monte carlo journal n°6-2012

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Des épouses en passerelle, françaises et italiennes, et encore, robes de mariée, costumes pour les époux, robes de soir. Et même les bon- bons, les hôtels, la restauration et les fleurs. 35 exposants en tout à la première édition du Salon du Mariage & Cocktail, organisé par Fabrice Celebrare un Natale da favola a Monte-Carlo facendo una passeggiata in calesse per il centro di Monaco, cui far seguire una sontuosa ve- glia nella Salle Belle Époque dell’Hotel Hermitage: ecco come scoprire in tutta dolcezza quanto possa essere bello at- tendere tutti assieme l’arrivo di Babbo Natale! Il 24 dicembre prossimo, infatti, le porte del prestigioso albergo si apri- ranno per genitori e figlioli, ai quali offrire momenti d’asso- luta meraviglia. Tra le ore 16 e le 19, l’intera famiglia verrà invita al «Tè di Natale» nella prestigiosa Salle con tanti dol- ci e pasticceria fatta in casa. E poi tuttti i bambini potranno anche partecipare a laboratori creativi, dove verranno invi- tati a realizzare ogni genere di decorazione natalizia con palline colorate, stelle e piccoli alberi di Natale utilizzando, naturalmente solo materiali riciclabili. Buon Natale e Buon Anno a tutti voi, carissimi lettori. Alessandra LUTI [email protected] Bienvenue aux Italiens? Ces dernières années, plus de 300 Italiens sont «rentrés» dans la Principauté et bien d’autres reviendront, notamment en rai- son des difficultés économiques et politiques rencontrées par l’Italie ces derniers temps. La crise est mondiale, elle arrive de loin et on ne peut certaine- ment pas trop blâmer notre pre- mier ministre M. Mario Monti, auquel il faudrait reconnaitre le mérite d’avoir guidé notre pays au sein de l’Europe; mal- heureusement, il a du utiliser la carotte et le bâton avec maî- trise: par exemple, si le pro- gramme de relance a pesé sur les classes sociales faibles, il est vrai que, dans certains cas, le ministre a du subir les réactions inflexibles des syndicats, et s’il n’a pas contrasté les classes plus fortes, il l’a fait parce que si celles-ci décident de quitter l’Italie, ce serait dramatique. A propos de notre classe poli- tique, les récents scandales liés à la corruption malheureu- sement rendent odieuse aussi la multitude qui travaille hon- nêtement, c’est à dire ceux qui travaillent pour quatre, même pour les paresseux. Cela dit, il faut bien comprendre si une petite partie de compatriotes essaient de trouver un «refuge» à l’étranger. Et pas seulement à cause des taxes excessives imposées dans notre Pays, qui, dans certains cas, vont au-delà du 60% sur les revenus, mais surtout parce qu’en Italie il est de plus en plus difficile de créer Ben tornati italiani? Negli ultimi tempi sono ol- tre 300 gli ita- liani che sono “ri-entrati” sul Principato e molti altri ne arriveranno, soprattutto a segui- to delle difficoltà economiche- politiche in cui versa l’Italia in questi ultimi tempi. La crisi è globale, viene da lontano e non se ne può certo attribuire la colpa al nostro Premier Mario Monti, al quale va almeno riconosciuto il merito di aver riportato il Paese all’onore nostro e dell’Europa, purtroppo usando, anche se con maestria, carota e bastone; per esempio, se il programma di ri- sanamento ha molto pesato sulle classi sociali deboli, è vero però che in alcuni casi il ministro ha dovuto sottostare alle reazioni inflessibili dei sindacati, e se non è andato pesante contro le classi più forti, lo ha fatto perché se queste ultime decidessero di andarsene dall’Italia, potrem- mo cadere nel dramma vero. In quanto alla nostra classe dirigen- zial-politica, gli ultimi scandali relativi alla corruzione rende purtroppo odiosa anche quel- la moltitudine che si da da fare onestamente, ossia quelli che lavorano per quattro, anche per gli sfaticati. Detto questo, come non capire se una sparuta parte di connazionali cerca di trovare “rifugio” all’estero? E non solo per la paura delle eccessive tas- se imposte in casa nostra che, in certi casi, vanno anche oltre il 60%, ma soprattutto perché in Joyeux Noel - Merry Christmas - Feliz Navid Fröhliche Weihnachten - Feliz Natal - Buon Natale à suivre pag. 2 segue pag. 2 à suivre pag. 2 Tiziana DANZO [email protected] Ilio MASPRONE Reportage de Ely GALLEANI - Pages 12/13 Epouses et beaucoup plus au «Salon» organisé par Fabrice Tedeschi N°6 Dicembre 2012 Freepress Directeur Ilio Masprone Web: www.iliomasprone.com - E-mail: [email protected] EDITO’ n° 142 Decembre 2012 - Principauté de Monaco n° 142 Dicembre 2012 - Principato di Monaco Supplément de l’Actualité, de la Culture et Société du Supplemento di Attualità, Cultura e Società de 2013 Le nuove tecnologie della comunicazione globale ci hanno convinti a trasferire parte delle nostre energie editoriali su iPad e sulla WebTV: www.montecarloweb.tv Due iniziative che ci consentiranno di raggiungere anche quei 60 milioni di “Italiani nel Mondo” MacBook MonteCarloWeb.Tv the first private web tv is coming www.montecarloweb.tv N ovità Un’esclusiva by Illy Masper Fêter un fabuleux Noël à Monte-Carlo faisant un tour en calèche dans le centre de la Principauté et, à suivre, passer une splendide veillée dans la Salle Belle Epoque de l’’Hôtel Hermitage: voici qu’on va découvrir en douceur comment c’est beau d’attendre tous ensemble l’arrivée du Père Noël! Le 24 Décembre, en fait, le prestigieux hôtel ouvrira ses portes pour les parents et les enfants, aux quels seront offerts des moments féeriques, abso- lument merveilleux. Entre 16 et 19 heures, toute la famille sera invitée au «Thé de Noël» dans la prestigieuse Salle avec beaucoup de bonbons et des pâtisseries maison. En plus, les enfants pourrons participer à des ateliers créatifs, où ils seront invités à faire toutes sortes de décoration de Noël avec boules colorées, étoiles et arbres de Noël en utilisant des matériaux recyclables. Joyeux Noël et Bonne Année à vous tous, chers lecteurs. Principauté: la Fête Nationale À 20h40, la veille du 19 novembre dernier, a éclaté, dans le ciel de la Principauté le feu d’artifice créé par l’arti- ficier Stéphane Lobono. Pour l’occasion de la fête du Prince les gerbes, aux dominantes rouge et blanc, ont embrasé l’anse du Port Hercule en har- monie avec la musique. Cette Fête Nationale a connu ses premiers pas sous le règne de Charles III comme on peut lire dans l’ouvrage Histoire Le Colloque sur le «Vatican II: un Concile pour le monde» Le Chanoine Philippe Blanc reportage pag. 4/5 Nice: Thanks to businessman Mr.Riccardo De Caria, the “Technological research center” in Carros speaks Italian La fourrure revisitée par Samantha De Reviziis dans la photo avec VALENTINO reportage pag. 23 Reportage de Alessanda DEL BUONO - Pag. 6/7 Joyeux Noël à l’Hermitage

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MonteCarloJournal, il mensile dei Monegaschi

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Page 1: Monte Carlo Journal N°6-2012

Des épouses en passerelle, françaises et italiennes, et encore, robes de mariée, costumes pour les époux, robes de soir. Et même les bon-bons, les hôtels, la restauration et les fleurs. 35 exposants en tout à la première édition du Salon du Mariage & Cocktail, organisé par Fabrice

Celebrare un Natale da favola a Monte-Carlo facendo una passeggiata in calesse per il centro di Monaco, cui far seguire una sontuosa ve-glia nella Salle Belle Époque dell’Hotel Hermitage: ecco come scoprire in tutta dolcezza quanto possa essere bello at-tendere tutti assieme l’arrivo di Babbo Natale! Il 24 dicembre prossimo, infatti, le porte del prestigioso albergo si apri-ranno per genitori e figlioli, ai quali offrire momenti d’asso-luta meraviglia. Tra le ore 16 e le 19, l’intera famiglia verrà invita al «Tè di Natale» nella prestigiosa Salle con tanti dol-ci e pasticceria fatta in casa.E poi tuttti i bambini potranno anche partecipare a laboratori creativi, dove verranno invi-tati a realizzare ogni genere di decorazione natalizia con palline colorate, stelle e piccoli alberi di Natale utilizzando, naturalmente solo materiali riciclabili. Buon Natale e Buon Anno a tutti voi, carissimi lettori.

Alessandra [email protected]

Bienvenue aux Italiens?

Ces dernières années, plus de 300 Italiens sont «rentrés» dans la Principauté et bien d’autres reviendront, notamment en rai-son des difficultés économiques et politiques rencontrées par l’Italie ces derniers temps. La crise est mondiale, elle arrive de loin et on ne peut certaine-ment pas trop blâmer notre pre-mier ministre M. Mario Monti, auquel il faudrait reconnaitre le mérite d’avoir guidé notre pays au sein de l’Europe; mal-heureusement, il a du utiliser la carotte et le bâton avec maî-trise: par exemple, si le pro-gramme de relance a pesé sur les classes sociales faibles, il est vrai que, dans certains cas, le ministre a du subir les réactions inflexibles des syndicats, et s’il n’a pas contrasté les classes plus fortes, il l’a fait parce que si celles-ci décident de quitter l’Italie, ce serait dramatique. A propos de notre classe poli-tique, les récents scandales liés à la corruption malheureu-sement rendent odieuse aussi la multitude qui travaille hon-nêtement, c’est à dire ceux qui travaillent pour quatre, même pour les paresseux. Cela dit, il faut bien comprendre si une petite partie de compatriotes essaient de trouver un «refuge» à l’étranger. Et pas seulement à cause des taxes excessives imposées dans notre Pays, qui, dans certains cas, vont au-delà du 60% sur les revenus, mais surtout parce qu’en Italie il est de plus en plus difficile de créer

Ben tornati italiani?

Negli ultimi tempi sono ol-tre 300 gli ita-liani che sono “ri-entrati” sul Principato e molti altri ne

arriveranno, soprattutto a segui-to delle difficoltà economiche-politiche in cui versa l’Italia in questi ultimi tempi. La crisi è globale, viene da lontano e non se ne può certo attribuire la colpa al nostro Premier Mario Monti, al quale va almeno riconosciuto il merito di aver riportato il Paese all’onore nostro e dell’Europa, purtroppo usando, anche se con maestria, carota e bastone; per esempio, se il programma di ri-sanamento ha molto pesato sulle classi sociali deboli, è vero però che in alcuni casi il ministro ha dovuto sottostare alle reazioni inflessibili dei sindacati, e se non è andato pesante contro le classi più forti, lo ha fatto perché se queste ultime decidessero di andarsene dall’Italia, potrem-mo cadere nel dramma vero. In quanto alla nostra classe dirigen-zial-politica, gli ultimi scandali relativi alla corruzione rende purtroppo odiosa anche quel-la moltitudine che si da da fare onestamente, ossia quelli che lavorano per quattro, anche per gli sfaticati. Detto questo, come non capire se una sparuta parte di connazionali cerca di trovare “rifugio” all’estero? E non solo per la paura delle eccessive tas-se imposte in casa nostra che, in certi casi, vanno anche oltre il 60%, ma soprattutto perché in

Joyeux Noel - Merry Christmas - Feliz Navid Fröhliche Weihnachten - Feliz Natal - Buon Natale

à suivre pag. 2 segue pag. 2

à suivre pag. 2

Tiziana [email protected]

Ilio MASPRONEReportage de Ely GALLEANI - Pages 12/13

Epouses et beaucoupplus au «Salon» organisé par Fabrice Tedeschi

N°6 Dicembre 2012 Freepress Directeur Ilio MasproneWeb: www.iliomasprone.com - E-mail: [email protected]

EDITO’

n° 142 Decembre 2012 - Principauté de Monacon° 142 Dicembre 2012 - Principato di Monaco

Supplément de l’Actualité, de la Culture et Société duSupplemento di Attualità, Cultura e Società de

Novità 2013

Le nuove tecnologie della comunicazione globale ci hanno convintia trasferire parte delle nostre energie editoriali su iPad

e sulla WebTV: www.montecarloweb.tvDue iniziative che ci consentiranno di raggiungere anche quei

60 milioni di “Italiani nel Mondo”

MacBook

MonteCarloWeb.Tv

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is coming

www.montecarloweb.tv

Un’esclusiva

by Illy Masper

Novità 2013

Le nuove tecnologie della comunicazione globale ci hanno convintia trasferire parte delle nostre energie editoriali su iPad

e sulla WebTV: www.montecarloweb.tvDue iniziative che ci consentiranno di raggiungere anche quei

60 milioni di “Italiani nel Mondo”

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Un’esclusiva

by Illy Masper

Fêter un fabuleux Noël à Monte-Carlo faisant un tour en calèche dans le centre de la Principauté et, à suivre, passer une splendide veillée dans la Salle Belle Epoque de l’’Hôtel Hermitage: voici qu’on va découvrir en douceur comment c’est beau d’attendre tous ensemble l’arrivée du Père

Noël! Le 24 Décembre, en fait, le prestigieux hôtel ouvrira ses portes pour les parents et les enfants, aux quels seront offerts des moments féeriques, abso-lument merveilleux. Entre 16 et 19 heures, toute la famille sera invitée au «Thé de Noël» dans la prestigieuse Salle avec beaucoup de bonbons et des

pâtisseries maison. En plus, les enfants pourrons participer à des ateliers créatifs, où ils seront invités à faire toutes sortes de décoration de Noël avec boules colorées, étoiles et arbres de Noël en utilisant des matériaux recyclables.Joyeux Noël et Bonne Année à vous tous, chers lecteurs.

Principauté:la Fête Nationale

À 20h40, la veille du 19 novembre dernier, a éclaté, dans le ciel de la Principauté le feu d’artifice créé par l’arti-ficier Stéphane Lobono. Pour l’occasion de la fête du Prince les gerbes, aux dominantes

rouge et blanc, ont embrasé l’anse du Port Hercule en har-monie avec la musique.Cette Fête Nationale a connu ses premiers pas sous le règne de Charles III comme on peut lire dans l’ouvrage Histoire

Le Colloquesur le «Vatican II:un Concilepour le monde»

Le ChanoinePhilippe Blanc

reportage pag. 4/5

Nice: Thanks tobusinessman

Mr.Riccardo De Caria,the “Technologicalresearch center” in

Carros speaks Italian

La fourrure revisitéepar Samantha De Reviziis

dans la photo avecVALENTINO

reportage pag. 23 Reportage de Alessanda DEL BUONO - Pag. 6/7

Joyeux Noël à l’Hermitage

Page 2: Monte Carlo Journal N°6-2012

Pag. 2 - N°6 Dicembre 2012 MONACO

LE VIE DEL SALER I S T O R A N T E

CRISTIAN [email protected]

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Tel. (+39) 0184.1893343www.ristoranteleviedelsale.it

Tedeschi. Parmi les boutiques italiennes sur scène, nous avons remarqué les vêtements par Boutique Vltimo de Bordighera et la Wedding Room Sposa de Vintimille. De Bordighera était également l’Agence Eventi e Momenti. Nous enregistrons une marque spéciale, Italienne-Monégasque, les robes de mariée et de soirée par Angy Moda Creation. Parmi les apparitions sur le podium à signaler la robe blanche et rouge, une des protago-nistes du Bal de la Croix-Rouge à Monte-Carlo, une création de Sandra Maurel. Les couleurs nationales de Monaco sont inten-tionnelles, puisqu’ en effet la robe s’appelle «Monaco». Une autre touche de classe au Salon avec Miss Rose by Perrine, la griffe de bouquets et arrangements floraux à Monte-Carlo et Côte d’Azur: nous rappelons que Miss Rose a créé le bouquet de mariée de la princesse Charlène. Une autre importante pré-sence au Salon a été la capable et jolie journaliste italienne Sara Contestabile. Elle s’occupe entièrement du prestigieux site: http://www.montecarlonews.it/sommario/argomenti/fashion.html dans lequel des centaines de visiteurs ont certainement regardé la séance photo - une première mondiale.

Tiziana DANZO

Spose in passerella, francesi ed italiane, e abiti da sposa, da sposo, da sera. Ma anche confetti, hotel, servizi di catering e fiori. 35 espositori in tutto, nella prima edizione del Salon Mariage & Coc-ktail, organizzato da Fabrice Tedeschi. Tra le boutique italiane in passerella, abbiamo notato gli abiti di Vltimo Boutique di Bordighe-ra e quelli di Wedding Room Sposa di Ventimiglia. Sempre di Bordi-ghera era presente anche l’agenzia Eventi e Momenti. Uno speciale tocco italo- monegasco con gli abiti da sposa e da sera di Angy Moda Creation. Tra le apparizioni in passerella anche l’abito bianco e rosso che fu tra i protagonisti dell’ultimo ballo della Croce Rossa di Monte Carlo, di Sandra Maurel. I colori nazionali monegaschi non sono un caso: l’abito si chiama appunto “Monaco”. Un tocco di classe pre-sente al salone anche quello di Miss Rose by Perrine, la firma dei bouquet e delle composizioni floreali a Monte Carlo e Costa Azzurra: Miss Rose ha creato il bouquet da sposa della Principessa Charlene. Al Salon un’altra presenza importante: la brava e bella giornalista italiana Sara Contestabile che cura interamente il prestigioso sito: http://www.montecarlonews.it/sommario/argomenti/fashion.html sul quale centinaia di visitatori avranno sicuramente potuto seguire un accurato servizio fotografico in anteprima mondiale.

Non solo spose al “Salon” di Fabrice Tedeschi

DE LA PREMIÈRE PAGE

de nouvelles initiatives dans tous les domaines de la pro-ductivité, de manière à épuiser même les plus ouverts. L’Italie est un pays magnifique, aimé par tout le monde sauf par les Italiens, c’est notre plus gros défaut. Personnellement, je dis toujours que si nous avions que la moitié de l’esprit national des Français, L’Italie serait le plus beau pays au monde. Au lieu de cela, nous sommes forcés de sortir de l’Italie lorsqu’elle nous étrangle. Donc, quelqu’un expa-trie, même à Monaco (certains arrivant de la Suisse ...), parce qu’ici beaucoup de choses ont changé pour le mieux. Les personnes qui veulent entre-prendre de nouvelles activités vont retrouver une Principauté plus ouverte, plus productive, qui n’est plus du tout un «para-dis fiscal» (on notifie ça princi-

palement pour les Italiens…). Aujourd’hui, Monaco est de plus en plus disponible pour de nouvelles initiatives, en parti-culier celles liées à l’environ-nement, au biologique et aux nouvelles technologies. Dans le futur, la Principauté pour-rait devenir un grand «Centre d’Etudes«, prêt à accueillir des étudiants provenant du monde entier, ou de nouvelles entre-prises qu’ici peuvent investir en toute confiance et sécurité, y compris financière. Bien sûr, il faut savoir qu’à Monaco de-puis quelque temps les socié-tés payent les impôts sur les bénéfices déclarés, ce qui me semble normal. D’autre part Monaco gagne aussi grâce à ces recettes, ainsi que grâce à celles provenant du tourisme et de la production locale, deux activi-tés qui font face à la crise avec

des hauts et des bas. Mais main-tenant, pas plus de mots tristes: le 2012 est presque achevé et il est temps de faire les vœux pour cette nouvelle année qui sera meilleure que la précé-dente, bien que c’est le genre de phrase que nous répétons à chaque fois ... Néanmoins, nos meilleures félicitations à nos fidèles lecteurs comme aux nouveaux.

Ilio MASPRONE

Italia è sempre più difficile dare vita a nuove iniziative in ogni settore della produttività, tanto da sfinire anche i più fiduciosi. L’Italia è un Bel Paese amato da tutti meno che dagli italiani, que-sto è il nostro grande difetto. Per-sonalmente dico sempre che se avessimo anche solo il 50% del senso nazionalistico dei francesi saremmo il Paese più bello al mondo. Invece siamo costretti ad andarcene da un’Italia che ci sta

sempre più stretta. E allora qual-cuno arriva, o rientra, anche su Monaco (qualcuno anche dalla Svizzera...) perché nel frattempo quì le cose sono molto cambiate. Chi intende intraprendere nuove attività adesso trova un Principa-to più aperto, più produttivo, che ha detto addio al “paradiso fisca-le” (lo diciamo soprattutto per gli italiani). Oggi Monaco è sempre più disponibile a nuove iniziati-ve, specie se legate all’ambiente,

alla natura ed alle nuove tec-nologie. In futuro il Principato potrebbe diventare un grande “Centro Studi”, pronto ad acco-gliere da tutto il mondo studenti o nuove aziende che qui possono investire con tranquillità e sicu-rezza, anche finanziaria. Certo bisogna sapere che a Monaco da un po’ di tempo le società pagano le tasse sugli utili dichiarati, ma ci sembra ovvio. D’altra parte Monaco vive anche su queste en-trate, oltre a quelle basate sul tu-rismo e sull’economia produttiva locale, nonostante gli alti e bassi. Ma adesso, bando alle malinco-nie: il 2012 sta per concludersi ed è tempo per gli auguri, per un anno nuovo che possa essere mi-gliore del precedente, anche se questa, però, è la tipica frase che ci ripetiamo ogni volta... Comun-que, tantissimi Auguri ai nostri vecchi e nuovi lettori.

EDITO’

Page 3: Monte Carlo Journal N°6-2012

N°6 Décembre 2012 - Pag. 3MONACO COMMUNICATION

Page 4: Monte Carlo Journal N°6-2012

Pag. 4 - N°6 Dicembre 2012 MONACOINTERVIEW Le novembre et le 1er

décembre dernier a eu lieu en Principaute un colloque dont le titre était: «Vatican II: un Concile pour le monde». Ouvert dans la Cathédrale par Monseigneur Barsi, Arche-vêque de Monaco, le colloque a rassemblé de nombreux partici-pants et des témoins directs qui ont été accueillis le samedi au Musée Océanographique. Le Chanoine Philippe Blanc, théo-logien et curé de la Cathédrale, a commencé la journée par une conférence sur les «Cou-rants théologiques et débats conciliaires.» Nous avons eu le plaisir d’interviewer le Cha-noine sur le déroulement de ces deux importantes journées en lui posant cette première ques-tion: Dans l’actualité de notre histoire et société quelle est l’importance du colloque?«Il faut rappeler tout d’abord que le colloque célèbre le 50ème anniversaire du Concile Vatican II qui a été convoqué par le Pape Jean XXIII avec un double objectif : être à la fois pastoral et œcumenique, dans la fidélité à la foi de l’Église. La réflexion et tout le travail des Pères conci-liaires étaient donc d’affronter la question: comment annon-cer à l’homme d’aujourd’hui le message de Jésus Christ. L’ob-jectif n’était pas de définir des nouveaux dogmes mais d’invi-ter l’Eglise à faire entendre la Parole de Dieu et le message du Christ en tenant compte du pro-fond changement de la vie de la société. Le Colloque nous a redit toute l’actualité de l’enseigne-

ment du Concile et la nécessité impérative de vérifier que notre manière de vivre la foi au-jourd’hui, personnellement et en communauté, est conforme à ce que l’Église nous demande. Le Colloque ne s’adressait pas à des spécialistes mais à tous les bap-tisés qui voulaient mieux savoir ce que le Concile avait vraiment dit pour pouvoir mieux se mettre au service de la mission confiée à l’Église. Pendent les deux journées ont été abordés plu-sieurs thèmes parmi lesquels: la place de la parole de Dieu dans

la vie du chrétien et de l’Église, la place des laïcs dans l’Église, les incidences liturgiques du Concile, le dialogue avec les religions asiatiques, le Concile et la nouvelle évangélisation. Des moments de dialogue ont aussi permis de rencontrer des témoins qui avaient vécu l’évé-nement du Concile ainsi que des représentants d’Églises non catholiques et de religions non chrétiennes.»Comment peut- on envisager la présence de l’Eglise dans le monde d’aujourd’hui?

«Il faut l’envisager de la ma-nière dont Jésus en parle dans l’Evangile quand il dit à ses disciples: «Vous êtes le sel de la terre, la lumière du monde». L’Eglise est en quelque sorte le levain dans la pâte humaine. Comme le dit le Concile elle est à la fois «signe et moyen de l’union intime avec Dieu et de l’unité du genre humain.» Le Concile a mis en évidence que l’Eglise s’intéressait à tout ce qui touche à la vie de l’homme. Même si le nombre des chré-tiens en Europe nous semble en diminution, l’Eglise demeure consciente qu’elle a la mission, reçue du Christ, de faire en-tendre l’Evangile et d’aller à la rencontre de tout homme. Elle est une présence d’annonce et de service mais aussi un témoi-gnage de la présence et de la proximité de Dieu à l’homme.»Quelle est donc l’importante du témoignage des laïcs, des chrétiens pour diffuser la bonne nouvelle dans le monde?«La présence des laïcs est fon-damentale. Le Concile dit d’une manière très claire que ce sont les laïcs chrétiens qui sont responsables de la trans-formation du monde à travers leurs engagements dans toutes les activités de la vie familiale, sociale, culturelle, économique, politique. «Les laïcs tiennent

de leur union même avec le Christ le devoir et le droit d’être apôtres». Chaque laïc est donc un missionnaire et il doit en même temps proclamer la Bonne Nouvelle et témoigner par sa vie que la parole qu’il annonce est une parole qu’il vit lui-même. La vie chrétienne ne se résume pas aux quelques minutes hebdomadaires pas-sées dans l’église. Chaque ins-tant de la vie quotidienne doit être un témoignage du Christ. Dès lors que les chrétiens parti-cipent le dimanche à la messe, ils s’engagent à vivre ensuite, durant la semaine, ce qui a été célébré en communauté. Le baptême fait de chaque chré-

tien un témoin vivant de Jésus Christ aujourd’hui.»Quelle est l’importance du dia-logue avec les autres religions?«Il faut distinguer le dialogue avec les Églises chrétiennes (ce que l’on appelle l’œcumenisme) et le dialogue avec les autres religions (que l’on appelle dia-logue interreligieux). Jésus est venu sauver tous les hommes et donc la mission et la respon-sabilité de l’Eglise sont d’aller à la rencontre de tout homme pour lui proposer la parole de Dieu et la rencontre avec Jésus Christ. Le Concile nous invite aussi à nous laisser enrichir pour ce qu’il y a de positif chez les autres croyants: «L’Église

Le Colloque sur le «Vatican II: un Concile pour le monde».

Le Chanoine Philippe Blanc.

Page 5: Monte Carlo Journal N°6-2012

N°6 Décembre 2012 - Pag. 5MONACO

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catholique ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces reli-gions.» Chrétiens, nous sommes les témoins de Jésus Christ qui est le verbe fait chair, une per-sonne vivante qui partage notre vie et qui marche avec nous. La culture actuelle rend encore plus nécessaire le dialogue avec les autres religions pour pouvoir affronter ensemble les défis aux-quels doit faire face l’homme, pour pouvoir trouver ensemble les réponses aux questions fon-damentales qui touchent la vie de tout homme.»Une toute dernière question: Les chrétiens sont-ils encore à l’écoute de l’Esprit Saint ?

«L’Esprit nous rend attentif à la fois à la volonté de Dieu et aux attentes des hommes. C’est lui qui nous donne la lumière pour éclairer notre route quo-tidienne, la force pour pouvoir être fidèlement les témoins du Christ, l’audace de bâtir un monde de justice et de paix. La présence de l’Esprit dans la vie des chrétiens est visible à travers les actes qu’ils accomplissent comme disciples et apôtres de Jésus. D’ailleurs la décision de convoquer le Concile a toujours été présentée par le Pape Jean XXIII comme une inspiration de l’Esprit Saint. C’est donc l’Esprit Saint qui aujourd’hui

nous pousse encore à mettre en pratique ce que le Concile et toute la Tradition de l’Eglise nous ont enseignés.»Pour clôturer cette interview nous pourrions reprendre la prière que le Saint Père, le Pape Benoit XVI a formulé lors de la célébration du pre-mier jour de son pontificat: «Que l’Eglise dans son en-semble, et les pasteurs en son sein, se mettent en route, comme le Christ, pour conduire les hommes hors du désert, vers le lieu de la vie, vers l’amitié avec le Fils de Dieu, vers celui qui nous donne la vie, la vie en plé-nitude».

Le Colloque sur le «Vatican II: un Concile pour le monde».

Lo scorso novembre sul-la Rocca di Monaco si é tenuto un incontro - colloquio dal ti-tolo «Vaticano II: un Concilio per il mondo». Il colloquio si è svolto nella Cattedrale del Principato dall’Arcivescovo S.E. Monsignor Bernard Barsì che ha riunito numerosi parte-cipanti e testimoni diretti del Concilio che sono stati accolti, il giorno successivo, nel salone delle conferenze del Museo Oceanografico. In quell’occa-sione il teologo Canonico del-la Cattedrale, padre Philippe Blanc ha iniziato la giornata con una conferenza su «Cor-renti Teologiche e Dibattiti Conciliari».Padre Blanc, nell’attualità del-la storia e della nostra società qual’é stata l’importanza del Colloquio?«Occorre ricordare, in primis, che il Colloquio ha celebrato il 50° anniversario del Concilio Vaticano II, convocato da papa Giovanni XXIII con un doppio obbiettivo: essere sia pastora-le sia ecumenico nella fedeltà alla fede della Chiesa. Tutto il lavoro e le riflessioni dei Padri conciliari hanno affrontato la tematica su come annunciare all’uomo di oggi il messaggio di Gesù Cristo. L’obiettivo non era di definire nuovi dogmi, ma di invitare la Chiesa a far ascol-tare la Parola di Dio e il mes-saggio di Cristo tenendo conto del profondo cambiamento in atto nella vita della società. Il Colloquio ha riconfermato tutta la validità dell’insegna-mento del Concilio Vaticano II e l’imperativa necessità di veri-ficare se il nostro modo di vivere la fede oggi, personalmente e nella comunità, sia conforme a quello che la Chiesa ci do-manda. Il Colloquio non era indirizzato solo agli specialisti, ma a tutti i battezzati che vole-vano essere edotti su quello che il Concilio aveva voluto dire per potersi mettere al servizio della missione affidata alla Chiesa”. Durante le due giornate sono stati abbordati diversi temi: il posto della parola di Dio nella vita dei cristiani e della Chie-

sa, le implicazioni liturgiche del Concilio, il dialogo con le religioni orientali, il Concilio e la nuova evangelizzazione. Du-rante diversi momenti del Col-loquio si sono potuti incontrare sia testimoni diretti del Con-cilio sia rappresentanti delle Chiese non cattoliche e delle religioni non cristiane. Come si può definire la presenza della Chiesa nel mondo di oggi?«Nella maniera in cui Gesù Cristo si é rivolto agli Apostoli: voi siete il sale della terra, la luce del mondo. La Chiesa é in qualche modo il lievito della pasta umana. Come lo ricor-da il Concilio essa é sia segno, sia mezzo dell’unione intima con Dio e dell’unità del genere umano. Il Concilio ha messo in evidenza come la Chiesa si inte-ressi a tutto quello che concerne la vita dell’uomo; in un mo-mento in cui può sembrare che il numero dei cristiani in Euro-pa sia in diminuzione, la Chie-sa rimane cosciente di avere la missione, ricevuta dal Cristo, di far ascoltare il Vangelo e di an-dare incontro all’umanità. La Chiesa é presenza di annuncio e servizio ma anche testimonian-za della presenza e della vici-nanza di Dio all’uomo.» Qual’é l’importanza della te-stimonianza dei cristiani, dei laici per diffondere nel mondo la Buona Novella?«La presenza dei laici é fonda-mentale. Il Concilio ha ribadito in modo molto chiaro che i cri-stiani laici sono i responsabili della trasformazione del mondo grazie all’impegno che profon-dono in tutte le attività della loro vita: famigliare, sociale, culturale, economica, politica. Dalla loro unione con Cristo discende il diritto e il dovere di essere apostoli. Ogni laico é un missionario e deve sia procla-mare la Buona Novella sia testi-moniare con la propria vita che la parola che annuncia é una parola che vive lui stesso. La vita cristiana non può riassumersi in qualche minuto di preghie-ra settimanale in chiesa. Ogni istante della vita quotidiana de-ve essere una testimonianza del

Cristo. Quando la domenica i cristiani partecipano alla messa si impegnano a vivere, durante la settimana, quello che é stato celebrato nella comunità dome-nicale. Il Battesimo fa di ogni cristiano un testimone vivente di Gesù Cristo.» Qual’é l’importanza del dialo-go con le altre religioni?«Occorre distinguere il dialogo con le Chiese Cristiane (l’ecu-menismo) e il dialogo con le altre religioni (dialogo interre-ligioso). Gesù é venuto a salvare tutti gli uomini, nessuno esclu-so. La missione e la responsabi-lità della Chiesa é quella di an-dare incontro a tutta l’umanità per proporre la parola di Dio e

l’incontro con Gesù Cristo. Il Concilio ci invita a lasciarci arricchire da ciò che é positivo negli altri credenti. La Chiesa Cattolica non respinge ciò che é vero e santo nelle altre religioni Cristiane: noi siamo i testimoni di Gesù Cristo, il verbo che si é fatto carne, una persona viva che condivide la nostra vita e cammina con noi. D’altronde la cultura attuale rende ancora più necessario il dialogo con le altre religioni per poter affron-tare insieme le sfide a cui é sot-toposto l’uomo, per poter trovare insieme le risposte alle proble-matiche fondamentali che toc-cano la vita di ogni uomo.» Un’ultima domanda: i cristiani

sono ancora all’ascolto dello Spirito Santo?«Lo Spirito ci rende attenti sia alla volontà di Dio sia al-le necessità degli uomini. E’ lo Spirito Santo a donarci la luce per illuminare la nostra strada quotidiana, la forza per poter essere fedeli testimoni del Cristo e l’audacia per costruire un mondo di giustizia e pace. La sua presenza é visibile at-traverso gli atti che compiamo come discepoli e apostoli di Ge-sù. D’altronde la decisione di convocare il Concilio Vaticano é stata sempre presentata, da Papa Giovanni XXIII, come una inspirazione dello Spirito Santo. E’ lo Spirito Santo che ci

spinge nel quotidiano a mette-re in pratica tutto quello che il Concilio e la Tradizione della Chiesa hanno insegnato».Per concludere possiamo ri-prendere la preghiera che il Santo Padre, Benedetto XVI, ha formulato durante il primo giorno del suo Pontificato: che la Chiesa nella sua totalità e i suoi pastori al suo interno si mettano in movimento come il Cristo per condurre gli uomini fuori dal deserto, verso il luogo di vita, verso l’amicizia con il figlio di Dio, verso colui che ci dona la vita, la vita in plenitu-dine.

Ely [email protected]

Page 6: Monte Carlo Journal N°6-2012

Pag. 6 - N°6 Dicembre 2012 NICE

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Nice: Thanks to businessmanMr. Riccardo De Caria, the “Technologicalresearch center” in Carros speaks Italian

Attualmente sono ben nove i poli che sono sorti o che sono in via di realizzazione nei pressi della città di Nizza. Tra questi, il «Polo Industriale ad alta Tecnologia» di Carros, che fa parte del progetto Eco-parc, costituisce la più grande area di servizio dell’attività economica e la prima zona industriale delle Alpi Marittime con i suoi 188 ettari lungo la riva sinistra del dipartimento del Var. Gestito da un sindacato e da un’associa-zione di imprese molto dinami-ci, comprende tutte le tipologie di industria e logistica. Nato per volere del Sindaco di Nizza degli anni ‘90, oggi il Polo conta più di 600 imprese, generando più di 10.000 posti di lavoro.

E’ tutt’ora in via di espansione, grazie anche alle particolari condizioni economiche e so-prattutto fiscali che vengono messe in atto dal Governo fran-cese nei confronti di coloro che intendono apportare al Paese stesso tecnologie avanzate, ag-giungendo nuovi posti di lavoro. Nel tempo il Polo ha attirato anche molte piccole e medie imprese italiane, e continua a farlo in questo momento mol-to critico dal punto di vista del lavoro e delle idee, costrette ad emigrare da un’Italia decadente ed apatica. In questo senso un esempio lampante ci arriva da Milano dove un industriale, dopo aver guidato più imprese al succes-

Currently around the city of Nice 9 poles can be counted among the existing ones and the ones under development. Among those, there is the «High Technology Industrial Pole» of Carros. This pole, which belongs to the Eco-parc project, constitutes the biggest service area of the economic activity, as well as the first in-dustrial area of the Maritime Alps, counting 188 hectars along the left shore of the Var department. Managed by a very dynamic trade union and enterpises’ association, it cov-ers all types of industries and logistics. It was born in the 90s thanks to the effort of Nice Ma-jor and today the Pole counts more than 600 companies, gen-erating more than 10.000 jobs. Despite these brillant figures, due to the peculiar economic and, above all, fiscal conditions granted by the French Govern-ment to the ones who intend to develop advanced technologies within the country, the Pole is still expanding, generating more and more jobs. Over the yers, the Pole at-tracted many Italian SMEs. This process continues in this very critical moment in which people with ideas and initia-tives are forced to get away from a decadent and apathetic Italy in order to seek success. To this regard a striking example comes from Milan where an experienced entrepreneur, af-ter leading several companies to success, decided in 2011 to sell his company, manufacturer of new technologies in the flexo-graphic pre-press sector, with the firm intention, however, to carry on the research for the technologial development in this industry; unfortunately, since today it is way too compli-cated to undertake such a pro-ject in Italy, he thought about France and, more specificly,

Nice. Starting last October, he is ready to get off the ground with his new company, whose objec-tive is the development of auto-mated industrial systems for the flexo pre-press phase. By 2013 this new structure will count about 50 empoyees between technicians and skilled work-ers. This brave entrepreneur is Riccardo de Caria, already well known worldwide in the flexo pre-press sector for designing, realizing and spreading the most technically advanced and reliable products.Nonetheless, the new com-pany keeps an Italian name: «Vianord». It is always very interesting to meet a profes-sional of the industrial sector. In this specific case, Riccardo de Caria symbolizes a bit the Milanese entrepreneurship: an extremely practical man, very self confident with great will to still “do” and produce. Ready

to face new challenges, he is able to state: «…that in the past I hardly missed a shot». Con-firming this “realistic joke”, he realized that nowaday Italy has become a country where - according to him - «there is a system which tries as hard as possible to stand in the way of the Italian entrepreneurs and obstruct any initiative».Riccardo de Caria, married with 4 children, after screening the possibilities a foreign coun-try offers to an investor, decided to settle the comany in France, in Nice. «however, we must say - de Caria adds - I did not find an “Alice in Wonderland” so-lution, but still, a country where the public structure works properly and, therefore, justi-fies the taxes you have to pay».What did convince you to come to Nice?«It is the first time I see such essentiality in this type of struc-

ture, which promotes and helps the installation of new techno-logic enterprises»Why was Vianord born?«Everything used in the pre-press sector for packaging lacks automation: the various steps are all essentially manual. With Vianord I want to bring quality and development to the automation, revolutionizing it completely through new tech-nologies that I studied within the last years. Thanks to this commitment I am already plan-ning to hire about 50 people; moreover, the project will give job to about other 50 external co-workers. However, I am left with a bitter taste in my mouth: - de Caria concludes - the regret of not being able to create and grow another company in Italy which remains my country. The idea - he still affirms - is that a com-pany must create wealth for who

Mr. Riccardo De Caria.

BUSINESS

NIZZA«VIANORD»parla Italiano

works and for who investsand the Public system should help you making the production and the financial investment easier. I found this abroad, in France, a country willing to help rather than wiping out profits like it happens in Italy. Doing so, you have the possibility to re-invest your money in the company’s, and consequently, the system’s interest».For the new year the entrepre-

neur announced a big open-ing, bringing to Nice, and then to Monte Carlo the press and about a hundred between op-erators and experts of the sector from all over the world. It will be the chance to present Via-nord to the world and also give the guests the chance to taste the magic atmosphere of the Principality of Monaco.

Alessandra DEL [email protected]

Page 7: Monte Carlo Journal N°6-2012

N°6 Décembre 2012 - Pag. 7NICE

Nizza: Con l’imprenditore Riccardo De Caria,il «Polo Industriale ad alta Tecnologia»

di Carros parla italiano

so, ha ceduto nel 2011 la sua società produttrice di tecnolo-gie per la pre-stampa flexogra-fica, con la ferma intenzione di proseguire però sulla strada dell’alta tecnologia, applicata al suo specifico settore. E siccome certi discorsi in Italia sono trop-po complicati da portare avanti, ha pensato alla Francia e a Niz-za in particolare. Dall’ottobre scorso, è pronto a decollare con una sua nuova azienda, il cui obbiettivo sarà lo sviluppo di si-stemi industriali automatizzati nella fase di pre-stampa di set-tore, entro il 2013 la struttura si avvarrà di circa 50 dipendenti fra tecnici e maestranze.Il coraggioso imprenditore è Riccardo De Caria, noto nel mondo della pre-stampa flexo-grafica per aver creato, realiz-zato e diffuso sistemi sempre al top della tecnica e dell’affidabi-lità. La nuova azienda mantiene tuttavia un nome italiano: «Via-nord». Incontrare un professio-nista del settore industriale è sempre molto interessante; nel nostro caso poi, Riccardo De Caria rappresenta un pò il sim-bolo dell’imprenditoria milane-se: uomo estremamente pratico, sicuro e deciso di sè, con tanta voglia ancora di fare e produrre. Pronto ad affrontare nuove sfi-de, è in grado di affermare: «…che in passato difficilmente ho sbagliato un colpo». A confer-ma di questa «realistica battu-ta», si è reso conto che oggigior-no l’Italia è diventato un Paese dove - secondo lui - «esiste un sistema che fa di tutto per met-tere i bastoni nelle ruote degli imprenditori italiani e frenarne ogni iniziativa». Riccardo De Caria, sposato con quattro figli, dopo aver effet-tuato uno screening per vedere cosa un Paese straniero potes-se offrire ad un investitore, ha scelto di stabilirsi in Francia, a Nizza. «Bisogna dire però - ag-giunge De Caria -che non ho trovato una soluzione da Paese di Alice delle Meraviglie ma un

paese dove la struttura Pubbli-ca funziona e che, quindi, sono giustificate ampiamente le tasse che si pagano».Ma cos’è che l’ha convinta ad arrivare a Nizza?«Che è la prima volta che vedo l’essenzialità di una struttura di questo genere, che promuove e aiuta l’installazione di nuove imprese tecnologiche. ». Perchè è nata Vianord?«Tutto quello che viene utilizzato nel settore della pre-stampa per l’imballaggio non ha sviluppato molta automazione: la qualità ed i vari passaggi in questo setto-re sono essenzialmente manuali. Con Vianord intendo apportare sviluppo e qualità nel processo dell’automazione, rivoluzionan-dola completamente attraverso nuove tecnologie che ho studiato in questi ultimi anni. Grazie a questo nuovo impegno stiamo già assumendo una cinquantina di persone, mentre all’esterno ne sono previste altrettante. Rimane però un grande amaro in bocca: - conclude De Caria- il rimorso, in fondo, di non poter far nascere e crescere un’altra azienda in Italia, che resta il mio Paese. L’idea - sostiene ancora - é che un’azienda debba creare benessere per chi ci lavora e per chi investe, e il sistema Pubblico ti deve facilitare nella produzio-ne e nell’investimento finanzia-rio; ma questo l’ho trovato all’e-stero, in Francia, un Paese che ti viene incontro, un Paese che non azzera gli utili come succede in Italia, lasciandoti perciò la possibilità di reinvestire nell’in-teresse dell’azienda e quindi ge-nerale».Per il nuovo anno l’imprendito-re ha preannunciato una grande inaugurazione, portando a Niz-za e poi a Monte-Carlo la stam-pa specializzata e un centinaio di esperti nel settore industriale da tutto il mondo, ai quali pre-sentare e far la conoscere la nuova struttura, che potranno avere così l’occasione di assa-porare anche la magica atmo-sfera del Principato di Monaco.

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Pag. 8 - N°6 Dicembre 2012 MONACO

Lo showroom DIVA, Audiovisuel & Design, è un progetto che riunisce a Mona-co il designer Pascal Claeren e l’ingeniere Patrick Zucchetta. Il primo, spinto dal desiderio di creare, e il secondo, da una lun-ga esperienza nella tecnologia dell’audiovisivo, insieme hanno

voluto creare ed offrire, ad una clientela sofisticata, la qualità che è frutto della professiona-lità nell’utilizzo di prodotti di nicchia che si integrano ad un design inedito e personalizza-to. Lo showroom, installato nel cuore del Principato di Monaco al n.13 di Rue de la Turbie, è un vero spazio visivo dove si posso-no ammirare il know-how e le particolarità delle realizzazioni DIVA. L’attività dell’mpresa è proiettata, nell’unione di pro-dotti e materiali di qualità, nella creazione di sale cinematografi-che private e nella realizzazione di sale da musica atte ad offrire una esperienza d’ascolto fuori del comune. Il nome DIVA in latino significa “divina”. Nella musica classica la “diva” è una cantante che dispone di una voce eccezionale e il cui talen-to è fuori questione. Seguendo questa idea, a Monaco lo scor-so 22 novembre, lo showroom DIVA è stato inaugurato dalla straordinaria partecipazione del soprano Angelica Cirillo. Ospi-te d’eccezione il soprano ligure Angelica Cirillo, accompagnata per l’occasione al piano dalla professoressa Angiolina Sen-sale, ha mostrato le sue grandi qualità vocali interpretando la difficile aria della Traviata di Giuseppe Verdi : “È strano, è strano... Follie, follie “ Il gran pubblico presente è rimasto incantato dai virtuosismi della sua voce e dalla sua magnifica presenza in scena. Una perfor-mance perfettamente in accordo con questo esclusivo showroom dove il suono e l’immagine si fondono insieme per raggiunge-re l’assoluto.Durante l’inaugurazione dello showroom DIVA abbiamo in-contrato il soprano Angelica Cirillo e da lei abbiamo appreso le date delle sue prossime esi-bizioni: un’agenda ricca di pro-grammazioni haute gamme ! La soprano sarà dal 3 al 6 gennaio prossimo a Milano, al Teatro San Babila, con la Bohème e il 27 gennaio canterà un recital nella Chiesa del Sacre Cœeur di Men-tone. Sempre durante il mese di gennaio sarà invitata a cantare ad un prestigioso Galà alla Sa-le Empire dell’Hotel de Paris di Monte-Carlo. Il due maggio debutterà la sua tournée ameri-cana nella mitica Carnegie Hall.DIVA & Diva!

Le showroom DIVA, Audiovisuel & Design, est un projet commun qui réunit aujourd’hui à Monaco le desi-gner Pascal Claeren et Patrick Zucchetta, ingénieur.Le premier, poussé par son dé-sir de création, et le deuxième, par une longue expérience dans le domaine des technolo-gies de l’audiovisuel, désirent développer et offrir à une clientèle exigeante de particu-liers la qualité issue du monde audiovisuel professionnel à travers des produits d’excep-tion intégrés dans un design inédit et personnalisé à la de-mande. Le showroom installé au cœur de la Principauté de Monaco, 13 rue de la Turbie, est un véritable écrin présen-tant le savoir-faire et la minu-tie attachée aux réalisations de Diva. L’entreprise se concentre sur la création de salles de cinéma privées, en combinant produits et matériaux d’excep-tion et aussi sur la réalisation des salons de musique offrant une expérience d’écoute hors du commun. DIVA vient du latin qui veut dire «divine». Dans la musique classique la «diva» est une cantatrice qui dispose d’une voix excep-tionnelle et dont le talent est reconnu.C’était donc rythmé par la prestation étonnante de la so-prano Angelica Cirillo et par la démonstrarion hi-fi que DIVA a proclamé sa naissance à Mo-naco lors de l’inauguration du 22 novembre dernier. Invitée d’exception la soprano ligure Angelica Cirillo, accompa-gnée au piano par le professeur Angiolina Sensale, a démontré ses grandes qualités vocales en interprétant le très difficile air de la Traviata de Giuseppe Verdi: «E’ strano, è strano...fol-lie, follie» délectant et enchan-tant le public, de par sa virtuo-sité lyrique et sa magnifique présence sur scène. Une per-formance parfaite en accord avec ce showroom exclusif, où le son et l’image fusionnent pour atteindre l’absolu.Nous avons rencontré la so-prano Angelica Cirillo lors de l’inauguration du showroom DIVA et nous avons appris que son agenda 2013 est très riche en programmations artistiques de haut gamme! La Soprano sera à Milan, du 3 au 6 Jan-vier prochain, au Teatro San Babila pour la Bohème et le 27 Janvier elle donnera un réci-tal à l’église du Sacré Cœur à Menton. Toujours en Janvier elle sera invitée à se produire sur scène pour un prestigieux événement à la Sale Empire de l’Hôtel de Paris à Monte-Carlo. Le 2 mai débutera à New York sa tournée aux États Unis dans le remarquable Carnegie Hall. DIVA & Diva !

Ely [email protected]

DIVA: Opéra & Holywood

Angelica Cirillo.

DESIGN

Page 9: Monte Carlo Journal N°6-2012

N°6 Décembre 2012 - Pag. 9MENTON

Un nouvel accrochage des collections du Musée est en préparation au Musée Jean Cocteau de Menton. Au titre “Rouge et Or”, on pourra le vi-siter à partir du 1er décembre jusqu’au 17 septembre de l’année prochaine. L’exposi-tion s’articulera autour de six séquences: Le mal rouge et or, Vers une poésie de théâtre, Les nouveaux monstres sacrés, La tragédie revisitée, Mettre en scène l’invisible, Le cinéma de théâtre. Un an après son ouverture au public, 100 000 visiteurs ont découvert l’accro-chage inaugural du splendide musée Jean Cocteau, la col-lection permanente de Séverin Wunderman.La nouvelle exposition qui ouvrira ses portes pendant la période de Noel, met en lumière le théâtre de Cocteau, sa recherche d’un théâtre mo-derne et populaire mêlant tra-gédie, comédie, vaudeville et boulevard. L’univers du théâtre représente pour Cocteau un vaste champ expérimental de déconstruction de l’espace et du temps, au service de la rencontre avec l’inconnu. Par le biais de l’anachronisme et du raccourci, de l’absurde et de l’humour, les pièces de Cocteau déroulent souvent le mystère de la poésie, usant le «réalisme irréel». Au travers de dessins, d’accessoires, de photographies et de docu-ments d’époque, mais aussi d’extraits de films, la théma-tique Rouge et Or permet de découvrir les coulisses d’une œuvre en élaboration  ; en outre, on pourra retrouver les grands interprètes du théâtre de Jean Cocteau, Genica Atha-nasiou, Berthe Bovy, Édith Piaf, Jeanne Moreau, Edwige Feuillère, Yvonne de Bray, Maria Casarès et Jean Marais. Infos pratiques:Tél. 33 (0) 489815250www.museecocteaumenton.fr

Martina [email protected]

La mostra si articolerà at-torno a sei sequenze: Il male rosso e oro, Verso una poe-sia del teatro, I nuovi mostri sacri, mettere in scena l’in-visibile e Il cinema di teatro

Una nuova mostra dalle collezioni del Museo è in fase di preparazione al Museo Jean Cocteau - collection Séverin Wunderman - di Mentone. S’intitolerà “Rouge et Or”, sa-rà visitabile a partire dal 1° dicembre e durerà fino al 16 settembre dell’anno prossimo. La mostra si articolerà attorno a sei sequenze: “Il male rosso e oro”, “Verso una poesia del teatro”, “I nuovi mostri sacri”, “La tragedia rivisitata”, “Met-tere in scena l’invisibile”e “Il inema di teatro”. Ad un an-no dall’apertura del bellissi-mo Museo, attualmente sono 100.000 i visitatori che hanno scoperto l’esposizione perma-nente di 250 opere della col-lezione Severin Wunderman. La mostra che aprirà le sue porte nel periodo natalizio vuole mettere in luce il teatro di Cocteau, una ricerca tra il moderno e il popolare, fra tra-gedia, commedia, vaudeville e boulevard. L’universo del teatro è per Cocteau un vasto campo sperimentale di costruzione dello spazio e del tempo, al ser-vizio dell’incontro con l’ignoto. Tra l’assurdo e l’umoristico le pièces di Cocteau sono spesso il mistero della poesia, “il reali-smo irreale”. Dai suoi disegni ai documenti, ma anche attraverso estratti da film importanti, la te-matica “Rouge et Or” permette di scoprire il “dietro le quinte” di un’intensa elaborazione. Inoltre, qui si potranno rivede-re i grandi interpreti dell’opera di Jean Cocteau, come Genica Athanasiou, Berthe Bovy, Édith Piaf, Jeanne Moreau, Edwi-ge Feuillère, Yvonne de Bray, Maria Casarès e Jean Marais. Infoline:(+33) +4/89815250www.museecocteaumenton.fr

Depuis le mois de décembre “Rouge et Noir” au Musée Jean Cocteau de MentonL’exposition s’articulera autour de six séquences : Le mal rouge et or, Vers une poésie de théâtre,Les nouveaux monstres sacrés, La tragédie revisitée, Mettre en scène l’invisible, Le cinéma de théâtre.

Da Dicembre“Rouge et Or” al Museo Jean Cocteaudi Mentone

ART

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Pag. 10 - N°6 Dicembre 2012 MONACO

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Un ambiente comple-tamente rinnovato in stile mi-nimalista, come usa ai giorni nostri ma, grazie al gusto mol-to personale del proprietario, pratico e confortevole al tempo stesso. Così si presenta oggi al-la clientela il nuovo ristorante “Bistrot du Versailles”, appena inaugurato al posto del Vecchia Firenze1 e sottostante l’Hotel “Le Versailles” al 4/6 di Rue Prince Pierre, nell’area della vecchia stazione, ormai da an-ni totalmente ristrutturata per far posto a nuovi edifici. Qui Andrea Mussa, storico titolare dell’hotel, ha intenzione di met-tere in pratica tutte quelle idee da ristoratore piemontese che ha tenute a freno per anni e che adesso vuole mettere al servizio della sua clientela. Per farlo, ha

coinvolto Jean Yves Johany, uno degli Chef più stellati di Francia che ha retto per oltre trent’anni il famoso ristorante “Cagnard” a Cagnes sur Mer. Anche se la sua cucina sarà evidentemente di stampo francese, promette che l’Italia avrà una parte im-portante nella struttura alimen-tare del ristorante, in quanto è ben consapevole che i piatti di casa nostra sono all’onore del mondo intero. Quindi, lo Chef non abbandonerà le sue preli-batezze d’oltralpe e il suo stile tipico, impiegandolo sia nella preparazione del classico filetto in crosta o del foiegras de ca-nard, ma anche in un risotto con la fonduta aostana, o alle tre-nette al pesto ligure, facendoli degustare con un buon Chablis, un Luxor Rosé paillettes oro 24

carati, piuttosto che con un Dol-cetto Piemontese o un Pigato di Liguria. Per il servizio di mez-zogiorno il “Bistrot du Versail-les”, proporrà due piatti unici alternativi e pratici per il cliente che ha un’ora di tempo per poi scappare al lavoro, mentre la sera – con più tempo a disposi-zione e qualche Euro in più – gli avventori potranno sbizzarrirsi nella scelta di un menù davve-ro interessante, con primi piatti italiani, carni francesi, e pesci freschissimi innaffiati da una Lista vini imbarazzante per la qualità proposta. In lista, anche un Menù Gourmand al costo di 29 €, vini esclusi. Dunque il settore della ristorazione conti-nua a offrire nuove prospettive e possibilità in un Principato di Monaco dove esistono oltre

120 Comunità straniere e do-ve la grande fantasia a tavola è prerogativa quasi esclusiva del nostro Paese. In futuro, Andrea Mussa intende realizzare alcuni progetti interessanti, quali ad esempio creare delle settima-ne degustative di cui saranno protagoniste le diverse Regioni Italiane e Francesi, in modo da far assaggiare le varie arti culi-narie, mettendole a confronto. Al “Bistrot du Versailles” non possiamo che dire “in bocca al lupo” per un soddisfacente pe-riodo festivo, oltre ovviamente augurare Buon Natale e Felice Anno Nuovo.Per prenotare:[email protected] telefonare allo 00377-93302770.

Le bistrot a été entiè-rement restauré dans le style minimaliste qui est à la mode aujourd’hui mais, grâce au goût très personnel du proprié-taire, il est à la fois pratique et très confortable. C’est une nouveauté pour les habitués du quartier de l’ancienne gare (qui a fait place à une quan-tité de nouveaux bâtiments dès la fin des années ’90) car le restaurant «Bistrot du Ver-sailles» vient d’ouvrir à la place du restaurant «Vecchia Firenze 1», en dessous de l’Hôtel «Le Versailles” au 4/6, rue Prince Pierre. M. Andrea Mussa, l’historique proprié-taire de l’hôtel, compte mettre en œuvre toutes ses idées de restaurateur piémontais, qu’il a gardé pendant des années et qu’il veut désormais mettre au service de ses clients. Pour faire ça, il a embauché Jean Yves Johany, l’un des chefs les plus étoilés en France, qui a dirigé pendant plus de trente ans le célèbre restau-rant «Le Cagnard» à Cagnes sur Mer. Bien que sa cuisine soit évidemment Française, il promet que l’Italie aura un rôle important dans la struc-ture des menus du restaurant, car il est sait très bien que les recettes culinaires italiennes sont appréciées partout dans le monde. Il est évident que le Chef n’abandonnera pas son style unique, qu’il exercera à la fois concoctant le classique filet en croûte ou le foie gras de canard, mais aussi le risotto à la

fondue d’Aoste, ou les pâtes au pesto de Ligurie; de même, il conseillera un bon Chablis ou un Luxor Rosé paillettes or 24 carats, mais aussi un Dolcetto piémontais ou un Pigato de la Ligurie. Pour le service du midi, le «Bistrot du Versailles» va proposer deux plats prin-cipaux adressés aux clients qui n’ont qu’une demi-heure avant de retourner au travail, pendant que le soir - avec plus de temps et quelques euros de plus - ils seront en mesure de choisir à la carte un menu très complet, avec des pâtes ita-liennes, de la viande française et des poissons frais, à arroser par des vins très variés et de grande qualité. Le restaurant offre aussi un menu Gourmand à 29 €. Ainsi, le secteur de la restauration est en train d’offrir une option ultérieure dans

la Principauté de Monaco, où plus de 120 communau-tés étrangères jouissent de la qualité de la cuisine française et de l’indiscutable fantaisie de l’italienne. Prochainement, M. Mussa veut réaliser des projets intéressants, comme la création des «Semaines du Goût» qui seront les protago-nistes des cuisines régionales italiennes et françaises, de manière à faire apprécier les différents arts culinaires, et en faire la comparaison. «Bonne chance» donc au «Bistrot du Versailles», auquel nous sou-haitons aussi un Joyeux Noël et une très Bonne Année.Pour réserver:[email protected] ou appelez-nous au00377-93302770

Martina [email protected]

Aux “Bistrot du Versailles”toute la cuisine du soleil

Al “Bistrot du Versailles”la nuova Cucina del Sole

Le chef Jean Yves Johany.

ACTUALITÉ

Page 11: Monte Carlo Journal N°6-2012

N°6 Décembre 2012 - Pag. 11MONACO

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Domenica 25 novem-bre, alla presenza di S.A.S. il Principe Albert II e della Principessa Charlène, si é svolta nel cuore del quar-tiere di Monte-Carlo la S.S.

Messa di celebrazione del centenario della consacra-zione della Chiesa di Saint Charles. Questo quartiere é stato costruito grazie alla volontà e alla lungimiran-za del Principe Charles III, sui terreni «compresi entro il torrente di Santa Devo-ta e il cammino detto dei Francioisi e tra la grande strada da Monaco a Men-

tone e la costa del mare» (ndr Ordinanza Sovrana del 1mo giugno 1866). L’in-sistenza del Principe Char-les III, nel domandare l’in-dipendenza canonica del principato, dalle diocesi di Ventimiglia e Nizza, ot-tenne dalla Santa Sede nel 1868 la possibilità di avere una propria diocesi “Ab-baye Nullius Diocesis, affi-data ai frati benedettini di Subiaco sotto la protezione dei San Nicola e San Bene-detto, con un abate dotato di mitra e investito di giuri-sdizione episcopale. Noti-zie queste che provengono dall’opera «Parrocchia di Saint Charles, ricordo del Centenario» scritta da padre César V.Penzo,

archivista della Diocesi di Monaco e anziano Curato della Chiesa di Saint Char-les. Grazie a questo libro il Principe Charles III, nel giugno 1878, diede inizio ai lavori per costruire la nuova chiesa nonostante le spese importanti che già comportava la costruzione della Cattedrale! Il Prin-cipe aveva voluto dedica-

re la nuova chiesa al suo Santo patrono Carlo Bor-romeo, il grande vescovo milanese. Alla fine della Messa scorso il libro di pa-dre Penzo è stato offerto a S.A.S. Il Principe Albert II. Una copia dell’opera é stata donata a tutti i pre-senti. L’emozionante cele-brazione é terminata con un rinfresco che ha avuto luogo nello spirito dell’a-scolto e della solidarietà nella piena conoscenza che é l’unità a rendere grande un Paese e che la presenza del Sovrano riconferma l’attaccamento della sua famiglia agli ideali della condivisione. Occorre an-che ricordare che, duran-te tutto l’arco dell’anno,

molti gruppi parrocchiali animano la Chiesa di Saint Charles rendendo un servi-zio ai meno abbienti e alle persone sole. Tra i 35 be-nefattori della Conférences de Saint Vincent de Paul una dozzina di persone, il 6 gennaio prossimo, prepa-reranno ed offriranno, nei locali della Parrocchia, un pranzo agli anziani e alle

persone sole. Un mercatino di Natale avrà luogo inve-ce, sempre in Parrocchia, il giorno 7 e 8 dicembre. Per info: 0377 93307490. Inoltre sabato 1° dicembre ha avuto luogo la 43a ker-messe ecumenica al Cha-piteau de Fontvieille ani-mata dalle differenti chiese presenti nel Principato. In questa bell’occasione la Chiesa Anglicana, Greco-Ortodossa, Riformata di Monaco,la Comunità Spagnola, la British Asso-ciation e la Società Saint Vincent de Paul hanno scambiato i loro doni. Dare un senso alla nostra vita é cercare di aiutare il nostro prossimo, andandogli in-contro.

Le dernier 25 novembre en présance de LL.AA.SS. le Prince Albert II et la Princesse Charlène, a eu lieu au cœur du beau quartier de Monte-Carlo la célébration de la Messe pour

fêter le premier centenaire de la consécration de l’église de Saint Charles. Le quartier a été construit grâce à la volonté et à la vision du Prince Charles III sur les terrains «compris entre le torrent de Sainte Dévote et le chemin dit de Francioisi, et entre la grand route de Monaco à Menton et la rivage de la mer» (Ordonnance Souverain 1er juin 1866). C’était grâce à l’in-sistance du Prince Charles III de demander l’indépendance canonique de la Principauté, vis-à-vis des diocèses de Vin-timille et Nice que, en 1868, le Saint Siège accorde à la Principauté une «Abbaye Nul-lius Diocesis au titre de Saint Nicolas et Saint Benoit confiée aux Bénédictins de Subiaco, avec un abbé mitré investi de juridiction épiscopale». Ces nouvelles viennent de l’œuvre «Paroisse Saint Charles Souve-nir Du Centenaire» écrit par le Père César V. Penzo, archiviste du Diocèse et Ancien Curé de l’église Saint Charles. Grâce à ce livre le Prince Charles III, en juin 1878, avait fait débu-ter les travaux pour construire la nouvelle église, malgré les charges importantes de la construction en cours de la Cathédrale! Le Prince avait voulu dédier la nouvelle Église à son Saint patron, Charles Borromeo, le grand évêque de Milan. A la fin de la Messe le

livre du père Penzo a été offert au Prince Souverain. Une copie de l’œuvre a été donné à toutes les personnes présentes. La célébration est terminée par une reception qui a eu lieu

dans un esprit d’écoute et de solidarité en sachant que c’est l’unité qui rend grand un pays et que la présence du souve-rain réconferme l’attachement de la famille princière aux idéaux de partage. Convient également de noter que, tout au long de l’année, de nom-breux groupes paroissiaux anime l’Eglise de Saint Charles avec un service rendu aux plus demunis et à les personnes seules. Parmi les 35 bénévoles de la Conférences de Saint Vincent de Paul, une douzaine de personnes, le 6 Janvier pro-chain, vont préparer et offrir, dans la paroisse, un repas pour les personnes âgées, solitaires. Un marchée de Nôel aura lieu, également dans la paroisse, le 7 et 8 décembre. Pour info: 00377 93307490. Samedi 1er décembre, dans le même esprit de partage, a eu lieu la 43e kermesse œcumenique au Chapiteau de Fontvieille avec les différentes Églises de la Principauté. A cette occasion des cadeaux ont été échangés entre les différents partici-pants des Églises: Anglicane, Grecque Ortodoxe, Rèformée de Monaco, Communauté Es-pagnole, British Association et la Société de Saint Vincent de Paul. Donner un sens à notre vie c’est d’essayer d’aider notre prochain, aller vers lui.

Ina ELLAG

Le Centenaire de l’église Saint Charles

Il Centenario della chiesadi Saint Charles

ACTUALITÉ

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Pag. 12 - N°6 Dicembre 2012 MONACO

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de Monaco écrit par Mr. Tho-mas Fouilleron : «En 1857 le Prince Charles III décide de fixer au 4 novembre, jour de son saint patron, la date de la -fête du souverain. De même, en 1890, le Prince Albert Ier fixe au 15 novembre, jour de la Saint-Albert, la fête du Prince. Le Prince Louis II déroge à cette tradition car le Saint-Louis est célébrée le 25 aout, durant le mois des congés. Par ordonnance du 17 juillet 1922, la fête du souverain est fixée le 17 janvier, jour de la Saint Antoine abbé, fête patronale de sa petite fille, la Princesse Antoinette. Depuis 1951, la fête du souverain, plus souvent appelée fête nationale, a lieu le 19 novembre jour anniver-saire de la cérémonie d’intro-nisation du Prince Rainier III, le 19 novembre 1949, et jour également choisi pour fêter le bienheureux Rainier d’Arezzo. En 1950, la fête nationale est célébrée le 11 avril 1950, en même temps que l’avènement du souverain. En hommage à son père, le Prince Albert II décide, en 2005, de maintenir la fête le 19 novembre, choisi comme jour de son introni-

sation après la cérémonie d’avènement le 12 juillet pré-cédent.»Les temps forts de la Fête Nationale: la célébration de la messe d’action de grâce et du Te Deum à la cathédrale, la remise de distinctions honori-fiques par le Prince souverain et sa famille et la communion entre les Monégasques et les Princes qui, depuis le salon des Glaces, ont assisté au défilé militaire. Cette année un détachement de l’US Na-vy, appartenant à l’équipage de l’USS Mount Whitney, a été convié par le souverain à se joindre à la parade. Sur la place du palais, pendant la revue des troupes, la fanfare des carabiniers n’a pas hésité a ajouter sur la partition des extraits des la musique pop, telles que Africa du groupe rock Toto et les bandes des films 1942 Christophe Colomb suivi de Pirates des Caraïbes. A l’occasion de la fête nous avons rencontré le Chanoine Philippe Blanc, curé de la Cathédrale, qui nous a rappe-lé: “Au cœur de la fête natio-nale il y a la célébration de la Messe de Te Deum qui sou-

ligne l’attachement du Prince Souverain et de sa Famille à la foi catholique. Toute la mission du Prince est accompli Deo Juvante (avec l’aide de Dieu). Pendant la célébration à la Ca-thédrale on demande l’aide de Dieu et on rend grâce pour tout ce qu’il nous permet d’accom-plir.»Cette belle et émouvante jour-née de fête a été clôturée par le déjeuner officiel dans la salle du Trône, au Palais princier, et la Soirée de Gala au Grimaldi Forum avec la représentation de l’œuvre de Giacomo Puc-cini «La Fanciulla del West». Cette œuvre lyrique de Puc-cini fût écrite pour l’opéra de New-York: le compositeur avait voulu mettre en scène, en 1910, un morceau de l’his-toire américaine. Jean-Louis Grinda, directeur de l’Opéra de Monte-Carlo, a choisi d’ac-cueillir la mise en scène de cette œuvre ou rien n’a été lais-sé au hasard: flocons de neige, chevaux, cascadeurs, tirs de Winchester et une soprano avec une voix surprenante, Meagan Miller! Au cours des deux journées, précédent la fête du prince, plusieurs

remises des médailles ont eu lieu: les médailles d’honneur à la force publique, à la fonction publique, au CHPG, à la Croix Rouge monégasque, au mérite national du sang, à l’éduca-tion physique et des sports, au mérite culturel. À l’occasion de la remise des médailles de L’Ordre de Saint Charles et de l’Ordre de Grimaldi au Palais princier, dans la Salle du Trône, S.A.S. le Prince Albert II a remis à son épouse la plus haute distinction dans l’Ordre de Saint Charles, en présence des princesses Caroline et Sté-phanie et du père et du frère de la princesse Charlène, Mi-chael et Gareth Wittstock . Se-lon la Chancellerie des Ordres princiers, le modèle général d’organisation des Ordres de Chevalerie prévoit que le titre exclusif et unique de Grand Maitre appartient seulement au Chef d’Etat. La remise des médailles de l’Ordre de Saint Charles prévoit cinq grades de distinction, le plus haut est réservé aux plus hautes per-sonnalités, très souvent des Chefs des états étrangers. La tradition veut que la Princesse soit également investie dans ce plus haut grade. Cela a été le cas de la Princesse Grâce et aujourd’hui c’est le cas de la Princesse Charlène. C’est une distinction très importante parce qu’elle récompense les mérites aux services de

l’Etat et de la communauté. Chaque année le Prince, dans le discours qu’il fait avant de remettre les distinctions, explique en quoi cette tradi-tion se projette, en fédérant les forces vives: «pour entrainer le pays vers l’avant».La cérémonie de la remise de la plus haute distinction à la

Princesse Charlène a revêtu un certain caractère d’intimité et les personnes qui ont pu assister étaient conscientes de vivre un moment unique. Les médailles remises par l’Ordre de Grimaldi ont un caractère plus personnel puisque, dans la pratique princière, il récom-pense le mérite pour les ser-vices rendus à la personne du Prince ou de sa famille. Pen-dant ces jours de Fête une tou-chante réalité était, au sein de la Croix-Rouge Monégasque, l’approche du couple princier et de la princesse Stéphanie auprès des personnes âgées.

Tous les participants ont eu un moment de rencontre avec la famille princière, la vice-présidente de la Croix-Rouge Madame Rosine Sanmori et le secrétaire générale Mon-sieur Philippe Narmino. Ces moments chargés d’émotion et de solidarité ont été partagés aussi quand S.A.S. le Prince Albert II a donné le coup d’en-voi, aux côtés de la princesse Stéphanie et d’Arial Favarolo, de la 13me édition de la course No Finish Line. Seulement au bout de 24 heures l’objectif des 7.000 participants fixés à huit jours était dépassé.Quoi dire ? Vive la Fête du Prince!

Ely [email protected]

Principauté:la Fête Nationale

ACTUALITÉ

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N°6 Décembre 2012 - Pag. 13MONACO

La vigilia del 19 no-vembre scorso alle 20,40 lo spettacolo pirotecnico, ideato dall’artificiere Sthéphane Lo-bono, ha illuminato il cielo del Principato. Per omaggiare la Festa del Principe i fuochi, dai colori predominanti bianco e rosso, hanno danzato in armo-nia con la musica sopra l’inse-

natura del porto Hercule. La Festa Nazionale é nata sotto il regno di Charles III come si può leggere nell’opera di Thomas Fouilleron, Histoire de Monaco: “Nel 1857 il Principe Charles III decise di fissare al 4 novem-bre, giorno del suo anniversario, la data della Festa del Sovrano. Allo stesso modo il Principe Albert I fissò la data della Festa del Principe al 15 novembre, giorno dedicato a Sant’Alberto. In deroga a questa tradizione il Principe Louis II la spostò du-rante il periodo delle vacanze al 25 agosto, San Luigi. Con ordinanza del 17 luglio 1922 la Festa viene fissata alla data del 17 gennaio, Sant’Antonio abate, giorno dell’anniversario della sua nipotina, la Princi-pessa Antoinette. Dal 1951 la Festa del Sovrano, denominata

anche Festa Nazionale, si tiene il 19 novembre, giorno dedica-to al beato Ranieri d’Arezzo e giorno della cerimonia d’intro-nizzazione del Principe Rainier III (19 novembre 1949). Nel 1950 la Festa fu celebrata l’11 aprile lo stesso giorno della sua proclamazione a Principe So-vrano. In omaggio a suo padre,

il Principe Albert II, nel 2005 decise di mantenere la data della Festa Nazionale al 19 no-vembre, giorno scelto per la sua intronizzazione dopo la cerimo-nia di proclamazione del 12 lu-glio precedente. I momenti più emozionanti della Festa Nazio-nale sono stati: la celebrazione nella Cattedrale della messa di ringraziamento e del Te Deum, la consegna delle onorificenze e la comunione tra il popolo mo-negasco e i Principi che, dalla sala de Glaces, hanno assistito alla sfilata militare. Quest’anno un distaccamento della marina americana, l’equipaggio della USS Mounty Whitney, é stato invitato da S.A.S. il Principe Albert II ad unirsi alla parata militare. Durante la sfilata, sulla piazza antistante il Palazzo, la fanfara dei Carabinieri non ha esitato ad intonare partizioni musicali prese dal genere pop come Africa, del gruppo rock Toto e dalle colonne dei film Cristoforo Colombo del regista Fumio Kirokawa e, a seguire, Pirati dei Caraibi. In occasione della Festa del Principe abbia-mo incontrato padre Philippe Blanc, Canonico della Catte-drale di Monaco, che ci ha ri-cordato: “La celebrazione della Messa del Te Deum, nel cuore della festività, sottolinea l’attac-camento del Principe Sovrano e della sua famiglia alla fede cattolica. Tutta la missione del Principe si compie Deo Juvan-te, con l’aiuto di Dio. Durante la cerimonia nella Cattedrale si

invoca l’aiuto di Dio e si rende grazia, si ringrazia, per tutto quello che ci é stato concesso di compiere.” Questa bella ed emozionante giornata di festa si é conclusa con il pranzo ufficiale a Palaz-zo, nella Sala del Trono, e con la serata di Gala al Forum Grimal-di dove é stata rappresentata l’opera di Giacomo Puccini, La Fanciulla del West. In quest’o-pera lirica, che venne creata per l’Opera di New York, il grande maestro Puccini volle mettere in scena, nel 1910, un periodo della storia americana. Per la rappresentazione all’Opéra di Monte-Carlo il direttore, Jean-Louis Grinda non ha lasciato nulla al caso: fiocchi di neve, cavalli, stuntman, colpi di Win-chester e un soprano con una voce sorprendente, Megan Mil-ler! Nei due giorni precedenti la Festa Nazionale sono state rimesse molte onorificenze: le Medaglie d’Onore alle Forze Pubbliche, alla Funzione Pub-blica, al Centro Ospedaliero

CHPG, alla Croce Rossa Mo-negasca, al merito dei dona-tori di sangue, all’educazione fisica e dello sport, al merito culturale. Nella Sala del Trono a Palazzo, durante la consegna delle medaglie dell’Ordine di Saint Charles e dell’Ordine dei Grimaldi, S.A.S. il Principe Al-bert II ha onorato la Principessa Charlène, sua sposa, con la più alta onorificenza dell’Ordine di Saint Charles. La cerimonia ha avuto luogo alla presenza delle Principesse Carolina e Stefanie e del padre e del fratello della Principessa Charlène, Michael e Gareth Wittstock. Secondo le precisioni della Cancelleria degli Ordini Principeschi, il modello generale degli Ordi-ni di Cavalleria prevede che il titolo unico ed esclusivo di Gran Maestro appartiene solo al Capo di Stato. La consegna delle medaglie dell’Ordine di Saint Charles prevede cinque gradi di onorificenze, la più alta é riservata alle grandi per-sonalità, di solito Capi di Stato stranieri. Così é avvenuto per la Principessa Grace e ora per la Principessa Charlène. Si tratta di una onorificenza molto im-portante perché ricompensa i meriti per i servizi resi allo Stato e alla comunità. Ogni anno il Principe, prima di consegnare le onorificenze, spiega nel suo discorso ufficiale come questa tradizione unisca, federandole, le forze vive : “per trasportare il paese in avanti”. La cerimonia della consegna della più alta

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onorificenza alla Principessa Charlène é stata contraddistinta da una forte intimità e le perso-ne presenti erano consapevoli di vivere un momento unico, irripetibile. Le medaglie con-segnate a nome dell’Ordine dei Grimaldi si contraddistinguono per il carattere personale in quanto ricompensano il merito per i servizi resi al principe e alla sua famiglia. Durante que-sti giorni di festa una toccante

realtà é stato il contatto, nei locali della Croce Rossa Mo-negasca tra le persone anziane e LL.AA.SS il Principe Albert II e la Principessa Charlène, accompagnati dalla Principessa Stefanie.Tutti i partecipanti hanno po-tuto incontrare la famiglia dei Principi, la vice-presidente della Croix-Rouge Monégasque Rosine Sanmori e il segretairio generale S.E. Philippe Nar-

mino. Questi momenti ricchi di emozione e solidarietà sono stati condivisi anche quando S.A.S. il Principe Albert II ha dato il via alla 13a edizione del-la No Finish Line insieme alla Principessa Stefanie e al signor Favarolo. Dopo sole 24 l’obiet-tivo dei settemila partecipanti previsti negli otto giorni era sta-to largamente sorpassato. Che dire di più? Viva la Festa del Principe!

Principato di Monaco:la festa del Principe

Page 14: Monte Carlo Journal N°6-2012

Pag. 14 - N°6 Dicembre 2012 MONACO

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Le mois dernier, paral-lèlement à la clôture de la grande exposition “The Litto-ral Zone”, consacrée à l’artiste Marc Quinn, a eu lieu l’inau-guration de l’ «Association des Amis du Musée Océano-graphique de Monaco.» Dans ce morceau de paradis entre la terre et la mer qui est la Principauté, soit pour sa posi-tion géographique que pour sa situation financière, le Musée est sans doute un symbole le plus représentatif, avec son bâtiment donnant sur la Médi-terranée, prêt à affronter les éléments atmosphériques et les êtres marins qui l’habitent. Cela dit, on va connaitre la gamme des contributions annuelles nécessaires pour as-surer une bonne gestion: «Dé-couverte», «Fidélité «Pas-sion» et «Bienfaiteur» (ce dernier devient un membre à vie). La formule «Découverte» permet, avec une redevance annuelle minimale de 100,00 €, un accès illimité au Musée avec un partenaire et deux enfants, ainsi que profiter d’autres rabais et avantages. Avec le montant pour «Fidé-lité» de € 1.000,00 par an,

on peut organiser des visites cumulés jusqu’à 10 personnes, ainsi qu’avoir accès libre aux vernissages et aux exposi-tions. La troisième possibilité, «Passion», contre paiement de € 5,000.00 annuels donne la permission d’entrer à des groupes jusqu’à 20 personnes et le bienfaiteur dispose d’une invitation officielle pour le

dîner avec la direction du Musée. Enfin, ceux qui veulent faire don de 50.000,00 € par an devenant «Bienfaiteur» et membre à vie, auront le privi-lège d’une relation personnelle avec la direction du Musée.«Ce soutien vous permet d’avoir quelque chose que vous ne pouvait pas acheter».www.oceano.org

Benefattoridel MuseoOceanograficoL’Associazione degliAmici del Museo confida sui ricchi benefattori

Il mese scorso, in occasio-ne della chiusura della grande

esposizione “The Littoral Zone” dedicata all’artista Marc Quinn, ha avuto anche luogo l’inaugu-razione dell’“Associazione degli Amici del Museo Oceanografico di Monaco”. Di questo partico-lare limbo paradisiaco che è il Principato, tra terra e mare, sia come posizione geografica che come situazione finanziaria, il Museo è forse l’emblema più rappresentativo, con la sua co-struzione a strapiombo sul Me-diterraneo quasi a sfidare le in-temperie e gli esseri marini che lo abitano. Detto questo, pro-viamo a sfogliare il ventaglio di contributi annuali previsti per sostenere una corretta gestione: “Scoperta”, “”Fedeltà, “Passio-ne” e “Benefattore” (quest’ulti-mo diviene membro a vita). La formula “Scoperta” da la pos-sibilità, con una minima spesa annuale di 100,00 € di accedere

in modo illimitato al Museo con un accompagnatore e due bam-bini, oltre ad usufruire di altri sconti e di benefits minori. Con la quota “Fedeltà” di 1.000,00 € all’anno è possibile organizzare visite cumulative fino a 10 per-sone, oltre ad avere pieno acces-so ai vernissages e ad esposizio-ni guidate. La terza possibilità è “Passione” che, a fronte del versamento di 5.000,00 € an-nuali, permette di fare entrare gruppi di 20 persone e di avere un invito ufficiale a cena con la direzione del Museo. Infine, chi vorrà donare 50.000,00 € all’an-no diventando “Benefattore” e membro a vita, avrà il privilegio di una relazione personale con la direzione del Museo.“il vostro sostegno vi permette di avere qualcosa che non potre-ste comperare.”www.oceano.org

Bienfaiteurs duMusée Océanographique

L’ Association des Amis du Musée fait confiance aux bienfaiteurs aisés

ACTUALITÉ

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«Monte Carlo capitale de la mode, comme Milan et Paris? Peut-être. Ici, pour le moment il n’y a pas de Fashion Week mais les VIP, les stylistes, les designers et les grands clients soi-disant haut de gamme ne manquent pas.» Et puis la phrase «Fashion Week à Monte-Carlo» sonne vraiment bien. Les jeux sont faits et on espère que per-sonne ne volera l’idée lancée par Fabrice Tedeschi, qui en Novembre s’est occupé de la première édition du «Salon du Mariage & Cocktail». «Un salon du mariage manquait à Monaco. Contrairement à Nice et à Cannes, où cet événe-ment se déroule depuis 20 ans, Monte-Carlo était le grand absent. Et donc, je l’ai réalisé.» D’origine italienne, maman de Sienne et père Piémontais près de Saluzzo, Fabrice Tedeschi parle couramment le français et l’italien, il a toujours vécu à Menton et depuis 2006 il est connu en tant qu’organisa-

teur d’événements de mode et de défilés en Cote d’Azur et à l’étranger. Il a travaillé avec des designers célèbres comme Cavalli et Franck Muller, mais même avec De Grisogono (Chopard), Christian Audiger, Isabelle Christensen et pas seulement en Cote d’Azur. «A Cannes et à Monaco, en parti-culier, mais aussi à l’étranger,

à Londres, aux Etats-Unis en Floride et à Genève ; - dit Te-deschi - j’ai décidé de créer la première exposition du mariage à Monaco parce que, même si n’est pas une grande ville, c’est quand même une Principauté qui a le même appel de Paris, Londres et Milan. Il méritait d’avoir un Salon du Mariage. Il serait intéressant d’y organiser

Grand succès du premier “Salon du Mariage”;Fabrizio Tedeschi: “Je voudrais créer une FashionWeek”“Monte Carlo il est le cadre idéal, il faudrait juste un peu plus d’enthousiasme de la part des décideurs”

beaucoup de Fashion Events.»Êtes-vous satisfait de cette première édition à Monaco et combien de temps il vous a fallu pour l’organiser?«Je suis fatigué. Même s’il s’agissait d’une première «toute petite» édition, j’ai travaillé pendant un an pour créer cet événement. Les exposants étaient 35, mais j’en aurais voulu même un peu moins, pour

mieux comprendre la conduite à détenir. Le taux de participa-tion de la première journée du samedi n’a pas été très élevé, en raison de la pluie, mais nous avons récupéré le dimanche et finalement le bilan a été favo-rable: nous avons eu plus de 600 visiteurs. Ce résultat est de bon augure pour l’année prochaine, où je vais essayer de doubler le nombre d’exposants internationaux.»Dans cette première exposi-tion qui a eu lieu au Méridien Beach Plaza, Fabrice Tedeschi a apporté dans la Principauté également deux exclusivités: les robes de mariée signées Disney et, sur le podium, la robe blanche et rouge de San-dra Maurel. La robe est appe-

lée «Monaco», a été ciblée par les photographes et elle a déjà été portée lors du Gala dernier Croix-Rouge par Melissa Cor-ken. Une grande partie de ce succès monégasque est éga-lement dû à la proximité de la Ligurie, avec des griffes de prestige. «Il est vrai, - dit Tedeschi - nous avons eu «Vltimo Bou-tique  »qui est certainement High Fashion à Bordighera et pas seulement pour les robes de mariée, puis la “Wedding Room Sposa” de Vintimille, et “Angy Moda Creation” (la seule entre-prise italienne de mode établie à Monaco, ed), tandis que les lumières et la scénographie du Salon ont été réalisées par «Eventi e Momenti», toujours

ÉVÉNEMENTS

Fabrice Tedeschi et son équipe.

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N°6 Décembre 2012 - Pag. 19MONACO

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de Bordighera».On peut donc dire que Monte Carlo est aussi une capitale de la mode?«Pourquoi pas? Ici, il serait bien de présenter une vraie Fashion Week. Quelques évé-nements non professionnels sont parfois organisés, mais toujours à un niveau local. Quand je vais aux États-Unis, ou à Paris, on parle partout de Monaco et je me rends compte que les créateurs de mode aimeraient faire des défilés ici. En ce qui concerne Nice, je la mets de côté parce que, pour un certain type d’événements haut de gamme, la ville n’a pas un appel suf-

fisant. Mais Cannes est très proche; en France on défile à Paris ou à Cannes. En tout cas, selon moi Monte-Carlo est parfaite, car la Principauté fait toujours rêver».Donc, vous pensez qu’il y aura une quelque ouverture dans cette direction?«Je l’espère. J’ai l’impression qu’il n’y a pas tout l’enthou-siasme nécessaire chez les diri-geants, chez ceux qui décident de ces choses. Mais Monaco est très aimée. Je suis en train de réaliser un projet intéres-sant, le Delhi Fashion Show. Je voudrais créer un événement international de la mode, avec

les plus grandes marques mon-diales de chaussures mondiale . Ce serait idéal de le faire dans la Principauté. Mais il y a Cannes. Nous verrons bien.»Et nous aussi de MonteCarlo-Journal allons faire le bilan, car nous avons été les premiers, à Monaco et dans la Riviera italienne, à croire en ce projet et à le soutenir de toutes nos forces. Ainsi, non seulement nous avons vu juste, mais nous sommes heureux d’avoir appor-té à l’enthou-siaste Fabrice Tedeschi un peu de chance.

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“Monte Carlo capita-le del fashion, come Milano e Parigi? Magari. Qui non esiste la Fashion Week (per ora) an-che se VIP, stilisti, designer e la grande clientela così detta haut de gamme non manca”. E poi la frase Fashion Week a Monte Carlo suona davvero bene. Il dado è tratto e l’idea (se nessu-no gliela ruba prima) la lancia Fabrice Tedeschi che nell’ul-timo week end del novembre scorso ha organizzato l’edizio-ne numero uno del “Salon du Mariage & Cocktail”. “Manca-va un salone sul matrimonio a Monaco. A differenza di Nizza e Cannes, dove questa manifesta-zione si svolge da 20 anni, Mon-te Carlo era la grande assente. E così, ci ho pensato io”.Di origine italiane, mamma to-scana di Siena e papà piemon-tese vicino Saluzzo, Fabrice Tedeschi, bilingue (parla per-fettamente francese e italiano ndr), da sempre vive a Men-tone e dal 2006 è noto come organizzatore di fashion events e sfilate in Costa Azzurra e all’estero. Ne ha organizzate con Franck Muller e Cavalli, per citare alcuni stilisti famosi. Ma anche con De Grisogono (Chopard), Christian Audiger, Isabelle Christensen e non so-lo in Costa Azzurra. “Cannes

Grande successo per il primo “Salon du Mariage”:Fabrizio Tedeschi: “Vorrei creare una FashionWeek”

“Monte Carlo sarebbe la cornice ideale, manca solo un pizzico di entusiasmo di alcuni addetti ai lavori”

e Monaco in particolare, poi all’estero a Londra, in USA in Florida e a Ginevra - spiega Tedeschi - Ho pensato di creare il primo salone dei matrimoni nel Principato perché è un Pa-ese e non una grande città, però ha l’appeal di Parigi, Londra e Milano. Meritava di avere un Salon du Mariage. Sarebbe in-teressante organizzare quì molti fashion events”.Come è andata questa prima edizione monegasca; quanto tempo ha impiegato per orga-nizzarlo? “Sono stanchissimo. Anche se è stata una prima edizione ‘picco-la’ ho lavorato un anno per cre-are questo evento. Gli espositori sono stati 35, ma volevo fossero un po’ meno. Anche per capire come muovermi. L’affluenza della prima giornata di sabato non è stata altissima, causa la pioggia, ma poi abbiamo recu-perato la domenica e alla fine il bilancio è stato buono: siamo andati oltre le 600 visite. Que-sto risultato fa ben sperare per il prossimo anno, dove cercherò di avere almeno il doppio degli espositori internazionali”.In questo primo show che si è svolto al Meridien Beach Pla-za, Fabrice Tedeschi ha por-tato nel Principato anche due esclusive: gli abiti da sposa firmati Disney e, in passerella, l’abito bianco e rosso di Sandra

ÉVÉNEMENTS

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Maurel. L’abito si chiama “Mo-naco”, è stato preso di mira dagli obiettivi dei fotografi ed è già stato indossato, duran-te l’ultimo Gala della Croce Rossa da Melissa Corken. Una buona parte di questo primo successo monegasco è dovuta

anche alla vicina Liguria, con alcune presenze di prestigio. “E vero; - dice Tedeschi - ab-biamo avuto “Vltimo Bouti-que” che rappresenta certo l’Alta Moda a Bordighera e

non solo per gli abiti da sposa; poi la “Wedding Room Sposa” di Ventimiglia, e “Angy Mo-da Creation” (l’unica azienda sartoriale italiana presente a Monaco ndr), mentre le luci e la scenografia del salone sono stati realizzati da ‘Eventi e Mo-

menti’ sempre di Bordighera”.Allora possiamo affermare che Monte Carlo è capitale anche del fashion? “Perché no? Qui sarebbe fan-tastico presentare una vera

fashion week. Ogni tanto vie-ne organizzato qualche event di moda, ma sempre a livello locale e non professionale. Quando mi reco negli USA, o a Parigi, parlo sempre di Mo-naco e mi accorgo che grandi stilisti e creatori di moda ver-

rebbero volentieri a sfilare qui. Per quanto riguarda la città di Nizza la metto da parte perché, per un certo tipo di eventi, quelli haut de gamme, non ha suffi-ciente appeal. Però c’è Cannes: in Francia si sfila a Parigi o a

Cannes. Ma Monte-Carlo se-condo me è perfetta: qui è sem-pre conservata l’immagine da sogno”.Insomma spera che ci possa essere un’apertura verso que-sta direzione? “Me lo auguro. Ho la sensazio-

ne che qui manchi un pizzico di entusiasmo tra alcuni addetti ai lavori del posto. Però Monaco è molto amata. Ho un progetto interessante che stò portando avanti, il Delhi Fashion Show. Vorrei creare un fashion event

internazionale, con i più gran-di marchi di scarpe da tutto il mondo. L’ideale sarebbe farlo nel Principato. Ma c’è anche Cannes. Vedremo”.E tiriamo le somme anche noi di MonteCarloJournal che siamo stati i primi, a Monaco

e nella Riviera di Ponente, a credere in questo progetto ed a sostenerlo con tutte le forze. Dunque, non sol non abbiamo sbagliato, ma siamo soddisfatti di aver portato all’entusiasta Fabrizio Tedeschi un briciolo di fortuna.

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Pag. 22 - N°6 Dicembre 2012 MONACO

Nel Principato di Mona-co esistono artigiani d’eccel-lenza che mettono in valore il know How italiano offrendo una vetrina al mondo intero. Tra loro primeggia la Maison de Couture Angy Moda Création. Abbiamo incontrato, dopo il Salon Du Mariage, la signora Angela Petrulli titolare dell’at-tività e le abbiamo chiesto di parlarci della sua passione per l’Alta Sartoria dal suo inizio sino ad oggi. “A diciotto an-ni ho aperto la mia prima attività nel paese dove sono nata, Melito di PortoSalvo in Italia. Dopo tre anni ho desiderato trovare nuovi spunti e confrontarmi con altre realtà e sono giunta a Bordighera dove ho lavora-

to in una rinomata Sartoria su Misura. Non volevano lasciarmi andare via ! Il desiderio di creare una mia esclusiva attività è stato vin-cente sull’idea di subentrare nella gestione della già av-viata Sartoria del ponente ligure. Alla fine dell’anno 1999 mi sono trasferita nel Principato di Monaco con mio marito e mia figlia Chia-ra. È nata così la Angy Mo-da Création che ora si tro-va al numero 11 di Avenue Saint Michel, al piano terra del Buckingham Palace. Le nostre produzioni su misura per uomo e donna sono abiti importanti curati nei minimi

particolari, dai tailleur agli abiti cocktail. La minuzia nella loro esecuzione li rende abiti unici, intramontabili e sempre -up to date- grazie all’utilizzo di tessuti pregia-ti, intarsi ricamati con per-lage di pizzo. Siamo sempre a disposizione della nostra clientela per rivedere e ag-giornare le nostre creazioni. Siamo membri dell’Accade-mia Nazionale dei Sartori di Roma e siamo sopratutto membri della Federazione Internazionale dei Sartori (World Federation of Ma-ster Tailors). Partecipiamo a tutti i convegni che queste Federazioni propongono e dove le nostre creazioni sfi-lano a confronto con quelle

degli altri Maestri Sarti.”Puó parlarci del valore aggiun-to di questi incontri voluti dalla World Federation of Master Tailors ?“Nella sartoria si cresce insieme, in simbiosi continua. Ognuno di noi ha proprie particolarità e il confronto ci arricchisce. A Roma nel 2011 al Congresso Mondia-le della Federazione ( 34World Congress of Master Tailors), che si è tenuto in Piazza del Campi-doglio, sotto l’alto patrocinio del Presidente Napolitano, erano presenti 18 nazioni provenien-ti da ogni parte del mondo.In quella occasione ho avuto il grande privilegio di rappre-sentare con la mia sartoria il Principato di Monaco.”Perché avete scelto il Principato? “So-no affezionata alla mia terra natia, l’Italia fa parte del mio cuore. Tutti i nostri materiali, dai tessuti agli accessori, sono acquistati in Italia e la nostra sartoria è un esempio del savoir faire italiano. Il consenso che ho ricevuto sin dall’inizio, sulle mie potenzialità creative, qui a Monte-Carlo mi ha spinto a tra-sferire qui la mia residenza e ne-gli anni si è determinata in noi una grande riconoscenza verso questo Paese dove le persone e le attività sono tutelate forse più che nelle altre parti del mondo. La sicurezza e la tranquillità hanno determinato la nostra scelta. Occorre ricordare come

qui il sistema scolastico sia mi-gliore comparato agli altri paesi così come l’assistenza sanitaria, le condizioni assicurative sociali ed infine la considerazione nel-la quale sono tenute in conto le persone anziane. Per questi mo-tivi sono fiera di aver creato nel Principato, nel 2011, il marchio Angy Moda Creation in nome della considerazione e del ri-spetto che porto per questo paese. Ora le nostre creazioni sono Ma-de in Monaco!”Quale è per lei il couturier in-tramontabile nella storia della sartoria? “In Italia sono stati per me fonte d’ispirazione,all’inizio della loro carriera, Armani per i tailleur e Valentino per gli abi-ti da sera. In Francia: Dior per gli abiti da galà e Chanel per i capospalla. Trovo che il nostro mestiere sia in via di estinzione e dovrebbe essere salvaguar-dato. Oggi sono tutti stilisti e si dimentica che l’Alta Sartoria è la realizzazione di un capo nei suoi più piccoli dettagli. Occorre una grande esperien-za e una infinita pazienza. Per questo motivo abbiamo scelto di far parte della Federazione Mondiale dei Sartori!”Nel rin-graziarla le porgiamo i nostri migliori voti di successo per il prossimo World Congress of Master Tailors che si terrá dal 5 al 10 agosto 2013 a Seoul nella Corea del Sud dove, con le vo-stre creazioni, porterete alta la bandiera del Principato di Mo-naco e il savoir faire italiano.

A Monaco des artisans d’excellence, apportent le know how italien, offrant une vitrine au monde entier. Parmi eux se trouve la Maison de Couture Angy Mode Création. Nous avons rencontré après le Salon du Mariage, Mme An-gela Petrulli gérante du Angy Moda Création pour mieux connaitre l’histoire de son acti-vité. «A dix-huit, j’ai ouvert ma première entreprise dans le pays où je suis née, Melito di Portosalvo en Italie. Après trois ans, je voulais trouver de nouvelles idées et je souhaitais me comparer avec d’autres si-tuations et je suis donc arrivée à Bordighera où j’ai travaillé dans une maison de Haute Couture très réputée. Ils ne voulaient pas me laisser partir! Le désir de créer ma propre activité a gagné sur l’idée de prendre en charge la gestion de la maison de Haut Couture ou je travaillais. A la fin de l’année 1999, j’ai déménagé à Monaco avec mon mari et ma fille Chiara. C’est ainsi qu’ est née la Maison Angy Mode Création qui est maintenant au rez–de-chaussée du palais de Buckingham, 11 Avenue Saint Michel. Nos productions sur mesure de vêtements pour les femmes et les hommes sont des créations hors de norme avec une grande attention aux détails, qu’il s’agisse des cos-tumes ou des robes de cocktail. La minutie de leur exécution les rend uniques, robes intem-porelles et toujours up-to-date à l’aide de riches étoffes, des incrustations brodées, de dentelle perlée. Nous sommes toujours disponibles pour nos clients à réexaminer et mettre à jour nos créations. Nous sommes membres de l’Acadé-mie Nationale des Tailleurs à Rome et aussi membres de la Fédération Internationale des Tailleurs ( World Federation of Master Tailors). Nous parti-cipons à toutes les conférences offertes pars ces fédérations où nos créations défilent. Nous avons donc la possibilité de confronter nos créations avec celles des autres maîtres tail-leurs.» Pouvez-vous parler de la valeur ajoutée de ces réunions ? «Dans la Haute Couture nous grandissons en-semble en symbiose continue. Chacun de nous a ses propres particularités et la comparai-son nous enrichit tous. À Rome en 2011 lors du Congrès mon-dial de la Fédération (34World Congress of Master Tailors), qui a eu lieu sur la Piazza del Campidoglio sous le haut pa-tronage du président Giorgio Napolitano, 18 pays du monde étaient représentées. A cette occasion, j’ai eu le grand pri-vilège de représenter, avec ma Maison de Couture, la Princi-pauté de Monaco.» Pourquoi avez-vous choisi la Princi-pauté? «Je suis passionné de mon pays natal, l’Italie fait partie de mon cœur. Tous nos matériaux, de tissus aux acces-

soires, sont achetés en Italie et notre Maison de Couture est un exemple de savoir-faire italien. J’ai reçu le consentement dès le début, mon potentiel créatif à Monte-Carlo m’a demandé de transférer ma résidence ici et au fil des années nous éprouvons une grande recon-naissance vers ce pays où les personnes et les entreprises sont protégées peut-être plus que dans d’autres parties du monde. La sécurité et la tran-quillité qu’on vit à Monaco ont déterminé notre choix. Il convient de se rappeler qu’ici le système scolaire est meil-leur par rapport à d’autres pays ainsi que l’assistance sanitaire et les conditions d’assurance et couverture sociale et enfin la considération dans laquelle sont prises en charge les per-sonnes âgées. Pour ces motifs, je suis fier d’avoir créé dans la Principauté, en 2011, la marque Angy Moda Création au nom de la considération et du respect que je porte à ce pays. Maintenant, nos créa-tions sont réalisées à Monaco! « Quel est le couturier que vous aimez le plus dans l’his-toire de la Haute Couture? «En Italie, ont été une source d’ins-piration pour moi, au début de leur carrière, Armani pour les costumes et Valentino pour les robes du soir. En France: Dior pour les robes de gala et Cha-

nel pour les robes de ville. Je pense que notre travail est en danger et doit être sauvegardé. Aujourd’hui dans le monde de la Mode il y a beaucoup des stylistes mais on oublie que la Haute Couture c’est la réa-lisation d’un vêtement dans le plus petit détail. On doit avoir une grande expérience et une patience infinie. Pour cette raison, nous avons choisi de faire partie de la Fédération Mondiale des Tailleurs.» En vous remercient nous vous adressons nos meilleurs vœux de succès dans le prochain World Congress of Master Tai-lors qui aura lieu du 5 au 10 Août 2013 à Séoul en Corée du Sud, où, avec vos créations, vous élèverez haut le drapeau de la Principauté de Monaco et le savoir-faire d’Italie.

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N°6 Décembre 2012 - Pag. 23

Être «contre» était une maxime des militants du pas-sé, lorsque ils se plaignaient même de la mode et particuliè-rement de celle liée au monde de la fourrure. Les activistes des droits des animaux étaient furieux, jusqu’à ce qu’on recourra à un «escamotage»: la fourrure des animaux d’éle-vage aurait été tolérée. Parmi la jeune génération, à travailler dans ce domaine ne pouvait être que l’élève d’un des jeunes fourreurs les plus suivis, qui a sa résidence à Monte-Carlo. Nous parlons de Carlo Ra-mello, bien connu pour avoir apporté dans la Principauté un style de fourrure de prestige qui a été très favorablement accueilli par les monégasques et par les italiens. Choisissant sa jeune élève Samantha De Reviziis, née à Turin en 1985, M. Ramello a voulu lui faire représenter la continuité de la société mère, avec une ligne dont elle-même fait la promo-

tion sur son site web, très fré-quenté. Samantha commença à travailler en qualité de jeune assistante dans un atelier de cuir et de fourrure avant d’at-teindre en 2008 un diplôme en design de mode chez l’ «Insti-tut Européen de Design» de Turin. En 2009, après avoir obtenu un financement, elle fonda sa première entreprise, un studio de design à 360 de-grés et depuis, en 2010, elle fut embauché par la Maison Carlo Ramello Fourrures, griffe pres-tigieuse, synonyme de luxe et symbole du Made in Italy. En 2011, pendant l’été, Samantha se spécialisa dans le commerce lors de la Kopenhagen Fur Auction, la vente aux enchères de fourrures la plus importante au monde. En 2012, elle créa son blog, www.welovefur.com, initialement uniquement un moyen d’épancher sa passion pour la fourrure et partager des photos avec les fans, qui sont nombreux; après, elle a décidé

de créer un nouveau web site pour lancer sa marque de four-rures et de peaux, qui s’appelle simplement «Samantha De Reviziis», inaugurant le www.samanthadereviziis.com En outre, depuis ce mois de Décembre, on peut acheter online sa collection à la fois en B2B (Business to Business) qu’en B2C (Business to Consu-mer). Samantha a aussi un but personnel, celui d’attirer les jeunes avec une «collection capsule» composée de trois pièces, utilisant des restes d’ouvrage, tels que les oreilles et les queues. Le concept est «je ne gâche rien». Renard, orylag, vison et chinchilla sont les fourrures d’élevage princi-palement utilisées dans la col-lection; enrichis en cuir et en rivets, les vêtements sont faits entièrement à la main et exclu-sivement «made in Italy». Ré-cemment, Samantha est aussi rédacteur de “Arpel Fur”, l’un des magazines qui traitent la

fourrure plus important dans le monde, où elle a à sa dispo-sition sept pages pour chaque sortie et où elle a pu recréer son blog «Welovefur» sur le papier. Samantha a également participé all’IHT-Internatio-nal Herald Tribune- Luxury Conference qui s’est tenue à

Rome au mois de Novembre comme “Young Fur Designer”, parrainée par l’IFTF (Interna-tional Fur Trade Federation). Samantha n’est pas seulement une designer appréciée, elle est aussi une jeune femme, chef d’entreprise, qui croit fer-mement dans le Made in Italy

et dans la valeur de la peau et de la fourrure; son entente avec le grand Valentino (photo), avec Diego Della Valle, Renzo Rosso et Jean Paul Gaultier le démontre très bien: alors, allez les jeunes!

Silvia [email protected]

Essere “contro” era un modo di dire dei tempi passati, quelli un po’ turbolenti anche per quanto riguardava la mo-da, specialmente se legata al mondo della pelliccia. Anni ad-dietro gli animalisti erano furi-bondi, fino a che non si è trovato un “escamotage”: la pelliccia poteva essere tollerata se realiz-zata con animali da allevamen-to. Tra le ultime generazioni, ad occuparsi di questo settore non poteva che essere la “figlia d’ar-te” di uno dei giovani stilisti più apprezzati , che ha la sua resi-denza a Monte-Carlo. Parliamo di Carlo Ramello, ben noto per aver portato nel Principato una linea stilistica per la pelliccia di prestigio che ha reso ambite le sue creazioni negli ambienti monegaschi e italiani. Natural-mente Ramello ha pensato be-ne, ritenendo che la sua giovane allieva Samantha De Reviziis, nata a Torino nel 1985, possa rappresentare la continuità della casa madre, con una linea che lei stessa sta promuovendo spopolando nel mondo del web. Samantha inizia giovanissima a lavorare come aiutante in un laboratorio di pelletteria e pel-licceria ancor prima di conse-guire, nel 2008, il diploma in Fashion Design all’Istituto Eu-ropeo di Design di Torino. Nel 2009 ottiene un primo finan-ziamento e apre la sua prima società, uno studio di design a 360 gradi poi, nel 2010, viene assunta da Carlo Ramello, ti-tolare dell’importante brand di pellicceria, sinonimo di lusso e simbolo del Made in Italy. Nel 2011, durante il periodo estivo, Samantha si specializza in Fur Trade alla Kopenhagen Fur Auction House, l’asta di pelli più importante al mondo. Nel 2012 crea il sito welovefur.com,

inizialmente solo un mezzo per sfogare la sua passione per la pellicceria e condividere le im-magini con gli appassionati, che sono tantissimi; col passare del tempo, decide di farlo diventare un portale e, sempre quest’an-no, lancia infine il suo Brand di pellicce e pelli che chiama molto semplicemente “Saman-tha De Reviziis”, inaugurando il sito www.samanthadereviziis.com.Tra l’altro, da questo mese di-cembre sarà possibile acqui-stare online la sua collezione sia per il B2B (contrazione di Business to Business) che per il B2C (contrazione di Business to Consumer). Nella collezione Samantha parla però anche di se stessa, con l’obiettivo di con-quistare il nuovo target legato soprattutto ai giovani. E’ una “capsule collection” composta da tre capi con inserti costituiti

anche delle parti di scarto, co-me orecchie e code. Il concept è “noi non sprechiamo niente”, infatti Samantha utilizza tutta il pelo degli animali e non solo le

parti nobili, come fanno gli al-tri stilisti. Volpe, orylag, visone e chinchilla sono le principali pelli d’allevamento utilizzate nella collezione, arricchita da

cuoio e borchie, per capi intera-mente fatti a mano e tutti rigo-rosamente creati in Italia. Di re-cente Samantha è anche editor di “Arpel Fur”, uno dei maga-zine cartacei di pellicceria più importanti al mondo, dove ha a sua disposizione ben sette pa-gine per ogni uscita e dove può

ricreare il suo portale cartaceo “Welovefur Pa-per”. Samantha ha inoltre parte-cipato all’IHT-International Herald Tribune-Luxury Confe-rence tenutasi a Roma lo scorso novembre come “Young Fur De-signer”, spon-sorizzata dall’ IFTF (Interna-tional Fur Tra-de Federation). Samantha è non solo un’apprez-zata designer, ma è anche

una giovane imprenditrice che crede fermamente nel Made in Italy e nel valore della pelle e della pelliccia; la sua intesa con il grande Valentino (nella foto), con Diego Della Valle, Renzo Rosso e Jean Paul Gaultier lo dimostra ampiamente: dunque, largo ai giovani stilisti.

Il mondo della pellicciadi Samantha Deviziis

La fourrure revisitéepar Samantha De Reviziis

MILAN MODE

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Pag. 24 - N°6 Dicembre 2012 MONACO

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Ristorante ³ Pizzeria

Ancien Ambassadeur d’Italie auprès de l’ONU, M Francesco Paolo Furci est indiscutablement parmi les figures les plus importantes qui ces dernières années ont contribué à accroître l’éco-nomie de la multinationale italienne Ferrero SpA Alba, entreprise leader de l’industrie de la confiserie, qui a atteint un chiffre d’affaires net de plus de 7 milliards et 200 millions d’euros (source : Ferrero Inter-national 2010/2011). Vers la fin du mois dernier à Monte-Carlo, le vice-président de Ferrero In-ternational est intervenu, avec M. José Badia, ministre des Affaires étrangères de Monaco et avec M. Gianluca Maria Esposito, directeur général du

Développement économique, à la présentation détaillée et certifiée du Rapport Social de l’entreprise en 2011. Monsieur l’Ambassadeur, qu’est ce qu’est survenu de cette rencontre à Monaco?«L’intérêt d’un public haute-ment qualifié pour en savoir plus sur une réalité qui a pris racine même à Monaco. Parce que c’est un fait considérable que notre laboratoire pour la recherche, qui emploie une centaine de personnes, aie son siège dans la Principauté de Monaco»Pourquoi la société Ferrero a choisi de réaliser son labora-toire à Monaco ?«Pour de nombreuses raisons: d’abord parce que la ville offre un climat particulièrement

adapté pour mieux tester nos matières premières. Ensuite parce que l’emplacement est central et cosmopolite. C ‘est un pays petit et grand au même temps, où nous pouvons expé-rimenter nos produits avec un nombre variable d’individus, Asiatiques et Américains, Eu-ropéens et provenants d’autres pays. Cela est très valable pour nous.»La crise mondiale est persis-tante: comment est-elle vécue par Ferrero en ce moment et comment y êtes-vous impli-qués?«Heureusement Ferrero jusqu’à présent n’a jamais connu le mot crise. Depuis qu’elle existe, l’entreprise n’a cessé de croître, d’année en année: il a tou-

jours eu une augmentation des ventes, même dans la situation la plus défavorable».Mais alors, quel est le grand secret de Ferrero?«Tout d’abord les nouveautés que Ferrero apporte au marché. C’est une entreprise qui invente constamment de nouveaux pro-duits répondant aux besoins des consommateurs, avant même qu’ils en soient conscients. Et parce que ces produits sont caractérisés par l’excellence: dans les matières premières, la transformation, les processus de fabrication et le package. Et, surtout, l’attention obsessive à la fraîcheur. Je crois qu’il n’existe pas un autre groupe alimen-taire qui retire les produits en été, tout à fait comme la Fer-rero avec Mon Chérie et Pocket Coffee. Parce que la chaleur de l’été ne conserve pas leurs pro-priétés organoleptiques. Et puis, le grand secret c’est que Ferrero forme une grande famille avec ses ouvriers et ses employés. Ils sentent de faire partie de l’entre-prise, comme si eux aussi étaient les propriétaires de la Société: Ferrero est un exemple dans le monde».L’Italie traverse une période agitée. Vous représentez une grande entreprise italienne, qu’est que souhaitez-vous pour l’avenir de notre pays et pour le futur gouvernement?«J’espère qu’on puisse regagner la normalité grâce à une lutte renforcée contre la corruption, contre l’évasion fiscale et contre tous les maux qui affligent depuis longtemps notre beau pays. Il faut même renouveller la classe politique: je dois dire que certains comportements sont vraiment décourageants».Vous pensez qu’il faut laisser la place aux jeunes gens?«Je veux dire aux jeunes ca-pables. Pas à n’importe qui. Parce que les inaptes vont faire les mêmes dégâts.»La société Ferrero est un repère pour les jeunes en Italie et ne représente pas seulement le rêve de l’esprit d’entreprise. De futurs chefs d’entreprise sont probablement en train de lire cette interview: quels sont vos conseils pour réussir ?«La devise de ma vie a toujours été que le secret du succès réside dans la constance: pour réus-sir dans la vie, je recommande aux jeunes d’avoir une idée très claire sur leurs objectifs. Sachez ce que vous voulez. Un objectif limité mais clair. Ensuite, il faut se concentrer «comme un laser» pour la réalisation de ces objectifs. Ne jamais se lasser. Je le répète, il faut agir «comme un laser», sans être distrait par quelque chose ou par quelqu’un, et se concentrer uniquement sur l’objectif. Je crois qu’avec cela, et aussi avec un peu de chance, parce que c’est nécessaire, et même rencontrant les personnes justes, on peut réussir dans la vie. Il ne faut pas se distraire, pour aucune raison au monde.»Une dernière question, Mon-sieur l’Ambassadeur: quel sont

vos souvenirs du Prince Rai-nier et de Grace Kelly?«Je n’ai jamais connu la Prin-cesse Grace. Mais dans le passé mon plus beau souvenir est lié à quand j’étais à l’ONU: Mo-naco avait fait la demande à rejoindre la grande famille des Nations Unies. Et il arriva que je fusse dans la même session dans laquelle la Principauté gagna l’admission. J’étais pré-sent en tant que président du Groupe occidental et j’eus l’office de faire le discours de bienvenue à la Principauté de Monaco au nom de tout mon groupe. Je garde un merveilleux souvenir de ce jour-là, puisque après quoi j’ai eu les honneurs de Com-mandeur de l’Ordre de Saint-Charles, qui m’ont été offerts par le Prince Albert II.»

Trois dirigeantsde la ville d’Imperia à Monte-Carlo pour connaïtre le“Rapport surla responsabilité sociale”du Groupe Ferrero.

Ce sont le maire de Vallecrosia M. Armando Biasi, l’adminis-trateur de GM Spa de Diano Marina M. Domenico Surace et le conseiller de l’environ-nement de Diano Marina, M. Francesco Bregolin.Participation massive le mois dernier pour assister à l’expo-sition du «Rapport sur la res-ponsabilité sociale» proposée par Ferrero, un événement qui a réuni d’éminentes personna-lités de la voisine province de Imperia: le maire de Vallecrosia M. Armando Biasi, l’adminis-trateur de GM Spa de Diano Marina M. Domenico Surace et le conseiller de l’environ-nement de Diano Marina, M. Francesco Bregolin.«Je crois que la réciprocité est importante - a dit le maire de Vallecrosia M. Armando Biasi - entre l’Italie, la France et Monaco. En particulier, il est intéressant de savoir ce qui se passe dans la Principauté, où il y a approximativement quatre mille Italiens. La soirée

était également importante du point de vue humain. Ferrero est une entreprise leader dans le monde. Pour nous, c’est bien de comprendre qu’elle met la vie sociale au centre de ses objec-tifs, un exemple pour notre vie quotidienne. Avec la municipa-lité de Vintimille l’entreprise a établi une bonne relation. Nous sommes toujours heureux d’être présent à ces occasions, c’est pour nous une opportunité de crois-sance. « Le directeur général de GM Spa de Diano Marina, M. Domenico Surace: «Il a été un événement important et il était important d’être là pour com-prendre les dynamiques de cette période. D’une société comme Ferrero, qui a une position leader incontestée dans le monde, nous pouvons également recueillir des informations importantes pour les propriétaires de petites entre-prises, apprendre à réaménager nos sociétés et à recommencer. Monaco n’est pas loin de Diano Marina: l’offre est intéressante et nous devons essayer de l’ex-ploiter. Nous sommes heureux d’avoir de ces opportunités car elles nous permettent d’amplifier nos perspectives».«Recevoir l’invitation a été un honneur, - a déclaré le conseil-ler de Diano Marina M. Fran-cesco Bregolin - car l’expo a été l’occasion de s’engager. Il est vrai que nous sommes proches géographiquement, mais se rap-porter à Monaco ou à des entre-prises comme Ferrero peut nous faire comprendre notre «gap». Il y a beaucoup à apprendre par des contextes si élevés. Pour nous, aussi la Principauté peut être un modèle dont on peut prendre l’exemple: comme Mo-naco garde son image, comme elle se dévoile au touriste. Dia-no Marina possède encore de nombreux problèmes pour ce qui concerne les parcs publics et l’environnement. Ici à Monaco nous pouvons apprendre beau-coup de procédés du point de vue de la gestion de l’image. Nous, d’autre part, pouvons apporter un peu de notre Diano Marina: notre hospitalité, nos produits re-connus de haute qualité, l’huile, le vin. Nous aussi pouvons don-ner autant».

S.C.www.montecarlonews.it

Notre entretienavec FrancescoPaolo Furci,Vice-président de laFerrero InternationalLe Rapport Social de l’entreprise a été présenté:de suite l’interview par le site www.montecarlonews.it

INTERVIEW

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N°6 Décembre 2012 - Pag. 25MONACO

L’ex Ambasciatore italia-no alle Nazioni Unite, France-sco Paolo Furci è certamente tra le figure più importanti che hanno contributo in questi ul-timi anni ad incrementare ul-teriormente l’economia della multinazionale Azienda Ferre-ro spa di Alba, colosso mondia-le dei prodotti dolciari e dell’in-dustria italiana, che raggiunge

un fatturato netto di oltre 7 mi-liardi e 200mila euro (Ferrero International: dati 2010/2011). Verso la fine del mese scorso a Monte-Carlo, il Vice Presiden-te della Ferrero International è intervenuto, assieme a José Badia, Ministro degli Esteri di Monaco e a Gianluca Maria Esposito, Direttore Generale dello Sviluppo Economico, per presentare un dettagliato quan-to puntuale Rapporto Sociale di Impresa riguardante il perio-do del 2011.Ambasciatore, innanzitutto cosa è emerso dall’incontro di Monaco? “L’interesse da parte di un pub-blico estremamente qualificato a conoscere meglio una real-tà che ha messo radici anche a Monaco. Perché è un fatto importante che il nostro labo-ratorio per le ricerche di base, che impiega un centinaio di persone, abbia sede proprio nel Principato di Monaco” Perché l’Azienda Ferrero ha scelto Monaco per il suo labo-ratorio? “Per tanti motivi: intanto per-ché offre caratteristiche clima-tiche che sono particolarmente idonee per meglio sperimentare le nostre materie prime. Poi perché è una location centrale, cosmopolita. E’ un piccolo, ma grande centro al tempo stesso, in cui possiamo sperimentare i nostri prodotti con una serie variegata di persone che vanno dagli asiatici agli americani, agli europei, fino ad altri Paesi.

E questo per noi è importante”. Questo è un periodo segnato da una forte crisi globale: co-me viene vissuto dalla Ferrero questo momento e voi ne siete stati coinvolti? “Per fortuna la Ferrero sino ad ora non ha mai conosciuto la parola crisi. Da quando esiste, l’Azienda è sempre cresciuta, anno dopo anno: ha sempre

avuto un aumento di fatturato, anche nei momenti di congiun-tura più avversi”. Ma allora, qual è il grande se-greto della Ferrero? “Innanzitutto l’innovazione che porta con sé. E’ un’Azienda che inventa sempre prodotti nuovi e che va incontro alle esigenze dei consumatori prima ancora che gli stessi se ne rendano conto. Poi perché questi prodotti sono all’insegna dell’eccellenza: nel-le materie prime, nella lavora-zione e nei processi produttivi, nella presentazione all’esterno. E, soprattutto, ha una cura maniacale della freschezza. Credo che nessun altro gruppo alimentare ritiri i propri prodot-ti quando arriva l’estate, come fa la Ferrerocon il Mon Cherie o con il Pocket Coffee. Perché con l’estate non manterrebbero le loro caratteristiche. E poi il grande segreto di riuscire a co-stituire con i propri operai, con i dipendenti, una vera, grande famiglia. Di farli sentire parte, come se fossero anche loro stessi proprietari di questa bellissima impresa: la Ferrero è un esem-pio nel mondo”. L’Italia vive un momento turbo-lento. Voi siete una grande im-presa italiana, cosa auspicate per il futuro del nostro Paese e da un futuro Governo? “Auspichiamo ad una normali-tà, ad una lotta più forte contro la corruzione, contro l’evasione fiscale e contro tutti i mali che da troppo tempo affliggono il nostro amato Paese. E anche

il rinnovamento della classe politica: devo dire che certi com-portamenti lasciano fortemente scoraggiati”.Con ciò vuol dire largo ai gio-vani? “Voglio dire largo ai giovani capaci. Non ai giovani per i gio-vani. Perché se non sono capaci ci ritroviamo punto a capo”. L’Azienda Ferrero è un pun-

to di riferimento anche per i giovani in Italia e non solo a rappresentare il sogno dell’im-prenditoria. Probabilmente aspiranti dirigenti d’impresa stanno leggendo quest’intervi-sta: un suo consiglio per riusci-re quale può essere? “Il motto della mia vita è sempre stato che il segreto del successo è la costanza del pro-posito: per avere successo nella vita, raccomando ai giovani di farsi innanzitutto un’idea molto chiara sui loro obiettivi. Sapere quello che si vuole. Poi concentrarsi “come un laser” per il raggiungimento di questi obiettivi. Senza mai risparmiar-si. Ripeto“come un laser”senza farsi distrarre da niente e da nessuno e concentrarsi sola-mente sull’obiettivo. Io credo che con questo, ed anche con un pizzico di fortuna, perché quella è necessaria, ed incontrare le persone giuste, ci si possa an-cora fare largo nella vita. Un obiettivo limitato ma chiaro. Non distogliersi da tutto ciò per nessun motivo al mondo”. Un’ ultima domanda, Amba-sciatore: che ricordi ha del Principe Ranieri e di Grace Kelly? “Non conobbi mai la Principes-sa Grace. Ma nel passato il più bel ricordo è legato a quando ero alle Nazioni Unite: Monaco fece la domanda per entrare a far parte della grande famiglia dell’ONU. E il caso volle che io fossi nella seduta in cui ci fu l’ammissione del Principato.

Ero presente in qualità di Pre-sidente del Gruppo Occidentale. E toccò proprio a me fare il di-scorso di benvenuto al Principa-to di Monaco, a nome di tutto il Gruppo Occidentale. Conservo un bellissimo ricordo di quella giornata, che poi mi meritò l’O-noreficenza di Commendatore dell’Ordine di Saint Charles, che mi fu conferita dal Principe Alberto II”.

Tre imperiesia Monte Carloper conoscereil ‘Rapportosulla Responsabilità Socialedel Gruppo FerreroSi tratta del sindaco di Vallecro-sia Armando Biasi, l’ammini-stratore della GM Spa di Diano Marina, Domenico Surace e dell’assessore all’ambiente di Diano Marina, Francesco Bre-golin.E’ stata massiccia la parteci-pazione nelle scorso mese per assistere all’esposizione del ‘Rapporto sulla Responsabilità Sociale’ proposto dal Gruppo Ferrero, evento a cui hanno pre-senziato anche personalità dalla

vicina provincia di Imperia: si tratta del sindaco di Vallecrosia Armando Biasi, dell’ammini-stratore della GM Spa di Diano Marina, Domenico Surace e dell’assessore all’ambiente di Diano Marina, Francesco Bre-golin. “Credo che il rapporto di recipro-cità sia importante - ha detto il sindaco di Vallecrosia Armando Biasi - tra Italia, Francia e Mo-naco. In particolare è interessan-te sapere cosa accade nel Princi-pato, dato che qui lavorano circa 4mila italiani. La serata è stata importante anche dal punto di vista umano. La Ferrero è un’a-zienda leader nel mondo. E capi-re che pone l’aspetto della perso-na e della socialità al centro dei suoi obiettivi, diventa anche un esempio per il nostro quotidiano. Con il comune di Vallecrosia ha instaurato un buon rapporto. In queste occasioni siamo sempre felici di essere presenti, per noi occasione di crescita”.L’amministratore unico del-la GM di Diano Marina S.p.a. Domenico Surace: E’ stato un evento importante ed è stato im-portante esserci per comprendere le dinamiche di questo periodo. Un’azienda come la Ferrero, che ha una leadership indiscus-sa nel mondo, può offrire anche

a noi piccoli imprenditori spunti importanti per poter riqualifica-re le nostre aziende e ripartire. Monaco non è distante da Diano Marina: qui ci sono offerte im-portanti e noi dobbiamo cercare di sfruttarle. Ci fa piacere che ci siano queste occasioni perché ci permettono di ampliare il nostro sguardo”. “E’’ stato un onore ricevere l’invi-to, - ha detto l’assessore all’am-biente di Diano Marina Fran-cesco Bregolin - un’occasione anche per mettersi in gioco. E’ vero che siamo vicini geografica-mente ma rapportarsi a Monaco o aziende come la Ferrero può dare a noi un senso di lonta-nanza. Ad essere in contesti così elevati non c’è che da imparare. Per noi inoltre il Principato può essere un modello da cui trarre esempio: come si mantiene Mo-naco, come si presenta al turista. Diano Marina ha ancora molti problemi in materia ambientale e di verde pubblico. Qui si può imparare moltissimo dal profilo della gestione dell’immagine. E noi, d’altro canto, possiamo por-tare un po’ di Diano Marina qui: la nostra ospitalità, riconosciuta sotto il profilo culinario, la qua-lità dell’olio, del vino. Anche noi possiamo dare tanto”.

da montecarlonews.it

A colloquio con Francesco Paolo Furci, Presentato il Rapporto Sociale d’Impresa: di seguito l’intervista concessa dal sito www.montecarlonews.it

GIULIO CONTESTABILEDa oltre 20 anni svolge la sua attività in qualità di Esperto nel settore dell’Arte

e dell’Antiquariato, in particolare Orientale e CinesePerito del C.T.U. del Tribunale di Imperia N° 82.

Il suo lavoro è rivolto alla Ricerca Culturale e al Servizio dei CollezionistiEsegue Perizie - Stime - Ricerche - Documentazioni

Giulio Contestabile - Via alla Foce 40 - 18100 ImperiaCell: 333.6114658 - E-mail: [email protected]

Armando Biasi, Domenico Surace e Francesco Bregolin.

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Pag. 26 - N°6 Dicembre 2012 MONACO

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SOGGIORNI PROLUNGATIGli ospiti vengono accuditi per lunghi periodi, nei quali

usufruiranno continuativamente di tutti i servizi offerti dalcentro (da quelli “alberghieri” a quelli sanitari).

BREVI SOGGIORNI DI SOLLIEVOGli ospiti possono optare per brevi periodi di soggiorno,

durante le vacanze estive, natalizie o in altri periodi dell’anno.Questi soggiorni vengono chiamati soggiorni di sollievo epropongono diversi livelli di servizi ed assistenza, in quantopossono essere fruiti anche da familiari o accompagnatori

dell’ospite.Il breve periodo di sollievo è pensato anche per quelle

famiglie che si fanno carico dei propri cari e che nel corsodell’anno accumulano un tale carico di stress da necessitare

di un breve periodo di pausa... di sollievo appunto.

SOGGIORNI DI RECUPEROPOST RICOVERO

Servizio rivolto a coloro che sono stati dimessi da struttureospedaliere, ma non sono ancora completamente

autosufficienti, o che devono essere ancora seguiti dapersonale competente nel decorso

post-ricovero o post-operatorio.

VACANZE PER I GIOVANIDELLA TERZA ETA’

COMMUNICATION

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N°6 Décembre 2012 - Pag. 27MONACO

Le Salon «1er Boulevard de la Beauté» Le premier jour de décembre prochain, ouvrira ses portes le

«1er Boulevard de la Beauté», le premier Boulevard de la Beauté installé à Monaco, qui présente un ensemble de «vintage» et de tichnologie contemporaine. Une équipe expérimentée sera donc disponible pour les clients dynamiques et exigeants de la Prin-cipauté. Chez le «1er Boulevard de la Beauté», seront présents des stylistes et des barbiers «à l’ancienne» qui, avec leur expé-rience et en utilisant des produits haut de gamme, s’efforceront de répondre aux besoins d’une clientèle cosmopolite et exigeante. En créant une cabine de beauté, nos esthéticiennes profession-nelles offriront des services tels que manucure et pédicure, dans un cadre confortable et privé.1er Boulevard de la Beauté: 1, boulevard du Jardin Exotique de Monaco, Tel: 00377/93302192

Silvia [email protected]

Il salone di bellezza«1er Boulevard de la Beauté»

Dal 1° dicembre, apre le sue porte il “1er Boulevard de la Beautè”, il primo Salone Boulevard mai fino ad ora stabilito a Mo-naco, che si presenta in un’ottica tra il vintage e il contemporaneo. Un’equipe già sperimentata sarà dunque a disposizione della clien-tela dinamica ed esigente del Principato. Al “1er Boulevard de la Beauté”, potrete quindi trovare Stilisti e Barbieri all’antica che, con la loro esperienza e utilizzando prodotti di alta gamma, faranno il possibile per soddisfare le esigenze di una clientela cosmopolita ed all’avanguardia. Grazie alla creazione di una cabina di estetica, le nostre professioniste offriranno servizi quali manicure e pedicure in uno spazio confortevole e riservato.1°Boulevard de la Beauté : 1 Blvd du Jardin Exotique Monaco,Tel: 00377/93302192

by Maria Vittoria Mollica

ACTUALITÉ

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Pag. 28 - N°6 Dicembre 2012 MONACO

Si l’attractivité, dont on parle tant à Monte-Carlo, avait une saveur, ce serait celle de la mer. Parce que c’est l’une des «perles» cachées de la Principauté qui, en dépit de la crise, dispose d’un budget vertueux et fait de chaque occasion un bon moment pour les affaires. Brice Cachia, mal-tais, biologiste de formation, et Frédéric Rouxeville, éleveur de poissons, originaire et fier de son Saint-Malo, ont bien compris la matière. «A Saint-Malo - dit Frédéric - nous tenons nos promesses  !» Au-jourd’hui, avec un troisième partenaire, les deux sont devenus éleveurs d’huîtres et de poissons chez l’Ecloserie marine. La ferme aquacole est située quai Jean Charles Rey à Monaco sur la pointe de la jetée de Fontvieille, (ici les clients individuels aussi peuvent acheter le «Perles de Monte-Carlo», comme ont été renommées les huîtres fraîches de la Principauté, un défi prometteur…). Depuis 15 ans à Monaco, d’abord en tant que salariés, Brice et Frédéric dirigent désormais l’Ecloserie Marine, l’une des entreprises qui sont en train de se révéler très prospères et valables pour le système - Monaco, parce que la production symbolise précisément le message de la

Principauté dans le monde: la préservation de la nature et de la mer. Au cours de l’année, ces ostréiculteurs ont fait de nombreuses expériences pour comprendre la qualité et la quantité d’huîtres qui peuvent être élevées et raffi-nées ici. Actuellement, c’est une tentative assez complexe parce que, après les premiers mois d’élevage, les huîtres

doivent être envoyées en Bre-tagne pour poursuivre leur croissance. Ce n’est qu’après le retour à Monaco qu’elles y sont affinées. Mais ambition et volonté ne manquent pas dans cette activité en plein essor: le but est d’élever entiè-rement les huîtres dans la baie de Monaco et l’ intention est d’arriver à produire 30 tonnes d’huîtres adultes et 40/50 mil-

lions d’oeufs au cours des trois prochaines années. Comment est née l’idée d’élever des huîtres à Monte-Carlo, c’est Frédéric Rouxeville à l’expli-quer. «Tout d’abord parce que c’était une denrée rare pour Monaco: trouver des huîtres fraîches n’était pas facile. C’est très différent en Bre-tagne, où il est normal que les producteurs vendent directe-

ment. Elever ce produit dans notre région ne peut être qu’un avantage, à la fois pour les pro-ducteurs que pour la clientèle. Nous avons décidé d’offrir un produit de haute qualité et ultra frais. Et puis la qualité de l’eau ici est extraordinaire, selon les essais et études sou-tenues par l’AIEA, la biodi-versité est exceptionnelle.« En C ôte d’Azur et en Ligurie, il n’y aurait pas de meilleures conditions. A Fontvieille, où se trouve cette ferme, la mer tombe immédiatement à 30mètres de profondeur, où l’eau est limpide. Les travaux de réamenagement dans la ferme de Monaco sont presque achevés. Prochaine étape et prochain objectif: aug-menter la production. «Nous nous sommes fixés - continue Rouxeville - la tâche de four-nir nos huitres aux cultivateurs en France, qui aujourd’hui ont des pertes importantes: dans certains cas, viennent de perdre le 80% - 90% des huîtres, à cause de l’herpès virus. Et naturellement, nous voulons offrir un service à la région et

à Monaco, avec un produit de qualité. Si nous pourrions fran-chir les frontières et exporter notre produit en Italie, ce serait le top». La conquête des clients ita-liens? Une perspective qui n’est pas loin de se réaliser et la meilleure selon Brice Ca-chia. «Les Italiens sont les meil-leurs clients dans la demande de huîtres ; - dit-il - en Europe, il sont le haut de gamme. Les Italiens dépensent volontiers pour avoir la qualité du pro-duit, en dépit de la crise. En ça, ils ressemblent un peu aux japo-nais. Comme ça, en me basant sur mon expérience à propos, je vais souvent à Gênes et à Milan, les villes qui spécialement re-cherchent la qualité du poisson frais.» Le Palais de Monaco, le Virage, Buchon, l’Explorer Pub, Avenue 31, le Montecarlo Beach, le Bar à Huitres de Menton et un restaurant à Nice sont déjà clients. Les prix pour les privés? Le prix de chaque huitre fraiche est 1/1,50 euro. Ici, la douzaine est vendue à 17 euros. Pour faire une com-paraison avec un restaurant très connu de Nice qui vend ce produit, 12 huîtres coûtent 23 euros et 90 cents.Les Perles de Monte-Carlo sont égalément sur FB www.facebook.com/LesPerlesDe-MonteCarlo

Bientôt à Monte-Carlo on parlera d’eux:ils sont les ostréiculteurs

Quand l’attractivité c’est la mer. Rencontre avec Brice Cachia et Frédéric Rouxeville

De gauche à droite: Brice Cachia, Frédéric Rouxeville et le chef Paolo Sari.Da sinistra: Brice Cachia, Frédéric Rouxeville e lo chef Paolo Sari.

Se “l’attractivité”, tra-ducibile in italiano come un misto di attrazione e attività, di cui tanto si parla a Monte-Carlo, avesse un sapore, sa-rebbe quello del mare. Perché questa è una delle “perle” nascoste del florido Principato che, crisi o no, ha un bilancio virtuoso e fa di ogni occasione quella buona per fare busi-ness. E ci hanno visto lungo Brice Cachia, maltese, biolo-go di formazione, e Frédéric Rouxeville, allevatore di pesci, originario e fiero della sua St Malo. “Noi di St Malo - affer-ma - quando diciamo una cosa è quella”.Oggi, assieme ad un terzo socio, i due sono diventati allevatori di ostriche e pesci all’Ecloserie Marine. La sede, monegasca, si trova sulla pun-ta del molo di Fontvieille sul Quai Jean Charles Rey (qui anche i privati possono recar-si ad acquistare le “Perles de Montecarlo”, come sono state ribattezzate le ostriche fre-schissime del Principato, una sfida promettente). Da 15 an-ni a Monaco, dapprima come dipendenti, oggi sono Brice e Frédéric a condurre L’Eclose-rie Marine, una delle imprese che potrebbe presto rivelarsi molto florida e significativa per il sistema-Monaco. Perché il suo prodotto è anche un po’ il simbolo del messaggio che il Principato porta nel mondo: la preservazione della natura e del mare.Nel corso dell’anno, questi allevatori di ostriche hanno dato il via a molte sperimen-

tazioni, per capire qualità e quantità delle ostriche che qui verranno allevate e raffinate. Attualmente si tratta di un pro-cedimento piuttosto complesso perché, dopo i primi mesi di allevamento, le ostriche ven-gono portate in Bretagna per un’ulteriore crescita. Solo suc-cessivamente tornano a Mo-naco dove vengono raffinate. Ma ambizione e volontà non mancano: il progetto è quel-lo di allevare tutte le ostriche nella baia di Monaco e l’idea è quella di arrivare a produrre 30 tonnellate di ostriche adulte e 40/50 milioni di piccoline, nei prossimi 3 anni.Come è nata l’idea di alleva-re ostriche a Monte-Carlo, lo spiega Frédéric Rouxeville. “Intanto perché era un prodotto raro per Monaco: trovare ostri-che freschissime non era sem-plice. Ben diverso è il panorama in Bretagna, in cui è normale incontrare produttori da cui si compra direttamente. Portare un prodotto del genere nella no-stra regione non può che essere un beneficio: sia per chi produce che per chi acquista. Abbiamo pensato di proporre un prodotto di qualità e ultra fresco. E poi qui la qualità dell’acqua è stra-ordinaria, eseguiamo test e stu-di coadiuvati dall’AIEA”. Sul resto della costa francese come in Liguria non esisterebbero condizioni migliori.A Fontvieille, dove sorge que-sto allevamento, il mare scen-de subito a 30m di profondi-tà, dove l’acqua è cristallina. Nelle ultime settimane i lavori nell’ostricaio monegasco so-

no in corso di finalizzazione. Step e traguardo successivo: aumentare la produzione. “Ci siamo prefissati - prose-gue Rouxeville - di fornire gli ostricultori in Francia che oggi hanno consistenti perdite: in alcuni casi arrivano a perdere l’80% e il 90% delle ostriche a causa dell’herpes virus. E di offrire un servizio alla regione e a Monaco, con un prodotto di qualità. Se riuscissimo a superare le frontiere e vendere anche in Italia, sarebbe il top”. La conquista della clientela italiana? Una prospettiva non remota e la migliore per Bri-ce Cachia. “Gli italiani sono i migliori clienti in materia di ostriche; - afferma - in Europa, è quella haut de gamme. Gli italiani spendono volentieri nel prodotto di qualità, malgra-do la crisi. Sono un po’ come i giapponesi in questo. E, in base all’esperienza che ho, mi reco spesso a Genova e Milano, le prime città a ricercare la qua-lità nel pesce fresco”.Il Palazzo di Monaco, le Virage, Buchon, l’Explorer Pub, Ave-nue 31, il Montecarlo Beach, Il Bar à Huitres di Mentone ed un ristorante a Nizza sono già clienti. I prezzi per i priva-ti? Un’ostrica in vendita costa circa 1 euro/1euro e 50. 12 ostriche vengono vendute qui a 17 euro. Per fare un paragone con un noto ristorante di Nizza, che vende questo prodotto, 12 ostriche costano 23 euro e 90 cent.Le Perles de Monte-Carlo sono anche su FB www.facebook.com/LesPerlesDeMonteCarlo

A Monte Carlo si parlerà presto di loro:sono gli allevatori di ostricheQuando l’attrattività sa di mare.Incontro con Brice Cachia e Frédéric Rouxeville

GASTRONOMIE

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NUMERI DI UTILITA’PUBBLICA

PALAZZO DEL PRINCIPE+377 93251831

MINISTERO DI STATO+377 98988000

CONSIGLIO NAZIONALE+377 93304115

COMUNE DI MONACO+377 93152863

SERVIZIO PARCHEGGI PUBBLICI+377 98988824

SERVIZIO STRANIERI+377 93153017

CAMERA SVILUPPO ECONOMICO+377 97986868

AMBULANZE E VIGILI DEL FUOCO+377 93156699/18

OSPEDALE URGENZE+377 97989769

MEDICI E FARMACIE+377 93253325/141

PUBBLICA SICUREZZA+377 93153015/17

BUS+377 97702222

TAXI 24H/240820 209898

ELICOTTERI MONACO+377 92050050

STAZIONE TRENI+377 93106001

UFFICIO DEL TURISMO+377 92166166

DISTRIBUZIONE ELETTRICITA’ E GAS+377 92050500

OPERATORE TELEFONICO+377 99666300

DISTRIBUZIONE ACQUA+377 93308367

MONTE-CARLO e COSTA AZZURRA • Ambasciata d’Italia e Com.It.Es 17, Av. de l’Annonciade • A.II.M 17, Av de l’Annonciade • Monte Carlo Country Club 155, Av Princesse Grace • Banque EFG 21, Av d’Ostende • Ufficio del Turismo 2ª, Bd des Moulins • Yacht Club Monaco 1, Quai Antoine • Palais d’Europa Place de Moulins • Banque Edmond de Rothschild Les Terrasses 2, Av de Monte Carlo • Compagnie Monegasque de Banque 23, Av. de la Costa • HSBC Private Bank 15/17, Av. D’Ostende • Banque BNP Paribas Private 15/17, Av. D’Ostende • Banque du Gothard 15/17, Av. D’Ostende • CFM 11, Bd Albert Premier • Credit Lyonnais 1, Av. des Citroniers • Grimaldi Forum 10, Av Princesse Grace • SG Private Banking, 11 Avenue de Grande Bretagne • Banque Monte Paschi Banque 1, Av. des Ci-troniers • Banque du Luxemburg 8, Av. de Grande Gretagne • Banque UBS 10/12, Quai Antoine I • Immobiliare Dotta 5 bis, Av Princesse Alice • Montecarlo • North Atlantic s.a.m. Le Patio Palace 41, Av. Hector Otto • Ristorante Amici Miei 16, Quai Jean Charles Rey Fontvieille • Restaurant Lorenzo 7, Av. Princesse Grace • Restaurant Il Terrazzino 2, Rue des Iris • La Casa del Gelato 42, Quai Jean Charles Rey Fontvieille • La Perla Monte Carlo Palace Bd. des Mou-lins • Hotel de Paris, Place du Casino • Hotel Ambassador 10, Av Prince Pierre • Hotel Le Versailles, 4/6 Av. Prince Pierre • Hotel Columbus, 23 Av. de Papalius • Ristorante La Rosa dei Venti Plage du Larvotto • Stars & Bar 6, Quai Antoine I • Ristorante La Vecchia Firenze 4, Av Prince Pierre • Ristorante Sans Souci 42, Bd d’Italie • Casa del Caffé Av. de la Costa • Ristorante Al Vecchio Forno 39, Quai Bonaparte Menton • Ristorante A’Trego, Port de Blaissance de Cap d’Ail • Ristorante Zest, 6 Route de la Piscine Pert Ercule • Ristorante Before, Quai Albert I • Hair Stylist Coppola 4, Av. de Grande Bretagne • Athos Palace (Fontvieille) • RM Autosport Av. de l’Annonciade Prince Pierre • Montecarlo Royal Motors 14, Quai Jean Charles Rey 10 • Radio Monte Carlo, 8 Quai Jean Charles Rey

RIVIERA DEI FIORI • Hotel Royal Sanremo • Victory Morgana Bay Sanremo • Spinnaker Sanremo • Carlo Ra-mello Sanremo • Grand Hotel del Mare Bordighera • Grand Hotel Alassio • Hotel Una Scandinavia Milano • Hotel Savoy Bibione (VE) • Banca Intesa San Paolo Bordighera • La Casa del Caffè Bordighera • Benetton Uomo Bordighera • Stefanel Bordighera • Studio Palmero Bordighera • Farmacia Centrale Bordighera • Ristorante La Favorita Apricale • Vltimo Boutique Bordighera • Ristorante Costa Azzurra Ventimiglia

Supplemento Omaggio al Magazine Il Foglio ItalianoDirettore Responsabile:

Ilio MASPRONE [email protected] Direttore:

Silvana RIVELLA [email protected] Editoriale:

Renata RIVELLA [email protected]:

Riccardo ARVATI [email protected] COLOMBO [email protected]

Riccardo DECARIA [email protected]:

Paolo BONAVERI [email protected] CHIELLA [email protected]

Costanzo CREMONESI [email protected] DANZO [email protected]

Ely GALLEANI [email protected] PERICOLI [email protected]

Simona TAGLI [email protected] da Roma:

Feliciana DI SPIRITO [email protected] da Milano:

Silvia ZANCHI [email protected] da Genova:

Alessandra LUTI [email protected]:

Gerard Fioroni [email protected] Tedeschi-Ceccherini [email protected]

Direzione Commerciale Principato di Monaco:Romeo ZUNINO [email protected] Commerciale Riviera Ligure:Rosalba ROTTURA [email protected]

International Marketing:Marichele BRUSA [email protected]

Stampa: Petrilli Group International Print VentimigliaEditore: Soc.Cop. Arte & Turismo - Sanremo Italy - Il Foglio Italiano

Autorizzazione Principato di Monaco - Ministero di Stato N° 98-492 RB/CG 28/05/1998

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Rappresentanzemonegasche in Italia

Ambasciata del Principato di Monaco in ItaliaRoma, Via Antonio Bertolani 36

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Hotel di Monte Carlo

Hotel de Paris, Place du Casino - tel. (+377) 93159003Le Metropole Palace, 4 av. de la Madone - tel. (+377) 93151515Hotel Hermitage, Square Beaumarchais - tel. (+377) 92164000Hotel Mirabeau, 1 / 3 av. Princesse Grace - tel. (+377) 92166565Monte Carlo Beach Hotel, route du Beach - tel. (+377) 93286666Beach Plaza, 22 av. Princesse Grace - tel. (+377) 93309880Abela Monaco, 23 av. des Papalins Fontvieille - tel. (+377) 92059000Fairmont, 12 av. des Spèlugues - tel. (+377) 93506500Novotel, 16 bd. Princesse Charlotte - tel. (+377) 99998300Hotel Alexandra, 35 bd. Princesse Charlotte - tel. (+377) 935063Hotel Balmoral, 12 av. de la Costa - tel. (+377) 93506237Hotel du Louvre, 16 bd. des Moulins - tel. (+377) 93506525Hotel Le Siècle, 10 av. Prince Pierre - tel. (+377) 93302556Hotel Le Versailles, 4 av. Prince Pierre - tel. (+377) 93507934Hotel Miramar, 4 av. Prèsident J.F. Kennedy - tel. (+377) 93308648

Ristoranti ItalianiAdagio, 1 rue Biove - tel. (+377) 97981556Amici Miei, 16 Quai J. Charles Rey Fontvieille - tel. (+377) 92059214Bistrot du Versailles, 4/6 Av. Prince PierreCapitano (il), 1 rue des Roses - tel. (+377) 93504143Capocaccia, 6 Impasse de la Fontaine - tel. (+377) 93255952Chez Bacco, 25 bd. Albert 1° - tel. (+377) 93501331Cigale (la), Chez Franco, 18 rue de Millo - tel. (+377) 93301614Du Port,Restaurant, Quai Albert 1° - tel. (+377) 93507721 Il Terrazzino, 2 rue de Iris - tel. (+377) 93502427Lo Sfizio, 27 bis rue du Portier - tel. (+377) 93501714Mozza, 11 rue du Portier - tel. (+377) 97770304

Pergola (la), 22 av. Princesse Grace - tel. (+377) 93309880 Piazza (la), 9 rue du Portier - tel. (+377) 93504700Pinocchio, 30 rue Felix Gastaldi Monaco Ville - tel. (+377) 93309620Polpetta, 2 rue du Paradis - tel. (+377) 93506784Pulcinella, 17 rue du Portier - tel. (+377) 93307361Sans Souci, 42 bd. d’Italie - tel. (+377) 93501424Streghe (le), Port de Cap d’Ail - tel. (+377) 93783943Triangolo (il), 1 av. de La Madone - tel. (+377) 93306730Vecchia Firenze 2, 25 bd. Albert I - tel. (+377) 93309910

Vecchia Firenze 2

Sans Souci

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