nos entreprises 2016

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Hors série consacré à l'économie régionale en Hauts de France du groupe de presse L'Observateur

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Page 3: Nos Entreprises 2016

edité par

L’ObSERVAtEuR­S.A.S­RuE­RObERtbIchEt­-­59440­AVESnES-SuR-hELpE

directeur de la publication

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pROpubLIc­-­03­27­56­12­12­—

rédaction

LAuREnt­gOuDEt,­bRunO­pLAcE,REMI­SInIARSKI,­DOROthéE­DELOMEz,MARc-AntOInE­bARREAu,­yAnnIcKLEfRERE,­LucIE­cROES,­AntOInEfIchAux,­SOnIA­LAIgLE,­MAtthIASDORMIgny,­AuRELIE­fRAncARt,ROMAIn­guILLE,­OLIVIER­huRbIn,

bEnOIt­tAquEt,­­ALExAnDREVESchInI,­StEphAnIE­VIVIER,

gEOffREy­MEunIER,­MARjORIEMIchAuD,­SyLVIE­gODIn,MAtthIEu

LAcOuRt,­VIRgInIE­MEnVIELLE,ORIAnnE­ROgER,­ALExAnDRE

hAutE-pOttIER,­­

impression

IMpRIMERIE­DE­chAMpAgnE­RuE­DEL’EtOILE­DE­LAngRES­52200­LAngRES

­­­cOnjOnctuRE )4/ emploi, climat desaffaires : la reprise économique se confirme en 2016

EntREtIEn )5/ christophe coulon : « nous allons tenir nos promessespour le très haut débit »

RégIOn )6-7/ déploiement du très hautdébit en hauts-de-france

ARRAgEOIS )10 sud artoisface au web du 21e siècle12-13 arras

Groupe décima, un datacenterdans un site historique classé

DOuAISIS )14 orchies avec pubéco, les commerceslocaux font leur pub sur internet16 douaisisl’agglomération attendbeaucoup de la fibre18 douaiun géant du e-commerce dans le nord

VALEncIEnnOIS )20/ Valenciennesle déploiement de la fibreoptique est en marche21/ Valenciennestout savoir sur la fibre en sixpoints22/ aulnoyles premières à bénéficier de la fibre 26-27/ Valenciennesla serre numérique,incubateur d’entreprises

28-29/ Valenciennes

arenberg créative mine :excellence et emplois

cAMbRESIS )32/ BeauVois-en-camBresisla ruche à l’heure du très hautdébit34/ caudrysophie hallette un travail de dentelle sur la toile35/ noyelles-sur-escautfibre ; un espoir pour noyelles

SAMbRE­AVESnOIS )36/ fourmies les rois de labidouille auront un labo38/ fourmies des conteneurssuper high tech pour découvrir lamaison et l’entreprise de demain40/ mauBeuGe Ades­metrology,leader européen de la numérisa-tion industrielle41/ découvrez l’aVesnoisavec votre smartphone44/ aVesnes-sur-helpeune rotative numérique qui révo-

lutionne la presse papier45/ aVesnes-sur-helpeL’Observateur au plus prochedes zones de vie de ses lecteurs46/ aVesnes-sur-helpeun espace numérique dédié auxtests pour les professionnels47/ mauBeuGe des autoroutes defibre optique pour le Val de sambre

AISnE-thIERAchE )50-51/ hirson domaine de Blangy : cottages,base de loisirs, activités52/ hisrondéveloppeurs web formés àhisron54/ aisne« le très haut débit est essentielpour notre ruralité »

OISE )56/ BeauVais « le portail citoyenva monter en puissance »58/ ISAgRI sème son savoir-faireet récolte une place de numéro 160-61/ oise simplifier les procé-dures avec la dématérialisation62/ cœur de picardiele terroir s’affiche en ligne

SOMME )63/ la montée en débit passe parSomme­numérique

ARDEnnES )64/ BoGny-sur-meuse imprimez vos objets 3d au muséede la métallurgie65/ charleVille150 franchises de la boutique du 3d d’ici fin 2017

66/ la fibre optique débarque danstout le département d’ici 2025

( SOMMAIRE

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EMploi , cliMat dEs affairEs :La reprise économique

se confirme

cOnjOnctuRE )

5%

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20%

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10% 15% 20% 25% 30% 35% 40%

Assurance crédits client

Défaillance du(des) principal(aux) client(s)

Coût de l’énergie

Difficulté d’accès au crédit bancaire

Autres

Annulation / report de commandes

Coût des matières premières

Contraintes reglémentaires - Normes*

Difficultés de recrutement

Impayés

Augmentation de la fiscalité*

Baisse de la consommation*

Délais de paiement

LES PRINCIPALES DIFFICULTÉS EXPRIMÉES PAR LES ENTREPRISES

doucement mais sûre-ment, les feux de l’économierégionale passent au vert les unsaprès les autres. Indéniablement,le climat des affaires commence àchanger. Des données objectivesviennent confirmer ce début dereprise économique en RégionHauts-de-France. La dernière notede conjoncture de l’INSEE datéed’avril 2016 montre un légermieux sur le front de l’emploisalarié marchand. Au quatrièmetrimestre 2015, il progressait de0,3 %. Il doit beaucoup au recoursde l’intérim mais les services auxentreprises, l’hôtellerie et la res-tauration ont également contribué

au redressement. Quelque 122 556 projets d’embauche,dont près d’un sur deux, concerneun emploi durable (CDI ou CDDde six mois ou plus), ont étéexprimés, en décembre 2015, parles entreprises de la région, dansle cadre de l’enquête BMO 2016.Sur un an, les intentions d'em-bauche augmentent de 2 535 projets. C’est un établisse-ment sur cinq qui prévoit de réaliser au moins un recrutementen 2016.Dans le secteur industriel, lesgrandes usines automobiles régio-nales montent en puissance pourreprendre des niveaux de produc-tion d’avant la crise de 2008. RTE, qui alimente en électricitéles grandes usines de la région, leconfirme. La demande a brusque-

ment augmenté ces derniers moisde l’ordre de 4 %. Selon uneenquête de la CCI Nord deFrance, les chefs d’entreprisesreprennent confiance et confir-ment que 2015 a été meilleureque les précédentes années.Majoritairement, ils constatentque leur activité a retrouvé unléger tonus. Il est vrai que lesdéfaillances d’entreprises poursui-vent leur décrue avec une nou-

velle baisse de 2 % en 2015.Précisons que les Hauts-de-Francefont toujours partie des régionsoù l’on crée le plus d’entreprises.Du coup, les dirigeants sont plusconfiants pour 2016, 32 % desentreprises intermédiaires tablentmême sur une hausse de leur rentabilité. Etape indispensable àde futurs investissements, cléspour une nouvelle croissance tantespérée.

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l’emploi marchand s’améliore, le secteur industriel monte en puissance. le climat des affairesmontre que les chefs d’entreprises connaissent un reGain de confiance.

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LA DENSITÉ DE CRÉATIONS PAR RÉGION

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1 PROJET DE RECRUTEMENT SUR 2 DANS LES SERVICES

Service49 %

Industrie22 %

TransportLogistique20 %

Commerce9 %

LES DEFAILLANCES EN NORD PAS-DE-CALAIS - PICARDIE

2011

Source : COFACE Traitement CCI de région Nord de France (au 04/01/2016)

4 500

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2012 2013 2014 2015

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Vice président en charGe du numérique à laréGion hauts-de-france, l’élu de l’aisne

explique la méthode et expose sa Vision stratéGique.

christophe Coulon est devenule "monsieur numérique" à la RégionHauts-de-France. Le vice-président encharge de la ruralité et du numériquea succédé à Patrick Kanner à la prési-dence du syndicat La Fibre numé-rique 59/62. Cet élu de l'Aisne est aucœur du déploiement de la fibreoptique à l'échelle de la grandeRégion. Sensible aux questionsrurales, son objectif est de veiller à ceque toutes les entreprises bénéficientdu très haut débit même dans les ter-ritoires les plus éloignés des grandesvilles.

Vous venez d'être nommé à la prési-dence du syndicat Fibre numérique59/62. En tant que vice-président encharge du numérique et de la ruralitéau Conseil régional Hauts-de-France,vous pouvez nous confirmer que laRégion va bien investir dans ledéploiement de la fibre optique ? Christophe Coulon : Oui, l'investisse-ment dans le très haut débit va figureren bonne place dans le budget duConseil régional Hauts-de-France.Nous faisons partie des collectivitésfondatrices avec les Départements duNord et du Pas de Calais. Nos enga-gements financiers ont été validés etconfirmés. La Région pourrait voterjusqu’à 250 millions d'euros, selon lesestimations, ce qui représente 40 %du plan de financement total néces-saire à la construction du réseau. Lesdeux Conseils départementaux duNord et du Pas de Calais vont investirà hauteur de 20 %. Enfin les intercom-munalités complètent le tour de tablefinancier pour 20 %.

Pourquoi est-il si important d'investirdans le déploiement du très hautdébit ?Nous construisons les infrastructuresde demain. C'est une image d'Epinalmais le réseau de fibre optique est

aussi important que fût la constructiondes routes, des autoroutes ou mêmedu réseau électrique qui alimentetous les foyers aujourd'hui. On le voit bien, les usages liés aunumérique se développent vite etpartout. Au domicile comme au tra-vail. On sait qu'un foyer, dans lesannées à venir, aura besoin d'un débitde 40 mégas. Il faut donc une offretriple play comprenant la téléphonie,la télévision et l'internet avec unemultitude d'écrans connectés enmême temps. Ce réseau très hautdébit va nous permettre de répondreaux besoins pour les 50 prochainesannées. Avec des débits illimités.

Ce réseau de fibre optique va-t'il êtreà la hauteur des besoins des entre-prises ?Oui je le crois. Le déploiement de lafibre optique est un outil fondamentalpour l'aménagement du territoire etle développement économique. C'estun sujet stratégique qui nous animeavec Valérie Létard en charge del'aménagement des territoires avecqui je suis en dialogue permanent. Notre volonté fondamentale est dene pas louper le virage du numérique.C'est la clé pour un bon développe-ment économique. On le sait, lesentreprises sont de plus en plusconsommatrices de données et dedébits. Elles doivent réussir dans ledomaine du e-commerce pour déve-lopper leurs activités en secteururbain et rural. En Thiérache, je penseà une entreprise spécialisée dans lebenchmarking de pièces détachéesautomobiles qui vend ses servicesdans le monde entier. La preuve quel'on peut réussir dans le numériquemême en campagne. Pour cela, il fautun réseau qui couvre tout le territoire.C'est pour cette raison que les pou-voirs publics ont décidé d'investirdans les zones, dites publiques, endehors des grandes villes. Les opéra-teurs télécoms ont la responsabilitédu déploiement en ville.

christophE coulon : « nous aLLons tenir

nos promesses pourLe très haut débit »

L’élu se félicite duconsensus politique

autour de la question du numérique.

Le sujet donne lieu un consensus politique ? Oui bien sûr. Quelle que soit la couleur politique des collectivitéslocales, quelles que soient les alternances, nous avons une conti-nuité, une vision stratégique partagée. Nous le voyons aussi enPicardie où les schémas de développement numérique se font àl'échelle des départements avec des investissements significatifs.Nous devons accompagner les entreprises et surtout ne pascontraindre leur développement partout dans la grande Région.

Vous promettez le très haut débit pour tous en 2020, cette pro-messe sera-t-elle tenue ?C'est notre ambition. Nous nous donnons tous les moyens pourla respecter. Nous avons d'ores et déjà lancé une consultationpublique pour choisir notre délégataire à la rentrée de septem-bre. Ce délégataire sera chargé de construire et d'entretenir leréseau. Il doit aussi mettre en place les conditions pour de nou-velles offres commerciales. D'après mes retours d'expérience, laconstruction d'une telle infrastructure avance bien quand il y aune bonne ingénierie et une bonne conception au préalable. Onpeut comprendre les aléas climatiques ou certains problèmesd'interconnexions mais nous serons vigilants à ce que le calen-drier et notre volonté politique soient bien respectés.

Avez-vous confiance aux opérateurs historiques qui doiventdéployer la fibre en zone urbaine ?Oui. C'est dans leur intérêt. Ils ont besoin de créer du trafic, il y aune forte demande à satisfaire. Nous avons une mission de vigi-lance. Il m'importe également que les opérateurs couvrent bienle territoire en réseau de téléphonie mobile sans plus aucuneszones blanches. C'est une question de justice et d'équité territoriale.

Les territoires ruraux sont-ils prêts à saisir la chance du numérique ? Je le pense. Je me souviens que le développement des cheminsde fer avait pris du retard à cause des contraintes foncières agricoles. D'autres territoires plus ouverts aux échanges ontconnu des développements plus rapides. Donc la ruralité doit sesaisir du numérique et prendre ce sujet à bras-le-corps. Personnene doit être oublié.

Nos entreprises 2016 ( page 5

( EntREtIEn

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Jadis, ce fut le réseau électrique et le cheminde fer, auJourd’hui le déploiement du très

haut déBit est au cœur de l’aVenir de l’économie réGionale.

il y a certes le canal Seine Nordcomme grand projet. Mais ce n'estpas le seul. La Région Hauts-de-France va connaître un autre grandchantier : celui du très haut débit. Les collectivités locales, l'Etat et lesopérateurs privés se sont mis d'accordpour équiper les particuliers etles professionnels en très hautdébit d'ici 2020 quelque soit lasituation géographique del'abonné. « Le plan dans le Nord et le Pasde Calais est l’un des plus ambi-tieux de France », confirmeFabrice Douez, le directeur dusyndicat mixte La Fibre numé-rique 59/62 qui a la responsabi-lité du déploiement de la fibreoptique dans le Nord et le Pasde Calais. C'est un chantier d'unedizaine d'années qui va consister àacheminer la fibre optique jusqu'à laprise de l'abonné. Cette technologieva permettre d'accéder aux offres triple play de qualité : la télévisionhaute définition et en 3D, le télé-phone et l'accès internet ultra-rapide.L'échéance est fixée à 2020. D'ici cinqans, 80 % des 536 000 prises serontconnectées. En 2020, ce sera la fibrepour tout le monde. « Vu l'ampleur duchantier et sa rapidité, nous allonsplus fort et plus vite que le reste duterritoire national, confirme FabriceDouez. Ce chantier peut se compareraux travaux d'électrification ou laconstruction du réseau routier et deslignes TGV il y a quelques dizainesd'années », rappelle-t-il. Le réseau constitué de cuivre va êtreremplacé par la fibre optique. « Ceréseau de fibre optique va répondreaux besoins en débit des particulierset des entreprises pour les 50 pro-chaines années. C'est un investisse-ment durable et égalitaire. »

Car aujourd'hui, nous sommesproches de la saturation. Le réseauactuel, en plus d'être inégalitaire,n'est plus à la hauteur des enjeux. « Une entreprise installée en cam-pagne doit payer entre 1 500 et 2 000euros par mois pour accéder parfois àun mauvais ADSL. » C'est le cas des PME installées enFlandres, dans l'Avesnois, l’Aisne ouau cœur du Pas de Calais.

De plus, les besoins ne cessent decroître surtout de la part des entre-prises qui utilisent des fichiers de plusen plus volumineux nécessitant desdébits conséquents. Enfin les entre-prises dialoguent entre elles, avec leurfournisseur et leur client ce qui se traduit par un trafic de plus en plusdense. C'est un changement de paradigme.Quand une PME s'installe dans un ter-ritoire, la première question est celledu débit internet. Avec l'essor dutélé-travail, de l'e-administration, de l'e-éducation, avec les enjeux liés àl'e-santé, toutes les grandes structurespubliques sont aussi concernées. « Si nous voulons que la région Hauts-de-France soit attractive pour l'em-ploi. Si nous voulons que nos entre-prises restent dans notre région, ledéploiement du très haut débit estjuste obligatoire », résume FabriceDouez. L'installation du très hautdébit serait à la source d'une nouvellecréativité, elle devrait générer naturel-lement de nouveaux services, de nou-

velles entreprises et de nouveauxemplois. Il a fallu des années pour que les collectivités territoriales et les opéra-teurs se mettent d'accord sur unerépartition géographique et sur lefinancement d'un tel projet. Malgréles alternances politiques, la Régionet les Départements concernés ontrenouvelé leur volonté d'investir. Ellessont également soutenues par l'Etatqui a d'ores et déjà signé un chèque182 millions d'euros. Le plus impor-tant signé à ce jour en France. Lesintercos seront aussi mis à contribu-tion à hauteur 168 euros par prise. Au total, il va falloir investir plus d'unmilliard d'euros. Le tout reparti entrezones, dites privées, à la charged'Orange et SFR et les zones, ditespubliques, à la charge du syndicat. En plus d'un accès ultra-rapide, ledéploiement de la fibre optique auraune autre conséquence très positive.En effet, le syndicat a lancé une délé-gation de service publique. Un délé-gataire aura la charge de construire etd’entretenir le réseau. Conséquence :les fournisseurs d'accès auront denouvelles offres commerciales. « Lesclients vont voir leur facture diviséepar dix avec l'arrivée de la fibre. Unnouveau catalogue d'offres commer-ciales sera proposé aux entreprisesqui auront le choix. »Le déploiement de la fibre va égale-ment voir l'émergence de nouveauxacteurs du net qui pourront fournirréseau et hébergement. A Arras, l'en-treprise Décima va se positionner surce marché tout comme OVH àRoubaix. « On peut espérer qu'unevingtaine d'opérateurs régionaux separtage le marché », table FabriceDouez. Une concurrence qui va contribuer à une baisse des coûts.

très haut Débit ;

lE chantiErdu sièclE

REgIOn­ )

page 6 ) Nos entreprises 2016

fabrice Douez est ledirecteur de La

fibre numérique59/62 .

)« On peut espérerqu’une vingtained’Opérateurs se

partage le marché. »

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( REgIOn

Nos entreprises 2016 ( page 7

DépLoiement Du très haut débiten hauts-De-france

une organisationpartenariale

en faveurdu très haut

débit

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Nos entreprises 2016 ( page 9

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un VéritaBle plan de Bataille a mis en placepour le déploiement du haut déBit dans laréGion rurale du sud de l’artois. résultat :les écoles sont connectées et de nouVeaux

cyBercentres Voient le Jour.

la stratégie liée à l’installationdu haut débit, à l’utilisation d’Internetet de toutes les ressources offertespar le web est née en 2013 avec lanaissance de la Communauté de com-munes du Sud Artois (CCSA,Bapaume et ses alentours).« Cette stratégie a été décidéesuite à une forte implication deJean-Paul Delevoye (ndlr : l’ancienprésident de l’intercommunalité) qui asu convaincre tous les élus des troisintercommunalités qui avaientfusionné », se souvientBruno Duvergé, vice-président encharge de ces questions à laCCSA.Et tout le monde s’est mis au dia-pason de ce plan de bataille enforme d’arc-en-ciel. Avant toutechose, il fallait s’assurer de la soli-dité des fondations d’une politiquenumérique : « la base, c’est le hautdébit. C’était indispensable »,insiste Bruno Duvergé. Et ce n’étaitpas évident au début. En 2013, lesélus avaient estimé qu’il leur faudrait5 millions d’euros pour que tous lesinternautes du territoire soient entre16 et 20 mégaoctets. Heureusement,l’entreprise qui a remporté l’appeld’offres pour construire ce réseau ( installation d’armoires dans les com-munes) a réussi à faire baisser la note(3,8 millions d’euros) tout en étantrapide (deux ans au lieu de quatre). « Nous avons trouvé des financeursdont les Fonds européens de déve-loppement régional à hauteur de30%. » Aujourd’hui, les 58 communesde la CCSA bénéficientdu haut débit, de quoi bénéficierd’une offre triple play (téléphone +Internet + télévision).

Secundo, formeret éduquerDeuxième étape, deuxièmecouleur de l’arc-en-ciel : impliquerla population, la former, l’éduquer. Etdonc concrètement : équiper les

écoles, remettre à plat le fonctionne-ment des cybercentres du territoire etréaliser des sites Internet accessiblespour les villes.A la fin de 2015, les 100 classes duterritoire étaient équipées d’un TBI(des tableaux blancs numériques pourles primaires) ou d’un ENI (écransnumériques interactifs pour les mater-nelles). « C’est unique et notre terri-toire est cité en exemple par l’acadé-mie. Nous sommes devenus une réfé-rence. » Déjà d’autres idées fusentpour que ces outils soient pleinementexploités : créer un club d’ensei-gnants utilisateurs, mettre les TBI en

réseau, organiser des discussionsentre classes via skype. Là aussi,l’Europe (40%) et l’Etat pour les terri-toires ruraux (25%) ont permis d’instal-ler ces équipements pour un coûttotal de 235000 euros.

nouveLLe viedeS vieux cyberSLa suite consiste à redonnerune vie aux lieux qu’on appelaitavant cybercentres et quideviennent des espaces numériques.Il y en avait 11 sur le territoire (12 sil’on compte celui de Croisilles disparuavant la fusion). Un coordinateur a étéembauché pour « emmener ces lieuxvers une autre direction », commenteValentin Alfano, chargé d’orchestrercette politique numérique à la CCSA.« Il ne s’agit plus d’apprendre l’infor-matique mais de savoir utiliser les res-sources du numérique. » En réunissantdans un même endroit les geeks etles néophytes. Reconnaissant qu’on « ne peut pas mener des activités per-

lE sudartois retrouve

une ambition avecLe nuMériquE

ARRAgEOIS­ )

)« la base, c’était lehaut débit. il fallaitcOmmencer par ça. »

page 10 ) Nos entreprises 2016

tinentes sur 11 lieux à la fois », la CCSA les a divisés endeux catégories : les espaces numériques spécialisés et lesespaces numériques de proximité. Les six de la premièrecatégorie auront du matériel de pointe afin de répondre àune thématique (la vidéo, la photo, la 3D, etc.). Les cinqautres (mais toutes les communes pourront en ouvrir un)devront juste disposer d’un grand écran et d’uneconnexion au réseau. « Dans une école, une bibliothèque,une salle communale. » Il s’agira d’un lieu ouvert au public,« pour être ensemble, pour être accompagné et pour dis-poser d’un bon matériel ».Valentin Alfano rêve déjà « de streaming d’actions commu-nales » avec la retransmission de la prestation d’un conteurdans toutes les villes ou le partage de formations danstous les espaces numériques. « On bascule déjà vers latroisième étape de la stratégie », avoue Bruno Duvergé quine veut pas mettre pour autant la charrue avant les bœufs.« Par exemple, le groupe Tekné imagine déjà de retrans-mettre des spectacles avec cette technologie. » Avant cela,il faut que les communes et les services intercommunauxse fassent aussi leur place sur la Toile. Après la mise enligne du site de l’office de tourisme du seuil de l’Artois, il aété décidé que cette trame servirait pour créer les 58 sitesdes 58 communes. Noreuil a été le premier de la liste. « Nous prévoyons six nouveaux sites tous les six mois. »L’objectif est clairement d’amener un maximum de servicessur les sites communaux tout en y insérant les informations de l’intercommunalité voire du départementou de la région. « C’est difficile pour une petite ville defaire vivre un site. Les informations de la CCSA le permettront. »Et là aussi, il y a un volet formation puisque les élus, lesfonctionnaires et même des bénévoles apprendront à utiliser l’interface de mise à jour afin d’alimenter les sites.Le troisième (et dernier ?) arc de l’arc-en-ciel se profiledéjà en emmenant tous les habitants intéressés par les TICà s’en emparer pour des projets les plus audacieux, lesplus ambitieux.

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Nos entreprises 2016 ( page 11

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le Groupe décima installe des datacentersdepuis plus de 15 ans. en 2011, ses équipes décident

d’en implanter un dans un Bâtiment conçu parVauBan au xViie siècle. une Jolie carte de Visite.

la porte en bois du datacenter adu mal à s’ouvrir ce matin. Le bois agonflé sous l’effet de l’humidité. L’undes inconvénients à installer un bâti-ment de haute technologie dans un siteclassé. Des contraintes imposées sou-vent par les architectes des bâtimentsde France avec lesquelles les équipesde Décima composent. « Cela entraîneun surcoût, c’est évident. Mais on ne vapas casser en une générationplus de 300 ans d’histoire », com-mente Jérôme Décima, respon-sable commercial.La porte en bois s’ouvre et laPoudrière numérique (situéeface au Foyer numérique non loinde la Porte à chars de la Citadelled’Arras) se dévoile. Le bâtimentsemble être resté comme l’avaitimaginé Vauban en 1680, mêmele gris des fenêtres, les refletsbleus des cailloux ont été respec-tés. Le visiteur enjambe le chemin deronde et se retrouve face à la porte(d’origine aussi) du rez-de-chaussée, quidonne sur ce lieu destiné à hébergerles serveurs des clients de Décima.Cette ouverture-là s’ouvreavec un badge et n’est pas laseule barrière avant de rentrerau plus près des machines. Une sécuri-sation quasi-paranoïaque exigée par

tous ceux qui veulent une protectionsans faille de leurs données numé-riques.« L’investissement pour cetteréalisation se monte à 1,5 milliond’euros dont 10 à 15 %rien que parce qu’il s’agit d’unbâtiment classé. » Deuxième porte fran-chie, on se retrouve dans un film descience-fiction. Un plancher vitré laissevoir sous ses pieds ce qu’était avant lapoudrière. C’était dans le cahier descharges : que des touristes puissentvenir voir le site comme avant et quetout soit démontable.

« En moins de quatre mois, nous pou-vons rendre la poudrière dans l’étatdans lequel nous l’avons trouvée. 85%de l’installation a été réalisée par noséquipes. » Seule la climatisationa été sous-traitée et encore la tempéra-ture dépasse rarement les 15°C ... sansles ordinateurs qui, eux, chauffent.Un sas transparent ne laisse entrerqu’une seule personne à la fois, encore

faut-il avoir le badge, le code et fairereconnaître ses empreintes digitales.Pour la visite, Jérôme Décimadébranche les nombreuses sécuritéset ne met pas les chaussons d’usage (lapoussière est une des ennemies desdatacenters).Pourquoi alors avoir choisi de s’installerà la Citadelle, en plein site classé ?« Parce que nous aimons bien lesvieilles pierres. Quand les militairessont partis, nous nous sommes dit qu’ily avait sûrement quelque chose à faire.Et puis, c’est aussi une superbe vitrinede notre savoir-faire. » On sait aussiqu’il y a des incitations fiscales à s’ins-taller dans un tel lieu classé, si l’on res-pecte scrupuleusement le cahier descharges.Il y a encore une porte avant de décou-vrir deux rangées de rails sur lesquelssont placées les “baies“ des clients. LaPoudrière numérique peut accueillir lesdonnées de 30 clients différents à ceniveau. Au sous-sol, les anciens box ont étégardés et servent de suites privatives :des espaces ultra-sécurisés et fermésauxquels seul le client a accès. « Il estchez lui et peut y installer les serveursqu’il veut. » Et comme à l’étage tout estfait pour qu’aucune donnée sauvegar-dée ne soit perdue. Les onduleurs ont trouvé leur placedans un ancien four à pains prévu pourle ravitaillement des soldats mais quin’a jamais fonctionné.La Poudrière numérique est ainsi un vraibunker dédié à la sécurité et à l’héber-gement de données informatiques.Les serveurs, bases de données maisaussi archives électroniques y sontstockés en toute confiance. Une fois laporte en bois refermée.

un datacenter refroidi par une nappe phréatique

et quand on aime les vieilles pierres, on aime aussi l’environnement. ainsi, lapoudrière numérique a également déjà été récompensée par le prix spécialénergie mettant à l’honneur les démarches énergétiques ambitieuses desentreprises du nord-pas-de-calais impliquées dans la troisième révolutionindustrielle. « nous avons eu l’honneur de recevoir ce prix en récompense dusystème de refroidissement par géothermie mis en place dans ce nouveaudatacenter. concrètement celui-ci permettra d’utiliser les ressources de lanappe phréatique pour produire l’eau qui refroidira les rangées de baies deserveurs. » en plus d’être “historique“ (le seul datacenter du monde dansun site classé), l’installation de décima est écologique.

ARRAS )

)un bunker numériqueet un site histOrique

page 12 ) Nos entreprises 2016

nom de l’entreprise

gROupE­DécIMA—

domaine d’activité

EntREpRISE­DE­btppOLyVALEntE

Et­InDépEnDAntE(éLEctRIcIté­généRALE

siège social

RuE­f.­hEnnEbIquE62­St-LAuREnt-bLAngy

effectif

180—

dirigeant

fRéDy­DEcIMA—

chiffre d’affaires

26,5 millions €

Les cLefs DeL’entreprise

groupE déciMa,un Datacenter

Dans un sitehistorique cLassé

Jérôme Décima, responsablecommercial,

dans la poudrièrenumérique.

Page 13: Nos Entreprises 2016

le Groupe décima a été créé en 1956. au départ une simple entreprise d’électricité Générale.au fil des ans, elle a su offrir des solutions (numériques aussi) à ses clients.

encore une fois, JérômeDécima pose dans la Poudrièrenumérique, près des serveursqui protègent les données deses clients dans un bâtimentconçu par Vauban au XVIIe siè-cle (lire ci-contre). La vitrine deDécima, sa cartede visite, qu’estdevenue cettePoudrière numé-rique (une publi-cité plus qu’ori-ginale) a fait laUne de nom-breux journauxtélévisés. C’est lastar de nom-breux reportagesconsacrés à la Citadelle d’Arras. Sauf qu’il ne faudrait pasréduire Décima à cette seuleréalisation aussi prestigieuse ettechnique soit-elle.L’entreprise fête ses 60 anscette année. Elle a été créée en

1956 à Bailleul-Sire-Berthoultpar trois frères (déjà desDécima ; ça se prononce à l’ita-lienne) : Attilio (le père deFredy, l’actuel patron, et legrand-père de Jérôme, le futurpatron), Mario et Alfredo. Cestrois-là décident alors de lancerune entreprise générale d’élec-tricité.

Une entreprise qui va grandir(surtout à l’arrivée de Fredy à lafin des années 1980) en offrantpeu à peu d’autres services àl’activité initiale. « Tout ce quiest relié à un fil où passe ducourant », résume Jérôme

Décima. Mais aussi, tout ce quipeut permettre de décrocherun chantier un peu technique.C’est pour cela que, par exem-ple, Décima a des serrurierscapables d’installer des sasultrasécurisés ou des informati-ciens qui développent eux-mêmes des interfaces. « C’estune entreprise familiale et indé-pendante qui se démarque parla polyvalence de son activité.Notre expertise dans lesdomaines de l’industrie, duBTP, de l’informatique et de latéléphonie, nous permet d’in-tervenir de manière transversaleet de fournir une prestationcomplète. »Jérôme Décima est arrivé dansl’entreprise en 2001 et veilleplus sur l’aspect nouvelles tech-nologies, tout en se préparant àprendre le relais. Très conscientque les installations de laCitadelle (il y a aussi le Foyernumérique) sont la « vitrinetechno » du groupe, il a l’inten-tion de l’utiliser pour croîtreencore : « cela montre que

nous savons tenir compte decontraintes historiques tout enutilisant notre savoir-faire pourréaliser des économies d’éner-gie et être le plus possible éco-logique » . « Le bâtiment duFoyer numérique est ISO50 001. » Le pilotage énergé-tique intelligent y est poussé àson paroxysme. Le chauffage etla lumière ne s’allument quequand quelqu’un est dans lapièce et s’adapte aux condi-tions de chaleur et de lumino-sité de l’extérieur.Le « management énergé-tique » est de plus en plusdemandé par les clients deDécima (comme par exemple laSNCF à la gare Lille Europepour l’éclairage en fonction del’affluence et de l’arrivée destrains) qui continue aussi d’ins-taller des datacenters commedernièrement pour VNF àBéthune. Et comme ils le fontdepuis 15 ans maintenant.

en 60 ans, Décima est passé De L’éLectricité aux datacEntErs

( ARRAS

se multiplier pour mieux Grandir

décima compte cinq implantations différentes : arras (ou plutôt saintlaurent-Blangy sans compter la citadelle), saint-ouen-l’aumône, Villeneuve-saint-Georges, abbeville (bientôt amiens ?) et nantes depuis quatre ans.

)« tOut ce qui est relié àun fil Où passe

du cOurant »

La poudrièrenumérique installée

dans la citadelled’arras, formidable

carte de visitepour Décima.

Nos entreprises 2016 ( page 13

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créée en 2008, puBéco à orchies Veut aider les commerçants locaux à déVelopper leur communication Grâce au numérique et aux nouVelles technoloGies.

en 2008, Romain Sarels, co-fonde Pubéco à Orchies. Une start-up qui par l’intermédiaire d’un siteinternet, pubéco.fr, centralise lescatalogues, les horaires et les pro-motions des enseignes commer-ciales. Le numérique remplacealors le catalogue papier car lasociété orchésienne veut luttercontre le gâchis avec les nom-breux prospectus qui finissentà la poubelle sans même êtrelus.En 2016, alors que l’entrepriseemploie une quinzaine de sala-riés, « et que chaque jour, 80 000 personnes utilisentPubéco », Romain Sarels adécidé de se lancer un nou-veau défi. « On continue de travailleravec la grande distribution et onprend un virage pour travailleravec les commerces de proximité,notamment ceux d’Orchies.

L’objectif est de leur offrir unemeilleure visibilité sur internet. » Parmi les membres de son équipe,il dédie une personne pour cettetâche. Après quelques mois de tra-vail, Pubéco a désormais troispackages, trois offres de communi-cation créées spécialement pourles commerçants locaux, toujoursdans une optique écologique. « Mon rêve serait que les com-merces ne jettent aucune denréepérissable. »

Pour cela, il compte sur les envoisde mails, de SMS, d’Internet et desréseaux sociaux pour informer lesclients des boulangers, primeurs et

autres bouchers de promotionsexceptionnelles entre autres. Par exemple, si un boucher resteavec des steaks en fin de journée,« il peut décider de faire un prix,comme un acheté, un offert ». « Ce qui est valable aussi pour lescoiffeurs s’ils n’ont pas de rendez-vous à une certaine heure, on peutenvoyer un SMS aux clients pourdire 10 % sur la coupe. » L’objectif est d’améliorer la renta-bilité de ces commerces locauxque défend Romain Sarels. Et pourcela, le chef d’entreprise les aideaussi à créer ou développer leursite internet afin de les rendreattractifs et fonctionnels commeceux des grandes enseignes dedistribution. « On pourra passer commande enligne et venir la récupérer dans lemagasin de proximité. Je me suisdonné six à neuf mois pour devenirle leader de la communication despetits commerçants et artisans duNord sur Internet. »

avec pubéco, Les commercesLocaux font Leur pub sur internet

une société proche des commerçants

romain sarels organise des formations pour les commerçants locaux afin deles initier à internet. son but est qu’ils puissent ensuite gérer, remplir et ali-menter eux-mêmes leur site et leur page pour assurer leur communication.

)« Offrir unemeilleure visibilité

sur internet »

nom de l’entreprise

pubécO—

domaine d’activité

cOMMunIcAtIOn­EnLIgnE­pOuR­LES­cOMMERÇAntS

siège social

14­RuE­pAuL­thIEffRy,59310­ORchIES

effectif

15 personnes —

dirigeant

ROMAIn­SARELS—

chiffre d’affaires

1,1 million € —

Les cLefs DeL’entreprise

romain sarelsest le co-fondateur

de la sociétépubéco, basée

à orchies.

DOuAISIS­)

page 14) Nos entreprises 2016

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Page 16: Nos Entreprises 2016

dans l’aGGlomération du douaisis, des Boîtierssont installés pour connecter le territoire à

la fiBre optique. oBJectif : fiBrer tout lemonde dès 2020.

et pour nous, c’est pourquand? » La même question est surtoutes les lèvres. Quand sera-t-on rac-cordé partout à la fibre optique ?Dans l’agglomération de Douai, destravaux sont en cours pour raccordertoutes les maisons à l’internet trèshaut débit. Des boîtiers vont être pla-cés sur les habitations pour que leréseau puisse passer. Les travaux sontcolossaux et ont commencé à Douai. Depuis 2013, déjà, quelquesquartiers de Douai sont concer-nés. Les travaux ont été comman-dés par la Région qui veut quetout le territoire soit connecté àl’horizon 2020. « Nous avons lachance d’être dans une agglo-mération, explique BrunoVandeville, vice-président de lacommunauté d’agglomérationdu Douaisis (CAD) chargé destechnologies de la communication.C’est Orange qui se charge des tra-vaux, et la CAD ne dépense pas uncentime. » En effet, l’opérateur a faitses calculs, et vu le nombre d’habi-tants concernés, il peut faire les tra-vaux à son compte, et s’y retrouverfinancièrement. D’autres territoires,comme Cœur d’Ostrevent, n’ont pascette chance. Ils devront mettre la

main à la poche. Orange s’est engagé à placer sur lesmaisons un boîtier de raccordement àla fibre. « Ce qui ne veut pas dire queles habitants seront obligés de sous-crire chez Orange. » Rien qu’à Douai,il y aura 2 000 boîtiers, chacun desser-vant en fibre une dizaine de foyers.Pour les habitants de la CAD, il faudradonc laisser Orange travailler, cela neleur coûtera pas un sou. Autre chantier pour Orange : fairepasser les câbles. Et c’est ça quidevrait prendre du temps. « C’est unboulot phénoménal. »

Des câbles devront courir sous lesroutes pour faire passer le réseau, aumême titre que l’électricité ou le gaz. Cette réalisation a pour but que toutle territoire soit connecté rapidement.La première commune traitée, c’estdonc Douai, mais en 2016 Orangedevrait aussi aller travailler pour rac-corder Sin-le-Noble, Lallaing etWaziers. « Sin-le-Noble a été choisie

L’aggLomérationDu Douaisis

attenD beaucoupDe La fibre

DOuAISIS )

)« cela va Offrir desOppOrtunités

écOnOmiques. »

car nous y construisons l’Ecoquartier duRaquet, qui ne peut pas ne pas être connecté.Les deux autres communes seront aussi desservies, carelles sont frontalières. » Pour l’ordre des autres communes, tout dépend de certains critères : le nombre d’habitants concernés, si laville compte une zone d’activités, ou encore si le débit estencore trop bas. « Bizarrement, les gens qui ont le moinsbon débit seront les premiers à avoir la fibre. » Après Douai, Sin, Lallaing et Waziers, la CAD pourrait allerdu côté de Lambres, Cuincy ou encore Férin. Mais lecalendrier est encore loin d’être figé. « Ce n’est pas juste une question d’avoir la télévision enhaut débit ! Cela va offrir des opportunités économiquesau territoire, en termes de télétravail, cela peut nousapporter de nouveaux secteurs d’activités, de nouveauxobjectifs économiques. » Toute la région connaît ce chambardement aujourd’hui.Pour le Douaisis, il s’agit donc de ne pas prendre de retardpar rapport aux autres bassins de vie du Nord-Pas-de-Calais. « Pour l’instant nous sommes dans les temps.Orange a pour objectif de connecter toute la CAD en2020. Après on n’est pas à l’abri d’un retard, donc celapeut être 2022 ou 2023. »

depuis le 1er janvier 2016 l’intercommunalité a repris la compétenceaménagement numérique du territoire et veut que la pévèle soit unfer de lance en matière de service numérique. ainsi pévèle-carembault a adhéré à un comité syndical, la fibre numérique59/62, pour faciliter le déploiement de la fibre optique sur les 38communes. cela devrait être fait à l’horizon 2020 pour un montantd’investissement d’environ 7,4 millions d’euros. alors aujourd’hui l’intercommunalité réfléchit à comment utiliser lafibre optique pour développer de nouveaux services à la population.et c’est là le but du recrutement de Bertrand croizille. « on est entrain de définir les orientations politiques pour voir ce qu’il est pos-

sible de faire pour accompagner le déploiement du très haut débitet donner encore plus de services aux habitants. par exemple, on ala compétence jeunesse pour les centres de loisirs. on a eu l’idée demettre en place un portail pour faciliter les inscriptions, pouvoirpayer en ligne... » d’autres projets sont en cours de réflexion commeun réseau de médiathèque. « un coutichois pourrait se rendre dansla bibliothèque de son village pour suivre sur écran géant l’heure duconte qui se fait en direct à Bourghelles. » mais pour que tout ça puisse se réaliser, il faut déjà que les 38 com-munes soient couvertes par la fibre optique... et pour ça, les inter-nautes pévèlois vont encore devoir se montrer patients.

page 16 ) Nos entreprises 2016

Les premièresvilles connectées

seront Douai, sin, Lallaing et Waziers.

la fiBre en péVèle coûtera 7,4 millions d’euros

Page 17: Nos Entreprises 2016

La confiance règne entre laCommunauté d’agglomération duDouaisis et Goodman. En janvierdernier, Philippe Arfi, directeur deGoodman France, confirmait sonintérêt de se porter acquéreur de35 hectares de terrain sur le parcd’activités de l’Ermitage 2 deLambres-lez-Douai, face à l’usineRenault.

« Trois bâtiments de 24 000 m2,36 000 m2 et 100 000 m2 , tour-nés vers la logistique, devraientdonc sortir de terre. Le bâtimentde 100 000 m2 est un produitexclusif », détaille Christian Poiret,président de la CAD, saluant le « beau travail d’équipe » réalisé. « Le succès et l’attractivité del’Agglomération s’expliquent parnotre réactivité », appuie ChristianPoiret, fier de la « complicité et laconfiance » établie avecGoodman.

« On a hâte d’annoncer ce nou-veau projet à nos clients et pros-pects car cela va beaucoup les

intéresser », assurait récemment leresponsable français deGoodman, société détenant,gérant et développant des plate-formes logistiques et des parcsd'affaires dans le monde entier.

Et Philippe Arfi de compléter :« A Lambres, nous pouvons ramener des clients de prestigecar le secteur géographique estdemandé. » A ce jour, tous lesréseaux commerciaux sont activés.Mi-avril, le projet de l’Ermitage 2 aété présenté à quinze commercia-lisateurs d’envergure nationale.

Il est fort à parier que Goodmanet la CAD pourront rapidementannoncer l’arrivée de gros clients àLambres-lez-Douai !

L’arrivée de Goodman dans undeuxième parc d’activités de laCAD (qui en possède vingt)prouve que le partenariat amorcéà Lauwin-Planque se poursuit. ALauwin-Park, le groupe australiendispose de 46 hectares de terrain.Parmi ses locataires, on comptenotamment Log’s et la star du e-commerce Amazon, dont la plateforme logistique est en acti-vité depuis septembre 2013. Autreprojet d’envergure mené par legroupe immobilier dans le parcd’activités de Lauwin-Planque : la construction d’un entrepôt de30 000 m2, en ce début d’année2016, pour y établir Scapartois,base arrière des magasins Leclerc. « Construire autant sur un territoire, c’est une première pournous. Mais je ne parlerai pas duterritoire du Nord, je parlerai duterritoire de la CAD », confie

Philippe Arfi. L’atout del’Agglomération, selon lui ? « Ici, il y a une facilité à faire avancer les dossiers. Nous bénéfi-cions d’un accompagnementunique de la part de la CAD etdes services de l’Etat, une véritable osmose s’est créée. Ce qui fait la différence, c’est l’investissement et l’énergie despartenaires et des acteurs d’unprojet comme celui-là. Ce qui sepasse ici est assez unique. Et ça,nos partenaires et nos clients lesentent. »

publi-reportage

chiffres clés de la cad

· 35 communes· 20 parcs d’activités· 9 parcs d’activités certifiés iso 14001· 382 entreprises installées dans les parcs· 27 hectares vendus en 2015 à 9 entreprises· 1 290 créations d’emploi entre juin 2014 et juin 2015 sur le territoire(progression de 2,5 % de l’emploi salarié privé)

après lauwin-planque, le Géant de la loGistique a choisi lamBres-lez-douai.Goodman Va y construire trois Bâtiments (de 24 000 m2, 36 000 m2 et 100 000 m2)

entièrement dédiés à des actiVités de loGistique.

entre gooDman et L’aggLomérationDu Douaisis, Le partenariat continue

Faire de la Cad le premier pôle européen de la logistique

et du e-CommerCe

L’ambition est clairement affichée par Christian Poiret, président de la CAD :faire en sorte que l’Agglomération devienne, à l’horizon 2030, le premier pôleeuropéen de la logistique et du e-commerce. L’arrivée de Goodman sur leterritoire, en 2013, a permis à la CAD d’acquérir une visibilité européenne.Depuis, la CAD a franchi un véritable cap en terme de légitimité.

« Je suis fier de lacomplicité et de laconfiance établie »

christian poirEt,

présidEnt dE la cad

goodman souhaite attirer des clients de prestige à Lambres-lez-Douai. christian poiret, président de la caD

Nos entreprises 2016 ( page 17

Page 18: Nos Entreprises 2016

implanté en 2013, le centre logistique lil1d'amazon monte en puissance. le géant du e-commerce a choisi le douaisis pour sonimplantation stratégique. les clients du norddu france mais aussi de Belgique peuvent êtreainsi facilement livrés à domicile. aujourd'hui, lil1 est devenu l'implantationfrançaise la plus importante d'amazon enfrance. les chiffres donnent le vertige. lecatalogue d'amazon propose 126 millions deréférences différentes. des produits très variésqui peuvent être des articles de cuisine, de bri-colage ou de jeux vidéos. les livres ne repré-sentent plus d'une petite partie du son chiffred'affaires. depuis l'extension du site, début2015, le site de lauwin-planque est désormaiscapable de traiter des petites et des grandscolis sur 90 000 m2 depuis juin 2014. le sitenordiste est désormais capable de traiter

550 000 unités de grandes tailles différentescomme des tondeuses ou des produits del'électroménager. en l'espace d'une seule année, lil1 a traité 1 500 000 colis. une activité saisonnière avecdes pics d'activité. l'un de ses records estd'avoir traité 43 000 colis en seule journéequelques jours avant noël 2014.

reste la question de l'emploi, là encore le sited'amazon connaît une montée en puissance.fin 2014, le site rassemblait 1 500 salariés, prèsdu double de l'effectif lors de l'ouverture dusite en 2013. amazon cherche essentiellementà recruter des agents logistiques en cdi quel'entreprise forme elle-même. amazon recrutede nombreuses personnes en intérim afind'adapter son activité en fonction de l'évolu-tion de l'activité. « on cherche surtout des per-

sonnes qui ont la valeur travail. des candidatsqui ont envie de s'impliquer dans un projet dedéveloppement », expliquent rohan Bole, ledirecteur du site. en sachant que l'entreprisene cherche pas forcément de compétencesparticulières ni d'expérience significative dansla logistique. l'intérim est une parfaite ported'entrée pour décrocher un emploi en cdi. «pendant une mission, on voit comment secomporte la personne au travail. on voit s'ilaime le métier. » amazon espère poursuivre son développe-ment, la direction espère atteindre 2 500emplois à l'horizon 2016. le directeur leconfirme : « nous sommes toujours danscette perspective de développement. on amultiplié par deux notre effectif et nous comp-tons toujours sur une forte croissance.

obJectif : 2 500 empLois fin 2016

depuis son implantation en 2013, amazon poursuit son déVeloppement aVec les Grands colis. il a douBlé ses effectifs.

un géant du E-coMMErcE Dans Le norD

126­MILLIOnS­)◊ amazon propose aux internautes un incroyable choix de produits et de références sur son site internet. a ce jour, le catalogue amazon compte 126 millions de références différentes. des produits très variés qui peuventêtre des articles de cuisine, des articles de bricolage ou des jeux vidéos. en quelques années, amazon est devenu le leader mondial du e-commerce.le géant américain compte plusieurs entrepôts en france.

1­500­000­­)◊ c’est le nombre de colis envoyés pas le site delauwin-planque après une année d'activité. son recordest d’avoir expédié 43 000 colis en une seule journéequelques jours avant noël 2014. d’après la direction, cechiffre correspond au plan prévu par la société. pour cette année, ce record risque d’être largementdépassé.

550­)◊ en milliers c’est le nombre d’unités de grandes tailles actuellement stockés sur lesite nordiste. cela peut être des tondeuses ou des produits électroménagers. dès ledépart, lil1 s’est spécialisé dans ce genre de produits. le site traite désormais descolis de petites tailles ce qui a impliqué des investissements conséquents sur un sitequi désormais s’étale sur 90 000 m2. lil1 espère également capter des flux croisésentre plusieurs entrepôts amazon en france.

DOuAISIS )

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Nos entreprises 2016 ( page 19

Page 20: Nos Entreprises 2016

l’amBition est de couVrir l’ensemBle del’aGGlomération de Valenciennes

métropole d’ici 2020, Grâce au partenariat aVec oranGe.

la fibre, ce n’est plus unelégende comme le pensent certains.Elle arrive sur le territoire deValenciennes Métropole (et bientôtsur celui de la Porte du Hainaut) etquelques habitants du Valenciennois(comme à Anzin, Valenciennes etAulnoy) peuvent déjà en profiter.Dans les mois qui viennent, tout vas’accélérer. Valenciennes Métropole adéjà programmé les premières réu-nions pour informer les habitants etrépondre à leurs questions. Au total, six années seront nécessairespour apporter la fibre dans les foyerset les entreprises de l’agglomération,et ce par phases de 36 mois entre lelancement des études et la fin des tra-vaux.

Pour rappel, une convention de pro-grammation et de suivi des déploie-ments de la fibre entre Orange,Valenciennes Métropole, l’Etat et leConseil régional a été signée afin quetous les habitants de ce territoire mi-rural, mi-urbain puissent en bénéficier.

Le DépLoiementDe La fibrE

optiquEest en marche

montée en déBit :Valenciennes

métropole inVestit 2,5millions d’euros

le déploiement de la fibreoptique ne pourra pas se fairesimultanément sur toutes lescommunes de l’agglomération ets’étalera sur les cinq prochainesannées. Valenciennes métropolea donc pris la décision de porterfinancièrement un projet demontée en débit (prm), avecl’installation d’équipements sup-plémentaires destinés à augmen-ter le débit moyen adsl (permet-tant d’atteindre un débit souventsupérieur à 8 mb/s), dans l’at-tente du raccordement. cet investissement est estimé à2,5 millions, et concernera plus de15 000 foyers, soit théoriquementonze communes, indiquées surnotre carte (points blancs).

VALEncIEnnOIS­ )

page 20 ) Nos entreprises 2016

le déploiement de la fiBre optique dans l’aGGlomération

• points noirs : installation de la fibre optique en coursValenciennes, aulnoy-lez-Valenciennes, Beuvrages, anzin.

• points gris : installation de la fibre optique à venir : 2016-2017 pour aubry-du-hainaut, petite-forêt, saint-saulve,marly.

• points blancs : communes concernées par le projet de mon-tée en débit soit pour Bruay-sur-l’escaut, crespin, estreux,monchaux-sur-ecaillon, prouvy, rombies-et-marchipont, saint-aybert, sebourg, thivencelle, Verchain-maugré, Vieux-condé.

Page 21: Nos Entreprises 2016

Nos entreprises 2016 ( page 21

( VALEncIEnnOIS

Valenciennes Métropole,en partenariat avec Valenciennes,Aulnoy-lez-Valenciennes, etBeuvrages, organise des réunionspubliques d’informations sur ledéploiement de la fibre optique. L’occasion de faire un point etd’informer les populations et lesentreprises sur le déploiement duréseau FTTH (Fiber To The Homeou fibre optique jusqu’à la prise)sur le territoire de ValenciennesMétropole, avec pour ambition decouvrir le territoire de la commu-nauté d’agglomération en fibreoptique d’ici 2020.

1tous connectés

pour 2020

Celle qu’on appelle poétiquement« le cheveu de lumière » - parcequ’elle transporte les informationsà la vitesse de la lumière et a lediamètre d’un cheveu - arrive.D’accord, quand on attend, c’esttoujours trop long, mais, d’iciquelques années, chaque locald’entreprise du Valenciennois aurala possibilité de s’y connecter. Anoter, certaines villes commeSaint-Omer ont près de dix ans deretard sur nous. La fibre ici, pourtous, en 2020, c’est un engage-ment du groupe Orange qui, enFrance, a investi deux milliardsd’euros pour le FTTH (Fiber ToThe Home ou fibre à la prise).Dans la communauté d’agglomé-ration, le déploiement est assurépar tranches : à Valenciennes, lecentre-ville est connecté (desarmoires de répartitions étaient ennombre suffisant), le Vignoble esten court, suivront Nungesser, lesquartiers nord puis ceux versCondé (qui profitent de bonsdébits ADSL et seront donc lesderniers).

2la fiBre,

c’est quoi ?

C’est un fil de verre qui conduitles informations à la vitesse de lalumière sans déperdition dusignal, sans s’oxyder comme lecuivre de l’ADSL. En résumé, unevitesse élevée quel que soit lenombre d’appareils connectésdans votre maison ou votre appar-tement et où que vous habitiez. La

fibre transporte déjà les informa-tions intercontinentales en passantsous les mers.

3et ca m’apporte

quoi ?Vous aussi vous pestez sans doutelorsque votre télévision saccade,lorsque vous mettez de longuesminutes à envoyer des photos ouque vous voulez télécharger (léga-lement) un film ? Alors, soyez prêtà oublier ces tracas. Lorsqu’il fallaitplus de deux minutes pourenvoyer vingt photos avec le hautdébit, il ne vous faudra plus quequatre secondes. Pour un film trèslourd de 30 Go, en haute défini-tion, vous mettiez deux heurestreize, il vous faudra bientôt qua-tre minutes trente secondes. Vousêtes joueur ? Vous aurez tué votreadversaire avant qu’il n’ait eu letemps de dégainer son ADSL, laréactivité de la fibre étant de 2 à 3millisecondes alors que celle del’ADSL est de 80 millisecondes. Ladomotique ne sera pas en reste. Ildeviendra aisé de commander àdistance ses appareils ménagersou de surveiller par vidéo sonlogement. Pour les confirmés, leschiffres parleront : 1 Gb en down-load, 25 Mb en upload. A vous lesfilms en 4K.

4qui fais quoi ?

Orange est chargé d’amener lafibre au pied de votre local d’en-treprise dans un petit boîtier quipeut desservir dix logements. Lecontrat s’arrête là. Vous n’avezaucune démarche à faire. Ensuite,c’est votre FAI (Fournisseurd’Accès Internet, donc, Orange,Free, SFR…) qui raccordera votreentreprise. A vous de choisir parmitoutes les offres. En principe, votrefournisseur actuel devrait vouscontacter pour vous proposer sonforfait fibre. Vous pouvez le garderou en choisir un autre. Si par lasuite vous souhaitez changer,aucune transformation du réseaune sera nécessaire.

5comBien cela

Va-t-il me coûter ?

L’arrivée de la fibre au pied de voslocaix est gratuite, car prise encharge par Orange. Pour le raccor-dement à votre box, tout dépen-dra de votre opérateur. Petiteastuce, surveillez bien les offrespromotionnelles.

Pour comparer les prix des fournis-seurs, vous pouvez visiter le site :www.ariase.com/fr/comparatifs/fibre-optique.html. Ce lien vous permettra aussi de voir si vousêtes éligible à la fibre. Attention,certains opérateurs font payerl’installation de la fibre dans votremaison, d’autres non.

6quelles

démarches dois-Je faire ?

Rien, à part attendre ! Que la fibrese déploie, que votre fournisseurd’accès vous contacte, mais, vouspouvez aussi vérifier de temps entemps si vous êtes éligible sur lesite : http://reseaux.orange.fr.

tout savoir sur La fibre en six points

valenciennesmétropole organise

des réunions d’informations sur

la fibre optique.

Page 22: Nos Entreprises 2016

aulnoy a la chance de faire partie des premières communes de l’aGGlomération à

Bénéficier de l’installation de la fiBre optique.les traVaux s’achèVeront fin 2016.

l’inauguration de la premièrearmoire a eu lieu en juin 2015 . Les tra-vaux avaient débuté en novem-bre 2014 dans le Vieil-Aulnoy, quicorrespond au lot n°1. « La com-mune est divisée en deux », pré-cise Ahmed Rahem, le premieradjoint, délégué aux finances, tra-vaux et développement urbain etéconomique. Dans ce lot n°1, lesquatre armoires sont posées,équipées, et la fibre est raccor-dée. Certains quartiers ou lotisse-ment en bénéficient comme LaBergère, dernier en date.Le lot n°2 concerne le Nouvel Aulnoyavec sa ZAC, ses immeubles et l’univer-sité. Il doit être équipé de huitarmoires. A elle seule, l’université abesoin de trois armoires. Les armoiressont posées et le câblage est en cours.Le raccordement s’effectuera fin 2016,soit via les fourreaux, sous terre, soitpar voie aérienne avec l’accordd’Orange ou d’ErDF.Pour raccorder la fibre, il faut poser desbranchements en façade, avec l’autori-sation des propriétaires. Il s’agit d’unpetit boîtier blanc (20x20), fixé sur lesfaçades des maisons afin de les raccor-der. Un branchement, ou « point demutualisation », couvre dix maisons. Sic’est le fournisseur Orange qui gère lesopérations, les habitants restent néan-

moins libres de choisir leur fournisseurd’accès.

En novembre dernier, s’est dérouléeune réunion publique d’informationorganisée par l’agglo, pilote de cevaste projet. « ça fait un an qu’on prépare les gens à l’arrivée de la fibreoptique », précise l’adjointe à la com-munication. Pour autant, les habitantsse posent beaucoup de questions. Mais qu’ils se rassurent, l’installation dela fibre optique ne leur coûtera absolu-ment rien.C’est gratuit. Et avec 200 mega, ce qui

est amplement suffisant, selon AhmedRahem, leur quotidien devrait considé-rablement changer.

aulnoy :Les premières à bénéficier De La fibre

portes du hainaut : 83 000 Bâtiments à connecter

Valenciennes métropole est une zone d’initiative privée, c’est-à-dire que lesinvestisseurs ont leurs fonds propres. au contraire, la communauté d’agglo-mération de la porte du hainaut est une zone d’initiative publique : ce sontles pouvoirs publics qui paient. la fibre optique n’est pas un projet qui seconcrétisera demain, mais on en parle déjà. la communauté d’aggloméra-tion des portes du hainaut (caph) est un territoire prioritaire. chaque bâti-ment va être équipé d’une prise, coûtant en moyenne 1 377 euros. l’etat, larégion, le département ainsi que la caph se partageront les frais. sur les 46communes que compte la caph, on dénombre 83 000 bâtiments. ce quifera un coût d’environ 14 millions d’euros. des travaux qui commenceraientdès cette année.

VALEncIEnnOIS­ )

« ça fait un an qu’Onprépare les gens

à l’arrivée de la fibre »

page 22 ) Nos entreprises 2016

l’arriVée du très haut déBit a déButé en mai 2015

la première armoire avait été inaugurée en mai 2015. seulstémoins de l’arrivée du très haut débit sur le territoire: cesarmoires de rue, qui permettent chacune de distribuer enfibre optique des zones de 400 logements environ. douzearmoires de ce type ont été installées à anzin, permettant de couvrir près de 4 000 logements (environ 60 % de la commune).au fil des accords syndics et autorisations des propriétaires,l’ensemble de ces logements seront éligibles à la fibre.Grâce à ces équipements, les habitants des quartiers fibréspourront souscrire un abonnement très haut débit auprèsd’un opérateur. dans un second temps, neuf armoires complémentaires seront installées, permettant de fournirl’ensemble du territoire anzinois. les premiers habitants dusecteur 1 ( sud anzin), ont commencé à être éligibles à lafibre dès juillet. ils le deviendront tous progressivement.pour le deuxième secteur (nord anzin), les travaux aurontlieu cette année, pour une éligibilité fin 2016-début 2017.

a aulnoy,l’installation de lafibre optique suit

son cours.tout devrait être

terminé pour 2016.

)

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GRDF bénéficie d’une implanta-tion solide sur la région Hauts-de-France et compte près d’1, 4 mil-lion de clients. Acteur de réfé-rence de l’énergie gaz naturel,l’entreprise veut faire du réseau dedistribution un vecteur d’énergierenouvelable et un outil d’aména-gement du territoire au service dudéveloppement économique.

Pouvez-vous nous présenter lerôle de GRDF sur les Hauts deFrance ?GRDF conçoit, construit, entretientet développe le réseau et distri-bue le gaz naturel sur 1500 com-munes desservies. 85% de lapopulation est ainsi alimentéegrâce à un réseau de 24000 kms.Le réseau de distribution estrobuste, bien entretenu grâce à uninvestissement d’environ 100 000euros par jour. Cette infrastructureest évolutive et permet de répon-dre facilement aux besoins d’amé-nagement. Le gaz naturel a desatouts précieux, c’est une énergiepropre, compétitive pour un maxi-mum de confort et de perfor-mance.

Quelle est votre stratégie de développement sur le longterme ?La région continue de bénéficierd’une dynamique importante surle gaz naturel avec des nouvellescommunes desservies régulière-ment et des extensions du réseau

en fonction des Plans Locauxd’Urbanisme et des zones d’activi-tés industrielles ou tertiaires. Denouveaux clients particulierscomme industriels font le choix dugaz naturel pour leur besoin enchauffage, eau chaude ou leurprocess de fabrication. Notreambition, c’est de compter plusde clients qui consommerontmoins, grâce à la rénovation deslogements, à des solutions tech-niques innovantes et performanteset à l’efficacité énergétique. L’unede nos stratégies de diversificationest l’utilisation du gaz naturelcomme carburant (Gaz NaturelVéhicule ou GNV). C’est une alter-native au « tout pétrole » car legaz naturel carburant est nette-ment moins polluant en émissionde gaz à effet de serre (GES) etpréserve la qualité de l’air avecune réduction de plus de 90% desémissions de particules fines. C’estune solution complémentaire à lamobilité électrique qui ne peutassurer que des trajets intra-urbains individuels. Nous visonsdeux cibles principales : le trans-port urbain (courte et moyennedistance en livraisons inter-urbaines) et le transport public depersonnes au niveau des agglo-mérations (bus urbains). Nousavons aussi de grandes ambitionssur la poursuite du développe-ment de l’injection de biomé-thane.

Quels sont les enjeux du biomé-thane pour GRDF au sein de larégion ?Il faut relier ce sujet aux enjeuxde la transition énergétique pourla croissance verte. Aujourd’huigrâce au biométhane, on disposed’une énergie d’origine renouvela-ble, produite localement à partirde matières organiques (produitsagricoles, résidus agro-alimen-taires, déchets ménagers, bouesde stations d’épuration). Le bio-méthane a les mêmes caractéris-tiques que le gaz naturel. On peutdonc l’injecter dans le réseau dedistribution. La région est pion-nière, puisque la première injec-tion date de Juillet 2011, grâce auCentre de Valorisation Organiquede Sequedin (près de Lille) quitraite les déchets ménagers detoute la Métropole Européennede Lille. L’an dernier, 3 nouvellesunités ont été mises en service :dans le Nord, la SARL BiogazPévèle à Wannehain ; dans le Pasde Calais, le Pré du Loup, Energieà Cucq-St Josse et enfin l’unité TriValorisation Matières Energie duSYMEVAD à Hénin- Beaumont. Autotal, la production de « gaz vert »de ces 4 unités correspond auxbesoins (chauffage, eau chaude etcuisson) de 6 000 foyers. En 2017, la région comptera deuxnouveaux sites en Picardie. LesHauts de France représentent lapremière région productrice debiométhane en France. Elle

entend le rester et pour ce faire lafilière s’est très largement dynami-sée grâce au Comité d'OrientationRégional Biométhane Injection(CORBI) , créé début 2014, quirassemble plusieurs partenairesrégionaux (dont le ConseilRégional, CCIR, Chambred'Agriculture, ADEME, DREAL,entreprises ... ). Ce comité anime la filière etaccompagne les porteurs de pro-jets d’unité de méthanisation,qu’ils soient d’origine agricole,industrielle ou territoriale. Unetrentaine de projets sont à l’étude.Pour aller plus loin, le biométhanepeut être valorisé comme carbu-rant : nous parlons alors de biocar-burant ou bioGNV. A l’horizon2050, le réseau pourra distribuerjusqu’à 56% de biométhane*

*Source ADEME

publi-reportage

Grdf en réGion hauts de france

· 1 370 000 clients· 24 000 km de réseau· 1 500 communes desservies· 1 300 salariés· 60 millions d’€ d’investissement· 4 unités de méthanisationproduisant l’équivalent de laconsommation de 6000 foyers

auJourd’hui, particuliers et industriels font le choix du Gaz naturelpour le confort et la performance. Grdf déVeloppe aussi le Gaz naturel

carBurant et soutient la filière Biométhane

grdf s’engage Dans La transitionenergetique pour La croissance verte

Jean-Jacques Dubois,Directeur régional nord-ouest

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VALEncIEnnOIS­ )

c’était il y un an, quasiment Jour pour Jour...la chamBre du commerce et de l’industrie du

Grand hainaut inauGurait la serre numérique.plonGée dans un immense Vaisseau.

inaugurée il y a un an par laChambre du commerce et de l’indus-trie (CCI) du Grand Hainaut, la SerreNumérique est une pépinière de start-ups et d’écoles appartenant ausecteur du jeu vidéo, de l’anima-tion et du design numérique.Plantée sur les anciennes frichesindustrielles de Vallourec à Anzin,elle s’étend sur une surface de 17000 m2 et réunit, en son sein, denombreuses entités.Parmi elles, on retrouve les troisécoles du groupe Rubika(Supinfocom, Supinfogame etl’ISD), un espace de 3 000 m2consacré aux entreprises (incuba-tion, pépinière...), un centre derecherche appliquée et de transfertsde technologie de points, ainsi quedes espaces collaboratifs de travail etde convivialité. A terme, la CCI et la communautéd’agglomération ValenciennesMétropole prévoient la création de 2 000 emplois d’ici dix ans à traverscette Serre Numérique via l’implanta-tion des entreprises de la pépinière,des TPE, ces très petites entreprisesde moins de 19 salariés.Actuellement, la Serre Numériqueaccueille une vingtaine d’entreprises.Ce qui porte le nombre de salariés à70.

des sociétés aux idéesinnoVantes

Parmi eux, il y a par exemple, lesmembres de la société DB Innovative.Il y a quelque temps, ils ont conçu unporte-manteau « anti-poux » (un pro-jet récompensé par l’Agence de pro-motion de la création industrielle).

Mais ça, c’était avant de lancer « CoinCoin », un objet permettant à chacunde créer ses meubles librement etsimplement. Pour permettre le lance-ment de ce projet, une campagne « Ulule » destinée à récolter des finan-cements avait été proposée sur leWeb. Et à cette occasion, un petit filmprofessionnel avait été réalisé.Devinez par qui ? Par les FlyingSaucers, une boîte de communicationqui est se trouve, devinez où ? Ausein de la Serre Numérique, bien évi-demment... Et pour illustrer le fameux« Coin Coin », ils ont utilisé... Unpoussin. Riche idée !Car c’est aussi ça la Serre Numérique,

le concept de la « fertilisation croi-sée». Késako ? Ici, il s’agit du concept« favorisant les échanges entre lescréatifs de tous horizons : dirigeants,enseignants, porteurs de projets, étu-diants, chercheurs et artistes... »Et ça fonctionne. La preuve- donc -avec la bande des Flying Saucers quia débarqué au sein de la SerreNumérique quelques mois aprèsl’inauguration. Auparavant, on pouvaitles retrouver aux ateliers numériquesdes Tertiales à Valenciennes.

la preuVe aVec les flyinGsaucers

Les Flying Saucers sont trois - la ving-taine - et depuis deux ans, ils tententd'apporter un nouveau souffle audomaine de la communication.Comme à l'écoute d’un disque - çamarche aussi avec les films - c'est plu-tôt bon signe lorsqu'on reconnaît latouche de leurs auteurs. Avec lesFlying Saucers, c'est la même chose.Au-delà d'une identité propre - dontle nom fait référence à l'imagerie ducinéma de science-fiction des années60 - le travail de Jordan Anatole, deMaxime Beaucour et de Rémi Waquetse distingue par la couleur, le soin etla précision apportés à l'enveloppe del'objet, de la machine ou encore de lamarque qu'ils doivent promouvoir.Leur crédo : « En faire peu pour endire beaucoup ». Clarifier le messageau maximum tout en le rendant leplus ludique possible et « décalé ». Des notions ainsi qu'un savoir-faire,qu'ils ont acquis grâce à leur parcoursd'étudiants en licence d'arts plas-tiques puis en master de créationnumérique à la fac de Valenciennes.Cursus universitaire au bout duquel ilsont donc créé l'entité Flying Saucers.

La sErrEnuMériquE,incubateur

D’entreprises

imaGiner la ferrari manifesto de 2040

la serre numérique, c’est aussi des écoles. en tout, près de 1 500 étudiantsfréquentent au quotidien les trois entités de rubika que sont supinfocom,supinfogame, et isd. des étudiants qui se distinguent. que ce soit dans lemonde de jeu vidéo, ou du design. ainsi, au début de l’année 2016, six étu-diants de l’isd rubika ont été récompensés par ferrari. un prix remporté partrois autres prestigieuses écoles de design internationales. c’était dans lecadre de la troisième édition du concours « ferrari top design schoolchallenge ». et il s’agissait d’imaginer la ferrari manifesto, c’est-à-dire laferrari de l’année 2040.

)la bOnne idée ?« favOriser leséchanges entre

les créatifs »

nom du site

LA­SERRE­nuMéRIquE—

domaine d’activité

jEu­VIDéO,­AnIMAtIOnEt­DESIgn­nuMéRIquE

porteur du projet

VALEncIEnnESMétROpOLE­Et­chAM-bRE­Du­cOMMERcE­Et

DE­L’InDuStRIE­—

adresse

RuE­pécLEt,­59­300VALEncIEnnES

investissement

40 m € —

Les cLefsDu site

La serrenumérique abrite aussi

les étudiants de rubika.

page 26 ) Nos entreprises 2016

Page 27: Nos Entreprises 2016

Nos entreprises 2016 ( page 27

Une boîte qui, aujourd'hui, travaille pour desPME et de grandes entreprises comme lestransports Ziegler ou Cristaline. Il y a quelquesmois, c'est dans les usines de Peugeot, àSochaux, qu'ils ont installé leur caméra. « Nous avons travaillé pour une boîte - Prosyst- qui fait des automates pour les usines demontage. »

Dans les locaux de la Serre Numérique, ils s’ysentent bien. Forcément. Car ils ont tout à dis-position. Via cette énorme structure tournéevers le numérique - secteur sur lequel s’estaujourd’hui clairement positionné le territoiredu Valenciennois - Ils profitent aussi d’une véri-table vitrine. Car un peu partout, on loue déjàle savoir-faire de ceux qui peuplent la SerreNumérique...

Jordan, Rémi et Maxime, les trois fondateurs de la société Flying Saucers.

)dans les lOcaux de laserre numérique, il ya tOut à dispOsitiOn.fOrcément, ça aide...

( VALEncIEnnOIS

Page 28: Nos Entreprises 2016

perçu comme un pôle d’excellence en imaGe etmédias numérique, le site arenBerG créatiVe

mine sera Vecteur d’emplois et d’actiVitésannexes comme le tourisme.

c'est le 25 septembre dernierqu'a été inauguré le gigantesque pro-jet Arenberg Créative Mine. Là où il ya eu l'épopée de l'extraction du char-bon, il y a désormais un pôle d'excel-lence en image et en médias numé-riques. C'est le défi entamé en 2002 parAlain Bocquet et la Communautéd'agglomération de la Porte duHainaut. Celui-ci voulait « faired'Arenberg, un pôle incontourna-ble en matière de recherche etd'industries audiovisuelles ». Etavec son équipe, et notamment lechargé de mission PierreDemessine, il y est parvenu. Au programme donc, innovations,recherches, mais aussi emplois.D'abord parce que le site abritel'Université de Valenciennes et duHainaut-Cambrésis. Et plus précisé-ment, le laboratoire DeVisu (Designvisuel et urbain). Ce laboratoire universitaire développeses activités de recherche autour destechnologies innovantes de l’audiovi-suel et des médias numériques et leurtransfert dans l’économie et la forma-tion tout au long de la vie, mais éga-lement autour du design de servicesdans l’habitat et dans la ville. Centrésur les sciences de l’information et dela communication, il comprend égale-ment d’autres disciplines (génie méca-

nique, informatique, psychologie,automatique, traitement du signal,esthétique et sciences de l’art,sciences de l’éducation, sciences desactivités physiques et sportives, litté-rature...). Ce qui lui permet d’innover en termesméthodologiques, en croisant les pro-tocoles et les outils liés à ces disci-plines. C'est là, que seront notam-ment formés nos futurs professionnelsde l'image.

Mais d'emploi, il en sera aussi ques-tion l'implantation d'entreprises. Eneffet, le site permettra égalementd’héberger des sociétés de la filière « image et numérique » souhaitantêtre à proximité immédiate des cher-cheurs et des plateformes technolo-giques. « Un appui à la création d’en-treprises offrira par ailleurs la possibi-lité aux jeunes talents de réfléchir à unprojet d’activité en étroite synergieavec les dernières avancées de larecherche », indique la Porte duHainaut. Il s’agit en tout cas de l’unedes perspectives d’avenir du site dont

la construction est prénue en deuxtranches.

retomBées touristiques

La première a été réalisée et a néces-sité un investissement de près de 21 millions d’euros. Quant à laseconde, elle prévoit donc l’incuba-tion d’entreprises, mais aussi « la réalisation d’un plateau de tour-nage, d’ateliers, la création d’espacesde restauration. » Sont aussi envisagées « la transforma-tion de la salle des Pendus en espaceculturel scientifique sur l’image », ainsique « l’installation sur le chevalementprincipal d’un ascenseur panoramique». Et ce, « pour découvrir demain, duhaut de ses 68 mètres, l’environne-ment naturel d’exception de la forêtdomaniale Raismes-Saint-Amand à laMare à Goriaux, ou toute proche, lacélèbre Trouée d’Arenberg, pointd’orgue du Paris-Roubaix ».Autrement dit, impossible d’évoquerArenberg Créative Mine en occultantl’aspect touristique du projet. D’autant plus, que le site d’Arenbergest aussi aujourd’hui inscrit au patri-moine mondial de l’Unesco. Làencore, les perspectives d’emploisdirects et indirects sont concrètes.Sans compter que le site accueilledéjà séminaires, colloques, salons, ouautres expositions temporaires. Denombreux événements professionnelsou grand public peuvent être organi-sés au sein du LEAUD, une salle poly-valente comprenant un cinéma de 300places, disposant du même type deconfiguration que les salles UGC ouGaumont par exemple. Car à ce jour, c’est aussi - et surtout -là que se place le site ArenbergCréative Mine. C’est-à-dire dans latechnologie de pointe. La présence

arenbergcréative mine :exceLLence et

empLois

quand le cinéaste michel Gondry inauGure

le réalisateur costa Gavras (amen), en guise de parrain lors de l’inaugura-tion, des personnalités du cinéma - à l’instar de sophie marceau - dans lecadre de projections de films ou de téléfilms... quelques mois à peine aprèsson inauguration, le site arenberg créative mine a déjà accueilli du beaumonde. et il n’y aurait pas plus belle vitrine pour ce projet ambitieux qui seveut aussi pionnier. ainsi, dernièrement, c’est le réalisateur michel Gondry(eternal sunshine of spotless mind) qui est venu inaugurer sur place cequ’on appelle « l’usine de films amateurs ». depuis chacun peut venir surplace tourner son propre film et repartir de là avec son propre dVd.merveilleux...

VALEncIEnnOIS­ )

)la salle des pendustransfOrmée en

espace scientifiquesur l’image.

page 28 ) Nos entreprises 2016

nom du site

AREnbERg

cREAtIVE­MInE—

domaine d’activité

pôLE­D’ExcELLEncEEn­IMAgE­Et­MéDIAS

nuMéRIquES—

porteur du projet

porte duhainaut

adresse

RuE­MIchEL­ROnDEt,­59135­wALLERS-AREnbERg

investissement

21 m € —

Les cLefsDu site

Le site disposed’un plateau tv

de 135 m2,avec 12 caméras

pours à la motioncapture

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Nos entreprises 2016 ( page 29

d’un plateau TV d’une surface de 135 m2 -avec éclairage led à température de couleursélectionnable, ses cinq caméras plateau, etses 12 caméras dédiées à la Motion capture(une première dans la région) peut aisément enattester. Et ce n’est qu’un exemple parmi d’au-tres.

La réussite de la Porte du Hainaut réside aussidans le fait qu’elle a su conserver l’écrin dusite. Jamais, l’histoire de la mine et de seshommes ne seront pas oublié. De nombreuxéléments relevant de cette époque ont ainsiété conservés, comme des témoins d’une his-toire qui a fait de cet endroit ce qu’il estdevenu aujourd’hui. Tout a simplement étémagnifié. Préserver tout en assurant l’avenir...C’est ce qu’on appelle un tour de force.

Alain Bocquet veut faire d’Arenberg Créative Mine se veut être « un pôle incontournable en matièrede recherche et d'industries audiovisuelles. »

)le tOur de fOrce de la

pOrte du hainaut ?avOir su préserver

sOn patrimOine tOuten pensant à l’avenir.

( VALEncIEnnOIS

Le LeauDbâtiment quiaccueille des rendez-vous

événementiels.

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...... ll’’aassssaaiinniisssseemmeennttaauu sseerrvviiccee dduu ppaarrttiiccuulliieerr

2016 marque untournant décisifdans l’histoire dela sociétéHYDRAM quiouvre un

département spécialement dédié auxparticuliers. Forte de son expérience enmatière d’assainissement, deraccordement au réseau public et derécupération d’eau pluviale, la société

HYDRAM demeure une référence dans leNord et le Pas-de-Calais.HYDRAM c’est : un travail de qualité, untarif optimisé, des délais d’interventionrapides.

...... llee ddééssaammiiaannttaaggeeEn présenced’amiante que cesoit sur une toiture,une canalisation,une habitation ouencore de la dalle

vinyle, nous sommes à même de vousproposer des solutions clef en main afin del’éliminer en toute sécurité. L’amiante estun composant nocif, ne prenez aucunrisque avec votre santé et faites appel àdes professionnels certifiés.

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Une société qui dompte l’eaudepuis plus de 20 ans

CCoonnttaacctt : 03 27 21 65 69 - MMaaiill :: [email protected] - www.hydramsa.com

En 1986, dès son arrivée chez MALAQUINS.A., Louis-Marie MALAQUIN prend ladirection des activités Travaux Publics.

C’est en 1995 qu’il décide de créer une struc-ture indépendante : la société HYDRAM.Trois ans plus tard, forte de son savoir-faire,HYDRAM commence une nouvelle aventureavec des travaux plus complexes, nécessitantdes moyens humains et matériels adaptés :constructions de stations d’épuration parlagunage naturel clef en main ; génie civilpour la réfection d’ouvrages anciens etdéfenses de berges sur les canaux. En 2000, suite à la reprise partielle d’unesociété en difficulté, HYDRAM complète sescompétences : l’assainissement urbain et l’ad-duction d’eau potable.

HYDRAM RECRUTELes techniques et les matériels étant en perpé-tuelles évolutions, le personnel va régulière-ment en formation pour des remises à niveau,du perfectionnement ou pour l’apprentissagede nouvelles méthodes de travail. Le recours à l’alternance est une pratique cou-rante dans la société. Ceci permet de préparerles jeunes à la politique de l’entreprise. « Il estdommage que ce système ne soit pas mieux aidépar les pouvoirs publics », indique Louis-MarieMalaquin.Pour les postes demandant des technicitéspointues, des diplômes ou une anciennetéavérée sont exigés : « on ne peut plus se permet-

tre l’à peu près ou le au-flaire ».

HYDRAM INVESTITL’achat du matériel pèse lourd dans le budgetannuel, d’autant plus que chaque machine asa spécificité et doit être adaptée pour la réali-sation de travaux de plus en plus pointus.Par exemple : pelleteuses de faible portance ausol (en-dessous du pas de l’homme), desengins de transport sur chenilles ou routierstrès polyvalents, barge flottante ; mais égale-ment du micro-matériel pour réaliser les tra-vaux d’assainissement.Savoir se remettre en question afin d’évoluerpermet à la société d’être toujours en activitéà ce jour.

UNE SITUATION IDÉALEL’entreprise est située à ROSULT dans la zonedu Faubourg. En bordure de l’A23, axeValenciennes-Lille, vous avez sans douteremarqué « une grue rouge » qui signale l’im-plantation du site et la sortie imminente pourvous y rendre.La situation géographique est idéale, au centredu département, en bordure d’autoroute : « ilfaut autant de temps pour se rendre à Dunkerquequ’à Fourmies ». Les convois de l’entrepriserayonnent aisément sur toute la Région. M.MALAQUIN attend avec impatience la fin del’aménagement de cette zone.

Louis-Marie Malaquin nous parle deson entreprise et de ses perspectives« Je suis responsable d’une PME. Celle-ci ne m’ap-partient pas, c’est l’entreprise de mes salariés.C’est comme cela que je raisonne. Je suis trèsinquiet pour l’avenir. Des concurrents respectueux« jettent l’éponge » ou disparaissent par la forcedes choses. Etre dirigeant d’une PME, même si cer-tains en rient, est un parcours du combattant.L’écologie est au cœur des débats pourtant peu deprojets concernant l’aménagement des cours d’eauvoient le jour. Il est dommage que la loi sur l’eaune prenne pas en compte les réalités du terrain, elleest une généralité bien souvent impossible à appli-quer, ce qui bloque tout projet constructif. Malgréce climat morose nous voulons aller de l’avant. Lemilieu de l’environnement est très intéressant. Desinnovations sont possibles. Il faut s’en donner les

moyens.Les différentes activités qui composent la sociétéHYDRAM sont complémentaires. Une évolutiondans un domaine de compétence va forcémentremettre en question la façon de travailler dans lesautres. Nous intervenons dans le cadre de travauxneufs ou de travaux d’entretiens. Je mets un point d’honneur à ce que le travail quel’on nous confie soit irréprochable. Les défis mepassionnent, ils obligent les équipes à trouver dessolutions nouvelles, à s’adapter afin d’innover. Je remercie les Maîtresd’Ouvrage, les donneursd’Ordres, les Maîtres d’œu-vre, notre clientèle indus-trielle ou privée, les per-sonnes qui nous fontconfiance depuis toutes cesannées.HYDRAM répondratoujours « présent »et satisfera leursattentes tout enfournissant un tra-vail de qualité. »

Louis-Marie Malaquin,dirigeant de

la société HYDRAM.

En 2016, HYDRAM ajoute trois nouvelles cordes à son arc...

ILS NOUS ONT FAIT CONFIANCE :Maroilles – Restauration des vannes du Moulin.Gussignies - Le Baron création de la terrasse enbois suspendue de la Brasserie.Labourse – Aménagement de l’étang Lagrange.Maing, Curgies, St Saulve - Création de bassinsde ruissellement.Mortagne-du-Nord – Création d’une passe à pois-sons. St-Amand-Les-Eaux, Hasnon – Nettoyage de laTraitoire.Anzin – Collecteur extension habitat. Raismes – Aménagement des cimetières. Escaudœuvres – Création de bassins de décanta-tion chez Béghin-Say.Avesnes-sur-Helpe – Restauration du Pont desDames.Golf de Mormal – Aménagement des plans d’eau.

Aménagements de cours d'eau àFlaumont-Waudrechies.

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la ruche d’entreprises de BeauVois-en-camBrésis s’est dotée d’un accès au très hautdéBit indispensaBle pour attirer les entrepreneurs.

l’accès aux nouvelles technolo-gies constitue un enjeu majeur pourl’attractivité d’un territoire et le déve-loppement de ses entreprises. LaRuche d’Entreprises de Beauvois-en-Cambrésis l'a bien compris.Régulièrement confrontée aux limitesdu haut débit, la pépinière cambré-sienne s'est pourvue d'un réseau trèshaut débit. « La situation était plutôtcritique, précise Thierry Macé, ledirecteur de la ruche. On disposaitd’une connexion SDSL 2 mégas (ndlr: une technique d’accès à internet quipermet de faire transporter des don-nées à haut débit de manière symé-trique, soit autant en réception qu’enémission). Dès qu’on a eu des loca-taires nombreux à se connecter enmême temps, cela posait de grosproblèmes. On s’est posé très vite laquestion de notre éligibilité à lafibre. »

une démarche conJointeinitiée par la ruche

Rapidement, le problème rencontrépar la pépinière locale est devenu« un problème commun ». Les entre-prises Lestringuez et Mille et UneFenêtres ont, elles aussi, cherché àbénéficier de la fibre. « Cettedémarche initiée par la Ruche estdevenue conjointe et renforcée par

nos deux voisins. On a aussi pu avoirl’appui de la Communauté deCommunes du Caudrésis-Catésis etcelle de la commune de Beauvois. »Il s’est ensuite avéré qu’effective-ment, la Ruche d’EntrepriseBeauvoisienne était habilitée à recevoir une telle prestation. « On a appris que la fibre passait, ici,sous la route. Il y a aussi un pointd’interconnexion assez facile à dépê-cher à proximité. Les gaines étaientdéjà passées, il suffisait juste de serepiquer à un point d’accès »,explique Thierry Macé. Les travauxd’installation n’ont pas nécessité degros travaux, « il n’y a eu ni terrasse-ment, ni ouverture de la route, c’estune vraie chance ».

un indispensaBle enmilieu rural

Depuis janvier 2014, la Ruche et seslocataires bénéficient donc d’unaccès au très haut débit. « ça a vraiment changé les choses, expliqueThierry Macé. Sans ça, on aurait déjàperdu deux ou trois locataires.Aujourd’hui, nous n’avons plus cefrein au développement que repré-sentait notre connexion. » Au contraire, Thierry Macé est mêmeparvenu à développer ses activitéscentre d’affaire. « Lors d’exposés oude démonstrations, tout est quasi instantané. C’est un atout de taille. »Avec sa bande passante de 40mégas, la Ruche a un argument de

poids face à une entreprise qui souhaiterait s’installer. « En 2016, le très haut débit ce n’estpas un service, c’est un préalable quinous paraît indispensable. C’est labase. » Cet atout permet de contrebalancerl’enclavement du secteur. « Onaccueille 13 entreprises alors que l’onpourrait en accueillir 27. On est dansun secteur très rural mais bien plusdéveloppé qu’avant. On a la proxi-mité des réseaux autoroutiers, 15 000véhicules passent ici chaque jour. »L’implantation de la Ruche à Beauvoisa toujours été stratégique. « Il y avaitune surconcentration des moyenséconomiques sur l’Ouest Cambrésis,la région a fait l’effort de nous instal-ler plus vers l’Est. Ici, on est au centrede l’arrondissement pour favoriser undéveloppement économique. »

un réseau qui ouVre desportes

Si l’installation du très haut débit aété un tremplin pour la Ruche, sondéveloppement n’est pas pour autantterminé. « De nouveaux projetsdevraient voir le jour dans les moisqui viennent. » La Ruched’Entreprises continuera à être pépi-nière, « notre activité principale »,mais pourra également développerun réseau de coworking et de télétra-vail. « Notre seule limite ? La tailledes locaux, donc autant dire qu’on ade la marge ».

la ruchE à L’heure du très haut débit

nom de l’entreprise

RuchE­D’EntREpRISESDE­bEAuVOIS-En-cIS

domaine d’activité

épépInIèRE­D’EntRE-pRISES,­

AccOMpAgnEMEnt,cOnSEIL,­SERVIcE

siège socialzA­bOut­DES­DIx­nEuf59157­bEAuVOIS­En­cIS

dirigeant

thIERRy­MAcé—

contact

03 27 76 67 70 —

Les cLefs DeL’entreprise

cAMbRESIS )

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thierry macé,Directeur de

la ruche d’entreprises de beauvois-en-cambrésis

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le dentellier sophie hallette de caudry mise Beaucoup sur le numérique pour communiquersur son imaGe auprès de ses clients et du Grand puBlic.

c’est une référence dans lemonde de la dentelle. L’entrepriseSophie Hallette de Caudry estincontournable pour de nombreuxcréateurs. Elle a su prendre levirage du numérique très tôt enétant hyper impliquée sur la toile.Maud Lescroart, directrice marke-ting et de la communication faitpartie des chevilles ouvrières decette réussite. « Nous sommes sur internet depuis2004. Pour nous, c’était normald’être sur internet puisque tout lemonde l’utilise. On s’en sertcomme on respire. Pour n’importequels renseignements on se rendsur internet. »L’entreprise se sert de son sitepour communiquer sur son imageet auprès de ses clients à l’interna-tional. « On exporte entre 85 et90 % de notre chiffre d’affaires

avec 60 pays dans le monde.Internet est un formidable tremplinpour diffuser notre vitrine danstous ces pays. »L’image est essentielle pour cetteentreprise. La dentelle renvoyantau luxe, le site se devait d’avoirune imageassez presti-gieuse.« L’image estimportantepour nouspuisqu’ons’adresse àl’univers duluxe, avec unproduit quifait rêver, quiest extraordi-naire… Il faut que l’image que l’ondiffuse soit à la hauteur du produitqu’on propose. C’est pour celaqu’on est exigeant à tous lesniveaux et notamment au niveaudigital. »L’entreprise Sophie Hallette est

également active sur les réseauxsociaux. Une présence en anglais :« Beaucoup de nos fans sont àl’étranger. Il y a un fort attache-ment à la marque Sophie Hallette.Le public a envie d’avoir des infor-mations et de connaître les der-

nières actuali-tés. La pré-sence sur lesréseauxsociaux nourritl’attache-ment. »Internet et lesréseauxsociaux ont faitchanger cemétier histo-rique. « Si on

vivait notre métier comme on levivait au XIXe siècle, on ne seraitplus là aujourd’hui. Si des maisonscomme nous, ont réussi à passerdes décennies, voire des siècles,c’est parce que nous sommes uneentreprise vivante bien ancréedans son temps et toujours dans lerespect d’une tradition qu’onreproduit et qu’on répète maisqu’on va aussi améliorer. On vitavec notre temps. On essaye tou-jours d’être en avance. »

sophiE hallEttE très active sur Les résEaux sociaux

un BloG sophie hallette

sur le site internet, une partie est consacrée au “journal” sophie hallette. « ily a un vrai travail éditorial. on change un peu le métier de la communicationet du marketing avec internet. notre métier se rapproche de plus en plus dujournalisme », souligne maud lescroart, directrice de la communication dela maison sophie halette.

)un prOduit qui faitrêver, qui est

extraOrdinaire

historique

SOphIE­hALLEttE­ExIStE­DEpuIS­1887.­ELLE­ESt­cRééE­pAREugènE­hALLEttE

présent sur plusieurs

réseaux sociaux

SOphIE­hALLEttE­pOSSèDE­quAtREpAgES­SuR­LES­

RéSEAux­SOcIAux—

VuLE­29­AVRIL­2011,­2­MILLIARDS­DE­

pERSOnnE­Ont­Vu­LA­RObE­En­DEntELLEDE­SOphIE­hALLEttE­DE­KAtE­MIDDLEtOn.­

enchiffres

cAuDRy )

page 34 ) Nos entreprises 2016

maud Lescroartmise beaucoup sur

la présence desophie hallette sur

internet et lesréseaux sociaux.

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top départ en 2017, arrivée en2020. On ne parle pas d'une course,mais de la fibre optique dans leCambrésis. Un territoire rural danslequel certains foyers ont encore desdifficultés à visionner la dernière sériedifficilement téléchargée. Mais ce serabientôt du passé. Même si les derniersservis ont encore un peu de temps àpatienter. Ce n'est pas le cas à Noyellessur Escaut, commune de 800 âmessituée à une dizaine de kilomètres deCambrai. Où un opérateur privé,Orange en l'occurrence, s'apprête àvenir, courant mai, installer sa « petite »- au regard des prouesses technolo-giques qu'elle réalise - boîte qui vachanger la vie des Noyellois connectés.Pourquoi ce village et pas un autre ? «  Car notre commune a développé sapopulation ces dernières années,explique le maire, Philippe Loyez,notamment avec l'aménagement delotissements en sortie de village, et onn'arrive pas à leur fournir du haut

débit. » L'agglo de Cambrai, qui asigné des conventions et réalisé desétudes avec Orange et La FibreNumérique 59/62, a listé ses zonesprioritaires. Noyelles sur Escaut en faitdonc partie et sera servi en premier.« C'est une bonne nouvelle pour noshabitants mais aussi nos trois grossesentreprises du village, Holmer, Novialet Extérieur Stock, sans oublier les com-merçants et artisans, se satisfait lemaire, ils vont pouvoir se raccorder autrès haut débit. C'est une sacrée plus-value pour notre commune. » D'autant plus qu'Orange, malgré desinvestissements colossaux pourdéployer la fibre optique, annonce desabonnements abordables entre 25 et45 euros mensuels. Dans les territoiresplus reculés encore du Cambrésis, cesera La Fibre Numérique 59/62, crééepar la Région et les deuxDépartements, qui installera la fibreoptique, là où il y a moins de popula-tion donc moins de rentabilité. Mais, laCAC l'assure : chaque année, parphases successives, la fibre optiquesera déployée sur différentes zones duCambrésis.

Nos entreprises 2016 ( page 35

le VillaGe de noyelles-sur-escaut attend Beaucoup de l’arriVée de la fiBre. le maireespère attirer de nouVeaux commerçants et artisans.

fibre : un Espoir pour noyeLLes

Le maire denoyelles-sur-

escaut considèrel’arrivée de la fibrecomme une plus

value.

« Tout ça n'est que l'œuvre dela passion. » Modeste, Jean-François Sailly. Ce Cambrésiende 58 ans est pourtant à la têtede l'un des plus grands magasinsd'électronique au Nord de Paris.Une véritable « caverne d'AliBaba » de l'électronique, 55 000articles ! Du petit composant, auvieux transistor, aux plus récentssystèmes de la domotique, on ytrouve de tout : audio communi-cation, sonorisation, light-show,

radiocommunication, cibe,alarme intrusion, alarmeincendie, vidéo protec-tion, informatique,produits connectés...SJF vend, installe etrépare. « C'estnotre grande force,avoue le dirigeant,puisque l'onrépare absolu-ment tout, onteste en amontnos produits, eton choisit doncles meilleurspour faciliter

la vie de nos clients. Cela nousprocure une grande richesse deconnaissances et de compé-tences. » D'autant plus que SJFs'appuie sur une équipe de neufpersonnes dont cinq électroni-ciens très expérimentés. Cesderniers sont là depuis le débutde l'entreprise, soit 35 années.

Autre atout de poids : les deuxentités, SJF Electronic et SJFComposant, se complètent, dansl'intérêt du client. « Comme on atoutes les pièces détachées surplace, notre rapidité d'action estgarantie, indique Jean-FrançoisSAILLY, nous sommes une vérita-ble société de services, capablesde répondre à toutes les attentesde nos clients, du particulier à lagrosse industrie. » SJF peutciter : Arc International, Dassaultou encore Tati parmi sesréférences, ...

Installée à Cambrai où elle aconnu trois développementsdepuis 1981, la société SJF inter-vient partout, « là où les affairesnous emmènent », sourit sondirecteur. Une entreprise qui a su

défier la concurrence del'Internet : « Il y a dix ans, onréalisait 70% de notre chiffred'affaires avec le commerce et30% avec les prestations,indique Jean-François Sailly,aujourd'hui les courbes se sonttotalement inversées. C'est plusdifficile pour le commerce maison se développe avec lesalarmes, la vidéosurveillance etles systèmes connectés. »Surtout, SJF a toujours sufidéliser : « Quand on nous atrouvés, souvent on nous garde,assure son responsable, car onallie une grande qualité deprestation avec une très fortecompétence électronique. »On veut bien le croire : Lui s'estbrûlé avec un fer à souder dansson lit à l'âge de 12 ans.LA PASSION.

Jean-françois sailly

Contact : SJF Electronic58 avenue de Valenciennes 59400 CAMBRAITél. 03 27 78 56 56Mail : [email protected] : sjf.fr

sJf : la cavErnE d’ali babaDe L’éLectronique à cambrai

publi-reportage

Page 36: Nos Entreprises 2016

Le 29 janvier dernier, la ville deFourmies a acquis pour 400 000euros, l’ancien magasin DIA et sonparking en plein centre-ville. Unepetite île au beau milieu du centre-ville qui pourrait bientôt faire d’elle. Etpour cause, si 5 à 6 cellules vont êtrecréées pour y créer un Fab Lab (1).Une première pour l’arrondissement etqui aurait d’ores et déjà reçu le sou-tien de la Région et de son président.« Lors des vœux j’ai évoqué le souhaitde créer un Fab Lab à Fourmies, nousallons le faire », lance le maire. Sur1 000 m2, ce Fab Lab sera bienentendu équipé de nombreux outilsinformatiques, imprimante 3D, outil-

lage de découpe etc… et bienentendu de bureaux ouverts vers l’ex-térieur. L’annonce récente faites parJean-Luc Pérat, président de la communauté de communes du SudAvesnois, de la fibre pourrait d’ailleursfaciliter son développement.

une ouverture prévue fin 2016L’ouverture de ce Fab Lab est prévuedès la fin de l’année : « Nous voulonsagir rapidement et le mettre en ser-vice dès que possible afin que lesFourmisiens mais aussi les investis-seurs puissent s’en saisir », expliqueMickaël Hiraux.

Ce lieu viendra compléter l’espace TRIde la médiathèque. « Le Fab Lab et lamédiathèque seront complémentaires.Ces deux sites s’adressent à despublics différents mais pourront secroiser voire travailler ensemble. Letout en plein centre-ville et à deux pasde tous les services ».La ville lance d’ailleurs un appel àtoutes les personnes qui souhaitentintégrer cette structure en contactantMarie Henneron chargée du dévelop-pement de troisième révolution indus-trielle de Fourmies.

[email protected]

Le fab Lab entre Dans L’air Du temps

c’est une première pour l’arrondissement d’aVesnes. la création d’un faB laB est attendue en fin d’année à fourmies.

Les rois De La biDouiLLe auront un labo

IMpRIMAntE­3D­)◊ plusieurs imprimantes 3d seront mises à dis-position des “bidouilleurs”, mais ces impri-mantes s’adressent aussi bien aux amateurs,qu’aux élèves du lycée camille claudel maisaussi des professionnels et des particuliers.

ASSOcIAtIf­)◊ la ville de fourmies souhaite que cette structure soit gérée parune association. c’est en effet, la ville qui finance le matériel etmet à disposition les locaux qui se trouvent en centre-ville, l’asso-ciation devra, quant à elle, gérer l’organisation et le développe-ment du fab lab.

SOn­AtOut­)◊ sur 1000 m2, le fab lab de fourmies est installéen centre-ville, il pourra en outre accueillir des par-ticuliers mais aussi des professionnels qui cher-chent le temps d’un projet un local pour travailleret développer leur produit. ils pourront aussi béné-ficier des infrastructures de la nouvelle média-thèque qui se trouve en face de ce futur fab lab.

LOcAtIOn­)◊ comme dans la plupart des fab lab, il sera pos-sible de louer un espace de travail et de disposerdes outils en place à la journée, la semaine, maisaussi au mois. mais il sera aussi possible de louersimplement une imprimante 3d pour finaliser unprojet.

un fab lab (contraction

de l'anglais fabrication

laboratory, « laboratoire

de fabrication ») est un

lieu ouvert au public où il

est mis à sa disposition

toutes sortes d'outils,

notamment des

machines-outils pilotées

par ordinateur, pour la

conception et la réalisa-

tion d'objets par exemple

en 3d. la caractéristique

principale des fab lab est

leur « ouverture ». ils

s'adressent aux entrepre-

neurs, aux designers, aux

artistes, aux bricoleurs,

aux étudiants ou aux

hackers en tout genre,

qui veulent passer plus

rapidement de la phase

de concept à la phase de

prototypage, de la phase

de prototypage à la

phase de mise au point.

ils regroupent différentes

populations, tranches

d'âge et métiers

différents.

un fab Lab ?

fOuRMIES)

page 36 ) Nos entreprises 2016

Page 37: Nos Entreprises 2016

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Page 38: Nos Entreprises 2016

la troisième réVolution industrielle, c’est la rencontre entre une nouVelle sourced’énerGie, les renouVelaBles, et internet. nous entrons dans une aire collaBoratiVe.

nous sommes « hyperconnectés », que ce soit entre nous(smartphone, FaceBook..), avec nos par-tenaires lorsqu’il s’agit d’une entreprise.Cette hyper connexion s’étend mêmeaux objets. On parle de l’internet desobjets.Dans notre Région, un centre d’innova-tion de 90 spécialistes (entreprises,start-up, acteurs académiques…),relève ce nouveau challenge technolo-gique autour des objets et du numé-rique, c’est le Centre de RessourcesTechnologique et d’Expertise desTechnologies sans contact (le CICT).A l’appui de son pôle recherche, leCICT a créé le « SmartLivingLab ». Unlaboratoire mobile intelligent, adapté àdifférents usages. Le but est de montreraux décideurs, entreprises, artisans,commerçants et élus mais aussi augrand public, ce qu’est l’internet desobjets et ce que cela peut vous appor-ter.

fourmieS viLLe pionnièrepour La région HautS de france

La Ville de Fourmies, avec le soutien dela CCSA, a été retenue par la RégionHaut de France et le CICT pour accueil-lir ce démonstrateur innovant pendant

2 mois. Il sera situé au Lycée CamilleClaudel. Concrètement, la Région et le CICTvont mettre à disposition trois conte-neurs mobiles intégrant des démonstra-tions organisées selon des parcoursd’usages, par exemple : une "maison",un "lieupublic", une"entreprise". Ysera inclus unespace dédiéau déploie-ment du trèshaut débit:une carte inter-active desdéploiementsprogrammés,exemple d’ins-tallation d’une prise « fibre » chez l’ha-bitant.Autant dire une véritable invitation àvivre en immersion totale dans la mai-son de demain, un monde de décou-vertes où les innovations se mettent auservice de l’Homme et répondent à sesbesoins essentiels : autonomie, bien-vivre, lien social et services de la viequotidienne. Ce LivingLab pourra éga-lement être configuré en démonstrateurautour des thèmes du tourisme, ducommerce, de l’éducation ou d’autresthématiques proposées par les entre-prises du territoire…Il intéressera doncles entreprises en veille technologique,les étudiants curieux ou encore tousceux qui les acteurs désireux de faire

des économies d’énergie.Cette opération sera destinée aux déci-deurs de la Sambre Avesnois, laCommunauté de commune SudAvesnois, du Pays de Mormal, del‘agglomération de Maubeuge, duCœur de l’Avesnois. Nous espérons

également quenos voisins de laGrandeThiérache vien-dront nombreuxle visiter.Ces conteneurs « super Hightech » circulerontdans cinq terri-toires régionauxafin de profiterau plus grand

nombre. Nous devrions l’accueillir en2017.

entrepriSeS, éLuS, vouSpouvez participer au co-deSign de cet évènement

En partenariat avec le CICT, les acteursdu monde économique de notre terri-toire pourront proposer des théma-tiques spécifiques à mettre en applica-tion dans le livinglab. Ils pourront doncs’associer à cette programmation pourfaire connaître leurs compétences parti-culières concernant le numérique.

Des conteneurs super high techpour Découvrir la Maison Et

l’EntrEprisE dE dEMain

)la régulatiOn thermique est gérée

par une machine.

si vous souhaitez

lever des verrous

technologiques,

intégrer vos

problématiques

à ce démonstrateur ou

encore visiter en

avant-première le

smartlivinglab,

n’hésitez pas à vous

manifester auprès de

marie henneron*

mhenneron@mairie-

fourmies.fr

à savoir

fOuRMIES)

page 38 ) Nos entreprises 2016

Les contenersseront présentés

dans le courant del’année 2016 pour

mieux apprendre àconsommer.

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Page 40: Nos Entreprises 2016

tout a déButé au domicile de marie-christinemoretti. douze ans et 350 clients plus tard, ades

s’est fait une réputation Jusque dans les ranGs du cac 40.

dans les locaux d’Ades metro-logy, rue du Pont de Pierre, àMaubeuge, plusieurs prix affichés surles murs témoignent du parcours del’entreprise depuis ses débuts. Partie del’idée de louer du matériel de métrolo-gie, Marie-Christine Moretti, la fonda-trice et toujours dirigeante de l’entre-prise depuis 2004, s’est rapidementrendu compte que « les clients avaientbesoin d’outils, mais aussi descompétences ». Son créneau : la numérisation etdigitalisation de toutes sortes depièces et d’objets. A l’aide delasers-scanners, entre autres, lesopérateurs qu’elle a recrutés peu-vent reproduire en « nuages depoints » et en 3D n’importe quoi,ou presque : « cela va des trèspetites pièces jusqu’à celles de 20 m de long », indique laMaubeugeoise.La métrologie permet, par exemple,de reproduire des pièces dont onn’a plus les plans, ou qui ont subides modifications. C’est le cas pourle Beluga, l’avion-cargo construitpar Airbus à 5 exemplaires seule-ment. «Nous travaillons essentielle-ment pour l’industrie, dans prèsd’une quinzaine de domaines d’ac-tivité différents », poursuit Marie-Christine Moretti. Automobile, fer-roviaire, aéronautique, aérospatiale,chimie, naval, nucléaire…

D’autres demandes plus surpre-nantes, plus rares également, peu-vent lui être faites. Telle celle quiconsistait à numériser un ours enchocolat pour le reproduire àgrande échelle (3 mètres de haut) !Tout cela peut se faire au sein dulaboratoire maubeugeois, mais éga-lement directement sur site, lesappareils de mesure étant pour laplupart transportables facilement etrapidement. « En 2005, nous étionsles premiers à proposer cela ».

sécurité industrielle

Aujourd’hui, Ades metrology fait figurede leader européen. Parmi un porte-feuille de quelque 350 clients, plusieursentreprises du CAC 40 font appel à sesservices. Son rayon d’action couvre plusieurspays : la France, bien entendu, maisaussi l’Espagne, la Belgique, l’Italie,l’Allemagne ou l’Angleterre.L’entreprise effectue par ailleursdes expertises judiciaires ou pourdes compagnies d’assurance. Ils’agit, par exemple, de contrôler la

qualité des matériaux utilisés pourla fabrication de pièces ou de vérifier les déformations poten-tielles d’éléments (en raison de lacorrosion, des variations de tempé-rature…).Autre aspect de l’activité d’Ades : lasécurité industrielle. « Les donnéesque nous traitons sont souvent sensi-bles, car les plans 3D que nous réali-sons permettent de reproduire despièces. Cela demande de prendretoutes les précautions nécessairespour éviter que n’importe qui y aitaccès », met en garde Marie-ChristineMoretti. Cela vaut donc pour tous lescollaborateurs, soumis au secret pro-fessionnel, mais également pour lestransmissions des données, « entière-ment cryptées ». Et ce n’est pas tout : il y a peu, lasociété sambrienne a créé un serious-game pour une entreprise. Il permetde mettre en situation des salariésafin que ceux-ci n’effectuent que le « juste nécessaire » à l’accomplisse-ment de leur mission. « Cela permetd’améliorer la fiabilité et l’efficacité »,note la chef d’entreprise. Qui note encore qu’Ades vient d’êtreretenue par une grosse entreprise chi-noise pour développer un logiciel d’e-learning destiné à la formationinterne. Formation à laquelle elle accordebeaucoup d’importance pour sa pro-pre équipe : «nous sommes en per-manence en veille technologique. Ondoit suivre toutes les évolutions, c’estindispensable si l’on veut perdurer ».

adEs MEtrology,lEadEr européen De

La numérisationinDustrieLLe

une entreprise plusieurs fois récompensée

premier prix "concours talent" en 2005, lauréate des masters de la créationd'entreprise lors du 14e salon des entrepreneurs à paris en 2007 - un prixremis par le fondateur de microsoft, Bill Gates -, Grand prix régional de laperformance durable lors du salon Jadde 2008 de lille, prix excellenceargent régional de la qualité et performance en 2009, diplôme de reconnais-sance de l'excellence qualité r4e 4 étoiles suivant le référentiel efqm(european foundation for quality management) en 2010… ades metrology aplusieurs fois été récompensée. elle est également labellisée par le pôle decompétitivité i-trans.

MAubEugE­)

)«en 2005, nOus étiOnsles premiers

à prOpOser cela»

page 40) Nos entreprises 2016

nom de l’entreprise

ADES­MEtROLOgy—

domaine d’activité

MétROLOgIE­InDuStRIELLE

siège socialzI­DE­LA­pEtItE­SAVAtE257­tER­RuE­Du­pOnt­

DE­pIERRE59600­MAubEugE

effectif

4 personnes—

dirigeant

MARIE-chRIStInEMOREttI

Les cLefs DeL’entreprise

marie-christinemoretti a fondé

son entreprise en 2004.

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avec le soutien des quatre inter-communalités du territoire et lesmembres du comité du tourismedurable, le parc naturel régional del’avesnois a développé une applica-tion m. tourisme. cet outil innovanta pour ambition de développer untourisme de proximité ludique etfamilial. l’application « Baladavesnois » s’ins-crit dans une démarche de mise envaleur des patrimoines et de déve-loppement touristique (randofamili, murailles et jardins etavesnois tour sont les autres

balades numériques). Guidé par la chouette athéna ou parle personnage local, partez sur lestraces des légendes et mystères denotre territoire plein de surprises etde belles histoires, au gré d’une col-lection de parcours étonnants !en famille, entre amis, vos baladesdans les villages et au cœur de lacampagne vont se transformer enpassionnants parcours découvertes :suivez le guide, faites parler lesvieilles pierres, observez ce qui vousentoure, collectionnez les fichespédagogiques, trouvez la solution à

votre enquête… les indices sont par-tout ! allez, une bonne paire de chaus-sures, un sens de l’observationaiguisée, l’envie de prendre un bonbol d’air. c’est parti ! d'aventure enaventure, l'avesnois n'aura plus desecret pour vous !

le téléchargement est gratuit, l’ap-plication ne nécessite pas deconnexion durant le jeu, elle estdonc utilisable dans les zones noncouvertes par le réseau mobile.

un proJet Du parc natureL régionaL

aVec les Beaux Jours et l’application moBile « BaladaVesnois », découVrez Votre territoire d’une autre façon aVec huit parcours disponiBiles.

Découvrez L’avesnois avec votre smartphone

un­guIDE­DE­chOIx­)◊ Gérald fourdrignier, responsable dessports à la communauté de communesdu coeur de l’avesnois, a pris la tête dupetit cortège à sars-poteries. lui aeffectué tout le parcours sur son Vtt...

DES­pARcOuRS­pOuR­tOuS­LES­gOûtS­)◊ partez à la découverte de l’avesnois à travers les huit parcours thématiques, ludiques etinteractifs au départ des villages d’obies, de féron, de wallers-en-fagne, de le quesnoy, demaubeuge, du ValJoly ou encore de sars-poteries pour le parcours cyclo (1 à 2h30 de prome-nade en fonction des parcours). entre village et campagne, légendes et mystères, surpriseset indices cachés, préparez-vous à une chouette aventure au cœur des chemins del’avesnois !

LE­SAVIEz-VOuS­?­)◊ saviez-vous qu’il existait une tra-dition particulière à cousolre(photo) pour le 1er mai ? les habi-tants viennent accrocher les objetsqu’ils trouvent tout autour dukiosque.

nom de la collectivité

pARc­nAtuREL­RégIOnAL­

DE­L’AVESnOIS—

siège socialcOuR­DE­L’AbbAyE

MAROILLES—

en chiffres

136 communes

38 techniciens—

président

guISLAIn­cAMbIER—

Les cLefs DeL’appLication

DES­jEux­pOuRtOutE­LA­fAMILLE­)◊ ici, sur le parcours intitulé la route deskiosques, l’application fait faire despauses régulières, où plaisir sportif etpaysager se mêlent au plaisir culturel.ainsi, à chaque arrêt correspond sonkiosque. et à chaque kiosque son jeu.l’application peut être installée sursmartphone ou tablette.

M.­tOuRISME,L’AppLIcAtIOn­LuDIquE­)◊ dès le départ, vous téléchargez l’applicationBaladavesnois (certains circuits sont disponiblesen anglais, allemand et néerlandais). un guidepratique et surtout amusant créé spécialementpour ce parcours. un petit hibou vous guide dudébut à la fin avec quelques encouragementslorsque vous en avez besoin. c’est parti !

( AVESnOIS

Nos entreprises 2016 ( page 41

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terminée la lecture standardisée d’un titre depresse. l’oBserVateur a inVesti, fin 2015, dans unerotatiVe numérique pour proposer du contenuVariaBle aux lecteurs d’un même titre de presse.

le papier est loin d’être mort !Jean-Pierre Vittu de Kerraoul en estpleinement convaincu. Le président dugroupe L’Observateur a d’ailleursinvesti près de 6 millions d’euros dansune rotative numérique, pouroffrir une nouvelle vie à sestitres de presse hebdomadairerégionale. Un investissementdans une ligne d’impression àce jour unique en Europe.Cette toute nouvelle rotativenumérique fabriquée auxEtats-Unis par Kodak et laplieuse qui l’accompagnefabriquée en Allemagne parManroland, permettent d’im-primer des journaux personna-lisés. La société Digitaprint est lancée,avec pour mission de commercialiser cenouveau mode d’impression.Gilles Mevel, directeur de l’Imprimeriede l’Avesnois, où a été installée la rota-tive fin 2015, rappelle la genèse de cetinvestissement : « Jean-Pierre Vittu deKerraoul pense que le numérique estune solution pour la presse papier ». La réflexion remonte à la fin de l’année2013 et s’est très vite concrétisée par

l’installation de cette machine. « On achoisi Kodak par rapport à l’esprit maisaussi par rapport à la vitesse de lamachine, cela correspondait à ce quenous recherchions chez un fournisseurmais aussi partenaire », poursuit ledirecteur de l’Imprimerie de l’Avesnois.

le numérique, un moyen,pas une fin

Car changer de matériel et passerd’une rotative classique à une rotativenumérique n’était pas une fin en soi.L’objectif affiché était d’être à nouveauen adéquation avec les attentes deslecteurs. « L’idée de départ, c’était defaire de la variabilité. Pour sauver la

presse, il faut offrir aux lecteurs ce dontils ont envie et besoin, donc ducontenu variable. D’où ce changementde technologie. Ce n’est pas que lesgens n’aiment plus le papier, mais cequ’ils trouvent à l’intérieur. ça ne leurconvient plus. » Avec du contenu per-sonnalisé, l’offre du papier se rap-proche ainsi de ce que l’on peut trou-ver actuellement sur le web. « Quandon cherche quelque chose de précis,on le trouve. Dans nos journaux, c’est lamême chose grâce la technologienumérique », poursuit Gilles Mevel.

un outil qui attired’autres titres de presse

Ce qu’a impulsé L’Observateur attireles regards. Cette transmutation,enclenchée pour les titres du groupeL’Observateur à fait naître des curiosi-tés. « Beaucoup d’autres journauxsont intéressés par la variabilité. Onva donc en profiter pour chercher desprospects », sourit Gilles Mevel.La variabilité n’en est qu’à se pré-mices. « Aujourd’hui, on a une variabi-lité sur quelques pages dans nostitres. » Ainsi, les abonnés qui ne sou-haitent pas avoir de pages faits diverspar exemple, ont à la place des pagesde jeux, de détente. Ceux qui ne sontpas friands de sports peuvent deman-der que leur journal ne contienne pasces pages, elles sont alors remplacéespar des pages de jardinages, couture,cuisine et autres activités ludiques. « Techniquement, le journal à la per-sonne est possible, on est dans lacapacité de produire un exemplairepour un seul abonné. »

une rotativEnuMériquE qui

révoLutionne Lapresse papier

le métier d’imprimeur métamorphosé

les rotatives classiques (offset) qui impriment aujourd’hui la quasi-totalitédes journaux à travers le monde fonctionnent selon un principe décliné decelui inventé par Gutenberg au xVe siècle : les éléments d’une page du jour-nal sont reproduits sur une plaque de métal pour former en quelque sorteun tampon. il existe jusqu’à quatre versions d’une même plaque, afin d’ob-tenir des impressions en couleurs (cyan, magenta, jaune et noir).la rotative numérique introduit des technologies totalement différentes. laplus moderne et performante, celle du jet d’encre, a été retenue parl’observateur. la rotative digitale est, en fait, une énorme imprimante,bourrée de technologie et très rapide. la rotative, qui pèse environ 35tonnes, permet de faire défiler le papier à 300 m/minute. elle fonctionne àl’aide de quatre bidons d’encre des quatre couleurs classiques. Gilles mevel,directeur de l’imprimerie de l’avesnois s’amuse à dire qu’avant, il était impri-meur. « mais aujourd’hui, l’imprimeur est un pilote. c’est une transformationtotale, nous avons de nouveaux métiers. Je pixelise de l’encre sur du papier,je n’imprime pas. »

AVESnES-SuR-hELpE )

)« pOur sauver la presse,

il faut Offrir aux lecteurs ce dOnt ils Ont

envie et besOin »

page 44 ) Nos entreprises 2016

gilles mevel,Directeur

de l’imprimeriede l’avesnois.

Page 45: Nos Entreprises 2016

l’utilisation d’une rotatiVe numérique BouleVerse l’ensemBle des métiers impliqués dans lafaBrication des Journaux. ce chanGement s’inscrit dans la troisième réVolution industrielle.

chaque lecteur est unique ;il est donc nécessaire de fabriquerdes journaux uniques.Grâce à l’utilisationde la rotative numé-rique, les hebdoma-daires du groupeL’Observateur sonten mesure de propo-ser à leurs lecteurs lapersonnalisation descontenus de leurjournal, selon leurszones de vie et leurscentres d’intérêt.Cette personnalisation réservéedans un premier temps aux seulsabonnés et sans surcoût, permetde modifier l’ordre des pages dujournal en fonction du lieu de rési-dence du lecteur. Les actualitésayant rapport à « ma ville » ou« mon village » figurent dans lespremières pages ainsi que sur laUNE.L’abonné a également la possibi-lité de modifier certaines rubriquesprésentes dans son journal, retirercelles qu’il ne lit jamais, mais sur-tout ajouter les contenus théma-tiques en fonction de ses centresd’intérêt. Une personnalisationlibrement modifiable d’unesemaine à l’autre. Comme sur

Internet… Cette personnalisation concerneégalement les annonceurs, quipourront également choisir de dif-fuser leurs publicités selon leurscentres d’intérêt.

Cette nouvelle philosophie induitune transformation des métiers, surl’ensemble de la chaîne de fabrica-tion du journal, de l’approchequ’ont les journalistes de leursreportages à sa mise sous film ouen palette pour les livraisons, enpassant par la gestion des abonne-ments et du réseau de distribution.Des métiers qui seront pérenniséset renforcés dans les trois années àvenir.Dominique Blouzet, chef de fabri-cation et responsable de la mainte-nance à l’Imprimerie de l’Avesnoisévoque une révolution bienvenue.« Avant, on était dans un métierinsalubre. Avec la rotative numé-rique, on est dans un univers tota-

lement propre. Lagrosse particularité,c’est qu’il n’y a plus decalage, plus de plaqueet une seule bobine depapier passe dans lamachine. L’impressionest plus longue, maissans le calage, nousgagnons du temps etpuis, la rotative estbeaucoup moinsbruyante, ça, c’est unréel confort de travail.C’est un changementque j’apprécie. On a faitun énorme bon, on estpassé de Gutenberg àla high-tech ! Lamachine est impression-nante au premier abord,mais c’est un outil beau-coup plus agréable. »

L’observateur au pLus proche Deszones De vie De ses Lecteurs

( AVESnES-SuR-hELpE

)« On est passé degutenberg

à la high-tech. »

Dominique blouzet, chef de

fabrication etresponsable dela maintenance

à l’imprimerie del’avesnois.

des Journauxen pleine

transmutation

depuis janvier 2016, quatrejournaux ont basculé sur cettetechnologie numérique.l’hebdomadaire la sambre, aété le premier à proposer ducontenu plus personnalisé,avec quatre bassins de vieidentifiés au lieu d’un. ont suivil’observateur de l’avesnois enmars, avec également quatrebassins de vie identifiés, lecourrier de fourmies (quiconserve son édition unique) etl’observateur du Valenciennoisen avril, avec là encore, quatresecteurs différents mis enavant à la une. les autres heb-domadaires du groupe subirontces mêmes changements d’icila fin de l’année.

Nos entreprises 2016 ( page 45

Page 46: Nos Entreprises 2016

les collectiVités locales s’inVestissent pour les professionnels du territoire en déVeloppant de nouVeaux espaces de traVail.

les entrepreneurs avesnois vontbientôt avoir à leur disposition un outilde travail inédit, mis gratuitement à leurdisposition par la communauté de com-mune du Cœur de l’Avesnois.Cet outil : un espace commun de res-sources pour innover avec le numériquedans ses services (ECRINS). Voilà unnom presque barbare et pourtant l’outilest bien utile et innovant.Après un cybercentre, ouvert aux parti-culiers et qui a pour vocation de don-ner un accès gratuit et simplifié àl’Internet, le Cœur de l’Avesnois passeà la vitesse supérieure en offrant unvéritable espace de travail et de testpour les entreprises qui souhaiteraientdécouvrir de nouvelles technologies.Car l’ECRINS, est avant tout un espacede découverte et de test. « Il seraaccessible aux artisans, commerçants etagriculteurs qui veulent découvrir destechnologies innovantes », détail ledirecteur général adjoint de l’intercom-munalité.

sensiBiliser à desmatériels innoVants

Soit imprimante 3D, scanner 3D, frai-seuse numérique, table numériquedrone et matériel informatique et logi-ciels pour faire fonctionner le tout. La consultation des prestataires pou-

vant fournir tous ces outils est en cours.« Cet espace n’a pas de but lucratif, nide vocation à la reproduction.L’ECRINS peut permettre de faire desdémonstrations, tester des proto-types… Et si les professionnels sontconvaincus par le matériel et la néces-

sité pour leur affaire, ils pourront inves-tir à leur tour. » L’objectif est essentiel-lement de rendre accessible ces nou-velles technologies.Cet espace sera installé à Avesnes. Siquelques lieux ont déjà été repérés, lesélus doivent prendre leur décision pro-chainement quant à l’implantation définitive.Et pour faire fonctionner l’endroit, unanimateur sera présent pour guider lesprofessionnels. Deux jeunes recrutés enservice civique lui prêteront main-forte.Dans l’idéal, le Cœur de l’Avesnois sou-haite travailler avec des jeunes étu-diants de l’IUT informatique deMaubeuge. « La phase de recrutementest lancée. C’est un moyen pour nous

de faire connaître de futursmétiers, celui d’animateur dece genre n’existant pasencore », révèle SébastienPierchon.

un EspacE nuMériquE DéDié auxtests pour Les professionneLs

susciter denouVeaux usaGes

faire découvrir les nouvellestechnologies, même si ellescommencent à se démocra-tiser. Voilà un enjeu qu’a saisila communauté de com-munes du cœur del’avesnois suite à un appel àprojet de la région nord-pasde calais en 2014. l’idée est de susciter de nou-veaux usages qui permettentde faciliter le quotidien desartisans, commerçants etagriculteurs, et pourquoi passusciter de nouvelles voca-tions. une volonté qui entredans les compétences del’intercommunalité et quisera soutenue financière-ment durant deux ans par larégion, pour faire fonction-ner l’ecrins. en effet, tantsur l’investissement que surle fonctionnement, la régionva contribuer financièrementà hauteur de 60 % du projet.les services régionaux met-tront aussi des animateurs àdisposition notamment pouranimer des forums et réu-nions thématiques.

)imprimante 3d, scanner 3d,

fraiseuse et table numériquesserOnt à dispOsitiOn

AVESnES-SuR-hELpE )

page 46) Nos entreprises 2016

L’espacedevrait être

opérationnel d’ici lafin de l’année 2016

et sera implantédans la commune

d’avesnes-sur-helpe.

Page 47: Nos Entreprises 2016

salVatore tuttolomondo, directeur des relations réGionales chez sfr, détaille le chantier à mauBeuGe-Val de samBre pour le déploiement du très haut déBit.

télécharger un film enmoins de 2 minutes, un albumMP3 en quelques secondes ouune centaine de photos en moinsd'une minute : c'est la promessefaite par Salvatore Tuttolomondo,directeur des relations régionaleschez SFR-Numéricable. La firme aété choisie pour le déploiementde la fibre numérique sur le terri-toire de l’AgglomérationMaubeuge-Val de Sambre.

En quoi consiste le déploiementdu très haut débit ?Salvatore Tuttolomondo : Cettedécision émane de l’Etat, qui alancé le plan France très hautdébit en 2013. Le territoire a étéclassé en deux zones : unepublique, où l’installation de lafibre est confiée à des collectivitéslocales, comme des syndicatsmixtes, etune privée,pourlaquelle lamise enœuvre estconfiée àdeux opéra-teurs, SFRet Orange.Là où nous

interviendrons - dans le Nord-Pas-de-Calais, par exemple, nousserons en Sambre, dans la métro-pole lilloise, leBoulonnais, leCalaisis, nousallons tout sim-plementconstruire desautoroutes defibre optique àpartir desquellesles opérateurspourront connec-ter leurs clients,particuliers etentreprises. Le déploiement dansles communes en zone publiqueest confié au Syndicat de la fibrenumérique 59/62.

Quel est le calendrier des travauxpour le territoire sambrien ?Nous allons réaliser les travaux surhuit communes cette année. Puisprogressivement chaque annéejusqu'en 2019, l'ensemble des 23

communes concernées serontconnectées*. Mais ce n'est pasparce que la commune sera reliée

que les clients pourront en bénéfi-cier tout de suite. Les opérateursdevront en effet leur proposer denouvelles offres et selon les opéra-teurs, les termes de mise en ser-vice pourront varier.

Concrètement, qu'est-ce que celava changer dans le quotidien deshabitants ?De plus en plus d'objets sontconnectés dans nos foyers.Aujourd'hui, on en compte entre 6et 7 en moyenne, entre les ordina-teurs, la box, les tablettes, les télé-phones… Pour que ça fonctionnebien, il faut un bon réseau. ChezSFR-Numéricable, par exemple,grâce à la fibre et à notre nouvellebox, on peut regarder un pro-gramme télé et en même temps,en enregistrer trois autres, sans

perte de qualité. Dans les entre-prises aussi, on s’intéresse beau-coup à la fibre : elle permet destransferts de fichiers ou de don-nées très rapides. Cela fait gagnerdu temps dans les process et cene sera pas plus cher qu’au-jourd’hui. Au contraire, grâce à laconcurrence, les tarifs d’un contrattrès haut débit devraient mêmediminuer par rapport à ceux quel’on a aujourd’hui pour de l’ADSL.

* Déploiement de la fibre en 2016 : Assevent,Feignies, Ferrière-la-Grande, Hautmont,Louvroil, Maubeuge, Neuf-Mesnil, Rousies ;en 2017 : Boussois, Elesmes, Jeumont, Leval,Marpent, Recquignies, Aulnoye-Aymeries ; en2018 : Bachant, Cerfontaine, Ferrière-la-Petite,Pont-sur-Sambre, Vieux-Mesnil ; en 2019 :Colleret, Monceau-Saint-Waast, Obrechies.

Des autoroutes De fibrE optiquEpour Le vaL De sambre

)« les tarifs d’uncOntrat très haut débit

devaient diminuer. »

)« nOus allOns cOnstruiredes autOrOutes

de fibre Optique »

salvatoretuttolomondo,directeur des

relations régionaleschez sfr.

( MAubEugE

Nos entreprises 2016 ( page 47

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publi-reportage

Nos entreprises 2016 ( page 49

Page 50: Nos Entreprises 2016

Formule hôtelière

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SAISOn

Formule mid-week et week-end

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Semaine de location

EntRE­400­Et­700­EuROS

LE­DOMAInE­DE­bLAngycOnfORtEnt­35

EMpLOIS.­L’ESpAcEAquAtIquE­Et­L’ESpAcE«fORME­Et­bIEn-êtRE»DE­L’ILE­VERtE­égALE-MEnt.­SOIt­un­tOtAL

DE­70­EMpLOIS.

InfORMAtIOnS­:­DOMAInEDEbLAngy.cOM

cottages :queLs tarifs ?

combien D’empLois ?

Web

Le Domaine de Blangy repré-sente désormais le berceau d’unetoute nouvelle offre touristique sur leterritoire. Une base de loisirs ainsi qu’une nouvelle offre d’héberge-ment viennent de naître dans cetécrin de verdure situé à Hirson. Elaborer une offre touristiqueattractive, telle est la volontédepuis une dizaine d’années de laCommunauté de communes desTrois Rivières (CC3R) à l’originede ce projet. Ceci a débuté parl’édification du centre aquatiquede l’Ile Verte, lequel comprend désormais un espace Forme etbien-être. A Macquenoise, là où le film de DanyBoon « Rien à déclarer » a été tourné,le musée de Courquain est né. Et leDomaine de Blangy constitueaujourd’hui la pierre angulaire decette offre touristique, associant unlarge panel d’activités et plusieurs formules d’hébergement. Le camping,tout d’abord, comprend trente empla-cements, dont certains destinés auxcamping-cars et aux caravanes. Il rouvre ses portes cet été et resteraouvert chaque année du mois d’avriljusqu’en septembre. Quinze char-mants cottages, très confortables,

viennent d’être également créés.Dix de ces cottages comprennentdeux chambres. Les autres en com-portent trois. Soit un total de 69 lits! Dans un secteur où le déficit entermes d’hébergement se faitcruellement ressentir, cette réalisa-tion arrive à point nommé.

Si un classement de ces cottagesdevait être établi, ce sont trois étoilesqui seraient, à coup sûr, attribuées. Lasurface des chambres atteint, en effet,10 m2. Avec la suite, cette surfaces’élève à 30 m2. Chaque cottage estégalement isolé, tant thermiquementque phoniquement. La Communautéde communes des Trois Rivières joue,incontestablement, le jeu de la qualité.Ces cottages n’ont pas été conçuspar hasard, leur conception prévoyantune réelle souplesse afin de satisfaireun très large public. Le voyageur peutopter pour la formule hôtelière, com-prenant une chambre seule (entrée

séparée), ou une suite, autrement dit unechambre avec salon-cuisine. Une autre formule regroupe deuxchambres avec salon-cuisine. Danstous les cas, chaque chambre com-prend douche et sanitaires. Les voyageurs ont la possibilité d’effectuer un séjour d’une durée trèsvariable (nuit, mid-week, week-end,semaine, etc.). Commerciaux, collabo-rateurs d’entreprise, particuliers ouencore familles trouvent au Domainede Blangy un pied-à-terre de qualité.La clientèle attendue se trouveraessentiellement dans un quadrilatèrecomprenant Paris, Lille, Bruxelles etReims. Et il est important de préciserque les cottages vont être ouvertstout au long de l’année ! Un nouvel établissement a égalementété érigé au Domaine de Blangy,hébergeant un restaurant ouvert midiet soir durant les vacances, et unique-ment le soir (ainsi que pour les petits-déjeuners) en dehors des périodes devacances. Sans nul doute, le Domaine de Blangyincarne le lieu idéal pour se décon-necter, se régénérer. Son étang, sajolie cascade, sa forêt, sa faune et saflore en font un site unique. Et dansun rayon proche, l’offre culturellerecèle quelques trésors comme leFamilistère Godin, à Guise, l’espaceChimay (Belgique), le musée deCourquain, le site abbatial de Saint-Michel ou encore l’hippodrome de LaCapelle. Là n’est pas tout car la SEM Intégraleoffre aussi la possibilité de program-mer des séminaires d’entreprise.Considérés comme un outil de « teambuilding », ces séminaires consolidentles équipes, facilitent les rapportsentre les salariés et réduisent les dis-

un larGe choix d’actiVités

la société d’économie mixte intégrale, et l’association thiérache sportnature s’unissent afin d’offrir un large choix d’hébergement et d’activitésdepuis le domaine de Blangy. parmi les activités figurent les sports de pleinair, le Vtt, le canoë-kayak, l’escalade (dont un mur indoor de 11 mètres dehauteur !), les sorties nature, le geocaching ou encore les raids multisports.l’espace aquatique et l’espace « forme et bien-être » de l’ile Verte ne sontsitués qu’à 1,5 km du domaine, d’où une excellente complémentarité. il estpossible de s’y rendre à pied ou à vélo (y compris à l’aide de vélos élec-triques). possibilité est également offerte de sillonner la thiérache, à ladécouverte de ses richesses, au volant d’une 2 cV ! et tout ceci au départ dudomaine de Blangy.

thIERAchE­ )

)Objectif : héberger

et distraire les vOyageurs

page 50 ) Nos entreprises 2016

la communauté de communes des « trois riVières »a décidé de réaliser un important inVestissement

au domaine de BlanGy. une Base de loisirs et 15cottaGes y ont été aménaGés.

nouveau à hirson doMainE

dE blangy : cottages, base DeLoisirs, activités

15 cottages,30 emplacements

tentes et caravanes,3 emplacements

camping-car.

Page 51: Nos Entreprises 2016

Nos entreprises 2016 ( page 51

tances entre les dirigeants et leurscollaborateurs. La SEM Intégrale pro-pose plusieurs formules mettant en scèneles atouts naturels, culturels et gas-tronomiques de la région. Chaqueséminaire constitue un moment d’ex-ception, une expérience qui marquedurablement les esprits des collabo-rateurs ou des invités d’une entre-prise.

Parmi les nombreuses formules figu-rent la Tournée des Gabelous, inspi-rée de la comédie « Rien à décla-rer », et Fort abbaye, inspiré du célè-bre jeu télévisé. Citons également lerallye des saveurs et le challenge descontrebandiers (une course-poursuiteatypique). Chaque séminaire incarne unconcept innovant ainsi qu’une incon-testable plus-value pour chaque par-ticipant.

A compter du mois de juillet, il sera possible de louer ces superbes cottages situés dans un environnement naturel exceptionnel.

)les séminaires

renfOrcent la cOhésiOn d’une équipe

( thIERAchE

Julien, nouveaudirecteur de tsn,devant la base de

loisirs.

Page 52: Nos Entreprises 2016

les métiers de développeur et d’in-tégrateur web sont, aujourd’hui, trèsrecherchés par un grand nombred’entreprises, et de tous secteurs.d’ici 5 ans, 36 000 postes devraientêtre créés. et 50 000 postes seraientd’ores et déjà non pourvus dans lesmétiers du web ! d’où l’importanced’une formation lancée en septem-bre 2015 à hirson. soutenue et par-rainée par des entreprises du parcd’activités tic «euratechnologies»de lille, et par la Ville d’hirson, cetteformation est assurée par webforce3. créée en 2014 par alain assouline,patron d’entreprise du numérique,webforce3 propose, en effet, dessessions d’apprentissage accéléré detrois mois (490 heures) au métier de

développeur web et mobile. a l’hôteld’entreprises le sémaphore (Buire),et désormais à la Bonne source(hirson), les sessions de formations’enchaînent. a un rythme soutenu.les candidats apprennent à réaliserl’intégration html/css, doiventmaîtriser les bases de plusieurs lan-gages comme php et Javascript,mais également créer, structurer etexploiter une base de donnéesmysql.

un Vrai tremplin pour l’emploi

parmi les objectifs de cette forma-tion figure la maîtrise des techniqueset des outils qui permettent demener le développement d’un projetweb complexe, et d’en comprendre

toutes les subtilités. un véritabletremplin pour l’emploi. compte-tenu de ce programme, cette forma-tion a été reconnue en novembre2015 par la commission nationale dela certification professionnelle, etelle est inscrite à l’inventaire, à l’ins-tar des autres formations dewebforce3. entrepreneurs, associations etchambres de commerce participentà ce développement en s’affiliant àun réseau de franchises fondé parwebforce3. avec pour consigne lerespect des principes d’une écono-mie sociale et solidaire. la révolutionnumérique, plus que jamais, est enmarche.

Des compétences très recherchées

la Ville d’hirson et weBforce3 se sont unies pour proposer une formationde trois mois au métier de déVeloppeur weB. une première !

Des DéveLoppeurs Web formés à hirson

LIMOSIn­AnSELME­)◊ domicilié à neuve-maison et âgé de 21 ans,limosin sort de la faculté de reims (section mathé-matiques-informatique). pôle emploi l’a guidé verscette formation web, et le mardi 17 mai 2016, cejeune thiérachien était heureux de débuter lescours.

yOhAnn­quétAnD­)◊ il est le responsable pédagogique decette formation. sa mission consiste àrecruter et à accompagner les forma-teurs, à mettre à jour le programmepédagogique et à accompagner les res-ponsables de franchise.

chRIStOphE­guéROuLt­)◊ originaire de paris, comme yohann quétand,christophe Guéroult est formateur. il est chargéd’inculquer les connaissances de base dans ledomaine technologique.

DES­ORDInAtEuRS­nEufS­)◊ dix-sept ordinateurs ont été installés dans la salle n°1de l’espace économique et social «la Bonne source», àhirson. connectés à internet, ces ordinateurs sontreliés par wifi et possèdent de petites tours hyper-compactes baptisées luc.

VALEntIn­péROt­)◊ ce jeune habitant de Boué (aisne) de 19 ans figureparmi les onze élèves inscrits à la seconde promo-tion de l’école du web d’hirson. après une mauvaiseorientation scolaire, Valentin a choisi un domainequi lui plaît, et aimerait devenir développeur web.

nom de l’école

wEbfORcE3­—

domaine d’activité

fORMAtIOn—

siège social18,­RuE­gEOffROy

L’ASnIER­-­75­004­pARIS—

contact

[email protected]

téléphone

0­805­62­23­45—

Les cLefs DeLa structure

hIRSOn­)

page 54 ) Nos entreprises 2016

Page 53: Nos Entreprises 2016

Nos entreprises 2016 ( page 53

Page 54: Nos Entreprises 2016

le département de l’aisne a lancé un Grandplan d’aménaGement du numérique. les

premiers Branchements sont préVus cette année.

pourquoi le Département est-ilen première ligne dans le déploiementdu très haut débit dans l’Aisne ? Pierre-Jean Verzeleen, vice-présidentdu Conseil départemental de l’Aisnechargé de l’Aménagement du terri-toire : L’État avait ouvert des discus-sions avec les opérateurs privés pourleur demander quels secteurs les inté-ressaient pour y déployer la fibre gratui-tement. Orange a pris la responsabilitéde le faire pour les agglomérationsLaon, de Saint-Quentin etSoissons. Pour les habitants de cescommunes, les collectivités nepaient rien. Ça pause toujours unsouci d’inégalité entre la ruralité etl’urbain. En 2010, le Département prend àbras-le-corps le sujet. Le Conseilgénéral de l’époque est maîtred’ouvrage. Il commence par faireun schéma de déploiement : com-bien ça coûte, quels sont lesbesoins, etc. Pour des questionsfinancières, judiciaires et techniques, leDépartement a décidé de déléguer lacompétence à l’USEDA (Union desSecteurs d'Énergie du Département del'Aisne). Des subventions ont été cher-chées à l’époque.

Les sommes engagées sont trèsimportantes. Ce sont 150 millions d’eu-ros uniquement pour la première

tranche. Quel est l’intérêt de cet inves-tissement pour le Département ?L’intérêt est d’abord économique. Pourune entreprise, si vous n’avez pas auminimum de quoi supporter une offretripleplay (téléphone, internet et télévi-sion par ADSL), ça devient très compli-qué de travailler, de répondre auxappels d’offres. Le très haut débit estaussi important pour l’attractivité du territoire. Quand les gens s’installentsur un territoire, ils regardent les écoles,la couverture médicale, les servicesmais le débit internet. C’est un outilindispensable dans le développementd’un territoire. Et c’est encore plus

important en ruralité. En ville, l’accèsaux services, aux magasins, auxbanques tout est plus simple. Pournous, avec la dématérialisation des ser-vices et des commerces, Internet estdevenu essentiel.

Comment va être géré le calendrier dudéploiement ?Après la recherche des financements, il

fibrE optiquE :« Le très haut Débitest essentieL pournotre ruralité »

très haut déBit dans l’aisne : qui Va payer ?

les collectivités locales vont payer la note du déploiement du très hautdébit et de la montée en débit. seules exceptions : les agglomérations delaon, de saint-quentin et la ville de soisson où le réseau est financé parorange. pour les autres, ce sont les communautés de communes qui vontpayer la note. elles ont plusieurs options :- 11 euros par an et par habitant pendant 20 ans- 87 euros par an et par prise pendant cinq ans- 450 euros par priseun système similaire existe pour les montées en débit, à des tarifs plus fai-bles.

AISnE­)

)«l’Objectif est qu’en2020 tOut le mOnde

ait au mOins la mOntée en débit »

page 54 ) Nos entreprises 2016

y a eu un reste à la charge les communau-tés de communes. Elles ont la possibilité deprendre la compétence ou de laisser les négo-ciations se faire par communes avec l’USEDA. Cesera le cas pour La Fère par exemple. L’USEDA vient voir les com-munautés de communes et dans un premier rendez-vous leurexplique combien ça coûte. Les experts de l’USEDA vous montrentune carte et vous proposent de fibrer telle commune en 2017, telleautre en 2018 ou 2 019 puis la montée débit pour les autres. Lesolde se fera après 2020. À la communauté de communes du Paysde la Serre que je préside, on a été les premiers à s’engager. Lacarte qu’ils m’ont proposée n’allait pas du tout. Je ne vois pas com-ment on peut proposer à une intercommunalité d’en faire une par-tie maintenant et une autre partie dans cinq ans si les crédits sontobtenus. Ça crée des inégalités sur le territoire. Comme on a réagivite, tout sera fibré en trois ans. Par contre, on va payer plus.L’USEDA est encore en négociation sur plusieurs communautés decommunes. C’est sur le rythme de déploiement que ça risque degrincer des dents. En Thiérache du Centre par exemple, le secteurest tellement grand que l’USEDA va avoir des difficultés techniquespour le déployer rapidement.

Comment ça va se passer le raccordement ?C’est un grand fil qui est déroulé au fur et à mesure. Sur le Pays dela Serre par exemple, ça commence à Nouvion-et-Catillon et ça finità Tavaux. Ils font l’impasse sur les communes qui ont déjà un bondébit pour y revenir en 2019. Les fourreaux sont déjà en train d’êtrepassé et une partie des réseaux sera aérienne. On ne va pasdétruire tous les trottoirs du département pour faire passer la fibre.Il y aura un point de raccordement pour les communes et pour lesmaisons. Les particuliers pourront prendre un abonnement chez unfournisseur d’accès en très haut débit à ce moment-là. L’opérateurappelle l’USEDA qui s’organise avec pour le raccordement jusqu’àchez vous. Le particulier ne va rien sortir de plus que ce qu’a déjàpayé la communauté de communes.

Comment ça va se passer après 2020 ?L’objectif de l’USEDA est qu’en 2020 que 50 % du territoire soitfibré mais surtout que tout le monde ait au moins la montée endébit. Pour de nombreux habitants ça va changer la vie.L’USEDA a toutefois des contraintes techniques et financières quivont l’empêcher de faire plus de choses d’ici 2 020. Il y aura unedeuxième tranche après 2020. L’USEDA a commencé à chercherdes financements. Ce n’est pas encore acquis.

pierre-Jeanverzeleen est vice-

président auconseil

Départemental.

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Dans le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme, l’Oise, l’Aisne, les Ardennes…

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Lisez votre hebdo local sur ordinateur,

table�e ou smartphone

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BeauVais, pour la troisième annéeconsécutiVe, a décroché les 5 aroBases

du laBel Villes internet. nicolas chockærtliVre les clés du succès.

le18 février, pour la troisièmeannée consécutive, la Ville deBeauvais s’est vue attribuer cinq aro-bases par l’association des VillesInternet. Quelles initiatives ont-ellesété particulièrement remarquées ?Nicolas Schokært : On pense que cequi a fait la différence est le portailculturel. C’est une fierté, car on l’avraiment créé de zéro. On l’a pensévraiment contributif : ce sont lesacteurs de la culture qui l’alimentent.Les gens peuvent tous s’ins-crire : on leur donne un coded’accès (après vérification deleur identité) pour la créationde leur mini-site. Cela entreaussi dans l’agenda local et ongénère également une news-letter hebdomadaire. On aaussi une initiative qui va dansle sens des smart cities (villesintelligentes), une ville quicommunique, interagit avecles gens. L’initiative, en l’occurrence,est la régulation intelligente des feuxrouges sur la ceinture des boulevards.On détecte un véhicule, on l’identifieet on trace son temps de parcours.

A quelles nouveautés numériquesdoivent s’attendre les Beauvaisiensdans les mois à venir ? :Le portail citoyen va monter en puis-sance et toucher la vie quotidiennedes gens. Pour l’instant, il touchel’inscription à l’école. Il y aura aussil’inscription à la restauration scolaireet le planning de la restauration sco-laire, qui pour l’instant, est un vraicasse-tête pour tout le monde. Le

planning est défini à l’inscription, ettoute modification, se fait par mail oupar téléphone, ce qui demande beau-coup de travail. Avec ce système, onsauve tout le monde ! Toujours enrespectant le délai d’une semaine, lesgens pourront cocher ou décocher unjour (en principe à partir de la pro-chaine rentrée scolaire). On propo-sera aussi ce service pour l’état-civildans quelques semaines, mais aussipour les inscriptions dans les établis-sements culturels, comme le conser-vatoire de musique et l’école d’art duBeauvaisis.

Depuis quand la Ville de Beauvaiss’est-elle lancée dans une politiquenumérique ambitieuse ?Quelques directives ont été mises enœuvre dès 2001, avec le développe-ment d’outils pour les agents. Dès2001 aussi, il y a eu un gros travailinformatique dans les écoles et sur ledéploiement de la fibre optique sur lacommune pour la connexion Internetet le déploiement de la vidéosurveil-lance. On a donc commencé à pren-dre un peu d’avance en 2001. Quandje suis arrivé, en 2009, le but était dedévelopper des choses innovantesdans les écoles : les espaces numé-riques de travail. À l’époque, c’était

« Le portailcitoyEn

va monter en puissance »

un prix destiné aux collectiVités

le label national « Ville internet » pour la promotion de l’internet citoyen estdécerné par l’association des villes internet aux collectivités (communes oules établissements publics de coopération intercommunale), accompagnéde une @ à 5 @.

)« ne pas partirtOus azimuts. »

quelque chose qu’on voyait beaucoup dansles collèges et les lycées, mais peu dans lesécoles. Le but était de donner aux élèves et aux enseignants desoutils innovants et performants pour offrir de nouvelles méthodesd’apprentissage. L’objectif était alors d’utiliser les espaces numé-riques de travail avec les tableaux numériques. Mettre un tableaunumérique dans chaque classe était très osé ! À propos dunumérique à l’école, on a participé à un appel à projet national,en partenariat avec le collège Baumont. Et on a été retenu enmai 2015 pour préfigurer le projet numérique national (quiconsistait à doter en tablettes les classes de 5ème et les écolesélémentaires du secteur Réseau d’éducation prioritaire ou REP).Les 169 tablettes ont été livrées dans les cinq écoles du REP (44tablettes pour les enseignants et une classe mobile de 25tablettes par école).

Quels sont les moyens humains pour développer cette politiquenumérique ?24 personnes pour notre direction Ville et Agglomération, donthuit apprentis, qui représentent un tiers du personnel. On a desétudiants en bac pro, en BTS et des futurs ingénieurs. Ainsi, ons’appuie beaucoup sur un apprenti ingénieur pour la création duportail culturel. Les agents de la direction de la communicationsont aussi de gros producteurs, comme les blogs, la média-thèque... Tous les services entrent petit à petit dans le numérique(le service SIG a ainsi produit le site cartographique carty.beau-vaisis.fr).

Quels conseils donneriez-vous à une collectivité qui souhaite selancer dans une politique numérique ambitieuse ?Ne pas partir tous azimuts ! En principe, on établit d’abord unschéma directeur de développement numérique. Il faut aussimesurer les réels enjeux et les impacts en terme d’organisation.Chez nous, on travaille en régie. Parfois, il faut peut-être plusexternaliser. Il ne faut pas négliger la formation du personnel etla conduite du changement, savoir accompagner le personneldans la transformation de son métier et de l’outil qu’on met à sadisposition. Parfois, on doit aussi accompagner la population. Letravail en mode ‘projet’ aussi est important pour impliquer tousles acteurs. Il faut aussi que les décideurs soient fortement impli-qués dans la démarche pour qu’une impulsion soit donnée à l’ensemble de l’organisation et que le changement soit mieuxaccepté et légitimé.

nicolas chockært,directeur des

systèmes d’infor-mation et de

télécommunicationville et agglo.

OISE )

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leader européen de l’informatique pour l’aGriculture, la Viticulture et la profession comptaBle, isaGri poursuit son déVeloppement et espère recruter 300 cdi en quatre ans.

lorsqu’il a créé Isagri en1983, Jean-Marie Savalle avaitl’ambition de mettre à dispositiondes agriculteurs, les technolo-gies qui leur permettraient degérer leur exploitationcomme des chefs d’entre-prise. 33 ans et 115 000 utilisateursplus tard, le groupe Isagri estdevenu le premier éditeur delogiciels de gestion de ser-vice de l’agriculture et de laviticulture. Cette réussites’explique par la volonté desresponsables de l’entreprise

de toucher un large public. De lafilière agricole au domaine viticole,en passant par la profession comp-table, Isagri a toujours su garderune longueur d’avance sur chaquemarché. Solutions GPS, servicesInternet, développement et inté-

gration d’applications spécifiques,offres réseaux et télécoms... Isagria fait le choix d’un investissementpermanent pour faire face à l’évo-lution constante des nouvellestechnologies. Cette stratégie luipermet de connaître une crois-sance régulière de près de 10 %par an. Et l’avenir s’annonce radieuxpuisque l’entreprise a présenté sesdernières innovations : ISA360, lepremier ordinateur embarqué per-mettant aux agriculteurs de gérerleur exploitation depuis leur trac-teur, Mobi’pilot, une tabletteadaptée pour la gestion du trou-peau depuis la salle de traite etMétéus, une station météoconnectée, un outil d’aide à ladécision qui permet de produiremieux avec moins d’intrants. Chez Isagri, on souhaite produireencore mieux avec un personnelencore plus grand. Sa campagnede recrutement très active : 80postes en CDI sont proposés (300postes en CDI proposés sur les 4prochaines années). Si l’entrepriserecherche des profils pour sesmétiers de commerce, de dévelop-pement informatique et du conseilaux clients, elle étudie avec minu-tie toutes les candidatures.

isagri sème son savoir-faire etrécoLte une pLace De numéro 1

isaGri forme ses propres inGénieurs

pour son recrutement massif, isagri recherche des ingénieurs agricoles, desdéveloppeurs informatiques et des conseillers logiciels. des postes quidemandent souvent plusieurs années d’études après le Bac. mais l’entre-prise isarienne dispose aujourd’hui de 40 postes qui ne trouvent pas pre-neurs. ses dirigeants sont donc adeptes de la préparation opérationnelle àl’emploi (poe). il s’agit d’une formation de préparation à une prise de poste,pour être immédiatement performant dans le travail demandé. le partena-riat entre isagri et pôle emploi permet de multiplier les chances. Beaucoupde jeunes salariés ont été recrutés grâce à cette formation. « sélectionnerdes profils humains, avec de la bonne volonté » : telle est la ligne directricedu recrutement de la société, relayée par l’un de ses responsables. et celafait 33 ans que ça marche.

)l’entreprise prOpOsera 300 pOstesen cdi sur quatre ans

OISE )

page 58 ) Nos entreprises 2016

L’entreprise estdevenue le premieréditeur de logicielpour l’agriculture.

effectif

1400 employés (600sur le site de tillé)

international

- 9 filiales eneurope (italie,

espaGne, portuGal,roumanie, suisse,

BelGique, allemaGne,pays Bas, royaume-uni) et 1 au canada

-les loGiciels isaGrisont présents dans

plus de 30 pays

marché

-115 000 entreprisesclientes

-12e éditeur de loGiciels français

- 30e employeurhiGh tech france

(capital 2015)—

le chiffre d’affaires

146­MILLIOnS­D’EuROS­—

enchiffres

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emmanuel ViVé est directeur Général d’adico, association pour la mutualisationde la Gestion informatique pour faire Baisser les coûts et conseiller les collectiVités.

pouvez-vous nous présenterAdico ?

Emmanuel Vivé : L’Adico est uneassociation et son acronyme veut dire,“Association pour le développement etl’innovation numérique des collectivi-tés“. Créée il y a un peu plus de 25ans, en 1990, par des élus locaux, elleavait pour objectif d’aider les collectivi-

tés dans l’informatisation de leurs ser-vices. Vingt-cinq ans plus tard, l’Adicoest le service informatique mutualisé de778 collectivités locales (dont 570 mai-ries, et des structures intercommu-nales…). 95% de nos adhérents sontdans l’Oise et nous avons quelques col-lectivités adhérentes dans le 95, le 27,le 76, le 80 et le 02.

Nous accompagnons nos adhérentsdans différents domaines : la formationau métier de secrétaire de mairie ; laformation sur les outils numériques, l’as-sistance à l’utilisation des solutions ou

simpLifier Les procéDuresavec La DématériaLisation

actes ou la transmission dématérialisée

dans le cadre de la modernisation de l’état, l'application actes (aide aucontrôle de légalité dematérialisé) permet la transmission dématérialiséedes actes des collectivités. en déployant le dispositif actes dès fin 2005, lapréfecture de l'oise s'est pleinement inscrite dans l'e-administration facili-tant ainsi les échanges entre l'etat et les collectivités. dans son article 128, la loi du 7 août 2015 portant sur la nouvelle organisationterritoriale de la république (loi notre) fait obligation aux communes deplus de 50 000 habitants, aux départements, aux régions et aux epci à fis-calité propre de transmettre par voie électronique leurs actes soumis aucontrôle de légalité dans un délai de cinq ans à compter de la promulgationde la loi, soit avant le 7 août 2020. dans son article 107-iii, idem pour leursdocuments budgétaires.

page 60 ) Nos entreprises 2016

OISE)

encore la vente et la maintenance sur le matériel informatique.

Avec la dématérialisation des différents actes des collectivités,comment agit votre association ?

L’association est l’interlocuteur sur le département des différentsministères portant les projets de dématérialisation. Nous sommes lerelai entre l’Etat, la structure représentant l’Etat sur le départementet les collectivités locales.

Nous accompagnons les collectivités sur plusieurs axes comme lacompréhension des problématiques (vulgarisateur) via des lettresd’information ou des réunions d’information. Nous mettons à dispo-sition des plateformes permettant la dématérialisation des procé-dures. Nous formons et assistons les collectivités sur les solutions.

Quelles sont les obligations des collectivités concernant la déma-térialisation ?

Il y a différents projets menés actuellement sans qu’ils soient tou-jours obligatoires à déployer.

Au niveau des Finances publics (porté par la DGFIP et localementpar la DDFIP), il y a la mise en œuvre du PES (Protocole d’échangestandart) permettant ensuite la dématérialisation des flux compta-bles et des pièces justificatives. Le PES est un flux enrichi d’informa-tions supplémentaires. Il permet de transmettre en plus les piècesjustificatives (pdf) et doit permettre d’améliorer les délais de paie-ment pour les entreprises.

Il y a aussi la dématérialisation des factures. A compter du 1er jan-vier 2017 et jusqu’ 1er janvier 2020, le Chorus Portail Pro (CPP) s’im-posera comme le portail unique de dépôt et retrait de l’ensembledes factures pour l’administration territoriale (déjà utilisé par certainsministères).

Page 61: Nos Entreprises 2016

Nos entreprises 2016 ( page 61

Au 1er janvier 2016, les entre-prises de plus de 5 000 employés etles administrations devront déposerleurs factures sur CPP et les collecti-vités devront se connecter sur CPPpour les récupérer (manuellementou automatiquement). Au 1er jan-vier 2020, cela concernera toutesles entreprises ou artisans quelleque soit la taille.

Toutes les collectivités sont pas-sées au PES. 20 % des budgets(dans l’Oise, il y a à peu près 2 000budgets) sont en Full-démat.L’Adico met à disposition des col-lectivités le TDT (Tiers deTélétransmission) et une solution‘’parapheur électronique’’.

D’un autre coté, il y a égalementla dématérialisation des actes sou-mis au contrôle de légalité (ActesRéglementaires pour les ‘’actes

réglementaires’’ et ActesBudgétaire pour les budgets descollectivités), porté localement parles préfectures. Le principe consisteà transmettre de façon dématériali-sation et sécurisés les documents àla Préfecture. La Préfecture souhaiteimposer cette transmission (pour lemoment concerne à peu près 40%des collectivités).

L’Adico met aussi à disposition deses adhérents la solutionwww.marches-securises.fr, qui per-met de dématérialiser les marchéspublics. Elle est aussi partenaire duministère de la Défense pour ladématérialisation du recensementcitoyen (protocole Pecoto) et duministère de la Justice pour ledéploiement de Comedec (plate-forme d’échange sécurisée d’actesd’Etat-Civil entre les collectivités).

Pensez-vous que cette dématéria-lisation soit nécessaire ?

La dématérialisation permet à l’ad-ministration d’améliorer son fonc-tionnement. Elle est donc imposéeaux collectivités. L’ensemble peutparfois manquer de cohérence(dans les différentes procédures

entre les ministères) mais cettedématérialisation permet de simpli-fier des procédures manuelles exis-tantes et automatise certaines pro-cédures (actuellement chrono-phage).

La difficulté principale résulte dansl’accompagnement des collectivitéset dans la formation des agents.

( OISE

emmanuel vivé. Dg. renaud devillers. responsable de la direction opérationnelle.romain depaux. en alternance à l'adico. relation avec les collectivités locales.

et séverine prévost responsable du service relation avec les collectivités locales.

)« la dématérialisatiOn permet à l’administratiOn d’améliOrer sOn

fOnctiOnnement»

Page 62: Nos Entreprises 2016

la Boutique en liGne de cette épicerie fine est un complément indispensaBle pour faire découVrir et Vendre ses produits traditionnels.

du pavé de Corbie auxmacarons d’Amiens, les produitsde la Picardie sont en vente enligne sur la boutique de Cœurde Picardie à Crèvecœur-le-Grand.L’épicerie fine créée en 2007s’est vite enrichie d’un siteinternet.« J’ai commencé par un sitevitrine que j’ai créé. Puis il y atrois ans, j’ai fait appel à uneagence pour remodeler le siteet ajouter une boutique enligne », indique Virginie Coin,la dynamique créatrice de l’entre-prise. Les deux adresses sont bienréférencées. « Quand on tape pro-duits picards dans un moteur derecherche, Cœur de Picardie appa-raît en tête. Je me rends compteque le site nous fait bienconnaître. »Pour la boutique en ligne, « j’ai

sélectionné les produits les plustypiques et disponibles toute l’an-née ». La clientèle nationale repré-sente trois quarts des ventes enligne. Pour elle, la boutique en ligne est

indispensable : « Elle donne unebelle image de la société. Nous yvendons des produits à forteconnotation locale. » La contrepar-tie ? « Nous sommes pénalisés parles frais de port. Ils sont élevés parrapport à la valeur de certains pro-duits. »L’entreprise consacre une demi-

heure à une heure par jour à traiterles commandes et à actualiser lesite. « La gestion du site et lesenvois demandent du temps. »Malgré ces inconvénients pour unepetite société, le site est indispen-sable « Il demande à évoluer. Ilfaut aussi proposer des anima-tions : des colis gourmands pour lafête des mères, des opérationsavec des frais de port offerts surdes périodes limitées. ça fonc-tionne. » Sans surprise, la périodedes fêtes de fin d’année est la pluschargée pour l’épicerie.Virginie a donc bien investi. Maisdans son activité, les clients aimentvoir le produit. « Les gens ontbesoin de conseils. La vente enligne progresse. Elle restera mino-ritaire mais elle est bien pratiquepour les personnes éloignées dumagasin ou qui n’ont pas le tempsde venir. »

cœur De picarDie : Le terroirs’affiche en Ligne

un site Vitrine simple à utiliser

la société cœur de picardie a confié la réalisation de son site internet àl’agence de communication « on veut du sens », créée par Valérie fabre.« l’agence a conçu le site vitrine et le site de la boutique. J’ai juste à entrerla description des produits et les photos. »

)la vente en ligneprOgresse

virginie coin, créa-trice de cœur depicardie, épicerie

spécialisée dans lesproduits picards à

crèvecœur-le-grand

OISE)

page 62) Nos entreprises 2016

la boutique en ligne

4­800­VISItES­pAR­An.­100­pRODuItS­RéféREncéS­

(SuR­500­En­MAgASIn)—

l’investissement

2­000­EuROS­:pOuR­cRéER­LA­bOu-

tIquE­En­LIgnE—

activité

75­%­:­­AchAt­EtREVEntE­DE­pRODuItS

RégIOnAux.­

25­%­:­ActIVIté­ARtISA-nALE­(fLAMIchE­AuMAROILLES,­fIcELLES

pIcARDES…)—

le chiffre d’affaires

350­000­EuROS­DOnt5­%­pAR­LA­bOutIquE­

En­LIgnE—

enchiffres

Page 63: Nos Entreprises 2016

somme numérique assure l’aménaGement numérique, et du haut-déBit, de l’ensemBle dudépartement. elle propose éGalement des solutions aux collectiVités locales.

pouvez-vous nous présenterSomme Numérique ? Philippe Varlet : Somme Numérique estun syndicat mixte créé pour répondre àun besoin du département de la Sommeet d’Amiens Métropole.

Yves Briançon : Le réseau se concentraitsur Amiens où il y avait la volonté d’ame-ner la fibre optique sur tous les établisse-ments publics. Ensuite le Conseil généralde la Somme a voulu développer surl’ensemble du département ce qui a étéconstruit à Amiens. Des accords avec lesopérateurs ont été passés pour dévelop-per la fibre optique et créer le réseau.

PV : Il s’est ensuite étendu aux établisse-ments publics de coopération intercom-munale (EPCI), qui sont adhérents depuis2006. Il n’y a que deux secteurs quiaujourd’hui ne sont pas du ressort deSomme Numérique : Amiens Métropoleet la Communauté de communes del’Abbevillois, qui ont confié leurs réseauxà Orange. Nous avons au final 65 % dela population qui est gérée par SommeNumérique.

Comment le réseau s’est-il développé ?PV : C’est un investissement qui s’est faiten deux temps. Sur la première phrase,nous étions sur la montée en débit par lecuivre dans les communes. Pour la

deuxième phase, nous ne développonsque la fibre optique chez l’habitant. Pourla période 2014-2017, nous avons troisterritoires qui sont concernés par l’instal-lation de la fibre chez l’habitant : Val de

Somme/Albert et ses environs, Val deNièvre/Flesselle, le VimeuIndustriel/Bresle maritime.

Quelles aides Somme Numérique peutapporter aux entreprises ? PV : Nous pouvons relier des entreprisesdans des territoires qui ne sont pasencore raccordés. Si elles le souhaitent,nous sommes en mesure de les connec-ter à notre fibre optique. Le coût est prisen compte par l’opérateur de l’entreprisequi soit répercuté les frais de connexion,soit les étale sur la durée du contrat.

Quelles sont les autres compétences deSomme Numérique ?PV : Nous proposons des services auxcollectivités. Le premier, c’est l’environ-nement numérique de travail (ENT). LaSomme est le premier département dansce domaine, notamment dans les écoles.

Nous avons déployé des tableaux blancsinteractifs (TBI) et des ENT avec unensemble de logiciels qui permet degérer les relations professeurs/élèves etprofesseurs/parents.

Quels sont vos autres projets ? PV: L’une des dernières choses que nousavons à l’étude, c’est l’archivage. Noussommes en train de réfléchir à un datacenter que nous pourrions mutualiseravec le centre de gestion du Nord-Pas-de-Calais. Nous allons pouvoir bénéficierde leurs compétences pour proposer ceservice. Il s’agira de l’archivage des documentsproduit par les collectivités, et lestockage de serveurs des communautésde communes. C’est prévu pour l’année2017. Demain, les collectivités vont pou-voir utiliser des traitements de textes oudes tableurs qui seront installés sur notredata center.

La MontéE En débit passe par somme numérique

)« 65 % de la pOpulatiOn est géréepar sOmme numérique »

philippe varletprésident, et yves

briançon, directeur,dirigent somme

numérique.

Nos entreprises 2016 ( page 63

( SOMME

Page 64: Nos Entreprises 2016

les élus de la communauté de communes demeuse et semoy Viennent d’inauGurer un

espace dédié à la technoloGie du 3d : le faBlaBou laBoratoire de faBrication

un FabLab est un site ouvertau public, où des installations, géné-ralement pilotées par ordinateur, sontà disposition pour la conception d’objets. Avec le développement desfabrications additives*, les imprimantes 3D occupent une largeplace dans ce type de lieu. C’est entout cas ce qui est proposé par lesélus locaux au musée de la métallurgie de Bogny-sur-Meuse avec leFabLab Meuse et SemoyInnov.« Pour l’instant, il n’existeque trois antennes 3Dsur les Ardennes : à l’IFTS (Institut de for-mation technique supérieur, ndlr) deCharleville-Mézières, àRimogne et la nôtre,explique Erik Pilardeau, président dela communauté de communes avantd’ajouter : Le territoire doit faire samutation industrielle qui passera parla fabrication additive. » Meuse etSemoy a donc décidé d’investir danscette nouvelle technologie par le biaisde trois imprimantes 3D et d’un scanner, 3D également. Quant au lieud’installation de ce FabLab, il a étérapidement trouvé : « Il fallait faire lelien entre le passé industriel de la vallée, son présent avec notamment

les conceptions PSA, et aborder lefutur. Le musée de la métallurgie étaitdonc tout indiqué », commente l’élu.Pour lancer le projet, une conventiona été signée avec l’IFTS de Charlevilleafin que des techniciens viennent former les animatrices du musée, enplus de quelques conférences surl’utilisation des imprimantes 3D. « C’est réellement l’avenir, il fautprendre le train maintenant et semontrer innovant », assure ErikPilardeau.

Ainsi, le FabLab fait partie intégrantedu projet du musée de la métallurgieet le public peut avoir accès aux ins-tallations tous les mercredis de 14 h à18 h, ainsi que les vendredis ou same-dis aux mêmes horaires. D’autres cré-neaux ou dérogations peuvent avoirlieu en fonction des demandes car leFabLab compte bien toucher un largepublic.

bogny-sur-meuse :iMpriMEz vos obJEts

3d au musée De LamétaLLurgie

les ardennes premières dans l’mpression 3d

la ville de charleville-mézières a investi 4 millions d’euros dans le cadre dela plate-forme régionale dédiée à l’impression 3d. Baptisé platinium 3d, cetoutil unique en france révolutionne l’industrie. preuve que dans lesardennes, on sait innover. mieux encore, le département est la figure deproue du projet. c’est le pôle formation des industries de charleville qui aété choisi pour être le « poste de commandement » des opérations. troisimprimantes 3d viennent tout juste d’y arriver. une quatrième imprimante,destinée à la résine, a d’ores et déjà été acquise par le centre régional d’in-novation et de transfert de technologie (critt) de charleville.

ARDEnnES­ )

page 64 ) Nos entreprises 2016

)dans les ardennes,

la mutatiOn industrielle est en marche

des stylos et scanners 3dpour donner Vie à ses dessins

Particuliers, industriels, artistes, l’impression 3D peutséduire bon nombre de personnes. Pour créer des objetsavec la fabrication additive, il faut d’abord passer par l’ordi-nateur et ses logiciels adaptés. C’est là qu’interviennent lesanimateurs, afin d’initier le grand public à cette technolo-gie. « Il est possible de tout faire ou presque, des petitsobjets du quotidien aux pièces un peu plus techniques oumême aux créations artisanales ou artistiques », indiqueJulie, animatrice au musée de la métallurgie.Pour les utilisateurs avertis, il est également possible deconcevoir des objets chez soi, sur son ordinateur, et de sim-plement venir les imprimer, en 3D, au FabLab. Concernantles tarifs, une cotisation est mise en place pour les adhé-rents et afin de limiter les impressions répétitives, chaquecréation est aussi payante mais à coût réduit, bien sûr.Enfin, les plus jeunes ne sont pas oubliés, bien au contraire.Si l’impression 3D peut rester un peu compliquée pour eux,ils peuvent profiter du scanner 3D, permettant par exemplede numériser son visage et de créer un mini-buste de soi-même. Mais l’activité principale tourne autour des stylos 3D(dix appareils sont disponibles), avec lesquels il est possiblede « donner vie » aux dessins en les élevant en trois dimen-sions.Rendez-vous dès maintenant au musée pour en savoir pluset tester cette nouvelle technologie.

* Il s’agit de créer un objet, couche par couche, parjets de matière et non en enlevant de la matière.

Des animateurssont à la dispositiondu public pour leurs

réalisations 3D.

Page 65: Nos Entreprises 2016

daVid Gilloux a d’aBord Vendu ses imprimantes 3d sur internet. le temps de se faire un nomdans le milieu et il Vient d’ouVrir une première Boutique à charleVille.

aujourd'hui leader sur le marché français, fournisseurexclusif de nombreuses marques,la Boutique du 3D, implantée àCharleville, s’est d’abord fait uneréputation sur le net. David Gillouxétait un simple internaute, il y a quatre ans, mais passionnéd'informatique et denouvelles technolo-gies.« Je m'étais achetéune imprimante 3D enkit pour essayer. Le résultat ne meconvenait pas. J'en ai donc fabriquéune moi-même ». L'aventure commencepour lui mais DavidGilloux fait vite face à de nombreuses difficultés. « Il était très compliqué pour moi

de trouver la matière première,les fils plastiques. » Et c'était aussile cas des autres internautes. Il crée le forum 3D Printing pouréchanger sur le sujet et décide defaire une première commande engros pour tous ces internautes.« J'ai importé 300 kg de fils enplastique de Chine et tout est partien deux jours ». David Gilloux n'enrevient pas et comprend que lademande est importante.

L’Ardennais se lance donc fin mai2014 dans l'import et la revente deproduits pour imprimante 3D. Le

site internet « La boutique du 3D »voit le jour. Il parvient à avoir laprimeur sur les produits chinois.Son site cartonne.De quoi lui donner d'autres idées. « Je m'étais dit que si çafonctionnait, j'ouvrirai une boutique ». David Gilloux n'imaginait pas s'implanter ailleursque dans les Ardennes même s'iln'avait alors qu'une soixantaine declients dans le département. Il étaitconvaincu que cela lui enapporterait d’autres. Outre lesconseils, il propose aussi desstages.La formule a plu et déjà quatrefranchises vont ouvrir à partirde mai en France. David Gillouxcompte atteindre 150 franchisesd’ici fin 2017 dans le pays touten commençant à toucherl’Europe. L’Ardennais commente :« Le marché bouge très vite.Il y avait 4 000 imprimantes enFrance quand je me suis lancé,il y en a 300 000 aujourd’hui. »En plus, les franchisés peuventbénéficier de l’expérience deDavid Gilloux, de ses conseilset de sa formation. À bon enten-deur.

150 franchises De la boutiquE du 3d D’ici fin 2017

on peut tout faire aVec une imprimante 3d

figurines, vases, plats, pièces mécaniques, tout peut être réalisé avec uneimprimante 3d... même de très grands objets. ainsi, david Gilloux a fabriquéune tour eiffel de 1,90 m de haut en assemblant 100 pièces.

)« il y a 300 000 imprimantes 3d

en france aujOurd’hui. »

David gilloux estcapable de réaliser

toutes sortes de figurines avecses imprimantes

3D.

les franchises

LES­4­pREMIèRES­fRAnchISES­VOnt­OuVRIR­

à­pARtIR­DE­MAI40­D’IcI­fIn­2016150­D’IcI­fIn­2017­­

les imprimantes

700­EuROS­MInIMuMpOuR­unE­IMpRIMAntE

1­200­EuROS­pOuR­unEtOutE­AutOMAtIquE

le marché

On­EStIME­à­4­à­5­MILLIOnS­

LE­nOMbRE­D’IMpRIMAntES­3DEn­fRAncE­D’IcI­

fIn­2017—

en chiffres

Nos entreprises 2016 ( page 65

( ARDEnnES

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des milliers de kilomètres de fiBre optique Vont être déployés dans toutes les ardennes, d’icihuit ans. elle a déJà fait son apparition à charleVille-mézières et sedan.

travailler à domicile peuts’avérer être un véritable casse-têteselon où on se situe dans lesArdennes. Sur certaines zones dudépartement, même à proximité deCharleville-Mézières, la connexioninternet « rame beaucoup » comme dirait lemaire de Chalandry-Elaire. Le plantrès haut débit mis en place par leDépartement (repris par la régionAlsace Champagne-ArdenneLorraine qui a la compétence éco-nomique, ndlr) a donc fait des heu-reux. D’ici huit ans, des milliers de kilo-mètres de fibre optique serontdéployés sur tout le département. Queles entreprises désireuses de s’y instal-ler se rassurent, l’implantation de lafibre a d’ores et déjà commencé surCharleville et Sedan. Gautier Bezeau,responsable de la communicationOrange Nord de France confirme :

« Nous avons découpé les secteursCharleville et Sedan en différents lots.Certains secteurs, notamment le centre-ville de Charleville reçoit la fibre depuisun an ».

L’ensemble des secteurs le sera d’ici2017. Une aubaine pour Villers-Semeuse dont le parc d’activités peinaità trouver preneur. Elle fait partie desprochaines communes à être fibrer. Iln’y a donc qu’une petite année à atten-dre pour bénéficier d’un débit optimal.Philippe Henry, responsable de la délé-gation Champagne-Ardenne chez

Orange va même plus loin : il n’y amême pas besoin que les communesaient la fibre pour que les entreprisesen bénéficient.

Philippe Henry, responsable de la délé-gation Champagne-Ardenne chezOrange va même plus loin : il n’y amême pas besoin que les communesaient la fibre pour que les entreprisesen bénéficient. Il s’explique : Pourtoutes les entreprises d’une certainetaille (PSA aux Ayvelles, par exemple),nous avons déjà la solution. Orangepropose de les connecter via le FTTO(Fiber to the office). Il s’agit toujoursde la fibre optique mais celle-ci estdavantage dédiée aux entreprises. Lasolution idéale donc pour avoir accèsau très haut débit, à un détail près.Ce « pack» n’est proposé qu’auxentreprises déjà implantées sur le sec-teur. Mais le responsable de chezOrange l’assure : « Si une entreprisedésireuse de s’implanter vient versnous, nous lui proposerons d’avoir leFTTO.» Et, ce qu’elle soit sur la zoned’accès à la fibre gérée par Orangeou non. Entrepreneurs vous savezdonc ce qui vous reste à faire.

la fibrE optiquE Débarque Danstout Le Département D’ici 2025

deux nouVelles communes couVertes par la fiBre

en accord avec l’agglomération charleville-sedan, orange implante la fibreoptique en priorité dans les zones de développement économique. aprèsles deux premiers lots consacrés à charleville, c’est au tour de Villers-semeuse et la francheville, comprenant chacune un parc d’activités, d’avoiraccès au très haut débit.

)« pOur tOutes lesentreprises d’une

certaine taille, nOusavOns la sOlutiOn. »

2014

ELAbORAtIOnDu­pREMIER­SchéMA

DIREctEuRtERRItORIAL­

D’AMénAgEMEntnuMéRIquE­EStIMé­

à­56­MILLIOnS­D’EuROS

mars 2015

nOuVELLE­VERSIOnDu­StDAn­EStIMéà­189­MILLIOnS

D’EuROS.­cELuI-cI­pAS-SERA­­unIquEMEnt

pAR­LA­fIbRE—

2016-2017

DépLOIEMEntDE­650­KM­DE­fIbRE

pOuR­AMEnER­LE­thDjuSqu’Aux­cOMMunES

enchiffres

Le responsable chezorange assure que

toutes les entreprisespeuvent avoir accès à

la fibre, même si lacommune n’est pas

couverte.

ARDEnnES­ )

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publi-reportage

CONTACTS

Adresse : 1 , Parc de l’Epinette - 02500 HirsonSite web: www.peugeot-hirson.frTéléphone : 03.23.58.20.22

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PEUGEOT HIRSON : LA CONCESSION SE PLIE EN 4 POUR LES ENTREPRISES

M. Devin, responsable commercial, et Jean-Pierre Baye, directeur.

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