le 27.

CAMOUFLAGE DES LUMIERES

De 18 h. 37 à 7 h. 32. De 18 h. 37 à 7 h. 32

INHUMATIONS 8 h. 15 : Mme Lomel, hôpital cen

tral. 8 h. 15 : M. Marthelot. hôpital

central. Inhumation à Gémonvi'le. 9 heures : M. Sorin, 10, square de

Boufflers. Inhumation à Art-sur Meurthe.

10 heures : Mme veuve Bélin, hos-pice Saint-Julien.

10 heures : Mme Bouifiet, 3, rue Thierry-Alix. (Saint-Joseph où le corps sera déposé.)

13 h. 30 : M. Bauby, hôpital cen-tral.

13 h. 30 : M1. Te m tuner. Maison de Secours.

14 h. 30 : Mme veuve Grandbar-be, hôpitai central.

15 heures : M. Maurice, 8, rue Lothaie-ll. (Sacré-Cœur.)

15 h. 30 : M. Thiery Maison de Secours.

PHARMACIES DE SERVICE :

Demain dimanche et lundi matin : M. Coulet, 12, rue d'Amerval; Mme Gémi ne!-H ai te, 248, ave-nue de Strasbourg, et M Cade*. 17, rue de Mcn-Désert.

Ces mêmes pharmacies assureront le service de nuit jusqu'au same-di 20 février.

PORTRAITS GUCHET

PROPOS _ JJUOTIMEN

Ménagez vos semelles de bois ! <■ Le bois est rare et il s'vse vite. ?; Ménagez donc vos semelles de y bols. S'il s'agit de galoches, gar-« n issez-les avec tous les protecteurs y. possibles : clous, débris de cuir, » chutes de caoutchouc, pneus usa y, gès, etc... que vous pourrez trou-

ver chez les créptns, les cordon-ii niers. les quincailliers, etc. y ilnsi s'exprime l'Office de ré-21 parution des produits industriels.

Donc, si vos semelles n'ont pas y été suffisamment protégées et « qu'elles soient usées, sauvez le y. dessus en les faisant remonter 7. sur une semelle de bois neuve Xi dont vous prendrez soin nette y fois.

S'il s'agit de chaussures de bois, le problème est plus sérieux

}! car le remontage de, la lige sur v la semelle de, bois exige l'tnter-y vention de t'usine tout au moins « d'un spécialiste, y II est donc essentiel de. svrvetl-y 1er encore plus étroitement la, $ protection en faisant appel aux y mêmes moyens que pour les g a-y loclies fclous, débris de cuir, etc.) y et mime, le cas échéant, à des $ patins de bois souples, utilisés

en rigide, y Dans ce dernier cas. étant Xi donné que la marche provoque 22 généralement une usure Inégale 22 des différentes parties de la se-22 met le, demandez à votre corâon-» nier de ''redresser celle-ci avant y, d'y apposer les patins souples. 22 Cette précaution les fera durer Y, plu s ̂ longtemps. — L.

PORTRAITS CUCHET

Distribution de chocolat de janvier La ration de chocolat de janvier

1943 sera perçue dans les départements de Meurthe-et-Moselle, Meuse et Vos-ges. «à partir du 20 février 1943, con-tre remise du coupon numéro zéro de lévrier 1943. sur les bases ci-après

Catégories J1 et V : 125 grammes. Catégories J2 et J3 250 grammes Les consommateurs devront perce-

voir Jeur ration chez les commerçants où ils sont actuellement inscrits.

Le coupon zéro de février 1943 ser-vira en même temps d'inscription pour les distributions ultérieures, mais les commerçants ne pourront ac-cepter ces inscriptions que dans la limite des approvisionnements reçus et calculés sur les coupons qu'ils ont collectés en novembre 1942.

En aucun cas. les commerçants ne pourront recevoir d'attributions sup-plémentaires au titre des coupons zéro de février, dont le nombre dépasse-rait la limite prévue ci-dessus.

Les commerçants devront détacher eux-mêmes les coupons zéro de fé-vrier des feuilles semestrielles et les collecteront sur feuilles de rentrée modèle 11 bis, qui devront être remi-ses aux grossistes pour le 25 février au plus tard. Les grossistes devront adresser tous les coupons collectés pour le l«r mars 1943, au président de la section épicerie, alimentation gêné, raie. 10. rue Saint-Dizier, â Nancy.

Les coupons présentés détachés ne devront pas être acceptés, ils seront considérés comme étant sans valeur.

En ce qui concerne la ration de chocolat de décembre, elle sera dis-tribuée aux consommateurs qui ont déposé leurs coupons en temps util,e. dès que les approvisionnements cor-respondants auront été mis en place.

Tous les coupons zéro de décembre encore entre les mains des commer-çants ou des consommateurs sont pé-rimés.

Encore les Tramways !... UNE RÉCLAMATION EN FAVEUR

DES USACERS DE CENTILLY ET DE VIRAT

Une lectrice, Mme Marchai, 345, rue de Toul, à Nancy, nous écrit :

« Monsieur le Rédacteur en chef, «< Je suis très attentivement vos propos quotidiens,

et y relève avec plaisir vos réflexions, toujours très justes, sur bien des sujets différents.

Serait-ce trop vous demander que d'aider les usa-gers des tramways n° 9 à être un pou mieux considé-rés en attirant l'attention de SVI. le Directeur des Tramways sur leur triste sort en insérant l'exposé ci-dessous : .. ,

Si le Journal, qui a connu la ligne en des temps déjà troublés, mais où cependant nous étions encore des privilégiés, voulait bien présenter ma requête, je crois que la Direction des Tramways finirait, par comprendre que les usagers du 9 sont, des Nancéiens et des clients comme les autres, et doivent, à ce titre, jouir des mêmes avantages.

\ 1 "heure actuelle où la loi de 48 heures par semai-ne est appliquée dans bien des maisons, et oblige le personnel à commencer presque partout à 7 h. 30, les premières voitures partent des terminus (théorique-ment) à 7 heures. Hélas ! bien souvent des retards dont personne n'est responsable font que les premiers départs ont lieu à 7 h. 10, voire même plus tard.

11 est donc impossible aux usagers d'être, rendus dans le centre ou le bas de la ville assez tôt pour se trouver dans les usines et ateliers à 7 h. 30.

Y a-t-il une raison majeure qui empêche la Direction des Tramways de mettre les premières voitures a 0 h. 30 comme sur les autres lignes ?

En ces temps de pénurie de chaussures, pneus de vélos etc., chacun aime à être rendu à son travail ou à la maison le plus économiquement possible, et re-doute d'être obligé de faire à pied de longs trajets.

Dès avant la guerre, on a toujours dit au public que la ligne était déficitaire. Elle ne l'est, certaine-ment plus maintenant, et le serait-elle, quel est le commerçant qi i tire un bénéfice égal de la vente de tous ses articles ? .

On pourrait rétorquer également la pénurie de voi-tures, mais on hésite à y croire lorsque bien souvent, vers 2 heures de l'après-midi, on voit deux véhicules stationner place Thiers et être envahis par des jeunes gens allant faire du sport à Gentilly.

Ne croyez pas que je veuille faire la une réflexion acrimonieuse mais j'ai toujours entendu dire que le sport le plus complet était la inarche, et je crois que les gens qui travaillent, comprendraient mieux le man-que de voitures s'ils ne voyaient pas en faire un usage insolite. Des jeunes gens de 20 ans pourraient, faire à pied le trajet (ïare-Gentilly, ce qui les mettrait, en forme pour leur après midi sportif.

Ne croyez-vous pas que ces voitures seraient mieux utilisées si elles étaient réservées à ceux qu'attend une grosse journée de travail, ou en reviennent ?

Je m'excuse de ce long exposé, et yous serais infini-ment, reconnaissante si, grâce à vos colonnes, les habitants de Gentilly et Viray pouvaient etre traites à égalité avec ceux de Laxou ou Malzéville.

Je vous remercie à l'avance et vous prie de croire, etc. »

LeSEAPJx8 PORTRAITS PAR C U C H E T

23, rue St-Otzier NANCY P«-Central NANCY PMïentral

Comité d'organisation

de l'Habillement et du Travail des Etoffes

Réunion d'information pour les ressor-tissants des classes : Couture. Mode

et Mode en Gros, Lingerie fine et Corsets sur Mesure-

Les couturières, les modistes, les fa-bricants de lingerie fine et, de corsets sur mesure (artisans ou non), ainsi que ies maisons de modes en gros sont invités à assister, le Jeudi 18 Février 1943, a 10 h. du matin, à une réunion d'informations sur le régime des prix de vente. M. TAREES, Chef du Service des Prix du Comité A Paris, fera un exposé sur les obligations qui résultent du système de fixation et de contrôle des prix en vigueur dans ces profes-sions.

Cette réunion, qui se tiendra dans !a salle réservée du sous-sol. Café Ex-cefsior, 50, rue Gamhetta, Nancy, inté-resse les maisons de Meurthe-et-Mosel-le. des Vosges et de la Meuse

Association des Parents

des élèves du Lycée J.-d'Arc Le comité de l'Association porte à la

connaissance des parents des élèves qu'une assemblée générale ordinaire aura lieu le dimanche 14 février, à 10 heures, au lycée Jeanne-d'Arc, rue Pierre-Fourier. Ils sont cordialement invités à y assister pour entendre le compte rendu de notre activité et par-ticiper à l'élection de nouveaux mem-bres du comité.

Etat civil du 12 lévrier

GALERIES SAINT-JEAN Place Saint-Jean — NANCY

Ra/e°" CONFECTION pour DAMES

Après inventaire.— Fins de séries Articles démarqués jusqu'à 50 %

Naissances Jeannine Bourgoii, rue de Dleuze. 24.

— Geneviève Molard, rue de Santifon-taine, 2. — Bernadette Lafontaine, rue de l'Atrie. 20

Publications Aloyse-I.ouis Schauer, gardien de la.

paix à Briey. 13. Grande-Rue, précé-demment à Nancy, 10, rue Corioàs, et Jacqueline Maurice, s. p. à Gondre-ville. en résidence à Toul, 6, avenue Albert-lof. — Jean Didot, instituteur S Laneuveville devant-Nancy, et Gisèle Robinet, s. p. à. Nancy, 2-2, rue Foller. — Henri Schaff. ouvrier en chaussu-res à Nancy. 11, rue Mansuy-Gauvain. et Geoigette Breton, ouvrière en chaus-sures à Nancy. 34, rue des Ponts.

Décès Louis Gény. 60 ans, entrepreneur de

peinture. 6 bis, place Carnot. — An-toine Teinturier, 79 ans. s. p. à Tom-blaine. — Louise Stroehly, 84 ans, s. p. veuve Tiilp. 234, rue du Montet. — Ma-ria Thiébaut, 63 ans, s. p.. veuve Per-net. 30. rue de Metz. — Albert Mar-thelot, 67 ans.-s. p. à Gémonvil'.e —1

Auguste Thiéry, 72 ans, s. p., 37, rue Gustave-Simon. — Paul Humbert, 65 ans. s. p.. 9, rue de Sonnini. — Anne-Marie Devosges, 73 ans, s. p., veuve Rauch. 25, rue du Progrès. — Adrien-' ne Thiébaut, 78 ans. s. p., veuve Le-febvre, 70, rue de Mon-Désert.

L'ÉCHO A NANCY, CE SOIR FINALE RÉGIONALE

DE LA COUPE DE FRANCE EN PING-PONG

Ce soir, à 20 h. 30. se déroulera au Grand Café, rue Saint-Dizier, cette importante manifestation. En demi-finale, le P. P. C Briey (champion de Lorraine-Nord) sera opposé au Bai' A. C. et le vainqueur rencontrera Nancy-Pongiste, champion de Lor-raine, composé de Houdart et Pi lion.

AU PROGRAMME DU DIMANCHE A NANCY ET BANLIEUE

Basket. — Coupe Camal ; Stade A S. Cheminots, 15 heures : S. A. Spi-nalien (1 fém.) c. A. S. P. T T. (1 f.). En lever de rideau, à 14 -heures : S.C. Chaligny (cadettes) c A. S. P. T. T. (cad.).

Championnat Meurthe-Sud, 3, rue Chevert, 9 et 10 heures : C \. U. F A. (1 et 2) c. Lég. du Montet (i et 2). A 11 h., en championnat Unfôn

Dj'otiot, : Vaiî. St-Fiacre (cad.) c Lég Montet (cad.).

Cyclisme. — Troisième cyclo-cross de la Pédale Nancéienne, vestiaire, café de la. Côte, près de l'ancien vé-lodrome. Départ, 10 heures. Arrivée 10 h 45, près de l'hippodrome. Tra-çage et reconnaissance du parcours samedi 15 h.

Etoile Cycliste Nancéienne, brasse-rie Wagner, heure habituelle : réu-nion membres actifs et du comité : présence obligatoire.

Football. — Championnat Meurthe Sud, première série, Pépinière, :4 heures 30 : U. S. Nancéienne c. U.S. Lunéville. Sur terrain du club pre-mier nommé : A. S. Varangéville c C. S. Blénod ; R. C. Champigneulles contre Dombasle Sp. ; G S. Neuves-Maisons c. St. Lorrain.

Matches amicaux, terrain de Laxou, 14 h. 45. Ent. Bourionville-Laxou (1) c. A S. Cheminots (1) ; 16 h. : E.B.L. (R) c. RC Champigneulles (R).

SALLE POIREL

LE GALA GYMNIQUE de demain

C'est demain dimanche, 14 février, que se déroulera, salle Poirel, à 14 heures 30, le gala gymnique du co-mité de Lorraine de gymnastique

Placé sous la présidence d honneur des autorités locales de M." le Dr Jac-quet, inspecteur régional au coin missarlat de l'E G S.; de M oor-delier, président du Comité de Lor-raine et des membres de ce comité, il est appelé à un très grand sUc-

Pour rassurer, la Lorraine de Lu-néville Donihasle-Sports, le Foyer des Jeunes, les Sports Nancéiens, les Amicales Féminines de Nancy. a

Section Féminine des Magasins Réu-nis, île Dombasle-Sports. mettent, tout en œuvre.

La matinée se terminera par une apothéose avec tous ies gymnastes masculins et féminins

Il reste environ 150 bonnes places à prendre sans retard. Location salle Poirel.

Autour de Nancy MALZÉVILLE

Ciné Jeanne-d'Arc. Sam. 20h3Q. Dim. 15h15. 201*30 : Les Filles du Rhône.

VILLERS-LES-NANCY RÉVEIL-CINÉ. Sam. 20h30. Dim. 15Q. P. BLANCHARD dans LE COUPABLE

VANDŒUVRE Biscuits caséinés. — La distribution

aux jeunes gens de 14 à 18 ans, qui se sont fait inscrire le mois dernier comme n'en touchant pas, aura lieu à la mairie, samedi 13 février, de 14 à 15 h. Se munir d'une carte d'identité ou d'une carte d'alimentation.

JARVILLE CINE St-PAUL. Samedi soirée. Dim. mat. et soirée : RETOUR A LA VIE.

- Baccalauréat de l'enseignement secondaire

SESSION DE JUIN

La session du baccalauréat s'ouvrira à partir du 17 juin. Les inscriptions seront reçues au secrétariat, de" "-P

cultés, 1? place Carnot, jusqu au 2/ février inclus

Tontes les demandes de renseigne-ments doivent être envoyées au serré tariat des Facultés. 15, place Carnot. Joindre une enveloppe timbrée pour la réponse.

Service social de Varmêe Le Service social de l'armée peut

accorder des bourses aux filles et veuves de militaires de carrière dé-sirant , entreprendre des études en vue de l'obtention du diplème d Etat d'assistance sociale

Demander tous renseignements a la Direction régionale du Service social de l'armée. 6. rue Callot, à Nancy

Joindre un timbre pour la réponse

AVIS IMPOR Noues attirons particulièrement l'at-

tention que les bureaux de Lunéville, rue de Sarrebourg, et Pont-à-Mousson, rùè Saint-Laurent, ne seront plus oc-cupés journellement; mais suivant les jours indiqués.

Lunéville : lundi et vendredi, toute la journée.

Pont-à-Mousson : jeudi toute la jour-née.

LES SPECÏACLKS

THÉÂTRE MUNICIPAL EN RAISON DU GROS SUCCÈS

4 Représentations supplémentaires 4 SAMEDI. DIMANCHE et MARDI

en soirée à 20 h. Dimanche en matinée à 14 h.

COUPS DE ROULIS Le grand succès actuel du

Théâtre Marlgny.

MAJESTIC. Un très beau film d'amour

L'HEURE DES ADIEUX

SHÉHÉRAZADE — I.uguet, Arletty d8

BOLERO — Sur scène : la grande ve-dette MAINVIL.

CINÉPARC. — LA TEMPÊTE.

PALAIS de la BIÈRE TOUS LES JOURS

- R I N O R I G H I -ET SON ORCHESTRE

Dimanche apér.-conc. 11h15 à I2h30.

IMTIItf T,N0 R0SSI» Michèle PRES-/IIIbL LE et Charles VANEL : LE SOLEIL A TOUJOURS RAISON

CASINO. — L EDER NI ER ROUND.

Caméo : Le Mariage de Chiffon. OLYMPIA. — LA PROIE DES EAUX.

NANCÉAC. — Symphonie Fantastique.

E n F 1^1 Comédie musicale Ci inS à grand spectacle

SCANDALE A VIENNE avec Paul HORBIGER

AMBIGU - CORA TERRY

Brasserie W A LTE R TOUS LES JOURS

i V\% D 4 V ET SON ENSEMBLE AiY> I NILL FÉMININ

Vous enohanteront Par leur entrain et leur charme musical.

Comité local d'assistance aux pri-sonniers. — La confection des colis commencera samedi 13, à partir de 14 h., par les lettres de Z A P ; à 20 h. de O à A. Se munir de la carte de colis et d'une vignette si cela n'a pas été fait. Prix Mu colis, 108 fr.«; emballage, 8.50, soit 116 fr. 50.

Certains souscripteurs au nouvel ouvrage de M. Lucien Linais, ne tenant pas compte des multiples difficultés rencontrées pour réali-ser une édition aussi luxueuse, s'étonnent de n'être pas encore en possession des exemplaires sous-crits.

Or, l'éditeur est heureux d'an-noncer que, prochainement, les en-vois commenceront, et demande aux intéressés d'avoir encore un peu de patience, celle-ci devant être récompensée par la réception d'un ouvrage dont Sis apprécieront certainement la rareté en une pé-riode où les matériaux sont si dif-ficiles à se procurer.

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Réexpédition à destination des au-tres centres du département : veaux, 104 ; porcs, 2. ..

Prix à fixer par le groupement o a-chat et, répartition des viandes.

Frais d'octroi et taxe municipale d'abatage à la charge des acheteurs.

Les mots croisés de T « Echo >

SOLUTION DU No 697 Horizontalement i 1. Boulimique. — H. Ré

solution. — III. Tuera. - IV. Liées. Lame — V. Eon. Aînée. - VI. Souleva. •- VII Odin, Ane. — VIII.* Or. Rôt. — IX. Très. Masse. — X. Sésamea. Es.

Verticalement : E. Brûlebout». - 2. E.O lo. Ré. — 3. Ustensiles. — 4. Loue. On. Si — 5. Iles. — 6. Mur. Alarme. — 7. Italien. As. — *8. Q.I. Anvers. — 9. U.O. Mea. (.)«-— 10. Entée. Etes.

PROBLEME N» 698

DES FEMMES .SOUFFRENT

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belle, no 14. - VENTE PAR LJCITA-TION. — Le jeudi 25 février 1943, à 14 h. 30, en l'élude et par le minis-tère de M« M UN 1ER, notaire ft Nancy, il sera procédé à. la vente aux enchè-res publiques. au plus offrant et der-nier enchérisseur, de : UNE MAISON,

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CINEMA — 15 heures — PIEGES Maurice CHEVALIER

Trouvaille. — Il a été trouvé un por-tefeuille contenant une certaine som-me. S'adresser à, la gendarmerie.

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de 14 à 18 ans Inscrits pour la distri-bution de biscuits sont invités à se présenter samedi 13 février, à partir de 14 h. au local des œuvres d'en-u'aide. 15, Grande-Rue, à Tomblaine.

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LANEUVEVILLE-DEVANT-NANCY Laneuveville-La Madeleine. — Les

jeunes gens dos deux sexes, de 14 h 18 ans. sont informés qu'une distribution de biscuits caséinés aura lieu en ma -rie dimanche 14 février, de 9 à 10 h.

Cette invitation ne concerne pas les jeunes gens qui bénéficient déjà de cette distribution effectuée pa l'in-termédiaire <le leur employeur ou de l'école qu'ils fréquentent. Se munir de sa carte d'alimentation.

Le ramassage des œufs aura lieu mardi prochain 16 courant. — Prière à chacun de déposer son .imposition d'œufs chez M. Diter, gérant des Coo-pérateurs de Lorraine, à Laneuvevilie-devant-Nancy.

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vic à 14 h. 30. Départ en vélo à 12 h. 15 précises.

Jardins de France. — Les sociétai-res peuvent retirer leur série de grai-nes chez M. Jean Oswald, 52 bis, ave_ nue Marthe. U est encore accepté de nouvelles adhésions et pris note des commandes d'engrais.

Etude de M' Alfred FERVRET no-taire à Nancy, 18, rue Saint-Dizier — ADJUDICATION VOLONTAIRE, le jeudi 25 février 1943, à 14 h. 30, en l'étude d'une MAISON à NANCY, rue Henner, no S. avec jardin, contenance totale : 177 m2 Pour visiter, s'adresser sur place, au rez-de-chaussée, tous ies jours, de 10 à 12 heures, et pour renseignements au notaire. Les ama-teurs devront se présenter à l'étude avec livret de famille pour signer la demande d'autorisation préfecto-rale. 12 jours au moins à l'avance.

La marée Arrivage de marée fraîche pendant

la semaine du 5 au 12 février r néant.

La commission du travail pour le re. •rutement de la main-d'œuvre en Al-éhiagne, avise qu'elle se tiendra à la Imposition des intéressés du 15 te-rrier 1943 au 20 février 1943, dans les, villes suivantes :

Nancy : Lundi à vendredi, de 9 à 12 ît de 15 à 17 heures, au bureau de pla ; iement, 3, place Carnot

Lunéville. — Lundi". 15 février, de 9. A 12 et de 15 à 18 heures ; mercredi i 17 ' février, de 9 à 10 heures, à Blâ- | mont, à ia mairie ; de 11 à 12 heures, à Badonviller, â la mairie ; de 14 a 15 heures, à Baccarat, à la mairie ; de 16 à 17 heures, à Gerbévilier, à la mairie. Vendredi 19 de 9 à "2 et de 15 à 18 heures, au bureau de re-crutement, rue (le Sarrebourg.

Toul. — Mercredi 17 février, de 14 a 16 heures, à la Standortkommandan-tur.

Pont-à-Mousson. — Jeudi 18 février, de 9 à 12 heures et de 14 à 16 heures, au bureau de recrutement, rue Saint-Laurent.

Briey. — Lundi à vendredi, de 9 à 12 heures et de 15 à 18 heures : sa-medi, de 9 à 12 heures, au bureau de recrutement, rue du Maréfchal-Lyautey. .

Piennes. — Jeudi 18 février, de 9 à 12 et de 14 à 15 heures, route de Baroncourt.

Longwy. — Lundi à vendredi, de 9 a 12 et de 15 à 18 heures ; samedi, dé 9 à 12 heures, au bureau de re-crutement, 11, place de l'Industrie.

Les visites seront reçues sans en-gagement. Les intéressés voudront bien se présenter aux heures indi-quées. Les départs pour l'Allemagne seront, fixés A 1a. signature du contrat nu ultérieurement.

AVIS DE DÉCÈS

M. René JÉRÔME, Instituteur en retraite, à Mailleroricourt-Saint-Pan-cras (Haute-Saône), et ses enfants ; Mme FAGEOL, née JÉRÔME, Institu-trice en retraite, à Vanves (Seine), Monsieur et leurs enfants ; Mme PIERRON, née JÉRÔME, Institutrice, à Nancy, et. Monsieur ; Mlle Maria GEORGE, sa gouvernante dévouée, et toute 1a. Famille, ont, la douleur de vous faire part de la mort de Madame JÉRÔME, née DEMARNE. Les obsè-ques ont, eu lieu à Maron, le 9 fé-vrier 1943, dans la plus stricte inti-mité.

Mlle Renée PERNET ; les Familles PERNET, HOCQUARD, THIÉBAUT, DONNINGER, COURTOT, COLIN, HOPP, ont 1a. douleur d'annoncer la mort de Madame Veuve Charles PER-NET, née Maria THIÉBAUT, décédée pieusement à l'âge de 63 ans. Les obsèques auront lieu lundi 15 février 1943, à, 10 h., en l'église Saint-Vincent-Saint-Fiacre. Maison mortuaire : 30, rue de Metz, Nancy.

Mme Lucien GÉNY, son épouse ; Mlle Madeleine GÉNY ; le Docteur G1BERT et Mme née GÉNY, ses en-fants; les Familles Alexis GÉNY, Marie GÉNY, DORVEAUX. MEULE IN, DAUER, Abel GÉNY, Eugène GÉNY. Paul GÉNY, LAMBINET, PELLË, GUERRE, ses frè-res et sœurs, beaux-frères et belles-sœurs, neveux et nièces ; les Familles GÉNY, SCHWARTZ, AUBERTIN, GUER-RE, ses cousins et petits-cousins, ont la douleur de vous faire part du décès de Monsieur Lucien GÉNY, Entrepre-neur de Peinture, survenu le ' 11 fé-vrier 1943, â l'âge de 60 ans, muni des sacrements de l'Eglise, et vous prient d'assister au service funèbre, qui aura lieu le lundi 15 courant, à 10 heures, en la basilique Saint-Epvre, où le corps sera déposé. Réunion et remerciements à l'église. L'inhuma-tion aura lieu au cimetière de Pré-ville dans l'intimité.

Nancy : 6 bis, place Carnot. Mme Veuve A. KANITZER ; les Fa-

milles KAN1TZER, COUBÊ, vous font part du décès de Monsieur Auguste THIÉRY, survenu â Nancy le 12 fé-vrier 1943, â l'âge de 72 ans. Les obsèques auront lieu le samedi 13 cou-rant. à 15 h. 30. en la chapelle de la Maison de Secours, où l'on se réunira. Vapdœuvre : 12, rue Lœvenbruck.

Les familles SORIN, FRÈRE, LIN-TINGRE, ont la douleur de vous faire part du décès de Monsieur Ernest SORIN, survenu pieusement, dans sa 66p année. Les obsèques auront lieu le samedi 13 février, à 9 heures 45. en l'église de Bosserville. Levée du corps à 9 h., 10, square de Boufflers.

M. WOLFER et Madame, née RAUCH ; M. et Mme Jean RAUCH et leurs enfants ; M. et Mme Paul RAUCH et leurs enfants ; Mlle Made-leine RAUCH et toute la famille, vous font, part du décès de Madame Veuve Marie RAUCH, survenu dans sa 73e année. Les obsèques auront lieu le lundi 15 février, à 15 heures 30, en l'église Saint-Georges. Maison mor-tuaire : 25, rué du Progrès.

REMERCIEMENTS

Les Familles DELON, DESCLAUDE, PIERQU1N, DISS, et les Amis, remer-cient très sincèrement toutes les per-sonnes qui leur ont prouvé tant de sympathie lors du décès de Madame Veuve Edmond DESCLAUDE-

M. et Mme Raymond WEINLAND, et la Famille, remercient bien sincè-rement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'oc-casion du décès de leur ohère Petite NICOLE.

AMANCE Les Familles VIGNERON, GUILLAU-

ME, BARROYER. DEM ART Y et CAS-TEL, remercient bien sincèrement tou-tes les personnes qui leur ont témoi-gné de la sympathie à l'occasion du décès de Madame Veuve VIGNERON, née Madeleine ROUBY.

AVIS DE MESSE Un service de quarantaine pour le

repos de l'âme de Madame Louis DIX-NEUF, décédée aux Sables-d'Olonne le 5 janvier, sera célébré le mardi 16 février, à dix heures, â la Cathédrale de Nancy. — De la part de M. Louis DIXNEUF et de toute la Famille : de la. Direction et du Personnel des Eta-blissements Louis DIXNEUF. — Nos magasins seront fermés le mardi 16 février, de 9 h. 45 à 14 h. 30.

Horizontalement : 1. Transforme un* rati-deur en éminence. — II. Vie des saints. — III. Privas dans certains cas de défense. — IV. Ville de Belgique. — V. Deux lettres de Cherbourg. Deux romain. — VI. Drénom m^s culin. — VII. Fera une incision autour de. VIII Divinité martiale Ancien séjour r.rir»-cier.

Verticalement r 1. Incite à ne pas frappei — 2. Larves vivant dans le bois mort. — ]. Dans le Lot-et-Garonne. Choquant. — 4. Mai sons d'éducation. — 5. Début d'entrée.^ Sort^ de l'eau. — 6. Il n'a .pas eu de souvenirs d en-fance. Sert h mesurer la terre. — 7. Fin -.e participe. Fit d'un boD c^îjeuner une désas treuse affaire.

I.A RADIO SAMEDI 13 FEVRIER

/ h Informations. — 7 H. 15 : Culture physique. — 7 h. 30 : Concert.

8 h. : Informations. — 8 h. 15 . Concert 9 h. î Informations. — 9 h. 15 : Arrê. 11 h. 30 : M. et Mme M. Casadesus. —

11 h. 40 : Sacheî vous oourrir. — Il h. 50 Cultivons notre jardin.

12 h. : Orchestre de Rennes-Bretagne, f 12 h. 45 : André Pasdoc.

13. h. : Informations. — 13 h. 15 : Pro-gramme sonore. — 13 h. 20 : Vedettes

14 h. : Informations. — 14 h. l5 • Lf fermier à l'écoute. — 14 h. 30 ■ Harmonie des gardiens de la paix.

15 h. : Informations. — 15 h. 15 Nos écoles chantent. — 15 h. 30 Valses.

16 h. : La pièce sans décor. 16 h. 30 Orchestre de casino de Radio-Parîs.

17 h. : La France coloniale. — 17 . 13 Orchestre de casino (suiteb

18 h. 30 : Causerie de la semaine. - 18 H. 40 : La collaboration. — 18 h. 45 ? Germai ne Cernay.

19 h. r Sport. — 19 h. 15 Revue du ci néma. — 19 h. 45 : Minute du travail — 19 h. 50 : Médard Ferrero.

20 h. : Informations. — 20 h. 15 : Pro gramme sonore. — 20 h. 20 Belle musique.

21 h. : Nos prisonniers. — 21 h. 15 : Belle musique (suite).

22 h. : Informations. — 22 h. 15 • Heure du cabaret.

23 h. : La vie charmante de Corot 23 h. 15 : Orchestres qu< vous aimez.

24 h. : Informations. — 0 h. 15 r Concert 2 h. : Fin d'émission.

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16 février, de 9 b à 11 h. 30. La Salle des Ventes sera fermée le

lundi 15 février toute la journée.

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Malgré tous ses efforts, malgré la cuvette du commissaire, le noir n'a-vait pu s'en aller que par place. Le père Verlingue était toujours hideux, horriblement tatoué, présentant un heurté de couleurs des plus surpre-naL c'est pourtant la vérité. finit-Il par dire, en criant très fort. Je suis sur ia trace d'une conspiration im-portante. J'ai été enlevé, oui enlevé, après embauchage. On a fait de moi un postulant d'abord ; un frère passif ensuite. Je le reconnais. J'aurais dil pousser ce dévouement jusqu'au bout et consentir à sacrifier une dent pour conquérir le grade de frère major. Oui. monsieur le chef de division, voi-là ma seule faute. Le reste n'a été que sacrifices pour l'administration. On m'a habillé en Turc, on a fait de moi un nègre. Mais j'ai la preuve de ce que j'avance — il eut un geste a la Talma — on m'a rivé aux bras le si-gne des conjurés.

Pour le coup, le chef de dlviston crut le père Verlingue dans une complète démence.

D'autan-t qu'il venait, de Jeter les veux sur le bracelet, qu'il l'avait ap-proche de ses lunettes, et, après un minutieux examen, le repoussait avec mépris en disant :

— Ça, c'est un simple anneau de rideau I

C'était la fin. Ail Verlingue tomba sans force dans un fauteuil.

FEUILLETON OE • L'ECHO DE MANOT - 87 -

L'AMAZONE BLEUE Par Georges PRADEi

Il ne s'en leva, en sursaut, que pour obéir au chef de division qui ml criait d'une voix tonnante •

— Sortez ! I I

XVIII UNE BONNE ŒUVRE

M. Manheym ne s'était pas trompe lorsqu'il avait dit à Asthon de Buckler qu'il suffisait de son concours pour le tirer de peine La banque de l'avenue de l'Opéra ne courait plus aucun dan-ger. le père Couste avait pu faire face à toutes les échéances, le crédit un instant ébranlé s'était brusquement raffqermi, ainsi que le fait se produ.t si souvent pour les entreprises finan-cières, et les employés en avaient été pour leurs frais de médisance.

Jamais le luxe du banquier n avait été plus éclaboussant, c'est lt> terme dont se servait Max de Chalagnes qui ne pouvait le sentir. Car Buckler, s'ë-tant, lié forcément avec M. Manheym, avait dû se montrer fréquemment en public dans sa compagnie. Les heu-

reux élus du cercle du prince d'Hanalt se plaignaient même de cette irruption par trop fréquente du banquier dans les réunions des « Bracelets d'or ».

M. Manheym eût donné gros pour se faire recevoir membre de l'élégante confrérie mais son complice s'était trouvé dans la nécessité de lui mettre brutalement les points sur les i. en lui avouant que le prince d'Hanalt ne pouvait le voir en photographie et qu'il n'était point non plus en odeur de sainteté auprès de Bois-Giron, pas plus qu'auprès de Pierre Hervieux. Louis de Bressieux, Max de Chala-gnes et » tutti quanti ».

— Remettons ça à plus rard, avait répondu le banquier en s'armant de philosophie Gagnons un sac énorme et alors, en prêtant urte forte somme au prince d'Hanalt, il.sera trop heu-reux de me recevoir pour un A îS siens, et lès « Bracelets d'or » compteront un membre de plus.

Une pauvre créature que le tetour â la fortune de M. Manheym n'avait pas rendu plus heureuse, c'était Ma-

deleine Manheym Elle avait vu re-venir autour d'elle le luxe et 1 abon-dance ; et elle tremblait, car sa conscience lui demandait par quels moyens contre l'honneur son mari était arrivé à un pareil résultai.

■ Les affaires, a dit Dumac. IÎL>. c'est l'argent des autres ». et la Jsune fem-me pensait avec terreur que l'argent que son mari jetait maintenant è plei-nes mains, il devait l'avoir pris A bien des petites épargnes.

Nous avons dit que le baron d Buckler et, Je banquier éfaien* deve-nus deux inséparables.

— Je voudrais connaître le n«un e la victime sur le dos de laquelle Ils se sont liés, demandait le duc Melton

C'est par un beau jour a ét« que nous retrouvons les deux compile s. sortant du chalet des bords de I Oisp. quelques semaines après les événe rnents qui précèdent.

Partis la veille au soir de Paris, ayant' travaillé depuis quatre heures du matin jusqu'à deux heures de 1 i-près-midi d'un labeur acharné, ils s'en retournaient les poches pleines dn bil-lets. qu'Asthon de Buckler ch u geait. d'écouler, et de remplace1* p. i des papiers sérieux ayant une valeur réelle.

fA Wtnre.j

SPLENDIDE IMMEUBLE XVIe

Constr. Impecc.. en Sté Anonyme. Rapp un million. Px 15.500.000 fr.

B. PROVOT. 186, Grande-Rue, Nogent-sur-Marne (Seine) Tre. 05.01.

VENTE D'IMMEUBLES JUIFS 1° IMMEUBLE (le RAPPORT à usage

(•pmmercial et d'habitation, situé à NANCY. 20 rue (les Dominicains, ap-partenan' à M HALPHEN. Mme STRAUSS et Héritiers GERSf HEL. (ur baisse de mise à prix fixé# à 1.181.000 tr

2° IMMEUBLE de RAPPORT » usage commercial et d'habitation, situé à NANCY. 18, rue des Dominicains, ap-partenant aux Héritiers GERSCHEL. sur baisse de mise à prix fixée à 399.000 tr.

30 MAISON (('HABITATION, située à MESSEIN (M.-et-M.), roule de Ri-chardménil. n° 25. appartenant aux Héritiers GERSCHEL, sur baisse rte mise à prix fixée à 67,500 fr.

Pour tous renseignements concer-nant ces immeubles, revenus, forma-lités et conditions de vente, s'adresser à M. E. DEl.AOOUTTE. administra-leur provisoire. 54, rue Saint-Dizier. a NANCY, tous les jours, saut !e di-manche, de' 9 heures A n heures. En dehors de ces heures, dern, nder rendez-vous.

Sous peine de lorclusion. les acqué-reurs evenfupls doivent se faire con-naître à 1 administrateur provisoire avant le 11 mars 1943.

B. PKLAGOUTTK.

Papeteries de Clairefontaine Société anonyme

au capital de il.250.000 francs Siège social

â ETIVAL-CI.AIREFONTAINE (Vosges) R. C. Sâint-Dlé. n° 245

L'Assèmbîée générale extraordinaire oes actionnaires, en date du 26 dé-cembre 1942 ayant décidé l'aiurmcn tation du capital social de 7.500.000 francs h il 250.000 francs, par incor poration de réserves et distribution corrélative, aux actionnaires, à titre gratuit, de 7.500 actions nouvelles de 500 francs, entièrement libérées, mais essentiellement nominatives, crées Jouissance 1er janvier 1943, sur la base de «me action nouvelle pour deux anciennes, MM. les Actionnaires sont, avisés que les demandes d'attri-bution de titres nouveaux peuvent être faites dès maintenant, contre re-mise du coupon n° 17 des actions au porteur anciennes ou présentation du certificat nominatif d'actions an-ciennes. aux Ranques suivantes :

lo Crédit Lyonnais, à SAINT-DIE et F. PIN AL ;

2o Société Générale, à SAFNT-DIÉ : 3o Société Nancéienne de Crédit In-

dustriel et de Dépôts, â NANCY : 4" Banque Nationale pour le Com-

merce et l'Industrie, à ÉPINAL Ces banques recevront, par ailleurs

les ordres d'achat ou de vente des droits d'attribution, les titulaires d'ac-tions nominatives anciennes voulant céder leur complément de droits, pour-ront obtenir un bon de cession. En vue de la négociation du droit à attribution, une notice a été insé-r*»iiî.u/â tJes Annonces Légales Obligatoires » du.8 février 1943. Dans sa séance du 27 janvier 1943, le Conseil d Administration a décidé de distribuer, â valoir sur le divi-

• "I;? » l'exercice 1942, un acompte cie i.o francs net par action ancienne, au porteur ou au nominatif. Cet acompte est. payable dès maintenant aux banques ci-dessus désignées, con-tre remise du coupon n° 18 des ac-tions au porteur on sur présentation du certificat nominatif.

Le Conseil d'Administration. I Pf 118. av Victor-Hugo 1)4 DIC l^ll vous propose : PAKIS FTOII P S* G(le Av : BEI- LMM. P. T.. LiiV/ILL

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directeur O. KLEPR Rédacteur en chef ; Fr. PHILIFPS

Maison d'Imprimerie et d'Edition* A tws avenue Foch. Nancy

Bureau de Périt : Si «venue d«t CNsmpe-ElyeAee

Autarnetion Po 7S*