lettre des grésillons #17

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la tribune libre E lle a le sourire facile et ses yeux bleus trahissent ses origines normandes. Géraldine Fauvel est la toute nouvelle responsable de projets de l’antenne territoriale des quartiers Grésillons – Chandon – Brenu – Sévines. Depuis le 1 er décembre, elle dirige une équipe de six personnes dans les locaux de l’Espace des Grésillons. « J’ai commencé par  découvrir  la  ville,  les  quartiers.  Je  rencontre  les  associations,  les  habitants », dit-elle. Elle entend bien s’investir dans la durée sur les projets de développement du quartier – pour et avec les habitants. Selon elle, les transformations aux Grésillons en font « un  quartier  agréable,  avec  l’amélioration  de  l’environnement,  notamment  des  espaces  verts ».  Géraldine Fauvel a travaillé durant 7 ans dans la gestion urbaine de proximité, le cadre de vie et l’amélioration de la vie de quartier dans les villes de Pantin et Stains. Elle y a été en contact avec les autres communes de la région. C’est ainsi qu’elle apprend que Grésdito Venez-nous rejoindre la photo du mois février 2010 C ’est un rendez-vous désor- mais traditionnel. La lettre des Grésillons vous donne la température de votre quar- tier, au gré des humeurs de ceux qui la composent, nous, les ha- bitants, vos voisins en quelque sorte. Nous aimons notre quartier, et nous avons envie de faire partager notre intérêt, nos coups de gueule parfois. Ce journal, c’est aussi l’oc- casion de découvrir une association, un commerçant, des hommes et des femmes qui font la vie ici. Vous avez des idées pour faire évoluer le jour- nal ? Vous désirez vous aussi partici- per à son élaboration ? Alors n’hési- tez plus, venez vite nous rejoindre ! * La rédaction ! La lettre des Grésillons #17 En 2010, trois sorties au cinéma sont ainsi programmées, ainsi que des visites aux musées du Louvre, d’Orsay, à l’Institut du monde arabe… Des ateliers théâtre, jeux de société sont en projet. De même qu’une épicerie soli- daire où une billet- terie spectacle pour- rait être installée. Le Secours populaire sait aussi être immédiatement réactif lors de catastrophes naturelles. L’association rappelle que les Haïtiens ont plus que jamais besoins de l’aide humanitaire. Si vous voulez participer à cette solidarité, envoyez vos dons au Secours populaire. Les chèques, à l’ordre du Secours po- pulaire français, doivent être libellés « Urgence Haïti ». N.D. Bienvenue Géraldine Fauvel Elle est la nouvelle chef de projets de l’antenne territoriale   des Grésillons. Ses priorités ? Connaître les habitants   et s’investir dans la durée dans des projets   de développement du quartier. Rencontre.  les grés en têtes * Prochain rendez-vous : lundi 22 mars à 18 h 30 à l’antenne des Grésillons 30-40, rue François Kovac. Le Secours populaire , histoire de solidarités D ans les années 80, une poignée d’ha- bitants des Grésillons décide d’ai- der les familles en difficultés grâce à la distribution de colis alimentaires. En 1985, un comité du Secours populaire est officiellement créé. Fabrice Bernardi fait partie de ces pionniers à avoir impulsé sur Gennevilliers la naissance de l’association. Il en deviendra le président, avant de céder sa place car ses obligations professionnelles ne lui laissaient pas suffisamment de temps. Gennevilliers ? Il connaît bien. Il y vit depuis les années 70, et il travaille ensuite pour la municipalité, comme responsable des centres de vacances. Il sera ensuite directeur administratif du comité d’établissement de la Snecma. Il n’en oublie pas pour autant le Secours populaire, pour lequel il ne cessera de militer. Aujourd’hui à la retraite, c’est en toute logique que les bénévoles lui deman- dent de reprendre la tête de l’association et il devient secrétaire général en octobre dernier. Aujourd’hui, Fabrice Bernardi souhaite développer les actions culturelles, en donnant notamment la possibilité à des familles d’assister à des pièces de théâtre, de visiter des musées… Er R atum agents points Les agents points école ne sont pas employés par la mairie de Gennevilliers, comme nous l’indiquions dans le dernier numéro de la Lettre des Grésillons. Ils sont salariés de l’association Intervalle basée sur le quartier des Grésillons. La mission de cette association est de recruter des personnes spécialisées en petite manutention et en conditionnement. Toutes nos excuses pour cette malencontreuse erreur. « J’étudie tous les dossiers pour  m’informer des projets passés  et en cours. » Secours populaire français 18, rue François-Kovak. Tél : 01 40 86 22 48 www.secourspopulaire.fr À propos de la ligne 13. Dans le cadre de la concertation publique sur le projet de désaturation de la ligne 13 organisée par le STIF, une réunion publique avait lieu en mairie le 19 janvier. Avec près de 600 000 Voyageurs chaque jour, la ligne 13 est la plus saturée du réseau RATP. Elus et comité des usagers contestent la proposition de la RATP de prolongation de la ligne 14 car elle ne changera rien au problème sur la ligne 13. Ils militent pour le déboublement de la 13 à Saint-Lazare. Exposition visible jusqu’au 20 février à l’Espace des Grésillons, 28, rue Paul Vaillant Couturier. l’on recherche un chef de projets pour l’antenne des Grésillons. Un emploi qui correspond à son profil et à ses projets professionnels. Elle a en effet suivi des études de géographie et d’aménagement du territoire à l’université de Rouen. Et pour compléter sa formation, elle entreprend alors des études en psychologie sociale à Paris où elle réside depuis. Aujourd’hui, la nouvelle chef de projets s’atèle à une étude diagnostic portant sur les besoins et les manques des quartiers afin d’envisager les priorités de travail. « J’étudie  tous  les  dossiers, dit-elle, pour  m’informer  des  projets  passés  et  en  cours ». Sa priorité ? « Me  faire  connaître  des  habitants  des  Grésillons  le  plus  rapidement  possible ! » Nathalie Effoudou

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Journal du quartier Grésillons à Gennevilliers avec la participation des habitants ainsi de professionnels (rédacteur, photographe. directeur artistique).

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Elle a le sourire facile et ses yeux bleus trahissent ses origines normandes. Géraldine Fauvel est

la toute nouvelle responsable de projets de l’antenne territoriale des quartiers Grésillons – Chandon – Brenu – Sévines.

Depuis le 1er décembre, elle dirige une équipe de six personnes dans les locaux de l’Espace des Grésillons. « J’ai  commencé  par découvrir  la  ville,  les  quartiers.  Je  rencontre les  associations,  les  habitants », dit-elle. Elle entend bien s’investir dans la durée sur les projets de développement du quartier – pour et avec les habitants. Selon elle, les transformations aux Grésillons en font « un quartier  agréable,  avec  l’amélioration  de l’environnement,  notamment  des  espaces verts ».  Géraldine Fauvel a travaillé durant 7 ans dans la gestion urbaine de proximité, le cadre de vie et l’amélioration de la vie de quartier dans les villes de Pantin et Stains. Elle y a été en contact avec les autres communes de la région. C’est ainsi qu’elle apprend que

Grésdito

Venez-nous rejoindre

la photo du mois

février 2010

C’est un rendez-vous désor-mais traditionnel. La lettre des Grésillons vous donne

la température de votre quar-tier, au gré des humeurs de ceux qui la composent, nous, les ha-bitants, vos voisins en quelque sorte. Nous aimons notre quartier, et nous avons envie de faire partager notre intérêt, nos coups de gueule parfois. Ce journal, c’est aussi l’oc-casion de découvrir une association, un commerçant, des hommes et des femmes qui font la vie ici. Vous avez des idées pour faire évoluer le jour-nal ? Vous désirez vous aussi partici-per à son élaboration ? Alors n’hési-tez plus, venez vite nous rejoindre !*

La rédaction !

La lettre des Grésillons #17

En 2010, trois sorties au cinéma sont ainsi programmées, ainsi que des visites aux musées du Louvre, d’Orsay, à l’Institut du monde arabe… Des ateliers théâtre, jeux de société sont en projet. De même qu’une épicerie soli-daire où une billet-terie spectacle pour-

rait être installée. Le Secours populaire sait aussi être immédiatement réactif lors de catastrophes naturelles. L’association rappelle que les Haïtiens ont plus que jamais besoins de l’aide humanitaire. Si vous voulez participer à cette solidarité, envoyez vos dons au Secours populaire. Les chèques, à l’ordre du Secours po-pulaire français, doivent être libellés « Urgence Haïti ». ¶

N.D.

Bienvenue Géraldine FauvelElle est la nouvelle chef de projets de l’antenne territoriale  

des Grésillons. Ses priorités ? Connaître les habitants  et s’investir dans la durée dans des projets  de développement du quartier. Rencontre. 

les grés en têtes

* Prochain rendez-vous :

lundi 22 mars à 18 h 30

à l’antenne des Grésillons

30-40, rue François Kovac.

Le Secours populaire, histoire de solidaritésDans les années 80, une poignée d’ha-

bitants des Grésillons décide d’ai-der les familles en difficultés grâce

à la distribution de colis alimentaires. En 1985, un comité du Secours populaire est officiellement créé. Fabrice Bernardi fait partie de ces pionniers à avoir impulsé sur Gennevilliers la naissance de l’association. Il en deviendra le président, avant de céder sa place car ses obligations professionnelles ne lui laissaient pas suffisamment de temps.

Gennevilliers ? Il connaît bien. Il y vit depuis les années 70, et il travaille ensuite pour la municipalité, comme responsable des centres de vacances. Il sera ensuite directeur administratif du comité d’établissement de la Snecma. Il n’en oublie pas pour autant le Secours populaire, pour lequel il ne cessera de militer. Aujourd’hui à la retraite, c’est en toute logique que les bénévoles lui deman-dent de reprendre la tête de l’association et il devient secrétaire général en octobre dernier.

Aujourd’hui, Fabrice Bernardi souhaite développer les actions culturelles, en donnant notamment la possibilité à des familles d’assister à des pièces de théâtre, de visiter des musées…

ErRatum agents points Les agents points école ne sont pas employés par la mairie de Gennevilliers, comme nous l’indiquions dans le dernier numéro de la Lettre des Grésillons. Ils sont salariés de l’association Intervalle basée sur le quartier des Grésillons.

La mission de cette association est de recruter des personnes spécialisées en petite manutention et en conditionnement. Toutes nos excuses pour cette malencontreuse erreur.

« J’étudie tous les dossiers pour 

m’informer des projets passés 

et en cours. »

Secours populaire français 18, rue François-Kovak. Tél : 01 40 86 22 48www.secourspopulaire.fr

À propos de la ligne 13. Dans le cadre de la concertation publique sur le projet de désaturation de la ligne 13 organisée par le STIF, une réunion publique avait lieu en mairie le 19 janvier. Avec près de 600 000 Voyageurs chaque jour, la ligne 13 est la plus saturée du réseau RATP. Elus et comité des usagers contestent la proposition de la RATP de prolongation de la ligne 14 car elle ne changera rien au problème sur la ligne 13. Ils militent pour le déboublement de la 13 à Saint-Lazare. Exposition visible jusqu’au 20 février à l’Espace des Grésillons, 28, rue Paul Vaillant Couturier.

l’on recherche un chef de projets pour l’antenne des Grésillons. Un emploi qui correspond à son profil et à ses projets professionnels.

Elle a en effet suivi des études de géographie et d’aménagement du territoire à l’université de Rouen. Et pour compléter sa formation, elle entreprend alors des études en psychologie sociale à Paris où elle réside depuis. Aujourd’hui, la nouvelle chef de projets s’atèle à une étude diagnostic portant sur les besoins et les manques des quartiers afin d’envisager les priorités de travail. « J’étudie tous  les  dossiers, dit-elle, pour m’informer  des  projets  passés et  en  cours ». Sa priorité ? « Me faire  connaître  des  habitants  des Grésillons  le  plus  rapidement possible ! » ¶

Nathalie Effoudou

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nos dents pour vérifier si on avait des caries. Moi, je n’ai pas eu peur, car elle ne nous fait pas de soins. C’est juste une observation. Après, elle remplit une fiche pour informer nos parents si on doit aller chez un dentiste ou si nos dents vont bien ».

Myriam : « Il faut se brosser les dents pour ne pas avoir de caries. Les microbes creusent la dent et font des caries. Il faut se brosser les dents après chaque repas. Le sucre, c’est l’ennemi des dents car il rend plus fort les microbes. Si la dent est trop cariée quand on est enfant, cela peut empêcher la dent adulte de pousser, elle peut avoir du mal à se former et être jaune ».

Les voitures se garent n’importe où !

Coup de gueule

Halte aux caries ! Depuis décembre dernier, Inès

Cazaux, étudiante dentiste en dernière année, intervient

chaque mercredi à la Maison de l’enfance pour un dépistage dentaire auprès de tous les enfants. Objectif : prévenir les problèmes bucco-dentaires chez les enfants et mettre en place le brossage des dents au centre chaque mercredi et jours de vacances scolaires. Témoignages des enfants, recueillis par les enfants.

Soumeya : « Inès nous a expliqué, par petits groupes, comment bien se brosser les dents. Elle a utilisé un film et nous a fait des démonstrations sur une bouche en plastique, avec une brosse à dents géante. Il faut toujours se brosser les dents du bas vers le haut, dix fois de suite, sur toutes les dents, devant et derrière. Après, chacun notre tour, elle a observé nos dents ».

Jessie : « Pour le dépistage, elle nous a installés un par un sur un vrai fauteuil de dentiste, pliant, où une lumière est accrochée. Avec deux outils, dont un miroir, elle a observé

Lorsque les Grésillons fournissaient les Halles

Le nom du quartier des Grésillons vient de la francisque (dialecte des francs) « grésien » qui désigne des

terres pauvres, caillouteuses et sablon-neuses impropres à la culture. En 1869, la ville de Paris eût à résoudre un grave problème d’épidémies provoquées par les eaux usées des égouts de la capitale. Des ingé-nieurs eurent donc l’idée de transformer ce fléau parisien (autrement dit s’en débarrasser) en source de richesse en utilisant les eaux d’égouts pour fertiliser les épandages, après fil-tration, le territoire de la banlieue nord-ouest et des Grésillons en particulier.

En 1873, la municipalité de Gennevilliers auto-risera donc la pose de canalisations sur les che-mins communaux (49 km de conduits, 809 bouches de distribution). Il est d’ailleurs permis de penser que le tracé de bon nombre de rues des Grésillons dites « en barreaux d’échelle » a for-tement été influencé par celui des chemins de circulation dans les champs d’épandage.

Ces travaux seront menés sous la conduite de l’ingénieur Durand-Claye dont la statue a long-temps orné le centre de la place Voltaire (et qui mériterait, pourquoi pas, de trouver refuge aux

Grésillons où il a parti-culièrement œuvré). C’est ainsi que sur 1 300 hectares, un grand nombre de maraîchers s’installèrent pour y développer une culture in-tensive de légumes (et y faire fortune). Ils s’éta-bliront une solide réputation qui fera dire que « nulle part nous n’avons vu et ne pensons pas qu’il existe une  culture plus belle, plus  riche, une végéta-tion  plus  luxuriante » (Roque de Fillol, député-maire de Puteaux en 1880).

D’ailleurs, ils se verront décerner une récom-pense du ministre de l’Agriculture. La produc-tion atteindra même jusqu’à 60 000 kg à l’hec-tare en 1874. En quelques années, Gennevilliers et les Grésillons en particulier devient l’un des grands fournisseurs des halles de Paris et s’ins-crit dans les tous premiers rangs de la culture de

« fabuleux poireaux » (de très grande réputation), de choux énormes, céleris, artichauts, etc. Comme quoi le bonheur des uns peut parfois faire aussi le bonheur des autres… ¶

Guy Leprieur et Eric Chayot

Maison de l’Enfance

Nina : « Inès nous a montré comment était faite une dent. A l’intérieur, il y a des nerfs et des veines où le sang circule. Autour, c’est de l’émail. Nous avons aussi vu des dents cariées.

S’il y a une petite carie sur l’émail, cela ne fait pas mal. Donc, on ne sait pas qu’il y a une carie. Si la carie entre dans la deuxième couche, là, ça fait un peu mal. Le pire, c’est quand ça touche le nerf. Et là, ça fait très mal et la dent est toute noire ! »

En conclusion : On perd les dents de lait jusqu’à 11 – 12 ans, et après on a nos dents d’adulte. Il faut aller une fois par an chez le dentiste quand on est enfant, c’est très important pour prévenir les caries, et c’est pareil pour les adultes. Le brossage, c’est matin, midi et soir après chaque repas et lorsqu’on mange du sucre. ¶

Rue Rossignol-Dubost, à proximité de l’avenue Laurent Cély et rue Nazet, à côté du parking du 115, les voitures se garent à des endroits réservés aux piétons, depuis longtemps déjà. Et tout cela

alors que la ville a signé une charte handicap, sans parler des nombreux piétons adultes et enfants qui y passent !

Le saviez-vous ?

 La bibliothèque Robert-Doisneau propose trois cafés 

polars. L’un avait lieu en novembre, l’autre le 12 février. 

Prochain rendez-vous, le 16 avril 2010. 

Il est américain, scandinave, féminin, historique, noir… Le polar se décline sous tous les genres. Longtemps relégué

au rang de littérature de gare, entendez sous-littérature, il suscite aujourd’hui de véritables passions. Depuis plus d’un demi-siècle, il ne cesse de témoigner, à sa manière, de l’évolution de notre société. C’est le reflet contemporain le plus fidèle de l’actualité.

Avec plus de 75 collections aujourd’hui, 80 titres par mois, le roman policier représente l’une des littératures les plus engageantes pour les auteurs et pour les lecteurs de maintenant. En toute logique, les cafés polars connaissent un réel succès. La bibliothèque Robert-Doisneau se devait de le proposer à ses lecteurs. En novembre, le premier du genre a rencontré un vrai engouement. Un second avait lieu le 12 février. Et pour ceux qui auraient loupé le rendez-vous, le 16 avril, le conférencier Christophe Dupuis reviendra avec l’une de ses sélections. L’homme, spécialiste en la question, tient une librairie près de Bordeaux et a fondé une association,

L’Ours polar, qui œuvre pour promouvoir la littérature policière. La bibliothèque lui a donné carte blanche dans le choix des auteurs qu’il présente. « Tout le monde vient, tous  les  âges  confondus, dit Christophe Dupuis. Le but du  jeu,  c’est de discuter avec 

les  gens,  soit  autour  d’un  thème  défini,  soit sur  les  nouveautés.  L’ambiance  est  toujours décontractée,  conviviale ». Et parler polar, ce passionné adore. Cela tombe bien. ¶

Nadège Dubessay

Le collège Edouard Vaillant organise dans le cadre du dispositif « École ouverte aux adultes non francophones » des cours de communication orale.

Ces cours sont entièrement gratuits et destinés aux parents parlant peu ou mal le français dont les enfants sont scolarisés

au collège. Cette condition n’est pas pour autant obligatoire. Il suffit de s’inscrire auprès du collège. Il s’agit d’apprendre et d’acquérir les bases linguistiques indispensables à la communication. L’enseignement dispensé s’organise autour de problématiques très concrètes comme le fonctionnement de notre système éducatif ou de notre vie politique. Le suivi des élèves est privilégié : qu’est-ce qu’un cahier de textes, de correspondance, qu’est-ce qu’un conseiller principal d’éducation, un principal, quelle est leur

Bondo. (3 à 8 ans).Un jeu d’adresse dans lequel vous devrez ai-der le Maharaja à ins-taller tous ses acces-soires sur le dos d’un éléphant articulé.

Caroline la chenille. (3 à 8 ans). Aidez Caroline la che-nille à retrouver les bons objets de couleurs. Comme récompense, ga-gnez des feuilles à donner à la che-nille.

Folix. (8 à 99 ans). Folix est un jeu de mémoire basé sur les multiplications. Retrouvez la bonne paire de pions formant le résultat noté sur l’une des deux cartes au centre et c’est gagné !

Jaipur. (8 à 99 ans).Vous êtes au marché de Jaipur et vous devez faire des achats, du troc et des ventes pour essayer d’être le plus riche des deux joueurs en fin de partie.

coup de chapeau

découverte

Sélections de polars présentés lors du café polar de février. ¶

tourner la page

Underworld de James Ellroy. Traduit de l’américain. Rivages, 201024 février 1964, 7 h 16 du matin, à Los Angeles, un fourgon blindé de la Wells Fargo est attaqué. Quatre convoyeurs sont abattus. Trois braqueurs sont morts. Le quatrième a pris la fuite en emportant seize sacs de billets de banque et quatorze mallettes remplies d’émeraudes… Sur ce braquage, débute le dernier volet de la trilogie après American Tabloïd et American Death Trip.

Le seigneur d’Anvers de Vincent CrouzetFlammarion, 2009Lors d’un gala où la star Maud O’Kelly porte une de ses pierres, le diamantaire, Sacha Bronstein, appelé seigneur d’Anvers, est accusé de trafic de diamants avec le Congo et l’Afrique du Sud. De plus, les pierres que lui envoie le nouveau tsar tombent entre les mains d’une joueuse de poker, Piper Mazal. Les services secrets menacent la vie de ses enfants alors qu’il devient aveugle.

La Patrouille de l’aubede Don Winslow. Traduit de l’américain. Ed. du Masque, 2010.Boone Daniels est fou de surf mais aussi détective privé. La défenestration d’une strip-teaseuse va lui permettre de mettre à jour un trafic de très jeunes clandestins mexicains dans l’arrière-pays, au moment où l’on annonce la plus grosse houle jamais vue sur la plage de San Diego…

À bout de course ! de Richard Stark. Éd. Rivages. Traduit de l’américain.Parker a rejoint à Cincinnati une équipe de six hommes qui espèrent s’emparer d’un stock d’or pour prothèse dentaires. Mais le jour de l’opération, rien ne va. L’un d’entre eux porte un micro, l’initiateur du projet est bien trop nerveux, un chasseur de primes et la police interviennent.

Le polar, parlons-en

fonction ? Comment comprendre et suivre l’emploi du temps de son enfant ? Les grands principes de notre système politique sont aussi étudiés de manière à donner des repères. Les principes fondateurs ainsi que les différents symboles de notre République issus de la Révolution de 1789 sont étudiés et travaillés oralement. Qu’est-ce qu’un Etat laïque ? Quelle est la signification du drapeau ? De Marie-Anne (ou Marianne) dans les mairies ? De notre devise « Liberté, Egalité, Fraternité » ? Quel est le rôle de l’Assemblée nationale, du Sénat, de l’Elysée ? Tout ce travail se fait à partir de supports illustrés permettant d’acquérir et de développer sa maîtrise du langage. L’actualité n’est pas oubliée. Le tremblement de terre en Haïti a donné lieu à des séances de communication orale centrées autour des secours d’urgence et des interventions humanitaires.¶

Bruno Dubief

Cours de communication orale : le mardi et le jeudi de 14 h à 16 h.

La ludothèque : 30 – 40, rue François Kovak, 2e étage. Fermé le lundi et le dimanche. Ouvert tous les mardi, jeudi et vendredi de 16 h à 19 h, le mercredi de 13 h 30 à 18 h 30 et le samedi de 13 h 30 à 18 h. Vacances de Noël : du lundi au vendredi de 13 h 30 à 18 h 30.

Histoire de jouerLa sélection de la ludothèque

La communication orale s’apprend au collège

Sportifs sur les planches

Comment trouvez-vous votre journal ? Qu’aimeriez-vous y voir figurer ? Toutes vos suggestions sont les bienvenues.

Contactez-nous au : 01 40 85 60 [email protected]

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Être parent, ça s’apprendEt vous, qu'en pensez-vous ?

Dans le cadre du partenariat entre le théâtre de Gennevilliers et le Centre Pompidou et de la reprise du spectacle « Surface de réparation », le théâtre recherche des jeunes gens entre 16 et 19 ans pratiquant un sport régulier pour participer à des ateliers multisports avec

une dimension chorégraphique et vidéographique. Ateliers animés par le chorégraphe Rachid Ouramdane entre février et juin avec un spectacle prévu en juin au centre Pompidou. Contacts : [email protected] ou au 01 41 32 26 27.

Installé à Gennevilliers depuis 51 ans, Pierre Paradells est originaire de Valence (Espagne). Il a fait ses études au collège Pasteur puis au lycée technique, à l’époque avenue Chandon. Après une formation d’ajusteur, dessinateur en mécanique et en bâtiment, il passe un diplôme de peintre et de formateur. Il rachète ensuite le garage de son beau-père en 1989.

Il participe aussi au Téléthon, aux Journées du patrimoine, et, avoue-t-il, il apprécie les guinguettes. ¶

Eric Chayot et Esther Serrano

la vitrine

20, rue Nazet

tél 01 47 33 10 71

Nous avons ici tous les types de clientèles.

Vous avez dû apercevoir au moins une fois le superbe Trike. Pour les connaisseurs, ce cycle

à moteur auxiliaire a été conçu à l’origine pour les anciens du Vietnam. Il trône dans le garage de Pierre Paradells, au 20 de la rue Nazet.

L’homme est un passionné. Il restaure les vieilles voitures, celles dont on ne peut se débarrasser. Pour les sièges de ces belles, il travaille en partenariat avec un sellier de Gennevilliers. Mais sa principale activité reste la carrosserie, la tôlerie et la peinture. Il est aidé par un ouvrier-tôlier.

« Le  bouche  à  oreille  fonctionne  bien, dit-il. Nous avons ici tous les types de clientèles : des employés de la mairie, des entreprises du coin comme  la  Secan,  Tokay,  Transpalux,  Car Grip. Mais aussi des particuliers, anonymes ou pas, comme Philipe Candeloro ». D’autres célébrités ont également confié leurs quatre roues aux mains expertes du garagiste des Grésillons comme Luc Besson, quand il vient dans le coin pour le travail, et Demis Roussos.

Le garagiste Pierre Paradells se passionne pour la restauration 

des voitures anciennes. 

Il ressuscite les carcasses

L’antenne des Grésillons vous invite à participer aux actions qu’elle met en place dans le cadre du soutien à la fonction parentale (relation avec son enfant, place et rôle de chacun au sein de la famille, quelle place pour l’autre parent, les relais avec l’école…). Pour cela, l’antenne propose d’échanger entre parents sur votre quotidien, trouver des réponses à vos questions en vous appuyant sur l’expérience d’autres parents.

Ce groupe de parole « entre parents » se réunit le deuxième samedi du mois à l’espace des Grésillons

(auditorium de la bibliothèque) de 9 h à 11 h et avec l’intervention de l’Ecole des parents et des éducateurs.

Prochains rendez-vous : samedis 13 mars, 10 avril, 29 mai. La communication non violente au sein de la famille.

Les sorties culturelles. Mêlant découverte et plaisir d’être ensemble, ces sorties en petit collectif favorisent l’échange entre les parents et enfants.

Les actions communes. • Des permanences mensuelles dans les écoles maternelles du quartier. Dès le mois de mars, un espace de convivialité sera proposé aux parents de 16h à 18h30 pour leur permettre de se rencontrer, échanger et s’informer sur la vie de l’école et du quartier. • Des conférences débats dans les écoles ; Les parents sont invités à participer à une rencontre dans l’une des cinq écoles du quartier sur des thèmes tels que le sommeil, sens et finalités de l’école, la rentrée, l’orientation… • Pour favoriser l’accès à l’information, des stands aux sorties des écoles, des expositions sur des thèmes liés à la prévention sont organisées dans le hall de l’espace des Grésillons ponctuellement.

Ces actions sont mises en partenariat avec les écoles du quartier, les assistantes scolaires de parents d’élèves, la ludothèque, les ateliers sociolinguistiques.

Pour tous renseignements : Delphine Parmentier, référente parentalité. Antenne des Grésillons. 1er étage. Lundi au jeudi de 9h à 12h, 13h30 à 18h. Vendredi de 9h à 12h, 13h30 à 16h30. Tél : 01 40 85 60 43 ou 06 29 14 80 56.

Et les sorties :

Mercredi 3 mars. Parc de la Villette.

Matin : atelier parent-enfant « dans ma

famille tu viendras » ou comment parler

des sentiments au sein de la famille.

À partir de 4 ans. 14h30 : film à la Géode.

« Le grand voyage d’Ibn Battuta ».

Tarif unique : 6 euros au lieu de 13.

Inscription à l’antenne des Grésillons.

Samedi 17 avril. 24e festival de cerfs

volants à Berck plage. Vous pourrez venir

fabriquer votre cerf-volant lors d’ateliers

de fabrication les samedis 27 mars,

3 et 10 avril de 14h à 16h à l’espace des

Grésillons. Tarifs : adulte 6 euros. Enfant de moins de

12 ans : 3 euros. Inscription : mardi 23 mars de 18h

à 19h30 à l’antenne des Grésillons.

Le club des 11/14 Thomas Bessot propose durant les vacances : Tous les matins du 22 au 24 février :

un stage de bande dessinée.

Lundi 22 : tennis et base-ball l’après-midi.

Mardi 23 : visite du palais de la Découverte pour les 11/12 ans.

Mercredi 24 : journée découverte du Brésil avec une soirée à la clé.

Tous les matins du 1er au 5 mars :ateliers arts plastiques.

Lundi 1er mars : sortie à la piscine.

Mardi 2 : atelier découverte à la Cité des sciences.

Mercredi 3 : activités boxe et patinoire.

Jeudi 4 : équitation et plongée.

Vendredi 5 : fête de fin de vacances.

Contact : Gilles Couture 56 bis, rue Henri Barbusse. Tél : 01 47 92 02 78 ou 06 11 07 05 02.