lyonpeople novembre 2010

www.lyonpeople.com

LES 16 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

TOQUES BLANCHES LYONNAISES75 CHEFS SE JETTENT À L'EAU

CHRISTOPHE MARGUINLa vache et le cuisinier

N°102 - Novembre 2010

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la montre du plongeurAucune autre montre n’est conçue comme une Rolex. En 1953, année de son

lancement, la Submariner fut la première montre étanche jusqu’à 100 mètres.

Perfectionnée par la suite, elle peut désormais plonger jusqu’à 300 mètres, grâce

à la remarquable couronne de remontoir Triplock, un ingénieux système breveté à

triple étanchéité. D’un diamètre de 40 mm, la nouvelle Submariner est ici présentée

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EDITONovembre 2010

Lyonpeople.com n°102 - Novembre 2010Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler

100 000 lecteurs tous les moisEtude Médiamétrie - 05/2005

Lyonpeople est certifi é par l’OJDBP 6171 - 69469 Lyon Cedex 06

Rédaction Tel 04.72.82.97.78Publicité Tel 04.72.43.02.47

Fax : 04.72.43.92.05

Directeur de la publication Nicolas Winckler [email protected]édacteur en chef Marc Polisson [email protected] Maquettiste Elodie Aguettant [email protected] Conseillère éditoriale Françoise Petit [email protected] Journaliste Stina Masson [email protected] 06 27 25 61 30Webmaster Fabrice Schiff [email protected]. Ont collaboré à ce numéro Nadine Fageol, Christian Mure, Lilou, Jean-Marc Requien, Yves Espaignet, Jacques Boucaud, Caroline Auclair, Alain Vol-lerin, Jean-Alain Foutlupt, Barth et Jean-Jacques Billon.Photographes Jean-Luc Mège, Fabrice Schiff, Julien Smati, Saby Maviel, Lionel Pinar et Alain Rico.Chef de Publicité Séverine Ciampi [email protected] 06 11 19 04 43

Couverture : © Jean-Luc Mège

A TABLE !

L yon People nous invite à passer à table à chaque page ou presque de ce numéro 102. D’abord avec les Marguin père et fi ls qui, après avoir longtemps refusé de manger de ce pain là,

découvrent à leur tour les délices de la baignoire sous l’œil attendri d’une vache corrézienne. Comme si deux cuisiniers ne suffi saient pas pour rassasier Marco qui grossit à vue d’œil, ce sont les toques blanches au grand complet qui se mettent à l’eau alors que la plupart d’entre eux, si l’on en croit la maréchaussée, préfèrent des breuvages plus alcoolisés. Histoire de mettre les petits plats dans les grands, on assiste au retour des « Bruits de bouchons » qui offrent un nouveau visage relifté par Françoise Petit experte en la matière, les vignerons mis sur le grill prenant la place de nos chefs cuistots qui restent en carafe.Le gang des Lyonnais et Monmond Vidal remis en vedette par Olivier Marchal restent fi dèles à eux-mêmes et seront les seuls, dans ce numéro, à refuser de se mettre à table.Bon appétit ! Justin Calixte

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Supplément gratuit du www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne peut être vendu. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 186 420 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772. Abonnement pour 1 an = 49 €.

Lyonpeople soutient


5 NOVEMBRE 2010

SOMMAIRENovembre 2010

NEWS6 La vie lyonnaise

12 La vie juridique14 La vie politique

16 La vie économique18 La vie culturelle

20 La vie gastronomique 22 Brèves de comptoir

PEOPLE28 Christophe Marguin

34 Toques Blanches38 Le gang des Lyonnais

42 Barthologue44 Eco

STYLE54 Food

60 Bruits de bouchons64 Auto

66 Shopping

VU !70 Mois par moi72 Les 16 soirées

qu’il ne fallait pas rater !

ET AUSSI…98 Carnet mondain

P. 6

P. 32

P. 58

P. 78

P. 98

+ d’infos sur www.lyonpeople.com

Le numéro 100 est en vente chez :

METRO FOCH 20, cours F. Roosevelt Lyon 6LES CÉLESTINS 2, rue des Archers Lyon 2CIGARE STORE 23, rue Mercière Lyon 2

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6 NOVEMBRE 2010

Dans notre édition de septembre, nous avions donné les chiffres de la presse magazine lyonnaise, sourcés auprès de l’hebdomadaire professionnel InterMédia. Lyon People arrivait en tête avec une diffusion moyenne OJD de 22 000 exemplaires alors que le mensuel subventionné Lyon Capitale (maintenu en coma économique artifi ciel) était crédité (sur sa bonne mine) de 15 000 exemplaires. Idem pour Mag2Lyon. InterMédia a revu sa copie le 22 septembre dernier : Mag2Lyon ne diffuse plus que 6 000 ex et Lyon Capitale avec ses 9 000 copies se voit décerner dans le même temps le titre de «premier mensuel lyonnais». Mdr. Rien d’étonnant selon l’ancien PDG d’Euro RSCG Ensemble Jean-Marc Requien, qui a toujours contesté la fi abilité d'InterMédia. Selon lui, Jacques Simonet n’est pas à une faute de (petite) frappe près.

NEWS LA VIE LYONNAISEPar Marc Polisson

RALLYE ROSE DES SABLES

DOCTEUR KIKI ET MONIQUEElles se sont

battues comme des diablesses,

les deux concurrentes

lyonnaises du 10ème rallye

Rose des Sables qui

a sillonné le Maroc du 7 au 18 octobre. Alors que leur 4X4

avait rendu l’âme aux environs de Madrid, Kiki et Monique ont embarqué en simples piétonnes

dans le ferry reliant Algésiras à Tanger. Après avoir récupéré un autre véhicule tout terrain à

Casablanca, elles ont rejoint le bivouac, se sont lancées dans l'aventure et hissées jour après jour

vers la tête de la course qu’elles terminent à la 25ème place (sur 97 partantes). Respect pour une

première participation et "un grand merci à nos sponsors" dixit Kiki !L e maire Renaud Gauquelin annonçait déjà la couleur lors

des dernières élections municipales de Rillieux : «Nous avons beaucoup construit de logements sociaux et nous allons encore

beaucoup en construire». Dans une ville qui frise les 60% de logements sociaux, cette promesse électorale semble révélatrice d'un état d'esprit tourné vers un bétonnage systématique. Le charmant parc Brosset perd arbres et verdure au profi t de constructions au goût douteux, on parlera prochainement du square Brosset ! La grande place du marché sera bientôt cernée par de nouveaux ensembles d'immeubles. Rillieux manquait certainement de tours ! La mairie, après avoir défi guré Vancia, lorgne désormais sur le encore authentique Rillieux Village avec une modifi cation du Plan Local d'Urbanisme. La densité urbaine transforme doucement la ville en poudrière où les voitures brûlent en nombre chaque semaine, les commerces vandalisés tirent le rideau et les copropriétaires vivent dans la crainte de nouvelles violences. Une logique électoraliste qui ne va pas dans le sens du mieux vivre ! Les témoignages du passé sont effacés les uns après les autres. Ce sont désormais les vestiges de l'hippodrome qui vont passer sous les dents des bulldozers. Objectif de cette destruction, la mise en place de la ligne C2 qui relie Rillieux à la Part Dieu. L'espace disponible permettait pourtant un contournement de la Maison des Jockeys. La durée du trajet ne constitue pas une vraie amélioration. Le vélo entre même en concurrence avec cette ligne. Défi gurer Rillieux semble devenir une habitude, la ligne C2 sera balisée par de colossaux poteaux électriques supportant les câbles d'alimentation des trolleys. Un choix contestable quand on sait que les trolleysbus auront bientôt l'autonomie électrique suffi sante pour circuler sans lignes électriques suspendues. Fondée en 1911 par Maurice Gellerat, la Société des Courses de Rillieux-Sathonay eut des relations privilégiées avec les autorités hippiques de Lyon. La Société des Courses de Lyon en prit le contrôle en 1936. Elle apporta la lumière sur la piste afi n d'organiser des courses nocturnes suivies par le tout-Lyon. La Ville de Lyon avait en projet d'agrandir l'hippodrome du Loup Pendu pour en faire son grand hippodrome lors de la fermeture de celui du Grand Camp. Le Préfet du Rhône refusa l'opération car Rillieux était encore dans l'Ain. L'heure du rattachement au Rhône était pourtant imminente ! Lyon s'est donc tourné vers l'Hippodrome de Parilly qui, en hommage, institua le Prix de Rillieux. Les activités hippiques cessèrent en 1965 pour faire place à la piscine du Loup Pendu et au stade de Rugby. Julien Smati

A RILLIEUX LA PAPEON ACHEVE BIEN LES CHEVAUX

La municipalité de Rillieux a entrepris de détruire la maison des jockeys, dernier vestige de son champ de course. Désormais, de l'hippodrome du Loup pendu, il ne restera que le nom de l'avenue...

PRESSE MAGAZINE LYONNAISELYON PEOPLE (PLUS QUE JAMAIS) NUMÉRO 1

LA QUESTION DU MOIS D'OCTOBREELECTIONS À LA CCI DE LYON. QUI

SOUHAITEZ-VOUS COMME PRÉSIDENT ?1. LISTE CGPME (PHILIPPE GRILLOT)

2. LISTE MEDEF (BENOIT SOURY)Votez dès maintenant sur www.lyonpeople.com

SONDAGE WEB JEAN-MICHEL AULAS DOIT-IL

GARDER CLAUDE PUEL ?

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PATRIMOINE D’ECULLY APPEL A TEMOINS

Dans le même esprit que le boulevard des Belges, nous préparons un dossier patrimonial

sur Ecully qui regorge de petits châteaux, de maisons de maître et d’hôtels particuliers. Nous

sommes donc à la recherche de photos, de témoignages et de documents récents ou plus anciens sur ces maisons et leurs occupants…

Merci de contacter Marc Polisson par mail

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ou par téléphone 04 72 82 97 78.

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8 NOVEMBRE 2010


LE PRINCE ALBERTOPÉRÉ AVEC SUCCÈS

Mercredi 6 octobre, alors qu’il s’apprêtait à quitter le garage Gacon, Albert Dray s’est

malencontreusement emmêlé les pieds dans le pédalier de sa grosse berline. Qui a fi lé tout droit s’encastrer dans le mur du premier niveau. Bilan des opérations : une cheville cassée et le bassin

légèrement fêlé. C’est là que l’impensable se produit : les médecins de HEH qui l’opèrent se

trompent de cheville… Transféré sur sa demande à la Clinique du Parc, Albert est resté 5h30 sur la table d’opération pour remettre sa hanche et son

bassin dans le bon axe. Ultime étape avant son départ mardi 26 octobre pour le Val Rosay où « le cascadeur de Lyautey», qui commence à marcher

avec un déambulateur, a démarré sa rééducation. Plusieurs semaines seront nécessaires pour le

remettre sur pieds. Retour triomphal au Café du Pont envisagé courant janvier.

REVUE DE PRESSECLAP DE 100 POUR LYON PEOPLE

Dommage de ne pas avoir pu voter pour la couverture du centième numéro de

Lyonpeople ! C’est, sans aucun doute, la plus belle de l’histoire de ce magazine. A la fois

classe, sobre, non-opéable et en raccord, s’il vous plait, avec la pub de la dernière page. A

peine sorti, ce numéro cent faisait déjà jaser… On entendait les exclamations heureuses : ouf,

j’y suis ! Et les interrogations étouffées : ce n’est pas possible, je n’y suis pas ? Et oui, le coté collector a joué pleinement

son rôle. Même les principaux “acteurs” Marco et Nico ne sont

pas en reste. Il faut voir leur partie de pêche réalisée sous les fenêtres

du Progrès, ils sont mûrs pour Koh Lanta diront les mauvaises

langues… privées de fête. En effet, le parc de la Tête d’Or aurait

dû être le théâtre d’une giga fête people à l’occasion de la sortie de ce numéro

100 mais les Verts ont vu rouge. Dès lors la fête est repoussée à une date ultérieure où les élus de toutes couleurs (à l’exception du vert) seront les bienvenus. En attendant, une partie

du budget prévu pour la soirée a été allouée au numéro 100, ce qui lui confère ce coté luxueux avec un format imposant et une photogravure

majestueuse... qui lui permet d’être vendu aujourd’hui, le comble pour un gratuit. (…) Enfi n,

feu Albert Agostino aurait sans doute apprécié que Justin Calixte lui consacre la chute de son

papier “Nos chers disparus” lui assurant une reconnaissance fi elleuse éternelle.

Serge Tonioni - La lettre du Club de la

Presse de Lyon – Octobre 2010

Liste des dépositaires du numéro 100, page 5

C e sont donc un centre de congrès de 4 000m2, des immeubles de

bureaux, 13 000m2 de boutiques et un hôtel 5 étoiles à l’enseigne InterContinental qui s’installeront sur le site de l’Hôtel-Dieu. Le projet imaginé par l’architecte Albert Constantin et fi nancé par Eiffage (150 millions d’euros) était, de loin, « le plus respectueux de cet ensemble architectural unique et cher aux Lyonnais », dixit Gérard Collomb. Même Denis Broliquier est (presque) satisfait. C’est dire ! Le maire du 2ème va néanmoins surveiller de près la rédaction du bail de 94 ans et l’avancement des travaux, « de façon à ce que le projet fi nal corresponde bien à celui présenté aujourd’hui ». Tout en exigeant des garanties. Du côté des défenseurs du patrimoine, même son de cloche. Régis Neyret estimant qu’ « Eiffage est le mieux placé pour faire aboutir le projet de pôle de promotion de la Santé. Nous allons travailler avec eux, ce qui n’aurait pas été possible avec Nexity. » Il faut bien reconnaître que les images projetées par l’équipe gagnante sont de toute beauté. On découvre un Hôtel-Dieu métamorphosé et enfi n ouvert de toutes parts, avec des jardins, des boutiques, des terrasses et un espace de convention. Le nouvel ensemble d’une SHON totale de 62 000m2 sera méconnaissable. La locomotive du projet sera InterContinental dont les réalisations parisiennes (Opéra) et cannoises (Carlton) ont largement plaidé en sa faveur. L’hôtel de luxe comportera 140 chambres dont des suites en duplex (avec 7 mètres de hauteur de plafond) côté Rhône, un restaurant gastronomique et une brasserie. Le grand réfectoire accueillera les réceptions tandis que le Grand Dôme est appelé à devenir le lieu de rendez-vous des Lyonnais. « L’intégrité de la façade sera restaurée. Nous allons créer 180 emplois et le lieu, préservé, sera à la pointe de la technologie » assure Didier Boidin, le vice-président du groupe hôtelier. L’architecte Albert Constantin, chaudement félicité par Fernand Galula, est sur un nuage même si « marcher dans les pas de Souffl ot est une grande responsabilité ! » Les travaux s’étaleront sur 6 ans avec livraisons par tranches. Rendez-vous en 2016 pour l’inauguration globale !

RECONVERSION DE L’HÔTEL-DIEU LA VICTOIRE POUR INTERCONTINENTALLe comité de pilotage regroupant les représentants des HCL, de la ville de Lyon et du Grand Lyon a rendu son verdict. Dans la fi nale qui opposait Nexity-Hyatt à Eiffage-InterContinental, c’est le second qui l’a emporté. L’heure est au soulagement.

TELEX Com2Lyon, régie publicitaire de Mag2Lyon, le magazine de Philippe Brunet-Lecomte, a été placée en liquidation judiciaire le 23 septembre 2010. Egalement dans la tourmente, l’ancienne start-up Cyberdeck, spécialisée dans la conception et la commercialisation de bornes interactives numériques (TC 29/09/2010). Un jeune entrepreneur qui ne connaît pas la crise, c’est Alexandre Jeannerod. Eurosono, trop à l’étroit rue Félix Jacquier, déménage dans de vastes locaux à Irigny (Parc d’Yvours – Bat B9 – 2, rue d’Yvours). Elections CCI : Parité respectée pour Lyon People qui a consacré sa couverture d’octobre à Jean-Louis Maier (candidat MEDEF) et celle de novembre à Christophe Marguin, qui fi gure sur la liste CGPME.

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10 NOVEMBRE 2010


LA DESUNIONUN MAL POUR UN BIEN

Autant voir les choses du bon côté. Cette année, ni magouille, ni jeux truqués. Ce sont les chefs d’entreprise et les commerçants qui choisiront

leurs représentants. Et non pas les appareils. Ce qui devrait booster les chiffres de participation,

habituellement très faibles.

LE CV DES PRÉSIDENTIABLES

PHILIPPE GRILLOT CGPME

59 ans. Autodidacte. A commencé sa vie

professionnelle comme coursier avant de créer

son entreprise de transports de matières

dangereuses qui a compté jusqu’à 100

personnes. Revendue depuis. A été unanimement salué en tant

que président du Tribunal de Commerce pour ses actions de prévention des défaillances

d’entreprises. Paradoxe : à Lyon, il conduit la liste CGPME mais à Paris il siège au conseil exécutif du MEDEF en tant que président du

syndicat patronal TLF.

BENOIT SOURYMEDEF

44 ans. Issu d'une famille de juristes,

a suivi ses études à l’Institut supérieur de

gestion (ISG) de Paris en 1987. En 1991, crée le réseau de franchises

"Le Comptoir irlandais" revendu 3 ans plus

tard. Rejoint alors le Groupe Distriborg et prend en charge la responsabilité d'un groupe d'entreprises employant 400 salariés, présent dans 5 pays européens. Associé à son épouse,

il participe en 1997 à la création de son activité de distribution de matériel médical à Lyon. 10

ans après avoir créé mon premier réseau de franchises, devient associé et Directeur Général

de La Vie Claire (réseau de 200 magasins bio en France). Élu à la CCI de Lyon depuis 2004.

UNE AFFAIRE D’HONNEURGUY MATHIOLON

« Je suis très triste de cette situation de division. C’est mon dernier combat et ma dernière grande

élection ! Nous voulons laver l’honneur de Guy Mathiolon qui n’a pas démérité » affi rme

François Turcas, président de la CGPME.

GROS SOUSLE NERF DE LA GUERRE

La CGPME prévoit d’investir 250 000 euros dans la campagne électorale qui mobilisera 6 personnes à temps plein. Quant au Medef, la

facture globale se situera dans une fourchette de 250 000 à 300 000 euros.

I l a cristallisé toute la rancœur de la CGPME qui l’accuse de déloyauté à l’égard du président sortant Guy Mathiolon. Mais Bernard Fontanel n’a pas voulu céder à l’amicale pression de François Turcas (d’où la constitution de deux listes concurrentes). Benoît Soury (La Vie Claire) conduira donc la liste "sans bling-

bling" du MEDEF. Le vice-président sortant est considéré comme l’homme lige de Régis Pelen, ancien président d’Eurexpo, ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle pour Olivier Ginon… Pour l’accompagner, Yann Féminier a déployé ses antennes et constitué une liste où fi gurent des commerçants de premier plan comme le boulanger Philippe Jocteur ; l’horloger Jean-Louis Maier ; son ami Richard Sansavini (Arrivetz) ; le restaurateur Emmanuel Faucon (Brasserie des Brotteaux / Rendez-vous des amis) ; Thierry Lahon, co-fondateur de l’àKGB et du Life, Norbert Fontanel (Groupe Fontanel), la présidente des Femmes Chefs d’entreprise du Rhône, Anne Sophie Panseri (Mavifl ex), Didier Charbonnel (Charbonnel) ; l’hôtelier et vice-président du Grand Lyon Roland Bernard (Axotel) ; Ronald Sannino (Groupe Casino), ancien membre du cabinet de Gérard Collomb ; Philippe Lescarboura, directeur régional de GDF-SUEZ ; la très active Blandine Peillon (Jours de printemps) ; l’agent immobilier Sylvain Barbier (Neowi) ; Michael Teboul (PBC) ; l’intriguante Rima Saliba (Byblos Group) ; Juliette Jarry (ADEA Présence) ; le promoteur Jean-Christophe Larose, PDG du Groupe Cardinal et bien sûr Jean-Paul Mauduy, président sortant de la CRCI. Auxquels se sont rajoutés Denis Roussillat, directeur régional d'Orange et Laurent Duc, responsable de l'UMIH.

Du côté de la CGPME, on a également sorti l’artillerie lourde. Les jambes et la tête : le truculent François Turcas animera la campagne mais c’est Philippe Grillot qui sera élu président en cas de victoire, Christophe Gruy ayant préféré se retirer de la course. Franck Morize a mobilisé ses réseaux et réuni des acteurs reconnus de la vie économique lyonnaise. Aux côtés de l’ancien président du Tribunal de Commerce, ont émargé le chef Christophe Marguin, président des Toques blanches lyonnaises et codirigeant du 33 Cité ; Alain Landais, propriétaire de Leclerc Meyzieu ; le co-fondateur d’ATS Studios Serge Coulas ; l’héritière Carrefour et PDG d’Aquasourça Sophie Defforey-Crepet ; l’antiquaire François Royer, adjoint au maire du 2ème ; le lotisseur Christophe Capelli ; Yannis Rousseau, président des Commerçants des Halles de Lyon ; le promoteur Fabrice Lenoir ; l’homme d’affaires et restaurateur Philippe Florentin ; l’attachée de presse Nathalie Pradines (Bonne Réponse) ; Bertrand de Sainte Marie (Serfi m) ; le joyeux soyeux André-Claude Canova ; Paul Minssieux, maire de Brignais et PDG de Clauger, spécialiste du froid industriel ; le fl euriste spartacus Michel Dulac et son confrère Jacques Descours ; Vincent Girma (RAS) ; Manan Atchekzai, président de la SFIP et fi dèle ami de François Turcas est également de l’aventure tout comme Bruno Tarlier, vice-président sortant. Autant dire que la grande majorité des votants ayant des amis sur chacune des deux listes, leur choix va s’avérer cornélien. Aux gagnants de faire preuve d’élégance.

ELECTIONS CCI DE LYON UN CASTING TRÈS PEOPLE

La rupture défi nitivement consommée, le Medef et la CGPME ont mis leurs troupes en ordre de marche en vue de prendre le contrôle de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon. Les deux syndicats patronaux ont sélectionné leurs porte-drapeaux avec le plus grand soin…

TELEX ELECTIONS CCI 2010 / MODE D’EMPLOISont appelés aux urnes les commerçants et les chefs d’entreprise qui votent du jeudi 25 novembre au mercredi 8 décembre par correspondance ou par Internet. 60 sièges sont à pourvoir (27 élus siègeront aussi à la CRCI). Jeudi 16 décembre : Proclamation des résultats. Pour toute demande d'informations sur les élections : [email protected] ou par téléphone au 0 821 231 251 (0,12€/mn).


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Chronographe 41 mmMouvement valjoux 7750Diapal technologie : sans lubrifiant d’échappementAr : technologie de déshumificationDouble fuseau horaireVerres saphirÉtanche 200 mètres

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12 NOVEMBRE 2010

En effet, plusieurs différences essentielles sont à retenir :

- Le nombre de points affectés au permis initial : 6 seulement avec une récupération de 2 points par an si vous n’avez commis aucune infraction la première année. Dans le cas contraire, le capital restera bloqué jusqu’à la fi n de la période probatoire soit 3 ans. Ceux qui ont bénéfi cié de la conduite accompagnée verront leur capital augmenter de 3 points par an, si aucune infraction n’est commise la première année.- Pour les permis probatoires, la vitesse doit parfois être réduite: de 10km/h sur les routes et de 20km/h sur les autoroutes.- En cas de retrait de 3 points ou plus, vous serez obligé de suivre un stage de sensibilisation dans les 4 mois suivant l’infraction. Ce stage est impératif : il vous en coûtera 240 euros mais vous permettra de ne pas vous acquitter de l’amende. Ne pas effectuer ce stage vous expose à une suspension de votre permis ainsi qu’à une forte amende.- Le taux maximal autorisé d’alcool est le même pour tous soit 0.50 g dans le sang ou 0.25 mg/litre d’air expiré. Le non respect de ce taux entraîne automatiquement la perte de 6 points. En conséquence, les titulaires d’un nouveau permis verront leur titre invalidé pour solde nul, s’ils sont verbalisés pour alcoolémie la première année ou si leur capital est resté bloqué à 6 points.- Il en est de même pour les excès de vitesse supérieurs à 50km/h au dessus de la vitesse autorisée : le retrait de 6 points sera fatal au nouveau permis. Il convient, à ce titre, de ne pas négliger les réductions de vitesse évoquées ci-dessus. A défaut, et en tenant compte des marges techniques d’erreurs, un jeune titulaire du permis pourra perdre son titre en roulant à 152km/h sur autoroute au lieu de 110. - Enfi n, les stages de récupération de points sont limités à un stage tous les deux ans sans possibilité d’avoir plus de 6 points sur votre capital la première année. Par la suite, il faut retenir que vous ne pourrez pas valider plus de points que ceux auxquels vous avez droit soit 8 à la fi n de la première année, 10 à la fi n de la deuxième et 12 à la fi n de la troisième. Attention, ces reconstitutions ne sont valables qu’à la condition de n’avoir pas vu son capital de points bloqué par une infraction la première année.

Prudence donc car ce n’est qu’à l’issue de la période probatoire que votre permis suivra le même régime que les autres. O Maître Aurélie Cottendin

Aurélie Cottendin Avocat – Droit routier – 19, place Tolozan – Lyon 1er

Tel 04 37 45 42 45 - Courriel : [email protected] - Site web : www.cottendinavocat.fr

LE PERMIS PROBATOIRECE QU’IL FAUT SAVOIR

NEWS LA VIE JURIDIQUE QUAND LES AVOCATS PLAIDENT GRATIS !

EDITION : DROIT FISCAL DES AFFAIRES

« DES BARAQUES AU BARREAU »

A l’occasion de la semaine des Avocats et du Droit, organisée par le Conseil National des Barreaux, les robes noires vous répondront gratuitement du 15 au 17 novembre 2010, de 9h à 18h, au numéro de téléphone Azur 0 810 313 313 (prix d’un appel local). Cette année encore, les avocats se mobiliseront à l’échelon national pour conseiller gratuitement les particuliers et les professionnels et permettre ainsi, une meilleure appréhension de leur profession. Chacun pourra bénéfi cier d’un conseil juridique personnalisé et pertinent par un avocat de sa région, quel que soit le domaine de compétence (droit de la famille, droit pénal, assurance, droit du travail…). Outre cette plateforme téléphonique, plus de cinquante barreaux organiseront, en région, des opérations spéciales telles que des journées portes ouvertes, des conférences débats auprès des entrepreneurs, des actions de sensibilisation dans les écoles… Véritable succès depuis quatre ans, avec plus de 22 500 appels reçus en 2009, la semaine des Avocats et du Droit s’avère fi nalement un outil pédagogique de premier choix pour répondre à la judiciarisation de [notre] société.

Le droit fi scal des affaires est au cœur de la vie des entreprises. Une matière vivante qui se trouve plus que jamais au centre des débats économiques et politiques. L’ouvrage présente de façon synthétique les principaux impôts de la vie des affaires : l’impôt sur le revenu, celui sur les sociétés, la taxe sur la valeur ajoutée et la contribution économique territoriale. Il examine également les impôts frappant la détention ainsi que la transmission du patrimoine. Daniel Gutmann poursuit un triple objectif qui fait l’originalité de son ouvrage. Il explique les règles fondamentales du droit fi scal des entreprises en les replaçant dans leur contexte historique et en présentant leurs enjeux économiques ainsi que leur application pratique. Il donne ensuite au droit fi scal international et au droit de l’Union européenne la place essentielle qui leur revient dans un monde caractérisé par l’internationalisation des échanges et des fl ux fi nanciers. Enfi n, il présente le droit français dans une perspective comparative.

Droit fi scal des affaires – 710 pages – 40 € - collection Montchrestien – Lextenso Editions

Avocat, ancien bâtonnier du barreau de Lyon, Ugo Iannucci est un des derniers ténors de la profession. «Des baraques au barreau, itinéraire d’un fi ls d’antifasciste italien», revient sur le parcours d’un homme qui, dès l’enfance, dans les baraques de son quartier populaire de Gerland, à Lyon, entendit souvent son père inciter ses sept enfants à faire en sorte qu’ils puissent « toujours marcher la tête haute dans ce pays de France, qui l’avait accueilli. »

Par Claude Carrez – édition ALEAS – 19 €

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Tous les nouveaux titulaires d’un permis de conduire ont un permis probatoire avec une mise à l’épreuve de 3 ans ou 2 si l’apprentissage de la conduite accompagnée a été suivi. Le régime de ce permis est différent du permis classique et laisse peu de droit à l’erreur.


14 NOVEMBRE 2010

NEWS LA VIE POLITIQUEPar Jacques Boucaud

C’EST À SHANGHAI QUE ÇA SE PASSE…

DAVID KIMELFELD PAROLE BRIDÉE

Le vice-président du Grand Lyon David Kimelfeld a oublié dans un taxi de Shanghai le discours

in English qu’il devait prononcer dans la soirée devant la direction asiatique du groupe Rhodia. Il l’a reécrit en catastrophe avec le responsable

des relations internationales au Grand Lyon Christophe Meunier mais cela n’a servi à rien : Kimelfeld n’a pas été invité à prendre la parole.

FABIENNE LEVY PIED DE NEZLa conseillère régionale Fabienne Lévy (Parti

radical) était aussi à Shanghai. Sur le pavillon japonais à l’expo universelle, elle a utilisé la

serviette chaude traditionnellement remise avec le thé et destinée à nettoyer visage et mains pour

se laver… les pieds. Sous le regard médusé des Japonais et des Français.

JEAN-LOUIS MAIER A L’HEURE CHINOISE

Bluffé. L’horloger Jean-Louis Maier (ci-dessous avec Agnès Couturier) est revenu enchanté de son périple chinois. "La confrontation avec la première ville monde qu’est Shanghai a été très intéressante". Accompagnant les délégations MEDEF et Grand Lyon, Jean-Louis Maier a été de toutes les visites d’usines et d’université (avec mention spéciale pour le campus d’EM Lyon dont il a rencontré les étudiants). « Si j’avais 25 ans, je partirais 5 ans apprendre le chinois et travailler là-bas ! » assure-t-il. JLM en a bien entendu profi té pour visiter la plus grande boutique Rolex du monde (600 m2) qui va très bientôt ouvrir ses portes à Roosevelt House, un immeuble mythique

du Bund construit en 1920. MP

G érard Collomb en Asie, c’est du lourd, du mastoc : les visites d’entreprises s’enchaînent, les rendez-vous avec des patrons japonais alternent avec réception de l’Ambassadeur (sans Ferrero Rocher), visite de la gare de Tokyo dont le maire de Lyon se fait expliquer la rénovation - dans son regard se lit la gourmandise

du bâtisseur qu’il veut être à La Part-Dieu - ou signature d’accords économiques. Ici, c’est une conférence de presse devant les médias japonais, là d’autres déjeuners « restreints », donc en petit comité et surtout sans

journalistes, etc… Ni fumerie d’opium, ni Geisha au programme. Face aux chefs d’entreprises japonais, Collomb est en première ligne. « Pour attirer une entreprise à Lyon, il s’engage comme si sa vie en dépendait » suggère un Jean-Michel Daclin un peu lèche-botte. A Yokohama, ville jumelée avec Lyon, son maire a remercié les Lyonnais d’être venus visiter sa ville. Baliverne. On y est resté deux heures, déjeuner et courbettes asiatiques compris. Les courbettes sont en Asie ce que le baisemain est dans les soirées du Cercle de l’Union à Lyon. Pour Collomb, les Japonais se plient en huit. Pour les autres membres de la délégation, seulement en

deux. Question de préséance. Puis échanges de cadeaux et surtout des cartes de visite. Ce petit rectangle en carton semble être le sésame des relations professionnelles en Asie, autant prisé que les livres d’art emportés par le Grand Lyon.

Après Yokohama au Japon, Shanghai en Chine. Sauf pour Gérard Collomb qui, le matin, prenait la décision de rentrer à Lyon à cause des échauffourées dans le centre de la ville. On ne jouera pas les balances et dénoncer ceux qui, du coup se sont sentis un peu « en vacances ». Mais on a les noms de celles et ceux qui, à peine arrivés à Shanghai trinquaient sur la terrasse du Bar Rouge, une des plus belles vues sur la ville. La délégation lyonnaise va passer son premier jour chinois dans l’enceinte de l’expo universelle. A l’heure du déjeuner au restaurant Bocuse situé sur le toit du vilain pavillon Rhône-Alpes, on se serait cru à une soirée people au cœur de la Presqu’île. On y croise le conseiller régional délégué Thierry Philip, l’horloger Jean-Louis Maier, l’avocat Alban Renaud, le PDG du groupe Gabis Jean Agnès, le couturier Max Chaoul… Lyon sur Huangpu, nom du fl euve qui traverse Shanghai. Tous d’honorables personnes aux yeux du vice-président de l’East China Normal University de Shanghai, lequel nous a invités à « honorer les vice-maires Kimelfeld, Daclin, Dognin-Sauze, Arrue et Buna », arrivés l’avant veille du Vietnam ». Tout est dans le mot « vice »… Dernière étape : Canton, autre ville jumelée à Lyon. Mais un sérieux typhon souffl e au Sud de la Chine.

GÉRARD COLLOMB AU PAYS DU SOLEIL LEVANT

Suivre Collomb en mission à l’étranger est tout sauf du tourisme. Les péripéties n’ont pas manqué lors de son déplacement en Asie : après trois jours marathon à Tokyo, retour précipité du maire pour cause d’émeutes à Lyon et pour fi nir, vol entre Shanghai et Canton annulé pour le reste de la délégation, menacée de disparaître dans un typhon sur le sud de la Chine. Récit d’une semaine digne de "Tintin et le Lotus bleu".

JEAN-LOUIS MANOATABLIER DE VAPEUR

Après sa saison estivale, le viking a mis le cap sur l'Empire du milieu pour un périple de

plusieurs jours à la découverte de ses richesses culinaires mais pas seulement... Le propriétaire

des Planches et du Mercière, associé de la guinguette Paul'O à Vernaison aurait-il des

fourmis dans les jambes ? Il a toujours rêvé de grands espaces, notre viking ! Et c'est peut-être à Shanghai qu'il va se lancer dans une nouvelle

aventure entrepreneuriale. Dans la ville qui accueille l'exposition universelle, accompagné

de sa Pascale, il a multiplié les rencontres et les contacts, notamment avec des investisseurs chinois avec lesquels il envisage d'implanter sur

le Bund un bouchon lyonnais. A suivre... MP


16 NOVEMBRE 2010

NEWS LA VIE ECONOMIQUEPar Yves Espaignet

L’ÉVÉNEMENTCLASSE EXPORT

AN 20Le rendez-vous incontournable des entreprises

désireuses de se développer à l’international est sans conteste le salon Classe Export. Son

succès est le fait du parcours exemplaire d’une famille lyonnaise qui a su prendre en compte les attentes des entreprises. Classe Export apporte l’offre « services » recherchée tant par un temps

fort événementiel autorisant un panorama complet des acteurs institutionnels que par

un suivi de l’actualité avec des magazines et des newsletters spécialisées. Trois pays seront

à l’honneur de la 20ème édition du salon de Lyon, présidé par Marc

Hoffmeister. L’Egypte renforce son attractivité

par sa croissance ; la Tunisie, porte d’entrée

de l’Afrique, conforte sa tradition d’accueil des

PME. Enfi n, Hong-Kong se veut le point d’arrivée pour

s’installer en Chine du Sud. Le salon se tiendra les 23 et 24 novembre à

Eurexpo.

GALILÉOLE TOURBILLON DES IDÉES

Le club très privé de dirigeants, regroupant 80

entreprises lyonnaises, est animé par Jacques

Lefebvre, dont l’ambition est d’offrir un lieu

favorisant un tourbillon des idées. Son principe est simple : « La pensée

commune n’est pas forcément la vérité ». Ainsi, le prochain

conférencier intervenant le 22 novembre n’est autre que Philippe Askenazy qui vient de

publier le «Manifeste des économistes atterrés», ouvrage collectif où plusieurs chercheurs

dénoncent les risques des plans d’austérité menés en Europe. Le tourbillon ne faiblit pas car

Galiléo fête sa dixième année.

www.galileo-concept.com

C ette problématique se retrouve aussi bien dans le fonctionnement de ses services que dans sa démarche à l’international. Le parcours des deux sociétés qu’elle dirige, témoigne de façon suffi samment éloquente de son caractère, un caractère volontaire dissimulé par une évidente discrétion. Revenant du congrès

national des FCE (Femmes Chefs d’entreprise) qui s’est tenu à Arles, elle insiste sur l’importance de telles rencontres où les échanges constituent un creuset de compétences. Elle en retient plusieurs enseignements : «Les femmes à la tête des entreprises manifestent une grande force d’écoute, elles apprécient les conseils et la confrontation des expériences mais elles tiennent également à être une force de propositions». En cela, elle est l’héritière de la présidente fondatrice de l’association FCE, Yvonne Foinant, Maître de forge en voulant affi rmer la parité dans l’univers des dirigeants d’entreprise. Une parité vécue comme l’affi rmation d’une complémentarité des approches. Avec conviction, Anne-Sophie Panseri insiste sur l’importance de la vie de famille: «Elles doivent savoir organiser leurs journées de travail». Mère de trois enfants, elle tient à assumer pleinement ses responsabilités familiales. Cette logique se retrouve dans sa conduite des établissements et encore plus dans le contexte économique présent : « La crise nous demande d’être en adéquation avec nous-mêmes ». Elle est d’une génération qui n’ignore pas l’importance d’aller sur les marchés internationaux, de se confronter à la concurrence étrangère. Confi ante dans le modèle français des PME de 50 à 100 salariés pouvant montrer sa compétitivité y compris vis-à-vis du modèle allemand en jouant la carte du transfert de technologie, elle déclare : « Nous sommes désavantagés sur le plan des ressources fi nancières si l’on souhaite s’implanter mais le développement de réseaux de distributeurs est une autre réponse ». Et de souligner l’atout d’aller à plusieurs sur ces marchés, notamment par le biais des délégations consulaires. Fuyant l’immobilisme, avec son frère, elle vient de lancer Green on Lyon, une start-up de location de vélos à assistance électrique pour les salariés des entreprises. Une question reste en suspens : où trouve-t-elle le temps ? Mavifl ex est une entreprise familiale spécialiste des portes industrielles souples de 80 salariés réalisant un chiffre d’affaires de 14 millions d’euros. Elle dirige également PIL (peintures industrielles) employant dix personnes et fi gure sur la liste Medef pour les prochaines élections à la CCI.

ANNE SOPHIE PANSERI MÈRE ET CHEF D’ENTREPRISE

Elue depuis un an à la tête de la délégation de Lyon des « Femmes Chefs d’Entreprise », Anne-Sophie Panseri, PDG de Mavifl ex (1), tient à affi rmer l’importance des relations humaines dans la conduite des entreprises.

TELEX Le World Forum Entrepreneurship se déroulera à Lyon du 3 au 6 novembre. Le thème principal de cette édition portera sur «les solutions innovantes et entrepreneuriales aux problèmes les plus urgents de la planète à l’horizon 2050». Il s’appuiera sur des expertises abordant des sujets comme «les villes entrepreneuriales», la place de l’innovation. Les deux co-présidents de la manifestation, Patrick Molle, Directeur Général d’EMLYON et Jean-Luc Decornoy, PDG de KPMG, peuvent mesurer le chemin parcouru depuis le lancement en 2008 de ces rencontres internationales à Evian.

LOU, OBJECTIF « X2 » !La démonstration de force du LOU rugby à

Gerland le mois dernier est à retenir ; elle affi rme l’existence d’un large public (35000 personnes) pouvant venir occuper le stade historique de l’OL

si le transfert du club présidé par J.M. Aulas au Grand Stade se réalise. Les enjeux économiques

d’une montée du club lyonnais de la Pro D2 en Top 14 sont lourds. Pour bien fi gurer dans cette élite, les actionnaires du LOU avec en première ligne, Olivier Ginon, PDG de GL Events, savent

que cela demande de multiplier par deux le budget de fonctionnement. Cette saison, celui-

ci est proche de 8 millions d’euros, il faudra atteindre le seuil de 16 pour situer le LOU dans

l’actuel peloton des clubs français.


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www.lyon.cci.fr

ÉLECTIONS CCI 2010 DU 25 NOV. AU 8 DEC.

Votez, ça sert à ça !

Mon problème : “Créé il y a 25 ans, mon commerce a connu en 2008 un tas-sement des ventes tel, que j’ai souhaité réaliser un audit d’activité et de fonction-nement de ma boutique.”

La CCI intervient : “J’ai suivi leur dispositif Performance Commerce. Nous avons complètement revu le merchandi-sing et la disposition des linéaires. 40 % de la surface était occupée par le vin en vrac, qui ne représente que 10 % du chif-fre. Aberrant !”

Et résultat... “J’ai réalisé en 2009 l’un de mes meilleurs bilans. Et aujourd’hui, j’ai l’impression de mieux connaître ma clientèle. Du coup, j’ai plein de projets et de nouvelles idées !”

“Avec la CCI, mon chiff re d’aff aires a décuplé !”Françoise Béatrix, commerçante à la Croix-Rousse


18 NOVEMBRE 2010

NEWS LA VIE CULTURELLE avec Par Jean-Alain Fonlupt JEAN-MICHEL JARRE

EXPERIENCE ACOUSTIQUEAllez, sortons du bois, osons défi er les grands

ordonnateurs du “musicalement fréquentable” et assumons notre affectueux penchant pour les

rengaines électro du régional de l’étape, grand bidouilleur de sons devant l’oreille éternelle :

Jean-Michel Jarre. Que ceux qui préféreraient sacrifi er tout Delherme plutôt que d’avouer un faible pour les créations de ce “jeune homme

à tout prix”, ouvrent grands leurs pavillons auditifs et lui

reconnaissent une rare originalité dans l’expérience acoustique.

Auteur, compositeur, musicien, concepteur de shows, certes

un tantinet mégalos mais spectaculairement bluffants

(Ah ! la démesure du concert de Houston, j’y étais - si, si)

Jean-Michel Jarre a investi la Halle Tony Garnier le 4 novembre pour que tous puissent constater

que sa musique est toujours innovante et redoutablement emballante…

BIJOUX TEXTILESL’ART ET LA MATIERE

Pour le commun des mortels, bijou rime avec matières nobles : or, argent, pierres précieuses... L’exposition “Au fi l de la parure” explore, elle, avec justesse le versant

inattendu de la création textile contemporaine qui joue les entrelacs, le métal tissé, les matières nouvelles injectées, les ailes de papillon brodées, le silicone pulvérisé dans de la fi bre de soie etc. Des parures impressionnantes ou minimalistes, sculpturales ou décoratives, innovantes ou revisitant la tradition qui offrent au corps autant d’accessoires pour sublimer la beauté et échapper aux codes établis… On ne serait d’ailleurs pas contre quelques versions pour homme… Cette expo rare fait entrer défi nitivement le Musée des Tissus (2e) dans l’actualité de son temps…

Superbe ! Jusqu’au 13 février 2010

E galement auteur et comédien, Boëglin, a créé sa propre compagnie, dirigé dans les années 70 le magnifi que (mais disparu) Théâtre lyonnais l’Eldorado avant de prendre la direction du Centre Dramatique National des Alpes. Sa carrière atypique et pour le moins originale l’amène à travailler avec

l’immense Bernard-Marie Koltès et beaucoup en Amérique Latine. Il adapte aussi de nombreux textes et écrit plusieurs pièces dont “Les Aventures de sœur Solange” dans laquelle il dirige Miou Miou sur ce même plateau du Théâtre des Célestins en 2001… Il portera évidemment un regard singulier, voire iconoclaste, sur ce “Prix Martin” ironiquement sous-titré “Une pièce exotique” (elle se déroule… dans les Alpes suisses) et révélera sans doute les vertus dramatiques de l’œuvre de Labiche trop souvent gommées par l’approche majoritairement “vaudevillesque” qu’en font la plupart des metteurs en scène. “Labiche n’est pas seulement un merveilleux amuseur, mais un observateur profond, un railleur qui sait toujours où va son rire”, disait Alphonse Daudet. Et comme il avait raison ! Ses grandes comédies de mœurs et de caractère (“Un chapeau de paille d’Italie”, “Le voyage de Monsieur Perrichon”…) auscultent les travers (égocentrisme, vanité, cupidité, infi délités…) de la bourgeoisie triomphante (du second empire) avec un humour lucide et corrosif d’une étonnante modernité. On y rit beaucoup mais on y rit parfois jaune… tant la férocité des portraits pourrait s’appliquer à nos contemporains. Dans “Le Prix Martin” (décerné à l’auteur du meilleur mémoire sur l’infamie qu’il y a à détourner la femme de son meilleur ami…), on retrouve l’inévitable trio infernal : le mari, la femme et l’amant agrandi pour l’occasion en quatuor. Une situation à géométrie variable dans laquelle “la jalousie semble pur protocole et l’amitié des deux amants plus importante que l’amour envers leur maîtresse commune”… Bref, la mécanique théâtrale de précision de ce petit chef-d’œuvre d’ironie devrait, à l’image du décor alpestre environnant, nous plonger dans les mises en abîmes des relations humaines et sentimentales et nous hisser sur les sommets du rire…

Aux Célestins du 4 au 14 novembre 2010

“LE PRIX MARTIN” VAUDEVILLE REVISITE AUX CELESTINS

Quand trois scènes majeures du théâtre, Les Célestins à Lyon, le TNP de Villeurbanne et l’Espace Malraux de Chambéry, coproduisent la création d’une pièce d’Eugène Labiche, l’événement est de taille ! Surtout si c’est Bruno Boëglin, un de nos plus brillants metteurs en scène qui monte le spectacle.

TELEX La bombe colombienne Shakira passe par la Halle Tony Garnier le 16 novembre. Au programme : “total show”, tubes planétaires, chorés caliente et ambiance “Waka waka”… Température en hausse garantie ! Chargée des relations presse et du Protocole à l’Opéra de Lyon Anastasie Tsangary-Payen, quitte l’institution lyonnaise pour le Théâtre National de Toulouse. On lui souhaite tout le bonheur professionnel qu’elle mérite.

CINÉMA “POTICHE” CATHERINE EN JOGGING

C’est à coup sûr la comédie du mois ! François Ozon y suit l’émancipation d’une femme de chef d’entreprise, “potiche” exemplaire, qui

s’affi rmera, suite à l’accident de santé de son mari, en vraie patronne par intérim prête même

à relever le défi de la politique. Parcours assumé avec un certain culot et une réelle jubilation par

Catherine Deneuve, (impeccable en “jogging mise en plis” comme en “working girl”). Luchini

est parfait en patron macho excessif, Depardieu touchant en ancien amoureux transi, Judith

Godrèche (la fi lle) en clone de Farah Fawcett et Jérémie Renier (le fi ls) en minet blondinet façon

cloclo sont irrésistiblement raccords années 70/80, époque choisie comme toile de fond et

dont l’actu rattrape la nôtre et permet de teinter la satire d’une authentique réfl exion sur notre

société moderne… De l’humour intelligent. Rare non ? En salle le 10 novembre 2010

UNE BOMBE


20 NOVEMBRE 2010

LA VIE GASTRONOMIQUENEWS

Le tout-Lyon gourmand est sous le charme ; séduit par l’élégance naturelle de belles huitres Gilardeau, citronnelle, agrumes et Avruga, enivré par le parfum subtil d’un ris de veau, tarte fi ne aux fi gues, oignons caramélisés, subjugué par le caractère affi rmé d’un pâté croûte de veau, pistaches canard et

foie gras, attendri par la douceur délicate d’une crème brûlée aux fruits d’automne... Huit mois seulement et déjà un heureux évènement avec le trophée du «chef espoir de l’année» décerné à Arnaud Leclercq lors des récents trophées de la gastronomie organisés par le Progrès et les Toques Blanches Lyonnaises. Non seulement ce Lillois de 37 ans a conquis les Lyonnais, mais il a également suscité l’admiration de ses pairs. Naturel et authenticité sont les mots clés d’une cuisine respectueuse des produits. A l’image du décor, auquel Carine et Arnaud n’ont rien changé à l’exception des rideaux, les assiettes affi chent une élégance sans ostentation. En combinant à plaisir les diverses suggestions d’une maison soucieuse de proposer des tarifs accessibles au plus grand nombre, nous avons mesuré combien le chef excelle dans des registres divers. Rustique, la jolie croquette de pied de cochon désossé s’avère légère et «croustifondante». Le tartare de dorade et saint Jacques, avocat lissé combine harmonieusement fermeté iodée et douceur veloutée avec le vif contrepoint d’une larme de piment doux ; même bonheur dans le contraste avec le saumon en gravelax, velouté Dubarry et curry. Feuilleté et nacré, le dos de cabillaud rôti témoigne d’une cuisson parfaite et trouve dans le risotto crémeux de potiron un parfait compagnon de papilles. Tout comme les girolles font un bel équipage à ce lièvre cuisiné comme une royale, tandis qu’une polenta crémeuse en modère les accents puissants. Constant souci d’équilibre que ne trahit nullement un macaron au chocolat et Baileys, poire rôtie et sorbet cacao ; à l’image de desserts conjuguant originalité, légèreté et générosité. En trois mots, la signature du chef.

La Table de Suzanne

39, rue Auguste Comte - Lyon 2 - Tel 04 78 37 49 83

Formules à 14, 17, 19 et 22 euros (déjeuner seulement du mardi au samedi),

menus à 34, 44 et 49 euros. Fermé dimanche et lundi.

LA TABLE DE SUZANNECARINE ET ARNAUD LECLERCQ

Par Jean-Jacques Billon

COUP DE CŒUR « LUDOVIC B. », COMME BONNE ADRESSE ! Trop tard pour la salade de petites seiches au gingembre et citron vert ! Fini le risotto de fruits de mer ! Place au velouté de potiron, au gâteau de champignons des bois ou à un paleron aux carottes. C’est la saison qui donne le ton dans ce petit restaurant repris en septembre par Ludovic Boulgakoff, un Berjalien doué qui a fait ses classes chez Philippe Girardon au Domaine de Clairefontaine avant de rejoindre Guy Savoye à Paris, puis le Bistrot du Palais de Jean-Paul Lacombe et enfi n le Gabion et sa carte marine. Le menu «gourmand» à 18 euros refl ète un joli rapport qualité-prix. Le menu «tentation» porte bien son nom, entre foie gras de canard, chutney de pommes et de fi gues et bar en croûte de sel. Bastien Joly assure le service avec une souriante simplicité. Une adresse qui promet, à l’image d’une carte des vins privilégiant la qualité à la quantité. Ludovic B. – 90, rue Masséna - Lyon 6

Tél 04 37 24 19 28 - Fermé samedi et dimanche

CHASSE PÊCHE ET TERROIR AU PLATO

PIERRE MOLIN OFFRE LES VINSLes vins, c’est pour le patron ! Au Plato, Pierre

Molin propose des mardis soir autour de la chasse, de la pêche et autres splendeurs du

terroir ; menus assortis de grands crus servis à volonté où les convives ne paient que les mets.

Après le colvert et le sanglier en octobre, les têtes d’affi che de novembre seront le lièvre de

Sologne et les vins de Bourgogne (9/11), le bœuf d’Aubrac et les coteaux du Ventoux (23/11).

Avant-goût de fêtes en décembre avec homard, saint Jacques et bourgognes blancs (7/12),

poularde de Bresse, truffes et bordeaux, (14/12) saint Pierre, bar de ligne et vins de Loire (21/12).

Le Plato - 1, rue Villeneuve - Lyon 4

Tel 04 72 00 01 30

CHALLENGE METS ET VINS DE PORTOL’ACCORD PARFAIT

POUR LAURENT DÉRHÉMeilleur sommelier de France, Laurent Dhéré ne défend pas uniquement le vignoble tricolore. En son Auberge du Ru, à Frontonas (Isère), ce virtuose des accords cave et cuisine colore volontiers sa partition d’harmonieuses tonalités venues d’ailleurs, avec la complicité du chef Damien Raphaël. Le duo a remporté le 1er «Challenge accords mets et vins de Porto» dont la fi nale se déroulait à Lyon, avec «le fi let de biche et sa côte, jus aux mûres, purée cardinale à la fl eur d’oranger et friture de betteraves» accompagnés d’un «Porto Vintage 1997, Quinta do Infantado». Encore une bonne raison pour une escapade à l’Auberge du Ru qui propose en semaine une formule déjeuner offrant pour 28 € une entrée, un plat et un dessert

à choisir à la carte, avec deux verres de vin.

Auberge du Ru - 38290 Frontonas -

Tél 04 74 94 25 71 - Fermé le dimanche soir

+ lundi et mardi toute la journée.

En choisissant février pour s’installer 39, rue Auguste Comte, où ils ont succédé à Raphaël Béringer, Carine et Arnaud Leclercq ont mis saint Valentin de leur côté. C’est un véritable coup de foudre que l’on ressent dès le premier rendez-vous à La table de Suzanne.

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22 NOVEMBRE 2010

NEWS BRÈVES DE COMPTOIRPar Marc Polisson

LE CHAMPIONNAT DU MONDE DE PÂTÉ CROUTE IS BACK Encore un grand moment de plaisir festif et gourmand en perspective ! Après une première réussie, la compétition initiée par Audrey Boutron, Arnaud Bernollin, Gilles Demange et Christophe Marguin se tiendra à l’Institut Paul Bocuse. Ce championnat est réservé aux professionnels de la restauration, boulangerie, pâtisserie, traiteurs, exerçant une activité en France depuis 5 ans minimum. Il se déroule en deux étapes, une étape présélection qui juge une recette libre de pâté croûte de viande ou de poisson, et une étape qui juge cette recette. A l’issue de la première phase, 12 fi nalistes seront sélectionnés pour concourir à l’épreuve ultime qui aura lieu le 6 décembre 2010 devant un jury d’exception en présence de nombreuses personnalités. L’an dernier, c’est Florian Oriol (Daniel et Denise) qui avait remporté ce concours aussi sérieux qu’iconoclaste.

DÉGUSTATION CHEZ VAVRO & COErica et Blaise Vavro, cavistes à Lyon depuis 7 ans, font partager leur passion pour les vignerons, leurs vins et leurs histoires. Vavro & Co, lieu convivial et moderne, est déjà le théâtre de rencontres autour du vin avec l’organisation mensuelle de journées dégustation et de cours d’œnologie. Particulièrement attachés à ces moments de partage autour de leur passion commune, les cavistes ont souhaité aller plus loin et rassembler neuf personnalités du monde viticole français lors d’une journée exceptionnelle placée sous le signe de l’échange, du partage, et de la dégustation bien sûr. Seront ainsi présents : Eric Nicolas (Loire), Dominique Belluard (Savoie), Emmanuel Darnaud (Vallée du Rhône Nord), Fabien Geantet (Bourgogne), Michaël Gerin (Vallée du Rhône Nord), Michaël Gerin (Espagne), Thierry Brouin (Bourgogne), Pierre Parcé (Languedoc-Roussillon) et Nathalie Tollot (Bourgogne). SM

Samedi 20 novembre 2010, de 10h à 18h

Vavro & Co - 46, cours Franklin Roosevelt –Lyon 6

Tél. 04.37.24.00.33

LES TROPHÉES DE LA GASTRONOMIE 2010

TONY PARKER AU NESSEn actionnaire avisé, Tony Parker passe régulièrement encourager ses joueurs et ses associés de l’Asvel Basket. Fin septembre, il a ainsi inauguré le nouveau parquet de l’Astroballe avant d’assister à la victoire de son équipe. Troisième mi-temps avec l’équipe du Ness où il a été accueilli par le charmant sourire de Leslie.

■ ■ ■ Retour aux sources. Sur cette terre libanaise qui l’a vu naître le chef étoilé Clovis ouvrira durant l’été 2010 un nouveau restaurant. Géolocalisé à Byblos, face à la mer, et décoré par Pierre Chaduc. « Un truc de fou ! » assure Clovis qui managera sa nouvelle affaire depuis Lyon. ■ ■ ■ Retour sur investissement. Aux confi ns du 6ème, Le Morgon a changé de mains. Jacques Porçu est parti à la retraite (amplement méritée) avec un chèque de 200 000 euros. Nous vous présenterons la nouvelle direction le mois prochain. ■ ■ ■ Retour sur le devant de la scène. C’est à la brasserie Sapristi de Villeurbanne que Bernard Kéguny a reçu les personnalités venues souffl er la première bougie des studios Pixel. ■ ■ ■

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Une salle de la corbeille fort bien achalandée pour accueillir la crème des chefs lyonnais venus assister à cette belle soirée organisée par Le Progrès. Avec en vedettes, Daniel Boulud from NYC et Michel Roth, chef du Ritz.

D îner de gala au palais du commerce. Et 380 convives sur leur 31 comme il se doit dans ces moments-là. Une évidence ? Non, il en faut toujours quelques-uns pour jouer les faux décontractés et arriver débraillés. Ils se sont senti bien seuls, on ne va pas les enfoncer (n’est-ce pas François M ?) A la table d’honneur,

responsables politiques, chefs d’entreprise et chefs de cuisine jouent des coudes. Trois absents de marque : Gérard Collomb et Silvio Iacovino (le premier, attendu à Paris, a préféré sauter dans son TGV lundi soir pour éviter d’être bloqué à Lyon mardi matin pour cause de grève des gros beaufs de la CGT). A l’initiative de Marc Jean et Philippe Lecoq qui désiraient saluer sa dernière année de présidence des Toques blanches lyonnaises, Christophe Marguin (qu’on ne connaissait pas aussi fi n diplomate) s’est vu remettre un trophée d’honneur par Georges Blanc et Daniel Boulud. Ce dernier se voyant attribuer celui de la goujaterie par notre burlesque consœur Nadine quelques minutes plus tard ! Le tout sous les yeux horrifi és de son ancien disciple Frédéric Cote. Autre moment fort, le mot de bienvenue de Guy Mathiolon qui accueillait en son palais les Trophées pour la dernière fois (sous l’œil goguenard de Benoit Soury qui s’y voit déjà). Le président en exercice a salué et remercié les chefs qui lui ont adressé des messages de soutien ces derniers temps. Désigné parrain de l’édition 2010, Pierre Orsi a enfi n lancé la soirée de remise des prix, sous les yeux attendris de son fi lleul…

Trophée des Toques blanches du monde : Daniel BouludTrophée du bouchon lyonnais : Chez Hugon (Lyon 1er)Trophée du vigneron : Jean Chaudet – caveau bugisteTrophée de la bistronomie : Olivier Belval – Mon bistrot à moi (Lyon 6)Trophée du vin de l’année : Eric et Chantal Couderc (Fleurie)Trophée de la cuisine du monde : Le Hoggar (Vileurbanne)Trophée Bio et santé : Alain AlexanianTrophée du sommelier : Fabrice Sommier chez Georges BlancTrophée du chef espoir : Arnaud Leclercq – La table de Suzanne (Lyon 2)Trophée de l’accueil : Fiorello Colatosti – Restaurant Icéo (Lyon 7)Trophée « Grande table » : Georges Blanc (Vonnas)Trophée du chef de l’année : Emmanuel Renaut – Flocons de sel (Megève)

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24 NOVEMBRE 2010

BRÈVES DE COMPTOIRNEWS

I l y a une dizaine d’années, les noms de makis, sashimis ou yakitoris n’évoquaient qu’une nourriture exotique venue du pays du soleil levant. Aujourd’hui, les choses ont changé. Tant et si bien qu’il est impossible de recenser le nombre

de restaurants japonais à Lyon. En l’espace de quelques mois, les chaînes de concept se sont multipliées dans la capitale des Gaules, faisant sérieusement concurrence aux restaurants traditionnels. Les plateaux tournants font de l’ombre aux plaques chauffantes, et on peut désormais en quelques clics passer commande sur Internet pour être livré dans la demi-heure. Prenez Matsuri, le nec plus ultra du fast-food nippon. A l’origine du concept de tapis roulant, cette chaîne implantée à Lyon depuis 1991 n’a jamais fait autant d’émules. Ambiance lounge, design et décors minimalistes, tradition nippone oblige. Les prix relativement élevés pratiqués s’expliquent par la qualité de leurs produits : poisson ultra frais, approvisionnements quotidiens, contrôles qualité très stricts aux normes d’hygiène. Avec ses 4 restaurants sur Lyon, Matsuri a encore de beaux jours assurés. Même s’il doit faire face à une déferlante de nouveaux établissements. Aujourd’hui le sushi est à la mode et se décline en franchises. Les clients sont à la recherche d’un bon rapport qualité/prix, et surtout d’une enseigne qui se veut rassurante quant aux conditions d’hygiène et de fabrication. Xavier Lauthelin l’a bien compris. Il a longtemps travaillé dans l’agro-alimentaire ultra frais avant de lancer en novembre 2007 son concept made in Japan, O’sushi. Ses sushis sont préparés dans un laboratoire externe par des employés et un chef français de culture japonaise, dans le respect des normes d’hygiène : deux livraisons sont assurées par jour, et les produits non consommés se retrouvent à la poubelle en fi n de journée. Mais O’sushi n’est pas le seul à revendiquer la fraicheur et la qualité de ses produits. Sushido, le groupe franco-japonais créé en 1998 par Thanh Nhat, a ouvert son premier sushi-bar européen à Lyon début 2003.

A mi chemin entre restauration classique et restauration rapide, une enseigne a su se démarquer de ses concurrents. Gochi fait aussi partie de ces restaurants qui ont su s’adapter à la demande. Il propose désormais en plus d’un service traditionnel des formules à volonté, à des prix un peu plus élevés que dans les chaînes de concept, ce qui a vraiment tendance à inquiéter les « anciens ». N’oublions pas de citer Sushi Shop, leader du marché de la livraison et de la vente à emporter de sushi. Sushi Shop, c’est l’enseigne qui a littéralement repeint Paris et sa banlieue aux couleurs du Japon avec pas moins d’une trentaine d’établissements en Ile-de-France. Lyon n’est pas en reste avec un établissement ouvert depuis peu du côté de Bellecour,

complété d’ici quelques jours par une enseigne dans le 6ème. Dans la même veine, une autre chaine est présente avec deux enseignes dans la capitale des Gaules (3ème et 2ème), Eat Sushi. Dernier en date à s’installer sur Lyon dans le quartier des Brotteaux, Planet Sushi. Créé en 1998 par Siben N’Ser, un jeune entrepreneur parisien au fl air aiguisé, le concept mise sur des recettes traditionnelles japonaises revisitées, des produits ultra frais, des enseignes tendance au code couleur rose et blanc facilement reconnaissable, des packaging design, et cible ainsi une clientèle résolument branchée en quête de nouvelles saveurs. « Le but est d’amener tout le monde à aimer les sushis avec cette cuisine japonaise fusion » explique Luis Beneta, directeur associé, et de proposer des ingrédients novateurs (roquette, foie gras, coriandre, tapenade…). On est loin du traditionnel sushi saumon. Mais l’originalité a un prix, évidemment. Si l’un des premiers à se lancer dans l’aventure sushi en France aura pris son temps avant de s’implanter à Lyon, il ne compte pas s’arrêter là, avec une ouverture prochaine prévue dans le 2ème d’ici peu. Concurrence entre concepts, surenchère d’ouvertures d’établissement similaires… le marché fi nira par saturer et la fermeture des enseignes les moins solides sera inévitable. Il faudra donc savoir tirer son épingle du jeu pour satisfaire les attentes des gastronomes lyonnais. Affaire à suivre…

LA GUERRE DU SUSHI AURA BIEN LIEUPar Stina Masson et Pauline Rabut

C’est une déferlante ! Bien plus qu’un simple phénomène de mode, le sushi s’est imposé comme une véritable tendance de fond. Les restaurants de sushis à Lyon poussent comme des champignons, et c’est maintenant toutes les semaines qu’un nouvel établissement japonaisant ouvre ses portes. Petit tour d’horizon.

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Enseignes Matsuri O’Sushi Gochi Eat Sushi

Sushi shop

Planet Sushi

Sushi saumon, par 2

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Sushi thon, par 2 4€ Disponible qu’en plateaux mixés

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California saumon/avocat, par 6

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DE VOYAGE


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NOVEMBRE 2010 28

Remerciements : Philippe Crozet (Espace Crozet)


Grenouilles et volailles, 104 ans que la famille Marguin régale aux Échets. Un ancrage puissant dans la tradition gastronomique lyonnaise, Jacky le père a été le premier apprenti de Monsieur Paul, Christophe le fi ls surfe sur les acquis pour déclencher l’offensive avec la création des Toques Blanches du Monde, à terme première représentation de chefs Français expatriés regroupant métiers et savoir faire adjacents. Du lobbying dans le souffl é ! Par Nadine Fageol

Jacky et Christophe Marguin LA VACHE ET LES CUISINIERS

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30 NOVEMBRE 2010

un petit monsieur moustachu à drôles de lunettes et dans l’autre un grand homme dodu arboraient d’improbables maillots de bains fl euris à la mode tropézienne des 80’s. Devant, des gens riaient pis que pendre. Ils se présentaient : Pierre Nallet, l’ami du petit-déjeuner ; Christophe Jaudeau, négociant en vins «gros buveur» ; Jean-Louis Manoa «conducteur de drakkar» ; Philippe Bernachon, grand chocolatier ; Johan Paul, promoteur immobilier et Claude Barnas, spécialiste du champignon des bois. Exigeant le silence, un homme avec une boîte noire dans les mains, remisa les rieurs dans les coins. L’éleveur les rapprocha, elle et son veau, entre les deux baignoires. L’eau mousseuse sentait l’inconnu, décidemment quelque chose ne tournait pas rond. L’homme actionnait la boîte noire, c’était nouveau, pas compliqué et ça changeait du spectacle des trains. Elle décida donc de rester zen. Seulement confronté à tant de nouveautés, le petit fi nit par chier jaune. Une bouse bien liquide. La vache savait bien qu’elle n’allait pas au salon de l’agriculture, il lui manquait une

corne, mais elle avait pensé au pire. L’abattoir. Seule la jeunesse du petit l’en avait dissuadé. Clic-clac, c’est dans la boite. L’éleveur rapatrie la vache et son veau dans le camion et s’en va offrir une plume de paon à la journaliste parce que fi nalement la vache était tombée dans un reportage déglingue fomenté par Marco. S’ensuivit un de ces déjeuners d’hommes, à la diable bien canaille.

«Quand tu as un riche et un pauvre qui travaillent ensemble, le riche prend tout au pauvre», Marguin père et fi ls régalent et les amis chambrent à tout va. «On fait les cons mais on est super sérieux» laisse tomber Christophe. Ainsi va la vie aux Échets, les hommes plantent le grain que les femmes font pousser. 104 ans que ça dure. Christophe est tombé dans la marmite un jour de Noël, il y a 42 ans. Un enfant roi, celui de Jacques et Adrienne. Jacky est simplement le premier apprenti de Monsieur Paul et travaillera ensuite auprès de Fernand Point. On évolue en pleine légende gastronomique lyonnaise. L’incorrigible

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EN COUVERTURE

Depuis le départ à l’aube, bien des questions la taraudaient. Où est-ce qu’on pouvait bien les mener ? Le camion qui avançait cahin-

caha sur les routes de Lozère avait retrouvé stabilité et vitesse sur l’autoroute. Devant les garçons papotaient. Il y avait Yves Rémoulet le restaurateur fada d’aligot qui, lors de ses passages à la ferme, ne manquait jamais de la reluquer et Serge Decroix, son éleveur de pouliches à Saint-Amans. Décidemment, elle ne comprenait rien à ce voyage, quand le véhicule s’arrêta. Le petit se pelotonna contre elle. La porte s’ouvrit, ils étaient dans la grand rue des Échets, village proche de Lyon. L’atmosphère calme la rassura, un orage venait encore de craquer. Des couinements, plus exactement des rires masculins s’échappaient du restaurant tout proche où, par une porte dérobée, ils fi rent une entrée stupéfi ante. On était manifestement dans un bar du temps des gens heureux. Curieusement, trônaient deux baignoires telles celles que l’on trouve parfois dans les champs de Lozère. Dans la première,

1 - Claude Barnas, le restaurateur Yves Rémoulet, Christophe Marguin, l’éleveur Serge Decroix et José Sanchez (FCH) 2 - Trois générations de Marguin assis : Jacky, Victor et Christophe. Debout (à la tunisienne), Adrienne et Yvette.

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32 NOVEMBRE 2010

EN COUVERTURE fêtard au bagout fl euri en a retenu et

transmis à son fi ls un ancrage profond dans la tradition et le respect allant avec. Pendant que grenouilles et volailles dombistes menaient la danse sur le piano des Échets, Jacky livrait sa version du souffl é au Grand-Marnier, divine, et Christophe démarrait le processus de l’apprentissage : Hôtel de Paris** à Moulins, Taillevent, l’armée en cuisine, le Lutecia à Paris. Au Crocodile*** à Strasbourg, il a la révélation lors des préparatifs d’un dîner du sommet du G7 en 1989. Il raffole de l’intensité de l’instant et décide de mémoriser ces grands moments en collectionnant les menus : 1500 menus représentant trois siècles d’histoire gastronomique à l’Élysée. 150 menus de la cour d’Angleterre. En 1996, en récompense du concours Taittinger, il fi le aux USA, accueilli à la Maison Blanche, Reagan lui offre six menus ! Évidemment, il a des rêves de gosse comme celui de recevoir un jour le président français. Mais ce garçon bonhomme, d’une franchise de déconcertante à cassante, possède un incroyable carnet d’adresses. Arrive la proposition d’ouvrir un restaurant à la Cité Internationale, il appelle à la rescousse le bocusien Frédéric Berthod et pour compléter le tour de table Mathieu Viannay. L’amitié

n’a pas de prix, il s’en réfère à un avocat qui préconise un nombre égal de parts. «Que l’on se plante ou que l’on réussisse, on reste sur un pied d’égalité». «Famille, amis et tradition», les trois mots qui le font avancer chaque jour. À commencer par Nicole, la prof de gym devenu épouse fi dèle, bosseuse invétérée au restaurant et indépendante. Marguin aime à secouer le cocotier histoire de cueillir l’avenir. En 1993, il rejoint l’amicale des Toques Blanches de Lyon et sa région dont les retrouvailles mensuelles se gorgent de casse-croûte et de boules lyonnaises. Le président Pierre Orsi attaque la structuration de l’association, mission poursuivie par Guy Lassausaie. Secrétariat, avocat… Arrivé au poste, Christophe lance une démarche d’entreprise et cultive l’esprit d’ouverture -non sans grincements- à «la cuisine des femmes, aux petits bistrots…». Car auparavant il a pris conseil auprès des anciens, Bocuse, Lacombe, Orsi. En revanche, c’est seul qu’il décide de créer les Toques Blanches du Monde. L’appellation peut paraître présomptueuse mais l’objet a de l’envergure.

Notre homme est en train de constituer un réseau mondial des cuisiniers français expatriés regroupant métiers et savoir faire

adjacents, agroalimentaire, porcelainiers… L’objectif n’est ni plus ni moins que de constituer une force de lobbying de la gastronomie française dans le monde : «En France, on se la joue trop perso dans un secteur où la concurrence germano-helvético-autrichienne est organisée à l’international ». 110 membres dans 20 pays en un an, Guillaume Gomez de l’Élysée nommé délégué pour l’Europe et Patrick Lannes de Dubaï pour le Moyen-Orient… Le site toques-blanches-du-monde.com fédère et répond aux attentes de la communauté. Déjà les ambassades en quête de personnel talentueux exploitent la manne. Mais comment fait-il tout ça ? Vite, à l’inverse des réunions amicales, il avale des litres d’eau et cinq cuillères du souffl é paternel. Philippe Bernachon effectue chaque matin une revue de presse personnalisée par téléphone et la veille informative se poursuit au gré des coups de fi l. Jusqu’à Jacky qui, entre deux biscuits, dix revues et une virée, l’alimente en tuyaux essentiels. Depuis janvier 2009, Marguin « le tradi » élabore les menus et forme les chefs du centre Léon Bérard à la demande de Jean-Robert Greslin. On ne l’attendait pas forcément là. «J’aime les contacts et je bosse par passion». Respectueux mais diffi cilement impressionnable. O

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3 - Une nouvelle victoire pour le gastro-gang de Lyon People4 - Rétention d’eau. A ce jour, Philippe Crozet n’a toujours pas pu récupérer ses baignoires

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34 NOVEMBRE 2010

EN COUVERTURE

Concours de toques mouillées à la piscine du Rhône où Lyon People avait convoqué les chefs cuisiniers lyonnais pour une séance photo qui restera dans les annales de l’association présidée par Christophe Marguin. Par Marc Polisson

SE JETTENT À L’EAULes Toques blanches lyonnaises

Remerciements : Thierry Braillard (adjoint aux Sports), Grégory et Lazare (Piscine du Rhône) e


35 NOVEMBRE 2010

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lA l’occasion du 75ème anniversaire des TBL,

75 chefs ont pris un bain en cette belle matinée d’été indien. Il a fallu en pousser quelques-uns mais l’effet de groupe a joué à fond sous la direction de Marco qui s’est pris, l’espace d’une heure, pour Spencer Tunik. Avant de fi nir à la baille avec son gâteau d’anniversaire ! Le caleçon de bains à fl eurs du président, le retard bien calculé de Jean-Paul Lacombe, les bombes et les viennoiseries de Philippe Bernachon, le petit-déjeuner préparé par Arnaud Languille-Clostan, la descente en toboggan de Joseph Viola… autant de moments collector à voir et à revoir en vidéo sur le www.lyonpeople.com !

e) et Jean-Louis Coste (Ville de Lyon)


36 NOVEMBRE 2010

EN COUVERTURE LES TOQUES BLANCHES LYONNAISES SE JETTENT À L’EAU

Une bombe, ce Fred from New York ! Clap de fi n ! Place à la baignade…

Philippe Bernachon s'emploie à vider la piscine !

Christophe Marguin à l’assaut !

Encore un anniversaire bien arrosé pour le rédac chef de Lyon People

Franck Delhoum, Laurent Rigal et Olivier Paget

Philippe Bernachon allume le gâteau d’anniversaire de Marco…

Le toboggan by Arnaud Languille

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38 NOVEMBRE 2010

PEOPLE STORY

Une nuit avec l’équipe d’Olivier Marchal, lors du tournage d’une scène mythique du fi lm « Les Lyonnais » au château de Fléchères, dans l’Ain. Bravo à Ambre Sansonetti pour les décors. On s’y est cru. Flash back. Par Caroline Auclair

AVEC LE GANG DES LYONNAISLa vie de château


39 NOVEMBRE 2010

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Gros Jeannot (François Levantal) accueille Monmond Vidal (Dimitri Storoge) à Fléchères


40 NOVEMBRE 2010

PEOPLE STORY

2 0h30, un lundi de septembre, à Fareins dans l’Ain. C’est sous la tente catering dédiée au dîner de l’équipe d’Olivier Marchal que débute une longue nuit

de cinéma. Après Philippe de Broca qui avait choisi ce château du XVIIème siècle comme site de tournage du «Diable par la queue», avec Madeleine Renaud, Yves Montand, Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle et Marthe Keller, l’ex fl ic reconverti en réalisateur s’est inspiré d’un fait réel pour tourner une des scènes phares de son fi lm «Les Lyonnais». En juillet 1972, gros Jeannot, un des fondateurs du Gang des Lyonnais, alors propriétaire du château, organise une soirée digne de Gatsby Le Magnifi que pour le faste, avant de disparaître mystérieusement. Attablés juste derrière les acteurs principaux de la scène de ce soir, nous apprenons que Monmond Vidal, qui devait faire partie des convives de la soirée, nous rejoindra plus tard. « Il est venu mais a fi nalement décidé d’aller déguster quelques grenouilles dans une auberge voisine », confi e un membre de l’équipe. On ne l’envie pas : salade, steak et gratin sont tout simplement délicieux. Renseignements pris, la responsable de la cantine est une des meilleures de la profession. Et le milieu du cinéma se l’arrache. Très vite, la tente se

vide. Il paraît temps de rejoindre le parvis du mythique château. Devant nous, les fi gurants se pressent, endimanchés plus qu’habillés, de vêtements années soixante-dix.

Sur le parvis du château, une vingtaine de voitures de collection scintillent sous un éclairage magique. Des ballons à hélium en sont la cause. Renseignement pris, il vous en coûtera 10 000 euros pour illuminer votre fête privée d’une lumière de cinéma. Mais chut, la première scène de tournage débute. Derrière nous, Monmond Vidal vient d’arriver. Discret, il redécouvre les lieux. L’un d’entre nous se risque à lui poser une question : «Etes-vous déjà revenu ici depuis ?» «Non, c’est la première fois depuis 37 ans» glisse-t-il avec un ton qui n’incite pas à relance. Devant nous, un coupé Alfa Roméo démarre en trombe avant de freiner brusquement sous le perron. Le chasseur ouvre la portière pour laisser descendre Monmond Vidal. Six prises seront nécessaires. La boite de vitesse de l’Alfa n’y résistera pas. La prochaine scène se déroule sur l’esplanade du château. A gauche, sur un des écrans de la régie, on découvre un zoom sur l’antichambre des chasses et ses fresques d’époque. Une créature sublime, en cuissardes bleu électrique, mèche à la Farah

Fawcett et fard à paupière bleu ciel, semble avoir besoin d’être réchauffée. « Oui, j’ai froid » confi e-t-elle. La jeune femme semble ne pas avoir de collant sous ses bottes. «Quant aux bottes, ce n’est pas mon idée, mais celle de la chef costumière – Agnès Falque, NDLR». On la rassure vite : «Elles vous vont très bien». Rassurée, la belle bat des cils, faux bien sûr. A quelques mètres, le chef Philippe Brossault offi cie dans le rôle de Paul Bocuse, artisan du pantagruélique diner de l’époque. Au menu : faisans en croute, canards en volière et cochons de lait. «On a travaillé tout le week-end pour concocter les plats de cette soirée». On s’y croirait… La mise en scène semble plus vraie que nature. Un coup d’œil vers la silhouette blonde qui semble avoir toujours aussi froid. Puis Yorick Kalbache, le directeur de production débarque, lance un regard circulaire sur la salle, avant de taquiner deux comédiens qui plaisantent avec de jolies fi gurantes. «La nuit va être longue» annonce-t-il. Nous, on n’a pas vu le temps passer et nous avons même eu du mal à convaincre un de nos amis de rentrer. La faute aux cuissardes bleues… O « Les Lyonnais » d’Olivier Marchal – sortie annoncée pour l'automne 2011

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1 - Edgar Marie, Monmond Vidal, Fanfan et Maxou. Retour à Fléchères 37 ans plus tard2 - Fléchères, mai 1974. Un an après la fastueuse soirée, Caroline Auclair avec sa mère et une amie, à l’issue d’un déjeuner organisé par un banquier lyonnais. La bourgeoisie discrète loue alors le site pour des mariages, déjeuners et cocktails d’affaires.3 - Olivier Marchal délivre ses dernières consignes à son acteur François Levantal (gros Jeannot)4 - A l’occasion de la soirée de fi n de tournage au Docks 40, concert live de Tchéky Karyo 5 - Durant le tournage en région lyonnaise, les stars du fi lm ont élu résidence à l’Orangerie, la jolie maison d’hôtes de Marie Guyot à Tassin

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LE BARTHOLOGUEDejan Lovren

Chaque mois, un illustre représentant du monde sportif s’allonge sur le divan de l’infi rmier Barth, ancien interné des hôpitaux de Lyon qui délaisse caméras et micros pour enfi ler blouse blanche et stéthoscope. Le défenseur croate Dejan Lovren - assisté par l’interprète Miralem Pjanic - se prête au jeu ce mois-ci sur le divan d’Iceo.


43 NOVEMBRE 2010

Q ue fais-tu quand tu ne fais rien ? Je passe beaucoup de

temps avec Miré (Miralem Pjanic, le traducteur du jour). C’est ciné, télé, resto et bien entendu shopping ! J’aime tellement m’habiller qu’on m’appelle Dolce ! (Rires)

Quelle est la première chose à laquelle tu as pensé en arrivant à Lyon ? Mais comment vais-je faire pour m’imposer et jouer rapidement.

Florian Maurice est pour beaucoup dans ta venue à Lyon. Je sais qu’il lit le Barthologue chaque mois, est-ce que tu as quelque chose à lui dire ? Je voudrais le remercier de m’avoir fait découvrir un club comme l’OL. J’ai beaucoup de respect pour Florian et je suis toujours en contact avec lui, c’est un bon mec. Crois-moi, je ne dis pas ça en pensant à moi, mais Flo a vraiment beaucoup de talent pour découvrir de futurs bons joueurs.

Que vont dire tes potes en lisant cet interview ? Peut-être vont-ils me découvrir autrement…

Pourquoi ? Tu penses renvoyer une image qui n’est pas la bonne ? Je ne sais pas quelle image je renvoie, mais je peux te dire que je crois être un garçon cool qui ne dit du mal de personne.

Les Lyonnaises sont-elles plus jolies que les fi lles de Zagreb ? Bien sûr ! Je les trouve beaucoup plus séduisantes et surtout ce sont de grandes communicatrices !

Certains pensent que tu vas bientôt être le patron de la défense de l’OL, quel est ton avis ?Je ne vais pas te raconter d’histoires, ça me fait du bien d’entendre ça ! Compte sur moi pour travailler et devenir indiscutable. Je suis à Lyon pour ça et je vais m’en donner les moyens.

Quelle est la partie de ton corps que tu détestes ? Tout le monde me dit que j’ai des dents de vampires, alors mes

dents !

Et celle que tu préfères ? Mes yeux… Ils peuvent être ceux d’un ange mais aussi d’un démon… Et pour te dire la vérité j’aime assez ça !

Quel est ton pire défaut ? Je suis le plus grand colérique que tu connaisses, j’ai beaucoup de mal à relativiser, je me mets donc beaucoup de pression pour rien… Je manque de patience.

C’est facile d’être ton pote ? Si tu me respectes et que tu as des valeurs, je peux être le meilleur ami du monde, sinon…

Quel est le défaut que tu ne supportes pas chez les autres ? Le mensonge, même si avec le temps j’arrive facilement à détecter les mythos. Je n’aime pas non plus les gens qui ne parlent pas, je trouve ça étrange.

As-tu déjà eu envie de tout plaquer ? Non, pourquoi ? Je fais le métier que j’aime et c’est toute ma vie.

Que regrettes-tu le plus de Zagreb ? Même si c’est une phrase toute faite, ma famille bien sûr…

Ton pire coup de blues à Lyon ? Je ne pourrai pas te dire que j’ai eu un vrai coup de blues mais c’est vrai que lorsque tu as envie de parler, le téléphone ça ne vaut pas un petit café en famille ou avec des potes… Parfois c’est diffi cile.

À quand remonte ta dernière cuite ? Juste avant d’arriver à Lyon, j’ai organisé une belle soirée pour fêter mon départ.

Tu aimes les interviews ? Pas vraiment, je n’aime pas être au centre de l’attention. Mais je sais que ça fait partie de mon métier alors il faut rester pro.

On change, c'est toi qui me poses une question… Depuis que je te connais tu es toujours bien habillé, est-ce que tu as un styliste ou tu t’habilles tout seul ? O

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44 NOVEMBRE 2010

PEOPLE ECO

La bijouterie Beaumont & Finet, écrin raffi né et contemporain, est installée au 100 rue du Président Edouard Herriot depuis maintenant 2 ans. Dédié aux bijoux et aux plus grandes marques de joaillerie et d'horlogerie, l’espace ouvre ses portes à de nouvelles venues dans le paysage de la joaillerie française, promises à un bel avenir... Par Stina Masson

BIJOUX DE FAMILLEBeaumont & Finet

D iamants, saphirs, rubis, émerau-des… sertissent leur quotidien depuis leur plus tendre enfance. Thierry Beaumont et Ludovic

Finet ont repris le fl ambeau familial qui brille depuis 1836 et tiennent d’une main de maître la maison Beaumont & Finet. Guidés par cet amour des femmes et leur passion commune pour la gemmologie, les deux esthètes repré-sentent la sixième génération à la tête de cette belle enseigne qui emploie 12 salariés, dont qua-tre sont affectés à l’atelier, sis au dernier étage de la boutique. Ces petites mains agiles sont à l’origine de toutes les créations Beaumont & Finet qui constituent 70% des ventes. «Nous ré-fl échissons avec le client au bijou souhaité, dessi-nons plusieurs esquisses jusqu'à l'obtention de la pièce désirée, réalisée ensuite dans notre atelier» explique Thierry. Un premier bijou élaboré en cire ou en métal permet de donner au client une idée concrète du bijou rêvé. «L’atelier intégré nous permet de surveiller le suivi et donne une grande réactivité dans la fabrication» complète Ludovic. Aux côtés des Boucheron, Baume et Mercier, Fred ou Hermès, les deux associés ont tenu à mettre en avant trois marques françaises qui commencent à se faire un joli nom et à riva-

liser avec les plus grands : Morgane Bello, marque de joaillerie fi ne, réputée pour ses pierres translucides aux couleurs acidulés que les jeunes fi lles collectionnent, Ginet-te_NY et ses bijoux en or fi n devenus ultra-branchés et véritables « must-have » de New-York à Tokyo, et enfi n Messika. Derrière ce nom, Valérie Messika - fi lle d’un diamantaire parisien - développe des créations fortes et modernes uniquement dédiées à la reine des gemmes. Le succès de sa création «move», ou un trio de diamants oscille au gré des mouve-ments, traduit la forte personnalité de la créa-trice, avec des pièces aériennes et élégantes. «Une marque au potentiel incroyable» estime Thierry. Autant d’histoires de passions, d’émo-tions et de créations, qui ont su séduire Thierry Beaumont et Ludovic Finet. o

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46 NOVEMBRE 2010

PEOPLE ECO

La soirée de lancement de www.mecenova.org, 1er site internet gratuit dédié à la mise en relation des associations et entreprises désireuses de devenir mécènes a été suivie par de nombreuses entreprises partenaires venues apporter leur soutien. Par Stina Masson

LANCE SON SITE DE RENCONTRESMecenova

L e projet a été lancé par IMS-Entreprendre pour la Cité - association créée en 1986 par Claude Bébéar - dont l’objectif est

de promouvoir la responsabilité sociétale des entreprises. Marie-Pierre Brunet, responsable d’IMS Rhône Alpes, souligne : «Un nouveau palier est dorénavant franchi vers toujours plus de cohésion sociale grâce à ce nouvel outil virtuel dédié au mécénat. Il s’agit bien de démultiplier le nombre de mises en relation entre les entreprises et les associations avec ce site gratuit et ouvert à tous». Concrètement, les entreprises s’enregistrent en quelques clics, expliquent les modalités de leur engagement et, à travers des critères de sélection, ciblent un partenaire associatif. De leur côté, les associations exposent leur projet, et leurs besoins, au-delà d’une simple sollicitation fi nancière. Parce que «peu à peu, le mécénat va s’imposer dans les esprits», soutient Najat Belkacem, adjointe au maire en charge de la vie associative. Jean-

Yves Guyon, membre fondateur de l’IMS et directeur général d’Apicil, note «une réelle volonté de la part des entreprises de participer à la solidarité». Le groupe s’engage lui-même à hauteur de 14 millions d'euros en faveur du handicap, du grand âge, du retour à l'emploi et de la prévention santé. «Il est important que les actions de mécénat soient en cohérence avec les métiers et les valeurs de l’entreprise».

«Il y a mille façons d’aider une association» souligne Laurent Arnaud, secrétaire général d’OL Fondation, venue en aide à Scène 7, une association dédiée à la création artistique, en manque de locaux. Un des éléments clés d’un partenariat réussi : la proximité, nécessaire pour mener à bien des projets communs et instaurer une dynamique vertueuse. Bernard Fontanel, président du MEDEF Lyon-Rhône et partenaire de l’opération, a rappelé l’importance de «donner du sens aux entreprises», et loue «la

solution opérationnelle et l’accompagnement aux entreprises engagées dans des actions de solidarité» rendus possible grâce à Mecenova. Abdénour Ain Seba, président du CJD Rhône-Alpes, Christian Coutin, directeur du développement durable pour le groupe SEB et Yolande Azzout, responsable communication pour Véolia Eau sont également intervenus afi n d’expliquer leur rôle de soutien et leurs actions de mécénat. «Mecenova compte déjà 70 entreprises dont 60 qui font du mécénat en Rhône-Alpes, l’objectif est d’atteindre les 100 entreprises d’ici la fi n de l’année» précise Domitille Chavatte, responsable Mécénat et Partenariats Solidaires d’IMS Rhône Alpes. Le site www.mecenova.org vise à s’ancrer dans les territoires et va proposer un événement type «speed-dating» afi n de se faire rencontrer les associations et les entreprises inscrites sur le site. Pour que la solidarité virtuelle se transforme en actions concrètes. o

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Jean-Yves Guyon (Groupe Apicil), Marie-Pierre Brunet (IMS-Entreprendre pour la Cité) et Pascal Housset, président d’Entreprendre pour apprendre

Domitille Chavatte, Najat Vallaud-Belkacem, adjointe au maire et Marie-Pierre Brunet (IMS-Entreprendre pour la Cité) Jean-Yves Guyon et Bernard Fontanel (Medef Rhône)

Présentation des intervenants


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48 NOVEMBRE 2010

PEOPLE ECO

En 2010, Schweppes crée l’événement avec une nouvelle collection de canettes dédiées au monde de la nuit. 200 ans après sa création, le soda reste au top de la branchitude.. Par Stina Masson

S’HABILLE POUR LA NUITSchweppes

L orsque Jacob Schweppe lança sur le marché en 1783 le soda qui porte son nom, il était loin de s’imaginer que la marque allait lui survivre deux

siècles plus tard, et devenir le plus ancien soft drink au monde. Depuis, le groupe Orangina Schweppes a parcouru un bon bout de chemin en se plaçant numéro un des boissons aux fruits en France. Après Oasis et Orangina, deux des marques phare du groupe, 2009 sonne le réveil de Schweppes. Un rachat par le groupe japonais Suntory et une égérie de luxe en la personne de Nicole Kidman participent à la renaissance de cette boisson âgée de 227 ans. La marque adopte avec réussite les codes d’un univers premium haut de gamme, adaptés à la clientèle raffi née de la boisson aux extraits de quinine et d’orange amère. Schweppes sort le grand jeu, et part maintenant à l’assaut du monde la nuit. Damien Huillard, directeur régional Orangina Schweppes, nous explique la stratégie adoptée par le célèbre tonic.

Edition Spéciale Nuit. Schweppes vient de lancer un nouveau design chic et étonnant avec cette collection de «slim can» de 25 cl phosphorescentes dédiées aux noctambules. Derrière l’Edition Spéciale Nuit, le célèbre tandem de créatifs Fred & Farid, qui a signé les dernières campagnes Schweppes, et a recouvert les saveurs Indian Tonic, Agrum’, Lemon et Dark Side d’une tenue chic et graphique. Couleurs vives, carrés, lignes et cercles s’entrechoquent pour un résultat esthétique qui parle à la cible et redonne un coup de jeune à la marque. Le design des canettes constitue un pas de plus vers la construction de cette image glamour et branchée, c’est un élément clé car c’est le premier contact «physique» entre la marque et le consommateur. «Il fallait un design classe, élégant et qui attire l’attention d’une population qui aime sortir, faire la fête et qui attend toujours d’être surprise». Pari relevé avec brio par les deux créatifs. Damien Huillard espère ainsi imposer un nouveau mode de

consommation dans les établissements de nuit, «à l’espagnole», ou l’on sert systématiquement la canette avec le verre. Les clubbers pourront ainsi apprécier la géométrie psychédélique du design dans toutes ses nuances et ses refl ets lumineux. L’intérêt est double : «Positionner la marque comme soft accompagnant les alcools forts» mais également comme «une boisson classique à boire qui, comparée aux energy drinks facilement perçus comme dangereux, sera dépeinte comme plus saine» poursuit Damien. Il pourra compter sur son équipe lyonnaise constituée de Thomas Durand et David Tavira, entre autres (6 autres collaborateurs sont présents sur les départements rhônalpins) qui se feront le relais entre la marque et les établissements de nuit. o

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52 NOVEMBRE 2010

PEOPLE ECO

La société Dynamic View, experte en solution d’affi chage dynamique, commence à se faire une place au soleil dans le monde de la communication interactive. Et ne compte pas en rester là, selon son fondateur Julien Bourgeois et son nouvel associé, un certain Rémy Vercoutre. Par Stina Masson

LE TANDEM SPORTIF DE DYNAMIC VIEW

Inondés par des méthodes de communication dites «nouvelle génération» parfois un peu confuses, les consommateurs sont sollicités de toute part. Entre «réseaux sociaux»,

«blogs», ou «marketing viral», autant de mots à la mode qui possèdent cependant un dénominateur commun : le multimédia. Julien Bourgeois, entrepreneur malin, intègre très tôt ce virage de la communication «classique» à la communication virtuelle et crée sa société en 2002. Avec un but précis : l’utilisation de l’affi chage dynamique afi n de faire parvenir un message clair, et surtout à un public ciblé, clé d’une campagne de com’ réussie. Dynamic View propose ainsi une foule de solutions multimédias personnalisées selon les desiderata des clients. Une partie web, avec la création de sites internet et d’interfaces web, une partie vidéo, avec la création de fi lms publicitaires, de clips institutionnels ou de reportages vidéo (la société gère le process de A à Z, de la conception du scénario à l’animation 3D en passant par la réalisation) et pour fi nir la gestion du contenu. « C’est cet ensemble de savoir-faire qui constitue l’affi chage dynamique » assure Julien. C’est ainsi qu’est née Lyon VIP TV il y a 3 ans, réseau d’écrans et de contenus présents dans plus de 70 bars, restaurants et boutiques à Lyon. Météo, horoscopes, infos locales, spots annonceurs, les programmes sont mis à jour quotidiennement, le but étant « d’informer les clients de nos clients ». Mais ce canal de télé interactive n’est qu’un petit maillon de la toile tissée par Julien, complétée par de nombreux autres réseaux internes tels Fly on

TV, Jack Holt TV, Aviva TV ou Delorme Auto TV et bien d'autres. Les forces de la société ? «Tout gérer en interne, maitriser à la fois la partie technique et graphique (les 3 infographistes maison sont à la pointe du métier), et bien sûr la possibilité d’offrir un contenu personnalisé aux clients», précise son fondateur. Ce commercial né, doué pour les relations humaines, aime relever des challenges. «Le plus satisfaisant étant de convaincre le client, même si celui-ci n’est pas forcément réceptif aux nouvelles technologies». C’est ainsi qu’il a réalisé, avec ses équipes –dont le talentueux Fabrice Mancini -, aussi bien le fi lm des 10 ans de Lyon People qu’un spot institutionnel sur le retraitement des eaux usagées pour Veolia. En y apportant sa patte truffée d’effets spéciaux et 3D l’équipe de Dynamic View a réussi à rendre ce sujet ludique et didactique, pari pas forcément gagné à la base. Korloff ou Mc Donald comptent parmi les enseignes qui ont fait confi ance à la société.

Un associé qui compte bien marquer des buts. Relever des challenges, c’est aussi un moteur pour le charismatique Rémy Vercoutre. Dans sa carrière de footballeur professionnel, bien sûr, mais également hors du terrain. « Il était important pour moi de faire quelque chose en dehors du foot, d’être stimulé intellectuellement et d’avoir de nouveaux projets » confi e t-il. Tout débute par une histoire d’amitié entre les deux hommes, et aboutit depuis quelques mois à une collaboration professionnelle à l'initiative du

footballeur avide de nouveaux challenges. En devenant l’associé de Julien – il rentre à hauteur de 30% du capital de la société – il apporte son regard de novice - mais néanmoins passionné de nouvelles technologies - sur les projets en cours. En effet, pas toujours évident pour le jeune chef d’entreprise de 32 ans d’avoir le recul nécessaire pour toujours faire les bons choix. De plus Rémy ouvre un champ de possibilités lié au domaine du sport, milieu si cher à notre entrepreneur et basketteur à ses heures. «Beaucoup de clubs ont besoin de communiquer sur leur image mais n’ont pas les bons outils, ni les bonnes personnes» affi rme Rémy en connaisseur. C’est ainsi que le gardien de but, homme de réseaux et de contacts, compte aider Julien à proposer des solutions de communication multimédias auprès d’acteurs du monde du sport. Et de poursuivre ainsi dans la lignée du rhabillage du jingle de l’émission «le bus de l’OL» sur OL TV, à la sauce moderne et percutante. De belles perspectives d’avenir pour ces deux ambitieux qui fourmillent d’idées, tout en gardant la tête bien vissée sur les épaules. La prochaine étape ? L’embauche d’un collaborateur pour épauler le cameraman. «Et pourquoi pas féminiser un peu l’équipe créative» conclut Julien, à qui il manque peut-être une sensibilité féminine afi n de compléter sa palette de talents déjà bien fournie. o

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Julien Bourgeois et Rémy Vercoutre


54 NOVEMBRE 2010

STYLE FOOD

D ésormais, l'ambiance est toute changée. Yann Orgelin fi gure en bonne place dans le guide Champérard. Parmi les habitués de

Poivre d'Ane, le promoteur immobilier Fabrice Lenoir. Deux espaces permettent de servir plus d'une quarantaine de couverts. Dans l’arrière-salle, on mange sur une table d'hôte. Christophe Marguin propose aussi cette formule dans sa respectable demeure des Echets. L'avocat Luc Chauplanaz nous accueillit en compagnie de son associée Raoudha Boughanmi, de Bruno Vernay, directeur du service économie du journal Le Progrès, de sa collègue Nathalie Degardin, et de l’avocate Cécile Pesson. Là, on mange comme dans une cuisine de campagne,

entourés d'oripeaux militaires de toutes les guerres que nous avons perdues. Certains prétendent que Luc Chauplanaz a développé des vertus de juge de paix à la façon du noble père de Nicolas Restif de la Bretonne. Relisez "la Vie de mon père". Marco qui vient de fêter les dix ans de Lyon People - œil de crotale dans un corps de jeune jars solognot - jaugeait cette assistance studieuse. Le plat du jour (11€) était un exquis gratin de macaroni au jambon. Les formules : plat et dessert (14€). Entrée, plat et dessert (16€). Le tout fut raisonnablement arrosé d'un Mouton Cadet 2007 et d'un Sang de Toro, vin de Catalogne dans l'esprit du Lacrima Christi italien. En ce moment, Yann vous propose le Pluma de Pata negra au pesto

et sa ratatouille, les grenouilles fraîches, et une entrecôte du Dakota. Menu à 35€. Ce qui était vraiment délicieux ? Le moelleux au chocolat maison, servi midi et soir. Le Saint-Marcellin vient de chez la Mère Richard. Les vins sont servis au pot ou au verre. Yann Orgelin n'est pas rancunier, il nous a vendu un cigare, un délicieux Cohiba robusto, de sa cave personnelle. O Alain Vollerin – Guide Bien Manger à Lyon

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Dans "Bien Manger à Lyon", son guide gastronomique, Alain Vollerin avait écrit, il y a quatre ans : " On cherche encore le poivre, mais nous avons trouvé les ânes ! " Yann Orgelin, toque blanche, était alors associé à un triste personnage, disparu depuis. Retour sur les lieux du crime, au bras du chroniqueur casqué. MP

ALAIN VOLLERIN OPINE DU BONNETChez Poivre d'âne

La table d’hôtes Alain Vollerin en tenue de travail Une table toujours animée

Mathieu, Alicia et Yann

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Les Cuisines Bernollin invitent CUISINES ET DÉPENDANCES ACTE II

Le gastronome Arnaud Bernollin a convié ce mois-ci le chef Fabrice Bonnot, à la tête des restaurants Cuisines et Dépendances Acte I et Acte II, spécialisés dans le poisson. Le célèbre cuisiniste lyonnais a une fois de plus mis à dispo son showroom du 6ème arrondissement et ses outils innovants et fonctionnels, pour le plus grand plaisir de nos yeux et de nos papilles. Par Stina Masson

L’automne est bel et bien là, et avec lui de savoureux produits de saison que le talentueux chef Bonnot cuisine avec passion et respect. Chipirons, champignons des sous-bois, potimarrons, bar de ligne… on en viendrait presque à souhaiter que la saison automnale dure encore et toujours ! En note de

fi n la spécialité maison, le « Maxi Finger & dépendances », savoureux dessert mariant chocolat, praliné, glace cacahouète, et gelée de passion a achevé de combler les convives. Jean Burdy avait dans sa besace un magnum de champagne Mumm Cordon Rouge, avec en prime en clin d’œil un vin fruité australien, le Jacob’s Creek.

Fabrice Bonnot (Chef Acte I et Acte II), Arnaud Bernollin (Cuisines Bernollin), Jean Burdy

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58 NOVEMBRE 2010

STYLE FOOD

Ambiance club en ce jour de match, le huitième étage du Sofi tel grouille au rythme d’une fourmilière ; l’ascenseur irrigue d’un côté la salle blanche des

Trois Dômes et son panorama unique sur la ville et, de l’autre, la salle de séminaire où les joueurs olympiens font provision de sucres lents. Entretien avec le maître de céans, Alain Desvilles en poste depuis 1992. Discret, imperturbablement rivé sur son piano, on a l’impression de le connaître sans le connaître probablement en raison de son cursus professionnel. Normand formé à Évreux, il démarre au Prince de Galles à Paris, poursuit en Allemagne dans les cuisines du général d’Harcourt, remonte sur Deauville se frotter aux poissons, retraverse l’Hexagone pour la Suisse dans un restaurant d’altitude à Gerbier où il travaille le sucre et la glace… La pâtisserie, l’un des points forts de la panoramique table si ce n’est l’une des plus goûteuses de la ville. Rigoureux, cet observateur a beaucoup retenu lors des semaines gastronomiques opérées d’un Sofi tel à l’autre de par le monde, privilégiant une

cuisine de saison, concentrée de goûts. «Il y a la bonne et la mauvaise cuisine, le souci maintenant réside dans la recherche des bons produits. Un fruit esthétique mais pas à maturité ne sert à rien». Adepte à titre personnel du marché bio de la place Carnot, non loin, il focalise sur les produits du moment « juste cueillis » favorables à sa quête du goût fomenté en concentré.

En ce moment, le foie gras de canard exulte en cocotte avec raisins et gousse d’ail confi te de Lautrec. Contre toute attente, Desvilles mitonne ses fonds de volailles ou de veau, pour mieux rebondir sur une cuisine évolutive. «La création, la phase immergée pendant laquelle le cerveau s’amuse. Dans les faits, la cuisine est pur assemblage de rigueur et de passion». Produit, cuisson et assaisonnement, des essentiels qu’il transmet sans relâche à ses apprentis. Au-delà, il cherche constamment l’équilibre des saveurs, faisant habilement coexister douceur et acidité, cette dernière réveillant l’ensemble. Illustration, un thé vert matcha qui s’en viendra aux environs

de décembre chahuter l’attelage saint jacques et truffe. Le homard fou de verveine fraîche, la saveur iodée de la bourrache parfaite en émulsion sur un œuf de caille et ses graines de caviar… On passerait des heures à deviser cuisine avec un Alain Desvilles à la contagieuse philosophie produits, partagée avec Thomas, le prince de la rue Laurencin, Joseph Viola «qui met en évidence les belles particularités de la cuisine de bouchon» ou un Philippe Jousse dans une maison Chapel en pleine résurrection. L’amateur ne manquera pas d’inscrire sur ses tablettes les cours de cuisine le second jeudi de chaque mois et le chroniqueur de venir prendre des nouvelles d’un homme respectueux des belles choses, adepte de randonnées empruntant le chemin des livres. O Nadine Fageol

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Dîner étoilé au 8ème ciel du Sofi tel

L ’édition 2010 du festival «Stars, Food and Art», décliné dans tous les plus beaux Sofi tel du monde, a fait escale

début octobre dans les cuisines d’Alain Desvilles. Le nouveau directeur du Sofi tel Bellecour Silvio Iacovino et Loïc Fauchille, directeur Sofi tel Sud-Europe ont convié six chefs étoilés à partager leur plat «signature» avec des invités de qualité, dont Stéphane Raimbault (L’Oasis La Napoule), Bernard Bach (Le Puits St. Jacques), Philippe Jousse (Alain Chapel), Andréas Mayer (Mayer’s Zell am See, Autriche), Giovanni D’Amato (Il Rigoletto, Italie), et Moshik Roth (Brouwerskolkje Overveen, Allemagne). Une soirée placée sous le signe de l’excellence gastronomique, ponctuée d’interludes musicaux, sans oublier les fonds récoltés pour l’association MBM d’Elie Cunat qui œuvre pour les enfants trisomiques et atteints de cancer. Même Frédéric Mitterrand est passé faire un coucou. SM

Eric Buiron (Champagne Billecart-Salmon) et Audrey (L’écrin des soins)

Lise Goeman-Borgesius (Stars, food and arts), Rodolphe Moulin-Chabrot, responsable relation presse Sofi tel monde et Régine Lebrun, directive communication Sofi tel Europe, Afrique et Moyen-Orient

La violoniste Marie-Aude (Electra girls)

Alain Desvilles, chef des Trois Dômes et Loïc Fauchille, directeur Sofi tel Sud-Europe


60 NOVEMBRE 2010

STYLE WINE

J ean-Paul Brun ouvre ainsi le bal des cépages avec un cœur grandeur nature. Plateaux de charcuteries et fromages de chèvre, foie gras et truffes mettent

en appétit à l’heure d’une dégustation au petit oignon mijotée dans la maison du vigneron. Au pays des pierres dorées où le soleil s’invite plus souvent qu’ailleurs, le vin avait hier mauvaise réputation. L’enfant du cru s’est donné pour mission d’inverser la tendance, histoire de zapper les ambiances « coopératives ». Semblant venger ce passé simple, notre homme ne cesse de travailler l’image de l’appellation à en oublier sa vie privée. Ses copains restent muets quand on les interroge sur le sujet : « Et alors, Jean-Paul ? » Réponse : «C’est un passionné, il n’a pas le temps de se consacrer à autre chose». Dont acte ! Son

BRUITSde bouchons

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salon transformé en studio photo pour Lyon People témoigne d’un célibat choisi. Cette belle pièce -qu’il faut atteindre en admirant au passage une cheminée XVIIème-, blanche, vide, lumineuse donne sur des rangées de ceps

Jovial, secret et attachant, Jean-Paul Brun vit pour magnifi er le gamay du côté de Charnay. Dans son beaujolais ambré d’automne, il a organisé notre venue comme j‘en rêvais pour cette nouvelle saison de «Bruits de Bouchons». Par Françoise Petit

LES TERRES DORÉESde Jean-Paul Brun

Jean-Paul Brun - Lieu-Dit Crière - 69380 Charnay – Tel. 04 78 47 93 45

fl euris et une piscine engoncée dans les murs. «Je vais meubler bientôt, là il y aura un billard, ici un canapé», s’excuse le créateur de «FRV 100», heureux sans écran plat HD : «Je préfère lire, écouter la radio comme France Info, Chérie

FM ou Nostalgie». Tranquille avec un «Napoléon» de Max Gallo, stressé au point de dépasser la vitesse autorisée sur la route, un brun rebelle, Jean-Paul voyage pour faire pétiller ses vins dans le monde, fi er d’être référencé chez Boulud à New-York. Fatigué le soir, il s’endort sur la table quand vous l’invitez dixit ses copains. Normal, c’est sa «dolce vita» de nuit où il rêve en boucle à une phrase de Fellini : « Il n’y a pas de fi n, il n’y a pas de début, il n’y a que la passion infi nie de la vie ». O

Françoise Petit, Damien Gateau et Jean-Jacques Billon reçus par Jean-Paul Brun


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Olivier Artigue, producteur de foie grasLa Ferme des Perrelles - 390, Chemin des Perrelles - Graves sur Anse - 69480 Anse. Avec sa femme il fait partie des rares producteurs de foie gras du Rhône, leurs produits autour du canard sont exceptionnels.

Michel Vidal (ancien ingénieur conseil)Relance la Tuber melanosporum sur 10 ha en sud beaujolais (traces de truffes depuis 1577), d’autres fous de diamants noirs, Paul Perigeat de Saint-Laurent d’Oingt ou Nicolas Chavanis (chirurgien lyonnais) adhèrent.

Bruno Nesme, producteur de fromages de chèvresVente à la ferme - Le Ronzay - 69380 Charnay. Du brut de lait, une fabrication traditionnelle, des fromages moulés à la louche.

André Chatard, boucher charcutier tripier315, route de la Vallée - 69380 Chessy-les- Mines. Un artisan comme on les aime, toujours ok pour organiser des mâchons pour Jean-Paul.

Sur le perron de sa maison, solidarité villageoise avec quelques amis choisis, voisins, producteurs du pays

Frédéric Côte, toque blanche, chef charismatique au Colombier - 126, allée du Colombier - Pont de Saint-Bernard - 69480 Anse - Sur sa carte des vins du Jean-Paul Brun comme s’il en pleuvait. François Allatante, viticulteur à la retraite - Le voisin, l’ami fi dèle et sincère, toujours au courant des potins du pays ! Bernard Jay, retraité agricole - Il a troqué ses déplacements en tracteur pour des billets d’avion avec sa femme : « Je me rattrape, je n’avais jamais pris de vacances… comme Jean-Paul »

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Jean-Paul Brun dans sa maison de Charnay


62 NOVEMBRE 2010

Votre domaine des Terres Dorées est une référence en Beaujolais, tant auprès des particuliers éclairés que des professionnels, cavistes, sommeliers et grands chefs. Pourtant votre façon de faire très personnelle vous a valu quelques réserves, pour ne pas dire critiques, de la part de vos collègues viticulteurs du cru ; seriez-vous le vilain petit canard du Beaujolais ?

Certes, je cultive ma différence… en proposant plein de vins différents ! Mais si j’agis ainsi c’est pour prouver et promouvoir la qualité du terroir. Je tiens à rappeler que le Beaujolais fait partie de la Bourgogne viticole, alors quoi de plus logique que de faire des beaujolais bourguignons ? La macération semi-carbonique que l’on pratique ici ne me plaisait pas question couleur et texture : elle donne des vins trop légers. C’est pourquoi j’ai préféré la vinifi cation bourguignonne. Je trie, j’égrappe et je fais de longues cuvaisons de trois semaines à un mois. J’obtiens ainsi des vins qui refl ètent parfaitement la typicité du terroir ; d’autant que je n’utilise que les levures qui sont sur la peau des raisins, car les levures du commerce affectent l’identité des vins en nivelant leurs qualités naturelles. A l’inverse, les levures indigènes respectent l’identité du terroir et la personnalité du millésime. Il n’y a que les grands vignerons qui travaillent comme cela.

Des grands vignerons parmi lesquels vous avez toute votre place. Heureux de voir ainsi votre travail reconnu ?

Qui dit grand vigneron dit grands vins. Mon beaujolais est un grand vin, qui a une âme. Ma cuvée « L’Ancien », issue de vieilles vignes, est emblématique car elle refl ète parfaitement le terroir. C’est ma signature ; mais ce n’est pas un beaujolais comme les syndicalistes du cru voudraient tous les voir ; mes vins ne sont pas des produits dictés par le marketing. Les syndicalistes ont une idée du beaujolais un peu trop simplette. Moi je tiens à une autre image, plus valorisante pour le vignoble et le vigneron.

En laissant le gamay s’exprimer avec l’accent bourguignon, vous vous situez résolument à contre courant de la vague du beaujolais nouveau qui va déferler une fois encore dans quelques semaines…

La vinifi cation bourguignonne est parfaitement adaptée au gamay et aux sols du beaujolais où je produis aussi des chardonnay et des pinot qui, dit-on, se laissent boire… S’il faut parler du beaujolais nouveau, je dirais que ça a rendu service à tout le monde mais qu’il a fait son temps. Le beaujolais fruité et trop léger est passé de mode. En novembre, buvons plutôt un beau vin d’automne comme ma cuvée « L'Ancien » !

JEAN-PAUL BRUNPRESSÉ PAR JEAN-JACQUES BILLON

STYLE WINE

LE COUP DE CŒUR DE DAMIEN GATEAUFleurie « Grille Midi » 2009L’appellation Fleurie s’étend sur un peu plus de 800 hectares de vignes de gamay noir à jus blanc, certains climats (lieux dits) sont reconnus pour l’immense qualité de leurs vins, Grille Midi fait partie de ces derniers. Sorte d’amphithéâtre granitique, le soleil lui offre tout son bienfait, Jean-Paul Brun en tire ici la quintessence avec un vin pulpeux, minéral, aux arômes de fruits mûrs et d’épices. Ce cru du Beaujolais mérite complètement son titre du plus féminin, bravo !

Le coup de cœur du moment hors Beaujolais :Sancerre rouge « Réserve de Marcigoué » 2008 – Domaine François Crochet à Bué.L’appellation Sancerre s’étend sur un peu plus de 3500 hectares de vignes, on y produit des vins blancs issus du cépage sauvignon, mais aussi des vins rosés et rouges issus du pinot noir. Cette belle cuvée provient des meilleures parcelles de pinot noir du domaine, nous offrant un vin rouge aux accents bourguignons, suave et délicat !

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« Elle a vraiment du punch, on sent qu’on peut y

aller, elle accroche bien tout en étant très réactive ».

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66 NOVEMBRE 2010

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68 NOVEMBRE 2010

Notre sélection de novembre, à retrouver en ce moment en boutique.

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SUPERDRY S’INSTALLE RUE DE BRESTLa marque anglaise de sportswear créée en 2003 est en pleine forme. Présente un peu partout dans le monde et depuis mars 2009 à St-Tropez, elle s’offre maintenant le triangle d’or lyonnais. En lieu et place de l’ancien Story Board, Didier Anav, déjà propriétaire de nombreuses enseignes fashion à Lyon, a ouvert un superbe espace entièrement dédié à la marque qui monte. Une ligne complète de vêtements dans un esprit vintage américain, avec polos et t-shirts à l’aspect usé et infl uencés par le design japonais, mais aussi chemises à carreaux, blousons en cuir, cabans et boots. L’inauguration a rassemblé les fashionistas lyonnais, bercés par les mix de Mademoiselle Elize, DJ venue de Montpellier, et les sons rock du groupe

Amber and the Dude. L’ambiance était au rendez-vous pour cette soirée trendy agencée par le team Lusso.Superdry - 52 rue de Brest – Lyon 2

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70 NOVEMBRE 2010

promet la poursuite des méthodes de Marie-Georges et la création de protocoles beauté comme la Dermo Skan, un soin exceptionnellement effi cace. Le vendredi 19 une opération Portes Ouvertes vous permettra de rencontrer Patricia Perrin. D.TEC - 54, rue de la République - 04 78 38 18 18 www.morphopigmentation.fr Photo 6

"P lutôt pastilles que tapis rouge. Cette année, la crise s’est « moquettée » en rond sur l’asphalte de la rue Auguste Comte sans que soit affectée la générosité des commerçants qui recevaient au

champagne. Arrêt sur image à la Galerie Egregore. Valérie Taliercio et René Bouchacourt présentent dans leur espace dédié aux artistes contemporains un Dieu de l’art : Nicolas Lavarenne. Ce fabuleux auvergnat nous volcanise avec ses œuvres singulières. Corps nus, musclés, bruts et sensuels à la fois. www.galerie-egregore.fr Photo 1

A Saint Flour, il n’y en a que pour les blondes ! Lentilles obligent… Avec ses jumelles de circonstance, cette jeune fi lle qui rime avec Camille met le cap sur un produit purement cantalien. Les lentilles de Saint Flour se déclinent dans l’infi ni pureté de leur terroir de naissance, la Planèze. Dans la gamme du tout lentilles, la confi ture de blondes est en passe de devenir le «pot star» de demain, on la trouve à la Communauté du Goût (25, rue Chinard 69009 Lyon). Tout savoir, à propos de ce nectar salé : www.lentille-blonde.fr. Photo 2

Guillaume Duvert, fi ls d’Alain Duvert le king du «Chocolat des Princes», est installé royalement au 49, rue Franklin. Des pépites de bonheur

ont présidé le vernissage d’une collection de chocolats nommés : Grêlons du Pilat, Malakoffs ou Anthracite. La déco, (Marine Bayan) combinée au packaging des boîtes s’enrubannent des photos d’exception d’Etienne Heimermann travaillant tel un orfèvre avec Philippe Comoy entre fève et or (son calendrier 2011 est un bijou d’émotions, en vente à la boutique). Geneviève Watine en voisine éclaira de son énergie les premiers jours de ce lieu gourmand animé par Guillaume Duvert. Photo 3

Le temps semble s’être arrêté au bord de l’Albarine, une petite rivière à truites surveillée par des hérons. 2500 m2 d’usine désaffectée accueillent une poignée d’artistes comme sortie d’un fi lm de Fellini. Marco Gazelli le président de l’association E66, au cœur de cette ancienne fabrique d’Argis exhume ici son trait de génie en créant sa forêt de sculptures. Dans son atelier, plus de 7 mètres de plafond rappellent la place des machines à outils d’hier. Marco, heureux dans cet espace loin des places urbaines poursuit sa quête de terres mêlées et pigments naturels. Amarrée sur des structures de métal, chaque œuvre aux apparences fragiles est solide comme le roc. Les thèmes travaillés par notre lyonnais exilé dans l’Ain sont des histoires d’homme et de peuples : égyptiens,

mexicains, vénitiennes, clowns, indiens. En novembre l’artiste revient en ville pour une exposition à la Société Générale de Vaise (rue du Chapeau Rouge). Photo 4 et 5

Marie-Georges Gérard en robe Chaoul a dit oui au mariage, entraînant la vente de sa société pour suivre son globe trotter de mari : «vous m’avez fait confi ance, vous m’avez permis de me perfectionner dans mon métier et de créer cette méthode qui est un peu la nôtre la morphopigmentation» écrit-elle à ses clientes. Patricia Perrin, la nouvelle propriétaire de l’Institut

VU ! CHRONIQUE

MOIS PAR moiLes jolies sorties et belles rencontres de Françoise Petit.

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Garant de la tradition des « Mères Lyonnaises »et de leurs célèbres spécialités

comme le fond d’artichaut au foie gras, la salade de bœuf,la fameuse Quenelle Mère Abel, le gratin d’écrevisses,

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72 NOVEMBRE 2010

DÎNER DE GALA MAISHA AFRICA HÔTEL DU DÉPARTEMENT Dimanche 3 octobre s’est déroulée la 2ème édition du gala de charité Maïsha Africa, présidé par Sonia Rolland. Sous les dorures imposantes des grands salons de l’Hôtel du Département, la belle avait réuni ses amis afi n de venir en aide aux enfants du Rwanda. Parmi les 200 personnalités présentes lors de cette soirée de solidarité, de nombreux artistes emmenés par l’acteur Jalil Lespert, qui est aussi le chéri de Sonia. Une fête glamour, animée avec humour par Bernard Montiel et orchestrée par Damien Moutard (Agence Lusso). SM

VU ! PEOPLE EVENTS

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LES 16 ÉVÉNEMENTS qu’il ne fallait pas rater

RETROUVEZ CHAQUE MOIS LES COCKTAILS, BEFORE, AFTER, VERNISSAGES,

PETITS FOURS ET BEAUX ATOURS QUI ONT ILLUMINÉ NOTRE CAPITALE.

+ de photos sur www.lyonpeople.com

SOIRÉE DE SOUTIEN À LA CANDIDATURE D'ANNECY EM LYON En pleine course pour défendre la candidature française aux Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2018, les champions rhônalpins se sont retrouvés à l’EM Lyon autour de Jean-Jack Queyranne, président du Conseil régional Rhône-Alpes, d’Egard Grospiron, premier champion olympique de ski de bosses à Albertville (1992) et directeur général de la candidature Annecy 2018, ainsi que Gwendal Peizerat, champion olympique de danse sur glace à Salt Lake City (2002) et conseiller régional délégué aux Sports. Ils étaient tous là, de Jean-Pierre Vidal à Florence Masnada, en passant par David Smetanine, Fabien Lefevre, avec un supporter de choix, Aimé Jacquet. Plus de 200 chefs d’entreprises avaient également répondu à l’invitation du Club 2018 présidé par Jean-Pierre Deffi s, directeur Evian Volvic. Verdict le 6 juillet 2011 à Durban en Afrique du Sud où sera choisie la ville hôte des JO de 2018.

32 LA BANQUE RHÔNE-ALPES PARTENAIRE DU QUATUOR DEBUSSYPremier Grand Prix du concours international de quatuor à cordes d’Évian 1993, Victoire de la musique 1996, le Quatuor Debussy jouit d’une reconnaissance internationale. Se produisant sur les plus grandes scènes depuis plus de 20 ans, le Quatuor mène également une action afi n d’offrir des instants musicaux à un public défavorisé (enfants malades, milieu carcéral…). La Banque Rhône-Alpes renforce son engagement dans le domaine de la Culture en devenant le partenaire principal du Quatuor. La signature de la convention triennale s’est déroulée dans le Salon Rouge de l’Hôtel de Ville. SM

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Georges Kepenekian,

adjoint au maire, Bruno

Deschamp, PDG de la

Banque Rhône -Alpes et Nicole

Girardier, présidente de

l’association Les Amis du Quatuor

Debussy


74 NOVEMBRE 2010


Sous les yeux alanguis de Sous les yeux alanguis de NaguiNagui, , Cyril HanounaCyril Hanouna et et Clovis CornillacClovis Cornillac, l', l'Olympique LyonnaisOlympique Lyonnais a fait un grand pas vers la a fait un grand pas vers la qualifi cation pour les 8qualifi cation pour les 8eses de fi nale de la Ligue des Champions après sa facile victoire (2-0) mercredi 20 octobre aux dépens de fi nale de la Ligue des Champions après sa facile victoire (2-0) mercredi 20 octobre aux dépens d'une faible équipe du Benfi ca Lisbonne réduite à dix juste avant la mi-temps. Avec ce 4d'une faible équipe du Benfi ca Lisbonne réduite à dix juste avant la mi-temps. Avec ce 4emeeme succès consécutif toutes succès consécutif toutes compétitions confondues, dont deux en C1, l'compétitions confondues, dont deux en C1, l'OLOL confi rme son regain de forme et conforte sa position en tête du groupe B confi rme son regain de forme et conforte sa position en tête du groupe B avec neuf points en trois journées. avec neuf points en trois journées. MP

4 LIGUE DES CHAMPIONS LES TRIBUNES VIP D’OL - BENFICA

OL PEOPLE Jean-Michel Aulas et Clovis Cornillac


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Léo Michel et Ederson

Paul Serres, maire de Moins et Roland Bernard, vice-président du Grand Lyon

l'humoriste Cyril Hanouna

Bruno Dufour, Maurice Picard (AJ Partenaire) et Maitre Bruno Sapin Vincent Reynaert (Everest Poker), Pierre Barbé (Betclic) et Olivier Birade (Everest Poker) Olivier Farissier, Jérôme Bocuse et Jean-Claude Caro

Pierre Lescure et Nagui

Christophe Comparat, Gilbert Giorgi et Jérôme Sedoux, PDG de Pathé

Alain Bideau (Centre Jacques Cartier) et Maitre Richard Bret Nico (Lyon People), Didier Jeanguillaume

et Nicolas Lechevalier (Maier Horlogerie)

Xavier Gauduel (Ferrari Maserati - Groupe Gauduel) et Nico (Lyon People) Christian Coulot (Renault Lyon Ouest),

Claude Hochdoerfer (Euro Agro Foods) et Jean-Claude Voituret (Codaralp)

Le magicien Pierre Manu, Gérard et Caroline Collomb, Pierre Nallet (AnaHome)

Antonio Barroso, consul général du Portugal, Bruno J.R Itoua, ministre de l’énergie du Congo et Thierry Braillard, adjoint aux Sports

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76 NOVEMBRE 2010

VU ! PEOPLE EVENTS LES 16 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

Thomas et Olivier Faron (ENS de Lyon)

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32 000 spectateurs ont assisté dimanche 10 octobre à Gerland au match de la 6e journée de ProD2 de rugby, Lyon OU-FC Grenoble (39-20), le record d'affl uence pour un match de ce niveau en France. Dans une ambiance d’enfer. Le LOU, qui espérait à l'origine de cette opération séduction auprès du public lyonnais, attirer 12 000 à 15 000 spectateurs, n'avait plus joué à Gerland depuis l'automne 1972. Son retour aura été triomphal. Tant au niveau de l’affl uence que du jeu. Le stade de Gerland était incontestablement « the place to be » ce soir-là.

5LOU RUGBY/GRENOBLEAVEC LE PMU

Bruno Gerbex et Olivier Vidal (PMU)

Thierry Braillard, Michel Destot, Olivier Ginon, Gérard Collomb, Yvan Patet et Nora Berra

Nicolas, Luc et Bruno Trompille (Illiade Ingénierie)

Franck Isaac Sibille (LOU Rugby), François Turcas (CGPME) et Dominique Vinnay en compagnie des deux présidents des instances rugbystiques françaises




Didier Caudard-Breille (DCB), Olivier Chatard (Delta Light) et le docteur Jean Renaudin

Monseigneur Thierry Brac de la Perriere et Olivier Ginon, PDG de GL Events Bertrand et Thierry Bourgeron

Thomas Collomb et Jean-Claude Pietrocola (Média Sport Promotion)

Marc-Antoine, Inès, Anne-Sophie et Caroline Ginon

Léandre Borbon (LOU Rugby), Nora Berra, secrétaire d’Etat aux Ainés, Jean-Christophe et Franck Isaac Sibille (LOU Rugby)

Philippe Grillot, Chantal et Bernard Guth

Eric Payen (Serfi m) et Bernard Guth (Université Lyon I)

Yves Espaignet (Lyon People) et Laurence Renaudin

Pierre Cros (Cofely), Rémy Jomard (Mingat) et Marc Fraysse (Cofely GDF Suez)

Marco, Mathieu Renaud (LOU Rugby), Julien Smati et Julien Vacher

Le député Michel Havard, Karine Chapochnik (Chapcom Média) et Olivier Ginon (GL Events)

Yvan Patet, président du LOU Rugby, Nora Berra, secrétaire d’Etat aux Ainés, Pierre Camou, président de la FFR et Guy Mathiolon, président de la CCI de Lyon

Rémy Jomard (Mingat) et Yvan Patet, président du LOU Rugby

Les hôtesses du PMU ont recueilli les pronostics des spectateurs dans les espaces VIP du Club des 100 et du cercle Jean Bouin

10 000 drapeaux PMU/LOU ont été distribués aux supporters


78 NOVEMBRE 2010


C’est à bord de la péniche historique d’Infogrammes que Bruno Rousset et Nicolas Farrer ont installé les nouveaux locaux d’April Enterprise Lyon. La création de cette nouvelle entité vise à proposer une offre globale de conseil et courtage en assurance aux entreprises. Née de la fusion entre les sociétés Ciare, Sepcofi et Haussmann Conseils, April Entreprise Lyon regroupe dorénavant sous une seule et même bannière la pluralité des compétences des 3 acteurs. La convergence vers une marque unique vise « à servir au mieux les intérêts des entreprises clientes » explique Nicolas Farrer, PDG d’April Entreprise Lyon. Le regroupement d’entités par secteur va ainsi permettre de renforcer la proximité et l’effi cacité des prestations d’assurance destinées aux entreprises. Celles-ci sont confrontées à des risques de plus en plus diversifi és et à la recherche de véritables partenaires conseils en assurance. Située au cœur du quartier des Docks de Vaise, April Entreprise Lyon regroupe 50 collaborateurs et rayonne sur l’ensemble de la France. SM

6 INAUGURATION APRIL ENTREPRISE LYON

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Bruno Rousset, président d’April, Bruno Bonnel, PDG de Robopolis et Nicolas Farrer, PDG d’April Entreprise Lyon

Mireille Soubeyran, Richard Jeannin (Aralis) et Anne-Marie Benrhouma (April Entreprise Lyon)

Damien Ejarque, Sabine Dantonel (AXA France) et Jean-Bernard Guigon (AXA)

Lorenzo Sanchez et Cyril Mangino (Villa Création)

Antoine Roue-Lecuyer (Edmond de Rothschild Entreprises Patrimoines), Eric Jacquemet (TNT Express) et Jean-Pierre Rousset (April Group Corporate)

Philippe Warsmann (UTEI), Hugues Ducrot et Jacques Roussey (UTEI)

Michel Regoudis, Christophe Delattre (April Entreprise Lyon), Bruno Rousset et Nicolas Farrer (April Entreprise Lyon)

Benoit Soury (La vie Claire), Philippe Venditelli et l’architecte Patrick Bowdler Annie Duraffourg et Virginie Vicard (Optiparc-Adyal)

Christiane Biry (April Entreprise Lyon) et Jean-Pierre Adnet (Régie Bourguignon Palluat)

Aymeric Legrix de la Salle (Network RH) et Guillaume Chalvin (Torcedor)

Sylvain Barbier (Neowi Immobilier) et Maître Alexandre Faure (Etude Alcaix & Associés)

Agnès Ageron et Carole Vignon (Nemo/Nouveau Monde DDB)


80 NOVEMBRE 2010


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Un déménagement dans des locaux fl ambant neufs, un parc de machines entièrement renouvelé et un anniversaire, IDMM se devait de marquer le coup ! Un amour du travail bien fait et un service irréprochable animent les deux dirigeants Françoise July et Patrice Marta, ainsi que leurs 22 collaborateurs. L’imprimerie IDMM s’offre un nouveau site de production de 2000 m2 à Champagne au Mont d’Or, spacieux et fonctionnel. Le parc machines a, dans le même temps, été entièrement renouvelé par l’acquisition de nouvelles presses à la pointe de la technologie. Avec 18 ans d’une fi abilité et d’une réactivité sans faille, les pros de l’imprimerie impressionnent par leur stratégie d’investissement ambitieuse.

7INAUGURATION DES NOUVEAUX LOCAUX DE L’IMPRIMERIE IDMM


Presque toute l’équipe de l’Imprimerie IDMM

Christophe Mouret (Clip Cart) et Séverine Bodoy (C com ça !)

Thierry Anselme (Imprimerie IDMM) et Virginie Cominh (Zilli)

Chrystelle Cimetiere (EMC), Damien Corsant (Melbourne) et Mathilde Billon (EMC)

Chrystelle Saint André et Karine Bonnetain (Lise Charmel)

Pierre Hoynant (Heidelberg), Ludovic Bonhomme (BNP Paribas) et Vincent Schirmer (Heidelberg)

Anne Durantet (Naturine) et Audrey Durantet (Melbourne)

Johann Bordet (Imprimerie IDMM), Alain Verdellet (Melbourne) et Patrice Marta (Imprimerie IDMM)

Elise Neyron (Phonak), Maxime Archer (Imprimerie IDMM) et Aude Rivet (Phonak)

Vincent Schirmer (Heidelberg), Françoise July et Patrice Marta (Imprimerie IDMM)

Daniel-Jean Delabre, maire adjoint de Champagne au Mont d’Or, Gaston Lyonnet, maire de Champagne, Anne Dumas (Melbourne) et Patrice Marta (Imprimerie IDMM)

IDMM - 6A, rue des Aulnes – 69410 Champagne au Mont d’Or


11, place Maréchal Lyautey - 69006 Lyon - Tél. 04 78 52 39 99 - P Morand

Plat du jour à 11 €Menu à partir de 16 €

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Restaurant t rad i t ionne lTer rasse chauffée

Apéro du lundi au samediSoirées à thèmePrivatisation de la terrasse

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82 NOVEMBRE 2010

Kevin, Mehdi, Arnaud, Rémi et Arnaud (Citroën)



LANCEMENT DE LA CITROËN C4 DOCKS 408Les succursales Citroën du pôle lyonnais ont organisé au Docks 40 le lancement de la Nouvelle Citroën C4. Près de 600 personnes ont pu découvrir la dernière née de la Marque. Elles ont été séduites par son design extérieur robuste et ses lignes pures dégageant une réelle énergie positive, de même que par son innovation avec la technologie micro hybride e-HDI. L’été indien a permis à tous les invités de profi ter d’une splendide soirée placée sous le signe de l’innovation et de la créativité.

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Morgane et Solène (Citroën) Monsieur et Madame Grimaldi (Alliance compacts)

Morgane Deplanche et Christophe Boisson (Citroën) Mathilde, Laurence, Amandine et Christelle (EMC)

Laurent Ribes (Le Progrès), Michel Fuentes (Citroën) et Brigitte Cazemajou (Le Progrès)

Mademoiselle Claire (Docks 40) et DJ Buddha (Radio Espace)

Sophie, François-Xavier, Vinciane et Jean-Sébastien (Citroën) Monsieur et Madame Lamoure (Citroën)

Monsieur et Madame Ledogar (Pool compétition Lyon)

Dominique Tetreau, Laetitia Chardon, Philippe Renucci, Milie Renucci (Citroën) et Séverine (Lyonpeople)

Gaëlle (France convoyage) et Julie (Louly style)

Ayem, Bertrand, Cédric et Elodie (Docks 40)


Fichier sélectif de 22 000 personnes, Lyonnaises de cœur, d’origine ou d’adoption,toutes concernées par l’identité, l’environnement et la vie lyonnaise

Ouvrage sur commande 80€


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Jonathan et Jean-Louis Azoulay (Nuances & Lumière)


ART AU CARRÉ QUARTIER PRÉFECTUREL’opération Art au Carré, qui rassemble des artistes contemporains dans les galeries de déco du 3ème arrondissement, a donné un coup de projecteur artistique le long du cours de la Liberté.

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84 NOVEMBRE 2010

Pascal Pierre, Magali Blot, Yves Morel, Marie Bretez et Hervé Baizet (Création Contemporaine)

Maurice, Nelly Amsellem (Marion artVision) et l’artiste peintre Christof Monnin

Jean-Noël Giraudon, l’artiste Maroussia Chanut, Amandine Gros, Dalil Merad (DComMedia) et Odile Guy (Calligaris)

Marion Mastrosimone (Lagrange patrimoine) et Stéphanie Diana (DSD Décoratrice d’intérieur)

Julien Saroli (Lyon Hockey Club), Aurélie Pedone (ICF Novedis) et Mathieu Reverdin (Lyon Hockey Club)

Frédéric Guillaume, Gisèle Valle, Philippe Bartholome et Yoan Cardinal (Hästens)

Les créations de Maroussia Chanut chez Calligaris

Bernard Carret-Ollivier, Patrick Caton, Julien et Dominique Besquent (Nicolettihome)

Nathalie et Pascal Cot (Steiner)


85 NOVEMBRE 2010

Nathalie Guillemot, Sandrine Chausson, Julie Charbon et Serge Hochede (Raphaële) Valérie Sion, Sylvain Reymond, Valérie et Pascal Degeest (Vibel)

Michel Osti, l’artiste Françoise Luciani, Véronique Musy et Moheine El Malihe (Art Group Création)

Marie-Odile Fondeur, adjointe au maire et Gilles Bruyère (Roche Bobois) Alexis Bruyère et Michel Drewnowski (Roche Bobois)

Laure Jeannerod (Les petites Cousettes.fr), Annabelle Vincent et Camille Tuaillon (Alten)

Joséphine Gauthier, Jean-Pierre Cot (Steiner) et Marina Gauthier

Elisa Pointet, Christophe Sanchez (Sélection Patrimoine), Marine Zanetti (SLC) et Nathalie David (British Airways)

Patrick, Aimeline Orsat, Aurélia Allevard, Armelle Jeudy, Nathalie Orsat et Nadège Beal (Veneta Cucine)

Valérie Merad (Comhic), Géraldine Quenette (Hôpital Jean-Mermoz) et Elodie Bosselut L’artiste peintre Jean Imhoff (Galerie Artscenik)

Nathalie Guillemot, Sandrine Chausson, Julie Charbon et Serge Hochede (Raphaële) Romain Petit, Julien Besquent, Marie-Sophie Jacquet, Christophe Abot et Chloé Rocheteau (BoConcept)


86 NOVEMBRE 2010


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C’est à bord de l’Airbus A320 de Tunisair que Sarah Malouche, la délicieuse directrice régionale de la compagnie, nous a téléportés jusqu’à Djerba en 2 petites heures ! Sur place, c’est le choc thermique, 20 degrés d’écart avec Lyon. Borhane Ben Ali, le directeur de l’offi ce du tourisme tunisien en France nous sortira le grand jeu ! 3 jours de repos à l’Hasdrubal Prestige***** Thalassa, dorlotés par quelques massages, un passage par le golf et le magnifi que Hôtel de charme Dar Dhiafa à Houmt Souk. Enfi n, direction le Sud tunisien pour Matmata et ses maisons troglodytes, la traversée du Chott El Jerid, puis 2 mirages plus tard c’est Tozeur qui nous recevra pour un magnifi que diner au Dar Cherait. Tozeur-Lyon, les portes du Sahara à deux heures de Lyon !

DJERBA-TOZEUR LA TUNISIE D’AUTOMNE


Les GO du séjour : Borhane Ben Ali (Directeur de l’Offi ce National du Tourisme Tunisien en France) et Sarah Malouche (Directrice régionale de Tunisair à Lyon)

L’Hasdrubal Prestige Thalassa ***** à Djerba

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Jean-Claude Caro (Le Caro de Lyon) et Borhane Ben Ali

Suzie Amouyal (Crédit Mutuel), Nadine Fageol (Fana Presse - Lyon People), Borhane Ben Ali, Eloïse Girault (EGO La Revue), Sylvia Obeuf et Sandra Charmetton (Piano Steinway à Lyon)

Michel Lopez (Korloff), Eric Obeuf (Eric Obeuf Conseils), Borhane Ben Ali et Jean-Claude Caro devant le magnifi que Hasdrubal Prestige Djerba

Entre Eloïse Girault et Nadine Fageol, ça va beaucoup mieux !

Jean-Claude Caro et son indifférence légendaire pour la danse du ventre !

Jean-Claude, Nadine, Eloïse, Michel, Sarah et Caro (Le Progrès) sur le Chott El-Jerid

Caroline Auclair (Groupe Cardinal) au petit dej !

207 suites magnifi ques... ...allant de 96m2 à 115m2


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SALON DES VINS CAFÉ IN L’EMBARCADÈRE11Plus de 200 cafetiers et restaurateurs se sont retrouvés à l’Embarcadère où l’équipe de Café In Rhône-Alpes leur avait préparé un salon des vins fort bien achalandé. Toutes les régions viticoles de France étant représentées par des vignerons venus dévoiler leurs derniers millésimes et proposer des dégustations autour d’un buffet campagnard.

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Jean-Philippe Munoz, Jean-Philippe Legros (Bitouzet-Prieur) et Thomas Cartil (Café in)

Nadia Schmith (La Cave à bière), Christian Lacroix (Café in) et Carmen Bernia (La Cave à bière)

Yannick Tatoulian (Café in), Michel Pakloglou (Le Saint Antoine) et Pascal Frère (Château Elie Sumeire)

Chris Smith (Ayers Rock) et Lee Perry (Cosmopolitan)

Dominique et Serge Galinier (L’Industrie), Christelle (Café in)

Renaud Chuitel (Brasserie des sports), Seb Dubessy (Café de Lyon) et Denis Chorot (Les vins de Vienne)

Yannick Tatoulian (Café in), Serge Verna et Bernard Bertot (Red House)

Arnaud Menet (Café in), Alain Barge, sa fi lle Caroline (Grand Café de Genève) et Lionel Rimaud (Café in)

Eric Merlin et Corinne Bally (Au coin perdu)

Delphine Streck (Sport Liberté), Amélie Chapelin (Brasserie L’Yzeron) et Magali Usseglio (Actitudes)

Josiane Brousse (Les Platanes), Jean-Pierre Roussillon et Babeth Charrion (Aux 3 cochons)

Véronique (Café de la place - Belleville) et Fanny (La Diligence) Pauline Maniere et Ferdinand

Tchangodei (Bec de Jazz)

Les Vignerons et l’équipe de Café In


88 NOVEMBRE 2010



SALON TENDANCES MAISON LYON EUREXPO12Jeudi 14 octobre s’est ouvert en avant-première le salon de l’habitat référence en Rhône-Alpes. L’occasion pour les invités de découvrir les nouveautés de cette nouvelle édition. Alors que débutait le salon Résidences & Bois en présence de Jean-Jack Queyranne, l’ancien ministre inaugurait dans le même temps Tendances Maison, lui aussi à Eurexpo, devant un parterre d’invités. Tendances Maison c’est 15.000 m² de surface d’exposition, 300 exposants répartis en 5 grands secteurs. Un incontournable pour les passionnés de déco.

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Grégory, vainqueur du dîner presque parfait 2009 et Kathia Clavel (Délices culinaires) Jean-Noël Giraudon (Calligaris)

Séverine (Lyon People), Sophie Turion (Agence Turion) et Véronique Szkudlarek, directrice du salon Tendances Maison

Vincent Grillon, Philippe Guez, Dalila Makri et Alexis Bruyère (Cuir Center)

La designer Maud Rondard, scénographe de l’exposition des designers Nathalie et Sophie (Domo Déco)

Nadia, Monique, David et Gérald (Cuisines Schmidt)

Le pianiste Jean-Claude Savoie

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Nadia Jean-Jack Quyranne, président du Conseil régional et Véronique Szkudlarek, directrice du salon Tendances Maison, lors de l’inauguration

Simon, Gilles Demange (Orosa), Lucas et Patrick Dumas

Ghislain et Christian (Prince décoration)

Marjory et Anne-France (Domo Déco)

Nathalie Cot (Steiner Meubles Cot)


Venez découvrir

Restaurant L’Arc en Ciel

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Bar Le Ciel de Lyon

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90 NOVEMBRE 2010

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Guy Lassausaie, Christine et Christian Coustal

VU ! PEOPLE PARTY LES 16 RENDEZ-VOUS qu’il ne fallait pas rater

LES 10 ANS DU CASINO LE PHARAON UN DÎNER DE GALA MAGIQUE

C’est bien connu. En matière de fêtes et d’évènements, le groupe Partouche ne fait jamais les choses à moitié. Les 10 ans du casino Le Pharaon, confi és à l’agence Prisme International, n’ont pas dérogé à cette règle d’or. Sur le

thème d’Alice au pays des merveilles, Patrick Partouche et Guy Benhamou ont convié près de 300 personnalités à un dîner-spectacle orchestré successivement par 5 grands chefs des toques blanches lyonnaises : Christophe Marguin (pressé de foie gras de canard et homard, crème de topinambour), Mathieu Viannay (Araignée de mer aux condiments. Fine gelée acidulée, émulsion de crustacés), Jean-Paul Lacombe (Pigeon farci sous la peau d’herbes fraîches puis rôti rosé. Pommes nouvelles, lard épais), Philippe Gauvreau (Chèvre bressan aux champignons. Truffe et compotée d’oignon rouge. Tulle melba) et en dessert Guy Lassausaie (L’after Eight d’Alice) et le magicien Dany Lari, pour un spectacle personnalisé, au cours duquel Azouz Begag a pu, à son corps défendant, faire la preuve de son talent scénique. MP Ph

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Laure Chapey (Esprit Public), François Gaillard (Lyon Tourisme & Congrès) et Josette Vignat (Mercure Château Perrache)

Maître André Soulier et son épouse Monique

Arnaud Moumdjian (Le Pharaon), Jacques Marcout (Prisme International), Guy Benhamou (Le Pharaon) et les hôtesses de l’agence Majestic

Elie Cunat (BMW Gauduel), son épouse Evelyne, Sandra Charmetton (Piano Hanlet Lyon) et Michel Lopez (Korloff)

Aziz et France Lamrani (Royal Air Maroc), Chantal et Serge Partouche (Casino le Lyon Vert)

Evelyne Haguenauer et ses démons


Nicolas Fafi otte, Marguerite Garcia, Charlotte Leclerc (Association Foot Concert), José Saez (Nicolas Fafi otte), Rémy et Anne Sabatier (Mini Gauduel) L’ancien ministre Azouz Begag, Marina et Arthur Bahadourian

Frédéric Llop (France 3), Audrey Chevrol et Philippe Rejany (NRJ)

Thomas Collomb, Christelle et Ivan Pattet, président du LOU Rugby

Hervé Bal (Editions HB), son épouse Martine, Maitre Caroline Occhipinti et Serge Coulas (ATS Studios)

Jean-Jacques David, maire du 6ème, son épouse Françoise, Guy Benhamou et Maitre Bruno Alart

Le conseiller régional Gwendal Peizerat et Serge Coulas (ATS Studios)

Maitre Jean-Claude Anaf et Maitre Jean Martinon

Walter Butler (Butler) et Isidore Partouche

Richard Cuello Koch, directeur du Hilton et son adjoint Laye Diop

Chantal Partouche, le docteur Christine Dubost, le chef Philippe Gauvreau et Florence Beylat

Fabienne, Adrien et Jean-Paul Lacombe, Brigitte et Didier Thevenot (Ondyna)

Cathy Benhamou, Jean-Jack Queyranne, président du Conseil régional et son épouse Elisabeth

Guy Benhamou, président du casino Le Pharaon, Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon, Caroline Collomb et Patrick Partouche, président du directoire du groupe Partouche Patrick Partouche, Guy Benhamou et les chefs de la soirée


92 NOVEMBRE 2010

VU ! PEOPLE PARTY

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LES 16 ÉVÉNEMENTS qu’il ne fallait pas rater

Sumo & Sully

La traditionnelle soirée Tapis rouge du jeudi 7 octobre a connu son point d’orgue avec la soirée américaine de Richard Sansavini. US style vs design italien. Pour fêter les 40 ans de design de l’espace dédié à la création contemporaine, et en clin d’œil au fi lm « Easy Rider », Arrivetz avait joué le jeu à fond en transformant la rue en « Jarente Street ». Machines à pop corn à l’entrée, défi lé de superbes cylindrées Harley-Davidson rutilantes à souhait, et performance live d’un artiste qui a habillé de gratte-ciels new-yorkais un célèbre fauteuil. SM

ARRIVETZ À LA SAUCE US TAPIS ROUGE 2010 14

Richard Sansavini et son équipe Alain Bardet, Sébastien Somnolet, Maurice Richard,

Stéphane Ciochetto et Olivier Bordet (Harley Davidson Lyon)

Richard Sansavini (Arrivetz) et Jean-Claude Capelli

Franck Sciessere (Cour des loges)

et Yves Rioton (Séminaires Business)

Thierry Vitoz (Université Lyon III)

et Isabelle Brione (Le Progrès)

Béryl Maillard, consul de St Domingue

et Geneviève Marguin (Lonza)

Ali Afshar, directeur de la Reine Astrid

et Pierre-Yves Gas (Agence Proxi’com)

Ghislaine Aulas, l’architecte

Bernard Schem et son épouse Marie Franck Dreidemie (Archigroup), Régis Huillard (Arrivetz)

et Bruno Trompille (Iliade Ingénierie) Chantal Plancoulaine, Marc (Sercem) et Christine Riaboukine

Inès Bourit, Catherine Descours (Sofi tel)

et Patricia Tronel (La boite aux idées)

Anne-France Mayne, Cyril Meaudre

et Isabelle Nicolas (Domo Déco)



Le trio repreneur du Bloc (Thierry, Steeve et Jean-Claude) se démène pour booster la fréquentation de la discothèque high-tech de la Part-Dieu, reprise il y a un an. En mettant le paquet dans la mise en scène de leurs soirées plutôt bien fi cellées. Factory et Diablo sont déjà des must pour les noctambules qui ont réservé leur nuit pour la militaire du 10 novembre, veille de l’armistice. Cléopâtre et ses centurions romains sont attendus samedi 27. Opération tempête du désert au Bloc ! MP

15LE BLOC JOYEUX ANNIVERSAIRE !


Audrey et Poupoune

94 NOVEMBRE 2010

Phil (The old fairy) et Mounia Jennifer, Fred et Nath Justine et Eva

Alexia et Stéphanie Lally et Maeva Emma et Mathilde Amélie, Morgane et Jessica

Karen

Farah et Loïc

L’équipe du Victoria Hall

Jean-Claude, Steve, Marco, Thierry et David

La danseuse Sandrine

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REPAS D’ANNIVERSAIRE . REPAS DE GROUPE . SOIRÉES À THÈMES ...Jeudi 25 novembre dès 20h

Soirée Latin'o'Ness

Venez vous enivrer de soleil

Jeudi 16 décembre dès 20h

Soirée Dolce Vita

avec Peroni


96 NOVEMBRE 2010


Ils ont été gâtés les jeunes gens qui ont fait du First et de l’ApériKlub leurs repères festifs. La célèbre boite des Brotteaux leur a livré sur un plateau les jolies fi lles de la tournée Playboy venues avec dans leur hotte cadeaux et goodies. Le coup du (chaud) lapin, ils en redemandent ! MP

16LES PLAYMATE DE PLAYBOY FIRST REVOLUTION


Géraldine et Aurélie

Magali, Maria, Greg et Laetitia

Morgan, Maurin et Maeva Thomas et Estelle

Marina, Sarah et Pascaline

Alisson et Shakti

Pauline, Aurélie, Léonore et Julie Fabrice, Marjory, Kat et Tony Rachel et Mélanie Christine et Carla (from Mexico)

Chloé et Ludivine

Fati en bonne compagnie

Robin et Nathalie Noémie et Marion

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98 NOVEMBRE 2010

CORPS CONSULAIRELe même mois que la Russie, la Géorgie a ouvert une représentation diplomatique entre Rhône et Saône. Yvan Lalanne-Berdouticq a pris ses fonctions de consul honoraire le 1er octobre.

CARNETmondain

Postez vos témoignages d'amitié sur www.lyonpeople.com /rubrique les Gens.

LES MARIAGES

LES NAISSANCES

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09/10/2010 Maïlys Brunet-Lecomte et Rémi Rolland

01/10/2010 Melchior chez Audrey Saatdjian et Olivier Toledano

CLAUDETTE MURE S’EN EST ALLÉE REJOINDRE ANDRÉL’épouse de l’ancien adjoint à la Culture de Francisque Collomb est décédée dimanche 18 octobre 2010 dans son appartement de Villeurbanne. Victime d’un arrêt cardiaque. A l'âge de 87 ans. Elle aura eu une vie extrêmement active et remplie, cette travailleuse infatigable. Sage-femme de formation, elle change complètement d’orientation professionnelle en rencontrant André Mure qui deviendra son mari. Ce dernier, à la suite de son père Adrien qui tenait un magasin de photo extrêmement couru de la rue Victor Hugo, se lance lui aussi dans le commerce de proximité. Avec la photo pour débuter avant de bifurquer dans l’électroménager, les postes radio et les téléviseurs. «C’était l’âge d’or du commerce» raconte son fi ls Christian (Lyon Gourmand). Et le succès est au rendez-vous. André et Claudette Mure possèderont jusqu’à 12 boutiques à l’enseigne de Monsieur 20%. Puis, quand la décrue s’amorce avec l’émergence des grandes enseignes spécialisées dans l’électroménager, Claudette Mure change son fusil d’épaule et ouvre deux boutiques Benetton, à la Part Dieu et rue Grenette. Là encore, c’est l’euphorie, la marque de Luciano connaissant une croissance fulgurante. L’heure de la retraite venue, Claudette n’était pas devenue casanière pour autant. Jamais très loin de son époux, elle l’accompagnait dans ses multiples sorties politiques, culturelles et mondaines. Il était rare de voir l’un sans l’autre. Une dynamique brisée lors du décès d’André en février 2007. Depuis, cette femme «d’une énergie et d’une tenacité incroyables» vivait au ralenti. Déjeuner au Splendid ou chez Clovis faisait partie de ses ultimes plaisirs. Nul doute que leurs retrouvailles au paradis vont être toniques. Ses obsèques ont été célébrées en l’église Sainte Madeleine. Nous garderons d’elle le souvenir de son immense gentillesse et de son doux sourire et présentons à notre ami Christian et son épouse Muriel nos sincères condoléances.

TROPHÉE DE GOLF AMIS DE PHILIPPE GANDELINAprès l’émotion, l’action. Les proches de Philippe Gandelin organisent une journée golf-pétanque afi n de récolter des fonds pour le fi ls de notre ami photographe disparu l’été dernier. Le comité d'organisation est actuellement composé de Jean-Claude Pietrocola, Yves Espaignet, Patrick Gabai et Ugo Joubert. Le montant des inscriptions a été fi xé à 50€, 100€ et plus. Les fonds récoltés par l'UJSF serviront à fi nancer les études de son fi ls Clément. Le directeur du Golf du Gouverneur, Ugo Joubert, met gracieusement le parcours à disposition des organisateurs.

Dans nos intentions de prière, Bruno Caussé (Région Rhône-Alpes), ancien correspondant du Monde à Lyon ; le vigneron Marcel Lapierre ; les cuisiniers Michel Allarousse et Jacques Mayençon ; Monseigneur Pierre Berger, ancien vicaire de Saint-Joseph des Brotteaux et curé de Sainte-Foy ; Monsieur Michel Cusin, ancien président de l’Université Lyon II ; Monsieur Robert Jaloux. Nous nous associons à la douleur des familles et leur présentons nos sincères condoléances.

DISTINCTIONSDENIS DE BÉNAZÉ CHEVALIER DANS L’ORDRE DES PALMES ACADÉMIQUESLundi 20 septembre, le fondateur et directeur général de l’IDRAC a été décoré des Palmes Académiques. La cérémonie a eu lieu dans les salons de l’Université Professionnelle Internationale René Cassin. Sa médaille lui a été remise par Olivier Faron, directeur Général de l’Ecole Normale Supérieure, en présence de maître Eric Jeantet, Président de l’IDRAC ALPF. Une soirée placée sous le signe de la convivialité et de l’amitié, puisque près de 200 invités avaient répondu présents, pour saluer le travail accompli par Denis de Bénazé tout au long de sa carrière dans l’enseignement supérieur. Né de son initiative à Lyon en 1984, le groupe IDRAC Lyon compte aujourd’hui plus de 2 500 étudiants et propose plusieurs formations, dont le Programme International Grande Ecole Visé 5. Denis Broliquier, maire du 2ème arrondissement, en assure la direction pédagogique. L’IDRAC, école supérieure de commerce présente à Paris, Lyon, Sophia Antipolis, Montpellier, Nantes, Toulouse et Grenoble forme les étudiants aux métiers du commerce et du marketing.

LES DISPARITIONS

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ANNIVERSAIREC’est entouré de sa famille, de ses amis, de Gérard Collomb et Jean-Michel Aulas que Charles Mighirian, président de l’Olympique Lyonnais de 1983 à 1987 a souffl é les 90 bougies de son gateau d’anniversaire. Parmi les convives rassemblés au café de la Madeleine, le professeur Bernard Moyen, Maître André Soulier, le docteur Jean-Marcel Ferret au coude à coude avec Alain Caveglia et Stéphane Roche. Happy Birthday, mister président !

SOLIDARITEL’ENFANT BLEUA l’occasion de la 21ème édition de la Journée Internationale des Droits de l’Enfant, l’association L’Enfant Bleu Lyon se mobilise et organise une journée de sensibilisation. L’association s’est donnée comme mission fondamentale d’agir le plus en amont possible pour prévenir les situations de maltraitance. L’intervention dans les établissements scolaires en constitue un des piliers en permettant de sensibiliser un très grand nombre d’enfants dans un lieu qui leur est familier. Les Lyonnais sont conviés à une journée de rencontres et d’échanges entre professionnels, bénévoles de l’association et grand public autour du thème «mieux connaître la maltraitance pour mieux prévenir». Diverses animations seront proposées à l’attention des enfants.

Samedi 20 novembre 2010, de 10h à 19h

Place de la République (Nord), Lyon 2

DISPARITIONS

IN MEMORIAM

PROGRAMMEMercredi 10 novembre 2010Golf du Gouverneur8H30 : Arrivée – Accueil café9h00 : Départ alterné de la compétition en shot gun – formule de jeux scrumble à 213h00 : Fin de la compétition13h00 – 15h00 : Déjeuner avec remise des prix et annonce de la somme récoltée

Les non-golfeurs peuvent ainsi prendre uniquement le temps de la pause déjeuner pour participer à cet élan de générosité ou bien venir dans la matinée pour jouer aux boules. Inscriptions : Média Sport Promotion - [email protected] ou 04 78 38 37 63

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2 : 97 g/km. Mercedes-Benz France - Siren 622 044 287 R.C.S Versailles. Crédit photo : Getty. Edition septembre 2010.

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Steve McQueen est plus qu’un acteur. Comme la Monaco, c’est une icône. En 1970 dans le fi lm Le Mans, il portait le modèle original. Ainsi commença la légende.

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