gilles maurin directeur de thèse : jean-michel brunet

92
Etude de la Nature des Rayons Etude de la Nature des Rayons Cosmiques d’Ultra Haute Energie Cosmiques d’Ultra Haute Energie à à partir des premières données de partir des premières données de l’Observatoire Pierre Auger l’Observatoire Pierre Auger Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Upload: grady-fox

Post on 30-Dec-2015

30 views

Category:

Documents


1 download

DESCRIPTION

Etude de la Nature des Rayons Cosmiques d’Ultra Haute Energie à partir des premières données de l’Observatoire Pierre Auger. Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet. Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005. Plan. Nature des rayons cosmiques L’Observatoire Pierre Auger - PowerPoint PPT Presentation

TRANSCRIPT

Page 1: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Etude de la Nature des Rayons Cosmiques Etude de la Nature des Rayons Cosmiques d’Ultra Haute Energie d’Ultra Haute Energie àà partir des premières partir des premières

données de l’Observatoire Pierre Augerdonnées de l’Observatoire Pierre Auger

Gilles Maurin

Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Page 2: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

PlanPlan

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

• Nature des rayons cosmiquesNature des rayons cosmiques

• L’Observatoire Pierre AugerL’Observatoire Pierre Auger

• La reconstruction des événementsLa reconstruction des événements

• Résultat préliminaire sur la composition hadroniqueRésultat préliminaire sur la composition hadronique

• Recherche de photonsRecherche de photons

Page 3: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Spectre et nature des rayons cosmiquesSpectre et nature des rayons cosmiques

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des rayons cosmiquesNature des rayons cosmiques

Détection directe du rayon cosmique(satellites et ballons atmosphériques)

Mesure directe de la charge du cosmique par dépôt d’énergie

loi de puissance -2,7

108 1010 1012

eV/Nucl.

<1013 eV

Page 4: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

1015 - 1017 eV

Spectre et nature des rayons cosmiquesSpectre et nature des rayons cosmiques

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des rayons cosmiquesNature des rayons cosmiques

Détection indirecte du rayon cosmiquepar la gerbe qu’il crée dans

l’atmosphère(détecteurs au sol)

Nature déterminée par la densité de muons ou le maximum de développement de la gerbe

Les genoux: Transition noyaux légers vers noyaux lourds dépend du modèle

Résultats récents de l’expérience Kascade

Origine : Fin du confinementgalactique et/ou changement de type de source1015 1016 1017

QGSJet

1015 1016 1017

Sibyll

1015 1016 1017

Sibyll

1015 1016 1017

QGSJet

eV

Page 5: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des rayons cosmiquesNature des rayons cosmiques

Spectre et nature des rayons cosmiquesSpectre et nature des rayons cosmiques

Etude du maximum de développement de la gerbe (Xmax) par les détecteurs

de fluorescence au sol

Transition noyaux lourds vers noyaux légers au niveau de la cheville:

origine inconnueA ces énergies, les sources peuvent être extragalactiques

1017 - 1019 eV

E [eV]

101910181017

Fly’s eyes

Page 6: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Problématique:Problématique:

• D’où viennent-ils ?• Quelle est leur énergie maximale ?• Quelle est la nature des RCUHE ?

Spectre et nature des rayons cosmiquesSpectre et nature des rayons cosmiques

Nature des RCUHENature des RCUHE

>1019 eV

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Page 7: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Les modèles de productionLes modèles de production

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Bottom - Up

Accélération (de type Fermi) de particules chargées dans des

processus astrophysiques violents

Signature: particules chargées (protons, noyaux légers, noyaux lourds)

eV 10.G 1kpc 1

. 18max

BL

ZE

Signature: Photons, neutrinos, protons

Désintégration de particules « X » massives (Mc2 > 1021 eV)

Ex: défauts topologiques (monopoles, cordes), particules métastables reliques du Big-Bang, prévues par les GUTs

Top - Down

Ex: pulsars, noyaux actifs de galaxie, sursauts gamma…

Critère de Hillas:

Page 8: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

La propagation des hadronsLa propagation des hadrons

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Protons

Proton: photo-production de pions avec le fond de photons à 3K (CMB)

Distance des sources > 100 Mpc (super amas local) forte diminution dans le spectre autour de 7 1019eV

= coupure GZK

Après100 Mpc

E < 1020eV

Eseuil = 70 EeV

Noyaux: photo-dissociation avec le CMB et le fond infrarouge:

pertes d’énergie pertes de nucléons

Coupure au même niveau que GZK

Page 9: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

La propagation des photonsLa propagation des photons

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Photons

Création de paires e+e- avec les différents fonds de l’univers

eefondcosmique

Au dessus de 1016 eV,Plus l’énergie du photon augmentePlus l’univers devient transparent

Page 10: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Nature des RCUHE (E>10Nature des RCUHE (E>101919eV)eV)

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Proton

Noyau(Z>1)

Photon

Bottom-Up

Modèle privilégié

Top-Down

Bottom-Up

NaturePermettra d’obtenir des

informations supplémentaires sur

la distance des sources (GZK ?)les champs magnétiques

la distance des sourcesles champs magnétiques

la distance des sourcesle fond diffus radio

Page 11: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Les grandes gerbes atmosphériques et Les grandes gerbes atmosphériques et leur détectionleur détection

--

L’Observatoire Pierre AugerL’Observatoire Pierre Auger

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Page 12: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Les gerbes atmosphériquesLes gerbes atmosphériques

Atmosphère

Grande gerbes atmosphériquesGrande gerbes atmosphériques

Page 13: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Détection des gerbes atmosphériquesDétection des gerbes atmosphériques

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Observatoire AUGERObservatoire AUGER

Page 14: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Observatoire AUGERObservatoire AUGER

L’Observatoire Pierre AugerL’Observatoire Pierre Auger

LOMA AMARILLA

Réseau (SD):1600 cuves Cerenkovespacées de 1.5 km= 3000 km2

Réseau (SD):1600 cuves Cerenkovespacées de 1.5 km= 3000 km2

70 km

Détecteurs de Fluorescence (FD):4 Sites (“yeux”)6 Télescopes par site (180° x 30°)

Détecteurs de Fluorescence (FD):4 Sites (“yeux”)6 Télescopes par site (180° x 30°)

Page 15: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Observatoire AUGERObservatoire AUGER

L’Observatoire d’hier L’Observatoire d’hier àà aujourd’hui aujourd’huiMerci Cyril ;)

Page 16: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Observatoire AUGERObservatoire AUGER

L’Observatoire aujourd’huiL’Observatoire aujourd’hui

Aujourd’hui:• 863 cuves opérationnelles > 180 000 événements physiques (0.9 evt/station/jour)

• 3 détecteurs de fluorescence complets

Etude de la nature des rayons cosmiques d’ultra haute énergie à partir des événements enregistrés par le réseau de surface

Page 17: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Réseau de surface (SD)Réseau de surface (SD)

Panneau solaireElectronique

40 MHz FADC

AntenneGPS

Batterie Cuve plastique12 tonnes d’eau

3PMTs

Auto-calibration de la cuve:1 VEM = Signal moyen déposé par un muon traversant la cuve verticalement en son centre

Triggers internes (20 triggers/s):Trigger Seuil Trigger TOT

Temps (25ns/bin) Temps (25ns/bin)

2PMT > 0.2 VEMsur 13 Bins

3PMT > 1.75 VEM

Ondes hertziennes

Acquisition centraleSélection

spatio-temporelle

Observatoire AUGER Observatoire AUGER

Page 18: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Démarche de l’identificationDémarche de l’identification

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Simulations de gerbes

Simulations du détecteur

Reconstruction des événements

Procédures d’identification

Etude et définitioncritères physiques

Etude et définitioncritères observables

Etude des biais et des résolutions

+5.000 gerbes (Corsika+QGSJet)Thinning optimisé à 10-6

( 2 To ; tps 1 jour/ gerbe)

+20.000 événements simulés avec SDSim v3.00

(tps qq h/gerbe) CC Lyon, Idris, I-Cluster

Quantification du pouvoir discriminant

Maurin et al. Gap-Note 2003-086

Page 19: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Détection et reconstruction des Détection et reconstruction des événements enregistrés par le réseau de événements enregistrés par le réseau de

surface de l’observatoire Pierre Augersurface de l’observatoire Pierre Auger

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Page 20: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Etape 0: Barycentre des signauxEtape 0: Barycentre des signaux

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Reconstruction SD Reconstruction SD

NN

Première estimation de la position du cœur de la gerbe:

Barycentre des 3 cuves ayant enregistrées le plus de signal

Poids du barycentre

Paramètre reconstruit:

• Position du cœur (x0,y0,z0)

Page 21: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

3 cuves minimum

Etape 1: Ajustement plan du frontEtape 1: Ajustement plan du front

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

t1 t2t3

Sol

Front Plan

Reconstruction SD Reconstruction SD

Coefficient directeurdu plan

Temps d’impact au sol

Erreur de mesure sur le temps

Front de particules approximé par un plan se propageant à la vitesse de la

lumière

Paramètres reconstruits:

• Temps d’impact T0

• Angle zénithal • Angle azimutal

u,v

(u,v,w)

Page 22: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Etape 2: Ajustement du signal (LDF)Etape 2: Ajustement du signal (LDF)

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Reconstruction SD Reconstruction SD

Distance à l’axe de la gerbe (m)

Signal en VEM

1

10

100

1000

1000 2000

Fonction latérale du signal

Signal à 1000m

Distance cuve - axe de la gerbe

Paramètres reconstruits:

• S(1000)• cœur (x0,y0)

3 cuves minimum

Ajustement du signal par une fonction semi-analytique obtenue à partir des simulations d’événement

Page 23: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Etape 3: Courbure variableEtape 3: Courbure variable

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Reconstruction SD Reconstruction SD

Courbure variable

Paramètres reconstruits:

• Temps d’impact T0

• Angle zénithal • Angle azimutal • Rayon de courbure R à T0

4 cuves minimum

Prise en compte de l’évolution du front de particules durant la

propagation de la gerbe par un front sphérique à courbure variable

Armengaud, Maurin et al. Gap-Note 2003-108

Page 24: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Etape 4: Réajustement signal (LDF)Etape 4: Réajustement signal (LDF)

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Reconstruction SD Reconstruction SD

Distance à l’axe de la gerbe (m)

Signal en VEM

1

10

100

1000

1000 2000

Paramètres reconstruits:

• S(1000)• cœur (x0,y0)

NN

Réajustement

Page 25: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Estimation de l’énergieEstimation de l’énergie

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Reconstruction SDReconstruction SD

Energie

Différentes LDF:• Haverah Park• Hypergéométriques• Auger • 2EXPO (proton ou photon)

Fonction semi-analytique de conversion ()

S(1000)

Ajustement de la LDF

Hypothèse sur la nature du primaire

Biais si hypothèse fausse

S. Vorobiov, G. Maurin, Gap Note 2005-022

Page 26: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Résumé des performancesRésumé des performances

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Reconstruction SDReconstruction SD

E 1019 eV

E > 5.1019 eV

Angle 3D

1,5

< 1

Energie(2EXPO)

|| < 5 %*

[15;25%]

|| < 5 %*

[10;15%]

|| < 5 m

50 m

|| < 5 m

30 m

Position du coeur

: erreur systématique

: résolution

* sans prise en compte des biais dus aux modèles

Page 27: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Critère d’identification:Critère d’identification:

la densité de muonsla densité de muons

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Page 28: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Densité de muonsDensité de muons

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Densité de muonsDensité de muons

Noyau de fer produit 30% de muons en plus

qu’un proton dans les mêmes conditions

(angles, énergie)

= 40°Energie = 1020 eV

Fer

ProtonPhoton

Densité de muons

Distance à l’axe de la gerbe (m)

Corsika+QGSJet

Page 29: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Signaux moyens dans une cuveSignaux moyens dans une cuve

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Densité de muonsDensité de muons

Muons peu diffusés atteignent les cuves en premier

Entre

800-1000m

Fer 1020eV

Proton 1020eV

EM

EM

+Signal moyen des muons plus

grand que celui des photons et des électrons

Page 30: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

La fonction LandauLa fonction Landau

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Densité de muonsDensité de muons

xx

A exp*2

1exp*

A

Définie par:

A = Amplitude = Position du pic = Largeur

Le signal est ajusté par deux fonctions Landau

Page 31: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Exemples d’ajustementExemples d’ajustement

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Densité de muonsDensité de muons

EM 600m

VEM (moyenne entre les 3 PMTs)

Proton0o-1020eV

Signaux lissés par une fenêtre glissante centrée

de 5 binspour la représentation

EM

800m

VEM

EM

1200m

VEM

AS

Page 32: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Choix du critère discriminantChoix du critère discriminant

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Densité de muonsDensité de muons

Paramètre A dégénéré

Paramètre S/Stot non dégénéré

Hypothèse

sur la nature

Erreur sur E fixée à 20%

Erreur sur E fixée à 20%

Erreur sur E fixée à 20%

Erreur sur E fixée à 20%

Page 33: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Application aux donnéesApplication aux données

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Densité de muonsDensité de muons

Sélection des événements:• Critères de qualité (T4)• nb cuves > 4• Jan. 04 – avril 05• Ep > 5 1018 eV

2843 evt.

Explications possibles: • Problème dans la simulation• Pas assez de muons dans les simulations de gerbes

Maurin et al. Gap-Note 2004-071

Page 34: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Densité de muons des différents modèlesDensité de muons des différents modèles

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Densité de muonsDensité de muons

QGSJet produit 10-30% de muons en plus que les autres modèles

Rapport de densité (par rapport à QGSJet)

e

QGSJet

Sibyll

QGSJet

Section efficace d’interaction hadronique est extrapoléesur 6 ordres de grandeur

Etudes sur accélérateur

Page 35: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Conclusion sur l’analyse des muonsConclusion sur l’analyse des muons

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Densité de muonsDensité de muons

• Signaux générés par les muons des événements réels ne sont pas compatibles avec ceux obtenus par simulation

Résultat:

Explications possibles: • Signal des particules mal simulé

Tester avec les nouveaux simulateurs du réseau de surface

• + de muons dans les événements réels que dans les simulations Autres modèles ne vont pas dans ce sens Nouvelle version de CoRSiKa produit 5-15% de muons en plus Etudier les densités de muons réelles (détecteurs de muons ?)

Page 36: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Le rayon de courbureLe rayon de courbure

--

Analyse hadroniqueAnalyse hadronique

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Page 37: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Courbure du front de gerbeCourbure du front de gerbe

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Rayon de courbureRayon de courbure

Page 38: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Application aux donnéesApplication aux données

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Rayon de courbureRayon de courbure

log Ep[eV] [18,6;19,4]Variable discriminante

=Nombre d’écart standard

par rapport à la distributionattendue des protons

),(

),(

E

ERCRCd

p

p

Dépendance en et E

Page 39: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Interpolation des simulationsInterpolation des simulations

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Rayon de courbureRayon de courbure

Ajustement de et de par des fonctions analytiques

),( ER ),( E

Fonction empirique

Page 40: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Sélection des événements:• Critères de qualité (T4)• nb cuves > 4• Jan. 04 – août 05• [30,60]

~6500 evt.

Nombre d’écart standard moyen en Nombre d’écart standard moyen en fonction de l’énergie reconstruitefonction de l’énergie reconstruite

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Rayon de courbureRayon de courbure

• Transition lourd vers léger en accord avec les anciennes mesures• Plus de statistique composition à ultra haute énergie

1019 1019.5 10201018.5

Ep [eV]

E [eV]

101910181017

G. Maurin, Gap Note en cours

Fly’s eyes

Page 41: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Application aux donnéesApplication aux données

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Rayon de courbureRayon de courbure

[18.3;18.5]

ProtonFerAuger

Energie croissante

Noyauxlourds

Noyauxlégers

Nb d’écart standard

[18.5;18.7] [18.7;18.9]Log (Ep)

Page 42: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Applications aux donnéesApplications aux données

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Rayon de courbureRayon de courbure

ProtonFerAuger

[18.3;18.5] [18.5;18.7] [18.7;18.9]

[18.9;19.1] [19.1;19.3] [19.3;19.5]

Page 43: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Conclusion sur l’analyse des courburesConclusion sur l’analyse des courbures

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Rayon de courbureRayon de courbure

• Transition noyaux lourds vers noyaux légers semble être confirmée• Plus de statistique va permettre une étude aux énergies extrêmes

Résultats:

Perspectives: • Etude des systématiques en prenant en compte les différents modèles hadroniques

• Etude de la composition «exacte» en tenant compte des noyaux intermédiaires

Demandent de nombreuses simulations (temps de calcul très important)

Page 44: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Recherche de photons primairesRecherche de photons primaires

dans les premiers événementsdans les premiers événements

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Page 45: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Limite supérieure sur le taux de photons primairesLimite supérieure sur le taux de photons primaires

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Collaboration Auger, ICRC 2005

Comparaison directe entre le Xmax mesuré et ceux obtenus sur N simulations de photon dans les

mêmes conditions (E,,)

Recherche de photonsRecherche de photons

Collaboration Auger, ICRC 2005

Xmax : profondeur où la gerbe atteint son maximum de développement

Résultat obtenu par le groupe "photon" réunissant : APC, LPNHE, Leeds…

Pour E > 1019 eV :

%28Cosmiquesn

n

Page 46: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Les gerbes photoniquesLes gerbes photoniques

Création de paires (300mb) domine les autres processus

Processus secondaire:interactions photonucléaires section efficace extrapolée

A 1020 eV: [0.5,15mb]

Data < 1014 eV

70% de muons en +

M. Risse et al., Astro-ph/0502418

Atmosphère

Recherche de photonsRecherche de photons

Page 47: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

L’effet LPML’effet LPM

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Longueur d’interaction > distance moyenne entre atomes L’approximation de Bethe-Heitler n’est plus valable Interférences destructives qui diminuent les sections efficaces EM et

retardent le développement des gerbes électromagnétiques

• Effet non négligeable au-dessus de 5 1019 eV

• Interactions photonucléaires deviennent relativement plus probables.

Photons verticaux3 1020eV

Recherche de photonsRecherche de photons

atmLPMNo ~

atmLPM ~

L’incertitude sur la section efficace photo-nucléaire et l’effet LPM peuvent

remettre en question les limites obtenues

M. Risse et al., Astro-ph/0410739

Page 48: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

L’effet de PreshowerL’effet de Preshower

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Interaction des photons avec le champ magnétique terrestre : création de paires e+e- dans la magnétosphère génération de gerbe « haut » dans l’atmosphère

Probabilité de conversion:

Photons verticaux3 1020eV

5 1019 eV 7 1019 eV

1020 eV 1.5 1020 eVX. Bertou et al., Astropart. Phys.

Probabilité de conversion

Recherche de photonsRecherche de photons

PB

.~

Négligeable en dessous de 51019eV

impulsion du primaireChamp magnétiqueterrestre

Page 49: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Combinaison des deux effetsCombinaison des deux effets

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

provenant du Sud provenant du Nord

Effet de Preshower

Effet LPM

Les gerbes se développent tôt dans l’atmosphère:

• gerbes âgées

• surface étendue au niveau du sol

• énergie reconstruite importante

Les gerbes se développent tard dans l’atmosphère:

• gerbes jeunes

• surface faible au niveau du sol

• énergie reconstruite sous estimée

Recherche de photonsRecherche de photons

Page 50: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Distribution azimutale des événementsDistribution azimutale des événements

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Recherche de photonsRecherche de photons

E[eV] > 51019 eV et < 60

Sud Nord

21 5

S. Vorobiov, G. Maurin et al., Gap Note 2005-017

Janvier 2004 – Avril 2005

Page 51: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Explications possiblesExplications possibles

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Recherche de photonsRecherche de photons

• Hasard de distribution:• Probabilité d’avoir 21 événements provenant du Sud contre 5 du Nord dans l’hypothèse d’une arrivée isotrope des rayons cosmiques 1%

+ vérification, X. Bertou et al. Gap Note 2005-034

• Effet de bord du réseau :• Nos tests et ceux de la collaboration réfutent cette hypothèse

• Source astrophysique ?• Analyse des anisotropies en cours

Page 52: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Des photons ?Des photons ?

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

La courbure de ces événements est compatible

avec celle des hadrons

Recherche de photonsRecherche de photons

Azimut []

0

2

4

6E > 5 1019eV

Probabilité de preshower

Sud

= 80

= 0

Janv. 04Avril 05

P. Homola et al., Astro-ph/0311442

D. Semikoz, G. Maurin et al., Gap Note 2005-019

Page 53: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Mise Mise àà jour de la distribution azimutale jour de la distribution azimutale

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Janvier 2004 – Août 2005Sud Nord

21 5

10 1

Avril 2005

Asymétrie Nord/Sud n’est pas confirmée par les nouvelles

données

Recherche de photonsRecherche de photons

E[eV] > 51019 eV et < 60

En cas d’asymétrie : sources ou photons Sans asymétrie : limite sur le taux de photon aux énergies extrêmes ?

Page 54: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Bilan et perspectivesBilan et perspectives

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Etude de la nature des rayons cosmiques =

la dernière étape

Cette étape repose en effet sur :

• la connaissance du développement des gerbes sections efficaces, nombre de muons…

• la simulation des gerbes et du détecteur signaux, bugs…

• la reconstruction des événements énergie (biais et résolution), angles…

• l’étude du détecteur acceptance, effet de bords…

Nombreux travaux en cours

-Progrès à venir

(détection hybride,plus de statistiques)

Page 55: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Bilan et perspectivesBilan et perspectives

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Analyse hadronique : Extraction d’un paramètre lié à la densité de muons

algorithme fonctionne sur les données et la simulation mais les simulations ne reproduisent pas les données

Comprendre cette différence

Etude de la courbure de la gerbe séparation proton/noyaux de fer: possible transition noyaux lourds vers légers observée

Etude des systématiques (différents modèles hadroniques)

Recherche de photons: Effet de preshower que seuls les photons subissent

asymétrie azimutale des événements les plus énergétiques non confirmée en cas d’asymétrie : source ou photons (Top-down)

Méthodes pour discriminer les rayons cosmiques Résultats préliminaires encourageants

Page 56: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Transparents supplémentairesTransparents supplémentaires

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Page 57: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Conclusions et perspectivesConclusions et perspectives

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Analyse hadronique :

Extraction d’un paramètre lié à la densité de muons Algorithme fonctionne sur les données et la simulation, mais les simulations ne reproduisent pas les données

Tester avec les nouveaux simulateurs Détecteurs de muons ? (Auger Nord ?)

Etude de la courbure de la gerbe Séparation proton/noyaux de fer: possible Transition noyaux lourds vers légers observée

Etude des systématiques en prenant en compte les différents modèles

hadroniques Etude des abondances des différents éléments

Page 58: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Conclusions et perspectivesConclusions et perspectives

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Recherche de photons:

Premières limites obtenues sur la fraction de photons limites remisent en cause par l’incertitude de la section efficace photonucléaire

la collaboration étudie actuellement l’influence exacte sur la limite

Effet de preshower que seuls les photons subissent Observation d’une asymétrie azimutale dans les premiers événements Auger, non confirmée par les données récentes

si asymétrie : sources ou photons si pas asymétrie : limite sur le taux de photon aux énergies extrêmes ?

Page 59: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Cartes des événementsCartes des événements

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

La coupure GZK :La coupure GZK : Etude du spectre en énergie

Recherche de sources :Recherche de sources : Etude des directions de provenance des RCUHE

Nature des rayons cosmiques :Nature des rayons cosmiques : Hadrons, photons, neutrinos ?

informations sur le type de source (modèles) informations sur la distance des sources

1 - 5 EeV >5 EeV

Page 60: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Le spectre AugerLe spectre Auger

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Page 61: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

LPM: diminution des sections efficaces LPM: diminution des sections efficaces EMEM

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Page 62: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Réseau de surface (SD)Réseau de surface (SD)

Panneau solaireElectronique

40 MHz FADC

AntenneGPS

Batterie Cuve plastique12 tonnes d’eau

3PMTs

Auto-calibration de la cuve:1 VEM = Signal moyen déposé par un muon traversant la cuve verticalement en son centre

Triggers internes (20 triggers/s):Trigger Seuil Trigger TOT

Temps (25ns/bin) Temps (25ns/bin)

2PMT > 0.2 VEMsur 13 Bins

3PMT > 1.75 VEM

Ondes hertziennes

Acquisition centraleSélection

spatio-temporelle

Reconstruction SD Reconstruction SD

Page 63: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Observatoire AUGERObservatoire AUGER

Les niveaux de trigger « offline »Les niveaux de trigger « offline »

• Trigger 4 (T4):

• Trigger 5 (T5):Cuve ayant le + de signal entourée de cuve en état de fonctionnement

Page 64: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Détecteur KascadeDétecteur Kascade

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Page 65: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Choix du S(1000)Choix du S(1000)

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Reconstruction SDReconstruction SD

Fluctuations minimalesà 1000m

Incertitude sur S(r)• Fluctuation des signaux minimum a 1000m

• Différences entre les modèles minimum a 1000m

Page 66: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Résolution sur l’angle zénithal Résolution sur l’angle zénithal

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Reconstruction SDReconstruction SD

Erreur systématique < 0.5 Résolution < 1.5 Diminuent avec l’énergie

Page 67: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Résolution en énergieRésolution en énergie

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Reconstruction SDReconstruction SD

Page 68: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Distributions en énergie des particulesDistributions en énergie des particules

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Reconstruction SDReconstruction SD

Page 69: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Correspondant: Ajustement – Nb muonsCorrespondant: Ajustement – Nb muons

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Densité de muonsDensité de muons

40o

A

Muons dans la cuve

Remarque : Cette relation dépend de

Page 70: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Distribution azimutale des événementsDistribution azimutale des événements

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Azimut []

0

2

4

6E > 5 1019eV

Probabilité de preshower

Sud

Probabilité qu’une telle asymétrie Nord/Sud soit

engendrée par une arrivée isotrope de rayons

cosmiques

=

1%

= 80

= 0

Janv. 04Avril 05

P. Homola et al., Astro-ph/0311442

Recherche de photonsRecherche de photons

Page 71: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Cartes des événementsCartes des événements

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005

Sud Nord

Recherche de photonsRecherche de photons

E > 1EeV et <60

Page 72: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Les modèles de productionLes modèles de production

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Bottom - Up

Accélération (de type Fermi) de particules dans des processus astrophysiques

violents

Signature: particules chargées (protons, noyaux légers, noyaux lourds)

Contreparties photons à basse énergie

Diagramme d’Hillas

Accélération a lieu tant que la particulechargée reste confinée dans le siteaccélérateur:

siteLr larmor

eV 10.G 1kpc 1

. 18max

BL

zE

Page 73: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Les pulsars (étoile a neutrons)Les pulsars (étoile a neutrons)

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Origine: reste compact de supernovae

Caractéristiques:Densité (1014 g.cm-3)Diamètre = 10 kmPériode de rotation: 1ms a qq sChamp magnétique > 1012 Gauss

Emission synchrotron le long de l’axe magnétiqueRotation de B crée un champ E induit intensecapable d’accélérer les particules chargées a:

Pertes synchrotrons très importantes seul les noyaux lourds (fer) peu ionisés arrachés a la surface du pulsars peuvent réellement être accélérés

Page 74: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Les AGNLes AGN

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Sites accélérateurs:• le noyau• les jets de matière• les lobes (Fermi d’ordre 2)• points chauds

Page 75: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Les sursauts gammaLes sursauts gamma

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Caractéristiques:Impulsions gamma (0.1-1 MeV), durée 10ms a qq sPuis émission a toutes les longueurs d’onde (afterglow), durée plusieurs semainesDistribution Isotrope, 1 sursaut par millier d’année par galaxie

Origine: Après explosion de supernovae supermassive (collapsar)Apres collision deux deux objets massifs (etoile a n, trou noir)

Trou noir entoure d’un disque de matièreDeux jets relativistes sont éjectes le long de l’axe de rotation

mécanismes de chocs internes et externescapables d’accélérer des protons jusqu’à 1020eV

Page 76: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Les défauts topologiquesLes défauts topologiques

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Modèle de grande unification

Région non causales

Brisure de symétrie U(1)

Reconnexion

Brisure de symétrie U(1)

Défaut topologique

Dans la zone "brisée", particules de masse Munification

qui ont une masse nulle dans l’autre region

Pertes d’énergie par collision, annihilation, désintégration émission de quanta de masse Munification

qui se désintègre a son tour.

Signature des défauts = présence d’un accès de photons entre 0.1-100GeVOr les contraintes d’EGRET a ces énergie rend difficile l’explication de l’existence des RCUHE par ce modele

Page 77: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Les wimpzillaLes wimpzilla

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Particules massives de grande durée de vie

Stabilité légèrement violée désintégration et formation de gerbes de nucléonsphotons, et neutrinos au dessus de 1020eV

Du fait de leur masse importante, ces particules sont particulierement sujettes auxpuits de potentiel gravitationnel

abondance des ces particules au centre galactique

Signature: legere anisotropie en faveur du centre galactique des evenements de haute energie

Page 78: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Profils longitudinaux de protonsProfils longitudinaux de protons

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Page 79: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Profils longitudinaux de protonsProfils longitudinaux de protons

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Electrons Muons

Page 80: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Distribution latérale des électronsDistribution latérale des électrons

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Page 81: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Distribution latérale des muonsDistribution latérale des muons

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Page 82: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

LDF proton, fer, gammaLDF proton, fer, gamma

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Page 83: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

LDF élémentaireLDF élémentaire

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Page 84: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Biais dans l’hypothèse protonBiais dans l’hypothèse proton

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Noyaux de fer Photons

Page 85: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Premières données AugerPremières données Auger

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Page 86: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Limite sur le taux de photonsLimite sur le taux de photons

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Méthode proposée par P. Billoir

Page 87: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Limite sur le taux de photonsLimite sur le taux de photons

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Page 88: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Auto-calibration du VEMAuto-calibration du VEM

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Nature des RCUHENature des RCUHE

Muons atmosphériques isoles E>160 MeV qui traversent la cuve dépose un signal proportionnel a la distance parcourue dans la cuve

Electrons perdent très vites leur énergie et déposent un signal plus faible

Ajuste une prédiction théorique a la distribution des signaux engendrees par les atmosphériques permet d’évaluer le signal déposé par un muon vertical traversant

la cuve en son centre = le VEM

Electrons Muons

Page 89: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Observatoire AUGERObservatoire AUGER

Les détecteurs de fluorescence (FD)Les détecteurs de fluorescence (FD)

Chaque télescope possède également:

• Filtre ultraviolet (290-410nm)• 1 Front End / 20 pixels (10MHz)• 3 Niveaux de Trigger

(Taux du Trigger 3: 0.02Hz)

4 Bâtimentsde fluorescence

6 télescopes par bâtiment

Chaque télescope couvre:

• 30 d’azimut• 28.6 d’élévation

1 pixel = 1,5 1,5

Page 90: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Observatoire AUGERObservatoire AUGER

Principe de la reconstruction FDPrincipe de la reconstruction FD

t

signalXmax

Nmax

Courbe de Gaisser Hillas

Page 91: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Observatoire AUGERObservatoire AUGER

Un exemple d’événements FD stéréoUn exemple d’événements FD stéréo

~37 km

~24km

·

Page 92: Gilles Maurin Directeur de thèse : Jean-Michel Brunet

Etape 3: Ajustement de la courbureEtape 3: Ajustement de la courbure

Gilles Maurin, soutenance de thèse, 22/09/2005Reconstruction SD Reconstruction SD

Terme de courbure

Paramètres reconstruits:

• Temps d’impact T0

• Angle zénithal • Angle azimutal • Rayon de courbure R

4 cuves minimum

Forme du font de particules approximée par une sphère de rayon

constant R