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D’un islam textuel vers un islam contextuel :la traduction du Coran et la construction
de l’image de la femme
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Les Presses de l’Université d’Ottawa
D’un islam textuel vers un islam contextuel :
la traduction du Coran et la construction de l’image de la femme
Naïma Dib
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Les Presses de l’Université d’Ottawa sont fières d’être la plus ancienne maisond’édition universitaire francophone au Canada et le seul éditeur universitairebilingue en Amérique du Nord. Fidèles à leur mandat original, qui vise à« favoriser l’épanouissement de la culture supérieure », les Presses del’Université d’Ottawa s’efforcent de produire des livres de qualité pour lelecteur érudit. Les Presses publient des ouvrages, en français et en anglais, enarts et lettres et en sciences sociales.
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Révision linguistique par Jean LadouceurCorrection d’épreuves par Grégoire Lahaie
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Maquette de la couverture par Johanna Pedersen
CATALOGAGE AVANT PUBLICATION DE BIBLIOTHÈQUE ET ARCHIVES CANADA
Dib, Naïma, 1955-D'un islam textuel vers un islam contextuel : la traduction du Coran et la
construction de l'image de la femme / Naïma Dib.
(Collection Regards sur la traduction, ISSN 1480-7734)Comprend du texte en arabe et en anglais. Comprend des références bibliographiques et un index. ISBN 978-2-7603-0699-8
1. Coran—Traduction—Histoire. 2. Coran—Herméneutique. 3. Femmesdans le Coran. 4. Femmes dans l'Islam. I. Titre. II. Collection: CollectionRegards sur la traduction
BP131.14.D42 2009 297.1'226 C2009-902086-6
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Il est bien connu que les textes sacrés, y compris le Coran,ont de tout temps représenté une véritable gageure pour lestraducteurs. C’est dire que ces textes se caractérisent par
une densité sémantique pouvant donner lieu à une multitude,toujours ouverte, d’interprétations. Il suffit, en effet, d’examinerles traductions pour constater la pluralité des lectures qu’ellesproposent. Si d’un point de vue formel le Coran est un objet fini,composé de 114 sourates (chapitres) regroupant chacune unnombre précis de âyât (versets), d’un point de vue sémantique,il incarne l’infinitude même. C’est la raison pour laquelle la plu-part des traducteurs accompagnent leurs traductions d’uneétude introductive sur l’islam, la vie du Prophète, les conditionsde la Révélation, les nombreuses interprétations, exégèses ou sens possibles des versets, exposant ainsi les difficultés de traduire dans leur langue respective ce texte sacré écrit en arabe.
En dépit des efforts qu’ils déploient et des précautions dontils s’entourent, tous s’évertuent, quelles que soient leurs compé-tences, à souligner la densité sémantique du Coran pourexprimer les doutes qui persistent quant à la restitution du mes-sage sacré dans son intégralité. Autrement dit, on ne peuttraduire sans courir le risque de faire des « dérapages », deréduire ou d’altérer ce message.
L’examen des traductions me paraît d’autant plus importantque la vie privée de la musulmane est régie par des lois qui sont,elles aussi, des traductions du Coran, même si celles-ci sontintralinguales. Par exemple, les différences qui caractérisent le
INTRODUCTION
1
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mode de vie des musulmanes, selon qu’elles vivent en Tunisie ouen Iran, au Mali ou en Iraq, illustrent bien la multitude de lec-tures que l’on peut faire du Coran, c’est-à-dire d’un même texte.Et cette multitude de lectures est parfois l’indice du recul quecertaines sociétés ont pris par rapport à la charia1, qui est aussiune lecture « juridique » du Coran et de la Sunna (recueil desactes et des paroles du prophète Mohammed). Ainsi, certainspays ont fait une nouvelle lecture du Coran dans le butd’adapter, à des degrés divers, leurs lois aux nouveaux besoins,tandis que d’autres continuent d’adopter des lois fondées surune lecture ayant fait l’objet d’une consécration définitive par uncertain consensus de savants juristes musulmans, vers leIVe siècle de l’hégire2.
xIntroductionx
2
1. Ici, j’emploie le terme charia non pas au sens de « voie » tel qu’il figuredans le Coran, mais au sens de jurisprudence islamique (fiqh) telle qu’ellerésulte de l’histoire. Selon Muhammad Al-Ashmawi, il serait plus juste dedistinguer le terme charia, qui « renvoie au départ à une ‘‘voie’’, c’est-à-dire à un idéal moral et religieux transcendant et immuable défini parle Coran », du fiqh, qui « n’est autre que les constructions juridiquesélaborées par les hommes pour organiser leur vie en société et qu’ilspeuvent donc librement — mieux, qu’ils doivent — modifier et adapteren fonction des besoins du lieu et du moment ». Muhammad S.Al-Ashmawi, L’islamisme contre l’islam, traduit par Richard Jacquemond,Paris, Éditions La Découverte, 1989, p. 7. Néanmoins, ce terme étantmaintenant utilisé pour désigner notamment l’ensemble des exégèses etdes élaborations juridiques, il m’a semblé plus pertinent de l’utiliser dansle sens courant.
2. Ben Salem Himmich, citant Joseph Schacht, fait remarquer qu’au débutdu IVe siècle (900 de l’ère chrétienne), « on en était arrivé à un point oùles docteurs […] sentirent que toutes les questions essentielles avaient étédiscutées à fond et finalement résolues, et un consensus s’établit gra-duellement en ce sens qu’à partir de ce moment nul ne pouvait êtreréputé avoir les qualifications nécessaires pour un raisonnementindépendant en matière juridique, et que toute l’activité future devrait seborner à l’explication, à l’application, et au plus à l’interprétation de ladoctrine telle qu’elle avait été arrêtée une fois pour toutes ». De la forma-tion idéologique en islam : Ijtihâdât et Histoire, Paris, Éditions Anthropos,1980, p. 98. Cette consécration se trouve également évoquée par Anne-Claude Dero-Jacob, qui signale que « vers 900 se produisit ce que l’on acoutume d’appeler la fermeture de ‘‘la porte de l’idjtihad’’. […]Désormais allait régner la loi de l’argument d’autorité, le taqlid, devantlequel la plupart devaient s’incliner peureusement pendant des siècles. Ce
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Pourtant, il va sans dire que, lors de l’élaboration de ces loisislamiques qui régissent jusqu’à ce jour tous les aspects de la vieprivée de la femme dans la plupart des pays musulmans, lessavants musulmans se sont appuyés sur les contingences socialeset économiques d’un contexte spatiotemporel spécifique poureffectuer les lectures ou interprétations du Coran. Or, le contexteactuel n’étant plus celui d’il y a dix siècles, la lecture ou la traduc-tion qui s’y effectue est, elle aussi, différente de celle de l’époqueen question.
D’où l’existence aujourd’hui de deux courants, deux para-digmes — pour ne citer que les plus importants3 —
xIntroductionx
3
triomphe du formalisme et de la scolastique marquait un tournantdécisif : le fiqh était désormais figé et pour longtemps ». Anne-ClaudeDero-Jacob, Société et institutions traditionnelles de l’islam : une introduc-tion sociologique, Louvain-la-Neuve, Peeters, 1995, p. 66. MohamedCharfi nous fournit, pour sa part, les deux événements historiques ayantparticipé à cette fermeture. Le premier remonte à 846 (après J.-C.) etmarque l’anéantissement des mu‘tazilites qui appartenaient à l’écolerationaliste : « Avec l’écrasement des mu‘tazilites c’est l’esprit d’imitationqui l’emportera sur l’esprit de réflexion. » Le deuxième correspond,quant à lui, à la chute de Bagdad aux mains des Tatars, en 1258. L’invasions’étant soldée par « la mort d’un grand nombre d’ulémas et la perte debeaucoup de manuscrits », la réaction des nouveaux uléma a été la sui-vante : « [P]ensant qu’on ne ferait pas mieux que les prédécesseurs, ayantpeur de surcroît que l’islam ne se perde par des interprétations de plus enplus éloignées de son essence, les uléma ont décidé, par une sorte de con-sensus, ‘‘la fermeture de la porte de l’ijtihad’’ […]. Dès lors, les nouveauxchercheurs ne feront plus que reprendre les ouvrages des anciens en yajoutant tantôt une précision, tantôt un commentaire timide. Mais dansl’ensemble, ils se borneront à exposer et à commenter presque religieu-sement les idées de leurs prédécesseurs. De plus, avec le temps, mêmeparmi les auteurs anciens, seuls les plus classiques feront dorénavantautorité. Le phénomène ira d’ailleurs en s’aggravant puisque, au boutd’un certain temps, un des commentateurs d’un ouvrage ancien s’im-posera au point que les générations suivantes n’oseront plus le contredireet se contenteront à leur tour d’ajouter quelques justifications ou préci-sions. » Islam et liberté : le malentendu historique, Paris, Éditions AlbinMichel, 1998, p. 133-135.
3. Il existe, en effet, divers courants dans le monde musulman que WilliamE. Shepard dit former « a spectrum, with extreme forms of secularism atone end and extreme Islamism at the other, and various positions inbetween ». William E. Shepard, « Muhammad Said al-Ashmawi and the
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diamétralement opposés dans le monde musulman. L’un, tradi-tionaliste, prône le « retour aux sources », réclamant uneapplication à la lettre du Coran et de la Sunna dans le but dereproduire l’organisation sociale, juridique et politique de laUmma4 (communauté) islamique telle qu’elle se présentait auxpremiers siècles de l’islam. L’autre, moderniste, aspire à uneréforme profonde de l’islam, selon une relecture des textes fon-dateurs, en vue d’harmoniser les valeurs véhiculées par cesderniers avec les exigences de la modernité5. Il convient de rap-peler que cette relecture réformiste n’est pas un objectif récent.Les premiers appels dans ce sens remontent à la seconde moitiédu XIXe siècle. Déjà, à cette époque, des penseurs et des réforma-teurs musulmans ont plaidé en faveur d’un renouvellement de lapensée musulmane, y compris sa vision de la femme. Il s’agissait,entre autres préoccupations, de s’attaquer à un ensemble de loisformant la charia, telles que celles régissant la polygamie, plusprécisément la polygynie6, la répudiation, l’imposition du voile,la réclusion, etc.7.
Et c’est ce que les musulmans modérés et rationalistes s’ef-forcent de faire valoir. En effet, tous s’accordent pour dire queseule une relecture du Coran, selon le principe de l’ijtihâd, qui
xIntroductionx
4
Application of the Sharia in Egypt », International Journal of Middle EastStudies, p. 40. Pour une description détaillée de ces courants, voir WilliamE. Shepard, « Islam and Ideology: Towards a Typology », InternationalJournal of Middle East Studies, vol. 28, no 1, février 1996, p. 307-335.
4. Il importe de noter que, d’un point de vue étymologique, ce terme ren-voie à « mère » plutôt qu’à « père » que l’on retrouve dans « patrie ».
5. Ziad Hafez, « De nouveaux penseurs », Manière de voir, no 64, juillet-août2002, p. 89-91.
6. J’utilise le terme « polygynie » plutôt que « polygamie » afin d’employerun langage plus propre à traduire la réalité, le premier signifiant mariageavec « plusieurs femmes » et le second « plusieurs mariages », incluantainsi la « polygynie » et la « polyandrie », qui signifie, quant à elle,mariage avec « plusieurs hommes ». Dans la mesure où la Loi islamiqueautorise le mariage d’un homme avec plusieurs femmes, et non l’inverse,il m’est apparu plus pertinent d’utiliser l’expression « polygynie ». VoirClaude Bontems, « Les rêveries utopiques du juge colonial », Le juge, unefigure d’autorité, actes du premier colloque, 24-25-26 novembre 1994,Paris, Éditions L’Harmattan, 1997, p. 537.
7. Abderrahim Lamchichi, Islam, islamisme et modernité, Paris, ÉditionsL’Harmattan, 1994, p. 157.
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signifie littéralement « fait de se donner de la peine8 », autrementdit de faire un effort de réflexion et de compréhension, permet-tra au monde musulman de sortir de l’impasse dans laquelle il setrouve. Pour illustrer la notion d’ijtihâd, qui fera l’objet d’uneprécision ultérieure, je dirais qu’une relecture par les musulmansdu XXIe siècle consisterait non pas à s’attacher à la lettre du texte,mais à retenir l’esprit qui le sous-tend. C’est ce que je retiens dupassage de l’islamologue Fazlur Rahman lorsque celui-ci, très cri-tique aussi à l’égard des traditionalistes, dit que « the real solutionlay only in understanding the Qur’anic injunctions strictly intheir context and background and trying to extrapolate the prin-ciples or values that lay behind the injunctions of the Qur’an9 ».Serait-ce donc ce à quoi renvoie Benjamin lorsqu’il dit que« toutes les grandes écritures, mais au plus haut point l’Écrituresainte, contiennent entre les lignes leur traduction virtuelle10 » ?
Cependant, au-delà des préoccupations des réformistes, quise situent à un niveau sociopolitique, n’y a-t-il pas lieu de m’in-quiéter, en tant que traductrice, de la dimension de la parolecoranique considérée comme transcendante ? Certes, lesréformistes préconisent une relecture du texte coranique, maisle problème demeure entier quant à la manière de procéderpour parvenir à faire du texte coranique un texte despassé–présent–futur11. Quels moyens donc mettre en œuvre pourréaliser une lecture qui soit à la fois en accord avec les principesdu Texte et les nécessités de notre époque ? Voilà une questionqui se pose à moi en tant que traductrice et femme musulmane.
Le présent chapitre fait état des divers regards portés sur leCoran et la Tradition, en même temps qu’il fournit un éclairageà la fois théologique, sociohistorique et politique mettant en
xIntroductionx
5
8. Joseph Schacht, « Idjtihad », Encyclopédie de l’Islam, nouvelle édition,t. III, Leyde E.J. Brill, Paris, Éditions G.-P. Maisonneuve et Larose S. A.,1975, p. 1052 et suivantes.
9. Fazlur Rahman, Islam & Modernity. Transformation of an IntellectualTradition, Chicago, The University of Chicago Press, 1981, p. 18.
10. Alexis Nouss et Laurent Lamy, « L’abandon du traducteur », TTR,Montréal, vol. X, no 2, 1997, p. 28.
11. Expression empruntée à Henri Meschonnic, Pour la poétique II. Épisté-mologie de l’écriture : poétique de la traduction, Paris, Éditions Gallimard,1973, p. 211.
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AAbdel-Malek, Anouar,
75Abdou, Mohammed, 7,
8–17, 35, 39, 74–75,79
Aboû Chouqqa, Abdal-Halim, 92
Adams, Charles C., 11Al-Ashmawi,
Muhammad S., 2, 3,80
Al-Hibri, Azizah, 99,101
Ali, Ameer, 12Angenot, Marc, 54,
164–165, 170–171,175
Arkoun, Mohammed,43, 148, 183, 191,193
Arnaldez, Roger, 72,78–79
Arrojo, Rosemary, 55Auda, Gehad, 31, 39Averroès, 12, 192Aynard, Laure, 140
BBadran, Margot, 99
Bakhtin, MikhailMikhailovitch, 164
Ballard, Michel, 112Balta, Paul, 192Barthes, Roland, 73,
162, 171Beaugrande, Robert-
Alain, 68Behechti, Muhammad,
92, 96Ben Achour, Yadh, 40,
186Benveniste, Émile, 60,
68Berman, Antoine, 45,
51–58, 85–87, 101,112–113, 134, 149
Berque, Jacques, 58,77–81, 88–89, 98,109, 135, 148, 184,191
Blachère, Régis, 77–79Bontems, Claude, 4Borrmans, Maurice,
149, 183Bourdieu, Pierre, 54,
71, 170–171,173–174, 176, 178
Brisset, Annie, 44–45,51, 56, 171, 179
Brown, Gillian, 69
Burgat, François, 31
CCalder, Norman, 8Carré, Olivier, 32, 96Chahrour,
Mohammed, 7,31–39, 75, 79, 185
Charfi, Mohamed, 3, 7,186
Châtelet, François, 174Chebel, Malek, 9, 77,
155Chomsky, Noam, 61Chouraqui, André, 43,
78, 140Clark, Peter, 32, 39Commins, Peter, 32
DDawood, Nessim
Joseph, 58, 88, 90,136
Delisle, Jean, 69Dermenghem, Émile,
26Dero-Jacob, Anne-
Claude, 2–3, 78Dressler, Wolfgagn U.,
68Du Bellay, Joachim, 62
INDEX
203
Index des auteurs
Les mentions en gras renvoient aux traducteurs principaux de l’étude
06_dib_Index3_qx6 20/05/09 13:57 Page 203
Durkheim, Émile, 54
EEsposito, John L.,
23–24, 96, 126
FFahmy, Mansour, 7,
18–30, 79Ferjani, Mohamed-
Chérif, 14, 16, 34,189
Filali-Ansary, Abdou,37, 184–186, 188,193
Finianos, Ghassan, 31Flotow, Luise von,
48–49Folkart, Barbara, 51,
53, 55, 70, 173, 175
GGätje, Helmut, 15, 16Gentzler, Edwin, 48Ghassan, Asha, 64, 97,
115, 123, 168Glassé, Cyril, 19Godé, Pierre, 95, 97,
108–109, 124, 127,128, 129, 139, 142
HHaddad, Yvonne, 11,
139Hafez, Ziad, 4Hallaq, Wael B., 36Hassan, Riffat, 139Hatim, Basil, 53, 65, 69Hekmat, Anwar, 20Himmich, Ben Salem, 2Hoveyda, Fereydoun,
187
IIbn Saad, Muhammad,
21–22Irigaray, Luce, 178
JJabbour, Abdel-Nour,
91, 106, 107, 115,116, 117, 118, 119
Jakobson, Roman, 59,62
Johnstone, Pierce deLacy Henry, 26
Jomier, Jacques, 11,13–15, 75
KKazimirski, Albert de
Biberstein, 43, 58,88, 91, 107, 114, 115,117, 119, 135–136
Kerr, Malcom H., 13Khalaf Allah,
MuhammadAhmad, 75
Kristeva, Julia, 68Kurzman, Charles, 41
LLadrière, Paul, 190Lamchichi,
Abderrahim, 4Lamy, Laurent, 5, 43,
57, 63, 163Lane, Edward William,
115, 118, 119Laplace, Colette, 61Lederer, Marianne, 112Lefevere, André, 44, 47Lévi-Strauss, Claude,
60–61
MMason, Ian, 53, 65, 69Masson, Denise,
19–20, 58, 70–72,89, 135, 174
Mawdoudi, Abu al-A’la,76
Menthong, Hélène-Laure, 165
Mérad, Ali, 6, 12, 16,52, 73, 75, 76, 80
Mernissi, Fatima, 23,26, 76, 81–82, 162
Meschonnic, Henri, 5,42, 45–46, 53, 55, 56,130, 143
Mir, Mustansir, 115,118
Moirand, Sophie, 42Montet, Édouard, 77,
155Mounin, Georges, 60,
62Murata, Sachiko, 150
NNawal, Yasmina, 25Neubert, Albrecht, 69Nida, Eugene, 62Nietzsche, Friedrich,
169–170Niranjana, Tejaswini,
47–48Nouss, Alexis, 5, 43, 57,
63, 163
PPellissier, Pierre
Augustin, 65Pickthall, Marmaduke,
58, 77, 89, 135–136Powers, D. S., 79Présidence Générale
des Directions desRecherchesScientifiques etIslamiques, 58, 89,135
QQutb, Sayyid, 32, 76, 96
RRabbath, Edmond, 78Rahman, Fazlur, 5, 138,
186Ramadan, Tariq,
122–123Roberts, Roda, 68
xD’un islam textuel vers un islam contextuelx
204
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Rodinson, Maxime, 19Russell, Letty M., 162
SSahalahud, Pir, 58,
89–90, 136Saussure, Ferdinand de,
67Schacht, Joseph, 2, 5Schimmel, Annemarie,
109, 149Schopenhauer, Arthur,
167–168Schuon, Frithjof, 12,
107Shepard, William E.,
3–4, 76, 182Sibony, Daniel, 150Simon, Sherry, 48, 56,
137Smith, Jane S., 139
Stierlin, Henri,191–192
Stowasser, BarbaraFreyer, 139, 159, 161
TTâbarî (al), Abû Ja‘far
Muhammad IbnJarîr, 21, 58–59,73–74, 76–77,95–104, 108–109,124–130, 142, 159,182
Talbi, Mohamed, 74,186
Toury, Gideon, 44,49–50
Trible, Phillis, 140
VVahiduddin, Syed, 146
Venuti, Lawrence, 14,45–46, 47, 48, 62
Vigner, Gérard, 69
WWadud-Muhsin,
Amina, 105,116–118, 139
Walther, Wiebke, 102,131
Wilss, Wolfram, 69Women Living Under
Muslim Laws(Organization),93–94
YYule, George, 69
ZZebiri, Kate, 73
xIndexx
205
Index des références aux termes arabes
Aadl, 39
adribûhunna, 88,
113–114, 116,
119–133. Voir aussi
daraba
ahjurûhunna, 88,
113–114, 116,
117–118, 121–122,
126–128
al-arhâm, 141–142, 150
al-haqiqa, 35
al-nubuwwa, 36
alâ, 91
annâs, 136–137
aql, 35
asbâb, 80
ayâ, 157
âyât, 1
Bba’dahum, 91, 93–94,
99, 100ba’din, 91, 93–94, 99,
100bâtin, 72bîma, 92, 101
Ccharia, 2, 4, 80, 181,
186
Dda’i, 9daraba, 119–120darraba, 119–120
Ffaddala, 88, 92–93,
99–100, 104–105,128, 172
fatwa, 187–188
fikr, 37fiqh, 2–3, 77
Gghaïb, 88, 105, 107–113
Hhadith, 18, 34, 72,
81–82, 150, 162hajara, 117, 126–128hakimiyya, 185Hawwa’, 139hunna, 114
Iibâdât, 2, 13, 79–80idda, 118ijtihâd, 2–5, 12, 15,
36–38ittaqû, 142izûhunna, 88, 113,
116–117, 121–125,
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129. Voir aussiwaa’za
Jjâhiliyya, 191jalada, 132jihâd, 34
Kkamm, 38karîm, 160kayf, 38
Llil-ghaïbi. Voir ghaïblugha, 37
Mmadjâ, 118, 127mahr, 95Maryam, 155, 156–158mithâl, 37mu’tazilites, 3mu‘âmalât, 13, 80–81musallamât, 34Mûssâ, 155–156, 158
Nnafs, 134, 136–138,
143–148, 151, 172
nafsin. Voir nafsnahda, 18nâshiza, 123nubuwwa, 36nushûz, 114–116,
124–125, 128nushûzahunna. Voir
nushûz
Oouléma. Voir uléma
Qqânit, 88, 105–107, 108,
110, 111–112qawwama, 91, 182. Voir
aussi qawwâmunaqawwâmûna, 88, 90,
91–93, 95, 99–101,104, 177
Rrahim. voir al-arhâmrissâla, 36
SSalaf, 35sidq, 33sihâh, 81suhuf, 77
Tta’wîl, 36, 72, 73tafsîr, 72, 73tajmid, 33takhâfûna, 124tanzîl, 77–78taqlîd, 2, 8, 11, 13, 17târikh, 37tasdiq, 33turâth, 34
Uuléma, 3, 8–9, 33, 92,
115, 185, 187–188Umma, 4, 80, 81
Wwaa’za, 116. Voir aussi
izûhunnawahy, 35, 156, 157–158wali, 182waqf, 33wâqi, 37
Zzâhir, 72zawjahâ, 134, 136, 137,
138–151, 172zawjat, 138, 147
xD’un islam textuel vers un islam contextuelx
206
Index des références aux sourates du Coran
sourate 2verset 49 : 155verset 97 : 158verset 171 : 10verset 187 : 147verset 233 : 92verset 238 : 106verset 256 : 98, 104
sourate 3verset 7 : 72verset 17 : 106verset 37 : 158
verset 42 : 158verset 45 : 158verset 75 : 158verset 110 : 13verset 195 : 146, 147,
152
sourate 4verset 1 : 82, 134–152,
145, 166, 171verset 2 : 38verset 3 : 38verset 4 : 95
verset 11 : 28, 83, 102,104
verset 12 : 79, 83, 84,104
verset 15 : 133verset 19 : 103, 121verset 32 : 102, 104verset 34 : 79, 82, 84,
88–134, 171, 172,182
verset 35 : 121verset 124 : 152–153verset 135 : 91
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sourate 5verset 75 : 158
sourate 6verset 59 : 109verset 164 : 98
sourate 7verset 11 : 139verset 127 : 155verset 141 : 155
sourate 9verset 71 : 99verset 72 : 153
sourate 12verset 102 : 109
sourate 13verset 11 : 10
sourate 14verset 6 : 155
sourate 16verset 97 : 153
sourate 18verset 26 : 109
sourate 19verset 20 : 157verset 21 : 157verset 27 : 157verset 28 : 157verset 29 : 157versets 30-33 : 157
sourate 20verset 13 : 156verset 77 : 156
sourate 22verset 5 : 148
sourate 24verset 2 : 132verset 3 : 153verset 4 : 132
sourate 25verset 6 : 96–97, 109
sourate 27verset 15 : 160verset 16 : 160verset 17 : 160verset 23 : 159verset 24 : 159verset 29 : 160verset 30 : 159verset 32 : 160verset 33 : 160verset 35 : 160verset 36 : 160verset 37 : 160verset 39-41 : 160verset 42 : 160verset 44 : 161verset 65 : 109
sourate 28verset 4 : 155verset 5 : 155verset 7 : 155verset 8 : 155verset 9 : 156verset 10 : 156verset 12 : 156verset 40 : 156verset 43 : 156
sourate 30verset 2 : 78verset 21 : 97
sourate 33verset 35 : 106, 111verset 51 : 20verset 53 : 22verset 58 : 154verset 59 : 23–24, 83
sourate 34verset 1 : 172
sourate 36verset 36 : 144
sourate 39verset 9 : 191
sourate 40verset 25 : 155verset 40 : 153
sourate 48verset 6 : 154
sourate 51verset 49 : 144
sourate 53verset 45 : 145
sourate 55verset 52 : 144
sourate 57verset 12 : 153
sourate 66verset 5 : 106verset 6 : 125verset 11 : 158verset 12 : 106, 158
sourate 85verset 10 : 154
sourate 88verset 21 : 98, 104verset 22 : 98, 104
sourate 96versets 1-5 : 191
xIndexx
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Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
Le réformisme ou les enjeux de la modernité . . . . . . . 6Le réformisme endogène . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8Le réformisme exogène . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17La pensée de Mansour Fahmy . . . . . . . . . . . . . . . . 18La pensée de Chahrour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Critères de sélection du corpus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58Les langues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59La diachronie, une perspective historique . . . . . . . 64Le profil des traducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67Le commentaire coranique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72Les versets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
Analyse sémiotique des traductions . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
Démarche d’analyse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85Quelques précisions sur la présentation . . . . . . . . 87
Analyse des traductions du verset 34 de la sourate 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
qawwâmûna ‘alâ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91faddala Allâh ba‘dahum ‘alâ ba‘din . . . . . . . . . . . . 92faddala . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93qânit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105lil-ghaïbi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107nushûzahunna . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114‘izûhunna . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116ahjurûhunna . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117adribûhunna . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119Conclusion partielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
209
TABLE DES MATIÈRES
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Analyse des traductions du verset 1 de la sourate 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134
annâs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136nafsin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138zawjahâ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138Conclusion partielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151
Conclusion de l’analyse sémiotique . . . . . . . . . . . . . . . 152Éloge et promesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152Remontrance et châtiment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153
Analyse sociohistorique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181
Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195
Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203
xD’un islam textuel vers un islam contextuelx
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