MAGAZINE DE NANTES & SA RÉGION - SAISON 3 - N°13 - FEV/MARS 2013 - GRATUIT

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SOMMAIRE

06 > QUARTIERS LIBRES

Visites, balades, ateliers

08 > PORTRAIT CONTINENTAL

Grégoire Devin Les Aires de contes

12 > ÉPOPÉE CRÉATIVE

13 > PLACE DES CRÉATEURS 14 > CULTURE EN VOGUE 20 > DOSSIER DU CAPITAINE

Mr & Mrs Clynk

Tendances créatives Light Night Crew

16 > BEAU LIEU 26 > CLICHÉS

La Demeure de St-Fiacre

10 > RDV IDÎLIQUE

Fous rires

29 > BONNES ADRESSES

À découvrir, à shopper

32 > TERRITOIRE WEB

Vous-cherchez.fr Patrice Blanc

36 > ÎLE DE NANTES

Du nouveau sur l’île

34 > PORTRAIT ÎLIEN

38 > EN TERRE DE LOIRE

Bulle de verre

40 > D’ÎLE EN ÎLE

Islande : la DesignMarch D’art d’art à Madrid

46 > ESCALES

Février-mars

42 > CARNET DE VOYAGE

NANTES FAIT SA COMÉDIE

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Le magazine Idîle est un bimestriel gratuit édité par Idîle Edito, agence de design éditorial SARL au capital de 5000 €, 10 rue Conan Mériadec, 44200 Nantes - contact@idilenantes.com

Directeur : Damien Gillet, damien@idilenantes.com Rédactrice en chef : Gina Di Orio , gina@idilenantes.com Secrétaires de rédaction : Marylise Deveaux & Michel Di Orio Pub : pub@idilenantes.com Rédacteurs :

Melissa Boivin, Kevin Dedieu, Gina Di Orio, Morgane Eudier, Damien Gillet, Alexandre Launay, Julie Laurent Illustratrice : Marion Barraud COUVERTURE Photographe : Benjamin Juhel Stylisme : Gina Di Orio

Modèle : Charlotte Bagard Maquillage-coiffure : Danna Charles Lieu : Trempolino / Architectes :TetrarcMagazine imprimé par , rue de l’Oseraie - BP 31595 - 35515 Cesson-Sévigné.

Dépôt légal à parution. ISSN 2112-1834 ©Tous droits de reproduction réservés.

ÉDITO

OURS

Un numéro 13 pour démarrer l’année 2013, quoi de plus ...apocalyptique ! Tous les regards se sont jetés sur moi tandis que je fixais ma patte de lapin, tout en sachant que cela ne suffirait pas. Même si l’idée nous avait vaguement traversé l’esprit, nous n’allions pas recouvrir murs et cheminées de babioles et objets improbables sensés parjurer le sort. Capteurs de rêves, trèfles et fers à cheval. Non, résistons ! Après re-mue-méninges et autres stimulations neuroniques, c’est Melissa, ses doigts formant le ‘‘V’’ de la victoire, qui déclara : « Prenons le numéro 13 à son propre piège !». Oui, mais sa maquette était déjà prête, les sujets choisis, alors il a fallu ruser pour le brosser dans le sens de la page. Mission ‘‘13-2013’’ acceptée, code : Zebra. «Vous comprendrez pourquoi !». Des commandos de rédaction ont travaillé la nuit. (Oui, la nuit, le ma-gazine dort d’un profond sommeil, rien ne le réveille, pas même les chatouillis d’un mot). La journée, nous développions de faux sujets, et faisions attention à bien tenir nos langues. (Le magazine a aussi des oreilles.) Chut ! Numéro 13 aspirait à un contenu sombre, à des méprises, des idées noires, rien d’enchanteur en somme. Il nous a d’ailleurs fait quelques frayeurs. Mais après nombre de nuits blanches, d’entourloupes organisées et de subterfuges futés, ses pages ont fini par éclater de rire ! Notre allié fut ce gentil zèbre, drôlement gonflé, qui, à ses côtés, faisait admirablement diversion. On les voyait se jeter des regards foudroyants. Bref. Numéro 13 s’est fait avoir par sa propre couverture et vous souhaite, malgré tout, une effroy...excellente lecture !

13-2013par Gina Di Orio - rédactrice en chef

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Pour se familiariser avec la notion de structure, de matériaux, de paysage à travers des jeux et manipulations de volumes pour s’ouvrir à sa ville et tout ce qui la compose !Du 25/02 au 08/03 de 10h30 à 12h à l’Ardepa 6, quai François Mitterrand, Nantes www.lardepa.com

QUARTIERS LIBRES

Ouvrez grand les oreilles de vos enfants avec un atelier d’éveil musical dédié aux petits de 0 à 9 ans et ouvert aux parents ! Musique ensemble vient de Music Together, programme d’éveil musical international reconnu dans le monde entier.Le vendredi à 16h30 ou 17h30 à L’Atelier du Côteau, 18 rue du Coteau, Nantes www.latelierducoteau.com

BANANES ELECTRO !

Faites des objets du quotidien des créations loufoques ! Accompagnés d’artistes, les en-fants construiront des objets numériques insolites tout en expérimentant le détourne-ment créatif. Du 4/3 au 8/3 à Stereolux pour les 7/8 ans www.stereolux.org / inscription@stereolux.org

MUSIQUE ENSEMBLE

FAIS TON CIRQUE !

En amont du spectacle Des Marches, les artistes de la compagnie Virevolt proposent un atelier de cirque parents-enfants orienté sur l’acrobatie pour un nouveau langage corporel !3/4 au Piano’cktail - Entrée gratuite, inscription obligatoire par binôme (un adulte / un enfant à partir de 8 ans) au 02 40 65 05 25.

ARCHI’TELIER

ÇA FLOTTE ?Construire une coque de bateau, un voilier ou un radeau avec une noix et un bouchon de liège voilà de quoi découvrir ensemble les lois de la flottaison. 16-17-19-26/3 de 15 à 18h - Maison des Hommes et des Techniques, près des Machines de l’île, 5 Boulevard Léon Bureau, Nantes - dans le cadre du Festival Handiclap - www.handiclap.fr

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À l’occasion de son 3ème festival de la photo, la galerie commerciale Atout Sud invite photographes amateurs et professionnels à participer à son concours photo. L’inscription est possible jusqu’au 03 mars 2013 . Centre commercial Atout Sud à Rezé -02 51 70 70 70 festivalphotoas.inscription@gmail.com

À VOS CLICHÉS !

DU 28 MARS AU 20 AVRIL 2013

www.festivalphoto-atoutsud.com

3ÈME ÉDITION

L’Homme& la Terre

EXPOSITION - CONCOURS

Retrouvez toutes les informations sur notre site :

FAIS TON CIRQUE !

Film + Débat + Bon goûter = Les goûters de l’écran au Katorza. Au programme : les aventures de « la petite taupe », 6 courts-métrages d’animation. Les Goûters de l’Ecran c’est : la projection d’un film par mois le mercredi pour découvrir le cinéma.Le 27/2 à 14h30 au cinéma Katorza 3 rue Corneille, Nantes - 02 51 84 90 60 - www.katorza.fr

CINÉ-GOÛTER

Un atelier cuisine où parents et enfants découvrent la recette d’un flan de légumes et d’une chantilly à la framboise pour des créations culinaires à déguster en famille !27/22 de 16 à 17h - Le p’tit qu’a fait, 11 rue des Olivettes, Nantes / leptitquafait.over-blog.com

LES PETITS CHEFS

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Les mots s’étirent sur ses toiles, dessins et collages forment un labyrinthe, nous nous perdons dans les méandres des tableaux de Grégoire Devin. C’est autour d’un café, ses toiles en tête, que l’artiste

nantais nous livre de la pointe de son pinceau son inspiration, son chemin. Bien avant de peindre, Grégoire dessinait, pour le plaisir. Ses études en langues étrangères l’amènent à voyager. Il découvre New-York, Miami et toute cette « contre-culture » qui inonde les rues. Présent lors des événements du 11 septembre 2001, Grégoire est marqué. Un déclic ? En 2008, ses premiers tableaux sont sombres, témoins hypothétiques d’une déchirure. « Et je me suis découvert petit à petit » nous confie-t-il. De la noirceur, les couleurs explosent, c’est davantage l’intuition qui le guide. « Je mets une toile, là, dans mon atelier et j’y pose des éléments de manière libre, je prends mon temps et je ne réfléchis plus autant ». Depeche Mode, Björk, Massive Attack...les tableaux de Grégoire, composés en musique, appellent à l’évasion. Tantôt typographiques et construites, tantôt brutes et improvisées, ses oeuvres se nourrissent parfois de dessins qu’il déchire dans son petit

PORTRAIT CONTINENTAL

GREGOIRE DEVIN

ARTISTE EN MOUVEMENT

Par Gina Di Orio / Photo : David Grüngrass

DES PEINTURES FAÇON ‘‘STREET-ART’’ POUR FIGURER LA LIBERTÉ

carnet. Collage, encre, acrylique et pastel, comme des murs, ses tableaux sont le support d’expressions mixées et d’un art directement inspiré et dérivé de la rue. Mais Grégoire ne croit pas au vecteur unique, la toile n’est pas seule à pouvoir revendiquer l’art. Pour lui l’art est partout, il nous entoure. L’artiste sourit et nous souffle à l’oreille que mêler son art au monde de la mode serait un de ses souhaits les plus précieux, nous citant comme égérie Jean-Charles de Castelbajac. « Tout décloisonner et rester à l’écoute », telle est l’idée. Ses tableaux sont une discussion, un appel, un jeu, une quête codée sans réponse apparente, une invitation à se perdre ; et lorsqu’ils s’exposent, ils deviennent un moment de recueil où les impressions affluent. « Les gens me disent ce que mon travail leur inspire, c’est important pour moi de savoir...». C’est ainsi que Grégoire se nourrit et crée. New-York, Barcelone et bientôt la Chine, les galeries draguent les créations de Grégoire. Rien ne se fige, tout se partage, c’est un peu le leitmotiv de cet artiste en mouvement dont le style, hors des formats, évolue au gré de ses perceptions • > www.gregoiredevin.com

SES TABLEAUX SONT UNE DISCUSSION, UN APPEL, UN JEU,

UNE QUÊTE CODÉE...

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RDV IDÎLIQUE

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AIRES DE CONTES

Il est 10h au 10 rue Conan Meriadec, siège de l’association Ter-ritoires Inventés. Des croquis d’oiseaux recouvrent les bureaux, on parle de plumes, de contes et d’espaces oniriques. C’est le premier projet de l’association qui remue les méninges : Aires de Contes. « Et si l’île de Nantes se laissait conter ? » C’est ainsi

que l’histoire a commencé. « Nous souhaitions invoquer tout l’imaginaire que pourrait inspirer l’île de Nantes, qu’elle se ré-invente en devenant terre de contes, qu’elle parle aux adultes comme aux enfants » L’île de Nantes, son histoire, ses espaces, devient ainsi le terreau de récits lors d’ateliers participatifs où les habitants seront les inspirateurs de chaque conte dont la morale devra être « durable ». En effet, les Aires de Contes s’ins-crivent dans le projet Nantes Capitale verte, ses contes devront donc aborder des notions environnementales et sociales pour s’inscrire dans une réalité contemporaine. Mais le projet n’est pas uniquement une fabrique à contes et à beaux carnets d’histoires : « Pour être innovant, il nous fallait ré-inventer la façon dont un conte se transmet, en somme ne pas se limiter à une transmission orale ou écrite(...) Nous avons donc imaginer des espaces physiques, des aires qui matérialiseraient dans l’espace public chaque conte. » Cinq aires de contes composeront donc un parcours de juin à septembre et d’Est en Ouest sur l’île de Nantes. Entre forme sculpturale et design rêveur, les aires sont une invitation à découvrir les contes qu’elles incarnent et leur morale durable. Les Aires de contes redessinent l’espace, mettent en valeur des éléments du patrimoine historique, naturel et urbanistique. De quoi révéler le territoire sous un jour plus songeur. Véritable challenge, le projet réunit journalistes, architectes, designers, illustrateurs... Des métiers qui n’ont pas beaucoup d’occasions de se croiser. Les Aires de Contes promettent une belle rêverie ! • Partenaires, mécènes, vous souhaitez soutenir le projet ? contact@idilenantes.com. Amateurs de l’île de Nantes, amoureux de contes ? Participez aux premiers ateliers de créations des contes courant février. Info à contact@idilenantes.com - sur facebook : Aires de Contes - www.airesdecontes.fr

AU DÉTOUR DU RÉEL

L’ÎLE DE NANTESCONTÉE

Par Gina Di Orio / Illustration : Nicolas Galkowski

IMAGINEZ DES AIRES QUI MATÉRIALISENT LES CONTES DANS L’ESPACE PUBLIC

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ÉPOPÉE CRÉATIVE

Par Julie Laurent

LA COMPLÉMENTARITÉ DES GENRES DÉCORATIFS

JERÔME & KARINE CLYNKEMAILLIE

MR AND MRS CLYNK

Elle, dessinatrice textile, lui, architecte d’intérieur ; Jérôme et Karine Clynkemaillie ont uni leurs savoir-faire respectifs pour le meilleur sous l’acronyme « Mr and Mrs Clynk ».Passionnés de design d’intérieur, monsieur et madame imaginent puis modélisent des objets de décoration d’intérieur. Des coussins aux mugs en passant par les luminaires,

Jérôme et Karine établissent par réflexion collective les lignes directrices de leurs collections. Jérôme modélise ensuite en 3 dimensions les volumes et formes des objets puis Karine leur prête la touche finale décorative. La recette de l’harmonie de la ligne Mr and Mrs Clynk ? Un dosage équilibré entre le design épuré au masculin et la fantaisie au féminin. Passée l’étape créative, Jérôme et Karine font appel à leurs éditeurs Atomic Soda et André Jardin pour la réalisation de leurs idées. Après validation des prototypes, les objets signés de leurs mains sont reproduits dans des quantités allant de 500 à 2000 pièces. Les objets décoratifs made by Mr and Mrs Clynk résonnent dans plusieurs lieux nantais, de quoi revisiter les 3D de la maison nantaise…• > www.mrclynk.com

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ANTONIN + MARGAUX

Un duo de graphistes pétillants, amoureux de la typographie et de la sérigraphie. Dans leur atelier, les idées bouillonnent, on aime leurs petits carnets, leurs sacs, leurs posters et leurs t-shirts ! PS : ils aiment les cacahuètes.> antoninplusmargaux.com

Un concept original de sacs et d’accessoires conçus et vendus à plat, à monter soi-même ! Par un jeu de pressions et de scratchs Claire, designer, et Florence, modéliste, vous offrent une collection ludique et à croquer ! > www.deuxfillesenfil.fr

PLACE DES CRÉATEURS

DEUX FILLES EN FILGRAPHISMESAC A MONTER

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LIGHT NIGHT KREW

PEINTRES DE LUMIÈRE

CULTURE EN VOGUE

CINQ PHOTOGRAPHES QUI DONNENT VIE À LA LUMIÈRE

Par Melissa Boivin / Photo : LNK

Avant tout, qu’est ce que le lightpain-ting ?Light Night Krew : Le lightpainting, littéralement, c’est peindre avec de la lumière. C’est une technique

photographique où la longueur du temps de pose permet de figer les traces lumineuses. On l’ap-prend en tâtonnant, ça ne se résume pas à danser avec de la lumière devant un appareil photo.

Comment est née cette passion ?LNK : On est tous des passionnés de photo et le lightpainting est venu naturellement. Notre spécificité c’est d’accorder une grande place au cadrage. On veut faire de belles photos où la lumière fusionne avec l’environnement, comme un graff. Il y a une grande influence street-art et

graffiti dans nos photos.

Parlez-nous de votre dernière vidéo...LNK : Reproduire l’effet du lightpainting dans une vidéo est compliqué, il a fallu trouver une technique logicielle et une méthode de tournage spécifique. On est content que la vidéo circule autant mais le cœur de l’association reste la photo. Pour nous la vidéo est accessoire, c’est une manière d’inciter les gens à voir le reste de notre production. Mais pourquoi pas réaliser des vidéos sur les coulisses des sessions photos.

Petite curiosité, pourquoi êtes-vous masqués dans la vidéo ?LNK : Les masques permettent que l’on identifie vraiment notre production à celle d’un groupe.

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C’est la même chose en photo, les photos sont prises par le groupe.

Quelle forme va prendre votre prochaine inter-vention au centre commercial Beaulieu ? LNK : Le centre commercial Beaulieu cherchait un collectif de créatifs dans le cadre de la thé-matique « fluo ». Ils ont fait appel à nous pour réaliser des ateliers, des photos et deux vidéos. Ils nous ont laissés quartier libre dans le centre com-mercial avec une seule consigne : Soyez créatifs! Concrètement, des écrans feront défiler notre travail pendant que l’on expliquera ce qu’est le lightpainting. On prévoit aussi des « lives », faire du lightpainting directement devant les gens.

Y a t-il un autre projet marquant sur lequel vous travaillez actuellement ?LNK : On travaille sur une série appelée « vé-hicules ». Avant on ne se fixait pas de limites, chaque session photo amenait plein de choses différentes. Aujourd’hui on voudrait apporter plus de logique, avoir un vrai fil conducteur sur chaque série pour monter de nouvelles expos...

Comment envisagez-vous la suite de l’aventure lightpainting ? LNK : C’est intéressant de faire découvrir notre technique, mais on voudrait se concentrer sur nos projets artistiques et sur la photo. C’est la collaboration artistique que l’on aime vraiment, pouvoir échanger avec d’autres artistes qui peuvent apporter des choses différentes et nous faire évoluer. En ce moment on collabore avec un calligraphe et on aimerait rencontrer des jongleurs de feu.

LNK en évolution permanente ?LNK : Oui. On ne veut pas rester dans les mêmes modèles et standardiser notre production. Il faut sans cesse intégrer de nouvelles techniques et bricoler avec la lumière pour créer de nouvelles photos... Jusqu’à maintenant Nantes a toujours été le cadre de nos photos, on pense voyager pour varier nos décors •

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BEAU LIEU

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I l y a maintenant un peu plus de dix ans, sur cette petite colline, Thomas Alperstedt a vu en une bâtisse, quasi-ruine, le potentiel d’une demeure d’exception. La seigneurie de Gras Mouton, partie du vignoble, s’est métamorphosée. En place de la grange, cuisine et séjour

s’étirent sous un plafond de plus de 6 mètres de haut qui laisse apparaître la structure boisée rustique. Pièce de vie et à la fois de réception, l’espace se colore d’objets exotiques souvenirs de voyages. Toiles de Cuba, masques de République Dominicaine se répondent dans la lumière guidée par les larges baies et qui baigne chaque coin de la pièce ouverte. Des plantes trônent dans l’entrée ; de l’intérieur elles saluent leurs consœurs végétales que l’hiver n’effraie pas, dans le patio de verdure pavé et paysager. Yuka, palmier, bambou, les tropiques se sont incrustés dans un décor qui ne meurt jamais. Toujours vert, le patio invite en tout temps les convives à profiter d’une terrasse dont la couleur orangée tranche et dynamise les déjeuners d’été. Une autre petite terrasse, de l’autre côté, répond au patio et donne une vue imprenable sur les vignes et la vallée boisée ; un écrin naturel qui participe à l’esprit de cette demeure qui fait aussi chambres d’hôtes. On imagine les caves, les tonneaux, la ferveur des vendanges, en somme l’esprit du vignoble plane sur les trois chambres au design

ENTRE LES VIGNES, SUR LA COLLINE, LA DEMEURE INSPIRE CALME ET VOLUPTÉ

Par Gina Di Orio / Photos : La Demeure de Saint-Fiacre

LA DEMEURE DE SAINT-FIACRE

DESIGN & CHARME

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raffiné qui mêlent mobilier italien, oeuvres d’artistes et vieilles pierres. Les meurtrières d’antan sont maintenant de larges fenêtres, toutes les chambres ont une vue. La Boréale évoque les terres septentrionales et ses aurores. Bois clairs et sombres créent une harmonie. L’Australe rêve de l’Hémisphère Sud tandis que l’Orientale offre une suite familiale sur deux niveaux dans un esprit loft contemporain. On dit que les arrières grands-parents de Victor Hugo auraient, jadis, régi les lieux. Une atmosphère inspirante pour Thomas Alperstedt, féru d’histoire et de photographie, qui s’est épris de l’église de Saint-Fiacre en mettant à l’honneur sur les murs de sa demeure ses vitraux colorisés. Entre Clisson et Nantes, le luxe murmure à l’oreille d’une douce nature • > www.lademeure.fr

LE LUXE MURMURE À L’OREILLE D’UNE DOUCE NATURE

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DOSSIER DU CAPITAINE

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SOUS SES APPARENCES DE VIEILLE DAME AUSTÈRE ET RÉSERVÉE, NANTES SAIT POURTANT GRATTER LA CORDE DU RIRE. DERRIÈRE LES VIEILLES PIERRES, SOUS LES TOITS D’ARDOISES ET DANS LES RUES PAVÉES, ON GLOUSSE, ON POUFFE, ON S’ESCLAFFE. FOCUS

SUR CE QUI FAIT DE NANTES UNE VILLE TORDANTE.

QUAND NANTES

FAIT SA COMÉDIEPar Morgane Eudier & Kevin Dedieu / Illustrations : Marion Barraud

C’est au goûter que le Biscuit Nantais nous laisse croquer son sourire, une bouche sucrée qui, outre son aspect ludique, est le fruit d’une idée mercatique pour, en quelque sorte, se rire de la concurrence. Le sourire est vendeur, ne le sait-on point assez. Et, comme une madeleine proustienne, le Biscuit Nantais trempé dans du lait nous rappelle un homme comique et

humaniste : Aimé Delrue. Il n’a pas connu le biscuit souriant mais aurait pu en être l’insti-gateur… en fait c’est avant tout le « lait » qui nous mène à lui. Venu du Nord, Aimé Delrue grandit dans la cité des Ducs et en devient le président du comité des fêtes tout en tenant sa droguerie, 51 chaussée de la Madeleine. Entre autres rires et gags en cascade, qu’on lui reconnaît historiquement, il instaure en 1932 la fête du « Lait de Mai ». Basé sur une vieille tradition, Aimé Delrue invite la ferme au cœur du quartier de la Madeleine – Champ de Mars. Les vaches sorties des bétaillères, on danse, on chante, c’est le premier lait de l’année qui s’offre à boire dans un moment d’allégresse où tous les bénéfices collectés sont redistribués aux plus démunis. Le gai luron ne s’est pas arrêté à l’animation d’un seul quartier mais de tout le centre de Nantes en signant le renouveau du carnaval nantais qui a connu de nombreux arrêts entre les deux guerres : le roi de la fête, c’est lui ! Nous lui devons, aujourd’hui, les chars du carnaval. Des moments toujours plus festifs et entraînants, c’est véritablement la joie que Aimé Delrue entretenait dans les rues de la cité. Square du Lait de Mai, nom de rue et arrêt de tramway, sont quelques bouts de rires en souvenir du « Coluche nantais ».

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cœur ? Une expression corporelle en laquelle on ne voit souvent rien que le geste alors que ses vertus sont grandes. Ici, pendant deux heures, tous les moyens sont bons pour provoquer le rire. D’abord on s’échauffe pour délier les muscles qui se font alors plus souples. C’est un peu comme au théâtre. Puis on s’invente et on joue des situations burlesques entraînant presque automatique-ment une gymnastique respiratoire reprenant la mécanique du rire. Spontané ou forcé, le cerveau ne fait pas vraiment de différence, tout va crescendo, on passe du timide gloussement au plus fou des rires qui nous transporte sans en mourir. Quel que soit votre âge, votre situation, votre fonction, le rire force la tolérance et vous amène à un seul et même état : l’hilarité où chacun se félicite de sa « poilade ». C’est une vague de lâcher prise qui entraîne avec elle tous les participants et pousse au large les petits soucis qui peuvent encombrer l’esprit. Le Yoga du rire donne, assurément, du fil à retordre à la morosité.

Rire, c’est bon pour la santé ? Alors pourquoi s’en priver ? Non loin de notre séance de Yoga, à deux pas de l’arrêt Vincent Gâche, le théâtre Beaulieu ; Temple de l’humour bien gardé par la compagnie « Même pas cap ». À sa tête, Olivier Collin, comédien résident, avait d’abord prêté sa voix à la radio avant de tout quitter pour le théâtre. Écumant les compagnies nantaises, sans jamais trouver l’entière satisfaction, il fait le pari fou en 2001, avec la collaboration de son ami Yann Augé, de créer sa propre compagnie. Il fait du théâtre de boulevard sa préférence. La mécanique est aujourd’hui bien huilée et la troupe reprend des pièces qui ont tourné à Paris pour les adapter au public nantais. Après le succès d’Oscar en Janvier, la prochaine pièce qui se jouera sera : Toc Toc de Laurent Baffie, récompensée en 2006 par les Molières. (Six patients atteints de toc attendent l’éminent thérapeute le Dr Stern, bloqué à

Nous détrempons notre biscuit. Et la relève alors ? Il y en a bien une qui s’est prise au jeu du sillon drolatique. Une guitare, deux chanteurs, un singe batteur et des « Super-chan-sons » le duo Andreas et Nicolas donnent le « ah ! » au rire local et même national. À la base chanteurs de Heavy-Métal dans deux groupes influents de la scène locale, Ultra-Vomit et Era Nova, Andreas et Nicolas se sont retrouvés autour d’un projet Folk, au nom du Rock’n’roll et surtout du rire. Ils s’inspirent des mélodies des Beatles et de Simon & Garfunkel, et se réfèrent aux paroles des Inconnus pour créer ce qu’ils appellent des « super chansons ». Ce qui nous fait imaginer le pire ou le meilleur ! En dehors du champ artistique, les deux chanteurs se laissent également influencer par une vague « animale ». Canard, chien, chat, poule et ours, c’est un véritable zoo musical qui titille l’ouïe. Ces sons de petites bêtes reproduits par des claviers pour enfants leur confèrent un style inimitable et décalé. Ils accompagnent l’histoire d’un jeune homme innocent et naïf, une sorte de Candide « comicocasse » des temps modernes que l’on retrouve, au gré des chansons, dans des situations loufoques à la chute bien ficelée. Sur des airs aussi mignons que scabreux, Andreas et Nicolas sont devenus des figures nantaises assumées du parodique : « On se contente simplement de se marrer, c’est notre seule recette…Certains trouvent ce qu’on fait dérisoire, mais nous aussi et c’est ça qui est drôle ».

N’est-ce pas dans le dérisoire que les zygoma-tiques s’excitent ? Une association îlienne nous le prouve car en son sein le rire est roi ; nous voilà projetés au Yoga du rire. La maxime défendue nous fait sourire - pari gagné d’emblée - : « Contentons-nous de rire et tout ira mieux ». Lors de ces séances presque « surréalistes », menées d’une main tordante par Colette Christie, rigoler se pratique comme un sport collectif. Rire de bon

LE SPORT DU RIRE

DES SUPER CHANSONS

AU THÉÂTRE !

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l’aéroport de Francfort, et s’improvisent alors une thérapie de groupe.)

Sur l’autre rive, rue des Carmélites, dans le quartier du Château, c’est un tout autre théâtre qui se joue pour le meilleur et toujours pour le rire.Mathilde Moreau, créatrice et présidente de la Compagnie du Café Théâtre, affiche un parcours atypique. Autodidacte dans sa démarche, c’est à 19 ans, le baccalauréat en poche et des idées pleins la tête que Mathilde M. décide de se lancer dans un pari fou : créer son association et monter la première compagnie de café théâtre à Nantes. Elle sillonne alors la ville à la recherche d’un lieu. Bingo ! Le petit couvent des Carmélites, reclus

dans une impasse la séduit : La compagnie du Café Théâtre est née. Avec Anne Roumanoff pour marraine, la Compagnie, aujourd’hui première école du rire de la région, propose des cours de théâtre qui comblent 200 élèves. La salle s’anime de spectacles de la troupe résidente « Les bonnets d’Anne » et de têtes d’affiches au bonheur de son public. Baptiste Lecaplain, Anthony Kavanagh, ou encore Elisabeth Buffet, il y a en a pour tous les goûts. « Les artistes aiment venir, ils se sentent ici comme chez eux ».

À croire que la cité des Ducs est une forteresse dont les pierres nous protègent du blues. D’ailleurs dans le « vieux » Nantes, d’irréductibles bouf-

LA BONNE HUMEUR

BOUFFAY LIBRE

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Gauduchon, laisse cette année son titre après quatorze années de règne, une autre personna-lité inaugurera donc les prochaines vendanges et autres actions menées. Pour l’anecdote, il y a deux ans, les membres de l’association ont diffusé une annonce informant qu’un trésor avait été trouvé et que les 100 premiers visiteurs auraient leur part du butin. Manque de chance pour les nombreux opportunistes de ce jour, c’était un premier avril •

> www.andreasetnicolas.com> rire44.free.fr> www.theatrebeaulieu.fr> www.lacompagnieducafetheatre.fr

...

Illustration du dossier : Marion Barraud /marionbarraud.ultra-book.com

faisiens, réunis sous le nom de « Bouffay libre » se battent joyeusement afin de maintenir notre indépendance, mais surtout notre dépendance à l’humour. Faire vivre à nouveau le Bouffay des années 30 avec sa mairie et sa vigne, telle fut leur volonté. « Humour, Bonté, Gaieté » est leur slogan. C’est depuis 1976 et en jumelage avec Montmartre que cette équipe de bons vivants récolte ses vendanges annuelles au nom du folklore. Ce folklore se prolonge jusqu’au titre honorifique que chaque membre possède. C’est une pluie de noms ronflants qu’ils s’échangent : le Maître Vigneron, Grand Chambellan et l’Ambas-sadeur Extraordinaire. On leur connaît le carnaval, les défilés ou encore les vendanges mais c’est leur altruisme qui les caractérise le plus : ils organisent des repas solidaires pour venir en aide aux plus démunis et leur faire oublier la morosité ainsi que des Noëls pour les enfants avec au menu, gâteaux et cadeaux. Car c’est un peu ça aussi le rire, un mélange de bonheur et de partage. En parlant de partage, l’actuel Maire du Bouffay libre, Jean-Yves

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initiation

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PARTICIPEZ À NOTRE PROCHAIN CONCOURS PHOTOS EN ENVOYANT VOTRE PHOTO À CONTACT@IDILENANTES.COM JUSQU’AU 28 MARS

+ D’INFO SUR LE PROCHAIN THÈME VIA NOTRE PAGE FACEBOOK ‘‘IDîLE’’.

FOUS RIRES !

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© Camille Carniaux Telle mère, telle fille !

CLICHÉS

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© Barbara Stressante Regard d’Inde

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© François Richard Joyeuse fratrie

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CARNET DEBONNES

ADRESSES

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Faites de vos événements un moment extraordinaire en gardant de chaque instant un souvenir original : une photo polaroid. Michael Meniane vous propose une animation photo originale et unique en son genre. Utilisant l’appareil photo Polaroid 180, très prisé des photographes des années 60, il laisse à chacun de vos amis, convives, clients ou partenaires une photographie instantanée et unique. Délicieusement vintage, les photos sont en noir et blanc ou en couleur. Michael Meniane, fondateur du site Polaroid Passion, est un acteur incontournable du monde de la photo et prouve que le numérique n’a pas tué le charme irremplaçable de la photo instantanée. Profitez de la compétence d’un photographe professionnel pour des prestations possibles sur toute la France. www.michael-meniane.com - 06 62 19 72 49

MICHAEL MENIANE PHOTOGRAPHE

La première collection de bijoux de L’Atelier Plume, composée de sautoirs et de bracelets, retranscrit les diffé-rentes influences qui inspirent la créa-trice Claire Caillard. Véritable ambiance « rock’ n folk », les sautoirs s’habillent de bouddhas, de têtes d’indiens ou de sceptres. Les couleurs tournent autour du bronze et du camel. Les matières sont nobles : bronze, bois et verre. Une épicerie de bijoux... fine !www.latelierplume.fr

L’ATELIER PLUME

Sur la Butte Ste Anne, Babeth vous ac-cueille dans sa boutique de poche où objets de brocante , décoration décalée et insolite se côtoient. Pour faire un ca-deau improbable, poétique, s’initier à la patine sur meuble ou faire une pause rêverie, la boutique est ouverte du jeudi au dimanche matin. Découvrez égale-ment les créations de Babeth, peintre en patine et créatrice des tableaux re-cup’ sous le nom CREABROC.15, avenue de Ste Anne, 44100 Nantes06 45 38 08 30 - www.creabroc.comlegrenierdeladuchesse.com

LE GRENIER DE LA DUCHESSE

UNE TOUTE NOUVELLE CREATRICE !

L’AUTHENTIQUEPOLAROID

CARNET DE BONNES ADRESSES

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Audrey, la créatrice des bijoux Jolie Margot, comme un médaillon, a deux faces : l’une romantique et rétro, l’autre Rock n’Roll. Ses bijoux féminins, en pièce unique, mêlent les fleurs et le laiton, le noir et l’argenté, le verre, la dentelle, les nœuds, les étoiles et les cavaleras. Venez découvrir son univers dans sa boutique en ligne : www.joliemargot.com

JOLIE MARGOT

Nouvelle cantine familiale, on retrouve à l’Emporietto tous les produits de l’épi-cerie Emporio Guiducci. Dans un décor chic, on mange sous les photos de fa-mille de Fiorella et Jonas, des produits de qualité cuisinés par Ilaria et importés exclusivement de petits producteurs italiens. Chaque midi l’ardoise change et nous fait découvrir la richesse de la cuisine romaine et les meilleurs vins italiens. Pour un aller retour express au cœur de l’Italie. 45, rue Léon Jamin 44000 Nantes - 09 83 51 58 72 info@emporioguiducci.com

EMPORIETTO

À peine la porte poussée, la chaleur scandinave nous réchauffe dans ce restaurant, café et salon de thé tenu par Birgitta Hillingso, la Danoise. Au menu, un véritable voyage gustatif danois, suédois, norvégien et finlandais. Smorrebrod, Malmö, hareng, fricadelle, saumon et délicieux desserts nordiques combleront les papilles de saveurs inattendus, à tout moment de la journée : petit-déjeuner, déjeuner, goûter, apéritif. Et une formule gouter, en semaine, pour les enfants à 4€ la tartine de Nutella et le jus de 16h à 18h. Entre recettes gourmandes et authentiques, Madam Blä c’est aussi un lieu d’échanges et de moments créatifs ! Dans une atmosphère pétillante, participez aux Ateliers d’ALEPH dont celui du 14 Février pour la St Valentin de 17H à 19H et découvrez du 8 février au 15 mars l’exposition, «le fil d’émoi», qui mettra en lumière illustrations jeunesse, petites créations fantaisistes, couleurs et collages ! ++ À partir du 8 février, des soirées DJ vous attendent chaque vendredi de 19h à 23h.8 rue Armand Brossard, 44000 Nantes - 02 51 82 75 11 - www.madambla.com

MADAM BLA

CONVIVIAL ET CREATIF !+ UNE EXPO A DECOUVRIR

NOUVEAU BISTROT AU DOUX PARFUM D’ITALIE

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TOUT CE QUE VOUS CHERCHEZ, TROUVEZ-LE !

TERRITOIRE WEB

VOUS-CHERCHEZ.FRPar Alexandre Launay

Cherchez et vous trouverez avec « vous-cherchez.fr ». Créée en 48h avec un coût de développe-ment de 17 euros seulement par

trois Nantais Benoît Simard, Thierry Glin et Mael Jallais, l’application vous géolocalise et propose sur sa carte dynamique différents types de lieux et de services pratiques. Res-taurants, hôtels, monuments et transports ; L’application vous guide ! La cartographie proposée est régulièrement mise à jour par des contributeurs bénévoles. Et bientôt d’autres services référencés pourront vous guider au quotidien pour trouver pharma-cies, distributeurs automatiques de billets, postes, hôpitaux ou encore déchèteries… L’application est actuellement uniquement sur le web et sera disponible sur les stores Apple et Android dès février 2012 pour une utilisation mobile •

CREEE EN H

JEUX DE DONNEES DIFFERENTES

DISPONIBLE SUR LES MOBILES

48PAR 3 PERSONNES

6UTILISÉES

RÉFÉRENCÉS

LIEUX

DÈS FÉVRIER 2012

UNE APPLICATION GRATUITE

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MADE IN NANTES

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PORTRAIT ÎLIEN

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Apremière vue, on pourrait l’imaginer menuisier en construc-tion nautique, Patrice Blanc est en fait luthier. Artiste ou artisan, peu lui importe, il confectionne et répare des guitares dans son antre en regardant passer les paquebots de sa fenêtre : « On ne peut pas rêver mieux ! », rayonne-t-

il. Fraichement installé dans ce nouvel atelier, Patrice Blanc a fait du chemin depuis ses débuts à Annecy dans les années 1980. À 16 ans le mot « luthier » ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd et résonne encore dans sa tête comme une note de musique. Après quelques années, le passionné de rock troque les reliefs grenoblois pour la ligne d’horizon de l’Atlantique. Comme un marin solitaire il n’a pas peur de larguer les amarres et se voit comme un « pessimiste enthousiaste » qui ose sans craindre de s’échouer. « La vie culturelle sur l’île est impressionnante. On sent qu’il y a une véritable écoute des créateurs et ça les stimule » assure-t-il. Outre cet accueil, la notoriété du luthier a favorisé son intégration. « Internet a révolutionné la profession. Grâce à cet outil les luthiers sont en contact, apprennent de nouvelles techniques et montrent leur travail », s’enthousiasme-t-il avant de nuancer : « mais c’est un support à double tranchant. Des clients deviennent exigeants pensant tout savoir sur la fa-brication d’une guitare parce qu’ils se sont baladés sur des forums. Moi j’ai trente ans d’expérience, je crée, je ne suis pas un exécutant ! ».La création est primordiale pour Patrice Blanc. Son inspiration passe d’abord par sa sensibilité visuelle. Puis, il travaille l’équilibre de trois paramètres que sont l’ergonomie, l’esthétique et le son. « La lutherie est extrêmement précise, c’est un rapport mathématique. Par exemple le choix de la couleur peut changer le son de l’instrument... En fait, toute la matière n’est que vibration et j’essaie de l’harmoniser, la restituant sous la forme d’une guitare. » Il défend ainsi sa liberté créative, mettant toute son énergie dans un projet d’exposition de ses œuvres instrumentales. Et ses clients semblent satisfaits puisque les Von Pariahs ou encore Dominique A lui font confiance pour rendre leur son unique. • > www.patrice-blanc.com

PATRICE BLANC

DES CORDESSENSIBLES

IL DÉCOUPE, PONCE, COLLE, PEINT, VERNIT...

Par Tiphaine Gault / Photo : Benjamin Juhel

LE CHOIX DE LACOULEUR PEUT CHANGER LE SON DE L’INSTRUMENT

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WELCOME TO THE MACHINE

ÎLE DE NANTES

CONAN MERIADEC :PLACE CRÉATIVE

UN ANCIEN COMMISSARIATRÉHABILITÉ

À TREMPOLINO DU 28 MARS AU 6 AVRIL

Un an après l’ouverture du Karting, un nouvel espace dédié aux créatifs a été inauguré. Rue Conan Meriadec, l’ancien commissariat

s’est réinventé ! Avec la Samoa et le cluster du Quartier de la Création, le lieu a été réhabilité et accueille à présent neuf entreprises. Comme une grande maison, le « Conan Meriadec » a pris une allure chaleureuse malgré ses cachots, encore là, au fond de la cour. Architectes, paysagistes, association, maison d’édition de jeux, média...Certaines de ces entreprises étaient installées dans les Halles Alstom, dont le chantier est en cours, tandis que d’autres structures expérimen-tent leur première expérience de locaux dans une ambiance qu’elles qualifient de familiale. Au « poulailler », clin d’oeil au passé des murs, ou chez « Conan », l’endroit a déjà ses petits noms !> 10 rue Conan Meriadec, 44200 Nantes

Aujourd’hui, tous les musiciens peuvent créer des effets, reproduire des sons à l’infini. C’est cette effervescence technologique qui inspire l’événe-

ment Welcome to the Machine, organisé par Trempolino. Dix jours pour débattre de la place des techniques dans la musique et son évolu-tion. Les nouvelles technologies modifient les notions de créativité, de perception, de dif-fusion et ont un impact sur les mouvements musicaux de chaque époque. Sans l’invention de la guitare électrique et du microsillon dans les années 50, le rock n’aurait jamais existé... Conférences, ateliers, projection et carte blanche, nous plongent dans la métamorphose des fondements musicaux, dans la dépendance technologiue. Tout est possible : réaliser un clip vidéo sur un smartphone, interagir en concert avec son public, sampler sa voix en direct, créer à distance grâce au web. www.trempo.com - Pour réagir en direct : #WTTMachine

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RUBRIQUE EN PARTENARIAT AVEC :

Sur une île inspiratrice, l’île de Nantes et des possibles, se déroulera, après une édition exploratoire en 2012, un festi-val dédié à la créativité : Les Ateliers. Organisé par le cluster du Quartier de la

Création, il réunira pendant une semaine entière les communautés artistiques, culturelles, créa-tives et scientifiques qui mêleront leurs disci-plines pour échanger, prototyper et proposer des réponses concrètes aux nouveaux enjeux écono-miques, sociaux et environnementaux. C’est en effet le thème de la créativité verte ou « green creativity » qui rythmera Les Ateliers. Que vous soyez experts ou profanes, entrepreneurs, étu-diants ou simplement curieux tout un programme vous attend. Et si déjà nous définissions ce qu’est réellement le Quartier de la Création ? Pour cela le programme s’ouvre le 23 mars par un parcours de découverte qui vous est proposé, une balade de

1h30 au coeur du quartier. Incollable vous pourrez alors découvrir les artistes et créatifs de l’île et pourquoi pas créer votre propre objet avec l’évé-nement « Au Fil de l’île ». Vous chinerez sous les Nefs au vide-grenier d’artistes pour ensuite vous rendre à une grande Fripes Party sous les halles Alstom, le rendez-vous chic et branché des pas-sionnés de mode. Un petit tour au Hangar 32 vous révélera l’exposition «Tango», qui traite des diffi-cultés de la cohabitation des générations dans nos sociétés avec des réponses innovantes imaginées par trois écoles européennes de design dont celle de Nantes. En somme un week-end dense qui in-troduit une semaine de conférences, d’ateliers, de speed dating, de déjeuners pour comprendre, explorer, rencontrer, s’aérer sur fond de culture et de créativité verte. Les Ateliers s’ouvrent à tous !> Toute la programmation sur creationduquartier.com Les Ateliers du 23 au 29 mars - île de Nantes

LES ATELIERS INVESTISSENT LE QUARTIER DE LA CRÉATIONDU 23 AU 29 MARS 2013 POUR UNE SEMAINE DÉDIÉE À

LA « GREEN CREATIVITY ».

LES ATELIERS : FESTIVAL DE LA CRÉATIVITÉ

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BULLE DE VERRE

Tout en transparence et finesse, le verre s’offre à nous dans l’Atelier PiVerre de François Arnaud, souffleur de verre. Il fait chaud. Le four à 1200°C réchauffe la pièce. Allumé neuf mois dans l’année, 24h sur 24h et 7 jours sur 7, il est l’élément clé et à la fois la contrainte du métier. Mais avant d’approcher l’antre béant et brûlant, François

Arnaud nous initie à sa passion en nous contant son histoire, sa rencontre avec le verre, un coup de foudre à l’adolescence. Sans secret, le souffleur nous révèle les facettes de son quotidien. « Patience » est la notion phare. Il n’est pas le seul à travailler le verre : « Il y autant de métiers dans le travail du verre que dans celui du bois.» Vitrailliste, décorateur sur verre, graveur, verrier au chalumeau, miroitier...le verre se décline en techniques, à chaud ou à froid. Dans l’atelier, la température monte ; Ce n’est peut-être qu’une impression mais la curiosité nous brûle. C’est l’appel du four. Morceaux de verre refondus ou composition de sable, soude et chaux, le verre se crée ou se recycle à l’infini. Orangé et visqueux comme du miel, le voilà en fusion. À l’aide d’une canne d’acier creuse la paraison, cette pâte de verre, est saisie.

EN TERRE DE LOIRE

À L’ATELIER PIVERRE ON DANSE AVEC LA MATIÈRE

Par Damien Gillet

ON A TESTE

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Le moment est crucial : il faut souffler. Pas besoin de gonfler les joues, juste un souffle léger et subtil suffit. François nous indique que souffler dans une bulle de verre c’est comme « souffler sur la flamme d’une bougie pour la faire danser sans l’éteindre ». La boule de verre délicatement formée est ensuite placée dans ce que notre souffleur de verre appelle : « le frigo à 500°C ». Lentement, toute la nuit, le verre refroidit. Patience. Notre production peut être récupérée le lendemain à l’atelier. L’expérience est magique lorsqu’une matière, qu’on connaît la plupart du temps sous sa forme solide se dessine à la seule force d’un souffle. Pour François c’est une véritable chorégraphie, une danse avec la matière. Les gestes sont précis, le tempo défini, tout peut se jouer à la demi-seconde. « Les rapports de forces sont effacés, l’Homme n’oblige pas la matière, il travaille en symbiose avec le verre et ses exigences ». François utilise une technique atypique que peu de souffleurs pratiquent : il travaille seul, sans assistant, accroupi devant le four. « J’ai appris cette méthode artisanale en Syrie lorsque j’étais à Damas. » Pendant près d’une heure, c’est un métier qui s’est révélé, un art que l’on approche avec prudence et dextérité. Le verre nous a fascinés •

> piverre.artblog.fr> Oh la l.a. box ! propose des ateliers «Aprenti souffleur de verre» + d’infos sur www.ohlaloireatlantique.com

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Le festival DesignMarch investit Reykjavik pour une immersion de quatre jours dans la diversité du design nordique. Designers, architectes, artistes et créateurs de mode ouvrent leur studio à travers toute la ville offrant ainsi une vision de la bourgeonnante, énergique et parfois très étrange scène de

design d’Islande. Festival d’art, de design et d’artisanat le DesignMarch, HönnunarMars en islandais, a attiré plus de 35 000 personnes l’année dernière. Du 14 au 17 mars ce sont toutes les facettes de la créativité nordique qui se révèlent, du mobilier d’intérieur à l’architecture, en passant par la mode, le graphisme et même le « food design ». Au total, une centaine d’événements contaminent Reykjavik du port jusqu’aux champs de lave qui l’encercle. Expositions, conférences, ateliers, concerts, défilés et lectures permettent de prendre conscience de la grande fertilité du design nordique basée sur une jeune scène émergente. Loin des produits standardisés, elle développe sa propre culture design en s’appuyant sur son histoire, son héritage et ses traditions. Événement majeur pour les professionnels du design qui viennent y nouer des contacts et conclure des marchés, c’est aussi l’occasion pour nous de constater que le design nordique ne s’arrête pas aux portes du célèbre magasin de meubles en kit • > honnunarmars.is

D’ÎLE EN ÎLE

ISLANDE

DESIGNMARCHREYKJAVIK, LA CAPITALE LA PLUS SEPTENTRIONALE DU MONDE, SE PASSIONNE POUR LE DESIGN TOUS

LES MOIS DE MARS DEPUIS CINQ ANS

Par Melissa Boivin / Photo : DesignMarch

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D’ART D’ART À

MADRIDPar Melissa Boivin

D ans le classement des 100 musées les plus visités au monde établi par The Art Newpaper en 2012, deux sont madri-

lènes : le Prado et le musée de la Reina Sofia. Pour faire un tour des peintures européennes du XIVème au XVIIIème siècle, il faut aller au Prado. Il possède la plus belle et la plus vaste collection de peintures espagnoles au monde.Prenant sa suite chronologique, le Reina Sofía expose art moderne et contemporain. Installé dans l’ancien hôpital de San Carlos il possède LA plus grande attraction de Madrid : le tableau Guernica. Peint suite au bombardement de la ville de Guernica pendant la guerre d’Espagne, c’est le plus célèbre des tableaux de Picasso. L’oeuvre est devenue le symbole de la violence, de la répression franquiste et de l’horreur de la guerre en général.

CHACUN SON BARRIO

CARNET DE VOYAGE

Chaque quartier madrilène assume avec fierté sa manière de vivre. La Latina re-présente le vieux Madrid authentique,

avec ses bars à tapas et son Rastro, marché aux puces qui submerge tout le quartier chaque dimanche matin. Moins tranquille, Malasaña la branchée et son voisin gay Chueca aiment faire la fête, dans des bars où bonne musique, dé-coration originale et mojitos pas chers attirent une foule impressionnante du mercredi au samedi soir. Autour de la Puerta del Sol s’étend le quartier bouillonnant et commerçant de Sol. Reste Salamanca, la « huppée », avec ses palaces et ses magasins de luxe, contraste extrême du populaire Lavapiès où se mêlent immigrés, artistes et étudiants, constellé d’épi-ceries du monde entier, de centres culturels, de squats et de théâtres.

GRANDS MUSEES

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Acôté de ces géants qui drainent les visiteurs par millions, la culture est partout en ville. Au-delà du street-art

qui envahit Malasaña et Lavapiès, l’art s’invente et s’expose dans les centres culturels. Plus confidentiels et très répandus, il faut au moins en visiter deux : La Casa Encendida et El Matadero. La Casa Encendida offre une large programmation culturelle, d’art scénique, de cinéma, de concerts et d’expositions. Elle soutient les jeunes artistes et ouvre l’art à tous par le biais d’ateliers. Ancien abattoir aujourd’hui centre d’exposition et de création, El Matadero, espace vivant, prône la créativité, les formes artistiques participatives et le dialogue entre les arts. On y trouve une impres-sionnante salle de cinéma entièrement dédiée au genre documentaire, unique en Espagne.

ART ACCESSIBLE

Los centros sociales de Madrid sont des places alternatives et ouvertes à tous. « centro social autogestionado » ou

« Centro social occupado » ils tendent tous vers le même objectif de culture, de partage et d’engagement politique. La Tabacalera est une ancienne usine de tabac de 32000 m2, légalisée par la « titularidad estatal » et donc considérée comme service public. Elle accueille des ateliers, des cours de langues (anglais, arabe, langue des signes...), des concerts et un café alternatif. Un peu plus loin, on peut s’initier au yoga au CSO Casablanca, bâtiment occupé où l’on propose des ateliers de théâtre, de danse, de photographie, de musique, ... Le soir, le bar reste ouvert et en se baladant dans les étages on tombe facilement sur un concert improvisé ou un groupe de danseurs de flamenco.

CULTURES ALTERNATIVES

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1 hôtel : ME Madrid Reina VictoriaDominant une des plus belles places de Madrid, Santa Ana, on prend l’apero au bar tout en pro-fitant de la vue.Plaza Santa Ana, 14 Madrid> memadridreinavictoria.madridhotels.it

1 café :Lolina vintage caféPlongeon dans les années 60, dans un décor mi-sixties mi-bro-cante on écoute les Beatles ou les Beach Boys en buvant un mils-hake ou en mangeant des tapas. Calle del Espíritu Santo, 9, Madrid> www.lolinacafe.com

1 FlamencoEl Barco !On évite les pièges à touristes, dans ce bar/club tous les di-manches soirs à 20h30 pour 10€ on a le droit à un verre et un spec-tacle de flamenco, brutal et ma-gnifique. Calle del Barco, 34 Madrid> www.barcobar.com

Centre Social Casa BlancaPalacio CristalPlaza MayorStreet artLavapièsTemplo de DebodParque del retiroStreet art

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SEJOUR TOUT EN 1 2

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ESCALES

HACKER, VOUS AVEZ DIT HACKER ?5/2 au 19/03 au Lieu Unique

Série de conférences dédiées aux hackers et à leur culture. Acteurs devenus centraux de la société actuelle, qui sont-ils ? Il s’agit de mieux comprendre leur philosophie et leur influence sur la société.

LA CLÔTURE DE L’AMOUR

Un couple dans un espace clos. La mise en scène d’une rupture amoureuse, d’un anéantissement mutuel, qui révèle l’évidence d’un lien existant à jamais. Une pièce bouleversante de justesse.

BACK IN THE URSSRock en Russie

La musique n’est pas une af-faire simple en Russie. Analyse de l’émergence des nouvelles formes musicales qui accom-pagne les nouveaux discours et les nouvelles exigences sociales depuis 1985.

UNIVERCINÉ ITALIEN

Avec une série de films d’au-teur sensibles, avec quelques comédies bien grinçantes et une sélection d’œuvres pre-mières inédites le cinéma se pose des questions sur notre existence et nos crises.

Avec le contrebassiste Eric Brochard, Marie Anne Michel nous invite au mariage de deux expressions, le geste et le son, qui incarnent une quête intérieure, une ode à la transformation.

COME, BEEN AND GONE

Alliant avec virtuosité les codes du ballet classique, de la danse contemporaine, de la musique pop et du visual art, les danseurs de Michel Clarck déploient un style qui préfère l’unisson à la fugue.

THEATRE

11 au 13/02 au Théâtre Universitaire 12/02 à 18h30 à Trempolino

CONFERENCE

13 au 17/02 au Katorza

CINEMA

15-16/02 au Grand T

DANSEMETANOÏACie Carpe Diem15/02 à Onyx

CONFERENCE

CIRQUE

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Les Instants du monde jettent un pont entre les continents et entre les musiques traditionnelles et modernes. Ils viennent d’Egypte, du Liban, de Palestine, de Chine ou du Pakistan pour partager leurs cultures et leurs mélodies. Musiciens virtuoses

et voyageurs, ils sont réunis pour un festival aux accents de « café du monde ». Héritiers d’une culture espagnole conservée comme un joyau, les juifs séfarades du groupe Morena ouvrent le festival avec un concert poignant, entre joie et souffrance. Aux consonances libanaises cette fois, Nahas project est le voyage de Sébastien Bertrand. Vendéen né à Beyrouth qui rêvait d’un grand orchestre à la manière des maqâm arabes, il invite Denis Péan et Alban Darche à croiser et partager leurs cultures musicales pour un aller-retour d’une rive à l’autre, un véritable partage de parfums et de saveurs.La réunion de Françoise Atlan, du palestinien Moneim Adwan, et des percussions persanes de Bijan Chemirani nous emmène vers une autre destination : Nawah. Un émouvant concert où le chant devient un hymne de paix aux accents tristes et joyeux, soumis ou rebelles. Plus orientale encore, la rencontre étonnante des deux musiciens chinois Wang Li et Wu Wei pour les « Souffles du Yang-Tse-Kiang ». Mélodique et inspirée, il émane de leur musique une bouleversante unité spirituelle. Rendez-vous de tout un univers, celui des artisans de la musique du monde, les écarts géogra-phiques ou générationnels s’effacent l’espace d’une semaine pour que ne reste que l’envie de mélodie et de partage •

À LA RENCONTRE D’AILLEURS MUSICAUX

LES INSTANTS DU MONDE

DU 19 AU 24 MARSÀ L’ARC, REZÉWWW.LARCAREZE.FR

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GAZOUILLY PETIT OISEAU24/02 à Stereolux

HIP HOPSESSION

DANSE

7/02 au 2/03 Nantes - Roche/Yon

CINE CONCERTDEUX BRAS DEUX JAMBES ET MOI20/02 au Théâtre de la Fleuriaye

THEATRE

Ciné-concert qui dévoile, par le mariage de la batterie et la contrebasse, un univers unique de poésie, d’humour et d’humanisme. Voyage entre influences des musiques d’Eu-rope de l’Est, jazz, et latines.

Zizou, trois ans, est un petit garçon partagé entre la vie chez papa et la vie chez maman. Zizou est un petit bonhomme délicieux qui porte un regard lucide et drôle sur le monde des adultes.

ESCALES

Jimmy Jay, «grand manitou du rap français» est le par-rain de cette 9ème édition qui réunira entre autres : Médine, Time Bomb & Friends, DJ Pre-mier, Casey, Afro Jazz, Apollo Brown & Guilty Simpson...

Aller au cinéma, assister à un spectacle, voir une pièce de théâtre. Facile ? Ce n’est pas évident pour tous. Vous êtes-vous souvent retrouvés pour

une seule et même représentation à côté d’une personne en situation de handicap, moteur, sensorielle ou intellectuelle ? Pas si sûr. Le Festival Handiclap, depuis maintenant 26 ans, prône l’accessibilité pour tous à la culture. Ainsi, pendant 4 jours de fêtes pluri-artistiques, tout le monde pourra jouir ensemble de la program-mation proposée. Et quelle programme ! Tout

DU 14 AU 17 MARS, LA DIFFÉRENCE EST UNE FÊTE SUR L’îLE DE NANTES

HANDICLAP !

+2ans+4ans

démarre le jeudi 14 mars avec la joyeuse bande de l’Orchestre National de Barbès qui sillonnent les scènes du monde depuis 15 ans. Et le vendredi soir, les rockers en culottes courtes tantôt poètes, tantôt batteurs-heroes, les Fills Monkey essaimeront leur grain de folie ! Du jeudi au dimanche, vous ferez le plein de spectacles, d’ateliers et d’entresorts dans les chapiteaux du collectif Mobil Casbah et de la Compagnie Maboul Distorsion ; un univers circassien magique qui vous attend ! • Toute la programmation ici : www.handiclap.fr / Organisé par l’APAJH 44

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DE BELLES SCULPTURES...1/03 au 01/04 à la HAB Galerie

De belles sculptures contem-poraines est une exploration de la collection du Frac, le titre est celle de l’oeuvre de Pierrick Sorin tournée en 1988, dans laquelle il « met en pratique » des définitions de la sculpture.

UP @SUIVRE + UP CRÉATION

Spécialisés dans l’expression corporelle autour de la danse et l’acrobatie, les artistes se jouent des lois de la nature. En deuxième partie, rencontre et création originale entre musiciens nantais.

VOLTIGE

9/03 à Capellia

EXPO

LE CANTIQUEDES CANTIQUES24/03 au Théâtre municipal de Rezé

Rodolphe Burger et 6 musi-ciens d’Europe et du Proche-Orient mettent en musique 2 textes poétiques et spirituels : Le cantique des cantiques et S’envolent les colombes de Mahmoud Darwich.

WARREN +GUESTS

Musicien surdoué, à seule-ment 18 ans Warren s’entoure d’une solide équipe de musi-ciens nantais, Nicolas Berrivin et Grégoire Vaillant, ainsi que d’ « invités surprises » pour un concert blues et soul.

CONCERT

15/03 à l’Odyssée

CONCERT

ALEPH

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ESCALES

LE PETIT PRINCE

19/03 à l’Odyssée

Spectacle tous publics mis en scène par Stéphane Pezerat et fidèle à l’oeuvre d’Antoine de Saint-Exupéry, le Petit Prince nous embarque pour un voyage magique où le livre s’anime devant vos yeux.

YOU SUN NAHInstant jazz

L’artiste coréenne aux in-fluences variées prête sa voix douce et puissante à des compositions originales et des reprises de standards de jazz, de chansons françaises et de chansons coréennes.

EGYPTIAN PROJECT

Collaboration entre des tenants de la tradition égyp-tienne et un musicien nantais qui réveille et révèle les beau-tés de la musique des bords du Nil et l’amène sur des terres inexplorées, avec respect.

LE TÉMOINClaude Brumachon

Le Témoin se plonge dans l’univers de Kafka, celui imagi-né par Claude Brumachon. Le lieu se métamorphose en une hypothétique Prague où les danseurs surgissent des murs et se fondent dans les pierres.

Dans un monde dévasté, deux clans s’affrontent pour survivre. More, tient en joue, Zig, du clan adversaire. Enchaînés dans un face à face qui durera dix ans, leur loyauté au groupe tiendra t-elle ?

LE GRAND MESSThéo Mercier

Théo Mercier mixe des références contemporaines et archaïques, sages et sales, tristes et drôles. Le Grand Mess est une machine à voyager dans l’espace et le temps, sans feuille de route.

CONCERT

20/03 à Onyx 22/03 au Théâtre municipal de Rezé

CONCERT

22 au 24/03 à l’Hôtel de Ville de Rezé

DANSE

2 au 28/04 au Lieu Unique

EXPOZIG ET MORELa loyauté contre l’ennemi26 au 29/03 au Théâtre Universitaire

SPECTACLE

THEATRE

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