magazine idîle #4 avril / mai 2011

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VIDÉOS

ACTUALITÉS

BONUS

INTERVIEW

Ettoujours

sur

Guideîle de

Nantes

www.idilenantes.com

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04

SOMMAIRE06 > PORTRAIT D’UN NAUFRAGÉ

Julia Bourlier, de fil en costume

08 > UN OEIL SUR

Potagers sur les balcons, nouvel eldorado des citadins

Des séniors complètement branchés avec Ping

16 > CLICHÉS 18 > LE TALENT DU N° 22 > ABCDD 24 > PORTRAIT D’UN CONTINENTAL

L’architecture nantaise vue par vous

Appelle Moi Papa, collectif de graphistes

Le recyclage ménage tous vos effets

28 > MADE IN NANTES 30 > MISE À FLOT 32 > LA PETITE HISTOIRE DE 34 > ID’SHOP

Lire c’est Partir, des livres jeunesse à 1 €

Saint-Cado, île de légendes Virgile Derrien au Maghreb à vélo

À Dresde face au ciel

Avril-Mai 2011

36 > D’ÎLE EN ÎLE 38 > NANTAIS D’AILLEURS 40 > CARNET 42 > IDÎLE DANS LE MONDE

44 > RETOUR SUR 46 > ESCALES 48 > ID’PRATIC 50 > CHRONIQUE

10 > MICRO QUAI 12 > LES CALES

numéro 4 . Avril / Mai 2011

Et vous, jardinez-vous sur votre balcon ?

Simon-Pierre Glotin, les toiles de mer

La récolte du Jardin C par l’association Mire

A l’Ouest, l’Eden Goûter de printemps

Dias de Carnaval

Hip Opsession 7 Revue du Net Nantais Fleurs de saison

ÉDITO

OURS

05numéro 4 . Avril / Mai 2011

Le temps d’un thé, le monde à l’envers

Sur fond de printemps, les oiseaux chantent et les arbres verdissent. Pendant que certains sirotent leur petit thé fruité sur une des terrasses d’un café de la place du Commerce, quelque part dans le monde, des peuples se libèrent par la force et d’autres subissent les déchaînements impitoyables de la nature ainsi que ses effets désastreux. Sensibles mais impuissants, nous nous réfugions derrière notre petit écran et suivons de très loin le malheur de populations résignées et désenchantées.Car oui, nous sommes chanceux, mais nous l’oublions tellement vite. Et la seule façon de mesurer notre «bonheur» dans notre société est bien de le comparer au malheur des autres. Notre mémoire du «bonheur» s’enraye très vite et nous sommes prêts à faire une révolution parce que ce satané thé est brûlant ou au contraire «très» tiède.Nous ne sommes pas condamnés ni condamnables, c’est juste la nature humaine qui veut tout cela. Et nous aurons beau nous lacérer l’esprit et nous convaincre de notre bonne chance, l’idée ne perdurera pas. Nous retomberons très vite dans notre quotidien à notre

échelle, avec nos petits soucis qui ne sont pas graves pour la plupart. Mais si, ils sont très très graves que dis-je !Vous rendez-vous compte ? Ce matin même alors que je m’apprêtais à imprimer cet édito pour le relire, le ré-écrire, le raturer, plus d’encre ni de papier dans cette satanée imprimante !Me voilà, en route, je ne le vous cache pas, énervée, marchant d’un pas assuré au temple de l’impression.Voilà presque une heure de perdue, dans ce temps si précieux, à marcher, à dire bonjour, à dire au revoir, à discuter brièvement de tout et n’importe quoi... Une heure de perdue, d’ailleurs le lapin me l’a dit en me montrant sa grosse horloge : «Il faut se dépêcher, tu vas être en retard, en retard, en retard !».Mais en retard pour quoi exactement ?Je sursaute, regarde autour de moi, je souris... Ouf ! je reviens à la raison. Quelle chance de pouvoir sortir en ce début de printemps à Nantes, de dire bonjour, au revoir et de discuter brièvement de tout et de rien et surtout du beau temps...

Le magazine IDÎLE est édité par la société IDÎLE // SARL au capital de 5000 euros // 9 rue Louise Weiss, 44200 Nantes // [email protected] // www.idilenantes.com

Directeur de publication : Damien Gillet / [email protected]édactrice en chef : Gina Di Orio / [email protected]étaires de rédaction : Marylise Deveaux / Michel PierreCouverture : Photo : Benoit David // Modèle : Astrid Bonneville // Maquillage, coiffure : Olivia Blanchard // Stylisme : Gina Di Orio // Objets : Théière,sucrier : Déconecté / Mobile oie, lapins tirelires : Les p’tits bobos.Publicité : Damien Gillet / [email protected]édacteurs : Fabrice Gilard, Annick André, Gina Di Orio, Frédéric Antony, Michel Pierre, David Thomas, Stéphane Léonard, Stéphane Lemaire.

Photographes : D. Gillet, J. Lucht, Ariwasabi, Sfmission, S. Leonard, M. Chereau, Mr Guep, HoljikRemerciements : James Lassey, Déconecté, Les p’tits bobos, L’ISEG, tous les commerçants ID’Shop, nos distributeurs, nos diffuseurs et nos annonceurs.

Magazine imprimé par Cartoffset, La Billiais Deniaud, 12 rue Albert de Dion, 44630 Vigneux de Bretagne sur papier PEFC avec des encres végétales, Imprim’vert.

Dépôt légal à parution.Le magazine IDÎLE est un bimestriel gratuit édité à 10 000 exemplaires.ISSN 2112-1834©Tous droits de reproduction réservés.

GINA DI ORIORédactrice en chef

06 numéro 4 . Avril / Mai 2011

PORTRAIT D’UN NAUFRAGÉ

JULIA BOURLIER

DE FIL EN COSTUME

RÉDACTION : GINA DI ORIO // PHOTOS : JULIA BOURLIER , DAMIEN GILLET

Sur un fond de Gershwin, Rhapsody in Blue pour les connaisseurs, Julia Bourlier nous reçoit chez elle, dans son appartement-atelier, pour nous parler de son métier de costumière.

PORTR


Lorsque le tissu prend forme sous les doigts de Julia, il est le plus souvent incarné en costume. À 17 ans, cette jeune femme savait

déjà ce qu’elle ne voulait pas faire professionnellement parlant. « Je ne voulais pas travailler dans un bureau, je savais que je n’étais pas faite pour ça... ». C’est une rencontre avec une costumière qui révèle sa passion. Ce métier manuel lui plait.

Depuis 2003, Julia enchaîne les projets. Sur les tournages, elle joue le rôle de styliste, là ce ne sont pas ses mains qui sont sollicitées mais son œil et ses références affûtées en matière de vêtements. Si le personnage représente une mère de famille, Julia doit faire en sorte qu’elle ressemble à une « maman ». En quelques secondes le spectateur doit comprendre grâce à l’accoutrement de l’acteur, le personnage qu’il interprète. Mais Julia nous avoue qu’au delà du stylisme, elle s’épanouit d’autant plus dans la confection pure de costumes : « Choisir c’est bien, mais créer c’est mieux ! ». La création de costumes est propre au milieu du théâtre ou du cirque.

Ces domaines demandent une exigence certaine. Plus que fabricante, Julia révèle les personnages et pour elle : L’habit « doit » faire le moine. Après l’ébauche d’une silhouette, la recherche de tissus est une des étapes cruciales et ce n’est pas la plus simple. La costumière sait exactement ce qu’elle souhaite mais en revanche elle doit parfois faire plusieurs centaines de kilomètres pour trouver l’étoffe qui ira. Puis il faut façonner la matière, ce qui demande souvent certaines prouesses techniques.

Des recherches techniques sont nécessaires pour répondre aux exigences du mouvement et des formes voulus. Julia nous présente alors un de ses ouvrages, un corset à baleines métalliques – et non en os de baleines, comme on en faisait jadis - une pièce qui doit parfaitement s’adapter au buste de l’actrice qui le portera. Petites découpes, matière souple et solide à la fois, la minutie est requise.

Mais, alors quel rapport y a t-il entre la créatrice et ses créations ? « Lorsque l’on pense un costume, qu’on le construit jour après jour, on vit avec ce costume. Cela peut durer des semaines, des mois selon les projets, si bien que lorsque je m’en sépare j’éprouve souvent un peu de tristesse.». Il y a donc un réel lien qui se tisse, sans mauvais jeu de mot. Passionnel et parfois obsessionnel, le métier de costumier demande rigueur et sensibilité pour que chaque ouvrage soit plus qu’un vêtement, un bout de tissu façonné, car il est « la » personnalité de la personne qui le revêt.

Et même si Julia a mal au cœur lorsqu’elle voit ses oeuvres de tissu partir, elle avoue, avec un grand sourire, que de les voir vivre sous la lumière des projecteurs, lui procure un certain plaisir. Allez savoir si dans son atelier, Julia, ne garde pas en secret quelques pièces qu’elle n’a jamais voulu livrer ! Motus et bouche cousue…•

À VISITER> www.lartizane.com

« Un bon costume est celui qui s’adaptera le mieux au corps de celui qui le porte. Il doit s’adapter à chacun de ses mouvements, ne pas les gêner mais les accompagner. ».


UN OEIL SUR

Potagers sur les balcons,Nouvel Eldorado des citadinsRÉDACTION & PHOTO : FABRICE GILARD

« Jardin au balcon, citadin gai comme un pinson. » C’est ainsi que l’on pourrait résumer cette tendance simple et économique qui pousse depuis quelques années au coeur des immeubles.

Les plantations connaissent parfois quelques échecs au début, car réussir un potager demande un peu d’expérience. Pour les plus pressés ou pour les néophytes, il existe « des kits de plantation pour que tout un chacun puisse jardiner », composés « de graines, d’un peu de terreau et d’un pot » dixit Maëlenn Radufe, créatrice du site d’e-commerce cityfarmer.com. Installée à une quarantaine de minutes à l’est de Nantes, cette ancienne parisienne a souhaité faire partager sa passion du jardinage en vendant des graines « bio » d’origine angevine des jardinières déco et des outils grand public. Cette volonté de posséder un jardin a ouvert de belles perspectives à certains professionnels. Ils se sont spécialisés dans l’aménagement de terrasses ou de balcons végétalisés•

Ces urbains, nouvelle génération, ont besoin de ce retour à la nature et n’hésitent plus à recréer un coin de verdure voire même un

potager sur leur balcon.Le B.A. BA du citadin reste les plantes aromatiques. Ne boudons pas les plantes comme « la lavande, le laurier rose, ou même les graminées car c’est simple d’entretien » selon Aline, institutrice nantaise. Elle a aménagé avec son conjoint Omar la terrasse qui leur sert également de vestibule. Ce parcours végétalisé a été initié par le promoteur, mais reste à la charge et au bon vouloir des propriétaires. Cet immeuble à l’architecture moderne a été construit au pied du square du lait de mai, situé à mi chemin entre la cité des congrès et le CHU Hotel Dieu. Ce parc, co-réalisé par les habitants du quartier, accueille en son sein un jardin potager.

Aline et Omar prolongent ainsi leur terrasse orientée plein ouest, en faisant pousser, dès la belle saison, aubergines, courgettes et tomates. Pas besoin d’engrais chimiques, les membres de l’association « les p’tits jardins » utilisent les fruits du composteur collectif. Un collecteur d’eau pluviale va voir le jour dans les prochaines semaines.


MICRO +

Maëlenn RadufeRetrouvez sur www.idilenantes.com l’interview exclusive de Maëlenn Radufe, fondatrice du site Cityfarmer.com, qui nous explique comment jardiner simplement dans son appart’.

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MICRO QUAI

Dorothée / 28 ANS / ENSEIGNANTE CHERCHEUSE À L’UNIVERSITÉ / NANTES

« Je viens d’acheter mon premier appart’ avec mon copain du côté de Saint Sébastien, on a de la place sur le balcon pour faire pousser quelques plantes aromatiques (…) Enfin, moi, c’est pas trop mon truc, je n’ai pas le temps, c’est plutôt son passe-temps, il a déjà acheté les bacs et il sait ce qu’il veut planter… ciboulette, thym, romarin, et un mini citronnier… j’attends de voir».

ET VOUS, JARDINEZ-VOUS SUR VOTRE BALCON ?

MYRIAME / 43 ANS / VENDEUSE / NANTES

« C’est ma seconde passion. Le jardinage me détend, sinon je fais beaucoup de sport. J’ai une belle terrasse orientée sud est, et je fais pousser à la belle saison des tomates cerise, des plantes aromatiques, mais aussi des plantes comme du chèvrefeuille, des rosiers nains ou encore des graminées… Mais je fais attention, je fais mon compost et j’arrose avec l’eau de vaisselle… »

PASCAL / 37 ANS / SERVEUR / NANTES

« Oh la lala, je n’ai pas la main verte pour un sou… J’ai déjà essayé de faire pousser des plantes à l’intérieur, sur le rebord de ma fenêtre, même des plantes qui ne demandent pas trop d’entretien… pas moyen d’arriver à un quelconque résultat… Tout crève… J’ai demandé à ma mère, qui passe ses journées dans son jardin, elle est désespérée (rire) J’ai résolu le problème en achetant des bouquets à ma compagne, pas besoin d’entretien.»

ROBERT / 67 ANS / RETRAITÉ /NANTES

«Avec ma femme, on a un petit appartement dans le centre ville. On avait une maison et un jardin avant de changer de domicile. Cela demande moins d’entretien, ma femme fait des boutures et s’amuse avec quelques plantes en pot. Elle s’est aménagée quelques bacs où elle fait pousser des tomates cerise et du thym… Le jardinage ne me manque pas, j’ai plus de temps pour me promener…»

REPORTAGE : FABRICE GILARD // ILLUSTRATION : JULIE LUCHT

PORTR

10 rue Ernest Legouvé - Nantes

( 06 63 03 22 88@ [email protected]

DESSINE MOI UN JARDIN...Tout espace extérieur, même petit, peut être transformé en un cadre de verdure, une véritable extension de votre habitation. Bénédicte Mottais, conceptrice paysagiste, vous propose conseils et études personnalisés pour concevoir votre jardin de ville, votre terrasse ou votre balcon.

Ainsi, vous pourrez dès à présent profiter de votre jardin autant que de l’intérieur de votre habitat !Grâce à une équipe de spécialistes, Bénédicte Mottais vous propose un aménagement clé en main, du conseil à la réalisation finale de votre jardin !Différentes esquisses vous sont proposées, une palette de plantes conseillée pour des espaces extérieurs raffinés, intimistes et sur mesure, favorables à la biodiversité.

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COMMUNIQUÉ


LES CALES

RÉDACTION : GINA DI ORIO //PHOTOS : L’association Ping

l l est 16h, 38 rue du Breil, au sein du pôle associatif du quartier, un lieu de 800m2 où Ping a trouvé sa place il y a maintenant trois ans. En plus de

ses bureaux, l’association dispose d’espaces pour ses ateliers et ses projets dans le domaine du multimédia, ce qui lui permet d’organiser des rencontres, des forums et d’accueillir des artistes en résidence. Créée en 2004, Ping centre son activité sur les aspects sociaux et culturels du numérique en accompagnant et en impulsant des initiatives dans le domaine. Au sein d’un chantier de réflexion, d’une durée de 3 ans, autour de l’histoire de l’art numérique nommé reNUM, nait l’idée d’aller à la rencontre d’un public senior souvent dépassé par la déferlante des nouvelles technologies. Un public à l’opposé de celui féru de numérique auquel s’adresse habituellement Ping. L’association propose alors des ateliers Seniors, TIC & Créativité pour faire découvrir, aux personnes de plus de 60 ans, Internet et les nouvelles technologies sous l’angle d’une expression créative et artistique.

DES SENIORSBRANCHÉSavec ping

Comme une petite révolution, l’association Ping a démontré qu’à tout âge il est possible que la créativité numérique nous touche et devienne un territoire d’expressions nouvelles…


« Nous n’avons pas proposé un cours d’informatique ou de bureautique, c’est plutôt une invitation à découvrir une autre dimension des nouvelles technologies ou comment le numérique peut être source de créati-vité et d’expression personnelle. »

Ping prône le lien, car pour l’association le numérique ne devrait pas nous éloigner mais nous rapprocher les uns des autres. Dans cette logique de proximité, l’atelier Seniors, TIC & Créativité s’est déroulé dans le quartier Breil, successivement à la Maison de Retraite, à la Bibliothèque et à la Maison de Quartier. Ping a emmené un peu plus loin ses seniors dans leur retranchement numérique, en toute convivialité, sur trois trimestres thématiques basés sur la découverte d’Internet, la photographie numérique et la cartographie. Un artiste ou un collectif est intervenu sur chaque thème pour accompagner les seniors, les guider et créer avec eux.Le but était de rendre le numérique et toutes ses possibilités créatives plus abordables pour ces personnes. Poster un message sur un blog, mettre en place une séance de shooting photo numérique ou encore réaliser une cartographie sonore, les participants se sont essayés à des pratiques

À VOIRExposition reNUM28 mars > 15 avril 2011 au pôle associatif du 38 Breil26 avril > 22 mai à l’ERN La Laverie - La Ferté BernardVisites libres jeudi 14h-18h / Visites guidées pour les groupes à l’heure du thé. Gratuit pour tous.Info : 02 40 16 86 78 / [email protected]

À VISITER> www.renum.fr> www.pingbase.net

inhabituelles non sans entrain ! « Nous les avons accompagnés à une exposition d’art numérique au festival Scopitone, ils étaient fiers de pouvoir mieux l’appréhender… ».

Pour couronner cette expérimentation, une exposition finale présente les créations issues des différentes résidences et restitue, plus largement, le processus du projet depuis ses débuts. « Nos seniors ont même participé au montage de l’exposition, ils ont réfléchi avec Raum, collectif d’architectes, à la meilleure façon de mettre en valeur toutes leurs réalisations.».

Ce projet novateur fera sûrement l’objet de déclinaisons auprès d’autres structures qui oeuvrent pour une culture numérique accessible à tous. En tout cas, le projet Renum aura révélé des envies de virtuel : « Certains « seniors » se sont équipés d’un ordinateur depuis leur initiation au numérique ! »•

9 rue de l’Arche Sèche - 44000 Nantes

( 02 49 44 97 63 @ [email protected]

Lundi au Samedi de 10h à 20h

UN SOIN INÉDIT, LA FISH PÉDICURE ! Depuis quelques semaines, TheraCh’i, votre espace bien-être en centre ville, vous propose une pédicure d’un nouveau genre où des poissons, au petit nom de Garra Rufa, vous aident à avoir des pieds tout doux en 30 minutes. Une fois vos pieds immergés, ces poissons enlèvent toutes les peaux mortes et plus encore, car en vous chatouillant ils activent certains points de réflexologie plantaire et réactivent par la même occasion la micro-circulation sanguine. Un vrai soin atypique pour faire «peau neuve» et se relaxer de manière optimale, en drôle de compagnie.Après une séance shopping, en sortant du travail ou sur votre pause du midi, profitez de ce soin inédit en plein cœur de Nantes, 6 jours sur 7, de 10h à 20h !

Découvrez tous les autres soins proposés par Therach’i dans un espace zen pour une pause bien-être au coeur de la dynamique nantaise !

Fish Pedicure de 30 minutes à 25€ / 15€ tarif adhérent.

www.therachi-nantes.fr

COMMUNIQUÉ

L’APPAR’TGÎTES URBAINS À NANTES

( 06 48 33 65 26 @ [email protected]

GITES URBAINS PRÈS DU JARDIN DES PLANTESL’Appar’T propose de vous accueillir pour le travail ou la détente dans 2 lieux dont l’accueil sincère, le hors standard et la création artistique sont les leitmotives. Situés en face du Jardin des Plantes, à moins d’une minute à pied de la Gare Nord, et au rez-de-chaussée d’immeubles de caractère. Nos deux gîtes offrent une situation idéale pour découvrir Nantes à pied ou en tramway. Pouvant accueillir 3 à 4 personnes les deux gîtes vous permettront de garder une indépendance et un confort «comme à la maison».L’Appar’T propose également d’ouvrir ses portes 2 fois par mois aux créateurs et artistes de la région pour des expositions, des échanges ou des ateliers.Les 1ers ateliers auront lieux les 21 et 22 mai prochains sur « la pratique de la photographie culinaire ».Alors, que vous soyez à Nantes pour un congrès, une formation ou un événement familial, offrez-vous la possibilité de faire une pause, un «aparté»

Tarifs de L’Appar’T : 52 euros par nuit à partir de 8 nuits que vous soyez 2 ou 4 personnes.

http://lappart.nantes.free.fr

COMMUNIQUÉ


CLICHÉS

L'ARCHITECTURE NANTAISE VUE PAR VOUSAvec notre 3ème Concours Photos «Archi Nantes» vous avez pu vous exprimer, par l’image, sur l’architecture nantaise. Voici nos 3 lauréats !

Rdv sur www.idilenantes.com pour découvrir le thème de notre prochain concours et sur notre page Facebook Idîle pour voter pour votre photo préférée.

©Laura Leclair Delord

1er

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2ème

3ème

©Alexandre Launay

© Cédric Robineau

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LE TALENT DU N°

APPELLE MOIPAPACollectif de graphistesRÉDACTION : GINA DI ORIO //PHOTOS & VISUELS : APPELLE MOI PAPA

Quand 5 amis graphistes décident d’unir leur force pour satisfaire leurs pulsions créatives, cela donne : Appelle moi papa.



Tom, Marie, Lucie, Kevin et Jo, le collectif associe leurs talents sous le signe de la paternité.

Depuis 2009, ce clan des 5 regorge de créativité en alliant des personnalités et sensibilités différentes où les styles se confrontent pour différents travaux : Identité visuelle, édition, textile, packaging, illustration ou encore sérigraphie; le collectif est polyvalent.

L’originalité et l’anticonformisme pourraient les définir. Partie prenante dans des projets communica-tionnels liés à la culture, le collectif prend également d’assaut les murs de galeries et les lieux d’exposition pour perpétuer une démarche artistique qui leur est chère.

Le collectif intervient comme vecteur d’idées et semble cristalliser les envies dans les secteurs socio-culturels. Revaloriser le travail graphique, décloisonner l’art, l’ambition des Papas est grande, mais humblement ils tissent peu à peu leur toile créative sur Nantes.

Pour partager leur passion, Appelle Moi Papa parle également chiffons avec leur fidèle slogan « Ramène ton T-Shirt ». Lorsque le quotidien rattrape vos vieux vêtements, les Papas leur redonnent une nouvelle vie avec des sérigraphies originales. Le collectif aime aussi travailler avec des marques existantes pour leur proposer leur propre univers graphique. C’est aussi une façon, pour eux, de ramener l’art au quotidien. Leur prochaine exposition collective aura lieu en avril à l’occasion du premier anniversaire du collectif Pan, à Nantes ; Intitulée « La plus grande expo de tous les temps, des dinosaures à nos jours », elle promet une vraie incursion dans le monde des Papas.

La créativité exacerbée du collectif lui permet de participer activement à l’effervescence de la scène culturelle locale. Le but premier est de créer des rencontres entre les créatifs de la ville de Nantes, mais aussi entre le milieu artistique et le grand public : la culture pour tous et partagée. L’histoire du collectif reste encore à écrire…Talents à suivre de très près ! •

Le collectif souhaite organiser une exposition de ses créations en octobre 2011, reste le lieu à définir.... des idées ?

Vous souhaitez soutenir le développement du collectif, lui proposer de nouveaux projets créatifs,

un lieu d’exposition ?

> [email protected]> http://appellemoipapa.fr/

PORTR

PORTR

1 rue de Belfort - 44000 Nantes

HÔTEL BELFORT

( 02 40 47 05 57 FAX 02 51 89 97 34@ [email protected]

Accueil 24h/24h

LE CONFORT D’UN SÉJOUR AU COEUR DE NANTESPrès de la gare, à 2 pas du château des Ducs de Bretagne et du centre historique de Nantes, le Brit Hôtel Belfort profite d’une situation agréable. En plein coeur du quartier des affaires, proche de la Cité des Congrès, cet hôtel récent offre tout le confort souhaité pour de courts, moyens ou longs séjours. Quelle que soit l’heure à laquelle vous arrivez, l’équipe de l’Hôtel Belfort vous accueille 24h sur 24. Vous avez également la possibilité de garer votre voiture dans un parking sous terrain entièrement sécurisé.

Dès l’accueil, la couleur est donnée : le rouge prédomine. Autre symbole visible, le phare qui donne à l’hôtel son identité et révèle l’esprit marin et «vogueur» de ses propriétaires qui ont la mer en amour.

Dans cette ambiance design et chaleureuse à la fois, l’hôtel offre un panel de 50 chambres non fumeurs adaptées à chaque séjour qu’il soit touristique ou d’affaire. Ainsi, au choix, vous pourrez profiter d’une chambre simple, ou d’une suite assez grande pour recevoir collègues, amis ou famille. Douches à l’italienne ou balnéo, vous pourrez également vous détendre et même, si vous le souhaitez, choisir une des quatre chambres qui s’ouvre sur une agréable terrasse offrant une vue imprenable sur Nantes et une partie de la Loire. Pas un bruit ! Profitez d’un confort optimal en plein centre de Nantes grâce à des chambres insonorisées, un détail qui fait la différence.

Le petit + ? L’Hôtel Belfort s’inscrit dans une démarche durable avec la maîtrise de sa consommation d’énergie et le tri des déchets.

Les services de l’Hôtel Belfort : Bagagerie, parking payant sécurisé, accès ADSL gratuit, TV écran plat, Canal + compris, couette, sèche cheveux…

www.hotel-belfort-nantes.fr

PUBLIREPORTAGE


abcDD

LE RECYCLAGE MÉNAGE

TOUS VOS EFFETS

RÉDACTION : ANNICK ANDRÉ //PHOTO : ARIWASABI

Voilà le printemps ! L’occasion de donner un grand coup de balai dans les placards et

les tiroirs. On aère tout, on trie, on range, on jette. Mais pas n’importe où!

À VISITER :> www.nantes.fr/dev-durable/dechetteries-et-ecopoints> Envie 44 : www.envie.org/St-Herblain.html> Ecorev : www.ecorev-reemploi.com> Le Relais et Ding Fring : www.lerelais.org/Atlantique

gratuitement le linge et les vêtements. Des dépôts sont également possibles dans les friperies solidaires du réseau, les boutiques Ding Fring. Depuis 1984, l’entreprise lutte contre la précarité et crée des emplois durables via ses activités de collecte et recyclage des textiles. Les vêtements en très bon état intègrent les portants de Ding Fring (3 friperies à Nantes, 1 à Rezé). D’autres sont envoyés en Asie, en Afrique ou dans les pays de l’Est. Si leur allure laisse à désirer, ils se transforment en chiffons d’essuyage pour les industries. A moins qu’ils ne soient déchiquetés pour devenir un produit d’isolation.

Le “direct à la poubelle” n’est définitivement plus à la mode•

Produits multimédia et électro-ménager se sont multipliés ces dernières années. Logiquement, les déchets électriques et

électroniques ont suivi le courant. Les déchèteries de Nantes leur réservent un accueil spécifique. Mais pour donner une nouvelle fraîcheur à votre frigo, vous pouvez le confier à envie44. Cette entreprise sociale, qui emploie des salariés en parcours d’insertion, se charge de les rénover et de les revendre à prix attractifs dans son magasin.

Vous ne voulez plus de ce tabouret soi-disant exotique, ni de ce vase de belle-maman ? Vous pouvez déposer meubles, déco et bibelots à Emmaüs ou à Ecorev. Dans les deux cas, tout est trié, nettoyé pour être remis en vente. L’association Ecorev, amarrée sur les bords de Loire à côté de Trentemoult, favorise le réemploi des objets. Au-delà de la remise en état, des “valoristes” recréent, réinterprètent des objets avant de les proposer en boutique. Née en 2004, Ecorev compte une quinzaine de salariés.

Que faire de ce t-shirt taille 12 ans, de cette veste rescapée de la tendance new wave, de ce pantalon qui n’a pas suivi vos régimes ? Le Relais collecte

PORTR

La magie du Power Plate !Fini la peau d’orange !

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Mardi, mercredi & vendredi de 9h à 20hSamedi de 9h à 12h

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La pêche ça s’entretient !

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PORTRAIT D’UN CONTINENTAL

SIMON - PIERRE GLOTINRÉDACTION : GINA DI ORIO // PHOTOS : DAMIEN GILLET

Simon-Pierre Glotin, un ancien de la « pub », nous dévoile une première série de peintures bercées par la mer…

Quelques embruns nous parviennent, nous reconnaissons le sable fin de la Baule, la célèbre plage du Débarquement et d’autres

encore. Les bords de mer des côtes ligériennes, bretonnes ou normandes ont inspiré toute cette série de peintures où la mer est calme et l’air doux. Issu du milieu de la communication et de la publicité, Simon-Pierre est un « créatif », il nous explique : « Chacune de mes toiles est construite comme une affiche publicitaire ». Impossible, pour

lui, de se soustraire aux bons vieux réflexes de la réclame, un secteur qu’il a côtoyé pendant plusieurs dizaines d’années. Après ses études aux Beaux Arts, Simon-Pierre occupe des postes en agences de publicité qui l’ont toujours fait dessiner, imaginer des scènes pour la mise en valeur de telle ou telle marque.« Autrefois, sans l’outil informatique, on devait tout dessiner. Lorsque l’on présentait des créations à un client, il fallait dessiner la photo, telle qu’il la verrait réalisée. Le souci du détail, la précision et la gestion de

LES TOILES DE MER


Même si ses toiles sont inspirées de la réalité, Simon-Pierre insiste sur le fait qu’elles ne sont ni des photographies, ni hyperréalistes, elles sont une interprétation de ce qu’il observe, le produit d’une réalité distancée. D’ailleurs notre créatif se permet d’y apporter, parfois, une pointe de fantaisie surréaliste lorsqu’il peint la plage du Débarquement jonchée de bâtons d’allumettes géantes qui séparent ou relient – tout dépend de notre vision des choses – deux plagistes.

Du sel sur la peau, du soleil, Simon-Pierre nous a donné, à la fin de cet hiver, un avant gout d’été aux couleurs «gris bleuté»•

En attendant une prochaine exposition de Simon-Pierre Glotin, découvrez ses « toiles de mer » dans les archives du blog de la galerie le Quatre.> http://lequatre.asso.over-blog.com/

la lumière me viennent de toutes ces expériences. ».Comme des affiches, c’est ainsi que ces toiles sont pensées ! Alors nous nous amusons à inventer des accroches pour chacune d’elle. Ce qui pourrait donner : « La Baule, votre place au soleil ».

Sans texture, ni accident, ces toiles qui pourraient être des sérigraphies, laissent l’œil glisser sur leurs larges bandes bleues où le ciel se noie dans l’océan. Sérigraphie, vous avez dit ? Andy Warhol constitue l’une des influences de Simon-Pierre qui affectionne plus largement toute l’imagerie des années 60 et 80 et l’art américain.

A l’image de leur auteur, les toiles dégagent une certaine sérénité. Simon-Pierre est un contemplatif, il nous avoue pouvoir rester des heures à observer les paysages, à scruter la ligne d’horizon sans se lasser ; qualité qui n’est pas donnée à tous… C’est grâce à ces instants en suspens qu’il réalise ses croquis pour ensuite peindre chez lui.

Des scènes sont plantées, certainspersonnages nous tournent le dos comme aspirés par l’instant peint, nous nous inventons chacun notre histoire, chut, pas un bruit. !

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LES COULISSES DE LA COUVERTURE

Quand Gina, la Rédac’ Chef a commencé à nous expliquer qu’Alice au Pays des Merveilles n’était pas vraiment un conte pour enfants... plutôt que de tendre l’oreille, nous nous sommes éclipsés et avons préféré jeter un oeil sur ce qui se tramait en coulisses...

Des doudous tout doux = les Doudoupop. Leur créateur, James Lassey, ne manque vraiment pas d’imagination.Et pour les grands enfants qui ont de l’humour et un peu de dérision, il y a des doudous fausses-armes, sans aucun danger pour nos oies volantes...

Doudoupop !


Cette mèche rebelle, Olivia notre coiffeuse-maquilleuse ne la supporte plus. Recoiffée, notre «Alice» d’un jour arbore une plus grande douceur. Et, non ce n’est pas un autre doudoupop que notre tendre rêveuse a dans ses bras, mais un vrai de vrai, et c’est bien le «Cheschire Cat» de Lewis Caroll dans Alice au Pays des Merveilles.

Et quand la mascotte d’Idîle s’en mêle.... plus aucun cupcake de potable. qui a dit que les chats n’aimaient pas le sucre ??

Notre mascotte poilue


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MADE IN NANTES

LA RÉCOLTE DU JARDIN Cpar l'associatioN MIRERÉDACTION : GINA DI ORIO // VISUEL : L’ASSOCIATION MIRE

Le jardin, plus qu’un thème de saison, est pour l’association Mire, un futur lieu de rencontres, de partage et de diffusion culturelle. C’est un coin de terre ouvert aux pratiques expérimentales et émergentes au sein du Quartier de la Création.

Sur l’île de Nantes, la Fabrique ouvrira ses portes au public à l’automne 2011. Déjà, l’association Mire participe à sa préfiguration

en proposant une initiative « à la marge des pratiques habituelles ». En effet, la parcelle du bâtiment C de la Fabrique sera dédiée aux pratiques expérimentales et émergentes et accueillera ainsi le projet du « Jardin C ». Ce jardin collectif imaginé par Mire revêt un caractère social et artistique à la fois. Il sera un lieu d’échange, de rencontres et de croisements d’activités et d’expériences.

Comme tout jardin de ce type, il devra être géré de manière collective pour entretenir sa végétation et l’émergence de projets expérimentaux. Ainsi, des habitants, des jardiniers, des artistes en résidence pour des créations in situ s’y croiseront… Le Jardin C sera également le siège d’ateliers et de conférences liés au jardin, à l’environnement et à l’art. Avant d’investir les lieux en octobre 2011, Mire invite les habitants à participer à une récolte dans le but de rassembler des objets, témoignages, outils, graines, photos, poèmes et articles liés à l’idée du « jardin ». Tous ces objets collectés feront partie de la « Collection C » qui constituera une base, sorte de matière première, pour les ateliers à venir et également pour les futurs artistes invités.Le Jardin C se prépare donc à enraciner et faire fleurir des initiatives inhabituelles et des idées inspirantes au sein d’un des quartiers de Nantes où la créativité est le maître mot.

À VISITER :> http://mire.exp.free.fr/

LIEUX DE COLLECTE POUR LA COLLECTION C :

> à Mire : 17 rue Paul Bellamy, lundi-vendredi 10h-18h> à [email protected]> Maison de quartier de l’île, 2 rue Conan Meriadeclundi-mardi 14h-18h / mercredi-jeudi 9h-12h, 14h-18h / vendredi 9h-12h


MISE À FLOT

LIRE C'EST PARTIR : des livres jeunesse à 1 €RÉDACTION : GINA DI ORIO // VISUELS : LIRE C’EST PARTIR

Et si nous pouvions assouvir la soif de lecture de nos enfants pour la modique somme de 1 euro par livre ?

C’est tout à fait possible. Depuis fin 2010, à Nantes, une antenne locale de l’association «Lire c’est partir» se structure peu à peu

pour offrir à tous ceux qui le souhaitent l’accès aux livres jeunesse.

Cette association Loi 1901 et éditrice, créée par Vincent Saffrat, existe depuis 1992 à Paris. Le concept consiste à proposer des livres à petit prix sans pour autant faire l’impasse sur leur qualité. Tout le monde peut s’en procurer, que vous soyez particuliers, struc-tures éducatives privées ou publiques. 140 titres sont actuellement disponibles et chaque année 30 livres de plus voient le jour pour les enfants de 0 à 14 ans.

Parmi la collection « Lire c’est partir » vous trouverez des contes de votre enfance et de nouvelles histoires inédites écrites par la trentaine d’auteurs qui prend part au projet et soutient l’association. En format de poche, sous forme d’albums aux couvertures souples glacées et aux couleurs chatoyantes ou de CD audio, petites histoires et contes se déclinent selon vos préférences. Où trouver ces livres ? Lors de ventes itinérantes dans la ville, en contactant l’antenne locale, dans des dépôts listés et par commande sur le site Internet de l’association.

Plus aucune raison donc pour ne pas laisser s’inviter la lecture dans vos foyers et donner à vos enfants l’envie de partir, de s’évader au fil des pages !•

À VISITER :> www.lirecestpartir.fr/

À CONTACTER :> Sandra Todorovic / 06 22 30 50 03 / [email protected]

http://bs.iseg.fr/nantes • http://mcs.iseg.fr/nantes • http://fs.iseg.fr/nantes

Institut Supérieur Européen de Gestion. Établissement privé d’enseignement supérieur. L’ISEG Group sont membres deE DU CAT I ON GR OU P

CAMPUS DE NANTES 28, rue Armand Brossard 44 000 Nantes • 02 40 89 07 52

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JOURNÉES PORTES OUVERTESLE MERCREDI 6 AVRIL DE 13H À 17HET LE SAMEDI 9 AVRIL DE 10H À 17H


LA PETITE HISTOIRE DE ...

Précurseurs des pharmaciens, les apothi-caires cultivaient des plantes médicinales qu’ils donnaient aux médecins des navires

nantais armés pour leurs lointaines expéditions. En 1687, le jardin des apothicaires vit le jour à Nantes. Le premier jardin botanique de Nantes est alors situé dans le quartier de l’actuelle Tour Bretagne. Sous l’impulsion de Louis XV, le nouveau « jardin royal des plantes », destiné à accueillir les plantes exotiques rapportées par les navigateurs Nantais de leurs voyages vers le Nouveau Monde et les Indes, prend son essor. En 1726, le Roi de France assujettit même « les Capitaines des Navires de Nantes d’apporter Graines & Plantes des Colonies des Pays Etrangers, pour le Jardin des Plantes Médicinales établi à Nantes ». Le jardin profite des apports du port de Nantes et de la Loire pour acheminer les espèces vers Paris. Quelques années après la Révolution, le nouveau jardin des plantes trouve sa place définitive dans le quartier Richebourg, près de la gare.Il faut attendre 1807 pour que l’aménagement du jardin des plantes débute réellement. Deux ans plus tard, son célèbre directeur Hectot y plante un magistral magnolia, symbole de la ville de Nantes. Agé de plus de 220 ans, le « magnolia d’Hectot » serait le plus vieux

A L'OUEST, L'EDENRÉDACTION : DAVID THOMAS // PHOTOS :DAMIEN GILLET

Depuis 1687 le jardin des plantes est un véritable paradis botanique. Avec sa jungle exotique, sa montagne, sa cascade et son magnolia bicentenaire, Nantes à bel et bien son Eden.

spécimen de cette espèce en Europe. Malgré ses efforts, le jardin tombe petit à petit en décrépitude faute de moyens suffisants. Hectot est remplacé en 1822 par Antoine Noisette. Mais dix ans plus tard, le maire de Nantes démet de ses fonctions le célèbre paysagiste parisien, trop occupé à vendre des plantes à son profit personnel…Lorsque le docteur Jean Marie Ecorchard prend la tête du jardin en 1836, il n’a que 26 ans mais s’inquiète déjà de l’état désastreux du jardin. Il décide alors de l’agrandir et de le transformer selon le style anglais. Dix ans plus tard, Ecorchard entreprend la construc-tion du fameux monticule qui surplombe le jardin : la « montagne » est érigée par plus de 500 ouvriers.

Le jardin acquiert sa forme définitive lors de l’inauguration de la gare de Nantes en 1853. 10 000 visiteurs viennent assister à l’ouverture de l’un des plus majestueux jardins botaniques de France.

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Il est considéré comme le plus beau jardin européen du XIXe siècle par la revue Royal Historical Society. Et Ecorchard le représente même lors de l’exposition universelle de Paris en 1878. Cependant, sa mort en 1882 après plus de 40 ans de direction, marque le début d’une période sombre pour le jardin qui est dévasté par les hivers rigoureux.A la fin du XIXe siècle, le nouveau directeur Paul + ressuscite le jardin. Il y crée le palmarium ainsi qu’une roseraie présentant plus de 600 variétés de roses. Le jardin est enfin achevé en 1900 lorsque l’orangerie est inaugurée. Aujourd’hui, plus qu’un jardin, il s’agit d’un véritable musée qui dévoile au promeneur des flores d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Afrique. Un patrimoine qui ne s’est pas bâti en un jour comme le prouve le tulipier de Virginie ou le séquoia géant vieux tous les deux de 150 ans. Et comme dans un musée, on ne peut toucher qu’avec les yeux : « nos pelouses centenaires sont réservées aux petits oiseaux », peut-on lire. Un projet fou et un atout de choix pour la ville de Nantes qui a été élue « capitale verte de l’Europe » pour l’année 2013 •

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ID’SHOP

GOÛTER DE

PRINTEMPSNe nous découvrons pas d’un fil, maisprofitons des premiers rayons du soleil sur les bords le Loire pour une saison pleine de peps !

Dans ma nouvelle Lunch box aux couleurs acidulées, j’emmène :

une douce confiture suédoise

une barre chocolatée à la pâte d’amande pour les fringales

et des bonbons Ga-Jol ...

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1

2

du sirop tout beau tout bon

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J’ai abusé du sucre ? Un petit thé alors !

Surtout je ne regarde pas l’heure...Je me fie au soleil

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L’après-midi je regarde les mouettes voler pendant que les enfants s’adonnent à la personnalisation d’une corde à sauter grâce à leur tout nouveau kit !

Après le goûter, une fois rentré, l’air printannier me donne envie de jardiner même sur mon balcon...

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C'EST par ici !1 Lunch box Monbunto en ABS, plusieurs coloris> La Cerise, 16 passage d’Orléans, Nantes

2 Sirop, SMA, différents goûts> Côté Maison, Centre commercial Beaulieu, Nantes

3 Barre chocolatée fourrée, Anthon Berg4 Confiture, Moheda Sylt 5 Pastilles de réglisse, Ga Jol> Madam Bla, 8 rue Armand Brossard, Nantes

6 Boites de thés, Kusmi Tea> Galeries Lafayette, 2 rue de la Marne,Nantes

7 Montre Nixon, Rubber Player8 Kit vintage d’activité manuelle, différents modèles 9 Kit outils jardinage, Celia Birtwell> Oz Creations, 26 rue de Strasbourg, Nantes

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D’ÎLE EN ÎLE

SAINT-CADO ÎLE DE

LÉGENDESRÉDACTION : GINA DI ORIO // PHOTOS : DAMIEN GILLET

Dans la ria d’Etel, une petite île trône avec pour seule liaison au village de Belz, sur le continent, un petit pont de pierre avec

une grande histoire…

Sûrement plus connue pour l’îlot qui la borde et qui comporte une maison de pêcheur aux volets bleus étrangement posée là, l’île

de Saint Cado nous fait découvrir bien plus que le paysage d’un paradis accessible. Sous un arc-en-ciel, Saint Cado révèle son point de vue sur l’enchanteresse ria d’Etel. Cette ancienne vallée glaciaire a été envahie par la mer il y a 18 000 ans. Sujette aux marées, son eau est salée même si des ruisseaux s’y déversent.

Sur l’île nous découvrons une église, elle serait un des édifices romans les plus curieux du département du Morbihan. Construite par les moines du prieuré au XIe ou XIIe siècle, il ne reste, aujourd’hui, que sa nef et son chœur en abside. Une grande chapelle est ajoutée à cette église, en 1842, avec un petit porche et une sacristie.Dehors, trône un calvaire-autel datant de 1832 et qui témoigne de l’activité spirituelle du lieu.Au bord de la rivière, derrière l’église, une fontaine, souvent submergée par les eaux, arbore une croix celtique.

Saint-Cado fut le siège de nombreux pèlerinages et également de légendes liées à son histoire si particulière. Saint-Cado, jeune prince, né vers l’an 522, avait été confié à un moine Irlandais dès son plus jeune âge. Son père, prince de Glamorgan en Pays de Galles,


lui souhaitait un avenir de guerrier, mais le jeune homme ne l’entendit pas ainsi et refusa de prendre la tête de l’armée qu’on lui avait confiée. Il préféra se consacrer à la religion, à l’évangélisation des peuples. Il fonda l’abbaye de Lancarvan puis traversa la Manche pour s’installer dans le pays de Vannes. Il résida dans l’île qui porte à présent son nom.Pour relier son île au continent, le Saint entreprend la construction d’un pont. Ce dernier est sans cesse démoli par la mer, Saint-Cado est découragé; il décide de faire appel au Diable pour l’aider. Satan lui propose alors de bâtir le pont en une nuit mais à une seule condition : lui donner le premier être vivant qui le traversera. Saint-Cado accepte. Le matin, le Saint encouragea un chat à passer le pont. Satan ne devait pas s’y attendre, mais ce fut ainsi : le premier être vivant fut un chat. D’après cette légende le « Pont Lorois » vit enfin le jour; béni par le Saint il est resté assez fort pour résister aux caprices de la nature.

Si l’on retourne à l’intérieur de la fameuse chapelle, on y découvrirait le lit de Saint-Cado, qui en fait est un petit autel toujours baigné de légendes, puisque en se penchant on entendrait le bruit de la mer et cela

L’ÎLEDépartement 56 // Superficie : 2 km2 // Population : NC

DE NANTES > GPS NANTES - ÎLE SAINT CADO: 2H03

permettrait de guérir les sourds. Depuis, la chapelle devient, en effet, le centre de pèlerinage pour les malentendants qui viennent y chercher la guérison.

Saint-Cado est un spot recherché pour certains peintres qui souhaitent immortaliser le paysage et l’histoire légendaire d’un petit coin de terre qui semble encore rempli de mystères •

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NANTAIS D’AILLEURS

VIRGILE DERRIEN, AU MAGHREB À VÉLOPROPOS RECUEILLIS PAR GINA DI ORIO // PHOTOS : VIRGILE DERRIEN

Je suis parti pour retrouver le sentiment de liberté dans lequel j’ai baigné étant plus jeune. Me découvrir, découvrir l’autre,

connaître mes limites et aussi réviser ma géographie, toutes ces raisons m’ont poussé, un beau matin, à tout quitter.Ainsi, j’ai pu découvrir l’Espagne joyeuse et festive, l’Algérie accueillante et magnifique et la Tunisie en colère et intelligente. Ces voyages me permettent de voir un monde déstabilisé, pris en otage, parfois pur d’autres fois pollué. Jusque là, j’ai découvert avant tout la sympathie de l’Homme envers l’étranger. A chaque arrêt dans une famille, j’ai été totalement intégré avec respect et gentillesse à leur rythme de vie et à leur culture.

Concernant Nantes, c’est très simple, ici au Maghreb, Nantes est une équipe de football comme toutes les autres villes d’ailleurs. Je ne croise pas beaucoup de français ici et encore moins de Nantais. Et, ce qui me manque le plus ce sont les amis, la famille, faire la fête et parfois aussi le confort et une certaine propreté, car ici souvent, les déchets sont mal gérés, c’est peut-être un de leurs points faibles. Quoi qu’il en soit j’essaie de me tenir au courant de ce qui se passe à Nantes...

Enfin cette expérience, au-delà du voyage pur, m’apporte une autre vision des choses et me permet de comprendre certaines choses comme : l’eau est précieuse. Elle me permet également d’apprendre à

m’autogérer, à être mieux organisé et à me remettre en question notamment au niveau de mes a priori vis à vis de certains peuples.

Concernant l’expatriation, j’encourage tous ceux qui le souhaitent à partir avec les moyens les plus simples et les moins coûteux, qui font souvent les expériences les plus enrichissantes. Et surtout de ne pas oublier que les relations se créent à l’air libre !

Une anecdote ? J’ai pas mal de petites histoires à partager, mais un jour alors que je pédalais vers des contrées inconnues, une joyeuse bande de filles m’in-vite à prendre un café chez elles avec leur mère. La mère me demande mon âge et semble me porter un grand intérêt. Elle me propose alors la main de sa fille; offre que j’ai déclinée en tout bien tout honneur•

> Suivez les aventures de Virgile sur sont site : http://unptitourabicyclette.jimdo.com

Né à l’île de la Réunion, Virgile Derrien, a vécu en Martinique, dans ces mélanges de couleurs et de culture pour rejoindre Nantes, il y a une dizaine d’années. A 20 ans, il parcourt, à présent, le monde, à vélo.

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Contactez-nous à [email protected] rejoignez-nous sur Facebook.

Idîle RECHERCHENANTAIS EXPATRIÉS

collectif d’expatriésnantais ailleursd’

pour partager leurs expériences de voyage

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CARNET

Une traversée de l’Europe d’aujourd’hui à moto, en solitaire. Par Stéphane Lemaire. Dresde est une ville jeune, de nombreux

étudiants vivent ici. Les gens sont sympathiques et ouverts. Les contacts

visuels sont amicaux et tournés vers les autres, c’est agréable.

Derrière les échafaudages des bâtiments historiques, il faut lire l’histoire d’une ville dévastée par les bom-bardements des 13, 14 et 15 février 1945. Les Anglais et les Américains détruisirent les monuments essentiels de la ville, transformèrent 1/3 de sa géographie en jachère brûlante. Ce fut la première fois que l’on expé-rimentait les bombes incendiaires… 650000 bombes furent lâchées et un nombre indéterminé de civils furent tués. On ne pût les compter, il ne restait rien alors on pesa les cendres…

À DRESDE, FACE AU CIEL

BERLIN

DRESDE

J’arrive à Dresde après une nouvelle ramée, je dis ramée, car voyage serait trop

réducteur par rapport aux conditions climatiques. Impossible pour moi de

dormir à la belle étoile, je trouve tant bien que mal un toit avant d’arpenter la ville.

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d’autre que leurs voix pour faire résonner toutes les cordes de sensibilité des passants ; un vieil homme essuyait ses larmes, discrètement bouleversé, quand une jeune femme serrait un peu plus fort la main de son compagnon. Voilààààààà ce que l’on attend de l’art, de la vibration instantanée, irrépressible et généreuse ! Ah c’est beau mon dieu ! Même le grand Paco de Lucia avoue qu’il n’y a pas plus grand que la voix humaine comme instrument. C’est absolument incroyable d’entendre des sons comme ceux-ci sortir du corps d’êtres humains. Je ne peux que croire en la magie quand je vois cela.

Et puis hop, au détour d’un autre haut bâtiment ouvragé, je me retrouve face à une agora, un marché. C’est dimanche, les habitants fêtent leur ville. De la saucisse, de la bière, du stand de souvenirs, du stand de bijoux, de la saucisse, de la bière, ah tiens un stand de saucisses et puis un stand de sandwichs au poisson. Très bon. Nous ne faisons pas cela en France, mais des sandwichs à la morue, au hareng, c’est délicieux. Une dernière saucisse et on y va ?•

Toutes les rencontres de Stéphane Lemaire surwww.idilenantes.com, dans notre rubrique « Carnet »

Aujourd’hui la ville est magnifique. Toute sa richesse architecturale se situe sur un territoire très petit, on passe d’une splendeur à une autre en trois pas.

Les églises, places, palais, promenades sont d’un baroque élégant et inutile, c’est le rôle même du baroque. C’est très beau, enfin cela dépend des goûts. La renaissance à Dresde finalement, c’est maintenant, sous un style baroque ancien… Décidément, on est à une époque où on ne fait que refaire de l’ancien. Je vous épargne une dictée de noms de places et d’architectes qui ne vous serviront à rien. Encore une fois, si vous y allez, le plaisir des yeux vous suffira. Et puis, faire l’érudit en recopiant Wikipédia n’a aucun intérêt.

Je peux par contre vous parler des surprises de la ville. Je me promenais donc, béat de ces goûtés visuels lorsque je fus pris aux tripes par une onde de basse dévastatrice s’accouplant avec une voix de tête hypnotique. Là, sous les arches de je ne sais quelle rue finissant par « Strasse », un homme et une femme chantaient simplement. Oui ils n’avaient rien

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IDÎLE DANS LE MONDE

Le jour, la nuit, les temps et les gens se mélangent dans une fête où l’allégresse emporte soucis, humeurs et douleurs dans

une vague de bonheur simple, de présent apprécié, savouré. Partout dans le monde, il existe ce genre de fêtes, liées aux cycles des saisons, à des moments religieux (l’avant-Carême pour les catholiques).

C’est aussi un rite de passage du profane au sacré, une sorte d’ultime orgie avant un retour à des choses plus réglées. C’est le moment où l’on fait venir les démons et les anges sur terre, comme pour remettre les pendules à l’heure. Ceci est plus éloquent en Bolivie au Carnaval d’Oruro.

DIAS DE

CARNAVAL


RÉDACTION : STÉPHANE LÉONARD ,CORRESPONDANT À RIO // PHOTOS : STÉPHANE LÉONARD, SFMISSION

Jours, nuits de carnaval ? Cela n’a pas d’importance puisqu’au Brésil, le carnaval est un moment à part, suspendu.

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musique actuelle comme Carlinhos Brown, Yvete Sangalo… Tout ceci n’est en fait que blabla, le Carnaval, c’est une expérience à vivre. Rien ne remplace ces rassem-blements populaires dans une très bonne ambiance, une caïpirinha ou une bière « stupidement gelée » comme on dit ici à la main. Rien ne remplace la fièvre de la mise en place des orchestres, le déhanché des danseuses et puis les tambours qui frappent le rythme, rattrapés par les percussions plus aigües qui marquent des accélérations démentes. Il faut sentir cette énergie gigantesque monter du sol, parcourir les êtres et s’exprimer en danse, en cris. Rien ne remplace le son d’un peuple qui chante ensemble, non pas pour une cause précise, mais simplement pour aimer, rire et transporter ce monde dans la magie de l’inutile et de l’indispensable ! Un carnaval, ça peut changer une vie •

Il s’agit d’une procession exhibant tous les démons de la terre en une sarabande musicale guidée par l’ange Gabriel.

Le carnaval c’est cela et, avant d’être une fête devenue plus commerciale et médiatique, c’est aussi un carnaval de rue. Là, dans les différents quartiers, on rejoint des « blocos », des groupes de musique à thèmes. Certains sont formés par un corps de métier, les journalistes par exemple, d’autres autour d’une cause, comme les protecteurs de chiens ou bien liés par une passion, pour les Beatles comme le bloco « Sergiento Pimenta » (Sergent Pepper) qui ne jouera que des reprises des quatre garçons dans le vent… version Samba ! C’est un moment de fête populaire avec une atmosphère très particulière de tolérance, d’amour. Ailleurs, qu’à Rio, le carnaval se fait sur des musiques différentes, le «Afoxé» à Salvador de Bahia par exemple. Les mélanges spirituels sont importants dans cette ville culturellement plus africaine dont les danses et arts sont liés au Candomblé ou cultes des Orixas, religion afro-brésilienne proche du vaudou haïtien. On peut également y voir les grands noms de la

Plumes multicolores, danseuses aux sourires incroyables et aux corps sculptés par la danse, parfois par la science, musique et défilés d’écoles de Samba au Sambodrome à Rio, le stade de la samba...


RETOUR SUR

HIP OPSESSION 7PHOTOS : MARINE CHEREAU, MR GUEP, HOLJIK, TONIOMODIO

C’était du 17 février au 6 mars à Nantes Agglo et Saint-Nazaire....

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ESCALES

ZAP L’EXTRA-TERRESTRE // Théâtre / tous les mercredis 15h / Théâtre du CyclopeZap débarque sur la terre... sa quête : trouver le bonheur !!!! Un spectacle résidant avec une pièce interactive pour enfants.

C’EST ENCORE LOIN / Pascal RIvet// Expo / 18 mars-15 mai / Lieu UniqueQue voit-on ? À distance, des répliques assez bluffantes. De près, une indéniable poésie du bricolage et un savoir-faire empirique.

21e FESTIVAL DU CINÉMA ESPAGNOL // Festival / 24 mars-5 avril / NantesA l’honneur : la ville de Madrid et la très célèbre actrice et danseuse Angela Molina.

QUINZAINE DE THÉÂTRE POPULAIRE // Théâtre / 4-17avril / Salle VasseOrganisée par le Théâtre Puzzle. 6 compagnies invitées pour un théâtre accessible à tous.

FOIRE INTERNATIONALE DE NANTES// Foire / 8-18 avril / Expo Nantes AtlantiqueCette année, la Foire Internationale Nantes met l’Inde à l’honneur autravers d’une exposition qui fait l’évé-nement : « l’Inde des Maharajas ».

PETITS ET GRANDS // Festival / 13-17 avril / NantesLa 1ère édition d’une aventure artistique pour les enfants et les familles. une programmation intense et des rendez-vous foisonnants.

L’ART PREND L’AIR// Festival / 16-17 avril / Loire-AtlantiqueDes artistes de Loire-Atlantique sont invités à ouvrir exceptionnellement et gratuitement leurs espaces de création.

LES HOMMES VIENNENT DE MARS, LES FEMMES DE VÉNUS // Spectacle / 19-20 avril/ CIté Nantes Events CenterUne véritable thérapie de couple. Ou comment apprendre à communiquer avec sa moitié...

CINÉMA DU QUÉBEC À NANTES// Festival / 22-24 avril / KatorzaLe festival souhaite valoriser les films inédits, jamais montrés sur les écrans français.

CHOREGRAPHIE AUTOUR DU MAGNOLIA D’HECTOT//Danse / 26-30 avril/ Jardin des Plantes2 représentations / jour par la compa-gnie NGC25.

POUR L’AMOUR DU FIL // Salon / 27-30 avril / Cité Nantes Events CenterPatchwork, Broderie, Tricot, Couture et autres Merveilles Textiles venues du monde entier seront mis en scène.

LES NAUFRAGÉS DU FOL ESPOIR // Théâtre/4-22 mai / Expo Nantes AtlantiqueUne création collective mi-écrite par Hélène Cixous, librement inspirée d’un mystérieux roman posthume de Jules Verne.

AVRIL-MAIA VOIR À VIVRE À NANTES & ALENTOURS

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ESCALES

LE 21e Festival du cinéma espagnol

Du 24 mars au 5 avril le Festival du Cinéma Espagnol de Nantes, présente, pour sa 21ème édition, un hommage à l’actrice Angela Molina, une mise à l’honneur de Madrid et un cycle « Famille(s) ».

Une escale à Madrid, c’est exactement ce que nous, Nantais, pouvions espérer à la fin de l’hiver pour réchauffer cœurs et foyers.

La capitale espagnole est le berceau de la Movida, ce mouvement culturel créatif qui marque la transition démocratique espagnole au début des années 80, après la mort du général Franco. Madrid la créative, Madrid la libertaire…son cinéma illustre cette joie et cette exubérance.6 compétitions, 70 films inédits dont des projections en avant-première, de la fiction au documentaire en passant par le court-métrage, des rencontres, 50

invités, réalisateurs, acteurs, producteurs, historiens de cinéma…sous le signe de Madrid, mais également de la famille ; La famille espagnole du XXIe siècle et ses multiples facettes qui témoignent de la diversité et des paradoxes du pays. Une exposition de 140 portraits de familles rythme une programmation filmique qui démontre la source intarissable qu’est le thème de la famille pour les cinéastes espagnols.Cette 21e édition, est également l’occasion de rendre hommage à Angela Molina révélée aux côtés de Carole Bouquet par Luis Buñuel dans « Cet obscur objet du désir » en 1977. Ancienne danseuse classique, elle a conquis le cœur de grands réalisateurs espagnols comme Pedro Almodovar ou José Luis Borau. Angela Molina a été nantaise d’adoption durant deux années, alors comme un retour aux sources, le Festival lui donne carte blanche ; elle présentera donc quatre films ou quatre façons de regarder « son » cinéma. Viva el cinema español ! •

21e FESTIVAL DU CINÉMA ESPAGNOL du 24 mars au 5 avril+ d’informations : www.cinespagnol-nantes.comLe festival se poursuit sur le mois d’avril avec des projections dans le réseau Cinéville et dans les Salles de Cinéma Associatives de Loire-Atlantique.

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ID PRATIC

> Quelques «rêves» extraits des contributions libres

• «Bénéficiant d’un vide juridique sur le droit de l’espace aérien dans la ‘bande des 50m’, l’espace public s’est doté progressivement de rues aériennes laissant cheminer des drones-messagers pour la livraison des pizzas, du courrier, et de toutes sortes de produits de consommations.»

• «Faisons nôtre ce slogan : nous nous baignerons dans la loire à l’horizon 2030 ! et pourquoi pas des pédalos et des odeurs de crème solaire ?...»

• «Je rêve de me promener au bord de l’eau, cours des 50 Otages et de prendre la navette solaire pour me rendre à mon rendez-vous sur les bords de Loire....»

• «Fruit des imaginaires présentés dans les Nefs dès 2009 avec l’éléphant de Nantes et les Machines de l’Ile, tels des ‘moving cities’ d’Archigram, ces immeubles de 4 étages, juchés sur des Caterpillars à chenilles sont aptes à évoluer facilement d’un bout à l’autre de la ville. Ces ‘habitats-machines-pachydermes’ ont vu le jour dès 2011. Pouvant emprunter les rues pour se déplacer; tous les 6 mois, les habitants sont donc invités à s’installer sur une parcelle laissée libre par une autre maison mobile...»

www.mavilledemain.fr

ET VOUS VOUS RÊVEZ DE QUOI POUR NANTES DEMAIN ?

L’OPEN DATA C’EST QUOI ?> Nantes s’y met... Il s’agit de l’ouverture des données publiques; des informations précises et qualitatives mises à jour concernant : des données cadastrales, des fonds documentaires, des décisions publiques, le fonctionnement des réseaux urbains, la localisation et ouverture des commerces, des parkings, des mesures environnementales ou de trafic, des événements, des informations culturelles, touristiques...Etc... Bref ! Tout pour tout savoir sur sa ville, enfin, a priori !

On en parle ici : Place Publique #26

REVUE DU NETNANTAIS

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> Avec la SAMOA, la Ville de Nantes et Nantes Métropole, découvrez les projets implantés ou en cours de réalisation au fil de vos balades sur l’île de Nantes grâce à votre smart-phone ou Iphone !

« JE ME FAIS GREETER » > Amis et familles viennent à Nantes et vous n’avez pas le temps de leur faire découvrir notre ville ? Les Greeters de Nantes, des habitants nantais de tous âges et tous horizons, proposent des visites sur-mesure pour faire découvrir des lieux typiques et atypiques, les trésors cachés, les habitudes et grandes histoires de notre belle cité ducale !

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GUIDE GAY > Lancement du Guide Gay sur Nantes avec Touristiquement Gay qui, depuis 5 ans, met à la disposition de ses utilisateurs des offres de voyages et bons plans avec un répertoire d’établissements gays.

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NOUVEAU WEBZINE NANTAIS

50%> C’est le pourcentage de personnes vivant seules sur la population totale nantaise ! (source Auran 2007)

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> Nouveau concept de soirées originales qui se lance sur Nantes, où les célibataires sont à l’honneur.L’organisation : 1 soirée, 3 endroits, 1 thème.Vous pouvez rejoindre la communauté Nice to meet U sur Facebook et sur le site :

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L’actu Nantaise selon Idîle sur

www.iledenantes.com

PORTR


CHRONIQUE

Bonjour Mona,

Je te donne un peu de mes nouvelles depuis ton dernier appel. Le printemps pointe le bout de son nez, ça nous donne un peu plus envie de sortir. Tu me demandais si je pouvais te prendre quelques photos des plantes des bords de Loire, j’attends encore un peu le temps que la nature se réveille et m’offre de belles opportunités d’être immortalisée ;)Je ne maîtrise pas encore bien mon Reflex, mais j’apprends petit à petit.Peut-être que je pourrais t’envoyer la photo de cette fameuse Angélique des Estuaires ! Je dis fameuse car je pense avoir uniquement le droit de la prendre en photo; la cueillir est apparemment impensable, c’est une plante protégée. Je me mets à sa recherche dès le début de l’été. Je ne devrais pas la louper en sous-bois, elle peut atteindre 2 m de haut avec de belles fleurs blanches en ombelles…

La nature commence à peine à verdir, et j’en profite pour découvrir les parcs de Nantes. Je ne les ai pas encore tous faits, à vrai dire, j’ai l’impression qu’il y en a pas mal. Pas très loin de chez moi, sur l’île de Nantes, il y a le parc du Crapa, un immense coin de verdure qui me paraît propice aux repas dans l’herbe en famille. Il y a des tables de pique-nique, des jeux pour les enfants et même des barbecues à disposition… Si tu viens, peut-être qu’on pourra y faire un petit banquet champêtre ensemble ;)

Bon, je te laisse, les petits veulent aller faire un tour, je suis sous leurs ordres aujourd’hui..

C’est parti pour la cavalcade dans Nantes.

Bises petite sœur,

À très vite pour d’autres nouvelles des nouveaux Nantais.

ANTONY & CO

DE : ANTHONY.FREDERICÀ : Mona

OBJET : Photos plantes

FLEURS DE SAISONLes correspondances électroniques

d´une famille fraîchementdébarquée à Nantes…

RUKA BOIS

Ruka Bois / La Biliais Deniaud - 44 360 Vigneux de BretagneT : 02 72 00 23 76 - [email protected]

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Confort - Investissement durable - Respect de l'environnement

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magazine idîle #4 avril / mai 2011

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