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MARDI 24 MARS 1885 Société de secours mutuels aux or- phelins. Réunion de toutes les person- nes qui s'intéressent à la création de celte So- ciété , mard i 24 , à 8 h. du soir , à l'Hôtel-de- Ville. Amphithéâtre. Conférence donnée par Mme H. Gréville , mardi 24 , à 8 h. du soir : « Quelques types français contemporains. » Société mutuelle fribourgeoise. Réunion du comité , mardi 24 , à 8 '/, h. du soir , au Café Buhler. Orchestre I'ESPéKANCE . Répétition , mercredi 25, à 8 7 , h- précises du soir , au Foyer du Casino. Club des Dérame-tot. Réunion , mer- credi 25, à 9 h. du soir , au local. Société sténographlque. Cours de sténogra p hie , mercred i 25, à 8 7. h. du soir (1res précises), au Collège primaire. Brasserie Robert. Concert , en faveur des ouvriers sans travail , donné par l'Odéon , mercredi 25, à 8 V, h- du soir. Ciasi ans-aie-FoBids. Encore les anarchistes. On mande de Berne que le dernier des anarchistes arrêtés dans celte ville a élé mis dimanche eu liberté. Il est probable que le projet d' attentat contre le Palais fédéral est le fait des agents provocateurs entre- tenus en Suisse par certains gouvernements étrangers. Samedi , à Berne , on a répandu un appel révolutionnaire adressé aux ouvriers suisses , qui se termine par ces mots : * Mort aux tyrans qui osent se proclamer nos dirigeants ! » Mort à la bourgeoisie ! » Mort à tous les représentants de l' autorité ! » Vive la révolution sociale ! » Grâce à l'énerg ie de M. Hurst , commandant de gendarmerie , il a été possible d' arrêter le distri- buteur de cet appel le môme soir , à Fribourg, il s 'était rendu par le train de 6 heures . Ces im- primés portent l'indication : Châlon. Imp. Gnoury & C e . Association de la presse suisse. Le co- mité de l'Association s' est réuni dimanche malin à Berne. Après s'être occupé du rôle de la presse en temp. - - d'épidémies et discuté les termes de la réponse à faire à ce sujet aux maîtres d'hôtel d'Interlaken , il a décidé que la prochaine réunion de l' Association de la presse suisse aurait lieu dans la Suisse romande , à Neuchâtel , pendant le mois de juin. Parmi les objets qui figureront à l' ordre du jour de la prochaine assemblée , nous mentionnerons un rapport sur la gislation en matière de presse des différents cantons , diverses autres questions d'intérê t public , un rapport sur l' activité du comité , eic. On espère que la réunion de Neuchâtel amè- nera à l' Association de nombreuses adhésions de journalistes romands. Les chevaliers de la main noire. Par or- dre du procureur général , l' administrateur infi- dèle de la Volksb ink d'Interlaken reste en pri- son el l' enquête sur la situation de la banque continue. Le déficit connu Jusqu 'ici , 380, 000 fr., serait couvert par des fifres d' une ' valeur de 2.0 ,000 fr. et par une obl^ation de 170, 000 fr. portant plusieurs bonnes Signatures. Quelques membres du conseil d' administration ne devaient pas ignorer , il y a deux anSdéjà , que le directeur spéculait à la Bourse avec lés fonds de la Banque. Pour cacher son jeu , il tenait lui-même une fausse comptabilité , ce qui finit par éveiller les soupçons du caissier et par le faire dénoncer. Chronique Suisse. France. La presse parisienne commence à se préoccuper d' une lettre posthume d'Edmond Abont , datée 6 décembre et publiée par le Ré- publicai n de la Haute Saône , mais dont ce jour- nal ne fait pas connaître le destinataire. M. Edmond A bout disait , dans cette lettre , avoir formé , avec les Débats, le National , la Paix et le Petit Journal , une li^ns ayant pour but de culbuter le ministère Ferry pour le remplacer par un ministère gauche et centre gauche. M. Clovis Hugues va déposer sur le bureau de la Chambre une demande d' amnislie pour tous les délits politi ques , en invoquant les révé- lations de M. Andrieux sur les subventions faites à la presse socialiste par la préfecture de police. M. Andrieux a promis d'intervenir dans le dé- bat. Le Cri du Peup le dit que l' on vient de pro- faner de nouveau la tombe de Jules Vallès. Certains journaux parisiens disent que des procès-verbaux de contravention ont élé dressés contre plusieurs citoyens qui , le 18 mars , avaient arboré a leurs fenêtres des drapeaux rouges . Des poursuites seront dirigées contre eux. Deux arrestations ont été opérées à ce sujet , pour rébellion envers les agents de l'autorité. On écrit d'Ajaccio , au Temps : « La semaine dernière , .Mme Agai , de la Co- médie-Française , donnait successivement à Ajac- cio trois représentations. » Dans la première , elle débita les Cendres , par Vic or Hugo. Les bonapartistes qui se trou- vaient dans la salle crurent à propos de profiter du passage se trouve le cri de : « Vive l' em- pereur ! » pour faire une petite manifestation. Les républicains restèrent impassibles. » Mais , dans sa dernière soirée , la célèbre tra - gédienne ayant compris à nouveau ce morceau de déclamation dans le programme , les autorités , craignant avec raison quelques troubles , en du- rent interdire la récitation. Chose curieuse , les journaux réactionnaires n 'ont eu qu ' une voix pour accuser les opportunistes d'intolérance à ce propos ! » Allemagne. A l' occasion du 88 e anni- versaire de la naissance de l' empereur , un grand nombre de têtes couronnées , de princes héritiers et de grands-ducs se trouvent en ce moment à Berlin. Ce sont d' abord tous les membres de la famille impériale , parmi lesquels on remarque la grande-duchesse Alexandri ne deMecklembourg, sœur de l' empereur , le grand-duc héritier de Bade , son petit-tils , qui se fiance avec la prin- cesse Hilda de Nassau , fille du futur grand-duc de Luxembourg, etc. Parmi les membres de fa- milles régnantes , il faut citer le prince de Galles , son fils, le prince Albert Victor , et le duc d'E- dimbourg ; le roi et le prince héritier de Saxe , le- prince héritier de Suède , l' archiduc Albert d'Au- triche , le grand-duc Wladimir , l' aîné des frères du czar > et le duc de Gênes. Ce n ' est plus de jour en jour , mais d'heure en heure que grandit le mécontentement au sujet de la liberté qu ' a pris le comité central chargé de réunir les souscriptions en faveur d' un don national à M. de Bismarck. Sans consulter les- souscripteurs , le dit comité a décidé l' acquisition du domaine de Schcenhausen qui a appartenu , il y a 60 ans , à la famille Bismarck. Le montant, des souscriptions atteint 18 /4 de millions de- marcs. La presse de l'Allemagne du Sud a ouvert le feu des protestations ; aujourd'hui les principaux organes de Berlin protestent. Mentionnons : Le Tageblalt , le Reichsbote , la Kreuzzeitung et un» masse d' autres. Tous ces journaux disent qu 'ils croyaient qu ' on voulait , par une fondation utilo- ou bienfaisance , perpétuer un nom cher aux. Allemands , mais qu ' on n ' avail pas entendu ache- ter des domaines à un millionnaire qui a en ou- tre une seigneurie. Les comilés de l'Allemagne' du Sud réclament la restitution de leur argent- L' a ffaire prend une tournure lamentable. On vient d'arrêter à Wilhelmshafen un maî- tre d'hôtel et son fils accusés d' avoir vendu au gouvernement français U s plans des fortifications- de ce porl militaire. Sur une pêche de Francfort , la police dfr Kœni gsberg a fait des descentes en divers quar- tiers. Il paraît que ces découvertes se rattache- raient à un projet d' atlental à la Banque impé- riale. A Francfort même , des mesures très étendues avaient été prises en raison d' une menace adres- sée à la police. Pendant toute la jou i née de la fêle de l' empereur une compagnie est restée de piquet , vingt cartouches à balle avaient été dis- tribuées aux hommes. Italie. La Cour suprême à Rome et le roi , malgré le télégramme du cardinal Agoslini , patriarche de Venise , ont refusé d' accorder grâce de la vie au soldat Costanzo qui , dans une ca- serne de Padoue , a tué trois de ses camarades. Le condamné ne dormait et ne mangeait plus. A 4 heure du malin , samedi , les troupes chargées d' assister à l' exécution s' embarquaient au quai des Esclavons et deux vapeurs les conduisaient au Lido. Vers 5 heures du malin une embarca- tion amenait Costanzo , soutenu par un frère franciscain. Une compagnie de disci p line faisait le service du fort San Nicola et en interdisait l' acès au public. Vingt minutes après on enten- dait un feu de peloton. Costanzo , après avoir subi la dégradation , étail fusillé par un peloton mixte composé de soldais des 1er e t «j ge rég iment d'in- fanterie . Nouvelles étrangères . Bnreaux , l , Rue du Marché , l. Arrivée de | « octobre mi\ GARE DE CHAUfe-DE-FONDS | Octobre îmj) part pour PR | X D' ABONNEMENT : franco pMa Suisse H sera rendu compte de tout ouvrage dont i~ . «. «. iT. i. s. s. i. s. ï. 5 . M. M. I m. i~ . T. ï. 1 an , fr. 10 ; 6 mois. fr. 5»50r il sera adressé un exemp laire à la Rédaction. Locle ... 5 10 7 - 9 15 - 1 42 3 20 5 42 8 42 11 10 Iafcle . . . 4 - 6 - 1 20 9 35 11 5F 2 40 6 02 10 15 - 3 mois fr S e Morteau.. 9 15 3 20 5 42 H 10 Mèrteau . . 4 - 9 35 2 40 6 02 d mois , Ir. d. Besançon . 9 15 3 20 11 10 Biançon . 4— 9 35 2 40— Pour l'Etranger le port en sus. ABONNEMENTS S ANNONCES Neuchâtel . - - 9 25 1 52 - 5 52 0 53 - N&ohâtel . 5 21 - 9 25 - 1 52 5 52 - r . ^ , », . . , GenèTe . . 1 5i 5 52 9 53 G»oèTe . . 5 21 9 25 1 52 _ Imp. COURVOISIER, rue du Marche , 1 Bienne... - 8 4-2 - H 41 2 20 - 5 21 10 06 - Bi*Wne...5 15 - 1 10 10 - - 3 28 6 45 - - PRIX DES ANNONCES Chaux-de-Fonds Berne... - - - 11 41 2 20 - 5 21 10 06 - B&» e . . . 5 J5 - 1 10 10 - - 3 28 6 45 - - 10 et. ia HjM ou son espace ; prix minimum it rue du Collè ge, 3W , Locle. Bâle .... - - 11 41 - -5 2110 061 - Bto .... 5 15 7 10 10 - - 8 28 - i-une mn0nce ,^S centimes. _ | Dimanche et fêtes: part de Sonceboi 6.02 s. amyée 8. . Dimanche et fêtes : part pour Sonoebo», midi, armée 1. 28 B.]| . Vallès « mauvais fils » Sous ia si gnature de Mme Séverine le Cri du Peup le reproduit , d' après M. Frantz Jourdain , de la Vie moderne , le récit d' un curieux incident de l' enfance dr - Jules Vallès. «On sait que Vallès railla imp itoyablement son père et sa mère et

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Page 1: Nouvelles étrangères. Chronique Suisse.doc.rero.ch/record/79052/files/1885-03-25.pdf— MARDI 24 MARS 1885 — Société de secours mutuels aux or-phelins. — Réunion de toutes

— MARDI 24 MARS 1885 —

Société de secours mutuels aux or-phelins. — Réunion de toutes les person-nes qui s'intéressent à la création de celte So-ciété , mard i 24 , à 8 7» h. du soir , à l'Hôtel-de-Ville.

Amphithéâtre. — Conférence donnée parMme H. Gréville , mardi 24 , à 8 h. du soir :« Quelques types français contemporains. »

Société mutuelle fribourgeoise. —Réunion du comité , mardi 24 , à 8 '/, h. dusoir , au Café Buhler.

Orchestre I'ESPéKANCE. — Répétition ,mercredi 25, à 8 7, h- précises du soir, auFoyer du Casino.

Club des Dérame-tot. — Réunion , mer-credi 25, à 9 h. du soir , au local.

Société sténographlque. — Cours desténogra phie , mercred i 25, à 8 7. h. du soir(1res précises), au Collège primaire.

Brasserie Robert. — Concert , en faveurdes ouvriers sans travail , donné par l'Odéon,mercredi 25, à 8 V, h- du soir.

Ciasians-aie-FoBids.

Encore les anarchistes. — On mande deBerne que le dernier des anarchistes arrêtés danscelte ville a élé mis dimanche eu liberté. Il estprobable que le projet d' attentat contre le Palaisfédéral est le fait des agents provocateurs entre-tenus en Suisse par certains gouvernementsétrangers.

— Samedi , à Berne , on a répandu un appelrévolutionnaire adressé aux ouvriers suisses , quise termine par ces mots :

* Mort aux tyrans qui osent se proclamer nosdirigeants !

» Mort à la bourgeoisie !» Mort à tous les représentants de l' autorité !» Vive la révolution sociale ! »Grâce à l'énerg ie de M. Hurst , commandant de

gendarmerie , il a été possible d'arrêter le distri-buteur de cet appel le môme soir , à Fribourg, oùil s'était rendu par le train de 6 heures . Ces im-primés portent l'indication : Châlon. — Imp.Gnoury & Ce.

Association de la presse suisse. — Le co-mité de l'Association s'est réuni dimanche malinà Berne. Après s'être occupé du rôle de la presseen temp.-- d'épidémies et discuté les termes de laréponse à faire à ce sujet aux maîtres d'hôteld'Interlaken , il a décidé que la prochaine réunionde l' Association de la presse suisse aurait lieudans la Suisse romande , à Neuchâtel , pendant lemois de juin. Parmi les objets qui figureront àl'ordre du jour de la prochaine assemblée , nousmentionnerons un rapport sur la législation enmatière de presse des différents cantons , diversesautres questions d'intérê t public , un rapport surl'activité du comité, eic.

On espère que la réunion de Neuchâtel amè-nera à l'Association de nombreuses adhésions dejournalistes romands.

Les chevaliers de la main noire.— Par or-dre du procureur général , l'administrateur infi-dèle de la Volksb ink d'Interlaken reste en pri-

son el l'enquête sur la situation de la banquecontinue. Le déficit connu Jusqu 'ici , 380,000 fr.,serait couvert par des fifres d'une ' valeur de2.0 ,000 fr. et par une obl^ation

de 170,000 fr.

portant plusieurs bonnes Signatures. Quelquesmembres du conseil d'administration ne devaientpas ignorer , il y a deux anSdéjà , que le directeurspéculait à la Bourse avec lés fonds de la Banque.Pour cacher son jeu , il tenait lui-même une faussecomptabilité , ce qui finit par éveiller les soupçonsdu caissier et par le faire dénoncer.

Chronique Suisse.

France. — La presse parisienne commenceà se préoccuper d' une lettre posthume d'EdmondAbont , datée dû 6 décembre et publiée par le Ré-publicai n de la Haute Saône, mais dont ce jour-nal ne fait pas connaître le destinataire.

M. Edmond A bout disait , dans cette lettre,avoir formé , avec les Débats, le National, la Paixet le Petit Journal, une li^ns ayant pour but deculbuter le ministère Ferry pour le remplacer parun ministère gauche et centre gauche.

— M. Clovis Hugues va déposer sur le bureaude la Chambre une demande d'amnislie pourtous les délits politi ques , en invoquant les révé-lations de M. Andrieux sur les subventions faitesà la presse socialiste par la préfecture de police.

M. Andrieux a promis d'intervenir dans le dé-bat.

— Le Cri du Peup le dit que l'on vient de pro-faner de nouveau la tombe de Jules Vallès.

— Certains journaux pari siens disent que desprocès-verbaux de contravention ont élé dresséscontre plusieurs citoyens qui , le 18 mars , avaientarboré a leurs fenêtres des drapeaux rouges . Despoursuites seront dirigées contre eux.

Deux arrestations ont été opérées à ce sujet ,pour rébellion envers les agents de l'autorité.

— On écrit d'Ajaccio , au Temps :« La semaine dernière , .Mme Agai , de la Co-

médie-Française , donnait successivement à Ajac-cio trois représentations.

» Dans la première , elle débita les Cendres ,par Vic or Hugo. Les bonapartistes qui se trou-vaient dans la salle crurent à propos de profiterdu passage où se trouve le cri de : « Vive l' em-pereur ! » pour faire une petite manifestation. Lesrépublicains restèrent impassibles.

» Mais , dans sa dernière soirée, la célèbre tra -gédienne ayant compris à nouveau ce morceaude déclamation dans le programme, les autorités ,craignant avec raison quelques troubles , en du-rent interdire la récitation. Chose curieuse , lesjournaux réactionnaires n'ont eu qu 'une voixpour accuser les opportunistes d'intolérance à cepropos ! »

Allemagne. — A l'occasion du 88e anni-versaire de la naissance de l'empereur , un grandnombre de têtes couronnées , de princes héritierset de grands-ducs se trouvent en ce moment àBerlin. Ce sont d'abord tous les membres de lafamille impériale , parmi lesquels on remarque lagrande-duchesse Alexandri ne deMecklembourg,sœur de l'emp ereur , le grand-duc héritier deBade, son petit-tils , qui se fiance avec la prin-cesse Hilda de Nassau , fille du futur grand-ducde Luxembourg, etc. Parmi les membres de fa-

milles régnantes , il faut citer le prince de Galles ,son fils, le prince Albert Victor , et le duc d'E-dimbourg ; le roi et le prince héritier de Saxe, le-prince héritier de Suède , l'archiduc Albert d'Au-triche , le grand-duc Wladimir , l'aîné des frèresdu czar> et le duc de Gênes.

— Ce n'est plus de jour en jour , mais d'heureen heure que grandit le mécontentement au sujetde la liberté qu 'a pris le comité central chargéde réunir les souscriptions en faveur d'un donnational à M. de Bismarck. Sans consulter les-souscripteurs , le dit comité a décidé l'acquisitiondu domaine de Schcenhausen qui a appartenu , ily a 60 ans , à la famille Bismarck. Le montant ,des souscriptions atteint 18/4 de millions de-marcs.

La presse de l'Allemagne du Sud a ouvert lefeu des protestations ; aujourd 'hui les princi pauxorganes de Berlin protestent. Mentionnons : LeTageblalt , le Reichsbote , la Kreuzzeitung et un»masse d'autres. Tous ces journaux disent qu 'ilscroyaient qu 'on voulait , par une fondation utilo-ou dé bienfaisance , perpétuer un nom cher aux.Allemands , mais qu 'on n 'avail pas entendu ache-ter des domaines à un millionnaire qui a en ou-tre une seigneurie. Les comilés de l'Allemagne'du Sud réclament la restitution de leur argent-L'affaire prend une tournure lamentable.

— On vient d'arrêter à Wilhelmshafen un maî-tre d'hôtel et son fils accusés d'avoir vendu augouvernement français U s plans des fortifications-de ce porl militaire.

— Sur une dé pêche de Francfort , la police dfrKœni gsberg a fait des descentes en divers quar-tiers. Il paraît que ces découvertes se rattache-raient à un projet d'atlental à la Banque impé-riale.

A Francfort même, des mesures très étenduesavaient été prises en raison d' une menace adres-sée à la police. Pendant toute la jou i née de lafêle de l'empereur une compagnie est restée depiquet , vingt cartouches à balle avaient été dis-tribuées aux hommes.

Italie. — La Cour suprême à Rome et leroi , malgré le télégramme du cardinal Agoslini ,patriarche de Venise , ont refusé d'accorder grâcede la vie au soldat Costanzo qui , dans une ca-serne de Padoue , a tué trois de ses camarades. Lecondamné ne dormait et ne mangeait plus. A 4heure du malin , samedi , les trou pes chargéesd'assister à l'exécution s'embarquaient au quaides Esclavons et deux vapeurs les conduisaientau Lido. Vers 5 heures du malin une embarca-tion amenait Costanzo, soutenu par un frèrefranciscain. Une compagnie de disci pline faisaitle service du fort San Nicola et en interdisaitl'acès au public. Vingt minutes après on enten-dait un feu de peloton. Costanzo , après avoir subila dégradation , étail fusil lé par un peloton mixtecomposé de soldais des 1er et «j ge rég iment d'in-fanterie .

Nouvelles étrangères .

Bnreaux, l, Rue du Marché , l. Arrivée de | « octobre mi\ GARE DE CHAUfe-DE-FONDS |<° Octobre îmj ) Départ pour PR |X D'ABONNEMENT : franco pMa SuisseH sera rendu compte de tout ouvrage dont i~. «. «. iT. i. s. s. i. s. ï. 5. M. M . I m. i~. T. ï. 1 an, fr. 10 ; 6 mois. fr. 5»50ril sera adressé un exemp laire à la Rédaction. Locle . . . 5 10 7 - 9 15 - 1 42 3 20 5 42 8 42 11 10 Iafcle . . . 4 - 6 - 1 20 9 35 11 5F 2 40 6 02 10 15 - 3 mois fr Se Morteau.. — — 9 15 — — 3 20 5 42 — H 10 Mèrteau . . 4 - — — 9 35 — 2 40 6 02 — — d mois, Ir. d.

Besançon . — — 9 15 — — 3 20 — — 11 10 Biançon . 4 — — — 9 35 — 2 4 0 — — — Pour l'Etranger le port en sus.ABONNEMENTS S ANNONCES Neuchâtel . - - 9 25 — 1 52 - 5 52 0 53 - N&ohâtel . 5 21 — - 9 25 - 1 52 5 52 - — r

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it rue du Collè ge, 3W, Locle. B â l e . . . . - - — 11 41 - - 5 2110 061 - Bto .... 5 15 — 7 10 10 - - 8 28 - — — i-une mn0nce,^S centimes._ | Dimanche et fêtes: Départ de Sonceboi 6.02 s. amyée 8.—. Dimanche et fêtes : Départ pour Sonoebo», midi, armée 1.28 B.]| .

Vallès « mauvais fils »

Sous ia signature de Mme Séverine le Cri duPeup le reproduit , d' après M. Frantz Jourdain , dela Vie moderne, le récit d' un curieux incident del'enfance dr - Jules Vallès. « O n sait que Vallèsrailla imp itoyablement son père et sa mère et

Page 2: Nouvelles étrangères. Chronique Suisse.doc.rero.ch/record/79052/files/1885-03-25.pdf— MARDI 24 MARS 1885 — Société de secours mutuels aux or-phelins. — Réunion de toutes

étala , sans vergogne, leurs ridicules au grandjour , mais le fils dissimula avec soin les sérieuxet terribles griefs qu 'il avait contre les siens , el«es griefs non-seulement le public tes ignore,mais môme la plupart de ces amis n 'en savent lepremier mot. » Après ces quelques mots d'en-trée, M. Jourdain raconte ainsi l' aventure sui-vante :

« Exaspéré de la répulsion que son fils mon-trait pour le professorat , furieux de son impuis-sance à dompter cette nature de fer , épouvanté àla pensée que les violences politiques , l'exalta-tion républicaine , les coups de tête de celui quiportait son nom pouvaient nuire gravement à sapropre carrière , notre homme s'entendit avec lepréfet , aimable fonctionnaire qui ne s'arrêtaitpas aux questions de détail , et qui était bien aisede débarrasser le gouvernement d'un adversaire•déj à redoutable. En quelques jours , l'affaire futbâclée et le pauvre Vallès fut enfermé dans unemaison de fous.

» Les faits que j'avance là sont fort graves , ilssont en outre presque ignorés ; je veux donc bienpréciser , afin de ne pas être soupçonné de col-porter un propos en l' air ou de rapporter un can-can anonyme.

» C'esl à moi , à moi-môme que Vallès dévoilala plus horrible page de sa vie, el je n 'étais plusun enfant lorsqu 'il eut avec moi ce mouvementdouloureux d'épanchemenl.

» Le malheureux resta six semaines dans cetenfer , six semaines pendant lesquelles il crut quela raison lui échappait , et pendant lesquelles iltenta deux fois de se briser le crâne contre unmur. Une nuit , il se réveilla en sursaut , à moitiéasph yxié : un de ses camarades , dont la folieconsistait à se croire chien, se tenait accroupi sursa poitrine et lui léchait le visage ! Il voulut sedégager, appeler au secours , l'aliéné lui fendit lecrâne d 'un coup de sabot et continua tranquill e-ment ses immondes caresses.

» Ce fut cette scène à la Poë qui le sauva.Transporté à l'hôpital de la maison , Vallès putgagner un infirmier qui le prit en pitié et qui fitparvenir une lettre à un ami. Celui-ci n 'était pascommode , il courut chez le père, qui comprit ,après un quart d'heure de conversation orageuse ,qu 'il allait être déshonoré par le scandale quesoulèverait en province une affaire de ce genre.Il céda , le fils sortit de l'asile d'aliénés el, auprix de son silence , obtint enfin l'autorisation des'installer à Paris. »

Mme Séverine ajoute :« Je joins mon témoignage à celui de M. Jour-

dain. Moi aussi , j'ai reçu ceUe douloureu se confi-dence , sur laquelle Vallès m'avait fait promett rede garder le secret. J'ai tenu parole ; mais au-jourd'hui que le fait est connu , je devais celte

affirmation publique à celui qui a écrit ces li-gnes, el que je remercie de m'avoir relevé de mapromesse. »

LES ORMESFEUILLETON DE L'IMPARTIAL 46

PAR

HENRY GRÉVILLE

En quelques heures son teint se plomba , sa respira-tion s'accéléra , ses yeux prirent une expression désoléefort au-dessus de son âge-, le médecin fut appelé en hâte ,et déclara qu'il n'y avait pas là de quoi s'inquiéter;mais dès la première heure, Flavie plus clairvoyanteavait perdu tout espoir-, il y avait dans l'état de l'enfantquelque chose qui échappait à l' analyse , qu'elle perce-vait avec son cœur plus qu 'avec son esprit , et qui son-nait pour elle le glas des funérailles.

Là encore, elle essaya de ménager Marcel le plus long-temps possible; persuadée que l'enfant allait mourir ,elle se dit que le coup pour être presque soudai n n'enserait pas plus dur , et que .l'ignorance de l'avenir épar-gnerait au père bien des tortures cruelles.

Jour par jour , elle envoya son gendre travailler dansla bibliothèque , lui affirmant que pour le moment rienn'était à craindre , toutes les deux heures environ , elleallait l'y trouver pour une minute ; elle entrait , lui di-sait un mot affectueux, le rassurait sur le compte dePierre en deux paroles , souriait et se retirait. Avellingardai t de ces apparitions l'impression d'un rayon desoleil tiède et doré , qui lui laissait dans l'âme une joiebienfaisante .

Dans ces longues séances où son esprit ramassé surlui-même par l'effort avait parfois besoin de se défen-dre et de s'étirer , lui aussi fit des réflexions à la fois

Reproduction interdite pour les journaux n'ayant pat traité avec laSociété des gens de lettres.

pénibles et consolantes. Il ne serai t jamais plus seul, ille sentait; sa vie était entrée dans un courant nouveau,qui avait pour lui la douceur d' une chose ancienne,longtemps perdue , puis retrouvée; c'était cette vie tran-quille qu'il avait toujours aimée , et où son âme en-tière se retrempait. Cette impression de repos et de fraî-cheur étai t si forte que parfois il en oubliait le chagri nqui rongeait sa vie. et comme un homme mal éveilléd' un rêve pénible , il se demandait vaguement pourquoiil avait tant souffert. La réalité lui revenait bien vite;il passait la main sur son front , pour chasser la penséeobsédante , et se replongeait avec une sorte de rage dansle travai l qui fait tout oublier.

Cependant , les jours s'étaient écoulés, Pierre de plusen plus faible ne jasait plus et ne demandait rien; lecœur plein à éclater d'une douleur sans limites , Flaviele tenait sur ses genoux, enfermé dans ses bras si ten-dres et si souples; pendant de longues heures, penchéesur l'enfant , elle cherchait à lire dans ses yeux ternisles pensées flottantes de cette petite âme à peine éveil-lée, qui allai t rentrer dans la nuit. Le docteur ne ré-pondait plus de rien , ce qui , trad uit en langage ordi-naire, signifiait que tout était perdu. .

— Il faut pourtant que le père le sache , se dit la pau-vre femme en baissant la tête sous le coup qui la frap-pai t dans tout ce qui lui était cher.

La journée étai t tiède et douce-, le soleil pénétrait detoutes parts la maison spacieuse où les mouches bour-donnaient dans les larges corridors; son douloureuxfardeau dans les bras , Flavie gagna la bibliothèque, etfrappa à la porte. Marcel se leva et vint ouvrir.

— Comment , c'est vous ? dit-it en souriant ; vousdeux ? Il va donc mieux , ce mignon ?

Madame Dannault s'était assise dans un fauteuil bas ,et arrangeait sur ses genoux les membres émaciés dupauvre petit être. Marcel en se penchant sur lui eut toutà coup l'intuition de la vérité.

— Comme il est maigre ! dit-il ; ses yeux se sont creu-sés si vite... Il n'est pas plus mal ?

Flavie regarda le père avec une pitié si tendre qu'ilfrémit.

— Si , il est plus mal , dit-elle d' une voix douce et fai-ble comme la respiration du petit mourant.

Marcel s'agenouilla près d'elle et prit dans les siennesla main molle et froide qui jadis jouait si gentimentavec sa barb e et ses cheveux.

— Vous avez vu le médeci n , dit-il , ce n'est pas sansremède ? Ce mal n'est pas mortel, n'est-ce pas ?

Flavie continuait à le regard er de ses yeux sans lar-mes, dilatés par la douleur et la tendresse.

— Si, mon ami, le mal est mortel , répondit la mêmevoix lente et basse.

— Mortel ? Mon beau petit garçon ? C'est impossible !cria le père effaré, se rejetant en arrière. Si vite 1 Vousvous trompez !

— Il y a huit jours que je n'ai plus d'espoir , fit-elle enreportant les yeux sur l'enfant.

Celui-ci la regardai t depuis quelques instants avec uneintensité extraordinaire. Quelque chose comme un sou-rire passa sur son doux visage; il étendit le bras pourattirer à lui la face aimée que depuis un mois il voyaittoujours au-dessus de la sienne. Flavie s'inclina, touten le remontant vers elle, et reçut le baiser des petiteslèvres décolorées. Avec un retour de son ancienne gaietémutine, Pierre chercha son père du regard , et du gestel'attira à lui . Marcel , vaincu par la douleur, l'embrassaavec une tendresse désolée et craintive. Ainsi que jadis ,Pierre le nomma, puis regardant Flavie: — Maman ! dit-il d'un air content , comme si ces caresses lui eussent ap-porté le soulagement. Puis il ferma les yenx et s'endor-mit d' un soleil fiévreux.

Immobiles , Marcel et Flavie se regardèrent sans separler. C'était donc la fin de leur rêve ? Le père s'étaitdit que son fils le continuerait dans la vie, que, sem-blable à lui , élevé par lui , il rachèterait la faute de lamère; combien d'espérances orgueilleuses le savant n'a-vait-il pas entassées sur la tête de cet enfant! Et com-bien de retours de tendresse l'époux délaissé n'avait-ilpas attendus du petit être aimé de lui ! C'est à présentseulement qu'Avellin sentai t de quel amour il avaitaimé son fils. Tout cela était perdu , évanoui , touts'en allait avec le souffle décroissant de ces lèvrespâlies.

(À tuiwe)

BERNE. — La Banque commerciale de Bernene donnera pas cette année de dividende à sesactionnaires. Le bénéfice passe en entier à l'a-mortissement des pertes éprouvées.

— M. Klennig, directeur de l'Ecole d'agricul-ture de la Rulti , a décliné l'appel qui lui a étéfait par le gouvernement du Chili.

SAINT-GALL. — En rectification de ce qui aété dit concernant la succession Oslrowski , cen'est pas 350,000 francs, mais sur le capital de350,000 francs que le comle Plater doit payer undroit de successisn qui était contesté .

Le comte Plalet à perdu son procès avec dé-pens. On annonce un recours au Tribunal fédé-ral.

— Le tribunal criminel a rendu jeudi son ju-gement dans la fameuse affaire d'avxirtement dontl'enquôle durait depuis deux ans et plus. Jean-Georges Bischoff , médecin non patenté (meigé),a été condamné à un an de réclusion , mais com-me il était en prison préventive depuis le 19 mai1883 il a été libéré. Un autre meige , Daniel Zùr-cher , qui a subi la môme détention , a élé con-damné à 3 ans de réclusion , dont il a été retran-

ché 1 7, an considéré comme subi par la déten-tion préventive. La sage-femme Barbara Webera reçu 2 Vj ans de réclusion , dont 1 */» an sontconsidérés comme subi par la détention préven-tive. Enfin six antres personnes , des femmes,ont été condamnées à des peines variant de septà deux mois de réclusion.

VAUD. — On commence à se remuer en vuedes élections au Grand Conseil qui vont avoirlieu sous peu dans le canton de Vaud. Ce soir,mardi , trois assemblées de démocrates-radicauxauront lieu à Lausanne.

Nouvelles des Gantons. /^ Cours de sy lviculture . — Le déparlementde l'industrie et de l'agriculture invite les jeunesgens qui désireraient obtenir un brevet de garde-forestier , et en général toutes les personnesqu 'intéresserait un cours de sylviculture , à sefaire inscrire à son bureau d'ici au 4 avril pro-chain.

Les élèves réguliers devront indiquer , lors deleur inscri ption , leur âge el leur profession.

Le cours sera donné à Neuchâtel par l'inspec-teur général des forêts. L'enseignement compren-dra le cubage des arbres sur pied et abattus , labotanique forestière, la culture des bois, leur ex-ploitation et leur utilisation , la conservation desforêts et la police forestière ; il sera accompagnéd'excursions journalières et d'exercices pratiques.

Le même département rappelle en outre qu 'auxtermes de l'article 79 de la loi forestière promul-guée le 31 août 1883, les gardes-forestiers nonbrevetés doivent suivre un cours de sylvicultureet se munir du brevet de capacité dans le délaide deux ans depuis la promulgation de la loi.

/„ Académie de Neuchâtel. — Examens de ma-turité médicale , les 25 et 26 mars courant. Can-didats : MM. E. Anhorn et J.-J. Jeanneret.

Les examens sont publics. Pour tous rensei-

Chronique neuchàteloise.

Besançon. — Hier , lundi , les typogra phes syn-diqués de Besançon se sont mis en grève pourune question de tarifs sur laquelle l'entente n'apu se faire entre patrons el ouvriers.

L'Union franc comtoise annonce que, jusqu 'ànouvel ord re, elle paraîtra sur une simple feuille.

La Démocratie , qui a dû retarder son tirage deplusieurs heures , annonce que ses dispositionssont prises pour que pareil fail ne se renouvellepas , sauf peut-ôlre pour aujourd'hui.

Les imprimeurs du Petit Comtois s'étant misd'accord avec le syndicat , aucun relard ne se pro-duira dans l'apparition de ce journal.

Frontière française

Samedi , à Mons , plusieurs explosions ont eulieu devant les maisons des ouvriers qui avaientrepris ou voulaient reprendre le travail.

Les sociétés ouvrières de diverses villes belgesont envoyé des pains, qui ont été distribués auxgrévistes, ainsi que quelques secours en argent.

A Wasmes, une terrible catastrophe vient de seproduire. Les bâtiments de la fosse n°1 , du char-bonnage de l'Escouffiaux sous Hornu , ont étécomplètement détruits par un incendie. Les se-cours ont manqué.

La gendarmerie a forcé tous les grévistes à tra-vailler au sauvetage. Peu ont refusé.

On ne croit pas que ce désastre soit imputable àla malveillance des grévistes.

"Au moment où le feu a éclaté , une quarantaine ,d'ouvriers étaient descendus dans la fosse ; ils ontpu heureusement être retirés à temps.

Une dépêche de Mons , à la date du 23, dit qu 'onsignale un sérieux mouvement de reprise du tra-vail.

3,000 ouvriers sont rentrés au travail hiermalin.

Selon toute probabilité , la grève sera terminéedans quelques jours.

La grève en Belgique.

Page 3: Nouvelles étrangères. Chronique Suisse.doc.rero.ch/record/79052/files/1885-03-25.pdf— MARDI 24 MARS 1885 — Société de secours mutuels aux or-phelins. — Réunion de toutes

^nements , s'adresser au recleur de l'Académie,M. H. Dubois , professeur.

,', Représentation de «Denise *. — I l n'y a guèreplus de deux mois que le Théâtre-Français don-nait la première représentation d' une œuvre nou-velle de Dumas fils : Denise, tel est le titre de«elle pièce qui a si vivement occupé toute lapresse parisienne.

Nos lecteurs comprendront facilement que le«ad re de notre journal ne nous permet pas dedonner ici l'analyse quelque peu complète de•cette œuvre .

La thèse soutenue par l'éminent académicienest délicate et peut-être môme... scabreuse ;c'est ce qu 'un criti que compétent a appelé « Laprédication morale » de Dumas. Est-il besoin dedire que la pièce dont les 4 actes se soutiennentdans le même décor, est du style le plus élevé,que l'esprit y est semé à pleines mains , que lesparadoxes s'enchaînent presque naturellement?poinl n'est besoin de dire tout cela , le nom seulde Dumas suffit pour en convaincre chacun.

Denise est une pièce, ni drame , ni comédie , lesdeux premiers actes sont de comédie étincelante ;les deux derniers de drame sombre.

En quelques mots voici la pièce :Denise Brissot a été séduite par un certain Fer-

nand de Thauzelte , son ami d'enfance , mais tropriche pour épouser une fille de rien.

Quelques années plus lard , elle se trouve chezle comte André de Bardannes , bienfaiteur de safamille , chargée de tenir compagnie à Marthe ,sœur du comte , jeune échappée du couvent. An-dré de Bardannes devient amoureux de Denise.

Par malheur , Mme de Thauzelte et son filsFernand se trouvent , pour quelques jours , auchâteau. Fernand intri gue de son mieux pourépouser la dot de Marlhe.

Le comte, après s'être fait beaucoup tirer l'o-reille, parce qu 'il sait que Fernand est un chena-pan , finit par lui accorder la main de sa sœur , àcondition qu 'il dira franchement que Denise n'apas été sa maîlresse. Fernand jure qu 'il n'a abso-lument rien à se reprocher.

Alors André n hésite plus à faire l aveu de sessentiments , mais Denise, voulant sauver à toulprix la sœur de son bienfaiteur , dévoile la tristevérité.

Le père Brissot étrangle à moitié de Thauzelte ,qui se voit contraint à demander la main de De-nise. On la lui accorde. Il en résulte des scènesforl belles , mais qui défient l'analyse, tant ellessont nerveuses et marchent droit au but.

Bref , c'est Marthe, la jeane innocente , qui ar-range les choses, et tout finit par un pardon etpar le mariage d'André de Bardannes et de De-nise.

Quant à FernandIl reste seul avec son déshonneur 1

L'interprétation de Denise, qui nous a été don-née lundi soir par la troupe de M. Simon , est au-dessus de toute critique , si nous faisons une pe-tite exception pour M. Dherbilly (Fernand deThauzelte) qui dit son rôle un peu à la façon d'uncollégien.

La scène du 3me acte a élé dite magistralemenlpar Mlle Marie Laure. La vérité , l'affreuse vérités'échappant en torrents de ses lèvres, la pauvreDenise raconte avec des sanglots sa faute , l'aban-don de son séducteur , les démarches faites par samère, l'enfant né.. . Cette scène poignante , MlleMarie Laure l'a rendue d'une façon hors ligne :l'interprétation parfaite , le geste correct , la dic-tion excellente , l'intonation de la voix toujoursjuste , font de cette artiste une Denise irrépro-chable.

Pendant les deux derniers actes, les glandeslacrymales des spectateurs les moins sensiblesavaient bien de la peine à se contenir; les 9/10mes

des représentants du sexe charmant y allaient ,sans autre , de leurs deux petits ruisseaux delarmes I

Cette chronique menaçant de nous conduire unpeu loin , nous nous hâtons de dire deux motsdes principaux interprêtes. M lle Kolb a tenu avecbeaucoup de grâce ingénue et d'intelli gence unrôle qui cadre mal avec son tempérament. M. etMme Deshayes interprètent avec une grande vé-rité les rôles de M. et Mme Brissot.

M. Abel a élé très correct dans celui d'André .M. Sully, dans le rôle de Thouvenin , a été excel-

lent. Mentionnons encore Mmes Helmont et Pier-remont qui ont fort bien tenu les rôles de Mmesde Thauzelte et Ponlferrand. M. Worms (de Pont-ferrand) n'avait qu 'un rôle très secondaire ; c'é-tait regrettable pour le talent de ce charmant co-mique.

La salle était convenablement garnie hier soir,et les applaudissements ont été aussi bruyantsque sincères.

— Ce soir , mardi , à Genève : Denise et Divor-çons . Fdo B.

Chronique locale.

BULLETIN MÉTÉOROLOGIQUE(B UREAU CENTRAL Mé TéOROLOGIQUE DE FRANCE)

au 33 Mars.Les fortes pressions qui se tenaient au large des côtes

se sont avancées vers l est dans la matinée. L'aire supé-rieure à 765 mm. couvre le nord de la France et les IlesBritanniques. De forts courants du nord-est régnentdans la Manche et la Bretagne , le vent du sud en Ecosseet en Irlande. La température descend presque partoutavec une baisse assez forte en France. En France , lespluies ont été générales et accompagnées de neige dansplusieurs stations; temps au beau , excepté sur le litto-ral de la Méditerranée.

Du 16 au 22 mars 1885.Naissances.

Léon-Alfred , fils de Cbarles-Henri Quilleret , Bernois.Marthe-Hélène , fil le de Paul-A rthur Bourquin , BernoisFrançoise , fille de Julien JeanRichard , Neuchàtelois.Fernand-Raoul-Albert , fils de Jules-Albert Matthey-Henri

Neuchàtelois.Jules-César , fils de Dorwald Maire , Neuchàtelois.Marguerite , f i l le de Célestin-Arnold Zehnder , Bernois.Paul , fils de.Frédéric Gertseh , Bernois.Louis-Philippe , Mis de Heinrich Isler , Zurichois.Bertha , fille de Ami-Constant Peter-Comtesse , Neuchâ

telois.Léon , fils de Edouard Scballenberger , Bernois.Henri , fils de Jules Edouard Guillod , Fribourgeois.

Alice-Juliette, fille de Eugène-Henri Viatte , Bernois.Alice, fille de James-Albert Brandt-dit-Siméon , Neuchà-

telois.Jean-André , fils de Johann-Carl-Andréas Brendlé, Wur-

tembergeois.Louise-Rosine, fille de Fritz-Emile Huguenin-Vuillemin ,

Neuchàtelois.Frédéric-Ernest , fils de Frédéric Muller , Bernois.Fritz-Arnold , fils illégitime , Argovien.Flora-Nancy, fille de Constant Jeanneret , Neuchàtelois.Clara , fille illégitime , Bernoise.

Promesses de mariage.Léon-Alfred Perrier, horloger, Vaudois, et Lina Sandoz-

Gendre , tailleuse , Neuchàteloise.Pierre Marti n , veuf de Magdalena née Kurzen , cordon-

nier , Bernois , et Sophie-Charlotte née Sandoz , veuvede Gumal-Alexis Perrin , horlogère , Neuchàteloise.

Philippe Henri Matthey-Prévôt , émailleur , Neuchàtelois ,et Lina Matthey-Junod , sans profession , Neuchàte-loise.

Jean-Baptiste Beuchat , employé postal , et Marie-Fran-çoise-Marguerite Duplain , repasseuse en linge, lesdeux Bernois.

Louis-Henri Maurer , agriculteur , Bernois , et AmandaJacot , sans profession , Neuchàteloise.

Christian La-uener, scieur, Bernois , et Anna-ElisabethAfFolter, sans profession , Soleuroise.

Ernest-Henri Stauffer , horloger , Bernois , et Ida Jeanne-ret , sans profession , Neuchàteloise.

Albert-Justin-Joseph Seballer .commis, et Laure-HenrietteMuller , horlogère , les deux Bernois.

Alp honse-Hyacinthe Schmutz , horloger , Fribourgeois , etGénie Dubois , régleuse, Neuchàteloise.

Edmond Augsbourger et Marie-Cécile Brunner , les deuxpierristes et Bernois.

Mariages civils.Gottfried-Frédéric Wittwer et Rosine Marti , les deux

horlogers et Bernois.Décès.

15266 Jean Schumacher , époux de Anna-Marie née Losli ,épicier , né le 9 mai 1828, Bernois.

Philippe-dit-Fôlix Meyer , époux de Gertrude néeGugenheim , marchand fripier , né le 15 mars 1814,Français.

Louise-Adèle Balmer , née le 31 juillet 1881, Ber-noise.

15267 Marthe-Elisa Choux , née le 26 août 1884, Neuchà-teloise.

15268 Alice Brandt-dit-Siméon , née le 19 mars 1885,Neuchàteloise.

15269 Andréas Fuhrer , né le 2 novembre 1840, Bernois.15270 Fritz-Albert Bauer , né le 1" mars 1885, Bernois.

ETAT CIVIL DE LA CHAUX-DE-FONDS

(Pour répondre à un désir qui nous a été plus d'unefois exprimé, nous commençons aujourd'hui la publi-cation de renseignements empruntés à la Feuille officielleSuisse du Commerce:)

Registre du Commerce : La maison HENRI PICARD etfrère, à la Chaux-de-Fonds est éteinte ensuite de la re-nonciation du titulaire. Sous la raison sociale :Société générale de fourniture s d'horlogerie , il est fondéune Société anonyme avec siège à la Chaux-de-Fonds ,en vue de la reprise de la suite des affaires , de l'actif etdu passif de la maison Henri Picard et frère de la Chaux-de-Fonds. et de ses agences de Leipzig et de New York ;les opérations de cette société consisteront dans le com-merce et la fabrication de tous outils et fournituresd'horlogerie ; exceptionnellement dans i'aehat et la vented'horlogerie , d'objets d'optique et d'articles de Paris. Lasociété durera jusqu 'au 30 juin 1900. Le capital socialest fixé à trois cent mille francs , divisés en soixante ac-tions de cinq mille francs chacune. Les actions sont no-minatives. La société est représentée vis-à-vis des tierspar un directeur-administrateur nommé par l'assembléegénérale parmi les actionnaires. Le directeur de la so-ciété est James Perrenoud , domicilié à la Chaux-de-Fonds. L'assemblée générale a délégué la signature so-ciale à Arnold Robert et Edouard Reutter , tous deuxactionnaires , domiciliés à la Chaux-de-Fonds , pour enfaire individuellement usage, en cas d'empêchement dudirecteur. Bureaux : Rue Léopold Robert , n° 12.

EXTRAIT DE LA FEUILLE OFFICIELLE SUISSEdu Comment,

Mardi 24 Mars: Lev. du sol. 5 h. 57 ; couch. 6 h. 17.1550. — Munster dédie sa cosmographie à l'empe-

reur.Mercredi S3 Jtfors : Lev. du sol. 5 h. 55 ; couch. 6 h. 18.1388. — Combat des Bernois et des Fribourgeois près

la Tour-Rouge.

Ephémérides, 1885

(Gnérison d'une maladie de 10 ans.) Monthey,(Cton. Valais.) Cher M. Brandt! Veuillez pardonner leretard que j'ai mis à vous écrire , la maladie d'un demes enfants en est la cause. Vos Pilules suisses m'ontfait beaucoup de bien , car je souffrai s depuis 10 ans deconstipation , de manque d'appétit , et j'avais comme unpoids sur l'estomac, surtout après avoir mangé despommes de terre ou d'autres choses lourdes. Par vosPilules suisses tous ces maux ont disparu, (sign.) MmeRoos. Dans les pharmacies: fr. 1»!!5 la boîte.

Exiger, que l'étiquette de la boîte porte une croixblanche sur fond rouge et le nom de R. Brandt. 142Î

Imp. A. COURVOISLBB . — Chaux-de-Fonds

Berne, 24 mars. — La commission de 1 artille-rie est ainsi composée : MM. le général Herzog,président; le colonel divisionnaire Bleuler (Neu-mûoster) , le colonel E. Perrochel (Chaux-de-Fonds), les lieulenants-colonelsGr essIy (Berne) ,Socin (Bâle) , Hebbel (Saint-Gall) , le majorSteiger (Berne); elle a pour secrétaire M. le lieu-tenant-colonel Roth (Thoune) .

Berne , 24 mars. — Hier , les séances des deuxConseils n 'ont été levées qu 'à 6 heures du soir.

Le Conseil national a approuvé le transfert dela concession du chemin de fer du Pont à Val-lorbas à MM. Lui lin et Cie et Galopj n frères , àGenève , Masson el Chavannes , à Lausanne , et àla Banque cantonale vaudoise , agissant pour lecompie d' un syndicat financier et d' une Sociétéanonyme à fonder. Le siège de la Société esttransféré du Pont à Lausanne.

Par 76 voix contre 31 le Conseil a voté l'instal-lation de la collection Gfoss au Palais fédéral.M. Arnold Grosjean demandait qu 'elle soit trans-portée provisoirement à Neuchâtel.

Le Conseil des Etals a adopté sans oppositionle projet portant acquisition par la Confédérationde la station météorolog ique de Saenlis.

— M. Gustave Roux , l'artiste vaudois bienconnu , vient de mourir à Genève, à l'âge de 57ans. Dessinateur de talent et aquarelliste distin-gué, M. Roux avait étudié son art dans l'atelierde Gleyre , qui le considérait comme un de sesélèves les mieux doués.

Paris, 24 mars. — Une dépêche du généralBrière de l'Isle, du 20 mars , constate que sui-vant des renseignements contrôlés , les Chinoisont subi des perles énormes dans les combats des2 el 3 mars ; un des chefs des Pavillons-Noirs aété tué.

Le général de Négrier a poussé une reconnais-sance au:delà de la frontière chinoise et tientl'ennemi en alerte .

Tout était tranquille dans la matinée sur lafrontière de Chine et la rivière Claire.

Londres, 23 mars. — D après une dépêche deSouakim , la cavalerie avec un bataillon d'infan-terie indienne est partie pour construire unenouvelle zeriba. La cavalerie reviendra , maisl'infanterie restera.

Dans le combat d'hier , les Anglais ont perduune grande quantité de chameaux et de mulets.

Dernier Courrier.

Page 4: Nouvelles étrangères. Chronique Suisse.doc.rero.ch/record/79052/files/1885-03-25.pdf— MARDI 24 MARS 1885 — Société de secours mutuels aux or-phelins. — Réunion de toutes

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et de vendre à des prix sans précédents.A l'ouverture de cette saison , nous engageons vivement notre clientèle à se hâter de profiter des

grands avantages qu 'offrira cette mise en vente ; j amais un aussi grand et beau choix de confections etd'étoffes en tous genres, n 'a été oifert à des prix si bas.

i3 i=t i ix: .F* 1x. E: S» ——¦— 1435-3

Brasserie ROBERTMercredi 25 Mars 1885

dès ri '/« heures du soir 1-113-1

C O N C E R Ten faveur

des Ouvriers sans travailDONNÉ PAR

L'ODÉONsous la direction de M. J.-B. IMetrich.

Monsieur Ariste DuBois. Monsieur etMadame Charles DuBois et leur enfant àBerne. Mademoiselle Mathilde DuBois àNew-York , Monsieur Albert DuBois , Ma-dame veuve Marie DuBois-Blanchet etson enfant , ansi que les familles DuBois ,Hess et Gonset , ont la douleur de fairepart à leurs amis et connaissances de lagrande perte qu 'ils viennent de faire eu lapersonne de leur chère fille , sœur , belle-sœur, tante , nièce et cousine

Mademoiselle Juliette DuBoisque Dieu a retirée à Lui , Mardi 24 Marsh l'âge de 20 ans et 5 mois, après unelongue et pénible maladie.

L'enterrement auquel ils sont priés d'as-sister aura lieu Vendredi 27 Mars à 1 h.après midi.

Ohaux-de-Fonds, le 24 Mars 1885.Domicile mortuaire : rue du Soleil n' 1.§MF~ Iae prosent avis tiendra lieu de

lettre de faire part. 1441 21 ™" '",l™ M————^——

A vonrlro a bas Pr'x > de ^a belleV t!llUl tî tolle de ffll et j canBpa3

pour bureau. — S'adresser rue du Puits 25,au premier étage. 1380-2

A vPTlilrP 1 potager peu usagé, avecri. v oiiu.1 C t0lls ]es accessoires, deuxseilles en cuivre , 1 lit avec paillasse et ma-telas, des cha:ses , 1 glace , 2 tables carrées ,1 table de nuit. — S'adresser rue du Parcî> ° 69, nu 3m" étage , à droite. 1334-1

Les membres de In Société fédérale deGymnastique (ancienne section) sontpriés d'assister. Mercredi 25 courant , à 1heure après midi , au convoi funèbre deMonsieur Emile Douillot, membre extrapassif. — Domicile moituaire : Brasseriedes Ep latures. . .1443-1 LE COMITé.

Tous les militaires appartenant aucorps de l'artillerie sont priés d'assisterau convoi funèbre de leur regretté frèred'armes , Albert Perret, sergent-major.

Réunion à la Brasserie Muller , Mercredi25 Mars , à midi et demie.

Tenue civile. 1431-1

Monsieur et Madame Louis Rozat-Mulleret leur enfant , Monsieur Jules Sandoz àSt-Imier , Madame Rosett e Richard et safamille à In Sagne , Monsieur et MadameAdolp he Grospierre-Richard et leurs en-fants à Neuchâtel , font part à leurs parents ,amis et connaissances de la perte doulou-reuse qu'ils viennent de faire en la per-sonne de Madame

Veuve Julie Humbert née Jeanrichardleur chère grand'mère , arrière-grand'mère,belle sœur et tante , que Dieu a enlevée àleur affection , à l'âge de 82 ans , 7 mois ,après une courte maladie.

Chaux-de-Fonds, le 23 Mars 1885.L'enterrement , auquel ils sont priés d'as-

sister , aura lieu mercredi 85 courant , à1 heure après midi.

Domicile mortuaire : Rue St-Pierre 22.On ne reçoit pas.

&kW Le présent avis tient lieu de lettrede faire part. 1401-1

ï.'Eternel l'a donné , l'Eternel l'a ûlé,que le nom de l'Eternel soit béni

.Ion I, v. 21.Monsieur et Madame Arnold von Almen-

Golay et leur enfant , Monsieur et MadameDorwald Maire , Monsieur et MadameCharles Brandt , Mademoiselle AntoinetteGolay, Mademoiselle Radie] Gob iy, ont ladouleur de faire part à leurs amis et con-naissances de la perte sensible qu 'ils vien-nent d'éprouvé; en la personne de leurchère fille , sœur et nièce ,

Lina-Liouiseque Dieu a rappelée â Lui , le 24 Mars , àl'âge de 14 mois, après une longue et pénible maladie.

L'enterrement , auquel ils sont priésd'assister , aura lieu Jeudi 36 courant , à1 heure après midi. - Domicile mortuaire :Hue de l 'Industrie , N » '.'8.

W0F~ Le présent avis tient lieu de le'trede l'aire part. 1442-2

Monsieur et Madame Emile Gruring-Perret et leurs enfants . Monsieur et Madame Rodolphe Baehler-Perret et leursenfants à Berne , Monsieur et Madame Al-vin Krauss-Perret . t leurs enfants , ainsique les familles Mathey, Perret , Banguerelet Kurt , ont la douleur de faire part à leursamis et connaissances de la grande pertequ 'ils v iennent d'éprouvé! en la personnede leur cher frère , beau-frère , oncle , ne-veu et cousin

Monsieur ALBERT PERRET , députédécédé dans sa41"1" an née après une péniblemaladie.

L'enterrement , auque l ils sont priés d'as-sister , aura lieu Mercredi 25 courant ,à 1 heure après midi.

Chaux-de-Fonds , le 23 Mars 1885.Domicile mortuaire : ru. ' L'1 Robert , 18n.

iiSF" Le prosent avis tient lieu de lettrede faire part. 1814-1

Monsieur et Madame Emile Douillotet leurs enfants , les familles Mathey,Douillot , Marchand et Racine , ont ladouleur de faire part à leurs amis et con-naissances de la grande perte qu'ils vien-nent d'é prouver en la personne de leurcher fils , frère , beau frère , oncle , neveu etcousin

Monsieur EMILE DOUILLOTque Dieu a retiré à Lui subitement , Di-manche 22 Mars, à 6 Vs heures , à l'âge de27 ans.

L'enterrement , auquel ils sont priésd'assister , aura lieu à la Chaux-de-FoudsMercredi 25 courant , à 1 heure après-midi.

Domicile mortuaire : Brasserie des Epla-tures.IJ F̂*

Le présent avis tient lieu de lettredé faire part. 1419-1

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1423 4

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dy al c blanc et taches brunes. - Prièrede le ramener rue du Parc 19. 1438-3