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MARTIN

Eolien: rumeurs et ralits

TABLE DES MATIRES

Bnfice environnemental p. 4

Efficacit nergtique p. 10

Production dnergie et demplois p. 15

Intgration paysagre p. 17

Sant p. 22

Dans le cadre de la campagne Bon vent

Brochure ralise par :

Pour le compte de :

Avec le soutiende :

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BNFICE ENVIRONNEMENTAL

Pour stabiliser le climat, nous devons miser sur les nergies renouvelables

Jean-Pascal van Ypersele Climatologue lU.C.L. Vice-prsident du GIEC (Groupe dexperts Intergouvernemental sur lEvolution du Climat, rcompens par le Prix Nobel de la Paix en 2007).

En tant que climatologue, je suis convaincu qu long terme lavenir nergtique ne pourra venir raisonnablement que des nergies renouvelables. Je pense quon na pas tellement le choix. La combustion des matires fossiles rchauffe le climat de manire exagre. On est donc oblig, dans les dcennies qui viennent, de faire dcrotre le plus vite possible notre dpendance aux combustibles fossiles.

Il nous faut passer le plus vite possible dun systme nergtique bas sur la consommation de combustibles puisables (stocks) un systme bas sur lexploitation maximale des flux dnergies renouvelables.

Je pense donc que la seule voie raisonnable, au-del dune rduction trs srieuse des gaspillages dnergie, est de miser sur toutes les sources dnergie qui dcoulent du Soleil : le vent, leau, la biomasse, le solaire thermique et photovoltaque... Le Soleil fournit en effet chaque anne la surface de la Terre plus de 8 000 fois la quantit dnergie que notre monde consomme aujourdhui, toutes nergies confondues. Et le Soleil devrait fonctionner encore au moins trois milliards dannes ! Le GIEC a estim que le remplacement de centrales thermiques par des oliennes pourrait rduire denviron un milliard de tonnes par an les missions

mondiales de CO2 dici 2030. Dautres estimations vont mme jusqu trois milliards de tonnes.

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Scuriser lavenir de nos enfants

Les gisements de matires fossiles (gaz, charbon, ptrole) et fissiles (uranium) seront un jour puiss sur notre terre. Ces ressources de plus en plus rares - suscitent les convoitises internationales et provoquent des flambes de prix : ce qui est rare est cher.

Seuls le soleil, le vent, les mouvements d'eau, la biomasse, ... peuvent fournir des sources dnergie inpuisables, disponibles dans chaque rgion du monde, sans prix dachat (sauf la biomasse) et donc sans fluctuation de prix, sans missions de CO2 et donc sans porter prjudice lHomme et la Terre.

Pour rpondre ces dfis nergtique et climatique, il nexiste pas de solution unique. Les autorits publiques mettent en uvre plusieurs systmes de production dnergies renouvelables : olien, solaire photovoltaque, solaire thermique, biomasse, hydraulique, Ces technologies vertes sont capables, moyen et long terme, de produire toute lnergie dont nous avons besoin. Si nous les dveloppons ds aujourdhui, tout en matrisant notre consommation nergtique, nous permettrons nos petits-enfants de garder un accs lnergie, de prserver ainsi leur confort de vie et de protger leur plante.

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Rumeur n1 :

Ralit :

Les oliennes contribuent laugmentation des missions de CO2 car il faut compenser leurs priodes dinactivit par des centrales polluantes.

Lolien est une technologie reconnue comme moyen efficace pour lutter contre les gaz effet de serre tels que le CO2. Le GIEC (Groupe dexperts Intergouvernemental sur lEvolution du Climat) recommande notamment le dveloppement de parcs oliens afin de rduire les missions polluantes gnres par la production lectrique traditionnelle (GIEC 2007).

La production olienne varie selon lintensit du vent. Lorsque le vent est favorable, les oliennes produisent une lectricit propre et permettent ainsi de rduire en temps rel la production lectrique des centrales au gaz et au charbon deux combustibles responsables de gaz effet de serre.

Lorsque le vent diminue, les oliennes ralentissent ou sarrtent temporairement et la production lectrique classique retrouve, dans le pire des cas, son taux dmission de CO2 initial. Il sagit bien dun retour au niveau initial, pas dune augmentation du taux par rapport ce niveau de base.

Prenons un exemple : admettons que le parc lectrique belge produise 100 tonnes de CO2 par an et que lon raccorde une olienne au rseau. Lorsque le vent souffle, lolienne injecte de lnergie dans le rseau ; cela entrane une baisse instantane de la production de certaines centrales classiques, et donc une diminution du niveau de CO2 mis. Au bout dun an, ce niveau passera par exemple de 100 80 tonnes.

Lorsque le vent ne souffle pas, la production des centrales classiques et les missions de CO2 reviennent temporairement au niveau initial, soit 100 tonnes, mais pas plus.Signalons que le vent souffle toujours sur le territoire belge, diverses intensits. Le vent tombe ici mais se lve plus loin. Des oliennes peuvent sarrter ici et dautres se mettre en fonctionnement ailleurs. La production olienne est donc variable mais continue.

La rumeur laisse galement croire que labsence de vent doit automatiquement tre compense par des centrales polluantes. Cest faux. Les variations de lolien sont intgres dans la gestion gnrale du rseau lectrique. Tous les producteurs dlectricit - de source fossile, fissile ou renouvelable -annoncent leurs prvisions de production, dtailles par quart dheure. Sur base de ces prvisions, les gestionnaires dquilibre assurent en permanence un quilibre

entre les variations de production et les variations de consommation sur le rseau. Cette gestion, oprationnelle depuis plus dun sicle, intgre les fluctuations de lolien dans lensemble des variations de loffre et de la demande. Il ny a donc pas de compensation spcifique pour lolien. Pour preuve, lorsquun nouveau parc olien est construit, les autorits en charge de lquilibre ne prvoient ni dinstaller de nouvelles units de production en contrepartie ni daugmenter le niveau de production des centrales existantes. Lintgration de lnergie olienne sur le rseau contribue donc bien la rduction des missions de gaz effet de serre. Il est cependant important de dvelopper galement les autres productions de sources renouvelables - le solaire thermique et photovoltaque, la biomasse, lhydrolectricit, - et dencourager lutilisation rationnelle de lnergie (btiments basse nergie, constructions passives, comportements conomes, ...).

Les centrales au gaz et au charbongnrent de grandes quantits de CO2, un gaz responsable du drglement climatique. Lorsque le vent souffle, les oliennes permettent de rduire cette pollution en temps rel.

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Le Danemark, champion europen de lolien, met actuellement plus de CO2 que les autres pays. Ce constat sexplique par le fait que ce pays produit la majorit de son lectricit partir de centrales au charbon, particulirement polluantes. Le niveau de pollution est donc parmi le plus lev dEurope.

Le Danemark a choisi de rduire drastiquement ses missions de CO2 en dveloppant une production olienne. Depuis le dbut de cette politique (initie au milieu des annes 80), on a observ une diminution constante des missions : le taux est pass de 980 590 g de CO2/kWh. Les oliennes permettent donc bien de rduire la pollution gnre par les centrales conventionnelles (Danish Energy Authority 2006).

La mise en uvre de productions supplmentaires dnergies renouvelables permettra au Danemark dacclrer la dcarbonisation de son parc lectrique.

La rumeur parle galement de lAllemagne comme un contre-exemple . Ce pays, deuxime champion europen de lolien, a vu son taux de CO2/kWh augmenter ces dernires annes. Ce constat doit lui aussi tre analys par une vue gnrale : durant cette priode, la consommation lectrique allemande a augment un rythme plus lev que la production dnergie partir doliennes. Cette forte consommation a entran une plus grande production des centrales classiques (Ministre allemand de l'Environnement 2007).

Ces deux exemples ont le mrite de rappeler que les missions de CO2 de la production lectrique sont lies, dune part, au dveloppement de lensemble du parc lectrique et, dautre part, lvolution de la consommation lectrique.

Le dveloppement des nergies renouvelables doit ds lors saccompagner dune politique de diminution de la demande dnergie : rduire les gaspillages dnergie et encourager, par exemple, la construction de btiments basse consommation dnergie.

Les rseaux lectriques sont capables dintgrer jusqu 20% dlectricit de source olienne. Au-del de ce niveau, des travaux de modernisation sontncessaires.

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Rumeur n2 : Le Danemark, champion de lolien, produit plus de CO2 que les autres pays.

Ralit :

Lolien contribue une rduction nette de nos missions CO2

Lise Mulpas Porte-parole de ELIA, gestionnaire du rseau belge haute tension.

La mise en service de parcs doliennes en Belgique permettra incontestablement de contribuer une rduction nette des missions de CO2 dans la mesure o ces units de production vont se substituer des centrales classiques au gaz et au charbon. Bien sr la situation de la Belgique et sa zone de rglage est diffrente de celle de la France, notamment par la taille et le type des units installes. La variabilit des parcs doliennes doit tre compense par dautres centrales. Chez nous, dans le cadre des objectifs lhorizon 2020, cette variabilit ne pourra pas tre compense uniquement par la centrale de Coo ou dautres centrales hydrauliques. Des centrales thermiques devront donc tourner faible rendement. Mais le bilan CO2 devrait tre incontestablement positif, dautant plus que nous pouvons compenser la baisse de production par un rachat dlectricit (ventuellement verte) sur le march dans le cadre de la gestion de lquilibre.

En outre, long terme, cette compensation devra tre examine une chelle plus grande que celle des zones de rglage actuelles, ce qui permettra de rduire le besoin de rserve et donc le nombre de centrales thermiques qui doivent tre maintenues charge rduite. Les gestionnaires de rseau europens collaborent galement au projet europen baptis EWIS (European Wind Integration Study). Ce projet a t lanc spcifiquement afin de permettre une bonne intgration de lolien dans le systme lectrique et de contribuer la ralisation des objectifs de la politique de lnergie europenne.

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Le rseau belge est interconnect avec les rseaux europens. Cela permet de bnficier dun effet de foisonnement sur tout le continent : quand le vent tombe ici, il se lve ailleurs, ce qui rgularise fortement la production olienne en Europe.

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La rumeur cite parfois une thse de doctorat qui donnait cette conclusion curieuse (en rsum) : au-del dun seuil de 2% dlectricit olienne sur le rseau belge, lavantage cologique de lolien deviendrait nul car, lorsque le vent tombe, il faut redmarrer des centrales thermiques polluantes (KUL 2005).

Depuis lors, cette thse a t analyse et largement critique pour sa mconnaissance du fonctionnement des oliennes et ses donnes tronques (EDORA 2005).

Elia, gestionnaire du rseau belge haute tension, confirme lavantage environnemental de lolien, dans une perspective beaucoup plus grande que 2%.

Lorsque le vent souffle, la production olienne permet de rduire les missions nocives des centrales au gaz et au charbon. Lorsque le vent tombe, il nest pas ncessaire de redmarrer des centrales thermiques. Cette baisse de rgime est notamment compense par la station de pompage/turbinage de Coo.

La production olienne atteindra certainement un jour une limite dintgration technique dans le rseau lectrique, mais le seuil de 2% voqu plus haut est absurde. Les dveloppements europens atteignent dj 20% au Danemark et 40% dans certaines rgions dEspagne.

LAllemagne a dmontr la faisabilit technico-conomique dune grande intgration de lolien (Dena 2005) et vise dsormais un objectif de 30% dici 2020. Ces expriences montrent que les rseaux europens - y compris en Belgique -peuvent techniquement intgrer jusqu 20% dlectricit de source olienne. Au-del, des travaux de modernisation du rseau sont ncessaires.

Les gestionnaires de rseau europens y travaillent et prparent dores et dj lintgration dune grande quantit dnergie olienne lchelle du continent (EWEA 2005).

On accuse parfois les oliennes de ne pas rembourser leur dette nergtique , cest--dire de ne pas produire autant d'nergie qu'il a fallu en dpenser pour les fabriquer et les mettre en place.

Le cycle de vie et le bilan nergtique des diffrents modles doliennes ont t rigoureusement analyss : construction, assemblage, transport par route vers le site olien, gestion des dchets, Ce cot nergtique a ensuite t mis en comparaison avec la production dnergie de lolienne (estimation annuelle selon les prvisions mtorologiques locales). En Belgique, dans les cas les plus dfavorables (turbine construite dans un pays lointain et achemine par route,),

les oliennes remboursent leur dette nergtique en moins dun an.

Une tude danoise (Elsam Engineering 2004) montre par exemple que les oliennes de 2 MW de type Vestas accumulent une dette nergtique 3635 MWh sur toute leur dure de vie. En Espagne, cette olienne rembourse sa dette en moins de 7 mois. Si elle est implante sur un site wallon, moyennement venteux, elle remboursera sa dette en moins dun an.Au-del de cette priode, lolienne produit une nergie 100% propre durant toute sa vie (20 ans en moyenne). Seules les productions dnergies renouvelables peuvent assurer un tel bnfice environnemental.

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Lolien doit se limiter 2% de la production lectrique. Au-del, lavantage environnemental nexiste plus.

Rumeur n3 :

Ralit :

Une olienne ncessite pour sa construction, son exploitation et son dmantlement plus d'nergie qu'elle n'en produit.

Rumeur n4 :

Ralit :

Les oliennes ne sont pas une technologie propre : il nexiste pas de procd de recyclage des pales en fibre de verre.

Rumeur n5 :

Les oliennes remboursent leur dette nergtique en moins dun an puis assurent une production 100% propre durant toute leur vie.

Une olienne est principalement compose des matriaux suivants : cuivre, fer, acier, aluminium, plastique, zinc, fibre de verre, bton (pour les fondations) et plomb (pour les oliennes offshore).

Dans une tude ralise par un bureau dtude danois (Danish Elsam Engineering 2004), il apparat que 98% du poids des lments constituant lolienne sont recyclables en bonne et due forme. La fibre de verre, qui reprsente moins de 2% du poids de l'olienne, ne peut actuellement pas tre recycle. Elle doit ds lors tre dpose dans un centre denfouissement technique o elle est traite en "classe 2": dchets industriels non dangereux et dchets mnagers.

Ce traitement remet-il en cause le bnfice environnemental li la production d'nergie olienne?

Ralit :

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Matires premires& ressources

Fournisseurs

Recyclage

DchetsEnfouissement/incinration

Transport Fabrication Transport & montage nergie renouvelable

EFFICACIT NERGTIQUE

Affirmer quune olienne ne tourne que 25% du temps revient dire que le vent ne souffle que 3 moispar an en Wallonie. En ralit, on constate que les parcs oliens wallons tournent plus de 80% du temps.

Une olienne dmarre quand le vent atteint la vitesse de 3 mtres/seconde (11 km/h) et sarrte - pour des raisons de scurit - lorsquil dpasse 25 mtres/seconde (90 km/h). La vitesse moyenne du vent enWallonie se situe autour de 5,5 mtres/seconde (20 km/h), ce qui permet aux oliennes de tourner plusde 80% du temps. De plus, les dveloppeurs de projets choisissent gnralement des sites plus venteuxque la moyenne.

Cette dure moyenne de fonctionnement permet une production trs efficace. Personne ninvestiraitdans un projet olien si la production dnergie tait faible.

Pourquoi la rumeur parle-t-elle de 25% ?

Ce chiffre est tabli en calculant le ratio entre lnergie rellement produite et lnergie que lolienneaurait produite si elle fonctionnait constamment puissance maximale. Cest un ratio thorique qui ne sapplique pas lolien : le vent ne souffle jamais pleine puissance, de manire constante, durantun an.

En Wallonie, les oliennes tournent plus de 80% du temps, ce qui permet une production trs efficace

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Le Danemark produit 20% de son lectricit partir doliennes, ce qui na jamais caus de panne dlectricit dans ce pays. En Europe, les rseaux lectriques moderniss sont capables dintgrer jusqu 20% dlectricit de sources imprvisibles comme lnergie olienne, voire mme 40% dans certaines rgions dEspagne.

La production variable de lolien ne pose pas de problmes techniques. Les gestionnaires dquilibre grent depuis plus dun sicle les nombreuses variations sur le rseau. Objectif : maintenir un quilibre entre la production et la consommation dlectricit. Ils ralisent cette tche sur base des prdictions annonces par les producteurs et les consommateurs. Si un risque de dsquilibre survient, ils peuvent rtablir un quilibre en temps rel : en modulant les

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Les oliennes ne tournent que 25% du temps. Rumeur n6 :

Les oliennes ayant une production variable, on ne peut pas compter dessus pour avoir de llectricit tout le temps.

Rumeur n7 :

Ralit :

Ralit :

sources de production et de consommation et en important ou exportant de lnergie de rgions proches. Cette gestion permet dintgrer les variations de lolien. Et dassurer tout moment une fourniture dlectricit aux consommateurs, dont les besoins fluctuent seconde aprs seconde.

De leur ct, les producteurs oliens utilisent des logiciels de prvision du vent pour estimer leur production. Ces outils, de plus en plus performants, permettent des prvisions fiables court terme, ce qui facilite la gestion de lolien sur le rseau.

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Les gestionnaires dquilibre grent depuis plus dun sicleles nombreuses variations sur le rseau lectrique belge. Objectif : assurer en permanence une fourniture dlectricit aux consommateurs. Lolien ne reprsente quune variation parmi dautres.

Une olienne consomme une faible quantit d'nergie et en produit beaucoup!

Lolienne a besoin de beaucoup dnergie pour fonctionner Rumeur n8 :

Ralit :

Une olienne est une machine qui produit de lnergie mais les lments auxiliaires qui assurent son bon fonctionnement en consomment aussi. La gestion du systme de contrle distance, lorientation des pales au vent et le balisage lumineux consomment de lnergie importe du rseau lectrique.

Cette consommation reste cependant marginale en regard de ce quune olienne produit comme nergie.A titre dexemple, une olienne de 2 MW consomme entre 0,8 et 4 MWh/an alors quelle produit en moyenne prsde 4400 MWh/an (olienne de type Enercon E-82 installe en Wallonie avec un rgime de vent moyen).

A lexception de cette faible consommation, lolienne fonctionne par lunique force du vent.

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EMPLOI, CONOMIE ET RETOUR FINANCIER

Llectricit produite nest pas pour nous Rumeur n9 :

Comme il nest pas possible de stocker llectricit, lnergie produite est vendue et injecte dans le rseau national (et international). Toutes les installations collectives de production dnergie lectrique fonctionnent selon ce principe (centrales au gaz, nuclaire, olien,). Chaque consommateur puise sur ce rseau llectricit dont il a besoin au moment o il en a besoin.

Notons tout de mme que llectricit est paresseuse. Elle choisit le chemin le plus court et le plus facile Lnergie lectrique injecte dans une sous-station proche dun village sera principalement consomme dans ce village, rduisant les pertes en lignes et le cot lis au transport dnergie sur de longues distances. A lchelle communale, ce cot de transport nest pas ngligeable. Si la production de deux oliennes de 2 MW, soit environ 8800 MWh/an (lquivalent de la consommation de prs de 2500 mnages) est consomme localement, cela revient une conomie de prs de 110.000 /an, au bnfice de lintercommunale (*). Cela se traduit par une rduction de la contribution de la commune au financement de l'intercommunale, et, si les fournisseurs d'lectricit en tiennent compte, une rduction de la facture d'lectricit. Dans les deux cas, la collectivit locale est gagnante.

(*) Calcul bas sur un facteur de charge de 23%, un cot de transport de 12,5 /MWh (source : ELIA), une consommation moyenne par mnage de 3500 KWh/an (source : CWAPE)

LES CERTIFICATS VERTS : UN SOUTIEN AUX NERGIES PROPRESDepuis le Protocole de Kyoto, les Gouvernements ont pris conscience que les productions lectriques conventionnelles reprsentent un cot environnemental pour la socit. Les centrales au gaz et au charbon gnrent une pollution nocive pour la sant et mettent des missions de CO2 lorigine du drglement climatique. Les centrales nuclaires, quant elles, produisent des dchets radioactifs dont la gestion reste problmatique : aucune compagnie dassurance ne veut les assurer tant les risques humains et environnementaux sont levs.

Ces cots indirects sont pris en charge par lEtat (remboursement des soins de sant, assurance risque,). Si ces cots taient pris en compte dans la facture du consommateur, le prix de llectricit produite de manire classique serait deux trois fois plus cher (lire notamment ltude de Nicholas Stern, 2006). Cette mesure serait bien sr trs peu populaire. Le Protocole de Kyoto propose plutt des mcanismes de soutien aux nergies renouvelables.

En Wallonie, le mcanisme des quotas de certificats verts permet ainsi de soutenir le dveloppement dune production dlectricit propre. Un certificat vert est octroy pour chaque MWh produit partir dune source renouvelable (olien, hydro, photovoltaque, biomasse, ). Le producteur peut ensuite vendre ce titre un fournisseur dlectricit, qui a lobligation dacheter chaque anne un certain quota de certificats verts.

Ce mcanisme permet dassurer un financement complmentaire aux producteurs dlectricit verte. Sans ce soutien, cette production propre ne pourrait pas se dvelopper.

Ralit :

Nous navons pas droit de llectricit gratuite !

Les parcs oliens ne sont pas conus pour offrir de llectricit gratuitement. Ils contribuent alimenter le rseau lectrique o diffrents consommateurs puisent leur lectricit : les industries, les bureaux, les particuliers,. Ce service a un cot, qui est factur par lintermdiaire de votre fournisseur dlectricit.

Limplantation dun parc olien dans votre commune peut cependant offrir certains avantages financiers. Les citoyens ou les pouvoirs publics locaux peuvent en effet proposer au promoteur une formule de partenariat et investir individuellement ou collectivement dans le projet, via par exemple une cooprative citoyenne.

Cest ce quont fait un millier de cooprants wallons de Allons en vent Houyet et 12.000 cooprants de Ecopower Eeklo, en Flandre. Que gagnent-ils ? Une rentre financire stable, dventuelles rductions de factures dlectricit (comme Eeklo) et le rinvestissement des bnfices dans des projets locaux de dveloppement durable.

Ces citoyens participent activement aux prises de dcision relatives au parc olien.

Ils insufflent galement une nouvelle dynamique locale : Fte du vent, animations scolaires, activits pdagogiques, vie associative, ...

A Houyet, les citoyens ont dcid dinvestir dans un projet olien afin de prparer lavenir de leurs enfants.

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Les technologies nouvelles ncessitent en effet toujours un soutien financier public lors des phases de recherche, dveloppement et dploiement. De nombreuses activits conomiques bnficient par ailleurs de soutiens financiers afin de garantir laccs un produit ou un service. Cest le cas par exemple lorsque vous achetez un pain (subside lagriculture) ou certains mdicaments (remboursement de la scurit sociale).

Le soutien aux nergies renouvelables est rgulirement valu afin doctroyer aux producteurs verts un prix juste par rapport au cot rel de production. Les ingnieurs de la CWaPE, rgulateur indpendant, ont estim en 2008 que la filire olienne devait continuer recevoir un soutien pour lui garantir une juste rentabilit (CWaPE 2008). Mais terme, lolien pourra tre mis en uvre sans aide.

Il en va de mme des incitants financiers pour les particuliers. Le systme des primes Energie encourage par exemple les citoyens amliorer lisolation de leur logement. Les mesures du Plan Solwatt (prime et certificats verts) les incitent squiper de panneaux photovoltaques : rentabilise en moins de 7 ans, leur installation produit ensuite de l'electricit gratuitement !

X Pour en savoir plus sur le mcanisme des certificats verts : http://www.cwape.beX Pour en savoir plus sur les primes Energie pour les particuliers : http://energie.wallonie.be

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Rumeur n10 :

Ralit :

Depuis le 1er janvier 2007, le march de llectricit est libralis en Wallonie. Vous pouvez donc comparer les services et tarifs de plusieurs concurrents et choisir le fournisseur qui vous semble le meilleur. Vous pouvez utiliser pour ce faire le comparateur de prix officiel pour le march wallon : www.cwape.be

La plupart des fournisseurs proposent une offre lectricit verte . Cette offre garantit que le fournisseur a effectivement achet de llectricit des producteurs verts (olien, biomasse, hydro,). En choisissant cette formule, vous encouragez le dveloppement des nergies renouvelables sur le rseau lectrique en Belgique.

L'annonce d'un projet olien peut avoir un effet dprciateur court terme sur la valeur immobilire locale. Cet effet est constat lors de projets d'infrastructure publique (autoroute, antenne de tlcommunication, ...) et reste limit dans le temps.

Lorsque le parc olien est en fonction, on remarque que l'immobilier reprend le cours du march. C'est notamment ce que montre une tude prospective ordonne par la Rgion wallonne (Devadder 2005). Ce rsultat confirme les tendances remarques dans d'autres pays tels que les Etats-Unis o une tude mene sur un chantillon de plus de 24.000 transactions immobilires (dont 14.000 avec vue sur parc olien) a montr que l'implantation de parcs oliens n'a aucun impact significatif sur le march immobilier (REPP 2003).

La valeur dun bien immobilier est constitue dlments objectifs (localisation, surface habitable, nombre de chambres, isolation, type de chauffage,) et subjectifs (beaut du paysage, impression personnelle, coup de cur,).

Limplantation dun parc olien na aucun impact sur les critres de valorisation objectifs dun bien. Il ne joue que sur les lments subjectifs, qui peuvent varier dune personne lautre. Certains considrent la prsence dun parc olien comme un plus , dautres pas.

A partir dune certaine distance, limpact visuel dune olienne nest pas plus encombrant quun hangar ou quune antenne. Vue une distance de 500 m, une pale qui tourne 150 m de hauteur peut facilement tre masque par un arbre de 15 m situ 50 m de lobservateur. Alors 1 ou 2 kilomtres Qui fait encore attention des oliennes aperues au loin ?

En Wallonie, la cration dun parc olien na pas dimpact sur limmobilier local. Une maison avec vue suroliennes trouvera toujours acqureur au prix du march car il sagit dun critre subjectif.P h

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CHOISIR UN FOURNISSEUR VERT

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Limplantation doliennes implique une forte dprciation immobilire. Votre banquier va rsilier votre contrat de prt

car votre maison ne vaudra plus rien!

Rumeur n11 :

Ralit :

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PRODUCTION DNERGIE ET DEMPLOISLe dveloppement de chaque projet olien implique prs dune quinzaine dentreprises locales, indispensables pour raliser les tudes, mener les travaux dinstallation et damnagement de voiries, raccorder le parc au rseau, financer le projet et assurer la maintenance des oliennes sur vingt ans.

Ces activits conomiques permettent lemploi de nombreuses personnes : ingnieurs, architectes, logisticiens, ouvriers, techniciens,

Plusieurs entreprises wallonnes et flamandes fournissent galement du matriel pour les fabricants doliennes. Certaines ont mme dvelopp des composants utiliss dans le monde entier. Citons par exemple les transformateurs pour oliennes (Pauwels International), les freins et engrenages (Hansen Transmission), lacier pour les tours (CFR) ou les fibres de verre pour les pales (Owens Corning).

En Europe, 150.000 personnes travaillent dans une activit lie lolien. Vu la forte croissance du secteur, 368.000 nouveaux emplois devront tre crs en Europe dici 2020 et seront occups par une main duvre locale (projection ralise par le programme europen MITRE).

Photos : Frdric LAURENTwww.fredlau.be

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Les touristes vont fuir le village Rumeur n12 :

Les oliennes nont pas dimpact sur le tourisme local. Au contraire, elles attirent un nouveau public.

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Ralit :

Les professionnels du tourisme ne constatent pas de baisse du tourisme suite la cration dun parc olien, ni en Wallonie ni ailleurs en Europe. Selon ltude ordonne par la Rgion wallonne, le secteur du tourisme rejette massivement lide que les parcs doliennes pourraient nuire au commerce local dune faon gnrale (Aerograf 2005).

Au contraire, de nouveaux circuits thmatiques voient le jour dans le cadre du tourisme scientifique, de lcotourisme et du tourisme vert.

Les parcs oliens sont souvent mentionns sur les cartes touristiques et attirent un public curieux qui souhaite comprendre comment fonctionnent ces moulins contemporains.

INTGRATION PAYSAGRE

Ces dernires annes, le nombre de projets oliens a fortement augment en Wallonie. Certaines communes sont parfois sollicites pour deux voire trois projets sur leur territoire. Cela ne veut pas pour autant dire que tous ces projets seront accepts. Loin sen faut.

Les oliennes ont un impact visuel important sur le paysage. A courte distance, leur empreinte sur le paysage est indiscutable. Cest pourquoi la rglementation sur limplantation de parcs oliens est stricte et sans quivoque. Afin de garantir un dveloppement cohrent de la filire olienne, dassurer un confort visuel pour les riverains et dviter les drives, la rglementation prvoit plusieurs balises de scurit:

h 1. Un bureau dtude (indpendant et agr par la Rgion wallonne) doit analyser les incidences sur lafaune, la flore et le cadre de vie des riverains dans une tude dincidences et proposer des alternatives lorsque les incidences sont juges trop leves.

h 2. Le contenu de ltude dincidences est ensuite contrl par deux organismes reconnus pour leur impartialit : le CWEDD (Conseil Wallon de lEnvironnement pour le Dveloppement Durable) et le CRAT (Commission Rgionale dAmnagement du Territoire).

h 3. Lavis et les remarques de la population sont officiellement sollicits deux reprises : avant lintroduction du permis et pendant la procdure dinstruction. Les riverains les plus proches du parc sont dailleurs en droit de demander des analyses paysagres complmentaires afin de pr-visualiser les effets visuels des oliennes depuis leur habitation.

h 4. Aprs lintroduction du permis, limpact sur lenvironnement est ensuite analys par une autre instance publique, la DGO4 (Direction gnrale oprationnelle - Amnagement du territoire, Logement,Patrimoine et Energie) (anciennement DGATLP). Lavis remis par la DGO4 prend en considration plus de 30 critres dapprciation, dont une distance minimale respecter par rapport aux habitations. Chaque projet doit sadapter aux ralits locales et la distance minimale sera fixe afin de respecter la qualit du cadre de vie.

Le dveloppement est anarchique. Les oliennes sont installes nimporte o et nimporte comment

Rumeur n13 :

Chaque projet olien est analys par plus de quinze institutions selon leurs comptences : faune, flore, habitat, patrimoine, scurit, vie locale, Tout est valu afin dintgrer le parc olien dans la localit et ses environs.

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h 5. En rgle gnrale, lavis motiv des organismes suivants est systmatiquement sollicit : la CRMSF (Commission Royale Monument Sites et Fouilles) pour l'intgration avec les btiments classs, la DNF (Dpartement de la Nature et des Forts) pour lintgration avec les zones naturelles protges, la DGO1 (anciennement MET - Ministre de l'Equipement et des Transports) pour lintgration avec le rseau routier, les Gestionnaires des rseaux de transport et de distribution dlectricit pour la scurit du rseau lectrique, la CCATM (Commission Communale pour lAmnagement du territoire), la commune, la Direction Gnrale du Transport Arien du SPF Mobilit et Transports, Belgocontrol pour l'intgration avec laviation civile, la Dfense, l'IBPT (Institut Belge des services Postaux et Tlcommunication) pour l'intgration avec les voies de tlcommunication hertzienne, la DGO4 (anciennement DGATLP et DGTRE - Direction Gnrale des Technologies, de la Recherche et de lEnergie). h 6. Ensuite, se basant sur un cadre de rfrence rglementaire ainsi que sur les avis des riverains et des organismes consultatifs, les fonctionnaires techniques et dlgus des administrations externes de la DGO4 (anciennement DGATLP) et de la DGO3 Agriculture, Ressources naturelles et Environnement (anciennement DGRNE) statuent sur la qualit de lintgration paysagre du projet et sur loctroi ou le refus du permis. Ces fonctionnaires rgionaux dtachs au niveau des services externes provinciaux disposent dune vue gnrale qui dpasse le cadre des communes concernes par le projet. Ils prennent notamment en considration des critres de co-visibilit entre diffrents (projets de) parcs pour assurer une intgration homogne sur lensemble du territoire.

h 7. En cas de dsaccord, il est toujours possible dintroduire un recours auprs du ministre en charge de lamnagement du territoire.

Vous laurez compris, ce long processus loin dtre anarchique - vise encadrer le dveloppement olien sur notre territoire en vue notamment dassurer une intgration cohrente et harmonieuse des oliennes dans notre paysage.

Depuis toujours, lhomme amnage son territoire afin de rpondre aux demandes de sa communaut : transport, communication, nergie, ...

Le rle de la commune dans la procdure de demande du permis est de rceptionner la demande et dmettre un avis son propos. Le bourgmestre nest pas amen prendre de dcision sur ce permis. Ce sont les fonctionnaires techniques et dlgus de la Rgion wallonne qui prennent conjointement une dcision, sur base des avis mis par une quinzaine dorganismes consultatifs, dont la commune.

Le poids des reprsentants communaux dans la dcision finale est certes non ngligeable, mais il nest pas suffisant pour garantir loctroi dun permis. Pour y arriver, les dveloppeurs de projets devraient soudoyer lensemble des organismes consultatifs (une quinzaine dinstitutions) ainsi que les fonctionnaires techniques et dlgus. Cela ferait beaucoup de monde payer en dessous de table avec un rsultat incertain vu les possibilits dappel contre toute dcision, quelle soit positive ou ngative.

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Le permis est achet ! Le bourgmestre sen met plein les poches

Rumeur n14 :

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ELLES FONT PARTIE DU PAYSAGE

Sont-elles horribles ou majestueuses ? Les oliennes sont dans lair du temps. Tout le monde en parle et chacun a son avis sur le sujet.

Afin de mieux comprendre lopinion publique sur ce sujet, la Rgion wallonne a ordonn en 2005 une tude sur lacceptation sociale des oliennes (Aerograf 2005). Celle-ci fut conduite auprs de 250 riverains de trois parcs wallons.

Il en ressort quune large majorit (72%) des personnes interroges nont pas peru de changement dans leur vie quotidienne. Deux minorits estiment que les oliennes ont un impact sur leur vie de tous les jours : soit trs ngatif , soit trs positif . Mais pour la plupart des riverains, elles font dsormais partie du paysage ni plus, ni moins.

Voici quelques citations pour illustrer cet tat desprit majoritaire : Avec le temps, a ne drange pas ; Il y a du pour et du contre ; Au dbut, a impressionne un peu mais on sy habitue facilement ; A partir du moment o elles sont bien intgres ; Je ne vois aucun effet ngatif pour la sant ; Les gens sexcitaient, il fallait tre pour ou contre, mais finalement on voit bien quea sarrange ; On fait parfois une balade jusque l ; Sil y en avait beaucoup, a seraitdiffrent ; Je prfre a plutt quune entreprise polluante ; On avait peur quea dfigure tout le village, mais en fait cest plutt joli ; Les gens ont envie de comprendre comment elles fonctionnent; Cest une curiosit, les promeneurs

nous posent des questions ; Mon mari a suivi tout leur chantier; Ca suscite des conversations, les gens en parlent ; Mes enfants aiment bien les regarder,

Durant la phase de projet, les ractions des habitants dpendent fortement de leur connaissance relle du projet et de leur implication dans le processus de concertation. Les personnes qui sen tiennent aux rumeurs ( on dit que ) expriment gnralement une vive inquitude voire un rejet par principe. Les personnes qui sinforment auprs des autorits comptentes (runions dinformation, enqute publique) comprennent le projet, valuent les impacts possibles sur leur cadre de vie, proposent ventuellement des adaptations et sont gnralement satisfaites de la ralisation du parc olien.

Ltude montre ainsi que 62 % des personnes interroges sont prtes accueillir une olienne moins de 1000 mtres de leur habitation.

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Les oliennes ne sont pas adaptes un pays aussi peupl que la Belgique

Rumeur n15 :

La Belgique est lun des pays europens les plus densment peupls : 346 habitants/km. Cela veut-il dire que lolien nest pas adapt cette situation ?

Comparons avec les Pays-Bas. Dans ce pays o la densit de population (393 habitants/km) est comparable la ntre, le taux de dveloppement de lolien en 2007 est de 4.5 MW par habitant et par km, soit cinq fois plus que chez nous (EWEA 2008).

Lolien nerlandais se dveloppe principalement sur terre ( on-shore ).

Selon lagence gouvernementale des affaires conomiques Senternovem, 1587 MW taient installs lintrieur du pays fin 2007, contre 160 MW au large des ctes ( off-shore ).

Aux Pays-Bas comme en Belgique, il reste, malgr la densit, des espaces qui rpondent aux exigences drastiques en matire damnagement du territoire pour les parcs oliens.

Ces installations devraient tres implantes en zone industrielle.

Rumeur n16 :

Les oliennes ont besoin dun vent de qualit pour produire suffisamment dnergie. Or, lcoulement laminaire du vent est fortement influenc par la prsence dinfrastructures bties et par la densit doccupation du sol.

Les zones industrielles gnrent de plus grandes perturbations. En Wallonie, ces zones noffrent pas le meilleur potentiel olien. Vu lespace disponible, les oliennes sont implantes de prfrence dans les zones agricoles, qui offrent de vritables couloirs vent.

Nos campagnes offrent de vritables couloirs vent.

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Les oliennes ncessitent dnormes fondations en bton qui dtriorent le sol.

Rumeur n17 :

La fondation dune olienne stend sur une surface comprise entre 100 et 300 m selon les modles et les puissances. Cette emprise au sol est ramene moins de 100 m2 lorsque le chantier est termin et les fondations recouvertes de terre et dun empierrement.

Le volume de bton dans les fondations dune olienne est comparable au volume dune grande maison (de lordre de 400 m3 pour une olienne de 2,5 MW). Le charroi li linstallation dune olienne est assur par environ 100 camions. Le plus souvent, laccs un chantier olien emprunte les routes et chemins existants : limpact est ainsi limit et moins coteux.

Au terme de lexploitation du parc olien, chaque olienne est dmantele. Cela se fait gnralement par grue ou, dans certains cas, par implosion de la base du mt. Les deux techniques sont trs scurises et non polluantes. Dans le cas contraire, elles ne seraient pas acceptes.

Quelle que soit la mthode employe, les responsables du parc ont lobligation lgale de remettre la parcellede terrain utilise entirement en tat, ce qui inclut mme le raclage des fondations en bton de lolienne.

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Le volume de bton utilis dans les fondationsdune olienne est comparable celui dune grande maison. En fin dexploitation, le responsable du parc olien doit remettre la parcelle de terrain entirement en tat.

En Wallonie, une caution bancaire garantit le dmontage du parc olien en fin de vie.

En cas de faillite du producteur, les oliennes vont rester l et se dgrader

Rumeur n18 :

Les exploitants de parcs oliens sont lgalement tenus de dmonter les oliennes et remettre lesite dans son tat initial au terme de leur exploitation lexpiration de leur permis unique environ 15 25 ans).

Pour garantir le respect de cette obligation, une caution sous forme de garantie bancaire est actuellement demande pour pouvoir obtenir lautorisation de commencer la construction du parc. Cette garantie slve 80.000 par olienne.

Le cot rel de dmontage est cependant trs infrieur : entre 30.000 et 60.000 par olienne, en fonction de la technique utilise. Les composants mtalliques des machines ont dailleurs une valeur marchande qui compensera partiellement ce cot.

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PLAN DE SECTEUR ET UTILIT PUBLIQUEP

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Le dveloppement de parcs oliens en Wallonie permet dassurer aux Wallons une production dnergie locale, renouvelable, non-soumise aux marchs internationaux des nergies traditionnelles dont la fluctuation des prix est difficilement matrisable. Les parcs oliens bnficient donc la collectivit et sont considrs dutilit publique.

Or les 23 plans de secteurs wallons, adopts entre 1977 et 1987, ne prvoient pas limplantation dune activit de production lectrique dans les zones agricoles. Lorsque les premiers parcs oliens wallons ont vu le jour, au dbut des annes 2000, la Rgion wallonne a dcid de sadapter cette nouvelle ralit et accorde ds lors une drogation automatique au Plan de secteur pour les projets oliens.

Les recommandations gographiques de la Facult de Gembloux (carte Feltz) ne sont pas prises en compte.

Rumeur n19 :

Ralise par le Professeur Feltz pour le compte du Ministre de lamnagement du territoire, cette cartographie superpose de nombreux critres lis limplantation de parcs oliens. Elle permet didentifier des zones dexclusion juridique, ainsi que des zones de haute et faible sensibilit par rapport limplantation doliennes.

Cette carte na pas et na jamais eu pour vocation de dterminer les zones de dveloppement des oliennes. Il sagit dun outil daide la dcision - sans valeur juridique - actuellement utilis par la DGO4 (anciennement DGATLP - Direction Gnrale de lAmnagement du territoire, du Logement et du Patrimoine) pour la dtermination de ses avis sur les demandes de permis. Elle est donc bel et bien prise en compte lors de la procdure dinstruction de la demande de permis.

Les missions tlvises seront brouilles. Rumeur n20 :

L'IBPT (Institut Belge des services Postaux et Tlcommunication) est systmatiquement sollicit en amont - par les porteurs de projet - et en aval - par les fonctionnaires dlgus et techniques - afin dviter quune olienne ne perturbe les missions TV hertziennes (captes uniquement par les antennes en rteau).

Les oliennes sont ds lors places en dehors du couloir du faisceau hertzien (de faible largeur). Si toutefois des perturbations sont constates, une compensation (antenne parabolique, connexion au cble) pourra tre accorde par le porteur de projet.

Les oliennes nont aucun effet sur les missions captes par antenne parabolique ni par le cble.

Ralit :

Ralit :

Il suffit de se balader le long dun parc olien et de tendre loreille pour se faire une opinion. Selon les saisons et les conditions mtorologiques, le son gnr par les oliennes est peu perceptible ou couvert par le bruit du vent ou... dune route.

Lincidence des oliennes sur la sant est analyse depuis vingt ans dans plus de 30 pays occidentaux. Aucun effet sur la sant na t rvl : ni le bruit, ni les basses-frquences, ni les infrasons.

Sur base des connaissances scientifiques internationales et dune campagne de mesure, l'Afsset (lAgence franaise de scurit sanitaire, de lenvironnement et du travail) a publi un rapport sur cette question (Afsset 2008) : Il apparat que les missions sonores des oliennes ne gnrent pas de consquences sanitaires directes sur lappareil auditif. Aucune donne sanitaire disponible ne permet dobserver des effets lis lexposition aux basses frquences et aux infrasons gnrs par ces machines.

A lintrieur des habitations, fentres fermes, on ne recense pas de nuisances - ou leurs consquencessont peu probables au vu du niveau des bruits perus. En ce qui concerne lexposition extrieure,les missions sonores des oliennes peuvent tre lorigine dune gne, mais on remarqueque la perception dun inconfort est souvent lie une perception ngative des oliennes dansle paysage.

Certains riverains qui souffrent de maux comme les trouble du sommeil se focalisent parfois sur lesoliennes. Ils se trompent malheureusement de cause. Les mdecins chercheront dautres origines (stress, soucis,) pour les accompagner sur la voie de la gurison.

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Les oliennes font beaucoup de bruit et sont mauvaises pour la sant.

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Lincidence des oliennes sur la sant est analyse depuis vingt ans dans plus de 30 pays occidentaux. Aucun effet sur la sant na t rvl : ni le bruit, ni les basses-frquences ni les infrasons.

L'Homme peut vivre proximit d'un parc olien sans soucis pour sa sant.

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QUELLE DISTANCE PAR RAPPORT AUX HABITATIONS ?

Les riverains se posent souvent cette question. Surtout si une rumeur dit que les oliennes sont trs bruyantes et doivent tre places plus de 1500 mtres. Pourtant, il ne sagit pas dappliquer une distance unique pour tous les projets oliens.

Une olienne situe 1500 mtres peut parfois tre plus audible que si elle est implante 400 mtres. Pourquoi ? Parce quun son se propage selon plusieurs facteurs, notamment la topographie locale. Sommes-nous dans une plaine ou une rgion vallonne ? Existe-t-il des obstacles pouvant rpercuter les sons (pont, immeuble,) ? Chaque projet olien doit donc tenir compte des conditions acoustiques locales pour respecter lenvironnement sonore habituel des riverains.

La rfrence de 1500 mtres provient dune tude du Professeur Chouard (Acadmie Nationale de Mdecine France, 2006). A lpoque, faute de donnes disponibles en France, cette tude donnait une recommandation titre conservatoire : appliquer une distance minimale de 1500 mtres entre les habitations et les oliennes dune puissance suprieure 2,5 MW. Ltude admettait cependant quil est thoriquement difficile de dfinir a priori une distance minimale des habitations, qui serait commune tous les parcs.

Depuis lors, lAfsset a rcolt les mesures ncessaires et publi un rapport qui dmontre labsence deffets sur la sant (voir point prcdent). LAfsset confirme en outre la non-pertinence dune distance minimale identique impose tous les projets oliens et prconise plutt d utiliser les modlisations actuelles, suffisamment prcises pour valuer au cas par cas, lors des tudes dimpact, la distance dimplantation adquate permettant de ne pas gnrer de nuisance sonore pour les riverains des futures oliennes.

En Wallonie, la rglementation impose pour chaque projet olien une modlisation acoustique selon une norme internationale (IEC 61400-11). Ltude prend notamment en compte la topographie locale et les conditions mtorologiques les plus dfavorables (vents dominants soufflant vers toutes les habitations proches). Le parc olien ne sera autoris que sil respecte les normes acoustiques en vigueur en Wallonie.

Ces normes fixent le niveau sonore maximal entre 40 50 dB(A), soit lquivalent du bruit lintrieur dune maison calme(Rgion wallonne 2002).

Chaque projet olien est soumis une tude acoustique qui dtermine la distance dimplantation adquate permettant de ne pas gnrer de nuisance sonore pour les riverains des futures oliennes.

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Les oliennes mettent des infrasons nocifs. Rumeur n22 :

Les infrasons sont des sons basse frquence et correspondent la bande de sons infrieurs 20 Hz. Ils sont de mme nature que le son, mais ne sont pas perus par loreille.

Les infrasons sont issus de phnomnes naturels que lon retrouve partout o le vent souffle et heurte des obstacles durs (comme les btiments, les arbres,). Ils peuvent galement tre gnrs par les activits humaines.

La circulation automobile ou lutilisation de certains outils (machines vibrantes) peuvent aussi produire des infrasons. Sont-ils pour autant dangereux pour lhomme ?La littrature scientifique internationale sur ce sujet est claire : les infrasons gnrs par les oliennes ne prsentent aucun impact sur la sant (Bel Acoustic Consulting 2004).

Selon une tude du Professeur Chouard, aux intensits auxquelles on les retrouve dans les sites industriels les plus bruyants, les infrasons nont aucun impact pathologique prouv sur lhomme. [...] Au-del de quelques mtres, les infrasons du bruit des oliennes sont trs vites inaudibles. Ils nont aucun impact sur la sant de lHomme. Il ajoute par ailleurs que la production dinfrasons par les oliennes est, leur voisinage immdiat, bien analyse et trs modre :elle est sans danger pour lHomme (Acadmie Nationale de Mdecine - France, 2006).

Cette information est confirme par la ralit du terrain : il y a plus de 50.000 oliennes dans le monde, dont certaines fonctionnent depuis plus de 20 ans.

Depuis tout ce temps, aucun problme de sant qui aurait alert les autorits sanitaires na t mis en vidence.

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EFFET STROBOSCOPIQUE MAIS PAS HYPNOTIQUELorsque le soleil est visible, une olienne projette une ombre sur le terrain qui lentoure. La rotation des pales qui traversent la lumire du soleil provoquent alors un effet stroboscopique.

Cet effet est sans incidence sur la sant (Acadmie Nationale de Mdecine France, 2006). Il peut cependant tre drangeant pour les habitations situes lintrieur de la zone dombre. Afin dviter toute gne, la rglementation wallonne impose lanalyse dtaille de cet effet stroboscopique dans ltude dincidences. Le permis ne sera octroy que si le projet olien respecte les normes dexposition lgales - 30 heures maximum/an et 30 minutes maximum/jour -, sans impact sur la sant ou le confort visuel.

Il est actuellement possible dvaluer cet effet par simulation numrique et de dterminer o il risquera dtre gnant. En cas de risque avr, la localisation de l'olien pourra tre modifie ou l'olienne pourra tre munie d'un systme darrt automatique stoppant le rotor lorsque leffet stroboscopique se manifeste dans une habitation.

Les oliennes ont une vitesse de rotation rduite qui peut induire un effet relaxant lorsquon les regarde suffisamment longtemps. Mais de l se faire hypnotiser ? Allons donc

Ralit :

Les infrasons gnrs par les oliennes n'ont aucun impact sur la sant. Il s'agit d'un phnomne naturel li au vent.

Les flashes lumineux garantissent la scurit arienne. Ils sont actifs la nuit lorsque la majorit des habitants dorment.

Le respect des normes de scurit arienne impose lutilisation dun balisage lumineux dans le but de garantir la scurit du transport arien et des exercices militaires.

Ces flashes lumineux sont actifs la nuit lorsque la majorit des habitants dorment. Pour les personnes veilles, ils peuvent reprsenter une gne ou au contraire un point de repre utile.

Les professionnels de lolien et les responsables aronautiques souhaitent rduire les effets du balisage.

Parmi les solutions envisages, il est question de synchroniser les flashes et de les activer uniquement pendant les priodes dactivit aronautique. On pourrait galement utiliser des flashes intensit variable et les orienter vers le haut pour quils soient uniquement visibles par les avions.

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Le champ magntique cr par les oliennes est trs faible. La tension lectrique est infrieure 12.000 Volts et les cbles dvacuation de la production sont enterrs. Il sagit de niveaux de tension particulirement ordinaires. Cela na aucune commune mesure avec le champ gnr par des lignes ariennes de distribution 380.000 V ou par des antennes GSM.

Les installations lectriques, y compris les oliennes, sont rgulirement contrles afin de garantir la scurit des riverains.

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Ralit :

Les flashes lumineux du balisage nocturne sont drangeants Rumeur n24 :

Les oliennes gnrent des champs lectromagntiques Rumeur n23 :

Ralit :

Les accidents sont frquents. Rumeur n25 :

Aujourdhui, plus de 50.000 oliennes sont installes dans le monde, dont certaines fonctionnent depuis plus de 20 ans. Malgr cela, il ny a jamais eu de mort ni de bless parmi les riverains ou les promeneurs, mme si le risque existe comme pour toute activit humaine.

Les distances entre les oliennes et les zones habites sont suffisantes pour contenir les risques lis dventuels accidents. Les turbines rpondent des normes strictes de scurit (*) et sont contrles au moins une fois par an par des spcialistes.

Dans les conditions extrmes (temptes, tonnerre), le rotor est automatiquement mis larrt et les pales mises en drapeau. Les machines sont obligatoirement quipes dun systme de parafoudre et dun paratonnerre en bout de pales. Dans les zones nordiques, des systmes de dgivrage des pales sont aussi installs pour faire fondre la neige accumule sur les pales, et viter ainsi la projection de bouts de glaces.

(*) La norme de certification mise en uvre en Rgion wallonne est la norme IEC 61400-1. De plus, les installations doivent tre conformes au Rglement Gnral des Installations Electriques.

Les oiseaux sont dcims par les pales de lolienne. Rumeur n26 :

Causes daccidents mortels chez les oiseaux (nombre pour 10 000 dcs)

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Selon l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), 12.259 espces de faune et de flore sont aujourdhui menaces dextinction dans le monde. Au cur de la problmatique : les activits industrielles de lHomme et leurs consquences sur le climat et la biodiversit.

Selon la LPO (Ligue franaise pour la Protection des Oiseaux), le dveloppement des nergies renouvelables est devenu aujourdhui une obligation vis--vis des gnrations futures. () Il convient de privilgier les rflexions territoriales afin dassurer la cohabitation entre oiseaux et oliennes (LPO 2008).

Les oiseaux, dont la vue est le sens le plus dvelopp, voient les oliennes une trs longue distance. Ils changent facilement de trajectoire pour les viter.

En Wallonie, par principe de prcaution, limpact dun projet olien sur lavifaune est obligatoirement analys lors de ltude dincidences.

En outre, la Rgion wallonne interdit limplantation de parcs oliens le long dun couloir migratoire.

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La loi impose galement au promoteur olien de veiller ne pas dtriorer lquilibre cologique du site. Une attention particulire est exige pour les zones naturelles, les sites Natura 2000 et les zones protges.

Selon les recensements internationaux (U.S.A. National Wind Coordinating Comittee, 2001), les oliennes ont une incidence trs faible sur la mortalit parmi lavifaune (voir tableau page prcdente).

Pour viter tous les risques, il faudrait dabord liminer les immeubles, les lignes haute tension et les chats.

Les oiseaux changent facilement de trajectoire pour viter les oliennes.

> Les oliennes lectrocutent les vaches.

> Les oliennes hypnotisent les promeneurs.

> Les oliennes sont actionnes par les centrales nuclaires.

> Elles attirent le vent.

> Les prochains modles seront trois fois plus grands que latomium.

> On les utilise pour faire des expriences sur lhomme.

> Si elles tournent trop vite, les tlvisions explosent.

> La police les utilise comme miradors pour observer tout ce quon fait.

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LES MEILLEURES RUMEURS

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- AEROGRAF, Etude sur lacceptation sociale des oliennes , Chaumont-Gistoux, Fvrier 2005 (http://energie.wallonie.be > Thme Energies renouvelables > Energie olienne ).

- Afsset, Impacts sanitaires du bruit gnr par les oliennes , Avis de lAfsset et Rapport du groupe dexperts, Paris, Mars 2008 (www.afsse.fr > Les activits scientifiques > Les mthodes dvaluation).

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- LPO, Lnergie olienne et la conservation de la nature , Rochefort (France), 2008 (http://www.lpo.fr/etudes/eolien/index.shtml).

- Ministre allemand de l'Environnement, Renewable energy sources in figures - national and international developement , Bonn, juin 2007.

- Ministre de la Rgion wallonne, Cadre de rfrence pour l'implantation d'oliennes en Rgion wallonne approuv par le Gouvernement wallon du 18 juillet 2002.

- REPP, The effect of wind development on local property values , Washington, 2003, (http://www.repp.org/articles/static/1/binaries/wind_online_final.pdf).

- Stern, Review on the Economics of Climate Change , Londres, 30 octobre 2006 (http://www.hm-treasury.gov.uk > independent_reviews).

- U.S.A. National Wind Coordinating Committee, Avian Collisions with Wind Turbines: A Summary of Existing Studies and Comparisons to Other Sources of Avian Collision Mortality in the United States , Washington, 2001.

29

REMERCIEMENTSy Acadmie Nationale de Mdecine (France)

y Agence de Dfense de lEnvironnement et de la Matrise de lnergie (France)

y Agence Franaise de Scurit Sanitaire de lEnvironnement et du Travail (France)

y Belgocontrol

y Commission Royale Monument Sites et Fouilles

y Danish Energy Authority

y Deutsche Energie Agentur (Allemagne)

y Direction Gnrale du Transport Arien

y EDORA

y Elia

y European Wind Energy Association

y Institut Belge des services postaux et des tlcommunications

y Inter Environnement Wallonie

y La Dfense

y Rgion wallonne - DGO1

y Natagora

y Nederlandse Wind Energie Associatie (Pays-Bas)

y Rgion wallonne - DGO4

y Rgion wallonne - DGO3

y Senternovem (Pays-Bas)

ce)

30

UN MERCI TOUT SPCIAL y Guy Brunin, riverain dun projet de parc olien Gesves

y Jean-Pascal Van Ypersele, Climatologue et Vice-prsident du GIEC (Groupe dexperts Intergouvernemental sur lEvolution du Climat, rcompens par le Prix Nobel de la Paix en 2007).

Cette brochure a t ralise par:

Jade CharoukChristophe Haveaux

APERe asblAssociation pour la Promotion des Energies Renouvelables et Facilitateur olienpour le compte de la Rgion wallonne

31

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Direction gnrale oprationnelle :

Amnagement du territoire, Logement, Patrimoine et Energie

Dpartement de l'Energie et du Btiment durable Avenue Prince de Lige,7 5100 Jambes Tl. 0800 1 1901 http://energie.wallonie

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