l'obtus - novembre 2012

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CÉGEP DE JONQUIÈRE UN JOURNAL ÉTUDIANT QUI SE DÉMARQUE Vol. 6 N o 3 — novembre 2012 — www.lobtus.com AGEECJ | TOUSKI & SALLE POLYVALENTE | HAHAHAH & ART PERFORMANCE | COMPOSTAGE GAILLARDS | FRED PELLERIN | LISE DION | MAXIME LANDRY | INGRID ST-PIERRE CATHY GAUTHIER | MAXIM MARTIN | FANNY BLOOM | THE AUSTRALIAN PINK FLOYD SHOW ÉDITORIAL | VOX-POP FRED PELLERIN GAILLARDS JOURNÉE RÉCONFORT

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Page 1: L'Obtus - Novembre 2012

CÉGEP DE JONQUIÈRE

UN JOURNAL ÉTUDIANT QUI SE DÉMARQUE

Vol. 6 No 3 — novembre 2012 — www.lobtus.com

AGEECJ | TOUSKI & SALLE POLYVALENTE | HAHAHAH & ART PERFORMANCE | COMPOSTAGE GAILLARDS | FRED PELLERIN | LISE DION | MAXIME LANDRY | INGRID ST-PIERRE

CATHY GAUTHIER | MAXIM MARTIN | FANNY BLOOM | THE AUSTRALIAN PINK FLOYD SHOW

ÉDITORIAL | VOX-POP

FRED PELLERIN

GAILLARDS

JOURNÉERÉCONFORT

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Coordonnateur de production :Julien RenaudPrésident :Jean-Michel Turbide

Rédacteur en chef :Julien Renaud

Rédacteurs adjoints :Mariane Bergeron, Frédéric Marcoux

Secrétaire générale :Amélia Houde

Trésorière :Vickie Lefebvre

Journalistes dans cette publication :Maleïka Beauchamp, Julie Bilodeau,Marie Chabot-Johnson, Gabriel Garon, Alexandre Girard,Audrey Girard, Amélia Houde, Jessica Lamarre,Vickie Lefebvre, Frédéric Marcoux,Catherine Morasse, Jean-Michel Turbide

L’Imprimeur

Graphiste :Alexandre Girard

Correcteurs :Mariane Bergeron, Julien Renaud

Photographes :Philémon Beaulieu, Judy Chabot, Gabriel Garon, Alexandre Girard, Samantha Harvey, Raphaël Lapierre, Vickie Lefebvre, Catherine Morasse, Julien Renaud

Graphistes du site web :Alexandre Girard, Isabelle Martel, Julien Renaud

Concepteur du site web :Éric Gélinas (IMM)

COMITÉ DE GESTION

RÉDACTION

COMITÉ DE SERVICE

IMPRESSION - DISTRIBUTION

Financé par

La Ville de Saguenay dit réserver une place très importante à la culture alors qu’en réalité, ce n’est peut-être pas le cas. La pré-sidente de la Corporation des métiers d’art du Saguenay–Lac-St-Jean, Caroline Thériault, est de cet avis.

LA VILLE N’AIDE PAS LES ARTISANSAUDREY GIRARD

C aroline Thériault possède son atelier dans le quartier du Crois-sant culturel à Chicoutimi. Selon elle, plusieurs terrains situés

dans ce quartier sont vendus à des entreprises privées.

Au début, la Ville de Saguenay était supposée acheter les terrains de la rue de l’Hôtel-de-Ville pour y loger des organismes culturels. Pré-sentement, les propriétaires de ces terrains bâtissent des immeubles locatifs et commerciaux. Ces terrains n’auront donc pas servis au Croissant culturel, mais bien à l’intérêt du privé, encore une fois. « Les gens de la Ville donnent de faux arguments aux artisans, seulement pour contribuer au développement économique », énonce Caroline Thériault.

La Ville de Saguenay est en train de construire des ateliers près du dé-barcadère de bateaux à La Baie pour créer une vitrine importante lors de l’arrivée des touristes. Une offre très intéressante aux artisans pour permettre aux artisans de se faire connaître ? Malheureusement non. Les locaux sont peu adaptés pour les artisans. Selon Mme Thériault, il n’y a pas de débarcadères pour entrer les matériaux, il n’y a aucun équipement, et les locaux sont tellement petits qu’ils ne permettent pas de travailler et de vendre à l’intérieur du même endroit.

La Ville de Saguenay vient répliquer en disant que les artisans ne sont jamais satisfaits de ce qui leur est offert. Caroline Thériault dit n’avoir jamais été mise au courant du projet avant sa création. Elle est pourtant la présidente de la corporation et aurait dû être au fait de ce projet pour défendre les besoins des artisans. Au final, ces locaux serviront à des commerçants, et non à des artisans.

La Ville doit agir de concert avec les intervenants qui œuvrent dans la culture, qui ont de la difficulté à faire valoir leur point de vue devant les élus municipaux.

Caroline Thériault reçoit une maigre subvention de 5000 $ par année de la Ville de Saguenay. Une somme qui ne paye même pas six mois d’électricité pour son atelier. Alors, qu’est-ce que la Ville attend pour encourager ses artistes locaux et promouvoir la culture, et non juste l’économie ?

ÉDITORIAL

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3ACTUALITÉ

Francis Allard démissionne de son poste de coordonnateur aux affaires socioculturelles de l’Association générale des étudiantes et étudiants du cégep de Jonquière (AGEECJ) afin de consacrer plus de temps à ses études.

Alors que l’environnement devient un enjeu de plus en plus important pour la société québécoise, les étudiantes et étu-diants du cégep de Jonquière ont pris position sur plusieurs enjeux environnementaux.

E n poste depuis les élections du mois de septembre dernier, Francis Allard mentionne qu’il a sous-estimé la

conciliation travail–études et qu’il avait, par le fait même, de la difficulté à donner autant de temps à l’association qu’il ne l’aurait voulu. « Comme je viens de Montréal, l’intégration à la ville et au cégep m’a demandé un moment d’adapta-tion, ce qui n’a pas facilité mon travail au sein de l’AGEECJ », partage-t-il. Il sentait également qu’il n’avait pas les capacités pour accomplir toutes les tâches reliées à son poste et qu’il manquait d’autonomie dans la réalisation de ses projets.

« Je veux quand même continuer de m’impliquer dans l’association étudiante, mais de façon différente », souligne Francis. Il sera disponible pour aider la personne qui prendra sa place aux affaires socioculturelles. Il lui remettra ses do-cuments et sera ouvert à répondre à ses questions. Françis veut également s’impliquer dans le Comité des luttes étu-diantes du cégep de Jonquière (COLEJ), dans le futur comité socioculturel qui sera bientôt mis sur pied. Il continuera éga-lement de siéger à la commission des études.

L es membres de l’Association générale des étudiantes et étudiants du cégep de Jonquière (AGEECJ) se sont positionnés sur la question du plan Nord afin d’exiger que le développement se déroule de façon respectueuse. Ils s’opposent également

à toute exploration ou exploitation des gaz de schistes au Québec et à toute vente d’eau embouteillée dans l’enceinte du cégep.

Finalement, ils souhaitent réduire la consommation énergétique au sein de l’établissement. Toutes ces propositions ont été

adoptées à l’unanimité, et aucun débat n’a été nécessaire concernant ces questions.

Il y aura des élections au Conseil d’administration afin d’élire la personne qui assurera l’intérim. « Pour l’instant, il y a Audrey Blais qui a démontré un intérêt, mais elle n’est pas certaine. Elle va donc essayer de voir comment tout fonc-tionne et elle se présentera peut-être lors de l’intérim », affirme le président de L’AGEECJ, Antoine Rail.

Du côté de l’AGEECJ, plusieurs projets sont à venir. Lors du récent congrès de la Fédération étudiante collégiale du Qué-bec (FECQ) concernant le Sommet sur l’éducation à venir, l’association a déposé un mémoire, qui tient compte des positions des étudiants afin de pouvoir bien représenter les intérêts du cégep de Jonquière.

D’ici la fin du mois de novembre, un party sera aussi organi-sé pour souligner la fin de session. Aucune autre assemblée générale n’est prévue pour le moment, mais s’il y a à une autre, ce sera à la fin de la session afin de discuter plus en profondeur du sommet à venir.

L’AGEECJ PERD UN JOUEUR

EN BREFLES ÉTUDIANTS PROCHES DE L’ENVIRONNEMENT

VICKIE LEFEBVRE

VICKIE LEFEBVRE

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ACTUALITÉUn nouveau dépanneur communautaire, Le Touski, vient d’ouvrir ses portes au cégep de Jonquière. La solidarité et l’entraide sont au cœur de ce projet qui constitue une première au Saguenay.

La Salle polyvalente du cégep de Jonquière subit présentement une cure de rajeunissement au coût de 500 000 $. Les travaux ont com-mencé au printemps dernier et devraient se terminer à la fin novembre.

S itué aux Pas perdus, le dépanneur géré bénévolement vend toutes sortes de denrées alimentaires non périssables : des

pâtes, de la farine, des cannes, du jus, etc. Il s’agit d’un service qui per-met d’économiser et de développer de saines habitudes d’alimenta-tion. Selon un des responsables du projet et étudiant en Technique de travail social, Judes Dallaire, « le dépanneur est un projet à but non lucratif et, lorsqu’on fait du profit, cet argent-là est ensuite redistribué pour appuyer des projets pédagogiques ».

Le principe du dépanneur Le Touski réside essentiellement en la re-vente de produits alimentaires achetés à rabais. L’équipe de bénévoles se charge de repérer les aubaines en épicerie pour en faire bénéficier la population étudiante du cégep. Des personnes ayant un handicap participent également au projet communautaire en portionnant cer-tains produits régis par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).

Un projet ambitieuxTous les jours de 11 h 15 à 12 h 45, les étudiants peuvent aller se pro-curer de la nourriture au dépanneur du cégep. Les responsables du Touski songent même à pousser plus loin le concept d’entraide. « On souhaiterait étendre le concept de dépanneur communautaire dans les mois à venir, peut-être en organisant une collecte de vêtements ou en ramassant du matériel scolaire usagé. On est vraiment ouverts à soutenir d’éventuels projets étudiants », a confié Judes Dallaire. Celui-ci veut aussi inviter les étudiants québécois à s’impliquer dans le projet, précisant que ce n’est pas seulement ouvert aux étudiants internationaux.

Le Touski compte sur l’appui de plusieurs partenaires au sein du collège. La direction des affaires étudiantes et communautaires, le Comité d’activités sociales des étudiants internationaux (CASEI), l’entreprise-école Embryo, ainsi que certains départements d’en-

L e projet de rénovation comporte deux phases. La première consiste à moderniser la salle, qui était autrefois la chapelle du collège ; la deu-

xième, à améliorer sa commodité. À ce jour, le plafond a été relevé de quelques mètres, la sonorisation et le système électrique ont été refaits en entier, un système de climatisation a été installé, et un nouveau sys-tème d’éclairage est sur le point d’être installé. Une armature de métal recouvrira tout le plafond, permettant ainsi de disposer de l’éclairage un peu partout.

La Salle polyvalente sera également reliée par câbles au pavillon d’Art et technologie des médias pour les captations télévisuelles d’évènements ou de spectacles. La deuxième phase des travaux, qui devrait avoir lieu l’année prochaine, comprend l’ajout d’un vestiaire, d’un bar et d’estrades rétractables.

Déjà très en demandeSelon le responsable des activités socioculturelles du cégep de Jonquière, Jacques Sergerie, « la Salle polyvalente répondra beaucoup mieux à la demande avec ses 200 à 275 places assises ». « C’est ce qui est recherché en matière de location de salle », préçise-t-il. Il ajoute d’ailleurs que la salle

servira à la LIG et à la LIEJ (impro-visation), au Ciné-club, aux trois troupes d’Abztrakto, au festival Regard sur le court métrage, au Jam ATM, aux soirées Kino et au lancement officiel de Class Radio.

En plus des conférences et des autres évènements, la salle de-vrait également être utilisée par les Jeux du Québec, le Centre linguistique du cégep, ainsi que plusieurs expositions culturelles au cours de l’année.

NOUVEAU DÉPANNEUR : LE TOUSKI

UNE SALLE PLUS  POLYVALENTE  QUE JAMAIS 

JEAN-MICHEL TURBIDE

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5ACTUALITÉ

Le thème du rire était à l’honneur dans le cadre de la troi-sième édition de la Journée réconfort du cégep de Jonquière. Animation, musique, concours, activités et kiosques dynami-saient l’évènement.

La deuxième édition provinciale de l’évènement performatif Ac-tion/réaction se déroulera au cégep de Jonquière du 23 au 25 novembre. Le but : faire découvrir au public une forme d’art non conventionnelle transmise par les performances des étudiants.

P ris d’assaut par les rires contagieux des étudiants, le hall de la Salle François-Bras-sard s’est retrouvé le théâtre des activités de la Journée réconfort. Misant cette

année sur les bienfaits du rire à qui est attribuée, entre autres, une diminution du stress et de l’anxiété, des concours de grimace, de rire et de blague étaient organisés. Plus de 1 000 $ en prix étaient en jeu pour les participants.

La Journée réconfort a pour objectif d’amener une touche de bonheur dans la vie des étudiants et du personnel, qui traversent souvent une petite déprime en cette période de blues automnal. « C’est important pour le Comité de prévention suicide de rejoindre le plus de gens possible pour faire de la prévention. On a alors pensé à deux périodes de l’année, le mois de novembre et le mois de février, parce qu’on sait qu’il y a des baisses d’énergie », a indiqué la psychologue et responsable des services adaptés, Sylvie Beauchamp. Selon elle, il faut sensibiliser les gens à reconnaître ce qui est positif dans leur vie pour s’y accrocher. Et c’est ce que la Journée réconfort permet de faire.

Une partie d’improvisation a eu lieu aux alentours de 12 h 30, attirant bon nombre de spectateurs. L’une d’eux s’est d’ailleurs exprimée : « C’est excellent ! C’est une bonne idée parce que les études, c’est stressant, et on a besoin, parfois, de lâcher notre fou un peu. » Des séquences vidéos d’humoristes et des extraits de films de Charlie Cha-plin étaient également projetés de parts et d’autres du hall d’entrée. Une mascotte, Rolland le réconfortant, se promenait à travers le public pour distribuer et recevoir des câlins. Les gens étaient aussi invités à jouer à des jeux de société.

La réalisation de la Journée réconfort relève principalement d’un travail collaboratif entre un groupe d’étudiants de troisième année en Conseil et coordination publi-citaires et le Comité de prévention suicide. Mme Beauchamp a cependant tenu à préciser que « ce sont les étudiants qui avaient organisé le gros de l’évènement ». Le programme de Soins infirmiers était aussi impliqué dans le projet et tenait un kiosque d’information sur les bienfaits physiologiques du rire.

La prochaine activité réconfortante devrait avoir lieu au cours de la semaine du 4 fé-vrier 2013. De la promotion sera réalisée dans les trois pavillons du cégep à compter du mois de janvier concernant les détails de l’évènement.

L ’évènement Action/réaction a été créé au Saguenay–Lac-Saint-Jean il y a quatre ans. Régional au départ, le festival invite depuis deux ans des étudiants provenant

de tous les coins du Québec à faire découvrir leur côté créatif par la performance. Cette forme d’art existe depuis les années 60 et a commencé avec le mouvement Fluxus.

D’après la responsable de l’évènement, Annie Barron, c’est l’artiste lui-même qui devient une œuvre d’art en utilisant son corps et en prenant conscience de ce qui l’en-toure. Par exemple, le lieu et le temps peuvent être importants pour le performateur, car celui-ci doit lui-même se compromettre pour réaliser sa prestation.

D’ailleurs, selon l’auteure du livre L’art contemporain, histoire et géographie et critique artistique, Catherine Millet, c’est une œuvre sous forme d’évènement : « La perfor-mance a pour but de réaliser une idée par un geste, d’ouvrir de nouveaux champs de recherche et d’engagement, de transgresser la norme et d’engager le spectateur dans le processus. »

La performance à JonquièreL’évènement performatif à Jonquière, c’est avant tout une chance pour les étudiants inscrits aux ateliers d’échanger et de développer sur le genre artistique, tandis que, pour le public, ce sera l’occasion de voir des élèves en action leurs performances. Outre les étudiants, le porte-parole de l’évènement, Francis O’Shaughnessy, présentera un numéro. L’artiste de renommée internationale affirme qu’Action/réaction est un trem-plin incontestable pour les artistes de la relève.

HAHAHAHAHA !

L’ART PERFORMANCEUN LABORATOIRE POUR L’ARTISTE

JEAN-MICHEL TURBIDE

AMÉLIA HOUDE

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ENVIRONNEMENTLe compost provient de la décomposition d’organismes vivants par l’action de micro-organismes, d’insectes et de vers de terre en présence d’oxygène. Cela permet de réduire considérablement les déchets qui vont directement dans les sites d’enfouissement.

En moyenne, 44 % des matières résiduelles peuvent aller dans le compost, et ainsi retour-ner à la terre. Ces matières organiques servent à nourrir le jardin et les plantes selon un procédé tout à fait naturel.

Tout ce qui a déjà été vivant peut aller dans le compost. Plus spécifi-quement, ce sont les résidus de jardinage et de cuisine produits à la maison. Les feuilles, le gazon sec, la vieille terre, les résidus de fruits et de légumes, les coquilles d’œufs écrasées, le papier déchiqueté, les pâtes, le pain, les cheveux et les tissus naturels sont tous de bons exemples. Par contre, il est recom-mandé de ne pas mettre d’os, de viande, et de matières grasses pour éviter d’attirer les mau-vaises odeurs et la vermine.

Comment composter ?La première étape consiste à trouver un endroit où installer son composteur. Une fois l’empla-cement trouvé, c’est l’heure de l’achat ou de la fabrication.

Avant d’installer le composteur, il faut aména-ger l’emplacement adéquatement : retourner la terre et mettre une épaisseur de six centimètres de branches pour permettre l’aération du com-posteur et la venue des micro-organismes. Un

nid de feuilles mortes ou de terre doit ensuite être déposé. Alors, il ne reste plus qu’à mettre les matières organiques.

Il est important de mettre plus de matières sèches que de matières humides. Le compost doit rester équilibré : ni trop humide, ni trop sec. En l’aérant une fois par mois, en l’arrosant s’il est trop sec ou en ajoutant des feuilles mortes ou du papier jour-

nal s’il est trop humide, ce mandat sera rempli. Il faut également utili-ser différentes matières (des plantes, des fruits et des légumes par exemple).

Il est également possible de composter l’hiver. Le processus sera plus lent, mais, dès le printemps, l’action reprendra.

Le compost est prêt à être utilisé, après environ un an, comme engrais naturel pour le jardin par exemple. Pour les personnes n’ayant pas de jar-din ou de plantes, elles peuvent le donner à un voisin, le mettre autour d’un arbre ou le déposer dans un boisé avoisinant. Composter ne sert pas seulement à obtenir un engrais, mais aussi à éli-miner les déchets à la source.

Composter est une petite action quotidienne qui a un réel impact sur la planète.

CAPSULE ENVIRONNEMENTALE :LE COMPOSTAGEAUDREY GIRARD

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7SPORTS

La saison des Gaillards, qualifiée «  d’extraordinaire  » par l’entraîneur, a pris fin en quart de finale à Lanaudière le 3 no-vembre dernier. Ce n’est pas tant cette rencontre qui marque la saison 2012, mais bien l’annonce du départ après la partie d’un homme qui s’est donné corps et âme pour le succès de l’organisation au cours des 16 dernières années : Éric Paquet.

Malgré une saison qui a pris fin au premier tour des séries éliminatoires, les Gaillards ont progressé tout au long de la saison. Et il y fort à parier que cette amélioration se fera sentir pour la campagne 2013.

A près l’élimination de sa formation, c’est un Éric Paquet émotif qui a pris les joueurs par surprise en leur annonçant qu’il s’agissait pour lui de sa der-

nière partie à vie comme entraîneur. Cela a créé une onde de choc dans le ves-tiaire. Personne, sauf le collège, n’était au courant de cette décision. « Je n’aurais pas voulu que les joueurs jouent pour ça et que ce soit une source de distrac-tion », a fait valoir le principal intéressé. C’est pour des raisons familiales qu’Éric a pris cette décision.

Il se dit heureux de la compréhension de ses joueurs, malgré que cette nouvelle a été difficile sur le plan émotif pour plusieurs. « On a pleuré toute la gang, mais on comprend sa décision. Pour nous, c’est en quelque sorte un père de famille, et on sait qu’il sera toujours là», a partagé le quart-arrière Alexandre Poulin-Rioux. Pour le joueur de défense Luc Turgeon, le départ de l’entraîneur signifie la perte d’un morceau important de l’équipe : « Ce sont lui, les Gaillards ! Il a amené le ‘‘We not Me’’, un concept et une mentalité qui reflète l’identité des Gaillards. Il l’a fondé, et ça va toujours rester comme cela. C’est la base des Gaillards !»

Éric Paquet met donc un terme à sa carrière d’entraîneur de 16 saisons à Jonquière, huit comme entraîneur-adjoint et huit comme entraîneur-chef : « C’est fou comme je suis entouré de personnes incroyables. La job a été facile ; c’est pour ça que je suis resté aussi longtemps », a-t-il confié.

Éric déclare qu’il était extrêmement heureux de voir l’évolution de ses joueurs après leur passage au football à Jonquière. « La plus grande richesse, c’est de voir où est-ce qu’ils sont rendus après, de voir leur succès et de les recroiser, a-t-il men-tionné. Après 16 ans, je commençais à avoir peur de coacher les enfants de mes joueurs», a-t-il ajouté à la blague.

L a saison a été d’abord marquée par des hauts et des bas dans les premières rencontres. L’entraîneur a souvent mentionné l’incapa-

cité de sa formation de faire mal à l’adversaire au moment opportun. Si bien que Jonquière avait alors une fiche de trois victoires et trois défaites, ce qui ne satisfaisait pas les joueurs. Ces derniers savaient très bien ce dont ils étaient capables.

Le tournant de la saison s’est produit après la rencontre contre Rimous-ki, où joueurs et entraîneurs ont tenu une réunion d’équipe. « Après ce match, on a lavé notre linge sale. Tout le monde a changé son approche », a déclaré Pierre-Luc Bouchard, qui a disputé son dernier match en carrière dans l’uniforme des Gaillards. Les résultats se sont fait sentir puisque les représentants du cégep de Jonquière se sont im-médiatement ressaisis. Ils ont signé une victoire plus que convaincante contre les Jeannois au compte de 56-17 à Alma, avant de servir une leçon de 34 à 15 aux Couguars à Chicoutimi pour venger leur premier revers de la saison.

Les hommes d’Éric Paquet étaient les négligés en quart de finale à Lanaudière. Ils ont dû abdiquer contre les Triades, mais ils ont passé bien près de causer une surprise majeure sur la route. Le pointage final, un écart de neuf points, le prouve. Un résultat encourageant pour une formation avec plus d’une vingtaine de recrues.

Pour les Gaillards, ce sera un nouveau départ avec un nouvel entraîneur qui n’est toujours pas connu. Cette équipe qui, selon plusieurs, a le potentiel de très bien faire la saison prochaine, sera encore plus unie, car ce ne sont que quelques élé-ments de cette jeune équipe qui quittent le bercail, et le noyau reste intact.

ÉRIC PAQUET SE RETIRE LE DÉPART D’UN PÈRE DE FAMILLE

ÉQUIPE DE FOOTBALL DES GAILLARDSDU POSITIF POUR L’AN PROCHAIN

FRÉDÉRIC MARCOUX

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CULTURE

Une guitare, un accordéon, un micro et une chaise en bois. Voilà le seul équipement que Fred Pellerin a besoin dans son plus récent spectacle, De peigne et de misère, pour faire voyager ses specta-teurs dans les légendes de sa Saint-Élie-de-Caxton chérie.

Satisfaire la soif d’histoires qu’a la «bibitte humaine», c’est ce que fait Fred Pellerin depuis la création de son premier spectacle en 2001. Par la musique, la littérature, la cinématographie et, surtout, le conte, l’artiste exploite un folklore québécois centré sur son village natal de Saint-Élie-de-Caxton, toujours avec une pointe d’humour fin.

A rmé de sa verve unique, le conteur a invité dimanche soir les spectateurs de La Baie, surnommés amoureusement «Bé»,

dans son univers de fantaisie où le folklore s’exprime à grands coups d’humour et de jeux de mots délicieux. Le raconteur possède un talent hors de l’ordinaire pour créer des images avec peu de moyens, et cette capacité est exploitée chaque seconde du spectacle.

L’histoire débute tout doucement en chanson, au commencement du monde, lors du tout premier lever de soleil. Déjà, des hommes «habil-lés en crayons» se disputent le paysage avec des villageois. Parmi eux, Méo, le barbier de Saint-Élie-de-Caxton. Ce personnage, qui pratique «le plus vieux métier du monde» et dont l’œuvre a «marqué la culture capillaire», sert de protagoniste central aux histoires qui peuplent De peigne et de misère. À travers ses péripéties sont dénoncés les abus environnementaux et la prédominance du profit commercial au détri-ment de valeurs sociales et familiales. L’extrait «L’orgueil a pris place dans la piasse : la beauté se mesure en potentiel économique» ré-sume la morale du spectacle.

Définitivement, le cinquième spectacle de Fred Pellerin est à la hau-teur de la réputation du conteur mauricien. Du rire aux larmes, les spectateurs passent par toute une gamme d’émotions. Un humour fin et des images évocatrices, le tout mêlé à une musique savamment composée.

« Si tu veux faire de la scène comme métier, tu fais de la chan-son, du théâtre ou de l’humour. Le conte n’existe même pas

comme possibilité. Je ne pensais pas que ça allait marcher», confie le conteur. Pourtant, avec sept spectacles, plusieurs prix et une re-nommée incontestable, sa carrière de raconteur d’histoires connaît un succès remarquable.

Fred Pellerin explique ce succès par la pureté de son art : «Après les grands spectacles, où il y a beaucoup de pétards, de feux d’artifices, de plumes dans les fesses et de maquillage, on sort du spectacle en se demandant c’était quoi l’histoire. Je pense que mon spectacle a l’honnêteté de dire que je vais leur raconter des histoires, qu’il n’y aura rien d’autre qu’une gueule qui parle en avant.»

Sous peu et pour une deuxième fois, l’imagination de Fred Pellerin sera adaptée au grand écran. Après le film Babine, sorti en 2008, ce sera Ésimésac qui prendra d’assaut les cinémas québécois le 30 novembre. «Ésimésac est beau, plus beau que Babine. Il est plus poétique, et il a été tourné à l’extérieur, contrairement à Babine, où il manquait un peu d’horizon, d’images vastes. Maintenant, elles sont là, ces images qui manquaient», se réjouit celui qui a commencé à conter des histoires comme guide touristique dans son village.

Même si plusieurs de ses projets viennent d’aboutir, comme son film et sa rencontre avec Céline Dion, Fred Pellerin ne se donne aucun répit : «Je vais travailler avec Kent Nagano, le chef d’orchestre de l’Orchestre Symphonique de Montréal pour un spectacle qui

DE PEIGNE ET DE MISÈRE DU VRAI FRED PELLERINFRED PELLERIN À LA BAIE

UN CONTEUR ET SON HISTOIRECATHERINE MORASSECATHERINE MORASSE

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se donnera en décembre l’an prochain. Sinon, je fais mon présent spectacle quatre ou cinq fois par semaine. Puis, on repart en Europe à la fin du mois et en mars. Il y a aussi un dossier prochain album sur lequel je commence à ‘‘zigonner’’.»

Le conteur mauricien en était dimanche, à La Baie, à la 20e repré-sentation de son spectacle De peigne et de misère. Au total, il en fera 400. Et la vague Fred Pellerin n’a pas fini de déferler sur le Québec.

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9CULTURE

Lise Dion s’est présentée en toute sincérité au public sague-néen les 20 et 21 octobre sur la scène du Théâtre municipal de La Baie. Après une absence de six ans, la foule venue voir Le temps qui court, le troisième one-woman-show de l’humo-riste, a découvert une artiste dans une forme incroyable.

Après 25 ans de carrière, Lise Dion semble plus en forme que jamais. «Pour moi, le métier d’humoriste, c’est le plus beau du monde.»

E n entrée : des photos de l’enfant, de la jeune fille, puis de la femme. Comme plat de résistance : les aléas de la vie quo-

tidienne d’une femme dans la cinquantaine et qui, chaque jour, se voit vieillir. Le dessert : ces numéros survoltés qui se jouent de l’actualité. Bien sûr, le tout est servi avec son lot de chansons et de mises en scène farfelues puisque Lise Dion, c’est un peu tout ça. Une femme intense qui se présente au public dans une gamme de saveurs plus exaltantes les unes que les autres.

Il est vrai que les sujets abordés dans le spectacle visent davan-tage les femmes mûres. Vieillir et son lot d’inconvénients : avoir des problèmes de poids, être au sein d’un mariage fatigué. Ces sujets de la vie de tous les jours, qui sont plus difficiles à abor-der, l’humoriste, elle, plonge dedans avec une fougue et une touche d’humour si sincère que ces préoccupations courantes sont soudain dédramatisées.

Le spectacle a également présenté des numéros portant sur des sujets plus larges. Que ce soit par ses sketchs sur son rêve de faire de l’équitation, sur les avantages du port de la burqa ou sur son voyage dans le sud, dans lequel elle baragouinait un espagnol à en donner des crampes aux joues, tout le monde a été comblé. Son énergie et sa façon de penser font que chaque spectateur se sent concerné.

Moment fort en émotions : le numéro de Pop Académie. Aux auditions de la région, Lise Dion revêt son plus bel accent saguenéen, au grand plaisir des gens du public qui, abasourdis, l’ont applaudie pendant de longues minutes. « J’avais tellement peur que vous n’aimiez pas ça. C’est mon accent préféré ! », dit-elle, aussi flattée que les gens dans la salle.

Ce n’est pas sans raison que des gens du public ont spontané-ment lancé des « On t’aime ! » à l’humoriste à la descente du rideau. Ce n’est pas sans raison que cette dernière dit revenir dans la région comme on revient à la maison. Lise Dion entre-tient une relation d’amour mutuel avec les Saguenéens.

L ’humoriste avoue qu’elle ne se serait pas vue ailleurs. « Il y a eu des moments plus difficiles. Il a fallu que je les passe

pour être plus forte maintenant. Je n’ai pas de regrets. Mon grand bonheur, c’est d’avoir trois spectacles à mon actif et de penser à un quatrième, si la santé est là. Avoir un spectacle à soi, c’est laisser entrer les gens dans son univers. Ça t’appar-tient. Le public achète des billets pour venir te voir toi, c’est un grand cadeau », révèle-t-elle, avec énormément d’émotion.

En 25 ans, Lise Dion a toujours su garder son public près d’elle. À ses yeux, ça va de soi. « Je connais bien mon public. Quand j’écris, je sais ce qui va leur faire plaisir, ce qui va les faire rire. Le plus gros défi, c’est d’être au goût du jour. Il ne faut pas tomber dans le réchauffé. Je dois toucher le public, autant que le faire rire. Il faut être de son temps. » Pour elle, rien n’est acquis. « Ce n’est pas parce que les gens t’aiment qu’il faut que tu t’assoies là-dessus. Il faut toujours travailler fort », soutient l’humoriste.

Lorsqu’on lui demande ce que représente le public du Sague-nay à ses yeux, c’est indéniable : « Quelle chaleur ! Ce sont mes chums ! Le public y est tellement généreux .»

SINCÈREMENT, LISE DION

LISE DIONUNE RÉELLE PASSIONNÉE

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CULTURE

C’est un Maxime Landry tout en humour et en émotions qui s’est présenté, le 27 octobre, au Palais Municipal de La Baie, dans le cadre de sa tournée L’avenir entre nous.

Après Star Académie, deux tournées, deux albums et de nombreux prix gagnés, Maxime Landry demeure la tête pleine de rêves et de nouveaux projets. Déclaré grand gagnant de l’édition 2009 de Star Académie, le jeune Beauceron de 25 ans continue de charmer le public québécois. L e jeune artiste de 25 ans fait cette tournée pour remercier son

public de l’encouragement qu’il lui offre depuis sa sortie de l’Aca-démie en 2009. Son auditoire, constitué essentiellement de femmes dans la quarantaine, s’est vu offrir un magnifique spectacle divisé en huit tableaux.

Le chanteur présente donc des chansons de ses deux albums, mais rend aussi hommage aux vieux succès qui ont marqué son enfance. Il fait également découvrir au public une nouvelle chanson écrite par lui-même, qui paraîtra sur son prochain disque.

Un peu avant la fin du spectacle, il a offert une reprise ahurissante de «Si dieu existe» et a quitté la scène devant la foule en délire. Il est ensuite re-venu pour un court rappel de deux chansons et s’est éclipsé en beauté.

Maxime Landry était impressionnant et surprenant. Son spectacle tein-té d’humour et d’émotions en a ravi plus d’un.

À peine sorti de l’académie, il s’est lancé dans la réalisation de son tout premier album solo, Vox Pop. «Plus jeune, je

travaillais chez Archambault et je rêvais de voir mon visage sur la couverture d’un album. C’est maintenant chose faite», se réjouit Maxime Landry. Le disque a été certifié double platine en moins de huit semaines et a été présenté au grand public dans une pre-mière tournée à travers tout le Québec. Maxime a d’ailleurs reçu le billet d’or, célébrant les 50 000 spectateurs.

Par la suite, Maxime a entrepris la réalisation de son deuxième al-bum, L’avenir entre nous. C’est avec ce nouveau CD certifié or en trois semaines qu’il a refait ses bagages en direction des quatre coins de la province.

«Je suis passionné par la musique depuis mon enfance, et c’est le décès de mon père qui me pousse chaque jour à me dépasser, pour continuer son rêve, mon rêve, notre rêve», confie le jeune artiste qui s’est offert deux fois le Centre Bell.

Pour Maxime Landry, son parcours est comme un rêve qui se réa-lise, mais qui continue de grossir jour après jour. Malgré tout, il a bien d’autres projets. Notamment, il voudrait conquérir le public français d’ici quelques années, ce qui représente pour lui un cer-tain défi. Après sa participation au spectacle de Linda Lemay à l’Olympia de Paris en janvier dernier, le jeune homme se dit prêt et est persuadé que les Français l’accueilleront chaleureusement.

MAXIME LANDRYUN CADEAU DU CŒUR POUR SON PUBLIC

MAXIME LANDRYVIVRE DE RÊVES ET D’AMBITION

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Dans les prochains mois, Maxime Landry souhaite sortir un nou-vel opus, sur lequel il travaille présentement. Celui-ci sera com-posé complètement par lui-même : paroles et musique.

Dans un futur qu’il espère rapproché, il prendra la direction de la France et tentera sans doute un disque en anglais pour élargir son succès.

D’ici là, Maxime Landry est en tournée à travers le Québec pour présenter son nouvel album.

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11CULTURE

Ingrid St-Pierre a débuté dans un petit café trifluvien durant ses études. Et en peu de temps, elle a été transportée par une vague de popularité qui la mène aujourd’hui dans différents galas et dans une grande tournée.

Fidèle à elle-même, c’est dans une ambiance chaleureuse et tout à fait charmante que la jeune chanteuse Ingrid St-Pierre a accueilli une salle comble le 9 novembre, au Café-Théâtre Côté-Cour.

P assionnée par les mots et la musique depuis tou-jours, elle écrit, compose et interprète ses chansons.

Avec ses deux albums, Ma petite mam’zelle de chemin et L’escapade, Ingrid fait maintenant la tournée des villes du Québec pour présenter sa musique et son talent à toute la population québécoise.

Victime d’une popularité quasi-instantanée, elle ne croit toujours pas à ce qui lui arrive. «Je me vois comme une artiste de la relève. Quand les gens me reconnaissent dans la rue, je ne comprends même pas ce qui se passe», souligne Ingrid. C’est les yeux brillants qu’elle se dit tou-chée par l’amour que le public lui voue. Selon elle, c’est complètement irréel.

La jeune chanteuse poursuit en mentionnant son énorme reconnaissance envers le public qui l’encourage chaque jour et qui continue de venir la voir et de lui écrire. C’est cette dose d’amour qui lui permet de continuer de faire ce qu’elle aime.

La tête pleine de projets, elle revient tout juste d’une se-maine en France où elle a fait la première partie des spec-tacles de Robert Charlebois. «J’aimerais beaucoup trans-porter ma musique du côté de l’Europe», ajoute Ingrid.

Sans mettre de côté l’idée de la parution de son troisième album dans l’année qui vient, Ingrid a de l’intérêt pour l’écriture d’un recueil de nouvelles.

Avec 24 spectacles au mois de novembre seulement, l’ef-fet Ingrid attire les foules aux quatre coins du Québec. Elle sera en tournée jusqu’au mois de mai et se concentrera par la suite sur ses nouveaux projets, tout en continuant sa mission au sein de la fondation pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer.

D e passage dans la région pour deux représentations, elle en a profité pour présenter son nouvel album,

L’escapade, tout en jouant des chansons de son disque

précédent.

Toujours aussi charmante et envoûtante, Ingrid, accom-

pagnée de son quatuor à cordes qu’elle appelle «sa gang

de filles», a pris le soin de raconter l’histoire de ses chan-

sons. Histoires d’amour ou de maladresse, ses mots sont

toujours témoins de récits merveilleux faisant voyager les

spectateurs à travers toute une gamme d’émotions. Les

rires et les pleurs, les peines et les joies : les sentiments

véhiculés par les chansons ont fait vibrer la salle pleine du

théâtre.

Elle n’a évidemment pas manqué une occasion de faire

rire et de charmer et continuera sans doute de le faire pen-

dant plusieurs années puisque le public semble l’adorer.

L’EFFET INGRID

INGRID ST-PIERRE À L’ÉTAT PUR

GABRIEL GARON

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CULTURE

«J’ai dit oui parce que je trouve que c’est une superbe belle cause, et c’est important d’aider les gens en difficulté», a confié Cathy Gau-thier, de passage dans la région pour le Gala de l’humour organisé par l’organisme Le Transit.

C’est le 25 octobre dernier qu’a eu lieu le Gala de l’humour à la Salle François-Brassard avec Cathy Gauthier, Dominique Paquet et François Léveillé pour le financement de l’orga-nisme Le Transit de Jonquière. Plusieurs partenaires se sont également impliqués pour la cause. C elle-ci s’implique aussi dans d’autres causes, entre

autres, la sclérose en plaques. Elle a été interpelée en raison qu’elle «touche plus les femmes». L’humoriste «redistribue pour aider les autres personnes qui en ont besoin», a-t-elle mentionné. Cathy Gauthier aide aussi Les Gazelles, qui sont deux femmes qui font une aventure dans le désert pour amasser de l’argent pour les enfants du désert.

Après la femme, l’humoristeCela fait maintenant dix ans qu’elle participe au festival Juste pour rire. Elle a également animé le Gala Les Imma-tures l’été dernier. Révélation de l’année en 2003, elle pré-fère faire des spectacles que les écrire. «Le vrai travail, c’est l’écriture, mais c’est très dur d’écrire. Quand tu es rendue sur la scène, c’est là, la vraie récompense», partage-t-elle.

Cathy Gauthier crée aussi des chroniques pour l’émission Un gars le soir à V Télé. Ses prochains projets se tourne-raient plus vers la télévision. «C’est plus ça que j’aimerais faire parce que je suis un peu tannée de la route», confie-t-elle. Elle veut prendre une année sabbatique et faire des spectacles et des entrevues «un peu par-ci, par-là».

Elle compte tout de même faire un prochain spectacle pour démontrer sa maturité.

L e Centre d’intervention familiale Le Transit a choisi des humoristes connus pour amasser de l’argent

pour la fondation. Cathy Gauthier a confié après le spec-tacle que «le public était très chaleureux, et les gens très réceptifs et super généreux». Le spectacle était animé par l’animatrice de NRJ 94,5, Stéphanie Ahern.

L’humoriste Cathy Gauthier a lancé la soirée avec son nu-méro de «La petite madame». Durant cette prestation, le public était mort de rire. La provocante Cathy a enchaîné avec son sketch «Le féminisme». Celui-ci faisait allusion au nouveau mode de vie des femmes d’aujourd’hui. Le public hurlait de joie lors des moments plus intenses.

Dominique Paquet a pris la relève en expliquant les dif-férents rires des spectateurs. Les spectateurs ont fait plusieurs répliques à l’humoriste, notamment lors du nu-méro en lien avec le langage des hommes de la construc-tion, alors que des gens hurlaient «Aie!». Plusieurs autres séquences ont plu à la foule, dont ceux en lien avec des émissions diffusées à Canal Vie (Enceinte... sans le savoir et César, l’homme qui parle aux chiens). Les gens ont ré-pondu à ses imitations par de chauds applaudissements.

CATHY GAUTHIERBEAUCOUP DE PROJETS EN PRÉPARATIONGALA DE L’HUMOUR

TROIS HUMORISTES S’UNISSENT POUR LA CAUSE ALEXANDRE GIRARD

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La soirée s’est poursuivie avec François Léveillé, qui a parlé de sa vie de banlieue à Boucherville. Ce numéro in-cluait les agents immobiliers et les vendeurs de systèmes d’alarme, de portes et de fenêtres. Le public a vraiment apprécié ce sketch puisqu’il se sentait interpelé. Moment fort de sa prestation : son imitation du directeur ivre de l’école internationale que le public a accueilli en riant à chaudes larmes.

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13CULTURE

Inspiré par la société, les relations et l’actualité, l’humoriste Maxim Martin est venu présenter au public saguenéen son tout nouveau one-man-show, Tout va bien, où sa propre indi-gnation est mise à l’avant-plan.

C’est un spectacle haut en couleur qu’a livré Maxim Martin, vendre-di dernier au Théâtre Palace Arvida. L’humoriste a charmé le public par sa générosité et sa simplicité avec son nouveau spectacle à saveur apocalyptique Tout va bien.

T out va bien est le reflet d’une profonde crise sociale que l’humain traverse présentement, où plusieurs thèmes se côtoient, dont

les relations humaines et la politique. Plusieurs sketchs rappellent notamment le mouvement Occupy de la dernière année. «Je suis un indigné. Je trouve ça débile tout ce qui se passe autour de nous, qu’on détruise la planète qui nous sert de maison et qu’on refasse toujours les mêmes erreurs», confie Maxim Martin.

Il ajoute également qu’il croit avoir une conception pessimiste de l’être humain : «Je trouve que dans nos actes, on n’évolue jamais assez. Comme s’il y avait quelque chose que l’on ne comprenait pas, que l’on n’apprenait pas.»

L’inspirationDans son spectacle, Maxim Martin dissèque l’histoire de l’évolution humaine afin de prouver que celui-ci n’est pas aussi évolué qu’il est possible de le croire. Ses sketchs sont répertoriés dans les différentes phases de l’humanité. L’idée lui est venue lors d’un souper chez son grand ami Guy A. Lepage : «On parlait de mon ancien show et des sketchs que j’avais enlevés pour les mettre dans le nouveau. Guy est parti dans sa bibliothèque et m’a apporté un livre sur l’évolution hu-maine. Le concept est né là.»

Un humoriste, mais un père avant toutC’est avec le sourire aux lèvres que Maxim Martin parle de sa fille, avec qui il a fait plusieurs capsules humoristiques disponibles sur son site In-ternet. Il a d’ailleurs déjà amené sa fille avec lui en tournée afin qu’elle comprenne ce que c’est quand «papa n’est pas là». Il aimerait la faire participer à un de ses spectacles un jour, mais dit qu’il «ne la forcera jamais à faire quelque chose dont elle n’a pas envie». «J’attends que ça vienne d’elle-même», conclut-il.

L e court-métrage qui sert à introduire le spectacle, au titre ironique, donne un avant-goût de ce qui sera au menu : la déchéance hu-

maine et le déclin de la terre. C’est un Maxim Martin confiant qui fait alors son entrée sur la scène, sous les applaudissements des spectateurs. Et la complicité s’établit aussitôt : l’humoriste est proche de son public et l’interpelle régulièrement.

L’humoriste aux propos crus fait rapidement passer son message : «Non, l’être humain n’est pas un être aussi évolué que nous sommes portés à le croire.»

Par le biais de l’humour, Maxim Martin réussit à faire réfléchir les spec-tateurs sur eux-mêmes et sur ce qui les entoure. C’est d’ailleurs une des belles réalisations de Maxim Martin durant ce spectacle : amener les gens à rire d’eux-mêmes.

Des propos imagésContrairement à certains humoristes, Maxim Martin n’a pas l’air de réci-ter un texte : il arrive à transmettre des blagues de façon imagée. Le public a donc le loisir de visualiser les situations décrites et a ainsi l’impression de prendre part à la vie de Maxim Martin, qui partage des anecdotes de son quotidien, notamment une rencontre avec Sydney Crosby.

Un artiste généreuxEn plus d’avoir prolongé la soirée, l’artiste a fait un clin d’œil à son public avec le sketch final. L’humoriste a conclu son spectacle avec un numéro d’une tournée précédente. Un geste humain et fort apprécié du public, qui s’est levé pour faire une dernière ovation à Maxim Martin.

MAXIM MARTIN, L’INDIGNÉ

MAXIM MARTIN, SIMPLE MAIS DÉVASTATEUR

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CULTURE

La surprenante Fanny Bloom a présenté son nouveau spectacle ins-piré de son premier disque solo Apprentie guerrière, le 26 octobre, sur la scène du Café-Théâtre Côté-Cour.

Inspirée et enjouée, Fanny Bloom se redécouvre dans son nou-vel album Apprentie guerrière, sorti en mars dernier. Toujours avec la même énergie, elle essaie de faire vivre une expérience sensorielle à ses fans, à travers une musique pop réinventée.

D e retour une seconde fois au Côté-Cour, Fanny Bloom dit aimer venir au Saguenay. «Ici, les gens

savent comment fêter», assure-t-elle.

Dès son arrivée sur scène, l’auteure–compositrice–inter-prète s’élance au piano où elle débute sa chanson «Mille-pertuis». Le silence règne, et le public est instantanément séduit. Pleine d’énergie, l’ex-membre du groupe La Patère rose enchaîne avec ses deux plus grands succès «Parfait parfait» et «Tes bijoux».

Captivés, les spectateurs l’ont suivie tout au long du spec-tacle à travers l’interprétation et la réinterprétation funky des différents morceaux de son album.

En exclusivité, ils ont pu entendre sa toute nouvelle com-position «Il faudra».

A ncienne membre du groupe La Patère rose, l’auteure–com-positrice–interprète a récemment sorti son premier album

solo, intitulé Apprentie guerrière.

«Apprentie guerrière, c’est le nom de la dernière chanson du disque. Stéphane Lafleur de Avec pas d’casque me l’a donnée, avant même que je travaille sur un album solo. Je trouvais que ça représentait bien mon état d’esprit, et ça a fini par être la ligne directrice», révèle-t-elle.

Du piano classique à la culture pop, beaucoup de genres musicaux et d’artistes l’ont inspirée. «Likke Lie a été une de mes grandes inspi-rations. Elle a sorti son premier album en même temps que celui de La Patère rose, et son deuxième au moment où je travaillais sur Ap-prentie guerrière. Là, j’attends le troisième!», dit-elle en plaisantant.

En compagnie de son ami et réalisateur Étienne Dupuis-Cloutier, l’artiste a déjà très hâte d’entamer la création de son second album. Malgré la tournée, elle ne s’empêche pas de composer. Elle a notamment présenté sa nouvelle chanson «Il fau-dra» en exclusivité au public de Jonquière.

Pour la tournée, les chansons ont été allongées et modifiées. «Quelqu’un qui est venu à un spectacle au début de la tournée peut revenir à un autre spectacle et voir quelque chose de totalement dif-férent. Il faut vraiment voir les chansons en show pour saisir l’expé-rience sensorielle», certifie-t-elle.

FANNY BLOOM UN SPECTACLE PLEIN D’ÉNERGIE

FANNY BLOOM LE RENOUVEAU

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En tournée depuis le début de l’été, Fanny Bloom et son groupe jouent dans différentes salles à travers la province. Dès la fin du mois de novembre, ils s’envoleront en Europe afin de se produire à Paris et à Bruxelles.

Récemment couronnée pour le meilleur album alternatif à l’Autre Gala de l’ADISQ, la chanteuse–pianiste désire continuer à créer. Elle travaille déjà sur un autre album. «Je souhaite que ça continue, que ça devienne plus gros : aller en Europe et tourner plus (à la radio)», conclut-elle.

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nous sommes très contents de voir qu’ils s’intéressent à cette mu-sique», conclut-il avec le sourire dans la voix.

L’autre guitariste et chanteur, David Domminney Fowler, est un jeune musicien recruté il y a quelques années. Il avait lui-même as-sisté à un concert de TAPFS dans sa jeunesse, et c’est à ce moment qu’il a décidé de ce qu’il ferait de sa vie.

Du groupe original, il ne reste que Jason Sawford au piano, ainsi que Steve Mac, à la voix et à la guitare. Colin Wilson précise que la formation travaille fort, avec de constants changements, pour être meilleure chaque année et assurer aux fidèles spectateurs qu’ils ne verront pas deux shows exactement pareils.

En prenant forme au cœur d’une importante révolte sociale dans les années 1960, Pink Floyd est devenu l’un des plus grands bands pour ses expérimentations sonores, son univers psychédélique et son rock progressif. C’est donc tout un défi que s’est lancé la formation australienne, il y a 23 ans : repro-duire cette musique pour le plaisir des grands nostalgiques ou des jeunes curieux.

La formation The Australian Pink Floyd Show était de passage à La Baie et a rapidement ébloui une audience gagnée d’avance.

A ujourd’hui, les critiques sont pratiquement unanimes : The Australian Pink Floyd Show (TAPFS) est considéré comme le

meilleur groupe hommage au monde. Que ce soit pour l’authenti-cité des voix, des solos de guitares ou des effets visuels et sonores, les Australiens se méritent un A+.

«Les gens n’entendent plus que les versions studios maintenant. Alors, on veut rester fidèles le plus possible à ce qu’ils aiment et ce qu’ils apprécient de Pink Floyd», explique le bassiste et chanteur Colin Wilson.

«Aucun autre band n’a jamais sonné pareil. Il est très important pour nous de saisir non seulement le son, mais aussi l’émotion de cette musique extraordinaire», a affirmé l’un des membres fonda-teurs, guitariste et chanteur, Steve Mac.

«Un petit extra pour les Québécois»Selon le musicien, le Québec abrite de grands fans de la musique de Pink Floyd. Et lors de son passage dans la capitale l’an dernier, le groupe a exceptionnellement joué la célèbre chanson de 23 minutes tirée de l’album Dark Side of the Moon, «Echoes».

L’an prochain, pour le 40e anniversaire de la sortie cet album, le groupe sera probablement de retour. «Nous aimons particulière-ment les francophones du Canada», a confié Colin.

Nouvelle génération Pink Floyd?Colin Wilson a remarqué, ces dernières années, de plus en plus de jeunes visages féminins dans les premières rangées : «C’est éton-nant parce que Pink Floyd rejoignait plus la gente masculine avant. C’est incroyable de voir leur visage s’illuminer lorsque "leur" chan-son commence, comme si c’était la plus extraordinaire musique qu’elles aient entendue. Ça nous inspire à continuer!» ajoute-t-il.

Comme si une partie de la jeunesse actuelle renouait avec les ra-cines, Pink Floyd connaît peut-être un nouveau vent de popularité. En constatant le nombre grandissant de jeunes lors des concerts, Wilson se questionne : «Cherchent-ils à combler un vide que leur laisse parfois la musique actuelle? Je ne sais pas si c’est ça, mais

L e soleil géant, les faisceaux lumineux qui balaient la salle à la manière d’un rayon X, les puissantes choristes, l’atmosphère

psychédélique, les solos : il suffisait de fermer les yeux, et c’était comme en 1965.

La formation australienne a respecté toutes les subtilités de la mu-sique de Pink Floyd dans un ordre de chansons savamment choisi. Et comme Pink Floyd l’a fait, les Australiens ont joué sur les textures et les variations sonores, avec des haut-parleurs à quatre sources.

Les légendaires solos des membres originaux de Pink Floyd, Sid Bar-rett et David Gillmour, ont été brillamment interprétés par David Domminney Fowler.

Les moments forts de la soirée : les chansons «Wish You Were Here», «Shine On You Crazy Diamond», «The Wall» et «Time».

THE AUSTRALIAN PINK FLOYD SHOW À LA BAIEPINK FLOYD, AD VITAM AETERNAM

THE AUSTRALIAN PINK FLOYD SHOW À LA BAIEUN SPECTACLE ÉBLOUISSANT!

MALEÏKA BEAUCHAMP

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ANDRÉANNE RIMBAUDÉducation à l’enfance«Ce que j’aime le plus, c’est l’ambiance du cégep. C’est excitant! On n’est pas gênés de se mélanger aux autres.»

JEAN-FRANÇOIS BOUCHARDGénie mécanique«J’avais déjà fait une année au cégep d’Alma. Ici, c’est plus grand; il y a plus de monde.»

VÉRONIQUE BISSONNETTECommunication dans les médias«Les gens sont accueillants. Nos initiations, cela a fait une belle porte d’entrée.»

CATHERINE LAMBERTÉducation à l’enfance«On apprend à connaître de nouvelles personnes. Quand je suis arrivée, je ne connaissais personne, et maintenant, j’ai plein de nouveaux amis.»

JEAN-PHILIPPE DUPUISCommunication dans les médias«Au secondaire, on voit des gens désintéressés et blasés. Ici, ce n’est que des gens motivés, intéressés et impliqués. Il y a tellement plein d’activités; on ne peut pas s’ennuyer.»

MAXIME CHOUINARDGénie du bâtiment«Ça fait changement du secondaire. On est plus libres; tu peux faire ce que tu veux.»

KAREL BOUILLONArts plastiques«En arts, ce sont beaucoup plus de projets manuels. Alors, c’est sûr que j’ai eu besoin d’une adaptation.»

SABRINA LECLERCSciences humaines«Au début, c’était plus difficile parce que ça demande beaucoup plus de travail personnel. »

MARIANNE FORTINGestion de commerce«Maintenant, j’ai un peu plus d’heures. Ce n’est plus que les cours de base, il y a des cours techniques aussi.»

MARIE-ÈVE BOUCHARDGestion de commerce«Les professeurs et les gens de ma technique sont accueillants. Ça ne m’a pas pris beaucoup de temps à m’intégrer.»

DAVID OUELETTEIntégration«On nous a fait faire un rallye dans le cégep pour nous montrer les centres d’aide. Cela a beaucoup aidé à s’adapter.»

AMÉLIE TREMBLAYÉducation spécialisée«On a eu une journée d’accueil la première journée. Les professeurs nous soutiennent et sont patients.»

KARINE HARVEYÉducation à l’enfance«On n’a pas juste un groupe. Avec plus de

classes, il y a plus de gens à rencontrer.»

SABRINA LAURENCESciences humaines«On est plus indépendants qu’au secondaire; on prend nos propres décisions. Il n’y a pas de perte de temps.»

VOX-POP

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WWW.LOBTUS.COMCÉGEP DE JONQUIÈRE

UN JOURNAL ÉTUDIANT QUI SE DÉMARQUE

DEVENIR UN CÉGÉPIEN, C’EST COMMENT?