namur province 12/2005 · 2014. 5. 21. · namur province adresses utiles administration de...

24
L’Alfer nouveau est arrivé La Province propose des prêts complémentaires La Province sur le web magazine de la Députation permanente du Conseil provincial I n° 32 janvier 2006 namur province

Upload: others

Post on 04-Feb-2021

2 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

  • L’Alfer nouveauest arrivé

    La Province proposedes prêts complémentaires

    La Provincesur le web

    magazine de la Députation permanente du Conseil provincial I n° 32 janvier 2006

    n a m u r

    province

  • namur province

    a d r e s s e s u t i l e s

    ❚ ADMINISTRATION DE L’ACTION

    SOCIALE, DE LA SANTE ET DU

    LOGEMENT

    Rue Martine Bourtonbourt, 2

    5000 Namur - Tél.: 081/72 95 23

    ❚ AIDES FAMILIALES ET AIDES

    MENAGERES : préparation des repas,

    entretien de la maison, etc. pour des

    personnes en convalescence, handica-

    pées, malades ou âgées/aides ménagè-

    res par le biais des titres-services.

    Service provincial d’Aide familiale ASBL

    Rue de Maredsous, 10

    5537 Denée - Tél.: 082/74 38 38

    ❚ BIBLIOTHEQUE CENTRALE,

    PRINCIPALE ET ITINERANTE DE LA

    PROVINCE DE NAMUR

    Chaussée de Charleroi, 85

    5000 Namur - Tél. : 081/56 30 60

    Salle de lecture

    Maison de la Culture

    de la province de Namur

    Avenue Golenvaux, 14

    5000 Namur - Tél.: 081/22 90 14

    ❚ BUREAU ECONOMIQUE

    DE LA PROVINCE DE NAMUR

    Rue Sergent Vrithoff

    5000 Namur

    Tél. : 081/71 71 71

    E-mail : [email protected]

    ❚ CENTRE DE COORDINATION

    DE LA PETITE ENFANCE

    (Ecoute-enfants, maltraitance, pédophi-

    lie, ludothèques, animations…)

    Rue Martine Bourtonbourt, 2

    5000 Namur - Tél.: 081/72 95 50

    ❚ COORDINATION SIDA ASSUETUDES

    (accueil Info-Sida, service d’aide aux

    personnes séropositives et aux malades

    du sida, Espace P, ...)

    Rue Docteur Haibe, 4

    5002 Saint-Servais - Tél. : 081/72 16 21

    Accueil info sida :

    081/72 16 28

    ❚ DOMAINE PROVINCIAL

    VALERY COUSIN DE CHEVETOGNE

    5590 Chevetogne-Ciney - Tél.: 083/68 72 11

    ❚ ECOUTE-ENFANTS:

    24 heures sur 24, 7 jours sur 7

    Tél. gratuit : 103

    ❚ ENSEIGNEMENT PROVINCIAL

    SECONDAIRE ET SUPÉRIEUR

    Administration de l’Enseignement

    rue du Collège, 19

    5000 Namur - Tél.: 081/25 31 04

    ❚ FONDS THIRIONET Service de la Culture

    avenue Reine Astrid, 22 A5000 Namur - Tél.:081/72 97 91

    ❚ INSTITUT PROVINCIALD’HYGIENE SOCIALEDépistage du cancer, du diabète, de la tuberculose, médecine sportive…

    rue Château des Balances, 3 bis5000 Namur - 081/72 37 43

    ❚ CENTRES DE SANTÉDÉCENTRALISÉS :

    • ANDENNErue de l’Hôpital, 23 - 085/84 94 80

    • BEAURAINGrue de l’Aubépine, 61 - 082/71 13 91

    • CINEYrue Walter Sœur, 66 - 083/21 20 53

    • COUVINruelle Crascot, 12 - 060/34 47 44

    • DINANTrue Alex Daoust, 45 - 082/22 32 83

    • FLORENNESrue Gérard Cambrai, 18 - 071/68 10 25 (pas de médecine sportive)

    • GEMBLOUXrue Albert Ier, 3 - 081/62 66 10

    • NAMURrue Château des Balances, 3 B081/72 37 43 (+ centre d’aide aux fu-meurs, centre de documentation)

    • TAMINESrue Duculot, 11 - 071/26 99 00

    ❚ INSTITUT PROVINCIAL D’ORIENTATION ET DE GUIDANCE

    Service de Santé mentale, PMS, SAILFE, centre régional de la Ligue contre l’Epi-lepsie, unité de psychogériatrie

    rue Château des Balances, 35000 NAMUR - Tél.: 081/74 52 28

    Centres PMS • ANDENNE : 085/84 94 88

    • BEAURAING : 082//71 13 92• DINANT (antenne de Beauraing) :

    082/21 48 30 • CINEY : 083/21 14 43

    • FLORENNES : 071/68 10 20• NAMUR : 081/71 15 40• TAMINES : 071/62 66 20

    Services de Santé mentale décentralisés • ANDENNE : 085/84 94 90

    • BEAURAING : 082/71 47 51• COUVIN : 060/34 52 33• DINANT : 082/21 48 20• FLORENNES : 071/68 10 21• GEMBLOUX : 081/62 66 26• JEMELLE : 084/34 42 26• NAMUR : 081/71 15 50

    (Centre psychothérapique : 081/72 97 29; Clinique de l’Exil : 081/73 67 22; équipe spécialisée «Avec nos aînés» (ANA),081/74 50 44)

    • TAMINES : 071/26 99 10

    ❚ MUSEE PROVINCIAL DES ARTS AN-CIENS DU NAMUROIS

    Hôtel de Gaiffi er d’Hestroyrue de Fer, 245000 Namur - Tél. : 081/22 00 65

    ❚ MUSEE PROVINCIAL FELICIEN ROPS rue Fumal, 12

    5000 Namur - Tél. : 081/ 22 01 10

    ❚ PMS (Centres PMS),dépendent de l’institut provincial d’Orientation et de Guidance

    rue Château des Balances, 3 B5000 Namur - Tél.: 081/74 52 28

    Les PMS de la Province • BEAURAING : 082/71 13 92

    • CINEY : 083/21 14 43• COUVIN : 060/34 52 32• DINANT : 082/21 48 30• FLORENNES :071/68 10 20• GEMBLOUX : 081/62 66 20• NAMUR : 081/71 15 40• TAMINES : 071/26 99 05

    ❚ SERVICE D’AIDE ET D’INTERVENTION LOCALES POUR LES FAMILLES ET LES ENFANTS (Sailfe)

    Rempart de la Tour, 295590 Ciney - 083/61 53 53

    ❚ SERVICE DE L’AUDIOVISUELDE LA PROVINCE DE NAMUR

    Rue Bosret, 165000 Namur - Tél. : 081/ 72 97 57

    ❚ SERVICE DE LA CULTUREDE LA PROVINCE DE NAMUR

    avenue Golenvaux, 145000 Namur - Tél.: 081/22 90 14

    ❚ SERVICE PROVINCIALD’ACTION SOCIALE

    Rue Martine Bourtonbourt, 25000 Namur - Tél.: 081/72 95 22

    (Télésoc : 081/72 95 57; Centre de Documentation : 081/72 95 20; Ditriden-rées, Accueil familial des Personnes âgées, Vacances pour Handicapés : 081/72 95 35; Cellule Egalité des Chances, 081/72 95 84)

    TELEPRONAM : service de télévigilance (aide téléphonique aux personnes âgées, handicapées, en convalescence)

    Service provincial d’action socialrue Martine Bourtonbourt, 25000 Namur - Tél.: 081/72 95 10-11ou 72 95 22 (service social)

    ❚ UNITE DE MEDECINE SPORTIVE rue Marinus, 11

    5000 Namur - Tél. : 081/72 37 73 Unités décentralisées de médecine

    sportive (voir IHS) • ANDENNE : 085/84 94 80

    • BEAURAING : 082/71 13 91• CINEY : 083/21 20 53• COUVIN : 060/34 47 44• DINANT : 082/22 32 83• GEMBLOUX : 081/62 66 10• TAMINES : 071/26 99 00

    ❚ VITRINE DU LOGEMENT rue du Collège, 19

    5000 Namur - Tél. : 081/24 39 52

    2

    SITE INTERNET de la Province de Namurhttp://www.province.namur.be

  • 20062006. Une nouvelle année qui commence. Avec de nouveaux projets, avec

    de bonnes résolutions, avec des rêves et des

    décisions. Il faudra évidemment faire le tri, dégager

    des priorités, adapter ses projets aux parfois

    dures contraintes de la réalité. Il faudra en tout cas

    avancer, pour ne pas reculer.

    Pour tout un chacun, pour toute institution, pour

    toute entreprise, c’est pareil, à une échelle différente,

    tout simplement.

    2006 sera la dernière année de la législature pour

    les élus provinciaux, pour le Conseil provincial et

    sa Députation permanente. L’année où l’on voudra,

    encore plus, boucler tous les dossiers en cours, où

    l’on mettra toute son énergie à faire aboutir ces

    dossiers qui, parfois, n’ont pas pu évoluer aussi vite

    qu’on l’aurait souhaité. Parce qu’on voudra avoir

    atteint ses objectifs. Parce qu’on voudra ne décevoir

    personne.

    Si les provinces ont connu et connaissent encore

    des heures diffi ciles, la Province de Namur ne veut

    pas sombrer dans la sinistrose. Plus que jamais,

    elle tient à jouer son rôle de pouvoir de proximité,

    de pouvoir intermédiaire entre les communes et la

    Région wallonne ou la Communauté française. Elle

    s’investit là où on l’attend. Là, pour aider à acheter

    un véhicule médicalisé (pour le service mobile

    d’urgence et de réanimation de Dinant), là, pour

    aider une institution hospitalière (le Centre hospitalier

    régional de Namur, le Val de Sambre à Auvelais…),

    là encore pour ouvrir une crèche (à Saint-Servais)

    ou un nouveau centre PMS (à Andenne). Elle

    soutient plus que jamais le développement

    économique, le tourisme, la culture (elle est le

    plus gros sponsor du Festival international du

    Film francophone, elle organise Média 10/10, ses

    musées ne se sont jamais si bien portés) ou encore

    le sport et l’enseignement (les investissements

    consentis à l’Ecole d’Elevage et d’Equitation de

    Gesves font la synthèse de ces deux univers – nous

    y reviendrons dans notre édition du printemps –,

    tandis que d’importants investissements ont

    été consentis à l’Ecole technique provinciale

    d’Agriculture de Ciney).

    Plus que jamais, la Province est à l’écoute de ses

    habitants, elle est à votre écoute. Et au nom de

    son Conseil provincial, de sa Députation

    permanente et de son administration,

    nous vous souhaitons une année

    fructueuse, la réalisation de vos

    projets les plus chers et de

    grands moments de bonheur.

    édito

    namur province

    Editeur responsable :Daniel Goblet, greffi er provincial, Place Saint-Aubain, 2 5000 Namur Tél.: 081/25 68 68

    Rédacteur en chef : Roland JaminSecrétaire de rédaction : Pascale GuidetRédaction : Pascale Guidet, Pascale DumonIllustrations : Christian Genard (ftpn), Pascale Guidet, Pascale Dumon

    Couverture : Christian Genard (ftpn)Réalisation : CaudalieProduction, régie publicitaire :Sponsor One - 081/73 68 90Edition toutes boîtes 203 900 exemplaires

    Trimestriel édité par la Députation permanente et le Conseil provincial de Namur

    3

  • 4namur province

    4

    é c o n o m i e - é v é n e m e n t

    L’Alfer nouveau est arrivéNe dites plus

    «Prix économique de la Province de Namur»,

    mais bien Alfer.Les cinq premiers

    ont été remisle 3 octobre dernier.

    Le changement d’intitulé avait été annoncé l’an dernier, alors que l’on célébrait le vingtième anniver-saire du prix économique provincial. Une vingtième cuvée qui avait déjà connu un remaniement en profondeur. Désormais, ce n’est plus un, mais bien cinq prix qui allaient être remis. Un par catégorie, puis-que, dans la foulée, les organisateurs – la Province de Namur et le Bureau écono-mique – décidaient de créer des catégo-ries permettant de mieux couvrir le tissu économique namurois, de mieux mettre en exergue la qualité de nos entreprises. Cette année encore, ce sont donc cinq prix – cinq Alfers, les premiers – qui ont été décernés. Comment les entreprises lauréates ont-elles été désignées ? Pour faire court, il a été fait appel à différents opérateurs économiques namurois. Leur mission : procéder à une présélection et désigner trois entreprises dans chacune des catégories déterminées. Un dossier

    complet a ensuite été constitué avec chacune des sociétés concernées et ces dossiers ont été soumis au jury, chargé de choisir les lauréats parmi les entreprises nommées, juste avant la cérémonie de re-mise des prix. Et c’est le namurois Michel Lecomte, journaliste sportif à la RTBF, qui a orchestré le ballet des invités et des sé-quences audiovisuelles : séquences de présentation des entreprises et séquen-ces d’introduction aux catégories. C’est ainsi que l’on a pu voir sur grand écran le réalisateur Benoît Mariage, mais aussi une série de jeunes étudiants, parler tour à tour d’innovation, d’internationalisation ou encore de Grand Prix. Des commen-taires pour chacune des cinq catégories… qui devraient probablement être rejointes par une sixième, l’an prochain. Maryse Robert-Declercq, député permanent en charge des affaires économiques, a en ef-fet émis le souhait de voir des entreprises d’économie sociale dans la course.

    UN BIEN JOLI TROPHÉEIl fallait trouver un emblème, un élément représentatif de la province de Namur et qui puisse également illustrer le dynamisme de ses entreprises.Et c’est donc l’Alfer qui a été choisi. L’Alfer qui, manipulant avec adresse une hampe de 2,75 mètres et de quelque six kilos, fait virevolterun grand drapeau…Un «jeu» faisant partie intégrantede la tradition folklorique namuroise et dont l’origine – militaire : il s’agissait alors de transmettre les ordrespar ce biais – remonte aux XVIe et XVIIe siècles.Il s’agit là indéniablement d’un joli symbole : celui d’entreprises namuroises en mouvement, hissant haut nos couleurs.Le trophée, quant à lui, représentantle porteur et son drapeau, a été réalisé par Guy Leclercq, un artiste bien de chez nous. Chacune des entreprises nommées en a reçu un, celui des lauréats des différentes catégoriesse différenciant simplement des autres par sa taille. Chaque pièce est par ailleurs unique.

  • 5namur province

    COUP DE CHAPEAUÀ NOS ENTREPRISESCatégorie «innovation et créativité»

    • Aseptic Technologies (Les Isnes)• Mécasoft (Anhée)• Nanocyl (Auvelais)

    Catégorie «internationalisation »

    • Socabelec (Jemeppe-sur-Sambre)• Sher (Jambes)• Sodiplan (Les Isnes)

    Catégorie «organisation et ressources humaines»

    • Groupe RMI-MRC (Auvelais)• Kraft (Temploux)• Indass (Floreffe)

    Catégorie «jeune entreprise»

    • Aseptic Technologies (Les Isnes)• Bioxpr (Namur)• Bioxtract (Achêne)

    Catégorie «Grand Prix»

    • Tilman (Somme-Leuze)• Nanocyl (Auvelais)• Carwall (Sombreffe)

    Alfer 2005 de l’innovation et la créativité, Nanocyl est une spin off des facultés de Namur qui a vu le jour en 2002. Installée dans le hall-relais d’Auvelais, elle emploie vingt personnes. Son objectif est de valoriser et d’exploiter commercialement les découvertes du laboratoire de résonance magnétique nucléaire des facultés, dont les nanotubes de carbone. Ce nouveau matériau qui offre des propriétés mécaniques exceptionnelles, constitue son prin-cipal créneau et lui permet de se déployer dans des secteurs tels que l’électronique de pointe, l’aérospatiale, l’aéronautique ou l’industrie médicale. L’entreprise réalise 98% de son chiffre d’affaires à l’exportation.

    Alfer 2005 de l’internationalisation, Sodiplan est un bureau d’études en géomatique, soit la saisie de données géographi-ques et leur transcription informatique sous forme de cartes nu-mérisées. Née en 1991, à Jambes, l’entreprise s’est récemment installée au parc scientifi que Crealys, où elle emploie 15 équiva-lents temps plein. Elle dispose depuis 2002, d’un bureau à Mon-tréal – une première tête de pont en Amérique. Mais Sodiplan envisage aussi la création d’une agence en France et prospecte activement le marché africain. Signalons encore que l’entreprise a décidé d’entrer en bourse sur le marché libre d’Euronext, pour encore mieux pérenniser sa croissance.

    Alfer 2005 de l’organisation et des ressources humaines, le groupe RMI se consacre depuis sa création, en 1986, au rechar-gement industriel. Ces activités l’amènent à reconditionner des pièces usées qu’il faut remettre à leurs dimensions d’origine et à effectuer un traitement préventif sur des pièces neuves pour les rendre plus résistantes. Basée à Auvelais, l’entreprise – qui emploie 47 personnes – fut la première en région wallonne à s’in-téresser aux différents types de rechargements réalisés à l’aide de laser. Un exemple parmi d’autres d’ouverture aux technolo-gies, ce qui lui a permis de développer de nouvelles applications et de réussir sa diversifi cation, de la sidérurgie aux domaines verriers et papetiers.

    Francis Massin, directeur général de Nanocyl en compagnie de Michel Lecomte, Gérard Bouffi oux, membre du comité de direction du BEP, et Dominique Notte, député permanent

    Jean-François Rossignol, administrateur-délégué de Sodiplan, en compagnie de Michel Lecomte, Pierre Radelet, membre du comité de direction du BEP, et Michel Wauthier, député permanent

    André Laret, administrateur-délégué du groupe RMI-MRC, en compagnie de Michel Lecomte, Marie-Claude Lahaye, membre du comité de direction du BEP, et José Paulet, député permanent

  • 6namur province

    Alfer 2005 de la jeune entreprise, Aseptic Technologies est née en 2002, en tant que fi liale de Glaxo Smithkline. L’entre-prise a pour objectif de développer et de valoriser de nouvelles technologies dans le domaine du remplissage aseptique des fl acons de vaccins. Ses activités l’amènent à créer de nouveaux concepts de fl acons et de nouvelles lignes de production pour le remplissage de fl acons fermés. Les projets innovants d’Aseptic sont actuellement en cours de validation par les autorités. Leur commercialisation suivra donc très prochainement.

    Grand Prix 2005, la société Tilman est, depuis 1956, spécialisée dans la production de tisanes médicales, et se consacre en plus aujourd’hui à la fabrication d’une vaste gamme de compléments alimentaires et de produits phytothérapiques sous la forme de sirops, de gélules, de crèmes, de comprimés et, bien sûr, de tisanes en infusettes. L’entreprise commercialise ses produits sous sa propre marque ou pour le compte de tiers et est pré-sente dans plus de la moitié des offi cines pharmaceutiques de Belgique. Côté exportation, l’entreprise, qui occupe 54 colla-borateurs, est présente dans les pays limitrophes, l’Afrique du Nord et de l’Ouest et l’Arabie Saoudite. Elle entend poursuivre sa progression vers l’Asie et l’Europe de l’Est.

    é c o n o m i e - é v é n e m e n t

    Christian Vandecasserie, General Manager d’Aseptic Technologies, en compagnie de Michel Frippiat, membre du comité de direction du BEP, et Jacky Mathy, député permanent

    Jean-Noël Tilman, administrateur-délégué de la société Tilman, en compagnie de Jean-Louis Close, président du BEP, Jean-Louis Baron, inspecteur d’Ethias responsable du bureau de Namur et Maryse Robert-Declercq, député permanent.

    Une nouvelle acquisition au musée provincial des Arts anciens du NamuroisUn nouveau tableau du peintre-paysagiste mosan Henri Bles

    est venu enrichir la très belle collection du musée provincial des

    Arts anciens du Namurois. Le tableau, Saint Jérôme dans un

    paysage, a été acquis par la Communauté française Wallonie-

    Bruxelles et la Société archéologique de Namur avec l’aide de

    mécènes, sponsors et partenaires privés. Cet accroissement

    est intéressant pour le musée, notamment parce qu’il apporte

    la preuve d’une collaboration entre le peintre anversois, Lambert

    van Noort, et Henri Bles (auteur du paysage d’arrière-plan), ce

    qui est en outre confi rmé par les examens scientifi ques menés

    à l’Institut royal du Patrimoine artistique à Bruxelles. Par ailleurs,

    des comparaisons iconographiques peuvent être établies avec

    une autre version du même thème en possession de la Société

    archéologique depuis 1891. Dans cette dernière, Henri Bles

    a intégré son personnage au centre d’un vaste paysage. La

    nouvelle version copie fi dèlement divers éléments de ce pay-

    sage mais, à l’inverse, un saint Jérôme monumental occupe

    tout l’avant-plan. Lambert van Noort a donné à la fi gure de

    saint Jérôme pénitent les traits d’un athlète vigoureux inspiré

    de l’œuvre de Léonard de Vinci, contrairement à la tradition

    des XVe et XVIe siècles qui lui donne l’apparence d’un vieillard

    décharné. Enfi n, d’aucuns attirent l’attention sur de troublantes

    similitudes d’expression entre le portrait de Henri Bles gravé par

    Hondius, conservé dans les collections du musée, et la tête du

    saint ermite. Le musée aurait-il acquis non seulement une pièce

    capitale pour la connaissance de l’œuvre de l’artiste, mais aussi

    son portrait peint ?

    e n b r e f …

  • namur province

    i n i t i a t i v e p r o v i n c i a l e

    Un nouveau centre PMS provincial à Andenne

    La Province de Namur a inauguré son sixième

    centre PMS à Andenne. Un nouveau service pour les

    quelque 3 000 élèvesde la région. Après Beauraing et son antenne de Dinant, Ciney, Florennes avec son antenne de Couvin, Namur et

    Tamines avec son antenne de Gembloux, la Province de Namur vient d’inaugurer son sixième centre PMS à Andenne. Un centre qui jouxte celui de la Communauté française et qui est destiné à accueillir élè-ves, parents et enseignants des écoles de la région d’Andenne, mais aussi de Fer-nelmont et de Namur, soit une population scolaire potentielle de 3 300 élèves.

    Les centres PMS pour psycho-médico-sociaux, ne sont certainement pas une nouveauté puisqu’on en trouve les pré-mices en 1912 déjà avec l’Offi ce belge d’orientation professionnelle. Il va sans dire que les missions, les objectifs, le public ont largement changé depuis. Ac-tuellement, si le centre PMS a toujours parmi ses objectifs prioritaires d’aider les jeunes à défi nir leur projet de vie et conséquemment leur projet profession-nel, ses missions vont bien au-delà. Au fi l du temps, le centre PMS est devenu un interlocuteur privilégié du corps en-seignant qui le sollicite pour des tâches aussi diversifi ées que la remise d’avis au sujet du maintien d’un enfant dans une classe ou de son avancement ou bien encore de l’exclusion d’un élève ou de la nécessité de l’orienter vers l’enseigne-ment spécialisé. Et, parce que l’on s’est aperçu que beaucoup de diffi cultés liées à l’adolescence trouvaient leurs racines

    dans la petite enfance, les PMS se sont

    tournés, de manière privilégiée, depuis

    de nombreuses années déjà, vers les

    enfants de l’enseignement maternel et

    du 1er degré de l’enseignement primaire

    en mettant l’accent sur les démarches de

    prévention et sur l’adaptation la plus adé-

    quate possible au système scolaire. Sou-

    lignons enfi n que tout ce travail est réalisé

    en équipe tridisciplinaire formée d’un(e)

    conseiller(e) psychopédagogique, d’un(e)

    assistant(e) social(e) et d’un(e) infi rmier(e).

    Et ce sera le cas pour le centre d’Anden-

    ne comme pour les cinq autres et leurs

    trois antennes déjà installées en province

    de Namur. Que peut-on attendre, très

    précisément, de ce service? D’abord,

    une écoute et une information pertinente

    pour toute question qui gravite autour

    de l’école, de l’élève et de son insertion

    dans la société. Ensuite, des réponses

    aux demandes relatives à des diffi cultés

    scolaires, comportementales ou d’inté-

    gration sociale, et cela, au travers d’une

    approche pluridisciplinaire. Son personnel

    est là pour conseiller élèves, enseignants

    et parents, accompagner les jeunes en

    matière d’orientation et tout cela dans le

    respect des convictions et opinions de

    chacun et de manière gracieuse : les ser-

    vices offerts par un centre PMS ne sont

    pas payants et cette bonne nouvelle est

    valable pour l’ensemble des centres de la

    Province de Namur dont vous trouverez

    les coordonnées en page 2.

    7

    Bernadette Meunier dirige l’équipe d’Andenne.

    Le député permanent D. Notte entouré de ses collègues de gauche à droite, J. Mathy,M. Robert-Declercq, J. Paulet.

  • 8namur province

    é d u c a t i o n - c u l t u r e

    Depuis le 1er janvier 2005, la Bi-

    bliothèque provinciale a acquis un nouveau statut en devenant

    bibliothèque principale, ce qui veut dire que plusieurs modifi cations sont interve-nues, dont la plus visible est sans doute le fait qu’elle ne prête plus de livres en direct à la population namuroise, si ce n’est par le biais du bibliobus. Désormais, les habitants de Namur doivent se rendre à la Bibliothèque communale (Venelle des Capucins), même pour les collections jeu-nesse. La section Jeunesse provinciale existe en effet toujours à la Maison de la Culture, mais seulement dans le cadre d’animations pour des groupes.

    En tant que bibliothèque centrale, la Bibliothèque de la Province de Namur (installée maintenant à la chaussée de Charleroi) apporte son aide technique aux bibliothèques locales se trouvant sur le territoire provincial. Elle leur fournit des collections complémentaires aux leurs, par exemple. Elle intervient également

    pour aider à la création de nouvelles bi-bliothèques et à leur reconnaissance, à leur mise aux normes. Toujours dans le même contexte, elle est en passe de met-tre en route un nouveau logiciel de gestion destiné à être proposé à l’ensemble des bibliothèques locales, ce qui améliorera grandement la rapidité et la qualité des services rendus (répertoire unique, etc.).

    Ce nouveau logiciel ne concernera d’abord que les trois sites de la bibliothè-que provinciale, situés à Namur, Salzinnes et Dinant. Le site de Salzinnes abrite l’es-sentiel du personnel de la bibliothèque; c’est là que se remplissent la majorité de ses missions. A Dinant, la Province dispose d’une antenne où une personne maintient le contact avec les bibliothè-ques du sud de la province et remplit des missions transversales, comme l’édition, toute récente, d’un répertoire reprenant l’ensemble des bibliothèques locales de la province avec coordonnées, heures d’ouverture, etc. ou encore d’un bulle-

    8

    Le nouveau visagede la lecture publique en province

    de Namure la lecctueecllee

    La Province de Namur participe au réseau de la

    lecture publique à trois niveaux différents. Elle

    est bibliothèque centrale, principale et itinérante pour

    autant de missions au service du citoyen-lecteur.

    Les initiatives destinées aux enfants sont nombreuses

  • tin de liaison des bibliothécaires du Namurois baptisé «BibLoc.Nam». Le site de Namur est celui de la Maison de la Culture de la Province de Namur où se trouve la section Jeunesse – dans les limites précisées plus haut – et, toujours ouverte au public, la salle de lecture et de documentation (installée au 2e étage du bâtiment), dévolue à la lecture des périodiques et à la recherche documentaire dans les dictionnaires, encyclopédies, CD-rom et sur internet.

    PROMOTION DE LA LECTUREDans son rôle de bibliothèque principale – l’une de ses deux autres casquettes –, la Bibliothèque provinciale est chargée d’as-surer la promotion de la lecture et des bibliothèques en organi-sant des expositions-animations, des formations, des ateliers ou encore en participant à des foires (elle était ainsi présente au salon Education à Namur Expo en octobre). Dans ce contexte, elle propose des événements «clé sur porte» aux bibliothèques locales, mais aussi aux maisons de jeunes, centres culturels ou associations qui le souhaitent. La documentation est réunie, des fi ches techniques élaborées, des animateurs adéquats proposés. C’est ainsi qu’une lecture-débat autour du personnage d’Anti-gone a été mise en place en 2004 (et elle circule toujours). Des animations destinées aux tout petits (contes, éveil musical…) sont aussi proposées aux bibliothécaires, comme des formations sur la constitution et la dynamisation d’une ludothèque.

    La dernière animation conçue pour adultes et grands adoles-cents par les soins de la Bibliothèque principale a été étrennée à la Maison de la Culture : l’exposition «Signes partagés. Duos plasticiens/écrivains» qui s’y est tenue cet automne était accom-pagnée d’une présentation et d’un atelier destinés aux jeunes des classes supérieures du secondaire et visait à faire travailler en duo un jeune à l’écriture et l’autre au dessin, à la peinture, etc. Depuis la mi-novembre, cette animation vit sa vie en décentralisation et circule là où elle est demandée. Elle sera ainsi en mars au Centre Culturel de Philippeville et en avril à Florennes et Eghezée. Dois-che est aussi au programme.

    Une autre action est prévue autour du fi lm «Chocolat» dans le cadre de l’année thématique «Villages et Terroir». La bibliothèque a conçu l’animation, a procédé à la sélection de livres tournant autour de la gastronomie et du terroir, de l’intégration d’un étran-ger dans un village, mais aussi de l’auteur, Joanne Harris et de ses autres romans. Et ce ne sont que quelques exemples. Le rôle

    de la Bibliothèque principale est aussi d’acheter des ouvrages que les bibliothèques locales ne choisiraient pas prioritairement : des ouvrages écrits en très grand pour les personnes ayant des diffi cultés de vue, des ouvrages simples pour personnes en pro-cessus d’alphabétisation, des ouvrages en langues étrangères (et pas seulement de la Communauté européenne), des ouvrages plus spécifi ques, liés aux animations et formations proposées, des ouvrages professionnels…

    LE BIBLIOBUS À VOTRE PORTELe troisième volet de l’activité de la Bibliothèque provinciale est celui de la Bibliothèque itinérante. Actuellement, quinze tournées sont organisées toutes les trois semaines, avec quelque 141 arrêts dans les villages et hameaux, même les plus reculés. La bibliothèque itinérante constitue les stocks de livres et, évidem-ment, met à disposition le personnel qui remplit cette mission à la rencontre des lecteurs de la province. Et parce que le rôle de ce bibliobus est aussi social – pour certaines personnes, c’est une rare occasion de pouvoir venir bavarder un moment – ce sont généralement les mêmes personnes, chauffeur et bibliothécaire, qui font la tournée des mêmes villages. Ce choix offre aussi l’avantage que le bibliothécaire connaît ses lecteurs et leurs goûts et peut donc mieux sélectionner les livres qu’il emporte, conseiller la personne qui le consulte.

    Le bibliobus, c’est un complément indispensable aux bibliothè-ques locales même si, parfois, on peut regretter que certaines communes se désintéressent de la lecture publique et n’investis-sent pas dans une bibliothèque fi xe, parce que, justement, elles s’appuient sur le bibliobus. Et pourtant, se préoccuper de lecture publique, c’est bien plus que prêter des livres. Tout le travail de la Bibliothèque centrale, principale et itinérante de la Province de Namur le démontre à suffi sance.

    9namur province

    La salle de lecture accueille le public à la Maison de la culture de la Province à Namur.

    Le bibliobus sillonne tout le territoire provincial.

    ■ Bibliothèque centrale, principale et itinérantede la Province de Namur, chaussée de Charleroi, 85 5000 Namur. Tél.: 081/56 30 60 (Bibliothèque cen-trale), 61 (Bibliothèque itinérante), 63 (Bibliothèque principale).

    ■ Salle de lecture et de documentation,avenue Golenvaux 14 - 5000 Namur. Ouvert du mardi au vendredi de 13 à 18h et le samedi de 10h à 13h30. Tél.: 081/22 90 14.Pour connaître les dates et heures de passage du bibliobus dans votre commune :www.bibliotheques.be/fr/bibliobus/recherche

  • © C

    hris

    tian

    Gen

    ard

    / ftp

    n

    10namur province

    i n i t i a t i v e p r o v i n c i a l e

    10

    La Province propose desprêts complémentaires

    aux nouveaux propriétairesBesoin d’une petite

    «rallonge» pour boucler votre budget ? La Province de

    Namur peut vous aider.

    Cette année, après une interrup-tion d’un peu plus de quatre ans, on peut à nouveau faire appel à la Province de Namur pour obtenir un prêt complémentaire à son crédit habita-tion. Un prêt qui peut atteindre 15 000 € et qui s’adresse aux ménages à faibles et moyens revenus. Une aide précieuse pour les candidats propriétaires qui ont souvent du mal à obtenir de leur banque ou de leur organisme de prêt, de quoi boucler leur budget habitation. En me-nant cette politique, la Province de Namur souhaite, explique le député permanent au Logement, le Dr Dominique Notte, fa-ciliter l’accès à la propriété. Mais aussi encourager la réhabilitation d’une partie du patrimoine immobilier namurois tout en faisant d’une pierre deux coups, en permettant à un certain nombre de fa-milles de quitter le circuit locatif social, ce qui libère dès lors des logements pour les plus démunis. Et l’on sait que la situation est grave dans ce secteur actuellement.

    Pendant 36 ans, la Province de Namur avait accordé des prêts logements com-plémentaires aux habitants du territoire provincial mais en février 2001, face à l’importance du contentieux, ceux-ci avaient été suspendus. Ce problème étant réglé, la Députation permanente a donc décidé de relancer ces prêts. Une somme de 7,5 millions d’euros a été ins-crite au budget 2006 pour ce poste. En vitesse de croisière, le service «Prêts Lo-gement» de la Province, accordait jusqu’à mille prêts complémentaires par an.

    POUR LES MÉNAGES À FAIBLES ET MOYENS REVENUSConcrètement, pour pouvoir bénéfi cier de ce prêt complémentaire, le candidat propriétaire doit acheter ou faire bâtir sur le territoire provincial. Il doit évidemment avoir souscrit un prêt principal auprès

  • Prime provinciale pour les chauffe-eau solairesRecevoir 500 € en plus de l’aide de la Région wallonne : à ne pas négliger !

    Depuis 1999, la Province de Namur accorde une prime aux particuliers et aux associations ou ins-titutions qui décident d’avoir recours aux panneaux solaires pour réduire quel-que peu leur facture

    énergétique et surtout, consommer «propre». L’automne dernier, la Députation permanente a soumis au Conseil provincial une nouvelle réglementation concernant les chauffe-eau solaires. Petit aperçu.

    Cette prime de la Province est de 500 € par installation de chauffe-eau solaire. S’il y a plusieurs habitations, les aides peuvent être cumulées. Peuvent la demander, tant les person-nes physiques que les personnes morales. Cette prime, comme son nom l’indique, est bien destinée à l’installation d’un chauffe-eau solaire, la mise en place de panneaux supplémentaires, par exemple, ne donne pas droit à cette aide. De même, pour les maisons de repos, résidences-services, etc. une installation individuelle équivaut à 10 m2 de panneaux et les 500 € sont donc additionnés autant de fois qu’il y a 10 m2 de panneaux sur le toit, sans pour autant excéder 12 500 €. On notera également que l’installation de capteurs en vue de chauffer exclusivement l’eau d’une piscine ne donne pas accès à la prime qui, par ailleurs, est conditionnée par l’octroi d’une prime par la Région wallonne. Ainsi, pour pouvoir solliciter la prime de 500 € à la Province, il faut introduire une demande au service du Logement et des Prêts en joignant la copie du formulaire de demande de prime de la Région wallonne et la preuve de l’octroi de cette prime par la Région, et cela, dans les trois mois qui suivent la liquidation de la prime régionale. Globalement, en cumulant les primes de la Région, de la Province, de la Commune et la déduction fi scale éventuelle, on considère que 50% des frais représentés par cet investissement sont ainsi pris en charge.En moyenne, on considère qu’il faut dix ans (primes déduites) pour amortir une telle installation qui coûte en moyenne 4 000 € pour une maison privée et qui a une durée de vie de vingt ans.

    © S

    un.T

    ech

    namur province11

    d’un organisme bancaire ou d’un fonds de logement. Les reve-nus imposables cumulés du couple ne peuvent dépasser 4 000 € imposables par mois, majorés de 10% par enfant à charge, soit des rentrées mensuelles nettes avoisinant les 2 500 € pour un couple sans enfant. Par ailleurs, la totalité de la somme em-pruntée (prêt principal + prêt complémentaire Province) ne peut dépasser 35% du revenu net du ménage et, déduction faite de ce remboursement et de toutes autres charges, le ménage doit encore disposer de 650 €, plus 100 € par enfant à charge (510 € pour les personnes isolées). De cette manière, on évite que les personnes s’étranglent elles-mêmes fi nancièrement et l’on prend en compte le fait que leur endettement peut être plus important qu’on le croit (crédit auto, crédit à la consommation, etc.) A cet égard, la Province de Namur peut désormais consulter la Banque nationale avant de décider d’accorder un tel prêt complémen-taire, de manière à ne pas entretenir, sans le savoir, une spirale infernale de l’endettement du ménage.

    Ce prêt complémentaire peut porter sur l’achat, la construction ou encore la rénovation d’une habitation destinée a l’héberge-ment principal d’un ménage (pas question de bénéfi cier de ce prêt pour une seconde résidence, ni pour installer un commerce dans une partie de l’habitation). Il a pour principal objectif d’ap-porter un coup de pouce en couvrant les frais de notaire ou d’architecte qui s’ajoutent à la note. Son montant maximum est de 15 000 €, somme qui peut être majorée de 10% par enfant à charge. En cas de travaux, le montant maximum est ramené à 12 500 € plus 10% par enfant à charge. Sa durée peut aller jusqu’à 20 ans maximum. Et le taux actuel de ce prêt (en taux fi xe à annuité constante) est de 4,60%. Mais si l’emprunteur souscrit une assurance-vie, il bénéfi cie d’une réduction de taux de 0,25%, ce qui est toujours bon à prendre.

    Intéressés ? Sachez encore que la demande de prêt complé-mentaire doit être introduite au plus tard dans le mois de la déci-sion d’octroi du crédit du prêteur principal pour ce qui concerne l’achat – avant le début des travaux en ce qui concerne le prêt pour amélioration de l’habitation. Les formulaires spécifi ques sont disponibles au service Logement de la Province de Namur. L’objectif est vraiment d’apporter le coup de pouce nécessaire à l’accès à la propriété.

    ■ Province de Namur,service Logements et Prêts,rue du Collège, 29 à 5000 Namur.Tél.: 081/24 39 53 - Fax : 081/24 39 [email protected]

  • 12namur province

    12

    s u r l e w e b

    La Province de Namur était déjà présente sur le Web depuis un sacré petit bout de temps. Mais voilà, avec le temps justement, les cho-ses évoluent et, dans tout ce qui touche à l’informatique, sans doute plus vite qu’ailleurs… Il faut bien l’admettre : le site internet provincial – ce qui pouvait se faire de mieux au moment de sa mise en ligne, le 1er juillet 1997 – était devenu quelque peu désuet : son look et ses fonctionna-lités étaient complètement dépassés. On aurait pu tenter de faire du neuf avec du vieux, mais la remise à niveau n’aurait été que partielle… Et à la Province, on a donc logiquement décidé de faire table rase, de repartir à zéro et de tout reconstruire, d’autant que la gestion du site – déve-loppé par le service des Relations publi-ques et le Ciger (Centre informatique de Gestion et de Recherche) qui en assurait l’hébergement et la maintenance – était

    assez lourde… Inutile de préciser que ce

    facteur a aussi largement pesé dans la

    balance. Cela ajouté au fait que la Pro-

    vince s’est depuis dotée d’un service de

    l’Informatique et des Télécommunications.

    Tout désormais sera effectué en interne :

    la conception du nouveau bébé l’a été; il

    en sera de même pour sa gestion et son

    développement. Nous avons constitué

    un comité de pilotage regroupant les dif-

    férentes composantes de l’administration

    et présidé par le greffi er afi n de dessiner

    le profi l du nouveau site provincial, expli-

    que Pierre Squerens, directeur du service

    de l’Informatique et des Télécommunica-

    tions. Le souhait général était d’avoir un

    outil aussi complet et clair que possible,

    à fois simple d’utilisation et dynamique,

    comprenant des informations qui puis-

    sent directement servir au citoyen et qui

    soient bien sûr aussi up-to-date. Pour ce

    faire, il était indispensable de permettre

    aux différents secteurs de l’administration

    provinciale d’intervenir directement sur

    le site, ce qui n’était pas le cas précé-

    demment. Diminuer le nombre d’interve-

    nants – et de procédures – c’est aussi

    faire en sorte que l’information soit plus

    rapidement mise en ligne et donc plus

    rapidement à la disposition de l’usager, à

    commencer par le citoyen, mais aussi les

    institutions, privées ou publiques, qu’elles

    soient à vocation économique, culturelle,

    sociale…

    Chacune des composantes de l’adminis-

    tration a donc réalisé sa propre présen-

    tation englobant bien sûr ses initiatives

    et partant les services qu’elle offre au

    public. Une présentation que l’on peut

    donc désormais découvrir en ligne et que

    les services pourront modifi er si néces-

    saire (un comité de rédaction a d’ailleurs

    La Provinceà la page

    Depuis le 1er décembre,la Province de Namur

    dispose d’un toutnouveau site internet.Intéressés ? Curieux ?

    Tapezwww.province.namur.be

  • T É L . 0 8 1 / 2 0 1 8 9 3ww

    w.m

    aille

    ncon

    struc

    tions

    .be

    E N T R E P R I S E G É N É R A L ET R A N S F O R M A T I O N SP R O M O T I O N I M M O B I L I È R E

    namur province13

    été constitué en vue d’assurer le suivi du site), en fonction de l’évolution de leurs missions, d’éventuelles restructurations ou encore de changement de personne de référence. Elément qui peut paraître a priori anecdotique, mais qui n’en est pas moins important car il permet au citoyen, quels que soient ses besoins, de savoir auprès de qui s’adresser.

    LE SITE PAR LE MENUL’ancien site comprenait un petit aperçu de l’histoire de notre province, de ses caractéristiques, mais aussi une présentation de l’institution, de ses composantes, de ses compétences… Autant d’éléments que l’on retrouvera en parcourant les pages du nou-vel outil provincial, qui comporte plusieurs entrées. Des entrées thématiques générales, mais aussi d’autres, plus spécifi ques. Ces dernières, mises en exergue au centre de la page d’accueil, ciblent des secteurs touchant à des catégories défi nies de la population : l’enfance, les aînés, les entreprises et les indépen-dants ainsi que les jeunes et moins jeunes souhaitant se former. La partie supérieure de l’écran de cette même page d’accueil présente une série d’onglets – les entrées thématiques générales que nous avons évoquées plus haut – au sein desquelles sont regroupés les services (et les informations afférentes) concernant les grands piliers de l’action provinciale, directement en rapport

    avec le citoyen : action sociale, santé et logement, culture, touris-

    me et loisirs et enfi n enseignement. A côté de ces trois secteurs

    d’activités fi gurent encore deux volets. Le premier ébauche le

    portrait économique de la province de Namur, le second porte

    sur l’institution provinciale elle-même : son Conseil provincial, sa

    Députation permanente, ses fi nances, la présentation organique

    de l’ensemble de ses services et divers documents, de la légis-

    lation générale au bulletin provincial.

    A cette double entrée s’ajoutent un moteur de recherche, mais

    aussi des tas et des tas d’autres informations. La Province or-

    ganise une exposition, un spectacle, une formation ou met sur

    pied, en partenariat avec d’autres opérateurs, une manifestation .

    Vous retrouverez les détails de ces différents rendez-vous en

    consultant la rubrique « agenda ». Elle met en place de nouveaux

    services, lance une opération de grande envergure, permet aux

    services de secours d’acquérir du nouveau matériel ? Vous en

    serez informés via la rubrique « news ». Vous pourrez également,

    en autres choses, y parcourir les pages de votre magazine pré-

    féré. Enfi n, tout comme dans l’ancien site, l’interactivité est tou-

    jours de mise. Chacun aura le loisir, s’il le souhaite, de poser des

    questions au sujet de l’institution, ses services et leurs activités,

    voire, pourquoi pas, lancer des interpellations via le formulaire

    repris sous la rubrique « questions citoyennes ».

  • 14namur province

    s o c i é t é

    L’illettrismeà nos portesDepuis dix ans, la Fondation

    Emile Lacroix lutte contre l’analphabétisme.

    Emile Lacroix fut gouverneur de la Province de Namur. Lors de son départ à la retraite, en 1987, les communes de la province ont voulu lui of-

    frir un cadeau. Le gouverneur a souhaité

    la création d’un fonds à vocation sociale.

    A sa mort, en 1993, ses amis ont créé

    la fondation Emile Lacroix qui est deve-

    nue opérationnelle, en juin 1995, sous la

    forme d’une ASBL paraprovinciale, avec

    pour but de lutter contre l’exclusion so-

    ciale et plus particulièrement l’illettrisme

    et l’analphabétisme. Pas question ici de

    personnes ayant des problèmes d’ortho-

    graphe. L’analphabète est une personne

    non scolarisée ; l’illettré (ou analphabète

    fonctionnel) est incapable de lire ou écri-

    re un texte court et simple et d’en tirer

    l’essence pour agir en conséquence. Il

    est allé à l’école, mais il n’a pas assimilé

    les savoirs de base (ceux de la fi n de la

    6e primaire). Dans un cas de fi gure com-

    me dans l’autre, l’exclusion est bien réelle.

    Les problèmes, au quotidien, sont légion

    et se retrouvent à tous les niveaux : suivi

    scolaire des enfants, démarches adminis-

    tratives, transports en commun, emploi

    et formation…

    En Belgique, l’illettrisme toucherait pas

    moins de 10% de la population adulte.

    Transposé à l’échelon de la province de

    Namur, cela signifi e que quelque 35 000

    personnes concernées, 35 000 handi-

    capés de la lecture et de l’écriture qui,

    comme on le souligne à la Fondation

    Lacroix, n’appartiennent pas à une frange

    particulière de la population. L’analphabé-

    tisme et l’illettrisme concernent un pu-

    blic diversifi é et, contrairement aux idées

    reçues, certaines personnes possèdent

    une vie sociale, en apparence, normale

    et ont même parfois un emploi… Sans le

    savoir, chacun d’entre nous côtoie donc

    peut-être une personne en diffi culté…

    L’illettrisme est un fléau insidieux qu’il

    convient de le combattre et c’est préci-

    sément sur ce terrain qu’opère la Fon-

    dation Lacroix, aux côtés des 30 opé-

    rateurs d’alphabétisation – répartis sur

    15 communes – que compte la province

    de Namur. Ces derniers ont, au cours des

    années 2001-2002, épaulé 1 600 à 1 700

    apprenants.

    DE LA SENSIBILISATION À L’ACTIONFinancée par le fonds constitué au départ

    par les deniers communaux et alimentée

    à présent par les dotations régulières de

    la Province, la Fondation Lacroix ne dis-

    pense pas, elle, des cours d’alphabétisa-

    tion. Son action se situe en amont dans le

    développement, la coordination et le sou-

    tien d’actions de lutte contre l’exclusion

    sociale et, en l’occurrence, l’illettrisme.

    Celle-ci se traduit par le soutien fi nancier

    d’initiatives créatives et novatrices en ma-

    tière d’alphabétisation et ce, dans le ca-

    dre d’un appel à projet permanent. Grâce

    à elle, de nouveaux lieux d’alpha ont été

    mis en route, des outils de sensibilisation

    ont été créés, des centres d’alphabétisa-

    tion ou des écoles de devoir ont bénéfi cié

    du petit coup de pouce dont ils avaient

    besoin…

    La Fondation Lacroix est en outre re-

    présentée au sein de divers groupes de

    travail ou projets parmi lesquels la cellule provinciale d’Egalité des Chances, le pro-jet Equal 2 – soit des dispositifs territo-riaux pour le droit à l’alpha et la prise en compte de l’illettrisme –, l’alpha pour le travailleur,…

    Son champ d’action couvre également la sensibilisation du public au problème de l’illettrisme, sensibilisation opérée en col-laboration avec le milieu associatif actif sur le terrain de l’alphabétisation, mais aussi certains services provinciaux. Ainsi l’an dernier, la Fondation Lacroix mobilisait ses différents partenaires autour d’une semaine de l’Alpha et ses nombreuses manifestations et activités mises sur pied aux quatre coins de la province.

    En octobre, elle mettait sur pied une matinée d’études et de sensibilisation des CPAS et des échevins des affaires sociales à l’illettrisme. C’était la première fois que des CPAS et des associations oeuvrant sur le terrain de l’alphabétisa-tion se retrouvaient de manière offi cielle. Certes, dans certaines communes, des contacts s’étaient déjà noués. Et des ini-tiatives communes avaient déjà vu le jour. C’est le cas à Gembloux avec un projet autour du Code de la route ou encore une formation d’écocantonnier. C’est le cas à Sambreville ou encore à Vresse-sur-Semois où des cours d’alphabétisation ont été mis en place, les diverses par-ties prenantes au projet ayant, au départ, été réunies à l’initiative de la Fondation Lacroix. Des initiatives intéressantes qui feront peut-être des émules. Il était en tout cas important d’attirer l’attention du personnel oeuvrant dans les CPAS à cet-te problématique. Sensibiliser ces acteurs de première ligne à l’illettrisme, c’est aussi leur permettre de voir certaines situations sous un jour nouveau, leur permettre de réagir de manière adéquate. C’est aussi faire en sorte que tous les services soient accessibles à tous… Y compris aux anal-phabètes.

    ■ Fondation gouverneurEmile Lacroix Rue Martine Bourtonbourt 25000 NamurTél. : 081/72 95 23E-mail : [email protected]

    14

  • > Siège de Namur :Rue des Dames Blanches 24 - 5000 NamurTél. +32 (081) 250 760

    > Siège de Bouillon :Rue de la Station 7 - 6830 BouillonTél. +32 (061) 465 000

    > E-mail : [email protected]> http://www.munalux.be

    Pour tous les événements de la vie,Munalux avec son assurance complémentaire et sonassurance hospitalisation seront toujours à vos côtés…

    Bien-être et santé

    > Thermes de Spa : tarif préféren-tiel pour 3 heures aux bains des “Thermes de Spa”

    - adulte : 15 € - enfants (6-14 ans) : 10 €

    Naissance - Adoption

    > Une prime de 350 € à lanaissance d’un enfant. Cette prime est portée à 500 € pour des jumeaux et à 600 € pour des triplés.

    > Une prime de 550 € lors de l’adop-tion d’un enfant âgéde 0 à 3 ans.

    Optique

    > Lentilles/verres :pour les bénéfi ciaires de 0 à18 ans : 50 € tous les 2 anspour les bénéfi ciaires de plusde 18 ans : 50 € tous les 4 ans

    > Montures :intervention unique de 50 €pour les jeunes de 0 à 18 ans

    > Interventions chirurgicales :méthode laser : 250 €(125 € par œil)intervention unique

    Assurance Hospitalisation

    > Deux formules (BASE/OPTIMUM) pour un remboursement pouvant atteindre 3000 €/an.

    > Une seule cotisation par ménage.> Affi liation à tout âge sans

    questionnaire médical.

  • Cette certifi cation constitue une première en Belgique. Ce n’est pas pour rien qu’à terme, ce centre de crise provincial pourrait servir également de centre de crise pour le Gouvernement wallon.

    namur province16

    s é c u r i t é

    Depuis 1994, les sous-sol du Palais provincial, place Saint Aubain à Namur, abritent un ensemble de locaux spécia-lement aménagés et équipés pour répondre aux besoins techniques du management de crise. Ils permettent au gouverneur, aux commissaires d’arrondissement et aux différents intervenants (Direction de la Sécurité civile, Services d’incendie, Assistance

    médico-sanitaire, Police, Protection c iv i l e , Défense, Sethy – inonda-tions –, entreprises, experts publ ics et privés…) de se réunir et de coor-donner les secours

    en fonction des circonstances (inondations, accidents autoroutiers, incendies, explosions…). Ce centre adopte une confi guration « en nid d’abeille », inspirée par les enseignements tirés de la catas-trophe du « Herald of free Enterprise ». Ainsi, il comporte une salle de briefi ng où se tiennent les réunions plénières et, en périphérie, une série de bureaux affectés spécifi quement au coordinateur et à chacune des disciplines fonctionnelles. Pour satisfaire aux impéra-tifs opérationnels, ces locaux sont notamment dotés d’importants moyens de communication (téléphone, fax, radios, réseau Astrid, internet, système de projection multimédia, vidéoconférence…), de dispositifs d’autonomie énergétique ainsi que de systèmes de protection anti-intrusion et anti-gaz. Ces installations disposent également d’une cuisine, d’un réfectoire, d’un lieu de repos, de sanitaires et de douches. Enfi n, en annexe du centre de crise, on trouve une salle de presse, où sont organisés des contacts réguliers avec les médias, et un « call center » qui peut recevoir les appels et les demandes d’informations des personnes impliquées (victimes, familles, proches…).

    Le centre de crise de la Province, certifi é ISO 9001

    Dans ce type de confi guration où rien n’est, on le voit, laissé au hasard, le Centre provincial de Coordination et de Crise est le seul à exister en Wallonie. Ce centre ne peut évidemment être opération-nel sans les ressources humaines nécessaires. C’est pourquoi le Gouverneur de la Province de Namur est entouré par un comité de coordination et de crise où sont représentés l’ensemble des inter-venants précités et par un staff de support administratif. L’existence de ce centre de crise n’est pourtant pas une fi nalité en soi ! En effet, il importe, pour garder un niveau optimal d’effi cacité, de renforcer et d’améliorer constamment les moyens matériels et humains né-cessaires à son activation. C’est ainsi qu’un accent particulier est mis sur la formation continuée du personnel (Institut supérieur de Planifi cation d’Urgence, communication en situation de crise…) et sur la recherche de nouveaux procédés techniques (alerte infor-matisée, système de radio-communication Astrid, réseau intranet de planifi cation d’urgence…). Avec la même optique, l’objectif est aussi de dynamiser le centre par diverses collaborations avec les milieux académiques (notamment les Facultés Universitaires de Namur), l’Ecole militaire, le Centre provincial de Formation pour pompiers, l’Académie de Police de la Province de Namur et les entreprises (Solvay, Fluxys, SNCB….).

    C’est cette recherche de qualité qui a conduit le gouverneur, avec l’aide de ses commissaires d’arrondissement et de tous leurs partenaires en matière de sécurité, à entreprendre la procédure de reconnaissance ISO 9001 auprès du certifi cateur Vinçotte.

    Ce ne fut pas une sinécure ! Les représentants de Vinçotte ont tout vérifi é, contrôlé. Comment donne-t-on l’alerte ? Comment informe-t-on la population ? Qui a les clés du centre ? Qui assure l’entretien du groupe électrogène ?... Un long parcours semé de questions les plus diverses et où chaque réponse a dû trouver une justifi cation sérieuse. C’est une démarche, à la fois individuelle et collective, qui a exigé que chacun et chaque service acceptent de se remettre en question, de cerner ses éventuelles lacunes et d’y apporter des solutions. Pour tous les acteurs du centre de crise, cette certifi cation ISO 9001 constitue une reconnaissance de la qualité de leur travail et de leur souci constant d’améliorer le ser-vice rendu à la population. On ajoutera enfi n que, si ce centre est indispensable en cas de catastrophes ou de calamités, ce qu’on sait moins c’est qu’il est aussi utilisé à titre préventif dans le cadre d’autres événements. Comme les étapes namuroises du Tour de France qui rassemblaient un public considérable, l’éclipse solaire de 1999, qui avait créé un énorme fl ux de circulation dans nos communes du sud, ou encore le passage à l’an 2000 qui générait les pires craintes, notamment au niveau du fonctionnement des réseaux informatiques.

    Réunion de coordination.

    Le gouverneur Dalem et le commissaire d’arrondis-sement, J.P. Bair, au Centre de crise.

  • Année thématique :la balle pelote à l’honneuren 2006

    A chaque année, son thème. Après l’année de la musique et celle de la bière, place à

    «Villages et terroir», puisque telle est fi na-lement la formule retenue en mai dernier

    par le ministre Lutgen pour 2006. Une fois de plus, la Province de Namur sera de la partie et elle le

    sera de deux manières. D’une part, les services provinciaux ont imaginé toute une série d’animations, d’activités ou encore d’outils que vous ne tarderez pas à découvrir. Signalons au passage que la Province de Namur a décidé, dans le cadre de cette année thématique, de mettre un

    accent tout particulier sur le jeu de balle. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce jeu ancestral qu’est la balle pelote fait battre encore le cœur de bon nombre de villes et villa-ges, principalement en provinces de Namur et de Hainaut et qu’il fait partie intégrante de notre patrimoine, de notre terroir. D’autre part, comme à son habitude, la Province soutiendra des initiatives aux quatre coins de son territoire, avec pour objectif que chaque commune namuroise soit, d’une manière ou d’une autre, associée à cette année thé-matique. Pas de doute, il y aura de l’animation au cœur de nos villes et de nos villages. Nous aurons l’occasion d’y revenir dans nos prochaines éditions.

    e n b r e f …

    Un nouvel outil pour le service mobile d’urgence et de réanimation de DinantGrâce à l’aide de la Province de Namur, le SMUR – service mobile

    d’urgence et de réanimation – de Dinant dispose, désormais,

    d’un tout nouveau véhicule d’intervention médicalisé. Ce dernier

    a été inauguré le 5 octobre dernier en présence de Christiane

    Vienne, ministre régionale de la Santé et de l’Action sociale, et

    de Dominique Notte, député permanent en charge de l’Action

    sociale, de la Santé et du Logement. Il s’agit d’un beau 4x4

    jaune et n’en déplaise aux esprits chagrins qui verraient là une

    dépense inutile, ce n’est pas un luxe ! Le SMUR de Dinant couvre

    en effet une zone d’intervention non négligeable – l’une des plus

    grandes en fait –, allant de Beauraing-Vonêche à Havelange, d’un

    côté, et à Doische-Philippeville, de l’autre. Une zone rurale, avec

    ses forêts, ses champs… et donc de nombreux endroits qui ne

    sont pas desser-vis par des routes bien goudronnées et lisses. Le 4X4 – dont la concep-tion de l’habitacle, l’équipement et le matériel ont été pensés en fonction des besoins des

    «smuristes» – permet un accès beaucoup plus aisé et sécurisant aux zones boisées et aux chemins non carrossables. Un élément pour le moins important lorsqu’il s’agit dans l’urgence. Coût de ce nouvel outil : 75 000 €, montant subsidié par la Province de Namur à concurrence de 50 000 €, ce qui correspond grosso modo au prix du véhicule, sans l’aménagement et sans l’équipement. Cela peut sembler beaucoup, mais la vie et la santé de nos concitoyens n’ont pas de prix.

    La Province investit dans la santé… en province de LuxembourgA priori, il n’y a pas et il ne devrait pas y avoir de rapport entre la Province de Namur et l’Ifac (l’intercommunale Famenne-Ar-denne-Condroz), cette dernière assurant entre autres la gestion de l’hôpital de Marche-en-Famenne, une commune qui se trouve en province de Luxembourg. A priori, mais a priori seulement. Car sur le terrain, dans les faits, des rapports il y avait, il y a et ils viennent encore de s’intensifi er de manière très offi cielle. Fait numéro un : la clinique de Marche accueille des patients venant de la province de Namur, des personnes habitant les communes avoisinantes que sont Somme-Leuze, Rochefort, Houyet ou en-core Ciney. Ils sont près de 2 000, chaque année, à pousser les portes de l’hôpital marchois – ce qui représente entre 15 et 20% de sa «patientèle» – qui, en outre, fait numéro 2, compte égale-ment des namurois parmi les membres de son personnel. Ajoutez à cela, fait numéro 3, que ce même établissement hospitalier et le CHR de Namur collaborent dans de nombreux domaines… Et personne ne sera surpris d’apprendre que la Province de Na-mur a décidé d’entrer dans le capital de l’Ifac à concurrence de 500 000 €. Afi n de respecter l’équilibre au niveau de la répartition des parts de l’intercommunale (49 % pour les provinces et 51% pour les communes), la Ville de Rochefort devrait, elle aussi, entrer dans la danse. L’intérêt des namurois ? Tout simplement garantir à la population du sud de la province de Namur un accès aisé et de proximité aux soins de santé.

    17namur province

    Le Député permanent Dominique Notte a remis les clés du nouveau véhicule à Frédéric Jadot, chef du service infi rmier..

  • 18namur province

    m u s é e s p r o v i n c i a u x

    Un superbe cataloguepour le musée provincial

    Félicien RopsLe musée provincial

    Félicien Rops, Namur, c’est le titre tout simple de ce magnifi que ouvrage qui

    vient de sortir de presse à l’initiative du service de la Culture de la Province

    de Namur et grâce au mécénat de la banque

    Dexia, qui développe avec succès une politique visant à promouvoir l’art belge et qui soutient régulièrement

    la Province de Namur dans ses initiatives culturelles. Ce livre est un véritable

    catalogue du musée Rops, un instrument qui manquait

    et qui vient ponctuer le quarantième anniversaire du

    musée qui avait vu le jour à partir de la donation du

    comte Visart de Bocarmé.

    Le musée provincial F. Rops a bien grandi depuis, grâce à un politique active de recherche, d’acquisition d’œuvres, grâce au soutien de nombreux mécènes et à une politique provinciale qui a visé, et vise encore, à donner à ce musée les moyens de ses ambi-tions – sa rénovation, notamment, est un chef-d’œuvre dans le genre. Et tout cela méritait bien un catalogue. Un magnifi que catalogue de 250 pages, superbement illustré et offrant un panorama complet de l’œuvre de Rops, mais aussi un bel historique de l’évolution du musée. L’en-semble se complète de quelques contri-butions scientifi ques de haut niveau. Le catalogue s’ouvre sur quelques belles images de l’écrin qui abrite désormais les œuvres majeures de l’artiste namurois. Il propose un historique de la collection du musée provincial, suivant la vie de Fé-licien Rops, de sa naissance à sa mort. On découvre l’enfance de l’artiste, ses passions, ses chagrins, ses rencontres et son œuvre. Une œuvre aux multiples visages qui tantôt séduit, tantôt émeut, une œuvre qui provoque ou qui choque, mais qui ne laisse personne indifférent. Cet ouvrage est le premier ouvrage complet, embrassant toute l’œuvre de l’artiste et évoquant toute l’histoire du musée jusqu’à ses rénovations les plus récentes et les aménagements les plus extraordinaires. Les contributions scien-tifi ques apportent un plus indéniable à la publication qui se regarde autant qu’elle se lit, tant la mise en page présente les œuvres de belle façon, résumant tout un univers dans un ouvrage qui mérite toute l’attention de l’amateur d’art. Il y est question de la passion de Rops pour la botanique, de ses lettres, de ses voyages. L’ouvrage se refermant sur l’histoire du musée, des «trois petites maisons de la

    veuve d’Hinslin» à aujourd’hui. Une chro-nique de trois siècles d’aménagements immobiliers que l’on doit à Olivier Berck-mans et Jacky Marchal. Mais auparavant, au fi l des contributions, il est aussi ques-tion des relations entre Félicien Rops et le réalisme d’avant-garde, de ses relations avec les sociétés d’artistes. Véronique Leblanc aborde Félicien Rops en tant qu’épistolier tandis que Constantin Eko-nomidès le décrit comme le «peintre de la surprise». Un article est encore consacré aux multiples visages de l’artiste par Ca-therine Méneux. Quant à Bruno Fornari, il a intitulé sa contribution «Félicien Rops, voyageur de commerces honteux de la Maison Satan & Cie». Il est évidemment aussi question de la passion de l’artiste pour la botanique, sous la plume de Phi-lippe Martin.

    ■ Le musée provincialFélicien Rops Namur,257 pages, 280 illustrations,ISBN 90-6153581-6, édition Dexia Banque et Fonds Merca-tor, Bruxelles, 2005.Prix de vente : 35 €.L’ouvrage est aussi disponibleen néerlandais. Renseignementsau musée : 081/22 01 10.

    18

  • 2006

    Alfa Brera2.2 JTS 16v à partir de

    31.900 €*.Alfa Brera

    2.4 JTDM 20và partir de

    34.900 €*.

    Alfa Brera

    * Les prix sont TVAC. Offres valable dans la limitedu stock disponible jusqu’au 15/02/06. Consom.moy. (Alfa Brera 2.2 JTS 16v - 3.2 JTS Q4): 13,0 -16,9 l/100 km / Emis. de C02: 221 - 273 g/km.D O N N O N S P R I O R I T E A L A S E C U R I T E .

    C’est le moment rêvé...

    Conditions de rêve jusqu’au 15/2Conditions de rêve jusqu’au 15/2

    Picard s.a.Chaussée de Marche 814 • 5100 Naninne • Tél. 081/40.19.75 • [email protected]

  • 20namur province

    La Province pense aux enfants… et à leurs parents

    p o l i t i q u e s o c i a l e

    Chaque jour, la Provincede Namur et

    l’intercommunale IMAJE encadrent quelque

    2 000 enfants dans leurs différentes structures

    d’accueil, couvrant ainsi, à elles seules, 16% des

    besoins en la matière.

    Plus d’une cinquantaine de struc-tures. Voilà le parc d’installations dont dispose désormais l’inter-communale des modes d’accueil pour

    jeunes enfants (IMAJE). Cette intercom-

    munale a été créée il y a quinze ans, à

    l’initiative de la Province de Namur, dans

    le but de répondre aux problèmes susci-

    tés par l’accueil des jeunes enfants.

    Mais l’action provinciale en la matière

    ne s’est bien sûr pas arrêtée à mettre

    au monde un bébé, tout aussi important

    qu’il soit. Elle l’a accompagné, elle l’aidé

    à grandir, elle l’a soutenu. Un soutien

    vaste et varié qui se traduit, par exem-

    ple, par la mise à disposition de locaux,

    le détachement de personnel ou encore

    d’innombrables collaborations qui se sont

    mises en place.

    Tout au long de sa déjà longue et pour-

    tant jeune existence, IMAJE s’est effor-

    cée d’étendre son rayonnement au sein

    des plus petites communes de la Pro-

    vince, sans pour autant perdre de vue

    les plus grosses agglomérations. Il n’était

    pas question en effet – et la Province y

    a veillé – que les petits bout’chous des

    villes – et leurs parents – soient plus gâtés

    que les petits bout’chous des champs

    ou vice-versa. D’autant que, il faut le re-

    connaître, en la matière et même si les

    efforts consentis par l’intercommunale

    et la Province de Namur sont bien réels,

    on ne peut pas vraiment parler d’ « être

    gâtés ». Les professionnels de la petite

    enfance ne manquent pas de le rappe-

    ler régulièrement et les médias font eux

    aussi souvent état de la chose : partout

    en communauté française, partout dans

    le pays, les places d’accueil de nos en-

    fants sont loin d’être en nombre suffi sant.

    On peut véritablement parler de pénu-

    rie. Et la province de Namur ne fait pas

    exception à la règle. Les chiffres parlent

    d’eux-mêmes. En 2003, 5 200 enfants

    voyaient le jour en province de Namur.

    La même année, le nombre de places

    d’accueil subventionnées ne dépassait

    cependant pas les 2 089 places… Or,

    on estime que pour accueillir tous les en-

    fants, c’est pas moins de 13 000 places

    qui sont nécessaires.

    La création de nouvelles structures est

    donc toujours la bienvenue et, en 2005,

    deux nouvelles installations ont vu le jour

    dans le namurois. Une maison com-

    munale de l’enfance, pouvant accueillir

    24 bambins à plein temps – ce sont au

    total une quarantaine d’enfants qui y sont

    gardés –, a pris place à l’endroit même

    où se trouvait autrefois la bibiliothèque

    provinciale, au coin des rues d’Enhaive

    20

  • Fonds Thirionet : trois bourses pour des jeunes artistes

    Depuis 1994, la Province de Namur octroie des bourses à de jeunes artistes, habitant sur le territoire provincial et âgés de 18 à 30 ans, pour

    leur permettre de se perfectionner dans leur technique ou dans leur art. Cette année, trois jeunes bénéfi cient de l’aide de la Province qui est générée par les intérêts d’une donation faite à l’institution provinciale par Monsieur et Mademoiselle Thirionet. Ces trois jeunes femmes viennent d’horizons divers, l’une est comédienne et les deux autres sont danseuses mais dans des registres très différents. Caroline Chisogne est originaire d’Haversin (Ciney) et se spécialise en art dramatique. Après trois années passées au cours Florent, elle va suivre, toujours à Paris, une formation axée sur le travail du corps à l’Ecole Jacques Lecoq. Elle reçoit, dans ce cadre, une bourse de 1 000 € et on ne peut que lui souhaiter le même parcours que Cécile de France, autre lauréate du Fonds Thirionet. Marisol Valderrama est, depuis quinze ans, étudiante en fl amenco chez Antonio Martinez. Elle a déjà participé à de nombreuses tournées, elle est danseuse soliste au Tapabar d’Anvers et elle enseigne elle-même la discipline. Elle souhaite néanmoins continuer à se former, à Séville, à la Fundacion Christina Heeren. Une bourse de 1 000 € a été attribuée à cette jeune namuroise. Dernière lauréate, Anne-Sophie Van Lippevelde, namuroise aussi (elle habite Wierde), a commencé par s’intéresser à la gymnastique artistique avant de se lancer à fond dans la danse classique, jazz, contemporaine, hip-hop, boogie,… dans différents établissements de la province. Elle s’est distinguée lors de concours renommés et son ambition est de devenir danseuse professionnelle dans une compagnie. Dans ce but, elle va effectuer un perfectionnement de deux ans à Cannes, à l’Ecole supérieure de Danse Rosella Hughtower où elle fi gure parmi les sept lauréats sur quelque soixante postulants. Une bourse de 1 500 € la soutient dans ce projet.

    namur province

    et du Docteur Haibe, à Saint-Servais, tandis qu’un autre service de ce type, d’une capacité d’accueil de 24 places également, était créée au CHR.

    Une goutte d’eau dans l’océan si l’on compare aux besoins en la matière. Sans doute, mais, comme on a coutume de le dire, ce sont les petites gouttes d’eau qui font les grandes rivières. Et la «rivière IMAJE» est loin d’être ruisseau. L’intercommunale assume en effet à elle seule 16% des besoins en province de Namur. Quotidiennement, ce sont en effet de 2 000 enfants qui sont accueillis dans ses crèches et maisons communales de l’enfance, ainsi que dans ses garderies extrascolaires… un autre type de structure qui s’avérait nécessaire.

    La Province et IMAJE ont très tôt mis un point d’honneur à tenter de répondre aux autres problèmes spécifi ques rencontrés par les familles, dont la question l’accueil extrascolaire des enfants fait indéniablement partie. C’est ainsi : les plages horaires de l’école ne correspondent pas en tous points à celles de la vie active – d’autant que, bien souvent, les parents sont amenés à faire de nombreux kilomètres pour se rendre sur leur lieu de tra-vail et donc aussi pour en revenir. Les haltes-garderies prennent en charge les enfants de 2,5 à 12 ans en dehors des heures scolaires. Elles sont aujourd’hui au nombre de 18, réparties aux quatre coins de la province : de Namur à Rochefort, d’Andenne à Velaine-sur-Sambre et Liernu.

    Autre cas de fi gure : le bambin malade. Et oui, ce sont des cho-ses qui arrivent et qui engendrent elles aussi des problèmes d’organisation de la vie quotidienne. Que faire en effet de l’enfant quand on travaille et qu’on n’a personne à qui confi er son en-fant malade ? Parce que cette situation est, elle aussi, courante, la Province de Namur et IMAJE ont mis en place un service de garde d’enfants malades à domicile. De quoi permettre aux parents de dormir plus tranquilles : leurs enfants sont entre de bonnes mains.

    Pour tout renseignement :■ Intercommunales des Modes d’Accueil

    pour jeunes EnfantsRue Martine Bourtonbourt, 25000 Namur - Tél. : 081/72.95.50

    21

    Les députés Notte, Robert et Paulet, le greffi er provincial et la directrice d’Imaje, lors de l’inauguration de la maison communale de l’enfance de St Servais.

  • 22namur province

    a v e c l a p r o v i n c e

    Avec Vidéoscope, ça déménage vraiment!

    Vidéoscope, la télévision locale de l’arrondissement

    de Dinant, a déménagé en décembre dernier.

    Le vendredi 13 janvier, elle se dévoilera sous un nouveau jour et avec un

    nouveau nom !

    A 28 ans, la télévision locale de l’ar-rondissement de Dinant coupe le cordon : Vidéoscope quitte Rochefort pour s’installer à Jemelle. La

    télévision abandonne son deux-pièces-

    cuisine pour investir un bâtiment plus

    approprié au fonctionnement de cette

    PME de 22 personnes. Le budget de

    l’ensemble du projet, 1 560 000 €, cou-

    vre l’acquisition du bâtiment, les travaux

    d’aménagement, et l’équipement audio-

    visuel. Ces travaux et ce déménagement

    ont pu être menés à bien grâce au sou-

    tien des pouvoirs publics et notamment

    de la Province de Namur qui, comme elle

    l’a fait pour Canal C voici quelques an-

    nées, a décidé d’accorder à la télévision

    locale, une subvention unique de quelque

    750 000 € (30 millions de nos anciens

    francs), tout en suspendant la subvention

    aux frais de fonctionnement versée jus-

    qu’en 2003. Anciennement propriété de

    Belgacom, la bâtisse, au caractère bien

    trempé, offre 800 m2 de locaux entière-

    ment rénovés, transformés et adaptés

    aux exigences d’une télévision moderne.

    Par son déménagement, Vidéoscope par-

    ticipe au développement d’un nouveau

    pôle économique à Jemelle, autour du

    site de la gare. La nouvelle infrastructure

    est entièrement basée sur la technologie

    numérique : les ordinateurs remplacent les traditionnels bancs de montage, et les signaux « son et image » ne quittent jamais le domaine digital. Un énorme serveur informatique distribue tous les fi chiers à l’ensemble des collaborateurs. Un studio de 120 m2 ouvrira des perspectives iné-dites quant à la réalisation de nouvelles émissions. Autre changement technique de taille, l’injection au réseau de télédis-tribution utilisera la fi bre optique, et ce, au départ du bâtiment. La qualité diffusion, et donc de réception, sera grandement améliorée.

    Depuis sa création, la télévision locale « rochefortoise » – car c’est bien ainsi qu’on l’appelait – couvrait déjà l’actua-lité de tout l’arrondissement de Dinant mais n’était diffusée que sur certaines communes. Au fi l des ans, la couverture est devenue totale et les habitants des quinze communes de l’arrondissement peuvent désormais suivre ses émissions sur le câble. Des émissions qui ont évolué et vont encore évoluer. Même si le rendez-vous quotidien avec l’info restera fi xé à

    18 heures précises, du lundi au vendredi. Suivront toujours les magazines, les dif-fusions habituelles, les pièces de théâtre en wallon sous forme de feuilleton, les magazines consacrés au patrimoine, au tourisme, etc.

    Dans « Le Grand Déballage », une grande émission de divertissement humoristique, le vendredi 13 janvier, à 20h13, Vidéos-cope proposera aux télespectateurs une grande fête autour de la télévision en général et de Vidéoscope en particulier. Tous les journalistes, mais aussi les tech-niciens seront sur le pont pour vous faire découvrir leur nouvel outil de travail.

    Le samedi 14 janvier, le grand public pourra découvrir sur place, lors d’une journée portes ouvertes pleine de sur-prises, l’univers de cette autre télévision, celle de tous les habitants de l’arrondis-sement de Dinant.

    ■ Vidéoscope,rue J. Wauters - 5580 Jemelle

    Tél. 084/21 15 72

    Fax 084/22 11 02

    22

  • Plus de 50 avantages et services

    La MutualitéSocialistede Namur

    à vos côtés à chaque étape

    de votre vie

    081/729.211Mutualité Socialiste de Namur

    182, chaussée de Waterloo - 5002 Saint-Servaiswww.fmsnamur.be - [email protected]