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Pour égayer vos papilles et vos repas de fêtes de fin d'année !

La Chambre d'Agriculturedéfavorable à la révisiondes zones vulnérables P.13

Orientations budgétaires : la Région serre, le départementfait des exploits P.10

É D I T I O N T R O Y E SJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°15

du 14 au 20 décembre 2012

t r o y e s . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

Portrait : PascalCaffet, une histoirede famille P.23

Les produits de fêtespassés au crible à Saint-André P.6

* suivant d

isponibilités de nos partenaires fonciers

Troyes

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Foot, Estac : ultime espoir contre Ajaccio ? P.14

Des archéologues de l'Inrap ont fait une découverte inespérée surle site du parc logistique de l'Aube, celle de plusieurs sépulturesdatant de la période néolithique, soit 3500 ans avant J.-C. Parmielles, une sépulture collective qui compte une vingtaine d'individus.P. 4

Buchères la néolithique

© Sim

on Loiseau

-Inrap

ÉDITO

2800 C'est le nombre de jouets collec-tés par l'association You Rock MyWorld. Avec un concept original

qui proposait un jouet = une entrée, la journée artistiqueet solidaire a connu un franc succès. Pas moins de 600visiteurs se sont rendus à la Maison pour Tous de Sainte-Savine, offrant ainsi près de 3 000 jouets aux enfants lesplus démunis.« L'objectif initial, qui visait une collecte minimale de mille

jeux, a été très largement dépassé » explique Julie Wittmer,membre de l'association. Carton plein donc pour cette« Fête des Gosses » qui a offert un beau moment departage, avec des animations artistiques et musicales, desspectacles, un clown maquilleur, une générosité sans faillequi réchauffe les coeurs... et une belle collecte pour le PèreNoël vert du Secours Populaire... qui est repartit enfouisous les milliers de jouets collectés !

Le chiffre

Près de 3 000 jouets ont été collectés pour le Secours populaire lorsde cette belle initiative ! © Sophie Khamvongsa

xPrison Break : gare à l'embon-pointSi la vie carcérale est des plus éprou-vantes pour les détenus comme pourleurs gardiens, ces derniers ont heureuse-ment parfois l'occasion de sourire un peu.Et notamment ceux de la prison de Ceresau Brésil, qui ont eu l'improbable sur-prise, lors d'un tour de garde, de décou-vrir l'un des prisonniers coincés dans unmur qu'il avait creusé avec un bâtonmétallique pour créer un orifice. L'idéeétait ainsi pour lui et ses co-détenus defiler à l'anglaise au nez et à la barbe desmâtons. Si les deux premiers occupantsde la cellule n'ont eu aucun mal à passerpar le trou, notre prisonnier s'est, lui,rendu compte trop tard qu'il avait pris duventre. Se retrouvant totalement immobi-lisé, le malheureux a rendu le sourire àses gardiens, ces derniers ne manquantpas de le prendre en photo sous tous lesangles, de ses jambes restées dans la cel-lule à son buste et sa tête dans lecouloir !

xRéaction disproportionnée ?Messieurs, ne sous-estimez jamais lapuissance et la force de votre (douce ?)moitié quand celle-ci est en colère. Pours'en convaincre, il suffit de regarder l'état

dans lequel une Américaine dePennsylvanie a laissé son conjoint, suite àune altercation à propos d'une simplebière. Ce dernier, après avoir décidé des'approprier la dernière canette du frigos'est vu subir les foudres de sa belle qui,dans un excès de rage, ne put s'empê-cher de saisir un couteau de cuisine etd'asséner de multiples coups à son com-pagnon, le touchant alors au bras, aucou, au dos et au ventre. Des blessuresqui ont entrainé de nombreux points desuture chez monsieur, qui s'en reprendradésormais à deux fois avant de vider lestock de houblon du foyer. Car main-tenant les choses sont claires : les soiréesfoot-pizza-bière, c'est aussi avec madame !

xCourir au grand airLa justice néo-zélandaise peut parfoiss'avérer surprenante. Un juge du paysvient en effet de relaxer un joggeur, pour-tant condamné en première instance,d'attentat à la pudeur. Son délit : êtrenaturiste et aimer faire son jogging dansle plus simple appareil. C'est après l'avoirvu courir ainsi dans un parc qu'une mèrede famille qui promenait ses enfants avaitprévenu la police qui avait ensuiteprocédé à l'interpellation de l'individu.Afin de justifier sa décision, le juge a mis

en avant le comportement non offensifdu sportif qui pourra, désormais, repren-dre son training matinal complètementnu sans risquer de nouvelles condamna-tions. Suite à cette décision, ce dernier ad'ailleurs annoncé son intentiond'organiser en mars prochain unegrande promenade à vélo naturiste. Lesriverains apprécieront.

xTéléphone prohibéLe conseil municipal de Sunderbari, unpetit village de l'État de Bihar, dans l'estde l'Inde, a interdit la semaine dernièreaux femmes l'usage du téléphoneportable, justifiant d'une « dégradation del'atmosphère sociale favorisant les aven-tures amoureuses ». Dorénavant, toutedemoiselle surprise en train d'utiliser sonmobile sera amendable de 10 000roupies, soit 150 euros. L'amendes'élèvera à 2 000 roupies (30 euros) pourles femmes mariées. Afin de justifier cettemesure, les élus mettent en avant la mul-tiplication des aventures extra-conjugalesdes dames du village ces derniers mois.De leur côté, des organisations féministeslocales ont dénoncé cette mesure,arguant qu'en cas de problème, le télé-phone portable était pour une femme lepremier moyen de se défendre.

Coup d'œil sur le monde

xIndustrie automobile vs buraliste

La Cour des comptes ne fait pas que comptermais c'est bien en partant de chiffres, finan-ciers, qu'elle dresse un constat accablant àpropos de la lutte anti-tabac en France.73 000 personnes meurent chaque année àcause du tabac contre 4 000 dans des acci-dents de la route, mais les moyens financiersmobilisés dans la communication de luttecontre le tabagisme sont dix fois moins impor-tants que dans celle concernant la sécuritéroutière.Didier Migaud, le premier président de laCour, a évoqué « l'inquiétante progression dutabagisme, en particulier chez les femmes, lesjeunes et les personnes en situation de précar-ité » et expliqué que « les moyens de l'Etat ontété mobilisés de façon trop importante pour lesoutien aux buralistes ». Ce qui aurait provo-qué un effet d'aubaine, terme économique. Pourtant, à voir la façon avec laquelle le gou-vernement semble davantage s'émouvoir et semobiliser pour les 600 des hauts fourneauxde Florange, comparés aux 8 000, devenus9 500 cette semaine, chez PSA Peugeot-Citroën, il a paru sembler que le lobbying del'industrie automobile était encore puissant.Manifestement, il ne fait pas le poids à côtéde l'influence du buraliste. Si on recréait lavignette, qui fixerait le tarif ?

Tony Verbicaro

N°15 du 14 au 20 décembre. 2012

troyes. lhebdoduvendredi.comH umeurs2 x

L’hebdo du vendredi TroyesJournal hebdomadaire gratuit d’information locale

édité par la SARL LHV Editions15 rue Bégand 10000 Troyes Té l. 03 25 49 90 04

Directeur de la publication : Frédéric Becquet (fb@lhebdoduvendredi.com)Directrice d'édition : Claudine Revolio (claudine.revolio@lhebdoduvendredi.com)Redacteur en chef : Tony Verbicaro (tony.verbicaro@lhebdoduvendredi.com)Journaliste : Géraldine Pion (geraldine.pion@lhebdoduvendredi.com)

Directeur commercial : Philippe Dudel (philippe.dudel@lhebdoduvendredi.com) Commerciale : Pressilia Lambert (pressilia.lambert@lhebdoduvendredi.com) Tél. 06 30 76 95 24

Responsable diffusion : Yoann Ruin (yoann.ruin@lhebdoduvendredi.com)Administration : Martine Bizzarri

Infographiste : Anne Rogé et Catherine ClémentParution le vendredi matin Imprimé par IPS à Fouilloy

troyes.lhebdoduvendredi.com

Vendredi2°11°

La météoSamedi

8°11°

Dimanche6°

10°

Lundi5°9 °

Vendredi 14 décembre Samedi15 décembre Dimanche 16 décembre

4Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

C'est une découverte incroyable qu'aréalisée l'équipe d'archéologues del'Institut national de recherchesarchéologiques préventives (Inrap)sur le site du futur parc logistique del'Aube. Des sépultures datant dunéolithique, d'environ 3500 ansavant notre ère, ont été mises à jour.

xDepuis fin septembre, une équipe d'archéo-logues mène une fouille sur un vaste terrain de plusd'un hectare. Bienvenue sur les terres du Parc logis-tique de l'Aube, à Buchères, qui se développe sousl'égide du Conseil général. A quelques jours de lafin de ces recherches, ces archéologues, desfemmes, sont tombées sur une merveilleuse décou-verte, celle de plusieurs sépultures datant duNéolithique (5200 à 2800 avant notre ère), etnotamment une sépulture collective datant d'envi-ron 3500 ans avant notre ère. De ce monticule desquelettes bien conservés malgré les siècles et leschamps labourés, ces anthropologues prélèventminutieusement des ossements qui seront étudiésattentivement dans quelques semaines à Châlons-en-Champagne. « Nous sommes ici devant unesépulture collective qui date environ entre 3500 et4500 ans avant Jesus-Christ avec une allée cou-verte de par ses dimensions de huit mètres surtrois », présente Cécile Paresys, archéologue. « Il yavait une paroi en bois et en torchis tout autour.Cette sépulture compte une vingtaine d'individus,

empilés sur trois niveaux, en position fléchie, quiont été déposés les uns sur les autres au fil desannées. Des crânes sont collés les uns aux autres,on observe des regroupements d'os avec un sys-tème d'entrée et de rangement. Quand la fosse était

remplie, ils mettaient le feu et les parois s'ef-fondraient », poursuit la spécialiste. Selon CécileParesys, aucune autre sépulture de ce genre n'aencore jamais été découverte en Champagne-Ardenne. Celle-ci se trouvait sous la terre végétale,dans peu de profondeur, entre 10 et 50 centimètres.Qui étaient-ils, comment sont-ils morts ? Ce quel'on sait, d'après les ossements devenus très fragilespar le temps et l'incendiede la sépulture, c'estqu'« ils n'étaient pas trèsgrands et pas très gros.Dans ce groupe, sansdoute familial, il y a desadultes et des enfants. Ils étaient sédentaires, on aretrouvé une habitation néolithique avec une partieen étable », partage l'archéologue. Pourquoi y avoirmis le feu ? « Pour ne pas que que d'autres per-sonnes viennent s'installer dans ce caveau, c'étaitcomme pour le condamner », dit-elle.Le feu a lui aussi laissé des traces sur le sol, maté-rialisée par des tâches rougeâtres sur 20 m2. Danscette sépulture collective, au moins trois niveauxd'ossements ont été recensés et des vestiges commedes perles d'un collier, des coquillages ou lemanche en bois de cerf d'une hache sans son tran-chant en silex ont été retrouvés. Non loin de là,d'autres sépultures individuelles, une douzaine, ontégalement été mises à jour par ces chercheuses,datant d'une autre époque, plus récente, d'environ1500 ans avant notre ère, dévoilant ainsi que lesrites funéraires avaient évolué. A cette occasion, Cécile Paresys rappelait une autredécouverte, celle d'un bûcher datant de la même

période, dans lequel des cadavres étaient brûlés. Nereste aujourd'hui que de nombreuses interrogationscar une telle découverte « apporte plus de ques-tions que cela n'apporte de réponses », regrettel'anthropologue qui estime être « acteur d'unedécouverte et non témoin d'une époque révolue ».« Il y a des vestiges, cela veut dire qu'il y avait unedensité de population et que ces terres n'étaient pas

cultivées à outrance. » Mais ilest encore impossible de savoirquel était le paysage de cetteépoque si lointaine en cetendroit aujourd'hui devenu uneplaine, et qui accueillera dans

quelques mois un parc logistique.Géraldine Pion

xPourquoi des fouilles archéologiques ?Comme le rappelle le ministère de la culture, la fouille dite «préventive» est déclenchée à l'occasionde chantiers extérieurs à l'archéologie et permet d'éviter que le patrimoine ne soit détruit lors detravaux d'aménagement ou d'urbanisation.Avant d'entamer des travaux sur un terrain susceptible de receler un site archéologique, il convientdonc de saisir le service régional de l'archéologie. Ce type de fouilles n'a cessé de se développer au cours des dernières années, que ce soit dans lecadre des programmes nationaux d'aménagement du territoire, ou dans celui d'opérations plusdirectement urbaines (ligne de métro ou de tram, réalisation immobilière, etc.). L'archéologue tra-vaille alors en étroite collaboration avec l'aménageur qui doit supporter la charge financière d'unéventuel impact archéologique. En l'occurence le conseil général de l'Aube pour le site de Buchères.

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N°15 du 14 au 20 décembre 2012

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Une vingtaine de squelettes bien conservés ont été découverts à Buchères, sur le site du parc logistique de l'Aube, dans cette sépulture collectivedatant de 3500 ans avant Jésus-Christ. © l'Hebdo du Vendredi

Archéologie - Parc logistique de l'Aube

Des sépultures néolithiques à Buchères

« Une telle découverte apporte plus de questions

que de réponses »

Cécile Paresys montre ici un manche de hacheen bois de cerf, dont il manque la lame en silex.© Simon Loiseau-Inrap

Hier jeudi 12 décembre, le magasinCarrefour de Saint-André-les-Vergers a reçu la visite des servicessanitaires de la DirectionDépartementale de la CohésionSociale de la Protection desPopulations. L'objectif : s'assurerque tout le monde respecte lesrègles d'hygiène et les normes sanitaires en vigueur.

xL'opération de fin d'année qui conduit à uneaction de renforcement des contrôles durant lequatrième trimestre et jusqu'en janvier 2013,veille à ce que l'intense activité commercialedéveloppée à l'approche des fêtes se fasse dansle respect de l'hygiène et de la sécurité des den-rées alimentaires, de la bonne information duconsommateur ainsi que de la sécurité des pro-duits non alimentaires en l'occurrence les jouetset les illuminations. Sous la conduite de ValérieLe Bourg s'est déroulée cette visite dans cethypermarché  : «  Ces opérations se déroulenttous les ans et plus particulièrement en fin d'an-née sur les produits festifs, qui ont droit à uneattention toute particulière de la part de nosservices : coquillages, poissons ou encore pro-duits traiteurs. »Nos rayons sont sous surveillance et les jouetsde nos bambins n'y échappent pas non plus  :« En amont, en début d'année nous nous ren-dons dans les entrepôts pour vérifier la confor-mité des produits, imaginez que vos enfantsmettent au contact de leur bouche un produitnocif quant à sa composition !».Cependant pas de panique : « Nous n'avons pas

de soucis particuliers, nous effectuons un rap-pel des règles notamment dans la restaurationcommerciale. L'année passée une seule ferme-ture pour hygiène a été prononcée, le tempspour son propriétaire de se remettre auxnormes », assure la directrice de la DDCSPP.Malgré la grosse affluence attendue dans cethypermarché d'ici la fin du mois pas questionpour Anthony Duc, directeur de l'établissement,de se relâcher, bien au contraire : « Nos effectifssont au complet et veillent au respect des règlesnotamment d'hygiène des produits proposés àla vente. Parallèlement, chaque année quatre

audits sont effectués par un cabinet extérieurcommun à tous les magasins Carrefour.  »Toujours et encore ce souci de transparencepour ce dirigeant qui nous confie  : « L'étédernier, nous avons subi un contrôle sur lerayon poissonnerie qui a relevé quelques pointsd'améliorations, ils viennent faire des observa-tions et ensuite nous suivons leurs conseils. » Ala vue des procédures de suivi, nul doute queces conseils sont suivis de près et que nous pou-vons manger les yeux fermés, place auxpapilles...

Jérémy Pichon

Vendredi dernier a eu lieu à la préfecture de l'Aubeune des cérémonies les plus attendues par les nouveauxvenus, parfois installés depuis de nombreuses années enFrance, la cérémonie de naturalisation.xDe tous âges et issus de tous pays, les postulants à la nationalitéfrançaise étaient nombreux à la préfecture à attendre la remise de leurdécret de naturalisation. Le sous-préfet de Nogent-sur-Seine, Jean-SimonMérandat, très solennel, les a d'abord entretenus sur la nature et le rôle dece décret et sur ce que devenir français allait signifier comme change-ments dans leur vie. « Ce décret est l'aboutissement d'un parcours, quevous soyez venus dans le cadre du travail, des études ou en tant queréfugié ». Il a rappelé que l'histoire de la France est jalonnée et enrichiepar les arrivées d'immigrants qui participent au dynamisme du pays  :« Depuis plusieurs siècles notre patrie est une terre d'accueil [...] laFrance croit en vous et compte sur vous ». Droits et devoirs du citoyensont bien sûr énumérés mais le sous-préfet met également l'accent surl'importance de l'identité culturelle  : « Être français, ce n'est pas forcé-ment être né en France ou être de sang français. C'est un choix de vie quivous engage. Il ne s'agit pas de renoncer à ce que vous êtes mais d'élargirce que vous êtes»Ainsi, pour Ani Meurville, jeune femme vivant du côté de Romilly-sur-Seine, il était important de ne pas perdre complètement cette identité : « Jesuis née en Bulgarie et mes parents sont Bulgares. J'ai demandé la dou-ble nationalité ». Ani a rencontré son mari Maxence qui est Français, viainternet, il y a déjà quelques années mais ce n'était pas quelque chose deprémédité. «  J'aime la culture française, j'ai fait mes études dans desécoles françaises et je parle la langue depuis une quinzaine d'années ».

Cela lui tenait donc à coeur de prendre la nationalité du pays où elle vitdésormais avec sa famille et dont les principes, surtout celui de la frater-nité, trouvaient écho en elle  : « Je suis très fière d'être Française et deporter les valeurs de la France ». Quant à la procédure, Ani estime qu'ellen'a pas été trop longue dans son cas « Cinq ans pour devenir Français, çame paraît tout à fait normal ». À l'instar du sous-préfet, il reste donc àdire : « Bienvenue » aux nouveaux citoyens aubois !

Marjolaine Combraque

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Rien n'échappe à la vigilance de Danielle Ponthus, inspectrice de la DDCSPP, qui agit le plussouvent de manière préventive. © l'Hebdo du Vendredi

Maxence et Ani Meurville. La jeune femme d'origine bulgare avec sondécret de naturalisation. © l'Hebdo du Vendredi

Services sanitaires - Alimentation et jouets

Les articles de fêtes sous bonne surveillance

Cérémonie de naturalisation

Cinq ans pour devenir français

x Famille Emini : délibéré repoussé au 27 décembreLa famille Emini devait connaître jeudi13 décembre le jugement duTribunal administratif de Châlons-en-Champagne concernant les quatrerecours déposés par leur avocat, quiremet en cause l'obligation de quitter leterritoire français (OQTF) et des assi-gnations à résidence de six moisdélivrées par la préfecture de l'Aube. Àtrois reprises, en 2011 et début 2012,les parents et les deux enfants, origi-naires d'Albanie mais de nationalitéserbe, ont été arrêtés et conduits encentre de rétention administrative. Partrois fois, le juge des libertés a annuléles mesures de placement en centre derétention.Le prononcé du délibéré a été repousséau 27 décembre en raison de l'absencejustifiée d'un magistrat.

xInondation et séche-resse : l'état de catas-trophe naturelle reconnupour Verrières et Lusigny-sur-Barse Avis aux retardataires ! L'état de catas-trophe naturelle a été reconnu pour lessinistrés de Verrières touchés par desinondations et coulée de boues le 2 maidernier ainsi que ceux de Lusigny-sur-Barse, qui ont subi des dommages dusaux mouvements de terrain différentielsconsécutifs à la sécheresse et à la réhy-dratation des sols du 1er avril au 30juin 2011. L'arrêté ministériel étantpublié le 30 novembre dernier, les si-nistrés disposent d'un délai de dix jours,soit jusqu'au 15 décembre, pour con-tacter leur compagnie d'assurance afind'être indemnisés.

xQuid de la domoméde-cine en région ?Parmi les dernières thématiquesétudiées par le Conseil économique,social et environnemental régional(Ceser) : la domomédecine. Engagédepuis 2009 sur le territoire champar-dennais, ce « mouvement » se définitpar l'ensemble des actes et des soinsdispensés au domicile d'un patient - oudurant ses activités socioprofession-nelles - via les technologies modernes.Avec un défi sociétal d'ampleur : laprise en cha rge de la perte d'au-tonomie, notamment celle des person-nes âgées vivant seules et / ou dans desespaces à dominante rurale. A ce jour,trois systèmes pilotes de domomédecineont été conçus en région par les entre-prises Axon'Cable et Altran. Prochaineétape : expérimenter ces initiativesauprès de 10 000 patients volontairesgrâce au Grand Projet, porté par unconsortium dédié, qui devrait êtreprésenté à la Région et d'autres poten-tiels financeurs dès 2013.

En Bref

Depuis 2007, un jardin decocagne produit deslégumes bio et emploie despersonnes en difficulté, sousla houlette de l'associationle Nouvel Objectif. Un défiqui monte en puissancechaque année, grâce ausoutien de la ville de Troyes.xQue de chemin parcouru par l'association «  La Porte Ouverte  »depuis sa création le 2 avril 1954,après l'appel de l'abbé Pierre, dont lavocation est de lutter contre l'exclu-sion et faire en sorte que personne nereste à la rue. Pour marquer cetobjectif, l'association crée un centred'hébergement et de réinsertionsociale en 1970, le Nouvel Objectif.Depuis, elle n'a de cesse d'aider lespersonnes exclues. Pour compléterson action dans la durabilité et l'em-ploi, la directrice du Nouvel Objectifpropose en 2007 de créer un jardin decocagne pour produire des légumesbio tout enproposant unemploi à despersonnes en difficultés.Ce n'est qu'en janvier 2011 que lejardin de cocagne de Saint-Loup a vule jour juste à côté de l'ESAT de

Menois sur un terrain mis à la dispo-sition par la Ville de Troyes. « Sansla ville de Troyes, nous n'aurions paspu commencer, puisque pour êtrelabellisé, nous devions avoir un ter-rain de 5 hectares. Pour l'heure nousn'utilisons qu'un tiers de la superfi-cie. Au fil des années, nous devrionsmonter en puissance. Actuellement,

nous sommes enmesure de satis-faire une cinquan-

taine d'adhérents qui veulentacquérir un panier toutes lessemaines (voir encadré) », expliqueMyriam Poirier-Cez, la directrice.

La notion de production de légumesbio a longtemps existé sur le terraindu CHRS, rue du Grand-Véonpuisqu'un potager permettait d'ali-menter le restaurant du centred'hébergement. Avec les travaux dece dernier, le potager va devenir unevitrine pour le jardin de cocagne quin'est pas très connu du grand public.Dans le domaine du développementdurable, la pédagogie est primor-diale. Si le respect de l'environ-nement est partie prenante du jardin,la notion «  social  » joue aussi unepart importante. «  Nous avons unagrément pour accueillir douze

salariés en contrats aidés, pourl'heure nous avons neuf jardiniersqui produisent les légumes néces-saires pour établir les paniers heb-domadaires. Pour arriver à ce résul-tat, nous avons un encadrant tech-nique dans le maraîchage. Pourfavoriser le retour à l'emploi, nousdisposons d'une chargée de suiviprofessionnel qui voit régulièrementles salariés et les aide dans larecherche d'emploi ou de forma-tions », poursuit Myriam Poirier Cez.« Travailler au jardin est importantpour les salariés, ils voient le résul-tat de leur travail. C'est une fiertépour eux, cela leur permet de pren-dre confiance en eux. Ils voient querien n'est impossible. Certains quiétaient là au début du chantier, il y aun an, se souviennent bien qu'on estarrivé sur un terrain où il n'y avaitrien, juste des outils sur une bâchebleue au milieu. Voilà quinze jours,nous donnions nos premiers paniersde légumes aux adhérents », conclutJean-Christophe Houot, l'encadranttechnique.

Brice Vanel

Association La Porte Ouverte, 30,rue du Grand- Véon à Troyes / Tél :03 25 81 03 36. E-mail : jardinde-saintloup@la-porte-ouverte.asso.fr.

N°15 du 14 au 20 décembre 2012

troyes. lhebdoduvendredi.comSociété7 x

Des légumes aussi beaux que bons au jardin de cocagne de Saint Loup. © DR

xUn panier rempli de bonslégumes !Le principe du jardin de cocagne estsimple. Vous adhérez à l'association« La Porte ouverte » pour un an ce quirevient à 20 euros, puis vous vousengagez à prendre un panier hebdo-madaire tout au long de l'année (48semaines exactement) à 15 €. Unealternative existe si vous pensez quecela fait trop pour votre foyer. Vouspouvez ainsi opter pour le panieralterné (une semaine sur deux) avecdes amis. Et au pire, pour tester, lejardin de cocagne vous propose unpanier « découverte » gratuit au début.Dans ce cadre, j'ai donc testé et suis alléchercher mon petit panier à Troyes surle site du Nouvel Objectif (rue duGrand Véon). Au fond de la propriété,vous serez accueilli par les salariés dujardin eux-mêmes. Première chose quifrappe, la beauté des légumes : descarottes colorées avec leurs fanes, unesalade, une mâche qui ne demandequ'à sortir de son sachet. Ce qu'on nevoit pas, ce sont les betteraves cuites,les choux de Bruxelles, l'ail et enfin lesméconnus topinambours. Pour ne pasêtre perdus face à ce dernier légume,vous avez le droit à une recette accom-pagnant le panier, « Paillasson de to-pinambours » ! Certes, pour deux, celafait un peu beaucoup, mais pour unefamille avec deux enfants, cela fait bienla semaine. Alors, laissez-vous tenterpar le pouvoir des légumes bio dujardin de cocagne de Saint Loup !

Solidarité

Un jardin de cocagne pour le retour à l'emploi durable

« Rien n'est impossible »

Dans l'Aube, 260 bénévoles sontmobilisés pour distribuer des produitsde première nécessité aux bénéfici-aires des Restos du Coeur, de plusen plus nombreux.xIl est aisé, pour une journaliste, de franchir leseuil des Restos du Coeur. Ce n'est pas forcémentle cas pour tout le monde. « Une dame est venues'inscrire il y a quelques jours, après avoir hésitépendant plusieurs semaines  », déplore Jean-François Calpe, président des Restaurants duCoeur de l'Aube depuis septembre 2010. « Il y aune forte progression de gens qui viennent nousvoir et qui n'osaient pas avant », renchérit Pierre,bénévole entamant sa treizième campagne.Comme partout en France, de plus en plus deretraités et de femmes élevant seules un ouplusieurs enfants s'adressent aux Restos du Coeur.« Nous voyons aussi maintenant des étudiants oude jeunes demandeurs d'emplois », souligneCatherine, bénévole depuis deux ans et chargée desinscriptions. « Le problème, c'est qu'ils n'ont pas deformation ou de bagages scolaires. Ce sont, pourcertains, des jeunes que les parents ont lâchés.Nous les poussons à faire une formation. Mais lesgens sont vraiment à bout, ils sont mal et ne voientpas d'issue à leur situation ».Dans les bureaux des inscriptions, les bénévolessont toujours deux, «  pour pouvoir analyser aumieux la situation et évacuer, parler entre nous ».Pierre évoque la misère avec pudeur, Catherine etIsabelle sont bénévoles, «  pour aider, donner deson temps, un sourire, un mot gentil, un conseil.

Nous recevons autant que nous donnons ». Entre les deux campagnes d'hiver, car les Restossont ouverts toute l'année, 140 000 repas ont étéservis. 3 300 personnes se sont inscrites lors de lapremière semaine de campagne d'hiver, lancée le27 novembre dernier et 933 familles à Troyesdepuis cette date. C'est plus qu'en 2011. Jean-François Calpe tient à préciser que « les Restos duCoeur, c'est une aide alimentaire. Les bénéficiairesne mangent pas gratis. Une personne seule reçoitde quoi faire 8 repas par semaine et une famille, 6repas par semaine et par personne ». Les Restosproposent un choix de produits qui permet de fairedes repas équilibrés, fruits et légumes frais, pains,laitages, viande et surgelés, etc...Jean-François Calpe a le projet de monter un ate-

lier de cuisine, « sans prétention », dans les locauxdu 30 bis, boulevard Jules-Guesde (il est ouvert lemardi aux mamans et leurs enfants jusqu'à 18mois). « L'intérêt est d'en faire un lieud'échanges. » Une idée que Coluche aurait pu avoir.

Frédérique MouzardLes Restos du Coeur, 16, rue Louis-Morin, 10000Troyes. Tél. : 03 25 71 04 04.

xLes dons dans notre département en chiffresL'association nationale des restos du coeur : 76 %Dons des particuliers et associations : 17,5 %Subventions Etat et collectivité : 3 %Produits des manifestations départementales : 3,5 %

3, rue Raymond-Poincaré - TROYES03 25 73 80 78

11, Rue des Bas-Trévois - TROYES03 25 46 09 70 - Espace Ciné-City

Rue des Bas-Trévois - TROYES03 25 46 23 90 - Espace Ciné-City

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N°15 du 14 au 20 décembre 2012

troyes. lhebdoduvendredi.comSociété8 x

A Troyes, la distribution s'effectue les mardis, jeudis et vendredis. © l'Hebdo du Vendredi

Restos du Coeur

La 28e campagne est lancéexContre la solitude, les Petits frères des pauvres

Lors de la canicule de 2003, la société a soudainpris conscience, par le nombre de cas d'hospi-talisation, de la réalité du problème de la soli-tude parfois dramatique des personnes âgées.Un Troyen, Christophe Croizat-Viallet, ému parcette évidence sociale, créait en 2011 uneantenne de l'association des petits frères desPauvres dont le siège national est à Paris... « Ilm'a semblé qu'en tant que citoyen on devait fairequelque chose pour être auprès des gens soli-taires, les plus âgés d'entre nous et dont certainne parlent jamais à personne. C'est là alors quele désespoir s'installe ! », constate Christophe Croizat. Une quinzaine de bénévoles - ils préfèrent lemot amis- font essentiellement un travail d'ac-compagnement. « On voit avec bonheur l'é-panouissement de la personne âgée par laprésence fraternelle et régulière d'un petit frère -ou soeur - des Pauvres qui vient la visiter sansautre but que de l'écouter, rompre son étatd'isolement, la considérer comme un êtreunique », souligne Christophe. Les personnessolitaires sont signalées à l'Association par desparents, des voisins, des travailleurs sociaux. Unrepas de Noël va bientôt réunir les personnesaidées et les bénévoles. Flora Bar Les petits frères des Pauvres, tél. 06 19 56 33 27- E-mail : pfp.troyes@petitsfreres.asso.fr

Epreuve de course à pied pourcoureurs déguisés, la septième édition de la Corrida de Noël de la Ville de Troyes se déroulera le vendredi 21 décembre à 20h.xC'est une invitation à venir déguisés que lance laville de Troyes en organisant cette course en noc-turne dans le cadre des fêtes de fin d'année quirassemble entre 400 et 600 participants.Les actions municipales ont toujours veillé à « pro-mouvoir le sport quel que soit son âge, ses moyens,pour que tout le monde puisse se bouger et ainsidévelopper le sport de manière conviviale, ludiqueet sociale » relate Valéry Denis, maire adjointchargé des sports et des loisirs.Et la Corrida de Noël est bien « l'expression la plusanecdotique où pratique sportive et aspect festifsont mêlés, le public est ravi ! ». La course emprun-tera « un parcours séduisant de 5,5 kilomètres, onne quitte pas le bouchon ; courir sous les illumina-tions dans les plus beaux quartiers est un réel pri-vilège ! ».Elle se déroulera  également «  en toute sécuritégrâce à l'action conjointe d'une soixantaine debénévoles du Troyes Omnisports Athlétisme et de laPolice Municipale », rappelle l'élu.

Peur du froid ? « Après le premier kilomètre, on seréchauffe en courant. Vin chaud, chocolat chaud etcafé accompagnés d'un buffet campagnard atten-dent les courageux sans oublier des animationssurprise prévues tout au long du parcours ! » Pasde classement, mais « un jury élira le plus beaudéguisement ».Vous voulez y participer ? C'est toujours possible !Les inscriptions sont ouvertes en ligne sur le siteinternet jusqu'au jeudi 20 décembre à minuit, à laMaison des associations jusqu'au jour de la courseà midi et pour les retardataires ou indécis à l'Hôtelde Ville, l'après-midi de l'épreuve de 14 h à 19h30.Il suffit de se munir d'un certificat médical pour lesathlètes non licenciés à la Fédération Françaised'Athlétisme ou de triathlon. Une participation de5€ est demandée. La clôture des inscriptions estfixée 15 minutes avant le départ.Dernière information importante, le retrait des dos-sards le jour de l'épreuve se fera par la cour arrièrede l'Hôtel de Ville en raison de la projection enfaçade. Pour convaincre les derniers frileux, ValéryDenis ajoute : « Plus on est de fous, plus on rit ! »

Jérémy PichonDépart de la corrida de Noël vendredi 21 décem-bre à 20 heures depuis le forum de l'Hôtel de ville.www.corrida-de-noel.com

x559 jeunes étaient réunissous le signe du Téléthon austade Pinet, vendredidernier, ce qui a permis derécolter 514 euros de donspour la recherche lors d'uneaction de solidarité origi-nale, la plus grande chaînede bisous !Aydanur, 12 ans, racontecomment le conseil munici-pal jeunes (CMJ) a priscette initiative : «  Nousavons regardé à la télé unreportage sur les maladiesdes enfants, c'est alors quel'idée d'organiser quelquechose pour le Téléthon nousest venue. » Les jeunes éluschapelains se sont inspirésde leurs aînés étudiants, 299participants à l'UTT deTroyes qui avaient organiséen février la chaîne du plusgrand bisou. Aydanur estambitieuse «  On a mieuxfait qu'eux, on était 559bisouteurs ! » Chiffre cons-taté par l'huissier bénévole,Maître Xavier Bertholleaccompagné par les adjoints

au maire, Samira Sebbari etJean-Paul Bertholle. Dansune ronde, les bisous ont étééchangés sous les applau-dissements et dans uneambiance musicale endia-blée. Pendant un moment de

silence et d'émotion, cerecord a été dédié à GladisBocquaire, la première ani-matrice du CMJ qui malgrésa maladie a tenu à être là.Bienvenue dans le Guiness !

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La chaîne du plus grand bisou a réuni 559 bisouteurs vendredi,à La Chapelle, poussés par le Téléthon. © l'Hebdo du Vendredi

Corrida de Noël

Courez déguisés sous les illuminations

Téléthon

559 bisouteurs unis à La Chapelle

N°15 du 14 au 20 décembre 2012

troyes. lhebdoduvendredi.comSociété9 x

xUne crèche inter-entreprises à Saint-Parres-aux-Tertres« Les petits pas du Tertre », crèche inter-entreprise du groupe « Des étoiles plein les yeux » sera inau-gurée ce vendredi 14 décembre à 18 heures, avenue du Général de Gaulle à Saint-Parres-aux-Tertres. Un projet qui a vu le jour grâce à un travail commun entre le public - la ville de Saint-Parres- et le privé - le groupe de crèches et le centre commercial E. Leclerc. Cette crèche constituera unesolution d'accueil des jeunes enfants des salariés et des administrés du territoire.La structure a accueilli ses premiers enfants en avril 2012. Elle est dotée de 25 places (quatre sontencore à pourvoir) et répond à la volonté commune de Colette Rota, maire et vice-présidente duGrand Troyes et Laurent Le Hen, président du centre commercial de mutualiser leurs besoins etleurs moyens pour apporter conjointement une solution de proximité à leurs habitants et employés.La crèche est également le fruit d'un projet architectural original, puisqu'elle a été aménagée dansun ancien hangar. Sous la direction de Rachel Bernier, dix professionnels de la petite enfance (édu-catrice de jeunes enfants, infirmière, auxiliaire de puériculture, animatrice d'éveil...) mènent uneréflexion permanente sur les techniques d'accueil, garantes du bien-être de chaque enfant. Lacrèche est ouverte du lundi au vendredi, de 7 heures à 19 heures, aux enfants âgés de 10 mois à4 ans, et jusqu'à 6 ans pour les enfants handicapés.

xDes contes de Noël à Sainte-SavineLes vacances et le temps des rêves approche et les enfants sont déjà bercés par les histoires deNoël. Ce vendredi 14 décembre, à Sainte-Savine, les petits, accompagnés, ont rendez-vous à 10heures à 1,2,3 soleil pour écouter le conte « Toute seule pour Noël ».Samedi 15 décembre, à 10 h 30, c'est à la médiathèque que les bouts de choux de 6 mois à 3ans ont rendez-vous pour les Racontines de Noël. Entrée libre.

En Bref

N°15 du 15 au 20 décembre 2012

troyes. lhebdoduvendredi.comPolitique10 xRégion Champagne-Ardenne - Orientations budgétaires

Vivement 2014

xDans un communiqué, le député Nicolas Dhuicq faitpart de son désarroi concernant le projet de loi quiprévoit d'augmenter la TVA dans les parcs d'attractions.« Le gouvernement s'attaque une fois de plus aux clas-ses moyennes et populaires. Dans le cadre du Projet deloi de finances rectificative 2012, il impose, sans con-certation, le relèvement de 7 % à 10 % du taux de TVAsur les droits d'entrées des parcs de loisirs ».Nicolas Dhuicq, soucieux de l'enjeu territorial de cesecteur d'activités, a fermement soutenu la propositionde leur faire bénéficier du taux réduit de 5%, ce qu'ilavait d'ailleurs obtenu sous l'ancienne législature. Ledéputé considère que «  le gouvernement pénalise nosentreprises qui créent des emplois et investissent pourl'avenir de notre pays et de notre territoire. »

A Nigloland par exemple, la hausse de la TVA pourrait faire grimper le billet d'entrée. © Archives

Jean-Paul Bachy a présenté les orientations budgétaires pour2013. Le vote du budget primitifinterviendra le 28 janvier. Un projet à peu près stable, l'investissement est en légère baisse.Et dans le propos, l'envie d'être à l'an prochain.

xLe président de Région ne cache pas qu'ilpréférera, a priori, composer le budget2014. Quand le parlement aura réformé laréforme des collectivités territoriales de2010 et quand les propositions del'Association des Régions de France (ARF)auront été entendues. « Nous sommes tou-jours contraints par la loi de 2010 et sesincidences sur la fiscalité locale  », préciseJean-Paul Bachy. Comprenez, commedepuis deux ans maintenant, la Région n'apas la main pour faire levier. Tout justereste-t-il une part de la TIPP et de la cartegrise, mais ça ne va pas bien loin. « Le gou-vernement précédent a maltraité les collec-tivités locales. L'actuel a annoncé uneréforme, de la fiscalité locale notamment,pour le premier trimestre 2013, qui devraits'appliquer sur le budget 2014. Et lesrégions ne sont pas restées les bras croisés,votre serviteur en premier lieu. Nous allons

apporter des recommandations au gou-vernement et au parlement. » Parmi les idées de l'ARF, faire entrer dansles caisses des régions une partie (supplé-mentaire ? complémentaire ?) de la taxe surles transports publics, payées par les entre-prises, que perçoivent les agglomérations(pour les transports urbains) et une seulerégion, l'Ile-de-France. «  Déjà, c'est pourmettre un terme à cette anomalie. Pourquoila région parisienne et pas les autres ?,questionne Jean-Paul Bachy. Et puis lesrégions aussi ont la compétence transports,sur le ferroviaire. » Pour le moment, l'idéeest en discussion. Sachant que le taux estplafonné à 0,5% et que les entreprises ferontle lobbying nécessaire pour que ce projet nevoit pas le jour... «  Ça pourrait rapporterplusieurs dizaines de millions d'euros à laRégion », calcule le président champarden-nais.L'autre idée, toujours pour percevoirquelques menus euros de plus, concernel'énergie éolienne. «  Là aussi, les Régionsparticipent à l'investissement, mais neperçoivent aucune part des taxes sur lesrecettes. »En attendant, l'orientation présentée pour2013 s'aligne à peu près sur le budget 2012,soit environ 140 millions d'euros d'in-vestissement et 400 millions de fonction-nement. En rappelant, et Jean-Paul Bachy

ne l'a pas oublié, que le budget de fonction-nement ne recouvre pas que les frais de viede la région : salaires des personnels deslycées de la région, formation profession-nelle, et le ferroviaire régional. «  Nousredonnerons un coup aux dépenses, commenous le faisons depuis plusieurs années,poursuit le président. C'est payant. »L'investissement, en baisse de 11%, devraitse traduire par une élimination des « petites » subventions, trop dispersées,et des «  doublons  ». Traduisez par une suppression d'aides déjà réalisées pard'autres structures. Encore une fois, les chiffres avancés sont des orientations, etpas un projet de budget primitif. Une bonne recette supplémentaire - mais laquel-le ? - ferait automatiquement remonter lapart d'investissement. Sinon, les prioritésrestent les mêmes : les jeunes et la solida-rité, celle desterritoires enparticulier.

«  La Champagne-Ardenne est faussementriche, explique Jean-Paul Bachy. Le PIBpar habitant est correct, mais il y a degrandes disparités d'un territoire à unautre. Et nous devons faire face à descharges structurelles considérables, plusque dans d'autres régions, parce que l'e-space champardennais est vaste, mais peupeuplé, donc la contribution des usagers estfaible. C'est à comparer avec le Nord-Pas-de-Calais ou l'Alsace, par exemple, qui sontdes régions beaucoup plus peuplées, et pluspetites. Les distances sont plus courtes,donc les frais de structures sont plus bas, etles habitants plus nombreux, donc leur con-tribution plus importante. Je veux sensi-biliser le gouvernement sur ces déséquili-bres. »

Tony Verbicaro

Mardi, Jean-Paul Bachy a présenté les orientations budgétaires de la région à la presse. © l'Hebdodu Vendredi

Parc à thèmes - TVA

Nicolas Dhuicq déplore l'augmentation de la TVA dans les parcs d'attractions

xAgrandissement de l'ESC TroyesLe président de Région s'est exprimé également sur la participation financière de la région auxtravaux d'agrandissement de l'Ecole supérieure de commerce de Troyes, propriété du Conseilgénéral de l'Aube et gérée par la CCIT de l'Aube. « La Région serait prête à y aller, mais nousn'avons pas encore les réponses à certaines questions posées. Nous attendons. On ne sait pasqui est le propriétaire du terrain sur lequel l'école doit s'agrandir, on ne connait pas le phasagedes travaux. Les questions sont parvenues à la CCIT, on attend les réponses. Cela ne veut pasdire que la Région ne participera pas. Simplement, n'oublions pas que les étudiants paient leursfrais de scolarité, l'école a donc ses propres ressources, et on ne peut pas regarder ce projetcomme celui d'un établissement d'enseignement supérieur gratuit. » Conseil général - Orientations budgétaires

Mais comment fait l'Aube ?« C'est vrai que beaucoup me demandent comment on fait. »Philippe Adnot, sénateur et président du Conseil général de l'Aubesourit quand on lui pose la question. Bien sûr, l'Aube, comme tousles départements de France, a la compétence sociale, et doit faireface à l'augmentation des prestations en temps de crise. Mais dansles orienta tions budgétaires présentées fin novembre, pas d'aug-mentation d'impôt au programme, ni de réduction de l'investisse-ment. « Nous sommes des gestionnaires avisés, poursuit PhilippeAdnot. Nous avons surtout mis en place dès 2009 un plan demaîtrise de la dépense publique qui nous a fait économiser 10 mil-lions d'euros, que l'on retrouve aujourd'hui en auto-financement. Etnous essayons d'investir là où ça rapporte de l'argent, dans l'im-mobilier d'entreprise par exemple. La plupart de notre endettementest mis en face d'équipements qui représentent des actifs facile-ment mobilisables. En résumé, nous avons tapé fort dans la butteet un peu plus tôt que les autres . »Pour y arriver et malgré des chiffres du chômage plus lourds quedans les autres départements de Champagne-Ardenne, le Conseilgénéral a fait faire des efforts dans tous les services. Ce qui per-met au département de faire progresser sa capacité d'investisse-ment, de 70 à 85 millions d'euros. Pour financer, notamment, l'ex-tension de l'hôtel du département et du centre des congrès, la con-struction d'un bâtiment destiné à l'école d'ingénieurs EPF, l'exten-sion de l'UTT et de l'ESC, la rénovation du collège Paul-Langevin àRomilly -sur-Seine... Et Philippe Adnot de conclure : « J'espère quele budget que l'on votera en janvier sera un peu meilleur. Pour lesorientations, on est toujours prudent. » T.V

N°15 du 14 au 20 décembre 2012

troyes. lhebdoduvendredi.comSociété11 x

La Champagne-Ardenne regorgede sites touristiques dits « de mémoire », souvent tropméconnus du grand public et qui, pourtant, permettent de se réapproprier le passé historique d'un territoire. Le Conseil économique, social et environnemental régional(Ceser) s'est récemment penché sur ce dossier.xDeux anniversaires marqueront l'année2014 : le centenaire du début de la GrandeGuerre et le bicentenaire des bataillesnapoléoniennes. L'occasion rêvée de marqueraussi le coup en Champagne-Ardenne, partic-ulièrement empreinte de ces périodes dupassé. S'il permet de préserver l'héritage com-battant et de le transmettre aux jeunes généra-tions, le tourisme de mémoire offre égalementde valoriser le patrimoine civil et militaire d'unterritoire. Et en région, c'est sur ce point, sem-ble-t-il, que le bât blesse.« Fortifications, abbayes cisterciennes,

tranchées, etc. La Champagne-Ardenne dis-pose d'atouts incomparables qui la placentaux racines de l'Histoire de France etd'Europe, mais elle manque cruellement delisibilité, de communication et d'organisation

en matière de tourisme de mémoire », déplorePatrick Tassin, président du Ceser. « Nousinterpellons le Conseil régional sur la néces-sité de réaffirmer l'identité historique de larégion. Des acteurs locaux, publics et privésse sont d'ores et déjà investis pour célébrer les

commémorations de 2014, d'autres rejoin-dront le mouvement. Il est impératif de coor-donner ces initiatives. Encore faudra-t-il sedonner les moyens de le faire ».Parmi les initiatives programmées et en coursde réflexion : une reconstitution en 3D sur le

circuit de mémoire « Entre Marne et les deuxMorins » à Mondement ; l'ouverture d'unenouvelle galerie et d'une muséographie au Fortde la Pompelle ; un festival international descinémas de guerre piloté par le Pays deChâlons-en-Champagne et la Comète. La Villede Reims planche sur des actions scolaires enlien avec l'Inspection Académique et le Centredépartemental de documentation pédagogique,tandis que le Conseil général de la Marneprévoit d'améliorer la signalétique des sites demémoire.Le Ceser avance aussi l'argument économique.Le tourisme de mémoire constitue un véritablelevier pour l'acti-vité régionale. En France eten 2010, la filière rapportait un chiffre d'af-faires de 45 millions d'euros avec 6,2 millionsde visites - dont 2,7 millions dues aux touristesétrangers - et 1 050 emplois équivalents tempsplein générés par les sites payants. En terrechampardennaise, on évaluait à environ 340000 visiteurs la fréquentation des sites demémoire en 2007. Soit une évolution de 13 %comparé à 2000. « Les sites basés en zonesrurales se heurtent, entre autres choses, à uneoffre alentours insuffisante en termesd'hébergement et de restauration. Ce quin'incite évidemment pas les touristes à pro-longer leurs séjours ». Il reste encore beau-coup à faire, donc, pour ne pas oublier.

Sonia Legendre

La Main de Massiges, en Argonne © Champagne-Ardenne Tourisme

Tourisme de mémoire

Faire revivre le patrimoine du passé

Cela devient possible grâce audéploiement de la fibre optiquecommencé dès le mois d'octobre surle Grand Troyes et pris en chargepar Orange.xLe Grand Troyes est en effet un pôle pilote auniveau de la région Champagne-Ardenne etmême au niveau national en ce qui concerne ledéploiement FTTH (Fiber to the home, soit lafibre optique jusqu'à la maison)  ; la stratégied'Orange étant d'installer ce réseau à 80% dans

tout le pays et de le financer sur ses fonds propres.« La conviction de tous les acteurs nationaux estque le développement des usages numériques vaêtre énorme d'ici quelques années.  L'un desfondements majeurs est l'interopérabilité desréseaux », explique Daniel Nabet, déléguérégional chez Orange. « Nous construisons pourtout le monde, les abonnés auront une totale lib-erté dans le choix de leur fournisseur d'accès ».Il s'agit donc de permettre à tous les fournisseursd'accès d'utiliser ce même réseau.Concrètement la fibre optique va permettre derenforcer les usages numériques actuels puisque

cette technologie n'affaiblissant pas les signaux,les débits vont être démultipliés sans pour autanten ralentir la vitesse -l'éloignement de l'abonnépar rapport au central téléphonique ne sera doncplus un problème. Elle va aussi générer de nou-veaux usages comme la vidéoconférence multi-ple, les jeux en réseaux avec multi-joueurs, letélétravail, la télésurveillance domestique, l'e-commerce, l'e-éducation, l'e-santé etc. Le premier« lot » ou secteur concerné est constitué par lesvilles de Troyes et de La Chapelle-Saint-Luc dontle raccordement au réseau fibre optique va s'étalerjusqu'en 2017. «  La totalité du Grand Troyes(hormis Saint-Thibault, Moussey et Verrières,communes incluses après la Convention de 2012avec Orange) est prise en compte. La collabora-tion se fait de manière très harmonieuse et ça onpeut s'en féliciter » précise Paul Gaillard, vice-

président chez Orange, en charge desTechnologies de l'Information et de laCommunication (TIC). Actuellement une partie de la fibre optique dansle premier secteur est installée  : 29 armoiresoptiques aménagées soit 360 logements pouvantêtre raccordés.  Par ailleurs, l'installation de lafibre optique aura des conséquences sur l'emploi :formation de techniciens, de chargés d'affaires,d'agents de maintenance sans parler des ventes deservices. Le but est de susciter la création d'entre-prises par rapport aux usages de la fibre optique.« C'est un facteur de dynamisme et de développe-ment économique, la communication étant beau-coup plus réduite sans la fibre », se réjouit PaulGaillard.

Marjolaine Combraque

Malgré les aléas climatiques connusen 2012, les exploitations agricolesont su tirer leur épingle du jeu. C'estce qu'avançait récemment le Comitéd'orientation départemental d'amé-nagement des exploitations agricoles(Codasea) lors d'un bilan de l'annéeécoulée.xOn pouvait s'attendre au pire après le fort gelhivernal de l'année dernière d'autant plus quedepuis les aléas climatiques de 2011 (sécheresse)l'agriculture était bien fragilisée.Le président Hervé Denormandie avait d'ailleurs, enson temps, tiré la sonnette d'alarme, envisageant desperspectives sombres pour ce secteur. Et bien, glo-balement la situation semble bien moins difficile quel'on pouvait le prévoir, sauvée par un contexte favo-rable de l'orge au printemps dernier tant en ce quiconcerne le rendement que la qualité, mais aussi desprix du marché. Il en a été de même avec le mais quia tiré son épingle du jeu. Quant à la vigne, fortementtouchée par la grêle, elle termine mieux que les som-bres prévisions.Si les inquiétudes étaient justifiées, le bilan sembleplus positif que prévu même si l'on trouvera tou-jours un certain nombre d'opérateurs qui auront étédurablement et gravement affectés par les aléas cli-matiques.La réforme de la PAC (Politique agricole com-mune) en 1991 avait globalement substitué uneagriculture de résultat à une agriculture administrée

où les revenus dépendaient pour beaucoup desaides.On retrouve désormais une fierté agricole qui tirede plus en plus ses revenus de ses ventes et moinsdes primes, même si cette gestion présente desrisques. Vendre au juste prix, plutôt qu'être subven-tionné semble être un sentiment qui domine.Le Codasea accompagne la gestion des exploita-tions en mettant en avant l'assurance récolte quipermet de réagir en préventif, plutôt qu'en curatif.Ainsi un exploitant agricole a fini l'année 2012avec un revenu de 200 euros l'hectare avec uneassurance récolte alors qu'il aurait terminé à moins20 euros s'il ne l'avait pas eue ! Le Codasea souhaite détecter le plus rapidementpossible ceux qui sont en difficultés. Le secteur del'agriculture est volatil, il faut donc gérer la volatil-ité. Par ailleurs il existe un décalage entre lesrevenus et les charges. Les bonnes années peuventrendre euphoriques car les charges supplémen-taires ne seront perçues que l'année suivante.Toutefois, si l'année suivante est mauvaise elle seradoublement impactée par la baisse des revenus etpar l'augmentation des charges résultant desrevenus de l'année précédente, et c'est là que cer-tains se sentent étranglés. Tristan Lamy, directeuragriculture, développement marchés et communi-cation du Crédit Agricole devait insister sur lanécessité de ne pas caler les investissements sur lesbonnes années, mais d'anticiper les situations enprévision des exercices qui immanquablements'avèreront moins favorables à un moment ou à un autre.

Michel Gay

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Agriculture - Aube

2012, une année pas si mauvaisepour les agriculteurs

xEntrepreneuriat : incroyables talents en régionPorteurs de projet, créateurs et repreneurs d'entreprise confondus, 162 Champardennais ontparticipé cette année au concours « J'ai une idée ! » du dispositif Génération Entreprendre. Parmieux, six lauréats, et autant de produits et services audacieux conçus en région. Du fût de bièreécolo-nomique à l'affichage publicitaire mobile, en passant par la création d'une marque tex-tile design et équitable. Pour récompenser et encourager ces jeunes talents, les présidents desCCI et CMA leur ont remis des prix de 500 à 4 000 euros. Ils bénéficieront d'un accompagne-ment personnalisé pour la bonne suite de leur projet.Preuve qu'on ne manque pas d'initiatives originales en Champagne-Ardenne, quatre entrepre-neurs du cru se sont également vus sélectionnés par l'opération nationale « 500 000 et moi »,made in CCI. Coup de coeur du jury : Laure Robert, pour l'ouverture d'une sandwicherie« Gust » à Châlons-en-Champagne.

En Bref

N°15 du 14 au 20 décembre 2012

troyes. lhebdoduvendredi.comÉ conomie12 x

La Chambre d'Agriculture de l'Aubeest défavorable au projet de révision des zones vulnérables quilui est présenté et demande leretrait de la classification en zonevulnérable du bassin de l'Armance.xLes représentants de la Chambre d'Agriculturede l'Aube, de la Fédération départementale desyndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) et desjeunes agriculteurs (JA) de l'Aube ont donné leuravis concernant la directive nitrates. Directivejugée incompréhensible, technocratique, etextrêmement coûteuse, par la FNSEA-JA. « LaFrance est parmi les pays dont l'UnionEuropéenne n'est pas satisfaite des résultats con-cernant l'application de la directive nitrates,affirme Christian Pron. Si c'est pour faire desmesures qui sont complexes et inapplicables etque, derrière, les agriculteurs prennent desamendes car ils n'ont pas respecté telle ou tellemesure, c'est du délire !... On veut bien discuteravec l'administration, il y a un temps pour tout. Ilne faut pas faire tout d'un coup, car ça va mal sepasser du côté des agriculteurs. Chaque région ases spécificités, sa climatologie, ses productionset il faut en tenir compte », a -t-il ajouté.Une pétition est en cours et jusque-là « 30 000signatures ont été recueillies » au niveau natio-nal pour réclamer « la mise en place d'un mora-toire sur l'extension des zones vulnérables dans

l'attente d'une vraie étude scientifique, la défini-tion des calendriers d'épandage, un plan enfaveur de la compétitivité de l'élevage français ».Une action syndicale nationale est prévue à partirde mi-janvier à Bruxelles ou à Paris. Plusieursmanifestations des agriculteurs mécontents ontété déjà constatées dans différentes villes le moisdernier : Metz, Colmar, Epinal, Angers... Selon Didier Marteau, «  la directive doit être

adaptée à chaque territoire ». « Au vu des don-nées aujourd'hui en notre possession, nousdemandons le retrait du bassin versant del'Armance pour lequel, sur treize captages, troisont des teneurs inférieures à 5 mg/l, sept ont desteneurs comprises entre 25 et 35 mg/l et trois ontdes teneurs comprises entre 30 et 50 mg/l sansdépassement ni tendance à la hausse. »

Noméa Debleser

Joël Hospital, Didier Marteau et Christophe Pron, leur prise de position sur la directive Nitrates. © L'Hebdo du Vendredi

Agriculture - Zones vulnérables

« La directive nitrates doit être adaptée à chaqueterritoire »

xLa directive nitrates, c'est quoi ?La directive nitrates fait partie de la liste des obligations réglementaires européennes, qui vise « à réduire la pollution des eaux par les nitrates issus des activités agricoles, et de prévenir lacontamination ». L'emploi des engrais azotés et phosphorés inorganiques, dans le domaineagricole, est à l'origine de la présence des quantités excessives de nitrates dans l'eau, et provo-quant des phénomènes d'eutrophisation (source : site internet de la Commission européenne).Les zones vulnérables sont donc les terres désignées sur un territoire où les eaux sont polluéespar les nitrates d'origine agricole ou susceptibles de l'être.

AgricultureS'intéresser aux problématiques dudéveloppement durablexLa Chambre d'Agriculture de l'Aube (CA10),avec Végellia, a organisé les 10 et 11 décembrederniers l'Univ'AD au centre sportif de l'Aube, àTroyes. Ces journées rentrent dans la troisièmephase du projet de la CA10, dont l'objectif est de« clarifier notre vision de l'agriculture durable ».Deux jours durant lesquels participaient des élus,des agriculteurs et les équipes de la Chambre d'agriculture. La première journée se résumaitpar la présentation de ce qu'est l'agriculturedurable, et la deuxième journée, des travaux enateliers, où huit groupes restituaient des docu-ments. Des supports comprenant les synthèsesdes actions prioritaires qui vont se traduire endébut d'année 2013 comme une feuille de routeproposée aux élus de la Chambre. Selon Jean Michel Ecochard, directeur Métiers àla Chambre d'agriculture de l'Aube, « à l'échelondépartemental sur l'agriculture, il faut s'intéres-ser aux problématiques du développementdurable, de l'agriculture durable. On s'aperçoitvite que l'échelon départemental est très étroitpour acquérir des références sur des probléma-tiques ciblées de production, ça ne se fait pas surun département. La région est l'échelon minimalpour ce faire. On est en train de régionalisertoute l'acquisition de référence en productionvégétale et de répondre à un certain nombred'appels à projet d'ordre régional ».Le bilan de l'Univ'AD est satisfaisant, d'après lesorganisateurs, et se présente comme le com-mencement de l'action. N.D

N°15 du 14 au 20 décembre 2012

troyes. lhebdoduvendredi.comE nvironnement13 x

Dans un stade de l'Aube en bleu et blanc, l'Estac reçoit ce samedi à20h une des deux équipes corses,l'AC Ajaccio, pour la 18ème journéede Ligue 1.xLa situation se corse avec cet infime point prisen deux rencontres. Si Troyes veut conserver unemince espérance de se maintenir, il faut impéra-tivement faire sauter ce samedi la forteresse ajacci-enne en menant un combat torses bombés. Après le match nul concédé contre Nice (1-1) leweek-end dernier, avec un scénario déjà trop vu,dans lequel les Aubois encaissent un but à ladernière minute, et même un peu plus puisqueCvitanich a répondu à l'ouverture du score deDabion alors qu'on jouait le temps de jeu addition-nel depuis deux minutes, Jean-Marc Furlan necachait pas son amertume. « C'est cruel, on a l'im-pression que le sort s'acharne sur nous, même si ona des lacunes, on perd deux points et encore deuxdéfenseurs (Saunier et Collin). C'est vraimentincroyable ! » Incroyable aussi, cette réaction deRincon, qui, pris de colère, met un coup de pieddans une table et rejoint la liste des défenseursblessés pour le déplacement à Annecy de mercredi,pour y affronter Evian-Thonon-Gaillard.Sur un terrain gelé, Cédric Barbosa, ancien Troyende 36 ans, a fait boire la tasse par deux fois (30e et71e) aux Troyens avant de sortir sous les applau-dissements à un quart d'heure de la fin. Jean-MarcFurlan dépassait alors le stade de l'amertume. « C'est la plus mauvaise première période que nous

avons faite et c'est un naufrage collectif. Evianmérite sa victoire. Il n'y a rien à dire. Evian étaitmature et n'a fait qu'une bouchée d'une équiperemaniée, trop jeune et trop naïve. » En effetCamus, Nivet et Darbion étaient préservés en vuede la réception d'Ajaccio. « On est loin de l'équipetitulaire. A la décharge des joueurs, l'équipe n'apas pu s'appuyer sur une ossature solide de joueurscadres. »

L'honneur, voilà de quoi il sera question ce samedicontre des Corses qui connaissent cette valeur etl'ont montré mercredi soir contre Reims (2-0). DesCorses, qui, la saison dernière, étaient la lanternerouge avec huit points, comme Troyes aujourd'hui(9 points) et qui, au terme d'un parcours d'européenen seconde partie de championnat, sont parvenus àse maintenir.

Jérémy Pichon

Réputée ouverte et imprévisible, la Coupe de France de football réservechaque année son lot de surprises et de rebondissements. Organisé lundidernier à Reims, le tirage au sort des 32èmes de finale de cette compétition a, lui, relativement épargné les clubs de la région.xL'événement est tou-jours solennel puisqu'ilsuppose l'entrée en lice desclubs de l'élite. Dans saprise de parole, JeanDjorkaeff, père de Youri etsurtout Président de laCommission Fédérale dela Coupe de France ne s'ytrompe au demeurant pas :« Les 32e sont toujours unmoment fort pour leséquipes, surtout pour lesamateurs ayant déjà puarriver jusque là. Maisque le tirage au sort aitlieu ici, à Reims, est d'au-tant plus fort pour lesjoueurs du Stade. C'est unjoli clin d'oeil pour cette équipe ayant connu une si belle dernière saison avec sa remontée l'an passé. »Parmi les 7 656 clubs engagés dans la compétition figuraient nos clubs régionaux, le Stade de Reims, donc,mais aussi l'Estac de Troyes (L1), le CS Sedan Ardennes (L2) et le Vitry-le-François FC (District), les deuxderniers devant tout de même encore remporter un match (reporté à cause du temps) avant de pouvoir par-ticiper aux 32èmes. Et au jeu du hasard, c'est Sedan qui connut le premier son adversaire, à savoir Pontarlier(CFA2) ou Colmar (National), (même problème de match reporté). Pour les troyens, ce sera le FCMontceau ou Mulhouse, tous deux en CFA. Vint ensuite le tour de Vitry-le-François, peu vernie puisquequ'en cas de qualification pour les 32èmes, l'équipe devra battre le Toulouse Football Club (Ligue 1). Lapetite histoire veut d'ailleurs que ce soit Just Fontaine, ancien Rémois mais résident toulousain depuis denombreuses années qui tira la boule du TFC... A ce stade, restait donc à savoir à quelle sauce Reims allait être mangé, sachant qu'il restait notamment uncertain Paris Saint-Germain à sortir du « chapeau ». Et dans la grande salle du Palais du Tau, les murmuresdevenaient perceptibles. Mais à six boules de la fin du tirage, c'est finalement Arras qui fut destiné au PSG,tandis que les Rémois apprenaient qu'ils se rendraient à Plabennec (CFA), en Bretagne. Des matches qui sejoueront les 5 et 6 janvier prochains.

Aymeric Henniaux

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Vers quels cieux se tourner pour enfin gagner ?© l'Hebdo du Vendredi

De gauche à droite, Jean Djorkaeff, Raymond Kopa, Just Fontaine et RobertPires. © l'Hebdo du Vendredi

Foot (L1, 18e journée) Estac - AC Ajaccio

Ça commence sérieusement à se corser

Tirage au sort - Coupe de France

Des 32èmes cléments pour les clubschampenois

N°15 du 14 au 20 décembre 2012

troyes. lhebdoduvendredi.comSport14 x

xCoupe de France, rendez-vous chez une CFA !Le tirage au sort des 32es de finale de la 96ème édition de la Coupe de France a désigné levainqueur du match Montceau - Mulhouse pour affronter l'Estac. Troyes disputera cette rencontre à l'extérieur, la première de l'année 2013, le 6 ou le 7 janvier.

xBilletterie Estac - OL : premier match à domicile en 2013Comme contre l'OM, la priorité sera donnée aux abonnés et aux détenteurs d'un billet payantdu match face à Ajaccio pour réserver sa place au stade de l'Aube afin d'assister à la rencon-tre contre l'Olympique Lyonnais, actuel leader de la Ligue 1. Vente du 18 au 20 décembre de13 h 30 à 18 h à la boutique de l'Estac.

xTrois Troyens à ClairefontaineLes sélections U16 et U17 seront rassemblées du 17 au 20 décembre à Clairefontaine en vued'un stage et de tests médicaux. La Direction Technique Nationale vient de convoquer troisjeunes joueurs de l'Estac en vue le la formation des équipes de France. U 17 : LassanaDiakhaby (défenseur) et Aloïs Confais (milieu). U16 : Ibrahim Quna (milieu).

Les féminines de Sainte-Maure Troyes Handballaccueillent Palente-Orchamps dimanche 16 décembre à 16 heures pour le compte de laneuvième journée, à la salle omnisport de Troyes.xEn fin de saison dernière,Sainte-Maure Troyes HandballFéminin, fort de ses plus de centlicenciés, a atteint l'objectif fixé :« quatre ans que nous voulonsaccéder en Nationale 1, lacinquième saison a été labonne ! », se félicite celle qui a prisseule en charge les seniorsféminines, Diane Marage.Pour leur première saison enNationale Une, équivalent de latroisième division, le club mau-raço-troyen pointe à une huitièmeplace (sur douze) avec les équipesréserves de clubs évoluant au plushaut niveau comme Metz ouNîmes. « L'objectif est clair et défi-ni : le maintien ! C'est jouable cartout le monde peut battre tout lemonde, simplement, il ne faut pas

se louper... », assure la coach quientame sa deuxième saison à la têtede l'équipe.Quelques changements sont inter-venus durant l'été, tout d'abord unsoutien pour le coach, Mai Loan

Chevance, devenue son adjointe.Ensuite des renforts sont venuscompléter l'effectif : IrinaTomuleanu, une arrière roumainearrivée de Lomme (Nord), unedemi-centre expérimentée, Ema

Canaud, deux ailières, ChristaineGuede, en provenance de Poitiers,et le retour au club de SelimataKanouté.Enfin un changement de taille estvenu clore ce changement de divi-

sion : « Nous avons quitté, avecregrets, notre gymnase de Sainte-Maure qui n'était plus aux normes,pour la salle omnisports de Troyes. » Le coach adjoint regrette« un public plus spectateur quesupporter », et Diane complète :« Ça change beaucoup de choses,

le public était proche à Sainte-Maure. Avec 300 personnes, c'étaitrempli, le public était proche, l'ambiance était chaude. Ici il y aune grande dispersion qui donnel'impression de ne pas être encou-ragé. Et on a besoin du publicdimanche ! »Avec un bilan de trois victoirespour cinq défaites, elle compte surla réception de la lanterne rouge,Palente-Orchamps, club de l'ag-glomération de Besançon, pourstopper la série en cours de troisdéfaites consécutives. « Notreadversaire compte huit défaitespour autant de matchs disputés, onveut les « enterrer ». Si on gagne,ce sera compliqué pour elles, onn'envisage pas la défaite »,prévient Diane Marange, qui futgardienne dans le club.

J.P

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N°15 du 14 au 20 décembre 2012

troyes. lhebdoduvendredi.com

Les filles de Sainte-Maure Troyes chercheront à gagner dimanche pour passer les fêtes au chaud. © l'Hebdo du Vendredi

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x Cancer du 22.06 au 22.07Il faudra juguler votre impatience car rien ne se feracomme vous le voulez. Si vous réussissez à garder votresang froid, les évènements évolueront dans votre sens.Ouvrez-vous aux autres.

x Lion du 23.07 au 22.08Vous allez subir de grands chamboulements, mais ce serabien souvent à votre avantage. Ne vous emballez pas àla première nouvelle, elle est bien meilleure que vous nele pensez !

x Vierge du 23.08 au 22.09Des idées plein la tête et tout ce qu’il faut pour les concré-tiser. Vous aurez le vent en poupe, alors ne laissez paspasser la semaine sans rien faire. Côté affectif, si vousêtes célibataire, vous ne le resterez pas longtemps.

x Balance du 23.09 au 22.10Sur le plan professionnel, Vos efforts porteront des fruitsà la condition de vous conformer aux règles et de nepoint imposer vos points de vue de façon arbitraire.

x Scorpion du 23.10 au 22.11Apres des contacts répétés, vous allez rencontrer des per-sonnes qui, de façon providentielle, vont vous donner despossibilités de régler des problèmes considérés jusque-làcomme confus et insolubles.

x Sagittaire du 23.11 au 22. 12Vous serez amené(e) à prendre des décisions tranchéesqu'il faudra assumer. Pour que cette période soit couron-née de succès, soyez très tolérant(e) quoi qu'il vousarrive et restez déterminé(e) dans vos actions.

x Capricorne du 23.12 au 20.01 La période est favorable à vos projets. On vous solliciterade toutes parts. Vous jouerez parfaitement le rôle deguide, auquel on vous conviera. Vous apprécierez lafaçon dont on vous fera confiance.

x Verseau du 21.01 au 19.02Aujourd'hui, vous vous sentirez motivé(e), prêt(e) à pren-dre les initiatives les plus audacieuses. Cependant, lapatience sera de rigueur, alors laissez faire les événe-ments.

x Poissons du 20.02 au 20.03Il n'y aura pas une minute à perdre cette semaine. Toutvous sourira en ce qui concerne le travail. Si vous atten-dez de l'aide ou des appuis pour faire avancer un projet,

n'hésitez pas

oroscopeH est aujourd'hui !

xMarché d'art savinien

C’

royes et agglomération

xUn week-end à l'heure de Noël

TSamedi 15 et dimanche 16 décembre,Troyes et son agglomération vivent lesfêtes avant l'heure. Quelques exemplesde marchés de Noël et autres animationsà ne pas manquer.

Animat ions de Noë l : - Baptême de calèche tirée par desponeys et découverte des chiens detraîneau avec le club Tamassé. VillageOxylane - Les Dames Blanches, Lavau,de 10h à 18h.- Lectures de contes dans le coeur deville. Place Saint-Pierre, de 17h30 à 19h.- Artisanats, produits du terroir, peintresErvytains, Fanfare l'Arman'Sonne &CiCiCe le Champenois - Orgue deBarbarie, ateliers enfants. Dimanche 16

décembre, de 10 h à 18 h. Halle circu-laire, Ervy-le-Châtel.- Projections monumentale en 3D sur lafaçade de l'Hôtel de ville. Au commence-ment, une petite fille veut envoyer sa let-tre au Père Noël... mais elle arrive troptard ! Quelqu'un va-t-il venir à son aide ?Spectacles de 20 minutes, en boucle de18h à 21h chaque week-end.

Concer ts : - Musique pour le temps de Noël :Concert choral et instrumental parl'Ensemble Vocal Maurice Emmanuel.Samedi et dimanche à 16h30. NotreDame des Trévois - Libre participation.- Concert de Noël de l'Aurore parl'Harmonie L'Aurore. Dimanche 16

décembre, à 15 h. Espace GérardPhilippe. Gratuit.

Marchés de Noël :- 65 exposants et la présence de jon-gleurs et d'échassiers (uniquement ledimanche dès 14h30) à Saint-Julien-les-Villas.- Une quarantaine d'exposants au 19èmemarché de Sainte-Maure.- Décoration de sapins de Noël, lettre auPère Noël, carte de voeux, chorale desenfants de la paroisse, animation musi-cale, crèche vivante, calèche du PèreNoël... Place des Martyrs, à Romilly-sur-Seine.

A.T

C'est une tradition. Commechaque année, le Marché dela Création de Sainte-Savineorganise son Soir des Toilesavec un double objectif : pro-mouvoir les artistes créateurset faciliter la vente de leursœuvres. « Ce Marché proposeà chaque créateur un standde vente et d'exposition mis àsa disposition par la Mairiede l'agglomération, pour uncoût modique » expliqueGilles Dernois, assistant cul-turel à la mairie de Sainte-Savine. « Bien entendu, tousles exposants sont accréditéset réalisent un travail de qual-ité, qui a été préalablementsélectionné par la mairie ».Pour cette 5ème édition del'année, les organisateurs ontprévu de placer les standsartistiques dans un bâtimentcouvert, à la place du parvisde l'église habituel. C'estdonc bien au chaud, dans lasalle de spectacle de l'anci-

enne Maison pour Tous, queles artistes échangeront ami-calement avec les visiteurs.400 amateurs d'art sontattendus à ce marché d'ex-ception qui regroupe près de35 créateurs.Quelques noms d'exposants,qui ont déjà participé auxprécédentes éditions du Soirdes Toiles : Danièle Devanlay,Maxime Frairot, Didier Hot,Jack Lenay, RenaudMatouillot, Nicolas ThiebautPikor, Jean Savourat.Quelques nouveaux :Sébastien Arnouldt, NorbertJoblin.

Marché de la création - Soirdes Toiles, ce vendredi 14décembre, de 15h à 21h,dans la salle de spectacle,70, avenue Galliéni àSainte-Savine.

Le marché d'art de Sainte-Savine, c'est aujourd'hui seulement, jusqu'à 21heures. © DR

Solution n° 14

Sudoku

SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES

magazine

L ’ A G E N D A C U L T U R E L T R O Y E S

N°15DU 14 AU

20 DÉCEMBRE 2012

www. lhebdoduvendredi .com

vendredi 14 décembreCONCERT : CUIVRES DE NOËLPar les classes de trompette, cor, trombone ettuba du Conservatoire.

À 18h30. Centre René Peltier, avenue Edouard Herriot, Troyes. Entrée libre.

samedi 15 décembreCHANSONS ET BONNE HUMEUR AU BISTRO19 h - 20 h : Apéro concert acoustique avecTata Citronnelle. Musique légère, reprisesconnues, autodérision et et bonne humeur ga-rantie !Dès 21h30 : Joan Gass Trio. Ces artistes mini-malistes et rigolos, vous proposent un largepanel de reprises.

À 19h00. Au Bistro.

samedi 15 décembreNO COMMENT AU PUBConcert Rock 70’s avec No Comment.

À 21h00. Pub Mac Callary’s.

dimanche 16 décembreBALAvec Damien Berezinski.

À 15h00. Salle de Spectacle - Maison Pour Tous de Sainte-Savine.

mercredi 19 décembre1963 : HISTOIRE DE BABAR DE POULENCPar le Conservatoire Marcel Landowski.

À 18h00. Salle Fernand Doré. Gratuit.vendredi 21 décembreCONCERT DE L’APOCALYSPE3 Groupes: Apostat, Black Rose, Out of Control.

À 21h00. Mac Callary’s. Entrée libre.vendredi 21 décembreCHRISTMAS PARTY AU BISTRODès 21h30 tous en piste avec Alix le sonorisa-teur. Du Swing au boogie, de la salsa en pas-sant par le disco, la pop et le rock.Dress code: Tout le monde doit porter du rouge;cadeaux à la clef! C’est Noël avant l’heure.

À 21h30. Au Bistro.samedi 22 décembreWE WERE WARNEDApéritifs pour les survivants, si on est toujoursvivants. Avec June & the Soul Robbers et DoveMleh.

À 19h00. Bar D’en Face.samedi 22 décembreCONCERT DE LA RÉSURRECTIONConcert Rock 70s 90s avec «KID AM». VenezFaire la Fête !!! Venez déguisés !!!

À 21h00. Mac Callary’s. Entrée libre.

vendredi 14 décembreL’�OUEST SOLITAIREDans une mise en scène originale et une dis-tribution choisie, Bruno Solo et DominiquePinon s’affrontent avec leurs mains et leursmots.

À 20h30. Théâtre de la Madeleine. Tarifs : 35/33 euros.vendredi 14 décembrePHILIPPE CANDELORO« Le tour du monde en 80 jours », revisité parla Candeloro Show Company, est une formi-dable épopée. Un voyage fantastique à ne sur-tout pas manquer.

À 20h30. Cube - Parc des expositîons. 39 à 80 euros.mardi 18 décembreCLOWN-THÉÂTRE : PSS PSSEntremêlant la poésie et une technique de« micro-acrobatie », les Baccalà nous empor-tent dans un tourbillon de situations clow-nesques naïvement hilarantes.

À 19h00. Espace Gérard Philippe. A partir de 7 ans.

mercredi 19 décembrePETIT NOOFUne aventure vocale de 5 à 105 ans - Specta-cle solo de chansons orchestré à la voix. DeStéphane Gourdon pour tout public.

À 15h00. Centre culturel Didier Bienaimé. Tarif : 3,50 euros.

jeudi 20 décembreJ’AVANCE ET J’EFFACEJ’avance et j’efface repose sur l’énigme d’unemémoire qui part aux oubliettes : celles deStirs n’excède pas 3 minutes.

À 19h00. A partir de 8 ans. Théâtre de la Madeleine.

vendredi 21 décembreLE GRAND CIRQUE SUR L’EAULe spectacle événement pour toute la famille !Unique en Europe, avec un bassin de 60 000litres d’eau.

À 19h30. Autres dates : Samedi 22 à 11h, 14h30, 17h30, et 20h30. Di-manche 23 à 10h30, 14h30 et 17h30. Lundi 24 à 11h et 14h. Esplanadedu parc des expositions. Vendredi 21 à 19h30, tarif unique : 13 euros�

pour tous (sauf loges). Autres tarifs : de 22 à 46 euros.

jusqu’au dimanche 23 décembreDÉAMBULATIONS MUSICALES DANS LE COEUR DETROYES8 et 9 décembre : Fanfare polaire avec 6 mu-siciens venus de Sibérie. 15 et 16 décembre : La Parade des Neiges. 22 et 23 décembre : Le Rêve de neige. Déam-bulation de personnages sur leurs échasses.

Entre 14h et 19h, au départ du Marché des Halles puis dans le coeur de ville.

CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS

xCette comédie tragique est à voir ce soir au théâtre de la Madeleine avec au rendez-vous sur lesplanches Bruno Solo et Dominique Pinon.On ne choisit pas sa famille... Malgré le devoir familial, deux frères ne se supportent absolument pas...Leur éducation les lie, leur histoire les rapproche mais leurs personnalités sont à l'opposé et même si, avecbeaucoup de maladresse, ils essaient d'apprendre à s'aimer... sans succès. Dans une mise en scène ori-ginale et une distribution choisie, Bruno Solo et Dominique Pinon s'affrontent avec leurs mains et leursmots. Coleman et Valene Connor ne pouvant apaiser leur haine quotidienne, une jeune fille dont les at-titudes ne font qu'attiser la situation, un prêtre incapable d'empêcher le drame, nous voici plongés dansune ambiance de Western rural où se joue l'ultime bagarre de deux enfants qui n'ont jamais été consolés.Dans L'Ouest Solitaire, les personnages effraient par leur violence mais provoquent le rire par la vacuitéde leur existence et par leur quête de sens.

De Martin Mc Donagh - durée prévue 1h50. Au théâtre de la MAdeleine à 20 h 30, ce vendredi 14décembre. Réservation au 03 25 40 15 55. Tarifs : de 20 à 35 €

Dans L'Ouest Solitaire, les personnages effraient par leur violence mais savent provoquer le rire. © Fabienne Rappeneau

Théâtre

« L'ouest solitaire » de Bruno Solo et Dominique Pinon

xComment déjouer les pièges de l'oubli ? C'est toute l'énigme de « J'avance et j'efface », joué jeudi 20décembre au théâtre de la Madeleine. Ce spectacle original composé de théâtre, chant, musique, vidéoset dessins, mis en scène par Alexis Armengol, repose sur l'énigme d'une mémoire qui part aux oubliettes.Celle de Stirs, d'ailleurs, n'excède pas trois minutes. Il grandit et apprend à vivre sans souvenir aux côtésde sa nourrice japonaise Asaki qui fait le pari de l'accompagner dans cette marche où chaque pas effacele précédent. Chacun à leur manière, Stirs et Asaki doivent développer astuces et stratagèmes pourdéjouer les pièges de l'oubli et entretenir sans relâche la tendresse qui les unit. La question qui se pose :sur quoi construire ce lien avec une mémoire en fuite, dans un monde sans cesse remis à neuf ?Ce spectacle, interprété par Shih Han Shaw, Laurent Seron-Keller, Camille Trophème et Franck Ternier,est ouvert à tout public dès 8 ans.

À voir jeudi 20 décembre à 19 heures, au théâtre de la Madeleine. Tarifs : De 5,50 à 13 euros. Réser-vations au 03 25 43 32 10

J'avance et j'efface. © Alexis Armengol

Théâtre de la Madeleine - Création

« J'avance et j'efface », à voir en famille

20 xSortie N°15 du 14 au 20 décembre 2012t roye s . l h ebdoduvend red i .c om

xConcert de Noël dimanche 16 décembre à TroyesA l'occasion des fêtes de Noël, l'orchestre d'Harmonie de l'association l'Alerte donnerendez-vous pour son concert de Noël, sous la direction d'Alexandre Peyrol ce dimanche16 décembre à 15 h 30 en l'église Saint-Nicolas de Troyes. En 1ère partie, l'orchestre desJeunes vous accompagnera doucement vers les fêtes de fin d'année grâce à ses airstraditionnels et chaleureux, pour ensuite laisser place à l'orchestre d'Harmonie avec desœuvres à la fois spirituelles et entraînantes. Entrée libre.

En Bref

jusqu’au vendredi 14 décembre50 ANS DE CARRIÈRE D’EUGÈNE VAN LAMS-WEERDEPour l’année de son 30ème anniversaire, leCentre d’art contemporain souhaite créer unévénement à caractère rétrospectif de l’artisteaubois Eugène van Lamsweerde, sur les 50ans de production artistique.

Centre d’art contemporain Passages. Entrée libre.

jusqu’au dimanche 16 décembreEXPOSITION : SISTER SAVIOURSister Saviour de Mickaël Vally.

Restaurant l’Illustré, Troyes.

jusqu’au jeudi 20 décembreANNA MADIAExposition de peintures organisée par l’asso-ciation Les Têtes de l’Art.

7, rue andré Mutter, Troyes. Ouvert du mercredi au dimanche de 15 h à 19 h.

jusqu’au samedi 29 décembreEXPOSITION : ANDRÉ MAIREPeintre voyageur, il rapporta de ses nombreuxvoyages des dessins et toiles d’inspiration ArtDéco, marqués par un sens unique de la mo-numentalité.Vernissage le vendredi 23 novembre à 19h, en présence de la fille de l’ar-

tiste Madame Lorédana HARSCOET-MAIRE. Galerie Saint-Martin.http://www.art-galerie-saint-martin.com/andremaire2012/index.html

jusqu’au mardi 25 décembreBIJOUX EN PÂTE DE VERREAnnie Vincent - Buffet présente ses dernièrescréations : bagues, broches, pendentifs, bou-cles d’oreilles, boutons de manchette... La pu-part sont dorées à l’or fin.

Galerie Saint-Martin, 5 Boulevard Victor Hugo, Troyes. Bijoux en ventesur place.

jusqu’au samedi 29 décembreEXPOSITION DES PHOTOGRAPHIES DE FRANCISGOUSSARDExposition « Portes et fenêtres ». Des façadesd’immeubles de La Chapelle Saint-Luc, qui cô-

toient des portes de maisons rencontrées audétour des pérégrinations du photographe enItalie, au Maroc, à Bar-sur-Aube ou Landreville.

Médiathèque de Sainte-Savine. Mardi : 14h-19h. Mercredi : 10h-12h /14h-18h. Jeudi et vendredi: 16h-18h. Samedi : 10h-12h / 13h30-17h.

jusqu’au dimanche 30 décembreNATHALIE ANDRIEU

Passeart. Vernissage : vendredi 30 novembre, à partir de 18h30. Ho-raires : lundi, mardi, jeudi, vendredi 17h30-20h, mercredi et samedi 15h-

20h, les dimanches de décembre de 16 h à 20h.

jusqu’au lundi 31 décembreDOUBLE TRANCHANTMonologue d’un coutelier de Fabrice Vigne, il aété illustré par la linogravure de Jean-PierreBlanpain, illustrateur de littérature de jeunesse.

À 12h00. Médiathèque du Grand Troyes.

jusqu’au samedi 19 janvierPASCAL LEMOINE ET SVEIN HJORTH-JENSENSculpture verre soufflé et céramique.

Pont-sainte-Marie.

jusqu’au dimanche 27 janvierCOLLECTIF RÉVÉLATEURSExposition de photographies.

À 15h30. 3ème étage Résidence Comte Henri, rue de la Marne, Troyes.

jusqu’au dimanche 27 janvierEXPOSITION : L’ÉCOLE AU MOYEN ÂGEAu travers de plus de 80 documents reproduitssur panneaux, l’exposition évoque ainsi lestechniques et moyens d’enseignement, du VIesiècle à la fin du XVe siècle, pour apprendre àlire, écrire, compter ou encore chanter !

Ouvert du dimanche au vendredi de 14h à 17h30 (fermé les samedis etjours fériés. Salle d’exposition de la Maison du patrimoine. Entrée libre.

jusqu’au samedi 2 févrierEXPOSITION : LA NAVIGATIONVous découvrirez dans cette exposition l’en-semble des outils permettant de naviguer. Dela pierre de soleil jusqu’au système de locali-sation par satellite en passant par les outils deradionavigation.

Maison de la science Hubert Curien, 2 Ter, Rue Lamoricière, Sainte-Sa-vine. Entrée libre.

EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS

Exposition - Sculptures

Les personnages filiformes de Nathalie Andrieu

Théâtre de Champagne - Concert

La Baronne et ses Hommes à domicile

xParticipation au marché d'art contemporain de Paris, expositions au théâtre de Nîmes, au festi-val d'Avignon, à la Maison Carrée Mastigo de Rodez... Autodidacte, cette jeune artiste de 36 ansa déjà présenté ses oeuvres dans une bonne partie de la France. Inspirée par les illustrateurs du19ème siècle comme Daumier et Mucha, les dessinateurs de bande dessinée, ou encore par certainsunivers cinématographiques comme celui de Jacques Tati, Nathalie Andrieu - dite « Tan » - créeses personnages depuis onze ans. A partir de fils de fer, de textile et de résine naturelle, elle confectionne des figurines qui, habil-lées de vêtements faits de tissus ou de papier, s'élèvent dans des postures parfois comiques, par-fois aériennes. Souvent en duo, toujours d'une douceur et d'une fragilité presque extrême, lespersonnages sont alors cocasses, attendrissants ou étonnants. Immobiles, silencieux mais néan-moins très expressifs, ils racontent à leur manière le début d 'un conte, invitant alors le spectateurà s'imaginer la suite.

Nathalie Andrieu, exposition de sculptures à voir jusqu'au 30 décembre à la galerie Passeart àTroyes, rue Passerat. Entrée libre.La galerie sera ouverte les dimanches 16 et 23 décembre, de 16h à 20h.

xGroupe de reprises de chansonsfrançaises installé à La Chapelle-Saint-Luc, la Baronne et sesHommes jouent à la maison auThéâtre de la Madeleine. Cesreprises sont complètement remo-delées par le groupe avec de nou-veaux arrangements vocaux, desinstruments acoustiques habituelsou inhabituels, instruments dumonde entier ou encore instrumentsdétournés,complètement saugrenus.« Bien sûr on est un groupe dereprises ; on pourrait donc logique-ment penser que nos influences sontGainsbourg, Brassens, Barbara,Trenet, Ferré, Vian, Nougaro, etc. etc'est vrai qu'on adore ces artistes.Mais les reprises que l'on fait d'eux,on les transforme, on les détournerespectueusement, on les mélange àdes musiques et des instrumentsd'ailleurs, on leur donne un sens etun son actuel, ce qui les rend vi-vantes ! ».

La Baronne et ses Hommes, mer-credi 18 décembre à 20 h 30,Théâtre de la Madeleine àTroyes. Tarif : 6 (réduit 3€). Billetterie à la Maison duBoulanger.

Les personnages de Nathalie Andrieux racontent à leur manière le début d'un conte. © l'Hebdo du Vendredi

© DR

21 xSortie N°15 du 14 au 20 décembre 2012t roye s . l h ebdoduvend red i .c om

xCuivres de Noël et concerts-lectureLes classes du conservatoire Marcel Landowski de trompette, cor, trombone et tuba donneront un concert ce vendredi 14décembre à 18 h 30, au centre René Peltier, dans le quartier des Chartreux (110 bis, avenue Edouard-Herriot). L'entrée est libre.Pour les plus jeunes, rendez-vous également pour deux séances de concert-lecture, une mercredi 19 décembre à 18 heuresdans la salle Fernand Doré à Troyes et une seconde, samedi 22 décembre à 16 heures à la Médiathèque du Grand Troyes.L'histoire de Babar de Francis Poulenc et Jean de Brunhoff, sera interprétée par Anne-Claire Courberand au piano et PascalBroché à la lecture. Entrée gratuite.

En Bref

samedi 15 décembreATELIER DE CARTONNAGERéalisation d’un petit livre blanc ou d’unalbum photo.

De 10h à 12h et de 13h30 à 17h30. Médiathèque du GrandTroyes. Pour adultes et enfants à partir de 12 ans. Gratuit.

samedi 15 décembreBOARDGAMESJeux de plateaux pour les adultes.

À 14h00. Médiathèque des Marots. Gratuit.

dimanche 16 décembreVISITE COMMENTÉE« Claude et Isabelle Monod & CollectionButtner ».

À 15h00. Musée d’Art Moderne. Entrée libre.

vendredi 14, samedi 15 et dimanche 16 décembreMARCHÉ DE L’ARTUn Marché de Noël uniquement composéd’oeuvres d’art, à partir de 20 euros.Un atelier de modelage gratuit proposé parJulie Facq et 2 concerts animeront le mar-ché : Panoplie (vendredi 14 décembre à19h), Vertigo Quartet (dimanche 16 décem-bre à 16h).L’Arrivage. Vendredi 14 décembre : de 14 h à 23 h, samedi 15décembre : de 10 h à 21h, dimanche 16 décembre : de 10 h à

20 h.

vendredi 14 décembreSOIR DES TOILESLe traditionnel marché de la création re-groupe les stands d’une quarantaine d’ex-posants, sous un plafond étoilé deguirlandes lumineuses.À 15h00. Salle de Spectacle - Maison Pour Tous de Sainte-Savine.

jusqu’au samedi 15 décembreCOLLECTE DE JOUETSVenez déposer vos jouets dans notre ma-gasin Chronodrive. La récolte de jouets estau profit du Secours Populaire.

Chronodrive, 89 route d’Auxerre,Saint-André-les-Vergers.

jusqu’au mardi 25 décembre5ÈME MARCHÉ DE NOËLSalon organisé par l’Association des Ani-mations de Marigny. Produits du terroir, ob-jets de décoration et cadeaux.

Salle polyvalente de Marigny-le-Châtel. Entrée libre. Samedi de 14h à 18h et dimanche de 10h à 12h30,

puis de 14h à 18h.

jusqu’au samedi 22 décembreNOËL CHEZ MCARTHURGLEN !Séance photo avec le Père Noël, tous lessamedis de 14h à 18h. Vivez un moment ex-ceptionnel avec le Père Noël, qui vous ac-cueillera dans son chalet (près de laboutique Mephisto). Friandises pour les en-fants.

Direction Châlons-Nancy, Pont-Sainte-Marie.

jusqu’au lundi 24 décembrePISTE DE LUGEDans son décor polaire, avec ses pingouinset ours blancs, la piste de luge de 3 mètresde haut et 25 mètres de long proposera 3couloirs de glisse. Piste synthétique avecdes luges-bouées, accessible dès le plusjeune âge (enfant en âge de marcher).À 11h00. Place Jean-Jaurès, Troyes. Tarif : 0,50 la descente /10 les 12 descentes. Tickets en vente sur place. Lundi, mardi,jeudi et vendredi : de 14h à 19h30. Mercredi, samedi et di-

manche : de 11h à 20h.

COFÉRENCES LOISIRS CONFÉRENCES LOISIRS CONFÉRENCES LOISIRS

Exposition

L'Arrivage offre un bel hommage à Jean Revol et Nathalie WattxDessinateur autodidacte qui débute la pratique artis-tique très tôt, Jean Revol commence à peindre dèsl'âge de 13 ans et réalise ses premières critiques d'artà partir de 16 ans. Après un long séjour en Amériquependant lequel il enseigne l'Histoire de l'Art au Mid-dlebury College, il rentre en France et reprend ainsises activités de peintre et de critique d'art à la Nou-velle Revue Française. Son métier lui permet de ren-contrer Matisse, Dubuffet, Dali ou encore Picasso.Refusant tout au long de sa vie la marchandisation ex-agérée de l'art, ainsi que l'ambiance mondaine de l'artmoderne, il se retire dans un village de la région del'Othe, non loin de Troyes. Familier de l'Arrivage, ilcontinue de peindre et d'exposer à Bruxelles, NewYork, Lyon,Troyes... jusqu'à ce qu'il s'éteigne début2012. Presqu'un an après, L'Arrivage lui rend hommageavec une belle exposition sur ses oeuvres, accompag-nées de celles réalisées par Nathalie Watt. Sculptrice

sur le tard, l'ancienne comédienne était une véritablepassionnée du grès : « La fascination exercée par laterre, son obéissance mais sa personnalité me fontconsidérer mes rapports avec elle, au risque deparaître excessive, comme ceux d'un mariaged'amour » avouait-elle. Artiste de renom, elle exposases oeuvres à Troyes, Montréal, Manchester, Paris ouencore

Audrie Trichot

Hommage à Jean Revol et Nathalie Watt, du jeudi20 décembre au samedi 5 janvier 2013 à L'Arrivage,rue de Larivey à Troyes. Entrée libre, tous les après-midis sauf le lundi.

Hommage à Jean Revol, jusqu'au 5 janvier2013 à l'Arrivage. © DR

ARBITRAGE (USA 1H46 Thriller)De Nicholas Jarecki , avec Richard Gere, Susan Sarandon,Tim Roth.Robert Miller n’est pas un ange, il le prouve en revendantson entreprise avant que n’éclatent au grand jour ses mal-versations. Pour en rajouter une couche, sa maitresse tré-passe dans un accident de voiture où il ne trouve rien demieux que la fuite. Nicholas Jarecki réussit une série B, bienficelée, s’interrogeant sur les limites de la pourriture del’âme humaine.

ERNEST ET CÉLESTINE(France 1H19 Animation)De Benjamin Renner, Vincent Patar, Stéphane Aubier, avecles voix de : Lambert Wilson, Pauline Brunner. L’histoire d’une petite souris qui ne croyait pas que les oursétaient des ogres dévorant les souriceaux. Ernest l’ours sal-timbanque et Célestine la petite souris rebelle étaient faitspour croiser leur destin. Avec Kirikou, le meilleur dessinanimé de cette année, un petit bijou pour petits et grands, àne pas manquer.

LES BÊTES SAUVAGES DU SUD (USA 1H32 Drame)De Benh Zeitlin, avec Quvenzhané Wallis, Dwight Henry,Levy Easterly. Hushpuppy, 6 ans, vit dans le bayou avec son père. Avec lamontée des eaux, leur monde est menacé, Huspuppy décidede partir à la recherche de sa mère perdue, une longue routeinitiatrice qui le conduira à l’éveil. Sublime, rien de moins,pour ce film qui vous emporte ailleurs dans des terres ciné-matographiques inconnues et majeures.

MES HÉROS (France 1H27 Comédie)De Eric Besnard, avec Josiane Balasko, Gérard Jugnot,Clovis Cornillac. Maxime pensait passer un week-end à rabibocher son pèreet sa mère et profiter du paysage tranquille. Hélas, un invitéparticulier et sans papiers transforme ces retrouvailles enlutte pour le bien des autres. Une comédie sans surprise por-tée par Josiane Balasko toute en gouaille. Le regard sur lafamille est plutôt réussi. Hélas toute la partie sur la discrimi-nation tombe dans les travers du genre.

TÉLÉ GAUCHO (USA 1H52 Policier)De Michel Leclerc, avec Félix Moati, Sara Forestier, EricElmosnino. Jean-Lou, Yasmina, Clara, Adonis et les autres rêvent d’unetélé libre et anarchique avec un vrai contenu, une vraieparole, loin de la télé poubelle adulée par les masses. C’estun film brouillon, anarchique, plein de vie avec ses plus etses moins. Il mérite le détour, chacun en prendra sa part debon ou de mauvais.

UN JOUR DE CHANCE(USA 1H48 Policier)D’Álex de la Iglesia, avec Jose Mota, Salma Hayek, BlancaPortillo. Roberto, au chômage et perdu, invite sa femme dans l’an-cien hôtel de leur lune de miel. Gravement blessé, il focalisetoute l’attention des médias. Après l’excellent Balada Trista,Álex de la Iglesia propose un pamphlet sur notre société etla place envahissante des médias, excellent.

LE HOBBIT UN VOYAGE INATTENDU (USA 2H54 fantastique)

De Peter Jackson, avec Martin Freeman, Richard Armitage, Ian McKellen. L’histoire débute au cœur de la Comté où vivait paisiblement un Hobbit du nom de Bilbon Sacquet. Ces demi-hommes ne sont pas vraiment taillés pour l’aventure et préfèrent se la couler douce dans leur trou en jardinant tran-quillement. Ce Bilbon était issu par sa mère des Touques, les seuls Hobbits à courir l’aventure. Une bande de nainsen quête d’Erebor leur royaume perdu, frappent à sa porte, invités par son ami le magicien Gandalf. Le bougre vaplus vite qu’une comète dans le ciel pour faire son paquetage et suivre cette troupe à la recherche de son honneur.Guidés par le nouveau roi Thorin Ecu de Chêne, ils avancent bravement, luttant contre des Trolls affamés, desOrques pugnaces et d’autres monstres surgis du fin fond du monde pour ralentir leur course. Dans l’ombre ils igno-rent qu’une créature infâme, un être venu de l’ombre, du mal, s’éveille. Malgré des longueurs après le demi-échec de Lovely Bones, Peter Jackson reprend le projet de Guillermo DelToro d’adapter Bilbo le Hobbit, livre court de Tolkien en une trilogie. Nous retrouvons le savoir-faire du metteuren scène dans un cinéma épique où la légende se fait la part belle avec l’héroïsme et la bravoure. Moins sombreque la trilogie du Seigneur des anneaux, l’humour et la description d’un univers que Tolkien explora jusqu'à samort prennent forme. En quelques images et une ouverture pleine de couleurs et de bonne humeur, Peter Jacksonplace le panorama du monde des Hobbits. La suite nous offre une succession de paysages grandioses et d’actionsqui collent à l’univers du livre, installant les codes de ce qui deviendra l’Heroic Fantasy. Un premier volet étiré, ilravira les fans du genre, les purs et durs hurleront encore à l’infamie. Sans être à la hauteur de la première saga,celle-ci reste un beau voyage.Retrouvez la version longue, news, interviews et toutes les sorties sur www.cine-region.fr

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

C inéma22 x

Les horaires xdu 12/12/12 au 18/12/12

CINÉ City11, rue des Bas-Trevois - Troyes

Bilbo le Hobbit : un voyage inattendu Version Originalejeudi lundi 16h | 19h30 Version Française 3D Numériquemercredi 14h | 21h jeudi lundi mardi 14h | 17h30 | 21h ven-dredi samedi 14h | 17h30 | 21h30 dimanche 10h | 14h |17h30 Version Françaisemercredi vendredi samedi mardi 16h | 19h30 dimanche10h30 | 16h | 19h30Les Mondes de Ralph Version Française mercredi jeudivendredi samedi lundi mardi 16h45 dimanche 10h50 |16h20 | 18h40 Version Française 3D Numérique mercredi14h30 jeudi lundi 19h15 vendredi 19h35 samedi 14h30 |19h35 dimanche 14hLes Cinq Légendes mercredi samedi 14h10 dimanche10h50 | 14h | 18h30 Version Française 3D Numérique mer-credi samedi 16h25 | 19h30 vendredi lundi mardi 16h45 |19h30 dimanche 16h15Populairemercredi 16h45 | 19h15 jeudi lundi mardi 14h15| 16h45 | 19h15 vendredi 14h15 | 16h45 | 19h50 samedi16h45 | 19h50 dimanche 16h10 | 18h35Ernest et Célestine mercredi samedi 14h | 16h30 | 18h20dimanche 11h | 14h | 16h30 | 18h20Twilight, chapitre 5 : Révélation - Deuxième partiemercredi 14h | 19h10 jeudi lundi 14h | 16h30 | 19h | 21h30vendredi 14h15 | 16h45 | 19h15 | 21h45 samedi 14h | 20h30dimanche 10h45 | 14h | 20h30mardi 19h10Mais qui a re-tué Paméla Rose ? mercredi 14h25 | 16h40| 21h45 jeudi lundi mardi 16h40 | 21h45 vendredi 22h05samedi 14h25 | 19h45 | 22h05 dimanche 14h | 18h35 |20h50Niko, le petit renne 2mercredi samedi 14h | 16h | 18h dimanche 11h | 14h |15h55Skyfall mercredi 20h30 jeudi vendredi lundi mardi 17h30| 20h30 samedi 20h45 dimanche 17h40 | 20h40Mes Héros mercredi jeudi lundi mardi 14h20 | 16h25 |19h20 | 21h25 vendredi samedi 14h | 16h05 | 18h10 | 20h15| 22h20 dimanche 10h50 | 16h25 | 18h30 | 21hTélé Gaucho mercredi jeudi lundi mardi 14h15 | 16h45 |19h10 | 21h35 vendredi 14h15 | 16h45 | 19h40 | 22h05samedi 17h15 | 19h40 | 22h05 dimanche 14h15 | 16h45 |20h35Silent Hill Revelation 3D mercredi 14h05 | 21h40jeudi lundi mardi 21h40 vendredi 22h15 samedi 14h15 |22h15 dimanche 14h | 21hThe Impossible mercredi jeudi 19h15 vendredi 14h10 |19h35 samedi 16h40 dimanche 16h10 lundi 14h10 mardi14h10 | 19h15Cogan mercredi 21h40 jeudi lundi mardi 14h30 | 21h40vendredi 14h30 | 22h samedi 22h dimanche 21h La chasse Version Originale jeudi 14h vendredi 16h30dimanche 10h30 lundi 19h30Trois mondes mercredi samedi lundi 21h45 jeudi 14h30vendredi mardi 14h30 | 21h45 dimanche 20h45Amour jeudi vendredi lundi mardi 14h30 dimanche 10h45

N°15 du 14 au 20 décembre 2012

troyes. lhebdoduvendredi.com

Détendu, passionné,touchant, talentueux... Pascal Caffet est un peu toutça à la fois. Tombé dedansquand il était petit, le mondemerveilleux de la pâtisserie etde la chocolaterie lui a ouvertles portes de l'excellence.Pour le plus grand bonheurdes papilles auboises.

xDans la famille Caffet, aprèsVicky, le fils aîné qui vient de sortirsa collection de sous-vêtementsmasculins à Troyes (notre édition du7 décembre), nous vous présentonsle père, Pascal Caffet, maîtrepâtissier et chocolatier. Mais qui à Troyes et dans l'agglomération ne le connaît pas  ?Plus jeune Meilleurouvrier de France en1989, puis champi-on du monde des pâtissiers choco-latiers glaciers en 1995, il régaledepuis de nombreuses années lespalais de la cité, ses meilleursambassadeurs.Dans sa blouse blanche au colletébleu-blanc-rouge, il a l'allure d'unchef. Souriant, les yeux clairs,Pascal Caffet a bien conscience duchemin qu'il a parcouru et desépreuves difficiles qu'il a dû sur-monter, le décès de son père en

1986, puis la mort de son frère dansun accident de la circulation il y aune dizaine d'années.Le destin de Pascal Caffet, lui, acommencé dans la boulangerie deson père, à Pont-Sainte-Marie, il y acinquante ans. « J'ai toujours traînédans ses pattes et je l'aidais à con-fectionner les croissants, les chaus-sons aux pommes.... Je me souviensquand il pétrissait sa brioche, onjouait au foot dans le laboratoire ».La vocation de Pascal Caffet étaittoute tracée. Au décès de son père, ila 22 ans et travaille déjà à Paris dansla pâtisserie Pelletier. Il estnaturellement revenu à Troyes, auxcôtés de sa mère qui tenait la choco-laterie, rue Champeau. « Quand jefais un gâteau nouveau, je dois

pouvoir le faire en200 ou 5000 exem-plaires », dit-il.Pascal qui se décrit

comme « un fainéant » essaie « defaire les choses simplement pour lesréaliser facilement », avec une noted'originalité, « le chocolat ». Malgré les deux grosses pâtisseriesindétrônables à Troyes, et la pres-sion des grandes surfaces, PascalCaffet s'est toujours dit «  qu'il y avait de la place pour tout lemonde ». Et pour exister aux yeuxdes Troyens, il part à la conquêteaux médailles. Son titre de champi-

on du monde lui a ouvert les portesde la notoriété dans l’univers de lapâtisserie. «  En réalité, championdu monde est beaucoup moinsimportant que Meilleur ouvrier deFrance qui signifie la plus noble desconsécrations. Mais pas dans l'es-prit des gens », reconnaît-il. Avecses diplômes, Pascal Caffet a gagnéen assurance et est passé de l'autrecôté de la barrière, celui quiprodigue la transmission du savoir,«  la base du métier », dit-il. « Aujourd'hui encore, je reçois desmessages de remerciements d'an-ciens apprentis et ça me touche.L'entreprise, c'est avant tout uneaventure humaine, avec deshommes et des femmes ». Tout en poursuivant de développersa marque, Pascal Caffet, qui don-nait des cours de pâtisserie au Japon,s'est vu proposer d'ouvrir une bou-tique à Tokyo. « Tout est fabriqué iciet le produit Pascal Caffet estexporté », prévient le pâtissier. C'estainsi qu'il acquiert une nouvelleexpérience dans l'export et cela luidonne l'idée de grignoter un autremarché, celui de la France. Toutrécemment, un couple de cadres n'apas hésité à se lancer dans l'aventureseconde en ouvrant dans l'Isère,deux boutiques franchisées, àGrenoble et Voiron. « L'idée, c'est queles gens qui investissent chez Pascal

Caffet soient leur propre patron »,dit-il tout en dévoilant «  un côtécommerçant dans l'âme », mais enéquipe. « Tout ce qui se passe dans lafranchise, l'emballage, les pâtis-series, les chocolats ou la stratégiefuture de l'entreprise, ce sont desdécisions d'un groupe d'hommes etde femmes ».En deux ans, Pascal Caffet a recrutéquinze personnes en contrat à duréeindéterminée. Mais il sait aussi s'en-tourer des meilleurs. Cette année, lethème de décor, c'est les étoiles réa-lisées par Alexandre Gye-Jacquot,chocolatier lui aussi Meilleur ou-vrier de France en 2006, ou MathieuBlandin, son chef pâtissier qui, lui,participera aux championnats dumonde, en janvier 2013. « Tout lemonde peut devenir chef quand ilsouhaite le devenir », estime PascalCaffet.Et en cette veille de période de fêtes,où les chocolats et ses pralinés, sansdoute les meilleurs du monde, et lespâtisseries féériques coiffées d'étoilesen chocolat inimitables, partentcomme des petits pains, on ne pensequ'à faire plaisir et à étonner. Ils sontdéjà quelque 1500 Aubois à avoirpassé commande pour l'une desfééries de Noël. Ce gourmand féru

des éclairs, mais aussi du Las Vegas,ce gâteau qu'il l'a sacré champion dumonde, et tous les autres, dénom-més des prénoms de ses fils, ou desrecettes d'antan qu'il revisite, manietrois métiers, chocolatier, pâtissier etglacier, à la perfection. Mais toutarrive à qui sait apprendre : « C'est95% de travail et 5% de talent. Pourarriver à faire une rose parfaite, il fauten avoir fait une centaine avant. »« En pâtisserie, les parfums défilent,pour le chocolat, on découvre unpraliné, sa torréfaction et sa saveuret on revient sur le chocolat. Lechocolat, c'est une matière nobledifficile à dompter ». Pascal Caffetse fournit chez un fournisseur defèves qui parcourt le monde pourdénicher les meilleures fèves . « Jefais des chocolats à partir dematières premières de grande qua-lité, c'est indispensable. On travaillesur l'élaboration des amertumes dechocolat, un peu comme Dior... ». Etquand on lui demande ce qu'aujour-d'hui son père penserait de la réus-site de son fils, les larmes lui mon-tent aux yeux. « Il serait très fier demoi comme l'est ma mère. Mais cequi est important, ce sont leshommes et les femmes autour. »Géraldine Pion

N°15 du 14 au 20 décembre 2012

troyes. lhebdoduvendredi.comP ortrait23 xPortrait Pascal Caffet, pâtissier, meilleur ouvrier de France et champion du monde

« Je suis un peu comme Dior »

xRepères Pascal Caffet, marié en secondes noces à Gaëlle depuis le mois d'août est papa de deux garçons, de 14 et 22ans. Sa vocation de pâtissier a démarré au plus jeune âge et au décès de son père, il reprend la maison familiale.En1990 , il s'installe rue de la Monnaie et double la surface de sa boutique. Huit ans plus tard, l'ancien laboratoirede Sainte-Savine déménage aux Ecrevolles. En 2003, le laboratoire triple sa production et une deuxième boutiquevoit le jour sur le site. Puis, en 2007, après l'expérience japonaise, Pascal Caffet ouvre sa troisième boutiquetroyenne au marché des Halles. « Personne n'y croyait et pourtant, c'est un vrai succès. Avant, les gens ne venaientqu'une fois par mois à la boutique, aujourd'hui, au marché, ils ont envie une fois par semaine. Notre installationaux Halles a assis la marque dans la ville ».Depuis, il n'a cessé de continuer à se développer, en 2009 avec l'ouverture d'une boutique italienne à Turin, et en2011 où la Maison Pascal Caffet lance son réseau de franchise. Avis aux amateurs et aux amoureux du chocolat.

Pascal Caffet, un maître pâtissier au coeur de l'aventure humaine. © DR

« En pâtisserie, les parfums défilent »

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