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Que nous disent les comparaisons internationales sur notre système éducatif ? Formation des M1 de SES (Ph.Watrelot) 2013- 2014 Séance 6 : Module “être enseignant aujourd’hui”

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Que nous disent les comparaisons

internationales sur notre système éducatif ?

Formation des M1 de SES (Ph.Watrelot) 2013-2014

Séance 6 : Module “être enseignant aujourd’hui”

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Qu’est-ce qu’être enseignant aujourd’hui ?

Pourquoi devenir enseignant ? L’ Éducation Nationale, c’est quoi ce mammouth ?

L’ Éducation Nationale, combien ça coûte ?

Comment aider à apprendre ?Quelles sont les différents courants

pédagogiques ?Est-ce que l’école est juste et efficace ?

Et ailleurs, comment ça se passe ?

Comment le métier et le système ont-ils évolué ?

Y a t-il différentes conceptions du métier ?

Le métier c’est seulement dans la classe ?Tout seul, en équipe ? Dans sa seule

“discipline” ?Accompagner, aider, c’est aussi le métier ?

Rappel

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Partir du constat de PISA 2012

•PISA Késaco ?

•Que “vaut” l’école Française ?

•Réduire les inégalités ? Comment ?(débat)

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La comparaison ne commence pas avec

PISA…

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1952 Création par l'UNESCO de l'Institut international d'éducation de Hambourg

Quelques dates

1961 création de 1' International Association for the Evaluation of Educational Achievement (IEA)

1964 Première comparaison internationale (FIMS : First International Mathematic Study)avec 12 pays dont la France, l’Angleterre et les États-Unis

1997 Création de PISA (Programme International de l’OCDE pour le Suivi des Acquis des élèves)

2000 1ère enquête PISA

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En France1987 Création de la DEP (Direction de l’Évaluation et de la Prospective) au Ministère de l’Éducation

2000 Création du HCéé (Haut Comité de l’évaluation de l’École) supprimé en 20052005 Création du Haut Conseil de l’Éducation (institué par la loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école du 23 avril 2005). Ce haut Conseil a une fonction d’évaluation. 2013 La loi de refondation supprime (de fait) le HCE et crée d’une part le Conseil Supérieur des programmes mais aussi un Haut conseil de l’évaluation

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Plusieurs programmes d’évaluation

internationauxPISA (Programm for international students assessment)

PIRLS :  (Progress in international reading literacy study) :Évaluation de l'enseignement de la lecture dans l'enseignement primaire et secondaire.

CIVED (Civic education study) : évaluation de l'éducation civique concernant des élèves de l'âge de 14 ans.

SITES ( second information technology in education study )

TIMMS ( Trends in international mathematics and science study)  : évaluation de l'enseignement scientifique

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Qui évalue ?•Les ministères de l’éducation

(DEPP en France)

•Des organismes indépendants (HCE en France)

•L’Union Européenne (Réseau européen des responsables des politiques d’évaluation des systèmes éducatifs(Accords de Lisbonne 2000)

•des organismes internationaux (UNESCO, OCDE)

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Pourquoi évaluer ? •Mieux gérer les ressources

•Évaluer la réalisation des objectifs (égalité, mixité, ...)

•Comparer avec les autres pays

•Améliorer la qualité

•Diffuser des “bonnes pratiques”

•...

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PISA : Késaco ?

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Qu’est-ce que PISA ?

C’est un ensemble d’enquêtes, mises en place en 2000 par l’OCDE et renouvelées tous les trois ans, qui visent à décrire de manière comparée les acquis des élèves de quinze ans des pays participants, dans trois domaines : • la compréhension de l’écrit, • la culture scientifique • la culture mathématique

(Détaillés plus loin)

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Qu’est-ce que PISA ?

Un échantillon d’élèves de chaque pays participant est soumis à une série d’épreuves standardisées au plan international concernant les trois domaines. Ils remplissent en outre un questionnaire « de contexte » portant sur leur famille, leur rapport à la lecture, leurs opinions… Le chef d’établissement, de son côté, répond à un questionnaire sur les moyens et l’organisation de l’établissement.

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Le calendrier2000 2003 2006 2009 2012 2015

Lecture Lecture Lecture Lecture Lecture Lecture

MathsMaths Maths Maths Maths Maths

Sciences Sciences Sciences Sciences Sciences Sciences

Résolution de

problèmes

TIC

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PISA est composé: D’une série de tests d’évaluation De questions contextuelles

adressées aux– Élèves– Chefs d’établissements

PISA évalue: Non pas les enfants d’une même

classe Mais les enfants d’un même âge

(15 ans) Dans chaque pays est

constitué Un échantillon de 150 écoles Dans lequel sont choisis au

hasard 30 élèves La plupart des pays à structure

fédérale ont des tests régionaux Ne sont pas inclus:

Les enfants de 15 ans qui ne sont pas à l’école

Ceux qui sont dans des institutions spécialisés.

PISA évalue: Non pas seulement ce que savent

les enfants Mais aussi leur capacité à utiliser

leurs connaissances en lecture, mathématiques et sciences.

PISA est organisé en cycles de 3 ans

Chaque cycle couvre les trois matières et met l’accent sur l’une d’entre elles.

Le cycle de 2003 portait sur les maths et couvrait également la résolution de problèmes

2012 met l’accent à nouveau sur les mathématiques

Les pays participants 2003: tous les pays de l’OCDE + 11

non OCDE 2006: tous les pays de l’OCDE + 27

non OCDE 2009-2012: pays de l’OCDE + 50

non OECD

En résumé

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Les trois composantes

de PISA•Compréhension de l’ « écrit »

•Culture mathématique

•Culture scientifique

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Capacité de comprendre, d'utiliser et d'analyser des textes écrits, afin de pouvoir réaliser des objectifs personnels, développer des connaissances et des capacités et prendre une part active dans la société.

Compréhension de l’« écrit »

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Capacité d'identifier et de comprendre les rôles joués par les mathématiques et de porter des jugements fondés à leur propos, ainsi que d'utiliser les mathématiques, en fonction des exigences de la vie actuelle et future, en tant que citoyen constructif, responsable et intelligent.

Culture mathématique

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PISA 2012

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PISA 2012

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PISA 2000

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Capacité d'associer des connaissances scientifiques à la formulation de conclusions fondées sur l'observation des faits et d'élaborer des hypothèses en vue de comprendre le monde naturel et les transformations qui y sont apportées par l'activité humaine, et de contribuer à la prise de décisions à cet égard.

Culture scientifique

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Quels résultats?

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Les trois premières marches du podium, occupées en 2009 par Shanghaï, la Corée du Sud et la Finlande, sont désormais trustées jusqu'à la 7e par l'Asie, Chine en tête: Shanghaï, Singapour, Hong Kong arrivent en tête suivie de Taipei (Chine), Corée, Macao (Chine), Japon. Le premier pays occidental du classement étant le Liechenstein, suivi de la Suisse et des Pays-Bas. Quant au fameux modèle finlandais, tant vanté pour son évaluation par compétences et son recours très limité aux notes- il tombe, de fait, à la 12e position. Parmi les chutes record: l'Australie qui passe de la 9e à la 19e place et les États-Unis qui tombent du 17e au 36e rang! L'Allemagne qui, après le «choc Pisa» de 2000, a engagé des réforme d'envergure, progresse de la 20e à la 16e place.

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Parité

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PISA 2012 propose également une comparaison des systèmes d’éducation selon le niveau socio économique, Ainsi, l’enquête PISA compare les performances en mathématiques des élèves issus des milieux les plus favorisés par rapport à celles des élèves issus des milieux les plus défavorisés, c’est à dire les performances des élèves appartenant au premier et au dernier quartiles de l’indice de milieu socio-économique

Mesure de l’équité

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❝Les pays et économies se distinguent les uns des autres non seulement par leur performance moyenne, mais également par le degré d’efficacité avec laquelle ils atténuent l’impact du milieu socio-économiques sur la performance.

L’égalité des chances et l’équité du rendement de l’apprentissage

Les résultats de l’enquête PISA 2012 donnent à penser qu’il est possible d’élever la performance globale tout en uniformisant les niveaux de performance entre les élèves issus de différents milieux socio-économiques. ❞

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Que vaut l’enseignement en

France ?Que nous dit PISA sur le système français ?

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❝Le manque d’équité du système français se traduit, en termes de classement dans l’enquête PISA, par un écart de 20 places si l’on compare les performances des élèves issus des milieux les plus favorisés à celles des élèves issus des milieux les plus défavorisés.Globalement, les systèmes d’éducation associant qualité et équité, tels que la Corée ou encore le Japon, présentent des classements assez similaires en mathématiques lors du cycle PISA 2012, aussi bien si l’on compare uniquement les élèves les plus favorisés (ceux du 1 eT quartile de l’indice) ou les élèves les plus défavorisés (ceux du dernier quartile).❞

Équité

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“Moins une société est inégale, meilleure est son école”

Christian Baudelot et Roger Establet

"L'élitisme républicain" Seuil 2009

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❝En France, la corrélation entre le milieu socio-économique et la performance est bien plus forte que dans la plupart des autres pays de l’OCDE.En moyenne, dans les pays de l’OCDE, 15 % de la variation de la performance des élèves en mathématiques s’explique par leur milieu socio-économique. Dans certains pays, incluant la France, le milieu socio-économique dans lequel on vit explique encore plus fortement les performances obtenues lors de l’enquête PISA 2012.

Ainsi, parmi les 65 pays et économies participants, le pourcentage de la variation de la performance des élèves imputable au milieu socio économique n’est supérieur à 20 % qu’en France (22.5%), en Bulgarie, au Chili, en Hongrie, au Pérou, en République slovaque et en Uruguay ❞

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❝ En France, par rapport à 2003, il y a un peu près autant d’élèves très performants, mais surtout beaucoup plus d’élèves en difficulté, ce qui sous-entend que le système s’est dégradé principalement par le bas ces 9 dernières années.Alors qu’en 2003, la proportion d’élèves de 15 ans très performants à l’évaluation PISA était légèrement au-dessus de la moyenne de l’OCDE et que, à l’autre extrémité de l’échelle, la proportion d’élèves en difficulté se situait bien en dessous de la moyenne de l’OCDE, ces deux proportions se retrouvent aujourd’hui au niveau de la moyenne de l’OCDE.Ceci explique la baisse générale des résultats

des élèves de 15 ans, qui a fait passer la France du groupe des pays se situant au-dessus de la moyenne de l’OCDE à celui des pays dont la performance est dans la moyenne de l’OCDE.❞

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“La France, pays du grand écart”

Christian Baudelot et Roger Establet

"L'élitisme républicain" Seuil 2009

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❝En France, le système d’éducation est plus inégalitaire qu’il ne l’était 9 ans auparavant. En d’autres termes, lorsqu’on appartient à un milieu défavorisé, on a aujourd’hui moins de chance de réussir en France qu’en 2003.❞

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“L'élite est bonne quand la masse n'est pas mauvaise”

Christian Baudelot et Roger Establet

"L'élitisme républicain" Seuil 2009

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❝La France, un système où se mêlent plaisir d’apprendre et anxiété d’être évalué…En 2012, la France se classe toujours parmi les pays de l’OCDE où le niveau d’anxiété est le plus élevé, même si ce niveau n’a pas changé depuis 2003.❞

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❝ Le nombre de redoublants a diminué en France depuis 2003, mais reste toutefois très élevé ...En France, 28 % des élèves de 15 ans ont indiqué avoir redoublé au moins une fois, contre 12 %, en moyenne, dans les pays de l’OCDE. Ce taux de redoublement, bien qu’en baisse significative comparé à 2003 (moins 11 points de pourcentage), reste malgré tout très élevé. Plus de 30 % des élèves en Belgique (36 %, soit une augmentation de 6 points de pourcentage par rapport à 2003), au Luxembourg, au Portugal, en Espagne et, dans les pays et économies partenaires, à Macao (Chine), en Colombie, en Tunisie, en Uruguay, en Argentine, au Brésil et au Costa Rica, indiquent avoir déjà redoublé.

En revanche, le redoublement est inexistant au Japon, en Norvège et, dans les pays partenaires, en Malaisie. En outre, les taux de redoublement restent faibles en Islande, en Israël, au Royaume-Uni, en Slovénie, en Corée et en Finlande (moins d’un quart de la moyenne des pays de l’OCDE). ❞

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❝... or l’enquête PISA a montré que les systèmes qui regroupent les élèves selon leurs aptitudes dans différents établissements et programmes, ou qui utilisent le redoublement, n’affichent pas de meilleurs résultats que les systèmes ne recourant pas à ces pratiques. ❞

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“Redoubler ne sert à rien...”

Christian Baudelot et Roger Establet

"L'élitisme républicain" Seuil 2009

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Les enquêtes internationales montrent que la France est la championne du redoublement. Plus d’un tiers des élèves redoublent au moins une classe pendant la période de scolarité obligatoire (école élémentaire + collège) et 15% deux fois ou plus. En ajoutant les redoublements au lycée, un élève sur deux sera « victime » d’un redoublement au cours de sa scolarité, pourtant reconnu aujourd’hui par la plupart des spécialistes de l’éducation comme « la méthode la plus inefficace qui soit pour surmonter ses difficultés ». Tous les pays nordiques (Suède, Norvège, Finlande, Danemark) mais aussi des États comme la Grèce ou le Portugal l’ont définitivement supprimé.

Le redoublement

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Le redoublement est-il une seconde chance ?

Christian Forestier va jusqu’à parler d’un « véritable génocide pédagogique », lorsqu’il s’agit des redoublements précoces : un élève qui a redoublé au cours préparatoire (CP) ou au cours élémentaire (CE1) a près d’un risque sur deux de finir sa scolarité sans diplôme, alors que des études montrent que ceux qui ont poursuivi le cursus (à niveau égal) sans redoubler s’en sortent beaucoup mieux. Pour l’élève, redoubler consiste à devoir refaire à l’identique ce sur quoi il a échoué.

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Les enjeux et les limites de ces évaluations

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Sur le site du Ministère

“PISA justifie la refondation”

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" Ces comparaisons internationales ont le grand mérite de nous obliger à porter sur notre système d’enseignement un regard nouveau, pas nécessairement désespéré, mais qui pointe explicitement ses forces et ses faiblesses. Elles permettent, grâce à la richesse des données recueillies, de faire la part entre ce qui dépend de l’école et de ce qui ne dépend pas d’elle "

Christian Baudelot et Roger Establet"L'élitisme républicain" Seuil 2009

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•La mesure est purement quantitative 

•la traduction des épreuves d’une langue à l’autre provoque des biais dans la comparaison entre pays

•Comment tenir compte des différences sociologiques ?

Les limites

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Les enjeux

Les évaluations internationales conduisent-elles à une convergence des politiques éducatives ?

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“les résultats proches obtenus par la Finlande et la Corée du Sud ne permettent de conclure “scientifiquement” ni à l’impératif de s’aligner sur la Finlande, ni à celui de s’aligner sur la Corée du Sud. Ils nous obligent, en revanche, à examiner ces modèles sous l’angle non seulement de leurs résultats, mais surtout de leurs valeurs. Plus encore, ils nous contraignent à nous poser la question de notre propre système de valeurs. Si nous voulons améliorer nos performances, voulons-nous le faire avec les méthodes de la Finlande, de la Corée du Sud ou, mieux encore, avec nos propres méthodes qui restent à inventer ? ”Philippe Meirieu interrogé par le Café Pédagogique

le 7 décembre 2010

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“Entre les objectifs fixés à Lisbonne en mars 2000, l'énoncé des compétences clés de novembre 2005 et l'acceptation par tous de PISA comme modèle dominant d' évaluation des systèmes d'éducation et de formation - y compris bientôt pour la formation professionnelle initiale -, on voit bien se mettre en place des modèles scolaires qui tout en demeurant différents ont pour objectif partagé de fournir les compétences et les qualifications dont tout un chacun a besoin dans une société fondée sur la connaissance. Cet objectif apparemment trivial a pourtant des conséquences importantes. Cela signifie tout d'abord que la notion de compétence doit sinon se substituer à, du moins compléter, celle de connaissance. Cela signifie aussi que l'échec scolaire est devenu inacceptable et que la notion de socle commun s'impose à tous.”

Christian Forestier Revue Pouvoirs n°122 “Égalité ou compétition, l’impact des comparaisons

internationales”

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Bibliographie

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Georges Felouzis, Samuel CharmillotQue Sais-je ? n°3949

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Xavier PonsÉvaluer l’action

éducativePUF 2012

Page 62: M1 2013 pisa et école française

Xavier PonsL’évaluation des politiques

éducativesQue Sais-je n°3914

Page 63: M1 2013 pisa et école française

Maryline Baumard"La France enfin première de la classe" (Fayard,2013)

Page 64: M1 2013 pisa et école française

Christian Baudelot et Roger Establet

L'élitisme républicain

Seuil-République des idées

Page 66: M1 2013 pisa et école française

Nathalie Mons Les nouvelles politiques

éducativesLa France fait-elle les bons

choix ?PUF, 2007

Page 67: M1 2013 pisa et école française

Que vaut l’enseignement en France ?Christian Forestier, Claude Thélot, Jean-Claude Emin,

Stock, 2007

Page 68: M1 2013 pisa et école française

La Nouvelle question scolaire. Les bénéfices de la démocratisationEric Maurin, , Seuil, 2007

Page 69: M1 2013 pisa et école française

Gouverner l’écoleDenis Meuret, Puf, 2007

Page 70: M1 2013 pisa et école française

L’Inflation scolaire. Les désillusions de la méritocratieMarie Duru-Bellat, Seuil, 2006.

Page 71: M1 2013 pisa et école française

Sciences Humaines n°186

Octobre 2007