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des résultats dans le cafouillage

INdEMNIsAtIoN dEs vICtIMEsdE lA gUErrE

CôtE d’IvoIrE

CI / légIslAtIvEs 2016300FCFA

Un réseau de mafieux découvert

EditorialPar Charles Lambert TRA-BI

Alors que s’étiole 2016… L’on a coutume de dire, comme cela se fait pour lesentreprises au terme d’un exercice annuel, que cha-cun doit faire son bilan personnel, professionnel etfamilial au moment où une année tire sa révérence.Bien que ce soit une vérité, peut-être même une exi-gence, elles sont peu nombreuses les personnes quise plient à ce devoir.

Suite P.2

Un guide religieuxprédit des bouleversements en 2017Ce que préparent les agents de l’Etat

N°048 du Mardi 20 Déc. 2016 au Lundi 02 Janvier 2017

La fin de l’élection législative an-nonce inéluctablement une nou-velle répartition des postespolitiques stratégiques. Unchamboulement qui risque defaire des frustrés dans la sphèredu pouvoir. Des sources dignes

de foi, Daniel Kablan Duncan, actuel Premier mi-nistre, serait pressenti pour être le nouvel hommefort de l’hémicycle. En effet, il se murmure que lacandidature de Kablan Duncan à Grand-Bassamn’est pas le fait du hasard mais une stratégie bienélaborée par le pouvoir actuel. «La victoire de Dun-can aux législatives à Grand-Bassam offre au chefde l’Etat une piste de rechange au cas GuillaumeSoro devenu un peu trop exigeant», nous confie unesource très proche du Rdr. De l’avis de certains ana-lystes, cette hypothèse même si elle n’est pas à ex-clure, reste peu plausible car cela pourrait sceller lafin de l’idylle ADO-Soro et fait le nid d’une autreguerre entre les alliés d’hier. Ce qui serait inoppor-tun, soutient-on dans le cercle de Guillaume Soro.Néanmoins, les hommes du Président de l’Assem-blée nationale (Pan) reconnaissent que la vice-pré-sidence est hors de portée de leur mentor. Dans lesarcanes du pouvoir, des noms pour le fauteuil de lavice-présidence circulent. Amadou Gon Coulibaly,Thierry Tano, Gnamien N’Goran, Jean LouisBillon et Tidjane Thiam, tous des potentiels vice-présidentiables. Dans cette autre bataille, le Pdci deBédié ne cache pas son inquiétude face à l’appétitgrandissant de son allié le Rdr. Selon un cadre du

vieux parti, Bédié doit jouer serrer pour garder lamain dans ce dossier car tous savent qu’AmadouGon Coulibaly, Secrétaire général de la Présidencede la République est pressenti à ce poste. Un faitqui avait soulevé le courroux des pro-Soro et dé-bouché sur la formation de deux blocs au sein duRdr (pro-Soro et pro-Ado). Cependant, la dernièresortie de Guillaume Soro devrait rassurer le partiseptuagénaire. «Dans le cadre de la troisième Ré-publique, il m'a semblé normal que le poste de vice-président soit certainement réservé, dans le cadrede l'alliance, au Pdci», avait affirmé le Pan enpleine campagne législative.

GuILLAuME SOrO: LE GrAND PErDANt ?

«Je ne rêve pas au Poste de Vice-président. Je n’aijamais non plus pensé que le Président de la Répu-blique me devait d’office quelque chose. Ce postea été promis au PDCI-RDA d’Henri Konan Bédié.Mais je ne refuserais pas d’être à nouveau Prési-dent de l’Assemblée nationale, si l’occasion se pré-

sentait à moi», a indiqué Guillaume Soro, lorsd’une conférence de presse dans sa ville natale deFerkessédougou en marge de la campagne législa-tive, le lundi 12 décembre 2016. De l’avis de plu-sieurs observateurs, cette sortie du PAN montre quel’ex-chef de la rébellion admet qu’il est hors coursepour la vice-présidence et en difficulté pour le postede président de l’Hémicycle. Désormais en dis-grâce gratta, même si l’actuel président de l’Assem-blée Nationale refuse de l’admettre ouvertement, cedernier est le grand perdant dans le partage du gâ-teau. Fragilisé par la Nouvelle Constitution quil’écarte définitivement en cas de vacance du pou-voir, combattu au sein de sa formation politique, leRdr, en prélude des présidentielles de 2020,confronté à l’affaire des écoutes téléphoniques quirefait surface après authentification des bandes so-nores, Guillaume Soro, seul contre tous, devra sebattre pour conserver son fauteuil de président del’Assemblée Nationale au risque d’être phagocytéet vulnérable face aux poursuites judiciaires dont il

est l’objet dans plusieurs dossiers

s t r A t E g i E s 2CI / ASSEMBLEE NATIONALE ET VICE-PRESIDENCE

La guerre de positionnement fait rage

Par DIMItry Chrysostome

Ouattara et Bédié à la recherche du consensus pour les postes de vice-président et de président de l’hémicycle (Ph: DR)

Plusieurs raisons, à notre avis, peuvent expliquerce manquement ; mais à la vérité, un bilan annueldevrait s’imposer à tous. L’on devrait tirer desfaits qui ont jalonné le passé pour en faire des le-çons qui guideront nos agissements à venir. Alors que s’étiole 2016, il n’est donc pas farfelude revenir sur cette année qui, de mémoire d’ob-servateurs de la scène sociopolitique ivoirienne,n’aura pas été de tout repos. Quid de l’hécatombeenregistrée au sein des acteurs du show-biz, engénéral, et des artistes en particulier ? Disons quecette corporation a été malmenée, avec le décèsde plusieurs de ses animateurs dont des icônes. Lapaupérisation de ce corps de métier, induisantl’incapacité de ses membres à se prendre encharge médicalement, au-delà de bien d’autrescontingences, a été à la base de ces décès en cas-cade. Il faut, sur la question, saluer les effortsaussi bien gouvernementaux qu’au niveau desstructures artistiques, consentis pour organiservoire même professionnaliser cette corporationpour minimiser cet état de fait. 2016, avouons-le,a été une année de révélation pour le sport ivoi-rien. Champions en titre de la Coupe d’Afriquedes nations de football, les Eléphants de Côted’Ivoire sont parvenus à se qualifier pour Gabon2017, l’édition qui s’ouvre le14 janvier prochainet qui leur donne l’occasion de défendre leur cou-ronne. Un vrai défi qui, s’il est tenu, placerait lepays dans de bonnes dispositions pour l’année àvenir. Parée d’or, grâce au taekwondo, la Côted’Ivoire fait désormais partie des Etats qui figu-rent au panthéon de l’Olympisme. Bien d’autresdisciplines ont fait sensation en cette année décli-nante, au grand bonheur des Ivoiriens. Sur le plan social, il est à noter des contestationsqui ont connu leur pic avec l’ire des populationscontre la cherté des coûts de l’électricité. Avec cetépisode de la vie sociale ivoirienne, les dirigeantsont sans doute compris qu’avec le transport etl’eau, l’énergie régit aussi la marche d’une nation.Parlant de nation, un fait qui aura marqué l’Etatde Côte d’Ivoire est, sans contexte, le référendumconstitutionnel qui a fait basculer le pays dans la3e République, vœu cher au chef de l’Etat. Alas-sane Ouattara et ses collaborateurs doivent savoirque l’engouement avec lequel ils ont souhaitél’avènement de la 3e République doit débouchersur la démocratisation des richesses du pays.L’année finissante a éloquemment démontré queles Ivoiriennes et les Ivoiriens ont souffert, alorsque les économistes évoquaient une croissance àdeux chiffres. La 3e République, dont certains po-litiques ont fait les frais parce qu’ils ont voulu em-pêcher sa venue -pour des raisons pas forcémentabsconses- ne doit pas décevoir les populations.Au-delà de l’espoir qu’entretient le Président dela République à toutes ses sorties, il convient quela Côte d’Ivoire voit son fardeau socio-écono-mique s’alléger. C’est à ce prix que les Ivoirienneset les Ivoiriens comprendront l’avènement decette 3e République. Pour notre part, c’est tout lemal que nous souhaitons aux vaillantes popula-tions ivoiriennes et aux dirigeants censés les com-bler. Prenant encore l’engagement de vous servir avecdévouement et sans parti pris en cette année 2017naissante, votre journal, ‘’LA SYNTHESE’’, sou-haite, à toutes et à tous, de bonnes fête de la Na-tivité et du Nouvel An

Par Charles Lambert TRA-BI

Editorial

http://www.lasynthese.net N°048 du Mardi 20 Déc. 2016 au Lundi 02 Janvier 20172

Après les joutes législatives du dimanche18 décembre 2016, place à la guerre depositionnement pour les postes de vice-président et de président de l’AssembléeNationale.

(suite)

Le procès de Laurent Gbagbo et deson ministre de la jeunesse, BléGoudé, est suspendu jusqu’en fé-vrier 2017. Les raisons officiellesévoquées sont d’ordre budgé-taire, à en croire le Juge CunoTarfusser. «Après cette audience,

le procès reprendra l’année prochaine. Cela résultedes questions budgétaires. Les États membres nesont pas tombés d’accord sur les budgets néces-saires pour trois procès parallèles. Nous avons dis-cuté avec les autres juges et on a convenu qu’onaura deux procès en parallèle. Par conséquent, leprocès de Laurent Gbagbo et de Blé Goudé repren-dra le 06 février 2017», a expliqué le juge-Prési-dent. Si cette raison est la version officielle brandiepar la Cpi pour suspendre ce procès, d’autres voix

pensent plutôt que la Cour aurait mis une pause àce procès pour permettre aussi au procureur FatouBensounda de souffler un peu dans une affaire oùles choses se compliquent de plus en plus pour elle.En effet, Bensouda est confrontée à des temoins àcharge parfois hostiles qui rament à contre-cou-rant, donnant ainsi du fil à retordre à la Gambien.Certains temoins ont préféré prendre la clé deschamps bien qu’attendus pour leur témoignage. Unfait qui avait soulevé le courroux du juge président.Outre ce fait, la Cpi est confrontée à une vague decontestations dans plusieurs capitales africaines.

Dans ce contexte où fuite de temoins, confusionsdans les auditions et grogne de plusieurs pays se cô-toient, cette ‘’trêve’’ offerte par le Juge devra per-mettre au procureur de se réorganiser, selon dessources à La Haye. L’ex-président ivoirien et sonancien ministre de la jeunesse sont devant cette ju-ridiction pénale internationale pour crimes de sanget crimes contre l’humanité survenus, selon l’accu-sation, pendant les violences postélectorales ivoi-riennes de décembre 2010 à avril 2011. Ce procès

conjoint a démarré le 28 janvier dernier.

PROCES DE GBAGBO ET BLE GOUDE

Les raisons cachées d’un reportpour 2017

Fatou Bensouda devra profiter de la ‘’trêve’’ pour se réorganiser dans un dossier quil’échappe (Ph: DR)

Par Chief DADI

Le procès conjoint de l’ex-Chef de l’Etativoirien, Laurent Gbagbo, et de son an-cien ministre de la jeunesse, Charles BléGoudé, a été renvoyé au 06 février 2017.Voici les vraies raisons du report.

N°048 du Mardi 20 Déc. 2016 au Lundi 02 Janvier 2017 http://www.lasynthese.net3

s t r A t E g i E s3

Le collectif des vic-times des successivescrises qu’a connuesla Côte d’Ivoire amanifesté sa colèreface au blocage duprocessus d’indemni-

sation. Selon le président de la Fédéra-tion nationale des victimes des crisespost-électorales de Côte d’Ivoire (Fena-vipelci), la Commission nationale de ré-conciliation et d’indemnisation desvictimes (Conariv), dirigée par MsgAhouana fait tout sauf travailler dansl’intérêt des victimes. «Au jour d’au-jourd’hui, la Conariv n’a pas transmisles 300 mille dossiers en sa possessionau ministère de la Cohésion et de l’In-demnisation des victimes». A en croireCoulibaly Soromidjo, président de laFenavipelci, la Conariv affirme que letransfert des dossiers se fera lors d’unepassation de charges. «Nous croyonsplutôt que la Conariv fait durer leschoses pour sûrement profiter de lamanne financière liée à leur mission.

Une mission qui n’a vraiment plus desens pour nous. Car alors que les vic-times meurent les unes après les autres,nos responsables confisquent nos dos-siers pour des raisons qui ne tiennentpas la route», a dénoncé Coulibaly So-romidjo, lors d’un entretien le jeudi 16décembre 2016. Selon Coulibaly Soro-midjo, la Conariv doit reconnaitrequelle va droit vers l’échec car cettestructure ne pose aucune action pourréconcilier les Ivoiriens. «Seules 4.500personnes recensées par la cellule d’en-quête nationale ont été indemnisées à cejour pendant que nos dossiers sontconfisqués par la Commission natio-nale de réconciliation et d’indemnisa-tion des victimes qui, sûrement, veutgagner du temps», a accusé le présidentde la Fenavipeci, qui promet le granddéballage si rien n’est fait. «Conscientque nous sommes sans grands moyens

pour réagir, la Conariv profite de cettefaiblesse. C’est pourquoi nous interpel-lons le chef de l’Etat afin que cesse lasouffrance des victimes qui ne saventplus à quel saint se vouer», a lancé Cou-libaly Soromidjo. En avril 2016, laConariv avait officiellement remis sonrapport d’exercice au chef de l’Etat. Sur874.055 demandes de réparation sou-mises, seulement 316.954 ont été vali-dées, soit 557.101 dossiers invalidés.Pour des victimes qui n’avaient eu au-cune suite de la mission de la Cdvr etqui attendaient toujours des actionsconcrètes de la part de l’Etat, cette nou-velle concernant le rejet de près de 64%des demandes, a contribué à les plongerdans un sentiment d’angoisse et d’indi-gnation générale, peut-on lire dans leRapport de monitoring du processus deréparation des victimes des crises ivoi-riennes, rendu public en décembre

2016. Selon ce rapport, la Conariv au-rait rejeté 203.342 autres dossiers enraison de l’absence de pièces justifica-tives qui devraient y être jointes.

uN réSEAu D’ES-CrOquErIE SéVIt

‘’Dans le cadre de nos consultationsavec les victimes aussi bien à Abidjanque dans les localités de l’intérieur dupays, il nous est revenu à plusieurs re-prises, des informations attestant d’unréseau de fraude autour du processus dela phase pilote d’indemnisation actuel-lement en cours. Plusieurs témoignagesde victimes recueillis par la Confédéra-tion des organisations de victimes de lacrise ivoirienne(Covici) et le monitoringrévèlent que des personnes malveil-lantes et apparemment bien introduitesproposent leurs services aux victimescontre d’importantes sommes d’argent.Les montants réclamés par ces escrocsvont de vingt-mille francs (20.000 F)pour l’inscription de la victime à deuxcent mille francs (200.000 F) voire troiscent mille francs (300.000 F) après quela victime eut reçu son indemnisation.Plusieurs victimes du département deBangolo ont confiés à la Covici avoirfait les frais d’un réseau de racketteursdont la source se trouverait à Abidjan‘’,relate le rapport. Selon ce même rap-port, plusieurs témoignages concordantsfont état de la persistance de ces pra-tiques mafieuses auxquelles de plus enplus de victimes impatientes et gagnéespar le désespoir font recours pour per-cevoir rapidement leur indemnisation,comme en témoigne le récit de K.A.,une victime de Duékoué : «Étant dans

l’attente de recevoir réparation depuis2011 et vu que cela tardait à venir, jecherchais les voies et moyens pour per-cevoir rapidement le chèque d’un mil-lion en vue de me soulager un peu demes charges. C’est ainsi que j'ai en-tendu parler de l’existence d’unebranche du réseau qui est à Duékoué.Je suis passé par leur représentant quiest chez nous au village. Il m'a d'aborddemandé de payer deux cent millefrancs (200.000 F) et lorsque je vais re-cevoir le chèque, je leur donne trois centmille francs (300.000 F). Quand j'airéuni les 200.000 F, je me suis rendu àDuékoué avec le représentant du réseaupour remettre l’argent et déposer mesdossiers. Trois semaines après, on m'aappelé à Duékoué pour aller cherchermon chèque d’indemnisation à Abidjan.Sur place ce jour-là, nous étions 12 vic-times (ayants-droit de personnes décé-dées) avec nos accompagnateursmembres du réseau. Nous avons pris uncar pour Abidjan. Arrivés à Abidjan,nous avons été logés dans un hôtel à Yo-pougon à nos frais. La cérémonie de re-mise des chèques avait été reportéepour quelques jours donc nous avonsfait six jours avant de recevoir noschèques au Ministère de la Solidarité.Après, nous sommes tous allés au trésoret après le retrait, chacun a versé lasomme de trois cent mille (300.000 F)au réseau. Me concernant, c’est un totalde cinq cent mille (500.000 F) que j’aidû payer au réseau sur le million quej’ai perçu au titre de l’indemnisation. Jepense que ce réseau est très puissantparce que quand vous remplissez leursconditions c'est rapide», témoigne unevictime dans ce rapport

INDEMNISATION DES VICTIMES DE LA GUERRE

Un rapport dénonce l’existence d’un réseau mafieux

Par DIMItry Chrysostome

Coulibaly Soromidjo, président de la Fenavipelci accuse la Conarivd’entraver volontairement le processus d’indemnisation (Ph. DR)

Face aux morts en cascade qui se-

couent la Fédération nationale

des victimes des crises post-électo-

rales de Côte d’Ivoire(Fenavi-

pelci), le président de ladite

fédération, joint au téléphone, a

rompu le silence en affirmant que

les victimes sont prises en otage

par la Commission nationale de

réconciliation et d’indemnisation

des victimes (Conariv).

Selon le président duComité Ivoirien desDroits de l’Homme(CIDH), Fondio Va-zoumana, la plupartdes crimes politiqueset économiques com-

mis en Côte d’Ivoire sont restés sans

suite. «A ce jour, des crimes extrême-ment graves, desquels les populationsattendaient une justice exemplairen’ont jamais été condamnés. Cette pra-tique qui date depuis des décennies afragilisé la confiance des citoyens enleurs institutions. Finalement, cette im-punité des crimes politiques et écono-miques crée un état d’insécurité», arévélé le président du CIDH. SelonFondio Vazoumana, les infractions etautres crimes commis sont pour lagrande majorité mal résolus. Ce quipousse les populations à se rendre jus-tice. «L’impunité est devenue la règledans notre pays. L’impuissance de nosinstitutions face à la corruption, l’in-fluence du pouvoir politique sur les dé-cisions judiciaires, l’impuissance desinstitutions policières face à l’insécu-rité provoquée par le phénomène desmicrobes, le mépris de certaines forces

de l’ordre à l’égard des droits et la di-gnité des citoyens présumés coupablesd’infraction sont autant de faits quimettent à mal la sécurité des Ivoi-riens», selon Fondio Vazouma. Pour lepremier responsable du Comité Ivoi-rien des Droits de l’Homme, «au re-gard de la menace, il est urgent que leGouvernement en premier lieu, la Jus-tice, les populations et la Société civilese mobilisent pour lutter contre le phé-nomène des microbes qui menace lastabilité du pays et pour son dévelop-pement». Dans un contexte généraliséd’insécurité. Le CIDH dit encouragerle gouvernement à travailler à une sé-paration effective des pouvoirs notam-ment une véritable indépendance dupouvoir judiciaire. «Il faut que le gou-vernement clarifie les pouvoirs de lachefferie afin d’éviter son influence surle Droit républicain. Aussi, il faut lutter

contre la corruption à tous les échelonsde notre administration, renforcer l’en-seignement des droits de l’Homme dansnos écoles de police et de gendarmerie,informer et former davantage les forcesde l’ordre sur les procédures de re-

cherche, d’interpellation et de garde àvue des présumés coupables», a sou-haité le président du Comité Ivoiriendes Droits de l’Homme (CIDH), Fon-dio Vazoumana

CORRUPTION, MICROBES, ASSASSINAT DE GENDARMES

Une organisation des droits de l’Homme interpelle le pouvoir

Par Chief DADI

Le Comité Ivoirien des Droits de

l’Homme (CIDH) a dressé un bilan

sur les exécutions judiciaires qui ont

lieu en Côte d’Ivoire lors de la Jour-

née commémorative des Droits de

l’Homme. Un bilan qui demande au

pouvoir d’Alassane Ouattara d’être

plus regardant sur les violations des

droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.

Le chef de l’Etat ivoirien est interpellé sur des violations des droitsde l’Homme en Côte d’Ivoire (Ph. DR)

http://www.lasynthese.net N°048 du Mardi 20 Déc. 2016 au Lundi 02 Janvier 201744

s t r A t E g i E s 4

Les résultats de l'expertisedes conservations télépho-niques supposées entreGuillaume Soro et DjibrillBassolé, pendant le coup

d'état manqué de septembre 2015, ontété communiqués par la justice burki-nabè aux avocats de l'ancien ministredes Affaires étrangères. Contacté parJeune Afrique, Me Antoinette Oué-draogo affirme que l'expert allemand n'apas réussi à déterminer la source desécoutes. Saisi début octobre pour analy-ser les conversations téléphoniques sup-posées entre Djibrill Bassolé etGuillaume Soro , Hermann Kunzel, ex-pert allemand en investigation acous-tique, a rendu ses conclusions le 5décembre dernier au juge d’instruction,François Yaméogo, chargé de l’enquêtesur le coup d’état manqué de septembre2015. Ce dernier a communiqué les ré-sultats de l’expertise, mercredi 14 dé-cembre, aux parties concernées enprésence notamment de Djibrill Bassoléqui est arrivé tout de blanc vêtu au tri-bunal militaire, visiblement en forme.L’audition a duré environ trois heuresavant que l’ancien ministre des Affairesétrangères de Compaoré ne s’engouffredans un véhicule militaire pour rejoin-

dre sa cellule à la Maison d’arrêt et decorrection des armées. Alors que lapresse a été tenue à l’écart, les avocatsde l’intéressé n’ont pas souhaité réagirsur le vif. Mais d’après Me AntoinetteOuédraogo, un des avocats de Bassolé,contactée par Jeune Afrique, l’expert al-lemand n’a pu authentifier la source desécoutes incriminées que la justice mili-taire lui a remises sur clé USB.

INCOHérENCESDANS LES

PONCtuAtIONS

«La clé USB qui a été transmise, l’ex-pert n’en connaît pas la source. C’est ceque nous avons toujours soutenu. Unecopie sans l’original, admettez que c’esttout de même difficile», a déclaré l’an-cien bâtonnier du barreau burkinabè. Etd’ajouter : «L’expert a fait un travail.Mais, les conclusions sont extrêmement

techniques. Du peu que j’en sais, l’ex-pert ne répond pas aux vraies ques-tions». Selon l’ordonnance du juged’instruction demandant à HermannKunzel d’analyser les enregistrementstéléphoniques mettant en cause l’ancienministre, ce dernier devait faire «tousles commentaires quant à leur qualité etleur horodatage» et dire à la justice mi-litaire s’ils «sont authentiques, techni-quement intègres et s’ils ne sont pas desmontages ou des truquages. Enfin, il de-vait dire si les enregistrements télépho-niques sont judiciairement exploitablesau regard de leur qualité. Or d’après nosinformations, la lecture du documentlaisse entrevoir des incohérences dansles ponctuations des phrases. «Je nepeux pas vous communiquer les résul-tats de l’expertise. Nous sommes satis-faits dans une certaine mesure mêmes’il y a certaines choses à améliorer», aadmis Me Dieudonné Bonkoungou, unautre avocat de Bassolé

Les avocats de Djibril Bassolé émettent des réserves sur l’authenticité desbandes sonores qui accablent leur client (Ph. DR)

ECOUTES TELEPHONIQUES ‘’SORO-BASSOLE’’

Zones d’ombre de l’authentification L’affaire des écoutes téléphoniquesest au centre d’une polémique auBurkina Faso. Selon les avocats deDjibril Bassolé, l’authentificationdes bandes sonores laisse des zonesd’ombre et sème la confusion dans ledénouement de cette affaire.

Par Chief DADI

L’on se souvient que lechef de l’Etat avait faitdes réformes constitu-tionnelles et des législa-tives ses priorités

politiques courant 2016. Un an après, lechampion du rassemblement des républi-cains (Rdr) aura, malgré la contestation del’opposition, atteint ses objectifs. Le chefde l’Etat, Alassane Ouattara et son allié,

Henri Konan Bédié, ont réussi à faireadopter la nouvelle Constitution par voieréférendaire. Selon les résultats commu-niqués par le président de la Commissionélectorale indépendante(CEI) YoussoufBakayoko, le «oui» l’a emporté avec 2 480287 voix soit 93,42% alors que le «non» aobtenu 174 714 suffrages (6,58%) pour untaux de participation de 42,42%. Du côtéde l’opposition, on continue de crier à lamanipulation des chiffres. «Ce sont deschiffres manifestement truqués qui ne cor-respondent pas à la réalité. Nous avonstous été témoins du désert électoral de di-manche», avait pesté Pascal Affi N’gues-san, président statutaire du Frontpopulaire ivoirien (FPI), fondé par l’an-cien Président Laurent Gbagbo. Même sonde cloche dans le camp Sangaré, labranche radicale du Fpi et des autres partisdu front de refus. Cette tendance ne dé-mord pas et estime toujours que le taux departicipation oscille entre 6% à 7% et queles chiffres publiés sont fabriqués. Pour

Joël N’Guessan, le porte-parole du Ras-semblement des républicains (RDR), leparti du Président Ouattara, c’est un véri-table plébiscite. «Plus de 90% ! C’est unsentiment de joie et de fierté. Les Ivoiriens

ont compris qu’il fallait tourner la page denos turpitudes, qu’on sorte de cetteConstitution qui nous a amené la guerrepour entrer dans la IIIe République pleinsd’espoir».

OPPOSItION PHAGOCytéE PAr LE

POuVOIr

Malgré un réveil de l’opposition qui auratenté en vain de titiller le pouvoir, le chefde l’Etat peut toujours se targuer de mai-triser ses opposants. En effet, face auxguerres intestines au sein de plusieurs par-tis d’opposition, Alassane Ouattara et sonallié Bédié tirent profit de ces dysfonction-nements. Le MFA, le PIT, le FPI et mêmele Pdci de Bédié sont traversés par desquerrelles de clocher dont les ficelles sont

parfois tirées par le régime actuel. Aussi,l’opposition ivoirienne peine à parlerd’une même voix face à certaines ques-tions cruciales. En effet, le Front du refus,coalition de plusieurs partis d’opposition,a pris du plomb dans l’aile depuis l’an-nonce des législatives. Même l’aile duredu Front populaire ivoirien (Fpi)n’échappe pas à la guerre des intérêts per-sonnels. La coalition du Front du refusn’aura pas résisté à l’appétit politique desleaders de cette union. A peine les légis-latives de décembre 2016 annoncées parle gouvernement, le 10 novembre dernieren conseil des ministres, que le Front durefus a volé en éclats. Selon AboudramaneSangaré, chef de file de l’aile radicale duFront populaire ivoirien (Fpi), cette frac-ture était prévisible au vu des ambitionspersonnelles des différents leaders de cette

coalition

BILAN 2016: NOUVELLE CONSTITUTION, LEGISLATIVES…

Ouattara obtient sesréformes politiques

Les élections législa-tives ont été émail-lées de violencesdans certaines loca-lités du pays. Selondes témoignages,des heurts ont

éclaté à Abidjan et à l’intérieur dupays. A Abidjan, au moins deux per-sonnes ont été blessées le jour du scru-tin par des inconnus «armés». Cesbadauds auraient attaqué le cortègede Bakagnan Kamagaté, à en croire lecandidat indépendant à Yopougon.«Mon cortège a d’abord été attaqué.C’était une embuscade au quartier BelAir (Yopougon) et ils nous ont pour-suivis jusqu’à notre QG qu’ils ont en-cerclé», a affirmé M. Kamagaté,candidat de la liste «Notre Yopougon»,ajoutant que ces inconnus venus àbord de minicars ‘’Gbakas’’ étaientarmés de gourdins et pistolets». «Ilsont réussi à faire descendre» deuxmembres de mon équipe du véhiculeavant de les bastonner et déposséderde leurs portables», a poursuivi Baka-gnan Kamagaté, soulignant que les in-connus ont quitté les lieux aprèsl’arrivée de la police. Selon M. Kama-gaté, l’attaque est intervenue alorsqu’il faisait le tour des bureaux devote, après avoir constaté des irrégu-larités. «Je passais dans les bureauxpour demander à la Commission élec-torale indépendante (CEI) de détruiredes bulletins déjà stickés et des pro-cès-verbaux (PV) déjà signés». SelonBakagnan Kamagaté, les agents de laCei lui auraient confié que ce procédépermettrait de gagner du temps, danscette commune qui compte 470.390électeurs inscrits. A Cocody, des bu-reaux de vote auraient été saccagésselon des témoins. Tard dans la nuit dudimanche, Affoussiata Bamba Laminecandidate Rhdp se serait proclamévainqueur.

MAN, LAkOtA, uNSCrutIN éLEC-

trIquE’’ PAr ENDrOItA Man, dans la matinée du 18 décem-bre, selon des informations sur place,un candidat aurait déchiré des bulle-tins stickés. Toujours selon notresource, l’atmosphère était électriquetoute l’après midi dans cette localité.« À la mi-journée, la tension commen-çait à monter dans les camps de cer-tains partisans de candidats. Surtoutdans le plus grand bureau de vote. Enplus des injures et autres menaces ver-bales, l’on a failli arriver aux mainsn’eût été l’intervention des forces del’ordre qui se sont vus obligés de fil-trer les bureaux de vote dudit centre»,nous relate notre correspondant. A La-kota, la tension était déjà palpable du-rant la campagne. Outre le convoyaged’électeurs observé, il revient que l’undes candidats indépendants aurait étéempêché de voter avant de se voir me-nacer, lui et sa famille, par le campRHDP. Rappelons que Plus de 6,3 mil-lions d’Ivoiriens étaient appelés di-manche aux urnes pour élire 255députés sur 1.337 candidats. Les résul-tats définitifs sont attendus dans lecourant de la semaine

LéGISLATIVES 2016

Un scrutin sur fond detension et de cafouillage

Par DIMItry Chrysostome

A quelque jour du traditionnel dis-cours de fin d’année prononcé par lechef de l’Etat, on peut aisément de-viner qu’Alassane Ouattara expri-mera sa joie au vu des nombreusesbatailles remportées parfois dans uncontexte d’indifférence affiché parles Ivoiriens.

Par DIMItry Chrysostome

Malgré la contestation de l’opposi-tion le chef de l’Etat AlassaneOuattara obtient ses réformes

politiques (Ph. DR)

youssouf Bakayoko, présidet de laCEI a fort à faire (Ph. DR)

N°048 du Mardi 20 Déc. 2016 au Lundi 02 Janvier 2017 http://www.lasynthese.net5

s t r A t E g i E s5

que pouvez-vous conseiller auxIvoiriens pour une année 2017réussie ?

Adé Landry: Je pense que la find’une chose vaut mieux que son com-mencement. Pour certains, cette année2016 a été difficile sur plusieurs plans.Mais il n’est pas trop tard. Il est im-portant de bien finir 2016 et bien en-tamer 2017 pour bénéficier desbénédictions qui en découleront. Jeveux encourager tous les Ivoiriens àaccepter Christ. C’est la premièrecondition pour recevoir les grâces del’Eternel. Malgré les difficultés,j’exhorte le peuple à s’accrocher auSeigneur. Après les difficultés vien-dront les temps de rafraîchissement.

A quoi doit-on s’attendre en2017?

A.L.: La nouvelle année sera uneannée de grâce, de restauration et

d’abondance.

Est-ce une révélation que vousavez reçu de Dieu ?

A.L.: Oui ! Récemment je priais etj’ai posé la question au Seigneur desavoir ce qu’il nous réserve pour lanouvelle année. La parole que le Sei-gneur m’a sortie est tirée du psaume82 versets 86. La bible dit: ‘’J’avaisdit vous êtes des Dieux. Vous êtes tousfils du Très Haut’’. C’est une paroleforte. Dieu lui-même nous appelle des

Dieux. Cela ne fait pas de nous desêtres extraordinaires. Mais il le ditparce que nous avons été créés à saressemblance. Aujourd’hui, ce quenous traversons est le fruit de nos ac-tions posées. Nous avons abandonnéla voie de Dieu pour faire place à nospropres désirs. Le Seigneur m’a dit,pour cette année 2017, tous ceux quivont venir à lui, ceux qui vont revêtirla nature réelle de Dieu, aimer sonprochain, supporter son prochain,ceux qui ne porteront pas atteinte à

l’autre revêtiront la nature de Dieu. Ilsseront pleinement bénis. Dieu fera decette nouvelle année une année pleinede grâce. Il s’agit de revenir à Dieu.

qu’est-ce que Dieu n’aime paschez l’ivoirien ?

A.L.: C’est l’ingratitude ! Et c’est unobstacle à la bénédiction. Dans le livredes actes des Apôtres, c’est l’unité quicaractérisait le corps du Christ.L’amour fraternel et la vie de Dieu ontfoutu le camp. Il est important quenous revenions à Dieu dans nos agis-sements quotidiens. Le meilleurexemple de la bénédiction, c’est la pa-role de Dieu.

quelle est la promesse de Dieupour les ivoiriens en cette nou-velle année?

A.L.: La Côte d’Ivoire doit s’attendreà la manifestation de la vérité de Dieu.

que voulez-vous dire ?A.L.: Vous savez, nous avons entendudes promesses et des prophéties. Nousavons reçu des visions de ce que Dieuprépare pour la nation. Dieu n’a pasmenti. Mais nous devons savoir qu’iln’y a jamais de bénédiction sansépreuves. Les Ivoiriens ont traversédes épreuves. Mais le temps de la res-tauration a sonné. Les enfants de Dieuseront restaurés. Plusieurs barrières

vont tomber. L’amour et l’unité vraisdont les Ivoiriens seront établis. C’estalors que Dieu va commencer à mani-fester sa grâce dans le domaine de laprospérité, la spiritualité… Ceux quiseront sincères avec Dieu recevrontleurs bénédictions.

Et ceux qui ne le seront pas ?A.L.: Les hypocrites seront sévère-ment châtiés par Dieu. Notre Dieu estun Dieu de vérité. Il n’est pas hypo-crite. Ce qu’un homme aura semé, ille moissonnera. Dieu va révéler despersonnes peu connus dans cette na-tion. Parce que c’est le temps où Dieuva restaurer la nation. Nous allons en-clencher le processus de la restaura-tion que toutes les prophéties nous ontannoncée depuis longtemps. L’année2017 sera une année de paix et de sta-bilité. Ce sera une année d’accomplis-sement. Dieu va faire un balayage.Dieu va bannir l’apostasie de l’église.Dieu donne l’occasion aux uns et au-tres de se repentir pour revenir à la vé-rité. Dieu va rabaisser ceux qui se sontélevés.

quel commentaire faites-vousde la réconciliation et la cohé-sion sociale en Côte d’Ivoire ?

A.L.: C’est une responsabilité qui in-combe à tous. Je parle ici en tantqu’homme de Dieu. Les hommes deDieu ont le devoir d’exhorter les filset filles de Dieu au pardon et àl’amour sincères. Jésus guérissait tousceux qui venaient à lui. Il ne faisaitpas de distinction. C’est ce que nousdevons enseigner dans nos églises. Lepeuple de Dieu doit aimer et travaillerpour le bien-être de cette nation. Labible dit que notre paix dépend decelle de notre Nation

GOUVERNANCE, POLITIQUE, SOCIETE…Pasteur Adé Landry annonce des bouleversements en 2017:

«La Côte d’ivoire doit s’attendre à la manifestation de la vérité de Dieu»

Le Pasteur Adé Landry annonce que Dieu va révéler des personnespeu connues en Côte d’Ivoire (Ph. DR)

A l’approche de la nouvelleannée, le pasteur Adé Landry, duMinistère International Arméede Feu, s’est prononcé sur lesévénements à venir en Côted’Ivoire. L’homme de Dieu s’estconfié à La Synthèse. Entretien.

Entretien réalisé par Parfait ZIO

Passant plus d’uneheure avec les journa-listes venus assistés àsa conférence depresse, le prophèteJoël Krasso a fait lebilan de son voyage

aux Etats-Unis. Un bilan qu’il a jugé‘’positif’’, soulignant qu’il s’est renduau siège des Nations Unies pour qu’unejournée internationale des crimes spiri-tuels soit célébrée tous les ans. Il a ex-pliqué aux diplomates les effetsnéfastes de la sorcellerie dans le mondeet qu’il veut cette journée comme étantle fruit des luttes contre la sorcellerie etles pratiques occultes malsaines. «Ilfaut que l’Onu reconnaisse la sorcelle-rie comme crime contre l’humanité», a-t-il martelé. A la question de savoir s’ilavait délivré des personnes aux Etats-Unis, le prophète Krasso a parlé de blo-cage et de maladies dans la vie depersonnes venues investir au pays qu’ila libérées du joug de l’ennemi. Il aaussi délivré certain qui peinaient àavoir leur titre de séjour depuis plu-sieurs années. Poursuivant, le ‘’com-mandant’’ de la brigade anti-sorciers arévélé que plus de 200 investisseurs

sont prêts à venir investir en Côted’Ivoire. «L’église doit pourvoir auxbesoins des gens. La pauvreté n’est pasde Dieu. La pauvreté c’est l’absence deDieu dans la vie d’un homme a-t-il sou-tenu. Pour lui, il n’est pas normal queles fidèles ne soient pas orientés versles activités génératrices de revenus. Ilestime qu’un homme de Dieu est unagent de développement car la richesseest à la ‘’portée’’ de tous. Dans sa po-litique de lutte contre la pauvreté, ilprévoit introduire en Côte d’Ivoire unenouvelle technique culturale du manioccapable de rapporter à l’hectare environ10 millions de FCFA. Ayant la mainsur le cœur, l’homme de Dieu aconstruit un orphelinat pour prendre encharge les orphelins et autres enfantsdéshérités. Pour conclure cette ren-contre avec les acteurs des médias, il aannoncé la tenue d’un grand événementà Divo : la Grande caravane du Zou-

glou Gospel en Jésus. Avec la partici-pation de plusieurs chantres, MBN100% Jésus, Event cheik, Richard

Krémé, Edson Gnompo, Cepha lagloire et bien d'autres chantres

RELIGION / PROPHETE JOEL KRASSO EXIGE

‘’Que l’Onu reconnaisse la sorcellerie commecrime contre l’humanité’’

Par Chief DADI

De retour au pays après plusieurs

mois passés au pays de l’Oncle Sam,

un périple qui l’a emmené à l’orga-

nisation des Nations unies (ONU)

où il a exigé que la sorcellerie soit

reconnue comme crime contre l’hu-

manité, le prophète Joël Krasso a

sacrifié à la traditionnelle confé-

rence de presse, le mercredi 14 dé-

cembre 2016, dans un restaurant de

Cocody.

Le Comité Ivoirien des Droits de l’Homme (CIDH) interpelle le chefde l’Etat sur les questions de justice et de securité (Ph. DR)

N°048 du Mardi 20 Déc. 2016 au Lundi 02 Janvier 2017 http://www.lasynthese.net7

O L Y M P U s7

Au soir du 21 août2016, au stade Ma-racana de Rio auBrésil, la Côted’Ivoire a obtenu sapremière médailled’or Olympique et

une de bronze. Ce qui a valu à la Côted’Ivoire d’occuper la 51e place mondialeet la 4e place sur le plan africain. Une sa-tisfaction totale pour le sport ivoirien, quirompt ainsi avec la maxime ‘’de participerpour participer’’. La Côte d’Ivoire avec lestireurs taekwondo’ins a participé pour ga-gner et faire retentir l’Abidjanaise à Rio,au pays de Pelé. En clair, le bilan de laCôte d’Ivoire aux Jeux Olympiques a étépositif. Car le gouvernement, par la voixdu ministre des Sports et Loisirs, AlbertFrançais Amichia, avait pour objectif deretourner à Abidjan avec au moins une

médaille olympique. A côté de cette satis-faction, il faut noter que des disciplinessportives ivoiriennes qui ont sombré àRio. Excepté l’athlétisme (Ta Lou et MéitéBen), le Judo, la natation, le tir à l’arc etl’escrime ont raté cette campagne. RenéKouassi Philippe, l’archer pour sa secondeparticipation aux Jeux Olympiques, a dûs’arrêter au stade des 1/32e de finale.Sakoa Gbahi Gwladys, la tireuse au ni-veau de l’escrime, pour sa première parti-cipation, n’a pu franchir le cap des 16e de

finale. Idem pour la Judoka, Zouleiha Da-bonné. Première participation, premiercombat aux JO, élimination précoce en 8ede finale. Que dire des nageurs Te Flan Ta-lita et Thibaut Danho ? En dépit des es-poirs fondés en eux, ils n’ont pas atteintles demi-finales au 100 m nage libre(hommes) et 800 m nage libre (Dames).En clair, ces athlètes ivoiriens qui auraientvoulu hisser le drapeau national haut, ontsimplement déçu au regard de leurs par-cours. A ceux-ci, il faut ajouter Murielle

Ahouré, porte-drapeau de la Côte d’Ivoire.Espoir de médaille pour la Côte d’Ivoire,Murielle Ahouré, il faut le dire, a fait unemauvaise campagne à Rio aux 100 m et200m. Elle a, à son actif, deux demi-fi-nales. Hua Koffi Wilfried s’est essayé aux100m et 200 m sans pour autant inquiéterdes ténors du sprint mondial. Il n’em-pêche, Cissé et Ruth sauvent la campagneivoirienne de Rio.

LES SuCCèS PArALyMPIquES

A cela s’ajoute la médaille d’argent rem-portée par Fatim Diasso aux Jeux Para-lympiques de Rio 2016. Le PremierMinistre a remis les distinctions de la na-tion à la championne Fatima BrigitteDiasso qui a été élevée au rang d’Officierde l’ordre national, avec une récompensede 40 millions de FCFA et une villa d’unevaleur de 40 millions également. Quant aufinaliste Jean Luc Noumbo, il a été élevéau rang d’Officier dans l’ordre du mériteivoirien et il a obtenu la somme de 10 mil-lions de FCFA. C’est en tout 170 millionsde francs CFA que le gouvernement deCôte d’Ivoire a octroyé aux athlètes, auxencadreurs et à la Fédération ivoiriennedes sports paralympiques.

LES SOurDS Sur LEtOIt DE L’AFrIquE DE

L’OuESt

La moisson a été abondante pour lesathlètes de la fédération des sourds. Mois-son récoltée lors du 1er Championnatd’Athlétisme d’Afrique de l’Ouest desSourds qui s’est déroulé du 20 au 28 Sep-tembre 2016 à Lomé au Togo. Ils ontglané 16 médailles dont 7 en or, 7 en ar-gent et 2 en bronze. Un palmarès établicomme suit : 2 médailles en or et 2 en ar-gent aux 100 et 200 m chez les filles. Chezles hommes, 5 médailles en or, 5 en argentet 2 en bronze aux 100, 200, 400, 800 et1500 m ainsi qu’au Relais 400X 100 et auSaut en longueur. Les mousquetaires ayantdécroché toutes ces médailles sont KpanAgnès, Kouassi Kan Aminata, Amon Pa-trick Odi, Kouassi Yao Dieudonné Arthur,Touré Inza, Zagba Jean-Jacques Junior etOussou Elie. Le Ministre François AlbertAmichia, les a salués et félicités au nomdu Ministère des Sports et des Loisirs etdu Gouvernement ivoirien pour leur « pal-

marès plus qu’ « éloquent » et « La familledu sport s’honore de vous avoir et il nousappartient à nous Ministère de vous faireconnaître du grand public », a-t-il dit. Ilest revenu sur les conditions difficiles deleur voyage qui ne les a pas empêchés departiciper brillamment à ce 1er Champion-nat d’Athlétisme d’Afrique de l’Ouest desSourds, une posture qui va dans la droitelignée de la philosophie du Chef de l’Etat,Alassane Ouattara, concernant l’IvoirienNouveau et le Repositionnent de notrepays à tous les niveaux. Cependant, il atenu à souligner que dorénavant le Minis-tère a fait de l’excellence son leitmotiv etson crédo parce que « nous ne participonsplus pour participer » dira- t-il. Ainsi seulsles tenants de médailles, de trophées et lesfinalistes lors de compétitions, évène-ments et autres meetings internationaux etmondiaux, feront l’objet d’une communi-cation en Conseil de Gouvernement puisdes Ministres et pourront être reçus par lePrésident de la République et bénéficierde la reconnaissance de l’Etat.

DéCèS DE LAurENt POkOu

La Côte d’Ivoire n’a pas connu qu’uneannée 2016 de joie. En effet, la mort d’unmonument du ballon rond ivoirien a at-tristé l’ensemble des Ivoiriens. Considérécomme le meilleur joueur de l’histoire dufootball ivoirien, Laurent Pokou s’estéteint, dimanche 13 novembre, à Abidjanà l’âge de 69 ans, des suites d’une longuemaladie. Ceux qui l’ont connu se souvien-nent de lui comme d’un footballeur d’ins-tinct. On le savait malade, mais sadisparition a plongé le monde du footballivoirien dans la consternation. LaurentPokou, l’enfant de Treichville, ne verrapas les Eléphants de Côte d’Ivoire défen-dre leur titre en janvier prochain, lors dela Coupe d’Afrique des nations (CAN)2017 au Gabon. « C’est une grande dou-leur pour le pays. Il a marqué non seule-ment l’histoire du football ivoirien, maiségalement celui de l’Afrique. Pendantlongtemps, Pokou a détenu le record dunombre de buts (14) inscrits lors d’unephase finale avant que Samuel Eto’o ne ledépasse en 2008 (16 buts) », rappelle soncompatriote Georges Kouadio, ancien sé-lectionneur national. Les ivoiriens conti-

nuent de pleurer leur icône

CôTE D’IVOIRE - SPORT / BILAN 2016

succès et disparition d’un grand champion

Cissé Cheick, Gbagbi ruth Fatim Diasso et Laurent Pokou ont marqué l’histoire sportive Ivoirienne en 2016. (Ph. DR)

L’année sportive 2016 en Côte

d’Ivoire a été fructueuse pour les

athlètes, mais le pays a perdu son plus

illustre footballeur, Laurent Pokou.

La Synthèse revient sur les grands

moments sportifs de l’année 2016.

Par Parfait ZIO

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ABIDJAN SuDAssinie Mafia (en bordure de lagune): 1 villa de10pièces sur 1800m² entièrement meublée bon pour hôtelPrix: 400 millionskoumassi Prodomo: 1 duplex de 3pièces Prix: 30 mil-lions Port-Bouet: 1 maison (SOGEFIHA) de 4pièces (bienaménagée et carrelée) Prix: 35 millions koumassi (zone résidence Agouti): 1duplex de 5piècesPrix:70 millions koumassi SIGOGI : 1maison (SICOGI) de 5piècesPrix: 23 millions Port-Bouet (zone Cité Sopim à l’angle): 1 villa de4pièces +garage Prix: 70 millionsEn bordure Bd.VGE (cité Halama): 1 duplex de3pièces Prix: 50 millions (vide) Zone 3: 1 concession comprenant 1 entrepôt + bâtimentsur 3500 m² Prix: 3,5 milliards

yOPOuGONyop (zone Assanvon): 1 villa de 4pièces Prix: 25 mil-lions yop Camp militaire: 1 villa de 3pièces Prix: 15 mil-lions yop Niangon Nord: 1 villa de 4pièces +1dép+garagePrix: 22 millions yop toit-rouge: 1 villa (sogefiha) de 3pièces2douches/wc Prix: 20 millionsyop (Cité BICICI): 1villa basse de 4pièces Prix: 20 mil-lions yop Niangon (cité Laurier 2): 1 villa de 5pièces +1dép

+garage Prix: 35 millionsyop Selmer (zone Complexe): 1 duplex de 7pièces avecplacard dans toutes les chambres + 2dép (R/M : 500000F) Prix: 65 millionsyop Maroc (zone Cité Elisée): 1 duplex de 6pièces avecplacard dans toutes les chambres +cour avant et arrière +garage sur 500m² Prix: 70 millions yop Maroc (zone H.kimi): 1 cour de 6 studios (R/M240 000F) + terrain non bâti Prix: 30 millions yop Niangon (Cité CIE): 1villa de 4p avec garage Prix:30 millions yop cité Charles koffi Diby: 1 villa de 5pièces (brut) +reste de terrain sur 400m² Prix: 30 millionsyop (Millionnaire): 1 villa de 5p clôturé + garage + ter-rain non bâti le tout sur 600m² Prix: 35 millions yop Nouveau quartier SICOGI: 1 villa de 4pièces(brut) clôturé Prix: 17 millions yop SIDECI: 1 villa de 4pièces + cour avant et arrièrePrix: 22 millions (vide)yop (cité Anigré): 1 duplex de 5pièces staffé (reste carre-lage et peinture) Prix: 30 millions

COurS Et IMMEuBLESPlateau Dokoui: 1 immeuble R+2 comprenant 6x4p +terrain non bâti sur 480m² Prix: 95 millionsyop Maroc: 1 immeuble R+4 bâti sur 700m² (R/M : 90000F) Prix: 120 millions yop (zone marché Djédjé Bagnon et bordure voieprincipale): 2 immeubles de R+3 /1 comprenant 3mag+15studios +6x3pièces (R/M: 1 825 000 F) Prix: 250millions Angré (zone terminus 81/82): 1 immeuble de R+3 letout sur 750m² (R/M : 3 500 000F) Prix: 300 millionsriviera 3 (zone Cap Nord): 1 immeuble de R+1 (prévuR+4) avec rajout (à l’angle de rue) comprenant 9x2pièces+6x3p +1x4p +4studios +1parking de 3voitures (R/M : 2240 000F) Prix: 300 millionskoumassi remblais (zone Colombe): 1 immeuble R+3de 4x3p +12x2p + 1villa terrasse (R/M : 1 575 000F)Prix: 250 millions koumassi remblais (zone Ste Agathe): 2immeubles ju-melés R+4 de 16x3p +1x4p (R/M : 2 180 000F) Prix: 270millionsAbobo Agripac: 1 cour comprenant 12portes de 2pièces(R/M 320 000F) Prix: 27 millions Abobo (zone Lycée Municipale): 1 cour bâtie sur 720m²(R/M 470 000F) Prix: 37 millions riviera 2: 1 concession comprenant plusieurs studio et 2p(R/M 1 600 000F) Prix: 260 millions

VILLES DE L’INtErIEurESGuiglo (quartier résidentiel derrière place FHB): 1cour de 7x3pièces sur 1200m² (R/M : 280 000F) Prix:18 millions Guiglo (quartier déguerpie zone Palais de Justice): 1cour de 3x3pièces +4x2pièces +1 mag. + 5 entrée-couchersur 1200m² (R/M : 280 000F) Prix: 20 millions Douekoué (zone Gendarmerie quartier résidentiel): 1villa de 4p sur 800m² Prix: 13 millions (vide) Bouaké (quartier kennedy): 1villa de 6pièces +jardin+garage sur 2000m² Prix: 40 millions Bouaké (cité CIDt/ 133lgts): 1villa de 4pièces +1dép de3pièces et 1studio *Américain* le tout sur 300m² Prix:33 millions

ENtrEPOtSZone 3: 1 concession comprenant 1 entrepôt + bâtimentsur 3500 m² Prix:3,5 milliardsAdjamé Williamsville (zone Macaci): 1 entrepôt com-prenant 2hangars + 2villas (bureaux) +1 gde esplanade letout sur 7152m² avec TF Prix: 800 millions Zone II : 1 entrepôt de 2 hangars +1bâtiment de R+4 letout bâti sur 2700m² + CPF Prix: 2 milliards yop Zone Industrielle: 1 entrepôt de 6000m² dont 2hangars couverts de 1200m² + 1 bâtiment de R+1 compre-nant 4bureaux et 5dortoirs + 2séjours bâti sur 200m² et 1esplanade de 4600m² avec 1cuisine et 1 vestiaire le toutdoté d’une puissance électrique de 50 KVA Prix: 950 mil-lions

tErrAINSII Plateau (zone aghien): 1 terrain de 2000m² +CPFPrix: 160 000/m²Angré (zone CHu en bordure de grande voie): 1 ter-

rain de 3250m² +ACD Prix: 250 millions 7ème tranche: 1 terrain de 1000m² +CPF Prix: 200 mil-lions yop Pk17 (zone Institut Pasteur): 1 terrain de 400m²+approbation Prix: 5 millions route Bingerville (zone garage CFAO): 1 terrain de800m² +ACD Prix: 289 millions II Plateaux (bordure voie zone Las Palmas): 1 terrainde 2000m² +ACD Prix: 100 000F/m² Bordure Bd Bingerville: 1 terrain de 9000m² +ACDPrix: 265 000F/m²route cité SIr non loin de Bd Bingerville: 1 terrain de4000m² Prix: 260 000F/m² riviera 4 (zone Wold Partner): 1 terrain clôturé de1050m² +ACD Prix: 150 millions riviera Faya: 1 terrain clôturé de 3000m² Prix: 370 mil-lions yop Maroc: 1 terrain de 224m² Prix: 16 millions yop Maroc: 1 terrain de 600m² à l’angle + ACD Prix:35 millions Cocody Golf: 1 terrain de 3531m² Prix: 300 000F/m² Plateau (en bordure Bd Lagunaire): 1 terrain 1221m² +CPF Prix: 1,8 milliardstreichville avenu 4 (zone rue 21 à coté de l’hôpital gé-nérale): 1terrains de 400 m ²avec TF Prix: 100 mil-lions/1riviera (Cité Verdoyante): 1 terrain de 1097m² avecCPF Prix: 180 millionsPlateau Sud: 1 terrain 2308m² + ACD Prix : 2,5 mil-liards riviera Faya centre(en bordure de voie bitumée): 1terrain de 500m² avec ACD bien pour immeuble Prix: 45millions Cocody (zone Abatta): 1 terrain de 8500m² Prix: 80000F/m² yop Lavage (dans le dos de la banque BHCI): 1 terrainde 414m² clôturé +TF Prix: 15 millions yop Ananeraie (en bordure de voie): 1 terrain de 397m²à l’angle + ACD Prix: 35 millions riviera Faya (zone cité SIr): 1 terrain 1430m² + CPFPrix: 45 millionsPlateau (en bordure Bd Lagunaire): 1 terrain 1221m² +CPF Prix: 2,2 milliardsriviera Faya en bordure de l’autoroute: 1 terrain de4000m² + ACD Prix: 250 000/m² riviera Palmeraie (zone barrage bordure Bd): 1 ter-rain de 1300m² + CPF Prix: 180 millions riviera M’badon (zone CIAD promo bordure la-gune): 1 terrain de 8000m² + rajout de 2000m² + ACDPrix: 130 millions yop (zone palais): 1 terrain de 2000m² Prix : 250mil-lions

PArCELLESEn bordure route Grand- Bassam (zone Artisanatbordure lagune): 1 parcelle de 5 ha (50 000m²) + CPFPrix: 35 000F/m² Bordure Bd Bingerville et au feu: 1 parcelle clôturée de3ha (30 000m²) Prix: 250 000F/m²Autoroute du Nord (zone péage): 1 parcelle de 4 ha(40 000m²) +ACD Prix: 19 000F/m²Angré (Catholique): 1 parcelle de 15ha (150 000 m²) +TF Prix: 20 000f /m² Angré (zone université): 1 parcelle de 22ha (220 000m²) + TF Prix: 20 000f /mBaie des milliardaires: 1 parcelle de 130ha (1 300 000m²) Prix: 2 000f /m² Bouna (zone industrielle): 1 parcelle de 8,5ha (85 000m²) +Attestation coutumière et DT Prix: 3000F/m² Cocody (Cité Oribat vue lagunaire): 1 parcelle de 1ha(10 000 m²) +ACD Prix: 70 000F/m²route de Bassam: 1 parcelle de 6ha (60 000 m²) + attes-tation villageoise Prix: 6 500f /m² Bingerville (Adjamé Bouaké): 1 parcelle de 300ha (300000 m²) + approuvé Prix: 9 000f /m²riviera Golf 1: 1 parcelle de 1,100 ha (11 000m²) clôturéavec TF Prix : 200 000f/m² Jacqueville après le pont N’djem à gauche en bordurede lagune): 1 parcelle de 300ha (300 000 m²) + approba-tion Prix: 12 000f /m²II Plateaux (zone Agban): 1 parcelle de 1,162 ha (11620m²) avec ACD Prix: 100 millons Autoroute Grand-bassam: 1 parcelle de 9ha (90 000m²)+approbation Prix: 12 000F/m²

Autoroute Grand-bassam: 1 parcelle de 3ha (30 000m²)+ACD Prix: 25 000F/m² Abobo (zone Akeïkoi): 1 parcelle de 20ha (200 000m²)+Attestation Prix: 7 000F/m²Songon Agban: 1 parcelle de 20 ha (200 000m²) + ACDPrix: 30 000F/m² Autoroute du Nord (zone pont à péage):1 parcelle de200ha (2 000 000m²) +Attestation villageoise Prix: 7000F/m²yamoussoukro (bordure axe Sinfra vue sur la Basi-lique): 1 parcelle de 5ha (50 000m²) +ACD Prix: 3500F/m² Autoroute de Grand-Bassam: 1 parcelle de 100ha (1000 000m²) +approbation Prix: 12 000F/m² Route Grand- Bassam (bordure Nouvelle Autoroute): 1parcelle de 7ha (70 000m) + ACD Prix: 20 000F/m²

HOtELS ECOLES Et BOuLANGErIEkoumassi (zone marché): 1 hôtel R+3 comprenant 34chambres+ 2 pilonnes téléphoniques bâti sur 1000m²Prix: 250 millions yop toit-rouge (zone Awa): 1 hôtel clôturé comprenant8chambres +terrain non bâti le tout sur 720m² Prix: 30millions riviera II:1 établissement scolaire comprenant 2 bâti-ments R+1 chacun (bonne situation sur 2 entrées) Prix:650 millions Anyama: 1 groupe scolaire comprenant des salles declasses+ des terrains (aires de jeux, handball) +bâtimentadministratif+logements d’enseignants Prix: 850 mil-lions riviera Faya: 1 complexe hôtelier de 13 chambres +2suites +1 restaurant +1 bar climatisé avec parking internesur 1000m² Prix: 900 millions yamoussoukro (non loin du boulevard principale): 1édifice prévu pour hôtel comportant 1 smack bar +1 res-taurant d’une capacité de 350 personnes+ 17chambres auRDC +27 chambres non coiffées au 1er étage+ 1 suiteprésidentielle+3 toilettes+2 cuisines (européenne+afri-caine)+1 réception et bureau +3 escaliers secours internes+2 escaliers secours sur les extrémités + 3 cages d’ascen-seurs le tout bâtit sur 3356m² Prix: 650 millionsAdjamé 220 Logements: 1 établissement secondaire R+3Prix: 160 millions yop Niangon (zone Petro-Ivoire): 1 Boulangerie com-prenant 1 bâtiment technique avec tout l’équipement +1bâtiment commercial + terrain non bâti le tout sur 700m²Prix: 180 millions

FINANCEMENtSongon kassemble (route de Dabou): Financement lo-tissement de 10ha (avec approbation en cours) NB : Gainde 07 terrains de 500m²/1 Songon Bité (reliant Autoroute du Nord): Financementouverture de voies de 150ha dotation de15,5 millionspour un gain de 75 lots de 600m² Jacquesville (zone Pont): Financement ouverture devoies de 100ha dotation de 12millions pour un gain de 50lots de 600m²

LOCAtIONyop (cité Bel Air du Banco): 2 villas jumelées de 3piècechacune loyer mensuel: 170 000F/1 Adjamé (cité Fermont): 1 villa de 4pièces loyer men-suel: 200 000 F Angré (zone les Oscars): 1 Terrain de 700m² à louer pourparking, restaurant, espace événementiel loyer men-suel:300 000 francs CFA/ porteCocody (cité Palm d’or): 1 duplex de 5pièces +jardin(possibilité de piscine) +garage loyer Mensuel: 800 000F riviera Palmeraie (zone Cash / Oilibya): 1 entrepôt de800m² couvert avec 15 bureaux avec sanitaires + parkingloyer mensuel: 4 000 000F (vide).

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AVIS DE VENtES Et DE LOCAtION

N°048 du Mardi 20 Déc. 2016 au Lundi 02 Janvier 2017 http://www.lasynthese.net9

M O N D i A L i s A t i O N9

Le régime semble sedébarrasser detoutes ces per-sonnes en détresse.Dans une notetransmise à la ré-daction de la Syn-

thèse, ils expriment leur désarroi.«Suite à la crise, le Président de laRépublique a créé l'ADDR (Autoritépour le Désarmement, la Démobilisa-tion et la Réintégration) qui comptaitenviron 300 employés et avait pourbut de réinsérer les ex-combattants.Ainsi l'ADDR devait réinsérer près 65000 ex-combattants dans différentssecteurs d'activités et aussi à la fonc-tion publique, notamment à laDouane, aux Eaux et Forêts, desgardes pénitentiaires, à l'ONPC. Puisle 30 juin 2015, la mission de l'ADDRa pris fin et le Président de la répu-blique a créé la Cellule de Coordina-tion, de Suivi et de Réinsertion(CCSR) pour continuer le suivi et laréinsertion des ex-combattants res-

tants. Chaque fois que l'occasion seprésentait, les agents inquiets pourleurs réinsertions demandaient àleurs responsables de penser à leur si-tuation après le projet. Ceux-ci nousrassuraient que l'Etat est là pourcréer des emplois et non des chô-meurs et que nos CV ont été déposésdans des structures qui nous feraientappel. C’est ainsi que le 31 Août2016, pendant qu'on nous disait quec'était la fin du projet, nous noussommes rendus compte que la CCSRn'était pas dissoute et qu’il y'a unequarantaine d'agents sur près de 300au départ qui continuent de travailler

sur un autre projet : celui des délin-quants mineurs appelés communé-ment microbes. Malgré cela, lesresponsables nous disent que lesstructures où les CV ont été déposésvont nous appeler. Cela fait 3 moisque nous sommes au chômage», ontindiqué les ex-agents de l’ADDR quisouhaitent que le Président de la Ré-publique se penche sur leur cas. Dansun souci d’équilibre, nous avons es-sayé de joindre la cellule de coordina-tion ; malheureusement aucun appeln’a abouti car aucun numéro n’étaitattribué. Finalement, un ex-agent dela cellule qui a requis l’anonymat a

confirmé la fin du projet, ajoutant quele siège est fermé, sans vouloir se pro-noncer sur le sort des ex-agents. Nousnous sommes rendus alors dans les lo-caux sis à Angré les Oscars. Sur place,un vigile nous indique que la CCSR alevé le camp depuis quelques mois.«Ils ne sont plus ici, depuis 4 mois ilssont partis, on dirait qu’ils ont finileur travail», estime-t-il. Qu’advient-il donc de ces centaines d’agents quisont dans l’attente de leur réorienta-tion ? Leur CV ont-ils été réellementtransmis où ont-ils été les victimesd’une grosse farce ? Les regards deses agents sont maintenant tournésvers la présidence de la Républiquepour un dénouement favorable. Crééepar le décret n° 2012-787 du 8 août2012, l’Autorité pour le Désarme-ment, la Démobilisation et la Réinté-gration des ex-combattants (ADDR),a été dissoute le 25 juin 2015. Pourrappel, pendant trois ans, les agentsqui y travaillaient avec à leur tête leurpremier responsable Fidèle Sarassaroont obtenu au terme de leur mission,un résultat satisfaisant. C’est cequ’ont indiqué les chiffres donnés parle gouvernement dans un communi-qué du Conseil des ministres du 25juin 2015. «L’ADDR est parvenue au04 juin 2015, à démobiliser, à réinsé-rer et à réintégrer 55.000 ex-combat-tants sur un total initial de 74.000,dont 64.000 se sont effectivement pré-sentés pour être pris en compte. Letaux de réinsertion de 85%, jugé très

satisfaisant, peut permettre de mettrefin aux opérations de l’ADDR sansencourir un risque sécuritaire élevé»,indiquait le communiqué. Les activités de réinsertion des ex-combattants démobilisés de l’ADDRont été ainsi transférées, à titre transi-toire, à la Cellule de Coordination, deSuivi et de Réinsertion (CCSR), cha-peautée par le Conseil National de Sé-curité (CNS). «L’organisation et lacoordination des activités de resocia-lisation menées, par ailleurs, par leMinistère de la Solidarité, de la Fa-mille, de la Femme et de l’Enfant, laGendarmerie Nationale, l’Institut Na-tional de Santé Publique, la CroixBleue ou toute autre structure natio-nale ou internationale. Elle assureraégalement la gestion de la base dedonnées et le référencement auxstructures spécialisées de mise enœuvre des activités de réinsertion desex-combattants, ainsi que celle desconventions conclues par l’ADDR»,expliquait le communiqué. Pour lesbons et loyaux services rendus à la na-tion au sein de l’ADDR, pendant troisans, Fidèle Sarassoro a eu une pro-motion. Il est désormais Conseillerspécial et Assistant spécial du Prési-dent de la République. En attendant laréaction de la Cellule de Coordina-tion, de Suivi et de Réinsertion, nousespérons que ce cri du cœur de cesagents trouvera un écho favorable au-près des autorités pour abréger lasouffrance de ces employés

LIvRÉS AU CHôMAGE

Des ex-employés de l’ex-ADDr crient à la trahison

Nombreux sontles commer-çants qui serontapprovisionnéscette année enp o u l e t s ,contrairement à

l’an denier où une épidémie de grippeaviaire avait entrainé une hausse desprix. Selon Sango Péggy, vendeur de

volailles au marché de poulets deKoumassi, cette maladie avait auto-matiquement entrainé la réduction devolailles sur le marché ivoirien ; cequi a provoqué la flambée des prix.Selon lui, les fêtes de fin d’année2015 ne se sont pas bien dérouléespour les vendeurs de volailles qui ontvendu à perte. «Le poulet de chairvendu auparavant à 2 500 FCFAavait été cédé entre 3 000 et 3 500FCFA, selon les communes. Quant àla pondeuse, elle a été marchandéeentre 4 000 et 4 500. Le coût du groscoq bien en chair variait entre 6.500et 7.000 FCFA. Le poulet Africainétait commercialisé quant à lui à6.500 ou 7.000 FCFA, selon le poids,contre 4.000 FCFA avant la pénu-rie», affirme –t-il. Selon lui, les éle-veurs qui ont rencontré de sérieuxsoucis à cause de cette épidémie de-vaient se faire une santé financièreen augmentant les prix. Son voisinMamadou, abonde dans le mêmesens et espère réaliser des bénéficescette année. «J’espère qu’on pourra

faire de fructueuses affaires cetteannée car les prévisions sont bonnes,le marché est alimenté avec des prixabordables», indique-t-il. A l’abattoirde Port-Bouët, principal pôle d’ap-provisionnement du district d’Abid-jan, les prix n’ont pas connu dehausse, à en croire la majorité des

commerçants. Ilboudo Désiré, reven-deur au marché, affirme que cette find’année 2016 est trop timide relative-ment à l’année dernière. «Même si en2015, nous avons été touchés par lagrippe aviaire, les clients se bouscu-laient dans le marché à deux se-maines des fêtes malgré le coût élevé

des volailles mais actuellement où lespoulets ne sont pas cher, on ne voitpas beaucoup de personnes», relate-t-il, avant de poursuivre : «Actuelle-ment, les poulets de chair sont entre2 500 et 3000 FCFA, les pondeusesdans l’ensemble coûtent entre 3500et 4000 FCFA, le poulet africainquant à lui est vendu à 3500 FCFA.Ces prix peuvent connaître une aug-mentation selon le commerçant maisaussi en fonction du poids de la vo-laille. Nous ne pourrons donner avecexactitude le prix de vente de cettevolaille lorsque nous serons concrè-tement dans la période de fête car lecoût dépendra du montant des ali-ments que les éleveurs auront utiliséspour nourrir les volailles». Même siles prix de cette année sont aborda-bles, selon les commerçants rencon-trés sur plusieurs marchés, espéronsque les autorités et les acteurs de lafilière volaille aient le pouvoir demaintenir les prix dans une fourchetteraisonnable pour que les prix des vo-lailles soient à la portée de tous.

FÊTES DE FIN D’ANNÉE

Le marché ivoirien bien approvisionné en volailles

Par MyNA

Les agents de l’ex -Autorité pour

le Désarmement, la Démobilisa-

tion et la Réintégration (ADDR)

broient du noir en ce moment. Ils

sont plus de 300 agents de l’ex-

ADDR qui sont présentement à la

rue pour raison de chômage

obligé.

Par GM. kOuASSI

A l’approche des fêtes de fin d’an-

née, le prix du poulet demeure

une préoccupation pour les Ivoi-

riens en général, et les Abidjanais

en particulier. Mais pour les ven-

deurs de volailles, c’est une occa-

sion de réaliser de bonnes affaires.

Cette année, le marché ivoirien

est riche en volailles. Et contrai-

rement à l’année dernière, les

poulets sont vendus à des prix rai-

sonnables.

Le marché ivoirien bien approvisionné en volailles pour les fêtes de find’année (Ph. DR)

Même les locaux de la CCSr, structure créée en lieu et place de l’ADDr, situés à Angré les oscars, sont fermés (Ph. DR)

P O U L s 10

Incrustés par la force des chosesdans le quotidien des popula-tions, depuis 2011, et tristementcélèbres pour leurs actions né-fastes, les Microbes ont redou-blé d’ardeur, peaufinant au fildes mois, leur stratégie d’at-

taque, augmentant aussi le nombre deleurs victimes. Faisant de 2016, l’année deleur année. Le mardi 13 décembre dans lacommune d’Abobo, les microbes mènentun assaut aux lycées modernes 1 et 2.Dans leur expédition, ils agressent et sé-questrent un professeur de mathématique,qui a la vie sauve grâce à l’intervention decertains élèves. Exaspérés par ces actesinacceptables, les professeurs desdits éta-blissement observent une interruption descours jusqu’au 5 janvier 2017. La veille,le lundi 12 décembre, c’est à Yopougon,précisément au quartier Andokoi, qu’ilsdécident d’opérer. A l’occasion de cetteénième action funeste, plusieurs victimessont signalées. Parmi elles, un jeunehomme de 25 ans qui restera marqué à

vie. En effet, les microbes lui ont sec-tionné l’auriculaire gauche. Entre-temps 5 jours avant, le mercredi 7décembre, les microbes vont encore as-seoir leur suprématie et vont faire montrede leur invincibilité en s’attaquant à uneautorité du pays. La conseillère spécialedu Président de la République AlassaneOuattara, chargé du genre et des affairessociales, l’ex-ministre Jeanne Peuhmond,va subir la fureur de ces bandits alorsqu’elle effectue une visite à la familleéplorée d’une grande figure du Parti aupouvoir, le Rassemblement des Républi-cains Coulibaly Cheick. Exfiltrée in ex-tremis, elle verra un des véhicules de soncortège mitraillé. Aucune autorité ne réa-git à cet incident qui a visé cette fois unedes leurs. Comme un simple fait divers, ilfait la manchette de certains journaux etest vite oublié, le lendemain. Ainsi les mi-crobes récidivent le 10 décembre aux en-virons de 21H, dans la même commune.

Ces dangereux gamins remettent le cou-vert mais cette fois la population s’opposefarouchement à ces agresseurs. Depuis ledébut du mois décembre, une dizained’agressions portant la signature de cesenfants-tueurs sont à dénombrer à Abobo,Yopougon et même là où ils n’osaient pass’aventurer, il y a quelques mois. La listedes forfaits n’est pas exhaustive et hanteencore les populations abidjanaises dontcelle de Marcory qui avaient enregistrédeux agressions sanglantes dans le moisde mai. Le 22 mai au quartier Sainte Thé-rèse et le 31 au quartier Sicogi. Les forcesde l’ordre sont souvent surprises par lesmicrobes qui ont su développer plusieursstratégies d’attaques.

L’IMPuISSANCE DES AutOrItéS

Face à la recrudescence de ce phénomènela police avait initié l’opération «Eper-

vier» dont l’acte 1 avait été lancé le 17 maidernier et la phase 2 le 9 septembre, pourque les Ivoiriens retrouvent leur quiétuded’antan. Elle a été menée conjointementpar le Centre de coordination des déci-sions opérationnelles (Ccdo), la Brigadeanti-émeute (Bae), la Direction de la Po-lice criminelle (Ppc) et la Police anti-drogue (Pad). «L’opération lancée contreles microbes a permis l’interpellation de248 suspects dans la commune d’Abobo etde Yopougon», avait indiqué le préfet depolice Yao Kouamé Joseph, lors d’uneconférence de presse, le mercredi 18 mai2016. En somme, ce sont 13 408 per-sonnes interpelées et 218 personnes défé-rées à l’issue de l’opération Epervier 1.Après ces interpellations, plusieurs fa-milles se rendent à la préfecture de policepour réclamer la libération de leurs pa-rents qui ont été victime d’arrestation «ar-bitraire». Malgré cette action, lesmicrobes redoublent d’ardeur et le 24 juinà l’aube, un jeune homme est dépecé auquartier Siporex à Yopougon. Malgré ladétermination des autorités à vaincre cephénomène, force est de constater que lesmicrobes gagnent en stratégie au fil desjours. L’annonce de la mise en place d’uncomité multisectoriel pour aborder laquestion des enfants dits microbes, lors duconseil des ministres le 7 décembre der-nier, est à saluer. Mais pendant ce tempsqu’en est-il de la sécurité des citoyens ?

quANt LES POPuLA-tIONS SE FONt JuStICE

Vu la recrudescence du phénomène desmicrobes, la justice populaire reste laseule option des populations qui n’hésitent

plus à punir tout élément des microbesqui a le malheur de tomber entre leursmains, comme ce fut le cas de «Pytha-gore» un des chefs de cette bande d’en-fants tueurs. De son vrai nom DiabyMama, il a été lynché à mort, le mardi 29mars 2016, par une population en colère.Jusqu’où iront les populations livrées àelles-mêmes pour se défendre face à cesmicrobes ? Difficile de répondre. Maisune chose est certaine, la posture de cer-taines autorités face à cette gangrène a sur-pris et choqué plus d’un. En effet, laMinistre des Droits de l’Homme et des Li-bertés Publiques, Paulette Badjo avaitplaidé pour changer l’appellation mi-crobes attribuée à ces enfants. «Je profitede cette tribune pour aborder la lanci-nante question de ces enfants en conflitavec la loi, appelés ‘’Microbes’’, selonl’expression populaire en Côte d’Ivoire. Jeplaide auprès de nos journalistes afinqu’ils utilisent la terminologie appropriée"d’enfants en conflit avec la loi" en lieu etplace de celle de ‘‘Microbe’’ qui les stig-matise», avait-elle souhaité, le mercredi18 mai 2016, à l’occasion de la clôture del’atelier de sensibilisation sur le Guidepratique «Entendre et accompagner l’en-fant victime de violences». Que fait-ellealors des droits de ces personnes qui,chaque jour quittent leur domicile pour serendre à leur lieu de travail, qui en rentrantchez eux, passent de vie à trépas si ellesont le malheur de croiser le chemin de cesbarbares dont les pratiques frisent avec lesméthodes moyenâgeuses. Tous les effortsdoivent être mis en œuvre pour ne pas que2017 ne soit pas aussi l’année des mi-

crobes, comme ce fut le cas de 2016

CôTE D’IVOIRE - INSECURITE / BILAN 2016

Les microbes imposent leur diktat aux ivoiriens

Au cours de l’année 2016 les «microbes» ont imposé leur dikat aux Ivoiriens(Ph. DR)

http://www.lasynthese.net N°048 du Mardi 20 Déc. 2016 au Lundi 02 Janvier 20171 0

Par MyNA

L’année 2016 qui s’achèvera, dans

quelques jours, a été marquée,

comme les précédentes, par des évè-

nements heureux et douloureux.

Cependant, elle aura été celle au

cours de laquelle les Ivoiriens n’ont

pas eu la quiétude tant espérée. La

raison, la présence des adolescents

–criminels connus sous le vocable

de «microbes» .Retour sur leurs

faits et méfaits.

Les différents syndicatsdes agents de l’Etat deCôte d’Ivoire promet-tent de mettre au ra-lenti l’administrationivoirienne au début dela nouvelle 2017.

Tout est fin prêt pour engager une longuegrève les jours à venir. Les agents del’Etat de Côte d’Ivoire ne baissent pas lagarde. Après une série de grèves des fonc-tionnaires, il y a de cela quelques mois,les agents de l’Etat de Côte d’Ivoire réu-nis au sein de l’intersyndicale des fonc-tionnaires de Côte d’Ivoire, et de laPlateforme nationale des organisations dusecteur public de Côte d’Ivoire annoncent

des jours très brumeux dans l’administra-tion ivoirienne. Selon Djédjé Appolinaire,secrétaire général de l’intersyndical, lesfonctionnaires de Côte d’Ivoire exigentque le chef retire le décret à problèmedans la corporation des agents de l’Etat.«Nous annonçons déjà les couleurs de lanouvelle année 2017. Nos revendications

restent les mêmes. Notamment, le retraitdes dispositions antisociales de l’ordon-nance 2012-303 du 04 avril 2012 portantorganisation des régimes des pensionsgérées par l’IPS-CGRAE, le paiement ef-fectif et intégral du stock des arriérés dusaux effets financiers des mesures de reva-lorisation depuis 2009, l’intégration des

agents journaliers du secteur public à laFonction Publique et l’arrêt des viola-tions des libertés syndicales dans l’admi-nistration publique», a-t-il précisé. DjédjéAppolinaire fait une autre précision detaille pour cette lutte. «Cette fois-ci, tousles syndicats ont décidé de faire un frontcommun afin d’engager la grève. Dès lemois de janvier, tous les fonctionnairesentament un arrêt de travail sur le terri-toire national». Pour le secrétaire général,l’ordonnance portant organisation des ré-gimes des pensions gérées par l’IPS, estun système mis en place pour asphyxierles fonctionnaires à la retraites de Côted’Ivoire. «Cette mesure vise à précipiterla morts du fonctionnaire à la retraite.Les agents de la fonction publique, no-tamment les infirmiers, les médecins, lesprofesseurs, instituteurs, agents des dif-férents ministères… seront dans la dansepour dire non à ce décret», a-t-il prévenu.Pour rappel, Gnagna Zadi Théodore, pré-sident de la Plateforme nationale des or-ganisations du secteur public de Côted’Ivoire, a toujours été formel sur cettemesure à polémique prise par le chef del’Etat en 2012. Par conséquent, le prési-dent Gnagna a exprimé son désaccord.«Les familles sont toutes en émoi. C’estla précarisation du fonctionnaire. En

2012, notre pays s’est doté d’une nouvelleloi prise sous forme d’ordonnance par leprésident Ouattara. Et ce, en remplace-ment de la loi 62. Cette nouvelle loi sti-pule que nous devons travailler pluslongtemps maintenant. L’âge du départ àla retraite a été augmenté. Des C3 auxgrades A3, c’est 60 ans l’âge pour la re-traite. Et grade A4 et plus c’est 65 ans.Maintenant nous travaillons plus long-temps. Les cotisations ont été augmen-tées. Avant on payait 6% du salaire brut,maintenant c’est 33% du salaire brut.Nous travaillons plus longtemps, nous co-tisons plus. Et nous gagnons moins à laretraite. Les écarts entre les pensions an-ciennes et actuelles sont énormes. Ils vontde 30 à 50% de réduction. Ce n’est pasnormal. Nous pensons qu’il ne peut pasavoir de réforme qui remet en cause lesystème social d’un pays. Ce systèmeétait bien pour les retraités. Avec la nou-velle loi, les retraités sont programméspour la mort. Le retraité ivoirien estabandonné à la mendicité, à la pauvreté.Plusieurs enfants des retraités ne vontplus à l’école», a-t-il dénoncé. Commeon le voit, les fonctionnaires et agents del’Etat de Côte d’Ivoire semblent très dé-

terminés dans cette lutte

CôTE D’IVOIRE / FRONDE SOCIALE EN 2017Les agents de l’Etat annoncent une année de grève

un préavis de grève pour janvier 2017 est déjà sur la table du Ministrede la Fonction Publique (Ph. DR)

Par Parfait ZIO

Les Ivoiriens retiennent que l’année

2016 écoulée a été marquée par une

vague de grèves dans plusieurs sec-

teurs d’activités. Notamment, le sec-

teur formation éducation et

l’administration publique. C’est d’ail-

leurs le calme avant la tempête. Les

agents de l’Etat de Côte d’Ivoire pro-

jettent une grève du 9 au 13 janvier

2017.

N°048 du Mardi 20 Déc. 2016 au Lundi 02 Janvier 2017 http://www.lasynthese.net1 1

r A C i N E11

Pour l’année 2016 quis’achève, c’est en cas-cade que sont décédésplusieurs artistes et ac-teurs culturels sur lesrives de la lagune Ebrié.Stars de la musique, ar-

tistes de renom, danseurs, acteurs demédia, nombreuses sont les célébrités quiont été fauché par la mort en 2016. Le der-nier décès enregistré est celui de la célèbrecomédienne et productrice, Marie LouiseAsseu. Le décompte macabre fait état de14 décès dans le milieu du show-biz pourcette année 2016.

MArIE-LOuISE ASSEu:LA «DAME DE FEr»

L’actrice Marie-louise Asseu ? Cho fran-çoise Kouassi à l’état civil, est décédée, le07 décembre dernier des suites d’un Acci-dent vasculaire Cérébral (Avc). La comé-dienne faisait partie de ces acteursivoiriens qui ont fait leur classe à la sourcede l’art cinématographique. Elle a appar-tenu au ‘’Théâtre national’’ de Côted’Ivoire puis à la troupe ’’Le Soleil de Co-cody’’. Elle est l’une des “protagonistes”des émissions satiriques de télévision«Faut pas fâcher » depuis 1995 et «Ma fa-mille» de 2003 à 2007. Elle a été aussil’animatrice de l’émission «Mon expé-rience» sur la Rti. Par ailleurs, animatricetélé, chroniqueuse, initiatrice du festival“Layê”, elle explore également la produc-tion et la réalisation cinématographique.L’actrice a réalisé et produit plusieursfilms entre autres, « Un homme pour deuxsœurs » et « l’histoire des copines ».

DICkAëL LIADé: LE PèrE Du «VAVA»

Dickaël Liadé, créateur du concept « Vava», a été retrouvé mort dans sa salle de bain,en France où il vivait depuis une vingtained’années. Chanteur tradi-moderne, il asorti plusieurs albums dont: « Il faut desélections », un appel aux dirigeants àconsolider la démocratie par les urnes, laréconciliation nationale. A travers sonalbum « Dieu merci », où il parle du «gôpô », une pratique ésotérique, il évoquedes problèmes de société qui touchent lespopulations dans leur mode de vie. Révéléau public ivoirien au début des années 90avec son concept « Vava », il avait conquisle cœur des mélomanes, avant de se rendrequelque temps après en France.

ALBErtINE N’GuESSAN:«LA VIEILLE MèrE»

DES ACtrICESL’actrice ivoirienne, Albertine N'Guessan,est décédée, le vendredi 22 avril à Oumé,plongeant de nouveau le monde de la cul-

ture ivoirienne en deuil. Actrice profes-sionnelle, apportant la réplique à des di-nosaures comme Léonard Groguhet, ellea joué dans plusieurs films comme « An-daganma », réalisé par Roger GnoanM'Balla et dans la série ivoirienne SahSandra. Les causes de sa mort n’ont pasété révélées au grand public.

DIDIEr BONAVENturEDEIGNA DIt PéPItO:

LE BAttEur DES MAGICIENS

Comme si la mort avait décidé de s’abattresur les acteurs du showbiz ivoirien, alorsque A’Salfo et les autres membres de‘’Magic System’’ étaient à Kinshasa pouraccompagner la dépouille mortelle dePapa Wemba, ils vont apprendre la mortpar noyade, à Jacqueville, de Didier Bo-naventure Deigna, dit Pépito, leur chefd’orchestre. Âgé de 46 ans, Pépito était unmaillon très essentiel dans cette formationmusicale en tant que chef d’orchestre etbatteur du célèbre groupe musical ivoirien‘’Magic System’’. Pépito travaillait avecce groupe depuis plus de 16 ans. C’est unevraie ‘’pepite’’ que perd ainsi le groupe‘’Magic System’’

CHArLy WAttA: LE ZIGuEHI

De son vrai nom Fanou Bi Koué, CharlyWatta, l’un des rescapés de la musique «Ziguéhi », a tiré sa révérence des suitesd’une longue maladie. Il souffrait, selondes proches, d’une insuffisance rénale.Charly Watta était un loubard reconverti àla musique comme Gor la Montagne. Ils’est surtout fait connaître dans le milieudu showbiz ivoirien avec son titre à succès« Chérie coco, Faut m’appeler ». Un titrequ’il a mis sur le marché en featuring avecle groupe togolais Toofan. Les adeptes duZiguehi ne verront plus jamais les jeux dejambes de Charly Watta sur leur petitécran.

FrANçOIS kONIANBANNy: L’ESPrIt rEBELLE DE LA

MuSIquE IVOIrIENNEFrançois Konian Banny, Pdg de radio «Jeune Africain Moderne » (Jam) et pro-ducteur du mythique groupe des années 80les Woya, est décédé des suites d’un arrêtcardiaque. Le promoteur était un mythe,un homme de l’ombre inaccessible. Un es-prit rebelle, un visionnaire qui aurait révo-lutionné le monde de la musique en Côted’Ivoire et au-delà des frontières. « LeBoss », comme on le surnommait affec-tueusement, tellement il en imposait, étaitconsidéré comme un faiseur et un agita-teur de talents. La disparition du père del’animatrice Léonie Konian est incontes-tablement une grosse perte pour le mondedu show-biz ivoirien, tellement l’hommeaura marqué la musique ivoirienne cesquarante dernières années.

Séry BILLy WANyOu:L’HOMME DES BA-

GuEttES MAGIquESEn deux mois, le monde du show-biz sevoit frapper par des morts en cascade. 48heures après le décès de François Konianque tout le monde appelait ‘’le Boss’’ dansle milieu du show-biz, les membres dugroupe musical Woya viennent d’être ànouveau frappés par un deuil. Billy Syn-cop, leur batteur a rangé les baguettes. Lebatteur est mort en France où il vivait de-puis une dizaine d’années. Il était le for-mateur de plusieurs talentueux musiciens.Selon ses proches, Séry Billy Wanyou ditBilly Syncop est décédé d’un cancer del’estomac. Le groupe Woya est ainsi dou-blement frappé en moins de 72h par cedouble deuil.

JEAN-MArC GuIrAN-DOu: L’INCONtOurNA-BLE PrODuCtEur Et

MANAGErLe Showbiz ivoirien est à nouveau endeuil. Jean-Marc Guirandou, Pdg de Coastto Coast Production et ex-producteur del'artiste rappeur slameur ivoirien BillyBilly est décédé après un accident de motosur l'Axe Abidjan-Grand-Bassam aux en-virons du petit village d'Anani. Jean MarcGuirandou était le producteur de plusieurs

artistes dont les Ivoiriens Billy Billy,Soum-Bill, feu Almighty…

SOXy LA MAGIE, IVANN’DJEBOué DIt MAtrIXEt LE MANAGEr kPASS:LES SOLDAtS DE DJ Dé-

BOrDONous avons encore en mémoire, la vivedouleur laissée par la disparition de Soxyla Magie, Ivan N’Djeboué dit Matrix et lemanager Kpass, les deux danseurs de De-bordo Leekufa, artiste chanteur du conceptcoupé-décalé et Kpass son manager dansun accident de la route survenue sur l’axeYamoussoukro-Abidjan. Quelques se-maines après son accident de la circula-tion, des bruits de bottes se font entendre.Debordo Dj aurait dit-on pactisé avec lediable pour que ses deux danseurs péris-sent dans l’accident.

BACk MéDIO: LE rEGGAEMAN

Back Médio succombe des suites d’unelongue maladie à Ouagadougou, dans lacapitale burkinabé. L’artiste qui résidait àLondres, en Angleterre après des soins in-fructueux a conclu de confier son sort à lamédecine traditionnelle. Malheureuse-ment, les guérisseurs du Burkina Faso nepourront rien faire pour le sauver.

LE réVérEND PAStEurCAMArA

La mort ne connaît pas de frein, ellefrappe partout. Ainsi, très tôt, elle vient ar-racher aux siens et à la communauté chré-tienne, le Révérend pasteur Camara.Chantre et président-Fondateur de l’égliseCouronne de vie de Koumassi, le Révé-rend Camara, à en croire certains proches,serait décédé des suites d’une fatigueaiguë due à l’exercice de son ministère. Leserviteur de Dieu a tiré sa révérence pourcertainement rejoindre le royaume descieux où il poursuivra l’œuvre de Dieu.

EVrA MAIGA kONIAN:L’AMOurEuX Du rEG-

GAE Alors qu’on croyait cet épisode de mortsen cascade des acteurs du show-biz ivoi-rien terminé, une autre nouvelle tristevient en rajouter à l’ambiance malsainedans ce milieu. Sept mois après la mort deFrançois Konian Banny, son illustre filsEvra Maiga rend l’âme des suites de dou-leurs abdominales. Il était plein de vie etalors qu’on s’y attendait le moins, la mortl’a terrassé. Une mort qui ressuscite toutel’émotion ressentie lors du décès de sonpère. Seulement quelques mois après ledécès de son père, son fils evra s’en va.

PAuL DODO: LE DéFEN-SEur DES ArtIStES

Célèbre dans le monde du show-biz ivoi-rien, Paul Dodo qui a marqué de son em-preinte l'Orchestre de l'Universitéd'Abidjan (l’Oua), dans les années 70, estdécédé des suites d’une crise de hoquet.Le musicien, colonel douanier, vient denous précéder dans le ventre de la nuit. Ilétait l'un des défenseurs de la cause des ar-tistes au Burida (Bureau Ivoirien desDroits d'Auteurs) où il a siégé dans plu-sieurs conseils d'administration. La nou-velle de la mort de Paul Dodo a résonnécomme un coup de poignard dans le cœurdes artistes ivoiriens qui le portaient enhaute estime à cause de sa grande impli-cation dans les différentes organisationsartistiques en Côte d’Ivoire.

ISMAëL DIABy:L’HOMME FOrt

Du MASAAlors qu’on annonçait en grande pompele Marché des arts et du spectacle africain(Masa) 2016 en mars dernier, un grandmalheur a frappé aux portes de cet évène-ment. Le conseiller artistique chargé de laLogistique, Ismaël Diaby, a rendu l'âmedes suites d’un arrêt cardiaque. Le mondedes arts et de la culture ne verra plus cethomme affable, sans histoire, doué d’unprofessionnalisme reconnu.L’année 2016 a été triste pour le show-bizivoirien. On les pleure encore, et leur dis-parition laisse un grand vide dans nos

cœurs

Plusieurs artistes fauchés par la mort dans le show-biz ivoirien (Ph. DR)

CôTE D’IVOIRE - SHOWBIZ / BILAN 2016

Une année noire pour les artistes ivoiriens

Par Sika ACHI

Abidjan, la capitale économique ivoi-rienne, considérée comme la plaquetournante de l’industrie culturelle enAfrique de l’Ouest, a vécu l’année2016 comme une année noire. LaSynthèse dresse ce triste bilan dansle Show-Biz en Côte d’Ivoire.

t r A J E C t O i r E

http://www.lasynthese.net N°048 du Mardi 20 Déc. 2016 au Lundi 02 Janvier 20171 2

Les habitants de lacommune huppée deCocody pourront ef-fectuer, dansquelques mois, leursemplettes dans unnouvel endroit, la

galerie Saint Jean. Projet de la muni-cipalité en vue de répondre au besoinde la population, la galerie Saint Jeanest un espace commercial d’une sur-face totale de 6 519 m² dont 2330 m²de surface locative qui regroupe 212magasins de 9 m² chacun ; 128 étals de1,5m² ; 40 box de 2,25m² ; 2 espacespour les services. Cet espace qui béné-ficiera d’un dispositif sécuritaire per-

formant renferme aussi une banque,une infirmerie, des chambres froides,un Cyber hall et des restaurants. Ilsera, aussi et surtout, hautement sécu-risé. La mairie de Cocody a confiél’exécution de ce projet à la sociétéADAM GROUP, société de plusieursfiliales dont ADAM TP, qui intervientdans le domaine les travaux publics etdu bâtiment. Pour le premier responsa-ble de cette entreprise, Touma Michaël,la galerie Saint Jean est un véritable es-pace à impact économique que les au-

torités municipales mettent à la dispo-sition de l’ensemble des Ivoiriens etdes habitants de ce pays. «Le MaireNgouan Aka Mathias a souhaité, dansun journal Panafricain (JeuneAfrique), de faire de Cocody un ‘’Be-verly Hills sous les tropiques’. ADAMGROUP s’est résolu à l’accompagnerpour que cette commune d’Abidjan,l’une des plus importantes du pays, bé-néficie d’un centre commercial indis-pensable au bien-être de seshabitants», a-t-il souligné. Disposant

d’un parking de grande capacité, la ga-lerie est une aubaine pour tout ceux quisouhaiteraient développer leurs affairescar facile d’accès puisqu’elle est situéeau cœur même de la commune, selonM. Touma. Les charges courantesmoins élevées, la répartition descharges locatives entre tous les com-merces de la galerie, et la réduction desfrais de sécurité ainsi que des opéra-tions de marketing groupées, sont entreautres, les avantages qu’offre la galerieSaint Jean qui sera livrée en 2017

DEVELOPPEMENT

Un nouveau centre commercial pour Cocody

siEgE sOCiALADMiNistrAtiON

Cocody Angré 8è tranche

Immeuble Elviratel: 22 42 04 33

gérANtEMme YéO Nadjata

DirECtEUr DE PUbLiCAtiON

TRA BI Charles Lambert01 0 4 50 00 - 77 00 77 16

rEDACtEUr EN CHEFAndré SELFOUR

45 05 05 01

sECrEtAirE DE rEDACtiON

Mireille YAPO06 91 97 36

iNFOgrAPHistE

Consty HENNéKAchennka@yahoo.fr

sitE iNtErNEtwww.lasynthese.net

iMPrEssiON:Sud Actions Média

DiFFUsiON:Edipresse

EDitEUr Telecom Action Faith (TAF)

S.A.R.L. au Capital de 5.000.000 Fcfa

12 B.P 1072 Abidjan 12Dépôt l’égal: 11744Récépissé n° 17/D du 22 avril 2014

réGIE PuBLICItAIrEMEDICOM

tél.: 21 24 85 44Fax.: 21 25 21 40

tirAgE: 5.000 exemplaires

12

Le Maire de Cocody, N’goan Mathias (à droite), a confié la constructionde ce centre commercial au PDG de Adam tP, touma Michaël (Ph. DR)

Par MyNA

tOut Sur LE CENtrE COMMErCIAL DE COCODy

•Centre Commercial de la plus belle commune d’Abidjan (livré en 2017)•Emplacement situé au cœur de la commune, à proximité des artèresPrincipales•Galerie marchande sur 2 niveaux avec un désigne moderne et innovant•Grande superficie (6519m²)dont 2330m²env.ensurfacelocative •212 magasins de 9 m² chacun ; 128 étales de 1,5m² ; 40 box de 2,25m² ; 2espaces pour services•Un Bâtiment respectant les standards internationaux et économe en éner-gie•Gestion du Centre par un opérateur expérimenté et reconnu en Afrique etMondialement

LA COMMuNE DE COCODy•La plus belle municipalité d’Abidjan d’une superficie de 77,45 Km²etunepopulation estimée à près de500 000 habitants•Un point d’accès vers toutes les communes d’Abidjan et la sous-région•Un environnement mixte ( espaces résidentiels, quartiersPopulaires et villages modernes)•Une commune cosmopolite: manifestations socioculturelles, activités spor-tives, touristiques, artisanales, animation gastronomique, mixité religieuse•Un centre majeur d’activités économiques•L’un des plus importants marché de produits de Consommation d’Abid-jan•Une renommée internationale: lieu d’habitation du chef de l’état et de laplupart des ministres et des hautes autorités nationales et internationales(présidents d’institution, magistrats, ambassadeurs, représentants de mis-sions diplomatiques haut lieu de célébration des grands rendez-vous natio-naux et internationaux et de la gastronomie locale(maquis)

LES AVANtAGES Du CENtrE COMMErCIAL

•Taux de fréquentation assuré(non dépendant de la météo) avec la garan-tied’unfluxdeclientsconstantsurdesplageshorairespluslongues (lieu de shop-ping et de divertissement)•Fidélisation plus aisée de la clientèle(revisites), notamment grâce aux ser-vices administratifs et religieux aux alentours (centre des impôts, commis-sariat, mairie et églises, mosquée…) •Accessibilité du Centre Commercial (accès facile en transports en Com-mun) et disponibilité d’un parking de grande capacité•Environnement qui encourage à la consommation (boutiques multiples,restaurants, services plus, opérations de communication régulières)•Visibilité de votre enseigne: impact positif sur l’image de votre marque•Charges courantes moins élevées que pour un local commercial individuel(ChargeslocativesrépartiesentretouslescommercesduCentreCommercial,frais de sécurité réduits, opérations marketing groupées)