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Découvrez-ici la version numérique de notre spécial Entreprises (Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Ardennes).

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NOS ENTREPRISES 2011 / 3

En collaboration avec les journaux :

Nos Entreprises 2011Sommaire

ZOOM4/5 - LE REBOND DES ENTREPRISES

«2011 démarre mieux que 2010»

6/7 - LES NOUVELLES TECHNOLOGIES

Quand innovation rime avec ascension

8/9 -LES ENTREPRISES AGRICOLES

Picardie, championne

des rendements céréaliers

DOSSIER10/11 - LES COMMERCES

Ces commerçants soucieux de l’environnement

12/13 - LA SOUS-TRAITANCE

Un secteur en baisse d’activité

14/15 - LES GRANDES ECOLES

Des Philippe Stark en herbe à Valenciennes

De l’industrie à l’environnement, l’Ecole des Mines

16 - LE BÂTIMENT

L'emploi dopé par le futur hôpital d'Amiens

18/19 - L’ARTISANAT

840 emplois créés depuis 2005 (Ardennes)

L’Aisne accueille 6374 entreprises artisanales

ENTREPRISES 20/27 - Dans l’AISNE28/31 - Dans les ARDENNES32/34 - Dans l’ARRAGEOIS35/37 - Dans le CAMBRESIS38/41 - Dans le DOUAISIS42/45 - Dans l’OISE et dans la SOMME46/53 - En SAMBRE-AVESNOIS54/59 - Dans le VALENCIENNOIS

EN PRATIQUE 60/61 - ZONE FRANCHE URBAINE

Edité par L’Observateur s.a.s. Rue Robert Bichet, 59440 Avesnes s/Helpe.Directeur de la publication : J.P de Kerraoul.

Réalisation : André BobronskiConception publicité : StudioPrépresse

Régie publicitaire : Propublic tél. 03 27 56 12 12. Rédaction : Chloé Capelain - Benoît Taquet

Anne Maréchal - Lucie Croës - Nicolas LeclercqImpression : SAS Imprimerie LEONCE DEPREZ

Zone Industrielle 62620 Ruitz

Page 4: Nos entreprises

«2011 démarre mieux que 2010» Elu le 12 janvier dernier à la tête de la Chambre de Commerce

et d’Industrie régionale, Philippe Vasseur a plusieurs défis à relever dès le début de son mandant : le chantier de la fusion des 13 chambres en

quatre, et la relance des entreprises de la région avec de nouveaux projets.

- Comment se portent les entre-prises dans la région ?

Philippe Vasseur : Il y a une réponsefacile à cette question, car plusieursenquêtes ont été réalisées par la Banquede France et la CCI. On a constaté quel’année 2010 a été plus difficile qu’ail-leurs dans la région. Le taux de défail-lance des entreprises était supérieur àcelui de la France en général. Il y avaitdes situations de trésorerie tendues.

L’année 2011 est plutôt mieux orien-tée. Elle démarre mieux. Les situationsde trésorerie s’améliorent. Il reste unetension dans le domaine de l’emploi, encomptant les suppressions et les créa-tions, on peut s’attendre à 10 000

emplois créés pour 2011, c’est une prévi-sion. Il reste évidemment des zones defragilité, mais nous avons des signes plu-tôt encourageants.

- Les zones franches, dans lesquellesles entreprises ont des baisses decharges, ont-elles entraîné un rebonddes entreprises dans la région?

P.V. : Les zones franches sont des fac-teurs éventuels d’attraction. Elles per-mettent de localiser une entreprise maispas seulement. Certes, il y a moins decharges pour les entreprises, c’est profi-table. Mais cette baisse des charges restedans un temps limité. Il s’agit d’unemesure d’exception, ce n’est pas la solu-tion. D’ailleurs, ça ne représente pasbeaucoup d’entreprises, ni d‘emploidans la région. Les zones franches ontun caractère incitatif. Elles sont unappui pour les zones en difficulté.

- Quels secteurs d'activités marchent

le mieux dans le Nord? Dans le Pas-de-Calais? Y a t-il des "valeurs sûres" ?

P.V. : Il y a une grande hétérogénéitéd’emploi et d’activité dans la région. Eton constate beaucoup de différencesselon ces secteurs. Il n’y a pas de secteurssinistrés, mais des contrastes.

Globalement, l’agroalimentaire a vu sonchiffre d’affaires augmenter. Mais il y aeu aussi la hausse du prix des matièrespremières. On peut quand même direque le secteur se porte bien. On a aussibeaucoup craint pour l’automobile, maisil résiste. On peut aussi dire que le BTP setient.L’année 2010 a été très difficile pour

l’hôtellerie et la restauration, le secteurreste tendu. Il n’y a pas de secteur qui

L’industrie agroalimentaire a vu son chiffre d’affaires augmenter. Le secteur se porte assez bien dans la région.

ZOOM

“On peut s’attendre à10 000 emplois créés”

“Le secteur del’automobile résiste”

Le rebond des entreprises

NOS ENTREPRISES 2011 / 4

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soit des valeurs sûres il s’agit plutôt d’en-treprises.

- Quels secteurs d'activités se déve-loppent? Les nouveautés? Est-ce pro-metteur ou non?

P.V. : Le secteur qui se développe pasmal c’est la logistique. Le numériquesous toutes ses formes est un atout fortpour la région. Une mutation est entrain de s’opérer dans commerce et ladistribution. Une véritable innovationse produit. Notre objectif est de faire queces nouveaux secteurs deviennent pro-metteurs. Je pense qu’il n’y a pas de sec-teur condamné. Il y a juste des pro-blèmes d’innovation, de compétitivitéet d’organisation.

- Les CCI ont récemment fusionné,pouvez vous expliquer pourquoi?Comment? Et les avantages de cesfusions?

P.V. : Il fallait tout simplement respec-ter la loi de juillet 2010. Il y avait 13 CCIdans la région. Maintenant elles sontquatre : la CCI Grand Lille rassemblecelles de Lille, Douai, Armentières,Hazebrouck, Saint-Omer et Saint-Pol. LaCCI Nord de France, celles de NordValenciennes, Avesnes-sur-Helpe,Maubeuge et Cambrai. La CCI Côte

d’Opale celles de Calais, Boulogne etDunkerque. Enfin la CCI de l’Artois ras-semble celles de Lens, Béthune et Arras.A ces quatre chambres, il faut ajouter laCCI régionale qui gère les budgets, lesprojets. Il s’agit d’un changement pro-fond dont nous n’avons pas encore tirétoutes les conséquences.

- Quel est le rôle de la CCI régio-nale ?

P.V. : Les CCI vivent des recettes fis-cales (l’ancienne taxe professionnelle).106 000 ressortissants payent cette taxe.La CCI régionale la perçoit et répartitensuite les recettes entre les différenteschambres selon leurs besoins, avecéquité. Le système impose ça, nous leferons sans déséquilibre. D’ailleurs dansles assemblées tout se vote à l’unani-mité, il n’y a pas de volonté de dominer.Au 1er janvier 2013, tous les person-

nels des CCI auront la CCI régionalepour employeur. C’est une évolution quidoit se faire dans un climat deconfiance, sans rapport de force. Il s’agitsimplement d’une mutualisation quientraînera un renforcement des servicesaux entreprises sur le terrain, les servicesde proximité.

- Les mutualisations de servicesentraînent souvent des pertes d’em-ploi…

P.V. : Nous allons avoir 15% de réduc-tion des recettes fiscales, c’est important.Alors oui, plutôt que d’avoir 13 servicesde paye, nous n’en aurons plus qu’unseul. Mais tout ceci se fera sans perte

d’emploi. Il y aura d’autres postes àpourvoir dans les CCI. On fait les chosesensemble, il y a un effort de solidarité àavoir.

- Qu'ont pu apporter les CCI auxentreprises des secteurs Valenciennes,Arras, Douai, Cambrai, dans le secteurSambre-Avesnois ? De nouveaux ser-vices ont-ils été développés ?

P.V. : Le rôle des CCI est de porter lemessage des entreprises. Nous sommesl’interlocuteur des pouvoirs publiques,avec le Conseil général par exemple, auniveau de la formation de l’innovation.Nous mettons en place des services pourfaciliter et développer l’attractivité desentreprises, autour de l’innovation, de latransmission, des ressources humaines.Nous avons créé la CCI internationalepour aider les entrepreneurs à l’exporta-tion. Nous tenons à avoir des projetsstructurant pour les territoires, je pensenotamment au parc numérique des rivesde l’Escaut à Valenciennes. Nous vou-lons aussi développer des équipementsde formation, notamment pour l’alter-nance. En 2011, des changements vontarriver. Nous allons faire des schémassectoriels en fonction des souhaits terri-toriaux. Cette stratégie sera adoptée enjuin, nous la présenterons à Arras. Nosaxes de travail seront le commerce, ledéveloppement durable et l’innovation,tout ça décliné de façon territoriale.

PROPOS RECUEILLIS PAR CHLOÉ CAPELAIN

■ Quel est votre parcours ?“ J’ai été journaliste économique pendant 20 ans, je fréquentais doncle monde de l’entreprise. J’ai repris une ptite société d’édition mais çan’a pas marché. J’ai ensuite créé une petite société d’édition là ça a mar-ché. J’ai été ministre de tutelle dans l’agroalimentaire. Je baigne dans lemonde de l’entreprise.”

■ Pourquoi vous être présenté à l’élection pour la présidencede la CCI régionale ?

“ J’ai hésité. En fait on est venu me le demander. Des gens pensaient que mon parcours pouvait servir. C’est un challenge.Mon but c’est de faire travailler les gens ensemble, faire ensemble que chacun se porte bien. L’élection est passée, il fautl’oublier. Il y a des gens qui ont envie de bosser.”

■ Que pensez vous pouvoir apporter en occupant ce poste ?“Je dois restaurer le monde de l’entreprise face à celui du politique mais sans affrontement bien-sûr. Ma connaissance dumonde politique est un plus car les CCI et les politiques doivent travailler ensemble, ça fait avancer les dossiers plus vite. Jepense aussi pouvoir rassembler les gens.”

Les atouts du présidentde la CCI régionale,Philippe Vasseur

La fusion des CCIrendue obligatoire

par la loi

NOS ENTREPRISES 2011 / 5

Page 6: Nos entreprises

Quand innovation rime avec ascension

Deux entreprises axonaises parmi tant d’autres ont

particulièrement misé sur l’innovation : A2MAC1 près de Vervins,et Maternel à Boué. Leur développement est remarquable.

Il est dit que pour assurer leur avenir,dans une économie globaliséecomme la nôtre, les entreprises doi-

vent se montrer innovantes tout enpérénisant leurs activités actuelles. Lasociété Materne, implantée à Boué(Thiérache axonaise) a ainsi su tirer sonépingle du jeu grâce à la fameuse com-pote en gourdes baptisée «Pom’Potes».Avec plus de 300 millions d’unités paran, Materne a choisi le bon créneau touten offrant à des agriculteurs la possibi-lité de se diversifier. De nombreux pro-priétaires et exploitants sont ainsi deve-nus arboriculteurs dans le cadre d’unecontractualisation.

Parmi les nombreuses autres entreprisesaxonaises qui méritent un coup de pro-jecteur figure A2MAC1. Implantée dansle petit village de Hary, à deux pas deVervins, cette société est née en 1998dans une ferme ! Deux frères, Pierre-Yves et Jean-Marie Moulière en sont lescréateurs. Leur spécialité : le benchmar-king, une technique de marketing quiconsiste à étudier et à analyser ce quefont d’autres entreprises afin de s’en ins-pirer et d’en tirer le meilleur.Les frères Moulière ont choisi le secteurautomobile. Leurs équipes se rendentfréquemment dans des salons, et procè-dent aussi au démontage de véhicules

avant de photographier chaque pièce.Cette analyse de la concurence estensuite convertie dans un logiciel pro-posé sous forme de souscription auxconstructeurs automobiles. Et çamarche ! Le chiffre d’affaires ne cesse decroître au fil des ans, l’entreprise a étéagrandie de 1200 m2 et 78 salariés tra-vaillent pour A2MAC1 à Hary. L’âge moyen des salariés de cette sociétéen plein essor n’est que de 32 ans. Cesont essentiellement des ingénieurs, destechniciens et des spécialistes du dessinassisté par ordinateur. D’ici cinq ans,l’entreprise devrait en compter entre150 et 200 !

«Actuellement (NDLR : avril 2011), chaque entreprise de l’Aisne a une évolution très contrastée. Certaines se portent bien, puis vont mal.

Certes, la conjoncture entraîne un redémarrage pour certaines entreprises.Mais la reprise n’est pas marquante et il convient de rester sérieux lorsque l’on évoque la reprise.»

Un exemple concret de l’innovation, l’entreprise A2MAC1 qui compte 78 salariés cette année.

Le président de la Chambre des Commerces

Charles Ribe

ZOOMLes entreprises innovantes

NOS ENTREPRISES 2011 / 6

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Picardie, championne des rendements céréaliers

Les meilleures terres au monde pour les rendements céréaliers sont dans le Santerre.

Dans le secteur céréalier, laPicardie est la région des records :championne des rendements,

championne à l'exportation, championnede la transformation industrielle.Ce n'est pas pour rien que la principale

amidonerie européenne du groupe Syral-Nestlé (ex-Amylum Orsan), filiale dugroupe Téréos, a été implantée au coeurdu Santerre, à Mesnil Saint-Nicaise. Cetterégion dispose d'une terre d'exception quipermet d'obtenir des records de rende-ments mondiaux, chaque année supé-rieurs à 100 quintaux l'hectare.L'amidon extrait du blé et d'autres varié-

tés céréalières entre dans de nombreusesapplications : aliments pour l'homme et lesanimaux, médicaments, cosmétiques,

plasturgie, etc. Cette unité industrielletraite a elle seul l'équivalant du tonnage deblé produit dans la Somme. A Amiens, le groupe japonais Ajinomo

également sa tête de pont européennedans l'agro-industrie, avec Eurlysine quitransforme les fécules pour l'industrie etla parapharmacie. A Vecquemont (80) legroupe Roquette est également l'un desopérateurs du secteur.Dans d'autres secteurs, comme la viande,

à Flixecourt, près d'Amiens, le groupe Défialest le premier fournisseur des grandesenseignes d'hypermarchés et supermarchés. Sont également estampillées « Picardie »,

des marques célèbres comme Matines etMas d'Auge (les oeufs), Purina (les ali-ments pour chiens, chats et autres ani-

maux), Yoplait (les produits laitiers),Materne (les conserves alimentaires),Banania et Daylicer (les céréales du petitdéjeuner). Cet été, les glaces et sorbets del'usine Nestlé Grand-Froid de Beauvaisseront sur toutes les tables.Le sucre du café de fin de repas vient

d'Eppeville (Saint-Louis sucre) oud'Origny Saint-Benoite (02), les deux uni-tés de transformation de la betteraves àsucre encore présentes dans cette région.

Le ballet des moissonneuses batteuses, du début juillet à fin aôut, marque la fin d'un cycle de culture.

ZOOMLes entreprises agricoles

Chiffres clés :● Rendements moyens en blé, en quintaux à l'hectare (2009) :Aisne : 84 q. / Oise : 89 q. / Somme : 92 q.Picardie : 88 q. / France : 74 q.● Evolution du nombre d'exploitations

1979 :Aisne : 6908 / Oise : 4913 / Somme 8685Picardie : 20 506 / France : 659 8892007 :Aisne : 3856 / Oise : 2458 / Somme : 3884Picardie : 10 198 / France : 326 222Sur cette période 1979 – 2007, le nom-bre d'exploitations a fléchi annuelle-ment de 2,2% sur l'ensemble de laPicardie (- 2,6% pour toute la France).●Superficie moyenne par exploitationAisne : 120 ha. / Oise : 140 ha. / Somme : 114 ha.Picardie : 123 ha. / France : 77 ha.

Pascal Bournonville, agriculteur à

Thieulloy-Saint-Antoine

« Viendra le jour où l'opinion compren-dra que les anti-OGM servent les puis-sants lobbies pétroliers. Alors, les élusiront dans le sens du vent »Avec une population mondiale qui ne

cesse d'augmenter (6,6 milliards d'habitantsen 2011, 9 milliards en 2020 et 12 milliardsen 2025) et des terres cultivables qui ne ces-sent de décroître à cause de l'appauvrisse-ment des terres arables et de l'extension deszones urbaines, l'agriculture mondiale est aucoeur d'enjeux considérables. Mais produire quoi et comment pour

éviter les grandes famines et nourrir tousles habitants de la Planète ?

« Ne nous cachons pas derrière notre petitdoigt. Exigence de quantité et exigence dequalité ne sont pas compatibles », dit sans

détour Pascal Bournonville, agriculteur àThieulloy-Saint-Antoine. Ses champssont affectés aux cultures de céréales(blés, orges, maïs), avec des complémentsen lin et oléagineux.

- Pourquoi dites-vous que l'agricultureaborde aujourd'hui une période décisive ?

Pascal Bournonville : Il va falloir fairedes choix de société pour permettre soit àtous les habitants de la planète d'avoiraccès aux produits alimentaires, soit pro-duire de la qualité à rendement moindre.Donc faire des produits plus rares et pluschers. Quantité ou qualité : on ne peutpas faire les deux.

- A lire les messages publicitaires et lapresse, le « label bio » s'impose de plusen plus sur le marché.

P.B. : Le bio, c'est un concept, une idéo-logie portée par les médias. Sur le terrain,c'est une autre réalité. Il est faux de dire queles plantes bio sont nourries avec des

engrais naturels. Les matières premièresdont ces engrais sont composés doiventêtre transformées chimiquement. De cela,personne ne parle. Mais la réalité est biencelle-là. La culture bio fonctionne grâce àl'apport de produits phytosanitaires.

- C'est impressionnant de voir les pulvéri-sateurs tourner dans les champs. Sous voscultures, il y a la nappe phréatique et l'eau durobinet. Cela ne vous inquète pas ?

P.B. : Oui, bien sûr. Les agriculteurssont des êtres humains comme les autres.Ils tiennent à leur santé, celle de leursenfants et de leur famille. Ils épandentdans les champs ce dont les plantes ontbesoin pour se nourrir, échapper auxparasites et aux maladies, sans plus. Cesproduits coûtent très chers. Je ne connaispas d'exploitant qui force les doses.

- Les céréales génétiquement modifiéessont interdites en France. Est-ce justifié ?

P.B. : La plupart des préparations culi-

NOS ENTREPRISES 2011 / 8

Page 9: Nos entreprises

Recherché pour sa fibre et ses « anas », 100%écologique, le lin français est promis à un grand avenirdans le Bâtiment, l'industrie et le chauffage domestique

Bien qu'ultra minoritaire dans uneplaine picarde largement coloniséepar les cultures céréalières, le lin est

en passe de devenir l'un des fers de lance dudéveloppement durable. D'une même tige, on obtient de l'énergie

pour se chauffer, de l'huile végétale natu-relle pour des produits ménagers, des fibresisolantes pour la construction. Et, plus tradi-tionnellement, des fibres textiles pourl'ameublement et l'habillement.

6000 tonnes de fuel économisées à Grandvilliers

L'une des neuf coopératives linières fran-çaises est implantée à Grandvilliers, sur unplateau très favorable à cette culture.Jacques Larcher, son directeur, juge parexpérience que le positionnement du linrépond le mieux aux nouvelles exigencesenvironnementales. Avec les « anas » du lin(l'écorce qui contient la fibre) provenant deson entreprise, il chauffe ses propres bâti-

ments industriels, la piscinecommunale, un collège, unensemble de deux cent trentelogements, et bientôt l'hôpitallocal. « Cela représente une éco-nomie annuelle de 6000 tonnes

de fuel et une réduction de 20% dubudget chaleur », souligne-t-il. Avec des linsà fibres courtes, non exploitables pour le tis-sage, il fournit les équipementiers automo-biles pour la fabrication de tableaux debord, en substitution aux fibres de verre ousynthétiques servant à rigidifier les résines.Le secteur le plus prometteur est certaine-ment celui du Bâtiment. « Avec le lin, onfabrique un isolant de grande qualité, auxperformances supérieures aux meilleureslaines de verre actuellement sur le marché.Au bout de dix ans, la laine de verre, réduiteà de la poussière, a perdu une grande partiede ses qualités, alors que nos isolants de lin,quinze plus tard, sont restés intacts »,constate-t-il.

L'industrie française plutôt que la ChineJacques Larcher prédit le retour des agri-

culteurs vers le lin : « La fébrilité des coursdes céréales oblige à la diversification desproductions. Le lin, dont les cours sontaujourd'hui à un bon niveau, est redevenu

attractif ». Il fonde son analyse sur des stra-tégies nouvelles concernant les débouchésde ce végétal. « Les professionnels du teil-lage* vont s'éloigner du « lin textile », pouraller vers le « lin industrie ». Ils veulent sedégager des acheteurs chinois (60% de mar-ché à l'exportation) qui font la pluie et lebeau temps sur les prix ». L'objectif est deproduire et vendre directement sur le mar-ché français, sans être soumis aux fluctua-tions baissières du dollar. Le lin français, lemeilleur du monde, a donc vocation à deve-nir un produit recherché, à forte rentabilité.L'un des freins à la relance de cette culture,reste le scepticisme des agriculteurs à causedu coût élevé de l'outillage. Arrachage dulin, retournement des andains pendant laphase de rouissage (celle où la plante resteexposée à la pluie et au soleil), et ramassageexigent des machines mécaniquementcomplexes. « Je mets les machines et leshommes qualifiés à la disposition des linicul-teurs pour effectuer ces opérations. Ils n'ontdonc pas à supporter l'investissement, mais seu-lement une prestation de service », expliqueM. Larcher.Voilà donc le lin made France outillé pour

amorcer son grand retour dans les campagnes.* Teillage : opération de séparation des fibres

du lin de leur écorce après rouissage.

naires, en conserves ou surgelées, sont faites àbase de soja venant d'Amérique, ou de farinede maïs OGM. Il ne faut pas se leurrer : lesOGM sont déjà dans nos assiettes.

- Derrière les semences OGM, il y a despuissances financières, comme Monsanto,le diable pour les anti..

P.B. : Les puissants lobbies pétroliers, quipossèdent les usines de produits phytosani-taires, voient à travers la technologie desOGM des marchés considérables leur échap-per. Imaginons que demain des semencesOGM en vente sur le marché français ren-dent le blé, l'orge, le maïs capables de sedéfendre seuls contre les maladies et les para-sites. Alors, plus besoin de pulvérisations etde traitements dans les champs. Donc plusde pollution de la nappe phréatique et laqualité de l'eau sauvegardée.

- Il reste que les autorités de l'Etat et lesdéputés ne veulent pas ouvrir la porte auxcultures génétiquement modifiées. Vousavez une explication ?

P.B. : L'opinion publique est conditionnéepar la pression médiatique. Les élus poli-tiques, qui craignent pour leur réélection,vont dans le sens du vent. Quand il seradémontré que les anti OGM servent, sciem-ment ou inconsciemment, les lobbies pétro-liers, le vent de l'opinion tournera. A cemoment, les élus, comme les girouettes,prendront le nouveau cap. Aux agriculteursde savoir communiquer.

- La très belle remontée des prix des céréales àl'entrée de la récolte 2010 a fait qu'on n'a entenduaucun céréalier se plaindre.

P.B. : En 2009, les prix mondiaux du bléétaient effondrés, alors que la demande étaitforte. La loi de l'offre et de la demande, quirégule les marchés, a été faussée par les insti-tutions politiques internationales qui ontimposé des prix bas aux chambres de cota-tion.. Personne ne s'est soucié de l'état denos exploitations sur la corde raide. En 2010,la demande en céréales sur le plan mondialétait si forte que les prix ont remonté forte-

ment, mais cela n'a fait que compenser lesdifficultés de la saison précédente.

- Comment s'annoncent les courspour 2011 ?

P.B. :Nous n'en savons rien encore. Pour nosentreprises, la question des prix est le plus gros dessoucis. Nous sommes incapables de faire de laprévision tant les prix sont volatiles. Nous récla-mons un système qui permet d'écrêter les fluctua-tions en dent de scie.

- Etes-vous un paysan heureux ?P.B. : Bien sûr que je suis heureux de faire

ce métier : paysan ! C'est une belle dénomi-nation, et je la revendique. Mais noussommes en France, le pays de la paperasserieadministrative, des contrôles incessants, desredevances inventées tous les jours. Nouscroulons de plus en plus sous les dossiersd'enquête et les formulaires à remplir. Onnous impose des contrôles pour tout, et lafacture du contrôle qui va avec.

NOS ENTREPRISES 2011 / 9

Agriculture et développement durable

Le lin revient dans les champs picards

Page 10: Nos entreprises

Ces commerçants soucieux de l’environnement

L’environnement n’est plus réservéq’aux écologistes , aujourd’hui,

chacun est censé faire son petitgeste quotidien pour

la planète. De nombreuxcommerçants de la régionont sauté le pas : c’est le

commerce écocitoyen.

Le sac en plastique à la caisse dusupermarché, c’est fini. Depuisplusieurs années déjà les

consommateurs se sont habitués auxsacs réutilisables, payant certes, maisindispensables pour toute ménagère quise respecte. Après les supermarchés, lespetits commerçants se mettent aux aussià penser à l’environnement. Selon laFédération des entreprises et du com-merce de distribution, le nombre de sacsen plastiques distribués serait passé de10 à 2 milliards entre 2007 et 2009.

Et pour aller plus loin, la Chambre decommerce et d’industrie du Nord - Pas-de-Calais a mis en place une charte ducommerçant écocitoyen. Il suffit aucommerçant de respecter trois des sixrègles de la charte pour bénéficier dulabel écocitoyen. Etre un commerçant écolo permet

d’abord de réaliser des économies, maisle macaron rose à afficher sur sa vitrine,servirait également à attirer des clientssoucieux de l’environnement. Certainspréféreraient faire leurs courses chez unépicier qui a installé des ampoules basseconsommation que chez un commer-çant qui se chauffe même en été.Fournir à ses clients des sacs biodégra-

dables ou réutilisables; trier, maîtriser etréduire ses déchets (organiques, plas-tique, verre, papier, métal, les encom-brants à la déchetterie…); limiter sesconsommations d'énergie (utilisation delampes basse consommation, coupuredes veilles); communiquer écologiquepar le biais de papiers recyclés et de sup-ports existants (presse, radio, mails…);s'engager à recommander auprès de sesclients les conseils du guide des bonnespratiques du commerçant écocitoyen; semobiliser pour d'autres actions en faveurdu développement durable (capteurssolaires, isolation thermique…) sont lesrègles de bonnes conduites du commer-çant écocitoyen. Des règles assez sim-ples, presque évidentes en fait.

Patricia Bocquet est coiffeuse àCambrai, elle a signé la charte rapide-ment, pour elle l’environnement resteune chose importante, « c’est un soucipour nous, l’environnement, c’est importantce truc là ! ». Dans son salon, elle lereconnaît : « on fait attention à tout ! ».Pour un coiffeur, évidemmet pas beau-coup de sacs réutilisables à fournir auxclients, mais plutôt de grosses consoma-tion d’eau, et d’électricité entre le sèche-cheveux, l’élcairage, au Salon Pat,chaque geste compte. « On fait attentionà l’éclairage, à la consomation d’eau, deschoses comme ça ».Les commerçants qui ont signé la

charte, bénéficient des conseils du guidedu commerce écocitoyen. 32 pages deconseils d’isolation, d’économie d’éner-gie, de tri des déchets, y sont dispensés,un peu comme pour les particuliers. Ilexiste les grands travaux, installer des

DOSSIERLes commerces

Une charte de sixrègles écolosélémentaires

Des panneaux solairessur le toit des coiffeurs

NOS ENTREPRISES 2011 / 10

Collé sur les vitrines des commerçants adhérants à la charte, ce logo assure les clients que leur commerçant ne pollue pas !

Page 11: Nos entreprises

pompes à chaleur, refaire l’isolation desa toiture par exemple, mais le guideévoque aussi des petits gestes à faireimmédiatement dans son magasin ourestaurant pour réaliser de vraies écono-mies d’énergie. De nombreux témoi-gnages de commerçants renforcent lesconseils du guide. Les exemples concretspermettent de constater qu’il suffit d’unpeu de volonté pour changer sa façon deconsommer.

De la coiffeuse qui chauffe l’eau deson salon grâce à des panneaux solaires,au gérant de café qui a installé des uri-noirs sans eau, les commerçants ont l’airsatisfait de s’être engagés dans unedémarche pour l’environnement. Enplus de faire du bien à la planète, ces

nouveaux réflexes permettent aux com-merçants de faire de réelles économiessur leurs factures d’eau, d’électricité oude chauffage.Au-delà des actions concrètes pour

leur propre commerce, s’ajoute une mis-sion de sensibilisation. Informer lesclients, les faire se sentir concernés parles problèmes d’environnement, unepetite piqure de rappel à chaque foisqu’un client entre dans un magasin.

■ Cambrai :- Micro Co- La centrale informatique - Texco- Ateliers Siffrine- A l’occasion- Elite corporel- Claudine parfumerie- Au langage des fleurs- Optique Danjou- Optique Humbert- Nord Médical Service- Pharmacie du Pont Michelet- Trott chauss- Phildar- S’Péranza- Salon Pat- Coiffure Jean-Louis David

- Cora■ Caudry : - Garage auto Defossez- Quad Caudry 59- SA Boutrouille Ford- Solei en ville- Optique Bastien- Chris Tiff

■ La Cateau-Cambrésis : - Maison de la presse- Bijouterie Loury Piot- Pharmacie Vanhoutte

■ Arras :- Cuisine et couleurs- Ronville Lav- Jet tours

- Vita neuf- Au fin gourmet- Jeffe de Bruges- Hôtel Diamant- Hôtel Ibis- Le Palerme - Aux deux frères- La Patatière- Côté Sud- Cosmessance- Yves Rocher- Beauté sauvage- Optique Coussemacq- Pharmacie Saint Michel- Entre ciel et terre

■ Valenciennes : - SARL Le Potager

- Le Vignoble- Covaldis- Encre Station- Sineo- Au Prada- Bijouterie Colas- Au cochon d’or- Garage Rizzo- R’eves- Pharmacie de la pyramide- Pharmacie Brie- Les foies gras de Saulzoir- Naturavie

■ Avesnes-sur-Helpe - Aux Floralies- Optique 2000- Ecomarché

Où trouver un commerçantéco-citoyen près de chez vous ?

NOS ENTREPRISES 2011 / 11

Chaque geste compte

La maîtrise de sdéchats : les commerçants éco-citoyens y croient et s’engagent à ce qu’on ne voit plus jamais ça.

Page 12: Nos entreprises

La sous-traitance :

un secteur en baisse d’activitéLe secteur de la sous-traitance emploi 33 000 salariés dans le Nord -

Pas-de-Calais. Après deux années très difficiles, il semble que le secteur se soit stabilisé. Toutefois, il faudra attendre 2012-2013

pour que le secteur retrouve son niveau d’avant-crise.

Pour fabriquer une voiture, ....ilfaut des pièces, et la poignée dela portière de votre voiture n’a

pas forcément été fabriquée dans l’usined’où est sorti votre véhicule. C’est uneautre entreprise qui l’a fabriquée, c’est cequ’on appelle la sous-traitance.Le secteur de la sous-traitance ne

représente pas moins de 33 000 emploisdans la région. Avec plus de 1 500 entre-prises dans la région, le secteur de lasous-traitance reste particulier. En effet,la santé des entreprises de sous-traitancedépend de celle des grosses entreprisesqui leur passent commande.Dans la région, les entreprises de sous-

traitance sont spécialisées dans l’installa-tion de structures métalliques chaudron-nées et de tuyauterie, la mécanique

industrielle, la fabrication de pièces

techniques à base de matières plastiques,la fabrication de structures métalliqueset de parties de structures. La régioncompte quatre grosses zones d’emploidans le secteur : le Valenciennois, Lille,le Dunkerquois et Béthune-Bruay, laprincipale étant le Valenciennois.En France, le chiffre d’affaires du sec-

teur a subi une perte de 22%. Avec uneperte de 10% d’emploi depuis la fin

2008, le secteur dans la région a souffertde la baisse d’activités dans le secteurautomobile, son principal client. La crisede 2009, a violemment frappé les entre-prises de sous-traitance, puisque lesindustriels ont écoulé leur stock plutôtque de fabriquer de nouveaux produitset n’ont donc pas fait appel aux sous-traitants.

Au total, ce sont plus de 1 900 emploisqui ont été perdus dans les quatre zonessur une année. Ces pertes d’emplois tou-chent plus principalement la chaudron-

L’entreprise SKF, basé à Valenciennes, un exemple en matière de sous-traitance.

DOSSIERLa sous-traitance

Le Valenciennois,principal bassind’emploi dans la sous-traitance

1 900 emploissupprimés

NOS ENTREPRISES 2011 / 12

Page 13: Nos entreprises

nerie-tuyauterie et la fabrication depièces techniques à base de matièresplastiques, une conséquence de la baissede l’activité automobile. A ces 1 900emplois perdus viennent s’ajouter 790suppressions d’emploi sur le Douaisis,notamment dans le découpage embou-tissage dans l’automobile.Malgré un constat alarmant en 2008-

2009, le secteur de la sous-traitance sem-ble s’être stabilisé en 2010. Mais selonles experts, le secteur ne réatteindraitson niveau d’avant crise qu’à l’horizon2012-2013. Toutefois, la reprise de l’in-dustrie automobile le principal donneurd’ordre pour les entreprises de sous-trai-

tance de la région a été bénéfique pour

le secteur en 2010.Au-delà les filières classiques, plus en

difficulté, les entreprises de sous-trai-tance devraient parier sur un nouveaumarché, celui de l’énergie, pour seremettre en course et oublier la crise. Lafilière énergie représente plus de 271entreprises pour plus de 25 000 emplois.Le marché reste donc un enjeu pour les

sous-traitants du Nord - Pas-de-Calais.Mais pour conquérir (ou au moins y

mettre un orteil), il faut se faire connaî-tre. La CCI régionale a donc mis enplace une action spécifique pour faciliterles rencontres entre les fournisseursd’énergie et les sous-traitants. Le réseaunucléi, comme son nom l’indique,s’adresse particulièrement à la filièrenucléaire. Sa mission : « auprès de don-neurs d’ordre les savoir-faire des entreprisesrégionales et favorise la mise en relationentre entreprises au travers d’ateliers ou demises en contact direct ».

Certaines entreprises ont bien résisté à la crise dans la région. On peut prendre l’exemple de la société SKFAeroengine de Valenciennes qui a réalisé un chiffre de 66,8 millions d’euros en 2010. Le groupe SKF a intégré, enjuillet 2006, l’entreprise SNFA, aujourd’hui SKF Aéroengine France pour renforcer ses compétences SKF.

Spécialisée dans la fabrication de roulements à billes pour l’aéronautique et les machines à outils, l’entrepriseemploie à Valenciennes environ 600 personnes. Ses roulements à bielles servent par exemple à construire desmoteurs d’avion. Le groupe SKF considère son pôle de Valenciennes comme un centre d’excellence dans le mondeen matière de roulements aéronautiques dans sa production mais aussi dans la recherche. Un gage de qualité qui per-met à l’entreprise de Valenciennes d’être présente au prochain salon aéronautique du Bourget du 20 au 26 juin pro-chain. Cet événement mondial permettra à l’entreprise de mettre en valeur ses technologies. L’environnement fait partie des préoccupations de SKF, un grand programme a été mis en place en faveur du déve-

loppement durable. A Valenciennes, l’eau de pluie est récupérée pour être ensuite réutilisée dans les machines de pro-duction.

SKF Aéroengine,un centre d’excellence pour l’aéronautique

SKF Aéroengine France situé sur la zone industrielle de Rouvignies fabrique des roulements de haute précision pour des applications aéronautiques, spatiales et spécifiques de haute technologie.

L’énergie, un secteurprometteur

NOS ENTREPRISES 2011 / 13

Page 14: Nos entreprises

Des Philippe Stark en herbe à Valenciennes

L’Institut Supérieur du Design de Valenciennes appartient au groupeSupinfocom, créé par la Chambre de Commerce et d’Industrie. Chaque

année les étudiants qui en sortent sont assurés de trouver un emploi.

Les grandes écoles ne sont pas for-cément parisiennes ! Il suffit devoir les résultats de l’Institut

supérieur du design (ISD) deValenciennes pour s’en rendre compte.Classée 1ère école sur 33 sur le critère del’embauche, pour l’année 2011, par lemagazine L’Etudiant, l’ISD place sesélèves dans les grandes entreprises inter-nationales.L’école spécialisée dans le manage-

ment du design, a développé troisfilières pour des études en 5 ans : produit

et services, transport et automobile, et3D – numérique. Pas de salle de coursclassiques à l’ISD, ici on parle de “studiosde projets collectifs, de laboratoires de designnumérique, de plateformes expérimentaleset d’ateliers de prototypage rapide”, pourlaisser place à la créativité des étudiants.

Fondamentaux du design, créativité etméthodologie, et niveau opérationnelsont les thèmes respectifs des trois pre-mières années de la filière. Les deux der-nières années sont encore plus axées surla pratique, la réalisation de projets et lesstages en entreprises, généralement desstages de pré-emploi.“ Tous les objets qui nous entourent ont

été dessinés avant ”, résume parfaitementPhilippe Daguillon, étudiant en 5eannée à l’ISD. Si les petits garçons dessi-nent des voitures dans lesquelles onn’oserait pas monter, les étudiants de lafilière transport et automobile concep-tualisent de vrais bolides. PhilippeDaguillon a choisi la filière produit, “ quiva dans toutes les directions : de la montreau téléviseur, en passant par des sacs, ou deschaussures”. Originaire du Nord - Pas-de-Calais,

Philippe a choisi l’ISD, “parce que l’écoleoffrait le plus d’options internationales”. Lejeune homme vient de passer six moisen Inde. “Pour moi, c’était une super expé-rience, une véritable ouverture d’esprit”.

Chaque année près de 60 projets sontréalisés dans l’école, des objets de tousles jours en passant par des réalisations3D, le futur est déjà à Valenciennes. Leprojet dont Philippe Daguillon est leplus fier ? “En Inde, nous avons travaillépour Philips. Nous avons conçu unemachine à pain mais pour le pain indien, lenan. Le projet risque d’être développé par lamarque”.Les trois filières de l’ISD permettent à

40% de ses jeunes diplômés d’êtreembauchés dans des entreprises interna-tionales : Microsoft, Philips, Adidas,Nike, Ferrari, Bentley, BMW, Hugo Boss.Les principaux employeurs français desdesigners managers de l’ISD sontDécathlon, Auchan, Renault DesignIndustriel, Alstom Transport, ou encoreLouis Vuitton.Si aujourd’hui, il est presque indispen-

sable de posséder un objet “design” chezsoi, au risque de passer pour ringard, ilserait encore plus branché de posséderune création d’un des étudiants de l’ISD.

CHLOÉ CAPELAIN

DOSSIER

40 % de jeunesdiplômés embauchés à

l’international

Les grandes écoles

Parmi les grandes écoles du secteur, l’ISD est une de celles qui placent ses élèves dans les grandes entreprises internationales (crédit photo Samuel Dhote).

NOS ENTREPRISES 2011 / 14

Page 15: Nos entreprises

De l’industrie à l’environnement, l’Ecoledes Mines, un soutien pour la région.

Prestigieuse, solide, l’Ecole des Mines de Douai forme des ingénieurs principalement dans l’industrie. Cette année, elle a aidé 96 entreprises

à voir le jour grâce à son incubateur APUI.

Vieille institution, dont larenommée n’est plus à faire,créée en 1878, pour former des

maîtres mineurs, l’Ecole des mines deDouai a su au fil du temps s’adapter auxdemandes de la société et intégrer sesétudiants dans le monde de l’entreprise. L’industrie dans les années 60’, le BTP

et la mécanique-métallurgie dans lesannées 70’, sciences et technologies del’information et de la communicationpour les années 80’, génie indutriel pourles années 90’, l’Ecole des Mines deDouai est en phase avec les évolutionsdes marchés. Les années 2000 serontcentrées sur le développement des parte-nariats internationaux. Aujourd’hui, elle“entend devenir une référence sur les éco-industries et l’énergie”.

Avec 977 étudiants, dont 201 étran-gers de 29 nationalités différentes recru-tés sur concours, l’école forme des ingé-nieurs généralistes (huit options sontproposées aux étudiants), et des ingé-nieurs spécialisés en productique parune formation en alternance. L’écolepropose également quatre masters : sys-tème de mesure et métrologie, création

d’entreprise et entrepreneuriat, produitset procédés de l’industrie du béton etbâtiment à énergie positive. Les élèvespeuvent encore aller plus loin, depuis larentrée 2010, l’école des Mines de Douaiest habilitée à délivrer le titre de docteur,aux étudiants ayant écrit une thèse.L’Ecole compte 4 Unités de Recherche(UR) : l’UR matériaux, procédés et envi-ronnement, l’UR technologie des poly-mères et composites et ingénierie méca-nique, l’UR chimie et environnement,l’UR informatique automatique, et l’URénergétique Industrielle.Le taux d’embauche à la sortie de

l’école des Mines est impressionnant.Parmi 76,5% des diplômés de septembre2009, 64,3% avaient décroché leuremploi avant leur diplôme, 87,1%moins de deux mois après avoir quittél’école et 100% en moins de 6 mois.L’école des Mines de Douai est forte-

ment ancrée dans l’industrie. Elle entre-tient de nombreux partenariats avec lesgrands groupes industriels (Arcelor,Alstom, Saint-Gobain, Renault). Maiselle s’implique également dans l’écolo-gie à travers un partenariat avec le

ministère de l’environnement pour lasurveillance de la qualité de l’air.

Grâce à son incubateur APUI, l’écoledes Mines de Douai devient un véritableacteur économique du territoire.L’incubateur “s’adresse à toute personnequi, avec des compétences techniquessolides, a pour projet de créer une entrepriseà partir d’une idée comportant une innova-tion technologique. Son objectif est de facili-ter les premières étapes de la création d’en-treprise, aussi bien sur le plan technique quepour l’établissement d’un plan d’affaires(aspects commerciaux, économiques, finan-ciers, juridiques) et pour la recherche descontacts industriels et financiers néces-saires”, explique Laurent Baudry del’école des Mines. En 2010, l’incubateurde l’école des mines a accompa gné 58projets, principalement dans le domainede l’environnement ou de l’énergie.

CHLOÉ CAPELAIN

Une couveuse pour les entreprises

L’école des Mines compte 977 étudiants.

NOS ENTREPRISES 2011 / 15

Page 16: Nos entreprises

L'emploi dopé par le futur hôpital d'Amiens

350 personnes travaillent sur le plus grand chantier hospitalier de France actuellement en cours. Aux jours de pointe, le nombre peut grimper à 800 ouvriers et ingénieurs.

En 2015, si le calendrier estrespecté, Amiens sera dotéd'un hôpital ultra moderne.

Attribué à un groupement de filialesde Bouygues Construction (QuillePicardie, Norpac, Bouygue BâtimentIlle-de-France et Brézillon), ce chan-tier représente un marché de travauxde 260 millions d'euros.

Le futur établissement regrouperatous les services hospitaliers publics dela capitale picarde dispersés dans l'agglo-mération. Actuellement, pour suivreleurs patients atteints de plusieurspathologies, les médecins, internes, pro-fesseurs doivent faire le tour des hôpi-taux nord et sud, de la maternité et desservices ophtalmologiques isolés dansdes quartiers résidentiels . C'est pour euxune perte de temps considérable, d'éner-gie et d'efficacité.Le regroupement sur un même site

permettra de faire d'importantes éco-nomies d'échelle. Les services se par-tageront restauration, pharmacie,laboratoires d'analyse, radiologie, etc.Tous les doublons, coûteux en inves-tissement, maintenance et fonction-nement seront supprimés.Le futur hôpital comprendra trente

blocs chirurgicaux et 751 lits répartissur 126 000 m2. Ils s'ajouteront aux604 lits de l'hôpital sud déjà implantésur le site.Pour le leader mondial des grands

chantiers, c'est une nouvelle occasionpour innover. Cette fois, l'exploit estde faire la jonction entre un ensemblehospitalier déjà existant avec un nou-vel ensemble de bâtiments sans inter-rompre l'activité du premier. A cettefin, des sas anti-poussière ont été dis-posés partout afin de faire barrage auxnuisances.

Un béton « autoplaçant »Le bruit généré par le chantier,

incompatible avec le repos desmalades de l'hôpital Sud, a été réduitau maximum grâce à l'emploi d'unnouveau béton « autoplaçant » quin'a pas besoin d'être « vibré » dans lescoffrages.Les volumes fabriqués sur le site

sont considérables : 80 000 m3 debéton, dont 16 000 m3 d'autoplaçant.Une grande première pour un chan-tier de cette nature qui emploie 350personnes au rythme de croisière etpeut atteindre 800 salariés auxpériodes de pointe.Le contrat de construction prévoit

la livraison des nouveaux bâtimentsen juin 2013. Suivront la mise enplace les équipements médicaux, laformation des personnels (déjà encours), la mise au point et la vérifica-tion de tous les appareils et ordina-teurs. Dès le premier jour de sonouverture, le nouvel hôpital devraêtre opérationnel à cent pour cent.

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DOSSIERLe bâtiment

Repères :● Un centre hospitalier universitaireéclatéActuellement, le CHU d'Amiens serépartis sur quatre sites distincts :Amiens-Nord (place V. Pauchet),Amiens-Sud (à Salouël), Centre Saint-Victor (bd de Beauvillé), Gynécologie-Obstétrique (rue Camille Desmoulins).Seul subsistera l'hôpital sud intégrédans le nouvel équipement en cours deconstruction.

● 27 terrains de footballAvec ses 500 places de parking et seslocaux médicaux, le futur hôpital attein-dra une superficie de 170 000 mètres car-rés. Soit l'équivalent de 27 terrains de foot.

● Un « gros » employeurLe CHU d'Amiens regroupe actuellement5567 professionnels (5086 personnelsnon médicaux, 481 médecins et 3494internes et étudiants). Cela en fait le pre-mier employeur en Picardie.

● Les neuf pôles santé du CHULes multiples services du CHU d'Amienssont regroupés au sein de « pôles » eux-mêmes rassemblant diverses disciplinesmédicales : anesthésie, réanimation,urgences, autonomie, biologie, pharma-cie, santé des populations, cœur, thorax,vaisseaux, cinq sens, femme, couple,enfant, imagerie, médico-chirurgical,oncopôle.

● Consultations et urgencesLe CHU enregistre annuellement près de320 000 consultations externes et près de490 000 journées d'hospitalisation. En2009, 82 000 personnes sont passées auxurgences. L'hélicoptère a réalisé 853 sor-ties, et les ambulances du SMUR 5822 sor-ties. Le « 15 » a été appelé 108 407 fois.

● Une ville dans la villeUn établissement tel que le CHUd'Amiens est une véritable ville dans laville. L'établissement sert annuellement1 500 000 repas, nettoie quotidienne-ment 9 tonnes de linge, consomme paran 29 giga watts d'électricité (une facturede 2,3 millions d'euros) et l'équivalantde 54 giga watts de gaz (2 millionsd'euro). La facture du téléphone s'élève à395 000 euros.

NOS ENTREPRISES 2011 / 16

Page 17: Nos entreprises
Page 18: Nos entreprises

840 emplois créés depuis 2005Le département des Ardennes comprend 3825 entreprises artisanales.

Huit cents d’entre elles ont réalisé plus de 50 millions d’euros d’investissement et créé 840 emplois depuis 2005.

Selon un rapport très récent de laChambre de métiers et de l’artisa-nat des Ardennes, les entreprises

artisanales de ce département conti-nuent d’occuper une place importante,avec un total de 3825 entreprises et uneffectif de 9003 personnes ! Et ce secteurforme actuellement pas moins d’unmillier d’apprentis. Certes, le contexte économiquedemeure difficile comme en témoi-gnent les résultats d’une enquête dili-gentée l’année dernière par l’Union pro-fessionnelle artisanale et la Chambre demétiers. Près de 20 % des 1350 entre-prises auxquelles un questionnaire avaitété adressé ont répondu à cette enquête.Il s’avère que quatre entreprises sur dixconstataient alors une baisse de leurchiffre d’affaires (et près de deux entre-prises sur dix subissaient une baissesupérieure à 20 %). Le secteur du bâti-ment était le plus touché. Pour lutter contre cette crise, nombreuxsont celles et ceux qui ont opté pourune stratégie de dynamisation.

Prospecter de nouveaux clients, faireconnaître son savoir-faire à l’export ouencore diversifier les offres figurentparmi les pistes envisageables. Plusieursexemples d’actions communes illus-trent cette volonté comme le Contratde redynamisation des sites de défensede Givet. L’action en question a étébaptisée «Amélioration globale de laperformance de 10 entreprises artisa-nales de production». ID Techno, ser-vice dédié à l’innovation et au transfertde technologies du réseau desChambres de métiers de Champagne-Ardenne, a apporté son appui. ID

Techno a ainsi proposé différents ser-vices de conseil, d’accompagnement etde formation.Au total, ID Techno a assuré 1000 h deformation auprès des dix entreprises, les-quelles ont constaté une progression duchiffre d’affaires de 11 % et investi pourplus de 830 000 euros. Treize emploisont été créés par la même occasion. Plus généralement, la Chambre demétiers et de l’artisanat des Ardennespoursuit son accompagnement desentreprises artisanales. Elle assure sonrôle de conseil (pour une création parexemple), accompli des formalités etpropose un grand nombre de forma-tions. Ces formations sont gratuitespour le chef d’entreprise, et même pourson conjoint, à condition qu’il ait le sta-tut de conjoint collaborateur ou qu’ilsoit associé. Management et gestiond’équipe, développement personnel,prévention, optimisation de l’utilisa-tion de l’ordinateur ou encore prépara-tion à la cessation d’activité figurentparmi les thèmes de stage de cetteannée 2011. Toujours en terme d’accompagnement,un nouveau site Internet dédié aux arti-sans champardennais vient de voir lejour. Les marchés publics de la région enun clic, telle est la vocation dewww.publimarches.fr. N’oublions pasenfin le Centre d’aide à la décision misà disposition, là encore, par la Chambrede métiers des Ardennes.

Chambre de métiers et de l’artisanat des ArdennesBP 290 - 8, rue de Clèves08014 Charleville-Mézières CedexTel : 03.24.56.81.81.Internet : www.cm-ardennes.frCourriel : [email protected]

Des artisans primésLe prix Stars & Métiers récompense les chefs d’entreprises artisanales pour leur

réussite en matière d’innovation technologique, managériale, commerciale etstratégique. Deux entreprises ont été sélectionnées cette année dans le départe-ment. Il s’agit de l’entreprise TSC Oxygen et Design d’Angecourt et FTV (Forgeset tréfilerie de Vireux) à Vireux-Molhain. Ces entreprises vont concourir auniveau régional et peut-être même au niveau national !Hervé Richard, couvreur-ornemaniste d’Hannappes a décroché, quant à lui,

le prix départemental des métiers d’arts en 2010.

DOSSIERL’artisanat

L’artisan, Hervé Richard (en médaillon), couvreur-ornemaniste a été récompensé en 2010 du prix départemental des métiers d’art pour sa réalisation (photo ci-dessus).

NOS ENTREPRISES 2011 / 18

Page 19: Nos entreprises

L’Aisne accueille 6374entreprises artisanales

Même si la reprise de la croissance tarde à s’enclencher, l’activité artisanale dansl’Aisne reste importante avec près de 23 000 actifs au total.

Nombre d’entreprise par catégorie électorale

Services 29%

Fabrication 18%

Alimentation 13%

Bâtiment 40%

Les artisans sont à l’honneur comme ici lors de la visite en avril du préfet Pierre Bayle chez Jean-Baptiste Debouzy, artisan-boulanger d’Origny-en-Thiérache

Tout n’est pas entièrement noirsur le plan économique, loin s’enfaut. Il suffit d’observer l’amélio-

ration, certes assez lente, de la situationpour le secteur du bâtiment. Selon uneenquête de l’Association de gestion etde comptabilité de l’artisanat et desmétiers de l’Aisne (lire l’encadré ci-des-sous), l’activité du BTP affichait déjàune légère embellie au cours du derniertrimestre 2010. Et selon laConfédération de l’artisanat et depetites entreprises du bâtiment, ce sec-teur devrait enregistrer en 2011 unecroissance de + 1,5 %. Toujours selon cette enquête menée àtravers tout le département de l’Aisne,le secteur le plus touché est celui de laproduction (travail des métaux, du bois,du textile et autres fabrications). Plus de52 % des entreprises de ce secteur res-sentaient, en effet, une baisse plus oumoins forte de leur chiffre d’affaires.Puis viennent les métiers des servicesavec 48,9 % des entreprises touchées, etl’alimentation avec 47,1 %.

Dans l’Aisne en 2010, ce sont 357 entre-prises artisanales qui ont été créées. Il ya eu également 92 reprises et 22 imma-triculations diverses. Parallèlement, lenombre de radations s’est élevé à 594contre 546 en 2009. Les entreprises artisanales demeurenttoutefois très nombreuses dans cedépartement. Au 31 décembre 2010,elles étaient, en effet, pas moins de6374 (711 dans le secteur de l’alimenta-tion, 2684 dans le bâtiment, 2145 dansle transport, les réparations et les ser-vices, et 834 dans la production). Quantau nombre total d’actifs, il était au 31décembre 2009 de 23 559. L’artisanat axonais poursuit, en outre,

son rôle important en matière d’ap-prentissage avec 1545 apprentis recen-cés au 31 décembre 2010. Cette année,les entreprises qui doivent de plus enplus s’ouvrir aux techniques ainsiqu’aux nouvelles compétences qui cir-culent en Europe et partout dans lemonde bénéficient d’une nouvellemesure. Une campagne nationale bapti-sée «Apprenti en Europe» a été lancée ceprintemps par l’assemblée permanentedes chambres de métiers et de l’artisa-nat. Promouvoir la mobilité euro-péenne, tel est le but de cette campagnequi pourrait concerner 5000 jeunes d’ici2015.

Une enquête sur un échantillon de 122 entreprisesL’enquête de l’Association de gestion et de comptabilité de l’artisanat et des

métiers de l’Aisne a été réalisée entre le 29 novembre et le 6 décembre 2010.Elle concerne un échantillon représentatif de 122 entreprises employant 420salariés (hors apprentis).

NOS ENTREPRISES 2011 / 19

Page 20: Nos entreprises

Des séminaires d’entreprisetrès originaux

La SEM Intégrale propose trois principaux types de séminaires.L’un est destiné aux sportifs, les autres ont été baptisés

«Incentive» et «Team building». Avec des activités à la clé.

Le chiffre d’affaires généré par lesséminaires d’entreprise organiséepar la Société d’économie mixte

(SEM) Intégrale ne cesse de croître au fildes ans. «En 2010, ce chiffre d’affaires étaitde 180 000 €indique le directeur générald’Intégrale, Philippe Bey. Cette année, àfin avril, il était déjà de 140 000 € !». Ce succès est le fruit d’un travail de fourmiqui consiste à élargir le nombre de parte-naires (déjà près d’une centaine) spéciali-sés dans les activités de plein air, l’héberge-ment ou encore la gastronomie. Ces parte-nariats contribuent ainsi au développe-ment touristique et économique de laGrande Thiérache. «Engager une négocia-tion avec telle ou telle entreprise, c’est déjà faireconnaître la région» précise Philippe Bey. Les huit types de séminaires proposés serépartissent selon trois catégories princi-pales : les stages sportifs, «Incentive» et«Team building». Des clubs de footballtel que le Red Star ou encore le club deBeauvais ont d’ores et déjà effectué unstage à Hirson, avec pour particularité lapossibilité de travailler un aspect impor-tant : la cohésion. «Incentive» corres-pond à un séminaire alliant motivationet récompense. Quant à la formule

«Team building», il s’agit de séminairesde cohésion. A noter qu’un mixed de cestrois catégories est concevable. «Mais notre principal atout, ce sont les acti-vités que nous proposons» met en exerguePhilippe Bey. La destination frontière estde plus en plus réclamée, de même ladécouverte des produits locaux et dupatrimoine. La convivialité est assurée àtravers une dégustation de produits duterroir comme le maroilles ou encore lachimay. Depuis le tournage du film«Rien à déclarer» de Dany Boon,Courquain (alias Macquenoise Hirson-Forêt-Saint-Michel) attire de plus en plusde visiteurs. En un mois et demi, deuxmille personnes s’y sont rendues ! Etl’objectif est d’y accueillir cinq mille per-sonnes en 2011. En avril, l’un des parti-cipants à un séminaire d’Intégrale estrevenu à Courquain accompagné cettefois-ci de sa famille. L’attractivité de celieu de tournage situé juste à la frontièrefranco-belge est devenu réalité. Parallèlement, deux raids ont été inven-tés sur ce thème de «Rien à déclarer» : leraid des contrebandiers et le circuit desGabelous. L’immersion dans la natureest offerte à travers la circuit des contre-

bandiers tandis que la découverte dupatrimoine (avec tests de compétences)se rapporte davantage au raid desGabelous. L’aspect ludique est omnipré-sent lors de ces activités, y compris àl’occasion d’épreuves sportives organi-sées en collaboration avec ThiéracheSport Nature (T.S.N.). Canoë, tir à l’arc,escalade, géo-cashing avec utilisationdes coordonnées GPS figurent parmi lesnombreuses animations. Depuis 2008, pas moins de 1400 per-sonnes ont bénéficié d’un séminaireconçu par Intégrale. En février, 280 sala-riés d’une entreprise ont fait une escaleen Thiérache. Et un groupe de 700 per-sonnes s’apprête à faire de même ! Unefiliale d’Airbus a opté pour un séminairede la SEM Intégrale (parmi les partici-pants se trouvaient des habitants desBouches du Rhône et de Toulouse). DesBelges ou encore des Luxembourgeoissont de plus en plus nombreux à s’inscri-rent. Et la fidélisation des clientsenthousiame Philippe Bey. «Certainssont déjà venus trois ou quatre fois» confie-t-il, nourrissant secrètement l’espoir quecertains de ces dirigeants investissent unjour dans la région.

Depuis 2008, pas moins de 1400 personnes ont bénéficié d’un séminaire conçu par Intégrale.

ENTREPRISES dans l’Aisne

Société d’économie mixte Intégrale (Hirson)

NOS ENTREPRISES 2011 / 20

Page 21: Nos entreprises

Publi-reportage

D’ici peu, la Communauté de communes de la région de Signy-le-Petit disposera de bâtiments «blancs» modulablesau cœur d’une zone attractive à plus d’un titre.

Le développement économiqueconstitue plus que jamais lapriorité de la Communauté de

communes de la région de Signy-le-Petit.En plus d’acquérir des bâtiments, de lesaménager puis de les louer aux entre-prises industrielles, artisanales, agricoleset commerciales, elle lance aujourd’huiun tout nouveau projet de constructionde deux bâtiments «blancs». Offrant 300 m2 d’atelier, 25 m2 debureaux et 15 m2 de sanitaires et dedouches, ces bâtiments seront parfaite-ment modulables (exemple : 100 m2

d’atelier supplémentaires). Ils serontimplantés sur le territoire d’Auvillers-les-Forges, à «Mon Idée», en bordure de laRD 1043 reliant Hirson à Charleville-Mézières, et à dix minutes seulement dufutur embranchement autoroutier duPiquet. Pour couronner le tout, l’accès àla future autoroute est déjà hors gel. La Communauté de communes de la

Les avantages de la Zone de revitalisation rurale (Z.R.R.)Pour les chefs d’entreprise, s’installerdans une Zone de revitalisation rurale(Z.R.R.) s’accompagne d’exonérationsd’impôts sur le revenu ou d’impôts surles sociétés. Ces exonérations peuventêtre totales ou partielles et s’échelon-ner sur 14 ans. Sous certaines condi-tions, des exonérations de fiscalité pro-fessionnelle peuvent également êtreaccordées. En cas d’investissementdans de l’immobilier d’entreprise, vousbénéficiez d’un régime d’amortisse-ment anticipé. Pour les artisans ou commerçants, sivous reprenez une entreprise, vousêtes également aidés, notamment pourreprendre les derniers commerces oula dernière entreprise artisanale d’unecommune rurale. Pour les professionnels exerçant uneactivité non commerciale, vous béné-ficiez lors de la création de votre entre-prise d’une exonération d’impôt sur les

bénéfices et de fiscalité profession-nelle. Il en va de même pour les pro-fessionnels de santé en cas de regrou-pement d’activités en Z.R.R.Cumul d’aides. Plusieurs aides finan-cières peuvent être obtenues comme leprêt d’honneur Ardennes initiative, lefonds de garantie Champagne-Ardennes Active, l’aide à l’investisse-ment, l’aide à la création... La Communauté de communes de larégion de Signy-le-Petit est à votre dispo-sition pour vous accompagner dansl’élaboration de votre dossier.

Plus de renseignements sur le site www.diact.gouv.fr

ou au 03 24 22 05 22

région de Signy-le-Petit a donc tout prévu,y compris des loyers progressifs pour leschefs d’entreprise qui le souhaiteront. Ces

remises de loyer, valables durant les pre-miers mois, offrent ainsi la possibilité deréaliser un peu de trésorerie.

Communauté de communes de la région de Signy-le-Petit (Ardennes)

Des bâtiments neufs pour des entreprises de toute taille

Les anciens bâtiments occupés à 100 %5 sociétés se sont implantées cette annéegrâce à la politique d’offres immobilièresmenée par la Communauté de communesde la région de Signy-le-Petit. Les voici :■ Ets Dewez (récupération métallique) à

Signy-le-Petit■ C Pro Wash (installation de stations delavage) à Auvillers-les-Forges («Mon Idée»)■ Ferrant Couverture à Auvillers-les-Forges («Mon Idée»)■ Ets Hollert Didier (service aux cultures)

à Auvillers-les-Forges («Mon Idée»)■ Ninin Motoculture à Eteignières. Les réalisations en cours■ Extension de Cocci Market à Signy-le-Petit■ Boulangerie d’Auvillers-les-Forges.

Les futurs bâtiments «blancs» seront bien visibles de l’ancienne RN43et à 10 minutes du futur embranchement autoroutier du «Piquet».

de l’attractivité du territoire de laCommunauté de communes de larégion de Signy-le-Petit. Cette sociétéspécialisée dans la vente de matérielagricole a été reprise par les Ets Caulleryimplantée à Clairfontaine (Aisne). La proximité avec la future autoroute

et le dynamisme de ce territoire enconstituent les atouts majeurs. Dessous-traitants extérieurs à la régionchercheront d’ailleurs bientôt deslocaux à louer pour toute la durée duchantier, soit au minimum 3 ans.

Un soutien à l’activité touristiqueLa Communauté de communes de la

région de Signy-le-Petit apporte aussison soutien au développement de l’acti-vité touristique. C’est la raison pourlaquelle elle est à l’origine de laconstruction du Domaine de la Motte, àSigny-le-Petit, et qu’elle entretient etassure la surveillance de la base de loi-sirs (espace aquatique de plein air).

Un secteur géographique toujours attractifL’exemple des Ets Roger Roget et Cie

de «Mon Idée» illustre l’importance

NOS ENTREPRISES 2011 / 21

Page 22: Nos entreprises

Publi-reportage

Pierre Preux, charpentier à Hary

«Preux charpentes» au service des entreprises

depuis 26 ans !

Preux charpentes15, chaussée de Hary

02140 Hary

Tél : 06.08.05.68.68

www.pierrepreux.com

Pierre Preux et son fils Quentin,ainsi que toute l’équipe de «Preux charpentes» réalisentdes ouvrages en bois de toutestailles, pour les entreprises et les particuliers.

Titulaire d’un BTS «Conceptiond’ouvrages en bois», PierrePreux a fréquenté l’école de

Mouchard (Jura) avant de créer sonentreprise : «Preux charpentes». Avecson fils Quentin et ses six salariés,Pierre Preux réalise des bâtiments detoutes tailles et de tous types : bâti-ments industriels, bureaux, hangarsagricoles, maisons individuelles, etc. «Nous réalisons beaucoup de bâti-ments de stockage» explique le patronde cette dynamique entreprise. Parmiles réalisations les plus récentes figureun bâtiment de 1300 m2 à Hary, des-tiné à la société A2MAC1. Le volumeglobal de ce bâtiment, achevé en octo-bre 2010, s’élève à 10 000 m3.

Avec «Preux charpentes», rien n’esteffectué de manière empirique, bienau contraire. En tant que bureaud’études, tout est calculé à partir desplans fournis par l’architecte. Une véri-fication par un second bureau d’étudesoffre une garantie supplémentaire. Ettous les certificats de conformité sontdélivrés à l’issue du chantier. «Tout cequi entre dans la construction fait l’ob-jet d’une certification» souligne PierrePreux.

Des maisons à ossature bois

L’entreprise dispose de tout le maté-riel nécessaire pour assurer des chan-tiers parfois très différents et à la carte.En plus des bâtiments industriels etagricoles, «Preux charpentes» construitdes maisons à ossature bois,conformes à la norme RT(Réglementation thermique). Un logi-ciel de CAO-DAO permet de conce-voir de type d’habitation dans lesmoindres détails techniques avantd’entamer le phase de construction. La charpente traditionnelle, avec un

assemblage tenon-mortaise, figure éga-lement parmi les réalisations possiblessur maison neuve ou ancienne. «Quant à notre quatrième métier, ils’agit de la restauration du patrimoine,essentiellement des églises» poursuit lepatron.

Pour couronner le tout, «Preux char-pentes» conçoit de très jolis escaliersen bois, le plus souvent en chêne ouen frêne. Et aux côtés d’autres artisans,Pierre Preux et ses salariés sont capa-bles de livrer un bâtiment ou une habi-tation clé en main.

Bâtiment industriel

Escalier chêne-inox

Maison ossature bois

NOS ENTREPRISES 2011 / 22

Page 23: Nos entreprises

Publi-reportage

Siège social et Agence d'Etreux 3 rue de la gare - ZAC du

vivier - 02510 EtreuxTél.03 23 60 01 06

Fax 03 23 61 42 39

Agence de ValenciennesTel.03 23 60 01 06

Agence de SoissonsRue des Moines - 02200

Villeneuve Saint GermainTél. 03 23 74 62 53

www.fermalupvc.fr

Depuis 2007, Marc Labbaye a reprisla société Ferm Alu PVC Diffusion,aujourd’hui celle-ci compte 3 agencesà Etreux, Valenciennes et Soisons.

Société de 60 ans d’expérience ettoujours en pleine expansionaujourd’hui, elle est née de

l’achat de monsieur et madame Lemettreen 1985. Celle-ci n’était encore qu’unepetite société artisanale de 4 personnes,d’excellente réputation, fabricante devolets et châssis bois. En 1988, la sociétés’installe dans la zone industrielle de Bouéet aborde un virage décisif en prenant lafabrication de menuiseries PVC. Choixjudicieux qui représente 80% de son chif-fre d’affaire. La société s’agrandit alorsd’année en année avec ouverture desmagasins Idéalys en partenariat avec lesartisans, la construction d’une 2ème usine defabrication de menuiserie PVC à Etreux etla reprise de la société par un groupefinancier, avec l’achat d’autres usines defabrication de portails, volets, portes degarage, vérandas … Puis en 2007, lasociété SML, détenu à 100% et dirigée parMarc Labbaye, reprend la société Ferm AluPVC Diffusion dédiée dans la vente auxparticuliers et aux organismes institution-nels et associatifs.

Aujourd’hui, la société à trois agences :Etreux, Valenciennes et Soissons qui chaqueannée s’occupe de 650 à 750 chantiers.

Une équipe à votre écoute

Vous y découvrirez des équipes de tech-nico-commerciaux toujours à votre entièredisposition pour vous aider à bien définirvotre projet et à vous accompagner àchaque étape de sa réalisation.

La société vous garantie un travail dequalité grâce à ses propres poseurs quiprennent en charge l’intégralité de l’instal-lation dans les règles de l’art.

Si vous souhaitez dormir sur vos deuxoreilles, les labels et garanties ne man-quent pas ce qui vaut à Ferm Alu PVCd’être partenaire Bleu Ciel d’EDF

Sur place un showroom vous permettrade vous faire une idée de votre projet avecun large échantillon de fenêtres, portails,

volets, portes... mais aussi un grand choixd’accessoires pour personnaliser à votregoût. Le tout est fabriqué sur mesure et dis-ponible en nombreux coloris. Et le serviceaprès-vente est assuré par leurs soins.

Ferm Alu PVC Diffusion

Installateur depuis 60 ansFabricant de menuiseries

Fenêtres

Volets

Portes

Placards & rangements

Vérandas

vitrages

Portes de garage, portail & stores

7 engagements pour un service de qualité

1 Ecouter et établir un diagnostic

2 Déterminer la solution répondant

aux exigences techniques et esthétiques

3 Réaliser un devis gratuit

4 Proposer une solution de financement adaptée

5 Livrer dans les délais un produit conforme

6 Effectuer une pose soignée dans le respect

des règles de l'art

7 Assurer une vraie garantie pour S.A.V performant

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Page 24: Nos entreprises

Publi-reportage

Renault SAT Hirsonavenue du maréchal Joffre

02500 Hirson

Tel : 03.23.58.81.00

La concession Renault SAT Hirsonconnaît un souffle nouveau depuis l’arrivée de l’actuelle équipedirigeante. Frédéric Bawol, directeur en poste depuis 2007, est fier d’avoir construit avec son équipe une image professionnelle et dynamique.

- Nos entreprises : Frédéric Bawol, vousêtes le directeur de Renault SAT Hirson.Pourriez-vous nous présenter enquelques chiffres votre concession ?- Frédéric Bawol : La concession estimplantée depuis 1967 au 138 de l’ave-nue du Maréchal Joffre. Renault SATHirson, ce sont 30 employés qui travail-lent chaque jour avec passion. Ce travailquotidien nous permet de vendre 850voitures neuves et d’occasion, et d’enre-gistrer 5000 entrées-atelier par an. - NE : Que proposez-vous pour accompa-gner le développement des entreprises ?- M. Bawol : Afin d’apporter un conseil detout premier ordre, Grégory Caulier met àprofit ses connaissances techniques, fis-

cales et financièrespour aider les entre-prises. De la demanded’un devis à la mise enmain du véhicule, laréactivité et l’esprit deservice sont derigueur. Quel que soit

votre besoin, l’écoute et l’analyse devotre dossier conduiront à vous proposerun véhicule adapté. - NE : Pourquoi un conseiller commer-cial dédié ?- M. Bawol : Le but premier est de répon-dre dans les meilleurs délais à toutes solli-citations. Le deuxième objectif est d’offrir

un interlocuteur unique qui connaît par-faitement ses clients et leurs contraintes. - NE : Quelles sont les gammes de véhi-cules que vous proposez ?- M. Bawol : L’utilitaire qui correspond àvotre métier est forcément chez RenaultSAT Hirson ! Camionnettes, bennes, frigo-rifiques, gros volumes, autrement dit desvéhicules comme les Kangoo, les Trafic ouencore les Master. Nous avons aussi lagamme Dacia utilitaire avec le Logan-vanou encore le Logan pick-up. Et bienentendu toute la gamme Renault de véhi-cules de société : Twingo, Clio, Megane,etc. Et ce n’est pas tout car nous vous pro-posons aussi une gamme business desti-née aux dirigeants et aux cadres d’entre-prise. Tout au long de l’année, nous pré-sentons des offres réservées aux artisans,aux entreprises et aux commerçants. - NE : Disposez-vous d’un service après-vente dédié aux professionnels ?- M. Bawol : Bien sûr ! GuillaumeWaszak, chef d’atelier, a d’ailleurs élargiles horaires d’ouverture au samedi matinafin d’aider les entreprises à diminuerl’immobilisation de leurs flottes. La mobi-

lité des équipes est également préservéegrâce à la mise en place d’un prêt devéhicules utilitaires en cas d’immobilisa-tion longue. Vous l’avez compris, leséquipes de Renault Hirson se mobilisentpour assurer votre entière satisfaction.

Horaires :● magasin et atelier :du lundi au jeudi de 8 hà 12 h et de 14 h à 18 h.Le vendredi de 8 h à12 h et de 14 h à 17 h. Le samedi de 8 h à 12 h.● service commercial :du lundi au samedi, de8 h à 12 h et de 14 h à19 h

Renault SAT Hirson

Un véritable partenairepour l’entreprise !

Grégory Caulier

Frédéric Bawol, directeur en poste depuis 2007.

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Publi-reportage

262/263 Familistère Aile Droite 02120 Guise

Tél : 03 23 61 89 31

Fax : 06 29 34 15 91 contact : [email protected]

Doté de salles de séminaire à capacité variable, le Familistère offre une solutioncomplète aux entreprises enrecherche de locaux qualifiés dotésd’histoire et équipés des dernièrestechnologies.

Le Familistère de Guise, vastesystème d’habitation édifié dansla seconde moitié du XIXème siè-

cle près des fonderies et manufacturesde poêles «Godin», bénéficie depuis2 000 d’un programme multiple devalorisation architecturale, urbaine etpaysagère, sociale et économique, cul-turelle et muséale. On remarquera, plusrécemment, son équipe commercialeau service des entreprises.C’est toute une symbolique pour déjà

de nombreuses entreprises commeOrange ou Bouygues pour ne citerqu’eux. Il est vrai que se retrouver dansun lieu créé en 1860 retraçant lesmoments forts d’une dynamiquesociale vue par Godin revendique lechoix d’une dimension hors normepour une réunion ou un séminaire. Etcela avec tout le confort moderne. Eneffet, vidéos projecteurs, paperboards,régie son et écran sont mis à la dispo-sition des entreprises et toutes les sallessont accessibles aux personnes àmobilité réduite. De plus, pour le sta-tionnement des véhicules, deux par-kings sont mis à disposition .

Des prestationssur mesure

Les entreprises peuvent, à la carte, s’ap-proprier des salles de travail dans les dif-férents lieux collectifs pensés par Godin.Elles peuvent ainsi s’immerger dans l’une

des 4 salles du pavillon central, à labuvette des économats, à la buanderie, àla salle du four à pain, dans l’une dessalles multimédia, mais aussi à partir deseptembre, là où Godin lui-même don-nait ses réunions, dans le théâtre récem-ment rénové (réouverture au public mi-juin).

Selon les lieux choisis, 25 à 360 per-sonnes peuvent se retrouver le tempsd’une réunion ou d’un déjeuner. En outre,le Familistère offre la possibilité d’effectuerdes recherches grâce à un centre de docu-mentation où des ouvrages spécifiquescôtoient les ordinateurs équipés d’uneconnexion Internet et d’un réseau WiFi.Au choix, l’entreprise peut prétendre àtrois formules proposant divers services telsque le café d’accueil, le déjeuner, la visiteguidée, la location de salle...

La visite en plusAvec 43 000 visites en 2010, le

Familistère est le premier musée del’Aisne en matière de tourisme, il estdonc naturel pour les entreprises dedécouvrir de façon thématique ou libre-ment les bâtiments de cet ensemble.Dans le pavillon central, les illustrationsmurales et vidéos vous feront découvrir lafabrication d'un des poêles (photos ci-dessus), mais aussi l’évolution des loge-ments, ici reconstitués, allant des année1867 à 1920.

En projetUn hôtel multistandard est en projet

dans l’aile gauche, il proposera deschambres évoluant du type auberge dejeunesse à la suite 4 étoiles.

Buanderie Théâtre2 salles multimédia 4 salles pavillon central

Le Familistère de Guise

Solution d’entrepriseVos séminaires ou réunionsaux dimensions historiques

Le Familistère propose des visites du site aux entreprises qui le désirent.

de 25 à 35 pers. selon la sallede 32 à 70 pers. selon la sallede 80 à 100 pers. 360 pers.

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Page 27: Nos entreprises

Publi-reportage

Avantage-jardin.com

Le Jardin en un clicPlus de 4 000 produits classés par famille

Tél : 03.44.60.19.27

[email protected]

www.avantage-jardin.com

Né de l’imagination de Marc Labbaye,le site Avantage-jardin.com est un condensé des meilleurs produitsde jardinage du moment, le toutdirectement accessible de chezvous en un clic.

Aprés plusieurs années à s’occu-per de salons réunissant les plusgrands distributeurs européens,

Marc Labbaye se lance dans l’e-boutiqueen mai 2010 avec l’ouverture d’Avantage-jardin.com. Un site agréable et ludique oùl’on s’y retrouve forcément en passant parune large gamme de produits d’outillage,de plantes, de jeux d’enfants, de barbe-cues mais aussi d’abris de jardin, de pis-cine, de sauna, de serre...

Des avantages sous toutes ses formesMême sous forme de site, Avantages-jar-

din.com n’en oublie pas le contacthumain. En effet, un numéro unique et un

mail sont à votre disposition pour toutesquestions pratiques, tant pour les particu-liers que pour les institutions.

Vous apprécierez l’exigence qualité/prixdes produits signe de près de vingt ans detravail dans l’univers de la vente avec lesmarques leader sur le marché.

Régulièrement venez vérifier les promosen cours et une fois votre commande pas-sée, libre à vous de payer par carte,chèque ou en 3 fois. La livraison est gra-tuite en France métropolitaine, au cas parcas pour les autres pays et s’effectue dansun délai de 2 à 3 semaines.

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Des entreprises performantes et dynamiques

Depuis la start-up d’une dizaine de salariés à l’équipementieremployant plus de 800 personnes, bon nombre d’entreprises

ardennaises tentent de sortir leur épingle du jeu.

Les exemples d’entreprisesimplantées dans les Ardenneset qui incarnent à la fois le

dynamisme et la créativité ne sont pasrares. Bien que la crise économique etfinancière, la concurence souvent deplus en plus sévère et la hausse descharges constituent un frein au déve-loppement, certaines PME-PMI fontmieux que résister. Voici quelquesunes d’entre elles.L’une des plus petites entités de pro-duction de ce type a été fondée en

2006 à Brévilly. Il s’agit de SB2C, lespécialiste des machines réservées à lamise en forme du fil métallique.Installée dans un ancien laminoir, sur8000 m2, elle a été désignée «Jeuneentreprise innovante 2007» dans les

Ardennes. SB2C est une start-up qui fabriquedonc des machines à travailler le filmétallique, mais également dans unemoindre mesure le feuillard et le tube.«Nous travaillons pour divers secteursd’activité comme le bâtiment, l’automo-bile ou encore la publicité sur les lieux devente» précise le dirigeant de cettedynamique start-up dont les princi-paux concurrents ne sont pas en

France, mais en Allemagne et en Italie.

Une dizaine de salariés travaillent cetteannée pour SB2C, et entre 70 à 80 %du chiffre d’affaires de la société cor-respond à l’export. Et au sujet du chif-fre d’affaires, à noter qu’après uneannée 2009 assez difficile, celui-ci estreparti à la hausse et devrait avoisinerpour la première fois environ un mil-lion d’euros en 2011.

SB2C, une start-up en plein boom.

ENTREPRISES dans les Ardennes

Un million d’euros dechiffre d’affaires

NOS ENTREPRISES 2011 / 28

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A Donchéry, une autre entreprised’une dizaine de salariés affiche unchiffre d’affaires en hausse constante :Destock Golf. Cette société commer-cialise du matériel de golf dans toute laFrance, mais aussi de plus en plus dansd’autres pays européens. Créé en2005, Destock Golf réalise 95 % de sonchiffre d’affaires grâce à Internet !Une autre entreprise a le vent en poupe: Unilin, à Bazeilles. Plus de 200 salariésy fabriquent des panneaux de fibres debois très particuliers (NDS et HDS).Unilin n’a jamais cessé d’investir,

notamment depuis son rachat en 2005par le groupe américain Mohawk, ungroupe qui emploie plus de 32 000 per-sonnes à travers le monde. Puis il y a les entreprises dont le chiffred’affaires est le plus élevé de toutes lessociétés ardennaises. C’est le cas deVisteon Ardennes Industrie, àCharleville-Mézières. Cet équipemen-tier automobile produit des ensemblesde climatisation dont, prochainement,le T.F.E., un évaporateur de nouvellegénération dit à «tube-ailettes». Moinslourd et plus respectueux de l’environ-

nement grâce l’utilisation de fluidesfrigorigènes particuliers, ces évapora-teurs seront compatibles avec les nou-velles réglementations sur les gaz utili-sés à l’échelle internationale. Visteon Ardennes Industrie sas adopteainsi une position avant-gardiste enmatière de développement des techno-logies d’air conditionné. Plus de 800salariés y fabriquent et assemblent cesensembles de climatisation pour auto-mobiles, ce qui en fait l’une des plusimportantes entreprises du départe-ment.

Visteon Ardennes Industrie, concepteur de système de climatisation, tient une position avant-gardiste en matière de développement des technologies d’air conditionné

■ Les Ardennes sans ses fonderies ne seraient plus tout-à-fait les Ardennes. L’histoire de l’industrie de ce départementrepose, en effet, en partie sur ce secteur d’activité. A telle enseigne que le chef de l’Etat en personne est venu ce prin-temps visité la Fonte ardennaise, la première fonderie de sous-traitance ardennaise. Implantée à Vivier-au-Court, cettefonderie a su se moderniser et incarne en quelque sorte une vitrine. A ce propos, un projet piloté par l’I.F.T.S. doit per-mettre à terme d’épauler ces fonderies en facilitant la conquête de nouveaux marchés. Optimiser les process des fon-deurs, amener ces derniers à devenir concepteurs (ou co-concepteurs avec des donneurs d’ordre) des produits, telle estl’ambition de ce projet. En attendant, beaucoup d’entreprises entretiennent la tradition comme les trois fonderies deRocroi. Parmi elles, «L’avenir» fête son centième anniversaire et continue d’employer une trentaine de salariés. ADonchery, Invicta, un fondeur émailleur s’est spécialisé dans la fabrication de poêles à bois, de foyers, de barbecues etmême d’ustensiles de cuisine comme les célèbres cocottes en fonte, les plats et autres tajines.

Fondeurs ardennais, des marchés à conquérir

NOS ENTREPRISES 2011 / 29

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Publi-reportage

Domaine de la Motte à Signy-le-Petit

Le nec plus ultra pour les séminaires,

les loisirs et la détente

Base de loisirs «Domaine de la Motte» 08380 Signy-le-Petit

Tél : 03.24.53.54.73

www.domainedelamotte.eu

Doté d’une salle de séminaireentièrement équipée d’une capacité de 300 personnes, le Domaine de la Motte offre tous les services imaginables en terme d’hébergement, de repas et de loisirs.

Il existe dans les Ardennes un lieuunique pour l’organisation de sémi-naires d’entreprise. Cet endroit se situe

sur le territoire de Signy-le-Petit et a étébaptisé «Le Domaine de la Motte».

Sur 10 hectares, Mme Macra, PDG de lasociété, a su étendre à la fois l’offre d’hé-bergement et de loisirs, tout en permettantl’accueil de groupes importants grâce àune salle dont la capacité maximales’élève à 300 personnes. Cette salle estentièrement équipée : en plus du mobilierclassique, vidéo-projecteur, paperboard etautres outils de communication sont ainsià la disposition des visiteurs.

Les services offerts par «Le Domaine dela Motte» comprennent aussi un largeéventail d’activités de loisirs et de détentegrâce à sa piscine, son mini-golf et sesnombreuses possibilités d’hébergement.Sans oublier l’espace détente avec sauna,hammam, salle de fitness, solarium etjacuzzi dans une eau chauffée à 29 °C.

Les visiteurs peuvent aussi profiterd’un massage chinois, thaïlandais ouencore indien. Et terminer une jour-née par une soirée dansante, avec ousans DJ.

Dans un cadre très verdoyant etvivifiant, «Le Domaine de la Motte»dispose de cinquante gîtes, chalets etmobil-homes. Les campeurs sont éga-lement les bienvenus sur ce domainede 10 hectares immergé au milieud’un joli massif forestier.

Pour de superbesvacances en famille

Pour seulement 230 à 550 eurospar semaine et pour 4 personnes, ilest possible de s’offrir un superbeséjour au «Domaine de la Motte».Avec en prime un choix très larged’activités dont voici le détail :● au terrain multi-sports, handball,

football, basket, badminton et volley● randonnée en empruntant de jolissentiers de rando et le parcours de santé● pétanque au boulodrome● pêche à l’étang de la Forge●baignade (surveillée) à l’étang de la Motte●karting grâce à 4 karts (à partir de 3 ans)● animations pour les enfants durantl’été, avec chasse au trésor, activitésmanuelles, visite de la ferme pédago-gique de Liart, château gonflable● natation à la piscine● mini-golf● équitation avec la ferme équestrede Signy-le-Petit, balades à cheval etpromenades en calèche. Possibilitéde louer des vélos● animations diverses en salle : soiréedansante, loto, soirée casino, intervil-lage, piscine nocturne, kermesse, feud’artifice le 13 juillet.

Un lieu idéal pour- un séminaire

- une conférence- une réunion de comité d’entreprise

(avec des tarifs spéciaux)- un départ en retraite

- une assemblée- un anniversaire- une communion

- un baptême- des cousinades

RestaurationLe Domaine dispose d’un restaurant

ouvert tout au long de la journée et d’une friterie.

Un dépôt de pain y est également assuré.

piscine chalets étang

NOS ENTREPRISES 2011 / 30

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NOS ENTREPRISES 2011 / 31

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L’homme qui mettra fin à la pompe à essence ?

L’entreprise installée à Brebières depuis 20 ans a diversifié son offre.Pariant sur l’avènement du véhicule électrique,

DBT s’est lancée dans la production de bornes de recharges. Elle est devenue leader sur ce marché dans le monde.

Nous sommes une PME du fin fonddu Pas-de-Calais...” Effectivementla Douaisienne de Basse Tension

(DBT) est installée à Brebières, certes.Mais Hervé Borgoltz, patron de DBT aréussi à exporter son produit venu “dufin fond du Pas-de-Calais”, comme il ledit. La bonne idée d’Hervé Borgoltz :parier sur le véhicule électrique. Al’heure du grenelle de l’environnement,les écolos deviennent les chouchous dupublic. Hervé Borgoltz a donc décidé de

diversifier son activité en proposant desbornes pour recharger les véhicules élec-triques. “Il faut pouvoir se recharger partoutoù on se gare, même 30 minutes. Le véhi-cule électrique va se développer partout dansle monde au même moment et nous seronsprêts à faire face à la demande”.Aujourd’hui avec ses 150 employés dansla région, la petite PME qui s’était lancéeavec des transformateurs pour les comp-teurs électriques, est leader sur le marchéde la borne de rechargement pour véhi-cule. Elle possède le plus gros parc dansle monde avec plus de 6 000 bornes ins-tallées dans le monde. Chicago, Paris,Monaco, La Rochelle, Singapour, lemonde semble appartenir à DBT. “Nouscontinuons de nous développer, notre capa-cité de production est opérationnelle si,

comme je l’espère, le marché du véhiculeélectrique explose”, se félicite HervéBorgoltz.

Véritable passionné, Hervé Borgoltzdéveloppe son entreprise et s’implantepartout dans le monde. En avril 2011,DBT a installé ses bornes électriques enJordanie. Le ministre jordanien de l’en-vironnement voulait développer le véhi-cule électrique dans la capitale du pays.Un test avant d’étendre le réseau à toutle territoire. DBT a donc conçu desbornes de recharges fonctionnant à

Hervé Borgoltz ne met pas d’essence dans la voiture de son entreprise. Pour prouver à ses clients les avantages de la voiture électrique,il roule en Tesla, le plus puissant des véhicules électriques, qui passe 0 à 100 km/h en quatre secondes.

ENTREPRISES

“Le véhicule électriqueva se développerpartout dans le monde”

DBT équipe la Jordanie

dans l’Arrageois

NOS ENTREPRISES 2011 / 32

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l’energie solaire, “pour être indépendant duréseau électrique jordanien, trop saturé”,explique Vianney Devienne, responsa-ble export pour le moyen-orient chezDBT.

Le nouveau défi de l’entreprise brebiè-roise : l’Asie. “ C’est là que ça se passe”.Selon Hervé Borgoltz, Nissan prévoit lasortie d’un véhicule électrique, “il y enaura 50 000 aux Etats-Unis, 10 000 enEurope et 40 000 en Asie. Nous avons déjàdes bureaux à Chicago, on sait ce qu’il nousreste à faire”.Face à des concurrents essentiellement

américains, le chef d’entreprise s’estbattu pour que les marques automobileshomologuent ses bornes de recharge.“C’était une véritable course contre la mon-tre, l’homologation des bornes joue pour lesassurances des véhicules. Si vous rechargezvotre véhicule sur une borne non homolo-guée par le constructeur, et qu’il arrivequelque chose, c’est pas sûr que l’assurancemarche”. Nissan, Renault, Mitsubishi,Général Motors ou encore Toyota sesont laissées convaincre par les bornesmade in Pas-de-Calais. Une satisfactionpour le PDG qui reconnait toutefois leslimites de ce nouveau marché. “Nousproduisons des bornes de recharge. Maisl’enjeu technologique pour le véhicule élec-trique reste les performances des batteries.Et ça, ça dépend des constructeurs, pas denous. Si on dit qu’un véhicule a une autono-mie de 100 km, c’est 100 km et pas 70. Les

constructeurs jouent au poker menteur surles performances de leurs véhicules ”,regrette Hervé Borgoltz. Les construc-teurs automobiles annoncent toujoursde nouvelles performances pour leursvéhicules électriques, le marché risquede connaître un véritable essor dans lesprochaines années. Si certains resterontfans du bruit de leur moteur, les plusécolos abandonneront la pompe àessence pour lui préferer les bornes derechargement de DBT.

CHLOÉ CAPELAIN

■ Vous parliez de “PME du fin fond du Pas-de-Calais”, vous pensez qu’il est plus difficile de réussir dans la région ? :“Si on n’est pas Parisien on n’existe pas ! Je trouve ça désolant. Le grenelle de l’environnement nous a remis dans la course,mais c’est plus compliqué. »

■ Pourtant l’industrie automobile est assez forte dans la région Nord - Pas-de-Calais :“Avant ! Mais maintenant la Région est devenue numéro 2, Paris est passé devant pour la production de véhicules. En France,15 régions vont tester le véhicule électrique. Ici, il n’y a aucun projet d’envergure pour l’électrique. Il faut bétonner la filière pour le Nord - Pas-de-Calais, sinon l’électrique se fera ailleur».”

Même le footballeur Florent Malouda n’a pas résité à l’appel de l’électrique. L’international qui roule lui aussi en Tesla s’est rendu chez DBT en mars dernier pour choisir sa borne de rechargement.

Le petit coup de gueuledu PDG Hervé Borgoltz

DBT en chiffres:● 5 usines dans la région, une enTunisie, une en Syrie.● 20 ans● 150 employés dans la région ●6000 bornes installées dans le monde.

Les borneshomologuées par les constructeursautomobiles

NOS ENTREPRISES 2011 / 33

Page 34: Nos entreprises

NOS ENTREPRISES 2011 / 34

Page 35: Nos entreprises

Les Glaces Ruiz s’exportent en Belgique

Presque 90 ans que les établissements Ruiz vendent des glaces. En camionnettes, en magasin

et maintenant avec d’autres distributeurs. Les glaces Ruiz, comptent conquérir la Belgique.

Le camion de glaces, comme onl’appelait dans notre tendreenfance existe encore ! Il arpente

les rues de Cambrai testant notre volontéau régime avant le début de l’été. Si l’en-treprise Ruiz a récemment fait face à ungros coup dur, les glaces Ruiz ne sont pasprès de fondre.L’entreprise Cambrésienne est avant

tout une entreprise familiale. Fondés en1922 par Michel Ruiz, fuyant l’Espagnefranquiste, les établissements Ruiz sontdevenus une véritable institution dans leCambrésis. C’est ensuite son fils qui arepris l’entreprise.Aujourd’hui, c’est Sébastien Van De

Velde, 29 ans, l’arrière petit-fils du fonda-teur, qui gère depuis 2008, les glaces etsorbets cambrésiens.

Le jeune homme s’est retrouvé à la têtede l’entreprise familiale à 26 ans. Mais ila su développer de nouveaux produits etsurtout rebondir après l’incendie de juil-let 2007 dans lequel les fameux camionsavaient brûlé. Un coup dur pour le glacierqui a réussi à revenir quelques mois plustard avec de nouveaux camions, maistoujours aux couleurs crème et rougedont il est impossible de le dissocier.En 2010, l’entreprise a même démé-

nagé sa production dans la zone du

Cantimpré à Cambrai.Après Cambrai, Sébastien Van de Velde

s’est attaqué aux communes environ-nantes. Depuis son arrivée à la tête del’entreprise, le nombre de camionnettescirculant dans la région, est passé de 12 à25. Allant toujours plus loin, jusqu’àDenain , ou Valenciennes.

Avec son cousin, il a créé Les glaces demon enfance, installées à Loison-sous-Lens, ancien établissement Ruiz qui pourses 60 ans a changé de nom.Un glacier ambulant qui tourne dans

En 2008, après l’incendie, l’entreprise redémarre avec de nouveaux camions, rachetés à un glacier à Amiens.

ENTREPRISES

Des camionnettesirrésistibles

Un savoir-faire haut de gamme

dans le Cambrésis

NOS ENTREPRISES 2011 / 35

Page 36: Nos entreprises

tout le bassin minier, et qui arrive cetteannée à Arras.En bientôt 90 ans, Les glaces Ruiz se sont

forgé une réputation fondée sur un savoir-faire haut de gamme, des parfums naturels etoriginaux : depuis 12 ans, la glace à la bêtisede Cambrai séduit les amateurs.Pour ceux qui ratent le passage du mar-

chand de glaces, le magasin du 9 rue de lacavalerie à Cambrai reste inévitable. Le gla-cier propose également des spécialités pourles événements de la vie. Mariages, bap-têmes, communions ou anniversaires. Desdesserts à thème de Spiderman aux prin-cesses en passant par les power rangers ou lecirque. Plus sobrement, les spécialités clas-

siques sont aussi possibles.Il semble presque impossible de rencon-

trer un Cambrésien qui n’ait jamais goûterune glace Ruiz.Mais les petites camionnettes et leur musique

entêtante ne font pas tout ! Les établissementsRuiz se lancent sur le marché de gros.Après un récent contrat signé avec une

entreprise de livraison de surgelés à domi-cile, les établissements Ruiz ne comptent pasen rester là et s’exportent. Pour 2011, lesglaces Ruiz s’attaquent aux marchés belge etparisien. « Nous avons trois gros marchés àconquérir cette année. On commence à se spécia-liser dans l’entremet glacé individuel haut degamme », explique Sébastien Van De Velde.La petite entreprise familiale devient un

incontournable de la glace. La conquête dumarché belge permet à l’entreprise d’embau-cher 10 nouvelles personnes.Au niveau de ses produits, l’entreprise Ruiz

propose chaque année des nouveautés, etvise cette fois les enfants. « Nous sortons unegamme de produits avec des parfums assez sym-pathiques ». Des glaces à l’eau au parfum debubble-gum...Un peu chimique pour larenommée haut de gamme des glaces Ruiz...Pas de panique, la glace framboisine destinéeaux enfants rattrape le coup. Un vrai goût etune vraie coloration de la langue en rouge...

■ Le 12 octobre 2009, Michel Ruiz, le fils du fondateur desglaces Ruiz, s’est éteint à l’âge de 83 ans.Un homme « courageux »,

« très estimé » et « toujours disponible », selon ses employés pour

qui ce décès a été très douloureux. « Il ne faisait aucune différence

entre la famille et les salariés », rappelle Sébastien Van de Velde,

son petit-neveu, à la tête de l’entreprise aujourd’hui. Un patron aimé

de ses employés, d’accord... Mais ce qui a fait de Michel Ruiz, une

légende cambrésienne, c’est que c'est lui qui a élaboré les recettes

des fameuses glaces. Des recettes dont il gardait précieusement les

secrets. Lorsque son petit-neveu, Sébastien Van de Velde devient

directeur général de l’entreprise, en janvier 2008, Michel Ruiz reste

président directeur général honoraire jusqu'en août 2009, il ne pou-

vait s'empêcher d'être constamment présent dans l'entreprise. Un

passage de relais en quelque sorte. « Il m'a appris ce qu'il savait, l'uti-

lisation des machines. Il m'a inculqué la valeur de l'argent. Les

recettes, il ne les donnait à personne. », se souvient Sébastien Van

de Velde. Et oui, Sébastien a dû attendre avant de pourvoir entrer

dans la conficence de son grand-oncle : « Les recettes, il me les a

confiées seulement un an après. » Autre personne dans la confi-

dence : l'actuel directeur de production, Patrice Wattrelo, l'un des

plus anciens employés, à qui il a aussi transmis son savoir-faire.

Michel Ruiz,le gardien du secret des recettes

NOS ENTREPRISES 2011 / 36

ENTREPRISES dans le Cambrésis (suite)

Michel Ruiz a fui l’Espagne franquiste, il y a bientôt 90 ans, pour s’installer à Cambrai

Page 37: Nos entreprises

Publi-reportage

Clinique Saint-Roch128 allée de Saint-Roch

59400 Cambrai

Tél : 03 27 73 00 00

www.clinique-saint-roch.com

La SAS clinique Saint-Roch qui vientd’obtenir la certification V2010,délivrée par la haute autorité desanté, symbole de « qualité dessoins », inaugurera en décembre2011 son gymnase rééducatif,suivant la démarche Haute QualitéEnvironnementale.

Les travaux ont commencé en octo-bre 2010. Ce bâtiment de 700 m2

Haute Qualité Environnementaleet Basse Consommation, a été imaginépar le Docteur Joël Cliche. « Cet ouvrage,précurseur et futuriste, est une première natio-nale », indique le Directeur Régional del'ADEME. Spécialisée dans la rééducationde personnes accidentées ou victimes depathologies neurologiques ou vasculairesou cérébrolésées, la clinique Saint-Roch,fière de ses 20 ans en 2010, crée l’événe-ment avec son gymnase rééducatif. Uninvestissement de 10 millions d’euros,qui concrétise la nouvelle politique de laclinique : « une médecine écologique, socialeet culturelle ».Le gymnase rééducatif permettra la pra-

tique du basket, du volley-ball, du tennis,du badminton et disposera en outre d'unmur d’escalade. Un panneau de score offi-

ciel sera installé. « Le but est que les patientspuissent faire de vraies compétitions, qu’ils sedépassent, se prennent au jeu et qu’il s’amu-sent », explique le Docteur Cliche.Revêtement de sol en « linoléum 100 %végétal et biodégradable », triple vitrage,panneaux d'isolation en laine de bois,géothermie pour le chauffage et le rafrai-chissement des locaux, panneaux photo-voltaïques, le gymnase de la cliniqueSaint-Roch est bien une construction du

21e siècle : 100% écolo. De plus il ne serapas réservé qu’aux seuls patients de la cli-nique, il sera également ouvert aux per-sonnes polyhandicapées de l’aggloméra-tion de Cambrai.Primée sur le plan national le 5 avril par

un DDH AWARD (DéveloppementDurable Health), catégorie Management,la clinique a également été récompenséepar l'attribution d'une subvention FEDER(Fonds Européen de DéveloppementRégional) d'un montant de 246 000 € quiaidera à financer la construction.

De l’art dans les couloirsde la clinique

« Je suis convaincu de l’influence del’environnement du patient sur sonbien-être », affirme le Docteur Cliche.Pour continuer dans ses nouveauxobjectifs, il fait venir l’art là où on nel’attend pas. Dans les couloirs de la cli-nique c’est un véritable parcours cultu-rel qui attend les patients. « Nousavons disposé des oeuvres d’art un peupartout dans la clinique, avec desfiches explicatives et des questions »,indique le Docteur Cliche.

Pour ses 20 ans, la clinique Saint-Roch se veut avant tout un endroit oùon se sent bien.

Le futur gymnase sera certifié haute qualité environnementale.

NOS ENTREPRISES 2011 / 37

Clinique Saint-Roch de Cambrai

Un gymnase HQEpour les patients

de la clinique Saint-Roch

Commencés en octobre 2010, les travaux s’achèveront fin 2011.

Page 38: Nos entreprises

Renault Douai se lance dans le luxe L’usine Renault de Douai qui a fêté ses 40 ans en 2010 se voit confier

la production des futurs Espace et Laguna. Des véhicules haut de gamme,signe de la confiance de la marque aux ouvriers de l’usine.

Les bonnes nouvelles s’enchaî-nent à Renault Douai. Aprèsl’arrivée de la Mégane Coupé

Cabriolet sur la chaîne de montage enjuin 2010, l’usine vient d’apprendrequ’elle aura en charge la production dunouvel Espace et de la nouvelle Laguna,les véhicules haut de gamme de lamarque, dès 2014. “ C’est un messagepositif de la part de Renault. ça prouve bienque les employés de l’usine sont capables defaire un travail de qualité ”, indiqueViolaine Morel, responsable de la com-munication de l’usine.

Actuellement, l’usine fabrique1000 véhicules par jour, sur deux flux deproduction. Trois modèles Renault ysont fabriqués : le Scénic, le GrandScénic et la Mégane CC. Pour lancer lafabrication du nouvel Espace et de la

nouvelle Laguna, des travaux vont êtrenécessaires dans l’usine afin d’adapter lachaîne de montage. “ On a trois ans pours’adapter. Les travaux vont nécessiter uneréorganisation des flux de production. Dansles mois qui viennent, on va profondémentmoderniser l’usine ”. Les travaux s’effec-tueront sur le deuxième flux de fabrica-tion dont la production sera basculée surle premier. “ Nous aurons légèrement tropde personnel avec l’arrêt du second flux.Nous proposons aux employés d’être déta-chés sur d’autres sites, à Maubeuge ou enLorraine. Il s’agit évidemment de détache-ments volontaires ! Avec une compensationfinancière importante. En général, les genssont assez intéréssés. On ne les force pas ! ”,assure Violaine Morel.Renault Douai verra également ses

équipements changer. L’annonce de lafabrication des véhicules haut degamme implique des nouveaux modesde production. “ L’usine va être vraimentmodernisée. Des nouvelles technologies vontarriver ”. Concrètement, le poste d’em-boutissage, qui consiste à réaliser lespièces de carrosserie (portière, toit,

capot...) sera désormais un poste d’em-boutissage à chaud, une nouvelle tech-nologie utilisée pour la première fois parRenault à Douai.

Ces nouvelles technologies impli-quent la formation du personnel. “ C’estun autre enjeu avec les travaux, nous avons40 personnes à former. “ En 2013, l’usinequi emploie environ 5000 personnes,prévoit de faire un bilan quantitatif etqualitatif de son personnel avant decommencer la production haut degamme. A partir de là, l’usine adapterasa demande en emplois supplémen-taires. Des ouvriers qui viendront proba-blement d’autres sites Renault quiauront un peu moins d’activités. “ Cetteannonce aura un impact sur l’emploi maisplus tard. Les travaux, c’est pour mainte-nant, l’emploi pour demain ”.

CHLOÉ CAPELAIN

ENTREPRISES

De nouvellestechnologies sur lachaîne de production

“ L’emploi, c’est pour demain ”

La chaîne de montage de l'usine va être profondément modernisée pour l'arrivée des véhicules haut de gamme de la marque.

dans le Douaisis

NOS ENTREPRISES 2011 / 38

Page 39: Nos entreprises

Publi-reportage

Solution AchatsHôtel d’entreprises

Douai/Dorignies

685 rue Jean Perrin

Tél : 03 27 71 70 26

www.solution-achats.com

Solution Achats vient de s’installerà Douai. Depuis le 1er avril,Cédric Leroy se charge des achatsdes entreprises de la Région.

La secrétaire de la PME qui perd sontemps dans les catalogues pourdénicher les fournitures de bureau

les moins chères, ou le chef d’entreprisequi n’a personne pour l’aider à réduire sesdépenses d’achats, c’est fini ! Cédric Leroyvient de créer son entreprise à Douai :Solution Achats. Il propose à ses clients, les PME qui

n’ont pas de service d’achats, d’externali-ser leurs achats. « Ne plus perdre son tempsà chercher les meilleures offres de téléphonie,de fourniture de bureau, d’assurances,etc, etque les entreprises puissent mieux se concen-trer sur leur cœur de métier », c’est le serviceque propose Solution Achats. Assurances, fournitures de bureau,

transports, équipements et consomma-bles industriels, entretien des espacesverts... Solution achats s’occupe de tout, «pour soulager les entreprises », en offrant lesavantages d’un service achats digne d’ungrand groupe.

A 36 ans, Cédric Leroy, originaire deSin-le-Noble, était acheteur dans unemultinationale, il a choisi de monterson entreprise « par besoin d’indépen-dance, par curiosité ».

Son expérience il la met au servicedes entreprises, associations et collec-tivités locales. Cédric Leroy souhaiteviser en priorité les entreprises et struc-tures de 20 à 100 salariés, celles dontle service achats n’est pas clairementdéfini, mais qui ont besoin de maîtri-ser leurs dépenses et d’accroître leurcompétitivité. Un nouveau marché queCédric Leroy espère bien conquérir.

« Il n’y a rien d’original dans le faitque j’ai créé mon entreprise. Je faisvraiment ce que je sais faire : gérer desachats pour les entreprises », indiquele jeune chef d’entreprise.

Une entreprise qui veutrester régionale

Cédric Leroy propose « une véritableprestation de service » à ses clients. Ils’agit donc d’externaliser les achats desentreprises pour qu’elles puissent seconsacrer à leur métier et à leur pro-pres clients. « Je tiens surtout à la qua-lité des solutions apportées aux clients.J’ai sept ou huit fournisseurs par famille

de produits. Je m’occupe de tout,même des litiges éventuels », expliqueCédric Leroy.

Optimiser les achats des entreprisesc’est le crédo de Solution Achats. « Enmoyenne, un client gagne 5 à 30 % deréduction sur ses coûts d’achat, il n’aplus qu’une seule facture, tout est sim-plifié. » Le service que propose CédricLeroy représente donc une charge detravail en moins et des économies pourles entreprises. « Si on compare avecun groupe de rock, je suis dans lescoullisses en quelque sorte, sourit lecréateur de Solution achats, je règletous les petits détails qui font perdre dutemps ».

Solution Achat s’est implantée àDouai, un vrai choix pour l’entreprise.« Je suis du Nord, je privilgie en géné-ral, les fournisseurs régionaux et je tiensà rester local, à rendre service auxentreprises de la Région », indiqueCédric Leroy. Son but : « devenir le lea-der régional » des services d’achatsexternalisés .

Cédric Leroy vient d’implanter sa société Solution Achats à Douai.

NOS ENTREPRISES 2011 / 39

Solution Achats à Douai

Un nouveau servicepour les ent prises

Page 40: Nos entreprises

Publi-reportage

La communauté de Communes Cœur d’Ostrevent réhabilite une ancienne friche minière en zoned’activités. Une zone franche qui seveut « un trait d’union entre le passé et le présent ».

Réhabiliter une ancienne fricheminière en zone d’activités, c’estle pari que s’est lancé la

Communauté de Communes Cœurd’Ostrevent (CCCO) pour l’année 2011.

A la fin de l’année, le parc d’activités“Barrois“, située à cheval sur les com-munes de Montigny-en-Ostrevent etPecquencourt, à proximité de l’auto-route A21, sera « éco-réhabilitée ». Eneffet, pour permettre aux entreprises des’installer, la CCCO a dû faire face à unecontrainte de taille : les grenouilles etcrapauds, espèces protégées, qui habi-taient les lieux. « Cette contrainte estdevenue un atout pour nous, expliqueBruno Lamiaux, responsable du servicedéveloppement économique de laCCCO, nous avons dû installer une prai-rie humide pour préserver les batraciensprésents sur le site. Cette prairie permet-

tra de gérer les eaux pluviales, par exem-ple. Le côté environnementale est la par-ticularité de ce nouveau parc d’activités,puisqu’il est situé près du bois deMontigny-en-Ostrevent classé espacenaturel sensible. » Pour aller jusqu’aubout de la démarche de développementdurable, le parc sera équipé d’un éclai-rage par Leds, d’espaces schisteux pourgarder la chaleur et de batrachoducs.

Classée zone franche urbaine

Des projets qui font du Barrois un parcd’activités réellement écolo. « Le parcest très verdoyant, c’est un cadre agréa-ble pour des salariés », commente BrunoLamiaux.

Mais attention qui dit parc d’activitéséco-responsable ne dit pas cahier descharges insurmontable pour les entrepre-neurs qui voudraient s’y installer.N’importe quelle société peut investir auBarrois, sauf les activités commercialesalimentaires. C’est la deuxième particu-larité du parc : les parcelles sont complè-tement modulables. « Nous proposons

NOS ENTREPRISES 2011 / 40

des parcelles allant de 1800 m2 à 20 hec-tares d’un seul tenant. C’est la force duproduit. »

Le parc d’activités du Barrois réalisé enpartenariat avec la société ADEVIA, pré-sente également de nombreux avantagesfiscaux pour les investisseurs puisqu’ilest classé en zone franche urbaine (ZFU)et en zone d’Aides à Finalité Régionale(AFR). La CCCO n’a pas pensé qu’à l’en-vironnement en réhabilitant l’anciennefriche. « Nous proposons des équipe-ments modernes, notamment le très hautdébit avec la fibre optique qui arriveradans le parc d’activités “Barrois“. », pré-cise Bruno Lamiaux.

En chiffres:● Fin de l’aménagement : 2011● Superficie : 61 hectares● Investissement : 21 M €, subventionnés à hauteur de 5,7 M €par le Conseil Général du Nord et de 1,9 M € par le FEDER (Europe).

La zone d’activités du Barrois propose un environnement privilégié et des parcelles totalementmodulables aux investisseurs.

Contact : Bruno LamiauxResponsable du service Développement

Economique Cœur d’Ostrevent

Tél : 03.27.71.37.51

Fax. 03.27.71.37.38

Port. 06.89.36.24.61

[email protected]

Communauté de Communes Cœur d’Ostrevent

Le Barrois, une zone d’activités

éco-responsable

Page 41: Nos entreprises

Publi-reportage

Les Ecuries de l’Abbaye des Prés

Une pause déjeuneren pleine nature

Les �Ecuries de l’abbaye des Prés

245 rue de l’abbaye des prés

59310 Faumont

Tél : 03 20 59 26 83

Situé dans un cadre de verdure enpleine campagne à 10 minutes deDouai et 15 de Seclin, le restaurantdes écuries de l’abbaye des Prés offreà ses clients un véritable havre depaix pour une pause déjeuner loin dustress de la ville.

Quand on entend « Les écuries del’Abbaye des prés », on pensetout de suite chevaux, mais pas

forcément restaurant. Pourtant, il ne fautpas oublier que l’Abbaye des prés n’estpas une simple écurie de propriétaires,c’est aussi un restaurant au cadre idéal.

Si le bâtiment existe depuis 35 ans, lesactuels propriétaires n’y sont arrivés qu’en2004. Très vite, les rénovations se sontenchaînées. « On a tout refait, les 32 boxpour les chevaux, le manège du sol au pla-fond », indique Maïté Desmet, proprié-taire. Mais ce dont elle est la plus fièrec’est de son restaurant. Une grande sallede 40 couverts qui allie le charme desanciennes bâtisses au design moderne desmeubles actuels. Une salle dont les fenê-

tres donnent sur le manège des chevaux,un atout original pour le restaurant. « Onn’a gardé que les murs extérieurs et la che-minée. Souvent les clients me disent « onest comme à la maison »», explique MaïtéDesmet. La grande cheminée ancienne yest sûrement pour quelque chose.

Une carte traditionelle et régionale

En plus de cette salle de restaurant , oùon peut organiser des réceptions jusqu’à80 personnes, des séminaires, des repasd’affaires, ou d’entreprises. Les Ecuries del’Abbaye des Prés diposent d’un salonplus intime pour les petits groupes. Celui-ci est transformable en salle de réunion.Côté assiette, le restaurant propose carteset menus traditionnels aux produitsnobles et régioniaux, avec des recettestypiques du Nord. Deux chambresd’hôtes aux ambiances différentes, cha-cune avec salle de douche, pour desweekend détente, sont proposées en par-tenariat avec un spa ou pour les commer-

ciaux de passage dans la région qui sou-haitent se dépayser le temps d’une soirée.« L’endroit est discret et agréable. Onpeut y venir le midi entre collègues ouentre amis pour une pause déjeuner enterrasse ou en salle, mais également avecun client pour négocier ou concrétiser uncontrat autour d’un bon repas » « il estvrai que la propriété se prête idéalementà un moment de détente en pleinenature. « de plus, avec le parking, on neperd pas de temps pour se garer, contrai-rement aux établissements du centre-ville », précise Maïté Desmet.

Les Ecuries de l’Abbaye des Prés sontcomme un refuge au calme, avant deretourner travailler.

NOS ENTREPRISES 2011 / 41

Page 42: Nos entreprises

Moliens : Kindy

et chaussettes-médicaments

Soigner le corps par les pieds etles mollets, ce n'est pas nou-veau. La chaussette de conten-

tion, remboursée par la SécuritéSociale, est une excellente médicationcontre les jambes lourdes et les varices.En lançant le concept de la « chausset-tothérapie », Kindy, leader dans sonmétier, entend faire de la chaussette un

vecteur du confort et du mieux-être. La marque fabrique des chaussettes

hypoallergéniques, thermorégula-trices, anti jambes lourdes, non com-primantes pour le soulagement desmollets douloureux. Son département« recherche et développement » tra-vaille actuellement sur une chaussettepour diabétiques. Kindy vend 5 mil-

lions de paires de chaussettes par an,dans les gammes spécialisées ou tradi-tionnelle, sport et classique. Elleemploie plus de 200 salariés enFrance, dont une partie à Moliens,près de Formerie (60) où elle estimplantée depuis 130 ans.Dans l'Oise : Kindy, 37, rue desBonnetiers - 60220 Moliens.

Feuquières : Saverglass et la bouteille design

La bouteille, quel que soit soncontenu, doit aujourd'hui êtreun agent de vente. Elle doit

donner envie de boire tel vin de pays,tel Champagne, d'acheter telle huilede table, ou tel parfum. Donnerl'ivresse avant d'être couverte: c'est lesecret de Saverglass, dont les racinessont à Feuquières près de Grandvilliers

(60). Ses créateurs apportent la vraievaleur ajoutée aux flacons, véritablesoeuvres d'art. Ils peuvent être en verretransparent ou satiné, sérigraphié,tamponné. Le génie créatif n'a pas delimite. Saverglass possède égalementdes unités industrielles au Havre (76)et à Arques (59), et dans onze paysétrangers : Portugal, Espagne, Pologne,

Royaume-Uni, Turquie, Russie, Afriquedu Sud, Australie, Nouvelle Zelande,USA, Iltalie. La firme réalise un chiffred'affaires consolidé de 245 millionsd'euros pour environ 211 000 tonnesde verre produites et 1900 salariés enFrance et à l'international.Saverglass – 60960 Feuquièreswww.saverglass.com

Beauvais : Spontex fait le ménage

Le fondateur de la petite usine deproduits cellulosiques, en 1932,n'imaginait sans doute pas que

son entreprise devient un jour le leadermondial de l'éponge ménagère. Cettefameuse éponge Spontex, lancée sur lemarché en 1937, a eu pour bénéfice depréserver l'éponge naturelle pêchée arti-

sanalement en Méditerranée et dans lesCaraïbes. Après avoir été integrée augroupe Hutchinson-Total en 1989, elledevint Mapa-Spontex en 1997, et a étévendue en 2009 au groupe américainJarden Corporation, spécialiste des pro-duits de la maison. Spontex compte 350salariés à Beauvais. La marque amuse

tout le monde avec les sports télévisésou le hérisson Ernie, figure embléma-tique de la marque, se frotte à tout se quia besoin d'être rendu propre.Spontex - 74, rue Saint-Just-des-Marais - 60000 Beauvaiswww.spontex.fr

Eppeville - Roye : le nouveau Saint-Louis Sucre

Une guerre, sans canon et fusil,fait rage entre les continents,mais ne dit pas son nom : celle

du sucre. C'est une guerre mondiale oppo-sant l'Europe (principalement la France, 8èproducteur) à l'Amérique du Sud (Brésil) età l'Asie (Inde) qui se disputent des partscolossales de marché. Le sucre est un pro-duit de consommation universel utilisé parles particuliers, les pâtissiers-boulangers etl'industrie. Dans le concert mondial de l'or-ganisation des marchés, l'Europe a cepen-

dant perdu d'importantes positions.Exportatrice de sucre jusqu'en 2007,cédant à l'Inde et au Brésil, elle est devenuimportatrice, à hauteur de 25% de saconsommation. Démantelée, dépecéed'une grande partie de ses outils de produc-tion, l'industrie sucrière en Picardie se réor-ganise avec le groupe allemand Südzusker,propriétaire de Saint-Louis-Sucre implantéà Eppeville et Roye, à l'Est de la Somme,ainsi qu'à Condé-sur-Suippe (02) etEtrépagny (27). 130millions d'Euros vien-

nent d'être investis dans la constructiond'une nouvelle unité de conditionnementà Roye et dans la modernisation du siteexistant. Objectif : fabriquer sur ce site lessucres cristallisés. Eppeville restera le sitehistorique de stockage et de fabrication dessirops pour l'industrie. Et ce, à partir de lacampagne betteravière 2011-12.Saint-Louis-Sucre BP 490, rue Maréchal-Leclerc80400 Eppevillewww.saintlouis-sucre.com

Givenchy met Beauvais au parfum

Comptant parmi les marques pres-tigieuses du groupe LVMH,Givenchy traverse les crises en les

effleurant. Au « top ten » des meilleuresvente de parfums aux USA, elle s'affirme sur

le vaste marché chinois où se vente pro-gresse sur une courbe à deux chiffres (65%en 2009). Avec ses deux unités en Picardie -Beauvais et Vervins (02) – elle produit 1500références en parfums et cosmétiques sous

forme de gels douche, fards à paupières,mascara. Elle réalise 350 millions de chiffresd'affaires, dont 90% à l'exportation.Givenchy - 7, avenue Montaigne -60000 Beauvais - www.lvmh.fr

ENTREPRISES de l’Oise et de la Somme

NOS ENTREPRISES 2011 / 42

Page 43: Nos entreprises
Page 44: Nos entreprises

Publi-reportage

Séminaires, réunions de travail, présentations…

Au Château Saint Justun accueil 4 étoiles

17 rue Nationale

60540 [email protected]

Téléphone 03.44.47.17.17Site web http://www.chateausaintjust.fr

www.facebook.com/.../Château-Saint-Just

NOS ENTREPRISES 2011 / 44

Le Château Saint Just, premier hôtel 4étoiles et centre de conférence enFrance du groupe britanniquePrincipal Hayley, soigne les détails quifont la différence.

Localisé sur le territoire de la com-mune de Belle-Eglise (Oise) entreBeauvais et Paris, cet établisse-

ment situé à 45 minutes de la Défenseet facile d’accès propose le nec plusultra en terme d’organisation de sémi-naire, d’accueil d’entreprise ou de réu-nion de travail. Et ce quelle que soit laformule, avec ou sans hébergement.Au sein de ce havre de paix de 17 hec-tares, les 70 employés de l’hôtel/centrede conférence seront vos meilleursguides pour optimiser votre travaildans un lieu qui dispose de 30 sallesde réunions modulables, toutes équi-pées des dernières technologies. «Ilfaut savoir par exemple que durant

votre présence, nous mettons à votreservice un technicien pour vous aider àbrancher ou connecter vos appareils etrépondre à vos moindres questions»,précise le directeur de l’établissement,Jean-Jacques Devert.

La pause, c’est vous qui choisissez l’heureAutre service unique, le Château SaintJust propose un temps de pause perma-nent avec café, rafraîchissement,gâteaux…Les participants peuventdonc choisir de couper leur journée detravail quand ils le souhaitent.Un souci de l’accueil et du détail quele Château Saint Just a également déve-loppé avec ses clients en résidence. Outre le confort des chambres quatreétoiles, l’accès au SPA au centre fitnessou à la piscine intérieure, l’établisse-ment propose un forfait “just tonic“

original. Ainsi chaque jour, un anima-teur délivre une formation ludique auxdifférents soins qui peuvent aller dumassagre crânien au réveil musculaireou du massage des mains à la pauseoxygène… Et c’est ensemble que lesparticipants s’y adonnent. Preuve s’il en est que tout est fait auChâteau Saint Just pour travailler autre-ment, ensemble et… surtout mieux.

Le Château Saint Just dispose de 30 sallesmodulables et d’un salon de 300 m2

qui peut accueillir des lancements de voiture par exemple

Page 45: Nos entreprises

Publi-reportage

Séminaires, salons, spectacles clé en main…

Parc Saint Paul se lance dansl’événementiel

Parc Saint Paul

60650 Saint-Paul

03 44 82 81 91

Par mail : [email protected]

Elections de miss Beauvais et demiss Oise version Endémol,tuning show, tremplin artistique

pour jeunes talents, concert Tropicaldance floor en juin…depuis la reprisede la saison en avril, les événements semultiplient au Parc Saint Paul. Et c’estla grande nouveauté de l’année ! LaSARL Parc Saint Paul a choisi de se lan-cer dans l’Evénementiel. «Nous sou-haitons proposer quelque chose de dif-férent dans un rayon de 100 kilomè-tres», précise le directeur GillesCampion.Pour convaincre les professionnels, laSARL possède deux arguments depoids. En effet, dans l’enceinte mêmedu parc d’attractions, elle peut mettre àdisposition son arche aux spectaclesavec un chapiteau de 900 m2, d’une

capacité de 1000 places assises en gra-din. «Nous pouvons tout imaginerdans cet espace», détaille GillesCampion. Organiser des spectaclespour des comités d’entreprise notam-ment à l’occasion de fêtes de Noël, oùaccueillir des conventions d’entre-prise».

Déjà un salon du mariagePour des événements d’une autre por-tée, elle dispose également d’unespace événement de 1 840 m2 avecune scène amovible. Un lieu idéalpour organiser des séminaires, dessalons professionnels ou publicscomme le salon du mariage déjà prévuen octobre.Sur place, quelle que soit la formule,les clients auront l’avantage de dispo-

ser de la logistique du Parc Saint Paul.«Matériel, restauration, mise à disposi-tion de personnel….Si un client nous ledemande, nous pouvons lui proposerdes formules clé en main. «Du surmesure en fonction des besoins», sou-ligne Gilles Campion. Surtout privati-ser le parc si un client le souhaite.»

NOS ENTREPRISES 2011 / 45

Samedi 14 mai, l’arche aux spectacles a accueilli l’élection de miss Oise organisée par Endémol.

Page 46: Nos entreprises

Eurocave s’agranditet crée 30 emplois

385 m2 de bureaux en plus, Eurocave Fourmies s’agrandit.L’entreprise spécialisée dans les caves à vin compte embaucher

une trentaine de personnes pour augmenter sa production.

Commencés en février, les tra-vaux dans l’usine Eurocave deFourmies devraient se terminer

en juillet prochain. La PME spécialiséedans les caves à vin agrandit son site deFourmies en y investissant 2 à 3 millionsd’euros pour agrandir l’usine de 385 m2,portant ainsi sa surface totale à 7 000 m2.Ces aménagements ont pour objectif

de mettre en place une deuxième lignede production. L’entreprise espère ainsiaugmenter sa production de 30 à 40%d’ici juillet. Une nouvelle gamme deproduit sera également fabriquée àFourmies.

L’investissement d’Eurocave pour sonsite de Fourmies représente également lacréation d’une trentaine d’emplois sup-plémentaires. Les recrutements sontdéjà commencés et se finiront en sep-tembre 2011. L’usine de Fourmies

emploie actuellement une soixantained’opérateurs, pour faire fonctionner ladeuxième chaîne de production, unevingtaine d’opérateurs devra être recru-tée. Auxquels viendront s’ajouter des

cadre-techniciens : responsable qualité,ingénieur méthode, gestionnaire desdonnées techniques.

EuroCave emploie 162 personnesréparties sur trois sites en France :Fourmies, Villeurbanne et Albon. En2010, son chiffre d’affaires s’élevait à24millions d’euros avec une progressionde 18 % par rapport à 2009. « En sortie decrise, les indicateurs sont de nouveau encou-rageants avec deux marchés en forte crois-sance, la zone Asie et la zone Amérique.Nous avons donc décidé de recentrer nosactivités à Fourmies, historiquement ber-ceau de la marque, et de nous appuyer surdes savoir-faire de longue date éprouvés »,

explique Pascal Marchand, PDG de l’en-treprise.Eurocave est donc tournée vers le mar-

ché international, mais ne compte paspour autant délocaliser son usine,autant délocaliser. Produire des caves à vin en France

pour y ranger des vins français, sembleêtre logique et surtout un gage de qualitéauquel la direction tient :« plus quejamais, nos salariés ont toute notreconfiance » ajoute Pascal Marchand.

CHLOÉ CAPELAIN

Avec son usine de Fourmies, Eurocave assure un savoir-faire « à la française » à ses clients étrangers.

ENTREPRISES en Sambre-Avesnois

Eurocave enchiffres :● Année de création : 1976● Effectif personnel : 162 dont 60à Fourmies. Un chiffre qui passerabientôt à 90.● Investissement : 2 à 3 millionsd’euros.● Chiffres d’affaires : 24 millionsd’euros en 2010. Soit 18% de plusqu’en 2009.

Une trentained’emplois créés

« Nos salariés ont toutenotre confiance »

NOS ENTREPRISES 2011 / 46

Page 47: Nos entreprises

NOS ENTREPRISES 2011 / 47

Page 48: Nos entreprises

Le courant passe entre la Kangoo ZE et l’Agglo

Le véhicule 100% électrique de Renault est sorti des lignes d’assemblagel’an dernier. L’occasion de franchir une nouvelle étape

en signant un partenariat entre l’Agglo et Renault.

Après Kangoo et Kangoo 2,place à la Kangoo ZE, un véhi-cule 100% électrique qui fait

rentrer le site de production maubeu-geois dans une nouvelle ère. C’est au salon de l’auto de Hanovre, enAllemagne, que la marque au losangeavait dévoilé la version définitive de sonvéhicule électrique. Son prix avoisinneles 15.000 € hors taxe (en prenant encompte la prime gouvernementale de5.000 €), un tarif équivalent au KangooDiesel. Une bonne surprise pour lesacheteurs potentiels et qui place la ZEparmi les véhicules électriques les plusabordables du marché. Il faut ajouter àce prix 72 € par mois de location de bat-teries. Une batterie dont la durée de vieéquivaut à 2.000 charges. Lorsqu’on parle de véhicules élec-triques, plusieurs questions d’ordre pra-tique viennent automatiquement auxlèvres. Par exemple l’autonomie de lavoiture, souvent faible. Des avancéessignificatives ont pourtant été enregis-trées dans ce domaine. La Kangoo ZEpossède une autonomie de 160 kilomè-tres, « et un plein équivaut à 1,50 € »

explique Patrick Pélata, directeur géné-ral délégué aux opérations Renault.La ZE est le précurseur des voitures élec-triques de Renault. D’autres modèlesdevraient prochainement apparaître,comme la Zoé, le Twizzy. Le DG de Renault a ensuite expliqué l’atta-chement de la marque à la Région Nord-Pas-de-Calais, « une base historique de Renaulten France», et le lien unissant Renault àl’AMVS qui « nous accompagne dans ladémarche de véhicule 100% électrique ». Un accompagnement qui s’effectueaussi avec le Conseil régional. En tout,ce sont environ 30.000 Kangoo ZE quidevraient être produits chaque année àMaubeuge et « un passage à la productionen grande série devrait se faire à la mi-mai2011 ». Christine Batteux, vice-présidente du

Conseil régional, y voit « une véritableopportunité pour la Région Nord-Pas-de-Calaiset une chance pour la Sambre-Avesnois ».L’arrivée de la ZE a été couplée avec la

signature d’un contrat de partenariatentre l’AMVS et Renault. Rémi Pauvros,le président de l’AMVS (en médaillon)et Jean-Christophe Kugler, directeur dela division véhicules utilitaires, ontparaphé ce contrat, qui fait de laSambre-Avesnois un « territoire expéri-mental ». La Sambre-Avesnois ne veut pas rater letrain de l’électrique. Cela passe nécessaire-ment par une politique globale tournéevers ce domaine, ce qu’a confirmé Rémipauvros, président de l’Agglo, qui aannoncé que l’AMVS, « avec le Conseilrégional, va investir dans l’installation debornes, qui doivent être au plus près des utili-sateurs, des entreprises, des commerçants quidevront trouver la possibilité de recharger, àproximité, rapidement ces véhicules ». Attendez-vous dans les mois qui vien-nent à croiser dans les rues des ZE, leparc automobile de l’Agglo devant êtrerenouvelé. Quand électrique rime avecbiodiversité, revitalisation du bassin del’emploi, protection de l’environne-ment et développement durable, celadonne la Kangoo ZE.

NICOLAS LECLERCQ

La première Kangoo ZE est sortie le mercredi 22 septembre (Photo : Renault Communication)et un partenariat a été signé avec l’Agglomération Maubeuge Val de Sambre.

ENTREPRISES en Sambre-Avesnois

La Sambre-Avesnois,un bassin expérimental

NOS ENTREPRISES 2011 / 48

Page 49: Nos entreprises

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SARL ASSURANCES

SCULFORT

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Page 50: Nos entreprises

NOS ENTREPRISES 2011 / 50

Publi-reportage

Etablissement Grosfils

L’expert en bâtimentMenuiserie générale

ETS GROSFILS23, rue d’Arouzies

59440 DOURLERS

Tél : 03.27.57.82.17

www.sarlgrosfils.com

Créée à Dourlers (59) en 1961par Paul Grosfils, auquel sonfils Christian a succédé en1998, l’entreprise Grosfils estspécialisée dans la productionde menuiseries bois et mixtebois-aluminium.

Christian Grosfils peut êtrefier de son entreprise arti-sanale en constante évolu-

tion qui ces dernières années c’estencore agrandie.

Forte d’un atelier de productionde 1 000 m² avec machines à boismodernes, l’établissement Grosfilspropose une gamme de compé-tence en menuiserie très fournie.Celle-ci s’étend de la menuiseriemixte boi/alu/pvc aux travauxd’ébenisterie, à la pose de store,d’escalier, de fermeture, ou encored’isolation.

Le tout avec les garanties d’untravail soigné et calculé grâce àson bureau d’étude munie des der-niers logiciels de fabrication dechassis bois, portes et escaliers.

Pour réaliser ses services, auprèsdes administrations, particuliers,magasins, entreprises, banques,l’établissement Grosfils peut

compter sur sa douzaine d’em-ployés en pose et en atelier defabrication. Une équipe expéri-mentée qui permet à l’entreprised’être très réactive et de répondrele plus rapidement possible à vosbesoins.

Des aménagementsextérieurs et intérieurs

Avec plus de 40 ans d’expériencedans le domaine du bâtiment, lessalariés qualifiés de l’établisse-ment Grosfils vous proposentdans le cadre de l’aménagementintérieur leur service dans ledomaine de la platerie, de l’isola-tion en bardage bois, des faux pla-fonds, des placards et des cloi-sons. Pour ce qui est de l’exté-rieur, offrez vous le luxe des ter-rasses en bois et de l’habillage devotre maison en bardage bois. Unstyle tendance qui s’allie avec lagarantie d’un professionnelconfirmé par le label «Qualibat».Et pour couronner le tout, l’entre-prise bénéficie de stocks perma-nents pour réduire au maximumles délais de livraison.

Trois générationsDans l’entreprise, il y a le père,Paul, 79 ans, le fondateur (en 1961)qui a commencé seul comme artisansur le site d’une ancienne ferme.Son fils Christian, 49 ans, devenugérant en 1992 de ce qui étaitentre-temps devenu une SARL (audébut des années 1980). Et le petit-fils, Antoine, 26 ans,salarié depuis six ans, qui s’estformé au métier à Genech etCambrai, en enchaînant deux CAP(ébéniste et menuiserie), un BEP,un bac pro et une formation desculpteur . L’effectif est de13 personnes aujourd’hui.

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L’établissement Grosfils est composé d’un atelier de fabrication de 1 000 m2, de machines à bois modernes et de stocks permanents réduisant les délais

Page 51: Nos entreprises

NOS ENTREPRISES 2011 / 51

Publi-reportage

Walqueman

Tailleurs de pierre enAvesnois depuis 1930Taille de pierre - Marbrerie de décoration - Cheminées

WALQUEMAN

47, rue de la Marne

59570 HON-HERGIES

tél : 03.27.63.17.51

fax : 03.27.66.95.00

www.walqueman.com

Entreprise dédiée à la pierre, la marbrerie Walqueman est l’une des plus reconnues de sa profession.

Fondée en 1870, et implantéedepuis 1930 à Hon-Hergies, prèsde Bavay, l'entreprise WALQUE-

MAN travaille les pierres naturelles depère en fils depuis 8 générations.Spécialistes de la pierre bleue du Hainaut,ils ne négligent pas pour autant le travailde toutes les autres pierres, du marbre, etdu granit, aussi bien dans la restaurationde l'ancien bâti, que pour l'agencementintérieur moderne. Leur savoir-faire,acquis au fil des années, et sans cesseadapté à notre époque, les place parmi lesentreprises les plus reconnues de la pro-fession. Labelisée "entreprise du patri-moine vivant" par l'institut supérieur desMétiers, la société Walqueman a le don dematérialiser les souhaits de sa clientèledepuis 1870. Elle réalise un travail d’orfèvreet marient la pierre de Bourgogne ou la

pierre Bleue aux créations de style tradition-nel et moderne.

La pierre Bleue, leur joyauRichesse naturelle du patrimoine de la

région, la pierre bleue est le produit majeurde la Marbrerie Walqueman. Il représente àlui seul 60 % des commandes. Avec cet élé-ment comme matière première, l’entrepriseoffre un panel de possibilité aux clients, uneplace de choix dans la décoration de leurhabitation, qui se retrouve dans la cuisine, lasalle de bains, la cheminée. Cependantmême si pour les marbriers tailleurs depierre de l'Avesnois la pierre reste un boninvestissement, ils travaillent en parallèleles marbres et granit du monde entier maissont aussi les batisseurs de votre cheminéesur mesure, typiquement régionale. Uneconnaissance des différents matériaux quileur permet de proposer des solutionsadaptés comme par exemple le granit

inaltérable intachable et résistant à touteépreuve pour votre plan de travail de cui-sine. Dans un souci de présentation, unhall d’exposition est ouvert au public dulundi au vendredi de 8h à 12h et de13h30 à 17h, le samedi de 8h à 12h.

Page 52: Nos entreprises

NORD ANTENNE Communications

La communicationqualité pro !

22 ans d’expérience et d’efficacité

SARL NORD ANTENNE COMMUNICATIONS

96 rue de Louvroil

59330 HAUTMONT

Tél. 03 27 66 33 34

Fax. 03 27 63 62 67

[email protected]

Depuis 22 ans, la société NORDANTENNE COMMUNICATIONSest au service de nombreusesentreprises publiques et privéesdans le domaines audiovisuelles,réseau de distribution, fibreoptique, réseau MABLR, COFDM,vidéo surveillance et contrôled’accès réseau IP (Voix DonnéesImages), QPSK.

Toute une équipe à votre service !Elle vous propose des solutionsallant du petit collectif jusqu’au

matériel pour les réseaux câblés intégrantde nombreuses nouveautés.

● Traitements : MABLR, COFDM, QPSK,ULB, STREAMER.● Distribution : Fibre optique, Coaxial,Réseaux IP (Voie Données Images), PairesTorsadées. Réseaux PTT, Réseaux

Pavillonnaires, Système VOD (Vidéo à lademande).● Sécurité : Vidéosurveillance, CamérasIP, Enregistreurs numériques, Logiciels desurveillance, Contrôles d’accès &Interphonie.

Sa politique constante d’innovation, sacapacité à répondre aux demandes spéci-fiques les plus complexes font de la NordAntenne Communications un des princi-paux acteurs de la réception audiovisuellede la région Nord-Pas-de-Calais.

La société Nord Antenne Communicationsvous propose également la rénovationcomplète de votre réseau afin de réhabili-ter les anciennes installations de diffusiontélévisuelles analogique, de les ouvrir à lanouvelle gamme de services interactifsnumériques et de remplacer les ancienssupports par de nouvelles technologies.

Valérie SAINTPAUL : Gérante

Geoffrey LAUTREY : Chef D’équipe Maître Ouvrier

Isabelle Cornez : Comptabilité &Administratif

Francis SAINTPAUL :Directeur Technique &

Commercial Chargé D’affaires

Le STAFF

Les véhicules

NOS ENTREPRISES 2011 / 52

Page 53: Nos entreprises

Des équipements

à la pointe de la technologie

Ses équipes sont équipées des derniersoutils à la pointe de la technologie àsavoir :

● Vobulateur● Oscilloscope● Matériel de mesure de terre● Nacelles● Véhicules entièrement équipés● Matériel de mesure de champs

Nord Antenne Communications metégalement à votre entière disposition sonbureau d’étude pour toutes demandesparticulières concernant les installationsen vidéo-surveillance, VDI (Voix,Données & Images), fibre optique, etc...

+ de 1 500 foyerséquipés par leurs soins

chaque année

Leurs principaux partenaires ...- Entreprises courant fort- Bailleurs collectifs- Collèges & Lycées- Hôpitaux- Camping & Villages vacances- Maison de retraite- Gendarmeries & Centres pénitentiaires- Industries- Organismes privés ou publics- Foyers d’insertion- Co-propriétés

Leurs références... Il travaille sur quatre segments de mar-chés :1) Santé2) Hôtellerie & Maisons de retraite3) Tertiaire4) Enseignement

Publi-reportage

Les HOPITAUX Nord - Pas-de-Calais

Les MAISONS DE RETRAITE- Trélon- Avesnes-sur-Helpe- Ohain- Colleret- Cambrai

Les LYCEES & COLLEGES de la région- Avesnelles- Avesnes-sur-Helpe- Caudry- Jeumont- Maubeuge- Hautmont- Poix du Nord- Trélon

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SITUATIONGéOGRAPHIQUE

NOS ENTREPRISES 2011 / 53

Page 54: Nos entreprises

Portakabin modulaire : 75 emploispour le Valenciennois d’ici trois ans

Portakabin, l’entreprise britannique spécialisée dans le bâtimentmodulaire, a choisi Crespin, près de Valenciennes pour installer

sa première usine sur le continent européen.

La société britannique Portakabin,spécialisée dans le bâtimentmodulaire a décidé d’installer

sa première usine sur le continenteuropéen. C’est le site de Crespin prèsde Valenciennes qu’a retenu l’entre-prise pour l’implantation dePortakabin en Europe. Il s’agira de lapremière unité de production de l’en-treprise en dehors de l’Angleterre.

Un choix géographiquement straté-gique, Crespin se situe “à proximité degrandes voies de communication et de lafrontière franco-belge, pour bien desservirle marché européen”. L’usine est implan-tée sur une surface totale de 10 500 m2,sur la zone d’activites Trans-Avenir deCrespin.

Une bonne nouvelle pour le secteur,puisque l’entreprise a commencé ennovembre 2010 avec 12 salariés. Au fildu temps, la première équipe sera com-plétée par des nouveaux operateurs,plombiers, menuisiers et electriciens.D’ici trois à cinq ans, Portakabin prévoitd’embaucher en tout 75 personnes pourson site de Crespin.

Les employés de l’usine de Crespinfabriqueront donc le bâtiment Ultimade la marque, “l’un des batiments modu-laires parmi les plus apprecies de la clienteleeuropeenne pour ses larges dimensions et sesperformances thermiques et phoniques”,l’un des plus demandés. L’objectif de production de l’usine de

Crespin est fixé à 30 bâtiments parsemaine, soit 900 m2 de bureaux.

L’arrivée de Portakabin dans leValenciennois risque en plus des75 employés de l’usine de faire travaillerles entreprises locales. Si dans un pre-mier temps, les outillages, pièces d’as-semblage et les procédés de fabricationont été transférés d’Angleterre,Portakabin doit faire appel a des sous-traitants locaux pour la fourniture despieces d’assemblage dès que la produc-tion sera maîtrisée.

CHLOÉ CAPELAIN

L’usine de Crespin fabrique le bâtiment modulaire le plus demandé de la marque.

ENTREPRISES

Portakabin enchiffres :● Année de création : 1961 enAngleterre. Première usine enFrance en novembre 2010.● Effectif personnel : 12 employéspour l’instant. 75 d’ici trois à cinq ans.● Superficie : 10 000 m2

sur le site de Crespin.● Investissement : 1,7 milliond’euros pour Portakabin.

Se situer à proximitédes grandes voies decommunication

900 m2 produits chaque semaine

dans le Valenciennois

NOS ENTREPRISES 2011 / 54

Page 55: Nos entreprises

Pâtissier - Chocolatier

Glacier - Buffet dinatoire58, avenue du Sénateur Girard

59300 VALENCIENNES Tél. 03 27 46 29 80site : www.patisseriegourmandine.com

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NOS ENTREPRISES 2011 / 55

Page 56: Nos entreprises

La société de logistique Grimonprez à Anzin s'engage

dans le développement durableLa première plateforme fluviale d’Anzin a été inaugurée le vendredi 15 avril.

En utilisant le canal de l’Escaut et en réhabilitant prochainement la voie de chemin de fer, le développement durable de l'entreprise est en route.

Ne t'installe pas à la Bleuse Borne(anciennement Europescaut,nldr)», «n’investis pas là»...

Franck Grimonprez a eu raison de ne pasécouter les voix qui tentaient de le dis-suader. Voie fluviale, axe routier, bientôtun accès ferroviaire... L'entreprise delogistique Grimonprez d'Anzin a rachetéla parcelle voisine, alors en friche, del'ancienne usine Norzinco, pour réaliserune plateforme fluviale multimodale.Cette dernière, inaugurée vendredi 15avril, permet déjà l'import et le stockagede produits de La Redoute de plus de30 kg. L'initiative, «totalement privée»,comme l'a souligné Valérie Létard, prési-dente de Valenciennes Métropole, s'ins-crit dans un souci de développementdurable.

Sur une semaine, l'équivalent de 70camions est remplacé par les péniches.Pierre-Michel Bernard, maire d'Anzin, peutse satisfaire : «j'aurais moins de camions surma rue Jean-Jaurès», a-t-il déclaré. D’un

point de vue écologique, le projet réjouitles acteurs politiques du Valenciennois. Franck Grimonprez, dirigeant de la

société de logistique, souligne l'acte«citoyen», qui en découle. Pour ce petit-fils d'agriculteurs, la réhabilitation d'unefriche industrielle est un véritable suc-cès. Le patron s'explique : «je suis superfier qu'on n’aille pas chercher des terresagricoles et ça, c'est aussi citoyen».L'entreprise anzinoise, qui comptequinze PME dans toute la France et uneautre dans le département du Nord, àMarquette-lez-Lille, soufflera l'annéeprochaine ses dix bougies.

De plus, à terme, 20 à 30 emploisseront créés d'ici trois ans. «Mercredi,nous avons embauché cinq personnes enCDI, explique le dirigeant de la PME, à lafin de l'année, nous en embaucheronscinq autres, principalement des grutierset des caristes manutentionnaires».Encore deux détails à régler et la plate-

forme multimodale sera totalement

effective. Premier point : le désenvase-ment du canal de Condé-Pommerœul.Totalement impraticable. Les pénichesdoivent effectuer un détour pour relierAnvers à Anzin. Autre chapitre impor-tant : la mise en marche de la voie ferrée.«Elle fonctionne, j’ai même une loco-motive», précise Franck Grimonprez.Quelques «engagements de volumes»sont encore nécessaires avec le Réseauferré de France (RFF), pour la fonction-nalité du chemin de fer.Le coût total de la plateforme s’élève à

11 millions d’euros. La sociétéGrimonprez a investi 2 millions et demide fonds propres, soit à peu près 23 %.Le dirigeant de la PME espère que lespromesses de financement du fondseuropéens et de Valenciennes Métropoleeffleureront les 5 %. Le dirigeant seréjouit : «les articles provenant d’Asiequi arrivent à Anzin n’ont encore jamaiscirculé en camion». Les camions seronttout de même utilisés pour alimenter lesclients du Valenciennois.

ANNE MARÉCHAL

ENTREPRISES

La plateformefluviale d’AnzinEn chiffres :● 11 millions d’euros : c'est le prixqu'a coûté la plateforme fluvialeanzinoise,● 800 000 euros : c'est le coût duportique,● 90 000 : c’est le nombre enmètres carré de la superficie de laplate-forme.● 70 : c'est le nombre de camionsen moins compensé par le charge-ment des péniches,● 5 : c'est le nombre de CDI crééspour l'instant et le nombre de CDI àvenir pour la fin de l'année, ● 36 : c’est le nombre d’heurescumulées pour qu’une pénicheeffectue le trajet Anvers -Anzin.

Moins de camions sur la rue Jean-Jaurès

Désenvaser le canalCondé-Pommerœul

dans le Valenciennois

NOS ENTREPRISES 2011 / 56

La plateforme fluviale d’Anzin, inaugurée le 15 avril dernier.

Page 57: Nos entreprises

Publi-reportage

AGENOR Valenciennes Parc de l’aérodrome ouest

59174 La SentinelleTél. 03 27 27 80 00

www.agenor-proprete.fr

En s’installant dans des nouveauxlocaux sur le parc de l’aérodrome ouest à La Sentinelle, Agenor propreté tient à rester au plus près de ses clients valenciennois pour leur proposerde plus en plus de réactivité dans ses services.

Agenor propreté possède huitagences au nord de Paris. Endeveloppement constant, la

décentralisation est devenue unenécessité pour l’entreprise : l’agencedu Valenciennois a été crée il y a un anà Anzin. Des locaux devenus troppetits, pour une société qui ne cesse deprogresser. « Le siège social est à Lillemais en gagnant des contrats danstoute la région, nous sommes obligésde décentraliser le travail avec d’autresantennes. Nous sommes ainsi plus

proches de nosclients », expliqueBenjamin Plichart,directeur de l’agenceValenciennoise.

Nettoyage, espaces verts et multi-services, sont les trois activités princi-pales d’Agenor propreté. Située àAnzin, l’antenne Valenciennoise del’entreprise investira ses nouveauxlocaux début juin 2011 au parc del’aérodrome ouest à La Sentinelle.Un emplacement stratégique, « surl’axe Douai-Maubeuge, près de l’au-toroute Paris-Bruxelles, entre la Portedu Hainaut et le cœur duValenciennois », qui permet demieux servir ses clients dans leDouaisis, le Valenciennois etl’Avesnois. « Avec ces nouveauxlocaux, on reste au centre, à proxi-mité de nos clients pour toujours plusd’efficacité et de réactivité », sou-ligne Benjamin Plichart.

400 m2 accueilleront prochaine-ment les 110 salariés d’Agenor pro-preté. Un investissement de 330 000euros pour la société qui comptebien « s’installer définitivement »

dans le Valenciennois. « Nous pour-rons tous travailler sereinement dansces nouveaux locaux. Il y aura unaccès direct aux ateliers, aux pro-duits. Il s’agit vraiment de créer unespace de vie et de convivialité pourles salariés et pour les clients »,explique Benjamin Plichart. Même sil’entreprise a encore prévu d’ouvrirdeux nouvelles agences à Rouen etReims : « Il s’agit pour nous de resterune structure à taille humaine, riende surdimensionné. Nos clients n’ontici qu’un interlocuteur. C’est au seinde l’agence que sont réalisées et vali-dées les études de marché. C’est ungage de qualité, mais aussi d’écono-mies pour le client qui ne paye que laprestation et non pas tous les inter-médiaires hiérarchiques qui sont sou-vent loin du terrain », assureBenjamin Plichart.

Spécialisée dans le nettoyage debureaux d’entreprises privées ou decollectivités locales, mais aussi deshôpitaux, des entreprises indus-trielles et agroalimentaires, desréseaux d’extraction et VMC, dansl’entretien des espaces verts et enfindans les métiers de services rattachésà la maintenance (changement

d’ampoules, serrures, chasse d’eau,enduit...), Agenor propreté possèdeégalement un service vitrerie. Soncréneau : l’hygiène des entreprises etdes collectivités. La société se veutresponsable et s’est engagée dansune démarche de développementdurable. « Pour le nettoyage, on uti-lise forcément beaucoup de pro-duits. Nous avons décidé de n’utili-ser que des produits chimiques éco-certifiés. En plus nous essayons dediminuer nos émissions de co2 enrationalisant les parcours et en inves-tissant dans des véhicules élec-triques. La nouvelle agence sera équi-pée d’ampoules basse consomma-tion. Nous avons également installédes watt-mètres sur les ordinateurs,et les appareils électriques », se féli-cite Benjamin Plichart.

Nouveauté aussi grâce aux nou-veaux locaux : un espace dédié à laformation des salariés. « Nous forme-rons nos salariés en interne sur diffé-rentes topologies : carrelage,moquette, béton ciré...sans passerpar des intermédiaires afin de mettreen adéquation les méthodes avecnos produits et notre matériel.»

Agenor Propreté

Des nouveaux locauxNettoyage, espaces verts

et multi-services

Agenor propreté est en train de déménager. Ses nouveaux locaux seront situés sur le parc de l’aérodrome ouest à La Sentinelle.

NOS ENTREPRISES 2011 / 57

Page 58: Nos entreprises

Avec Byook, le livre s'anime

Sorti il y a un peu plus d’un mois, le livre numérique de la sociétévalenciennoise Byook remporte tous les suffrages chez les utilisateurs.

C’est le résultat d’un long travail.Le 16 février dernier, l’entreprisevalenciennoise Byook, installée

aux ateliers numériques, a sorti son premierlivre numérique et animé, «entre le cinémaet le livre» disponible sur les Iphone et lesardoises d’Apple. L’occasion pour les petitset les grands de redécouvrir autrement unenouvelle d’Arthur Conan Doyle et de soncélèbre détective Sherlock Holmes. Des cris,des gouttes qui tombe, une ambiance, lanouvelle "La Bande Mouchetée" du célèbreauteur anglais prend vie sous les yeux ébahisdu lecteur.Après trois ans de travail sur la tech-

nique et huit mois de montage, le pre-mier produit Byook est né. «C’estquelque chose que nous avions imaginéen 2006 à Supinfogame. Aujourd’hui,on marque une étape et c’est superagréable», témoigne Jean-LouisDelmotte, président et directeur finan-cier de Byook qu’il a créé avec ses deuxcomplices, Adrien Narcisi et ManeaCastet.

Leur objectif était simple : donnerenvie de lire, notamment à la popula-tion adulescente qui maîtrise et aimetoutes ces nouvelles technologies. Mêmes’ils savourent ce premier succès, les fon-dateurs de Byook ne se reposent pas surleurs lauriers et les nouveaux projetsfourmillent déjà. Entourés d’une équiped’une douzaine de personnes, les chefsd’entreprises travaillent sur le dévelop-pement des applications sur ardoisesavec des partenaires et «sur des choses,entre le livre et le jeu vidéo qu’on gardesecret». Avec cette fois-ci, une interactivité

plus grande avec le lecteur contraire-ment à la version de Sherlock Holmes.Un fait exprès ? «L’interaction avec lelecteur est souvent perçue comme ungadget et peut engendrer un stress chezle lecteur qui a peur de manquerquelque chose. Cela peut nuire à la lec-ture. Notre volonté ici était que le lec-teur se laisse immerger par l’histoire, enétant décontracté, bien installé sur son

fauteuil», explique Jean-Louis Delmotte. Pour autant, avec le projet «livre-jeu

vidéo», tout semble ouvert. D’iciquelques mois, quand le cœur numé-rique de Valenciennes sera installé auxRives de l’Escaut, l’entreprise pourraitbien s’y installer afin «d’être proche desécoles et du laboratoire de jeux vidéos.»Et pourquoi pas devenir un jour, réfé-rant en la matière…

LUCIE CROËS

Pour lire la version Byook de SherlockHolmes, il suffit d’avoir un Iphone ou unIpad, de se connecter sur l’Ap Store et detélécharger l’application au prix de1,59 euros pour l’ensemble de la nouvelled’Arthur Conan Doyle. Plus de renseigne-ments sur www.byook.com

Après trois ans de travail sur la technique et huit mois de montage, le premier produit Byook est né. (Jean-Louis Delmotte, en médaillon, président et directeur financier de Byook)

ENTREPRISES

Comment se procurer le livre ?

dans le Valenciennois

NOS ENTREPRISES 2011 / 58

Page 59: Nos entreprises

Publi-reportage

Située à Petite-Forêt, la concession BMW-MINI déménagera fin juin dans de nouveaux locaux à 200 métres du site actuel .

"C’est un nouvel outil de travailque nous avons voulu convi-vial, moderne et adapté aux

attentes de nos clients " déclarentFréderic Fermaut et Eric Rosselin.

Reprise en 2003, cette concessionemploie 33 salariés ; commerciaux ,mécaniciens, carrossiers , peintres etpersonnel administratif.

La nouvelle concession est située aucœur de la principale zone commer-ciale du valenciennois , elle se déploiesur 3000 m² couverts avec un showroom de 300 m² totalement dédié àMini et 800 m² pour BMW où la clartéet la convivialité ont été privilègiés .

Nos équipes sont là pour accompa-gner , conseiller et rassurer nos clientsen leurs proposant des solutions adap-tées à leurs attentes .

Parmi les services offerts à notreclientèle , il en est un spécialement

dédié aux entreprises , les solutionsBMW vous apportent des réponsesconcrètes à vos exigences telles que desconsommations et émissions de CO2limitées, une TVS réduite grâce auxtechnologies BMW EfficientDynamics;des offres de financement attractives etpersonnalisées, des véhicules quiconservent à long terme une valeur

optimale; des équipements aux tech-nologies avant-gardistes, comme lesystème de roulage à plat Runflat pré-sent sur de nombreux modèles BMW;des formules d’assistance pour maîtri-ser parfaitement votre budget d’entre-tien; et des véhicules pour stimulerl’enthousiasme de vos collaborateurs.

NOS ENTREPRISES 2011 / 59

ValmotorsRue égariste GALOIS

59494 PETITE FORET

Tél : 03 27 41 01 00

www.valmotors.bmw.fr

VALMOTORS a une nouvelle adresse !

La nouvelle concession BMW-Mini

Page 60: Nos entreprises

CitéCarpeaux

CitéMallet

CitéFénelon

Centre-Ville

CitéDutemple Cité

St Vaast

LIGNE 1

LIGNE 2

Pour toute étude d’implantation :Luc MÉRESSE, Chargé de mission Zone Franche Urbaine06 33 61 10 59 - [email protected]

www.neoval.frPlus d’informations sur

d’exonérations de CET (Contribution Economique Territoriale), de taxe foncière sur les propriétés

entreprises implantées avant le 31 décembre 2011.

de moins de cinquante salariés, présentes, se

d’exonérations de charges sociales sur les salaires versés à leur personnel.

NéOval vous accompagne au quotidien enmettant de réelles ressources à votre disposition. NéOval prend l’ensemble de vos demandes en compte et en effectue le suivi.OPTIMIS, le club des entreprises de NéOval,

les entreprises dans leur pérennisation.

Avantages de charges sociales

Accompagnement

PLUS QUE QUELQUES MOISPOUR S’IMPLANTER

NÉOVALAvec près de 800 établissements accueillis depuis sa création

au nord de la Communauté d’Agglomération Valenciennes Métropole.

Chefs d’entreprise avertis ou porteurs de projet de création, professionnels de l’artisanat ou des secteurs tertiaires et services...

Rejoignez-nous sur NéOval !

Ces aides sont apportées pour une périodede 8 à 14 ans selon le nombre de salariés actifs de l’entreprise sur la zone.

Avec le soutien de :

Un package de servicespour vous accompagnertout au long de votre projet sur dix sites en pleine expansion

(voir carte ci-contre)

Page 61: Nos entreprises

Les nombreuses entreprises qui s’implantent sur NéOval nécessitent souvent d’un coup de pouce au démarrage. Aussi, peuvent-elles rejoindre Optimis, une association de chef d’entreprises créée en 2005 et présidée par Franck Grimonprez.Aujourd’hui, Optimis compte près de 80 adhérents parmi les 800 entreprises implantées sur NéOval.

de précieux conseils dès son intégration.

travailler avec l’ensemble des acteurs du territoire (Sous-préfecture, Valenciennes Métropole, la Maison De l’Emploi, la Chambre de Commerce et d’Industrie Nord de France, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de région Nord-Pas de Calais, les communes, …).

Fédérer les membres de l’associationFournir de l’information pratique et concrèteInformer sur les manifestations

Faire remonter la réalité du terrain vers les différents partenaires

Travailler en partenariat avec les différentes structures

Mutualiser les servicesValoriser les actions menées

Participer, soutenir et impulser des actions

des entreprises de la ZFUParticiper à la redynamisation durable de la zone Pérenniser les entreprises et les emplois

Les partenaires de la Zone Franche Urbaine, par l’intermédiaire de La Maison de l’Emploi, mettent à la disposition des entreprises de NéOval deux salariés pour les accompagner dans leurs problématiques de recrutement et de formation.En effet depuis leur installation, les besoins des chefs d’entreprise ont évolué. Les missions de la Cellule Emploi Formation ont donc été adaptées pour les conseiller dans leurs décisions (du diagnostic des besoins jusqu’à la construction du plan de formation, via la mise en relation avec les prestataires et l’accompagnement au recrutement).

de mettre en synergie les différents dispositifs (plan de continuité professionnelle, ADEC, FNE Formation, professionnalisation, mesures d’aides au recrutement, DIF…),

Elle permet également et de formation l’embauche pour les publics éloignés.En 2011, elle devrait accompagner la création de 300 emplois.

Franck GRIMONPREZAurore BétremieuxAssistanteT. 03 27 42 08 [email protected]

Cellule Emploi

Nathalie LasselinT. 03 27 09 62 [email protected]

Communiqué

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