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Les écoles de sécurité de la Province P.28 NAMUR PROVINCE 80 MAGAZINE DU COLLÈGE ET DU CONSEIL DE LA PROVINCE DE NAMUR OCTOBRE 2019 Le Delta : entrez, c’est ouvert ! P.4 Inauguration du kiosque « Le Tour de monsieur Sax » à Dinant P.16

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Les écoles de sécurité de la Province

P.28

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N°80MAGAZINE DU COLLÈGE ET DU CONSEIL DE LA PROVINCE DE NAMUR

OCTOBRE 2019

Le Delta : entrez, c’est ouvert !

P.4

Inauguration du kiosque « Le Tour de monsieur Sax » à Dinant

P.16

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ÉditoCette rentrée de septembre a connu l’inauguration de la maison de la culture provinciale rénovée devenue Le Delta. Parions que ce nouvel équipement permettra de dynamiser le pôle culturel namurois et, par ses initiatives, d’apporter un soutien tangible et encore plus pointu aux acteurs culturels locaux répartis sur l’en-semble de notre territoire.

Si la Province de Namur s’est illustrée historiquement sur le plan culturel, elle est aussi reconnue pour son enseignement. L’actua-lité récente est marquée par l’implantation de deux campus dé-centralisés (Walcourt et Gedinne), par l’inauguration du nouvel équipement de l’académie de police à Namur et par l’installation de l’école du feu à Sambreville. L’enseignement provincial est dis-pensé par des équipes pédagogiques d’exigence et d’excellence. Il est ouvert aux réalités du terrain et aux évolutions dans les milieux professionnels.

La Province de Namur continuera à s’investir en privilégiant, dans le secteur culturel, les coordinations avec le plus grand nombre et, dans le secteur académique, des formations spécifiques qui ne créent pas de facto des concurrences inutiles avec d’autres ré-seaux d’enseignement présents sur son territoire.

La culture au sens large du terme et la formation sous tous ses aspects constituent indéniablement des outils démocratiques es-sentiels au bien-vivre ensemble et à l’épanouissement individuel et collectif.

L’institution provinciale entend encore, en cette rentrée culturelle et académique, réaffirmer sa volonté de valoriser l’ensemble du territoire provincial et d’écouter les aspirations de tout un chacun.

Le Collège provincial

Le Delta : entrez, c’est ouvert ! pp. 4-5

Commémorations 40-45 p. 10

La bibliothèque itinérante pp. 26-27 a 70 ans

Les écoles de sécurité de la Province p. 28

Sommaire

Save the date

Publication éditée par le Collège et le Conseil de la Province de Namur

Éditeur responsable :

Valéry Zuinen, directeur général place Saint-Aubain, 2 • 5000 Namur Tél. : 081 776 703

[email protected]

Réalisation : Expansion

Production, régie publicitaire : Sponsor One Tél. : 081 736 890

Édition toutes-boîtes • 251 600 exemplaires

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N°80

26 octobre, réouverture du musée des arts anciens du Namurois – TreM.a

Du 29 octobre au 9 novembre, concours in-ternational de saxophone à Dinant

Du 5 au 11 novembre, The Extraordinary Film Festival, à Namur, pour sa cinquième édition

Jusqu’au 26 janvier, exposition Namur, Xe –XVIe siècle au musée des arts anciens du Namurois

Jusqu’au 2 février 2020, exposition Henri de Braekeleer au musée Rops

Édito

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Le Delta a ouvert ses portes le 21 septembre… et ne les fermera plus. Mais en fait Le Delta, c’est quoi ? Au-delà de la transformation architecturale du bâtiment et de ses abords, tout le projet culturel a été repensé, redes-siné et reconstruit. À la nouvelle forme correspond donc un nouveau souffle... Bienvenue au cœur du Delta !

Lieu de vie, de diffusion artistique, de citoyenneté et de débats, le Delta est un espace ouvert où artistes, médiateurs et publics se rencontrent et s’essaient au « sens commun ». Le spectateur devient acteur, l’invité devient hôte, les idées passent de l’un à l’autre pour imaginer de nouveaux possibles… Ce lieu, c’est avant tout le vôtre. Il vous rassemble, il vous ressemble. Ve-nez l’investir au gré de vos envies !

Vous avez plutôt besoin de refaire le monde ? Ça tombe bien, on vous donne régulièrement l’occasion de déployer votre énergie citoyenne. Que ce soit lors d’une Lutte des classes, spectacle théâtral, dans le cadre de La Journée wallonne de lutte contre la pau-vreté (17 octobre), ou bien dans le cadre du projet In/Out à l’occasion des Journées nationales de la prison

(du 27 novembre au 6 décembre), ou encore lors d’un Wikithon (28 novembre) qui vise à rendre l’encyclopédie collaborative Wiki-pédia plus égalitaire en intégrant un maximum de notices de femmes artistes et de femmes de science. Le jeudi soir, vous retrouverez aussi régulièrement des conférences gesticulées.

Les grands événements culturels namurois vous pas-sionnent ? Alors vous foule-rez le sol du Delta à de nom-breuses reprises d’ici fin 2019 !

Voici un aperçu de ce qui vous y attend : la soirée rap du festival Beautés soniques, les conférences du Kikk - festival des arts numériques - et les œuvres du parcours artistique gratuit Kikk in Town, le festival Chants-Sons pour les petits… Les occasions ne man-queront pas !

Le dimanche, on s’ennuie ? Non, on vient en famille ! L’accès à nos expositions est gratuit le 1er dimanche de chaque mois. Dans le cadre d’Evelyne Axell, méthodes pop, des visites flash et des ateliers créatifs en continu pour les 6-12 ans sont au programme. Il y aura éga-lement des journées cinéma chaque 3e dimanche du mois avec un/des films pour les grands et, en parallèle, une activité musique et cinéma pour les petits.

Au Delta, les semaines se suivent, mais ne se res-semblent pas... La vie au Delta sera rythmée par des rendez-vous récurrents, des petites habitudes hebdo-madaires à prendre ou à reprendre. Avec la nouvelle formule des Cinémardis, vous avez chaque mardi deux possibilités (en journée et en soirée) de voir ou revoir de grands classiques de l’histoire du cinéma. À l’affiche aussi, des petites pépites auxquelles vous ne vous attendez pas et du documentaire, toujours en présence d’un commentateur qui replace le film dans son contexte, et même parfois d’un réalisateur. Vous en voulez plus ? Qu’à cela ne tienne. Un jeudi par mois, PointCulture propose ses conférences « Les trésors du cinéma » pour un tour d’horizon en lien avec notre pro-grammation !

Et si rester assis devant le grand écran ne vous res-semble pas, venez vous défouler ! Chaque mardi, notre tout nouvel atelier « Alors on danse ? » vous invite à vous essayer aux pas de danse les plus endiablés !

Les mercredis après-midi, place à des ateliers ouverts aux petits et grands de 4 à 18 ans.

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Le Delta : entrez, c’est ouvert !

Dökk © Enrico Maria Bertani

Beautés soniques

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Le Delta sort le grand jeu… avec un bal hip-hop, le spectacle Dökk mêlant danse et art numérique, le concert de Jeanne Cherhal et de nouveaux concerts de rap. Des rendez-vous d’exception qui vous en mettront plein la vue et les oreilles, tout en restant accessibles ! Laissez-vous tenter…

Le Delta, un lieu ouvert à tous… Accessibles librement, certaines zones de détente vous ouvrent les bras. C’est le cas notamment de la terrasse panoramique qui offre une vue exceptionnelle sur la citadelle. La connexion Wi-Fi sur place est gratuite.

Pendant six mois, un fil rouge qui interroge et tisse du lien… La majeure partie de nos propositions artis-tiques où se croisent la musique, les arts plastiques, la danse, le cinéma et bien d’autres disciplines, interagit et fait sens autour d’un thème commun. Ce premier se-mestre, place à « En tout genre », qui entend détricoter les stéréotypes de genre… « Les garçons ne pleurent jamais et les filles ne savent pas conduire » ? Au Delta, on n’y croit pas ! Mettre en valeur les femmes artistes, déployer une programmation paritaire pour le cinéma, interroger les féminités, les masculinités sont pour nous autant de manières d’entamer la discussion avec vous !

Le Delta Pass, pourquoi s’en passer ?Le Pass vous permet de profiter toute l’année de tarifs préférentiels sur toute cette offre culturelle ! Cette carte est accessible à un prix démocratique, elle est nominative et valable un an à partir de sa date d’achat, autant de raisons de se laisser tenter !

Comment ça se PASS ? Différentes possibilités s’offrent à vous, selon votre profil :

• Le PASS à 15 €, accessible à tous

• Le PASS à 5 €, accessible aux moins de 26 ans, aux plus de 65 ans, aux demandeurs d’emploi, aux bénéficiaires du RIS, aux personnes en situation de handicap, aux professeurs

• Le PASS enfant, gratuit et accessible aux moins de 12 ans

• Le PASS gratuit, accessible aux bénéficiaires de l’article 27

Attention, tous les PASS sont à venir retirer aux comptoirs d’accueil du Delta. Les PASS à 5 €, enfant et gratuit sont dé-livrés sur présentation du justificatif correspondant (cartes d’identité pour les réductions liées à l’âge, justificatifs, ticket article 27, etc.)

L’automne au Delta, c’est donc

1 bal 2 expos 5 grands événements et festivals 6 dimanches en famille 12 cinémardis 17 concerts 100 occasions de s’y croiser et surtout 1 000 raisons de se réjouir !

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Dökk © Enrico Maria Bertani

Lutte des classes

Jeanne Cherhal

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L’office provincial agricole à la pointe

Plus de 2 000 exploitations agricoles sont installées sur le territoire provincial. L’office provincial agricole (OPA) a pour principales missions d’assister le monde agricole et de contribuer au développement d’une agriculture durable de qualité. Ses bureaux ont déménagé dans de nouveaux locaux plus appropriés et les laboratoires les rejoindront l’année prochaine, toujours à deux pas de l’école provinciale d’agronomie et des sciences de Ciney, son berceau.

L’office s’est développé dans les années '80 autour des activités d’un laboratoire. Il compte aujourd’hui 24 agents. Ses activités s’articulent autour de trois grands pôles : le laboratoire, la section agronomique et la section de gestion.

Dans le laboratoire, les techniciens effectuent différents types d’analyses (fourrages, sols, engrais, céréales, eau, etc.) pour des agriculteurs (qui peuvent alors cal-culer la quantité d’engrais nécessaire et suffisante pour amender leurs terres) ou encore font des tests sur la qualité des fourrages. Ainsi, les chercheurs déterminent les taux de nitrate dans les sols et des conseils sont donnés de manière à garantir une eau de distribution de qualité. Les centres de recherche, notamment des universités, font également appel à son expertise. Doté d’équipements technologiques de pointe, l’OPA réalise 16 000 analyses par an, dont la majorité concerne les fourrages.

L’office se livre aussi à l’observation des cultures. Il peut ainsi prévenir les fermiers qu’il y a un risque d’être envahis par les pucerons ou des insectes rava-geurs, que le taux de matière sèche dans le maïs est optimal et que l’exploitant peut donc récolter et ensi-ler… et ce, dans le cadre d’un réseau d’avertissements qui couvre toute la Wallonie.

À la demande d’agriculteurs, mais aussi de particuliers – il n’en coûte que quelques euros – ou de sociétés, l’équipe d’agronomes effectue des prélèvements et analyses et peut délivrer divers conseils. Depuis peu, les demandes affluent pour des projets de maraîchage ou même de viticulture.

L’encadrement des exploitations agricoles dans tous les aspects technico-économiques est effectué par la section de gestion. L’équipe établit les comptabilités de gestion d’environ 140 exploitations pour permettre aux agriculteurs d’en évaluer la rentabilité pour chaque activité, et leur prodigue des conseils. Elle encadre aus-si les exploitants dans leurs projets d’investissement, l’installation des éventuels jeunes repreneurs, etc.

Outre ses missions quotidiennes, l’OPA prend part à plusieurs projets destinés à favoriser le développe-ment d’une agriculture durable. Il travaille ainsi sur un projet visant à améliorer l’autonomie des exploitations tant au niveau énergétique qu'au niveau de l’alimenta-tion du bétail.

L’office, rappelons-le encore, vise une accréditation ISO 17 025 pour son laboratoire. Elle consiste en une reconnaissance de compétences. La priorité a été don-née ici à l’analyse des taux de nitrates dans les sols.

Une nouvelle qui en réjouira plus d’un : depuis quelques années, le personnel de l’OPA constate que les agricul-teurs se tournent de plus en plus vers la diversification, mais aussi vers une agriculture plus raisonnée, plus res-pectueuse de l’environnement et des terres.

OPA, 14, rue Saint-Quentin – 5590 Ciney – Tél. : 081 776 816

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Henri De Braekeleer, une fenêtre ouverte sur la modernité au musée RopsHenri De Braekeleer (1840-1888) fait partie d’une fa-mille d’artistes anversois dont le père, Ferdinand, et l’oncle, Henri Leys, sont des personnalités influentes de leur époque. Son œuvre s’inspire principalement de la peinture de genre néerlandaise du XVIIe siècle et semble indissociable de la redécouverte du travail de Pieter de Hoogh et de Jan Vermeer. Couturières ou artistes au travail, penseurs ou intellectuels en pleine méditation, les peintures les plus connues d’Henri De Braekeleer détaillent des instants du quotidien. Le personnage, absorbé dans une activité banale, se trouve au milieu d’une pièce ou d’un atelier dont le

décor est minutieusement représenté. L’artiste est un virtuose : atmosphères, objets, cos-

tumes, rien n’est laissé au hasard. Ses scènes sont baignées d’une douce

lumière : l’intimité du moment n’est interrompue que par une fenêtre ouverte sur l’extérieur.

Cette influence de l’art des XVIe et XVIIe siècles chez les peintres du XIXe n’est pas rare. Certains artistes continuent d’être ha-bités par l’esprit des grands maîtres de la peinture fla-

mande. Félicien Rops confirme cet héritage dans des œuvres

comme Tête de vieille Anversoise ou encore La Peleuse de pommes

de terre. Et pourtant, De Braekeleer est bien plus qu’un peintre talentueux maniant

avec dextérité les techniques et thèmes de la peinture classique. Les avant-gardistes belges, dont

le cercle des XX, le considéraient comme l’un des plus importants réalistes de la seconde moitié du XIXe siècle en Belgique. Van Gogh n’hésite pas à le comparer à Édouard Manet.

L’exposition présentée au musée Rops, en collabora-tion avec le musée royal des Beaux-Arts d’Anvers, met en lumière la modernité de la peinture de De Braeke-leer, à travers une trentaine de tableaux, de dessins ou de gravures.

Jusqu’au 2 février 2020 — www.museerops.be [email protected] — Tél. : 081 776 755 — Du mardi au dimanche de 10 à 18 heures gratuit le 1er dimanche du mois

Say it in English ! Zeg het in het Nederlands !Depuis quelques années déjà, le musée provincial pro-pose des visites guidées immersives en anglais et en néerlandais. Cette initiative s’adresse aux élèves du se-condaire, du supérieur, des cours de promotion sociale…

Découvrez la vie et l’œuvre de Félicien Rops dans la langue de Vondel ou celle de Shakespeare toute l’an-née. Vous serez guidé par un native speaker qui éva-luera le niveau des étudiants en début de l’activité et suscitera le dialogue tout au long de la visite.

Dans le cadre de l’exposition « Henri de Braekeleer », le musée proposera aussi des visites immersives en fran-çais ou en néerlandais à destination du public franco-phone ou néerlandophone.

Deux formules pour cette exposition temporaire :

Une seule exposition (Félicien Rops OU Henri De Braekeleer) Durée : 1 heure Entrée : 1,50 € par étudiant Guide : 40 € par groupe de 22 étudiants maximum.

Deux expositions (Félicien Rops ET Henri De Braekeleer) Durée : 1h30 Entrée : 1,50 € par étudiant Guide : 60 € par groupe de 22 étudiants maximum.

Réservation obligatoire, au moins 15 jours à l’avance.

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Chaussée de Marche 555 - 5101 Erpent (Namur)081/32.05.11 - www.quevrain.be

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En 1940, l’armée allemande envahissait la Belgique. Dé-butait alors la Seconde Guerre mondiale, un conflit qui a profondément marqué le territoire namurois et le destin de millions de personnes. C’était il y a près de 80 ans… mais, malgré la disparition progressive de ses témoins directs, le travail de mémoire n’a jamais été aussi impor-tant qu’aujourd’hui ! En 2020, nombreux sont ceux qui célébreront d’ailleurs ce 80e anniversaire. Ayant à cœur la sauvegarde du patrimoine mémoriel, la Province de Namur souhaite donc, tout comme lors du centenaire de la Grande Guerre, se positionner comme acteur de ces commémorations et comme fédérateur des initia-tives locales. Au programme également, divers projets.

Dès avril 2020, une nouvelle exposition itinérante cir-culera ainsi dans plusieurs communes namuroises. Une quinzaine de panneaux, réalisés par des historiens, re-traceront les moments clés du conflit (invasion, exode, occupation, résistance, libération). Et au fil de ses arrêts, l’exposition sera déclinée localement. Les visiteurs pour-ront ainsi retrouver des photos, des documents, des ob-jets et… le récit de témoins locaux du conflit. Et pour que tout cela soit un succès, la Province a organisé, cet été, des journées de formation pour aider les membres des cercles d’histoire à collecter ces témoignages oraux.

En mai 2020, le Namur Battlefield and Kids (NBK) sera de retour ! Cette marche mémorielle avait connu un vif succès auprès des jeunes Namurois lors des commémorations de la Première Guerre mondiale. La Province a donc décidé de proposer une nouvelle édi-tion aux élèves de 5e et 6e primaire. Cette fois-ci, les enfants pourront découvrir le fort de Saint-Héribert, haut lieu des combats de mai 1940. La marche, d'une dizaine de kilomètres, les conduira ensuite vers Ronet et sera ponctuée d’activités et de mises en situation. De leur côté, les instituteurs pourront aussi préparer leurs élèves à cette marche grâce à un nouveau carnet pédagogique, disponible dès à présent.

Attentive aux forces vives qui la composent, la Pro-vince de Namur entend aussi soutenir les acteurs de son territoire. Un appel à projets sera ainsi lancé, au début de l’année 2020, en collaboration avec l’ASBL Territoires de la mémoire. Des projets encourageant l’éducation citoyenne et le travail de mémoire pour-ront ainsi recevoir une aide financière allant de 500 à 5 000 euros.

Un guide du visiteur viendra enfin compléter ce large programme de commémorations : La Province de Namur au cœur de la Seconde Guerre mondiale. Édité par la Province, il mettra en valeur les différents sites et lieux de mémoire qui sont partie prenante du paysage namurois. Tout en retraçant les grands évènements lo-caux et nationaux du conflit, bien sûr. De quoi (re)dé-couvrir un pan important de notre Histoire...

www.patrimoineculturel.org [email protected] Tél. : 081 775 447

La Province au cœur des commémorations de la Seconde Guerre mondiale

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Itinéraire provisoire de l’exposition

4-19 avril 2020 : Havelange 18-30 avril 2020 : Jemeppe-sur-Sambre 2-17 mai 2020 : Florennes 9-24 mai 2020 : La Bruyère 5-13 septembre 2020 : Cerfontaine 19-27 septembre 2020 : Andenne 5 octobre - 16 novembre 2020 : Dinant

En bref…

1 exposition itinérante, déclinée localement 1 nouvelle édition du NBK 1 appel à projets 1 guide du visiteur

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Les 30 ans du bachelier en gestion hôtelièreLe bachelier en gestion hôtelière fête cette année ses trente ans d’existence. Autant dire que sur les hauteurs de la citadelle, on en a vu défiler des étudiants, dont la majorité venus de l’enseignement général ou tech-nique. La formation, particulièrement pointue, attire un vaste public soucieux de travailler directement dans la gestion hôtelière… ou pas.

Plus de 200 étudiants, venant du monde entier, sont inscrits dans cette filière prometteuse, mais exigeante et presque unique en son genre. Indépendamment du bachelier, la Province organise une école hôtelière se-condaire technique et professionnelle — ouverte aussi aux jeunes ayant terminé leurs humanités — et un hôtel restaurant quatre étoiles d'application — le Château de Namur — où chacun peut faire ses armes. Cela étant, seulement 10% des diplômés de l’école hôtelière com-plètent leur formation par un bachelier. Il est vrai que les métiers sont assez différents, mais tellement complé-mentaires. En bachelier, les étudiants doivent connaître

tous les métiers de l’hôtellerie et de la restauration : l'esthétique hôtelière, le dressage de table, les bases de la cuisine et de l’œnologie... et une formation très pous-sée en langues, en gestion et en marketing.

En sortant de la haute école de la Province de Namur (HEPN), les étudiants — qui ont pu travailler en simu-lation sur un hôtel de 400 chambres pour se « faire la main » — ont quasi tous trouvé un emploi dans leur domaine, un peu partout dans le monde puisque les stages les conduisent à voyager, un autre aspect ori-ginal de la formation : un stage à Honolulu, à New York ou aux Seychelles, ça fait rêver…

La formation évolue sans cesse. Ainsi, à la rentrée, une nouvelle orientation « arts culinaires » a vu le jour. Dé-sormais, le bac en gestion hôtelière se divise en deux orientations : management ou arts culinaires. Cette nouvelle option abordera les thèmes de l’entrepreneuriat culinaire, la gestion de projets et d'entreprise, l’excellence en restauration, le service et l’accueil. Ce n’est néanmoins qu’en 2020 que les cours seront dispensés puisque la première année reste commune aux deux orientations.

HEPN, bachelier en gestion hôtelière – [email protected] – Tél. : 081 776 835

Robin, 25 ans, 5 ans aprèsNous avions rencontré Robin lors des 25 ans de la sec-tion. Il était alors en 2e bac, après des humanités en option langues à l'athénée de Namur. Qu’est-il devenu cinq ans plus tard ?

Robin a directement commencé à travailler dans l’hô-tellerie, en Bretagne où il était gouvernant général. Il est ensuite revenu en Belgique où il était occupé à la réception de l’hôtel Bloom au Jardin botanique avant de se perfectionner au Sofitel Bruxelles-Louise où il a retrouvé de nombreux anciens du bac en gestion hô-telière de la Province. C’est qu’un diplôme de la haute école est un gage de qualité pour les employeurs, explique-t-il.

De là, il est parti à Paris où il a pris la direction du dé-partement chambres de l’hôtel Pullman à l’aéroport Charles De Gaulle (essentiellement pour des compa-gnies aériennes dont Emirates).

Retour au pays ensuite, à Louvain-La-Neuve où, par l’intermédiaire de l’un de ses anciens professeurs, il a été engagé au Martin’s Hôtel où il a participé à toute la mise en place et fait l’ouverture opérationnelle pour les chambres également.

Aujourd’hui, Robin Muzzarelli dirige sa propre so-ciété de transports et de navettes aéroports. Ma formation économique en bachelier m’a beaucoup aidé à monter ma boîte. Je ne regrette vraiment rien. Je garde des liens très étroits avec l'école; on m'invite à participer à des jurys et je partage mon expérience avec bon nombre d’étudiants pour l'élabora-tion des nombreux travaux qu'ils ont à réaliser. Je me ver-rais bien y enseigner un jour. L’avenir nous le dira !

Robin Muzzarelli

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Chevetogne en chiffres

600 hectares de superficie

Près de 7 000 familles abonnées à l'année

60 000 nuitées annuelles

400 000 visiteurs

Cet automne, (re-)découvrez le domaine de ChevetogneDoucement, la haute saison touristique touche à sa fin. Les barques partent à l’entretien, les clubs du mini-golf sont rangés, les fauteuils des terrasses sont remisés, les barrières restent grandes ouvertes.

L’effervescent été laisse peu à peu place au paisible au-tomne. Mais le parc ne s’endort pas… Pour les équipes du domaine, l’heure est aux travaux d’hivernage et aux grands chantiers, qui ne peuvent prendre place que lorsque les visiteurs se font rares.

C’est LA période propice pour les amoureux de la nature. Le parc n’est jamais aussi beau que dans les belles lumières automnales. Les arbres sont rouges, or et bruns, et il règne partout une atmosphère paisible. Sur les trois kilomètres du sentier PMR (personnes à mobilité réduite) autour des étangs, on croise le héron et l’aigrette qui guettent leur repas. On photographie la brume qui recouvre l’eau. On se ressource dans ce pay-sage fabuleux, qui fait terriblement penser au Canada.

Et si beaucoup aiment que l’été indien s’installe dans nos régions, ce sont les journées pluvieuses de l’au-tomne qui rendent le domaine réellement magique, quand on se sent seul au monde et en harmonie par-faite avec la nature.

Avant l’ouverture de la saison 2020, vous êtes cordiale-ment invité à venir découvrir le parc autrement, dans sa beauté naturelle. Les barrières sont ouvertes, profitez de la balade !

Quant aux frileux, replongez-vous dans votre parc favori en dévorant les deux tomes de « Comprendre Chevetogne », édités en 2019, confortablement installés au coin du feu.

Ateliers culinaires à l’école hôtelière provincialeFaim d’une expérience riche et originale ? Intégrez la saison 3 des ateliers culinaires de l’école hôtelière. De-puis deux ans, amateurs, curieux et passionnés de four-neaux se retrouvent régulièrement dans les cuisines du site de la Citadelle pour mitonner des recettes variées, savoureuses et surprenantes.

Partage, convivialité et main à la pâte constituent l’esprit de ces ateliers organisés en soirée (de 18 à 22 heures) et ouverts à tous.

Coachés par un chef expérimenté, aidés par des élèves commis, les participants découvrent des recettes simples (mais étonnantes).

Pendant la séance, en binômes, les participants réa-lisent de A à Z, trois ou quatre recettes, manient les ustensiles, découpent, mitonnent… et dégustent, avant de repartir avec les surplus.

Quinze thèmes très variés sont proposés depuis dé-but octobre : plats de brasserie revisités, pain, fromage, canard (magrets, confits…), poissons & crustacés, plats uniques de notre enfance, desserts pour déculpabili-ser... Plus tendance, barbecues festifs, pâtes fraîches ou brunch.

Les recettes engendrées par les frais de participation sont destinées à financer des projets pédagogiques spécifiques pour les élèves (développement personnel, gestion du stress...).

www.ehpn.be/ateliers-de-l-ehpn [email protected] Tél. : 0479 178 057

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Le département de la santé scolaire de la Province de Namur s’est enrichi de nouvelles compétences, de ma-nière à encore mieux assurer la mission qui est la sienne : contribuer à l’épanouissement global de l’élève tout au long de son parcours scolaire.

Ses centres psycho-médico-sociaux (PMS)/service de promotion de la santé à l’école (PSE) comptaient déjà en leur sein – outre bien sûr un indispensable person-nel administratif – des psychologues, des assistants so-ciaux, des infirmiers et des médecins scolaires. Depuis ce 1er septembre, les équipes comprennent désormais des logopèdes.

La chose avait fait l’objet d’une inscription dans le pacte pour un enseignement d’excellence (pacte d’ex-cellence) dans le cadre de la troisième phase de ren-forcement en maternelle. Elle est désormais ancrée sur le terrain. L’équivalent de 15 mi-temps constitue de-puis la rentrée le pool des logopèdes des six équipes PMS/PSE de la Province de Namur – un mi-temps « par tranche » de 480 petits élèves de maternelle « gérés » par chaque centre.

Un repérage précoce

Pas question pour ces logopèdes de développer des activités pédagogiques ou des suivis logopédiques. Ils n’assurent pas plus de bilans ou de consultations thé-rapeutiques individuels. Non. La mission de ces agents — rémunérés par la Fédération Wallonie-Bruxelles — est plutôt collective et de l’ordre de la prévention. Car s’ils sont rattachés à l’équipe PMS/PSE, une part non négligeable du travail qui leur est imparti se dé-roule dans les écoles, au sein même des classes ma-ternelles. Et repose, en gros, sur l’observation de ce qui s’y passe. Avec un double rôle de soutien et de conseil aux enseignants – plus largement aux équipes

éducatives. On va, d’une part, aider à la détection et au repérage précoces des difficultés des enfants (avec une attention particulière sur les problèmes cognitifs, d’ap-prentissage du français, de communication…), voire à la prévention de ces difficultés… Et, d’autre part, apporter des pistes de remédiation et/ou d’aménagement… Des pistes qui seront enrichies par les idées des équipes éducatives elles-mêmes et, bien sûr, par la réflexion plurisdisciplinaire menée au sein de l’équipe PMS/PSE auxquels ces logopèdes sont rattachés. Cette interac-tion permettra aux enseignants et aux logopèdes de dégager ensemble des pistes pour soutenir les enfants en difficulté.

Un enrichissement réciproque

Il ne faut toutefois pas se leurrer. Même si l’objectif n’est pas d’installer les logopèdes à demeure dans les écoles, il est impensable, avec un mi-temps, d’être sur tous les fronts et d’intervenir dans chacune d’entre elles, de passer dans toutes les classes. Le champ d’action de la logopède sera donc ciblé – et priorisé – par les PMS/PSE sur base de leur connaissance du terrain et en fonction des éventuelles demandes qui pourraient sur-venir. Leur intégration dans le centre et dans les écoles et la collaboration qui ne manquera pas de s’instaurer constituent un plus indéniable : les logopèdes ont un savoir et un savoir-faire à apporter aux équipes de la Province et des écoles et inversement.

Il n’en reste pas moins que ces logopèdes en centre PMS/PSE exercent un métier nouveau où tout est à construire. Chaque équipe devra faire ses armes et trouver comment fonctionner au mieux. Le jeu en vaut la chandelle : il y va de l’épanouissement des enfants, de leur réussite scolaire…

Nouveau : des logopèdes dans les centres PMS

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Du neuf au musée des arts anciens du NamuroisLes salles d’exposition du TreM.a, le musée provincial des arts anciens, se dotent de nouveaux outils de mé-diation grâce au financement de la Fondation Roi Bau-douin. Par l’installation de ces supports numériques, le musée souhaite s’inscrire dans l’environnement muséal du XXIe siècle, mais aussi et surtout, rendre plus acces-sibles certaines de ses œuvres-clés pour permettre à ses visiteurs de s’immerger pleinement dans celles-ci, de les contempler dans tous leurs détails et d’en com-prendre les multiples significations.

Concrètement, des écrans installés dans la salle du trésor permettront d’aborder les œuvres qui com-posent le trésor d’Oignies, l'une des sept merveilles de Belgique, sous tous leurs angles, d’en contempler l’orfèvrerie en détail, d’en comprendre les techniques, le contexte de fabrication, l’usage, etc.

Un outil mettra par ailleurs en lumière les analyses réalisées dans le cadre du projet scientifique Cro-mioss, lancé en 2015 par la Société archéologique de Namur, avec le soutien de la Fondation Roi Bau-douin. Il lèvera le voile sur les analyses des ossements attribués à l’évêque Jacques de Vitry et sur les mitres appartenant au trésor d’Oignies.

L’exceptionnelle collection de vierges mosanes sera également passée à la loupe : les visages, la cheve-lure, les vêtements, plus aucun détail n’échappera aux yeux du visiteur.

C’est également dans un espace rafraîchi et réaménagé que seront exposées les œuvres du peintre-paysagiste

Henri Bles, actif entre les années 1530 et la fin des an-nées 1550, figure majeure de son temps. Une borne mettra en lumière le peintre, le contexte anversois par-ticulièrement foisonnant dans lequel il évolua, ainsi que son art. Plusieurs tableaux phares seront passés au peigne fin pour en comprendre le sens et les modali-tés d’exécution. Quelques « secrets » propres à chaque œuvre compléteront le tour d’horizon.

Les peintures de Bles sont l’un des musts du musée, qui expose la plus importante collection européenne de l’artiste. À ce titre, le musée ambitionne de propo-ser, dans un second temps, une galerie des œuvres de Bles dispersées dans les musées et les collections pri-vées, en Europe et dans le monde.

Suite à ces travaux, le musée rouvrira ses portes le samedi 26 octobre.

Namur, Xe–XVIe siècle Namur ! Ses quartiers, ses enceintes, ses rues, ses maisons, ses comtes, ses chanoines, ses bourg-mestres, ses brasseurs, ses pêcheurs... L’exposition, à voir jusqu’au 26 janvier 2020, met en évidence les différentes instances de pouvoir – comtal, ecclésias-tique et civil – et leur participation à la construction du paysage urbain. Comment la ville a-t-elle évolué au fil des siècles ? Quel est le rôle joué par les monu-ments dans la fixation de l’habitat et le développe-ment du réseau urbain ? Comment les corporations et les métiers ont-ils contribué à structurer la ville médiévale et à favoriser son développement éco-nomique ? C’est ce que le visiteur pourra découvrir,

grâce aux résultats des recherches historiques transdisciplinaires menées par le spécia-liste Emmanuel Bodart.

Visites guidées, conférences, soirée contée, jeu de piste et diverses animations scolaires sont au programme. www.province.namur.be/trema Tél. : 081 776 754

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25.10.2019 > 26.01.2020TreM.a - Musée des Arts anciens

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Inauguration du kiosque « Le Tour de monsieur Sax » à DinantOn en parlait, on l’attendait, il est là. Le kiosque « Le Tour de monsieur Sax » sera inauguré officiellement le mercredi 6 novembre prochain, à deux pas du centre culturel de Dinant, avec un spectacle son et lumière gratuit, ouvert à tous, dès 19 heures.

Le fruit d’un long cheminement, d’une longue ré-flexion menée dès la fin des années ’80 avec des par-tenaires locaux, mais plus vastes aussi, et la Province de Namur dans le cadre des partenariats qu’elle a initiés avec les 38 communes de son territoire depuis les années 2012 et suivantes.

Du côté de Dinant, la vocation était de faire revenir les touristes et de les retenir plus longtemps, grâce à une thématique forte, porteuse. Et qui mieux qu’Adolphe Sax, le génial inventeur du saxophone, pouvait incar-ner ce renouveau, à la fois touristique et culturel ? On se souviendra notamment de ce moment fort, quand le président américain Bill Clinton s’est vu of-frir un saxophone par les autorités communales.

C’est ainsi que de nombreuses initiatives virent le jour comme la création de la maison de la Pataphonie, le concours national puis international de saxophone, les rassemblements de centaines de saxophonistes, la mai-son de monsieur Sax, le parcours des anamorphoses, le saxophone géant au pied de la rue Saint-Jacques, les 28 saxophones géants sur le pont (Art on Sax), les em-preintes de pas de laiton conduisant dans la cour de l’Hô-tel de Ville où se trouve la clepsydre de monsieur Sax…

Manquait un « objet » dans le sens le plus noble du terme et c’est ainsi qu’est venue, en 2013, l’idée d’un kiosque dédié à Adolphe Sax évidemment. Longue

réflexion, chasse aux subsides, parcours urbanis-tique… les travaux ont démarré au printemps 2018 et c’est donc tout bientôt que tous les Dinantais, tous les Namurois, tous les amateurs de saxophone ont ren-dez-vous dans la cité des Copères pour découvrir ce kiosque adossé à un chemin qui permet de rejoindre la citadelle tout en admirant, de différents points de vue, la vallée de la Meuse. L’armature de ce kiosque emblématique est aussi un objet de lecture, évoquant la vie et l’œuvre de Sax, mais également la musique de son temps. Et parce qu’un kiosque doit vivre, les gradins pouvant accueillir 350 personnes seront ex-ploités et, pour les événements de plus grande en-vergure, l’esplanade Princesse Élisabeth pourra elle aussi accueillir un public nombreux.

La Ville, le centre culturel, les partenaires touristiques et, bien entendu, la Province (qui y a investi plus de 100 000 euros) voulaient rendre à Dinant sa véri-table vocation touristique. Ce kiosque trouve plei-nement sa place dans les multiples initiatives prises dans ce sens, autour de la personne d’Adolphe Sax et de la musique.

Septième concours international Adolphe SaxPlacé sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Philippe, ce concours considéré comme le plus pres-tigieux du monde, comme le Reine Élisabeth, pour cet instrument à vent, se déroulera du 29 octobre au 9 novembre. Quelque 90 candidats venant de 19 pays (sur 544 inscriptions aux présélections) prendront part à cette édition. Les épreuves éliminatoires et la demi-finale se dérouleront au centre culturel, salle Bayard. L’accès est gratuit pour tous (1). La collégiale accueillera la finale, avec Casco Phil, orchestre de chambre de Belgique placé sous la direction de Da-vid Reyland (entrée : 15 €).

(1) Éliminatoires du 29 octobre au 2 novembre ; demi-finale les 4 et 5 novembre ; finale les 8 et 9 novembre.

© F. Nicolaï

© CIAS

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En février dernier, la Province de Namur, accompagnée par le WeLL – Wallonia e-Health Living Lab - lançait la dynamique devant la mener à la création du premier gérontopôle de Belgique.

Le vieillissement de la population est devenu un enjeu majeur pour la Province de Namur et les 38 communes de son ter-ritoire. Dans 50 ans, les personnes de 65 ans et plus représente-ront 26,1 % de la population contre 18,2 % aujourd’hui.

Pour garantir le "bien-vieillir" de toutes et tous sur le territoire provin-cial, il est apparu nécessaire de fédérer les compétences, de favoriser les collabora-tions, de décloisonner les secteurs d’activités et de soutenir des projets innovants dans tous les domaines. Inspi-rée par des expériences concluantes menées en France, la Province de Namur a souhaité faire un pas de plus dans cette direction en créant un gérontopôle.

Après plus de 10 mois de travail en co-construction, mené en collaboration avec une cinquantaine d’orga-nisations issues de secteurs variés qui ne se connais-saient pas toujours mutuellement, mais partageaient un intérêt commun pour le bien-vieillir, le premier gé-rontopôle de Belgique est officiellement lancé.

Le gérontopôle se définit comme une communauté de personnes et d’organisations qui place la per-sonne âgée au centre de la réflexion et de l’action. Il se veut une ressource pour les citoyens, l’en-

semble des professionnels et des acteurs du "bien-vieillir" ainsi que pour les

pouvoirs locaux. Centré sur les aînés, il articule ses actions et

réflexions autour de quatre axes : autonomie, quali-

té de vie, inclusion et empowerment – ou la capacité du pa-tient à comprendre sa pathologie et à prendre en charge sa propre santé en général.

Le gérontopôle en-tend apporter une

réelle plus-value aux professionnels et aux

aînés du territoire : dé-velopper et accompa-

gner des projets innovants et pluridisciplinaires, favoriser

le partage d’expériences et de pratiques, susciter des rencontres

intersectorielles, etc.

Un comité de pilotage, chargé d’accompagner le pro-jet, vient d’être constitué. Les prochaines étapes sont la création d’une charte commune, la mise en place de groupes de travail prêts à encadrer les projets qui seront portés par la communauté.

Infos : [email protected] Tél. : 081 775 201

Animation territoriale

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TélépronamMutuelles

Cliniques décentralisées

Maisons médicalesMR/MRS...

SénoahAidants prochesRespect Séniors

Province de Namur(VADA / Pf

CCCA) / AVIQ /Communes /Essaimage

Centrales mobilitéActeurs locaux

(asbl)Croix-Rouge

PCSFRWGAL

CPAS

Economie

Bureau Economique de la Province de Namur

Partenaires potentielsFédération de la construction

Care YS

Hautes Ecoles

(Henallux + APEF

Province de

Namur)Innovation et

rechercheLoisirs et Culture

UNamurWeLL

Créagora

TRAKK

UTANFédération du

Tourisme

Associations 3 x 20Centres culturels

ENEOEspace Seniors

IPFSForemFWB

EthiqueDroit

Normes

UNamur

EnseignementFormation

UNamur

Région wallonne

Chambre des notaires de

Namur

Gérontopôle

Soins ambulatoires

Services hospitaliers

Le gérontopôle vers la concrétisation

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NAMUR PROVINCE 19

Se former aux soins infirmiersEn Belgique, deux circuits permettent de suivre une formation aboutissant au métier d'infirmier : le bachelier infirmier et le brevet d'infirmier. C'est ce dernier qui est dispensé à l’Epsi, l’école provinciale de soins infirmiers.

L'Epsi forme des infirmiers, des infirmières en 3 ans et demi (comprenant une 3e complémentaire), à par-tir de 18 ans, avec de nombreux stages dès la pre-mière année, tant dans le milieu hospitalier que dans les autres institutions de soins.

Correspondant à l'enseignement professionnel com-plémentaire dit du 4e degré, l'abord des cours est es-sentiellement basé sur la pratique dans le cadre d'un enseignement par compétence et dans le respect des directives européennes. La formation dispensée à l'Epsi permet de trouver un emploi rapidement dans son secteur, de s'installer comme infirmier in-dépendant ou de continuer des études (la première année réussie permettant d'obtenir le CESS le cas échéant).

Les débouchés sont nombreux : infirmier en milieu hospitalier, en maison de repos, en maison de repos et de soins et autres services de santé, infirmier in-dépendant ou associé à un organisme de soins de

santé à domicile, accès à l'enseignement supérieur, aux cours permettant d'enseigner (CAP) ou encore à diverses formations proposées dans l'enseigne-ment de promotion sociale ainsi qu’à la formation de bachelier en soins infirmiers avec le bénéfice d'un crédit d'études dit "passerelle"…

La formation est ouverte tant aux profils classiques dans le cadre d'un cursus scolaire qu'aux demandeurs d'em-ploi et aux travailleurs déjà occupés dans le secteur des soins de santé qui veulent réorienter leur carrière.

Infos : [email protected]

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Ludovic Borlée, le pâtissier devenu infirmierPetit fils d’un artisan boulanger-pâtissier, c’est tout naturellement que Ludovic a suivi la même filière et ensuite travaillé durant 12 ans. Période pendant la-quelle il a suivi une formation pédagogique à l‘insti-tut Henry Maus pour décrocher son CAP afin de pou-voir enseigner. Et puis… À l’âge de 30 ans, mon envie d’aider et de soigner m’a poussé à commencer une formation pour devenir infirmier hospitalier, relate-t-il. Je me suis donc inscrit en septembre 2007 à l’Epsi. J’ai terminé mes études en juin 2010 et j’ai immédia-tement été engagé à durée indéterminée au Centre hospitalier régional du Val de Sambre d’Auvelais en tant qu’infirmier.

En septembre 2013, j’ai eu l’opportunité de travailler dans une école de soins infirmiers « La Samaritaine » en tant que professeur de stage et donc de mettre à profit mon CAP. L’année suivante, j’ai eu dans mes

attributions, en plus de mes supervisions à l’hôpital, des cours théoriques comme les soins infirmiers en chirur-gie, orientation et éthique, soins aux personnes âgées…

Actuellement, je suis toujours dans le même établis-sement et je continue à transmettre et à former avec toujours la même passion du métier, les infirmier(e)s de demain…

Ludovic Borlée

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De Namur à Nankin, bientôt 20 ansC’est un anniversaire de taille qui se profile à l’hori-zon. Après huit ans de relations suivies, la Province de Namur et celle de Jiangsu, en Chine, s’unissaient dans les liens d’un protocole de jumelage, le 7 mai 2000. Et on fêtera cela ! Une délégation s’est récem-ment rendue dans l’Empire du Milieu pour jeter les bases des célébrations. Ici. Et là-bas.

En 20 ans, bien des voies ont été explorées. Les rencontres et les entreprises communes se sont multipliées. Toutes les réalisations ne concernent pas directement la Province de Namur. Mais elle a – par l’entremise du gouverneur et des députés pro-vinciaux – facilité nombre d’entre elles. C’est qu’en Chine, les bonnes relations entre autorités – niveaux de pouvoir équivalents – sont un préalable indispen-sable aux pourparlers et à la conduite de projets.

Des exemples ? Il ne manquent pas, des gravures contemporaines chinoises exposées à Ciney (2005) au Li Bia Bouquet interprété par l’orchestre symphonique de Jiangsu (2015) à Namur, en passant par la fête des lanternes aux grottes de Han et à Dinant, qui avait, en 2017, célébré l’entrée dans l’année du coq... D’où l’idée de la Province de Namur et de sa fédération du tou-risme d’offrir à l’ambassadeur de Chine un coq de 2,20 mètres de haut customisé par un artiste chinois.

Dans le même temps, la Ville de Dinant inaugurait un gigantesque saxophone rouge et or sur le pont Charles de Gaulle. Et l’on pourrait multiplier ainsi les exemples d’initiatives entreprises pour attirer les touristes chinois qui débarquent chez nous. D’où la nécessité d’une offre adaptée et attractive… que l’on tente logiquement de développer.

En 2010 déjà, la Fédération du tourisme a pris part à l’exposition universelle de Shanghai pour rencon-trer les tour-opérateurs chinois. Le sujet a fait l’objet de tables rondes, de rencontres… et d’une brochure. Elle présente quelques aspects de la province dans la langue de Conficius et a été relayée par les Chinois de Belgique sur les réseaux sociaux. Le fascicule propose aussi un petit parcours, intégrant la réalité augmen-tée – la clientèle chinoise étant hyperconnectée. Pas étonnant que l’on ait songé à accueillir, cette année, 12 influenceurs de là-bas. Voilà pour la promotion. Sans compter les initiatives locales et régionales (labels namurois « Welcome Chinese Customers » et wallon « Qualité Chine »).

Le tourisme était d’ailleurs l’un des trois ateliers propo-sés lors du séminaire « La Chine, ce marché aux oppor-tunités exponentielles, à votre portée » (coorganisé par l’Awex, le Bep et la Province de Namur) et qui a

© Carine Chalon

Le partage des savoirs Oui, on enseigne le chinois en province de Namur. Cela se passe au collège Notre-Dame de Bellevue (Dinant) et à l’institut de la Providence de Champion (où la formation ne se limite pas qu’à ses élèves). Par ailleurs, l’établissement namurois a signé un accord de partenariat avec trois écoles de la ville de Rugao qui institue des échanges annuels entre élèves belges et chinois, avec une immersion dans des fa-milles d’accueil. Il a été officialisé le 13 novembre 2017 à l’école hôtelière provinciale, elle-même liée, depuis 2014, avec la Chung-Shan Industrial and Commerce High School de Taïwan.

remporté un franc succès. Réciproque ? En 2005 déjà, on soulignait la convergence des points forts du tissu économique de notre province et des souhaits de la province de Jiangsu, prête à appuyer toute initiative namuroise. Le sujet était au cœur des visites de la délé-gation du parc scientifique du district de Qixia en avril dernier et de la délégation namuroise en Chine, en juin.

Au final, de nombreux échanges plurisectoriels et durables. Et des relations qui devraient encore se renforcer. La Ville de Namur pourrait ainsi être jume-lée avec Nanjing, qui ambitionne de devenir la Silicon Valley chinoise. Ni plus, ni moins.

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Soins coordonnés pour les maladies chroniquesUne personne sur quatre en moyenne souffre d’au minimum une infection chronique. Une maladie dite chronique signifie qu’elle évolue toute la vie, qu’elle peut être traitée, mais pas guérie. Cela implique des soins divers, des traitements de longue durée et des hospitalisations récurrentes. Les consultations ne suffisent pas à rassurer et encadrer les patients. On constate également un manque de coordination entre les hôpitaux et les autres prestataires de soins.

C’est pourquoi le projet Interreg Health in Smart Ru-rality cherche à apporter des solutions aux patients atteints de maladies chroniques, à leur domicile dans les zones rurales de la province de Namur et de la Champagne-Ardenne (France - région Grand-Est) afin de mettre en place un parcours de soins trans-frontaliers coordonné. Le projet est financé grâce au soutien du Feder (fonds européen de développe-ment régional) et de la Wallonie.

Un prestataire de soins, appelé case manager, consti-tue le point de relais entre les différents acteurs de la santé. La démarche est participative et associe des partenaires technologiques et de soins ainsi que

les bénéficiaires. Cette approche permet au patient, tout en étant accompagné à distance, de participer et surtout de s’impliquer dans sa dynamique de soin afin de rester davantage autonome et d’éviter les hospitalisations indues. Le patient est outillé d’un dispositif d’e-santé connecté lui permettant de calculer et d’enre-gistrer des paramètres médicaux. Le projet, coordonné par l’admi-nistration de la santé publique et de l’action sociale de la Province de Namur, regroupe neuf partenaires.

CONTACT : Administration de la Santé Publique et de l’Action Sociale et Culturelle de la Province de NamurRue Martine Bourtonbourt, 2 – 5000 Namur Tél : 081/77.52.22

[email protected]

Avec le soutien du Fonds européen de développement régional Met steun van het Europees Fonds voor Regionale Ontwikkeling

Avec le soutien financier de la Wallonie

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Femmes et sportives, initiatives récompensées L’appel à projets 2019 était doté de 40 000 € et ses bénéficiaires sont au nombre de 15. Quinze organisa-teurs – associations ou autres – qui ont donc reçu un soutien provincial pour leur(s) initiative(s) d’intégra-tion et de promotion de l’activité sportive… auprès des femmes, puisque tel était le thème de cette édition.

Pour deux d’entre eux, il s’agit de dispositions offrant aux femmes la possibilité de prendre part à une acti-vité sportive ou physique : la garde des enfants, côté Ville de Dinant, permet aux mamans de suivre les séances « Je cours pour ma forme » et d’assister à un stage de deux jours, côté ASBL Voll'Ohey, qui a, en plus, pensé à l’allègement des frais de participation pour les joueuses encore aux études.

Les autres initiatives portent sur la pratique d’un sport (ou d’une activité physique) elle-même. Pour Vie fé-minine Namur, il s’agit d’encourager la pratique de la marche auprès de femmes isolées et/ou précari-sées avec la création de deux groupes (Florennes et Namur), tandis que l’école professionnelle d’ensei-gnement spécialisé Reumonjoie-Clair Val souhaite faire découvrir les joies de la glisse à des jeunes filles de milieux défavorisés en organisant un séjour d’une semaine aux sports d’hiver. L’ASBL Caravane pour la paix et la solidarité initie, elle, des activités d’éveil sportif pour les femmes également issues de milieux défavorisés et l'Espace communautaire Saint-Nico-las - « Le Cinex », par son projet « En forme », entend favoriser l’activité sportive d’habitantes d’un quar-tier multiculturel au travers différentes disciplines. Le

Bocq, centre d’accueil des demandeurs d’asile, met en place toute une série d’activités (tai-chi, aïkido…) pour le mieux-être de ses résidents.

Soucieux de promouvoir leur sport auprès de la gent féminine, le club de tennis de table de Malonne pro-pose une approche ludique de sa discipline en l’alliant au fitness, les Vikings d’Auvelais des entraînements au floorball où jeunes joueurs et joueuses seraient séparés des plus âgés et le Royal Hockey club namu-rois un challenge inter-internats avec matchs et ini-tiations, en plus de sessions de formation de filles à l’encadrement des équipes. Déposé par la régie com-munale autonome des sports et loisirs du Condroz, le projet Sport Fun entend promouvoir le sport fémi-nin (et les clubs cinaciens) auprès des adolescentes de 12 à 18 ans, un public qui, selon les statistiques, a tendance à laisser tomber ce type d’activités. La maison des jeunes de Tamines (et le club artisanal et culturel) met sur pied un stage de découverte de sports insolites destiné à un public féminin. Le Gabs — groupe animation de la Basse-Sambre — entend pour sa part lutter contre l’exclusion des femmes par la pratique sportive tout en mettant l’accent sur ses bienfaits et la promotion de la santé, avec des activi-tés développées à Sambreville et à Jemeppe. L’ASBL Gym Sana organise, quant à elle, des activités adap-tées aux femmes en surpoids (Namur) ou atteintes de fibromyalgie (Floreffe). Enfin, l’ASBL Cercle es-crime de Namur a développé un projet pour aider les femmes à se reconstruire après un cancer du sein par l’art de manier le fleuret.

Sasha Deheneffe est sacré, Julien Deneyer époustoufleLe trophée provincial du mérite sportif a couronné, en juin dernier, le basketteur Sasha Deheneffe, qui avait notamment obtenu la médaille d’argent aux Jeux de la Jeunesse. Il succède ainsi à Jeannot Mu-lolo, un autre fils de… Âgé de 18 ans, il poursuit des études de kiné et entend bien mener les deux acti-vités de pair comme l’ont fait Jonathan Mulolo ou encore Nafi Thiam. C’est tout ce qu’on lui souhaite. Quant au mérite du meilleur jeune, il est revenu à deux sportifs, Cyril Evrard en planche à voile de vitesse et au Dorinnois Jules Tuerlinckx en aviron.

On ne peut passer sous silence ici l’exploit de Julien Deneyer. L’ophtalmologue wépionnais, coup de cœur de la Province en 2017, a en effet battu, le mois dernier, le record du monde de l’enduroman, jusque-là détenu par le Français Cyril Blanchard en 59h56.

L’exploit en trois actes : 140 kilomètres de course à pied, la traversée de la Manche à la nage et 290 kilomètres à vélo pour rallier Paris au dé-part de Calais, tout cela en 52h30, temps de ré-cupération compris. Il faut être fou mais il est désormais le super-héros — et sans trucage ! — que le monde entier nous envie.

Julien Deneyer

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Apprendre un métier près de chez soiCôté Province de Namur, la décision est tombée en septembre 2018. La chose a fait l’objet d’une conven-tion (d’une durée de 5 ans) avec la commune de Gedinne : elle allait mettre en place un campus dé-centralisé, rue de la Croisette, sur le site de l’ancien lycée… qui n’accueillait plus d’élèves du secondaire depuis plus de 15 ans. Ce dernier a été inauguré le 17 septembre. Objectif : implanter un véritable pôle de diffusion de compétences et de formations dans la région – avec en ligne de mire son développement économique. Et partant, faire en sorte que des per-sonnes puissent (re)trouver un emploi.

Une formation d’aide-soignant y est en cours jusque juin 2020 et devrait être complétée par une spéciali-sation visant à décrocher le précieux visa permettant de prodiguer des soins spécifiques.

À la rédaction de ces lignes, une formation d’aide fa-miliale – s’étalant sur 18 mois à raison de 4 à 5 jours par semaine – devait démarrer début octobre (sous réserve d’un nombre suffisant de participants, l’inscrip-tion étant toujours possible jusque la fin du mois), une autre en aide aux métiers de la prévention et de la sécurité (même durée, même fréquence) étant prévue à partir de janvier. Une formation qui, dans le même temps, sera aussi proposée à Walcourt, où un campus décentralisé a également vu le jour à Thy-le-Château. On y organise depuis le début du mois une formation d’auxiliaire de l’enfance (même réserve et même pos-sibilité d’inscription tardive), à raison de 4 jours par semaine pendant un an. Ces formations qualifiantes sont ouvertes gratuitement à tous les demandeurs d’emploi. En outre, le campus décentralisé permet aux agents des administrations (en ce compris les ensei-gnants, policiers, pompiers, ambulanciers) de bénéfi-cier de formations continues au plus près de chez eux.

Infos et inscriptions : 081 775 331 [email protected] ou [email protected]

La simulation en santé à la haute écoleÀ la haute école de la Province de Namur (HEPN), la simulation en santé a vu le jour en 2010 dans la for-mation du bachelier en soins infirmiers.

Depuis, les enseignants ont participé à des forma-tions de pointe et s’inscriront dans des colloques et formations continues en simulation en Belgique, en France, au Canada et aux États-Unis. L’équipe a également rejoint différents réseaux nationaux et internationaux.

Afin de plonger les étudiants dans un univers hospita-lier le plus proche de la réalité, la haute école a aména-gé un centre de simulation comprenant trois salles équi-pées de mannequins « haute fidélité », d’une domotique en vidéo-enregistrement et d’espaces de débriefing.

Un tournant pédagogique a aussi été pris. Elle devient une méthode formative bienveillante, adaptée au rythme d’apprentissage de l’étudiant et complémentaire aux

stages. L‘accent est en effet mis sur une pédagogie dif-férenciée, limitant chaque séance à six ou huit étudiants qui bénéficient d’un pool d’heures modulable puisqu’ils peuvent demander des séances complémentaires.

Actuellement, cette pratique pédagogique est parta-gée par tous les bacheliers du département : bache-lier infirmier responsable de soins généraux, sages-femmes, psychomotricité, spécialisation en pédiatrie, psychogériatrie et santé mentale-psychiatrie.

En tant que référente académique, la HEPN accueille, encadre et évalue des stagiaires du certificat en si-mulation à l’université de Liège. Elle développe aussi un ambitieux projet de simulation en santé mentale et psychiatrie in situ. Les activités se déroulent dans les murs du centre neuro psychiatrique Saint-Mar-tin (Dave) avec des professionnels en santé mentale du centre et des hôpitaux partenaires (Saint-Luc de Bouge, ISoSL - CHS L’accueil Lierneux).

D’autres projets sont en préparation afin de rendre les étudiants davantage acteurs de leur apprentis-sage et de construire des collaborations beaucoup plus étroites avec les terrains de stage.

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Haute école de la Province de Namur, département des sciences de la santé publique et de la motricité Tél. : 081 775 784 - 081 775 095.

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Pour les contacter

Patricia Brabant (PS) : rue de la Chapelle 21 à 5310 Éghezée

Nicole Lecomte (Écolo) : rue de l’Église 28 à 5376 Miécret (Havelange)

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Du changement au Conseil provincialSuite aux élections législatives, des petits change-ments ont déjà eu lieu au Conseil provincial. Frédéric — Jules — Eerdekens (PS – Andenne) a quitté l’as-semblée pour rejoindre le rang des sénateurs (coop-tés). Il a été remplacé par Patricia Brabant (Éghezée). France Masai (Écolo – Ciney) suit le même chemin et c’est Nicole Lecomte (Havelange) qui a pris sa suc-cession.

Eddy Fontaine a également quitté le Conseil provin-cial pour rejoindre le parlement wallon où il remplace Pierre-Yves Dermagne, devenu ministre régional. Son successeur sera connu le 18 octobre.

Notons également que la conseillère provinciale Patricia Van Muylder a décidé de ne plus siéger sous les couleurs du PTB.

The Extraordinary Film FestivalLe Teff (anciennement Eop!), c’est un festival vrai-ment pas comme les autres qui vivra sa cinquième édition du 5 au 11 novembre à Namur. Organisé tous les deux ans, il est porté par le réalisateur Luc Bo-land, le papa de l’artiste Lou. Le projet est de mettre en évidence, de rencontrer des personnes « diffé-rentes », présentant un handicap lourd ou plus léger, physique et/ou mental et leur entourage. Une ouver-ture pour tous. L’occasion de voir le handicap « autre-ment » et de percevoir la richesse des personnes qui en sont victimes, mais aussi les situations auxquelles elles sont confrontées, leurs interrogations… Une cinquantaine de films venant d’une vingtaine de

pays seront en compétition et ce sont quelque 7 000 spectateurs qui sont attendus au Delta — an-cienne maison de la culture de la Province de Namur, tout juste ré-novée.

Le 5 novembre, des projec-tions décentralisées auront lieu à Bruxelles, Libramont, Liège, Mons et Tournai.

https://teff.be/

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L’excellence des Belges à Kazan Cinq médailles d’excellence, c’est la moisson des Red Bears au mondial des métiers 2019, le 45e du nom. Du 23 au 26  août, Worldskills Kazan a vu 1 354 jeunes venus de 64 pays mesurer leur adresse et leur talent dans pas moins de 56 disciplines. Parmi eux, 16 Belges — qui concourraient dans 14 métiers — dont 4 « Namurois » (habitant, suivant leur formation ou tra-vaillant en province de Namur). Étudiant à la haute école de la Province de Namur et défendant nos couleurs dans la catégorie hôtel-réception, Maxime Cabo (22  ans, Havinnes) décroche l’une de ces médailles d’excellence (cotation égale ou supérieure à la médiane) et le titre de Best of Nation (meilleur résultat en points de tous les Belges), ce qui lui a valu de monter sur le podium, avec la soixantaine d’autres champions nationaux, lors de la cérémonie de clôture. Médaille d’excellence également en Cloud Com-puting, pour Benjamin Nicodème (23 ans, Trooz) qui réalise un master en cybersécurité, en co-diplomation avec l’UNamur. Bravo aussi à Kenzo Chen (21  ans, Namur) et Julien Ramlot (22  ans, Ciney) qui concourraient res-pectivement en cuisine et en maçonnerie, ainsi qu’aux autres membres de l’équipe belge et à leurs coachs. Envie de suivre leurs traces ? Inscrivez-vous aux Startech’s Days sur www.worldskillsbelgium.be.

Patricia Brabant

Nicole Lecomte

Maxime Cabo, Best of Nation

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Les 70 ans de la bibliothèque itinérante

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Elle n'a jamais cessé d'évoluer et de se remettre en question. La bibliothèque itinérante de la Province de Namur a vu le jour en 1949 à l’initiative du gou-verneur Gruslin, qui voulait que les livres entrent dans les homes, les entreprises, les lieux de loisirs… et soient accessibles à tout un chacun.

Avec le digital, elle amorce actuellement un nouveau virage avec une réflexion menée en interne, mais aussi avec les autres bibliothèques itinérantes.

La bibliothèque itinérante a d’abord fonctionné sous forme de dépôt (on acheminait des paniers en osier, remplis de livres, dans les différents lieux de dépôt) et ce n’est qu’en 1969, sous l’impulsion du gouverneur Close, que la Province a fait l’acquisition de son tout premier bibliobus de prêt direct au pu-blic, tandis qu’une section jeunesse et qu’un prêt di-rect pour les adultes voyaient le jour. Une salle de lecture allait même suivre, à la maison de la culture…

Bus Daf, camionnettes Citroën orange, car aména-gés se sont succédé. Le bibliobus de type autocar, tel que nous le connaissons aujourd’hui, remonte à 1989 seulement. Entre 1996 et 2000, un second bibliobus entreprendra des tournées dans les communes au départ de Dinant. Par la suite, le véhicule sera trans-formé en BD bus. Sans entrer dans les détails, on retiendra qu’actuellement, la Province dispose d’un bibliobus acheté et aménagé en 2010. Un nouveau BD bus, aux aménagements assez extraordinaires, a été mis en fonction en 2014. Huit tournées sont ac-tuellement organisées les mercredis et samedis, soit volontairement hors temps scolaire...

Le bibliobus, c’est vingt tournées et plus de 160 haltes par mois.En effet, contrairement à ce que d’aucuns pourraient croire, le bibliobus et le BD bus sont destinés à

l’ensemble de la population et pas seulement aux écoles. Grosso modo, le lectorat se répartit équita-blement entre public scolaire et individuel et côté individuel, on compte autant d’enfants que d’adultes.

Sur le plan organisationnel, depuis 2009, les com-munes participent, dans le cadre d’une convention, au financement des haltes du bibliobus sur leur ter-ritoire à moins qu’elles se soient dotées d’une biblio-thèque fixe. Jusqu’il y a peu, toutes les communes du territoire provincial bénéficiaient de haltes. Seule Sambreville a été retirée récemment. Et ce n’est pas un échec, explique Joëlle Labye, la « mémoire » de la bibliothèque itinérante, cela veut dire aussi que la commune dispose de suffisamment de lieux où la po-pulation peut emprunter des livres. Les bibliothèques locales effectuant de plus en plus un travail excellent. La Province est là pour pallier les manques, pas pour se substituer aux initiatives locales.

Et elle n'hésite pas à se remettre en question. Avec la digitalisation, la baisse de fréquentation dans cer-tains villages, ne devrait-on pas envisager de « faire autrement » ? Un bibliobus mobilise du personnel et, avec les nouvelles technologies, il serait possible d’acheminer les livres d’une autre manière auprès de leurs lecteurs (par une estafette, par un renforce-ment des points de dépôts…). Mais il ne faut pas non plus frustrer les personnes souvent âgées, isolées et qui attendent le passage du bibliothécaire avec im-patience. De nombreux liens se sont créés entre les lecteurs et les bibliothécaires qui sont toujours af-fectés à la même tournée et ce serait bien dommage d’y renoncer.

Le portail Tire-Lire - associant une quinzaine de bi-bliothèques publiques en province de Namur et six bibliothèques et centres de documentation provin-ciaux (voir Namur Province n° 79 de juin) — qui re-

Le 1er livre entré dans les collections

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Parcours Croc pour consommer responsableAppel à participants volontaires… De plus en plus de consommateurs, sensibles à l’idée d’une alimenta-tion locale, saine et de qualité, ne sont pas forcément prêts à passer à l’acte, par peur d’y laisser une part trop importante de leur budget ou par méconnais-sance des alternatives pour manger mieux.

Pour les aider à franchir le pas, dans le cadre du pro-jet INTERREG V « Filière alimentaire durable trans-frontalière » (AD-T), la cellule environnement de la Province de Namur propose à la population de par-ticiper à un « Parcours Croc »  : un encadrement sur mesure dont pourra bénéficier une quinzaine de foyers volontaires (personnes seules, couples, fa-milles avec enfants, colocataires…)

De fin novembre 2019 à début juin 2020, 7 ou 8 ateliers de 2 heures à 2h30 seront proposés soit en fin de jour-née en semaine, soit le samedi matin ou après-midi, et un samedi toute la journée, au rythme d’un atelier toutes les quatre semaines environ, hors congés scolaires.

La participation est gratuite  ; en échange de quoi les volontaires s’engagent à participer régulièrement aux rencontres.

La sélection des participants se fera avant tout sur base de la motivation et de la disponibilité horaire des candidats.

Cellule environnement, www.province.namur.be – [email protected] – Tél. : 081 775 444

prend des milliers de références en livres, BD, ma-nuels et même jeux, apporte aussi beaucoup de souplesse pour les lecteurs. Désormais également, la Province propose des audio-livres mis à disposition des bibliothèques locales et dans le bibliobus. Il est enfin possible de télécharger des e-books via le por-tail Lirtuel.

Dans le cadre des partenariats Province-communes, des points lecture ont été ouverts dans différentes communes, à Nismes (Viroinval), à Hambraine (Fer-rnelmont), à Walcourt. Des boîtes à livres ont aus-si été mises en place à Profondeville ou encore à Sombreffe.

On le constate, les possibilités d’ accès aux livres sont multiples, reste que le contact humain est irrempla-çable. C’est aussi l’objet de la réflexion qui est menée actuellement.

Installé depuis décembre 2017 dans un immense espace à Naninne, le département lecture publique de la Province entend bien continuer à remplir long-temps ses missions de développement de la lecture.

www.tire-lire.be bibliothè[email protected]

Les fiches d’emprunts

On transportait les livres dans ces paniers

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Élise, de cadet à sapeur pompierDepuis quelques mois, Élise Pepermans, originaire de Vitrival, peut mettre en pratique les enseignements de l’école du feu. Elle a été recrutée comme pompier volontaire par la zone de secours Dinaphi et affectée au poste de Dinant.

Joli parcours déjà pour cette jeune fille de 19 ans ! Adolescente, Élise savait qu’elle se destinerait à un métier alliant action et adrénaline. Lors d’une visite au salon du Siep1 à Namur, elle s’est arrêtée au stand des écoles provinciales de sécurité civile (EPSC) et a eu l’occasion de discuter avec leur directeur qui lui a présenté la formation « cadet pompier ». Élise n’a pas hésité longtemps à s’inscrire aux tests d’admis-sion. Parallèlement à ses 5e et 6e années secondaires, elle a suivi la formation, tous les samedis matin, et a obtenu son brevet de cadet pompier en mai 2018.

Quand j’ai commencé la formation en 2016, j’ai tout de suite su que le métier me plairait ! Lorsque j’ai appris que la zone de secours Dinaphi recrutait, j’ai envoyé ma candidature. Je suis très heureuse d’avoir été engagée.

Élise est très vite revenue aux EPSC pour y suivre la formation de base afin de devenir secouriste-am-bulancier. À l’issue de ses stages, elle obtiendra son brevet et son badge, et pourra prendre part aux se-cours et transports de personnes dans le cadre de l’aide médicale urgente.

Mais ce n’est pas tout ! La jeune fille va reprendre le chemin du centre pratique de l’école du feu afin de poursuivre sa formation de base et décrocher le bre-vet de sapeur. Mon ambition est de devenir pompier professionnel, mais je suis consciente que l’opportu-nité ne se présentera peut-être pas aussi rapidement que je le souhaiterais. Je vais entamer des études de kinésithérapie tout en continuant à assurer des gardes à la caserne les week-ends.

1 Service d’information sur les études et les professions

Envie de rejoindre les cadets pompiers ?À partir de 16 ans, on peut suivre la formation de cadet pompier, moyennant la réussite d’un test d’admission organisé par l’école du feu.

Cette formation de 152 heures (qui ne remplace pas la scolarité) se déroule les mercredis après-midi ou samedis, pendant deux ans, à l’école du feu (au cam-pus provincial à Namur, ainsi qu’au centre de forma-tion pratique d’Auvelais).

À la clé, le brevet de cadet pompier et le Caf (cer-tificat d’aptitude fédéral) ! Ainsi, dès l’âge de 18 ans, le jeune remplit les conditions pour être recruté par une zone de secours. Si tel est le cas, il peut suivre la formation de base destinée à l’obtention du brevet B01-sapeur sachant que, grâce à ce brevet de cadet, il est dispensé de la première partie pendant 10 ans.

Infos : [email protected] Tél. : 081 776 810

Écoles provinciales de sécurité civile (EPSC) rue Henri Blès, 188-190 - 5000 Namur École du feu - Tél. : 081 776 810 [email protected] Aide médicale urgente - Tél. : 081 776 789 [email protected]

Élise Pepermans

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La planification d’urgence et la gestion de crise constituent des missions essentielles des gouver-neurs, ceux-ci en étant l’autorité de gestion stra-tégique multidisciplinaire au niveau provincial, en-tourés des différents services d’intervention et de secours, dénommés « disciplines ».

Il est donc primordial pour tous ces acteurs de pou-voir disposer d’une infrastructure adaptée, équipée et fonctionnelle, matérialisée dans ce qu’on appelle communément un « centre de crise ».

Initiée à Namur dès 2001, la certification ISO 9001 du centre provincial de crise participe de cette volonté d’efficacité, la démarche qualité ayant été poursuivie et renouvelée tous les 3 ans depuis le début.

Pour rappel, la certification ISO est une procédure par laquelle un expert externe donne une assurance écrite qu'un processus ou un service est conforme aux exigences spécifiées dans un référentiel. Dans le cas qui nous occupe, il s’agit de la norme ISO 9001.

La certification ISO du centre provincial de crise porte donc sur la gestion de ses installations, de ses équipements et de sa mission de coordination, afin de maintenir un outil opérationnel en continu.

Le dernier renouvellement de la certification s’est opéré en 2017, dans la version 2015 de la norme, établissant que le système de management de la qualité satisfait bien aux exigences et attentes des « clients » et collaborateurs ainsi qu’à la législation re-lative aux « services » fournis, tandis que la procédure est d’ores et déjà lancée pour l’échéance en 2020.

Le travail d’amélioration continue se poursuit donc pour le centre provincial de crise de Namur, souvent cité en exemple à l’extérieur.

In fine, il y va de la sécurité de tous !

Centre provincial de crise : certification ISO 9001

Démarcheurs : attention aux arnaquesPaalco (pour une approche administrative de lutte contre la criminalité organisée) Namur a développé un projet de sensibilisation orienté sur la prévention et la détection des faits d’escroquerie notamment, pouvant survenir lors de la présentation de démar-cheurs (ramoneurs, démousseurs de toits, jardiniers, etc.). Vous retrouverez, dans une brochure bientôt disponible auprès des services de police et des ad-ministrations communales, quelques conseils de prudence comme ne pas laisser entrer chez soi un démarcheur non sollicité, éviter les paiements en li-quide, ne pas se laisser conduire auprès d’un orga-nisme bancaire, exiger son droit à une période de réflexion, demander un devis détaillé, se méfier de tarifs trop avantageux.

Si vous êtes confronté à ce type de proposition et/ou que celle-ci vous semble suspecte, n’hésitez pas à prendre contact avec les services de police ou avec votre administration communale.

Le centre Paalco Namur est un projet-pilote né d’un partenariat entre le gouverneur de la province de Namur et la police fédérale. Complémentaire à l’approche pénale classique, l’approche adminis-trative de lutte contre des phénomènes criminels constitue un moyen probant de prévenir, détecter et réprimer ces agissements. Elle crée des barrières administratives en déformant les structures d’op-portunité des organisations criminelles via une ap-proche multi-partenariale.

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