module 2 doctorants 022013

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Tous droits réservés par Tis (Source : La thèse nuit gravement à la santé) MODULE 2/6 – Jeudi 21 février 2013 OPEN ACCESS / BIBLIOMETRIE

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MODULE 2/6 – Jeudi 21 février 2013

OPEN ACCESS / BIBLIOMETRIE

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Infos pratiques Lieu : salle de formation de la BU de Versailles Prochaines dates : de 10h à 12h -Jeudi 21 mars -Jeudi 28 mars -Jeudi 25 avril -Jeudi 23 mai Contacts : [email protected] , [email protected] Où trouver les supports des formations ? www.slideshare.net/magalielegall

Programme du module 2 Open access (revues en libre accès et archives ouvertes) et bibliométrie connaitre le circuit de l’édition scientifique et les enjeux de l’IST qu’est-ce que l’open access ? Les archives ouvertes : voies vertes, dorées et platinum recommandations de de dépôt bibliométrie : outils, indicateurs, utilisation

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Être édité C

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Le chercheur

L’éditeur

Les pairs

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Le circuit des abonnements dans les universités C

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Les fonds publics Les chercheurs

Les bibliothèques

Editeurs

Actionnaires

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Comment en est-on arrivé là ? 1/2

Elle est loin la relation épistolaire entre chercheurs…

1963 : mise en place de l’ISI qui créé le Science Citation Index Augmentation du nombre de chercheurs et explosion du nombre de publications Hyperspécialisation de la science

Une nouvelle façon de diffuser l’IST

Internet rend aujourd’hui presque tout disponible immédiatement Multiplication des outils de recherche Accès personnalisés

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Comment en est-on arrivé là ? 2/2

Enjeux économiques : 4 éditeurs se partagent plus de 50% du marché

Elsevier Springer Thomson-Reuters (Web of Science) Wiley-Blackwell

Coût à l’UVSQ en 2011 : 450 000€ pour la doc élec Pour se faire une idée : http://www.library.vanderbilt.edu/jcosts

Un marché dit « inélastique », situation de monopole de fait « The cost of knowledge » : augmentation excessive des coûts d’abonnement aux revues

Dans les années 90 : Serial pricing crisis + 258% en 16 ans Des institutions qui peinent à suivre Janvier 2012 : le boycott d’Elsevier et de Springer par plus de 11 000 chercheurs rejoints par l’Université de Harvard

Lenteurs des délais de publication

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La parabole de Harnard (partie 1/2)

1. Un jeune chercheur ayant tout juste obtenu son doctorat annonce fièrement à sa mère qu´il vient de publier son premier article. Elle lui demande combien il a été payé. Il grimace, répond : « Rien » et se lance alors dans une explication longue et compliquée...

2. Un chercheur de la même université repère cet article. Il se rend à la bibliothèque pour l´obtenir. On lui répond : « Nous ne sommes pas abonnés à cette revue, trop chère pour nous (notre budget d´abonnements, de droits, de prêt et de reproduction est déjà largement dépensé) ».

3. Un étudiant, dans la même université, voit le même article cité sur le Web. Il clique sur la citation. Le site de l´éditeur demande un mot de passe : « Accès refusé : seules les institutions autorisées et ayant souscrit un abonnement ont accès à la revue. »

4. L´étudiant perd patience, s´ennuie et clique sur Napster pour mettre la main sur la version MP3 de son CD favori et se consoler ainsi de ses malheurs.

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La parabole de Harnard (partie 2/2)

5. Des années plus tard, la titularisation [recrutement] du docteur du point 1 est envisagée. Ses publications sont bonnes, mais pas assez citées ; leur « impact sur la recherche » n´est pas suffisant. Titularisation refusée.

6. Le même scénario se répète lorsqu´il essaie d´obtenir des crédits de recherche. Ses résultats scientifiques n´ont pas eu un impact suffisant. Trop peu de chercheurs les ont lus, s´en sont inspirés et les ont cités. Financement refusé.

7. Il essaie alors d´écrire un livre. Les éditeurs refusent de le publier : « On n´en vendrait pas assez d´exemplaires car il y a trop peu de BU ayant suffisamment d´argent pour en payer le prix (leurs budgets d´achat sont limités par le coût annuel, sans cesse croissant, de leurs abonnements, droits et prêts). »

8. Il essaie de mettre ses articles sur le Web, en accès libre, afin d´augmenter leur impact [visibilité]. Son éditeur menace de le poursuivre, ainsi que son fournisseur d´accès, pour violation du copyright.

9. Il demande à son éditeur : « Qui le copyright est-il censé protéger ? ». Son éditeur lui répond : « Vous ! »

Source : HARNAD, Stevan. Lecture et écriture scientifique “dans le ciel” : Une anomalie post - gutenbergienne et comment la résoudre (2001).

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« Ni les auteurs, ni le comité éditorial, ni les experts ne sont rémunérés par les éditeurs ; souvent, même, les auteurs, ou plutôt leurs employeurs (université, instituts de recherche, entreprises…) doivent payer les revues pour « participer aux frais d’impression ». Ces organismes doivent également payer leurs abonnements, souvent très coûteux : ils n’est pas rare qu’une revue coûte plus de 4000 euros par an. De plus, les éditeurs exigent généralement que les auteurs et leurs employeurs cèdent tout droit sur les articles, au point parfois de ne pas avoir le droit de les mettre en ligne sur leur propre site Web professionnel ! Comme la recherche publique, mais aussi une partie importante de la recherche privée, est financée par le contribuable, cela veut dire que celui-ci paye trois fois (recherche, publication, abonnement) pour un document qui in fine n’appartient plus à la collectivité. »

David Monniaux, chercheur au CNRS et professeur à l’Ecole Polytechnique, dans une tribune intitulée « Le racket de l’édition scientifique », publiée sur Sciences.blogs.liberation.fr, le 19 octobre.

En résumé…

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Quel est votre objectif ? Vendre ou avoir un impact scientifique ? Toute barrière à l’accès à vos

publications diminue votre impact

Solution : opter pour l’Open Access

La solution : l’open access

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2 / L’OPEN ACCESS

Page 14: Module 2   doctorants 022013

Voie verte (green OA) : l’auto-archivage

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Archivage et libre accès aux pré-publications et post-publications des

chercheurs dans les archives ouvertes (ex : HAL)

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Voie dorée (gold OA) : lecture gratuite

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Revues en ligne qui publient des articles en accès ouvert

(ex : revues.org, DOAJ, Persée)

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Vers une voie platinum ?

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Complémentaire de la voie verte : lecture gratuite mais commercialisation

de services à forte VA (OpenEdition)

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Les archives ouvertes

1990 2000 2010

1991 : création de ArXiv et développement d’entrepôts thématiques 1993 : création de l’Open Society Institute 1999 : création du protocole OAI-PHM

2000 : Lancement de HAL et de PubMed Central 2002 : Initiative de Budapest 2003 : Déclaration de Berlin 2004 : Lancement du DOAJ

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Les plateformes d’archives ouvertes

Les locales Propres à une institution

Vérifier s’il existe un mandat : quelle est la politique de votre établissement ou de votre organisme financeur ?

Les nationales Propres à un pays

En général, moissonnent les dépôts locaux

En France, particularité de HAL

• Développée par le CNRS

• En cours d’évolution (UMS)

• Permet le dépôt des notices, des documents, de plusieurs versions

• Archivage pérenne via le CINES

• Pousse dans certains dépôts thématiques

Les thématiques Fonctionne sur le moissonnage (protocole OAI-PMH)

Isidore, Medoanet

ArXiv

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Quelques recommandations pour bien déposer

3 cas : dépôt spontané, recommandation de dépôt, obligation de dépôt

Dépôt par un des auteurs (accord des autres auteurs obligatoire) ou par une personne autorisée

Différents formats de fichiers acceptés et fichiers annexes acceptés

Dépôt automatique dans ArXiv lorsque le domaine correspond

ManuHal : http://ccsd.cnrs.fr/support.html et rubrique « Comment déposer » sur Formadoct

Création d’un compte de déposant nécessaire au préalable

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Craintes Vs avantages : le bilan

Pourquoi certains chercheurs sont frileux… Un document en libre-accès ne vaut pas grand-chose

Réputation de l’équipe en jeu Dépôt sans retrait

Je vais me faire piller mon travail

Ne pas céder à la psychose du plagiat Il est beaucoup plus facile de piller un texte qui dort sur les rayonnages d’une bibliothèque Logiciels de détection du plagiat

Je ne pense pas que mon éditeur soit d’accord

Fichier ROMEO, fichier JULIET, Addendum Creative Commons Guide HAL UBO

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Conclusion : les AO c’est top !

Pour le chercheur et le laboratoire ! Accès libre et gratuit Une plus grande visibilité des publications (et du nombre de citations) Une diffusion immédiate des résultats de la recherche Un archivage à long terme

Pousser à l’émergence de nouvelles mesures d’impact Le dépôt sans retrait

assure la responsabilisation des dépôts et donc le niveau scientifique évite les utilisations scientifiques frauduleuses garantit la stabilité des dépôts et des adresses laisse néanmoins le droit à l’erreur scientifique

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3 / LA BIBLIOMETRIE

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Les principaux indicateurs et leurs biais

Le Facteur d’impact Nombre moyen de citations attribué à chaque revue, pendant une période donnée, des articles publiés dans cette revue

- Biais : - Période trop courte - Ne mesure que la qualité des revues, pas celle du chercheur

Le nombre total de citations - Biais :

- La place de l’auteur dans la signature n’est pas prise en compte - Certains articles sont très cités sans rapport avec l’importance de la contribution

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Les principaux indicateurs et leurs biais

Le facteur H Calculé en classant les publications par ordre décroissant en fonction du nombre de citations auxquelles elles ont donné le lieu. Le rang de la publication pour lequel le nombre de citations est égal à ce rang est le facteur H.

- Biais : - Avantage les seniors - Ne prend pas en compte les articles à

très gros impacts

Le facteur G Un chercheur a un facteur G de 83 si ses 83 articles les plus cités totalisent au moins 6889 citations, c’est-à-dire G au carré.

Document récapitulatif : Principaux indicateurs de notoriété associés aux

publications scientifiques par le CIRAD Par

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Les outils de la bibliométrie

Web of Science

Bases payantes

Bases gratuites

Harzing Eigenfactor

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A utiliser avec précaution…

Ne jamais utiliser les indicateurs isolément

L’analyse ne doit pas être faite par des non spécialistes

Ces indices ne devraient pas être utilisés avec de jeunes chercheurs

Mais ces indices peuvent vous inciter à changer votre façon de travailler

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Conclusion P

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NC

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Sans vous, rien ne changera

Le libre accès ne peut que renforcer votre impact scientifique

Si vous n’êtes pas sur le Net, d’autres y seront !

(Mais ça, c’est le début d’une autre histoire : RDV le 23 mai

pour le module 6)

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Merci de votre attention [email protected], [email protected] Magalie Le Gall Pro, Renaud Delémontez Pro magalielegall, RenauDel magalielegall BU_Versailles http://www.slideshare.net/magalielegall pour consulter et/ou télécharger cette présentation