n°34 - octobre 2010
DESCRIPTION
Le Carillon de Saint FrançoisTRANSCRIPT
es biens chers amis, alors
que souvent nous trou-
vons assez d’énergie pour une
invitation à dîner, une soirée…
ou un rallye… Trop souvent, les
premiers vendredis et samedis
du mois sont négligés. Sus à la
tiédeur, il faut réagir ! Sonnons
l’hallali de la torpeur spirituelle.
Certains se demanderont mais
pourquoi le premier vendredi ou
le premier samedi du mois ? Et
pas le deuxième ou troisième…
Bref, quand ça nous chante…
Avez-vous entendu parler de
Paray Le Monial et de Fatima ?
C’est le Seigneur lui-même qui
nous demande de consacrer neuf
premiers vendredis du mois de
suite au culte de son sacré cœur.
C’est Notre Dame qui demande
à Sœur Lucie de contribuer à
répandre la dévotion à son cœur
immaculé par la consécration de
cinq premiers samedis du mois
de suite. Nous avons volontaire-
ment employé le verbe consacrer.
Les demandes du Sacré Cœur et
du Cœur Immaculé de Marie
nous aident à enraciner notre
vie spirituelle dans la fidélité et
la générosité. Le Seigneur et
Notre Dame ne tiennent pas un
agenda et ne décomptent pas au
chiffre près notre participation.
Mais il est vrai que ces dévo-
tions nous aident à ne pas bâtir
notre relation avec Dieu unique-
effort qui s’appelle en fait une conversion ! Nous devons tous nous convertir tous les jours. N’attendons pas demain et saisissons les moyens que nous donne l’Eglise et pour elle les moyens que nous donne l’apostolat à la chapelle Saint François. Cet apostolat est le votre et il commence par la prière, le culte, rendre à Dieu la place qui lui est due. Voici donc un rappel des demandes de Notre Dame à Fatima : Chaque premier samedi du mois, communion et confession, chapelet et un quart d’heure de méditation sur un mystère du Rosaire. Le Sacré Co eur nous invite à la communion réparatrice chaque premier vendredi du mois, ainsi qu’a un temps d’adoration. Les promesses du Sacré Coeur à Paray Le Monial, révélées à Sainte Marguerite Marie Alacoque sont pleines d’espérance pour les familles et notre vocation à la sainteté. En conclusion, je me permettrais de reprendre les paroles du Seigneur lui-même, duc in altum ! Avancez au large, n’ayez pas peur de bousculer vos habitudes et votre confort pour le Seigneur. Saint mois du Rosaire. En pèlerinage en Terre Sainte du 26 octobre au 2 novembre, je porterais toutes vos intentions a u x l i e u x s a i n t s e t particulièrement au Golgotha.
Chanoine Gwenaël Cristofoli
de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, votre chapelain
ÉDITORIAL Par M. le chanoine G. Cristofoli
SEPTIÈME ANNÉE - N° 34 Octobre 2010
Lettre d’information de la chapellenie Saint François de Sales de Rennes
M
MESSES A
10H30 et 18H30 les Dimanches et jours de Fête.
19H le premier Vendredi du mois, adoration de 20H à
minuit.
1
Éditorial, par M. le chanoine G. Cristofoli. page 1
Les Vierges couronnées de Rennes - 1/2 - Notre Dame des Miracles et des Vertus page 2
L’offertoire : une quête aussi spirituelle… page 3
Le livre du mois : « Anthologie spirituelle »
page 4 Et aussi : Ordo liturgique, agenda... renseignements...
Duc in altum !
Le Carillon de Saint François
Directeur de publication : Chanoine Gwenaël Cristofoli
www.saintfrancois.overblog.fr [email protected]
ment sur les élans du coeur. Le vendredi soir, une fois par mois, il faut ressortir, aller à la chapelle, à 19h, et pourquoi pas, soyons fou, rester à l’adoration qui se poursuit jusqu’à minuit... Et pourquoi pas, soyons encore plus audacieux, se confesser... Et pourquoi pas, se relever le lendemain matin, la joie au coeur à 10h30, réciter le chapelet et à 11h, assister à la messe en l’honneur du Coeur Immaculé de Notre Dame ! Vous sentez peut-être un peu l’ironie de votre chapelain, mais la question qui se pose est cruciale : de quelle manière allez-vous faire le choix de Dieu cette année ? De quelle manière vaincre l’égoïsme ? Une autre raison doit animer notre ardeur. Les premiers vendredis su mois et les premiers samedis sont des oeuvres missionnaires. Le souci des âmes doit nous consummer. Ne succombons jamais à la tentation de nous installer tranquilement dans notre train-train spirituel et matériel. Dans tous les grands moments de son histoire, l’Eglise s’est tournée vers le coeur de Jésus et vers Notre Dame. C’est par le chapelet et la messe qu’elle a obtenu ses plus belles victoires. Nous vivons une période troublée, dans une société que l’on qualifie déjà de post-chrétienne et qui en réalité est plutôt antichrétienne. Il faut se précipiter à la chapelle au pied de l’autel pour demander les grâces dont nous avons besoin pour nos familles, nos amis, mais aussi tous nos frères qui ne connaîssent pas Jésus Christ. Mes biens chers amis, je ne saurai pas trop insister pour que vous vous engagiez dans un réel
page 4
- Le Carillon de Saint François n°34 - Octobre 2010 -
2
Jeudi 9 septembre : Les résidents de Ker Anna, parmi lesquels on compte un
grand nombre de chanoines de l’insigne
chapitre métropolitain de Rennes, ont
invité notre chapelain à déjeuner. La
figure du regretté Père Perrero est évo-
quée par tous avec émotion.
Samedi 11 septembre : M. le chanoine
Antoine Boucheron célèbre sa première
messe solennelle à l’église Saint Benoît
du Mans. Un grand nombre de rennais
ont fait le déplacement pour entourer ce
jeune prêtre.
Mercredi 15 septembre : Nous commen-
çons le trentain pour le Père Perrero en
ce jour anniversaire de son sacerdoce.
Vendredi 17 septembre : Ce vendredi après-midi, comme beaucoup d’autres,
des jeunes de la chapelle viennent aider
M. le chanoine Cristofoli pour son travail
aux archives de catholicité. Le labeur et
la gentillesse de notre jeunesse édifie
toujours l’équipe en place.
Samedi 18 septembre : Réunion de
rentrée des groupes Europa Scouts.
Jeudi 23 septembre : Mgr Souchu déjeune
à Ker Anna avec tous les résidents. Se
préparant à partir en Terre Sainte, il
nous fait part de son expérience et de son
enthousiasme.
Vendredi 24 septembre : Après la messe de 19h, première sortie de l’œuvre Saint
François d’Assise. Une dizaine de partici-
pants ont répondu présent pour un
« macadam café ». Dans la rue, les sans-
abri nous accueillent avec joie montrant
une grande soif de conversation. L’un
d’eux, évangéliste, engage un débat nour-
ri par les citations de la Sainte Ecriture
qu’il connaît par cœur.
Dimanche 26 septembre : Cette année, pour les montées à la troupe et à la com-
pagnie, le groupe Europa Scout a choisi
un lieu « mythique » : le jardin du Tha-
bor. Complètement Ratzingerien !
Rencontre de la culture, de Saint Benoît
et de la pédagogie scoute.
Mercredi 29 septembre : Messe de rentrée
des différents niveaux de formation de la
chapelle précédée d’une petite récollec-
tion de rentrée pour les servants de
messe.
Jeudi 30 septembre : Première réunion du
groupe Domus Christiani Sainte Anne et
Saint Joachim.
La petite chronique... � HISTOIREHISTOIREHISTOIREHISTOIRE �
Les Vierges couronnées de Rennes Première partie : Notre Dame des Miracles et des Vertus Qui n’a jamais poussé la porte de la basilique Saint Sauveur de Rennes sans ressentir le recueille-ment et la dévotion fervente des Rennais pour Notre Dame des Miracles et des Vertus. Vierge protectrice de la ville, elle a tra-versé les turpitudes des siècles en écoutant avec bienveillance les prières de générations de fidèles, comme en témoignent les nom-breux exvotos qui ornent sa chapelle.
L’association des deux vocables
« Miracles » et « Vertus » repré-
sente un cas unique en France.
A l’origine simple chapelle bâtie
au XIIème siècle à l’ombre de la
cathédrale, Saint Sauveur abrita
dès sa construction une statue en
bois doré d’une Vierge en majes-
té¹. La première relation histori-
que marquante qui en est faite
est le célèbre épisode du siège de
Rennes durant la guerre de Suc-
cession de Bretagne. Au cours de
la nuit du 8 février 1357, les ren-
nais assiégés par les troupes an-
glaises, menées par Jean de
Montfort, furent subitement
réveillés par le retentissement
des cloches de Saint Sauveur.
Sur le qui vive en raison de la
menace ennemie, les habitants se
précipitèrent dans l’église dont
seul était éclairé l’autel de la
madone. Soudainement, la main
droite de la statue, placée sur sa
poitrine s’anima et vint pointer
un emplacement sur le sol de la
nef. Comprenant qu’il s’agissait
du danger redouté depuis tant
de jours, les soldats de Charles
de Blois soulevèrent quelques
dalles du sol et découvrirent un
souterrain creusé par les an-
glais pour investir la ville. Sau-
vés par Notre Dame, ils réussi-
rent à repousser les envahis-
seurs… pour quelque temps
seulement…
Quelques siècles plus tard, pour
répondre à l’expansion de la
cité, on entreprit d’agrandir la
petite église pour en faire une
véritable paroisse. Commencés
en 1703, les travaux ne sont
pas encore achevés quand sur-
vient le grand incendie de Ren-
nes en décembre 1720. Saint
Sauveur n’échappe pas aux
flammes et les vestiges de l’an-
cienne église sont détruits par
le feu. Seule rescapée, la véné-
rable Madone est aussitôt im-
plorée par les rennais. La pluie
se met alors à tomber sur la cité
et l’incendie s’éteint peu à peu.
Un tableau, représentant ce
second miracle est toujours
visible au fond de l’église, près
du baptistère. Durant la Révo-
lution, le siège épiscopal
conventionnel est un temps
transféré dans la paroisse. Mais
l’évêque jureur Le Coz ne par-
viendra pas à empêcher les
exactions. L’église est pillée et
la statue miraculeuse brisée par
les fanatiques révolutionnaires.
Il faudra attendre 1876 pour
qu’une nouvelle statue, soit
réalisée. On en profita pour
aménager la chapelle dans la-
quelle elle se trouve aujourd-
’hui au fond à droite de la nef.
En 1896, le pape Léon XIII
concéda un office propre pour
la fête de cette madone. Douze
ans plus tard, Saint Pie X
accorda le double couronne-
ment de ND des Miracles et des
Vertus et de ND de Bonne
Nouvelle. Saint Sauveur sera
érigée en 1916 au rang de basi-
lique par décret de de Benoît
XV. Très attachés à leur pro-
tectrice les habitants de Rennes
viennent chaque jour lui
confier leurs prières, dans l’inti-
me lumière des nombreux cier-
ges qui l’entourent. Chaque
premier samedi du mois à 17h,
c’est aussi auprès d’elle que l’on
vient prier le Rosaire pour la
Vie.
G .M .
(Suite au prochain numéro : Notre Dame de Bonne Nouvelle)
¹ Représentation mariale assise,
tenant son fils sur ses genoux.
(Rocamadour, Chartres, Orcival…)
Bibliographie :
. ND des Miracles et des Vertus,
son histoire, son culte, Abbé
Raison, Ed. du Nouvelliste, 1934
. La Semaine Religieuse du Diocèse
de Rennes, n°27, du 28 mars 1908
. Histoire de Rennes, E. Ducrest de
Villeneuve et D. Maillet, Ed. Vatar,
1845.
3
- Le Carillon de Saint François n°34 - Octobre 2010 -
L’offertoire, une quête aussi spirituelle… � ENTRETIENENTRETIENENTRETIENENTRETIEN �
Monsieur le chanoine Antoine Landais, prêtre de l’Institut du Christ Roi Souverain prêtre , vicaire à la cathédrale de Laval, poursuit sa série d’entretiens avec le Carillon de Saint François sur la symbolique, l’histoire et la pratique de certains rites de la messe.
Monsieur le chanoine, nous rentrons aujourd’hui, si j’ose dire, dans le vif du sujet. En effet, vous allez nous entretenir de l’offertoi-re. Ne marque t-il pas le début du sacrifice, proprement dit ? Tout à fait. L’offertoire est la troisième partie de la messe qui marque le début du sacrifice, mais je me permet de vous rappeler que ces distinctions sont plutôt d’un ordre « pratique » car le sacrifice eucharistique est un tout. Pouvez-vous nous décrire les principaux rites de l’offertoire ? Pour commencer, le prêtre salue les fidèles par l’invitation Domi-nus Vobiscum. Puis, il dit Oremus mais sans prière. Et je vais vous expliquer pourquoi. Il découvre le calice, qui jusque là était paré d’un voile. Il présente la sainte hostie, puis la coupe dans laquelle il a versé du vin et un peu d’eau. Après deux prières que nous dé-taillerons ensuite, il se rend au coin de l’épître pour le lavabo, revient au milieu de l’autel, pro-nonce la prière Succipe Sancta Trinitas et enfin, appelle de nou-veau les fidèles à la prière par l’Orate fratres avant de réciter la secrète. Monsieur le chanoine, vous avez piqué notre curiosité. Pourquoi le prêtre dit-il Oremus et ne pronon-ce pas une prière à la suite ? (rires) Sainte curiosité ! Cet Ore-mus qui aujourd’hui est suivi d’u-ne antienne, était autrefois le début d’une longue suite de priè-res dont-il reste un vestige dans la liturgie du Vendredi Saint. (rappelez-vous les fameux Ore-mus… Flectamus genua… Leva-te…) On priait alors pour le pape, l’évêque, l’empereur romain, les malades, les pauvres… L’Oremus de chaque messe nous rappelle en quelque sorte toutes ces grandes intentions que nous portons au moment de présenter les oblats.
Existait-il dans l’antiquité une procession des offrandes ?
Oui, mais il ne faut pas l’envisager
avec notre regard contemporain.
La procession des offrandes n’a-
vait rien d’un mouvement
bruyant et sécularisé. Elle était au
contraire extrêmement ritualisée.
On apportait à l’autel non seule-
ment le pain et le vin nécessaire
au sacrifice, mais aussi de l’huile
pour les lampes du sanctuaire et
de la nourriture pour les pauvres.
Pourquoi cette procession a-t-elle disparu ?
A cause de l’orgueil des hommes !
Peu à peu, s’était installé l’usage
de proclamer à voix haute les
noms des bienfaiteurs. La proces-
sion des offrandes était devenue
un moyen de se mettre en avant.
Pour lutter contre cette vanité,
l’Eglise l’a finalement abolie.
En reste t-il un vestige aujourd’hui dans le rite romain ?
Oui, c’est la quête. Heureusement,
aujourd’hui, on annonce plus
publiquement le nom des bienfai-
teurs et le montant de leur don.
Vous imaginez : Un bouton en
corne, un jeton de Caddie, une
vieille pièce de 10 Francs… Ou
bien 10 ou 20 centimes d’Euros !
(véridique !) La quête fait partie
de la messe. Elle constitue pour
les fidèles un moyen de contribuer
à la vie de l’Eglise, de ses minis-
tres et au culte.
Nous avons compris le message ! Revenons à l’autel. Pourquoi le calice est-il couvert, et pourquoi le prêtre va-t-il le découvrir ?
Les parements manifestent la
dignité des objets liturgiques.
L’autel est paré d’un antépen-
dium, le tabernacle d’un conopé,
le missel d’un tissus à la couleur
liturgique… Le calice, qui jusque
là n’avait pas servi, est couvert
d’un voile de soie à la couleur
liturgique du jour. Selon certains
commentateurs, ce voile représen-
te le voile du Temple. Le prêtre le
retire car il rentre maintenant
dans le saint des saints.
Que fait le prêtre ensuite ?
Il offre l’hostie posée sur la patène
(petit plat concave en métal no-
ble) et s’il doit consacrer un ciboi-
re, il le découvre. Il tient la patène
posée sur ses deux pouces et ses
deux index et joint les autres
doigts. D’après le Père Lebrun, ce
geste est un rappel de l’autel de
l’ancienne alliance qui avait qua-
tre cornes, c'est-à-dire un sommet
à chaque angle. Les autres doigts
joints symbolisent la sainte Trini-
té et les deux natures du Christ.
Pouvez-vous maintenant nous parler de l’offrande du calice ?
Volontiers, mais avant, de vous
expliquer le rite, je voudrais vous
rappeler l’importance de la beauté
de l’objet en lui-même. Dans les
paroles de la consécration, on lit
que le Seigneur prit : « cette pré-
cieuse coupe » Le pape Jean Paul
II a rappelé dans Ecclesia de eu-
charistia l’importance des gestes
et des signes d’adoration dont
nous entourons la Sainte Eucha-
ristie. Le vin et l’eau que nous
allons verser dans le calice vont
devenir le sang de Jésus Christ.
C’est pour cette raison que le ser-
vant d’autel embrasse les burettes
qu’il tend au prêtre et pour la
même raison que le calice ne peut
pas être une coupe ordinaire.
Le calice est d’ailleurs un vase consacré…
Oui, avec la patène, ils reçoivent
une consécration qui est réservée
normalement aux évêques et qui
retranche ces objets de l’univers
du profane, si bien qu’à l’origine,
seuls les clercs ayant reçu les or-
dres majeurs peuvent les toucher.
Le prêtre verse le vin, puis un peu d’eau… Quelle est sa significa-tion ?
Il y a plusieurs origines à ce rite.
D’abord, la tradition sémitique de
couper le vin avec de l’eau, tel que
le Seigneur le fit à la Sainte Cène,
ensuite, une raison plus symboli-
que dont l’explication nous est
fournie par la prière de bénédic-
tion de l’eau. Le vin signifie la
divinité de Jésus Christ (c’est une
matière noble) et l’eau signifie son
humanité.
Le mot de la fin, Monsieur le chanoine…
Déjà ?!? Au moment ou le prêtre
verse la goute d’eau, versons nous
aussi nos prières et nos sacrifices.
Photo : ICRSP
2010
« Sucipe, sancte Pater, omnipotens æterne Deus, hanc immaculatem hostiam... »
POUR JOINDRE NOS
PRÊTRES
RENSEIGNEMENTS
Monsieur le chanoine Gwenaël Cristofoli Institut du Christ
Roi Souverain Prêtre 20 rue Saint Louis
35000 - RENNES � 02 99 31 74 92 � 06 88 25 31 23
ORDO LITURGIQUE
4
LE LIVRE DU MOIS
INTENTIONS DE PRIÈRES
A RECU L’HONNEUR DES FUNÉRAILLES CHRETIENNES
Adjudant-chef Maurice Carrier doyen de la Légion Etrangère
en Ille-et-Vilaine
�
RIP
� Mercredi 13 octobre : A l’occasion de l’anniversaire du miracle du Soleil à Fatima, cha-pelet des enfants à 16h30 à la Lande du Breil (chez M. et Mme de Coatparquet) Projection d’un film, goûter et chapelet. � Mercredi 13 octobre :
A 20h00, chez M. et Mme de Geyer, réunion de la maitrise de la meute (Louveteaux) � Jeudi 14 octobre :
A 20h00, réunion des routiers du Clan Saint François de Sales au presbytère. � Samedi 16 octobre : Pèlerinage à Lisieux (cf. page 2) Un système de covoiturage est mis en place. S’inscrire à la sortie des messes. � Mercredi 20 octobre : Œuvre des enfants adorateurs à 17h à la chapelle Saint François. � 23 et 24 octobre : Week end de haute patrouille pour les scouts. � 25 octobre au 5 novembre : M. le chapelain sera absent en raison du pèlerinage en Terre Sainte avec l’ICRSP. � Vendredi 5 novembre : 19h00, messe du premier vendredi du mois. De 20h à minuit, adoration et confessions. � Samedi 6 novembre : Premier samedi du mois : 10h00, confessions ; 10h30, chapelet ; 11h00, messe. � Dimanche 14 novembre : Le père Jausions confessera pen-dant la messe de 10h30. � Samedi 20 novembre : Réunion du groupe Domus Christiani chez M. et Mme de Raguenel. � 06 80 90 98 22. � Chaque dimanche d’octobre, à 17h30, chapelet récité devant le Saint Sacrement exposé.
HORAIRES DES OFFICES
• LUNDI et MARDI 8h30 : Adoration et confessions 9h15 : Messe
• MERCREDI 7h00 : Messe
• JEUDI et VENDREDI 18h30 : Adoration et confessions
• SAMEDI 11h00 :Messe
• DIMANCHE 10h30 : Messe chantée 17h30 : Prière du Rosaire (Octobre) 18h30 : Messe basse 19h30 : Office des Complies
• Chaque 1er vendredi du mois : Messe du Sacré Cœur à 19h00, suivie le l’adoration du Saint-Sacrement jusqu’à minuit.
• Chaque 1er samedi du mois : Messe de la Sainte Vierge à 11h00. Les confessions sont entendues à partir de 10h00.
Offrandes de messe dans l’Archidiocèse de Rennes :
Messe : 18 € Neuvaine : 180 € Trentain : 630 €
Plus d’informations sur le site Internet de la chapelle :
www.saintfrancois.overblog.fr
Octobre 2010
Ve 1er Saint Rémi Sa 2 Saints Anges Gardiens Di 3 19è Dimanche après la Pentecôte Lu 4 Saint François d’Assise Ma 5 Saint Placide Me 6 Saint Bruno Je 7 Notre Dame du Saint Rosaire Ve 8 Sainte Brigitte Sa 9 Saint Denis Di 10 20è Dimanche après la Pentecôte Lu 11 Maternité de la TS Vierge Marie Ma 12 Saint Wilfrid Me 13 Saint Edouard Je 14 Saint Calixte Ve 15 Sainte Thérèse d’Avila Sa 16 Sainte Hedwige Di 17 Sainte Marguerite Marie Lu 18 Saint Luc Ma 19 Saint Pierre d’Alcantara Me 20 St Jean de Kenty Ste Adeline Je 21 St Hilarion Ste Céline Ve 22 Sainte Marie-Salomé Sa 23 Saint Antoine-Marie Claret Di 24 22è Dimanche après la Pentecôte Lu 25 Saints Chrysanthe et Darie Ma 26 Saint Evariste Me 27 Saint Florent Je 28 Saints Simon et Jude Ve 29 Saint Narcisse Sa 30 Saint Gérard Di 31 Notre Seigneur Jésus Christ Roi
Anthologie spirituelle
Saint François de Sales
Cette petite anthologie de 118 pages,
enrichie d’un index, permet de décou-
vrir ou de redécouvrir les textes fonda-
mentaux du docteur de la charité.
Classés par thème, et précédés d’une
petite biographie, c’est en quelque
sorte un « Saint François de Sales pour
les nuls ».
_______________________
Anthologie spirituelle Saint François de Sales
Présentation et notes
par Max Huot de Longchamp
Ed. du Carmel - 2004 - 12 €
Règlement de comptes...
A NOTER... CITATION DU MOIS
Saint Augustin
(354 + 430)
docteur de
l’Eglise
«La mesure d'aimer Dieu, c'est Dieu même ; la mesure de cet amour, c'est de l'aimer sans mesure.»
- Le Carillon de Saint François n°34 - Octobre 2010 -
FIORETTI DE SAINT FRANÇOIS
Louveteaux, louvettes, scouts, guides, routiers et guides aînées ont débuté l’année par la messe de rentrée dimanche 26 septem-bre dernier.
LA PHOTO DU MOIS
Photo : H. de Geyer
Le sacristain se confesse à son curé. Après avoir énuméré ses péchés, le curé demande : « Vous n’avez rien oublié ? - Pas de réponse - Et qui boit mon vin de messe chaque jour ? - Toujours aucune réponse - Mais vous êtes dur d’oreille ou quoi ? Qui finit mes bouteilles de vin de messe ?!? » Ne recevant aucune réponse, le curé excédé sort du confessionnal et demande au sacristain : « Mais vous êtes subitement devenu sourd ? - Je n’entend rien du tout, rétorque le bedeau. Ca doit venir de la grille. Essayez vous-même » Le curé s’agenouille à la place du pénitent et le sacristain à la place du prêtre. « Et qui n’a pas versé de salaire à son sacristain depuis plus de trois mois ? » Le curé se relève, sort du confessionnal et dit au sacristain : « Vous aviez raison, on entend rien du tout ! »