Éloges pour · 2018. 4. 13. · Éloges pour la beauté du mal « bien écrit et irrésistible....

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  • Éloges pour La beauté du mal

    « Bien écrit et irrésistible. Les amateurs d’histoires d’amour paranormales feront la queue pour le lire. […] Et ce roman donnera envie aux lec-

    teurs de découvrir le reste de la trilogie. »— VOYA

    « En voilà de l’action et de l’intensité sexuelle ! Les adeptes de littérature de ce genre se prendront

    sûrement d’affection pour la sérieuse Anna et Kaidan, son mauvais garçon. »

    — School Library Journal

  • Traduit de l’anglais par Sébastien Arviset et Sophie Beaume

    Wendy Higgins

  • Copyright © 2013 Wendy HigginsTitre original anglais : Sweet PerilCopyright © 2014 Éditions AdA Inc. pour la traduction françaiseCette publication est publiée en accord avec HarperCollins Children’s Books, une division de HarperCollins Publishers, New York, NYTous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

    Éditeur : François DoucetTraduction : Sébastien Arviset et Sophie BeaumeRévision linguistique : Féminin plurielCorrection d’épreuves : Nancy Coulombe, Carine ParadisConception de la couverture : Matthieu FortinPhoto de la couverture : © 2013 Howard HuangPhoto de la couverture : © ThinkstockMise en pages : Sébastien MichaudISBN papier 978-2-89752-213-1ISBN PDF numérique 978-2-89752-214-8ISBN ePub 978-2-89752-215-5Première impression : 2014Dépôt légal : 2014Bibliothèque et Archives nationales du QuébecBibliothèque Nationale du Canada

    Éditions AdA Inc.1385, boul. Lionel-BouletVarennes, Québec, Canada, J3X 1P7Téléphone : 450-929-0296Télécopieur : [email protected]

    DiffusionCanada : Éditions AdA Inc.France : D.G. Diffusion Z.I. des Bogues 31750 Escalquens — France Téléphone : 05.61.00.09.99Suisse : Transat — 23.42.77.40Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

    Imprimé au Canada

    Participation de la SODEC.Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

    Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

    Higgins, Wendy

    [Sweet Peril. Français] L’insouciance du danger (Série Clair-obscur ; 2) Traduction de : Sweet Peril. Pour les jeunes de 13 ans et plus. ISBN 978-2-89752-213-1 I. Beaume, Sophie, 1968- . II. Titre. III. Titre : Sweet Peril. Français.

    PZ23.H53In 2014 j813’.6 C2014-941642-3

  • À Nathan Higgins, dont la vie nous donne un aperçu de ce qu’est

    la persévérance, le dur labeur et la loyauté.

  • LES AURAS

    COULEURS SIGNIFICATION NUANCES

    Rose L’amour Un rose plus clair représente l’aisance dans

    un amour familial, tandis qu’un rose plus

    foncé ou un rose vif représente l’amour-

    passion.

    Rouge Le désir

    Jaune La joie Un jaune pâle comme le beurre représente

    la satisfaction, tandis qu’un jaune plus vif

    représente la joie.

    Orange L’excitation

    Vert pâle La gratitude

    Vert foncé L’envie/la jalousie

    Lavande Le sentiment de paix

    intérieure

    Violet foncé L’orgueil

    Bleu pâle L’espoir/le soulagement

    Bleu foncé La tristesse/la douleur

    morale

    Gris/brun La négativité Les différents tons de gris sont fonction de

    l’intensité de l’émotion. Un gris clair et un

    peu flou représente des émotions quelque

    peu négatives telles que l’embarras et

    l’irritation. Un gris plus foncé et les divers

    tons de brun représentent des émotions

    beaucoup plus négatives telles que la honte,

    la culpabilité, la peur et la colère. Le gris

    foncé (s’approchant du noir) représente

    des émotions qui sombrent encore plus

    profondément dans la négativité, telles la

    fureur et la dépression.

  • PRoLogUE

    8SommEt d’URgEncE, RomE, ItALIE, 1748

    À l’insu de la population romaine, 666 démons terrestres étaient en train d’utiliser le tristement célèbre Colisée. Douze des anges déchus, les ducs, étaient présents sous forme humaine, tandis que les autres, sous forme d’esprit, les survolaient, faisant écran à la lumière céleste en ce ciel nocturne.

    Rahab, le duc de l’orgueil, prit place au centre, grisé par l’attention que sa présence provoquait. Il jeta un regard véhément sur les milliers de descendants des ducs, la race des Nephilim, qui avaient été convoqués à cette réu-nion depuis les quatre coins de la terre.

    — Il est temps d’ouvrir officiellement ce sommet, ordonna Rahab.

    Une respectueuse combinaison de sifflements et de psalmodies remplit le Colisée : la macabre mélodie produite par les ducs et les esprits au-dessus de leurs têtes tandis qu’ils remuaient leurs ailes massives tous en même temps. Un frisson parcourut l’assemblée toujours en attente au

  • xii

    moment où Rahab se prépara à leur révéler l’objet de la réunion.

    — Nous avons appris que deux d’entre vous, Nephilim, ne considèrent plus nécessaire de se concentrer sur la tâche pour laquelle vous avez été engendrés.

    Personne ne fit un geste.Rahab tourna son regard en direction d’une adoles-

    cente parmi la foule qui tressaillit comme si elle avait été piquée par son regard cruel. Elle détourna ses yeux en amande, et une mèche foncée se détacha de ses cheveux coiffés vers le haut, tandis qu’elle reculait.

    — Viens par ici, fille d’Alocer.À ces mots de Rahab, la fille se mit à trembler

    violemment.— Fémi ?Le duc Alocer avança, le front plissé de mécontente-

    ment, tandis qu’il cherchait sa fille.— Père…Fémi avait parlé si bas que l’ouïe humaine normale n’au-

    rait rien pu entendre, mais ce soir-là, tous les êtres présents au Colisée l’entendirent.

    — Approche-toi, lui dit son père. Qu’as-tu donc fait ?Fémi s’approcha lentement de lui, toute drapée de soie

    égyptienne.— Père, ayez pitié de moi, je vous en supplie. Je porte

    votre descendant.Alocer marqua une pause, et son front se déplissa.— Est-ce tout ? lui demanda-t-il. Tu sais que ne survi-

    vras pas à ton accouchement.Elle baissa les yeux et hocha la tête. Alocer se tourna

    vers Rahab.

  • xiii

    — Tout cela est des plus communs, Rahab, dit-il sans chercher à cacher son irritation. Une grossesse n’est vrai-ment pas une raison valable pour la convocation d’un sommet d’urgence. Cette fille est une bonne travailleuse.

    — Mais oui… Rahab dirigea son mépris en direction de la fille d’Alocer

    et prononça ces mots : — Je suis convaincu que cette grossesse est le fruit de

    ton dur labeur. Sans aucun doute, cet enfant a été conçu tandis que tu étais en train de pousser un humain à pécher… N’est-ce pas, ma fille ?

    Consciente de sa situation, Fémi afficha une expression horrifiée, tandis qu’elle cherchait un appui dans la foule, mais y rencontra seulement des regards vides et hostiles. Elle s’effondra aux pieds de son père en sanglots, puis embrassa ses orteils et ses chevilles. Alocer regardait par terre, dépassé par la situation.

    — Avec qui as-tu été ? lui demanda-t-il.Elle remua la tête, se traînant à ses pieds.Rahab se pencha et saisit la chevelure de Fémi pour la

    forcer à lever la tête.— Réponds à ton père. Dis-lui !Fémi se mit seulement à pleurer plus fort et à hurler,

    tandis que les doigts de Rahab la tiraient plus vigoureusement.

    — C’est la peur qui la fait taire, et cela est juste, car le père n’est pas humain. Il est l’un d’eux — l’un de sa propre race.

    Un hoquet collectif s’éleva de la foule, suivi de chuchote-ments frénétiques, puis de nouveau, le silence. Les yeux du

  • xiv

    duc Alocer se rétrécirent pendant qu’ils se posaient alterna-tivement sur Fémi et Rahab.

    — C’est la vérité. Un peu de bave blanche s’était rassemblée à la commis-

    sure des lèvres de Rahab.— C’est un de mes propres Légionnaires qui a com-

    mencé à avoir des soupçons, et c’est un des Neph même qui a confirmé le tout.

    — De qui s’agit-il ? demanda le duc Sonellion, ses yeux cristallins pleins de haine froide. Qui devons-nous punir ?

    Rahab souleva un sourcil, pour faire croître l’impatience.

    — Yoshiro, fils de Jézebet.— Ce n’est pas possible !Les yeux du duc Jézebet étaient d’un rouge brillant,

    tandis qu’il s’avançait pour affronter Rahab. Il était le plus petit des ducs, mais son agilité et son regard perçant le ren-daient imposant.

    — Où est le Neph qui a fait cette allégation ?— J’ai le regret de vous dire qu’elle s’est ôté la vie après

    nous avoir révélé cette monstrueuse vérité, le renseigna Rahab en portant une main à son cœur.

    — Yoshiro a servi notre cause avec loyauté ! hurla Jézebet, sans prêter attention au cabotinage de Rahab.

    — C’est ce que nous allons voir, dit Rahab. Approche-toi, Yoshiro.

    La foule s’écarta. Tous se tournèrent vers Yoshiro, qui s’avançait, plus grand que son père, armé d’une fine épée.

    — Reste où tu es, le prévint Rahab. Dépose ton arme, ou elle te sera retirée.

  • xv

    — Idiot ! le réprimanda Jézebet. Es-tu donc dépourvu de toute raison ? Tu dois travailler contre l’humanité, et non perdre ton temps avec l’une de tes sœurs Nephilim !

    Yoshiro regarda Fémi, toujours en pleurs, aux pieds de son père. Puis, il posa son épée.

    — Tout est ma faute, dit Yoshiro aux ducs. Ne perdez pas votre temps avec Fémi.

    — Comme c’est charmant ! La voix de Rahab était doucement moqueuse. — Mais dois-je souligner ce qui est évident ? Vous avez

    tous deux renoncé à sa vie au moment où elle est tombée enceinte. Quel dommage !

    Rahab marcha de long en large un instant, regardant au loin avec un sourire sombre.

    — Saviez-vous qu’environ un demi-million d’humains ont perdu la vie entre ces murs ? demanda-t-il. Ce sol a soif du sang de leur jeunesse. C’est l’endroit parfait pour nos jeux, ne pensez-vous pas ? J’espère tellement que nos deux petits gladiateurs tenteront de s’enfuir.

    Il s’interrompit et haussa les sourcils en direction de Yoshiro et Fémi, pétrifiés de stupéfaction, comme s’ils ne pouvaient admettre que leur secret avait été découvert et que leurs vies en étaient rendues là. Plusieurs ducs riaient méchamment, tandis que les autres Nephilim s’éloignaient, mettant autant de distance que possible entre eux et ce qui était en train de se produire.

    — Alors ? Rahab leva les bras, un sourire cruel sur les lèvres, pen-

    dant qu’il s’adressait au couple.— C’est votre chance, enfuyez-vous !

  • xvi

    Fémi se leva en sanglots et traversa le groupe des ducs pour rejoindre Yoshiro. Ils se prirent par la main, et ensemble, ils traversèrent à la course le Colisée en ruine, flanqués d’esprits en train de les harceler dans une pour-suite aérienne. Plusieurs ducs poussèrent des cris de joie malsaine à ce spectacle.

    — Toi !Rahab examina la foule et fit signe à un garçon tout au

    fond. Le jeune homme au visage sérieux se démarqua de la foule, un arc à l’épaule.

    — Tue-les tous les deux, lui ordonna Rahab.Le Neph prit un air résolu et n’eut qu’un moment d’hési-

    tation avant de faire oui de la tête. Il prit une flèche de son carquois, qu’il avait dans le dos, et banda son arc. En dépit de la fraîcheur du soir, une goutte de sueur roula dans son œil, et il pencha la tête pour l’essuyer avec sa manche.

    — Ils sont en train de se sauver, imbécile ! hurla le duc de la haine.

    Le garçon repéra le couple en train de courir à l’aide de sa puissante vision et de ses sens auditifs, puis avec un mouvement de sa pomme d’Adam, il laissa partir la pre-mière flèche, suivie immédiatement par une seconde.

    Il avait visé parfaitement. Pendant quelques secondes, le Colisée fut d’un silence fantomatique, tandis que Fémi et Yoshiro s’écroulaient, leurs membres mêlés l’un à l’autre en un tas macabre. Le jeune homme reprit sa place dans la foule, la tête baissée, son arc débandé à côté de lui.

    — C’est tout ? brailla Thamuz, le duc du meurtre. Dites-moi quel est l’intérêt d’une mort si rapide ?

    Rahab ricana.

  • xvii

    — Reste calme, Thamuz. Je suppose que nous ne pou-vons nous attendre à beaucoup plus, quand nous faisons faire notre sale boulot par un Neph. Que cela soit un aver-tissement pour chacun de vous !

    La voix de Rahab portait jusqu’aux derniers des Nephilim.

    — Votre seule raison d’être est la propagation du péché parmi les humains. Si vous passez outre, vous renoncez à votre temps sur terre. De plus, si vous décidez d’oublier ce à quoi vous êtes destinés, vous pouvez être sûrs que moi, je ne l’oublierai pas. Maintenant, partez ! Laissez-nous à notre sommet.

    La horde se transforma en une cohue, se poussant et se bousculant pour échapper à la présence des ducs.

    Jézebet et Alocer restèrent de marbre, tandis que les Nephilim les dépassaient.

    Rahab fit craquer ses jointures et fixa le dos des derniers corps en train de se retirer.

    — Il y a des siècles que je dis que ces métis imprévi-sibles ne représentent que du trouble, mais vous tous insistez pour les avoir. Ils sont une abomination — aussi stupides que les humains, mais aussi dangereux que des animaux sauvages.

    Puis, il sourit dans sa barbe avant de penser tout haut :— Dieu, lui-même, les a oubliés et abandonnés.

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    EMBRASSEZ VOTRE DESTIN

    Anna Whitt, fille d’un ange gardien et d’un ange déchu, s’était promis qu’elle n’accomplirait jamais le travail de son père : polluer des âmes. Mais elle a été bien naïve d’affirmer une telle chose. En fait, il y avait bien des choses au sujet desquelles elle a été naïve.

    Hantée par des démons chuchoteurs, Anna fait tout ce qu’elle peut pour survivre, même si cela signifie embrasser le côté obscur de sa personnalité et mériter la réputation non désirée de fêtarde de son école. En même temps, Kaidan Rowe, le fils du duc du désir, tiraille son cœur et son âme.

    Quand un message perdu et inespéré des anges fait surface, Anna se retrouve à parcourir la planète en compagnie de Kopano, le fils du duc de la colère, afin d’obtenir le soutien des autres Nephilim et de leur donner de l’espoir pour la première fois. Mais il devient rapidement clair qu’aucune des libertés qu’Anna et les autres Neph espèrent gagner ne sera acquise sans combattre. Dans l’attente, Anna et Kaidan doivent mettre de côté leurs différends, surmonter la plus torride des tentations jamais expérimentées et affronter cette question fondamentale : l’amour pour quelqu’un vaut-il la peine de risquer sa propre vie ?

    [email protected]

    ISBN 978-2-89752-213-1

    TOME 1

    2CLAiR-OBsCUR

    CVT_T2.indd 1 2014-09-03 16:29