nos entreprises 2012

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AUTOMOBILE AGRICULTURE AGROALIMENTAIRE ARTISANAT ENTREPRISES A Découvrir w Le prix Star & Métiers w Le statut Auto-entrepreneur Le revers de la médaille w Les entreprises secteur par secteur elles ont marqué l’actualité NORD / PAS-DE-CALAIS / OISE / AISNE /ARDENNES // EDITION 2012

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Le magazine qui met à l'honneur les entreprises du Nord Pas de Calais, de la Picardie et des Ardennes.

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Page 1: Nos Entreprises 2012

AUTOMOBILEAGRICULTUREAGROALIMENTAIREARTISANATENTREPRISES

A Découvrirw Le prix

Star & Métiersw Le statut

Auto-entrepreneurLe revers de la médaille

w Les entreprisessecteur par secteurelles ont marqué l’actualité

NORD / PAS-DE-CALAIS / OISE / AISNE /ARDENNES // EDITION 2012

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4/5 AUTOMOBILEStratégie w Renault Douai parie sur le haut de gammew Toyota mise surla technologie hybride

6 AUTO-ENTREPRENEURStatutw Atouts et inconvénients

7 EXCELLENCEStars & Métiersw De belles success stories

8/9 AGRICULTUREPôle agricolew À La Capelle les travaux démarrent cet été

10/11 AGROALIMENTAIREAgro-Sphèresw Agro-Sphères rassemble tous les acteurs de la filière agroalimentaire

12/13 ARTISANATPME PMIw La crise est toujours là mais un potentiel existe

Entreprises du bâtimentw Une année 2012 difficile

14/15 RUCHES D’ENTREPRISEConseilsw « Notre rôle, c'est d'accompagner »

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Page 3: Nos Entreprises 2012

En collaboration avec les journaux :

16/50ENTREPRISESAisne 16/19w Team 3 Servicesw ETS DessenneArdennes 20/23w Rives de Meusew Domaine de la MotteArrageois 24/25w Adrianorw Fischcut Cambrésis 26/33w Clinique Saint-Rochw Restaurant O’Gout du jour

Douaisis 34/35w Zone d’activitésOise 36/37w Déco-ParcSambre-Avesnois 38/43w Dembiermont w Remorque Hubièrew SérimValenciennois 44/50w Le Technopolew Parc des Rives Créativesw Caisse d’Epargne w Supinfocom

EDITÉ PARL’Observateur s.a.s. Rue Robert Bichet59440 Avesnes s/Helpe.DIRECTEUR DE LA PUBLICATIONJean-Pierre De KerraoulRÉALISATION André Bobronski CONCEPTION PUBLICITÉStudioPrépresseRÉGIE PUBLICITAIRE Propublic tél. 03 27 56 12 12RÉDACTION Chloé Capelain, Antoine Fichaux, Hélène Foyer, Laurent Goudet, Claudie Janshon, Nicolas Leclercq, Yannick Lefrère, Sophie Rabot, Orianne Roger, Matthias Schweisguth,Benoît Taquet. IMPRESSION SAS Imprimerie LEONCE DEPREZZone Industrielle 62620 Ruitz

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Renault Douai parie sur le haut de gamme

La volonté de Renault d’inves-tir dans le Douaisis seconfirme. « Nous allons investirdans notre usine de Douai lavaleur de 420 millions d'euros

pour préparer le retour du groupe sur le seg-ment haut de gamme du marché », adéclaré, en début d'année, CarlosTavares, directeur général du groupedevant la commission des Affaires éco-nomiques de l'assemblée nationale.Renault maintiendrait la production deproduits à haute valeur ajoutée enFrance.

Renault emploie directement et indirecte-ment quelque 170 000 personnes enFrance, a affirmé Carlos Tavares : 54 000dans la production, 47 000 dans le réseaucommercial et quelque 70 000 chez lessous-traitants. Dans le Douaisis, on savaitque la marque au losange souhaitaitinvestir dans l’usine Georges Besse.

« À Douai, le milieu et le haut degamme pour l’Europe. » Voila l’ambi-tion du constructeur. Dans le com-muniqué de presse officiel, on pou-vait lire : « Les futurs véhicules hautde gamme de la marque Renault (rem-plaçants d’Espace et de Laguna)seront produits à partir de 2014 dans

l’usine de Douai sur la base d’une plateformecommune avec Nissan. Cette nouvelle plate-forme permettra aux deux entreprises d’accé-der à des économies d’échelle très significa-tives. » Cette annonce, très importante

pour l’économie de l’arrondissement deDouai, avait fait l’effet d’une bombe.

y Une relance attendueDepuis plusieurs années, l’usine fonc-tionne au ralenti. Depuis quatre ans le sitetourne avec seulement 170 000 véhiculesconstruits par an sur deux chaînes de pro-duction. C’est très faible au regard descapacités du centre industriel. Surtoutlorsque l’on sait que cette usine GeorgesBesse est capable de dépasser la barre des400 000 véhicules construits par an avecquelque 6 000 salariés et 2 400 intéri-maires. Elus, syndicats, sont nombreux àse poser des questions sur le pari du hautde gamme.

D’ici 2014, l’usine va donc réellemententrer de plain-pied dans le 21e siècle.250 millions d’euros avaient déjà étéinvestis avec le lancement des derniersmodèles Scènic et Grand Scènic. Lors decette annonce Philippe Descamps, ledirecteur du centre douaisien avaitconfirmé que l’usine allait être « totale-ment réinventée » afin de construire lesvéhicules haut de gamme qui remplace-raient l’Espace, la Laguna et le Scènic.Mais à l’époque, Philippe Descampsn’avait avancé aucun chiffre. On sait dés-ormais que 420 millions d’euros serontinvestis jusqu’en 2014 pour moderniserl’usine avec notamment l’arrivée d’unenouvelle technologie : l’emboutissage àchaud.

Laurent GOUDET

AUTOMOBILE STRATÉGIE

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La marque au losange va renouveler les modèles de sonhaut de sa gamme. Avec une montée en puissance pré-vue en 2014 dans son usine de Douai.

l 170 000 emplois

directs et indirects

en France.

l 420 millions €d’investissement

d’ici 2014.

MCA, filiale du groupe Renault à MaubeugeLe 17 avril dernier, les 2 000 salariés de l’usine de

Maubeuge (Nord-Pas-de-Calais) ont fêté la sortie dechaîne du 5 000ème Kangoo électrique. Conçus et fabriqués en France,Kangoo Z.E. et Kangoo Maxi Z.E. (2 et 5 places) sont construits sur les mêmelignes de production que les Kangoo thermiques. Ces fourgonnettes 100%électriques sont commercialisées depuis le mois d’octobre 2011 dans 15 pays.Kangoo Z.E. permet à Renault de conforter sa position de leader sur les mar-chés du véhicule électrique et du véhicule utilitaire léger en Europe.

Le site deMaubeuge

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Page 5: Nos Entreprises 2012

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Toyota mise surla technologie hybride

«Nous sommes fiers defabriquer le premiervéhicule 100 %hybride du segmentB en Europe. De

plus, nous nous engageons à apporter leplus haut niveau de qualité à nos clients.Cette nouvelle version de la Yaris est unechance pour le futur de TMMF et pourl’emploi sur le site de Valenciennes. Avecl’augmentation du prix du carburant,nous pensons que la Yaris Hybride estune réponse très adaptée à la demandedes clients citadins de ce segment ».C’est en ces termes que Makoto Sano,Président de TMMF, s’est adressé auxemployés du site Toyota d’Onnaing àl’occasion du démarrage de la produc-tion de la Yaris Hybride.

Toyota Valenciennes, est le site euro-

péen de production de la Yaris depuis2001. Le cap des 2.100.000 Yaris « madein France » a été franchi le 1er

avril 2012. Le lancement de ce nou-veau modèle hybride a nécessité desadaptations de process de fabricationliées à la nouvelle transmission, au sys-tème de freinage, au montage duconvertisseur de courant et à l’installa-tion de la batterie hybride. Un investis-sement dans de nouveaux outils d’em-boutissage a également été réalisé. Desformations ont été dispensées aux opé-rateurs pour l’assemblage des élémentsà haut voltage et pour assurer le plushaut niveau de qualité.

y Des investissements conséquents

Le montant des investissements addi-tionnels réalisés au niveau du site pour

l’introduction de ce modèle hybrides’élève à 25 millions € sur un total de 125millions € pour la production de la 3ème

génération de Yaris. C’est considérable !

y L’écologie une ligne de conduite

TMMF est l’un des cinq sites piloteséco-responsables du Groupe Toyota aumonde. À ce titre, il vise en perma-nence la plus haute performance envi-ronnementale. En 2011, 60 % desbesoins en eau pour la production ontété couverts par l’eau de pluie et l’eaurecyclée en interne et, depuis 2007,100 % des déchets du site sont revalo-risés. Avec l’introduction de la techno-logie hybride, le slogan de TMMF estplus que jamais : « Fabriquer une voiturepropre sur un site propre ».

TMMF : Toyota Motor Manufacturing France

La nouvelle Yaris Hybride, fleuron de l’usine de Valenciennes. Crédit Photo : Toyota.fr

Depuis le 10 avril, Toyota Motor Manufacturing France a démarré la productionde la Toyota Yaris Hybride. La production de ce modèle 100 % hybride à l’usineToyota de Valenciennes permet à TMMF de devenir ainsi le premier site français eteuropéen à produire un véhicule hybride du segment B. Le lancement de ce modèles’insère dans la stratégie européenne de Toyota d’étendre la technologie 100 %hybride à l’ensemble de ses modèles d’ici 2020.

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Page 6: Nos Entreprises 2012

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Le revers de la médaille

Aucune charge fis-calement déducti-

ble (donc des cotisations à payer même sil'activité est déficitaire).En contrepartie de son apparente simpli-cité, le statut d'auto-entrepreneur est sou-vent financièrement plus couteux pourl'entrepreneur que ne le serait une entre-prise normale. L'auto-entrepreneur, pour lecalcul de son revenu imposable, ne peut pasdéduire les charges engagées dans son acti-vité professionnelle de son chiffre d'affaires.C'est un inconvénient majeur puisquel'auto-entrepreneur devra payer des cotisa-tions sociales et des impôts sur son bénéficethéorique, dès le début de son activité,même s'il ne fait pas de bénéfice.La TVA payée n'est pas récupérable.L'auto-entrepreneur est en « franchise deTVA », c'est-à-dire qu'il ne facture pas deTVA à ses clients. Corrélativement, il nepeut pas récupérer la TVA qu'il paye sur sesdépenses. Et pourtant, l'auto-entrepreneur

paye la TVA sur ses dépenses à ses fournis-seurs (matériel informatique, fourniture,restaurant, etc.).Les trimestres de retraite ne sont pas sys-tématiquement validés.Les charges sociales et fiscales de l'auto-entrepreneur sont dues et payées seulementlorsqu'il réalise un Chiffre d'Affaires. Dansce cas, qu'en est-il de la validation des tri-mestres de retraite de l'auto-entrepreneur ?La validation d'un trimestre de retraite estacquise la première année quel que soit lechiffre d'affaires réalisé. Toutefois, les tri-mestres de retraite de l'auto-entrepreneurne sont pas validés si le chiffre d'affaires estinférieur à 24 040 € par an pour les com-merçants, 13 936 € par an pour les presta-taires de services, 11 554 € par an pour lesprofessions libérales.Les obligations et responsabilités L'auto-entrepreneur est soumis commetous les entrepreneurs au risque de voirengager sa responsabilité personnelle en cas

de sinistre. Ainsi, en cas de sinistre dans lecadre de son activité professionnelle (litigeavec un client, accident, etc.) sa responsabi-lité personnelle peut être illimitée. Sonpatrimoine privé pourra être utilisé pourdédommager ses créanciers. Il ne bénéficied'aucune protection spécifique comme ilpeut en exister pour les EURL et SARL. Le chiffre d'affaires plafonné.Le chiffre d'affaires ne doit pas dépasser83 200 € pour une entreprise commercialeou 33 300 € (chiffres 2012) pour une entre-prise de prestations de services. Si le chiffred'affaires dépasse les seuils de 91 500 et35 300 euros (chiffres 2012), l'auto-entrepre-neur sort du régime fiscal de la micro-entre-prise à partir du 1er jour du mois de dépasse-ment de ces seuils. Ses revenus seront alorsimposés selon un régime réel d'impositionet l'entreprise sera soumise à TVA.

AUTO-ENTREPRENEUR STATUT

Le statut d’auto-entrepreneur présente des avantages mais aussi un cer-tain nombre d'inconvénients qui peuvent être trés préjudiciables. En voiciles principaux.

UNE AUTRE SOLUTION EXISTEDécouvrez le portage salarial / P.26

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Page 7: Nos Entreprises 2012

Ces prix récompensent leschefs d’entreprises artisanalespour leur réussite en matièred’innovation technologique,stratégique, managériale et

commerciale. Il existe deux moyens pour yparticiper : l’entreprise peut s’adresser à sonconseiller de la Chambre de métiers et del’artisanat ou de la Banque Populaire. Anoter qu’il n’est pas obligatoire d’être clientde la banque pour y participer.

La sélection se fait en deux temps.Un premier jury régional étudie les dossierset désigne 16 lauréats régionaux ainsi queles dossiers que le jury souhaite présenter au

niveau national. Les prix régionaux sontremis aux lauréats lors d’une cérémonie enprésence de nombreux invités des deux par-tenaires.

Les critères de sélection :• Innovation technologique : mise en œuvrede nouveaux produits ou procédés technolo-giques de production ou de fabrication.• Stratégie globale d¹innovation : présencede l¹innovation dans tous les domaines del’entreprise (organisationnels, humains,commerciaux, ...).• Dynamique en matière de gestion des res-sources humaines : savoir-faire de l’entre-prise, formation, transmission du savoir,

gestion et motivation des salariés.

Le jury national étudie à son tour les dos-siers et désigne neuf lauréats nationaux. Ladernière cérémonie de remise des prixnationaux s’et déroulée à l’Olympia deParis. Les jurys régionaux et nationaux secomposent de personnalités représentant lemonde de l’artisanat, aux compétencesreconnues dans chaque catégorie des repré-sentants des Chambres de Métiers et del’Artisanat; des représentants des SOCAMA;des représentants des Banques Populaires;des représentants des organisations profes-sionnelles et des institutions proches del’artisanat.

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PRIX STARS & METIERS

La Chambre de métiers et de l’artisanat de la région Nord - Pas-de-Calais et la Banque Populaire du Nord organisent chaque annéeensemble les prix Stars & Métiers. Le prix national Stars & Métiersest devenu une référence pour mettre en lumière le secteur artisanal,secteur clé du paysage entrepreneurial français avec 300 milliards dechiffre d’affaires, soit 20 % du PIB national et plus d’un millionentreprises.

Des prix promoteurs de l’excellence artisanale

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Un pôle agricole à La Capelle :démarrage des travaux cet été

Cet été va débuter unimportant chantier à LaCapelle, et plus exacte-ment sur la zone des«Andiers», à proximité de

l’espace foire (Foire aux fromages).Dans cette zone artisanale va êtreconstruit un bâtiment de «739 m2 surun terrain de 3 127 m2» précise l’architecteJean-Jacques Hennequart (Hirson), àqui la conception de ce bâtiment a étéconfiée.

Le projet consiste à aménager un pôleagricole qui sera baptisé 5OPA. Cinq, lenombre d’organismes qui composerontce nouveau pôle : Aisne Elevage Conseil(ex-contrôle laitier), Aisne Comptagri,la coopérative Laitnaa, la Chambred’agriculture de l’Aisne et l’Union dessyndicats agricoles de l’Aisne (U.S.A.A.).Quant au vocable O.P.A., il signifieOrganismes Professionnels Agricoles. L’objectif de cette structure est deregrouper en un même lieu de ces ser-vices, syndicats et organismes très com-plémentaires. Et ceci pour répondre le

plus efficacement possible aux attenteset aux besoins des agriculteurs. Cechoix d’une implantation à La Capellen’est d’ailleurs pas lié au hasard. LaThiérache abrite près de 70 % des éle-veurs et des producteurs de tout ledépartement. Située au cœur d’un bas-sin laitier, cette ville d’environ1 800 habitants incarne également unhaut lieu des activités équestres, avecbien évidemment le célèbre hippo-drome, mais aussi des centres de forma-tion et d’accueil des apprentis (C.F.A.) etune Maison familiale et rurale (M.F.R.). La coopérative de collecte laitièreLaitnaa se trouve aujourd’hui trop àl’étroit à La Capelle. L’association degestion et de comptabilité AisneComptagri n’était visiblement pas cer-taine de demeurer à Vervins. Quant à lachambre d’agriculture et aux syndicatsagricoles, ceux-ci sont déjà implantés àLa Capelle. Ce pôle constitue, parconséquent, une aubaine pour ces cinqstructures réunissant environ 25 per-sonnes. Quelques emplois nouveauxdevraient également être créés d’ici

l’année prochaine.

y Des espaces communs entourés de cinq pôles

«Le bâtiment s’articulera autour d’un pôlecentral commun, avec une grande et unepetite salle de réunion, un bloc sanitairecommun, une cuisine et un accueil com-muns» confie l’architecte. Une certaineflexibilité sera toutefois assurée à l’es-pace accueil et grâce aux entrées dis-tinctes. Chaque pôle de ce bâtiment de plain-pied sera modulable afin de garantirune possibilité d’évolution. C’est la rai-son pour laquelle Jean-JacquesHennequart suggère des cloisons et nonla construction de murs à l’intérieur dela structure. Extérieurement, «la ligne du bâtimentsera assez effilée (ajoute l’architecte). Cesera assez discret, pas très haut, autrementdit pas beaucoup plus élevé que les haiesbocagères pour une bonne intégration pay-sagère. Cela ne sera pas une tour de laDéfense, mais un bâtiment à l’échelle du

AGRICULTURE PÔLE AGRICOLE

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La Chambre d’agriculture de l’Aisne, la coopérative LAITNAA, l’Union des syndicats agricoles del’Aisne, Aisne Comptagri ainsi qu’Aisne Elevage Conseil vont s’installer sous un même toit.

Jean-Jacques Hennequart est l'architecte hirsonnais en charge

de la conception du bâtiment.

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milieu rural». La partie inférieure desfaçades, de couleur brique (orangée), seraen maçonnerie afin de garantir une pro-tection contre l’eau. La partie supérieurecomprendra un bardage bois, un maté-riau délicat «mais qui exprime à la fois l’en-vironnement et la vocation de ce pôle agri-cole» indique M. Hennequart.

Sur le terrain environnant vont êtreplantés des arbustes et des haies dans lebut de rappeler l’esprit du bocage. LaSEDA, Société d’équipement de l’Aisne,assurera la maîtrise d’œuvre de cette réa-lisation dont le coût global oscille auxalentours de 1,2 à 1,3 million d’euros (lesopérateurs financeront l’opération).

Jean-Jacques Hennequart, lequel tra-vaille sur ce projet depuis près d’un an,assure que le chantier débutera cet été.Quant à la durée des travaux, celle-cisera d’un an.

Benoît TAQUET

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Les plans du futur pôle agricole, un bâtiment de plain-pied dont l'intégration paysagère sera garantie.

CINQ ORGANISMES : L’UNION FAIT LA FORCEChambre d’agriculture de l’Aisne :l Président : Philippe Pintal Directeur : Philippe Fouillardl Chiffres clés : 4 000 ressortissants,492 000 ha de S.A.U. (Surface agricoleutile), 70 conseillers, techniciens et col-laborateurs, 6 000 dossiers traités par lesservices chaque année.l Missions : être l’interlocuteur agricole despouvoirs publics et la force de proposition dumonde rural. Mais également incarner l’orga-nisme de conseil auprès des exploitants. l Compétences : accompagner, aménager,apprendre et aider. Ces «4 A» sont assurésgrâce au pôle Entreprises et environne-ment, au pôle Aménagement rural, au pôleFormation et apprentissage, et enfin à l’ac-compagnement des entreprises agricoles enmatière de démarches administratives.03.23.22.50.50, [email protected].

Union des syndicats agricoles de l’Aisne : l Président : Olivier Daugerl Directeur : Airy DarbonlRôles et missions : la défense des inté-rêts des exploitants agricoles. L’aide

individuelle et la représentation du sec-teur agricole auprès des élus, des collec-tivités et des administrations. lActivités selon quatre unités : animation;réglementation et économie; juridique etfiscale; marketing et communication;financière et administrative. 03.23.22.50.22, [email protected].

Laitnaa coopérative : l Président : Jacques Quaeybeurl Directeur : Michel Bridel Chiffres clés : 409 producteurs actifs,371 points de collecte, 196 adhérents,153 millions de litres de lait collectés,55 millions d’euros de chiffre d’affaires,18 tournées quotidiennes pour une col-lecte journalière de 430 000 litresl Missions : activité service, activité col-lecte/vente, activité approvisionnement.03.23.58.35.34.

Aisne Comptagri : l Missions : réalisation de la comptabilitédes adhérents; élaboration des différentesdéclarations fiscales, sociales et juridiques;

analyse globale des résultats économiquesdes entreprises; aide à la réflexion et à laconcrétisation des projets; création et fonc-tionnement de groupe (relations humaines). 03.23.98.23.04 (Vervins), 03.23.27.37.47(Laon) et 03.23.83.62.67 (Château Thierry).

ELC3 Picardie :l Président : Alain Jumellel Vice-président : Vincent Halleuxl Directrice : Isabelle Holvoëtl Chiffres clés : 1 700 éleveurs,100 000 vaches laitières contrôlées, 108éleveurs adhérents au service BovinsCroissance, 24 administrateurs, 7 cadres,22 conseillers d’élevage, 10 conseillers spé-cialisés, 78 agents de pesées. l Missions : conseiller et accompagner leséleveurs dans la conduite technique et éco-nomique de leurs élevages; fournir et valo-riser des données fiables de mesure des per-formances individuelles des vaches laitières,nécessaires au pilotage des élevages; organi-ser le contrôle de performance viande dansl’Aisne et le sud du département du Nord. [email protected], 03.23.23.43.56 (Laon).

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Page 10: Nos Entreprises 2012

Agro-Sphères rassemble en Picardie tous les acteurs de la filière agroalimentaire

Soutenue à la fois par leconseil régional, les conseilsgénéraux, l’Etat ou encore laChambre régionale d’agricul-ture, et bien sûr toutes les

entreprises adhérentes, l’associationAgro-Sphères a le vent en poupe.

Agro-Sphères poursuit ainsi son déve-loppement au service des entreprises etdes acteurs locaux, afin de répondre aumieux aux attentes de tous. Ses mis-sions sont l’animation et la valorisa-tion de la filière agroalimentaire àl’échelle de la Picardie. Elle se chargeaussi de la promotion du territoirepour attirer de nouvelles entreprises,tout en veillant à accompagner lesentreprises déjà installées dans leurdéveloppement.

Et ce n’est pas tout ! Agro-Sphères secharge également d’apporter des solu-tions aux problématiques des entrepre-neurs de l’agroalimentaire. «Mon bâti-

ment est trop petit. Comment m’agrandir? Je recherche un sous-traitant, pourriez-vous nous aider ? Est-ce que quelqu’unproduit de la farine dans la région parceque j’en ai besoin ? Voici quelques exem-ples de questions auxquelles nous pou-vons apporter des réponses» confie l’undes fers de lance d’Agro-Sphères. Lessujets liés à l’immobilier, à la logis-tique, aux finances, aux techniques ouencore aux ressources humaines figu-rent parmi les compétences de cetteassociation dont le rôle s’apparente àcelui d’une agence de développement.

y Prêts pour le Salon mondial de l’alimentation

«Nous offrons la possibilité aux diri-geants de PME de sortir de leur environne-ment» poursuit l’un des animateursd’Agro-Sphères. C’est la raison pourlaquelle l’association a participé audernier salon professionnel des four-nisseurs de l’industrie agroalimen-taire, lequel se tenait à Rennes. De

même, en fin d’année, l’associations’installera au S.I.A.L., le premier salonmondial de l’alimentation, lequel auralieu à Paris du 21 au 25 octobre. Anoter que ce travail de promotion s’ef-fectue aussi chaque année à travers un

AGROALIMENTAIRE AGRO-SPHÈRES

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Fin 2011, l’association Agro-Sphères comportait 94 adhérents. Elle a pour but l’animation et lavalorisation de la filière agroalimentaire avec un leïtmotiv : rendre service.

Lors d’une visite d’entreprise organisée par Agro-Sphères appelée « Jeudisrécréatifs » chez Materne à Boué.Crédit Photo : Agro-Sphères

PANORAMADES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRESPICARDES

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Page 11: Nos Entreprises 2012

communiqué de presse (lire l’encadréci-dessous). En ce qui concerne le baromètre éco-nomique des industries picardes del’agroalimentaire, celui-ci n’affiche pasde valeurs dépressionnaires. «Il n’y apas beaucoup d’entreprises en difficultéexplique-t-on à Agro-Sphères. Nous avonstoujours besoin de manger. Mais la crisepeut toutefois avoir des répercussions enterme d’investissements. Nous assistonsdonc à un renforcement des sites existantsplutôt qu’à des créations».

Certes, les industries agroalimentairesincarnent toujours le premier secteurindustriel français. Ces industries ontréalisé en 2008 près de 147 milliardsd’euros de chiffre d’affaires ! Et cetteactivité économique demeure forte-

ment pourvoyeuse d’emplois : soitplus de 400.000 à l’échelle del’Hexagone... Mais elles doivent, paral-lèlement, relever des défis de plus enplus importants dans le but de restercompétitives. D’où le rôle très appré-ciable d’Agro-Sphères, structure asso-ciative qui fédère tous les acteurs de lafilière agroalimentaire picarde : entre-prises, centres techniques et de forma-tion, collectivités locales et organismeséconomiques.

y Les entreprises agroalimentaires à l’honneur

Chaque année, Agro-Sphères publieune étude qui met à l’honneur lesentreprises agroalimentaires qui ontinvesti l’année précédente. En 2011,un coup de projecteur a ainsi été

donné sur 13 projets d’implantation etde développement, lesquels représen-tent environ 200 millions d’euros d’in-vestissement. «Nous avons des entreprises de toutestailles qui investissent» souligne l’ani-mateur d’Agro-Sphères. Et tous les sec-teurs de la filière sont représentés.Outre Bonduelle (Somme) ou encoreLa Boulangeoise (au sud de Beauvais),certaines sociétés axonaises ont étémises à l’honneur. Citons Materne,mais aussi Tereos, à Origny-Sainte-Benoîte, ou encore Babynov, à Vic-sur-Aisne.

Benoît TAQUET

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S RES

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Page 12: Nos Entreprises 2012

La crise est toujours là mais un potentiel existe

Géraud Spire, président dela CCI des Ardennes(Chambre de commerceet d'industrie) et patrond'une entreprise de dis-

tribution de matériaux de constructionet de bricolage fait toujours le mêmeconstat : nous sommes encore dans lacrise économique et les clients sont defait attentistes.

D’une part, le ralentissement de l'acti-vité touche essentiellement le tou-risme et les commerces comme le tex-tile «car ce ne sont pas des produits donton a besoin au quotidien. Les clients doi-vent déjà faire des efforts sur le porte-monnaie lorsqu'ils vont remettre de l'es-sence...»

D’autre part, il remarque que la situa-tion est meilleure dans l'industrie.«D'après les réunions que je tiens et leséchos que j'en ai, l'activité se maintient àpeu près au niveau de 2011 qui n'était pasune mauvaise année.»

y Des entreprises en pleine croissance

Néanmoins, il y a un réel potentiel dansle département. Pour preuve le Conseilrégional Picardie Ardennes de l'Ordredes experts-comptables a signé uneconvention de partenariat avec le FSI(Fonds stratégique de financement) et leCDC Entreprises. L’object c’est de per-mettre aux entreprises de pouvoirdavantage investir à l’heure où,contexte économique faisant, il est très

difficile de trouver des financementsauprès des banques. «Cela ne s’adressequ’aux entreprises en croissance, qui inno-vent, se lancent dans la recherche. Il nes’agit pas d’un emprunt mais d’un finance-ment en fonds propres, précise DamienMagny, vice-président de l’ordre desexperts-comptables et expert-comptableà Charleville-Mézières. C’est-à-dire que leFSI et le CDC Entreprises deviendront asso-ciés dans l’entreprise. Nous, les experts-comptables sommes là pour monter desdossiers complets [contenant le profil del'entreprise, le bilan des années passéeset des prévisions sur les trois à cinq ansà venir ndlr.] et aider les entreprises encroissance à obtenir cette aide».

Orianne ROGER

ARTISANAT PME PMI DANS LES ARDENNES

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Les Ardennes restent très touchées parla crise économique. Toutefois, il y aun réel potentiel dans le départementqu’il faut libérer.

Damien Magny,vice-président de l’ordre des experts-comptables et expert-comptable à Charleville-Mézières.

Géraud Spire, président de la CCI des Ardennes.

Qu’est-ce que le FSI ?Le FSI est une société anonyme détenue à 51% par la Caisse des Dépôts et 49% par l’Etat. Il intervient

en fonds propres pour prendre des participations minoritaires au sein de grandes entreprises françaises porteuses de projetsindustriels créateur de valeur et de compétitivité. Il finance une stratégie d’investissement dans les PME grâce au CDCentreprises notamment, une filiale de la Caisse des dépôts.

L’info à retenir

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Une année 2012 encore difficile

L’adage est bien connu :quand le bâtiment va, toutva. Le magazine NosEntreprises a donc vouluprendre des nouvelles des

entreprises du bâtiment et des tra-vaux publics du département desArdennes. «Le ressenti que l’on a, c’estque nous avons plutôt de l’activité,explique Nathalie Beuzart, présidentede la Fédération ardennaise. Celas’explique par le fait que nos entreprisesvont chercher du travail là où il y en a,c’est-à-dire en-dehors du département.D’autre part, la rénovation urbaine pro-cure encore des effets, puisque les chan-tiers nous donnent du travail. Il faitregarder par exemple dans le quartier deLa Houillère, cela n’a plus rien à voir parrapport à ce que c’était il y a cinq ans.»Du coup, les carnets de commandessont plutôt corrects. Cependant, là oùle bât blesse, c’est la trésorerie. Unesituation qui s’explique «par la loi demodernisation de l’économie, qui faitqu’il faut payer plus rapidement les four-nisseurs, poursuit Nathalie Beuzart.Par contre, nous-mêmes, nous nesommes pas payés plus rapidement parnos clients. Il y a un décalage entre les

entrée et les sorties.» L’autre handicapvient des prix, qui sont bas. «Lesclients constatent des écarts de prix entreles entreprises et les poussent à négo-cier», explique encore NathalieBeuzart. Il y a beaucoup plus deréponses aux appels d’offres et lesentreprises répondent à fin de rem-porter un maximum de marchés enconsentant des conditions trop sou-vent critiqués.

Les entreprises artisanales sont plusfragilisées que les PME. Pour elles, lasituation est plus tendue car elles nebénéficient pas de la rénovationurbaine. Du coup, le besoin de chargerun peu le carnet de commandes se faitclairement sentir. Et d’ajouter :«En fait, il y a indiscutable-ment un manque de visibilité. La preuve,depuis le début de l’année, il n’y a pasplus de dépôts de bilan. Mais globale-ment, l’année 2012 va être difficile»,conclut Nathalie Beuzart.

Hélène FOYER

ENTREPRISES DU BÂTIMENT

Nathalie Beuzart, présidente de la Fédération du bâti-ment et des travaux publics des Ardennes, explique dansquelle situation sont les entreprises de ce secteur.

Une réduction des délais de paiementLa loi de modernisation de l’économie, votée en août 2008, prévoit que les délais de paiement devront

être de soixante jours à partir de l’émission de la facture ou de 45 jours fin de mois (par exemple pourune facture établie le 30 juin, elle doit être réglée au plus tard le 15 août). En cas de retard de paiement, les pénalités sontmajorées. Un accord avait été signé en décembre 2008 avec les principales organisations professionnelles des filières bois,matériaux et services de construction et décoration, bâtiment et travaux publics. Cet accord prévoyait une mise en place

progressive de la réduction des délais de paiement, jusqu’au début de 2012. Est-elle scrupuleusement appliquée ?

L’union fait la forcel «La Fédération permet aux chefs d’entreprise de se rendre compte qu’on est tous dansle même bain. Chacun peut parler de ses difficultés.» explique Nathalie Beuzart. Les200 adhérents de la Fédération peuvent également rencontrer des spécialistesjuridiques et sociaux. Ils y trouvent aussi un relais auprès des pouvoirs publics,pour expliquer les difficultés, comme par exemple les problème de trésorerie .

L’info à retenir

Nathalie Beuzart, ici lors de vœux aux entreprises adhérentes.

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« Notre rôle, c'est d'accompagner »

Présentez-nous ce qu'est une ruched'entreprise.Thierry Macé : «La ruche du cambrésisfait partie d'un réseau. La personne moralederrière tout ça c'est le réseau des ruches duNord. Ici à Cambrai ce n'est qu'un établis-sement parmi les neuf présents dans leNord. Bientôt un dixième établissementsera créé. Une ruche sera construite pro-chainement à Fourmies. Toutes les ruchessont propriétés du conseil général. Ici dansle Nord, c'est un cas unique en France.Nous sommes le seul réseau de pépinièresd'entreprises organisé vraiment en régie. Ona une stratégie concerté sur l'ensemble duterritoire. Ce qui fait notre force c'est qu'ona une stratégie de base coordonnée entrenous. Mais chaque directeur peut adapterson discours aux spécificités du territoire.On a la puissance d'un réseau et la sou-plesse de petites structures extrêmementréactives.»

Quel est le rôle d'une ruche ?Thierry Macé : «On se définit comme un

accélérateur de développement des entre-prises. Une ruche (ou pépinière) c'est unestructure qui va accompagner le créateur àson démarrage. On commence à accompa-gner les porteurs de projets avant même lacréation. Certains viennent me voir avecl'idée plus ou moins aboutie. À la basequelqu'un vient nous voir. Il est soit uncréateur ou il a une toute jeune entreprisequi a besoin d'être accompagnée. Nousvoyons ensemble la nature de son projet.Nous voyons si mon outil est adapté à cequ'il veut faire et lui si il estime que laruche est adaptée à ce qu'il veut faire. Notrecœur de cible c'est vraiment des projets àpotentiel et susceptibles de générer du déve-loppement économique sur le territoire, del'emploi. Notre vocation c'est vraimentd'accompagner des projets et les tirer vers lehaut.»

En tant que directeur, quel est votre métier ?Thierry Macé : «Une fois qu'on a décidéd'accompagner un porteur de projet, on

signe ensemble une convention d'accompa-gnement. Il se passe ensuite une phase pen-dant laquelle je vais accompagner le créa-teur dans le mûrissement de son projet. Onest accompagnant, on n'est surtout pas làpour faire à la place de l'entreprise. Onjauge la personnalité du créateur. Tout lemonde ne peut pas être chef d'entreprise.Un chef d'entreprise performant sait s'ap-proprier les messages qu'on fait passer etd'être autonome avec. Pendant l'accompa-gnement on va vraiment les accompagnersur les dossiers : aspects financier, straté-gique, commerciale, organisation... Unefois que le dossier est complet, l'entreprisepasse devant un comité d'agrément. C'estlui qui décide si on intègre l'entreprise dansla ruche. Une fois que l'entreprise est inté-grée on lui attribue un bureau ou un atelier.Le chef d'entreprise va être accompagnépendant 4 ans chez nous. C'est de l'héber-gement, des services associés et l'accompa-gnement du directeur. Je fais des pointsréguliers avec eux. J'apporte mon réseau etmes compétences. C'est très précieux parcequ'un créateur qui démarre est tout seul.»

Quels sont les avantages pour uncréateur d'entreprise d'être enruche ?Thierry Macé : «Je suis là pour l'accom-pagner mais en plus dès qu'il sort de sa

CONSEIL RUCHES D’ENTREPRISE

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Thierry Macé est directeur de la ruche du Cambrésis depuis mars 2011. Dans son métier il voitpasser chaque semaine des porteurs de projet et des futurs chefs d'entreprise. Son rôle estd'aider les jeunes créateurs à se lancer et leur permettre de voler de leurs propres ailes.Rencontre.

La ruche du Cambrésis implantée entre Cambrai etCaudry, en plein centre du territoire, fait partie d’unréseau organisé en régie.

Thierry Macé, le directeur de la ruched'entreprise du Cambrésis est en postedepuis mars 2011.

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porte il rencontre des gens dans la mêmesituation que lui. Il n'est pas rare d'enten-dre des créateurs échanger entre eux.Psychologiquement c'est bien pour eux. Ilssont dans une phase de démarrage. C'estsouvent une phase de stress et d'incertitude.Ils s’aperçoivent que leur voisin n'est pasmieux qu'eux. Notre métier c'est de permet-tre aux jeunes entreprises de passer d'unétat où ils sont dans l'incertitude à une sor-tie où ils n'ont plus besoin de nous. On estégalement organisé pour ne jamais perdre lecontact avec les anciens. Tous les mois, icià Cambrai, un club des entreprises de laruche se réunit, les anciens sont invités. Onest en train de réfléchir à la possibilité queles anciens parrainent le club et fassentpart de leur expérience aux nouveaux. Lespersonnes en accompagnement avant inté-gration sont également invitées. C'est trèsprécieux parce que ceux-ci doivent présenter

leur projet aux autres. Ils peuvent voir avecd'autres chefs d'entreprises qui sont déjàpassés par là.»

Vous avez des entreprises de diverssecteurs dans la ruche. N'est-ce pascompliqué de passer d'un secteur àl'autre ?Thierry Macé : «C'est un accompagne-ment généraliste. On n'est pas des ruchesspécialisées. On ne fait pas tout tout seul.Lorsqu'on a des points très précis on va tra-vailler avec un réseau d'experts et un réseaude partenaires. Les domaines d'activitéssont très variés. Chaque jeune dirigeant n'apas les même qualités. Ils se complètent.Notre réseau permet de répondre à toutesles demandes. En plus nous avons un ser-vice d'experts qui peut répondre à toutesnos questions. Il n'y pas de questions aux-quelles on arrive pas à répondre.»

Comment vous faites-vous connaîtreauprès des créateurs ?Thierry Macé : «Il y a plusieurs sources.De par son implantation un certains nom-bres de personnes viennent. Le bouche àoreille fonctionne également beaucoup. On ala chance ici dans le Cambrésis qu'il n'y aitpas de concurrent mais beaucoup de struc-tures partenaires. C'est souvent elles quinous apportent les projets. Nous avonsnotamment les services créations de la CCIet de la Chambre des métiers, la Boutique degestion espace (BGE) de Caudry mais égale-ment les collectivités locales. Ça demande untravail de communication en permanencepour nous. Nous organisons également desactions à l’intérieur de la ruche. On a notam-ment organisé en automne dernier un foruminitiative jeune. On fait également partie desexposants lors de certains forums.»

Antoine FICHAUX

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LES RUCHES D’ENTREPRISE NORD-AISNE-ARDENNES

Les ruches sont là pour accompagner la création

d’entreprise et proposent un réseau unique de relations,

de compétences, de moyens aux porteurs de projet.

Saint-Pol-sur-Mer

ArmentièresTourcoing

Lille-Hellemmes

Villeneuve-d’Ascq

Douai

Denain

Beauvois-en-Cambrésis

Maubeuge

Vireux-Molhain

Poix-Terron

Soissons

Vervins

Hirson

Chauny Laon

Guise

Bohain

Villers-Cotterêts

Saint-QuentinCharleville-Mézières

NORD

AISNE

ARDENNES

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L’incroyable essor deTeam3 Services - John Deere

Nicolas Dony, PDG deTeam 3 Services l’affirmehaut et fort : «On ne gagnejamais seul, mais enéquipe !». D’où le fait que

ce patron se soit associé à Olivier Lefevre(ex-Lefevre Services) et à Patrick Petit (SVPro Yonne et PM Pro Aube, Marne et sudde l’Aisne). Patrick Petit est aujourd’huimajoritaire au niveau du capital social.Le 1er avril 2011, Team 3 Services a pro-cédé à l’achat des fonds de commerce dequatre concessions situées à Aubenton,Marle, Monceau-sur-Oise et Harly. Cetteopération menée par MM. Dony, Lefevreet Petit, en partenariat avec la marqueJohn Deere, avait nécessité 9 mois deréflexion. Et le résultat est à la hauteurde leurs ambitions. Le 1er avril 2011,Team 3 Services était déjà implanté àAubenton, Harly, Marle et Monceau-sur-Oise. Une petite concession achetée àDrevelle (Somme) a permis d’afficher unchiffre d’affaires global de 7 millionsd’euros, avec un total de 17 salariés. Aubout de deux ans, l’allié du leader mon-dial du machinisme agricole affichait unchiffre d’affaires avoisinant les 25 mil-lions d’euros et employait 48 salariés.Plus d’un tracteur sur quatre vendu surla zone provient désormais de Team 3

Services. Rien que pour le départementde l’Aisne, cette société remporte 70 %du potentiel de vente. En 2012, le chiffred’affaires devrait atteindre les 50 mil-lions d’euros, pour plus de 250 tracteurs,45 presses et 35 moisonneuses-batteuses.Quant au nombre de salariés, celui-ci estpassé de 48 à 115 !Si les tracteurs, moissonneuses et autresappareils de pulvérisation, essentielle-ment de la marque John Deere, consti-tuent le socle de l’activité de Team 3Services, la notion de service incarne «laraison d’être de l’entreprise» préciseNicolas Dony. «Nous sommes, en effet,l’interface entre le constructeur et le client».S’ajoute à cela une division irrigation(distincte de John Deere) qui emploie 8salariés. «Qualité, engagement et réactivité : touttourne autour de cela» ajoute le PDG,satisfait de poursuivre une dynamiquede recrutement assez exemplaire. Entrois ans et demi, pas moins de cinqsuccursales ont été créées. Et ce n’estpas terminé !y Beaucoup de projets immobiliersTeam 3 Services multiplie les projetsimmobiliers. Après Frévent et Bapaume,dans le Pas-de-Calais, la société a lancé unprojet de réaménagement du siège, à

Estrées-Deniecourt (Somme), ainsi qu’àMarle. La concession de Monceau-sur-Oise, quant à elle, va être transférée àVillers-les-Guise. L’ouverture est program-mée début 2013. Un projet de redéploie-ment poursuit enfin son bonhomme dechemin à Aubenton. Une succursalemoderne John Deere premium sortiraprochainement de terre. Les premierschangements ont été opérés : deux véhi-cules atelier neufs ont été achetés, ainsiqu’un tracteur avec chargeur pour la loca-tion. La commande de pièces en expressest désormais possible. Et le nombre desalariés est passé de 3 à 4. A terme , ce sont6 salariés qui travailleront à Aubenton.

y Un service après-vente très important

En 2011, Team 3 Services a enregistré plusde 3 000 ordres de réparation. Son serviceaprès-vente incarne, par conséquent, l’undes principaux atouts de cette dynamiqueentreprise. La partie atelier comprend 66techniciens, auxquels s’ajoutent 16 maga-siniers, 24 commerciaux, 7 agents admi-nistratifs et 2 responsables marketing etdirection.«La majorité des techniciens sont spécialisésindique le PDG, Nicolas Dony. Avec la tech-nicité d’aujourd’hui, ceci est nécessaire. Etnous assurons plus de 3000 heures de forma-tion par an !».

Benoît TAQUET

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AISNE TEAM 3 SERVICES à Aubenton-Harly-marle-Monceau-sur-oise

En trois ans et demi seulement, Team 3 Services a créé cinqsuccursales. Spécialiste des tracteurs, des moissonneusesou encore des appareils de pulvérisation, cette sociétécompte 115 salariés !

Nicolas Dony, à droite, PDG de Team 3 Services

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Pendant plus de dix ans, XavierDessenne a sillonnél’Hexagone. Cet Axonais adébuté sa carrière de serruriermétallier au Centre de forma-

tion des apprentis des Compagnons dudevoir de Muïzon (Marne), en 1986. Puisil a entendu parler du compagnonnage àune émission de télévision. Ce fut ledéclic. Mais aussi le coup de cœur car lescours pratiques y sont plus nombreuxque dans un CFA classique. XavierDessenne a ainsi acquis une bonneconnaissance des techniques grâce à sonpassage dans plusieurs entreprisesimplantées à Muïzon, Tours, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulouse et mêmeParis. Il a ensuite achevé son tour deFrance en tant que formateur chez lescompagnons. Fort de cette expérience,Xavier Dessenne a souhaité relever un

challenge en créant son entreprise, qui avu le jour en septembre 2002. Le débutd’une belle aventure...

y Jérôme est revenu de New-YorkC’est dans les locaux de son père, lequelexerçait lui aussi le métier de ferronnier,qu’il s’est installé, à Seboncourt (en des-sous de Bohain-en-Vermandois). Danscette ancienne ferme, son frère Jérômes’est associé à lui après avoir séjourné unan à New-York. Sa mission : gérer l’entre-prise à vocation familiale. Au fil des ans,l’entreprise s’est étoffée. A tel pointqu’elle compte aujourd’hui neuf per-sonnes (contre 2 en 2002) et que son chif-fre d’affaires ne cesse de croître. Le cœurde métier de Xavier, Jérôme et Damien estavant tout la serrurerie, autrement ditl’assemblage de pièces métalliques par desvis, et par conséquent sans soudure. Et

chaque pièce soudée peut être restaurée.«Ce qui assure la pérennité de nos réalisa-tions» insiste Xavier. Puis de poursuivre :«Quant à la ferronnerie, c’est la décorationintérieure dans un cadre en serrurerie».L’éventail de leurs réalisations est large :vérandas, garde-corps, portes coulis-santes, miroirs, escaliers, verrières, enca-drements de cheminée ou encore fenê-tres. De grands architectes passent désor-mais commande aux Ets Dessenne, maiségalement des designers et des collectivi-tés locales. La seule ombre au tableau estl’exiguïté des locaux : seulement 600 m2.D’où le projet d’un transfert d’activité àBohain, dans un bâtiment appartenant àla communauté de communes duVermandois. «C’est une communauté decommunes très à l’écoute des entreprises pré-cise Valérie Dessenne, l’épouse de Xavier.C’est vraiment très sympa de leur part !».

y 300.000 euros d’investissementLa première étape va consister à intégrerle process de peinture dans ce nouveaubâtiment. En fin d’année ou en 2013,toute l’activité sera transférée à Bohain-en-Vermandois, sur 2300 m2. A noterqu’en 10 ans, les associés ont d’ores etdéjà investi près de 250.000 €, afin demoderniser les machines (plieuse, cisaille,poinçonneuse, etc.). Et 300.000 € supplé-mentaires vont être injectés dans ce nou-veau bâtiment et de nouvelles machines. «Tout est pensé, calculé avoue Xavier. Nousnous efforçons toujours de trouver la meil-leure solution pour nos clients». Certainescommandes sont de gros chantiers, maiscela ne fait pas peur à Xavier et ses frères,car ils savent qu’il faut voir grand et êtretrès réactifs. Cette exigence qui contribueà leur renommée leur a permis d’apparaî-tre dans plusieurs magazines comme Artet Décoration, Architecture à vivre, ArtTravel ou encore Maison & Travaux.

Le succès ne leur fait toutefois pas oublierleurs racines. Leur grand-père exerçait lemétier de maréchal-ferrant et leursparents ont pris la suite. «Nous, nous pro-longeons donc l’histoire entre le métal et lesDessenne» conclut Xavier.

Benoît TAQUET

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ETS DESSENNE à Seboncourt

Serruriers métalliers, mais aussi ferronniers, Xavier, Jérômeet Damien Dessenne se sont spécialisés dans le travail del’acier. Leurs clients peuvent être de grands architectes, desdesigners ou encore des collectivités.

Xavier, Jérôme et Damien : acteurs incontestables de la croissance de l’entreprise familiale.

A Seboncourt, les frères Dessenneont un vrai «savoir-fer» et un moral d’acier

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Quelles sont les missions de Valor’Aisne ?“Chacun le sait, les ordures ménagères sontun casse-tête de nos jours. Afin que le finan-cement des traitements soit supportable, leconseil général souhaitait que les collectivitésintercommunales soient solidaires dans lebut de réaliser des économies d’échelle. De

cette façon, le coût de traitement est le mêmepour chaque collectivité. Grâce à cette miseen commun des moyens, de nouveaux équi-pements sont créés ou renouvelés. Un centrede transfert a ainsi été ouvert en 2011 enThiérache. Il permet de regrouper le contenude plusieurs camions de collecte dans un seulgros porteur qui finira le trajet jusqu’au cen-tre de traitement. Ceci fait baisser les coûtsde transport et a un impact positif pour l’en-vironnement”.Quel est l’intérêt d’une telle mise enoeuvre ?“Nos buts sont la valorisation maximale desmatières pour protéger ainsi nos ressources,de plus en plus rares, et limiter l’enfouisse-ment et les coûts”.

Les déchets ménagers sont unproblème récurrent. Avec despoubelles qui débordent, il étaiturgent d’agir et d’investir pourun avenir respectueux de l’envi-

ronnement. Le Conseil général de l’Aisne,conscient de ces enjeux, a favorisé la créa-tion de Valor’Aisne, un service public àl’échelle départementale qui a pour voca-tion le traitement et la valorisation desdéchets ménagers. Valor’Aisne regroupe22 collectivités (soit 522 000 habitants)qui assurent, en amont, la collecte enporte à porte des déchets.

Un travail commun avec les collectivitésLes 125 agents de Valor’Aisne, ainsi quedes prestataires privés, se chargentchaque année de trier, de composter ou

d’enfouir les 180 000 tonnes de déchets(chiffres 2011). Huit sites accueillent lesactivités de Valor’Aisne, dont l’EcoCentre«La Tuilerie», récemment ouvert àGrisolles. Valor’Aisne initie de nouveauxprojets et modernise les équipementsexistants. Une des volontés deValor’Aisne est de maîtriser les coûts detraitement des déchets ménagers.

L’objectif a été atteint car ces coûts sontparmi les moins chers de France. Etdepuis 10 ans, la hausse moyenne n’a étéque de 1 % par an dans l’Aisne, contre6 % au niveau national. Le combat conti-nue et Valor’Aisne s’engage désormais surla prévention qui vise à réduire à la sourcela production de déchets.

Valor’Aisne : un servicepour la population

Publi-reportage / Entreprise de l’Aisne

Valor’Aisne traite et valo-rise les déchets produitspar 97 % des Axonais :180 000 tonnes chaqueannée, soit 24 fois le poidsde la Tour Eiffel !

80 rue Pierre-Gilles de Gennes 02000 BARENTON BUGNYTél : 03 23 23 78 20 - [email protected]

Les performances de tri des ménages axonais permettent chaque année de réaliserdes économies non négligeables.

125 agents sont au service du traitementdes déchets ménagers dans l’Aisne.

INTERVIEW DU PRÉSIDENT,THIERRY LEFÈVRE

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Une com’com pleine de ressources

La communauté de communesArdennes Rive de Meuse estsituée au nord des Ardennes.Elle rassemble 17 communessur un territoire de 232 km²

pour 24 008 habitants. Elle a été consti-tuée en janvier 1988 pour faire face auxaléas pouvant être entraînés par laconstruction de la Centrale Nucléaire deChooz B. Désormais, elle fait du main-tien et du développement de l’emploiune priorité. À ce titre, elle accueille unezone d’activités à Fumay, un parc d’acti-vités communautaire à Givet et une zoneindustrielle à Vireux-Molhain.

y Le parc d’activités communautaire de Givet

La ville bénéficie également de sa situa-tion géographique au cœur même del’Europe. De plus, elle a l’avantage de setrouver en bord de Meuse et de pouvoircombiner le transport fluvial à grandgabarit via son port à d’autres moyensd’échanges. De même, se trouvant auxportes de la Belgique, elle profite d’unréseau autoroutier idéal pour gagner toutle Benelux, le nord de la France, laLorraine et l’Alsace très facilement. Sur les 52 hectares qu’elle offre (dont 20sont toujours disponibles), une dizained’entreprises se sont déjà installées. Éga-lement présent sur ce parc, un hôtel

d’entreprise permet de répondre immé-diatement aux besoins liés aux activitésdes petites industries et des services. Il estcomposé de huit cellules modulables de500 m² conçues pour accueillir au maxi-mum 19 personnes.

y La zone d’activités du Charnois, à Fumay

La ville loue le fait d’être au cœur del’Europe des quinze. Pour cause, elle nese trouve qu’à 422 kilomètres de lagrande ville européenne la plus éloi-gnée : Francfort. Tandis que Londres setrouve à cinq heures de là. La zone deCharnois s’étend sur 13 hectares et béné-ficie de tous les équipements néces-saires : eau potable, eau industrielle,réseau séparatif d’assainissement, électri-cité et gaz. Pas moins de six entreprisesce sont déjà installées sur la zone,employant à eux tous plus de 200 per-sonnes.

y La zone industrielle sud de Vireux-Molhain

Elle est aussi une propriété de la commu-nauté de commune Ardenne Rives deMeuse et s’étend sur 15 hectares dont 12sont encore disponibles. Néanmoins,huit activités se sont déjà installées dansun environnement de qualité et sécurisé.Si la zone ne possède pas d’hôtel d’entre-prises, elle dispose en revanche d’unbâtiment relais. Ce dernier permet égale-ment de répondre aux activités despetites entreprises, de services ou delogistiques.Sur place se trouve également le centred’innovation et de services aux entre-prises (Cise). Les locaux sont conçuspour être immédiatement disponiblespour les créateurs dans l’attente de leurinstallation définitive sur la zone d’acti-vités communautaire. Des services trèscomplets leurs sont ainsi proposés.

ARDENNES RIVES DE MEUSE

La communauté de communes Ardenne Rives de Meuse rassemble à elle seule pas moinsde trois grosses zones d’activités.

Le parc d’activités communautaire de Givet.

Le C.I.S.E.

Plan de la zone de Vireux-Molhain.

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Entre séminaires, loisirset détente à Signy-le-Petit

Il existe dans les Ardennes un lieuunique pour l’organisation deséminaires d’entreprise. Cetendroit se situe sur le territoirede Signy-le-Petit et a été baptisé

Le Domaine de la Motte.

Sur 10 hectares, Mme Macra, PDG de lasociété, a su étendre à la fois l’offred’hébergement et de loisirs, tout en

permettant l’accueil de groupes impor-tants grâce à une salle dont la capacitémaximale s’élève à 300 personnes.Cette salle est entièrement équipée : enplus du mobilier classique, vidéo-pro-jecteur, paperboard et autres outils decommunication sont ainsi à la disposi-tion des visiteurs. Les services offerts par «Le Domaine dela Motte» comprennent aussi un large

éventail d’activités de loisirs et dedétente grâce à sa piscine, son mini-golf et ses nombreuses possibilitésd’hébergement. Sans oublier l’espacedétente avec sauna, hammam, salle defitness, solarium et jacuzzi dans uneeau chauffée à 29 °C. Les visiteurs peuvent aussi profiterd’un massage chinois, thaïlandais ouencore indien. Et terminer une jour-née par une soirée dansante, avec ousans DJ. Dans un cadre très verdoyant et vivi-fiant, Le Domaine de la Motte disposede 50 gîtes, chalets et mobile-homes.Les campeurs sont également les bien-venus sur ce domaine de 10 hectaresimmergé au milieu d’un joli massifforestier.

y Restauration Le Domaine dispose d’un restaurantouvert tout au long de la journée etd’une friterie. Un dépôt de pain y estégalement assuré.

Doté d’une salle de séminaire entièrement équipée d’unecapacité de 300 personnes, le Domaine de la Motte offretous les services imaginables en terme d’hébergement, derepas et de loisirs.

Le Domaine de la Motte à Signy-le-Petit.

LIEU IDÉAL POUR UN SÉMINAIRE,UNE CONFÉRENCE, UNE RÉUNIONDE COMITÉ D’ENTREPRISE, UN DÉPART EN RETRAITE, UNE ASSEMBLÉE…

ARDENNES DOMAINE DE LA MOTTE

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Nombreux sont les atoutsdont dispose le territoirerural couvert par la dyna-mique communauté decommunes de la région de

Signy-le-Petit. Le lancement, à partir dumois de septembre, d’une nouvelleOpération de restructuration de l’artisanatet du commerce (Orac) illustre ce caractèreà la fois attractif et entreprenant.Cette opération va permettre de fairebénéficier les entreprises d’une aide àl’investissement oscillant entre 20 et30 % du montant investi. Avec l’appuide la Chambre de commerce et d’indus-trie, et de la Chambre de métiers et del’artisanat, du Sinoa (Syndicat inter-communautaire du Nord Ouest arden-nais), un accompagnement techniquepourra être sollicité. L’Orac comporte aussi des actions collec-tives, dans le domaine de la communica-tion par exemple, de l’aménagementd’un point de vente, de la transmissionet de la reprise d’une entreprise. D’autresactions sont envisageables comme la dif-fusion d’informations sur l’accessibilitédes personnes à mobilité réduite ouencore l’édition d’un guide du savoir-faire du territoire. Financée par l’Etat etla Région, l’Orac doit s’échelonner surdeux à trois ans.Le territoire de la communauté de com-munes de la région de Signy-le-Petit pos-sède un autre atout, d’actualité celui-ci :la mise à disposition de bâtiments et deterrains. La taille de ces bâtiments variede 100 m2 (local artisanal par exemple) à2 000 m2. La ComCom peut ainsi répon-dre à des demandes spécifiques et dans

des délais relativement courts. AAuvillers-les-Forges («Mon Idée») ouencore à Signy-le-Petit, des terrains sontégalement disponibles. La communautéde communes peut vous les vendre ou yconstruire vos locaux.Afin d’accompagner au mieux les entre-prises, des dispositifs fiscaux exceptionnelsexistent. Des élus et des équipes compé-tentes sont à la disposition des chefs d’en-treprise pour assurer un bon démarrage. Un autre atout est le caractère attractif dece territoire. L’une des preuves de cetteattractivité réside dans l’évolution démo-graphique puisque la population ne cessede croître depuis au moins dix ans ! Lesnombreux services à la population sédui-sent : écoles numériques rurales, crèches,une maison médicale (une seconde struc-ture est prévue prochainement), nom-breux commerces de proximité, base deloisirs de Signy-le-Petit, etc. Et tout ceciau cœur du tout nouveau parc naturelrégional des Ardennes.

Zone de revitalisation rurale : quels avantages ?S’installer dans une ZRR, autrement ditune Zone de revitalisation rurale, signifiepour un chef d’entreprise la possibilité debénéficier d’exonérations d’impôts sur lerevenu où d’impôts sur les sociétés. Ces

exonérations peuvent être totales ou par-tielles, et s’échelonnent sur 14 ans. Sous certaines conditions, des exonéra-tions de fiscalité professionnelles peuventégalement être accordées. En cas d’investis-sement dans l’immobilier d’entreprise, lechef d’entreprise bénéficie, en outre, d’unrégime d’amortissement anticipé. Les artisans et les commerçants qui repre-nent une entreprise sont égalementaidés, en particulier lors du rachat du der-nier commerce ou de la dernière entre-prise artisanale d’une commune rurale. Les professionnels exerçant une activiténon commerciale bénéficient pour lacréation de leur entreprise, d’une exoné-ration d’impôt sur les bénéfices et de fis-calité professionnelle. Il en va de mêmepour les professionnels de santé en cas deregroupement d’activités en ZRR.

Cumul d’aidesPlusieurs aides financières peuvent êtreobtenues comme le prêt d’honneurArdennes Initiative, le fonds de garantieChampagne-Ardenne Active, l’aide àl’investissement, ou encore l’aide à lacréation. Enfin, la communauté de communes dela région de Signy-le-Petit est à votredisposition pour vous accompagnerdans l’élaboration de votre dossier.

Quatre bonnes raisons de venir s’installer ici

Publi-reportage / Communauté de communes de la région de Signy-le-Petit (08)

Des bâtiments et des terrainsdisponibles, des dispositifsfiscaux avantageux, unaccompagnement financieret technique, et enfin unterritoire attractif : tels sontles quatre principaux atoutsde ce territoire.

Plus de renseignements Tél : 03 24 22 05 22 - [email protected]

La future boulangerie «Au secret du Fournil» doit ouvrir prochainement ses portes à Auvillers-les-Forges

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Page 24: Nos Entreprises 2012

Adrianor : vers un pôle d'excellence agroalimentaire

En 1988, l'Adrianor a pris sesquartiers dans la zone indus-trielle Est de Tilloy-les-Mofflaines, près d'Arras.L'association dont les murs

appartiennent à la CommunautéUrbaine d'Arras (CUA), est un véritablecentre de ressources technologiquespour les entreprises du secteur agroali-mentaire. Elle a été labellisée Centre deressources technologiques en 1997.Depuis sa création, ses neuf conseillerssont venus en aide à plus de 440 entre-prises que ce soit sur la qualité et la via-bilité d'un produit, son conditionne-

ment, ou encore la marche à suivrepour sa production. Le projet de la Communauté urbained'Arras pour Adrianor est d'y créer unehalle technique dans l'objectif d'enfaire une référence nationale enmatière de recherche et de développe-ment agroalimentaire.Cette halle technique, sorte d'usinepilote, permettra à des entreprises detester la fabrication de leur produit àpetite échelle, avant de lancer unegrosse production. « Un produit qui sor-tira de la halle technique pourra être com-mercialisé», indique Philippe

Rappeneau, président de la CUA. Grâceà la production de « pré-séries », lesindustriels de l'agroalimentaire pour-ront affiner leurs procédures et bénéfi-cier d'un matériel de production dehaute technologie.

Adrianor va donc voir sa surface dou-bler : le bâtiment mesurera alors1 900 m2 pour un investissement de4,5 millions d’euros. Les travauxdevraient commencer en septembre2012 pour s'achever avant la fin 2013.

Chloé CAPELAIN

t24u

ARRAGEOIS ADRIANOR à Tilloy les Mofflaines

Tester la fabrication d'un produit avant de le lancer àgrande échelle, c'est le nouveau service que proposerabientôt Adrianor aux industriels de l'agroalimentaire.

En doublant sa surface,Adrianor espère devenir

un pôle de référenceinternational.

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Fishcut quitte Artoipolepour Actiparc et crée 20 emplois

Quand elle s'est installéedans l'Arrageois en 2004,l'entreprise norvégienneFischcut produisait800 tonnes de saumon

par an et embauchaitcinq personnes.

y Pourquoi un tel projet ?En 2009, l'usine atteignait le2 500 tonnes annuelles, elle avait pourobjectif d'en produire 5 000 pour fin2011. Objectif atteint, mais aujourd'huiles locaux qu'elle loue à Artoipole sontdevenus trop exigus pour pouvoir

atteindre de nouveaux objectifs decroissance. Fishcut a donc décidé des'agrandir et a choisi la zone d'activitésActiparc pour, cette fois, devenir pro-priétaire d'une toute nouvelle usine.

L'entreprise a acheté une parcelle de15 000 m2 à Actiparc et dès septembre2012, les travaux commenceront. Ils'agira de construire une nouvelle usinede filetage, tranchage et conditionne-ment de poissons. Dans cette nouvelleusine, 3 000 m2 seront consacrés à laproduction et 700 m2 aux bureaux.Grâce à cet investissement d'environ

4,5 millions d'euros, Fishcut prévoitd'employer 20 personnes en plus des 55déjà présentes dans l'entreprise.

Chez Fishcut, le saumon arrive fraisdirectement de Norvège deux à trois foispar semaine. L'entreprise produit égale-ment du poisson blanc mais en moindrequantité. La principal activité de Fishcutréside dans le saumon. Les employés del'usine se chargent ensuite de condition-ner le produit pour la grande distribu-tion ou l'agroalimentaire pour laconception de plats cuisinés.

Chloé CAPELAIN

t25u

FISCHCUT à Actiparc

Spécialisée dans le conditionnement de saumon norvé-gien, l'entreprise Fishcut ne cesse de se développer dansl'Arrageois. Avec sa nouvelle usine, 20 emplois devraientêtre créés.

En déménageant sa production àActiparc, Fishcut devient propriétaire

de ses locaux. (photo d'archive)

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Kevi, filiale du groupe Portage SI (P.SI) : votresolution dans le Cambrésis

L’accès à l’autonomie c'est-à-dire à la capacité de générerune activité suffisante etsatisfaisante est toujours dif-ficile. Beaucoup y aspirent et

peu y parviennent. L’exercice est d’au-tant plus risqué si on le pratique seulou sans un entrainement de qualité.“Aujourd’hui une possibilité s’offre à tousceux pour qui l’indépendance est oudeviendra un concept du travail contempo-rain et futur “ explique ChristianPerson.

Inspiré par M.Vau, un précurseur duportage salarial, lorsqu’il était chezITG, Christian Person veut démocrati-ser, avec le soutien de CélineHannappe, ce mode de travail en ins-tallant les bureaux de Kevi dans leCambrésis. Ils font ainsi figure de pion-

niers en matière de por-tage salarial dans ce sec-teur. En effet, pas moins de300 000 habitants sont poten-tiellement visés. “Notre premièreaction a un but pédagogique. Leportage est dans une phase de lan-cement comme l’intérim àl’époque. Dès que la populationcambrésienne (entreprises et portés)comprendra les atouts de cette forme detravail, le pari sera réalisé. Bien sûr,nous ne nous arrêterons pas à une simpleaide administrative auprès de nos portésmais à celle de véritables partenaires.Nous les aiderons à valoriser leur projet,rédiger leur CV, élaborer leur stratégie decommunication pour en faire de véritableacteur de la vie économique locale“affirme le PDG de KEVI.

Publi-reportage / Entreprise du Cambrésis

Salarié ou indépendant : pourquoi choisir ? Découvrez le portage salarial

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Page 27: Nos Entreprises 2012

y Des avantages et des profils

L’intervenant doit correspondre auxdomaines d’activités du portage salarial,être entièrement autonome dans saprospection commerciale et la conduitede son intervention. Parmi les profilsconcernés, il y a les créateurs d’entre-prise, les cadres en activité (rémunéra-

tion complémentaire), les consul-tants (moins de contraintesadministratives, comptables etfiscales), les jeunes diplômés(première expérience profes-sionnelle), les cadres enrecherche d’emploi (prolonga-tion des droits) et les seniorsretraités ou préretraités(revenu complémentaire).

AVANTAGES POUR L'ENTREPRISELa facturation en honorairesplus souple et moinscontraignante; l’externalisa-tion des projets ponctuels etpointus vers des spécia-listes; la rapidité de miseen œuvre; l’imputationsuivant le type de mission,en recherche et dévelop-pement ou en formationprofessionnelle continue;l’accés aux compétencesmultidisciplinaires duréseau d'intervenants; lamise en place d'une poli-tique crédible d'essai-mage.

AVANTAGES POUR L'INTERVENANT Créer son activité sans créer de structurejuridique; constituer et conserver sa pro-pre clientèle; se consacrer exclusive-ment à son métier; gérer son emploi dutemps en harmonie avec sa vie sociale;valoriser son image; ne pas perdre detemps sur des tâches administratives,comptables, fiscales etc.; ne pas risquerson patrimoine personnel; bénéficier dustatut salarial (sécurité sociale, pré-voyance, retraite, et généralement l'as-surance chômage); transformer le han-dicap de l'âge en atout (l'expérience estvalorisée pour un consultant); intégrerla dynamique d'un réseau d'experts;bénéficier d'une assurance responsabi-lité civile professionnelle et d’une assu-rance impayée; utiliser le numéro d'or-ganisme formateur de la société de por-tage lorsqu'elle est enregistrée comme

prestataire de formation;bénéficier d'unrégime de pré-voyance. g

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y 20 ans d’expériencesAvec pas moins de 20 ans d’expé-riences, le portage salarial est inscrit aucode du travail depuis le 24 juin 2008.Une évolution conséquente quirépond aux besoins actuels en termesd’emploi. Pour les plus de 55 ans, c’estla solution idéale pour vendre leursavoir sous forme de missions et ainsigarder leurs droits. Face à l’intérim, leportage permet de négocier son inter-

vention et de se constituer un porte-feuil de clients. Et pour les candidats àl’auto-entreprise, la responsabilitécivile professionnelle et les assurancesincluses au contrat du portage assurentun gage de sécurité réel.

Ouvert aux cadres et non-cadres, leportage permet d’être payé dans les24 h après la fin de son intervention,assure un statut salarial et un salaire

beaucoup plus valorisant. Pour compa-rer, Kevi met à votre disposition unsimulateur de salaire sur son site ainsiqu’une plateforme sécurisée où vousretrouverez vos fiches de paye et lecompte rendu de vos interventions.

TANT POUR L’INTERVENANT QUE L’ENTREPRISE, LE PORTAGESALARIAL A FAIT SES PREUVES !

MAIS A QUI EST-IL RÉSERVÉ ?ET QUELS SONT LES AVANTAGES

QU’IL OFFRE AUX DEUX PARTIES ?

// Ce que dit la loi N° 2008-596 du25 juin 2008 portant modernisationdu marché du travail

Article 8I. Le chapitre Ier du titre V du livre II de lapremière partie du code du travail est com-plété par une section 7 ainsi rédigée :« Art.L. 1251-64.- Le portage salarial est unensemble de relations contractuelles orga-nisées entre une entreprise de portage, unepersonne portée et des entreprises clientescomportant pour la personne portée lerégime du salariat et la rémunération de saprestation chez le client par l’entreprise deportage. Il garantit les droits de la per-sonne portée sur son apport de clientèle. »

L’info à retenir

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Page 28: Nos Entreprises 2012

t28u

Publi-reportage / Entreprise du Cambrésis

g Kévi est la filiale nordiste du groupePORTAGE SI SAS , marque P. SI, sociétéde portage salarial spécialisée dans lesecteur de l'informatique et des télé-communication. Créé en 2008, P. SI réa-lise un chiffre d'affaire annuel de 3,6millions d'Euros sur l'exercice 2011 :http://www.portage-si.fr

Kévi se présente comme une entrepriseen réseau organisée autour d’une plate-forme informatique destinée à simpli-fier et rationaliser la gestion du portagesalarial de milliers de personnes. Ainsi,nous avions développé des outils enligne permettant de s’inscrire parInternet, et de recevoir les codes d’accèsconfidentiel à son bureau virtuel. Cebureau en ligne devient une véritablecabine de pilotage pour le consultant,ouvert 24 h/24, 7 jours sur 7.

Kévi accompagne toutes les personnessouhaitant développer une activité pro-fessionnelle en toute indépendance.

Kévi accompagne les portés dans leurdémarche d’autonomie, les aide à défi-

nir leur offre de service, à déterminer leprix de leurs interventions, et offre tousles outils pour leur permettre de bâtirleur activité et leurs revenus : contrats,études de solvabilité, facturation, assu-rance impayés, assurance RCP, etc…

Une condition sine qua non pour exer-cer en portage salarial consiste à trouvervotre première mission par vos propresmoyens. Pour cela, décrochez votre télé-phone, ouvrez votre carnet d’adresses,communiquez votre projet autour devous, sollicitez les anciens de votreécole… et venez à Kévi demander

conseil pour vos présentations. Ensuite,une fois que vous aurez trouvé une mis-sion, suivez les étapes suivantes :1. Signer la convention de portage sala-rial avec Kévi.2. Faire signer un contrat de prestationà votre client. 3. Apporter une copie d’une pièce

d’identité, un RIB, une attestation desécurité sociale.4. Signer un contrat de travail (CDD ouCDI) avec Kévi.5. Soigner sa tenue et se lever tôt le len-demain.Les étapes de 1 à 4 peuvent se fairedans la journée.

LA SOCIÉTÉ KEVI ?

COMMENT TRAVAILLER AVEC EUX ?

Le portage salarial est une relation triangulaire entre une société de portage, une personne, le porté, et une entreprise cliente.

Consultant en portage salarial

Société de Portage

Société cliente

Contrat de travail Exécution de la mission

Contrat de prestations

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Page 29: Nos Entreprises 2012

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KEVI52, rue Léon Gambetta - 59 540 CAUDRY Tél. (+33) 07.62.57.31.05Céline Hannappe, directrice de KEVI

Mail : [email protected]

g La société Kévi a mis en place uncontrat décennale avec l'agence MMAde Caudry, dédié aux professionnelsdu bâtiment.

Toute personne exerçant les activitéscitées ci-dessous peut donc bénéficierd’une assurance en étant «portée» dansnotre société. (sous réserve de justifier

d'une expérience et d'un diplôme dansleurs domaines).

Les activités couvertes par notrecontrat sont « plâtrerie, cloisons sèches,revêtements de murs et de sols,Menuiserie bois, plomberie, installationsanitaire, menuiserie métallique,menuiserie PVC, fumisterie, chemisage,

tubage, installation d'inserts, chauffage,conditionnement d'air, climatisation,ventilation, isolation thermique inté-rieure, acoustique, peinture intérieureet extérieure, papiers peints, vitrerie,miroiterie, aménagements de magasins,revêtements souples de sols et murs, dis-tribution d'électricité basse tension».

g Dès votre premier contact avec leservice recrutement, Kévi vous proposeun accompagnement individualisé àla gestion de votre carrière.

Il vous apporte leur expérience dans ladéfinition de votre offre commerciale, àtravers une relecture de votre parcoursprofessionnel. Avec vous, il identifie les

ressources et compétences que cher-chent les entreprises.Dès la fin du premier mois de votre pre-mière mission, Kévi vous accompagnedans votre évolution vers la plus largeautonomie. Des entretiens individuelsvont de pair avec des sessions de forma-tion en groupe et des échanges de pra-tiques avec d'autres consultants.

Kévi a élaboré un réferentiel de l'auto-nomie professionnelle des consultantsen portage salarial.

Kévi vous accompagnera dans la défini-tion et l'atteinte de vos objectifs de déve-loppement de votre chiffre d'affaires etvous apportera les clés de l'évolution devotre portefeuille de compétences.

g La société Kévi est une filiale dugroupe Portage SI dédié aux spécialistesde l’informatique, du web et des télé-

coms. Vous pouvez donc leur adresserune demande pour être porter parPortage SI si vous êtes un expert du sec-

teur informatique souhaitant dévelop-per une activité professionnelle en touteindépendance.

LES PLUS

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Quand clinique rime avec écologique

«Le plus beau plateau tech-nique au Nord de Paris. »C'est en ces termes quele docteur Joël Cliche,62 ans, président de la

SAS Clinique Saint-Roch, nous pré-sente son nouveau petit bijou qui acoûté la bagatelle de 12,5 M€ presqueintégralement auto-financé. Le tempsd'une ultime visite de sécurité, le gym-nase rééducatif HQE (Haute qualitéenvironnementale) et basse consom-mation accueillera ses premierspatients. D'ici là, les ouvriers locaux sepressent pour achever l'extension de laclinique. Rencontre avec le docteurfondateur qui ne lésine pas sur lesmoyens pour rendre toujours plusagréables les séjours de ses patientsdans son établissement.

Dr Cliche, de l'extérieur, vos nou-velles installations paraissent déjà detoute beauté. En les visitant, on estvéritablement admiratif…Dr Joël Cliche : «Oui, dès lors qu'on a eul'idée du gymnase et qu'on a songé aux

extensions du bâtiment, on a voulu faire leschoses en grand. Je suis allé visiter de nom-breux établissements en France, j'ai par-couru les salons pour trouver ce qu'il se faitde mieux en matière de construction écolo-gique. D'ailleurs, le directeur régional del'ADEME a parlé d'un ouvrage précurseur,futuriste, et c’est selon lui d’une premièrenationale.»

Pourquoi avoir voulu construire ungymnase "vert" pour vos patients ?Dr Joël Cliche : «D'abord parce que j'aitoujours été convaincu de l'influence del'environnement du patient sur son bien-être. C'est aussi pour ça par exemple que jefais venir l'art dans mon établissement(nous y reviendrons). Un jour, je me suisrendu au centre L'Espoir à Hellemmes etj'ai vu des patients en fauteuil qui jouaientau volley en riant. Je me suis dit : c'est çaque je veux. La rééducation doit êtreludique. Et puis, j'ai toujours été partisand'une médecine écologique. Il m'est apparudonc logique d'inscrire le développement dema clinique dans une politique environne-mentale globale.»

Concrètement, de quoi les patientsvont-ils disposer de plus aujour-d'hui ? Dr Joël Cliche : «D'un gymnase rééduca-tif de 700 m2 où ils pourront pratiquer levolley, le basket, le badminton, le tennis, leping-pong … Il y a un grand mur d'esca-lade également. Un panneau de score offi-ciel permettra aux patients de se livrer à devraies compétitions pour se dépasser,s'amuser entre eux. Un écran géant pourqu'ensemble aussi ils puissent vivre degrands événements sportifs à la télévisionpar exemple. Au sous-sol, sur la mêmesuperficie, il y a une salle zen, des salles deréunion, les locaux techniques. Enfin, ons'est étendu sur une surface de 300 m2 aurez-de-chaussée et sur deux étages, reliés àl'ancien bâtiment par une passerelle. On y a aménagé une salle polyvalente dekiné qui accueille des machines dernier crien provenance notamment d'Australie etpour certaines uniques en France, le toutavec vue sur un jardin zen avec des fon-taines d’eau. Dans les étages, on a aug-menté nos capacités d'accueil en chambresparticulières avec trois salons famille pourles soins palliatifs et trois salons VIP enrééducation et gériatrie permettant parexemple à un chef d'entreprise de continuer

CAMBRESIS CLINIQUE SAINT-ROCH

Entretien avec le Dr Cliche, président de la clinique Saint-Roch, qui nous présente ses nouveaux joyaux.

Le gymnase rééducatif de la clinique est un bâtiment de haute qualité environnementale.

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à travailler tout en pratiquant ses soinschez nous. ça aussi c'est unique enFrance.»

Vous avez également souhaité ouvrirles portes de votre gymnase à dif-férents clubs sportifs du Cambrésis. Dr Joël Cliche : «Avec la loi HPST(Hôpital, patients, santé et territoires), il ya un décloisonnement entre le privé, lepublic et les structures médico-sociales.Aujourd'hui, nos prises en charge changent.Aussi, je me suis dit : pourquoi ne pasouvrir ce gymnase à la vie publique ? Il yaura donc deux fois par semaine des entraî-nements du handibasket et des profession-nels de volley. Les résidents de la maisond'accueil spécialisée voisine viendront aussipratiquer le sport. L'idée est de créer uneémulation entre les patients hospitalisés,les gens extérieurs victimes d'handicaps etle monde professionnel.»

Le quartier dans lequel vous avezimplanté votre clinique il y a 20 ansest également en pleine mutation… Dr Joël Cliche : «Effectivement, noussommes au cœur d'un quartier vert etarboré de la ville. Il y a l'université, l'écoled'art qui va arriver. On a donc œuvré en

partenariat étroit avec le service urbanismede la ville. Au départ, le bardage qui enve-loppe la nouvelle structure devait êtrerouge. Le projet d'école d'art étant dans legris, on a changé afin d'être en phase avecl'harmonisation du quartier. On s’intègreparfaitement dans le devenir du quartier.»«Tout ce qui existe aujourd'hui en matièred’énergies renouvelables a été mis en place» au sein des nouveaux bâtiments,assure le docteur Cliche. Et le présidentde la SAS Clinique Saint-Roch de lister :géothermie pour le chauffage et la cli-matisation, installation solaire pourl'eau chaude des sanitaires, VMC doubleflux, panneaux photovoltaïques, triplevitrage, murs à ossature bois, peinturesminérales, revêtements de sol en lino-

léum 100% végétal et biodégradable… « Le bardage extérieur est en robinier »,ajoute Joël Cliche, précisant que « c'estun bois de classe 4 à la durabilité extraor-dinaire » tandis que le gymnase est enbois de mélèze.

Les travaux avaient débuté en juin2010. Alors que l'an dernier, la cliniqueSaint-Roch s'était vue attribuer l'AwardDDH au baromètre du développementdurable en établissement de santé,unique établissement privé à l'obtenir,elle vise cette année pour ses nouveauxbâtiments une double certification : laBBC délivrée par l'organisme Certivéa etl'Eco Audit EMAS, une certificationenvironnementale européenne. La SAS Clinique Saint-Roch, qui disposede deux autres établissements àMarchiennes et Denain, a investi prèsde 12,5M€ pour son extension bénéfi-ciant de subventions de l'ADEME(Agence de l'environnement et de lamaîtrise de l'énergie) et du FEDER(Fonds européen de développementrégional) à hauteur globale de 450 000€.

Une entité, trois sites l 1991 : création par le docteur Cliche,

médecin généraliste depuis 1975 à

Escaudœuvres.

l 105 lits et places sur le site de

Cambrai dont 90 en hospitalisation

complète et 15 en hospitalisation de

jour.

l 237 lits et places au total répartis dans

ses trois établissements de Cambrai,

Denain et Marchiennes.

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Page 32: Nos Entreprises 2012

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Ils ont ouvert le restaurant O'Goûtdu jour après une déjà longue etbelle carrière dans l'hôtellerieentamée ensemble à l'âge de 20ans, en 1988, dans un restaurant

familial à Asnières en région pari-sienne. Le couple, qui s'est formé àl'école hôtelière du Touquet en 1986, aensuite mené son cursus professionnelséparément. A 21 ans, Jean-Yves étaitcommis de cuisine sur l'une des plusbelles terrasses de la capitale, au Laurentsur les Champs-Elysées. ll rentre ensuiteau Ritz comme 2e commis pour en res-sortir cinq ans plus tard comme demi-chef de partie. Quant à Betty, elle esthôtesse d'accueil à l'hôtel Westminsterdu 8e arrondissement avant de passercinq années comme responsable despetit-déjeuners au Sofitel Arc deTriomphe. Si le couple s'est fait, trèsjeune, une place au soleil dans l'hôtelle-rie, il a aussi été très efficace pour assu-rer sa descendance. Lorsque Jean-Yveset Betty décident de quitter Paris en

1996, ils ont déjà trois enfants. Troisgarçons. « On aurait bien aimé avoir unefille pour les coups de main en cuisine », ensourit la maman qui prend à cettepériode un congé parental. Direction lacampagne pour la famille Butteaux.Dans l'Oise, à Chantilly, où Jean-Yvesest sous-chef au sein de l'hôtel-golf-res-taurant Le Blue Green. « Je n'y ai passéqu'un an, se souvient-il, car j'ai décidé dedonner une nouvelle orientation à ma car-rière pour privilégier ma vie de famille. »

y De la grande gastronomie à la restauration collective

Fini la gastronomie, place à la restaura-tion collective. Au Clos du Nid de l'Oise,une association similaire aux PapillonsBlancs, Jean-Yves oeuvre au service trai-teur pendant 15 ans tandis que sonépouse y reprend du service comme res-ponsable de la boulangerie, notamment,pendant quatre ans. Betty retrouveensuite le Dolce, ex-Blue Green, àChantilly comme maître d'hôtel pendant

huit années. C'est à ce moment-là que lecouple décide de réaliser son rêve : « Ons'était toujours dit que lorsque l'on aurait finid'élever nos enfants, on se mettrait à notrecompte », confie Jean-Yves. Le couple semet à la quête d'une bonne affaire auNord de Paris. Car si lui est natif de l'Oise,Betty souhaite se rapprocher de sa familledans le Boulonnais. La première visitesera la bonne : l'ancienne pizzeriaRomana à Cambrai en face des cuisinesSchmidt à Cantimpré. Un "coup decœur" pour le couple : « La structure n'estpas trop grande, on peut y accueillir 40 cou-verts, et cela nous convient car on a décidé dedémarrer à deux avec l'aide de deux appren-tis », explique Jean-Yves. Quelques coupsde pinceau histoire de redonner un peude chaleur au lieu, une vitrine flambantneuve histoire de « bien marquer le chan-gement », de nouveaux mobiliers et letour est joué. Le reste se passe en cuisineoù Jean-Yves opère de main de maître : «Je fais une cuisine traditionnelle que je quali-fie de bistronomique, entre gastro et bistro,indique-t-il. L'idée est de remettre au goûtdu jour (ndlr : d'où le nom…) des platsmijotés proposés à des prix abordables. »

y Les producteurs locaux sont mis à contribution

Menus du jour et carte de saisons sontsuggérés dans un choix volontairementlimité afin de garantir la fraîcheur desproduits : « De toute façon, on n'a qu'unpetit frigo, plaide le cuisinier. On ne peutdonc pas stocker en masse. Je vais doncacheter en petite quantité et deux à troisfois par semaine mes légumes, mon pois-son, ma viande chez des producteurslocaux. » Après sept mois d'activité, lecouple se dit « satisfait » de ses débuts :« On a reçu un très bon accueil de la partdes clients, assurent Jean-Yves et Betty.Avec Actipôle, l'autoroute et la RN, onavait surtout une clientèle d'affaires audébut. Le bouche à oreille a ensuite bienfonctionné et on est dans une phase de pro-gression. Après un effet de curiosité, onpeut dire qu'on a déjà fidélisé de nombreuxclients. »

Yannick LEFRÈRE

CAMBRESIS RESTAURANT O’GOÛT DU JOUR

Il a déjà préparé des pop-corn en pleine nuit pourMadonna. Elle servait des petit-déjeuners aux joueursdu PSG et de l'OM. Jean-Yves Butteux, 43 ans, et sonépouse Betty, sont arrivés à Cambrai en juillet 2011.

Jean-Yves et Betty Butteaux, gérants du restaurant O’Goût du jour.

Un ancien cuisinier du Ritz sert de l’excellence à des prix abordables

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GLACES RUIZ9, Rue du quartier de cavalerie59400 CAMBRAITél. 03 27 81 33 49 - Fax : 03 27 83 27 [email protected]

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Les charmantes camionnettesbeige, au style volontairementrétro, sillonnent les villages duCambrésis, du Valenciennois, del'Avesnois jusqu'aux frontières

du Douaisis et de l'Arrageois. Elles émet-tent la mélodie de « Vive le vent » pour bat-tre en rappel les amateurs de ces onc-tueuses gourmandises glacées fabriquéesartisanalement à Cambrai depuis 1922.

Jusqu'ici traditionnellement distribuéesdans ces secteurs par l'unique biais de lavente ambulante, à pied et à cheval jusquedans les années 50, les glaces Ruiz vontdésormais pouvoir être dégustées en villeet un peu partout dans la région. Avantmême de fondre sur le reste de l'Hexagoneet, dès septembre, jusqu'au Brésil. Forte de

sa fusion à l'été 2011 avec l'institutionlilloise Dagniaux, et du passage de sonchiffre d'affaires de 1,2 à 3 M € en quatreans, la société familiale Ruiz va en effetouvrir cinq magasins dans la région d'ici lafin de l'année. Le premier a d'ores et déjàouvert ses portes, à Lille, dans la boutiquehistorique Dagniaux, rue Saint-André, oùl'enseigne a changé. Suivront des implan-tations à Seclin, Valenciennes, Marquette-Lez-Lille et Dunkerque. « Ce sera un nou-veau concept de magasins de glace », prometle jeune PDG, Sébastien Van de Velde, 30ans, arrière-petit-fils du fondateur MichelRuiz. Qui se dit « très satisfait » de s'êtreassocié avec Gilles Torck du groupe Ariane,et dont la famille est fondatrice du groupenordiste Camaïeu. Ces futures ouverturesne sont qu'une « étape régionale » puisque le

PDG de Ruiz a pour projet « de développerune franchise Ruiz » afin d'installer sonenseigne dans toute la France. Avec cettefusion, Ruiz se donne aussi les moyens depercer dans les secteurs de la grande distri-bution et du CHR (café, hôtel, restaurant)dans lesquels Dagniaux était très implanté.La société historique cambrésienne, quiemploie 36 personnes, avait anticipé sur cedéveloppement en s'installant à l'été 2010dans un nouveau site de production où ilutilise des machines ultramodernes : « Oncontinue à faire un véritable produit artisanalmais avec des moyens industriels », assurePatrice Wattrelot, garant de la qualité desglaces Ruiz depuis 20 ans en tant que chefde production, citant des ingrédients depremier choix fournis par des producteurslocaux : « du lait entier riche en Oméga 3, desœufs frais, du sucre Cristal, de la crèmefraîche, du beurre... » Désormais, vous n'au-rez plus d'excuse pour ne pas déguster unecrème glacée Ruiz...

Les glaces Ruiz fusionnent avec Dagniaux et visent très haut !

Publi-reportage / Entreprise du Cambrésis

Depuis 90 ans, les glaces Ruiz sont comme deshirondelles. Elles reviennent en même temps que lespremiers beaux jours.

Sébastien Van de Velde, arrière-petit-fils

du fondateur Michel Ruiz.

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Page 34: Nos Entreprises 2012

Développer les zones d’activi-tés capables de séduire lesentreprises et pour qu’ellesinvestissent dans leDouaisis. Voilà la grande

priorité des élus de la Communauté d’ag-glomération du Douaisis (CAD). Une poli-tique que le président Christian Poiret sou-haite renforcer dans les années à venir. Etforce est de constater qu’elle commence àporter ses fruits. La CAD a eu l’intelligencede se charger en direct de commercialiserles parcelles.

y Coup d’accélérateurExemple du succès de cette méthode avec lazone d’activités Bonnel à Lallaing. Anciennefriche industrielle des Houlières, cette zone seremplit progressivement. L’objectif est de

boucler le programme d’ici la fin de l’année.« La zone Bonnel bénéficie d’une forte attractivitégrâce notamment à son emplacement près del’autoroute » indique Lionel Courdavault,vice-président de la CAD en charge du déve-loppement économique. Mais la situationgéographique n’est pas la seule explication.

En effet la CAD est capable de proposer desparcelles qui ont déjà fait l’objet de fouillesarchéologiques et sont donc totalement dis-ponibles. De plus, en interne, la CAD a misle paquet pour répondre aux demandes desentreprises. Un service composé de dix per-sonnes, dirigé par Yves Delplanque, est capa-ble de répondre très rapidement aux exi-gences des entreprises qui souhaitent s’im-planter ou s’étendre dans le Douaisis. « En 48heures, nous pouvons proposer des solutions

attrayantes aux entreprises avec des parcelles de20 à 200 hectares et faire des simulations d’ac-cessibilité avec les aéroports » remarque YvesDelplanque. Une méthode qui a permis,notamment, de séduire Bigben, leader euro-péen dans les jeux vidéos installé depuis peuà la zone d’activités de Lauwin-Planque.

La zone d’activités Bonnel est, elle aussi, pro-posée aux entreprises par lots, des terrainslibres de fouilles. En 2006, la collectivité, a,dans un premier temps, investi 3 millionsd’euros pour réaliser la voirie et les réseauxd’eau et d’électricité. Une première entre-prise s’est installée en 2007, depuis la zoneconnaît un rythme de remplissage jugésatisfaisant. Sur les 14 hectares proposés parla CAD, dix ont été commercialisés avec desPME spécialisées dans le BTP principale-ment mais aussi dans l’environnement.

De plus, le développement de cette zone aconnu un coup d’accélérateur avec son clas-sement en zone franche urbaine (ZFU) quipermet aux entreprises de bénéficier d’exo-nération de charges durant cinq ans. Leschiffres parlent d’eux-mêmes. Au total, 8,5millions d’euros ont été investis par lesentreprises privées. 370 emplois ont étécréés. Et 400, dans quelques mois, sontexpérés

Laurent GOUDET

t34u

Dans le Douaisis, la zoned’activités Bonnel fait le plein

DOUAISIS ZONE D’ACTIVITÉS

Comment attirer les entreprises sur une zone d’activités.

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Page 35: Nos Entreprises 2012

t35u

Comment une PME histo-rique du Douaisis entre deplain-pied dans le 21" siècle.Voilà l'histoire de l'entre-prise Theys. Créée en 1933,

cette PME familiale s'est développée au fildes ans. Spécialisée dans l'assainissement,le nettoyage industriel, la collecte et letraitement des déchets, Theys vient de tour-ner une page importante de son histoire.

Depuis décembre 2011, l'entreprise s'estinstallée dans ses nouveaux locaux à lazone d'activité de Bonnel à Lallaing. «Aveccette nouvelle installation, nous allons conti-nuer notre diversification, explique ThierryTheys, le patron de l'entreprise dans sontout nouveau bureau. Ce nouveau bâtimenta été conçu pour être adapté à notre activité. »Un bâtiment entièrement isolé ce qui per-met d'éviter les problèmes de gel, desbureaux et locaux sociaux à proximitésimmédiate pour réduire les déplacementset les entrées et sorties des camions spécia-lisés sont facilitées par quatre portes auto-matiques. Ce nouveau site va permettred’améliorer considérablement notre per-formance environnementale et les condi-tions de travail des 42 collaborateurs del'entreprise. De plus l'emplacement estpresque idéal. S'installer à la zone Bonnel

permet d'avoir accès à la rocade minière etainsi de se rendre facilement partout dansle Douaisis mais aussi le Valenciennoisdernier argument et non des moindres.Ce nouveau bâtiment, visible de l'auto-route permet également d'augmenter lanotoriété de Theys auprès du grandpublic. C'est un nouveau départ pour l'en-treprise d'autant que la zone Bonnel estclassée « zone franche ». Ce statut nous per-met de compenser les augmentations decharges lié à l’investissement par les exo-nérations fiscales et sociales et a rendupossible ce projet. Dans ces conditions,Thierry Theys va pouvoir poursuivre sastratégie de diversification. Durant desannées, les entreprises industrielles duDouaisis représentaient la grande majo-rité des clients de la Ste Theys. Maisdepuis la délocalisation pour certainscomme Delphi et la réduction d’activitépour d’autres comme AFR, Dynea ouStora Enso, la Ste Theys s’est engagéedans un redéploiement commercial pouraccroître son chiffre d’affaire avec les col-lectivités locales, les particuliers mais aussiles bailleurs sociaux.

Une longue mutation pour aboutiraujourd'hui à un meilleur équilibre. Les4,5 millions d'euros de chiffre d'affaires,

en 2011, sont réalisés pour moitié entre lesecteur privé et le secteur public.

Les clients industriels nous font appel pourrelever leurs défis dans les domaines de l’as-sainissement, la propreté, et la collecte desdéchets. Nous mettons tout en œuvre pouraccroitre la confiance des élus en notre capa-cité à apporter des solutions efficaces et éco-nomiques.

Avec le temps, la Ste Theys a acquis uneexpérience reconnue et une expertiserecherchée. «Nous réalisons des prestationsde vidange, curage de fosses, bac à graisses,séparateurs hydrocarbures, bassins divers,cuves à carburants etc. Theys intervient éga-lement pour répondre à vos attentes enmatière de travaux d'assainissement, de col-lecte et traitement des déchets liquide ousolides banaux ou spéciaux» expliqueThierry Theys. Et de poursuivre : Nousnous mettons à la disposition de nos clientsavec des équipes opérationnelles 7 jours sur 7,24 heures sur 24.

Avec cette nouvelle implantation, nous avonspour ambition de créer des emplois durableset de continuer à participer au développementéconomique du Douaisis.

A la zone Bonnel de Lallaing : Dans ses nouveaux locaux, la nouvelle vie de Theys

Publi-reportage / Entreprise du Douaisis

Theys, une PME historiquedu Douaisis, est entrée deplain-pied dans le 21ème

siècle en s'installant dansdes locaux ultramodernesà la zone d'activité Bonnelà Lallaing. Une installationqui conforte la stratégiede la direction qui consisteà se diversifier surtoutauprès des collectivitéslocales.

THEYS (SA)Zone de la fosse Bonnel 451 rue du Galibot 59167 LALLAINGTél. 03.27 71 54 54 - [email protected], vidanges, curages , débouchage du réseau d'égouts. Pour en Savoir plus, cliquez sur notre vidéo. Intervention 59 7J/7. En savoir + sur Theys (SA) : www.theys-vidange-curage.fr

VOTRE PARTENAIRE 

ENVIRONNEMENT

Thierry Theys, le PDG, devant ses nouveaux locaux.

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Page 36: Nos Entreprises 2012

Personnaliser l’espace vert :Se distinguer dans la concurrencepour mieux réussir

Déco-Parc est une toutenouvelle entreprise spé-cialisée dans la vente d’ar-ticles de décoration pourles jardins et les espaces

verts, pour les particuliers, les entre-prises ou les collectivités. Créée parGérard Paul, Déco-Parc ne vend que desproduits originaux, introuvables dansles jardineries habituelles.Située à Feuquières, dans le Nord-

Ouest de l’Oise, Déco Parc présentedans un grand showroom des dizainesde références pour personnaliser vosespaces verts.« Les gens investissent beaucoup dans la

décoration de leur jardin, constate Gérard

Paul. Ils aiment avoir un décor sympa-thique et à leur image. Certains viennentde loin car nous avons des gammesuniques. »

Pour vos allées, Déco-Parc proposedes dizaines de granulats différents :pétales d’ardoises, galets, briquespilées… Mais aussi du marbre rose,Déco-Parc vend des poteries pour vos

plantes ornementales. Pour votre ter-rasse, une large gamme de meubles élé-gants en fer forgé vous permettra deprofiter des journées ensoleillées.Des poteries de toutes tailles et de

toutes couleurs accueilleront vos plusbelles plantes ornementales.

y Les solutions élaborées avec le client

Déco-Parc propose des produits inno-vants comme les murs de granulats.Une armature métallique souple, rem-plie de galets, peut prendre n’importequelle forme pour devenir un mur,entourer une piscine ou cacher un bar-becue.Gérard Paul et Thierry Lebrun connais-sent leurs produits. Ils sauront vousconseiller pour créer votre univers de ver-dure. « Nous nous déplaçons chez les clients,explique Gérard Paul. Nous échangeonsnos idées et nous trouvons ensemble les meil-leurs aménagements. ».Déco-Parc, c’est aussi des conseils per-

sonnalisés pour relooker votre jardinselon vos envies.Alors n’hésitez pas, venez vite décou-

vrir notre univers.

Matthias SCHWEISGUTH

t36u

OISE DECO-PARC

Donner de la personnalité à vos espaces verts estl’ambition de Déco-Parc. La jeune entreprise proposedes dizaines d’articles originaux et élégants pourafficher votre différence dès que l’on entre chez vous.

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Page 37: Nos Entreprises 2012

Poteries : terrecuite émailléede différentscoloris, toutesformes(cylindre, carré,rectangulaire)et toutescontenances.

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DÉCO-PARC4, Avenue Henri-Demont60 960 FeuquièresTél. 03 44 46 59 32/06 12 54 20 69.Mail : [email protected] : www.deco-parc.com

Les cinq gammesde produits proposés

Granulats : galets gris, galets de couleurs, galets plats gris, galets roulés blancs et rosés, galets polis,gravillons roulés, verre pilé, ardoise concassée, gravillons concassés, sable, schiste, rochers.

La plupart des produits sont exposés dans le vaste showroom.

Mobilier et ferronnerie : canapés, chaises,fauteuils suspendus, lits, tables en verre,table en Zellige (photo), tabourets, tonnelles,kiosque (photo), garde-corps, balcons,rampes d’escaliers, rambardes.

Végétation ornementale : bambous, palmiers, bonsaïs, taxus…

Publi-reportage / Entreprise de l’Oise

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Page 38: Nos Entreprises 2012

NOS ENTREPRISES 2011  / 38

A Dembiermont, l’embellie après la crise

Les deux dernières années ontété dures à vivre du côté del’entreprise Dembiermont. Lacrise est passée par là et plus elledurcissait, plus le carnet de

commande se vidait. Face à cette situa-tion, la direction et les employés ont faitle dos rond. «Il fallait avoir une petite dosed’optimisme dans ces moments difficiles»,nous confie Jean-François Bédu, le nou-veau directeur Forgital-Dembiermont.«L’activité est en train de reprendre. Onmesure au volume de tonnes produites. De 40à 50 tonnes jours pendant la crise, on estpassé à 70 tonnes jour en avril 2012. Ce n’estpas encore formidable, la bonne vitesse c’estentre 100 et 150 tonnes mais on est remontéd’un cran», analyse Jean-François Bédu.Des chiffres encourageants qui ont per-mis à l’entreprise hautmontoise de res-pecter ses engagements avec ses parte-naires sociaux. «On avait dit qu’aux pre-miers signes de reprise on annulerait tous lesdispositifs de crise mis en place. On va doncretrouver les configurations précédentes,notamment sur les 35 heures et les RTT. Peuy croyaient. Tous les jours il faut se battrepour aller chercher des commandes, maisaujourd’hui il y a un mieux». En effet, pendant la crise, des concessionsont été faites par la direction et par lessalariés. «Chacun a dû se serrer la ceinture.

La première année de crise, quasiment per-sonne ne l’avait sentie. On a tenu quasimentune année sans chômage. On a fait beaucoupde formation, pour tout le personnel. Après onest rentré dans le chômage partiel. On a éco-nomisé une année de crise. On a opté pourl’activité partielle de longue durée qui est lefameux chômage mieux indemnisé que l’Etata mis en place pendant la crise. Il y a eu unengagement écrit de la direction de ne pasfaire de licenciement économique», déclarele président. La reprise, même encoretimide, est palpable au sein de l’entre-prise : «on doit s’habituer de nouveau à tra-vailler en 3X8, à faire des heures complémen-taires quand le besoin s’en fait sentir. Onrestructure un certain nombre de choses defaçon à être capable de remonter en produc-tion».

Forgital, en rachetant Dembiermont avaitpour objectif de devenir un acteur impor-tant sur le marché européen de la fourni-ture de pièces d’avions. Le site hautmon-tois, reconnu dans le monde de l’aéro-nautique, a fabriqué les pièces des pre-miers lanceurs, ancêtres d’Ariane, quis’appelaient à l’époque Diamant.Dembiermont fabrique aussi des piècespour le Rafale, «ce sont des pièces de moteurqui font la jonction entre la partie chaude etla partie froide», explique le président. La

société Hautmontoise fournit égalementdes pièces à tous les moteurs Boeing et unAirbus A320 sur deux. De beaux résultatspour Dembiermont qui témoignent d’unsavoir-faire local puisque tous les salariéssont issus d’Hautmont et de ses environs. Jean-François Bédu relève ensuite «le déca-lage entre les pièces que nous réalisons etl’image que nous avons, avec l’image de laforge». Pour finir, il évoque le 130ème anni-versaire de son entreprise où il est possi-ble de gravir les échelons jusqu’au som-met. «J’en suis le reflet. Je suis entré commechef-comptable, j’en suis aujourd’hui le prési-dent. La société m’a toujours poussé. En 20ans, il y a eu des changements monstrueux.La moyenne d’âge à l’époque était de 48 ans,aujourd’hui c’est 38 ans, c’est significatif.Aujourd’hui, l’entreprise compte 215 salariéset quelques intérimaires».Depuis peu, elle regarde de nouveau versl’avenir.

Nicolas LECLERCQ

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SAMBRE-AVESNOIS DEMBIERMONT à Hautmont

L’entreprise Hautmontoise a connu deux dernières annéesdifficiles. Jean-François Bédu, le nouveau président,évoque la situation actuelle de la société.

Jean-François Bédu a été nommé présidentde Forgital-Dembiermont le 29 mars dernier.

Un exemple des pièces fabriquées sur le site hautmontois

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Page 39: Nos Entreprises 2012

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Page 40: Nos Entreprises 2012

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7e constructeur en France : Le spécialiste de la remorqueutilitaire professionnelle

On adapte nos remorques à lademande », explique LaurentBlaise, président de l’entre-prise Remorques Hubière,concepteur fabricant et

commercialisateur de produits remorque.C’est sans doute là tout le secret de cetteentreprise qui a fabriqué l’an dernier2 500 remorques. Des remorques desti-nées à des entreprises de BTP ou degrands industriels. A l’instar d’Air Francequi développe un produit pour la mainte-nance des avions et a demandé à l’entre-prise de trouver une solution pour l’inté-grer sur une remorque. « Aller chercher des gens comme ça, faire venirdes industriels comme Air France à Fourmiesc’est une grande fierté et une gageure. On vientchercher du savoir-faire à Fourmies. Il y a desgens qui veulent construire, sur ce territoire »,insiste Laurent Blaise. Le produit Hubièreest toujours fabriqué sur la base d’uneremorque comme les mâts d’éclairage que

la société a conçus pour Atlas Copco (n°1mondial du compresseur). «Les produitsque l’on fabrique pour eux sont envoyés sur lescinq continents». Autre exemple, l’entre-prise travaille en collaboration avecHedimag, carrossier industriel àHazebrouck. Sur la base de châssisremorques Hubière, il fabrique des frite-ries, comme la friterie Momo, dont on sesouvient dans le film « Bienvenue chez lesCh’tis ». «Il faut savoir concevoir, s’adapter àla demande et homologuer nos produits. Pourcela nous avons renforcé notre bureaud’études, afin de créer de nouvelles applica-tions», souligne le président. Les normeseuropéennes imposées à partir d’octobre2012 représentent pour les remorquesHubière une grande opportunité mais aussiune menace. «C’est à la fois un avantagepour nous, car nos remorques seront homolo-guées dans les 27 pays de la communautéeuropéenne et pourront donc y être vendues. Acontrario, si c’est possible pour nous, c’est pos-

sible pour les concurrents européens». Desconcurrents qui sont déjà nombreux enFrance : près de 600 constructeurs deremorques en France. «Dans notre segment,nous sommes une trentaine de boîtes.L’entreprise Remorques Hubière est à la 7e

place». L’avenir, «on le regarde donc avecattention; on ne crie pas victoire, mais noussommes sereins». Laurent Blaise conclut :«On est petit, parmi les gros et gros parmi lespetits. Les petits nous écoutent. Les gros nousoublient».

Sophie RABOT

Une affaire de familleL’entreprise Remorques Hubière a étécréée par l’arrière-grand-père PaulinHubière, au début du XXe siècle. Al’époque, c’était une scierie spécialiséedans la construction de charrettes à pailleet de caisses à bière. En 1948, Raymondet Maurice, les fils, prennent la succes-sion et se spécialisent dans le matérielagricole : épandeur à fumier, tonneau àlisier. En 1970, Marie-Claude PrissetteHubière, la petite-fille, intègre l’entre-prise avec comme objectif de seconderson père, Maurice. Son frère Alain larejoint en 1973. Passionné de moto, ilrencontre des problèmes pour transpor-ter ses machines. Il crée la premièreremorque routière. «La première course oùil est allé, il est revenu avec cinq com-mandes», explique Laurent Blaise. C’est làque débute la fabrication de petiteremorques routières. Le produit se déve-loppera considérablement dans lesannées 70-80. Entre la construction dematériel agricole et les remorques, il fautalors faire un choix. L’arrivée d’un don-neur d’ordre régional, Kiloutou, qui passeune commande de 400 remorques, vaengendrer un basculement stratégique del’entreprise. En 1996, Caroline, fille deMarie-Claude intègre l’entreprise. AvecCaroline Hubière et Laurent Blaise, unequatrième génération est désormais à latête d’une société qui fabrique 2 500véhicules par an, compte 41 salariés etréalise un chiffre d’affaires de 8,9 mil-lions €.

Créée en 1924, la société Remorques Hubière n’acessé de progresser en près d’un siècle. Lancée avecla construction de charrettes à paille, la petiteremorque routière a permis de mettre en place unenouvelle stratégie de développement dans les années70-80. Aujourd’hui, l’entreprise conçoit desremorques adaptées à la demande du client commeles entreprises du BTP, Air France, l’armée, des loueursou encore de grands industriels.

Devant l’usine de Fourmies, trois générationsde la familleHubière œuvrent à la pérennisationde cette entreprise.

SAMBRE-AVESNOIS REMORQUE HUBIERE à Fourmies

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Page 41: Nos Entreprises 2012

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Ce qui prévaut, c’est un service dequalité et de proximitéexplique Olivier Bosseaux. Etd’ajouter «je veux rester dansun esprit familial sans me sou-

cier d’un quelconque objectif de développe-ment, ce qui m’importe c’est la satisfactiondu client». En effet, le sérieux de ce chefd'entreprise, le goût et le respect des autres,les relations nouées au fil des ans et la

compétence professionnelle, lui ont permide pérenniser et de développer le garageBosseaux. Cette PME qui propose leremorquage tous véhicules, la préparationau contrôle technique, le dépannage, laréparation et l’entretien fait office de ser-vice clé en main. De plus elle vend desvéhicules utilitaires et poids lourds detoutes marques avec une préférence pourla marque Mercedes (passion qu’OlivierBosseaux entretient depuis ses débuts etqu'il a transmis à son fils Rémi). Pour satisfaire ses clients professionnels etparticuliers, Olivier s’est entouré d'unréceptionnaire atelier, d'un magasinier, desept techniciens, d’un apprenti et de sonépouse pour la comptabilité.

L’avenir de la société : Dans unevolonté d'adapter l'outil à la demandedes clients, Olivier veut agrandir seslocaux pour ouvrir un atelier carrosserieavec sablage et peinture, d’ici 2013. Etpour le garage Bosseaux, l'avenir se pré-nomme Rémi, 19 ans, en BTS AprèsVente Automobile, qui compte repren-dre les rênes de l’entreprise.

Publi-reportage / Entreprise de Sambre-Avesnois

La S.A.S Bosseaux Services est située dans la zoned'Activités de Maroilles depuis mai 2006. A sa tête, OlivierBosseaux, nous livre les secrets d’une PME familiale forted’une clientèle fidèle tant en PL qu’en VL.

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Page 42: Nos Entreprises 2012

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SERIM fête son 25ème anniversaire

Les derniers mois ont été parti-culièrement difficiles pour lemonde de l’entreprise. La criseest passée par là et on com-mence seulement à enregistrer

quelques prémices qui laissent augurer desjours meilleurs. A l’entreprise SERIM(Services Etudes Réalisations IndustriellesMaintenance), comme ailleurs, il a fallufaire le dos rond. L’enteprise a fêté son25ème anniversaire. C’est en 1986 que Jean-Claude a créé SERIM, en compagnied’Eliane, son épouse. Parallèlement, leMarpentois avait conservé son emploidans une autre structure, basée à Jeumontet consacrée à la métallurgie. «Jai créé cetteentreprise pour trouver du travail à monépouse et aussi pour me prouver à moi-mêmeque j’étais capable de me lancer dans cetteaventure». Le chef d’entreprise a donc jon-glé avec les deux activités jusqu’à l’âge de57 ans et demi. La précision est impor-tante. En effet, pour Jean-Claude Philippe,«à 57 ans et demi, dans le monde de la métal-lurgie, on est considéré comme fini.»L’entrepreneur se rappelle que «les 5 pre-mières années ont été difficiles. Mon épouseme rapportait les faits de la journée.J’expliquais comment je voyais les choses,comment il fallait y remédier. On a démarréavec un marteau et un burin, plus précisémentun vieux tour que j’avais payé 5000 francs à

l’époque, avec un compagnon qui venait d’êtrefraîchement licencié, il est toujours ici».

Et, 25 ans plus tard, l’entreprise est tou-jours là, toujours présente dans ledomaine de la mécanique générale, plusprécisément de la pièce détachée. Jean-Claude Philippe s’est appuyé sur son tissurelationnel et s’est «débrouillé pour travailleravec les entreprises du bassin de la Sambre».Et, juste retour des choses, ses 25employés proviennent quasiment tous dusecteur. L’entreprise baigne dans uneambiance familiale. Sylvain Bele, le beau-fils de Jean-Claude Philippe, a rejoint legroupe en 2007. Une arrivée qui a permisà SERIM de commencer à travailler avec lebassin du Valenciennois.

y L’entreprise n’a jamais eu recours au chômage technique

SERIM vit quotidiennement avec la crisedepuis septembre 2008 et a enregistré despertes au cours des derniers exercices. Despertes qui auraient été irrémédiables dansde nombreuses entreprises. Pas à SERIMcar «heureusement nous avions toujours euune gestion qu’on peut qualifier de père defamille, quand on gagnait de l’argent, ons’empressait de le mettre en réserve». Mais les fonds propres de l’entreprise ontfondu comme neige au soleil, l’entreprise

a bénéficié d’une aide de 45 000 € de lapart de l’Agglomération Maubeuge Val deSambre, et d’une aide équivalente duConseil Régional. «Tout en sachant quenous n’avons perçu que la moitié de cette sub-vention du Conseil Régional à ce jour».L’activité a repris depuis le 9 mars et pos-sède aujourd’hui «une visibilité bien meil-leure qui est d’un mois et demi».

Pour autant, l’entreprise n’a jamais eurecours au chômage technique. «Lorsqu’onn’avait pas de travail on a occupé lesemployés à faire des travaux d’aménagementdans l’atelier et surtout de la formation eninterne pour qu’il y ait aujourd’hui une poly-valence totale de l’ensemble du personnel. Ace jour, nous ne perdons plus d’argent. Nousavons stoppé l’hémorragie».

Nicolas LECLERCQ

Les derniers mois ont été difficiles pour l’entreprise mar-pentoise. Aujourd’hui, le carnet de commandes se remplità nouveau.

Sylvain Bele devant une des machinesde l’entreprise SERIM.

Les 25 employés proviennent quasiment tous du secteur.

SAMBRE-AVESNOIS SERIM à Marpent

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Sur le rail de l’innovation, les transports de demains’inventent à Valenciennes

L’idée d’un Cluster est de favori-ser les synergies entre lemonde de l’industrie et celuide la recherche. StéphaneMeuric, Directeur du

Technopole exprime avec fierté sa mis-sion pour la promotion et l’accompagne-ment de toutes ces entreprises PME etTPE : « C’est un lieu dont la force motrice estde rassembler les chefs d’entreprises, les cher-cheurs et les étudiants pour favoriser leséchanges et pour faciliter les transferts detechnologie. C’est un lieu d’intégration pourdévelopper l’économie du territoire. LeTechnopole accueillera toutes les activitéspour en faire un pôle d’innovation et de com-pétitivité. Mais c’est également un long tra-vail de préparation pour organiser ce projetd’envergure ». Pour l’heure, l’accueil s’ef-fectue provisoirement dans le bâtimentmodulaire Portakabin. D’ici quinze mois,

l’aménagement paysager et écologiquejaillira progressivement à proximité desaxes routiers et du maillage ferroviaire.

y Trois projets à la cléLe Président des Universités duValenciennois et de l’association duTechnopole, Mohamed Ourak, est arrivé àun moment décisif dans l’élaboration dece projet. Il met en lumière le développe-ment de l’université (labellisée depuis2002) sur un critère innovant dans ledomaine des transports et des relationshumaines : « L’objectif est avant tout desusciter des vocations dans le domaine de larecherche sur les transports avec trois projetsà la clé : le Technopole avec l’implantationd’I-Trans (Institut Transports Durables) pourl’amélioration du transport roulant, leCISIT(Campus International Sécurité etIntermodalité des Transports) qui réunit étu-

diants, chercheurs, et le C3T (Centre de test),le Railenium, vaste projet de 540 M d’euros,pour inventer les infrastructures ferroviairesdu futur, plus intelligentes et économiques enénergie. Tous ces éléments s’imbriquent par-faitement dans une logique de complicité, dedialogues et de partage des compétences avecles entreprises de demain ».

Le Directeur de l’AIF, Hérik Manusset(Assoc. Internationale des IndustriesFerroviaires), déjà implantée dans leTechnopole, partage cet avis : « avec117 entreprises et 10 000 emplois, nousmisons sur le développement du partenariatinternational, sur une ligne fédératrice ferro-viaire et la possibilité de garder notre savoir-faire, nos compétences. Avec Alsthom etBombardier, nous augmentons notre force,notre esprit de compétition. La gouvernancedu Technopole, c’est un projet structurantpour un lieu de partage et de vie. Ilconclut sur la citation d’H.Ford: Se réunirest un début, rester ensemble est un progrès ettravailler ensemble est une réussite.» Unecombinaison d’idées, de savoir-faire et decompétitivité pour accroitre le territoireValenciennois.

Claudie JANSHON

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VALENCIENNOIS LE TECHNOPOLE

L’ambition est forte pour la communauté d’AgglomérationValenciennes Métropole. Le Technopole est le nouveausymbole de l’excellence et de la compétitivité en matièrede transports durables. Il s’épanouira bientôt sur 34 ha auMont-Houy au plus proche de l’université de Valencienneset du Hainaut-Cambraisis. Et avec le Railenium, les enjeuxsont considérables

Stéphane Meuric, directeur du Technopole.

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La création numérique en Valenciennois, nouvelle filière industrielle

Comment développer enValenciennois un territoired’excellence de la créationnumérique ? Dans un espritprospectiviste, la CCI Grand

Hainaut et la Communauté d’AggloValenciennes Métropole ont voulu fairedu numérique l’un des fers de lance deleur stratégie de développement écono-mique (en plus du transport durable et dela logistique). Pour concrétiser cet ambi-tieux projet de 38 millions d’euros, ellesont cultivé l’idée d’un cluster (regroupe-ment de savoirs et de savoir-faire) pour lacréation numérique. Le concept originalde la fertilisation croisée entre les universde la formation, de l’entreprise et de larecherche a alors germé

y Pourquoi un tel projet ?L’accès aux nouvelles technologiesentraine de profonds changements qui

impactent nos comportements, nos rela-tions et nos environnements. Dans cettesphère d’influence, la notion de frontièrese désagrège au profit d’un ensemble d’ac-tivités communautaires imbriquées lesunes dans les autres et engendre une nou-velle psychologie en milieu urbain. LeParc des Rives de l’Escaut, lauréat d’unappel à projet « Excellence Territoriale »lancé par l’Union Européenne en 2010,« favorisera les synergies et deviendra un quar-tier intelligent dédié aux entreprises de l’imageet de la haute définition. L’objectif est deconcentrer en un même endroit, l’innovation,la formation et l’entreprenariat et donc degénérer une mixité des fonctions et des popu-lations avec un accès facile aux transports.»explique Valérie Létard, Présidente deValenciennes Métropole. La Serre numé-rique, bâtie sur 17 000 m² est un socle deconnaissances pour les étudiants et seravecteur de création d’emplois.

Les trois écoles d’excellence de créationnumérique du Supinfocomgroup(Supinfocom, ISD et Supinfogame),reconnues mondialement pour leurhaut niveau de formation, donnent leton de l’innovation. « Le Président de laCCI Grand Hainaut, Francis Aldebert, estun visionnaire du développement du terri-toire. La valeur ajoutée et recherchée de ceprojet est le développement économique,auquel prennent part la recherche et la for-mation, site labellisé Pôle images. Les1 000 étudiants, les 200 intervenants pro-fessionnels et les 300 entreprises parte-naires attendent l’ouverture du site avecimpatience. L’unité et la performance de cetoutil en feront un lieu exceptionnel.D’ailleurs, parmi les 84 architectes candi-dats au projet, le cabinet d’architecturenéerlandais OIII avec le bureau d’étudeGinger de Nantes furent les seuls à penserau bâtiment unique pour l’avenir de la cité.C’est un vrai challenge !» explique MichelOssart, Directeur Des Rives Créatives.Une conception holistique réussie pourmettre tout en commun d’ici deux ans.

Claudie JANSHON

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PARC DES RIVES CRÉATIVES DE L’ESCAUT

En 2014, les Rives Créatives de l’Escaut verront le jour àAnzin, sur l’ancienne friche de Vallourec. Pour devenir LEpôle d’excellence numérique, respectueux de l’environne-ment, le parc de 26 ha accueillera une serre numérique,moteur du projet et vitrine du Serious Game (jeux sérieuxà vocation éducative) en France.

La future serre numérique par l’architecte OIII Architecten. En médaillon, Michel Ossart, directeur des Rives Créatives.

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BanqueLa Caisse d’Epargne, première en microcrédit

ALa Caisse d’Epargne NordFrance Europe, le microcréditest une réalité bien concrète.Ce réseau mutualiste est le pluscompétitif au niveau national

avec quelque 500 projets financés depuis2008 en région Nord-Pas-de-Calais. « En tantque banque mutualiste, nous avons une respon-sable sociale. Cette responsabilité est dans lesgènes de la Caisse d’Epargne » expliqueArnaud Lesourd, le secrétaire général. Et depoursuivre : « Nous devons nous adresser àtoutes ces personnes, particuliers comme profes-sionnels, qui sont en dehors du réseau bancaireclassique. » Depuis des années, La Caissed’Epargne met un point d’honneur à affec-ter une partie de ses résultats à des actionsd’intérêt général. Mais les valeurs de cettebanque l’ont poussées à aller plus loin danscette logique de solidarité et de responsabi-lité. Pour preuve, en 2012, 3,5 millions d'eurosont été investis dans des actions pour finan-cer notamment la lutte contre l'illettrisme,portée par l'Association Savoirs Pour Réussir(SPR), l'éducation par l'argent, portée parl'Association Finances & Pédagogie, et les

projets philanthropiques régionaux. Ledéveloppement du microcrédit, porté parl’association Parcours confiance, fait partiede cette politique. « Les microcrédits s’adres-sent avant tout à des personnes qui n’ont plusaccès aux crédits de part leurs faibles res-sources » précise Sylvie Dubaele, chef deprojet Parcours Confiance à La Caissed’Epargne Nord France Europe. Particuliers ou professionnels peuvent,grâce à ce dispositif, bénéficier d’un prêt.L’emprunteur ne sollicite pas directementson banquier pour obtenir un microcrédit.Il est nécessaire de passer par un accompa-gnateur, généralement un acteur associatif.Et le nombre d’accompagnateurs ne cesseaujourd’hui de croître. Depuis quelques mois, La Caisse d’EpargneNord France Europe a signé plusieursaccords de partenariat avec des villes duNord-Pas-de-Calais. Leurs Centres commu-naux d’actions sociales (CCAS) peuventainsi proposer des microcrédits à leurs usa-gers. Toute cette procédure est encadrée parla loi de cohésion sociale de 2005. L’argentest garanti par l’Etat via la Caisse des dépôtset consignation et France Active.

Pour les particuliers, les montants peuventvarier de 300 à 3 000 euros. « Notre prioritéest l’emploi. Nous avons de nombreusesdemandes pour favoriser la mobilité et investirdans l’achat d’un véhicule pour se rendre au tra-vail remarque Sylvie Dubaele. Nous avonsaussi des dossiers sur l’amélioration des condi-tions de logement, ou le remboursement de fraismédicaux mal remboursés. » Quant aux pro-fessionnels, les montants moyens tournentautour de 15 000 euros mais peuvent allerjusqu’à 69 000 euros. Le client est accompagné tout au long duremboursement du prêt. Des points sonteffectués tous les trois mois, le compte ban-caire est surveillé au quotidien. Mais ce quifait la force du microcrédit de La Caissed’Epargne est le montant du taux à 2,25 % qui s’avère très intéressant pour lesclients. Depuis 2008, 350 projets de particu-liers et 150 projets de professionnels ont étéfinancés via le microcrédit. Un chiffre quipourrait augmenter dans les années à venir.

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La responsabilité sociale de La Caisse d’Epargne Nord FranceEurope est l’une de ses valeurs fortes. Plus de 3 millions d’eu-ros sont investis chaque année dans des actions philanthro-piques. Le microcrédit en fait partie. Il permet à des personnes,particuliers comme professionnels qui n’ont plus accès auxcrédits, de bénéficier d’emprunts avantageux.

INFOS PRATIQUESQui contacter ? A La Caisse d’Epargne Nord France EuropePour les microcrédits personnels : le CCAS de votre ville, une structure sociale ou l’associationParcours Confiance(Sylvie Dubaele, 03.20.66.62.26 ; Gérard Davoine, 03.27.22.43.57).

Pour les microcrédits professionnels :les CCI, les Boutique de Gestion(Réseau BGE) de votre ville, ou l’association Parcours Confiance ( Dorothée Vanrentregem :03.21.79.22.77).

A La Caisse d’Epargne PicardieParcours Confiance particulier : Fabienne Dupre 03 22 33 98 51 Parcours Confiance pro : Philippe Bettin 03 22 33 98 92

A La Caisse d’Epargne Champagne-ArdennesParcours Confiance : Marie-Josée Collard03 26 79 77 99

La signature de convention avec la ville d'Arras en octobre 2011. Un accord pour le microcréditpersonnel avec le président du directoire de La Caisse d'Epargne, Alain Denizot.

VALENCIENNOIS LA CAISSE D’EPARGNE NORD FRANCE EUROPE

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Virginie Vandenbulck, 25 ans a dû acheter en toute urgence de l’équipement pour son logement. Elle a bénéficié du microcrédit.

La Caisse d’Epargne Nord France Europepropose également des prêts à des entreprises.

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Virginie Vandenbulck est une jeunefemme qui habite depuis deux ans lacommune de Fresnes-sur-Escaut dans leValenciennois. Elle a le sourire auxlèvres en évoquant l’aide précieusequ’elle a reçue.« Je venais de quitter mon concubin, je mesuis logée mais je n’avais pas du tout demeubles. » Virginie, bénéficiaire du RSA,se voit refuser les prêts classiques auprèsdes banques. A l’été 2011, elle fait finale-ment appel au CCAS (centre communald’action sociale) de la ville de Fresnes.

« J’ai fait un dossier avec l’aide du CCASqui l’a envoyé à Gérard Davoine (le corres-pondant de l’association ParcoursConfiance, créée par La Caisse d’EpargneNord France Europe). »

Le dossier de Virigine estaccepté. Elle reçoit ainsiun prêt de 3 000 euros,qu’elle rembourse sur ladurée maximale : trente-six mois. Chaque mois,une somme d’environ

100 euros lui est prélevée pour rembour-ser ce prêt, somme qu’elle doit reversersans aucun manquement.

« J’ai pu acheter une table, des chaises, unegazinière, une machine à laver, une télévi-sion pour mon enfant qui n’en avait pas, unordinateur pour faciliter ma recherche d’em-ploi. J’ai aussi pu me procurer une armoirepour ranger mon linge, un réfrigérateur et uncongélateur. »

Virginie a aussi rencontré à plusieursreprises le conseiller de ParcoursConfiance, à Valenciennes. Elle a égale-ment beaucoup apprécié les formationset informations proposées, « très intéres-santes ». « Elle devraient être obligatoires »,glisse la joviale jeune femme, mèred’une fille de 6 ans.

Grâce aux microcrédits, une PME lance son activité

Depuis 2008, La Caisse d’Epargne Nord France Europe accorde desmicrocrédits aux entreprises. Essentiellement des petites PME quilancent leur activité. Quelque 150 microcrédits ont été accordés parle réseau mutualiste. Exemple avec Ma Traditions, une entreprise deBTP dans le Valenciennois à Haveluy. En se lançant il y a juste unan, Alain Mounier, le gérant avait besoin d’investir dans du matérielafin de pouvoir prendre ses premiers chantiers. A travers la BoutiqueGestion du Valenciennois, un dossier a été soumis à La Caissed’Epargne. Ma Traditions a ainsi décroché un prêt de 20 000 euros.Ce qui a permis à Alain Mounier d’acquérir une machine à peindreet de l’outillage spécialisé. Depuis son activité ne cesse de progresseret il rembourse 450 euros par mois sur les cinq années à venir.

Virginie ou l’aventure réussie d’un microcrédit

Publi-reportage / Entreprise du Valenciennois

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Les salariés de la société Huons'activent actuellement pourque tout soit prêt pour lejour J. Les 6 et 7 juin pro-chains, deux journées inau-

gurales sont organisées sur le site de laSentinelle pour présenter le nouveaumagasin implanté rue FrançoisDurieux. L'occasion pour les clients etvisiteurs de découvrir " une gamme uni-quement professionnelle " se félicite Jean-Paul Huon, président directeur géné-ral. Ce spécialiste sait de quoi il parle...Dans l'entreprise depuis 1981, il est à latête de celle-ci depuis 20 ans et a sus'entourer des meilleurs fabricants.

C'est notamment le cas dans le domainedu soudage où il vend des produits d'unfournisseur Finlandais " d’une grande fiabi-lité : Kemppi". Pour respecter son profes-sionnalisme reconnu par les clients,l'entreprise bénéficie d'un service aprèsvente qui répare toutes les marques etoffre la possibilité de prêt ou de loca-tion en cas de panne. Deux autres spécialités font la force dumagasin Huon à la Sentinelle : l'outil-lage et la protection-hygiène-sécurité.Pour la première catégorie, une largepalette basée sur tous types d'outillage,les abrasifs, les compresseurs, le maté-riel flamme et les tuyaux ou raccords

est disponible. Pour la seconde, il s'agitde pouvoir " s'équiper de la tête aux pieds" commente Jean-Paul Huon. Casquesde chantier, visières de sécurité,lunettes, casques anti-bruits, masquesrespiratoires, gants, vêtements (pluie,hiver, haute visibilité), chaussures desécurité... La panoplie du travailleurqui ne néglige pas sa sécurité est pro-posée. Tous ces articles seront présen-tés par " de nombreux fournisseurs quiseront là pour animer des stands " précisele PDG, à l'occasion des deux journéesinaugurales du magasin entre 8h30 et18h30.

Publi-reportage / Entreprise du Valenciennois

Huon, de nouvelles gammesgravées dans l'acier

SOCIÉTÉ HUONRue François Durieux 59174 LA SENTINELLETél . 03 27 21 38 38

Depuis bientôt 100 ans, la société Huon accompagne les spé-cialistes des aciers dans le Valenciennois. Pour apporter un serv-ice toujours plus large, de nouvelles gammes voient le jour et unmagasin à la Sentinelle propose des articles d'outillage, desoudage et de protection-hygiène-sécurité.

Vue d'ensemble du magasin de La Sentinelle pendant son aménagement.

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Une inauguration ponctuée égalementde promotions, d'actions commercialeset de lots mis en jeu par tirage au sort.Ce sera l'occasion pour Jean-Paul Huonde mettre en avant les atouts de sasociété, à savoir " la disponibilité, la pro-fondeur de gamme et un rapport qualité-prix de premier ordre ". Le tout accom-pagné par des conseils de profession-

nels car chaque domaine est encadrépar un véritable spécialiste en lamatière. Les chiffres viennent prouverla qualité de cet effectif. "Nous tra-vaillons chaque année avec 2 000 clientsprofessionnels" affirme le directeur.L'objectif du nouveau magasin estdonc aussi de "capter une clientèle localegrâce à des gammes plus étendues en for-çant sur les aciers".

y Des travaux sur le site de Saint-Amand

Il faut dire que le site de Saint-Amand,qui regroupe les produits métallur-giques, reste le fleuron de l'entrepriseHuon. L'acier représente 70% du chiffred'affaire de la société. Sur les 43 salariésde l'entreprise, 29 sont sur Saint-Amand. L'usine est implantée depuis lesannées 20 et le PDG a décidé d'écrireune nouvelle page de cette belle histoire" pour fêter les 90 ans de la société " etcélébrer ses 20 ans à la tête de l'entre-prise par la même occasion... Des tra-vaux d'agrandissement du site ont com-mencé pour se terminer à la fin du moisde juillet. "On prolonge les bâtimentsd'une trentaine de mètres, précise Jean-PaulHuon, pour un gain d'espace de

2 000 m² ". La superficie du local seradésormais de 8 000 m², de quoi stockerles 3 000 tonnes d'acier avec plus defacilité. Outre les avantages classiques d'unagrandissement, la hausse du stockentre autres, ce chantier permettra de "séparer les produits nobles des produits cou-rants " se réjouit le PDG. C'était néces-saire avec le développement de l'alumi-nium, l'inox et les profilés de menuise-rie métalliques. Les ponts roulants quise déplacent d'un bout à l'autre du bâti-ment auront aussi un chemin plusimportant à réaliser. Mais ce sera décisif." Nous serons plus performants en prépara-tion de commande et la productivité serameilleure pour améliorer notre délai delivraison ".

Des livraisons qui représentent neufventes sur dix ! Six camions permettentde servir les clients avec une missiondans le respect des délais toujours res-pectés. Poutrelles, tôles, tubes, ferronne-rie, profilés... Autant d'articles que vousretrouvez ensuite sur des portails, destribunes, des bâtiments, des manèges oumême des lits d'hôpitaux...

SOCIÉTÉ HUON345, rue Albert Camus BP 70089 59732 SAINT-AMAND-LES-EAUXTél . 03 27 21 66 66

SOCIÉTÉ GORIN28 bis, rue du soldat Beaulieu59410 ANZINTél . 03 27 46 90 84

L'entreprise Huon a " une petitesœur " comme la présente Jean-PaulHuon. Il s'agit de la société Gorin,basée à Anzin, spécialiste dans lebronze, l'inox, l'aluminium et leplastique. Plus de 20 tonnes debronze sont stockés.

La palette d'outillage e

st diversifiée.

La protection, l'hygiène et la sécurité

ne sont pas négligées par l'entreprise.

Les bouchons d'oreilles peuvent

aussi être fabriqués sur mesure.

Pietro Baldi, responsable

du service après vente à La Sentinelle. Le premier bâtiment des travaux

d'agrandissement à Saint-Amand

est déjà construit. Le second

devrait être prêt pour juillet.

L'acier représente 70%

du chiffre d'affaire de la société H

uon

(ici l'usine de Saint-Amand)

La société Huon vend ce qu'il se fa

it

de mieux en matière de soudage.

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Page 50: Nos Entreprises 2012

L’esprit pionnier et avant-gardiste deSupinfocom s’exporte en Inde

Ala croisée de l’art, de la com-munication et de la techno-logie, Supinfocom se placeen leader dans la formationaux métiers de l’animation.

Munie d’un savoir-faire en matière tech-nologique et du sens de la méthode,comparables à ceux du monde profes-sionnel, grâce aux talents de ses "réalisa-teurs numériques" diplômés, Supinfocompeut se prévaloir des meilleures récom-penses dans les Festivals internationaux.Tous ces ingrédients réunis offrent unvivier de compétences enviable et trèssollicité. Forte de son expérience,Supinfocom a ouvert de nouvelles portessur un campus à Arles en 2000 puis en2007 à Pune en Inde en partenariat avecle DSKulkarny pour 350 étudiants (prèsde Bombey où Bollywood excelle avecdes studios de films et de télévision). Unréel succès pour ce campus qui donne le

ton de la future Serre Numérique del’Escaut.

y Pourquoi l’Inde ?Parce que ce pays émergeant est impré-gné d’une forte culture artistique. Lacréation industrielle, du cinéma et del’informatique y est importante. Lecontexte international de ce campusfavorise l’échange et la créativité avecdes professeurs européens pour des étu-diants originaires du monde entier.Cette expérience internationale est éga-lement un pont entre les pays et lesentreprises. Pune est un centre universi-taire et industriel qui se développe rapi-dement dans les secteurs de l’anima-tion, du jeu vidéo et du design. Le talentdes jeunes à Pune constitue un pointd’intérêt pour l’industrie de gaming etde l’animation. Parmi les entreprisesdéjà installées, citons Gameloft,

Toolbox. Quant aux entreprises deconstruction automobile, des grandsnoms comme Daimler Chrysler,Cummings Engineering ont poussé plu-sieurs entreprises de design à établir desstudios dans «La Capitale du Design».

Anne Brotot, Directrice de Supinfocomgroupexplique : « Nous voulions créer du lien etavancer sur un volet pédagogique avec cepays. Nous avons 15% d’étudiants françaisen Inde. L’expérience internationale durantles études est un atout déterminant surtoutlorsqu’on sait que 25% d’étudiants partentensuite travailler à l’étranger. Le secondvolet est économique. Les marchés créatifssont des marchés mondiaux sur lesquels ilfaut être présents. Mais il faut vite s’adap-ter, d’où l’intérêt des prochaines RivesCréatives de l’Escaut. Nous voulons unemixité totale, mutualiser les compétences,poursuivre l’internationalisation grâce auprogramme Erasmus. Au final, l’insertionprofessionnelle est de 85 %». De nouvellesconventions avec le Mexique et l’Italieconfirment ce processuspour Supinfocom, l’un des fleurons de lacréation numérique.

Claudie JANSHON

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Depuis plus de 20 ans, Supinfocom s’est forgée une noto-riété à part dans l’univers de la formation à la créationnumérique. Dans un monde compétitif, cette école est unécrin d’inventivité, d’exigence artistique et techniquedans le domaine du film d’animation. Elle prend toute lamesure de son essor tant en France qu’à l’international.L’Inde en est un bel exemple.

Wong Kok Keong (22 ans) SINGAPORE et Salihin Suran (20ans) de Nanyang Polytechnic SINGAPORE spécialisés dans le concept digital painting.

VALENCIENNOIS SUPINFOCOM

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Rémi Gosteau aime les défis, leschallenges. Il y a dix ans, ilfonde Euronégoce à LaCapelle, avec pour uniqueactivité les travaux de terrasse-

ment, de maçonnerie, de démolition ouencore d’évacuation de matériaux. Maiscela ne lui suffit pas. Quelques annéesplus tard, lui et ses collaborateurs saisis-sent une opportunité et se lancent dans lenégoce. Une page vient d’être tournée.

Surplus, liquidation, déstockage,sinistre : l’entreprise achète puis vend untrès grand nombre (des milliers) d’articlesallant du secteur de la maison au brico-lage, en passant pas les loisirs, l’hygiène, lesport ou encore le jardinage. Un show-room a été aménagé parallèlement àFourmies (à la limite du Nord et de

l’Aisne). Y sont exposés les produits. Deuxfois par an on y organise une vente flash(la prochaine aura lieu en octobre ou ennovembre). Sans cesse Rémi Gosteau, le PDG de cetteSARL, et ses proches se remettent en ques-tion. La clé du succès pour une entreprisequi compte huit salariés. «Jamais rien n’estacquis !» déclarent-ils en chœur. Décidés à ne pas se reposer sur leurs lau-riers, M. Gosteau et son équipe s’investis-sent aussi dans le e-commerce. En février2011, ils ont fondé un site Internet(www.euro-negoce.fr) à destination desprofessionnels et des particuliers.Euronégoce se charge de collecter les com-mandes reçues via Internet, les préparepuis procède aux envois aux quatre coinsde l’Europe. Mais là n’est pas tout car Euronégoce, en

mars 2011, a créé une troisième activité : leconditionnement à façon et sur mesurepour répondre à la demande des clientsprofessionnels. Les ateliers sont adaptéspour traiter tous types de produits secs etnon polluants. Du produit en vrac à condi-tionner en petite série, de l’étiquetage auconditionnement, l’entreprise propose desservices adaptés aux besoins des clients.

Des produits par milliersEuronégoce commercialise des milliers deproduits ! En voici une petite sélection :l vaisselle l matériel de cuissonl produits d’entretienl produits d’hygiènel outils de jardinl matériel de bricolagel ceintures, sacs, chaussuresl jouetsl batteries d’automobilel récupérateurs d’eau de pluiel tapis de sport et autres équipements

sportifs (natation, football, etc.)l objets de décoration.

Publi-reportage / Entreprise de l’Aisne

100 rue Théophile Legrand 59610 FOURMIESTél : 03 27 59 83 54 - [email protected]

Rémi Gosteau (au centre)souhaite ouvrir en 2013 à Fourmies un magasin sur la zone commerciale.

Euronégoce, le spécialistede la petite démolition, du négoce et du conditionnement

Créée en 2001 à La Capelle, l’entreprise Euronégoce s’estspécialisée dans la petite démolition avant de se lancerdans le négoce et le déstockage. Euronégoce pratiqueégalement le e-commerce et innove encore avec uneactivité de conditionnement.

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La ruralité attractive et active.

Place de l’église - 08380 SIGNY-LE-PETIT - Tél : 03 24 22 05 22 • Fax : 03 24 26 28 88 - Mail : [email protected]

Maisons Médicales : suite au succès de

celle d'Auvillers-les-Forges, un projet de

Maison de Santé Pluri-professionnelle est

en cours à Signy le Petit.

COMMERCES : plusieurs créations chaque année(ici, une boulangerie) et mise en place d'une ORAC.

DES ESPACES DE QUALITE.

ECOLES NUMÉRIQUES RURALES : enpointe sur ce secteur, une assistanteinformatique pour les écoles et des TBIdans les classes.

BASE DE LOISIRS : sous l’oeil attentif

d’un maître nageur, enfants et parents

peuvent s’y baigner ou s’étendre sur la

plage de sable aménagée.

CRECHES ET HALTE-GARDERIES : deux

points Multi-Accueils qui obtiennent les

meilleurs taux de fréquentation des

Ardennes.

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