l'hebdo du vendredi - epernay - 194

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DU 1 ER NOVEMBRE AU 31 DÉCEMBRE 2012 DÉCOUPEZ CE COUPON ET PRÉSENTEZ-LE LORS DE VOTRE VENUE G R A N D G A R A G E S P A R N A C I E N ROUTE DE REIMS 51530 DIZY TÉL. : 03 26 55 58 11 Groupe Saint Christophe ZAC Val de Champagne, av. Maréchal Joffre - ÉPERNAY Tél. 03 26 55 59 65 sans condition de reprise NOUVEAU FORD B-MAX. Allez plus loin ford.fr É D I T I O N É P E R N A Y JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°194 du 9 au 15 novembre 2012 epernay.lhebdoduvendredi. com Villers-Allerand , la polémique du lotissement P.9 Le Masque et la Plume sur la scène du Salmanazar P. 15 Réduction des déchets : la CCEPC cherche des foyers témoins P. 5 Innovation : l'enjambeur électrique Kremer P.4 Foot : Avec Evian, le Stade de Reims retrouve « son » championnat P. 12 © l'Hebdo du Vendredi La nuit américaine Dans la nuit de mardi à mercredi (décalage horaire oblige), le campus de SciencesPo Paris à Reims a ressemblé encore plus que d'habitude à un US College. Une centaine d'étudiants a assisté, par l'intermédiaire des networks américains, à la ré-élection de Barack Obama, « four more years ». Et à SciencesPo, Obama aurait raflé encore plus de grands électeurs. P. 8

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L'Hebdo du Vendredi, édition Epernay, numéro 194, semaine du 9 au 15 novembre 2012.

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Page 1: L'Hebdo du Vendredi - Epernay - 194

DU 1ER NOVEMBRE AU 31 DÉCEMBRE 2012

DÉCOUPEZ CE COUPON ET PRÉSENTEZ-LE LORS DE VOTRE VENUE

GRAND GARAGE SPARNACIEN

ROUTE DE REIMS 51530 DIZY

TÉL. : 03 26 55 58 11

Groupe Saint Christophe ZAC Val de Champagne, av. Maréchal Joffre - ÉPERNAY Tél. 03 26 55 59 65

sans condition de reprise

NOUVEAU FORD B-MAX.

Allez plus loinford.fr

É D I T I O N É P E R N A YJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°194

du 9 au 15 novembre 2012

e p e r n a y . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

Villers-Allerand, la polémique du lotissement P.9

Le Masque et la Plume sur la scène du Salmanazar P. 15

Réduction des déchets :la CCEPC cherche desfoyers témoins P. 5

Innovation : l'enjambeur électrique Kremer P.4

Foot : Avec Evian, le Stadede Reims retrouve « son » championnat P. 12

© l'H

ebdo

du

Vend

redi

La nuit américaine

Dans la nuit de mardi à mercredi (décalage horaire oblige), le campus de SciencesPo Paris à Reimsa ressemblé encore plus que d'habitude à un US College. Une centaine d'étudiants a assisté, parl'intermédiaire des networks américains, à la ré-élection de Barack Obama, « four more years ».Et à SciencesPo, Obama aurait raflé encore plus de grands électeurs. P. 8

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H umeurs2 x

Vendredi4°12°

La météoSamedi

8°13°

Dimanche6°10°

Lundi3°10°

L’hebdo du vendrediédité par la SARL B2M Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13E-mails : Rédaction : [email protected]

Publicité : [email protected] Newsletter : [email protected] de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])

Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims ([email protected]) Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay ([email protected])

Aymeric Henniaux ([email protected])Responsable commercial : Philippe Dudel ([email protected])

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé

Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

www.lhebdoduvendredi.com

N°194 du 9 au 15 novembre 2012

www. lhebdoduvendredi .com

xPas une minute de plusLe zèle, en Norvège ? Connait pas. Et ce nesont pas les 40 passagers du vol reliantTrondheim, au sud du pays, à Mosjoen, aunord, qui diront le contraire. Appartenant àla compagnie aérienne SAS, l'appareil étaiten effet prêt à se poser sur la piste d'atterris-sage d'arrivée quand celui-ci a soudaine-ment fait volte face pour retourner à sonpoint de départ, 300 km plus au sud, à laplus grande stupéfaction des voyageurs.Raison invoquée ? La réglementation envigueur en Norvège, très sévère, interdisantfermement aux équipages de dépasser leurtemps de travail, ce qui serait arrivé si le volétait allé à son terme. Pour sa défense, lacompagnie a précisé que si l'avion avaitrejoint Mosjoen, il aurait ensuite dû êtrebouclé au sol, faute d'un autre équipagedisponible, et que la situation aurait finale-ment impacté 200 passagers au total.

xLes clés des barreauxC'est probablement la pire des boulettes quel'on peut commettre en milieu carcéral. Ladirection de la prison de Louvain, enBelgique, vient de reconnaître avoir égaré untrousseau de clés permettant d'ouvrir la tota-lité des portes des bâtiments. C'est le jeu

appartenant aux aumôniers de l'établisse-ment pénitentiaire qui est introuvable depuisbientôt deux semaines. Un trousseau on nepeut plus important puisqu'il comprendnotamment le passe permettant d'ouvrir lesvingt portes séparant les différentes sectionsde la prison, et surtout l'arme suprême : lepasse-partout, ouvrant, lui, les 180 portesdes cellules ! En espérant vivement que cesclés ne soient pas tombées entre les mainsd'un ou plusieurs détenus, la direction s'activedepuis la découverte de cette disparitionpour remplacer au plus vite un maximum deserrures.

x« Des bonbons ou... la mort ! »La célèbre phrase liée aux revendications etgentilles menaces lancées par les enfantspour Halloween n'a probablement jamaisété aussi bien illustrée que cette année.D'innocents bambins britanniques, parfaite-ment grimés pour l'occasion, ont eu unedrôle de surprise en allant frapper à la ported'un habitant de Royton, dans la banlieue deManchester. Car en lieu et place des tradi-tionnels bonbons donnés pour cette fête, cesont d'étranges petits sachets de poudreblanche que les minots se sont vus remettre.Des sachets qui, après analyse par les serv-

ices de la police, se sont avérés contenir dela cocaïne. Une surprenante manière de sedébarrasser de son stock... Le généreuxdonateur, interpellé à son domicile par despoliciers (pas déguisés pour le coup), s'est vuplacé illico en garde à vue et inculpé de pos-session de drogue de 1e catégorie.

xD'un Méga à l'autreAprès avoir vu son site phare de partage enligne fermé définitivement par le FBI il y après d'un an, Kim Dotcom, fondateur deMegaupload, vient d'annoncer sur soncompte Twitter la renaissance de sa plate-forme d'hébergement pour le 20 janvierprochain. Appelé simplement Mega, le futursite se présente comme un dispositif 100%anti-poursuites, complètement intouchablede la justice, américaine notamment. SiMegaupload et ses 150 millions d'utilisateursinscrits s'avérait vulnérable de par la conser-vation de certaines données sur des serveurslocalisés aux Etats-Unis, le nouveau Megautilisera des prestataires localisés un peupartout dans le monde et assurera une par-faite confidentialité des données et fichiersmis en ligne par les internautes. Loin d'êtrediminué, le téléchargement illégal semble aucontraire promis à une seconde jeunesse.

Coup d'œil sur le monde

xConseiller financierMardi (mercredi en France), Barack Obama a étéréélu pour quatre ans à la tête du « monde libre »,comme on disait aux Etats-Unis jusqu'à la fin de laGuerre Froide et un peu après. Sur scène, deuxheures après que les grands networks américainsont projeté la victoire du candidat démocrate enOhio, et donc sa victoire tout court, Barack Obamaa fait ce qu'il fait de mieux. Grands sourires, émo-tion plein les yeux, adresse à la nation. Obama s'estmontré charismatique comme jamais. A peu prèsles mêmes images qu'il y a quatre ans, l'expériencedu pouvoir suprême en plus.Dans le même temps ou presque, à Pékin, Xi Jipingdevenait secrétaire général du parti communistechinois, et, ipso facto, président de la RépubliquePopulaire. Dans un scénario aussi rôdé que l'élec-tion américaine, à cela près qu'il ne comporteaucun suspense. Xi Jiping, c'est l'anti-Obama. EnChine, l'une des plus grandes qualités d'un prési-dent à venir, c'est d'avoir fait montre d'à peu prèsautant de charisme qu'une huître tout au long de sacarrière. Ce que Xi Jiping a semble-t-il parfaitementréussi.Vu comme ça, on aurait l'impression, sur images,que le premier, Obama, peut « manger » des XiJiping tous les jours au petit déjeuner. Sauf que laChine est le principal créancier des Etats-Unis. XiJiping est peut-être aussi charismatique qu'un con-seiller financier. Mais il est le conseiller financier deBarack Obama. Tony Verbicaro

ÉDITO

Vendredi 9 novembre Samedi 10 novembre Dimanche 11 novembre

4Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

10 C'est, en pourcentage et en Champagne-Ardenne, la part des entreprises qui œuvrent dans le secteur de l'économie sociale et solidaire. Ce qui équivaut à quelque 4 515 établissements, associations, coopéra-tives (hors agriculture), mutuelles et fondations confondues. Côté boulot, l'ESS embauche 47 960 personnes,

soit 11 % des emplois salariés en région. Et au top des activités porteuses, le social, naturellement (39,1 % des emplois),suivi de l'éducation (11,4 %), de la santé et du trinôme sport-culture-santé (3,6 % chacun). Mais c'est aussi par ses actionsde sensibilisation et de mobilisation que ce secteur se caractérise. Pour sa quatrième édition en Champagne-Ardenne, leMois de l'économie sociale et solidaire propose en novembre un florilège d'animations. Encore des chiffres ? De la classiqueconférence-débat à l'insolite concours de soupes, 70 manifestations sont prévues en région, et 1 500 dans l'Hexagone.Consultez le programme sur www.lemois-ess.org.

Le chiffre

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C'est une toute petite entreprise installée prèsd'Epernay mais KremerEnergie vient de révolution-ner le monde des tech-niques viticoles en sortantun tracteur enjambeur100% électrique. Les gros constructeurs n'y croyaientpas : le jackpot pour cetteentreprise de 14 salariés !xElle fait le buzz depuis son premierprix à l'Innovation décroché au salonViti-Vini. « En réalité, notre enjam-beur électrique était déjà connu de laprofession. De nombreux articlesavaient été publiés dans la pressespécialisée », commente AurélienKremer, le président de KremerEnergie.Peu importe ! Le Viti-Vini a donné unsacré coup de fouet àcette petite entreprisede 14 salariés quiconsacre une partieimportante de son budget (30%) à larecherche. « Nous avons investi700.000 euros pour mettre au pointcet enjambeur de quatre roues qui

fonctionne uniquement à l'électri-cité », souligne le président de cettesociété installée à Œuilly, prèsd'Epernay.L'idée est géniale : proposer untracteur enjambeur quatre rouesmotrices pouvant être utilisé danstous les vignobles de France. Et per-mettre l'adaptation, sur l'engin, detous les outils nécessaires aux travauxsaisonniers. « Nous avons travailléavec des partenaires solides, commeCollard et Boisselet, pour mettre aupoint tous ces aménagements. »Kremer Energie avait déjà fait destests avec l'enjambeur trois roues.Mais sa commercialisation étaitrestée marginale. Avec la versionquatre roues motrices, il réalise unevraie performance technologique etéconomique avec peu de moyens financiers. « Les gros constructeursne s'intéressaient pas vraiment autout électrique. Ils se sont reposés sur

leurs lauriers. Noussommes rentrés dansla brèche », lanceVincent Denisart,

directeur commercial de la société.Permettant des économies d'énergie,des économies sur les frais d'entretienet une grande souplesse d'utilisation,

l'enjambeur électrique s'inscrit par-faitement dans les attentes de la viti-culture durable. « Il donne une imagede citoyenneté à ceux qui l'utilisent.C'est excellent pour leur communica-tion », reconnaît Aurélien Kremer.Créée voici plus de 30 ans parJacques Kremer, l'entreprise récolteles fruits de son audace et de sa téna-cité. « On ne peut pas dire que nousayons bénéficié de beaucoup d'aides

et de soutiens. Aussi bien du côté desinstitutions que des établissementsbancaires », précise Aurélien Kremer.Dommage ! « Car si on n'innove pasen Champagne, on se fera dévorerpar nos concurrents étrangers auxpolitiques de prix agressives. Nousavons le savoir-faire, l'exigence dequalité, et le made in Champagne quia fait le prestige des industries con-nexes au champagne. Il faut jouer

cette carte à fond ! »Pour Aurélien Kremer et VincentDenisart les choses sont, cependant,en train de bouger. « De nouvellesmentalités émergent, des synergies secréent et des compétences sedéveloppent », estime le président deKremer Energie. « Il faut innover carceux qui innovent aujourd'hui enprofiteront à la sortie de crise. Et laChampagne doit rester la région quientretient un patrimoine industriel etqui ouvre de nouveaux horizons. Ondoit continuer à tirer toute notre pro-duction vers le haut. »Kremer Energie y croit mais garde lespieds sur terre : « Nous restons sur lemarché hexagonal. L'export demandetrop d'investissement et des besoinsde trésorerie énormes. Mais enChampagne, je sens tout de mêmeque les choses bougent. Le Club desEntrepreneurs fait du bon travail. Onva pouvoir surfer sur la vague desnouvelles exigences environnemen-tales. »Bref, il y a du grain à moudre pourceux qui savent se retrousser lesmanches, chercher et... trouver.

Jean Batilliet

Innovation

L'enjambeur qui survolte Kremer Energie

Made in Champagne

Aurélien Kremer et Vincent Denisart et le quatre roues motrices électrique. ©l'Hebdo du Vendredi

N°194 du 9 au 15 novembre 2012

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xC'est dans le cadre de la Semaineeuropéenne de réduction des déchets, quiaura lieu cette année du 17 au 25 novembre,que la Communauté de Communes Epernay-Pays de Champagne (CCEPC) lancera uneaction novatrice sur le territoire : l'opération"foyer témoin". Du 17 novembre au 10décembre, le service déchets de la CCEPCpartira à la recherche de volontaires (person-nes vivant seules, en couple, avec ou sansenfant...) qui, pendant une période de troismois, pèseront leurs déchets et s'attacheront àen produire la plus petite quantité possible.Le but principal de cette opération sera doncde sensibiliser tout un chacun à la nécessitéde réduire la quantité de déchets générée etde donner des clés pour agir au quotidien,que ce soit à la maison ou au travail.Ce programme sera composé de trois étapes.Durant la première, les foyers compléterontun tableau de bord sur lequel ils noterontleurs habitudes, ce qu'ils consomment et cequ'ils jettent. Une fois cette phase d'analysedes comportements quotidiens terminée, uneliste de gestes simples à effectuer (utiliserl'eau du robinet, coller un stop pub sur sa

boîte aux lettres, faire du compost...) seradonnée à chacun des volontaires qui devra enadopter au moins quatre pendant deux mois,tout en notant ses observations. Au terme decette période, des bilans qualitatif et quanti-tatif seront réalisés et les impressions desfoyers témoins seront collectées. Les résul-tats seront communiqués au printemps 2013,lors de la Semaine du Développementdurable.

Jonas YvoisInscriptions en ligne sur www.ccepc.fr

Le programme de la CCEPC s'inscrit dans lecadre de la semaine européenne de réductiondes déchets. © Ademe / DDB

CCEPC

Un programme pourréduire la production de ses déchets xC'est ce dimanche 11 novembre que se

déroulera la 17e édition du Sparnatrail,épreuve pédestre phare de la fin d'année.Preuve de son succès croissant, les athlètessont de plus en plus nombreux et viennentde plus en plus loin. "Environ 40 départe-ments français seront représentés, assureJean-Claude Paroli, vice-président duJogging club d'Epernay. Comme chaqueannée, Belges, Anglais, Allemands ouencore Italiens seront également de la partie."Le parcours de ce raid nature, long de 55,7 km,est également technique. Et le dénivelé, de 1360 mètres, renforce la difficulté del'épreuve. Entre vignes et forêts, chaqueparticipant longera les bords de Marne,montera vers Hautvillers, parcourra lescoteaux sud, avant un passage à l'église deChavot et un détour par les falaises de Cuis."C'est un parcours varié qui permet de don-ner à chacun une bonne idée de ce qu'est levignoble champenois, souligne Jean-ClaudeParoli. Les athlètes qui sont extérieurs à larégion connaissent le champagne, mais parforcément la Champagne."En marge du Sparnatrail, deux autres cour-ses sont organisées. La première est le P'tiot

Sparnatrail (30,7 km, 770 mètres dedénivelé positif), créé il y a quatre ans et quifait office de dernière étape du Trail TourNational. La seconde est le Sparna-Relaisen duo (31,7 et 24,2 km). Les trois épreuvesréunies, ce sont donc près de 800 coureurs àpied - un record ! - qui s'élancerontdimanche à 7 h 45 du bas de la prestigieuseavenue de Champagne. "Avec la météo deces dernières semaines, la terre devrait êtreamoureuse à certains endroits...", prévoitJean-Claude Paroli. Spectacle garanti !

Jonas Yvois

Les participants au SparnaTrail devront avaler55,7 km. © DR

Course à pied

Le Sparnatrail, rendez-vous des courageux

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xIls gardent toujours une part de leur mystère.Les Faux de Verzy, ces hêtres dits tortillardsqui poussent en forêt de Verzy, participent àl'actualité des médiathèques d'Epernay.A la médiathèque Daniel-Rondeau, de nom-breuses oeuvres du photographe Pascal Strittsont présentées jusqu'au samedi 17 novembre.Prêtées par le Parc Naturel Régional de laMontagne de Reims, elles associent valeurdocumentaire et qualités artistiques. Le pho-tographe s'est longuement promené dans cetteforêt, pour accumuler des clichés sur ces« bizarreries végétales » avec son propreregard, à la fois sur leur singularité et leur lux-uriance. « Le choix du noir et blanc s'estimposé tout naturellement parce que cettefaçon de travailler m'est familière depuislongtemps et surtout parce que les formesgraphiques des Faux sont adaptées au noir etblanc », explique Pascal Stritt.« Au milieu de ces arbres on n'est pas loind'imaginer la danse, la sculpture, les formesanimales. Le choix du format carré procèdeégalement du même souci de laisser parler lesarbres et leur extravagance, loin de toute ten-sion dans l'image et loin de tout souci d'effet. »Cette exposition sera enrichie par une con-férence de Jacques Bierne, vice-président de la

Société française de génétique, sur « Les Faux de Verzy, une énigme résolue » lesamedi 17 novembre à 16 heures, à lamédiathèque centre-ville. La rencontre serasuivie d'une vente de livres consacrés à ceshêtres, en partenariat avec la librairieL'Apostrophe.

J.BExposition jusqu'au 17 novembre à lamédiathèque Daniel-Rondeau. Conférence lesamedi 17 novembre à 16 heures à lamédiathèque centre-ville.

© Pascal Stritt

Exposition et conférence

Faux de Verzy mais photos au carré

xSamedi 15 décembre, de 9 h à 13 h, l'événe-ment Habits de Saveurs, organisé dans le cadredes Habits de Lumière, associera des chefsétoilés de la Champagne et des producteurslocaux à l'une des Maisons de Champagne del'Avenue de Champagne, pour une démonstra-tion-dégustation ouverte au public. Chaque chef réalisera devant le public la recetteoriginale qu'il aura spécialement conçue pourl'événement, en fonction des produits dumarché disponibles à cette période de l'année.Ce plat sera dégusté avec une cuvée d'uneMaison de Champagne.Le tirage au sort associant un chef étoilé à uneMaison de Champagne a été réalisé le 30 octo-bre par Hubert De Billy, président du Comitéde l'Avenue de Champagne, et Vincent Dallet,président de l'Association des Etoilés de laChampagne, en présence de Jacques Fromm,adjoint au maire en charge des animations.

Gérard Natali, La Montagne, Colombey-les-deux-Eglises - Champagne Michel Gonet.Thibault Seurin-Moulin et Benoit Visbeck,Le Château de Courcelles, Courcelles-sur-Vesles - Champagne De Castellane.Vincent Dallet, chocolatier, Épernay -Champagne Demoiselle.Christophe Bernard, La Grillade Gourmande,

Épernay - Champagne Pol Roger.Patrick Michelon, Les Berceaux, Épernay, etMaurice Lefondeur, Le Mesnil, Le Mesnil-sur-Oger - Champagne Perrier-Jouët.Ludovic Puzenat, Aux Armes de Champagne,L'Épine - Champagne Paul-Etienne Saint-Germain.Jacky Louazé, Le Foch, Reims - ChampagneDe Venoge.Martial Berthuit, Auberge le Relais, Reuilly-Sauvigny - Champagne Boizel.Arnaud Lallement, L'Assiette Champenoise,Tinqueux - Champagne Pol Roger.Mickael Nizzero, La Briqueterie, Vinay -Champagne Comtesse Lafond.

Vincent Dallet, Jacques Fromm et Hubert de Billy (de gauche à droite). © Ville d'Epernay

Habits de saveurs

Les accords chefs-champagnesont connus

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Droits de plantation viticoles

L'Arev poursuit son actionxMercredi 7 novembre, Jean-Paul Bachy, leprésident de l'Assemblée des régionseuropéennes viticoles (Arev), a décidé demobiliser, à Bruxelles, les représentants élusdes 71 régions et Länder membres de l'Arev,afin d'en appeler au sens de l'écoute et de laresponsabilité du Commissaire européen à l'a-griculture, Dacian Ciolos, avant l'ultime réuniondu Groupe de Haut Niveau en décembreprochain. Près de 250 personnes représentant 33régions européennes viticoles se sont réuniesdans les locaux de la représentation de laBavière à Bruxelles. Ils étaient accompagnéspar les professionnels de la viticulture de leursrégions et tous les élus concernés par les droitsde plantation.Dans une déclaration commune, les présidentsde régions ont dit « non au démantèlement de laviticulture européenne. Les droits de plantationsont un instrument de régulation du potentiel deproduction, qui ne coûte rien au contribuableeuropéen, qui s'inscrit dans une dynamique dedéveloppement durable et qui a une vraiedimension sociale. A ce titre, les régions, quisont par excellence les territoires de la viticul-ture, tiennent à rappeler à la CommissionEuropéenne les objectifs de la Politique agri-cole commune (Pac) et de sa propre stratégieEurope 2020, qui vise à développer une crois-sance intelligente, durable et inclusive, alors

que sa politique viticole est en porte-à-faux parrapport aux attentes territoriales des collectiv-ités et de la société civile. »Pour rappel, la Commission a décidé en 2008 derendre totalement libre la plantation de vignessur tout le territoire de l'Union européenne au 1er

janvier 2016. Ces dernières semaines, leCommissaire Ciolos a publiquement fait un pasen arrière. Mais pas de renoncement officielpour le moment. Tous les pays européens con-cernés et quelques autres sont opposés à cettedérégulation, mais il en manque encorequelques uns pour obtenir une majorité qualifiéequi permettrait d'empêcher la liberté totale deplantation de vignes. T.V

Jean-Paul Bachy, lors du dernier congrès de l'Arev,en juin à Turin. © l'Hebdo du Vendredi

xAgriculture : 3 jours pour collecter les déchets d'exploitationLes Chambres d'Agriculture de Champagne-Ardenne et leurs partenaires organisent,cette année encore, des collectes de déchets d'exploitation. Les agriculteurs et viticul-teurs pourront déposer leurs produits phytosanitaires non utilisables (PPNU), leurséquipements de protection usagés (EPU) ainsi que leurs plastiques agricoles usagésdans les sites mis à disposition par les distributeurs partenaires. Les collectent se tien-dront les 13 (pour les PPNU et EPU), 20 et 21 (pour les plastiques agricoles) novem-bre prochains. Retrouvez les lieux et dates de collectes, les modalités de préparation etde collecte de déchets sur le site internet de la Chambre d'Agriculture de la Marne :www.marne.chambagri.fr

En Bref

Front national

La rentrée « calme » de la fédération marnaiseLa conférence de presse de rentrée du FN marnais était attendue, tant l'année poli-tique 2012 s'était achevée dans les polémiques en même temps que les scrutins demai et juin. Jeudi 8 novembre, le patron de la fédération marnaise, Pascal Erre, atenu une conférence de presse de rentrée, donc, loin de Reims et de ses anciensmembres « bruyan ts », mais dans ses terres de Vitry-le-François. Pour l'occasion,Bruno Gollnisch, député européen grand est et membre du bureau politique du partia fait le déplacement pour évoquer la position du FN contre le traité budgétaireeuropéen. « Nous nous sommes rencontrés par hasard récemment, explique PascalErre, numéro un de la fédération marnaise du parti, et je l'ai invité à venir. » Rien deplus, quand d'autres ont pu voir Pascal Erre le mariniste main dans la main avec lecandidat vaincu par Marine Le Pen à l'élection à la présidence du parti, en janvier2011. « Nous recevons toutes les composantes du FN. Marion Maréchal-Le Pen doitvenir en février, et Jean-Marie Le Pen est également annoncé courant 2013. On esttous dans le même bateau, celui du Front national », poursuit Pascal Erre.La restructuration de la fédération départementale a également été évoquée. « Nousavançons, avec mon adjoint, Thierry Besson. À Reims, par exemple, c'est bien repar-ti. Nous comptons aussi sur les jeunes, et pas simplement pour qu'ils collent desaffiches. Ils représentent l'avenir. En tout cas, le calme semble être revenu. Comme auniveau national, les anciens du parti se retrouveront dans les poubelles de l'histoire. »Enfin les prochaines élections municipales, en 2014, étaient au programme.« Marine Le Pen a demandé à ce que nous formions des listes FN dans toutes les villesde plus de 100 000 habitants et toutes les villes préfectures. Dans la Marne, nousprésenterons donc des listes à Reims et Châlons-en-Champagne. Et nous n'oublieronspas non plus les territoires ruraux », conclut Pascal Erre.

T.V

N°194 du 9 au 15 novembre 2012

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Au delà du slogan repris à unepu-blicité pour une barre choco-latée, tel semble être le leitmotivde l'association aux trois décen-nies d'existence qui, malgré unebaisse de subventions, ne laissepas de côté ses projets.

xLors de la passation de pouvoir, l'anciendirecteur du Mouvement d'Action et deRéflexion pour l'Accueil et l'InsertionSociale (M.A.R.S.), Joël Tintilier, prévenaitque « la structure ne pourrait pas s'en sor-tir si l'on continuait à être financé par rap-port au nombre de victimes aidées. Si c'estle cas, ça passera pour Reims mais ce seradramatique à Châlons-en-Champagne.Nous sommes des associations, pas desentreprises. » Si les restrictions budgétaires,liées aux baisses importantes de subven-tions, sont une réalité évidente, la nouvelledirection du M.A.R.S. souhaite néanmoinsaujourd'hui continuer d'aller de l'avant. Enposte depuis quelques semaines seulement,Arnaud Duhem, le nouveau directeur, a desuite pris la mesure de la tâche qui l'at-tendait : « C'est une période difficile, maisnous ne sommes pas les seuls à connaître ce

genre de situation délicate. Oui, l'associa-tion a des difficultés et il y aura encore undéficit à la fin de l'année, mais nous nedevons pas nous arrêter là car des solutionsexistent pour poursuivre nos actions. » Par« solutions », le respon-sable pense notam-ment aux trois récents départs en retraite ausein du M.A.R.S. Des départs ayant entraînéune restructuration de l'équipe, notammentsur le plan administratif, dont l'un desaboutissements a par exemple été l'external-isation de toute la partie comptabilité, cecidans le but de faire des économies. Selon Arnaud Duhem toutefois, et à l'instarde Joël Tintilier, choisir le critère du nombrede personnes aidées pour quant à l'octroi desfinancements, «  n'est pas forcément lameilleure option, ou alors il faut prendretous les facteurs en compte. Déjà car moinson nous donne d'argent, moins on peut con-sacrer de temps à nos permanences (et doncmoins de victimes reçues), c'est une évi-dence. Ensuite car le nombre en tant que teln'est pas un indicateur fidèle. Si en troisheures, on peut rendre visite à une victimeen milieu rural, on peut en recevoir cinq àsix dans le même temps dans nos bureaux,on ne peut donc pas se baser sur ce simplecritère. » Dans un nouvel élan, l'associationa décidé de se recentrer sur son corps de

métier, ses axes forts que sont l'aide aux vic-times, l'insertion et la lutte contre larécidive. Avec plusieurs milliers de person-nes aidées et accompagnées chaque année,le M.A.R.S. souhaite continuer à porter sonmessage d'espoir en menant à terme ses pro-jets. Le prochain étant l'ouverture d’unbureau d’aide aux victimes au sein du tribu-

nal de grande instance de Châlons, quidevrait voir le jour en janvier 2013.

Aymeric Henniaux

Rens. : 19, rue du Jard à Reims et 1,place des 4 fils Aymon à Châlons-en-Champagne. 03 26 89 59 30 / 03 26 22 6883 / [email protected]

Association

Le MARS, et ça repart

Arnaud Duhem souhaite mener à bien les projets de l'association, malgré la baisse de subventions. ©l'Hebdo du Vendredi

Mercredi 7 novembre, peu après 5 heures, une centaine d'étudiants ducampus rémois de SciencesPo Paris,spécialisé dans les relations transatlantiques, a vécu un peu prèsdes Etats Unis, de Chicago surtout,l'élection de Barack Obama.

x« Obama four more years ! Even Fox Newssaid it ! » Traduction : « Obama quatre ans deplus ! Même Fox News l'a dit ! » Sous-entendusi la chaîne réputée pro-parti républicain le dit,c'est que c'est vrai. Contrairement à la sacro-sainte annonce de 20 heures en France, le résul-tat de l'élection présidentielle américainetraduit une projection, et chaque media fait lasienne, en fonction de l'avancement dudépouillement, Etat par Etat, qui donne à l'undes candidats tous ses grands électeurs. Au campus euro-américain de SciencesPoParis à Reims, à l'initiative de huit élèves etsous l'égide de leur professeur de droit Jean-Yves Gontier, on a organisé une nuit améri-caine, décalage horaire oblige. Dès 4 heures,dans la nuit de mardi à mer-credi, une centaine d'élèves aconvergé un peu plus tôt quel'heure habituelle des pre-miers cours. Direction le foyer, décoré pourl'occasion, et riche en café - américain bien sûr- thé et viennoiseries, bien françaises celles-là.«  Ça nous intéresse, évidemment, mais c'estaussi logique, c'est la continuité de nos coursici », explique Friederike Haberstroh, l'une des

élèves organisatrice de la nuit, qui n'a euaucune difficulté à monter le projet, « tant queça ne crie pas dans la rue », la direction de l'é-cole était évidemment largement favorable à

cette initiative. Une idéequi a séduit égalementdes étudiants du campusparisien, qui ont fait le

déplacement jusqu'à Reims pour l'occasion.Après la nuit proprement dite, les élèvesavaient rendez-vous avec leurs professeurspour débattre de l'élection. Et au préalable, une« fausse » élection a été organisée au sein ducampus. « 79% des votants ont choisi Obama.

Il faut noter aussi que d'autres candidats, ceuxdont on ne parle pas ici et qui ne recueillentque très peu de voix aux Etats Unis en ontobtenu lors de notre vote interne, comme leparti écologiste  », précise Clara Grillet, uneautre élève.Pour Millie, étudiante américaine du campusrémois, « c'est très différent de vivre l'élection àdistance. J'étais à New York en 2008, et là-bas,on est bombardé tout le temps par les messagespromotionnels des candidats. Ici, l'enthousi-asme est généré par les médias. »Le clou - pour beaucoup, il s'est agi de la ré-élection - de la nuit est arrivé vers 6 heures,

quand Jean-Yves Gontier a établi une conne-xion, via Skype, avec Léo, étudiant detroisième année de SciencesPo Paris à Reims,et, donc, membre de la première promotion.Les élèves présents à Reims ont accueilli le vis-age de Léo sur l'écran par une salve d'applaud-issements nourris. Léo est stagiaire dans lacampagne électorale de Barack Obama ! Il estapparu sous deux portraits de Barack etMichelle Obama et a crié « Obama has won ! »Puis a détaillé : « Je suis à quelques minutes dela Maison Blanche, j'y étais il y a quelques min-utes encore, mais comme je ne parvenais pas àme connecter, je suis rentré à ma résidence.L'ambiance est extraordinaire ici. Des dizainesde milliers de personnes font la fête dans lesrues autour de la Maison Blanche. » Léo faisaitpartie de l'équipe de recherche de partenairesfinanciers de la campagne. Et a répondu à laquestion que tous les journalistes se posent,sans avoir de réponse précise : « La campagnea coûté six milliards de dollars, c'est la plusonéreuse de l'histoire du pays. »Les étudiants qui n'avaient pas réussi à se réveiller à l'heure continuent d'arriver. «  Hey Marie ! Are you happy ?  » «  Yes ! You ? » « It's a relief ! » ( « Salut Marie ! Es-tuheureuse ?  »  «  Oui, et toi ?  » «  Je suissoulagé ! » ) Malgré la fatigue atténuée par deslitres de café, la centaine d'étudiants rémoisaffichait de larges sourires entre les drapeauxaméricains. Contents d'être là, et contentsqu'Obama ait été réélu.

Tony Verbicaro

Election présidentielle USA

La nuit américaine à Reims

Une campagne à six milliards de dollars

On affiche clairement sa préférence... © l'Hebdo du Vendredi

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Villers-Allerand - Lotissement du Hameau

L'association contre le promoteur immobilierMardi 6 novembre, à la suite d'un recours au Tribunaladministratif déposé par l'associationMontvillers, des géomètres ont mesuré les hauteurs de différenteshabitations en fin de construction.Une nouvelle étape dans la polémique née il y a trois ansautour du lotissement du Hameau.

xDans le courant du mois, les premières maisonsdu lotissement doivent être livrées à leurs proprié-taires. L'opération est menée par le lotisseurrémois Fouad Salahdine via la SCI Le VignobleSF Prom. Début octobre dernier, le promoteur agagné une bataille au Tribunal administratif deChâlons. Ce dernier a annulé l'arrêté du maire deVillers-Allerand qui avait refusé, début 2011, lademande de permis de construire modificatifvisant la division parcellaire du lotissement.Les relevés effectués mardi portent sur tout autrechose. «  Le plan d'occupation des sols (POS)indique que les constructions ne peuvent pasdépasser huit mètres. Dans certains cas, on est à9,60 m », explique Bernard Weiler, porte-parole del'association Montvillers. Ce que réfute le promo-teur, dans le journal l'union du 16 octobre : « Surun terrain qui n'est pas plat, tout dépend de l'en-droit où l'on fait les mesures. »L'association Montvillers, contraction deMontchenot et Villers-Allerand, présidée par

Fabrice Belotti, cherche à faire annuler le permisde construire initial. « Ce n'est pas un problème delogements sociaux, contrairement à ce qu'onentend beaucoup, explique Bernard Weiler. Nousne sommes pas opposés à la création de logementssociaux. L'ancien maire (Christian Cèze, ndlr),pendant la campagne électorale, avait dit qu'il fal-lait faire des logements sociaux sur la commune,et ça ne posait pas vraiment de problèmes. Et puis,le conseil municipal, en apparence uni, s'estdésagrégé au fil du temps. Alors que le conseilavait promis la transparence, on a vu sortir de

nulle part le permis de construire du lotissementen juin 2009. Il avait été accepté par le maire endécembre 2008. »« L'association, créée en 2009, s'oppose au projetpour sa démesure, poursuit Bernard Weiler. Le vil-lage n'est pas fait pour accueillir 250 personnes deplus. L'école n'est pas taillée pour ça. Ça va met-tre encore plus de gens sur la route pour aller tra-vailler. Ce qui nous choque, c'est la démesure etl'externalisation de ce lotissement. Il est plantédans les champs à l'extérieur du village. Le PLUindiquait que la zone permettait de construire 30,

35 maisons. Mais c'est plus simple de vendre 70logements avec des petits jardins. »Sur 70 logements, 34 sont dévolus aux bailleurssociaux, et 36 au privé. Quand les bailleurs soci-aux se sont rapprochés de la mairie pour obtenirles cautions, le conseil municipal a dit non. « Pourle permis de construire, la signature du seul mairesuffit. Pour la garantie d'emprunt, il faut unedélibération du conseil municipal. Ça a fait unfoin dans le village, se souvient Bernard Weiler.Une partie du conseil municipal voulait partir. Lesconseillers ont ensuite refusé de voter le budget.C'est devenu tellement intenable que tout le mondea démissionné. » Lors de l'élection partielle en juin2012, aucun membre de l'ancienne majoritémunicipale n'a été réélu.Bernard Weiler reconnaît volontiers qu'au début,les habitants ne se sont pas manifestés. « Pendantles quatre mois d'affichage public du permis deconstruire, on ne s'est pas bougé. Maintenant c'esttrop tard, le permis de construire est validé depuislongtemps. Mais le POS doit bien être respecté. Enréunion publique, le promoteur s'est engagé àdémolir les bâtiments qui ne respectaient pas lePOS. Mais il n'a pas signé le procès-verbal de réu-nion... » Trois ans après sa création, l'associationcontinue d'accueillir près de cent participants à sesréunions d'information. Preuve que si le lotisse-ment est plus que sorti de terre, il n'a pas eu poureffet de démobiliser les habitants.

Tony Verbicaro

Le lotissement du Hameau, en contre-bas du village de Villers-Allerand. © l'Hebdo du Vendredi

N°194 du 9 au 15 novembre 2012

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N°194 du 9 au 15 novembre 2012

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Crise économique - Ceser Vers une nouvelle dynamique territoriale... et partenariale ?Après avoir planché sur le très haut débit, les aides à l'export ou les réseaux d'entreprises, le Conseil économique social et environnemental régional (Ceser) amené, près de huit mois durant et sur demande du Président Bachy, une réflexion prospective sur la conjoncture économique champardennaise. L'idée, au-delàde dres-ser la liste des forces et faiblesses du territoire, étant d'orienter la politique régionale pour préparer au mieux les dix à vingt prochaines années. PatrickTassin, président du Ceser, souligne que « cette première phase est un regard sur les court et moyen termes » et que la Région poursuivra ce travail. Principal con-stat de cette étude ? Une réalité économique difficile, confirmée par les chiffres et autres faits d'actualité : un taux de chômage - notamment des jeunes - en hausseau premier trimestre 2012 (10,4 % en Champagne-Ardenne contre 9,7 % en France), un salaire moyen unitaire inférieur de près de 12 % à la moyenne nationale,une industrie fragilisée par de nombreuses fermetures d'entreprises, etc. L'instance propose donc de prioriser les nouveaux matériaux et l'agro-industrie. En investis-sant dans l'innovation, en continuant à développer les pôles de compétitivité, ou encore en accompagnant la transition écologique du système productif. Avec unmot d'ordre : la gouvernance. « Aujourd'hui, le « jeu des acteurs » concernés par le développement économique est très peu satisfaisant. Trop de divisions et de cha-cun pour soi », déplore Patrick Tassin, convaincu par la nécessité du débat et des confrontations d'idées. Pour y remédier,

le Ceser préconise de définir un objectif partagé entre tous les acteurs (politiques, économiques, sociaux, associatifs, etc.). Il évoque également la mutualisationdes ressources et des risques à travers le Fonds régional de développement économique et de l'emploi, en complémentarité avec la Banque publique d'investissement. Charge désormais, au Conseilrégional, de s'appuyer sur toutes ces pistes stratégiques pour (re)construire l'avenir de la Champagne-Ardenne et de ses entreprises.

Sonia Legendrewww.ceser-champagne-ardenne.fr

Alors que le gouvernement a dévoilé mardi son pland'actions censé permettre à la France de retrouver unemeilleure compétitivitééconomique, les principauxreprésentants du monde desentrepreneurs et de l'entreprisedu département ont souhaité,délivrer un message collectif :« Agir ensemble pour faireface à la situation économique dans la Marne ».

xLuc Mourot, psdt de la CGPME « Il faut oublier ce qui nous différencie etrechercher ce qui nous réunit. On doit avancer ensemble et être solidaire. La Marne doit être un labora-toire. On ne peut pas mettre des usinespartout mais on peut produire autrechose et valoriser autrement nos terri-toires. On sait par exemple qu'onaccueille pas suffisamment bien lestouristes... ne serait-ce qu'un sourire. Onpeut aussi travailler sur des filièresnobles et produire de la qualité. Nousvoulons agir pour notre département,notre territoire. ».Le plan compétitivité : « Ça va dans lebon sens, mais on aurait préféré davan-tage. La TVA de 7 à 10% pour le bâti-ment c'est embêtant. Peut-être qu'ilaurait fallu le faire sur les produitsimportés. Ce n'est pas une usine à gazmais je pense qu'on aurait pu faire plussimple. C'est du concret mais attendonsde voir comment cela va se mettre enplace.»

André Deslyper, psdt du MEDEF de laMarne«  La situation est dramatique pour denombreuses entreprises. La crise s'ac-célère, y compris dans des secteurs quijusqu'à présent fonctionnaient très bien,comme la métallurgie et le bâtiment dontles carnets de commandes sont de moinsen moins remplis. On ne peut pasaccepter cette situation. Une fois par

mois, nous allons nous rencontrer pouraborder différents sujets précis et tenterde trouver des remèdes aux difficultés.Nous ne devons pas nous résigner.»Le plan de compétitivité : « Des orienta-tions encourageantes. 20 milliards decrédits d'impôt c'est bien. C'est une bouf-fée d'air intéressante mais on espérait ledouble. Les entreprises ont des comptes àrendre mais il faut éviter les procès d'in-tention. On doit s'accrocher à cet espoir.Cependant, il n'y a pas pas d'allégementde charge immédiat mais l'évolution estassez significative. On attend de voir lamise en oeuvre, mais c'est une petitelumière.»

Christian Blanckaert, psdt de l'UPA« Notre devise c'est " soyons plus fortensemble ". Les entreprises de l'UPA ontbien conscience que leurs clientèles,leurs ressources, dépendent de l'activitélocale. Nous devons fonctionner en syn-ergie avec les entreprises plus impor-tantes. Ces dernières rencontrent degrandes difficultés et les entreprises arti-sanales le ressentent aujourd'hui. Nousdevons être solidaires et trouver ensem-ble des solutions même si nos problèmessont différents. Pourquoi pas créer unlabel marnais ? Concernant la démogra-phie de la Marne, il faut réfléchir avecles collectivités territoriales aux outils àmettre en place pour que les jeunes, enparticulier les diplômés, aient envie detravailler dans la Marne.»Le plan de compétitivité : « Je suis déçu.Le gouvernement passe à côté de l'op-portunité de reprendre en profondeur lesystème de protection sociale. Ce ne sontque des mesurettes. Le positif, ce sont lescrédits d'impôt aux entreprises quidevraient permettre de faire diminuer lecoût du travail. En revanche, la restaura-tion et le bâtiment prennent de plein fouetl'augmentation de la TVA intermédiaire(7 à 10%). Cela va les impacter directe-ment. Il y aura moins d'embauche etpeut-être même des suppressions d'em-plois.»

Régis Jacobe, secrétaire adjoint de laChambre d'Agriculture

« En ce moment, l'agriculture n'est pastouchée de la même manière mais lesnuages commencent à s'accumuler.L'agriculture marnaise, c'est aussi laviniculture. Les ventes de champagnesont en baisse. Les indicateurs sontinquiétants. Il y a eu de mauvaises nou-velles sur le coût du travail saisonnier.Nous avons besoin de mesures pérennes,de visibilité sur le long terme. En mêmetemps, nous avons dans notre secteur desdifficultés à recruter (1000 emplois nonpourvus dont 200 très qualifiés à plein-temps). Nous devons privilégier les pro-ductions de proximité comme cela se faitdavantage à l'étranger. Aujourd'hui, lesexploitants ont peur d'embaucher enCDI.» Le plan de compétitivité : « C'est insuff-isant. On parlait de choc ! Les effets sontdifficilement palpables aujourd'hui. Lecoût de la protection sociale ne peut pasêtre supporté que par le monde du tra-vail, les employeurs et les employés. Sanscroissance, ce coût devient insupport-able. La TVA sociale est le seul mécan-isme qui aurait un double effet positif.Avec la baisse du pouvoir d'achats, lesconsommateurs vont vers les produits lesmoins chers qui sont très souvent pro-duits très loin de la France. De même auniveau agricole, on ne se dirige que versdes productions qui ne demandent quepeu de main d'oeuvre.»

Michel Boulant, psdt de la Chambrede Métiers et de l'Artisanat«  Je constate qu'on observe une fortebaisse des créations d'entreprises maisaussi une augmentation des auto-entre-preneurs. Mais ces derniers ne cotisentpas pour les chambres consulaires.Moins d'entreprises c'est aussi moins deformations avec un problème demain :leur reprise. Une sur deux ne sera pasreprise demain. Cette politique de latransmission n'est pas prise en comptepar nos politiques. Sur l'aspect urbanis-tique, il serait bon de ne pas oublier l'ar-tisanat. S'installer sur la couronne deReims c'est aujourd'hui très cher et pour-tant l'artisanat crée des emplois.»Le plan de compétitivité : « Je demandeà voir. On a mis l'argent avant l'êtrehumain. Ces 20 milliards c'est un deal.Nous, notre notre objectif immédiat, c'estcomment garder nos employés ! Il y aaussi le problème de la formation. Deplus en plus, les financements se détour-nent de l'alternance alors que ça devraitêtre une priorité.»Jean-Paul Pageau, psdtt de la CCI deReims et Epernay« Je suis très inquiet sur la situation desentreprises dans la Marne. Quand il y aune difficulté passagère, le monde del'entreprise sait courber l'échine car il ya de l'espoir. Mais aujourd'hui, on ne voitpas le bout du tunnel. On est dans lenoir.»

Le plan de compétitivité : « Je suis trèstrès déçu. Le rapport Gallois accouched'une souris. Quid de la réforme fiscale ?Ce n'est pas la TVA. La protectionsociale ? Ce n'est pas au monde du tra-vail de supporter la santé et les retraites.La réforme du droit du travail, ce n'estque la gauche qui peut la faire. Il fautêtre clair : on est dans la merde, on vatoucher le fond... Qu'est-ce qui est faitpour les salariés ? Rien. On ne leurredonne pas de pouvoir d'achat. Il fautque nos élus comprennent sachant que lemonde de l'entreprise connaît de grandesdifficultés.»

Alain Geiss, secrétaire adjoint à laCCI de Châlons-en-Champagne,Vitry-le-François et Ste-Ménehould«  Châlons a un contexte particulier(administration forte). Ce qu'on déplore,c'est la taille des projets qui sont enbaisse. Ce sont souvent de toutes petitesentreprises. Cette fai-blesse inquiète. Il ya un problème de repreneur à l'heure dela retraite et les entreprises disparais-sent. L'auto-entreprenariat est intéres-sant mais ce qui est fâcheux, c'est que cesont des entreprises qui ne sont pas suiv-ies. Une vraie réflexion doit être menéesur ce statut.» Le plan de compétitivité :« ça va dans le bon sens. Mais sur lescotisations sociales, il faudra bien unjour les maîtriser...»

Julien Debant

Crise économique - Plan de compétitivité

Le monde de l'entreprise marnais uni face à la crise

Les principaux représentants du monde des entrepreneurs et de l'entreprise du département étaient présents (de gaucheà droite) : Christian Blanckaert président de l'UPA, Luc Mourot président de la CGPME, André Deslyper président duMEDEF, Jean-Paul Pageau, président de la CCI de Reims et Epernay, Régis Jacobe, secrétaire adjoint de la Chambred'Agriculture, Michel Boulant, président de la Chambre de Métiers et de l'Artisanat. © l'Hebdo du Vendredi

Patrick Tassin, président du Ceser,souhaite mobiliser tous les acteursdu développement économiquerégional © L'Hebdo du Vendredi

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xLe début de saison du CCRBAvec 4 victoires pour 3 défaites, le CCRB vit undébut de saison mitigé. « On a sans doute laisséquelques points en route mais je ne suis pas éton-né. Notre effectif étant composé de pas mal denouveaux joueurs, il faut du temps pour créer un

collectif. On a vu qu'une bonne préparation avecun effectif stable est source de bonnes perform-ances à l'image du début de saison des deux pro-mus, Saint-Quentin et Charleville. On manquedonc encore d'automatisme mais je ne m'inquiètepas car on travaille très dur à l'entraînement. Leseffets vont être visibles très prochainement.D'ailleurs, je trouve qu'on est pas si mal que ça.Mais il ne faut pas se voiler la face, on doit jouertous les matches avec l'envie de les gagner. Et enmême temps, on sait que dans ce championnat toutle monde peut battre tout le monde.»Ses performances individuellesAuteur de 26 points vendredi dernier face àBoulogne (victoire 95-82), Angelo a été lemeilleur joueur de l'équipe avec Bryan Mullins. « Je sais que je suis capable de sortir de grosmatch. Je me sentais bien. C'est aussi la rançondu travail fourni à l'entraînement. C'est surtoutcohérent par rapport à mon début de saison (12,1pts de moyenne) où, mis à part le match à Evreuxoù j'ai tout raté (0 sur 6 aux tirs) et Fos où j'ai peujoué (0 sur 2 en 10 minutes), j'ai toujours marquéau moins 12 points. Je comprends de mieux enmieux les subtilités du jeu prôné par NikolaAntic.»La concurrence au sein du CCRB Seulement 10 minutes de jeu à Fos, mais 38 min-utes contre Boulogne, les matches se sui-vent et nese ressemblent pas pour le shooteur marnais. « Çane m'a pas fait plaisir de peu jouer contre Fos-sur-Mer. On aurait d'ailleurs dû gagner ce match. Sion perdait tous nos matches je pourrais revendi-quer quelque chose. Ce n'est pas le cas. Je faisconfiance au choix du coach. On a la chance

d'avoir un groupe étoffé. Cela crée bien sûr de laconcurrence entre les joueurs mais elle est saine.Surtout, sur un championnat, c'est très positif depouvoir compter sur un groupe de dix joueurs. »Son départ de Bourg-en-BresseAuteur d'une belle saison avec Bourg (13,6 pts demoyenne), le joueur a pourtant été contraint dechanger de club à l'intersaison. « C'est simple, onne m'a pas proposé de contrat. Un nouveau coachest arrivé (Fred Sarre) et il avait envie de constru-ire sur quelque chose de nouveau. » Il rejoint doncChâlons-Reims avec un contrat d'une seule saison.« J'avais d'autres possibilités et même quelquestouches en Pro A, mais quand on voit la liste desjoueurs français qui sont sans club, je n'ai pasvoulu prendre le risque d'attendre. Je suis contentd'être ici, dans un club très bien structuré. Mieuxvaut jouer dans un club de haut de tableau en ProB que dans une club de Pro A qui lutte pour lemaintien. Je n'ai pas fait une croix sur la Pro Apour autant. Pourquoi pas la découvrir avecChâlons-Reims ?»Son expérience américaineAngelo Tsagarakis a la particularité d'être partijouer aux Etats-Unis dès l'âge de 18 ans. « J'ai tou-jours eu envie de poursuivre mes études après monbac. J'ai failli le faire en France, mais j'ai finale-ment opté pour les Etats-Unis où c'est plus facilede faire les deux. J'ai eu la chance de rencontrerDominique Bukasa, mon mentor, qui m'a permisd'intégrer d'abord un lycée américain. A la sortie,j'ai eu une vingtaine de propositions d'universités.J'ai choisi celle de l'Oregon où j'ai obtenu un mas-ters de commerce international. Et finalement, jesuis resté 6 ans aux Etats-Unis. » Une expérience

qui l'a profondément marqué : « J'ai beaucoup deregrets... J'en garde des souvenirs extrêmementforts. J'ai joué dans des salles bondés contre desmecs qui jouent aujourd'hui en NBA. Vivre ça a étéquelque chose d'extraordinaire, de très intense. Çame rend nostalgique d'en parler... »Ses meilleurs souvenirs basket« En tant que spectateur, c'est la finale del'Euroligue en 2004 à Paris-Bercy entre lePanathinaikos et Barcelone. J'étais au milieu de12 000 fans grecs. C'était extraordinaire.Et en tant que joueur, c'est mon premier titre dechampion départemental avec Poissy en catégoriePoussin, quelques semaines après le décès de monfrère.»Sa carrière« L'Euroligue, la NBA, ça ne me fait plus rêver.J'ai de nombreux amis qui jouent dans ces deuxcompétitions et je suis réaliste. J'ai connu tous lesaspects du métier de basketteur professionnel. J'aiconnu de grands bonheurs avec des titres maisaussi des moments très difficiles sur le banc detouche ou à cause de blessures. J'ai joué dans desambiances incroyables mais aussi dans des gym-nases de quartier avec trois clampins en tribune.On ne sait pas ce qui se passera demain. Je prendsles saisons une à une en essayant simplement desaisir le meilleur de chaque instant.»

Propos recueillis par Julien Debant

Bordeaux - Châlons-Reims, ven. 9 novembre à20h à la salle Jean Dauguet à Bordeaux.Châlons-Reims - Hyères-Toulons, mar. 13 novembre à 20h au Palais des SportsPierre de Coubertin à Châlons-en-champagne.

Auteur de 26 points face à Boulogne, Angelo Tsagarkis,à l'image de Châlons-Reims, monte en puissance. ©l'Hebdo du Vendredi

Basket Pro B - 8e et 9e j. - Bordeaux - CCRB et CCRB - Hyères-Toulon

Angelo Tsagarakis : « saisir le meilleur de chaque instant »

REIMS : Zone les Nuisements - Rue des Forgerons - 51350 Cormontreuil - 03 26 50 35 35ÉPERNAY : ZA Saint-Julien - 51530 PIERRY - 03 26 55 21 34

CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE : ZAC des Escarnotières - 1 Rue Blaise Pascal - 51470 ST-MEMMIE - 03 26 21 55 26

Sport11x

N°194 du 9 au 15 novembre 2012

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Après les déplacements à Paris et Rennes, perdus 1-0, avec le derby de laChampagne contre Troyes (1-1) entre les deux, le Stade de Reimsretrouve « son » championnat cesamedi 10 novembre en recevantEvian-Thonon-Gaillard à Delaune (20 heures).xDe la défaite rennaise, Hubert Fournier n'apas retenu que le résultat : « Tout n'a pas éténégatif. Le groupe a montré beaucoup degénérosité et est resté mobilisé jusqu'au bout.Dans le cadre du maintien, ça peut être impor-tant pour la différence de but, et dans ce con-texte, c'était important de ne pas lâcher. Pour lereste, c'est difficile de tirer des conclusions carles données sont vite faussées. On joue dix mi-nutes et après, l'expulsion de Souaré changetout. »Le souci, c'est que le Stade de Reims n'a prisqu'un point sur ses trois derniers matches. Et çagénère de la frustration au sein du groupe.Antoine Devaux : « Evidemment, mais on savait

qu'à un moment donné on allait avoir unmoment de moins bien. Maintenant sur le papi-er, les défaites à Paris et Rennes paraissentlogiques. On a deux points de retard par rap-port à ce qu'on doit faire contre Troyes où on aété inexistant pendant 20 minutes après lareprise. Paris, c'est Paris, et à Rennes, on s'estmis en difficulté tout seuls après 15 minutes dejeu. » Pas d'inquiétude cependant : « On s'estconstitué un matelas important par rapport auxtrois derniers du championnat, poursuit lemilieu stadiste, cela nous permet de voirl'avenir sereinement. Par contre, on a un matchtrès important à négocier samedi contre Evian.Evian, c'est davantage notre championnat, parrapport à Paris ou Rennes. Ces matches sontimportants. Nous sommes une jeune équipe quiapprend aussi de ce genre de série. Le matchd'Evian doit justement annuler cette série et encommencer une nouvelle plus positive. »Une équipe d'Evian qui a dû jouer - et perdre 2-1 - à Sochaux mercredi 7 novembre, en matchen retard de la 10ème journée. Une défaite qui aplacé Evian dans la zone de relégation, et quipeut laisser penser que les Rémois auront same-di un ascendant physique évident. « Ça comptesurtout parce que ces matches comptent pour lemaintien, poursuit Antoine Devaux. A nous de

les bousculer et de la fatiguer pour en tirer prof-it. » « Il faut continuer de prendre des points àdomicile, poursuit Hubert Fournier. Evian faitpartie de notre championnat et il faut gardercette équipe à distance. Je ne sais pas si on entre

dans un nouveau cycle. On est capable de pren-dre des points contre tout le monde mais pournous, à ce niveau, toutes les équipes sont duresà jouer. »

T.V

Pour Antoine Devaux, le match de samedi est très important. © l'Hebdo du Vendredi

Foot (L1, 12e journée) Reims - Evian-Thonon-Gaillard

Laisser un concurrent à bonne distance

Sport12x

N°194 du 9 au 15 novembre 2012

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Une nouvelle fois, l'association Starsde Champagne a réuni quelquesgrands noms du sport régional pour la bonne cause. Cette semaine,c'était en faveur du CHU de Reims,et plus particulièrement pour le service du professeur MichelAbely dédié à la lutte contre la Mucoviscidose.xPrésidée par Franck Marquis, l'associationStars de Champagne, qui regroupe des sportifsde haut niveau nés ou passés par la région, est àl'origine d'une nouvelle action de solidarité. Eneffet, un mois après avoir fait don d'un chèquede 13 000 euros à l'hôpital de Charleville, cettesemaine, Franck Marquis avait donné rendez-vous à quelques figures bien connues du sportrémois dans les locaux de l'Hôpital Américainde Reims, afin de soutenir le service du pro-fesseur Michel Abely. Ce dernier et son équipeluttent contre la Mucoviscidose, cette maladiegénétique mortelle qui touche un nouveau né sur3000. «  Aujourd'hui, on arrive à offrir auxmalades une espérance de vie d'environ 40 ans,mais au prix d'un traitement très lourd », rap-pelle le professeur. Ainsi, dès la naissance, per-fusions d'antibiotiques et séances de kiné con-stituent le quotidien de ceux qui sont atteints.Pour vaincre cette « vacherie », Michel Abely etson équipe ont donc besoin de soutien. Et cetteaide est donc venue à nouveau de Stars enChampagne. A la demande de son président,Hubert Fournier du Stade de Reims, Franck etNicolas Missy du Reims Natation 89, et KévinCorre du Champagne Châlons Reims Basketsont venus en personne donner chacun un mail-lot dédicacé de leur club respectif. A ceux-cisont venus s'ajouter d'autres tuniques dénichéespar le président de Stars en Champagne. Si cer-tains de ces dons devraient faire le bonheur de

quelques enfants malades, le service du pro-fesseur Abely est aussi libre de les « monnay-er  ». L'argent recueilli servant à acquérir unappareil médical permettant de mesurer lesfonctions respiratoires. « Cette machine éviteraà nos patients de se déplacer d'un service al'autre, réduisant ainsi les risques de contami-nation par d'autres microbes », précise le pro-fesseur. Son coût : 1500 euros. Cette sommepeut paraître dérisoire à l'échelle d'un établisse-ment comme le CHU de Reims, mais elle estl'exemple type du manque de moyen des hôpi-taux français. « Ce n'est pas seulement une ques-tion d'argent, précise un membre du CHU. C'estaussi une question de temps. L'acquisition dematériel par l'hôpital par la voie classique(demande écrite, passage en commission, etc.)peut prendre plusieurs mois, voire davantage.Un don nous fait donc gagner beaucoup detemps. » Souhaitons que l'initiative de Stars deChampagne donnent des idées à d'autres.

J.DPour faire un don au CHU de Reims, contactezla Direction Générale, par courrier au 45, rue Cognacq-Jay 51092 Reims Cedex ou par téléphone au 03 26 78 78 78.

Autour de Michel Abely, professeur au CHU, et deFranck Marquis, président de Stars enChampagne, plusieurs sportifs ont répondu pré-sent : Hubert Fournier (Stade de Reims), KévinCorre (CCRB) et NIcolas Missy (RN 89) © l'Hebdodu Vendredi

Solidarité

Stars de Champagne se mobilise pour le CHU

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13 xSortie N°194 du 9 au 15 novembre 2012www. l h ebdoduvend red i .c om

CHALONSsamedi 10 novembre�POP-ROCK/FOLK : « FESTIVAL ROCKENSTOCK2012 » 6e édition du Festival Rockenstock. Au pro-gramme, Come, Gentle Art of Making Noise,Super Socks et Soma.

À 18h30. Tarif : 13,8€/gratuit pour les moins de 12ans - Salle Contre-point, 1 rue Jean Sébastien Bach à Châlons-en-Champagne

samedi 10 novembre�FESTIVAL ROCKENSTOCK 2012�Musiciens dans l’âme, les membres deRockenstock souhaitent donner un coup depouce à la nouvelle scène montante du rock.

À 18h30. Tarifs : 12 (ajouter 1,8€pour certains frais de location) à 16€ (ajouter 1,8€ pour certains frais de location)- Salle du contre-

point, 1 rue Jean Sébastien Bach à Châlonssamedi 10 novembreSKA/ROCK : « LA RUDA » + « LA VILLA GI-

NETTE » �La Ruda, anciennement La Ruda Salska, mé-lange habilement rock, ska, swing, chansonsfrançaises... et cartonne depuis 15 ans ! Venezassister à l’un des derniers concerts de cegroupe qui mérite d’entrer dans la légende.

À 20h30. Tarifs : 10 à 16€ - L’Orange Bleue à Vitry-le-Françoisjeudi 15 novembreAPÉROMIX POP/ROCK : « LES PERFIDES » �Influencés par la pop rock anglaise, ces quatreamis de longue date jouent rock ! Avec leur rifffunky, leur tambourin, leur violon et leurs chan-sons folk, on ne peut que se mettre à danseravec eux !

À 19h00. Gratuit - L’Orange Bleue à Vitry-le-François samedi 17 novembreTRANSE ELECTRO : « HILIGHT TRIBE » + « INFRAZER » �Avec leur live 100% natural trance, les Hilight

Tribe surfent sur les dancefloors de la planèteet fusionnent le traditionnel avec l’avant-garde!

À 20h30. Tarifs : 10 à 16€ - L’Orange Bleue à Vitry-le-François samedi 24 novembreROCK : « TOXIC’S » Fort de 15 ans de carrière, le groupe Toxic’s asu séduire les foules. La chaleur et la puis-sance mélodique qui se dégagent de leurs mor-ceaux marquent bien l’empreinte Toxic’s. À 20h30. Tarifs : 10 à 16€ - Une place offerte pour toute place achetée.

Pour en profiter, présentez à la billetterie le pass que vous trouverezdans les Telerama du mois de novembre. Pass valable du 22 au 25/11

2012 - L’Orange Bleue à Vitry-le-Françoislundi 26 novembreROCK : « LA VACHE QUI ROCK » �La Vache qui Rock est un spectacle ludiquetraitant du rock sous toutes ses formes. Maisc’est surtout un concert culotté amplifié quitransporte petits et grands dans un monde fan-tastique et fantaisiste.

Lundi 26 et mardi 27/11 - A 9h et 14h30 - gratuit pour les moins de 12ans - L’Orange Bleue à Vitry-le-François

samedi 1er décembreROCK : « ART LACKSPIRIT » �Dans le cadre de la soirée Les rockeurs ont ducoeur, le groupe Art Lackspirit, tantôt éner-gique, mélancolique et porteur de valeurs dis-parues du monde du rock, débarque avecfracas sur la scène locale.

À 20h30. Gratuit - L’Orange Bleue à Vitry-le-François lundi 3 décembreROCK : « THE WACKIDS » �Armés d’instruments jouets dérobés à leurs pe-tits frères, The Wackids vous entraînent dansun voyage musical à travers l’histoire du rocken réinterprétant les tubes des papis, des ma-mans et des grands frères. À 9h00. Lundi 3 et mardi 4/12 - A 9h et 14h30 - gratuit pour les moins de12 ans, spectacle à partir de 3 ans - L’Orange Bleue à Vitry-le-François

CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS

La Comète - Théâtre

Les Aveugles, ou quand technologie rime avec dramaturgie...

xAvignon, en 2002... Pensée et conçue auMusée d'art contemporain de Montréal, lanouvelle adaptation du metteur en scèneDenis Marleau rejoint la programmation ducélèbre festival. Pour l'avoir découvert àcette époque, Jean-Michel Talva, secrétairegénéral de la Comète, se souvient de cespectacle comme d'une « expérience intenseet troublante ». Dix ans et 700 représenta-tions plus tard, « Les Aveugles » n'ont paspris une ride et se jouent encore dans lemonde entier. Et déjà en 1891, alors qu'ilécrivait cette pièce, le dramaturge belgeMaurice Maeterlinck avait veillé à y dépein-dre les sentiments de l'âme humaine, faisantfi des codes et autres bienséances du théâtretraditionnel.L'histoire, poignante, raconte le désespoir desix femmes et six hommes non-voyants, à larecherche de leur guide disparu. Perdus aucœur d'une île et d'une nature invisibles, lespersonnages dialoguent alors entre eux pourbraver leur peur, leur perte de repères et l'in-

terminable attente. Pour sublimer cetteœuvre et l'ambiance inquiétante qui s'en dé-gage, Marleau y introduit une technique in-génieuse : la projection audiovisuelle du jeudes acteurs sur des images virtuelles. Desmasques en quelque sorte, symbolisant lesvisages des aveugles. En réalité, deux comé-diens interprètent - à eux seuls et avec brio !- l'ensemble des 12 aveugles : Céline Bon-nier et Paul Savoie. « Tout passe par l'ex-pression de leurs visages et le résultat estbluffant. La technique est si maîtrisée qu'onen vient même à se demander si, sur scène,se trouvent de vrais comédiens en chair eten os, ou simplement leurs hologrammes ».À voir pour le croire !

Sonia Legendre

Les Aveugles - Du mardi 13 au vendredi16 novembre à 19h et 21h à la Comète -Durée : 50 min - Infos et réservations au03 26 69 50 99

Les Aveugles, une fantasmagorie envoûtante signée Denis Marleau... © Richard-Max Tremblay

La Comète - Opéra

La Tempête, de New York à Châlons

xLe seul point commun que « LaTempête » pourrait avoir avec Sandy, c'esttoute l'émotion laissée derrière son premierpassage sur scène, en 2004. Londres et Stras-bourg s'en souviennent encore... Le pointcommun entre cet opéra en trois actes etChâlons, c'est Robert Lepage. Québécoisd'origine, ce scénographe et cinéaste horspair est un habitué de la Comète puisqu'il yprésente au moins un spectacle par saison.Et signe toujours ses oeuvres d'un regard no-vateur, en mettant à contribution les tech-nologies les plus pointues de l'audiovisuel.A travers cette nouvelle adaptation, il revis-ite, avec le compositeur britannique ThomasAdès, l'univers de Shakespeare.Si les thèmes chers à l'auteur disparu tels quele pouvoir, la vengeance ou encore le pardonsont préservés, les deux artistes ont toutefoismodifié certains détails du chef d'œuvre.Pour simplifier l'intrigue, mais égalementdépoussiérer le vocabulaire de l'époque. Ré-sultat : un opéra d'un genre nouveau, ouvert

à un large public et magnifié par un décor àcouper le souffle. Imaginez l'intérieur de LaScala de Milan, célèbre théâtre du XVIIIesiècle, et plongez au coeur de l'île magiqueshakespearienne... Puis laissez-vous porterpar un florilège de comédiens sur mesure etpar les personnages hauts en couleurs de lapièce. Coup de chapeau, notamment, aubaryton Simon Keenlyside, pour son inter-prétation saisissante de Prospero, le duc deMilan banni par son frère. La Comète vouspropose une retransmission de ce spectaclesur grand écran, en direct du MetropolitanOpera of New York, et vous donne rendez-vous en décembre pour découvrir la création« made in Châlons » de Robert Lepage !

Sonia Legendre

La Tempête - En direct du MetropolitanOpera of New York - Samedi 10 novembreà 19h à la Comète - Durée : 3h30 Infos et réservations au 03 26 69 50 99

Simon Keenlyside est Prospero dans La Tempête, un opéra du genre nouveau signé Adès et Lepage © DR

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société l politique l économie l culture l environnement l sortie... www.lhebdoduvendredi.co

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14 xSortie N°194 du 9 au 15 novembre 2012www. l h ebdoduvend red i .c om

samedi 8 décembrePOWER MÉTAL : « MASS HYSTERIA » + « S-CORE » Mass Hysteria à 18 ans ! Une majorité que lecours des années ne dément pas. L’âge del’émancipation, où l’on entrevoit la liberté, où l’onrêve. Ici, c’est l’âge où l’on assume et l’on impose.

À 20h30. Tarifs : 10 à 16€ - L’Orange Bleue à Vitry-le-François ÉPERNAY

mercredi 21 novembre

REGGAE, POPRROCK/FOLK : « TRYO » �Après deux tournées en Amérique du sud, du repos, des collaborations, deux concerts exclusifs cet été 2011 aux Eurockeennes de Belfort et au festival La Semo en Belgique,le groupe annonce une toute nouvelle tournée qui débutera à l’automne 2012.

À 20h00. Tarif : 37€ Le Millésium, av. du Général Margueritte à Epernay

CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS

La Comète - Concert

Un concert insulaire de toute beauté

xIl était normal que le chant se développe enCorse, là où le verbe a une valeur consi-dérable. Vecteur principal d'une réappropria-tion des savoirs, de la culture et desrevendications autonomistes, il a su trouver saplace au coeur de l'île et plus particulièrementà Pigna, village de Balagne, où l'association EVoce di u Cumune à vu naître, parallèlementaux résidences d'artistes et à son festival, deuxensembles vocaux. Histoire d'une har-monieuse rencontre et fruit d'une longue con-versation entretenue depuis des années par deschanteuses et instrumentistes aux parcoursdivers, Madrigalesca aime rétablir des liens àla fois géographiques et culturels en mêlant lechant corse et la musique savante de la pénin-sule italique pendant la Renaissance. ACumpagnia, quant à lui constitué à la foisd'hommes et de femmes, nous transmet deshistoires d'amour et de vengeances issues de

la culture corse, perpétuant ainsi la mémoirede cette dernière. S'exprimant entre traditionet création, le groupe maîtrise à la perfectionles structures poétiques et musicales insulaires.Le 19 novembre prochain, huit chanteurs etchanteuses, issus de ces deux ensembles, in-vestiront la Collégiale Notre Dame en Vauxpour un concert traditionnel qui nous fera voy-ager vers l'Île de Beauté. Alliant et alternantvoix polyphoniques, ou monodiques, hommeset femmes interprèteront en effet un répertoirede chants sacrés et profanes pour nous trans-mettre au mieux ces histoires issues de la cul-ture corse.

C.L

Lundi 19 novembre à 20h30, Collégiale Notre-Dame en Vaux Châlons-en-Champagne

Quatre chanteurs de l'ensemble A Cumpagnia seront présents pour ce concert. © Phoca

La Comète - Opéra

La Tempête, de New York à Châlons

l’hebdo du vendredi vous offre 10 places

pour le concert de Frédéric François du 18 novembre

sur www.lhebdoduvendredi.com

Au Capitole en Champagne,à Châlons-en-Champagne

Dimanche 18 novembre 2012 à 16h30

Frédéric François en concert

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15 xSortie N°194 du 9 au 15 novembre 2012www. l h ebdoduvend red i .c om

CHÂLONSsamedi 10 novembre�OPÉRA/RETRANSMISSION : « LA TEMPÊTE » Après La Tétralogie de Wagner, Robert Lepages’attaque à la mise en scène de l’opéra de Thomas Adès, d’après le chef d’oeuvre de Shakespeare. En direct du Metropolitan Operade New York.

À 19h00. Tarif : 18€ - La Comète à Châlons-en-Champagne

mardi 13 novembreTHÉÂTRE : « LES AVEUGLES » �Écrit en 1891, Les Aveugles signe les premierspas au théâtre du Nobel de littérature belgeMaurice Maeterlinck. Un coup d’essai qui fut uncoup de maître.

À 19h00. De mardi 13 à vendredi 16 - A 19h et 21h - Tarifs : 6 à 24€ -La Comète à Châlons-en-Champagne

mardi 13 novembre

MOURMELON - CINÉMARDI « LES CHORISTES »�Un film gratuit chaque deuxième mardi dumois.

À 20h00. Centre culturel. Gratuit. Retrait des billets sur place.jeudi 15 novembre�RETRANSMISSION OPÉRA/CONCERT : « LA PESTE » �Plébiscitée par la critique depuis sa création en1989, La Peste de Francis Huster retrouve sonpublic 22 ans après.

À 20h00. A 14h le jeudi 15/18h et 20h le vendredi 16 Tarif : 17€ - Ciné Majestic, 2 rue A.Fresnel

Les Escarnotières à Châlons-en-Champagne lundi 19 novembreMUSIQUE : « POLYPHONIES CORSES MIXTES » �Deux ensembles féminins et masculins inter-prètent un répertoire de chants sacrés et pro-fanes qui nous transmettent des histoiresissues de la culture insulaire.

À 20h30. Tarifs : 6 à 24€ - La Comète à Châlons-en-Champagne

jeudi 29 novembreDANSE : « OCTOPUS » �Solos, duos à fleur de peau, danse chorale,jeux de jambes sculpturaux, saynètes ludiques,nous plongent dans le monde burlesque et dé-calé du chorégraphe.

À 20h30. Jeudi 29/11 et vendredi 30/11 - Tarifs : 11 à 29€La Comète à Châlons-en-Champagne

ÉPERNAYmercredi 14 novembre�THÉÂTRE : « MUSIC HALL » �L’histoire est celle d’une actrice qui se berce dans les souvenirs d’une carrière qu’elleaurait voulue grandiose, mais qui ne l’a pas été. Une pièce qui décrit les faux-semblants dela vie, les renoncements qu’elle sait nous imposer.

À 20h30. Séance supplémentaire le jeudi 15/11 Tarifs : 7,5 à 23,5€- Le Salmanazar à Epernay

mardi 20 novembreTHÉÂTRE : « INSTANTS CRITIQUES » �Jean-Louis Bory et Georges Charensol furentdeux illustres critiques du Masque et la Plume. Leurs divergences et leur sincérité équivalente dans la mauvaise foi, les ont à jamais rapprochés dans l’histoire de la cri-tique.

À 20h30. Tarifs : 12 à 38€Le Salmanazar à Epernay

mardi 27 novembreJAZZ : « IBRAHIM MAALOUF » �Avec son dernier album Diagnostic, le trompet-tiste francolibanais a réussi un coup de maître. Electron libre de la scène jazz interna-tionale, il nous transporte de composition en composition, toutes impeccablement ciselées.

À 20h00. Tarifs : 7,5 à 23,5€Le Salmanazar à Epernay

SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPEC-

Salmanazar - Théâtre

Critiquer l'instant

xL'émission radiophonique Le Masque etla Plume a été, dans les années 60-70, lethéâtre des échanges parfois houleux entreJean-Louis Bory et Georges Charensol. Tousdeux critiques de cinéma et passionnés parce dernier, ils avaient toujours une approchedifférente du film abordé et la défendaientavec verve, humour, ainsi qu'un goût certainpour les mots et la théâtralité. C'est à ce cou-ple improbable, ces Laurel et Hardy de lacritique que François Morel a décidé de ren-dre hommage dans Instants Critiques.« Chacun a besoin de l'autre pour être lui-même puisque leurs divergences, leurs an-tagonismes, leurs joutes les ont rapprochésà jamais dans l'histoire de la critique. Unevéritable histoire d'amitié fondée sur unemésentente parfaite. J'ai justement proposéà deux acteurs amis d'incarner ces deux per-sonnages. Olivier Broche et Olivier Saladin,

en interprétant les improvisations des deuxcritiques, défendront la cinéphilie, criti-queront la critique et montreront combienles controverses artistiques rendent les ami-tiés fructueuses. J'ai eu l'idée de ce spectacleen pensant à Olivier Broche. Sa passionpour le cinéma, sa véhémence parfois, m'ontrappelé celles de Jean-Louis Bory du tempsoù il participait au Masque et la Plume. J'aiapprofondi l'idée, je me suis dit que nouspouvions avoir là une belle idée de spectaclequi permettrait de parler du cinéma, de lacritique, de l'amitié. Parler également decette passion de débattre, de s'opposer quirend la vie plus vivante » indique le metteuren scène.

Claire Lagrange

Instants Critiques, mardi 20 novembre à 20h30 - Théâtre Gabrielle Dorziat

Amis dans la vie, ils seront meilleurs ennemis sur scène. © Toussaint xStyle musical fort et engagé, à l'image de ses in-terprètes, le jazz a su rester au coeur des préoccu-pations de tous et ce, à travers les décennies.Conseiller artistique du festival, Francis Le Brasrevient sur cette proximité qu'a toujours entretenucette musique avec les phénomènes sociologiquesforts : « A l'image du projet d'Yves Robert, L'argentnous est cher, le jazz parle de ce qui touche lesgens car il leur parle de ce qu'ils vivent. C'est no-tamment ce qui explique que l'évolution du jazz atoujours été raccord avec l'évolution de la sociétéet qu'il n'est jamais apparu comme un style musi-cal rétro. » Bénéficiant du privilège de l'âge, lestyle musical fait partie des musiques actuelles,l'un des courants les plus vieux et qui a traversé leplus de périodes difficiles. « C'est peut-être laforme musicale qui va le plus à la rencontred'autres styles musicaux, à l'image de ce qu'a pufaire Miles Davis dans son dernier album, quandil s'est rapproché du rap », illustre Francis LeBras. Dans la 19ème édition du Reims Jazz Festival, la

part belle est faite aux artistes de la région, y vivantou y étant passés. « Les mettre en valeur, à l'imagede Vincent Courtois et Hasse Poulsen (spectacledu 15 novembre) ou de Manu Codjia et Bojan Z(le 22/11), c'était une manière de prendre un in-stantané du travail fait depuis vingt ans par l'as-sociation, une forme de bilan, de voir ce qui s'estfait et ce qu'il reste à faire. Actuellement, on tra-vaille beaucoup sur le rayonnement et la sensibil-isation, un peu comme un militant qui va chercherles publics là où on s'y attend le moins (dans lesentreprises, les maisons de quartier, les établisse-ments scolaires...). Car le jazz est une musiquepour tous, pas une musique d'initiés, il faut arrêterde croire ça. »

Aymeric Henniaux

19ème édition du Reims Jazz Festival, du 14 au24 novembre au Centre Culturel Saint Exupéryet Domaine Pommery.Renseignements et programmation complète au03 26 47 00 10 ou sur www.djaz51.com

19e édition du Reims Jazz Festival

« Non, le jazz n'est pas qu’une musique d'initiés »

Billy Hart présentera, le 21 novembre, All Our Reasons au Domaine Pommery. © John Rogers

Page 16: L'Hebdo du Vendredi - Epernay - 194

16 xSortie N°194 du 9 au 15 novembre 2012www. l h ebdoduvend red i .c om

CHÂLONSjusqu’au samedi 24 novembre�

CURIOSITÉS D’ARCHIVES�Les plus belles collections des archives mu-nicipales.

À 10h00. Espace Châlons Ville d’art et d’histoire, rue Léon-Bourgeois.

jusqu’au samedi 24 novembre

« UN MANGA : C’EST QUOI ? »À 14h00. Bibliothèque Denis Diderot

jusqu’au dimanche 25 novembre

« UN SIÈCLE D’AVANCÉES SOCIALES DANS LAMARNE »�Visible jusqu’au 25 novembre 2012, l’expo-sition « Un siècle d’avancées sociales dansla Marne, 1850-1950 » vient de prendre sesquartiers aux Archives de la Marne.

À 13h00. Entrée libre du lundi au vendredi, de 13h à 17h/ samedi, dimanche et jous fériés de 14h à 18h -

Archives de la Marne, 23 rue Carnotà Châlons-en-Champagne.

ÉPERNAYjusqu’au dimanche 11 novembre�

« CABANES DE VIGNES, L’ÉLOGE D’UN PAY-SAGE »�Siméon Levaillant expose 36 clichés desloges de vignes, témoins de pratiques an-ciennes de la viticulture champenoise.

À 13h30. Entrée libre - tous les jours de 13h30 à 17h30Maison du Parc à Pourcy

jusqu’au samedi 17 novembre�

« LES FAUX DE VERZY » 20 photographies de Pascal Stritt prêtéespar le Parc Naturel Régional de la Mon-tagne de Reims.

À 9h30. Médiathèque Daniel-Rondeau, 4 rue Gabriel-Fauré à Epernay

jusqu’au samedi 24 novembre�

EWA ROSSANO�Artiste d’origine polonaise, ses sculpturesde bronze et de cristal sont un mélange élé-gant et harmonieux de stabilité et de fragi-lité qui expriment de l’émotion, mais ausside la force.

À 10h00. Entrée libre - Médiathèque centre-ville, 1 rue du professeur Langevin à Epernay

REIMS

jusqu’au lundi 31 décembre

« AVEC LE SOURIRE » Le Palais du Tau accueille une expositiondédiée à l’Ange au sourire, statue médié-

vale de la Cathédrale Notre dame, produitepar le Centre des monuments nationaux(CMN) dans le cadre de sa manifestationnationale « Monuments et Imaginaires ».À 9h30. Tarif : de 4,5 à 7,5€ - du mardi au dimanche de 9h30

à 18h30 - Palais du Tau, 2 place du cardinal Luçon à Reims jusqu’au jeudi 15 novembre

« CHRONIQUES NOMADES » Reportage photo de Frédéric Lemalletayant pour thème Un hiver au Tibet.

À 10h00. Entrée libre de 10h à 20hParc de Champagne, 10 avenue du Général Giraud à Reims

jusqu’au samedi 1 décembre

CHAMPAGNE DE LA VIGNE AU VIN, 3 SIÈCLESD�HISTOIRELe Champagne est sans conteste le vin pri-vilégié de la fête. Si sa réputation n’est plusà faire, son histoire est cependant moinsconnue : c’est le propos de cette exposition.

À 10h00. Entrée libremardi, mercredi, vendredi : 10h-13h et 14h-19h,

jeudi : 14h-19h, samedi 10h-13h et 14h-18h Bibliothèque Carnegie, 2 place Carnegie à Reims

jusqu’au vendredi 9 novembre

« LES CONTES À BASCULES DE NATHALI FOR-TIER » Clin d’œil au véritable jeu de croquet, dessculptures à deux personnages qui bascu-lent comme dans « Alice au pays des mer-veilles ».

À 10h00. Accès libre -lundi de 14h à 18h,mardi à vendredi de 10h à 12h et de 14h à 18h,

samedi de 10h à 12h Centre de création pour l’Enfance,

8 rue Kléber à Tinqueux jusqu’au dimanche 30 décembre

« LES HALLES DU BOULINGRIN : 1920-2012 » A l’occasion de leur réouverture, les Hallesdu Boulingrin nous révèlent plus de 90 ansd’Histoire.

À 10h00. Accès libre vendredi et samedi de 10h à 19h et dimanche de 14h à 18h

Halles Boulingrin, rue de Mars à Reims jusqu’au mardi 15 janvier

LA GUERRE ET LA PAIXExposition sous le patronage du ministèrede la Culture, de la Fédération de Russie etdu « Dialogue Franco-russe » et dans lecadre de l’« Année Croisée France Russie2012, Langues et littératures ».

À 14h00. Du lundi au vendredi de 14h à 18h30, samedi et dimanche de 14h à 19h

Vernissage le 5 octobre à 18h30Musée Saint-Rémi, 53 rue Simon à Reims

EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EX-

xIl était une fois, une bande de copains pas-sionnés de photographie. Il y a 16 ans, ils déci-dent d'organiser un week-end autour de laprestigieuse exposition présentée chaque annéepar le BBC Wildlife Magazine et le Muséumd'Histoire Naturelle de Londres. Organisé parl'AFPAN « l'Or Vert » et l'Office de tourisme deMontier-en-Der, le projet prend le nom de Salonrégional de la photo animalière et de nature etattire près de 4000 spectateurs en deux jours.Forts de ce succès, les organisateurs décidentalors de continuer l'aventure et, à l'occasiond'une 2ème édition, le salon devient festival : ledésormais célèbre et incontournable Festival deMontier-en-Der était né. C'est autour de la mi-gration des grues cendrées, phénomène naturelse déroulant en automne sur le Lac du Der, quele festival s'organise, chaque 3ème week-end denovembre. Véritable paradis ornithologique, leLac du Der reçoit tous les automnes la visite dedizaine de milliers de grues cendrées, plus grandéchassier d'Europe, qui se joignent, le tempsd'une étape, aux 270 autres espèces d'oiseaux re-censées dans cette zone de 4800 hectares.Depuis sa création et au fil des éditions, il a sutrouver sa place auprès des photographes ama-teurs et professionnels, des amoureux de la na-ture mais également du grand public, battant desrecords de fréquentation chaque année et pas-sant des 4000 visiteurs du départ à 43 640 l'anpassé ! Un succès dont sont fiers Régis Lafargeet Régis Fournel, respectivement président etvice-président de l'AFPAN « l'Ort Vert » : « Le

Festival Photo de Montier-en-Der a réussi enquelques années à mettre en lumière tout le tal-ent des photographes nature et animaliers. L'artphotographique fait converger les talents en offrant une incroyable acuité de visions sur le monde où la nature est tantôt mag-nifiée, tantôt affolée par des clichés qui nousaident à ouvrir l'oeil sur les périls à venir... Surles 15 sites que compte le Festival Photo deMontier, on attend des myriades de photos ven-ues du monde entier. »

Claire LagrangeFestival Photo de Montier-en-Der, 16ème édition, du 15 au 18 novembre. Tarifs : gratuit pour les moins de 12 ans, billet journée : 10 et 13€ / Pass 2 jours : 23€Pass 3 jours : 23€ / Pass 4 jours : 40€

Festival de Montier-en-Der - Photographie

Montre-moi la Nature

Les plus belles photos de nature et animalières seront expo-sées au festival de Montier-en-Der. © Alexandre Deschaumes

x« Le Brame du cerf est né entre champs, vigneset forêts, à l'heure où les feuilles quittent lesbranches, à l'heure où le cerf lance son appel...C'est notre appel à la culture. Le brame du cerf estle moyen que nous avons trouvé pour provoquerl'agitation culturelle dans notre décor rural etplonger habitants proches et voisins dans la proximité de la culture. » Bien que le théâtre et lesactivités artistiques n'ont jamais été absents de lacommune de Germaine, un groupe s'est constituéavec, pour point commun, cette envie de pratiqueartistique. Quelques séances de travail, une créa-tion et une représentation plus tard, l'envie d'allerplus loin s'est fait sentir et tous ont décidé de con-tinuer l'aventure du théâtre en affirmant sa présenceau sein du village sous une forme récurrente : LeBrame du Cerf était né. Créé en 2010 à l'initiative

des comédiens et des structures associatives et mu-nicipales, le tout nouveau festival avait pour objec-tif de mettre en communication et en interactiontous les publics, qu'ils soient très jeunes, ados ouadultes. Sous la forme d'une véritable ébullition culturelle rassemblant théâtre, exposition et con-certs, la 1ère édition rassemblait 600 spectateurs con-quis, devenus 1000 lors de la 2nde. Expérienceréussie pour les organisateurs qui, fiers d'avoir purassembler des spectateurs de tous âges et horizons confondus, ont décidé de poursuivre l'aventure du12 au 16 novembre prochain pour une troisièmeédition !

Claire Lagrange

Le Brame du Cerf, du 12 au 16 novembre à Germaine.

C'est entre autre grâce à la troupe des Pêle-Mêle que le festival a vu le jour. © Pèle-Mèle

Festival - Théâtre

Un Brame du Cerf particulier

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Solution n° 193

S udoku

Loisirs17 xwww. lhebdoduvendredi .comN°194 du 9 au 11 novembre 2012

DIMANCHE 11 NOVEMBREEpernay Brocante du Comité Nord Ouest

Rues du quartier 03 26 52 86 11 Epernay Vide-grenier

Esplanade Charles de Gaulle 06 07 38 30 40

Sainte-Menehould Foire de la St Martin 06 07 38 30 40

Reims Marché aux livres A 9h. Place du Forum 03 26 77 71 47 Fismes - Brocante de la couturière

et des loisirs créatifs9h30-17h30 - MJC de Fismes

Chiner

x Bélier du 21.03 au 20.04 Sur le plan professionnel, vous aurez le vent enpoupe. Saurez-vous profiter du courant d'ouvertureet de renouveau qui va se présenter à vous ?N'hésitez pas et saisissez l'occasion d’élargir vospossibilités d'actions.

x Taureau du 21.04 au 20.05Vous allez être placé dans des circonstances néces-sitant habileté et ingéniosité. On exigera beaucoupde vous. Vous aurez ainsi l'occasion d’exprimer cer-tains de vos talents jusqu’à lors cachés.

x Gémeaux du 21.05 au 21.06Des décisions devront être prises et des solutionsseront trouvées. Persévérez dans cette attitude deconfiance en vous, vous avez tout à y gagner. Dansl'ensemble, cette semaine favorisera votre essor.

x Cancer du 22.06 au 22.07La période sera fort propice à votre épanouissementet sur la lancée les relations professionnelles sontfavorisées. Le moment est venu de mettre en avantvotre ambition. Bougez-vous, quoi que vous convoi-tiez.

x Lion du 23.07 au 22.08L’harmonie s'installera de nouveau dans votre vieaffective. Cependant, attention à ce que les pro-blèmes de la vie quotidienne ainsi que vos soucisprofessionnels ne reprennent pas le dessus sur votrevie de couple.

x Vierge du 23.08 au 22.09Ne vous laissez pas emporter par vos sentiments,vous risqueriez de vivre une déception ou une trahi-son. Ne vous lancez pas non plus dans des projetsqui nécessiteraient des investissements importants.

x Balance du 23.09 au 22.10Profitez de la semaine pour organiser votre emploidu temps et n'en démordez pas. Au travail, si vousvous engagez, accrochez-vous et tenez vos pro-messes. Sinon, la sanction pourrait être lourde !

x Scorpion du 23.10 au 22.11C'est le bon moment d'envisager l’officialisationd’une relation. En effet, les planètes seront définiti-vement de votre côté. Ce climat s'avèrera très posi-tif. Alors, il est temps de foncer !

x Sagittaire du 23.11 au 22. 12N’est-il pas temps d’oublier un peu le travail pourvous préoccuper de de votre bien-être moral et phy-sique ? Si vous avez un violon d'Ingres, si vousaimez le sport, profitez-en.

x Capricorne du 23.12 au 20.01 C'est dans la joie et la bonne humeur que démar-rera cette semaine. Un regain de vitalité vous confé-rera punch et créativité. Votre imagination serad'une fertilité exceptionnelle. Vous allez subjuguervotre entourage.

x Verseau du 21.01 au 19.02Ce ne sera pas un grand jour, mais si vous faitesbien les petites choses, les grandes s'établirontd'elles-mêmes. Alors, faites ce qui doit être fait,même si ce n’est pas toujours intéressant !

x Poissons du 20.02 au 20.03La réalisation d’un objectif, c’est 80% de maîtrisede soi et de psychologie. Le reste, c’est de la ges-tion de son temps. Alors, ne baissez pas les brasface aux épreuves et tenez le cap !

Benoi t MELVHILLE

oroscopeH

xLe guide Véron des Champagnes en italien et en chinoisAprès la parution de la version bilinguefrançais/anglais le 1er octobre dernier, dis-tribuée dans les librairies des grandes villesde France, le Guide Véron des Champagnes2013 est maintenant édité en italien, chinoistraditionnel et chinois simplifié. Ces dernièresversions sont commercialisées uniquement surle site www.guide-veron-vins.fr

Du 9 au 12 novembre, le Parc desexpositions de Reims accueille plusde 300 vignerons indépendants,ainsi que 45 exposants en gas-tronomie à l'occasion de la 20èmeédition du salon des vins desvignerons indépendants.Comme chaque année depuis 20ans, pendant 4 jours, le Parc desexpositions de Reims se transformeen une immense cave où près de300 vignerons présentent les fruitsde leur passion. Ainsi, en un seullieu, c'est un bel échantillon du vig-noble français qui est représenté :l'occasion idéale pour le visiteur,consommateur de vin occasionnelou averti, de rencontrer cesvignerons comme dans leur chai,conteurs sans égal pour raconterleur vin, leur histoire et leur métier.A l'entrée, avant de commencerson voyage à la découverte denouveaux vignobles, le visiteurreçoit l'outil indispensable à ses trouvailles : un verre de dégus-tation gravé du précieux logo des Vignerons Indépendants,emblème d'une viticulture

indépendante, riche de la diversitédes terroirs, des climats, de savoir-faire, d'hommes et de femmes. Etpour accompagner tous ces vins,50 artisans proposent leurs pro-duits gastronomiques : foies gras,confits et magrets, escargots, pro-duits de la mer, lentillons, con-serves artisanales, fromages, con-fiseries, chocolats et pâtisseries,autant de tentations qui seront àdéguster sur place ou à emporter...en vue des fêtes de fin d'année.

Concours « le cracheur d'or »Enfin, pour les 20 ans du salon, denombreuses animations viennentcompléter un programme déjàriche. Si des lots seront à gagnertous les jours, le concours ludique« le cracheur d'or » devrait réjouirles visiteurs. En effet, afin de lessensibiliser à la dégustationresponsable, tout visiteur âgé deplus de 18 ans pourra montrer sontalent de cracheur devant un jury. Les meilleurs cracheurs seront récompensés par quelquescrus de choix.

J.D

Salon des vins et des vignerons, du vendredi 9 au lundi 12 novem-bre, au Parc des expositions de

Reims. Vendredi de 15h à 21h, samedi et dimanche de 10h à20h et lundi de 10h à 18hTarif : 5€ (gratuit pour les moinsde 16 ans accompagnés d'unadulte). Parking gratuit.www.vigneron-independant.com

Salon des vins - Parc des Exposit ions de Reims

x20 ans de goûts et de couleurs

20e

xPlus de 34 000 visiteurs attendusChaque année, le salon de Reims fait de plus en plus d'adeptes.L'année dernière, le record de fréquentation a même été battu avec35 800 visiteurs venus des régions limitrophes, du bassin parisien,de Belgique, d'Allemagne et même d'Angleterre.

Situé en plein coeur de la paradisiaquepresqu'ile de Saint-Tropez, au pied de la Croix-Valmer, le domaine de la Croix est désormaisune véritable pépite pour tous les amateurs degrands vins.

Avec ses 180 hectares dont 90 de vignes, ledomaine contribue à conserver son aspect secretet confidentiel à cette zone : si proche de Saint-Tropez mais si loin de son agitation saisonnière! Lorsqu'en 2001, le groupe Bolloré rachète ledomaine de La Croix, il s'engage à préserver lesite et procède également à d'importants travauxde réhabilitation du vignoble et du bâti. En2006, il confie également la gestion du domaineà Pascale Andrieux, dont les compétences tech-niques n'ont d'égal que la rigueur profession-nelle. Enfin, dernier atout pour achever la trans-formation du domaine, c'est à Michel Rolland, lecélèbre winemaker bordelais, qu'a été dévolue

la supervision des vinifications. L'objectif était deproduire à nouveau des vins dignes de ce cruemblématique de la presqu'île. Un objectifatteint depuis plusieurs millésimes que ce soitavec ses cuvées les plus accessibles ou sescuvées Prestige, le domaine de la Croix célèbrela finesse et l'élégance.Eloge 2010 : au bonheur d'un nouveau mil-lésime ! La cuvée Prestige du domaine exprimeavec brio le caractère d'une année quidemandait rigueur et savoir-faire. Au domainede la Croix, les vignes s'appuient sur des solslégers et filtrants composés de sables et deschistes. Elles y puisent une finesse remarquable.Composée de 70 % de syrah et de 30 % demourvèdre, la cuvée Eloge est élaborée avecbeaucoup de soins : après un refroidissement dela vendange par neige carbonique et unemacération pré-fermentaire à froid d'unesemaine, macération et fermentation se

déroulent à chaud en cuve inox pendant 3semaines. Le vin poursuit sa malolactique encuve puis est entonné à chaud. Il effectuera sonélevage en fûts de chêne français pendant 12mois. D'une robe grenat aux reflets violine, Elogemontre d'abord un nez fin et expressif : fruitsnoirs - mûre, cassis et bigarreau- s'entourent denotes de cacao et de vanille, puis de thym. Labouche souple et généreuse révèle un beau vol-ume et de superbes tanins veloutés et riches.Equilibrée, dense mais fraîche, elle séduit jusqu'àune finale longue et légèrement épicée. Prête àboire, elle pourra aussi se conserver 3 ou 4 ans.On la dégustera avec une pièce de boeuf grilléeou en marinade mais aussi un lapin ou unagneau aux pruneaux, ou encore des fromagesà pâte molle. Servir à 16°

E.M

Prix conseillé : 20 euros environ

vin (sans bul le) de l 'Hebdo

xDomaine de la Croix - Eloge rouge 2010, classé grand cru de Provence

Le

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ARGO (USA 1H59 Thriller)De Ben Affleck, avec Ben Affleck, BryanCranston, John Goodman En 1979, six Américains échappent à la prised’otages de Téhéran. Réfugié à l’ambassade duCanada, Tony Mendez échafaude un plan digned’Hollywood pour les extrader du pays. Après undébut de carrière fait de mauvais choix, BenAffleck réalisateur emboite le pas d’un ClintEastwood ou d’un Robert Redford, en vieillissantbien comme le bon vin. Après deux polars, il setourne vers la réalité pour une mise en scèneexcellente, entre thriller politique, satyre holly-woodienne et analyse des arcanes des servicessecrets.

AUGUSTINE(France 1H42 Drame)D’Alice Winocour, avec Vincent Lindon,Stéphanie Sokolinski, Chiara Mastroianni Charcot, pionnier de l'hystérie, annonce la neuro-logie moderne et la psychopathologie. Il inspiranotamment Sigmund Freud. Huit ans avant samort, il se penche avec beaucoup d'intérêt scienti-fique et de fascination sur le cas d'Augustine.C’est cette relation que nous propose la réalisa-trice Alice Winocour, et au-delà, un des plusbeaux films depuis longtemps sur la conditionféminine.

SINISTER (-12 ANS)(USA 1H50 Horreur)De Scott Derrickson, avec Ethan Hawke, FredThompson, James Ransone Ellison écrit des polars en se basant sur la réalitéglauque des tueurs qu’il pioche dans la vraie vie.Il emménage dans une maison où les anciens pro-prios finirent pendus. Il découvre des films ensuper 8 montrant d’autres meurtres. Sinister, sansrenouveler le genre mais en s’appuyant dessus,réussit là où Paranormal Activity s’égare. Exceptéla fin, Sinister a tout de la bonne série B pourHalloween, grâce à son acteur principal, EthanHawke, jouant sur l’ambiguïté du personnage.

NOUS YORK(France 1H38 Comédie)

De Géraldine Nakache, Hervé Mimran, avec Leïla Bekhti, Géraldine Nakache, Manu Payet

C’est l’effervescence dans la cité de Nanterre : Michaël, Nabil et Sylvain s’apprêtent à partir pour la grande Pommepour retrouver, à l’occasion d’un anniversaire, deux copines d’enfance. Les dernières recommandations faites par lesparents, notre trio est prêt à s’envoler pour un voyage de retrouvailles entre trentenaires, au pays d’Obama. Samiaignore la surprise que lui prépare son amie Gabrielle, elle aussi expatriée aux States. Elle voit débarquer ces mômes enculottes courtes qu’elle côtoyait hier avec du poil sous le menton et du bonheur plein les yeux. Samia ne cache pas sajoie, et la fête devient un feu d’artifice au fond du cœur. Après les agapes, il faut se loger, découvrir, comme leGendarme de Saint-Tropez, la ville mythique et tout ceci s’avère plus compliqué qu’en rêve. Comment pouvons-nous,deux ans plus tard, renouer les liens tissés hier, les amours ébauchées, les fraternités esquissées, les non-dits. C’est ladécouverte des difficultés que rencontrent leurs amies, tous ces petits riens qui forment un grand tout à surmonter pourque reviennent les beaux jours d’antan.Nous York n’est pas une suite de Tout ce qui brille, et ne possède pas le même effet d’engouement. Dans sa premièrepartie, passé un générique ingénieux et inspiré, jouant habilement avec la ville, il prend des allures de sitcom, dans l’es-prit de How To Make it in America. Nous suivons les difficultés à se loger, tout en jouant les touristes, entre deuxébauches pour renouer avec les anciennes copines d’hier. C’est dans sa dernière partie que le film trouve enfin sonrythme et sa narration mélancolique sur la thématique des retrouvailles et de la maturité. Dommage, la réalisation soignée et marquée par des idées à explorer, est noyée par un peu trop d’images stéréotypées. Il mérite malgré toutnotre soutien, car avec la maturité, nos deux réalisateurs peuvent encore nous surprendre.

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

21E FESTIVAL DU FILM DE SARLAT

Du Mardi 13 au samedi 17 NovembreLe festival du film de Sarlat allie la rencontreentre le public, les professionnels et les élèvesdes Terminales L Option Cinéma, comme leLycée Georges Clémenceau à Reims et d’autresde la région. Il propose une sélection des filmsà venir avec souvent une équipe à la clef, que lepublic croise en toute convivialité dans les ruesde la ville. Cette année, nous vous ferons vivreen direct sur ciné région les moments forts decette manifestation. Découvrez le programmesur www.ville-sarlat.fr/festival.

C inéma18 x

Les horaires xdu 7/11/2012 au 14/11/2012

N°194 du 9 au 15 novembre 2012

www.lhebdoduvendredi .com

Argo TLJ : 11:00 | 13:45 | 16:30 | 19:30 | 22:00Twilight Révélation 5 (Avant Première) Mar : 20:00 | 22:30Skyfall Tous les jours : 11:00 | 13:45 | 16:30 | 19:30 | 22:00Frankenweenie Tous les jours : 11:15 | 13:45 | 18:00Un Plan Parfait Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00 |20:00 | 22:15 Lun, Mar : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00 | 22:15Paranormal Activity 4 Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 16:00 | 18:00 | 20:00 |22:15 Lun, Mar : 13:45 | 16:00 | 18:00 | 20:00 | 22:15Stars 80 Tous les jours sauf Lun : 15:45 | 18:00 | 20:15 Lun : 11:15 | 13:30| 15:45 | 18:00 | 20:15Looper Mer, Ven, Sam, Dim : 19:30 | 22:00 Jeu : 22:00 Lun : 11:00 | 19:30| 22:00 Mar : 11:00 | 22:00Astérix et Obélix au service de sa majesté Tous les jours sauf Mar : 11:00| 13:30 | 15:45 | 18:00 Mar : 11:00 | 13:30 | 15:45Kirikou et les hommes et les femmesMer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11:15TedMer, Jeu, Sam, Dim, Lun : 20:00 | 22:15 Ven, Mar : 22:15Clochette et le secret des fées Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11:15 | 13:45 |16:00Taken 2Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 22:15 Lun : 16:00 | 22:15Les seigneurs Tous les jours sauf Mar : 18:00L’Age de glace 4 la dérive des continents 3D Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim :13:45Twilight 4 Révélation partie 1 Mar : 19:45Twilight 3 hésitation - 2- 1 Lun : 19:45 Mar : 16:30 - volet 2 :Ven : 19:45Mar : 13:45 volet 1:Jeu : 19:45 Mar : 11:00

Nous york Mer : 14H30 - 20H30 Jeu : 17H30 - 20H30 Ven : 14H30 -17H30 Sam :14H30 - 20H Dim : 10H30 - 17H30 Lun : 18H - 20H30 Mar : 14H30 - 20H30SkyfallMer : 17H30 - 20H30 Jeu : 17H30 - 20H30 Ven : 17H30 - 20H30Sam :17H30 - 20H30 Dim : 14H30 - 17H30 - 20H30 Lun : 14H30 - 20H30Mar : 14H30 - 20H30FrankenweenieMer : 14H30 Jeu : 14H30 Ven : 14H30 Sam : 14H30 Dim: 10H30 Lun : 18H Mar : 18HUn Plan ParfaitMar:17H30 Jeu : 14H30 Ven :20H30 Sam : 17H - 22H30Dim : 15H - 20H Lun : 14H30 Mar : 18HAmourMer : 14H30 - 20H30 Jeu : 17H30 Ven :20H30 Sam :14H30 - 20HDim : 15H - 17H30 Lun : 14H30 - 20H30 Mar : 14H30 - 18HParanormal Activity 4Mer : 14H30 - 17H30 - 20H30 Jeu : 14H30 - 20H30Ven :14H30 - 17H30 - 20H30 Sam :14H30 - 17H - 20H - 22H30 Dim : 15H- 17H30 - 20H Lun : 14H30 - 18H Mar : 14H30 - 18H - 20H30Stars 80 Mer : 17H30 - 20H30 Jeu : 17H30 Ven : 20H30 Sam : 14H30 -20H Dim : 15H - 17H30 Lun : 14H30 - 20H30 Mar : 18HLooperMer : 17H30 Jeu : 14H30 - 20H30 Ven : 14H30- 17H30 Sam : 17H- 22H30 Dim : 10H30 - 20H Lun : 18H Mar : 20H30Le jour des corneillesMer : 14H30 Jeu : 14H30 Sam : 14H30 - 17H Dim: 10H30 - 15HAstérix et Obélix au service de sa majesté Mer : 14H30 Jeu : 14H30 -20H30 Ven : 14H30 - 17H30 Sam : 17H - 22H30 Dim : 10H30 - 20h Lun :18H Mar : 20H30Dans la maison Mer : 17H30 - 20H30 Jeu : 17H30 - 20H30 Ven : 17H30 -20H30 Sam : 20H - 22H30 Dim : 17H30 - 20H Lun : 14H30 - 18H - 20H30Mar : 18H - 20H30

10,11,12 Pougne le hérisson Mer 7 à 15h00Lili a la découverte du monde sauvage Jeu 8 à 14h30RealityMer 7 à 18h Ven 9 à 18h Dim 11 à 18hDespués de Lucia (-12 ans) Mer 7 à 20h30 Jeu 8 à 18h Ven 9 à 20h30 Sam10 à 18h Dim 11 à 20h30Vous n’avez encore rien vu Jeu 8 à 20h30 Sam 10 à 20h30 Lun 12 à 15h

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

CINÉ Le MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

CINÉ La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

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N°194 du 9 au 15 novembre 2012

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À Reims et plus généralement en Champagne-Ardenne, pour la huitièmeannée consécutive, le mois denovembre, c'est le mois desboîtes roses de l'opération 1 euro contre le cancer. À son origine, le Docteur JackyBernard, chercheur à l'InstitutJean-Godinot, temple de la recherche contre le cancer.

xJacky Bernard aurait pu être un deces chercheurs en blouse blanchedont on finit par se demander s'ilsvont finir par trouver quelque chose.Oui mais non, pas legenre du bonhomme,qui ne reprendraitcependant pas dans sesmots ces propos d'ou-verture. Mais aprèsavoir commencé sa car-rière dans la fonction publique, il n'apas voulu entamer sa motivation.« Aujourd'hui, ce serait différent, onne ferait peut-être plus ça. Moi, j'aiquitté la fonction publique parce queje ne trouvais pas ça existant. Je mesuis tourné vers le privé et j'ai trouvéà l'institut Godinot exactement ceque je cherchais. La rechercheproche du patient, l'innovation. J'ai

su sortir de la recherche fondamen-tale pour une recherche plusappliquée. Et je m'éclate. Bien sûr, jesuis chercheur, mais je suis aussi for-mateur, je suis en lien direct avec destas de milieux... C'est génial, commedisent les jeunes. »Jacky Bernard, en ce mois denovembre, est aussi le visage d'uneopération : 1€ contre le cancer.Tellement visible dans nos contréesqu'elle a le même impact que lespièces jaunes. Sauf que c'est une col-lecte locale, pour la recherche locale.« Elle n'a pas d'équivalent enFrance, explique Jacky Bernard. Çaa été créé à Reims, dans la région. Etles fonds récoltés dans la région ser-vent aux chercheurs locaux des qua-

tre unités der e c h e r c h epilotées parl ' I n s t i t u tGodinot. Et100% desfonds récoltés

vont directement à la recherche. Iln'y a pas de frais de structure. C'estdans les gênes de l'opération audépart.  » L'an passé, l'opération apermis de recueillir 186 050€.« Cette année, nous allons dépasserle million d'euros cumulés. C'est unesomme conséquente. À l'échelle deReims, c'est tout sauf négligeable. Etdire que tout cela, c'est de la philan-

thropie ! Personne ne veut être citécomme donateur. Ça montre qu'àReims, on est concerné par le cancer.Moi, ça me bluffe. Quand je vois desgens entrer, pousser la porte, pourdemander ce qu'ils peuvent fairepour aider. Dans le contexte morosedans lequel on vit, c'est bluffant. »Jacky Bernard bluffé, mais conscientde la marque Institut Godinot : « Lesgens de la région s'en sont emparés,c'est leur institut de recherche contrele cancer. Le cancer, c'est un enjeude santé publique, bien sûr, maisc'est une question de société. Çaintéresse tout le monde. Je le voislors des réunions d'information avecdes entreprises par exemple. Lesgens parlent de Godinot comme deleur centre. On a des jeunes d'Unis-Cité en service civique qui nousaident. Après leur service, ils revien-nent nous aider. Ils s'accaparent dusujet, expliquent, deviennent desambassadeurs de Godinot.  » Etl'opération 1€ contre le cancern'échappe pas à la règle. «  Tout lemonde connaît les boîtes roses. Jeviens d'avoir un coup de fil d'unepharmacienne qui n'avait pas encoreeu sa boîte et qui me demandait oùelle pouvait s'en procurer une. Lesbras m'en tombent quand j'entendsça. » Jacky Bernard se dit volontiersadepte de la philosophie de PierreSoulages, qui, s'il s'est adonné«  seulement  » à la peinture et à lagravure, a dit un jour : « C'est ce queje fais qui m'apprend ce que jecherche. » Si Soulages est un chantrede l'informel, Jacky Bernard, lui, estbien ancré dans la réalité. « Jen'imaginais pas qu'il soit possible devivre mon métier comme ça il y a

quinze ou vingt ans, même lors de lapremière édition de l'opération 1€contre le cancer. La première fois,c'était pour acheter du matériel neuf.On a pu le faire, et il restait de l'ar-gent. On s'est dit qu'on ne pouvaitpas se contenter de ça. Alors on acontinué, et on a tout rénové.Godinot, aujourd'hui, ce sont treize

tonnes de matériel ! Et c'est grâce àcet élan. »2013 marquera l'année du cinquante-naire de l'Institut Godinot. Pas àcourt d'ambition, ni de volonté,Jacky Bernard sait à l'avance « qu'ilfaudra faire fort. »

Tony Verbicaro

Jacky Bernard, cancérologue

« Je travaille sur un sujet majeur »

xRepères : Jacky Bernard a 66 ans, il est né le 25 août 1946 à Noyon(Oise). Après deux doctorats en biologie de la santé à Reims et à Paris VI,il débute sa carrière comme enseignant-chercheur à la Faculté demédecine de Reims, puis dans la fonction publique, en Sciences, à Paris.Avant de rejoindre le privé et l'Institut Godinot à Reims comme respon-sable de l'Unité de Thérapie Cellulaire.

« 58% des cancers sontguéris en France, c'est

5% de plus que lamoyenne européenne »

© DR

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