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AP PROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE 38 A Abrasion Processus de détérioration et d’usure dû à l’utilisation d’agents abrasifs (usure abrasive). Ac Voir critère d’acceptation. AccorddeVienne Accord de coopération technique établi entre l’ISO et le CEN, visant à publier une norme au contenu identique et avec la même numérotation en norme sous référen- tiel ISO ou sous référentiel CEN. Accréditation Démarcheconsistant,aprèsévaluation,àtesterlacom- pétenceetl’impartialitédesorganismesoulaboratoires techniquement capables de réaliser des essais, des analyses ou des étalonnages et de procéder à des actionsd’inspectionoudecertificationdeproduits,ser- vices, systèmes qualité ou de personnels, dans les sec- teurs donnés. En France le COFRAC remplit cette mission. Acier Alliage métallique fer+carbone dont l’élément principal est le fer, et dont la teneur en carbone n’est pas supé- rieureà2%(+tauxmaximaenélémentssoufreetphos- phore). La présence de fortes teneurs en éléments carburigènes peut modifier la limite supérieure de la teneur en carbone. Acierallié Acier avec des ajouts de composants métalliques d’amélioration(chrome,cobalt,manganèse,molybdène, nickel, titane, vanadium…). Acierausténitique(inoxydable)(symboleA1à A5) Alliage fer-chrome-nickel et carbone (<0.12%) avec additionpossibledemolybdènepouraméliorerlarésis- tance à la corrosion. Famille d’acier inoxydable la plus répandue, avec une résistance moyenne (avec écrouis- sage), de bonne ductilité et résistance chimique élevée. Famille d’acier dont la structure est austénitique à la température ambiante. Le fer se présente sous forme cubique à faces centrées ou fer Ƴ. Les sites interstitiels del’austénitesontplusgrandsqueceuxdelaferrite(fer α) et le fer Ƴ peut donc stocker plus de carbone que le fer α. Acierautotrempant Désigne les aciers dont la trempabilité est telle qu’un refroidissement à l’air permet de conférer une struc- ture martensitique à des pièces de dimensions même importantes. Acierdoux Acier dont la faible teneur en carbone (inférieure à 0,05%) conduit à des caractéristiques mécaniques faibles et une forte ductilité. Acierduplex(inoxydable)(symboleD) Alliagefer-chrome-nickeldestructuremixteferritique- austénitique.Acierdetrèsbonnerésistancemécanique, résistance à la corrosion similaire à celle des aciers austénitiques mais avec une meilleure résistance à la corrosion sous contrainte. Acierdurcipartrempe Acier ayant subi un durcissement par trempe, toujours suivid’unrevenu(dansleseulcasdetrempeditebaini- tique, on s’abstient de ce traitement de revenu). Acierfaiblementallié(Acieravecéléments d’alliage) Acier allié dont la teneur de chacun des composants améliorateurs (bore, chrome, molybdène..) est infé- rieure à 5%. AcierFerritique(inoxydable)(symboleF1) Alliage fer-chrome et carbone (<0,12%). Acier de résis- tancemécaniqueplusfaiblequelesaciersausténitiques et résistance chimique se situant entre celle des aciers austénitiques et celle des aciers martensitiques. Caractéristiques magnétiques. Acier dont l’état ferritique est stable à toutes tempéra- tures. Acierfortementallié Acier allié dont l’un au moins des composants amélio- rateurs à une teneur supérieure à 5%. Acierinoxydable Famille d’aciers alliés auxquels sont ajoutés essentiel- lement du chrome (10,5% minimum) du nickel et éven- tuellement d’autres composants améliorateurs (molybdène,titane,vanadium..)afind’obtenirunerésis- tance à l’oxydation et/ou à la corrosion. Cette améliora- tion varie en fonction de la nuance d’acier inoxydable et du milieu. Aciermartensitique(inoxydable)(symboleC1, C3etC4) Alliage fer-chrome-nickel, et carbone (>0,10%) avec additionpossibledemolybdènepouraméliorerlarésis- tance à la corrosion. Acier de résistance mécanique élevée lorsque trempé et revenu, mais résistance chi- mique moins élevée que celle des aciers austénitiques ou ferritiques. Aciertrempérevenu Acier ayant subi un durcissement par trempe, puis un revenu (dans le seul cas de trempe dite bainitique, on s’abstient de ce traitement de revenu). Actioncorrective Action entreprise pour éliminer la cause d’une non- conformité ou d’une autre situation indésirable détec- tée (une action corrective est destinée à empêcher la réapparition,alorsqu’uneactionpréventiveestdestinée à prévenir l’occurrence). Actionmécanique Toute cause physique capable de modifier le mouve- ment d’un corps, d’interdire le mouvement d’un corps susceptible de se déplacer, ou de déformer un corps. Actionpréventive Action entreprise pour éliminer la cause d’une non- conformité potentielle ou d’une situation potentielle indésirable (une action préventive est destinée à préve- nir l’occurrence, alors qu’une action corrective est des- tinée à empêcher la réapparition). Ad’hoc(groupe) Instance chargée de préparer le contenu technique d’une norme, d’étudier une question ou un sujet spéci- fique, le plus souvent à l’initiative d’un comité (ou sous- comité) technique de normalisation ISO ou CEN. Adhérence Phénomène qui tend à maintenir un objet solidaire d’un autreobjet(liaisonentredeuxsurfacesencontact)–voir frottement. Adhérencedurevêtement Aptitude d’une couche de revêtement à rester liée au substrat ou au métal/matériau de base. Adouci Etatmétallurgiquedeproduitsayantsubiuntraitement thermique dit d’adoucissement en vue d’abaisser la dureté du métal. Ce traitement permet de faciliter les opérations de mise en forme (par exemple frappe à froid) ou d’usinage. AELE Association Européenne de Libre-Echange. AFFIX Association (française) des Fabricants de FIXations mécaniques. AFNOR ® Association Française de NORrmalisation - Organisme officiel national français chargé d’organiser l’élabora- tiondesnormesfrançaises,européenneset/ouinterna- tionales (avec les 25 bureaux de normalisation – dont l’UNM) et qui publie ces normes en langue française. AFNORCertification ® Société qui opère dans le domaine volontaire (par exemple marque NF) et réglementaire (par exemple marquage CE en rapport aux Directives ou Règlements Européens). Pour les fixations, elle gère les marques NF-boulonnerie de construction métallique, et est noti- fiée pour délivrer le marquage CE dans le cadre de la Directive Produits de Construction (boulons à haute résistance aptes à la précontrainte, boulons non pré- contraints). AgrémentTechniqueEuropéen(ATE) Document constituant une appréciation favorable de l’aptitude à l’emploi d’un produit pour une fin détermi- née,baséesurlasatisfactiondesexigencesessentielles pour la construction, selon les caractéristiques intrin- sèques de ce produit et les conditions établies de mise en œuvre et d’utilisation. L’agrément technique euro- péen est délivré par un organisme agrée à cet effet par l’Etat membre. En France le CSTB est l’organisme d’agrément désigné et notifié par l’Etat. Il constitue, dans le champ couvert par la Directive Produits de Construction (DPC), une étape obligatoire préalable à la mise sur le marché européen pour les produitsnonnormalisés.Ilaffirme,souslaresponsabi- lité du fabricant l’aptitude à l’usage prévu d’un produit. Il définit les dispositions du contrôle de production mis en place par le fabricant et éventuellement supervisées par un organisme notifié. L’ATE est valable 5 ans. Ajustement Assemblage de deux pièces lisses, l’une extérieure contenante (alésage ou pièce femelle) et l’autre inté- rieurecontenue(arbreoupiècemale)demêmedimen- sion nominale mais de tolérances différentes pouvant, enfonctiondecestolérances,avoirdescomportements différents (jeu positif, serrage, jeu incertain). Ajustementavecjeu Ajustement assurant toujours un jeu entre l’alésage et l’arbre après assemblage, la limite inférieure de l’alé- sage étant plus grande que la limite supérieure de l’arbre (ou dans le cas limite égale). Exemple : système de filetage vis/écrou. Ajustementavecserrage Ajustement assurant toujours un serrage entre l’alé- sage et l’arbre après assemblage, la limite supérieure de l’alésage étant plus petite que la limite inférieure de l’arbre (ou dans le cas limite égale). Exemple : système de goupillage. Alésage Opérationd’usinaged’unesurfaceintérieurecylindrique ou conique – par extension, forme obtenue par cette opération. Alésage(systèmedetolérance) Forme géométrique définie par une dimension linéaire intérieure d’une pièce, généralement cylindrique. 8. Vocabulaire du métier de la fixation

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APPROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE 38

AAbrasionProcessus de détérioration et d’usure dû à l’utilisationd’agents abrasifs (usure abrasive).

AcVoir critère d’acceptation.

Accord de VienneAccord de coopération technique établi entre l’ISO et leCEN, visant à publier une norme au contenu identiqueet avec la même numérotation en norme sous référen-tiel ISO ou sous référentiel CEN.

AccréditationDémarche consistant, après évaluation, à tester la com-pétence et l’impartialité des organismes ou laboratoirestechniquement capables de réaliser des essais, desanalyses ou des étalonnages et de procéder à desactions d’inspection ou de certification de produits, ser-vices, systèmes qualité ou de personnels, dans les sec-teurs donnés. En France le COFRAC remplit cettemission.

AcierAlliagemétallique fer+carbone dont l’élément principalest le fer, et dont la teneur en carbone n’est pas supé-rieure à 2% (+ tauxmaxima en éléments soufre et phos-phore). La présence de fortes teneurs en élémentscarburigènes peut modifier la limite supérieure de lateneur en carbone.

Acier alliéAcier avec des ajouts de composants métalliquesd’amélioration (chrome, cobalt, manganèse,molybdène,nickel, titane, vanadium…).

Acier austénitique (inoxydable) (symbole A1 àA5)Alliage fer-chrome-nickel et carbone (<0.12%) avecaddition possible demolybdène pour améliorer la résis-tance à la corrosion. Famille d’acier inoxydable la plusrépandue, avec une résistance moyenne (avec écrouis-sage), de bonne ductilité et résistance chimique élevée.Famille d’acier dont la structure est austénitique à latempérature ambiante. Le fer se présente sous formecubique à faces centrées ou fer Ƴ. Les sites interstitielsde l’austénite sont plus grands que ceux de la ferrite (ferα) et le fer Ƴ peut donc stocker plus de carbone que lefer α.

Acier autotrempantDésigne les aciers dont la trempabilité est telle qu’unrefroidissement à l’air permet de conférer une struc-ture martensitique à des pièces de dimensions mêmeimportantes.

Acier douxAcier dont la faible teneur en carbone (inférieure à0,05%) conduit à des caractéristiques mécaniquesfaibles et une forte ductilité.

Acier duplex (inoxydable) (symbole D)Alliage fer-chrome-nickel de structuremixte ferritique-austénitique. Acier de très bonne résistancemécanique,résistance à la corrosion similaire à celle des aciersausténitiques mais avec une meilleure résistance à lacorrosion sous contrainte.

Acier durci par trempeAcier ayant subi un durcissement par trempe, toujourssuivi d’un revenu (dans le seul cas de trempe dite baini-tique, on s’abstient de ce traitement de revenu).

Acier faiblement allié (Acier avec élémentsd’alliage)Acier allié dont la teneur de chacun des composantsaméliorateurs (bore, chrome, molybdène..) est infé-rieure à 5%.

Acier Ferritique (inoxydable) (symbole F1)Alliage fer-chrome et carbone (<0,12%). Acier de résis-tancemécanique plus faible que les aciers austénitiqueset résistance chimique se situant entre celle des aciersausténitiques et celle des aciers martensitiques.Caractéristiques magnétiques.Acier dont l’état ferritique est stable à toutes tempéra-tures.

Acier fortement alliéAcier allié dont l’un au moins des composants amélio-rateurs à une teneur supérieure à 5%.

Acier inoxydableFamille d’aciers alliés auxquels sont ajoutés essentiel-lement du chrome (10,5% minimum) du nickel et éven-tuellement d’autres composants améliorateurs(molybdène, titane, vanadium..) afin d’obtenir une résis-tance à l’oxydation et/ou à la corrosion. Cette améliora-tion varie en fonction de la nuance d’acier inoxydable etdu milieu.

Acier martensitique (inoxydable) (symbole C1,C3 et C4)Alliage fer-chrome-nickel, et carbone (>0,10%) avecaddition possible demolybdène pour améliorer la résis-tance à la corrosion. Acier de résistance mécaniqueélevée lorsque trempé et revenu, mais résistance chi-mique moins élevée que celle des aciers austénitiquesou ferritiques.

Acier trempé revenuAcier ayant subi un durcissement par trempe, puis unrevenu (dans le seul cas de trempe dite bainitique, ons’abstient de ce traitement de revenu).

Action correctiveAction entreprise pour éliminer la cause d’une non-conformité ou d’une autre situation indésirable détec-tée (une action corrective est destinée à empêcher laréapparition, alors qu’une action préventive est destinéeà prévenir l’occurrence).

Action mécaniqueToute cause physique capable de modifier le mouve-ment d’un corps, d’interdire le mouvement d’un corpssusceptible de se déplacer, ou de déformer un corps.

Action préventiveAction entreprise pour éliminer la cause d’une non-conformité potentielle ou d’une situation potentielleindésirable (une action préventive est destinée à préve-nir l’occurrence, alors qu’une action corrective est des-tinée à empêcher la réapparition).

Ad ’hoc (groupe)Instance chargée de préparer le contenu techniqued’une norme, d’étudier une question ou un sujet spéci-fique, le plus souvent à l’initiative d’un comité (ou sous-comité) technique de normalisation ISO ou CEN.

AdhérencePhénomène qui tend àmaintenir un objet solidaire d’unautre objet (liaison entre deux surfaces en contact) – voirfrottement.

Adhérence du revêtementAptitude d’une couche de revêtement à rester liée ausubstrat ou au métal/matériau de base.

AdouciEtatmétallurgique de produits ayant subi un traitementthermique dit d’adoucissement en vue d’abaisser ladureté du métal. Ce traitement permet de faciliter lesopérations de mise en forme (par exemple frappe àfroid) ou d’usinage.

AELEAssociation Européenne de Libre-Echange.

AFFIXAssociation (française) des Fabricants de FIXationsmécaniques.

AFNOR®Association Française de NORrmalisation - Organismeofficiel national français chargé d’organiser l’élabora-tion des normes françaises, européennes et/ou interna-tionales (avec les 25 bureaux de normalisation – dontl’UNM) et qui publie ces normes en langue française.

AFNOR Certification®Société qui opère dans le domaine volontaire (parexemple marque NF) et réglementaire (par exemplemarquage CE en rapport aux Directives ou Règlements

Européens). Pour les fixations, elle gère les marquesNF-boulonnerie de constructionmétallique, et est noti-fiée pour délivrer le marquage CE dans le cadre de laDirective Produits de Construction (boulons à hauterésistance aptes à la précontrainte, boulons non pré-contraints).

Agrément Technique Européen (ATE)Document constituant une appréciation favorable del’aptitude à l’emploi d’un produit pour une fin détermi-née, basée sur la satisfaction des exigences essentiellespour la construction, selon les caractéristiques intrin-sèques de ce produit et les conditions établies de miseen œuvre et d’utilisation. L’agrément technique euro-péen est délivré par un organisme agrée à cet effet parl’Etat membre. En France le CSTB est l’organismed’agrément désigné et notifié par l’Etat.Il constitue, dans le champ couvert par la DirectiveProduits de Construction (DPC), une étape obligatoirepréalable à la mise sur le marché européen pour lesproduits non normalisés. Il affirme, sous la responsabi-lité du fabricant l’aptitude à l’usage prévu d’un produit.Il définit les dispositions du contrôle de production misen place par le fabricant et éventuellement superviséespar un organisme notifié.L’ATE est valable 5 ans.

AjustementAssemblage de deux pièces lisses, l’une extérieurecontenante (alésage ou pièce femelle) et l’autre inté-rieure contenue (arbre ou piècemale) demême dimen-sion nominale mais de tolérances différentes pouvant,en fonction de ces tolérances, avoir des comportementsdifférents (jeu positif, serrage, jeu incertain).

Ajustement avec jeuAjustement assurant toujours un jeu entre l’alésage etl’arbre après assemblage, la limite inférieure de l’alé-sage étant plus grande que la limite supérieure del’arbre (ou dans le cas limite égale). Exemple : systèmede filetage vis/écrou.

Ajustement avec serrageAjustement assurant toujours un serrage entre l’alé-sage et l’arbre après assemblage, la limite supérieurede l’alésage étant plus petite que la limite inférieure del’arbre (ou dans le cas limite égale). Exemple : systèmede goupillage.

AlésageOpération d’usinage d’une surface intérieure cylindriqueou conique – par extension, forme obtenue par cetteopération.

Alésage (système de tolérance)Forme géométrique définie par une dimension linéaireintérieure d’une pièce, généralement cylindrique.

8 . Vo c a bu l a i re du mé t i e r d e l a f i x a t i o n

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AlexanderVoir Théorie d’Alexander.

AlliageMélange ou fusion d’éléments métalliques entre euxou/et avec d’autres éléments nonmétalliques, permet-tant d’obtenir des caractéristiques améliorées parrapport aux caractéristiques des composants de base.Les éléments ajoutés aumétal sont totalement solublesdans ce dernier à l’état liquide et ils sont susceptiblesd’entrer en solution solide ou de former des composés.

AllongementAugmentation en valeur ou en pourcentage de la lon-gueur entre repères d’une pièce lors d’unemise en trac-tion – cette augmentation peut être temporaire(allongement élastique) ou définitive (allongement plas-tique).

Allongement élastiqueAugmentation de longueur d’une fixation ou d’uneéprouvette dans le domaine d’élasticité du matériausous un effort de traction, la fixation ou l’éprouvettereprenant sa longueur d’origine lorsque la sollicitationdisparait.

Allongement plastiqueAugmentation de longueur irréversible d’une fixation oud’une éprouvette lorsqu’elle est soumise à un effort detraction supérieure à sa limite d’élasticité, qui apparaitaprès l’allongement élastique.

Allongement après rupture sur éprouvette(symbole A%)Grandeur sans unité exprimée en pourcentage – défor-mation permanente déterminée après rupture, lors d’unessai de traction sur éprouvette pour les vis, goujons,tiges filetées trempées et revenues (classe de qualité8.8 et supérieures) conformément à l’ISO 898-1.

Allongement après rupture sur fixation entière/ sur produit entier (symbole Af)Grandeur sans unité exprimée en pourcentage – défor-mation permanente déterminée après rupture, lors d’unessai de traction sur fixation entière (vis, goujons, tigesfiletées) pour toutes les classes de qualité, conformé-ment à l’ISO 898-1 ou l’ISO 3506-1.

Aluminium (symbole chimique Al)Métal blanc, brillant, fortement ductile, léger, s’auto-protégeant contre l’oxydation par production d’unecouche d’alumine (résistance à la corrosion atmosphé-rique) – utilisation en rivetage, dans l’industrie aéro-nautique, etc.

AMDECAnalyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et dela Criticité - A pour but d'étudier et de maitriser lesrisques de défaillance d'un produit, processus ouservice.

Amélioration continueProcessus ordonné visant à réduire l’irrégularité desproduits, les rejets et les fréquences d’essai tout enaméliorant la productivité, la qualité et la satisfaction duclient.

AmorpheQualifie unematière dont les atomes ne sont pas ordon-nés selon une structure cristallographique quelconque.

Analyse chimiqueDétermination en laboratoire de la composition chi-mique d’un produit en pourcentages d’éléments.Techniques utilisées : spectrométries d’émission optiqueou voie humide (plasma,…), microanalyses X quantita-tives,…

Anneau d’arrêtVoir Circlip.

AnodeElectrode sur laquelle se produit l’oxydation ou la cor-rosion (opposée à la cathode).

AnodePôle électrique de signe positif.

AnodisationProcédé d’oxydation anodique électrolytique permettantla transformation d’une couche superficielle du métalen couche de protection conte l’usure et/ou dans un butesthétique – procédé particulièrement utilisé sur lespièces à base d’aluminium.

AnomalieDéviation par rapport à ce qui est attendu (peut être lacause de non-conformité ou défaut).

ApplicateurOrganisation qui met en œuvre les revêtements sur lesfixations. Il peut s’agir d’un applicateur sous-traitant dufabricant ou distributeur, ou d’une application intégrée.

Aptitude à l’assemblage / aumontageAptitude des fixations à être assemblées / montées àl’aide du / des outil(s) approprié(s), et conformément auxexigence(s) ou mode(s) opératoire(s) spécifié(s), le caséchéant.

AQLAcceptance Quality Level : voir Niveau de qualité accep-table.

ArbreAxe destiné à transmette un mouvement de rotation.Pièce essentiellement destinée à s’insérer dans unalésage.

Arbre (système de tolérances)Forme géométrique définie par une dimension linéaireextérieure d’une pièce, généralement cylindrique.

Arc-boutementPhénomène d’adhérence entre deux solides qui s’op-pose à tout mouvement.

Argent (symbole chimique Ag)Métal blanc et brillant, inoxydable par l’oxygène, disso-luble dans l’acide nitrique – utilisation en revêtement(argenture).

ArgentureRevêtement métallique d’argent sur une pièce permet-tant d’améliorer sa résistance à la corrosion et/ou sacapacité de conductivité électrique ou thermique.

ArrachementMode de ruine d’un assemblage où la fixation s’extrait deson support sous sollicitations (ruine du support ouruine d’une partie de la fixation, mais pas de rupture dela fixation elle-même). Mode rencontré pour la ruined’assemblage avec vis à bois ou cheville par exemple.

Arrêtés du 20 Janvier 1995 et du 13 octobre1997Arrêtés français portant mise en application obligatoiredes normes ISO 898-1, ISO 898-2, ISO 3506-1 etISO 3506-2 pour les fixations à filetagemétrique ISO, dèslors qu’une classe de qualité est mentionnée sur n’im-porte quel support (marquage, étiquetage, documentcommercial, site web, publicité…).

Arrondi sous têteSurface de raccordement entre la tête et le corps d’unevis, dont la section se rapproche d’un quart de cercle –mesure par le rayon de ce cercle. Voir Rayon sous tête etZone de raccordement tête-tige.

ASMESigle identifiant les normes publiées par l’AmericanSociety for Mechanical Engineers.

ASMEAmerican Society for Mechanical Engineers - organisa-tion internationale qui regroupe plus de cent vingt-cinqmille ingénieurs, résidant principalement aux EtatsUnis, dont l'activité couvre le vaste domaine dessciences mécaniques. Elle est structurée en Sectionsgéographiques, douze pour les Etats Unis et une pourl'étranger ; cette dernière divisée à son tour en quatresous-sections, dont une pour l'Europe. Du point de vuetechnique les activités se structurent autour de trente-huit divisions chargées de l'organisation de congrès,symposiums et forums spécialisés et de disséminer lesinformations pertinentes auprès des membres ayantexprimé leur intérêt. L'ASME publie de très nombreusesrevues d'un très haut niveau scientifique et techniquegrâce à une politique stricte de sélection des contribu-tions.

Aspect d’une fixationPropriété liée à la surface d’une fixation, telle que lacouleur, la brillance, l’absence de défaut, etc.

AssemblageAction d’assembler des éléments formant un tout,montage, ensemble qui en résulte – réunion d’élémentsdivers ou hétéroclites.

Assemblage démontableAssemblage qui, effectué au moyen de fixation(s),permet le démontage de la liaison sans dommage pourles pièces assemblées, la fixation pouvant ou non êtreréutilisée (par exemple système vis-écrou).

Assemblage non démontableAssemblage qui, effectué au moyen de fixation(s),permet le démontage de la liaison en détruisant lespièces assemblées et/ou la fixation (par exemple écroussertis ou rivets).

AssemblagemécaniqueLiaison de différentes pièces d’un ensemblemécanique.

Assurance qualitéPolitique d’entreprise visant à avoir et donner confiancedans sa capacité à satisfaire les besoins de ses clients.

ASTMAmerican Society for Testing and Materials - Un desorganismes nationaux des USA pour la normalisationdesmatériaux – sigle identifiant les normes publiées parcet organisme - par extension, produit réalisé avec desmatériaux correspondants à certaines caractéristiquesnormalisées par cet organisme (référence courantedans certains marchés, notamment en industrie pétro-lière).

AttacheVoir revêtement à l’attache.

Attestation de conformité à la commande (2.1)Document établi selon les spécifications de la normeEN 10204 ou ISO 10474 dans lequel le producteur dematériaux déclare que les produits livrés sontconformes à la commande, sans résultat d’essai.

AusténiteConstituant micrographique des aciers et fontes, cris-tallisant en réseau cubique à faces centrées (CFC) :solution solide d’un ou plusieurs éléments dans le fergamma – voir Acier austénitique.

Austénite résiduelleAusténite non transformée subsistant à températureambiante après un traitement de durcissement partrempe.

Austénitique (Symbole A)Nuances d’acier inoxydable. La désignation est complé-tée par un chiffre indiquant la composition (2= alliage àbase de chrome et nickel, 4= alliage à base de chrome,nickel et molybdène) – elle peut être complétée aprèsun tiret par des chiffres correspondant à 1/10 de larésistance minimale à la traction de la vis, exprimée enN/mm2, donnant ainsi une classe de qualité pour lesfixations en acier inoxydable.

AusténitisationOpération au cours de laquelle l’acier est porté à unetempérature supérieure à la limite de stabilité de laferrite, de telle sorte que celle ci se transforme en aus-ténite.

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APPROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE 40

Austéno-ferritiqueNuances d’acier inoxydable « Duplex », à forte teneuren chrome et molybdène, adaptées à des conditions deservice dans certains environnements très agressifs.

AutofreinageDispositif incorporé à une fixation, destiné à limiter lespossibilités de dévissage d’un assemblage – voirFreinage.

AutopassivationCouche de conversion naturelle réduisant la vitesse decorrosion du substrat, par exemple pour l’acier inoxy-dable, l’aluminium, le titane.

Avis Technique (AT)Document demandé par une entreprise et validé par unecommission constituée auprès du Ministère chargé del’Equipement, qui couvre l’aptitude à l’emploi des pro-cédés, matériaux, «éléments ou équipements utilisésdans la construction, lorsque leur nouveauté n’enpermet pas la normalisation.

AxeEn physique, droite orientée avec origine et unité.En mécanique, désigne un arbre tournant.En langage GPS, éléments tolérancés ou de référenceréels construits.Ligne rectiligne fictive d’une surface ou d’un volume derévolution représentée en trait fin mixte (exemple : axed’une vis).

AxialLongitudinal ou parallèle à l’axe de la pièce, habituelle-ment en référence aux contraintes axiales de traction etde compression.

A2 et A2-70Nuances d’acier inoxydable – le « A » indique un acierausténitique, le « 2 » un alliage à base de chrome etnickel, le deuxième groupe de la désignation indique (siprésent) le 1/10° de la résistanceminimale à la tractionde l’élément de fixation exprimée en N/mm2.

A4, A4-70 et A4-80Nuances d’acier inoxydable – le « A » indique un acierausténitique, le 4 un alliage à base de chrome, nickel etmolybdène, et le deuxième groupe de la désignationindique (si présent) le 1/10° de la résistanceminimale àla traction de l’élément de fixation exprimée enN/mm2.

BBainiteConstituant formé par décomposition de l’austénite dansun intervalle de température compris entre les tempé-ratures où se forme la perlite et celles auxquelles appa-raît la martensite. Elle est formée de grains de ferritedans lesquels le carbone a finement précipité sousforme de carbures.

BardageParoi de façade constituée d’éléments rapportés surune structure, le plus généralement pour des bâtimentsindustriels (bacs-acier ou panneaux-sandwiches posésavec des fixations de second-œuvre).

BesoinCe qui parait nécessaire ou indispensable à quelqu’un.Sur le plan économique, raison pour laquelle le clientest prêt à débourser une somme. Peut être un produitou un service. Un CBB (calcul de besoin brut) exprime unprévisionnel de consommation destiné à permettre l’an-ticipation des approvisionnements afin d’éviter toutmanquant.

BienObjet matériel fabriqué et commercialisé. Son achatsatisfait le besoin de celui qui l’acquiert.

Bore (symbole chimique B)Composant non métallique noir améliorant la trempa-bilité des aciers à taux de carbone inférieur à 0,8%, touten permettant l’économie d’autres éléments beaucoupplus coûteux (nickel, chrome, etc.).

BorurationTraitement thermochimique auquel est soumis un alliageferreux, lemaintien à température étant réalisé dans unmilieu convenable pour obtenir un enrichissementsuperficiel en bore. Réalisé à haute température, cetraitement donne naissance à une couche de duretéélevée.

BoulonEnsemble composé d’une vis et d’un écrou, parfoisaccompagné d’une ou deux rondelles (cas des boulonsprécontraints pour construction métallique).

Boulon HRBoulon de construction métallique à Haute Résistancecomposé de vis, écrou et rondelles, apte à la précon-trainte (minimum 0,7 fub As) : en cas de surserrage, lamarge de sécurité est obtenue principalement par l’al-longement plastique de la vis avant rupture. La hauteurd’écrou est d’environ 0,9 D et la longueur filetéenormale. Ces boulons sont sous marquage CE dans lecadre de la DPC (Directive Produits de Construction).Encomplément, ils peuvent être aussi sous marque NF.

Boulon HRCBoulon de construction métallique à Haute Résistanceavec précontrainte Calibrée composé de vis, écrou etrondelles, La précontrainte est contrôlée lors duserrage par la rupture de l’embout fusible de la vis. Cesboulons sont sousmarquage CE dans le cadre de la DPC(Directive Produits de Construction). En complément, ilspeuvent être aussi sous marque NF.

Boulon HVBoulon de construction métallique à Haute Résistancecomposé de vis, écrou et rondelles, apte à la précon-trainte (minimum 0,63 fub As) : en cas de surserrage, lemode de ruine est généralement par déformation puis

arrachement du filetage en prise. La hauteur d’écrou estd’environ 0,8 D et la longueur filetée écourtée. Cesboulons sont sousmarquage CE dans le cadre de la DPC(Directive Produits de Construction). Les élémentsformant le boulon peuvent être fournis dans une mêmeboite ou en boitage séparé. Dans ce cas, le lot d’en-semble doit être respecté afin de garantir l’aptitude àl’emploi de l’ensemble.

Boulon SBBoulon de construction métallique principalementutilisé pour des sollicitations en cisaillement ou faiblessollicitations en traction. Aucune précontrainte n’estexigée. Ces boulons sont sous marquage CE dans lecadre de la DPC (Directive Produits de Construction). Encomplément, ils peuvent être aussi sous marque NF(SB = Structural Bolt).Procédé permettant l’assemblage permanent parbrasure de deux piècesmétalliques de nature identiqueou différente. Consiste à combler un joint par capillaritéou infiltration d’un métal d’apport dont la températurede fusion est inférieure à celle des pièces assemblées.

Brinell (essai Brinell)Test de dureté de surface par mesure du diamètre del’empreinte résultant d’une pénétration sans à-coup etprogressive sous une charge définie d’une bille de dia-mètre normalisée –mesureHB –Ce test est notammentutilisé pour les aciers écrouis ou recuits.

BrochageProcédé permettant d’usiner des surfaces (souvent inté-rieures) par repoussage à l’aide d’un outil à tranchantsmultiples appelé broche. Exemple : réalisation de can-nelures ou d’empreinte six pans creux.

BronzeAlliage de cuivre (symbole chimique Cu) et étain(symbole chimique Sn), pouvant être complété par dunickel, de l’aluminium ou du silicium – bonne résistanceà la corrosion.

Brouillard salin neutre (essai) ou BSEssai destructif de corrosion accéléré de résistance àl’oxydation de fixations revêtues, dans une enceinte cli-matique à ambiance tempérée, humide et salée – Larésistance à la corrosion au brouillard salin est généra-lement spécifiée en heures (mesure en heures d’appa-rition des phénomènes d’oxydation blanche et/ou derouille rouge).

BrunissageOpération de finition par immersion dans un bain alcalinchaud ou résultant d’une opération de trempe ther-mique à l’huile, colorant les pièces traitées en noir oubrun foncé.

BSVoir Brouillard salin neutre.

BS – BS EN – BS EN ISO – BS ISOSigles identifiant les normes du Royaume-Uni publiéespar le BSI et précédant le numéro de la norme.

BSIBritish Standard Institute : organisme officiel nationalde normalisation du Royaume-Uni.

CCahier des charges fonctionnel (CdCF)Document par lequel le demandeur exprime son besoinou celui qu’il est chargé de traduire, en termes de fonc-tions de service et de contraintes. Pour chacune d’ellessont définis des critères d’appréciation et leurs niveaux.Chacun de ces niveaux doit être assorti d’une toléranceou flexibilité.

CalibreBague ou tampon, lisse ou fileté, utilisé pour descontrôles par comparaison sur arbre et alésage lisse oufileté.

CalmageAddition au moment de la coulée de l’acier, d’élémentsavides d’oxygène (silicium, aluminium,…) susceptiblesde former avec lui des composés stables pour réduireou supprimer l’effervescence de cet acier.

CalorisationProcédé thermochimique de diffusion superficielled'aluminium (cémentation par l'aluminium).

CaoutchoucVoir Elastomère.

Capabilité (d’un processus de production)Capacité d’un système à remplir de façon pérenne lafonction demandée – notion utilisée pour lamaitrise sta-tistique des procédés (SPC) permettant de mesurer lacapacité d’un équipement ou d’un procédé à réaliser despièces dans un intervalle de tolérance défini – voir lanorme ISO 16426.

Capacité de charge intégraleCaractéristique d’une fixation finie (vis, goujon, tigefiletée, écrou - normalisée ou non) dont la charge derupture minimale Fm est conforme lorsqu’elle estsoumise à un essai de traction sur produit entier, et dontla rupture se produit dans la partie filetée pour les vis àmétaux.

Capacité de charge intégrale (vis à métaux à…)Vis ou goujon avec une partie lisse de diamètre ds > d2 ouvis entièrement filetée ou tige filetée, dont la rupture entraction se produit dans la partie fileté (voir la normeNF EN ISO 898-1).

Capacité de charge réduiteCaractéristique d’une fixation finie (vis, goujon, tigefiletée, écrou - normalisée ou non) dont les propriétésdumatériau sont conformes aux exigences prévues parsa classe de qualitémais dont la rupture se produit, soitpour une charge inférieure à celle des écrous normaux(par exemple écrou bas) et de ce fait la classe de qualité

8 . V o c abu l a i r e p r o du i t s d e f i x a t i o n

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doit être précédée d’un zéro (voir ISO 898-2), soit dansune partie autre que le filetage pour les vis à métaux dufait de leur géométrie.

Capacité de charge réduite (vis à métaux à…)Vis à métaux dont la géométrie entraîne la rupture entraction dans une partie autre que le filetage, parexemple dans la tête (tête basse, tête fraisée, à entraî-nement interne) ou dans la partie lisse (vis à tige trèsréduite…). De ce fait la classe de qualité doit être précé-dée d’un zéro (voir NF EN ISO 898-1).

Caractéristique d’une fixationPropriété dimensionnelle, chimique, physique, méca-nique ou fonctionnelle ou autre propriété identifiabled’une fixation, qui peut faire l’objet d’une spécification(par exemple : hauteur de tête, teneur en carbone,résistance à la traction, relation couple/tension…).

Caractéristique essentielleDans le cadre du RPC (Règlement Produit de laConstruction), caractéristique du produit de construc-tion qui correspond aux exigences fondamentales appli-cables aux ouvrages de construction, pour la librecirculation des produits.

CaractéristiquemécaniquePropriétémécanique spécifiée d’une fixation, générale-ment déterminée au moyen de machine d’essai (trac-tion, allongement, dureté…).

Caractéristique sélectionnéeCaractéristique d’une fixation considérée comme cri-tique pour son assemblage et/ou sa fonction et qui estdésignée par le client.

Carbone (symbole chimique C)Composant non métallique simple, utilisé dans la com-position des aciers sous forme de coke dans les haut-fourneaux.

CarbonitrurationTraitement thermochimique afin d’obtenir une diffusionde carbone et azote dans la surface métallique, provo-quant une augmentation de la dureté de la surface dumétal, particulièrement utilisé pour les fixations en acierbas-carbone ou faiblement alliés pour améliorer leurscaractéristiques fonctionnelles (vis autoperceuses, visde pression ou réglage…). Généralement cette opéra-tion est suivie d’un durcissement par trempe + revenu.

CarburationRésultat de l’augmentation de la teneur en carbone ensurface par rapport à celle du métal de base, générale-ment non souhaité.

CardanType d’accouplement permettant la transmission depuissance entre deux arbres avec désalignement angu-laire.

Carte de contrôleOutil utilisé en contrôle qualité afin demaitriser les pro-cédés de fabrication – Permet de détecter lemoment ouapparait une défaillance entrainant une dérive.

CathodeElectrode sur laquelle se produit la réduction (opposéeà l’anode).Pôle électrique de signe négatif.

CavitationErosion à la surface d’un solide par formation et évolu-tion de cavités, au contact d’un liquide.

CCPUCertificat de Contrôle Produit par l’Usine, certificat deconformité en usine, garantissant la conformité de lamatière première à une norme matière et /ou à uncahier des charges, et résultant de son analyse chi-mique et d’essais mécaniques. A été remplacé par les« Certificats matière » ou « Documents de Contrôle »pour les fixations.

CémentationTraitement thermochimique de diffusion afin d’obtenirun enrichissement de la surfacemétallique en carbone,provoquant une augmentation de la dureté de la surfacedu métal trempé. Utilisé par exemple pour les vis auto-formeuses et les vis autotaraudeuses. Cette opérationest toujours suivie d’un traitement thermique de trempe+ revenu, afin d’obtenir le durcissement de la coucheenrichie par formation de martensite.

CENComité Européen de Normalisation. La publication desnormes européennes est assurée par les organismesnationaux des différents pays.

CéramiqueMatériau à base d’oxydes de carbures, nitrures…Obtenupar solidification à haute température ou frittage.

Certificat 2.1Voir Attestation de conformité à la commande 2.1.

Certificat 2.2Voir Relevé de contrôle 2.2.

Certificat de contrôle 3.1 (matériaux)Document selon spécifications de la norme EN 10204 ouISO 10474, dans lequel le producteur de matériauxdéclare que les produits livrés sont conformes à la com-mande, avec des résultats issus de contrôles spéci-fiques. Ce document est validé par le représentantautorisé du producteur.

Certificat de contrôle 3.2 (matériaux)Document selon spécifications de la norme EN 10204 ouISO 10474, dans lequel le producteur de matériauxdéclare que les produits livrés sont conformes à la com-mande, avec des résultats issus de contrôles spéci-fiques. Ce document est validé par le représentant

autorisé du producteur et par le représentant autorisédu client ou par un inspecteur désigné par une tiercepartie.

Certificat matièreDocument de contrôle pour les matériaux (voirAttestation de conformité à la commande 2.1, Relevé decontrôle 2.2, ou Certificat de contrôle 3.1 ou 3.2). Ne pasconfondre avec les Documents de contrôle pour les fixa-tions.

CertificationActivité par laquelle un organisme reconnu, indépendantdes parties en cause, donne l’assurance qu’une organi-sation, un service, un processus, un produit ou des com-pétences professionnelles sont conformes à desexigences spécifiées dans un référentiel. La certificationest une démarche volontaire.

CETIM®Centre Technique des Industries MécaniquesOrganisme d’études, de recherche, d’essais etcontrôles, de formation et d’information technique pourles métiers de la mécanique.

ChambrageLogement cylindrique obtenu par fraisage, permettantà la tête d’une vis d’être noyée dans la pièce assemblée.

ChanfreinAngle rabattu ou usiné d’une pièce, supprimant unearête vive et améliorant la résistance.

Charge (chimie)Matière solide ajoutée à un polymère pour améliorer sespropriétés.

Charge (mécanique)Effort supporté par une ou plusieurs pièces ou valeurnumérique d’une sollicitation, exprimé en newtons (N)ou déca-newtons (daN). Aussi appelée Effort ou Force.

Charge (sous-lot)Quantité de fixations identiques issues du même lot defabrication et traitées ensemble en une seule fois avecle même procédé. Le même procédé signifie : pour unprocédé continu, le même cycle de traitement sansaucune modification de réglage ; pour un procédé dis-continu, le même cycle de traitement pour des chargesidentiques et consécutives. Le lot de fabrication peutêtre divisé en plusieurs charges pour les besoins de lafabrication, ces charges étant ensuite réassembléesdans le même lot de fabrication. Voir Lot homogène defabrication.

Charge de galvanisationQuantité de fixations identiques, nettoyées, décapées àl’acide, fluxées et galvanisées en même temps dans unmême panier de galvanisation.

Charge d’épreuveCharge spécifiée pour caractériser la résistance à lacharge d’épreuve d’une vis à métaux ou d’un écrou,exprimé en newton (N). Voir Essai de charge d’épreuve.

Chargemaximale (symbole Fm)Lors d’un essai (traction, cisaillement…) d’une fixation,effort maximum supporté par la pièce testée aprèsdépassement de la limite d’élasticité et avant rupture,exprimé en newton (N).Essai de résilience par mesure de l’énergie de chocnécessaire à la rupture d’une éprouvette normalisée,entaillée en V ou en U, sous l’action d’un pendule.

CHCVis à tête Cylindrique à six pans creux (HC = HexagonaleCreuse).

ChevilleFixation permettant de réaliser un ancrage dans unmatériau support (plâtre, béton..) par frottement, parverrouillage de forme ou par collage.

ChocDéfaut de surface caractérisé par un creux (ou bosse-lure) sur une surface externe quelconque d’une fixation,provoqué par une action extérieure lors de la manuten-tion (transfert lors du process de fabrication, lors duconditionnement…).

Choc sur filetBosselure, éraflure, encoche sur le filetage provoquéepar une action extérieure en cours de fabrication ou demanipulation de la pièce (en particulier sur les filetagesextérieurs).

Choc thermiqueBrusque variation de la température interne d’une pièce,entraînant la modification de ses propriétés et pouvantengendrer une rupture.

ChromageRevêtement métallique de Chrome.

ChromatationOpération visant à apporter des chromates dans lamasse ou en surface de pièces obtenue par la réactiond’une solution contenant des composés de chrome hexa-valent, afin d’en renforcer la résistance à la corrosion.Couche de conversion résultant de cette opération.

Chrome (symbole chimique Cr)Métal blanc, dur et inoxydable utilisé en alliage pouraméliorer les qualités de résistance à l’oxydation à latraction ou à l’usure et en composant de revêtement desurface associé au zinc– Il est surtout présent à l’étattrivalent (Cr3) ou hexavalent (Cr6).

Chrome hexavalent (symbole Cr6)Chrome à l’état d’oxydation +6 agissant comme inhibi-teur de corrosion et utilisé pour former une couche deconversion au chromate. Le chrome hexavalent estconsidéré comme substance toxique par son aspectcancérigène et allergène et soumis à réglementation.

Chrome trivalent (symbole Cr3)Chrome à l’état d’oxydation +3 utilisé pour former unecouche de conversion de passivation, qui peut remplacerune couche de conversion au chromate.

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APPROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE 42

ChromisationTraitement thermochimique auquel est soumis unalliage ferreux, le maintien à température étant réalisédans un milieu convenable pour obtenir un enrichisse-ment superficiel en chrome qui diffuse vers l’intérieurde la pièce. La couche superficielle peut être formée dechrome quasiment pur.

CinématiqueEtude du mouvement des corps sans prise en comptedes forces qui le provoque – Par extension, permet deconnaitre la volumétrie potentielle d’un systèmeméca-nique en mouvement.

Circlips®

Anneaux d’arrêt pour arbre (circlips extérieurs) oualésage (circlips intérieurs).

CircularitéSpécification géométrique tolérancée relative au profilde chaque section droite d’un cylindre extérieur dont laforme est comparée à un cercle parfait.

CisaillementSollicitation mécanique revenant à sectionner par uneforce perpendiculaire à l’axe de la pièce une sectiondroite en deux sections opposées.

Classe de flexibilitéIndication littérale placée au niveau d’un critère d’appré-ciation et permettant de préciser son degré de négocia-bilité ou d’impérativité.

Classe de qualitéLa classe de qualité représente l’ensemble des carac-téristiques mécaniques et physiques minimales et/oumaximales que doivent satisfaire les vis, goujons, tigesfiletées et écrous à filetagemétrique ISO (par exemple :matériau et traitement thermique, résistance à la trac-tion pour les vis, charge d’épreuve pour les écrous), avecles méthodes et programmes d’essais correspondant.La classe de qualité est représentée par un symbole(exemple : vis 8.8, écrou de classe 8….). La classe dequalité est reprise par le Marquage (voir ce terme) etl’étiquetage.

Classe de tolérance (arbre/alésage)Désignée par une ou plusieurs lettresmajuscules (pourles alésages) ouminuscules (pour les arbres) identifiantl’écart fondamental, suivies du nombre représentant ledegré de tolérance normalisé. Par exemple H7 (alésage)ou h7 (arbre).

Classe de tolérance de filetageDésignation alphanumérique indiquant la tolérance etle jeu normalisés d’assemblage pour un filetage. Parexemple 6g pour une vis, 6H pour un écrou.

ClavetageTechnique d’assemblage par Clavette.

ClavettePièce assurant la liaison démontable entre plusieurspièces en rotation et/ou translation (par exemple entreun moyeu ou une poulie et un arbre).

Clef à chocsOutil de serrage ou desserrage puissant mais imprécis,à réserver aux blocages.

Clef dynamométriqueOutil de serrage indiquant ou limitant le couple deserrage, utilisé notamment en montage de charpentemétallique.

ClientOrganisme qui achète des produits de fixation, mais quin’est pas obligatoirement l’utilisateur.

ClinchageTechnique d’assemblage par déformation mécaniquelocale et à froid par point de tôles l’une dans l’autre(point de clinchage rond, rectangulaire…).

ClipFixation réalisée à partir de métal en feuille, de plas-tique ou fixation métalloplastique destinée à êtreassemblée par pression – aussi appelé Agrafe lors-qu’elle est métallique.

CoaxialitéSpécification géométrique tolérancée relative à deuxcylindres d’axe théoriquement parfait et commun.

Coefficient de frottement (symbole µ)Grandeur sans unité déterminée aumoyen d’un banc deserrage, calculée à partir de grandeurs physiquesmesurées et des caractéristiques de la fixation filetée.Elle permet de résumer la relation couple / tension de lafixation entrainée en rotation de façon simple, indépen-damment de la géométrie de l’assemblage.

Coefficient de rendement du couple (symbole K)Grandeur sans unité déterminée aumoyen d’un banc deserrage, calculée à partir du couple et de la tensionmesurés et du diamètre de la fixation. Le coefficient Kest utilisé pour les boulons de construction métalliqueaptes à la précontrainte (boulons HR, HRC, HV).

COFRACCOmité FRançais d’ACcréditation, association françaiseayant pour but d’accréditer en France des organismesprivés ou des laboratoires dépendant de la puissancepublique (métrologie légale, comparaisons inter-labo-ratoires et matériaux de référence…).

Cohésion du revêtementAptitude d’une couche de revêtement à rester intrinsè-quement liée.

CollageProcédé d’assemblage de plusieurs pièces par liaisonchimique, au moyen de produit d’apport possédant despropriétés adhésives, non démontable (destruction àl’interface collé ou dans le matériau lui-même pour lescollages structuraux).

CompétitivitéCapacité à affronter dans de bonnes conditions lesentreprises concurrentes et les exigences des clients.Par extension, capacité à obtenir des conditions écono-miques satisfaisantes.

CompositeMatériau constitué dematières de nature différente, parexemple composé d’une charge (fibres de verre, fibresde carbone) et d’un liant permettant une solidificationpar réaction chimique.

CompressionContraintemécanique équivalente à l’action d’une forcequi exerce une pression à chaque extrémité d’unélément rectiligne, causant une déformation élastiqueou plastique de la pièce : raccourcissement dans ladirection de l’effort appliqué (contraire de la traction).

Condition fonctionnelle (Cote condition ou Cotefonctionnelle)Dimension permettant d’assurer les conditions nor-males de fonctionnement d’un produit. Elle peut êtreunilimite ou bilimite.

ConductibilitéPropriété d’un matériau à propager un flux thermiqueou électrique, caractérisé par sa conductivité (thermiqueou électrique).

Conductivité thermique (symbole k)Capacité d’un matériau à conduire la chaleur d’un fluxthermique stabilisé.

ConformitéSatisfaction d’une exigence.

ConsensusAccord général concerté entre les parties, caractérisépar l’absence d’opposition ferme à l’encontre de l’es-sentiel du sujet, un processus de rapprochement despositions divergentes et un processus de prise en consi-dération de toutes les vues exprimées. Le consensusn’implique pas nécessairement l’unanimité.

Contamination d’un lotInclusion de fixation(s) différente(s), de substance(s) ouproduit(s) étranger(s) dans un lot de fabrication de fixa-tions.

Contrainte (fixation) (symbole σ)Ratio de la force appliquée dans une fixation et sasection résistante, exprimé en mégapascal.

Contrainte (mécanique)Effort par unité de surface, exprimé en mégapascal(1 MPa = c Newton par mm2).

Contrainte admissible (symbole σc)Produit de la contrainte calculée d’après la chargemaxi-male estimée et d’un coefficient de sécurité (supérieurà 1) utilisé pour intégrer les inconnues et les besoins desécurité.

Contre-têtePartie déformée du corps d’un rivet aveugle, opposée àsa tête, formée par la tige au cours de la pose.

ContrôleAction demesurer, essayer, examiner, passer au calibreles caractéristiques d’un produit.

Contrôle (fixation)Examen, mesurage, essai et/ou contrôle par calibred’une ou plusieurs caractéristiques d’une fixation, etcomparaison des résultats avec les exigences spécifiéesafin de déterminer la conformité. Par exemple contrôledimensionnel par pied à coulisse, présence d’une pattede clip, défaut de surface visuel.

Contrôle (selon ISO 9001)Vérification d’une ou plusieurs caractéristiques confor-mément à un protocole établi (norme, spécificationtechnique, règle interne..). Un contrôle est non destruc-tif sauf spécification contraire – par exemple contrôledimensionnel par pied à coulisse, contrôle par calibred’un filetage, présence d’une patte de clip, défaut desurface visuel…

Contrôle de réceptionEnsemble de procédures effectuées par le client ou sonreprésentant sur les fixations livrées, afin de décider del’acceptation ou du rejet du lot de fixations.

Contrôle destructifType de contrôle altérant les pièces concernées etempêchant leurmise en utilisation ultérieure (exemple :test brouillard salin, essai de rabattement de tête…).

Contrôle dimensionnelVérification des dimensions caractéristiques normativesou spécifiques d’un échantillonnage de pièces d’un lot,effectué avant livraison et pouvant donner lieu à un cer-tificat de contrôle.

Contrôle en cours de fabricationEnsemble de procédures systématiques ou périodiquesde mesurage ou de vérification des paramètres d’unprocédé et/ou des caractéristiques des fixations, et ajus-tement approprié du procédé de fabrication afin d’assu-rer la production de fixations conformes.

Contrôle finalEnsemble de procédures de contrôle effectuées par lefabricant ou le distributeur sur les fixations finies, afin dedécider si un lot peut être livré au client.

Contrôle non destructifType de contrôle effectué sans altération des piècesconcernées et permettant leur mise en utilisation ulté-rieure (exemple : contrôle dimensionnel, radiographie,contrôle de profil…).En plus du contrôle dimensionnel, c’est l’ensemble desprocédés permettant de contrôler une pièce afin dedéceler d’éventuels défauts (débouchant ou non) tout enpréservant l’intégrité (chimique, métallurgique, phy-sique et mécanique) de la pièce. Les méthodes les plusutilisées sont :

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• ressuage (détection de défaut débouchant en surface),• magnétoscopie (détection de défaut débouchant etsous jacent en surface),

• sondage aux ultrasons (détection de défaut à cœur),• radiographie aux rayons X ou Gamma (détection dedéfaut à cœur).

CoplanaireAdjectif définissant une caractéristique contenue dansun même plan.

Corps de boulonTERME A NE PAS UTILISER : Vis avec partie lisse soustête et partiellement filetée.

CorrosionDestruction progressive d’une pièce par effet chimiqueou électrochimique (environnement) conduisant à unealtération de surface et une dégradation des caractéris-tiques mécaniques.

Corrosion caverneuseCorrosion par diminution de la concentration en oxygènedans des zones particulières, due à des criques, inter-stices, impuretés, imperfections de la couche de pro-tection…

Corrosion cyclique (essai)Essai de corrosion au cours duquel les fixations sontgénéralement exposées à une combinaison de différentsenvironnements, en continu ou par intermittence(brouillard salin, humidité, température élevée oubasse, etc.) voir Brouillard salin neutre.

Corrosion dumétal de baseCorrosion du matériau à partir duquel la fixation a étéfabriquée, appelée rouille rouge lorsque le métal debase est de l’acier ou un alliage de fer.

Corrosion de contactPhénomène lié au contact électriquement conducteurentre au moins deux matériaux métalliques de naturedifférente (couplage galvanique) qui, en présence d’eau,entraine une attaque électrochimique accrue du métalle moins noble – Voir Corrosion galvanique.

Corrosion du revêtementCorrosion de la (des) couche(s)métallique(s) protégeantla fixation, ou des particules métalliques pour les revê-tements de zinc lamellaire.

Corrosion – érosionAction conjointe de la corrosion et de l’érosion due àl’écoulement d’un fluide corrosif, qui accélère l’enlève-ment de matière.

Corrosion galvaniqueCorrosion électrochimique accélérée entre deux maté-riaux de potentiel électrolytique différent, résultant dela production d’un courant électrique entre eux paréchange d’électrons en présence d’un électrolyte (humi-dité, eau...) – « effet de pile » (contact métal/métal plusnoble ou avec un conducteur non métallique dans unélectrolyte corrosif).

Corrosion généraliséeType de corrosion qui attaque et détériore la surfaced’un métal de manière uniforme.

Corrosion par piqûresCorrosion locale semanifestant par une attaque super-ficielle produisant des points jusqu’à formation decavités perpendiculaires à la surface de la pièce.

Corrosion sous contrainteProcessus de fissuration qui requiert l’action simulta-née d’une contrainte (appliquée en service ou résiduellede fabrication) et d’un agent corrosif.

CorroyéSe dit d’un matériau métallique qui a été déformé parallongement.

Cotation fonctionnelleCotation permettant à partir de conditions fonctionnellesexprimées sur le dessin d’ensemble de déterminer lescotes fonctionnelles tolérancées.

Cote condition ou cote fonctionnelle.Voir condition fonctionnelle.

Couche de conversionCouche superficielle obtenue par traitement chimiqueou électrochimique, constituée d’un composé du métaldu substrat et d’éléments de la solution de traitement(par exemple couche de conversion au chromate, passi-vation, phosphatation…).

CouléeLot de produits issu d’une fabrication homogène d’acierou d’alliage dans l’industrie sidérurgique.

Couplage galvaniqueVoir Corrosion galvanique.

CoupleProduit vectoriel de la distance d’application d’une forceexercée au centre de rotation par la force exercée (effetde levier).Système de deux forces égales, parallèles et de senscontraire, appliquées à un corps et qui tendent à le fairetourner. Il génère ou interdit unmouvement autour d’unaxe, et s’exprime en Newton-mètre (N.m).Effort de rotation appliqué à un axe.

Couple de frottement dans les filetsCouple agissant sur le corps de la vis par l’intermédiairedes filets en contact pendant le serrage.

Couple de frottement de la face d’appuiCouple agissant par l’intermédiaire de la surface enappui contre les pièces serrées, pour la fixation entrai-née en rotation pendant le serrage.

Couple de ruptureCouplemaximalmesuré lors d’un essai de torsion d’unevis jusqu’à sa rupture, exprimé enNewton-mètre (N.m).

Couple de serrageValeur du couple à appliquer à la fixation filetée à l’aided’un outillage, pour générer une tension dans la vis (ougoujon ou tige filetée) afin d’obtenir et maintenir unecompression des pièces serrées dans l’assemblage.Couple global appliqué sur l’écrou ou la tête de la vispendant le serrage.

Couple de serrage à la limite d’élasticitéCouple de serrage générant la force de serrage à lalimite d’élasticité.

Couple / tensionVoir Relation couple : tension.

Coût completEnsemble des dépenses engagées pour définir, déve-lopper, fabriquer, acheter, approvisionner, stocker,mettre en œuvre et gérer un produit. Plus le prix d’unproduit est faible, plus l’écart entre prix et coût completest grand : par conséquent, notion particulièrementimportante pour les produits de fixation.

CpUn des moyens d’expression de la capacité d’un pro-cessus à produire demanière précise et répétable dansle cas d’une loi normale – un Cp faible représente uneproduction dispersée, un Cp élevé indique que toutes lespièces produites vont se ressembler mais peut corres-pondre à des produits décentrés par rapport aux limitesde tolérance.

CPD« Construction Product Directive » - voir DPC enfrançais.

CpkUn des moyens d’expression de la capacité d’un pro-cessus par rapport à sa moyenne – cette mesure estbasée sur l’écart entre la moyenne du processus et lalimite de spécification la plus rapprochée, dans le casdes caractéristiques qui ont une distribution normale.

CPR« Construction Product Regulation » - voir RPC enfrançais.

Cr(III) ou Cr(3)Voir Chrome trivalent.

Cr(VI) ou Cr(6)Voir Chrome hexavalent.

CriqueDéfaut de surface en forme de cassure nette à facettesde la structure cristalline passant à travers les joints degrains, pouvant éventuellement suivre les inclusions,généralement provoquée par une sollicitation excessivedu métal pendant les opérations de forgeage, deformage, ou autre déformation de matière, ou pendantla trempe.

Crique d’inclusionDéfaut de surface apparaissant lors du cisaillage ou duforgeage, qui suit les inclusions de matière.

Crique de forgeageDéfaut de surface correspondant à un éclatement à lasurface du métal suite aux contraintes de compressionpendant le forgeage, apparaissant sur la tête de vis, lasurface extérieure de l’écrou, le pourtour d’embase, leplat ou l’angle d’un hexagone, à l’intérieur ou à l’exté-rieur d’une empreinte…

Critère d’acceptation (symbole Ac)Nombre maximal de non-conformités pour la mêmecaractéristique dans un échantillon donné, au-delàduquel le lot est rejeté.

CruciformeSe dit d’une empreinte (entraînement en creux dans unetête de vis) ou d’un outil de manœuvre (tournevis,embout de serrage) conique et de section en forme decroix : pour les fixations l’empreinte cruciformePozidrive® ou l’empreinte Phillips® sont généralementutilisées.

CuissonProcédé de chauffage du revêtement afin d’obtenir unecouche réticulée solide et adhérente, par exemple pourles revêtements de zinc lamellaire, les finitions Sealerou top-coat. L’opération de séchage peut s’effectuer lorsdu procédé de cuisson.

Cuisson (Durée de)Période de temps pendant laquelle les fixations revê-tues sont maintenues à la température de cuisson spé-cifiée (par exemple pour un revêtement de zinclamellaire).

CuivrageRevêtement de cuivre déposé sur une surface.

Cuivre (symbole chimique Cu)Métal rouge,malléable, composant de base des bronzeset laitons, et utilisé en revêtement pour ses propriétésde conductivité électrique.

Cupro-aluminiumAlliage de cuivre (Cu) et d’aluminium (Al) présentant unebonne résistance à la corrosion marine.

Cupro-nickelAlliage de cuivre (Cu) et de nickel (Ni) présentant unebonne résistance à la corrosion marine.

Cylindre primitifPour un filetage, cylindre fictif dont la surface extérieurecoupe un filetage parallèle là où les largeurs du plein etdu creux du filetage sont égales.

CylindricitéSpécification géométrique tolérancée relative à cylindre,dont la forme est comparée à un cylindre étalon parfait.

Cylindrique basse (symbole CZ)Tête de vis en forme de camembert avec un entraîne-ment interne – les vis à métaux à tête cylindrique basseont pour la plupart une capacité de charge réduite dufait de leur géométrie.

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APPROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE 44

Cylindrique bombée large (symbole CBL)Forme de tête de vis présentant une partie cylindrique etun dôme, avec un entraînement interne, de diamètreextérieur plus important que la tête d’une vis cylin-drique.

Dd, DSymbole normalisé du diamètre nominal de filetage(petite lettre pour les vis, grande lettre pour les écrous).Diamètre extérieur de base du filetage (vis à filetagemétrique ISO, écrou…).

d1, D1Symbole normalisé du diamètre intérieur de base dufiletage (vis à filetage métrique ISO, écrou…).

d2, D2Symbole normalisé du diamètre extérieur de base dufiletage (vis à filetage métrique ISO, écrou…).

d3Symbole normalisé du diamètre intérieur du filetageextérieur (écrou).

D3EDirective européenne 2002/96/CE « Déchetsd’Equipements Electriques et Electroniques », afin d’in-terdire ou de restreindre l’utilisation de certaines sub-stances dangereuses : chrome hexavalent (Cr(VI),métaux lourds (cadmium, plomb…). La finition courantedite « bichromatée jaune » n’est donc plus autoriséepour ces marchés.

DéboutonnageMode de ruine d’un assemblage où la fonction reste soli-daire de son support mais où la pièce supérieureassemblée « passe au travers » de la tête de la fixation.

Dacromet®

Type de revêtement (déposé et protégé) composé delamelles de zinc et aluminium dans une matriced’oxydes de chrome avec un lubrifiant intégré – com-porte du chrome hexavalent Cr(VI) – remplacé progres-sivement par le Geomet®.

DécapageOpération mécanique ou chimique afin de rendreexempte de dépôt, lubrifiant, matière non désirée(oxydes, corps gras, sels, incrustation de métaux,..), lasurface du produit traité – cette opération est le plussouvent réalisée avant une opération de revêtement.

Décapage chimiqueElimination des oxydes ou autres composants présentsà la surface d’un métal par l’action chimique ou élec-trochimique d’une solution acide.

DécarburationPerte de teneur en carbone à la surface d’un acier,souvent à l’occasion d’un traitement thermique, par oxy-dation superficielle détruisant le carbone de l’alliage etpouvant provoquer la formation d’oxyde de fer (cala-mine).

Décarburation ferritiqueDécarburation correspondant à une perte de carbonesuffisante pour provoquer une légère décoloration de lamartensite trempée et une diminution notable de ladureté par rapport au métal de base adjacent, et pré-sentant quelques grains de ferrite ou de la ferrite enréseau aux joints de grains à l’examen métallogra-phique.

Décarburation partielleDécarburation correspondant à une perte de carbonesuffisante pour provoquer une légère décoloration de lamartensite trempée et une diminution notable de ladureté par rapport aumétal de base adjacent, sans tou-tefois faire apparaitre des grains de ferrite à l’examenmétallographique.

Décarburation totaleDécarburation correspondant à une perte de carbonesuffisante pour ne laisser apparaitre clairement que desgrains de ferrite à l’examen métallographique.

Déclaration de conformité F2.1 des fixationsDocument de contrôle établi par le fabricant ou le dis-tributeur conformément à la normeNFEN 16228, décla-rant que les fixations livrées sont conformes à lacommande et aux normes ou exigences spécifiées, sansinclure de résultat. Ce document est validé par le repré-sentant autorisé du fabricant ou du distributeur.

Déclaration des performances (DoP)Dans le cadre du RPC (règlement des Produits deConstruction), la déclaration de performances établiepar le fabricant exprime les performances des produitsde construction pour leurs caractéristiques essentielles,conformément aux spécifications techniques harmoni-sées applicables (référence du produit-type, système,référence datée de la norme harmonisée, usage prévu,liste des caractéristiques essentielles relative auproduit, performance d’au moins une des caractéris-tiques essentielles, etc.).

DécolletageProcédé d’obtention d’une pièce par usinage automa-tique par prélèvement de copeaux métalliques en tour-nage, à l’aide d’une série d’outils coupants – Procédéutilisé pour la fabrication de fixations de formes plus oumoins complexes, de petite ou moyenne série, plusrarement de grande série.

DécontaminationPour les aciers inoxydables, procédé de décapage ounettoyage à l’acide rétablissant la résistance à la corro-sion de la surface en supprimant les contaminants telsque graisses, saletés, particules ferreuses.

DécoupageRéalisation d’une pièce plane à partir d’une tôle (oufeuillard) à l’aide d’un poinçon et d’unematrice – la pièceobtenue peut rester plate (rondelle) ou être pliée(agrafe).

DéfautNon satisfaction aux exigences de l’utilisation prévue(les exigences spécifiées peuvent être différentes desexigences de l’utilisation prévue).

Défaut de surfaceDans le domaine des fixations, discontinuité apparais-sant sur la fixation dont l’origine peut provenir dedéfauts du matériau (par exemple paille, repliure delaminage…) ou des procédés de fabrication (par exemplerepli, choc sur filet…).

Déformation élastiqueModification réversible des caractéristiques dimension-nelles d’une pièce sous l’effet d’une sollicitation (lematériau reprend ses dimensions initiales lorsque lasollicitation est supprimée).

Déformation plastiqueChangement irréversible des caractéristiques dimen-sionnelles d’une pièce sous l’effet d’une sollicitation.

DéforméeReprésentation graphique de la déformation d’un solide.

DéfragilisationTERME A NE PAS UTILISER : voir Dégazage.

DégagementEspace autour d’une tête de vis ou d’un écrou néces-saire pour l’insertion de l’outil de serrage (ou d’immo-bilisation) et sa manœuvre.

DégazageProcédé de chauffage de pièces dans un four à atmo-sphère contrôlée, à une température et pendant unedurée prédéfinie, afin de minimiser le risque de fragili-sation par l’hydrogène interne. Les termes « élimina-tion de la fragilisation par l’hydrogène » et« défragilisation » sont incorrects du point de vue tech-nique car la fragilisation est irréversible.

Dégazage (durée de)Période de temps pendant laquelle les fixations revê-tues sont maintenues à la température de dégazagespécifiée.

DégraissageOpération d’élimination des substances grasses etrésidus présents à la surface d’une pièce, généralementissus du processus de fabrication.

Délamination du revêtementSéparation d’une ou de plusieurs couches de revête-ment du matériau de base et/ou du substrat.

Delta-protekt®Sous-couche de revêtement organo-minérale contenantdu zinc lamellaire – appliqué seul, ce revêtement(déposé et protégé), permet d’obtenir une bonne résis-tance à la corrosion avec une épaisseur de 10µm - necontient pas de chrome 6.

Demi-produit sidérurgiqueProduit plat ou long issu du process d’élaboration dumatériau (acier) : les tôles en bobine, feuillards, fils,barres…sont utilisés pour la fabrication des fixations.

Dépôt chimiqueRevêtementmétallique obtenu par réaction chimique. Ilpeut s’agir d’un dépôt autocatalytique (par exemplenickel chimique) ou d’un dépôt au trempé par déplace-ment.

Dépôt électrolytiqueRevêtement à base métallique effectué par électrolysedans un ou des bains à base de sels de métaux –L’épaisseur et la maitrise du cycle de fabrication déter-minent le niveau de performance contre la corrosion.

Dérogation après productionAutorisation écrite d’utiliser ou de livrer des produitsnon conformes aux exigences spécifiées, généralementaccordée pour une durée et/ou une quantité définie etlimitée.

Dérogation avant productionAutorisation écrite de s’écarter des exigences spécifiéesà l’origine pour un produit avant sa réalisation, généra-lement accordée pour une durée et/ou une quantitédéfinie et limitée.

DésignationMéthode simplifiée et/ou codifiée de description desfixations, généralement spécifiée dans les normes.

DESPDirective Européenne des Equipements sous Pression97/23/CE.

DesserrageDiminution de l’effort de tension dans un assemblage,pouvant être due à une variation thermique, un tasse-ment… Cette notion regroupe l'ensemble des phéno-mènes qui provoquent une perte de tension dans lesfixations vissées précontraintes – un dévissage provoquetoujours un desserrage, un desserrage n’est pas forcé-ment dû à un dévissage.

DétenteOpération de revenu consistant en un réchauffementmodéré (moins de 200°C) de pièces après trempe pourdiminuer les tensions internes dues à cette opérationsans effet significatif sur la dureté.

DévissageRotation angulaire relative d’une fixation vissée, qui pro-voque un desserrage, une perte de tension dans l’as-semblage et peut provoquer la rupture ou la perte d'undes éléments de l'assemblage.

8 . V o c abu l a i r e p r o du i t s d e f i x a t i o n

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Diagramme de ParetoPrésentation sous forme graphique des faits par ordredécroissant d’importance afin d’établir les ordres depriorité.

Diamètre extérieur de filetage (symbole d, D,D4)Pour le filetage métrique ISO, diamètre d’une surfacecylindrique fictive tangente au sommet d’un filetageextérieur et/ou au fond d’un filetage intérieur.

Diamètre intérieur de filetage (symbole D1, d1,d3)Pour le filetage métrique ISO, diamètre d’une surfacecylindrique fictive tangente au fond d’un filetage exté-rieur et/ou au sommet d’un filetage intérieur.

Diamètre nominal de filetage (symbole d, D)Pour le filetage métrique ISO, diamètre utilisé pourreprésenter la dimension d’un filetage. Le symbole d(minuscule) est utilisé pour les filetages extérieurs et lesymbole D (majuscule) pour les filetages intérieurs.

Diamètre sur flancs de filetage (symbole d2, D2)Pour les filetages métriques ISO, diamètre du cylindreprimitif.

Diffusion thermiqueVoir revêtement de zinc par diffusion thermique.

DINDeutsches Institut für Normung.Organisme officiel national allemand de normalisation –par extension, intitulé de norme émise par cet orga-nisme.

DIN – DIN EN – DIN EN ISO – DIN ISOSigles identifiant les normes allemandes publiées parla DIN et précédant le numéro de la norme.

Directive européenneTexte législatif publié au Journal Officiel de l’UnionEuropéenne (JOUE), que les états membres doiventtransposer dans leur droit national dans un délai défini.La Directive dite « nouvelle approche » fixe des objec-tifs et laisse le soin à des documents complémentaires(normes harmonisées..) de définir les spécifications parcatégorie de produits.

DispersionVariabilité ou étendue des différentes valeurs que peutprendre une variable, résultant dumatériau, du process,de l’outillage, des instruments de mesure… En mesurephysique (métrologie), cette dispersion peut êtreestimée par un écart-type (qui sert à calculer l’erreurde mesure). De manière plus générale, il est importantde savoir si les valeurs sont groupées ou dispersées, etdonc si la population est homogène vis-à-vis du critèretesté.

DisponibilitéAptitude d’un produit à être utilisable ou livrable quandl’utilisateur le désire. C’est un ratio établi à partir de lafiabilité et de la maintenabilité d’un système.

Disqualification (non-qualité)Ecart global constaté entre la qualité visée et la qualitéeffectivement obtenue.

Document de contrôleDocument établi à la demande du client à la commande,conformément à la norme NF EN ISO 16228 pour lesfixations, et qui inclut le certificatmatière le cas échéant– voirDéclaration de conformité F2.1, Rapport d’essai F2.2,F3.1 ou F3.2.

Domaine élastiquePlage de sollicitation par une force où la déformation(par exemple l’allongement) est réversible et propor-tionnelle à l’intensité de la force.

Domaine plastiquePlage de sollicitation par une force où la déformation(par exemple l’allongement) devient irréversible.

DoPVoir Déclaration des performances.

DorureProcédé par traitement électrolytique, chimique,placage, d'un revêtement métallique d'or sur unesurface.

DouilleForme ou élément à l’extrémité d’un outil de vissage àpositionner autour de l’entraînement extérieur de lafixation, pour une opération de serrage ou de desser-rage.

DPCDirective européenne 89/106/CE « Produits de Construction »,impliquant unmarquage CE qui permet la libre circula-tion des produits. Pour les fixations, cela concerne lesboulons de constructionmétallique et les chevilles, ainsique les fixations de second œuvre pour le bâtimentfaisant partie d’un kit visé par le marquage CE.Remplacée par le RPC à partir du 1er Juillet 2013.

DTIVoir Rondelle indicatrice de précontrainte.

DTUDocument Technique Unifié publié en norme françaisehomologuée, qui concerne une norme d’exécution ou demise en œuvre pour le Bâtiment.

DuclanisationProcédé d'étamage chimique par contact ou par dépla-cement de petites pièces en masse.

DuctilitéMesure de l’aptitude d’un matériau à subir une défor-mation plastique avant rupture.

Ductilité du revêtementAptitude du système de revêtement à suivre la défor-mation élastique et/ou plastique de la fixation sansaltérer les caractéristiques fonctionnelles du revête-ment, par exemple lors du serrage, de la mise à plat derondelles coniques, d’opérations demise en forme ulté-

rieures comme le rivetage pour les rivets aveugles oule sertissage de l’anneau non métallique des écrousautofreinés.

DuplexNuances d’acier inoxydable austéno-ferritique. Le pour-centage de ferrite, compris entre 40 et 70% selon lesnuances, est adapté en vue de l’optimisation des pro-priétés mécaniques et de la résistance à la corrosion.Largement utilisés dans les industries chimiques etpétrolières, leur domaine d’application s’étend dans les« énergies vertes », l’industrie agro-alimentaire et lessecteurs liés à la santé – Voir Austéno-ferritique et Acierinoxydable Duplex.

DurcissementAugmentation intentionnelle ou indésirable de la duretélocale, en surface ou à cœur d’un matériau lors duprocess de fabrication, par effet chimique, physique,mécanique ou thermique.

Durcissement par trempeDurcissement d’un acier obtenu après traitement ther-mique comprenant une austénitisation suivie d’unrefroidissement suffisamment rapide pour que l’austé-nite se transforme plus ou moins totalement en mar-tensite ou en bainite.

Durée de vie en fatigueNombre total de cycles de mise en contrainte d’inten-sité et de fréquence fixées qui entraîne la rupture parfatigue de la pièce testée – le nombre de cycles peut êtreconverti en estimation de temps de travail.

DuretéRésistance à la pénétration sous un effort d’un maté-riau, en surface ou à cœur – cette résistance est liée auxcaractéristiquesmécaniques de la pièce et estmesuréepar des méthodes normalisées (voir Brinell, Rockwell,Vickers).

Dureté à cœurDureté déterminée sur éprouvette, sur une section lon-gitudinale ou transversale, généralement dans une zonelimitée par le demi-rayon ou àmi-hauteur de la fixation.

Dureté de la surfaceDureté généralement utilisée pour les contrôles deroutine, sur l’extérieur de la fixation.

Dureté dumétal de baseDureté mesurée au plus près de la surface (du cœur dela vis vers le diamètre extérieur) juste à la limite oùdébute l’augmentation ou la diminution de la dureté, cequi dénote respectivement une carburation ou unedécarburation.

EEbauchePièce partiellement réalisée, dont la forme d’ensembleest finalisée mais pour laquelle certaines opérationsrestent à effectuer (par exemple filetage, usinage com-plémentaire, etc.).

EbavurageOpération de tonnelage des fixations avec un autrematériau ou de meulage consistant à enlever des sur-épaisseurs ou bavures métalliques sur des pièces, parexemple pour les bavures de découpe de rondelles.

EcartDifférence entre deux grandeurs. Dans une cote tolé-rancée, les écarts permettent de lier la dimensionmaxi(écart supérieur) et la dimension mini (écart inférieur),donc la zone de tolérance à la dimension nominale.

Ecart fondamentalEcart limite qui définit le placement de l’intervalle detolérance relativement à la dimension normale, expriméen micromètres (µm).

Ecart limite inférieur (symbole EI ou ei)Différence entre la limite dimensionnelle inférieure etla dimension nominale, qui peut être négative, nulle oupositive (notées EI pour les entités dimensionnelles inté-rieures et ei pour les entités dimensionnelles exté-rieures).

Ecart limite supérieur (symbole ES ou es)Différence entre la limite dimensionnelle supérieure etla dimension nominale, qui peut être négative, nulle oupositive (notées ES pour les entités dimensionnellesintérieures et es pour les entités dimensionnelles exté-rieures).

EchantillonUne ou plusieurs fixations prélevées au hasard dans unepopulation définie, de manière que toutes les fixationsaient la même probabilité d’être sélectionnées.

EchantillonnageSélection de divers échantillons issus d’un mêmeprocess.

Echantillons initiaux (EI)Produits de référence issus d’un processus de réalisa-tion représentatif de la série.Echantillon issu d’unemême fabrication nécessitant uncontrôle systématique (dimensionnel, documentaire..)de chacune des pièces par le Service Assurance Qualitédu Client.

EchelleRapport entre la longueur d’un élément d’un dessin et lalongueur réelle de l’élément représenté.

EclatementDéfaut de surface résultant d’un défaut de la matière,apparaissant à la surface des écrous ou sur le pourtourde l’embase, par exemple lors du forgeage.

EcrouFixation comportant un filetage intérieur (taraudage) etune forme extérieure permettant l’entraînement par unoutil et destinée à être vissée sur un élément fileté exté-rieur (par exemple une vis à métaux).

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APPROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE 468 . V o c abu l a i r e p r o du i t s d e f i x a t i o n

Ecrou autofreinéEcrou comportant un dispositif intégré augmentant lefrottement relatif sur le filetage de la vis. Un écrou auto-freiné peut l’être par insert (bague nylon…) ou toutmétal(déformation axiale, radiale ou par fentes...).

Ecrou basEcrou dont la hauteur, inférieure à 0,8 fois le diamètre,ne permet pas une résistance à la charge d’épreuve« normale » du fait de sa géométrie, et dont la classe dequalité est précédée d’un zéro.

EcrouissageEffet d’augmentation de la résistance élastique d’unepièce par déformation plastique préalable à une tempé-rature inférieure à celle de recristallisation sans varia-tion de la résistance à la rupture.Phénomène qui se produit lorsque que l’on déforme unmétal à température ambiante, par laminage, étirage,rétreint, refoulage, qui permet d’augmenter la résis-tance du matériau mais diminue sa ductilité. Cette pro-priété est utilisée pour la fabrication de fixations sanstraitement thermique (par exemple vis de qualité 5.6 ou6.8…).

EEESigle désignant l’espace Economique Européen,composé des membres de l’Union Européenne (UE) etl’Islande, la Norvège, la Suisse et le Lichtenstein, signa-taires d’un accord pour la libre-circulation des mar-chandises, des services, des capitaux et des personnes.

EFDAEuropean Fasteners Distribution Association -Association européenne des distributeurs de produitsde fixation.

Effectif de l’échantillonNombre de fixations contenues dans l’échantillon.

Effectif du lotNombre de fixations contenues dans un lot.

Effet de pointeCorrespond à la tendance d'un revêtement électroly-tique à se déposer prioritairement sur les partiessaillantes des pièces plutôt que dans les parties creuseset/ou sur les extrémités des pièces longues, ce quiproduit une épaisseur moindre au milieu des pièces etdans les parties creuses (comme le taraudage desécrous).

Effort (mécanique)Force définie en terme mécanique par ses caractéris-tiques (valeur numérique, amplitude, orientation, durée,fréquence…) – voir aussi Force et Sollicitation.

Effort tranchantForce provoquant le cisaillement d’une pièce.

Effort / Force de serrageForce de traction axiale agissant sur la vis pendant leserrage, ou force de compression agissant sur lespièces serrées pendant le serrage, exprimée en newton(N).

EFTAEuropean Free Trade Association – AssociationEuropéenne de Libre-échange – voir AELE.

EHEEnvironmentalHydrogenEmbrittlement : voirFragilisationpar l’hydrogène externe.

EIVoir Echantillons initiaux.

EIFI®European Industrial Fasteners InstituteAssociation européenne des fabricants de produits defixation – gère entre autres les symboles d’identificationdes fabricants européens pour lemarquage des pièces.

ElasticitéFaculté pour une pièce de reprendre ses caractéris-tiques dimensionnelles initiales après la cessation d’uneforce qui aura eu pour effet de les modifier (le domainede déformation élastique est le premier défini lors d’unessai de traction).

ElastomèrePolymère obtenu après réticulation, usuellement appelécaoutchouc ; Il supporte de très grandes déformationsavant rupture, cette aptitude étant due à la grandeliberté de rotation desmaillons de la chaîne les uns parrapport aux autres (une légère réticulation crée desnœuds d’ancrage, conférant au matériau une structuretridimensionnelle déformable selon les efforts subis).

ElectroérosionProcédé d’usinage qui consiste à enlever de la matièreconductible en utilisant des arcs électriques.

ElectrolyseDécomposition chimique de substances produite sousl’action d’un courant électrique – opération volontairedestinée à provoquer une déposition : dans un bainconstitué par une solution du sel de métal à déposer,sont immergées une anode de ce métal à l’état pur etles pièces à revêtir qui servent de cathode.

ElectrolytiqueVoir Revêtement electrolytique.

ElectrophorétiqueVoir Revêtement electrophorétique.

Elégie (à fût…)Voir Tige très réduite.

Elément carburigèneElément d’alliage ayant tendance à former un carburestable comme par exemple le chrome qui se combineavec le carbone pour donner : Cr23C6. Les élémentscarburigènes qui peuvent être présents dans l’acier sont

le Manganèse(Mn), le Chrome(Cr), le Cobalt(Co), leTungstène (W), le Vanadium (V), leTitane (Ti), le Niobium(Nb), le Zirconium (Zr)…

Elément de fixationVoir Fixation.

Elément de référenceElément réel linéique ou surfacique de la pièce à partirduquel les tolérances géométriques sont spécifiées. Surun dessin, cet élément s’identifie par un triangle pleinou vide lié à un cadre portant le repère de l’élémentconsidéré.

Elément tolérancéElément réel linéique ou surfacique de la pièce surlequel devront être respectées les tolérances imposées.Sur un dessin, cet élément s’identifie par une flèche liéeà une ligne de rappel.

Elimination de la fragilisation par l’hydrogèneTERME A NE PAS UTILISER – voir Dégazage.

ELVDirective européenne « End Life Vehicles » Voir VHU enfrançais.

EmbaseSurface d’appui élargie d’une pièce de fixation (débor-dante du diamètre de la tête ou de l’écrou) permettantd’améliorer la répartition des efforts et la diminution dela pression exercée sur la pièce assemblée. L’embasepeut être cylindro-tronconique ou plate.

EmboutForme ou élément à l’extrémité d’un outil de vissage àinsérer dans l’empreinte d’entraînement d’un élémentde fixation pour une opération de serrage ou desserrage.

EmboutissageProcédé de fabrication par formage à froid, par com-pression et déformation progressive et permanente d’unmétal en feuille (tôle) ou en rouleau (bande) au moyend’une presse équipée d’outillages spéciaux. Parexemple pour la fabrication de rondelles, de clips…

Empreinte de duretéDéformation permanente réalisée lors d’un test dedureté de surface par l’outil pénétrateur – voir Brinell,Rockwell ou Vickers.

Empreinte d’entraînementForme en creux ou en relief dans une tête de vis per-mettant sa mise en rotation lors du vissage, du serrageet du dévissage ou son blocage en rotation à l’aide del’outil correspondant, le desserrage à l’aide d’un outild’une pièce de fixation (empreinte à six pans creux, à sixlobes internes, cruciforme, inviolable…).

ENNorme Européenne. Toutes les normes européennessont obligatoirement publiées dans tous les pays del’Union Européenne ainsi que dans les pays de l’AELE(Suisse, Norvège, Islande) avec annulation obligatoiredes normes nationales sur le même sujet. La norme

européenne est publiée par les organismes officielsnationaux et est donc précédée par le sigle NF (languefrançaise) BS (langue anglaise) et DIN (langue alle-mande). Elle peut être publiée dans d’autres languessous la responsabilité de l’organisme national consi-déré.

EnduranceAptitude d’unmatériau à résister aux efforts de fatigue.

Enquête publique (EP)Mise à disposition par l’Afnor d’un projet de normeauprès de tous les acteurs du marché (fabricants, dis-tributeurs, utilisateurs, pouvoirs publics…) pour valida-tion, étape-clé avant la publication d’une normefrançaise homologuée. Tous les acteurs concernéspeuvent faire des commentaires.

EntraînementPartie externe d’une fixation (vis, écrou, goujon…) ouempreinte, permettant sa mise en rotation lors duvissage, du serrage ou du dévissage ou son blocage enrotation, à l’aide de l’outil correspondant. Par exempleentraînement hexagonal, à 6 lobes externes…

EPVoir Enquête publique.

Epaisseur de référenceEpaisseur totalemesurée sur une zone de référence spé-cifiée.

Epaisseur localeMoyenne d’un nombre spécifié de mesures d’épaisseureffectuées sur une zone de référence d’une même fixa-tion.

Epaisseur locale minimaleValeur la plus faible des épaisseurs locales mesuréessur la (les) zone (s) de référence d’une même fixation.

Epaisseur moyenneEpaisseur moyenne calculée d’un revêtement sur unéchantillon de fixations, déterminée suite à l’éliminationchimique oumécanique du revêtement (poids déterminéavant et après l’élimination du revêtement puis rapportéà la surface totale de l’échantillon via la densitémoyenne estimée du revêtement). Cela ne signifie pasune répartition uniforme du revêtement sur l’ensemblede la surface des fixations, l’épaisseur moyenne n’estdonc pas représentative des caractéristiques fonction-nelles attendues.

Epaisseur totaleEpaisseur de l’ensemble du système de revêtement(incluant toutes les couches y compris la lubrificationéventuelle). L’épaisseur totale est la valeur la plus per-tinente pour l’aptitude au contrôle par calibre / l’apti-tude au montage / l’aptitude à l’assemblage.

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EprouvettePièce de forme prédéterminée (souvent normalisée),partie de pièce à tester par contrôle destructif (traction,flexion, résilience, torsion…) – Par opposition à une fixa-tion finie, fixation usinée pour l’essai afin d’évaluer sespropriétés.

ErgonomieEtude relative à un poste de travail conçu pour rendrela relation entre l’homme et lamachine plus confortableet fonctionnelle – Par extension, aspect de la conceptiond’une pièce facilitant sa mise en œuvre et/ou son utili-sation.

Essai (ISO 9001)Moyen de vérification d’une ou plusieurs caractéris-tiques conformément à un mode opératoire spécifié(norme, spécification technique) par mesurage, quanti-fication, détection de présence ou absence… – Un essaipeut être non destructif ou destructif (par exemple essaide traction, couple/tension, brouillard salin…).

Essai d’autoperçageEssai consistant à visser une fixation autoperceuse dansun matériau plein défini (nature et résistance du maté-riau, épaisseur), et à vérifier l’effort et/ou les caracté-ristiques du taraudage ainsi formé. Par exemple pourles vis de second-œuvre pour le bâtiment.

Essai d’autotaraudageEssai consistant à visser une fixation autotaraudeuseet/ou autoformeuse dans unmatériau défini, préalable-ment percé d’un trou lisse de diamètre et de profondeurspécifiée, et à vérifier l’effort et/ou les caractéristiquesdu taraudage ainsi formé – Par exemple pour les vis àtôle.

Essai de deuxième revenuPour les fixations, essai permettant de vérifier qu’unefixation trempée revenue à bien été revenue à la tem-pérature minimale requise, au moyen d’une comparai-son de dureté sur une fixation finie puis sur cettemêmefixation ayant subie un deuxième revenu.

Essai de carburationPour les fixations, essai permettant de détecter si lasurface des fixations trempées revenues a été carburéelors du traitement thermique, soit par un essai de duretésur couple longitudinale, soit par un essai de duretésuperficielle (HV0,3).

Essai de charge d’épreuveEssai de traction ou de compression, permettant de véri-fier (après application d’une charge définie puis un relâ-chement) qu’aucune déformation plastique excessive nes’est produite : pas d’allongement pour une vis àmétaux, pas de déformation ou une déformation limitéepour un écrou…

Essai de cisaillementEssai de traction effectué perpendiculairement à l’axed’une fixation longitudinale (vis, rivet, goupille…) afin dedéterminer sa résistance au cisaillement. Pour les vis, ilpeut être effectué dans le filetage ou la partie lisse, pourles rivets aveugles, il est réalisé après rivetage.

Essai de cisaillement doubleEssai pour lequel la fixation est installée dans un troude passage de trois parties pleines disposées en chape.

Essai de cisaillement simpleEssai pour lequel la fixation est installée dans un troude passage de deux parties pleines, la fixation se posi-tionnant légèrement en biais lors de l’essai.

Essai de décarburationEssai permettant de détecter si la surface des fixationstrempées revenues a été décarburée lors du traitementthermique, et dans ce cas déterminer si la profondeurde décarburation est d’une valeur considérée commeacceptable. Il est soit effectué par examen microsco-pique, soit par comparaison de dureté (HV0,3)

Essai de dureté.Essai destiné à déterminer la résistance à la pénétra-tion d’un matériau ou d’une pièce, le type d’essai(Vickers, Rockwell, Brinell, Shore…) définissant l’ou-tillage à utiliser et laméthodologie d’essai et demesure.Il peut être utilisé soit pour vérifier les conditions desurface (dureté minimale et/ou maximale, non-carbu-ration, non-décarburation…) soit pour des vis trèscourtes afin d’identifier leur résistance.

Essai de mise à platEssai statique consistant à comprimer complètementune fixation entre deux plateaux sous charge et tempsdéfinis, à relâcher cette charge et à mesurer la hauteurrésiduelle ou la différence de hauteur. Par exemple pourles rondelles coniques.

Essai de résilienceEssai destructif effectué sur éprouvette préalablemententaillée, au moyen d’un mouton-pendule lâché d’unehauteur déterminée. Pour les fixations, essai de résis-tance Charpy avec entaille en V (KV), en général à -20°C.

Essai de résistance de l’empreinteEssai de torsion pure permettant de vérifier que l’em-preinte est capable d’entraîner la vis jusqu’à la rupture.

Essai de torsionEssai permettant de mesurer la résistance à la torsionpure d’une vis, jusqu’à la rupture.

Essai de traction (fixation)Essai destructif destiné à mesurer les caractéristiquesmécaniques d’une fixation (traction sur produit entier)ou du matériau la constituant (traction sur éprouvette).

Essai de traction (mécanique)Essai destructif par application d’une force dans le senslongitudinal provoquant l’allongement puis la rupture dela pièce testée.

Essai de traction cale biaiseEssai de traction effectué avec interposition d’une caled’angle défini sous la tête d’une vis à métaux entièrefinie, permettant de mesurer simultanément la résis-tance à la traction (Rm) et de vérifier l’intégrité du rac-cordement sous tête.

Essai de traction sur éprouvetteEssai de traction simple sur une éprouvette usinée dansla fixation, permettant de déterminer simultanément larésistance à la traction, la limite d’élasticité et l’allon-gement ou la striction du matériau de la fixation.

Essai de traction sur fixation entièreEssai de traction simple pour vis à métaux entière finie,permettant de mesurer simultanément la résistance àla traction, l’allongement sur fixation entière (Af) et lalimite d’élasticité à 0,0048d (Rpf).

Essai destructifEssai réalisé afin de déterminer une ou plusieurs carac-téristiques d’une fixation, et qui rend cette fixationinapte/impropre à toute utilisation ultérieure.

Essai non destructifEssai réalisé afin de déterminer une ou plusieurs carac-téristiques d’une fixation, et qui n’empêche pas l’utilisa-tion ultérieure de la fixation testée.

EstampageProcédé de formage (à chaud en général) permettantpar déformations plastiques successives de réaliser unepièce métallique dans une matrice.

Etain(symbole chimique Sn)métal blanc, brillant, mou, utiliséen alliage (bronze) ou en revêtement pour ses qualitésde résistance à la corrosion et d’aptitude à la soudure.

EtamageOpération de dépose d’une couche d’étain sur la surfaced’une pièce.

Etat stableEtat de lamatière, lorsque l’équilibre thermodynamiquea été obtenu par un cycle thermique particulier (typerecuit). Dans cet état, il ne peut se produire aucune évo-lution structurale dans le temps sans traitement.

EtiquetageOpération de mise en place d’une étiquette informativesur chaque unité de conditionnement de produits defixation – résultat de cette opération – Informationsfacultatives ou exigées par une norme ou par la régle-mentation apposées sur l’unité de conditionnementdevant comporter àminima la désignation des fixations,l’identification du fabricant et/ou du distributeur, ainsique le numéro de lot de fabrication et le symbole demarquage de la classe de qualité pour les fixationsconformes à une classe de qualité. L’étiquetage des pro-duits de fixations est régit par des textes réglementaires(arrêté du 20 Janvier 1995), des normes (par exempleISO 898-1 et 898-2, ISO 3506-1 et 3506-2), et éventuelle-ment des spécifications clients complémentaires.

EtirageProcédé d’obtention de pièce métallique (fil, barreau,tige) par formage au travers d’une filière.

Exigence fondamentaleDans le cadre de la RPC, les ouvrages de constructiondoivent satisfaire aux 7 exigences fondamentales sui-vantes : résistance mécanique et stabilité, sécurité encas d’incendie, hygiène-santé-environnement, sécuritéd’utilisation et accessibilité, protection contre le bruit,économie d’énergie et isolation thermique, utilisationdurable des ressources naturelles.

Exigence spécifiéeExigence formulée dans un document et indiquant lescritères à respecter afin de prétendre à la conformité.

ExtrusionEn DAO, fonction volumique qui permet la création d’unvolume de section constante à partir d’un contour planfermé (esquisse). Elle permet aussi d’obtenir un volumedont la section varie progressivement tout en conser-vant sa forme (dépouille).

Extrusion par filage arrièreProcédé de fabrication qui consiste à pousser un outilpénétrant dans un matériau afin d’obtenir un corpscreux : le matériau reflue en arrière de l’outil.

Extrusion par filage avantProcédé de fabrication qui consiste à pousser un maté-riau à travers une filière de section plus faible pourobtenir un produit de section constante et précise (simi-laire à la fabrication de pâtes alimentaires).

FFabricant de fixationsOrganisme qui achète des matières premières et lestransforme en fixations mécaniques finies.

Face d’appuiPour les fixations, surface de contact sous la tête de visou sous écrou, limitée par le diamètre extérieur d’appuide la fixation et soit par le diamètre intérieur de portéesous tête de vis ou écrou, soit par le trou de passage dela pièce sous-jacente (rondelle, pièce assemblée…).

FaisabilitéAptitude d’un produit ou d’une démarche à être réalisé.

Fascicule de documentation (symbole FD)Document normatif publié par l’AFNOR qui, contraire-ment aux normes, ont un caractère purement informa-tif. Par exemple choix d’un type d’entraînement.

FatigueBaisse des caractéristiques mécaniques d’un métal oualliage, suite à des variations répétées de contrainte,provoquant la rupture brutale de la pièce sollicitée sansdéformation préalable.

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APPROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE 488 . V o c abu l a i r e p r o du i t s d e f i x a t i o n

Fatigue de contactRésultat de sollicitationmettant en jeu des pressions decontact menant à une fissuration qui s’amorce à 45°sous la surface et débouche sous forme de piqûre. Cetype de fatigue est rencontré essentiellement dans lesroulements et les engrenages.

Fatigue thermiqueBaisse des caractéristiquesmécaniques d’un alliage oud’un métal, suite à des variations thermiques répétées(cycles de dilatation et contraction) provoquant larupture de la pièce sollicitée, souvent par fissuration.

Fente (symbole S pour « slot »)Entraînement interne, qui peut être en forme de « tour-nevis » (fond plat) ou de « pièce de monnaie » (fondarrondi), conçu pour être manœuvré à la main.

Fer (symbole chimique Fe)Métal gris, magnétique, rapidement oxydé en présenced’air, utilisé pur ou en alliage, constituant principal del’acier.

FerriteSolution solide à structure cubique centrée d’un ou plu-sieurs éléments dans le fer α.

FerritiqueNuance d’acier inoxydable (symbole F) – contient prin-cipalement du chrome et peu de carbone – ne peut passubir de traitement thermique.

FiabilitéAptitude d’un système, d’un matériau, d’un produit àfonctionner sans incident pendant un temps donné.

FibrageEffet d’orientation des fibres dans le sens descontraintes les plus fortes subies par une pièce. Cetteorientation préférentielle des constituants d’un métalest provoquée par les opérations de mise en forme àchaud (cette orientation est décelable à l’examenmacrographique).

Fil machineForme de l’alliage utilisé pour la frappe à froid ou àchaud des pièces de fixation, obtenu par étirage et seprésentant sous forme de bobine (environ 1 mètre dediamètre et de 500kg à 2 tonnes en fonction du dia-mètre). La longueur de fil de la bobine va conditionner lataille du lot de fabrication.

FilageProcédé demise en forme d’unmatériau par pression àtravers une filière, permettant d’obtenir des produitslongs de forme simple (barre, tube) ou plus complexes(profilés), généralement aumoyen d’une presse hydrau-lique.

Filage arrière (fixation)Opération d’extrusion utilisée pour réaliser des formesen creux, où le matériau est repoussé en arrière autourd’un outil pénétrant.

Filage avant (fixation)Opération d’extrusion utilisée pour réduire le diamètreet calibrer un élément de forme cylindrique, où lematé-riau est poussé et forcé d’entrer dans une filière de dia-mètre plus faible.

FiletPartie du filetage vue de profil et correspondant à uneseule saillie.

Filet en prise (longueur de…)Longueur axiale sur laquelle deux filetages conjugués(mâle et femelle) sont en contact l’un avec l’autre, en neprenant pas en compte ou seulement partiellement lesfilets incomplets.

Filet incompletPartie du filetage qui n’est pas entièrement formée, àl’extrémité d’une vis, sous la tête de la vis ou au raccor-dement partie lisse/partie filetée.

FiletageOpération de mise en forme hélicoïdale du filet de visobtenue par refoulement ou enlèvement de matière –par extension résultat obtenu par cette opération : pleinformant une saillie hélicoïdale continue et de sectionuniforme sur une surface cylindrique ou conique.

Filetage à double filetFiletage qui présente deux hélices démarrant de façondiamétralement opposée.

Filetage à droite (symbole RH pour « RightHand »)Filetage dit « normal », où il faut tourner l’élément àvisser dans le sens horaire (vers la droite) pour provo-quer le vissage.

Filetage à gauche (symbole LH pour « Left Hand »)Filetage où il faut tourner l’élément à visser dans le sensantihoraire (vers la gauche) pour provoquer le vissage,généralement signalé physiquement sur la fixation parunmarquage particulier (flèche, encoche..) qui peut êtrenormalisé.

Filetage asymétriqueFiletage pour lequel les angles des flancs adjacents nesont pas égaux, par exemple pour certaines vis pourpanneaux de particules.

Filetage completPartie du filetage où les filets sont entièrement formésau niveau du sommet et du fond de filet.

Filetage cylindriqueFiletage utilisé pour les fixations (vis, écrous…).

Filetage extérieurAussi appelé filetagemale, réalisé sur l’extérieur d’unesurface cylindrique (vis, goujons, tiges filetées…).

Filetage intérieurAussi appelé taraudage ou filetage femelle, réalisé surl’intérieur d’une surface cylindrique (écrous…).

Filetagemétrique ISO (symbole M)Filetage symétrique dont l’angle du filetage est de 60°,avec une combinaison pas/diamètre conforme àl’ISO 261 ou ISO 262.

Filetage partielFiletage pratiqué sur une partie seulement du corps dela pièce, celle-ci présentant donc une partie cylindriquelisse (tige).

Filetage symétriqueFiletage sur lequel les angles des flancs adjacents sontégaux, par exemple filetagemétrique ISO à 60° pour lesvis à métaux.

Filetage totalFiletage pratiqué sur la totalité du corps de la pièce(absence de partie cylindrique lisse significative).

Filets par inch (symbole tpi pour « threads perinch)Nombre de pas de filetage par pouce, inverse de lavaleur du pas axial en inches.

FilièreOutil demise en forme ou calibrage utilisé dans les opé-rations de filage ou d’étirage.Outil servant à réaliser le filetage (ou roulage) d’unepièce.

FilmogèneFinition de revêtement inorganique transparente pourle contrôle précis de la lubrification et le renforcementde la protection anticorrosion d’une pièce.

FIMFédération des Industries Mécaniques - L’AFFIX est undes trente syndicats professionnels adhérents à la FIM.

Finition / revêtementEtat de la surface dans lequel les fixations doivent êtrelivrées, par exemple sans finition particulière, résultantd’une oxydation consécutive à un process, huilées, lubri-fiées, passivées (pour l’acier inoxydable, l’aluminium,etc.), ou bien revêtues.

Fissuration par l’hydrogène induite par unecorrosion sous contrainteCatégorie de fragilisation par l’hydrogène externe pourlaquelle la rupture se produit en service par fissuration,sous l’action combinée de l’hydrogène issu de la corro-sion et de l’effet des contraintes de traction.

Fissure de cisaillageDéfaut de surface se présentant sous la forme d’unefissure généralement orientée à 45° par rapport à l’axede la vis sur le pourtour d’une embase, de tête ronde oucylindrique, ou sur le plat de tête d’une vis hexagonale.

Fissure de forgeageDéfaut de surface se présentant sous la forme d’unefissure provoquée par l’opération de forgeage, située surle dessus de la tête d’une vis.

Fixation à capacité de charge intégraleFixation dont la rupture en traction se produit dans lapartie filetée – voir NF EN ISO 898-1.

Fixation à capacité de charge réduiteFixation dont la géométrie entraîne la rupture en trac-tion dans la tête (ex : tête basse ou tête fraisée) ou dansla partie lisse (ex : vis à tête allégée) – voir par exempleNF EN ISO 898-1 et 2.

Fixation extérieure de secondœuvre pour lebâtimentFixation conçue essentiellement pour les applicationsde toiture, bardage, ou isolation, et qui est exposée àl’atmosphère extérieure (les boulons de constructionmétallique, précontraints ou non, n’en font pas partie).

Fixation finieProduit entier et dont toutes les étapes de réalisationont été réalisées avec ou sans revêtement et avec unecapacité de charge intégrale ou réduite et qui n’a pas étéusinée pour la réalisation d’essai – voir NF EN ISO 898-1.

Fixation mécaniqueComposant destiné à assembler mécaniquement deuxou plusieurs pièces pour former une liaison fixe oumobile, ou pour contribuer essentiellement à cette fonc-tion (par opposition au collage ou au soudage…).

FlambageDéformation brutale d’une pièce longue subissant uneffort de compression axiale au-delà d’un seuil appelélimite de flambage.

Flanc de filetCôtés du filet – Le flanc de filet chargé est en contactdans un système vis-écrou et supporte l’effort de trac-tion, contrairement au flanc non chargé.

Flèche (fixation)Différence de position entre un élément au repos et lemême élément soumis à une charge, par exemple pourune rondelle conique soumise à un effort de compres-sion, en millimètre.

Flèche (mécanique)En résistance des matériaux, déplacement transversald’un point de la fibre moyenne d’une pièce sous l’actiond’une charge, générant des contraintes internes de trac-tion et de compression de part et d’autre d’une limitedénommée « corde neutre ».

FleurageAspect uniforme et brillant de la galvanisation à chaud.

FlexibilitéAptitude d’un système à s’adapter rapidement à unchangement de situation.

FlexionDéformation d’une pièce sous l’effet d’une force oucontrainte latérale qui se traduit par une courbure.

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Fluage (mécanique)Phénomène de déformation irréversible et évolutive enfonction du temps d’un matériau soumis à unecontrainte inférieure à sa limite d’élasticité pendant unedurée suffisante, essentiellement aux températuresélevées (t>0,4 t fusion). Ce phénomène peut conduire àune rupture.

Fluage (fixation)Dans un assemblage vissé, déplacement à chargeconstante sous l’effet d’un tassement des piècesserrées dû en général à une exposition prolongée à latempérature.

Fluorescence XMéthode d'analyse par rayon X généralement utiliséepour les revêtements métalliques, basée sur le comp-tage des atomes d’une substance dans un volumeprécis, permettant de calculer l’épaisseur du revête-ment (par l’intermédiaire de la masse volumique) et/oude déterminer le titre pour les alliages (par exemplezinc-nickel 12-15%).

FoirageRupture mécanique d'une partie de la fixation ou de lapièce assemblée (filetage de la vis, de l'écrou, tarau-dage, entraînement, …).

Fond de filetSurface intérieure du filet (creux reliant deux flancsadjacents) correspondant au diamètre de filetage le pluspetit pour une vis et au diamètre de filetage le plus grandpour un écrou.

FonderieProcédé d’obtention de pièces à l’état brut par couléedu métal en fusion dans une empreinte en sable oumétallique (coquille).

FonteAlliage de fer et de carbone (de 1,7 à 6,7%) utilisé en fon-derie.

ForceEn physique, représentation simplifiée d’une actionmécanique, représentée par un vecteur pour indiquersa direction et exprimée en newtons (W) - produit de lamasse d’un corps et de l’accélération résultante de sonapplication – son caractère peut-être précisé par sonsens d’action par rapport à la pièce concernée : forceaxiale, centrifuge ou centripète, radiale, tangente, etc.).Appelée aussi Effort lorsqu’elle agit à l’intérieur d’unepièce.

Force de serrageForce de traction axiale agissant sur le corps de la vispendant le serrage ou force de compression agissantsur les pièces serrées pendant le serrage.

Force de serrage à la charge de ruptureForce de serrage maximale atteinte potentiellementsous l’effet combiné des sollicitations avant la rupturede la vis (charge limite de rupture).

Force de serrage à la limite d’élasticitéForce de serrage à laquelle le corps de la vis ou le file-tage présente un début de déformation plastique sousl’effet des sollicitations de serrage.

Force / effort de serrageForce de traction axiale agissant sur la vis pendant leserrage, ou force de compression agissant sur lespièces serrées pendant le serrage, exprimée ennewtons (N).

ForgeageAction de façonner par déformation mécanique (géné-ralement à chaud) un métal ou un alliage pour luidonner une forme, des dimensions, des caractéristiquesdéfinies.

FormulateurOrganisation qui conçoit, développe et commercialisedes produits chimiques et des procédés de revêtement,mis en œuvre sur les fixations par des applicateurs.

FourInstallation permettant la fusion de métaux et la réali-sation d’alliage, par mise en température au-delà de latempérature de fusion de chacun des éléments de lacomposition.

Four de trempeInstallation permettant la montée contrôlée en tempé-rature et le maintien pendant un temps prédéterminé àune température identifiée et inférieure à la fusion depièces et sous atmosphère contrôlée, avant une opéra-tion de trempe thermique.

FragilisationPerte importante de ductilité et/ou de tenue d’unmaté-riau métallique.

Fragilisation par l’hydrogènePerte irréversible de ductilité d’unmétal ou d’un alliageprovoquée par l’hydrogène en raison d’une fragilisationaux joints de grains résultant de la pénétration d’hydro-gène dans le matériau, sous l’effet de contraintes detraction (contraintes induites par une charge oucontraintes résiduelles), conduisant à une dégradationdes caractéristiques mécaniques et générant des rup-tures prématurées de pièces (rupture différée) voirFragilisation par l’hydrogène externe et Fragilisation parl’hydrogène interne.

Fragilisation par l’hydrogène (élimination de la…)Ne pas utiliser – voir Dégazage.

Fragilisation par l’hydrogène externe (EHE)Fragilisation provoquée par des atomes d’hydrogèneabsorbés provenant de l’environnement d’utilisation,entrainant une rupture fragile différée des fixations sousl’effet de contraintes de traction. L’hydrogène peut êtregénéré par la corrosion (par exemple fissuration parl’hydrogène issu d’une corrosion sous contrainte) ou pard’autres sources liées à l’environnement d’utilisation(EHE = Environment Hydrogen Embrittlement).

Fragilisation par l’hydrogène interne (IHE)Fragilisation provoquée par de l’hydrogène résiduel issudes procédés de fabrication, entrainant une rupturefragile différée sous l’effet de contraintes de traction.L’hydrogène peut provenir d’étapes de fabrication tellesque le traitement thermique (en particulier la carbura-tion), le nettoyage à l’acide, le décapage chimique, laphosphatation et/ou le revêtement électrolytique (IHE =Internal Hydrogen Embrittlement).

Fragilité au bleuPerte de ductilité d’un acier à une température voisinede 250 – 350°C. A cette température, la surface nue d’unacier au carbone se recouvre à l’air d’une pellicule bleued’oxyde. Si la rupture ne survient pas au cours du travail,l’acier, une fois ramené à la température ambiante,demeure fragile.

Fragilité au revenuFragilité irréversible engendrée par une précipitation decarbures au cours du revenu d’un acier trempé.

Fragilité de revenuFragilité réversible qui affecte certains aciers trempéset revenus après un maintien à une température com-prise approximativement entre 450 et 525°C.

FraisageOpération d’usinage par outil coupant, combinant unmouvement linéaire d’avance de pièce et unmouvementtournant de l’outil.En fixation, opération de réalisation d’une forme creuseconique appelée Fraisure, permettant de recevoir unetête conique, ce qui conduit à obtenir une tête affleu-rante.

Fraisée (symbole F)Tête de vis en forme de cône inversé prévue pour êtremontée dans une fraisure, et dont la surface supérieureest affleurante avec la pièce assemblée aprèsmontage.Les vis à métaux à tête fraisée peuvent avoir une capa-cité de charge réduite du fait de leur géométrie.

FraisureLogement conique ou cylindrique dans une pièce obtenupar fraisage, permettant à la partie fraisée de la tête devis d’être noyée dans la pièce assemblée.

Frappe à chaudProcédé de fabrication de piècesmécaniques par défor-mation du métal à haute température (environ 1250°Cpour les fixations) en une ou plusieurs opérations, àpartir de fil machine, de barres ou de lopins. Procédécourant pour les fixations de gros diamètre.

Frappe à froidProcédé de fabrication courant pour les fixations pardéformation dumétal à température ambiante et à trèshaute vitesse et pression, à partir de fil machine ou debarres : un lopin est cisaillé puis refoulé par plusieursfrappes successives pour lui donner sa forme finale.

FreinageDispositif destiné à empêcher ou limiter les possibilitésde dévissage d’un assemblage - il peut agir par frotte-ment dans le filetage (déformation, enduction, bague…)par frottement à la surface d’appui (rondelle de formeparticulière, embase crantée…) ou obstacle (goupille,plaquette rabattue…) – voir également Autofreinage.

FrettageAssemblage mécanique de deux pièces cylindriques ouconiques par ajustement serré (la pièce extérieureappelée « frette » est plus petite que la pièce intérieuredite « frettée »).

FrettingType d’usure qui se produit entre deux surfaces trèsproches soumises à des cycles de contraintes de trèsfaible amplitude. Souvent le fretting est accompagné decorrosion due à de très petits débris présents entre lesdeux surfaces.

Fretting corrosionType de fatigue de contact : détérioration accélérée àl’interface de deux surfaces en contact, due à la corro-sion et à unmouvement d’oscillation lent entre ces deuxsurfaces.

FrittageProcédé d’obtention de pièce à partir de poudres quisont comprimées dans un moule puis cuites à tempé-rature élevée.

FrottementForce à la surface de contact de deux corps s’opposantà leur mouvement relatif qui dépend de la pressionrésultant de l’effort entre les pièces et des conditions deglissement (nature des matériaux, rugosité, état de lasurface lubrifiée ou non….), exprimée par la loi deCoulomb (F=µ Rn).

FusionPassage, pour un métal, de la phase solide à la phaseliquide

GGalvanisation à chaudRevêtement de surface métallique obtenu par immer-sion des pièces dans un bain de zinc ou alliage fondu enfusion générant la formation de couches d’alliages zinc-fer puis d’une couche composée essentiellement dezinc, suivi d’une centrifugation pour éliminer le zinc enexcès. – les caractéristiques obtenues sont bonnes entermes de protection contre la corrosion mais on peutrencontrer des effets de surépaisseur – La températuredu bain doit être bien contrôlée pour éviter le phéno-mène de recuit et ce process est inadapté aux piècescreuses ou avec partie plastique.

GammeDocument qui décrit chronologiquement l’ensembledes étapes à réaliser pour la réalisation d’une pièce.Par exemple pour la frappe à froid, conception et

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APPROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE 508 . V o c abu l a i r e p r o du i t s d e f i x a t i o n

formulation des étapes successives de déformation dumétal afin d’obtenir les caractéristiques géométriqueset mécaniques des fixations produites.

Geomet®

Type de revêtement (déposé et protégé) composé delamelles de zinc et aluminium dans unematrice inorga-nique et intégration d’un pourcentage faible de PTFEpour lubrification – ne comporte pas de chrome.

Glissement (dans un assemblage)Déplacement relatif de deux pièces assemblées parfixations dans le sens perpendiculaire à l’axe sous l’effetde sollicitations en service.

Glissement (dans unmatériau)Déformation plastique irréversible causée par une dis-location.

GoujonFixation cylindrique comportant une partie lisse (tige) etgénéralement deux parties filetées avec une extrémité« implantation » et une extrémité à serrer par un écrou,ou une seule partie filetée dans le cas d’une implanta-tion soudée (goujon à souder).

GoupillageTechnique d’assemblage utilisant une goupille.Opération de mise en place d’une goupille.

GoupillePièce cylindrique ou conique assurant la liaison ou l’im-mobilisation relative de deux pièces entre elles.

Goupille élastiqueGoupille réalisée à partir d’une tôle en acier à ressort,enroulée sur elle-même.

GradeEnsemble des tolérances dimensionnelles et géomé-triques des éléments de fixation (grades A et B pour lestolérances précises - grade C pour les toléranceslarges).

GrainCristal élémentaire d’une structure polycristalline. Il estgénéralement défini comme la figure polygonale à côtésplus ou moins courbes, qu’il est possible de faire appa-raître en réseau sur une coupemicrographique par uneattaque appropriée.

GrenaillageDécapage mécanique de la surface des fixations àrevêtir par projection de particules dures, dans le but denettoyer les fixations sans utilisation de solutions dedécapage chimique qui pourraient être fragilisantes.

Grenaillage de précontrainteOpération de déformation superficielle par projection debilles dures. Traitement de surface réalisé par actionmécanique dans le but de créer des contraintes super-ficielles de compression pour restaurer ou améliorer lescaractéristiques de tenue en service.

GrippageAdhérence des pièces en contact (filetage ou appui) quientraîne un endommagement de la (des) surfaces, uneimpossibilité de démontage, voire une destruction de lafixation.

HHHauteur du triangle primitif (distance radiale entre labase et le sommet du triangle générateur).

HSymbole de l’empreinte cruciforme Philips®.

Hastelloy®

Alliage à forte teneur en nickel etmolybdène, répondantà des besoins particulièrement élevés en matière derésistance à la corrosion – notamment utilisé dans l’in-dustrie chimique (marque déposée).

Hauteur du filetDistance radiale entre le fond et le sommet du filet.

HBSVoir Résistance au brouillard salin.

hENVoir norme européenne harmonisée.

Hexagonal (symbole H)Tête de vis ou écrou dont la forme et l’entraînementconsiste en six pans extérieurs, caractérisée par unsurplat. Forme la plus courante pour la constructionmécanique et métallique.

HexavalentSe dit d’un Chrome 6 ou Cr(VI) utilisé dans les passiva-tions des revêtements des fixations.

HomogénéisationRecuit à haute température destiné à atténuer ou fairedisparaître les hétérogénéités de composition chimiquedues au phénomène de ségrégation.

HRVoir Boulon HR.

HRCVoir Boulon HRC.

HuilageOpération consistant à plonger des pièces dans un baind'huile, réalisée sur la phosphatation afin d'en amélio-rer ses propriétés de base.

HVVoir Boulon HV.

Hydrogène (symbole chimique H)Gaz qui, présent sous forme atomique dans un alliage,peut provoquer la fragilisation de la pièce (voirFragilisation par l’hydrogène).

HypertrempeType de traitement thermique spécifique à certainsalliages d’acier inoxydables dont la température dedébut de transformation martensitique est inférieure àla température ambiante. Il comporte un chauffage àhaute température suivi d’un refroidissement suffisam-ment rapide pour conserver une structure austénitiquehomogène après retour à la température ambiante.

IIFIIndustrial Fastener Institute = Association des fabricantsde fixations (USA).

IHEInternal Hydrogen Embrittlement – voir Fragilisation parl’hydrogène interne.

IMDSInternational Material Data System – Système interna-tional de collecte de données dans le cadre de la régle-mentation sur les Véhicules Hors d’Usage (VHU) et deREACH, listant les substances interdites ou soumises àdéclaration selon les taux dans lesquels ces matièressont présentes dans les composants oumatériaux – VoirREACH.

InchVoir Pouce.

InclusionParticule dematériau étranger, présent dans lamatricemétallique. Ce sont habituellement des oxydes, des sul-fures, ou des silicates, mais toujours des substancesétrangères à la matrice et insolubles dans celle-ci.

Inconel®

Alliage de nickel (80%), chrome (14%) et fer (6%), répon-dant à des besoins de tenue à la corrosion à tempéra-ture élevée, utilisé notamment pour les fixationsaéronautiques (marque déposée).

InductionMéthode de chauffage électromagnétique, utilisée parexemple pour le chauffage des matériaux avant frappeà chaud, certains traitements de surface des fixations,ou le soudage de fixations à souder.

InjectionProcédé d’obtention de pièces où la matière plastiqueest ramollie, malaxée, puis injectée sous pression dansun moule fermé et ensuite refroidie. Cela permet d’ob-tenir en une seule opération des fixations finies de formecomplexe en grande série (clips…).

Inoxydable (acier)Alliage ayant des qualités particulières de résistance àl’oxydation et à la corrosion. Acier contenant au moins11% de chrome. La présence de chrome permet la for-mation d’un film de protection contre la corrosion etl’oxydation – voir Acier inoxydable.

Insert (élément)Dispositif incorporé dans une fixation, par exempleanneau non métallique d’un écrou autofreiné, élémentlongitudinal plastique au niveau du filetage d’une vis…

Insert (fixation)Fixationmétallique posée par emmanchement (avec ousans fixation thermique ou par ultrasons), expansion ouautotaraudage dans une pièce métallique, plastique(thermoplastique et/ou thermodurcissable), bois… afinde permettre son assemblage mécanique.

IntergranulaireQui se trouve ou apparaît aux joints de grains d’unmétal.

Intermétallique (composé)Composé de deux ou plusieurs métaux possédant descaractéristiques physiques et une structure cristallo-graphique différente de celle des métaux purs et dessolutions solides.

InviolableSe dit d’un entraînement présentant un dispositif ou unegéométrie le rendant démontable uniquement à l’aided’un outil spécialisé, non disponible dans le commerce.

ISOInternational Standardization Organisation :Organisation internationale de normalisation éditant lesnormes ISO au plan mondial. Les Comités Techniquespar domaine (par exemple ISO/TC 2 « fixations »)regroupant les pays intéressés élaborent le contenutechnique des normes. Pour les fixations, la quasi-tota-lité des normes ISO sont publiées simultanément ennormes européennes EN ISO.

ISO 9000, ISO 9001, ISO 9002Séries de normes internationales précisant les principesessentiels des systèmes de management de la qualité(en interne, contractuels ou à des fins de certification)pour des biensmatériels, immatériels, ou des services.

ISO 14000Série de normes internationales concernant les sys-tèmes de management environnemental.

IsotropeSe dit d’un matériau ayant les mêmes propriétés (phy-siques, mécaniques) selon toutes les directions de l’es-pace (exemple d’un matériau fritté élaboré à partir depoudre(s) métallique(s) en opposition aux pièces élabo-rées en acier, anisotrope, et dont les opérations de fabri-cation font que certaines caractéristiques mécaniquessont meilleures dans le sens long (sens parallèle à ladirection de la déformation principale que l’on fait subirau métal, sens de laminage par exemple).

ITAbréviation de « intervalle de tolérance ».

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JJeuEspace entre deux pièces nécessaire pour autoriser leurmouvement relatif, l’une par rapport à l’autre – additiondes tolérances de fabrication de chacune d’elles.

JISJapanese Industrial Standards : Signe identifiant lesnormes japonaises publiées par le JSA et précédant lenuméro de la norme.

Joint de grainsInterface séparant deux grains dont l’orientation desplans du réseau cristallin diffère.

Joule (symbole J)Unité de mesure de travail, d’énergie et de quantité dechaleur équivalent au travail produit par une force de unnewton, dont le point d’application se déplace de unmètre dans la direction de la force.

JSSigle (incomplet mais parfois utilisé) identifiant lesnormes japonaises publiées par le JAS et précédant lenuméro de la norme.

JSAJapanese Standards Association : Organisme officielnational japonais de normalisation.

Juste à temps (« Just in Time » ou JIT)Méthode d'organisation consistant à maitriser l'appro-visionnement de la production enminimisant les stocks.

KKanigenProcédé de nickelage chimique garantissant un dépôtd'épaisseur constante sur toute les surfaces de piècesaux contours compliqués.

KesternichTest destructif mesurant la tenue en nombre de cyclesd'une pièce ou ensemble mécanique positionné dansson contexte d'utilisation.

Kesternich (essai)Essai destructif de corrosion accéléré au cours duquelles fixations sont exposées à une atmosphère saturéeen vapeur d’eau et contenant du dioxyde de souffre. Larésistance à la corrosion Kesternich est généralementspécifiée en nombre de cycles. Pour les fixations, l’essaiest généralement effectué avec deux litres de SO2.

KEVLAR®

Fibre synthétique présentant une excellente résistanceà la traction (de l’ordre de 3000 MPa), de fortes rigidi-tés, résistance aux chocs, à la fatigue, aux vibrations, etune faible densité. Utilisé par exemple en aéronautique.

LLabelLe signe de reconnaissance de la conformité d'unproduit ou d'un service, à un référentiel défini. Il est dansla plupart des cas attribué par un organisme indépen-dant, mais il peut aussi être autoproclamé.

LaitonAlliage de cuivre et zinc (jusqu’à 46%) ductile et mal-léable ayant une bonne résistance à la corrosion.

LaitonnageRevêtement métallique d'une surface par un alliagecuivre-zinc de composition déterminée- Le process dedépose s’effectue par procédé électrolytique ou parmétallisation au pistolet.

LamageLogement cylindrique de faible profondeur obtenu parfraisage, permettant à la tête de vis de reposer sur unesurface plane (et perpendiculaire à l’axe de la vis) de lapièce assemblée. Utilisé par exemple sur des piècesbrutes de fonderie.

LamellaireOn parle de revêtement lamellaire quand le dépôt dematière se présente sous forme de lamelles microsco-piques superposées – voirRevêtement de zinc lamellaire.

LaminageProcédé de mise en forme d’un produit métallurgiquepar déformation plastique, obtenue par le passage forcéentre deux cylindres à axes parallèles tournant en sensinverse afin d’obtenir une tôle ou un profilé. Action quifait subir une déformation permanente à un produitmétallique.

Lanthane®

Type de filmogène (déposé et protégé) brillant et légè-rement irisé, incluant des particules d’oxydesminérauxspécifiques pour la passivation des dépôts de zinc élec-trolytique.

LiaisonmécaniqueRelation entre deux pièces d’un mécanisme qui existedès lors qu’il y a un contact entre elles. Les liaisonsmécaniques sont caractérisées par leurs degrés deliberté (de 0 à 6).

Ligne, paille, repliure de laminageDéfaut de surface longitudinal inhérent au métal debase, en forme de ligne étroite et ouverte (droite oulégèrement incurvée) située sur le filetage, la tige, latête et/ou sur le plat d’un hexagone.

Limite d’acceptationNiveau de critère d’appréciation au-delà ou en deçàduquel le besoin est jugé non satisfait.

Limite d’élasticitéContrainte à partir de laquelle une pièce ou unmatériaucommence à se déformer demanière irréversible. Pourles fixations, voir Limite d’élasticité à 0.2%, Limite d’élas-ticité à 0.0048d et limite inférieure d’écoulement.

Limite d’élasticité à 0,0048d (symbole Rpf)Limite conventionnelle d’élasticité déterminée sur fixa-tion entière lors d’un essai de traction, pour toutes lesclasses de qualité (et tout particulièrement pour lesclasses 4.8, 5.8 et 6.8 obtenues par écrouissage) expri-mée en mégapascal (MPa).

Limite d’élasticité à 0,2% (symbole Rp0.2)Limite conventionnelle d’élasticité déterminée suréprouvette lors d’un essai de traction, essentiellementpour les vis à métaux de classe de qualité ≥ 8.8 (obte-nues par trempe et revenu), exprimée en mégapascal(MPa).

Limite d’enduranceValeur maximale de la contrainte pour laquelle il estconstaté 50% de rupture après un nombre infini decycles de sollicitation.

Limite de fatigueValeur maximale de la contrainte pour laquelle il n’estpas constaté de rupture après un nombre infini de cyclesde sollicitation.

Limite de ruptureValeur de contrainte provoquant la rupture (progressiveou brusque) de la pièce la subissant.

Limite inférieure d’écoulement (symbole ReL)Limite d’élasticité déterminée sur éprouvette lors d’unessai de traction, pour les vis à métaux de classes dequalité 4.6 et 5.6 (obtenues par écrouissage et recuit),exprimé en mégapascal (MPa).

LogigrammeReprésentation schématique d’une équation logique oud’un processus. Il utilise les symboles des fonctionslogiques reliées par des connexions.

Longueur filetéeLongueur de la partie filetée d’une pièce – souvent nor-malisée avec une plage de tolérance importante.

LotEnsemble de pièces de caractéristiques communes,identifiées par un numéro univoque figurant à minimasur l’étiquette ou l’emballage du produit, et réalisées àpartir d’unemêmematière première, ayant subi simul-tanément et sans interruption unmême process de pro-duction,mais non nécessairement issues d’unmême lotde fabrication – voir Lot de fabrication.

Lot d’ensembleAssociation de fixations de nature différente fourniesensemble, par exemple vis à rondelle imperdable,boulons constitués de vis et écrous, etc.

Lot d’ensemble étendu (boulons de constructionmétallique)Lot d’ensemble dont les composants forment un tout,livrés par un fabricant unique,mais non nécessairementdans le même emballage ni en même temps, etcomposé de vis, d’écrous et de rondelles dont l’élémentle plus influent (écrous ou rondelles indicatrices de pré-contrainte) est issu d’un lot de fabrication unique, lesautres éléments (vis, etc.) pouvant provenir de plusieurslots de fabrication.

Lot d’ensemble univoque (boulons deconstruction métallique)Lot d’ensemble dont les composants forment un tout,livrés ensemble par un fabricant unique dans un embal-lage unique, et composé de vis issues d’un lot de fabri-cation unique, d’écrous issus d’un lot de fabricationunique et de rondelles issues d’un lot de fabricationunique.

Lot de fabricationQuantité d’éléments de fixation demême désignation (yc. le grade, la classe de qualité et les dimensions), fabri-qués à partir d’une barre, de fil ou de produit plat issud’une même coulée, ayant subi simultanément et sansinterruption lemême processus de fabrication, et, le caséchéant, le même traitement thermique et/ou le mêmerevêtement.Lemême processus signifie pour un procédé continu, lemême cycle de traitement sansmodification de réglagepour un procédé discontinu, le même cycle de traite-ment pour des charges identiques et consécutives(sous-lots).Nota : cette notion implique d’avoir la connaissanceexacte du matériau utilisé pour la fabrication des élé-ments de fixation (numéro de coulée) ainsi que la traça-bilité. Le lot de fabrication fait l’objet d’un numéro de lotunique, indiqué sur l’étiquette ou l’emballage.

Lot de petite quantitéQuantité de fixations à revêtir issues d’un seul lot defabrication, dont la taille est inférieure à la taille normalede la charge d’une ligne de revêtement.

LQ10Pourcentage de fixations non conformes qui ont unechance sur dix d’être acceptées par l’application du pland’échantillonnage.

LubrifiantSubstance généralement utilisé pour maîtriser lescaractéristiques de frottement des fixations revêtues,qui est intégrée au revêtement lui-même ou appliquéeultérieurement sur le revêtement, ou les deux, ou surdes fixations non revêtues (par exemple en acier inoxy-dable).

LubrificationOpération d’application de lubrifiant (graisse, huile,bisulfure de molybdène, etc.) afin de limiter le frotte-ment entre pièces. Le résultat de cette opération.

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APPROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE 52

MMSymbole du filetage pour les fixations à filetagemétrique ISO, suivi pour la désignation du diamètrenominal des fixations à pas gros (par exempleM24) et dudiamètre nominal et du pas pour les fixations à pas fin(par exemple M12x1,5).

MaillechortAlliage de cuivre (Cu), nickel (Ni) et zinc (Zn).

MaintenabilitéCaractéristique d’un dispositif à êtremaintenu ou rétablidans un état fonctionnel. De cette caractéristique, onpeut déterminer la moyenne des temps de réparation(MTTR).

Maîtrise statistique des Processus (MPC)Voir SPC.

MalléabilitéAptitude à la déformation sans rupture – elle est carac-térisée par le coefficient d’allongement avant rupturelors d’un essai de traction.

Manganèse (symbole chimique Mn)Métal gris-blanc, dur et fragile, souvent utilisé commeadditif pour les aciers alliés, ou comme finition(Phosphatation cristalline, dite phosphatation manga-nèse, ayant pour but d'améliorer la résistance à la cor-rosion et les propriétés de frottement de la piècetraitée).

Manque (dematière)Défaut de surface en forme de poche peu profonde oude creux, dû à une insuffisance de remplissage dumétalpendant le forgeage ou le refoulement (fixation en acier)ou dematière plastique lors de la phase d’injection (fixa-tions en plastique).

MarbrureApparence disgracieuse et non uniforme de la galvani-sation, due à un acier de base non adapté à la galvani-sation à chaud.

MarquageIdentification physique effectuée sur la fixation elle-même et codifiée de certains éléments de la pièce(matière, classe de qualité, identité du fabricant, filetageà gauche, etc.). Lemarquage figure sur la tête d’une vis,sur une face d’un écrou et sur la partie lisse ou à uneextrémité d’un goujon – pour les fixations à filetage ISO,le marquage est constitué à minima du symbole de laclasse de qualité et de l’identification du fabricant, dèslors que les dimensions de la fixation le permettent(dans les faits à partir du diamètre 5 mm inclus) - EnFrance, l’obligation de marquage et les obligations deconformité en découlant sont spécifiées dans les arrêtésdu 20 Janvier 1995 et du 13 Octobre 1997.

Marquage CEMarquage réglementaire symbolisé par le logo , cequi est obligatoire pour tous les produits couverts parune ou plusieurs Directives ou Règlements européensqui le prévoient explicitement. Un produitmarqué « CE »acquiert le droit de libre circulation sur l’ensemble duterritoire de l’Union Européenne (ce n’est ni unemarquede certification ou de qualité, ni une indication d’originegéographique). En apposant la marquage CE sur cesproduits, le fabricant déclare respecter toutes les obli-gations réglementaires prévues.

Marquage (symbole de…)Identification physique sur la fixation représentant laclasse de qualité de la fixation, soit en clair (par exemple8.8), soit par un marquage horaire, soit par un symbolegéométrique (goujon).

Marquage d’identificationNom ou symbole spécifique désignant le fabricant ou ledistributeur des fixations, qui peut être marqué physi-quement sur la fixation elle-même et/ou apposé surl’étiquetage, la documentation.

Marque d’outilDéfaut de surface en forme de rayures longitudinales oucirconférentielles de faible profondeur, provoqué par ledéplacement d’un outil sur la surface de la fixation.

Marque NFMarque volontaire de certification attestant la confor-mité de caractéristiques, produits et/ou service qu’ellecouvre aux normes et exigences complémentaires quileur sont applicables, dans les conditions définies parun référentiel de certification NF. Pour les fixations, parexemple marque NF Boulonnerie de constructionmétallique.

MartelageTravail à froid demétal aumarteau ou par projection degrenaille.

MartensiteLe constituant martensitique définit la structure horsd’équilibre obtenue sur un acier après trempe (solutionsolide métastable sursaturée de carbone dans le fer αet possédant une structure quadratique).

MartensitiqueNuances d’acier inoxydable (symbole C) autotrempantsayant une teneur en chrome supérieure à 0,08% et uneteneur en carbone aux environs de 13% - résistance àla corrosion limitée.

MatageDéformation plastique localisée d’un matériau, parexemple sous l’effet d’une pression de contact élevée(cela peut conduire au tassement des pièces serréesdans un assemblage, et donc à une perte de tension).

MatoplastieRevêtement d’un ou plusieursmétaux en poudre obtenupar actionmécanique d’unmatériau inerte sur des fixa-tions, par projection de fines particules de métal enpoudre contre le métal de base, par exemple au moyende grenailles de verre.

MatriçageProcédé de mise en forme de produits par pressagedans un moule présentant une forme en creux ditematrice.

Matrice (outillage)En frappe ou forgeage, outillage permettant d’obtenirune forme extérieure en appliquant une force impor-tante afin de contraindre lematériau à épouser la formevoulue.

Mélange de lotAmalgame de fixations identiques mais provenant delots de fabrications différents dans le même conteneur,boite ou emballage (non autorisé pour les fixationsconformes aux normes ISO 898 ou ISO 3506, fortementdéconseillé pour les autres types de fixation).

MesurageEnsemble d’opérations ayant pour but de déterminer lavaleur d’une grandeur (dimension, masse, etc.). Lemesurage est limité à la détermination de grandeurs.Voir Essai.

MesureRésultat d’un mesurage.

MétalCorps simple ayant un éclat caractéristique et des pro-priétés particulières de conduction (électrique, ther-mique).

Métal de baseMétal de la fixation sur lequel le revêtement est appli-qué.

MétallisationMode de revêtement de surface consistant à projeter surcelle ci un métal fondu pulvérisé par un fort courantgazeux. Dans certaines applications, on peut êtreconduit à préchauffer la pièce pour assurer l’adhérencedu revêtement.

MétallurgieEnsemble des procédés et des techniques d’extraction,d’élaboration, de formage et de traitement des métauxet alliages.

Méthode d’essai de référenceMéthode d’essai spécifiée dans une norme, qui doit êtreutilisée en cas de litige concernant la conformité parrapport à une caractéristique spécifiée.

MétastableQui possède une stabilité apparente hors des conditionsde température et de pression définies par le dia-gramme d’équilibre.

MicrobillageVoirDécapage / Nettoyage - Opération de décapage à secdes pièces en projetant à leur surface des microbillesd'acier ou de verre arrachant la rouille.

Micro-duretéMéthode d’essai de dureté de surface sous faible charge(jusqu’à HV 0.2 non compris). Pour les fixations, ladureté superficielle est déterminée en HV 0,3 (appeléedureté sous force réduite) et de façon comparative.Examen au microscope d’éléments de très faible taillerévélant la structure cristalline des métaux et alliages.

Micro-grippage (stick-slip)Phénomène pouvant apparaître lors du serrage de fixa-tions filetées avec une vitesse de rotation élevée, du faitdes surfaces en contact alternant une succession rapidede glissement/micro-grippage, par exemple avec despièces antagonistes en aluminium, avec cataphorèse…

Micromètre (symbole µm)Unité de longueur égale à un millionième de mètre,appelé « micron » dans le langage courant – Par analo-gie, instrument permettant de mesurer des grandeurstrès faibles.

MineraiElément brut de terrain à partir duquel il est possibled’extraire desminéraux utiles et qui demande un traite-ment élaboré pour être utilisé par l’industrie.

Mise à disposition sur le marchéDans le cadre du RPC, fourniture d’un produit deconstruction destiné à être distribué ou utilisé sur lemarché de l’Union Européenne dans le cadre d’une acti-vité commerciale, à titre onéreux ou gratuit.

Mise sur le marchéDans le cadre du RPC, premièremise à disposition d’unproduit de construction sur le marché de l’unionEuropéenne.

ModificationToute opération effectuée sur les fixations après leurfabrication initiale, qui a des conséquences sur la géo-métrie et/ou les caractéristiques physiques,mécaniquesou fonctionnelles des fixations.

Module d’élasticité (Module de Young)Rapport entre la contrainte de traction appliquée à unmatériau et la déformation qui en résulte lorsque celle-ci est totalement élastique.

MoletageProcédé permettant à l’aide d’une molette d’effectuerdes stries à la surface d’une tête de vis – par extension,résultat de cette opération.

MomentCaractérise l’action de mise en mouvement d’un solideautour d’un axe. C’est le produit de la force exercée et dela longueur du bras de levier entre l’axe de rotation et lepoint d’application de la force.

8 . V o c abu l a i r e p r o du i t s d e f i x a t i o n

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Moment quadratiqueSomme des produits des contraintes élémentaires parrapport au centre de gravité d’une section plane.

MonomèreConstituant des matières plastiques, composé d’unesuite d’atomes de carbone liés entre eux et à d’autreséléments (hydrogène, azote, chlore…).

MontageOpérations organisées d’assemblage des différentsconstituants d’un produit visant à le mettre en état defonctionnement.

MoulageProcédé d’obtention de pièce par coulée d’un matériausous forme liquide dans un moule.

Multi-entraînementSe dit d’une vis présentant deux types d’entraînement,par exemple vis à six lobes internes fendue (montagepar outillage et démontage manuel au tournevis pos-sible).

NNettoyage / décapagemécaniqueElimination des substances / matériaux étrangers telsque les oxydes métalliques, la calamine, etc… de lasurface des fixations par projection dematériaux contrecette surface (il peut s’agir de procédés de grenaillagesphérique ou angulaire, de sablage, de microbillage,etc.).

Nettoyage / dégraissage chimiqueElimination des substances / matériaux étrangers telsque les oxydesmétalliques, la calamine, l’huile, etc., dela surface des fixations, par procédés chimiques.

Newton (symbole N)Unité de mesure de force, équivalent à la force capablede communiquer à une masse de 1 kilogramme uneaccélération de 1 m par seconde au carré (1 newtonpermet d’augmenter la vitesse d’une masse de 1 kilo-gramme de 1 mètre par seconde chaque seconde).

Newton-mètre (symbole Nm on N.m.)Unité de mesure du moment d’une force équivalent aumoment d’une force de 1 newton dont le bras de levierpar rapport au centre de rotation est de 1 mètre.

NF – NF EN – NF EN ISO – NF ISOSigles identifiant les normes françaises (NF) publiéespar L’AFNOR et précédant le numéro de la norme. Pourles fixations, l’indice de classement est NF E 25-… pourles normes publiées à partir de 1982 (NF E 27-…jusqu’en 1982).

Nickel (symbole chimique Ni)Métal blanc grisâtre et brillant, utilisé afin d’améliorer larésistance à la corrosion (par exemple en associationavec le zinc pour un revêtement zinc-nickel ou commeélément chimique d’addition pour un acier allié), à latraction et à la limite élastique d’un alliage.

NickelageAction de revêtir le nickel, ou revêtement de nickelobtenu par cette opération, afin d’améliorer l’esthétiqueou la résistance à la corrosion et à l’usure d’un produit.

Nickelage chimiqueProcess de nickelage par réduction catalytique d’un selde nickel.

Nickelage électrolytiqueProcess de nickelage par traitement électrolytique.

NitrurationTraitement thermochimique de durcissement superfi-ciel d’alliage ferreux par diffusion d’azote vers l’intérieurde la pièce (accroissement de la dureté superficielle etamélioration des propriétés de fatigue et de frottement).

Niveau de qualité acceptable (NQA)Niveau de qualité qui, dans un plan d’échantillonnage,correspond à une probabilité élevée d’acceptation d’unlot (pour les fixations, cette probabilité doit être supé-rieure ou égale à 95%).

Niveau d’un critère d’appréciationGrandeur repérée dans l’échelle adaptée pour un critèred’appréciation d’une fonction. Cette grandeur peut êtrecelle recherchée en tant qu’objectif ou celle atteintepour une solution proposée.

NomenclatureListe détaillée des pièces ou composants constituant leproduit. Elle est liée au dessin de conception d’ensemblepar un repérage.

NominalTerme qui réfère à une valeur typique désirée ou deréférence d’une caractéristique (mécanique, dimen-sionnelle…) définie dans une spécification (une valeurnominale peut être en dehors des limites de tolérance).Par exemple résistance nominale à la traction d’une vis.

Nominale (dimension)Dimension à laquelle on se réfère pour définir lesdimensions limites d’une spécification, calculées enfonction de tolérances spécifiées. Nomutilisé pour qua-lifier cette dimension, par exemple « diamètre nominalde filetage », identique pour les vis et les écrous.

Non conforme (fixation)Fixation présentant une ou plusieurs non-conformités.

Non ferreuxQualificatif d’un métal contenant moins de 50% de fer :aluminium, cuivre, magnésium, zinc, et leurs alliages.

Non-conformitéDéviation d’une caractéristique par rapport aux exi-gences spécifiées.

Non-qualitéEcart préjudiciable constaté entre la qualité livrée et laqualité prévue.

Normalisation (matériau)Traitement thermique comportant une austénitisationsuivie d’un refroidissement à l’air calme : il caractérisel’état dit normalisé (recuit).

NormalisationActivité d’intérêt général qui a pour objet de fournir desdocuments de référence officiels (norme, fascicule dedocumentation, rapport technique…), établis par unorganisme reconnu, et par consensus entre l’ensembledes parties intéressées (fabricants, distributeurs, utili-sateurs). En France, la normalisation est assurée parl’Afnor et les bureaux de normalisation qui organisentl’élaboration des normes françaises et la participationaux normes européennes et internationales.

NormeDocument de référence utilisé dans les échanges com-merciaux (contrats privés etmarchés publics) qui définitdes caractéristiques, critères et/oumoyens de contrôlepour des usages communs et répétés.Une norme est d’application volontaire, elle devient obli-gatoire lorsqu’elle est référencée dans une réglemen-tation ou lorsqu’elle est référencée dans un contrat.

Norme de produitsNorme définissant toutes les caractéristiques d’un typede fixation (par exemple vis à tête cylindrique à six panscreux), en incluant les dimensions et tolérances(schéma, gamme de diamètres et longueurs…) et lesautres caractéristiques par rapport aux normes fonda-mentales et aux normes générales.

Norme européenneToutes les normes européennes sont obligatoirementpubliées dans tous les pays de l’Union Européenne ainsique dans 6 autres états membres (Suisse, Norvège,Islande, Turquie…) avec annulation obligatoire desnormes nationales sur le même sujet. La norme euro-péenne est publiée par les organismes officiels natio-naux et est donc précédée par le sigle NF (languefrançaise), BS (langue anglaise) DIN (langue allemande).Elle peut également être publiée dans d’autres languessous la responsabilité de l’organisme national consi-déré.

Norme expérimentale (symbole XP)Norme française nécessitant une période d’expérimen-tation ou de mise à l’épreuve et qui, dans un délaimaximum de 5 ans, est examinée pour être homolo-guée, remise à l’étude ou supprimée.

Norme fondamentalePour les fixations, norme définissant l’ensemble descaractéristiques générales pour une famille de pro-duits : matériaux, caractéristiques mécaniques et phy-siques, méthodes d’essais, marquage…mais pas lesdimensions.

Norme généralePour les fixations, norme définissant un aspect particu-lier relatif aux fixations : par exemple, revêtement dezinc lamellaire, contrôle de réception, entraînement àsix lobes internes…

Norme harmonisée (symbole hEN)Norme européenne, support aumarquage CE exigé parune Directive européenne ou un Règlement européenpour la libre circulation des produits.

Norme homologuéeNorme française ayant fait l’objet de la procédure offi-cielle d’approbation (enquête publique) et de publica-tion, l’homologation lui conférant son caractère officielet national. Une norme homologuée peut être rendueobligatoire à l’appui d’une réglementation notammentdans les domaines de la sécurité, de la santé, de l’envi-ronnement…

NQAVoir Niveau de Qualité Acceptable. Critère définissant letype de contrôle par échantillonnage à effectuer.

NQTNon Quenched and Tempered : non trempé et revenu.S’utilise pour différencier certains écrous dont la classede qualité est obtenue uniquement par écrouissage, parexemple un écrou M6 de classe 8 NQT.

NSSNeutral Sal Spray test : voir Brouillard salin neutre.

Nuance d’acierTerme utilisé pour définir une catégorie d’acier de dési-gnation type, correspondant à une composition chimiquedéfinie.

Numéro de couléeNuméro d’identification donné par le producteurmétal-lurgiste à une fabrication homogène (matière, nuance,composition, procédé d’élaboration, installation utilisée,traitement…).

Numéro de lotNuméro d’identification correspondant à un lot de pro-duits finis supposés homogènes, de même désignation,issu du même fabricant, mais sans que cela corres-ponde à l’ensemble des critères du lot homogène defabrication.

Numéro de lot de fabricationCode alphanumérique unique attribué par le fabricant àun lot de fabrication de fixations et permettant la traça-bilité totale.

Numéro de traçabilitéCode alphanumérique attribué par un fabricant ou dis-tributeur, qui identifie le numéro de lot de fabricationd’origine de façon univoque.

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APPROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE 54

OOlygocyclique (domaine de fatigue)Domaine de fatigue pour lequel les ruptures sont pré-cédées d’une déformation globale notable, après unpetit nombre de cycles (<105).

OutilAu sens général, effecteur agissant directement sur lamatière d’œuvre afin de lui apporter une valeur ajoutée :outil de coupe, outil de déformation…

OxydationFormation à la surface d’un produit, et sous l’action d’unmilieu, d’une couche d’oxyde plus ou moins adhérente.Réaction de combinaison chimique avec l’oxygène d’uncorps ayant pour effet la perte d’un ou plusieurs élec-trons – Cette réaction a souvent des effets de détério-ration des caractéristiques – Voir Rouille rouge.

Oxydation blancheAussi appelée improprement « rouille blanche », oxydede couleur blanche se développant par transformationdu zinc, de l’alliage de zinc ou de l’aluminium compo-sant le revêtement de surface sous l’effet d’oxydant.

Oxydation chimiqueRésultat d’une opération d’oxydation par un agent chi-mique.

Oxydation interneOxydation accompagnée d’une diffusion de l’oxygène quise fixe à plus ou moins grande profondeur à l’intérieurdu métal sous forme d’oxydes dispersés (peut caracté-riser un défaut de traitement thermique – pollution del’atmosphère à l’intérieur de l’enceinte d’un four).

PPSymbole pour le pas du filetage.

PalanquéeMontage utilisé en galvanisation à chaud, sur lequel sontaccrochés les pièces à traiter.

ParkérisationProcédé de phosphatation.

Pas d’écrouDistance axiale parcourue par l’écrou pour une rotationde 360° (cas de filetage à simple filet).

Pas du filetage (symbole P)Distance entre deux filets consécutifs d’un filetage –Cette mesure est exprimée en millimètre pour les file-tages de type métrique et en nombre de filets au poucepour les filetages de type anglais ou américain.

Pas finPour les filetages métriques ISO à 60°, pas (P) dont ladistance entre deux filets consécutifs d’un filetage dontla valeur nominale normalisée est inférieure à celle d’unpas « normal » ou « gros », Il suit la désignation du dia-mètre nominal après le signe x, par exemple M 16x1,5.

Pas grosPour les filetages métriques ISO à 60°, pas (P) dont ladistance entre deux filets consécutifs d’un filetage dontla valeur nominale est standard – dit aussi « pasnormal ». Sans précision, le filetage des fixations est àpas gros.

PassivationCouche de conversion chimique sur un revêtementmétallique assurant une protection cathodique sacrifi-cielle (principalement les revêtements de zinc ou d’al-liage de zinc), obtenue par immersion dans une solutionchimique adéquate (solution de passivation), afin deréduire la vitesse de corrosion du revêtementmétalliqueet/ou d’obtenir une coloration.

Passivation (acier inoxydable, aluminium)Traitement chimique qui augmente l’épaisseur du filmd’oxyde riche en chrome apparaissant naturellementsur tous les types de surface en acier inoxydable, l’alu-minium…

Passivité de l’acier inoxydableEtat de la surface chimiquement inactive des aciersinoxydables.

pcAbréviation de « Property Class » - Voir Classe dequalité.

PDCAPlan = préparer, prévenir – Do = dérouler – Check =contrôler, mesurer – Act = analyser, améliorer :Processus en 4 phases afin d'améliorer l'efficacité detoutes les actions engagées dans l'entreprise.

PEDPressure Equipment Directive – Voir DESP.

PénétrateurElément mécanique avec une extrémité en forme depyramide, bille ou cône utilisés lors des essais de duretépour indenter la surface d’une pièce.

PerçageOpération de réalisation d’un trou cylindrique à l’aide demèche ou foret – le trou peut être borgne ou débouchant(traversant).

PerliteAgrégat de ferrite (fer α) et de cémentite (carbures defer Fe3C) formé par la décomposition de l’austénite.Selon la forme de la cémentite, on distingue la perlitelamellaire et la perlite globulaire ou nodulaire.

PerpendicularitéApplication géométrique tolérancée relative à deux élé-ments géométriques formant entre eux un angle de 90°(droites ou surfaces planes).

Phillips (empreinte)®

Type d’empreinte cruciforme – codification « H » - nomdéposé.

PhosphatationCouche de phosphates insolubles obtenue par immer-sion des fixations dans une solution d’acide phospho-rique, de phosphates et d’additifs. La phosphatation peutaméliorer l’adhérence d’un revêtement ultérieur, lescaractéristiques de frottement lorsqu’elle est lubrifiéeet/ou assurer une protection temporaire.

Phosphatation au ZincPhosphatation cristalline, dite phosphatation Zinc, ayantpour but d'améliorer la résistance à la corrosion et/oules propriétés de déformation de la pièce traitée (parexemple lors des conditions sévères de déformation parfrappe à froid).

Phosphatation ManganèsePhosphatation cristalline, dite phosphatationManganèse, ayant pour but d'améliorer la résistance àla corrosion et/ou les propriétés de frottement de lapièce traitée.

PhosphateCouche de sels d'acide phosphorique.

Pièces par million non conformesVoir PPM.

Plage de serrageEtendue du résultat escompté suite à l’opération deserrage, issu d’un calcul et qui dépend des piècesassemblées, des fixations et de la précision du moyende serrage – voir NFE 25-030.

Plan d’appuiSurface d’un objet qui assure un contact ou transmetdes sollicitations. En fixation, désigne les faces d’appuisous tête de vis, sous écrous, et/ou surface des ron-delles.

Plan de contrôlePlan qui définit le processus de fabrication des fixationsavec des points de contrôle qui assurent des procéduresafin de contrôler et de réduire la variabilité du processuset du produit.

Plan d’échantillonnagePlan selon lequel un échantillon est prélevé pour lecontrôle, afin de déterminer l’acceptabilité d’une popu-lation définie de fixations.

PlanmédianPlan situé au milieu d’un objet. C’est souvent le planchoisi pour effectuer la coupe d’un objet symétrique.

PlanéitéSpécification géométrique tolérancée relative à unesurface plane dont la forme est comparée à un planparfait.

PlasticitéCaractéristique d’une matière dont les déformationsrestent permanentes lors de l’arrêt des sollicitations.

PliageProcédé de formage à froid permettant de réaliser despièces par déformation permanente d’un plan de tôle.

PoêlierForme de tête de vis Ronde Large et plate (en forme depoêle à frire posée à l’envers) à entraînement interne, àcapacité de charge réduite – codification RL.

Poids de coucheMasse totale du revêtement rapportée à la surface chi-mique active mouillée. Unité : gramme/mètre carré(g/m2).

PolissageOpération de finition terminale consistant à rendre lasurface plane, brillante et sans rayure ou aspérité. A cestade, les examens micrographiques peuvent servir àdéfinir :• la notion de propreté inclusionnaire du matériau(quantification suivant indices et comparaison avecimages types – oxydes, sulfures, silicates, aluminates),

• un mesurage d’une épaisseur de revêtement (avantattaque chimique métallographique).

PolyamideProduit synthétique résultant de la polycondensationd’un diacide et d’une diamine ou d’un aminoacide surlui-même - utilisé en fixation pour ses qualités de résis-tance chimique et électrique.

PolymèreMatière constituée de macromolécules (moléculesgéantes) rentrant dans la composition des matièresplastiques.

PolymérisationRéaction chimique où de petites molécules (mono-mères) réagissent entre elles pour former des molé-cules demasse plus élevée (polymères), le plus souventsous l’effet de la chaleur (plastiques, résines…).

Position d’une toléranceDans le système ISO, symbolisée par une lettre majus-cule (alésage, dimension extérieure) ou minuscule(arbre, dimension intérieure), elle définit la position de lazone de tolérance par rapport à la dimension nominale.Elle conditionne la valeur des écarts inférieurs et supé-rieurs.

PouceTraduction française d’une unité demesure de longueuranglo-saxonne (inch) dont la valeur est de 25,4 mm.

8 . V o c abu l a i r e p r o du i t s d e f i x a t i o n

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Pozidriv (empreinte)®

Type d’empreinte cruciforme – codification « Z » - nomdéposé.

PPM (Pièces Par Million)Méthode d’évaluation du nombre de pièces potentielle-ment non conformes de lots de fabrication de fixationsfinies, au moyen d’un calcul basé sur un million depièces – exemple : 40 PPM pour absence de filetage.

PrécontrainteTension introduite dans la fixation d’un assemblage, quimaintient les pièces serrées, exprimée en Newton (N) –appelée aussi précharge.

Préparation de surfaceProcédé utilisé sur les fixations brutes afin de permettreune bonne adhérence du revêtement, comprenant géné-ralement plusieurs opérations successives : dégrais-sage, décapage, rinçage(s)…

PressionDans le système international demesure, rapport entrela valeur de la force exercée perpendiculairement à unesurface et la surface de celle-ci. Elle s’exprime enPascal (symbole Pa) – 1Pa = 1N/m2 – à l’intérieur d’unmatériau la pression est appelée Contrainte.

PrétraitementOpération(s) mécanique(s) et/ou chimique(s) préparantla surface des fixations en vue du revêtement, parexemple nettoyage/dégraissage chimique, net-toyage/décapage mécanique, dégraissage, décapagechimique.

PréventionDans le cadre d’un système qualité, ensemble desmoyens, desmesures de sécurité et d’organisation per-mettant d’éviter ou réduire la probabilité d’accidents oud’incidents de non-qualité.

PrixEquivalentmonétaire du produit ou du service dans unetransaction commerciale. Il est sensiblement différentdu coût complet.

Probabilité d’acceptationProbabilité qu’un lot de qualité donnée soit accepté parun plan d’échantillonnage donné.

ProcédéTechnique de réalisation permettant l’élaboration d’unproduit et mettant enœuvre un système de fabrication :usinage, formage, frappe, etc.

ProcédureMéthode formalisée de réalisation d’une activité. C’estune composante essentielle d’un système qualité.

Process / ProcessusEnsemble des étapes ou transformations nécessaires àla fabrication d’un produit ou à l’élaboration d’un service.

ProductivitéCapacité à produire des services ou produis conformesdans un délai défini et des conditions économiques favo-rables. C’est un des éléments de la compétitivité.

Produit de constructionDans le cadre du RPC, tout produit ou kit fabriqué etmissur le marché en vue d’être incorporé de façon durabledans des ouvrages de construction ou des parties d’ou-vrages de construction, et dont les performancesinfluent sur celles des ouvrages de construction en cequi concerne les exigences fondamentales applicablesauxdits ouvrages.

ProfilEnsemble des traits qui caractérisent le contour d’unobjet.En visserie, se dit d’un filetage selon un plan parallèle àson axe. Il peut être contrôlé à l’aide d’un projecteur deprofil.

Profil de base (filetage)Profil théorique du filetage dans un plan axial, défini pardes dimensions, des angles et des troncatures théo-riques, commun aux filetages intérieurs et extérieurs.Par exemple profil de filetage ISO pour les fixations.

Propriétés mécaniquesCaractéristiquesmécaniques spécifiques à unmatériau/ou produit mesuré via des machines de test (traction,résilience, dureté). Leurs valeurs sont définies dans lesnormes en vigueur, en fonction principalement de ladésignation et dimensions des produits.

Protection anodiqueAptitude du revêtement à jouer un effet barrière, lemétal de base n’étant attaqué que lorsque la continuitédu revêtement est atteinte (par exemple du fait derayures).Cette aptitude existe par exemple pour lesrevêtements à base de chrome, nickel, cuivre, étain…

Protection cathodiqueAptitude du revêtement à agir comme une couche sacri-ficielle et ainsi protéger le métal de base de la fixationdans ses conditions d’environnement, en cas d’endom-magement du revêtement (par exemple par rayures).Cette aptitude existe par exemple pour les revêtementsà base zinc, cadmium…

Protection temporaireProtection limitée contre la corrosion, essentiellementdestinée au transport et au stockage des fixations.L’huile, les couches de conversion, l’oxydation noire etles cires sont des exemples de protections temporaires.

ProtocoleDocument décrivant sous forme de texte et/ou degraphe comment est effectuée une opération.Document précontractuel permettant à un client et unfournisseur d’engager une collaboration en anticipant laformalisation et la signature d’un contrat.

PTFELe polytétrafluoréthylène est un polymère à haut poidsmoléculaire utilisé pour améliorer le coefficient de frot-tement des pièces traitées.

PulvérisationMéthode d'application utilisée en revêtement lamellaireà l'attache visant à envoyer de fines particules de produitsur la pièce à l'aide de pistolets électrostatiques.

QQTQuench and Tempered = trempé et revenu. S’utilise pourdifférencier certains écrous dont la classe de qualité estobtenue par trempe et revenu, par exemple un écrouM20 de classe 8 QT.

QualificationEnsemble des opérations permettant de vérifier laconformité des capacités et performances d’un produitou d’un processus.

QualitéAptitude d’un ensemble de caractéristiques intrinsèquesà satisfaire des exigences (besoins ou attentes formulés,implicites ou imposés) (définition de la norme ISO 9000).Démarche consistant à fournir au client une prestation(produit matériel ou immatériel, service) répondant àson besoin ou à sa demande formalisée.

Qualité d’une toléranceDans le système ISO, symbolisée par un numéro, elledéfinit la valeur de l’intervalle de tolérance (IT) expriméeen microns.

RRaccordement sous têteZone de transition progressive entre la tête d’une vis etsa partie lisse (vis partiellement filetée) ou son filetage(vis entièrement filetée), caractérisée par le rayon soustête et la longueur de raccordement.

Rapport d’essai F2.2 des fixationsDocument de contrôle établi par le fabricant conformé-ment à la norme ISO 16228, déclarant que les fixationslivrées sont conformes à la commande et aux normesou exigences spécifiées, et comprenant des résultatsbasés sur un contrôle non spécifique. Ce document estvalidé par un représentant autorisé du fabricant.

Rapport d’essai F3.1 des fixationsDocument de contrôle établi par le fabricant ou le dis-tributeur conformément à la norme ISO 16228, décla-rant que les fixations livrées sont conformes à lacommande et aux normes ou exigences spécifiées, etcomprenant des résultats basés sur un contrôle spéci-fique. Ce document est validé par un représentant auto-risé du fabricant ou du distributeur.

Rapport d’essai F3.2 des fixationsDocument de contrôle établi par le représentant auto-risé externe conformément à la norme ISO 16228, décla-rant que les caractéristiques vérifiées des fixationsexaminées sont conformes aux exigences spécifiées, etcomprenant des résultats d’essais et/ou d’inspectionfinale issus d’un contrôle spécifique. Ce document estvalidé par le représentant externe autorisé.

Rayon sous tête (symbole r)Rayon de la zone de raccordement entre la tige d’une viset la tête – le rayon sous tête participe de façon signifi-cative au calcul du couple de serrage d’une vis – saconformité normative est donc essentielle.

REACHRegistration, Evaluation and Authorization of CHemicals- Nom du règlement européen mettant en place unsystème intégré sur l’enregistrement, l’évaluation, l’au-torisation et les restrictions d’utilisation des substanceschimiques potentiellement dangereuses pour la santéhumaine qui couvre le contrôle de la fabrication, de l’im-portation, de lamise sur lemarché et de l’utilisation dessubstances concernées.

RecristallisationDéveloppement, par germination et croissance, de nou-veaux grains à partir de la matrice écrouie.

RectificationOpération de finition (parachèvement) à l’aide d’unemeule pour améliorer l’état de surface d’une pièce (éli-mination de défauts résultant généralement dumanquede précision lors d’une opération demise en forme anté-rieure ou de déformations provoquées par un traitementthermique).

RectitudeSpécification géométrique tolérancée relative au profilde chaque génératrice d’un cylindre ou d’un cône dont laforme est comparée à une droite parfaite.

RecuitOpération de traitement thermique consistant à élever latempérature d’une pièce à un niveau légèrement supé-rieur à la température de transformation puis unmain-tien en température suivi d’un refroidissement lent, afind’assurer son équilibre physico-chimique et structurel(après retour à température ambiante, le produit estdans un état structurel proche de l’état d’équilibrestable avec une structure de type ferrite + perlite). Utilisépour les fixations avant frappe (pour déformer plus faci-lement lamatière) ou après frappe (pour diminuer l’effetd’écrouissage et/ou augmenter l’allongement).

Recuit de détenteOpération pour les pièces en acier traité modifiéesmécaniquement après une opération de trempe, consis-tant en un chauffage pendant une heure à une tempéra-ture comprise entre 190°C et 210°C (relaxation descontraintes introduites lors des opérations d’usinageet/ou de traitement thermique – pas de modificationsnotables des caractéristiques mécaniques).

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APPROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE 56

Référentiel de certificationEnsemble des documents de référence nécessaires à lacertification d’un produit ou d’un service (règles géné-rales du système de certification, normes concernées etexigences complémentaires) ainsi que les conditionsdans lesquelles la certification est attribuée, contrôléeet reconduite pour une application donnée. Par exempleréférentiel Boulonnerie de Construction MétalliqueNF070 pour les fabricants de boulons (référentiel prin-cipal) et NF382 pour les distributeurs (référentiel com-plémentaire).

RefoulementProcédé de fabrication utilisé pour former les têtes devis, un volume de matière défini étant compressé surunematrice (forme plate ou liée à la géométrie de la têteà former).

RéfractaireSe dit de matériaux métalliques ou céramiques résis-tant à des températures extrêmes sans rupture oufusion et/ou à certaines actions chimiques.

Règlement européenTexte législatif publié au Journal Officiel de l’Union euro-péenne (JOUE) similaire à une Directive Européenne,mais qui – contrairement à une Directive – s’appliquedirectement tel quel dans chaque pays de l’Union aprèsune période transitoire définie, sans transposition danschacune des législations nationales. Il fixe égalementdes objectifs et laisse soin à des documents complé-mentaires (normes harmonisées par exemple) de définirles spécifications par catégorie de produits.

Règles de l’artRègles correspondant à l’état de la technique et com-posées d’un ensemble de pratiques professionnelles àrespecter, qui sont spécifiques à chaque domaine. Lestribunaux considèrent que les règles de l’art sont desobligations implicites et leur non-respect constitue unefaute de nature à engager la responsabilité contrac-tuelle. Les normes sont considérées comme partie desrègles de l’art.

Rejet (entraînement)Effet d’éjection d’un outil d’entraînement dû à sa géo-métrie lors de l’application d’un couple de serrage.

Relation couple/tensionPour les assemblages vissés à filetage métrique ISO,caractérise l’aptitude à obtenir une tension dans la fixa-tion lors de l’assemblage au moyen d’un couple deserrage.

Relaxation (assemblage)Dans un assemblage vissé, perte de charge à positionconstante sous l’effet en général d’une exposition pro-longée à la température.

Relaxation des contraintes (acier)Traitement thermique ayant pour but de diminuer lescontraintes propres de caractère macroscopique parsubstitution de déformations plastiques aux déforma-

tions élastiques initiales. Il comprend un chauffage etun maintien à une température suffisante pour quel’abaissement concomitant de la limite d’élasticité etéventuellement le fluage permettent la relaxation descontraintes. Il se termine par un refroidissement lent.

Relevé de contrôle 2.2 (matériaux)Document selon spécifications de la norme EN 10204 ouISO 10474, dans lequel le producteur de matériauxdéclare que les produits livrés sont conformes à la com-mande, avec mention de résultats sur la base decontrôles non spécifiques.

RepliDéfaut de surface des produits laminés ou gorgés oulors du roulage des filets de vis, provoqué par le repli dela matière sur elle-même.

Repli dans les filetsDéfaut de surface caractérisé par une double épaisseurde métal dans le filetage, généré par l’opération deroulage à froid des filets, souvent refermé.

Repli de forgeDéfaut de surface caractérisé par un déplacement etrecouvrement demétal en surface pendant le forgeage.

Représentant autoriséPersonne ayant autorité pour valider et signer les docu-ments de contrôle au nom du fournisseur, et dont laposition au sein de l’organisation évite les conflits d’in-térêt avec d’autres fonctions, telles que les achats, laproduction, le service financier ou les ventes.

Représentant autorisé externeTierce partie ayant fait l’objet d’un accord entre le clientet le fournisseur, ou organisme du contrôle désigné parle client, ou organisme désigné par une autorité régle-mentaire.

Résilience (symbole KU ou KV)Propriété mécanique d’un matériau vis-à-vis de l’ab-sorption d’un choc correspondant à la quantité d’éner-gie libérée par le matériau au moment de la ruptured’une éprouvette normalisée (entaillée en U ou en V) etdonc caractérisant la non-fragilité d’un matériau à unetempérature spécifiée – mesure exprimée en Joule.

RésineComposé synthétique non-métallique obtenu parprocess chimique et utilisé dans la fabrication dematières plastiques. Elle peut être utilisée commesupport d’enrobage, utilisé à froid ou à chaud, pour lepolissage d’un échantillon de pièce (coupe macro oumicrographique).

RésistanceContrainte nominale maximale qu’un matériau puissesupporter.

Résistance à la corrosionCaractéristique fonctionnelle liée à la nature de la fixa-tion ou de son revêtement. Elle peut être exprimée parrapport à une corrosion naturelle en milieu extérieur,

ou par rapport à un essai de corrosion en enceinte cli-matique (essai de brouillard salin, essai Kesternich…)ou par rapport à une substance chimique (acide…).

Résistance à la fatigueAptitude d’un matériau ou d’une fixation à résister defaçon durable à des cycles élevés de contraintes sur unelongue période de temps, exprimée en nombre decycles.

Résistance à la traction(symbole Rm) Caractéristique mécanique essentielled’une vis, goujon ou tige filetée, correspondant au ratioentre la charge maximale mesurée lors d’un essai detraction et la section résistante de la fixation, expriméeen mégapascals (MPa=N/mm2).

Résistance au brouillard salinExprimée en HBS (heures au brouillard salin), durée derésistance avant apparition d’oxydation blanche (pour unrevêtement) ou de rouille rouge (matériau de la fixation)ou d’un matériau ou d’un revêtement, lors d’un essaidans une enceinte climatique où est pulvérisée unesolution saline.

Résistance au cisaillementAptitude à la résistance à deux efforts exercés perpen-diculairement et de façon opposée à l’axe principal dela pièce.

Résistance élastiqueAptitude d’un matériau à résister jusqu’à un niveauminimal donné (voir limite élastique) au-delà duquel ladéformation provoquée par la contrainte devient per-manente (déformation plastique).

RestaurationTraitement thermique ayant pour objet de provoquer lerétablissement au moins partiel des propriétés méca-niques d’un métal écroui sans modification apparentede sa structure. Il est réalisé à une température infé-rieure à celle du traitement de recristallisation mais àune température d’autant plus élevée que l’onrecherche une restauration plus poussée des proprié-tés.

RésultanteEn mécanique, force unique agissant sur un corps etayant lesmêmes effets que l’ensemble des forces com-posantes agissant simultanément.

RetassureCavité qui se forme au cours du retrait lors de la solidi-fication d’un métal liquide.

RetraitDiminution de volume d’un matériau due à une perted’eau ou à une baisse de température, typiquement lorsd’un refroidissement de traitement thermique ou d’uneopération de soudage (retrait thermique).

RevenuOpération de traitement thermique effectuée après latrempe consistant à maintenir les pièces métalliques àune température inférieure à la température de trans-formation, afin de supprimer les tensions internes duesà la trempe, et conférer aux pièces leurs caractéris-tiques mécaniques (pour les fixations, résistance à latraction, allongement…).

Revêtement / finitionEtat de la surface dans lequel les fixations doivent êtrelivrées, par exemple sans finition particulière, résultantd’une oxydation consécutive à un process, huilées, lubri-fiées, passivées (pour l’acier inoxydable, l’aluminium,etc.), ou bien revêtues.

Revêtement à l’attacheProcédé au cours duquel les fixations sont disposéesindividuellement dans un dispositif adéquat (en généralun support ou un rack) pour être revêtues.

Revêtement au tonneauProcédé de revêtement ou une charge de fixations envrac est transportée dans un tonneau tout au long desétapes successives du procédé.

Revêtement chimiqueProcédé de revêtement obtenu par voie humide etimmersion, générant un dépôt par conversion chimiqueà la surface des fixations sans application de courantélectrique, par exemple phosphatation.

Revêtement de surfaceVoir Revêtement/Finition -Traitement métallique ou nonmétallique déposé sous forme de couche sur la surfaced’unmatériau ou d’une pièce – Enmatière de fixation, leterme est plutôt réservé pour des opérations telles quecémentation, carbonitruration…

Revêtement de zinc lamellaireRevêtement non électrolytique composé de lamellesmétalliques (majoritairement de zinc) dispersées dansun liant adéquat, appliqué sur les fixations par immer-sion ou projection et suivi d’une cuisson.

Revêtement de zinc par diffusion thermiqueRevêtement composé d’un alliage de zinc-fer obtenu partonnelage des fixations dans la poussière de zinc chauf-fée à une température inférieure au point de fusion duzinc (généralement aux environs de 400°C).

Revêtement électrolytiqueRevêtement à base métallique effectué par électrolysedans un ou des bains à base de sels de métaux (appli-cation d’un courant électrique continu dans un milieuaqueux) – L’épaisseur et lamaitrise du cycle de fabrica-tion déterminent le niveau de performance contre lacorrosion.Revêtement de zinc, d’alliage de zinc ou autre revête-ment métallique déposé sur les fixations par électro-lyse.

8 . V o c abu l a i r e p r o du i t s d e f i x a t i o n

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Traitement de renforcement de la couche superficielled’une pièce métallique par effet d’électrolyse souscourant électrique contrôlé.

Revêtement électrophorétiqueRevêtement obtenu par l’application d’un champ élec-trique générant le dépôt de molécules de polymèrechargées sur les fixations, suivi d’une cuisson.

Revêtement en vracProcédé au cours duquel les fixations sont revêtues envrac, par exemple dans un panier ou un tonneau en rota-tion.

Revêtement par pulvérisationProcédé de revêtement à l’attache ou en vrac au coursduquel un mélange de revêtement liquide finementdivisé en gouttelettes est projeté sur les fixations àrevêtir.

Revêtement trempé – centrifugéPrincipe d’application d’un revêtement lamellaire envrac ou à l’attache consistant à plonger les pièces dansle bain du produit à appliquer puis à retirer les excès duproduit par centrifugation.

RigiditéGrandeur physique exprimant la résistance qu’opposeune substance solide aux efforts de compression,torsion ou cisaillement (exprimée en unité de force parunité de longueur) – utilisée par exemple pour caracté-riser la raideur de pièces ressorts (l’inverse de la rigiditéest la souplesse).

Risque fournisseurProbabilité qu’un lot soit rejeté bien que son niveau dequalité corresponde aux valeurs respectives de NQA,lorsqu’un plan d’échantillonnage est appliqué.

Rivet aveugleFixation formée d’une partie tubulaire cylindrique etd’une tige renflée à une extrémité qui, après mise enplace du rivet dans le trou de passage des pièces àassembler, vient déformer le corps du rivet, provoquantainsi le sertissage.

Rivet pleinFixation formée d’une tête et d’une tige cylindrique quiest posée à chaud au moyen d’une machine de rivetageet d’un outillage adapté (bouterolle) – par exemple,rivets utilisés pour la construction de la Tour Eiffel.

RivetageOpérationmanuelle ou automatisée demise en place etsertissage de rivets afin d’assembler des pièces entreelles. Le rivetage en aveugle ne nécessite l’accès qued’un seul côté des pièces à riveter.

Rockwell (dureté)® (symbole HRC ou HRB)Dureté déterminée à l’aide d’un pénétrateur en formede cône (HRC) ou de bille 5HRB) appliqué sous unecharge définie, parmesure de la profondeur d’enfonce-ment dans lematériau. Elle est notamment utilisée pourlesmatériaux trempés et revenus et pour les outillages.

RoHSDirective européenne « Restriction of HazardousSubstances », Voir D3E : Directive européenne2002/96/CE « Déchets d’Equipements Electriques etElectroniques », afin d’interdire ou de restreindre l’uti-lisation de certaines substances dangereuses : chromehexavalent (Cr(VI), métaux lourds (cadmium, plomb…).La finition courante dite « bichromatée jaune » n’estdonc plus autorisée pour ces marchés.

RondelleFixation destinée à un assemblage comportant un troude passage pour l’élément de serrage, généralementobtenue à partir de métal en feuille et forme extérieureronde. Par exemple rondelle plate, conique…mais aussirondelle carrée, rondelle Grower…

Rondelle imperdableRondelle (conique, plate…) qui a été incorporée à la fixa-tion lors du processus de fabrication (par exemple parroulage des filets de la vis aprèsmontage ou par sertis-sage sur un écrou), qui reste libre de tourner mais nepeut être désolidarisée de la fixation.

Rondelle indicatrice de précontrainte (DTI)Dispositif d’indication d’effort placé sous la tête de la visou sous l’écrou des boulonsHR ouHV, l’une des faces dela rondelle comprenant des protubérances qui sontcomprimées sous l’effort, le jeu moyen après serrageétant représentatif de la précontrainte dans le boulon –DTI = Direct Tension Indicator.

Rouille blancheTERME A NE PAS UTILISER – voir Oxydation blanche.

Rouille rougeCorrosion dumétal de base pour les fixations en acier oualliage de fer formé d’oxyde ferrique hydraté de couleurbrun-roux, se produisant par transformation du fer enprésence d’agent oxydant – cette altération est destruc-tive puisqu’elle caractérise l’attaque du substrat enacier sur pièce revêtue.

RoulageProcédé d’obtention du filetage d’une fixationmétalliquepar déformation de la matière au-delà de sa limited’élasticité, par rotation et forte poussée de la pièceentre desmolettes ou des peignes qui reproduisent leurprofil sur la pièce.

RPCRèglement européen 305/2011/UE « Produits deConstruction », impliquant unmarquage CE qui permetla libre circulation des produits. Pour les fixations, celaconcerne les boulons de construction métallique et leschevilles, ainsi que les fixations de second-œuvre pourle bâtiment faisant partie d’un kit visé par le marquageCE. Remplace la DPC depuis le 1er juillet 2013.

RugositéSpécification relative à l’état de surface d’un objet,caractérisant les aspérités ou stries éventuellementprésentes.

RuptureFracture intervenant à la fin d’un processus d’allonge-ment ou déformation d’une pièce soumise à des effortslocalement supérieurs à ses limites de résistance abou-tissant à la casse de la pièce.

Rupture brutaleRupture rapide de type ductile ou fragile.

Rupture différéeRupture brutale aprèsmontage d’une fixation de duretésupérieure à 320HV et soumise à des contraintes detraction, après un délai de quelques heures à quelquesjours.

Rupture ductileRupture caractérisée par une importante déformationplastique préalable (allongement et striction apparents).

Rupture fragileRupture caractérisée par une déformation plastiquepréalable faible ou nulle.

Rupture intergranulaireRupture par décohésion des joints de grains.

Rupture par cisaillementRupture ductile d’unmétal, ou les grains se rompent parglissement des plans cristallographiques sous l’actionde contraintes de cisaillement.

Rupture par fatigueRupture par fissuration progressive d’une pièce soumiseà des sollicitations cycliques.

Rupture semi–fragileRupture brutale intéressant généralement les pièces degrandes dimensions (plaques,…) se produisant avec peuou pas de déformation plastique et présentant unesurface de rupture caractérisée par des chevrons.

Rupture transgranulaireRupture survenant à travers les grains du métal.

SSacrificielSe dit d’un revêtement dont le métal de base s’oxyderaavant le métal de la pièce sur laquelle il est déposé:Par exemple, Zinc sur Acier puisque le zinc s'oxyderaavant l’acier, "se sacrifiant" ainsi - C'est pour cetteraison que le zinc empêche l'acier sur lequel il estdéposé de s’oxyder.

Sans finition particulièreEtat de la surface résultant naturellement de la fabri-cation des fixations non revêtues, lorsque ces fixationsne comportent pas de finition supplémentaire. Parexemple pour les fixations en acier, avec un mince filmd’huile ou oxydation noire avec un mince film d’huile.Par exemple pour les fixations en acier inoxydable, unesurface propre et brillante.

SBVoir Boulon SB non-précontraint.

SealerFinition d’une fixation revêtue constituée d’une sub-stance chimique (avec ou sans lubrifiant intégré) appli-quée sur le substrat et formant une couche compositeavec une couche de conversion, afin d’améliorer larésistance chimique, la protection contre la corrosion,etc. Pour les fixations, la couche de conversion est géné-ralement à base de chrome (sous sa forme trivalente ouhexavalente).

Sec au toucherEtat de la surface de fixations revêtues, lorsqu’aucunmatériau visible à l’œil nu n’est transféré sur un maté-riau absorbant lorsqu’une fixation est saisie manuelle-ment.

SéchageProcédé éliminant l’eau et/ou le solvant du revêtement,soit à température ambiante, soit par chauffage. Cetteopération n’entraine pas de polymérisation ni de liaisonchimique entre polymères.

Section résistante dans la partie lisse(symbole Ads)Surface de la section dans la partie lisse d’une fixation(tige).

Section résistante (symbole As)Surface de la section de la partie filetée d’une fixation –pour une fixation à filetage métrique ISO, section géné-ralement nominale car calculée à partir des cotes théo-riques de filetage.

SégrégationConcentration de divers éléments dans certaines zonesd’unmatériau métallique (joints de grains notamment),ces concentrations sont en général liées au processusde solidification.

Self-passivationVoir Autopassivation.

Serrage (opération)Phase d’assemblage d’une fixation filetée où elle estentrainée en rotation avec mise en tension (par opposi-tion au vissage), cettemise en tension résultant de l’ac-tion de vissage qui transforme un couple de rotation enforce axiale par l’intermédiaire de l’hélice du filetage.

Serrage (résultat)Résultat de l’opération de serrage, assurant la conti-nuité et la tenue mécanique d’un assemblage : com-pression appliquée par les fixations sur les piècesserrées.

SertissageProcess d’assemblage d’éléments de faible épaisseurpar déformationmécanique à froid d’unmétal (rabatte-ment de matière).

ShérardisationRevêtement composé d’un alliage zinc-fer obtenu partonnelage des fixations dans un mélange constitué depoussière de zinc et d’unmatériau inerte, chauffé à une

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APPROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE 58

température inférieure au point de fusion du zinc (géné-ralement aux environ de 400°C) La shérardisation faitpartie des revêtements de zinc par diffusion thermique– du nom de son inventeur Sherard Cowper Cowles.

Six lobes externesType d’entraînement extérieur hexalobé, pour vis.

Six lobes internes (empreinte à…) (symbole X)Empreinte de forme hexalobée, pour vis.

Six pans creux (symbole HC)Empreinte de forme Hexagonale Creuse.

Solidité de têteTénacité de la tête et du raccordement sous tête, vérifiéesoit par un essai de rabattement au marteau sur tasoblique, soit par un essai de traction avec cale biaise sila longueur de vis est suffisante pour pratiquer l’essai.

SollicitationForce extérieure agissant sur un assemblage.

Solution solidePhase solide formée à partir d’un alliage et dont les pro-portions des composants peuvent varier d’une façoncontinue dans des limites plus ou moins étendues sansque la structure cristalline change.

Sommet de filetSurface supérieure du filet (reliant deux flancs adja-cents), correspondant au diamètre de filetage le plusgrand pour une vis au diamètre de filetage le plus petitpour un écrou.

SoudageProcédé d’assemblage par fusion des matériaux (doncnon-démontable), avec élément d’apport, qui assureainsi une liaison par continuité de matière.

Sous-lotVoir Charge.

SPCStatistical Process Control – Maitrise statistique desprocédés : Au travers de représentations graphiquesmontrant les écarts (en + ou en - ou en =) à une valeurdonnée de référence, il sert à anticiper sur lesmesuresà prendre pour améliorer n'importe quel processus defabrication industrielle (automobile, métallurgie, ...).Cette discipline utilise un certain nombre de techniquestelles le contrôle de réception, les plans d'expérience, lestechniques de régression, les diagrammes de Pareto, lacapabilité, les cartes de contrôle, etc.Le contrôle en cours de production a pour but d'obtenirune production stable avec unminimumde produits nonconformes aux spécifications. Le contrôle de la qualitéest « dynamique » : il ne s'intéresse pas au résultat isoléet instantané, mais au suivi dans le temps : il ne suffitpas qu'une pièce soit dans les limites des spécifications,il faut aussi surveiller la répartition chronologique despièces à l'intérieur des intervalles de tolérances. La SPC

a pour objet une qualité accrue par l'utilisation d'outilsstatistiques visant à une production centrée et la moinsdispersée possible.

Spécification techniqueExigences techniques complètes et détaillées, sousforme écrite, souvent appelée « norme interne ».

SpectrométrieMéthode physique d’analyse des éléments métalliquesprésents dans un volume précis, par détection desspectres de chacun des éléments par réfractométrie deradiations. Par exemple détermination de l’épaisseurd’un revêtement par fluorescence X.

STSymbole du filetage pour les vis à tôle, suivi pour la dési-gnation du diamètre nominal de la fixation.

Stanal®

Type de revêtement (breveté et protégé) obtenu parimmersion dans une poudre à haute température, afind’éviter les phénomènes de grippage, notamment surdes produits en acier inoxydable.

StandardConvention, règles et/ou prescriptions techniques,généralement élaborées entre industriels ayant desintérêts communs (aussi appelée Norme interne ouSpécification technique). Un standard n’est pas unenorme : ce mot est souvent utilisé improprement enfrançais car le terme anglais pour « norme » est « stan-dard ». Voir Normalisation et Norme.

STHCVis sans tête à six pans creux.

Stick-slipVoirMicro-grippage

Striction(symbole Z) rétrécissement transversal du diamètred’une fixation ou d’une éprouvette métallique soumiseà un test de traction et localisé sur une partie de sa lon-gueur – la striction caractérise la ductilité du matériauet elle apparaît au delà d’un certain taux d’allongement(domaine plastique)- grandeur sans unité.

Strie (de fatigue)Marques présentes à la surface d’une rupture parfatigue, observées au microscope électronique et indi-quant la position du front de fissure après chaque cyclede sollicitation.

StyleLe style correspond à la hauteur d’écrou : - style 1 :écrou normal de hauteur minimale mmin ≥ 0.8D(hauteur ≈ 0.9D) – style 2 : écrou haut de hauteur mini-malemmin ≥ 0.9D (hauteur ≈ 1D) – style 0 : écrou bas dehauteurminimale 0.45D ≤mmin < 0.8D. A chaque normede produits correspond une seule hauteur d’écrou, doncun seul style. Le style ne donne pas lieu à un marquage

particulier des écrous. Le style est désormais indépen-dant des caractéristiquesmécaniques des écrous, liéesuniquement à la classe de qualité.

SubstratMatériau sur lequel un revêtement est directementappliqué. Dans le cas d’un revêtement monocouche oupour la première couche d’un revêtement, le substratest le métal de base.

SulfonitrurationTraitement de surface afin d’obtenir un enrichissementen azote et en souffre.

SuperalliageAlliage pouvant être utilisé à très haute température etsous fortes sollicitations (mécaniques, thermiques,vibrations, chocs,…) et dans le cas où une bonne résis-tance à l’oxydation est nécessaire.

SurangleDistance entre les angles extérieurs d’une tête de vis(hexagonale, carrée) ou d’un écrou. Distance entre lesangles d’une empreinte hexagonale creuse.

SurchauffeChauffage effectué dans des conditions de températureet de durée telles qu’il se produit un grossissementexagéré du grain. Un métal surchauffé peut être régé-néré par un traitement d’affinage structural.

Surface significativeZone définie par accord entre le fournisseur et le client,considérée comme essentielle pour l’aspect et/ou lescaractéristiques fonctionnelles de la fixation.

Surplat (ou Sur plat)Distance entre les faces extérieures planes parallèlesd’une tête de vis (hexagonale, carrée), ou distance entreles faces planes parallèles d’une empreinte hexagonalecreuse, déterminant la dimension de l’outil à utiliserpour le serrage.

Système d’assurance qualité des fixationsSystème qui incorpore habituellement un plan decontrôle écrit comportant des dispositions de pré-déve-loppement, de production initiale et de pleine produc-tion, y compris la planification avancée de la qualité,l’amélioration continue, la prévention des défauts et lescontrôles en court de fabrication des caractéristiquesdes fixations.

Système de revêtementCombinaison de toutes les couches successives dematériaux du revêtement sur la fixation, incluant les fini-tions et lubrifications éventuelles.

TTapureFissure provoquée dans le métal par les effets immé-diats ou différés d’un chauffage ou d’un refroidissement.

Tapure de trempeDéfaut de surface rédhibitoire apparaissant par suite decontraintes excessives pendant la trempe, se présen-tant généralement de façon irrégulière et erratique à lasurface de la fixation.

Taraudage (fixation)Filetage intérieur (femelle) résultant du procédé ou del’opération du taraudage.

Taraudage (opération)Opération d’obtention d’un filetage intérieur directementpar la fixation dans la pièce à assembler (par vis auto-formeuse, autoperceuse…), généralement par refoule-ment de matière.

Taraudage (procédé)Procédé d’obtention d’un filetage intérieur à l’aide d’untaraud, dans un écrou ou une pièce à assembler, géné-ralement par enlèvement dematière (plus rarement pardéformation.

TénacitéAptitude d’un matériau à absorber de l’énergie et à sedéformer plastiquement avant de se rompre (résistanceà la rupture brutale).

TensionEffort orienté dans une pièce produisant une élongationde type traction ou compression – Effort axial installédans une fixation filetée, exprimé en newton (N).

TestMot anglais – utiliser de préférence Essai.

TextureOn dit qu’un métal présente une texture lorsque sesgrains sont orientés selon certaines directions préfé-rentielles (écrouissage – grains écrouis).

Théorie d’AlexanderAnalyse et principe de conception d’un assemblagevis/écrou publiée en 1977, base des normes ISO pour lesfixations à filetage métrique ISO (ISOI 898-1,ISO 898-2…).

ThermodurcissableCaractéristique d’une matière plastique constituée demacromolécules liées chimiquement entre elles defaçon irréversible par l’effet d’une élévation de tempé-rature.

ThermoplastiqueCaractéristique d’une matière plastique constituée parl’enchevêtrement de macromolécules, se ramollissantsous l’effet d’une élévation de température et durcis-sant sous l’effet d’une diminution de celle-ci, et ce defaçon réversible.

Tige réduite (fixation à…)Fixation finie avec une partie lisse de diamètre ds,environ égale au diamètre à flan de filet d2.

8 . V o c abu l a i r e p r o du i t s d e f i x a t i o n

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Tige très réduite (fixation à…)Fixation finie avec une partie lisse de diamètre ds, infé-rieur au diamètre à flan de filet d2.

Titane (symbole chimique Ti)Métal blanc léger et dur résistant à la corrosion – utiliséen alliage pour stabiliser les aciers ou pur dans desapplications de haute technologie – son coût limite sonutilisation.

ToléranceNiveau d’écart de mesure acceptable par rapport à unréférentiel ou une norme.Marge autorisée pour la réalisation d’une spécification –par extension, synonyme de spécification.

Tolérance (limites de…)Valeurs spécifiées de la caractéristique dimensionnelledonnant les bornes supérieures et/ou inférieures de lavaleur admissible.

Tolérance de filetage (classe de…)Désignation alphanumérique indiquant la position etqualité de la tolérance (Voir Norme ISO 965). Parexemple 6g pour une vis, 6H pour un écrou.

Tolérance de filetage (position de…)Définie de façon similaire à celle des arbres et alésages.Pour les filetages intérieurs (écrou, taraudage) : G avecécart fondamental positif, H avec écart fondamentalzéro, AZ (ou AX) pour les écrous galvanisés à chaud.Pour les filetages extérieurs (vis à filetage métriqueISO) : e, f, g avec écart fondamental négatif, h avec écartfondamental zéro, az (ou ax) pour les vis galvanisées àchaud.

Tolérance de filetage (qualité de…)Définie de façon similaire à celle des arbres et alésages,par un nombre (généralement 5, 6, 7, 8).

Tolérance normalisée (symbole IT)Tolérance appartenant au système de codification ISOpour les tolérances sur les dimensions linéaires. Lesdegrés de tolérance normalisées sont désignés par leslettres IT suivies d’un nombre, par exemple IT7.

Tolérances (système ISO)Système international normalisé de codification pour lestolérances basé sur le fait que les éléments formant unassemblage (arbre / alésage) soient de dimensionsnominales identiques.

Tonneau (au)Mode de réalisation en vrac d’un traitement de surfacepar rotation d’un tonneau immergé dans des bains suc-cessifs de traitement (traitement électrolytique). Cettetechnique est aussi utilisée pour améliorer un état desurface en mettant en rotation un tonneau rempli despièces à traiter et de billes abrasives – Voir Revêtementau tonneau.

Top coatFinition d’une fixation revêtue constituée d’une couchesupplémentaire (avec ou sans lubrifiant intégré) appli-quée sur le substrat afin d’obtenir les caractéristiquesfonctionnelles souhaitées, telles que la maitrise de larelation couple/tension, une couleur, une résistance chi-mique, etc.

TorsionContrainte tendant à faire subir à une partie de pièce unmouvement de rotation par un couple de forces perpen-diculaires par rapport à son axe, une autre partie aumoins de la pièce restant fixe exprimée en N.m.– défor-mation résultant de cette contrainte.

Torx (empreinte)®

Empreinte à six lobes internes ou entraînement à sixlobes externes (nom déposé).

TournageOpération d’usinage par enlèvement de matière sur untour dont le principe consiste à combiner unmouvementde coupe tournant à la pièce et un mouvement ou unecombinaison de mouvement de translation à l’outil.

TraçabilitéAptitude à identifier un lot de fixations et les données decontrôles relatives à ce lot pour toutes les étapes defabrication, au travers de la chaine de production et jus-qu’au numéro de lot de la matière première et sonanalyse.La traçabilité amont permet de retracer toutes lesétapes préalables à une livraison.La traçabilité aval permet de retracer l’ensemble deslivraisons concernant un lot de fabrication, et donc degérer une procédure de rappel en cas de détection denon-conformité.

TractionVoir Essai de traction résistance à la traction.

Traction (force)Sollicitationmécanique longitudinale tendant à allongerla fixation et à comprimer les pièces serrées.

TraitementEn fixation, opération de production ayant pour butl’amélioration des caractéristiques mécaniques, phy-siques ou esthétiques des pièces finales.

Traitement de surfaceTraitement de modification en vue d’amélioration de lasurface d’une pièce, par process physique, chimique ouélectrochimique. Il agit sur la surface du matériau et apour but l’obtention d’une dureté élevée sur celle ci jointà une ténacité et une ductilité importantes à cœur. Lesprincipaux traitements sont :• trempe superficielle,• nitruration (enrichissement en azote),• sulfonitruration (enrichissement en azote et soufre),• chromisation (enrichissement en chrome),• boruration (enrichissement en bore),

• cémentation (enrichissement en carbone),• carbonitruration.Il peut également s’agir d’un traitement mécaniqueayant pour but d’améliorer l’état de surface et les carac-téristiques mécaniques superficielles.Pour les fixations, un traitement de surface destiné à laprotection contre la corrosion est appelé le plus souvent« revêtement ».

Traitement électrolytiqueTraitement de renforcement de la couche superficielled’une pièce métallique par effet d’électrolyse souscourant électrique contrôlé.

Traitement thermiqueCycle d’opérations (chauffage,maintien en température,refroidissement contrôlé...) appliqué à un alliagemétal-lique à l’état solide pour obtenir une transformationmaitrisée de la structure du matériau, et donc descaractéristiquesmécaniques, notamment pour les fixa-tions. Voir Recuit, Trempe, Revenu.

Traitement thermochimiqueTraitement thermique effectué dans unmilieu convena-blement choisi pour obtenir unemodification en surfacede la composition chimique du métal.

Traitement thermomécaniqueOpérations associées de déformation plastique et detraitement thermique auxquelles l’austénite estsoumise avant ou pendant sa transformation afin deconférer des propriétés particulières.

Trapézoïdal (filetage)Type de filetage présentant des plats en dessus et fondsde filet.

TRCCVis à Tête Ronde et Collet Carré.

TréfilageProcédé de déformation permettant une réductionprécise de la section d’un fil métallique, par traction parunemachine à tréfiler à travers une filière lubrifiée (celaprovoque un écrouissage du matériau). Souvent utilisépour le fil machine avant frappe à froid.

TrempabilitéCapacité d’un alliage à subir de façon favorable une opé-ration de trempe thermique caractérisée par la forma-tion de martensite produisant un durcissement dumatériau le composant (aptitude relative d’un acier àéviter la formation d’agrégats ferrite – carbures – F+ C),lors de refroidissements de plus en plus lents.

TrempeProcédé demise et maintien à température d’une pièceà un niveau un peu supérieur à la température de trans-formation dumatériau, suivi aussitôt d’une opération derefroidissement accéléré, et dans des conditions tellesque lematériau soit dans un état hors d’équilibre (struc-turemartensitique formée à partir de l’austénite) aprèsson retour à la température ambiante.

Trempe bainitiqueProcédé de trempe effectuée au bain de sel, utiliséessentiellement pour les fixations en acier à ressort(pour clips, rondelles coniques, anneaux d’arrêt…).

Trempe centrifugéePrincipe d’application d'un revêtement lamellaire envrac ou à l'attache consistant à plonger les pièces dansle bain du produit à appliquer puis à retirer les excès duproduit par centrifugation.

Trempe + revenuProcédé de traitements thermiques contrôlés succes-sifs utilisés pour les fixations (en acier avec élémentsd’alliage ou en aciers alliés) afin de leur conférer lescaractéristiques mécaniques spécifiées. Par exemplepour les vis de classe de qualité 10.9, les écrous declasse 12…

Triangle générateur (filetage)Triangle dont les sommets coïncident avec trois inter-sections consécutives de droites prolongeant les flancsdu profil de base.

TrivalentSe dit d’un Chrome 3 ou CR III.

Trou de passage (symbole dh)Alésage dans les pièces assemblées permettant lepassage du corps de la vis, du goujon ou de la tige filetée.

TUV®

Technische Überwachung–Verein - Organisme alle-mand de contrôle technique et de certification.

UUNCUnited National Coarse - Norme américaine définissantles caractéristiques dimensionnelles de filetages à pasgros, identifiée en nombre de filets au pouce – parextension filetage selon cette norme.

UNFUnitedNational Fine - Norme américaine définissant lescaractéristiques dimensionnelles de filetages à pas fin,identifiée en nombre de filets au pouce – par extensionfiletage selon cette norme.

UNIEnte Nazionale italiano di Unificazione - Organisme offi-ciel national de normalisation italien.

UNI – UNI EN – UNI EN ISO – UNI ISOSigles identifiant les normes italiennes publiées parl’UNI et précédant le numéro de la norme.

UNMUnion de Normalisation de la Mécanique - Organismenational français qui est, par délégation de l’Afnor, res-ponsable de la préparation des normes françaises,européennes et internationales de la mécanique.

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APPROCHE TECHNICO-ECONOMIQUE 60

UsinabilitéAptitude d’unmatériau à être usiné dans des conditionsoptimales.

UsinageProcédé d’obtention d’une pièce à l’aide d’unemachine-outil par enlèvement de matière – Par exemple tour-nage, fraisage…).

UsureDommage causé à la surface d’une pièce, évoluantgénéralement par enlèvement progressif de matière etce en raison d’un mouvement relatif de cette surfacecontre une autre surface en contact.

Usure abrasiveEnlèvement de matière d’une surface lorsque des par-ticules dures glissent ou roulent sur cette surface, souspression. Ces particules sont étrangères au système ouproviennent d’une autre surface en contact avec lasurface abrasée.

Usure adhésiveEnlèvement ou déplacement dematière, dû au soudageponctuel de deux surfaces en contact sous pression,puis au cisaillement de cette microsoudure.

Utilisateur (de fixations)Organisme qui intègre des fixations dans l’assemblagede ses produits finis.

VValidation du document de contrôleConfirmation par le représentant autorisé du contenudu document de contrôle avec approbation finaleauthentifiée par sa signature.

VDAVerband Der Automobilindustrie - Union de l’IndustrieAutomobile – Organisme allemand définissant les stan-dards à appliquer à l’industrie automobile allemande(par exemple en matière de qualité ou de logistique).

VermiculeMicrofissure à l’aspect d’un ver blanchâtre, observé à lasurface des grains dans le cas de fragilisation par hydro-gène.

VHUDirective européenne 200/53/CE « Véhicules Horsd’Usage », afin d’interdire ou restreindre l’utilisation decertaines substances dangereuses : chrome hexavalent,métaux lourds comme le plomb ou le cadmium. La fini-tion courante dite « bichromatée jaune » n’est donc plusautorisée pour les marchés concernés.

Vickers (dureté…)Dureté déterminée à l’aide d’un pénétrateur en formede pyramide à base carrée appliqué sous charge définie,par mesure des diagonales de l’empreinte indentéedans lematériau. Elle couvre toutes les plages de duretéet pour les fixations, elle fait foi en cas de litige.

VieillissementModification des propriétés mécaniques d’un métal oualliage, pouvant se produire à des températures prochesde la température ambiante (migration d’élémentsinterstitiels – certains atomes, étrangers ou non à lamatrice définie, pouvant se positionner demanière irré-gulière dans celle-ci).

VisElément de fixation mécanique démontable dotée d’unfiletage complet ou partiel et comprenant un moyend’entraînement en rotation et/ou d’immobilisation.

Vis à métauxElément de fixation à filetagemétrique ISO extérieur, sedistinguant entre : les vis entièrement filetées (parfoisappelées « visserie »), les vis partiellement filetées(parfois appelées improprement « boulons » ou « corpsde boulon »), les goujons, les tiges filetées et autres élé-ments similaires.

Vis à tôleVis à filetage espacé, destinée à être montée dans untrou pré-percé, essentiellement pour l’assemblage detôles minces.

Vis autoformeuseVis dont le filetage et/ou l’extrémité permet la forma-tion du taraudage par déformation dans une pièce préa-lablement percée lors du vissage, pour des matériauxplus ductiles que la vis elle-même (acier, aluminium,matière plastique). Le filetage réalisé peut êtremétriqueISO ou non.

Vis autoperceuseVis dont l’extrémité et/ou le filetage permet de réaliserle perçage d’un matériau plein ainsi que le taraudagelors du vissage, en une seule opération.

Vis autotaraudeuseVis dont le filetage et/ou l’extrémité permet la forma-tion du taraudage par enlèvement de matière dans unepièce préalablement percée lors du vissage. Le filetageréalisé peut être métrique ISO, ou non.

Vis sans finElément de transmission de mouvement transformantun mouvement de rotation en mouvement linéaire ouinversement (vis sans fin).

Vis sans têteVis à métaux sans tête et à empreinte ou à fente, entiè-rement ou partiellement filetée, destinée à être utiliséeen compression (blocage, réglage…).

VissagePhase d’assemblage d’une fixation filetée où elle estentrainée en rotation sans apparition de tension (phaseavant serrage). Le vissage peut être manuel (au moyend’une clé par exemple), avec un outillage électroporta-tif ou automatique.

Vitesse de corrosionDonnée statistique de la diminution d’épaisseur utiled’un revêtement ou matériau du fait de la corrosion,exprimée le plus souvent enmicrons par année (µm/an).

Voile blancDécoloration ou léger blanchiment des revêtements dezinc ou d’alliage de zinc, visible uniquement sur surfacessèches, apparaissant lors d’essais de corrosion dans undélai court après le début de l’essai, et qui n’a pas d’in-cidence négative sur la résistance à la corrosion (elle neprogresse pas, contrairement à l’oxydation blanche).

VracVoir Revêtement en vrac.

WWhitworthFiletage à pas gros (BSW) ou à pas fin (BSF) à profil tri-angulaire à 55° défini dans les normes anglaises, carac-térisé par un nombre complet de filets au pouce.

XXSymbole de l’empreinte à six lobes internes et de l’en-traînement à six lobes externes.

YYoungVoirModule de Young.

ZZSymbole de l’empreinte cruciforme Pozidriv®.

ZamacAlliage de zinc, aluminium et magnésium, avec ajoutéventuel de cuivre, servant à la fabrication par surmou-lage des têtes de vis, utilisées pour la couverture et lebardage des bâtiments.

Zéro défautsPrincipe établissant un objectif suivant lequel aucunefixation présentant des défauts n’est admise dans un lotdonné de fixations qui pourraient nuire à leur utilisationspécifiée.

Zinc (symbole chimique Zn)Métal blanc bleuâtre, de faibles caractéristiquesméca-niques, utilisé comme composant principal de revête-ments de surface contre la corrosion - voirGalvanisation,Zingage.

Zinc lamellaireVoir Revêtement de zinc lamellaire.

Zinc mécaniqueVoirMatoplastie ou Shérardisation.

ZingageOpération de traitement de surface en général de typeélectrolytique, à base de Zinc associé à d’autres élé-ments – résultat de cette opération.

Zone de raccordement tête-tigeVoir Rayon sous tête – zone d’une vis caractérisée par lerayon sous tête.

Zone de référenceZone désignée de la fixation définie par la norme ou laspécification technique, sur laquelle est effectuée lamesure de l’épaisseur de revêtement.

Zone de toléranceZone dans laquelle doit se situer la mesure considéréepour respecter une spécification.

D’autres éléments de vocabulaire utiles figurent dans lesnormes E 25-008 (tableau synoptique des produits norma-lisés – français, anglais et allemand), NF ISO 1891 (nomen-clature multilingue, description des fixations et de leursparties constitutives), NF EN ISO 225 (symboles et dési-gnations des dimensions –multilingue) et NF EN ISO 14588(vocabulaire pour les rivets aveugles – français et anglais).

8 . V o c abu l a i r e p r o du i t s d e f i x a t i o n