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> Dossier Un pôle clinique de cardio-gériatrie > Portrait Nelly Bourdillon Profession, aide-soignante > Formation Professionnelle Le point avec Elise Alenda, responsable du personnel Les Sources de demain… Clinique Médicale Les Sources Avenue des Roses 10, C. Pietruschi 06105 Nice Cedex 2 le magazine d’information de la clinique

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> Dossier Un pôle clinique de cardio-gériatrie

> Portrait Nelly Bourdillon Profession, aide-soignante

> Formation Professionnelle Le point avec Elise Alenda, responsable du personnel

Les Sourcesde demain…

Clinique MédicaleLes Sources

Avenue des Roses10, C. Pietruschi

06105 Nice Cedex 2

le magazine d’information de la clinique

Page 2: Les Sources de demain…hpgs.fr/les-sources/web/images/LesSourcesN1.pdf · 2010. 2. 23. · tre d’humaniser l’unité de soins de longue durée, et notamment de répondre aux normes

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Il y a 24 ans, dans le cadre d’une politique d’action sociale dont l’objectif était d’apporter à leurs ressortissants âgés une prise en charge sanitaire et médico-sociale de qualité, les institutions AGIRC-ARRCO ont décidé de créer la Clinique Médicale Les Sources à Nice. C’était une initiative innovante à une époque où la gériatrie n’existait pas encore en tant que spécialité à part entière.

Vingt ans plus tard, la notion d’accueil reste, bien sûr, essentielle,

tant au niveau administratif qu’au niveau médical, mais la qualité est devenue l’autre grande priorité. Elle doit rester le maître-mot au sein de notre établissement, tant sur le plan des services que de la qualité des soins et de la prévention des risques, plaçant le patient au cœur de notre action.

Les investissements futurs seront dédiés à la modernisation de ce

complexe et au développement du lien social. Nous avons obtenu, depuis des années, des résultats plus que probants grâce à la mobilisation et au professionnalisme sans faille de l’ensemble de nos équipes. Notre réussite, c’est d’abord à nos personnels que nous la devons, et c’est avec eux que nous continuerons à poursuivre ces missions qui font la spécificité et la force de la Clinique Les Sources.

Le mot du Président

4 | Travaux Les Sources de demain

5 | Dossier Un pôle clinique de cardio-gériatrie

8 | Qualité et Sécurité La sécurité sanitaire

8 | Rencontre avec Christiane Aubert Responsable de la gestion des risques

9 | Communication et culture 10 | Portrait

Profession, Aide soignante

12 | Formation professionnelle Le point avec Elise Alenda, responsable du personnel

14 | La certification en pratique

15 | Informatique Un projet ambitieux

16 | Droits et informations du patient La réanimation chez la personne âgée Entretien avec le Dr Eliane Gouteix médecin chef du département réanimation-surveillance continue et Présidente du Clin

18 | Droits et informations du patient Réglementation - système de veille - évaluation

19 | Soins Plaies et escarres, une problématique récurrente chez les personnes âgées alitées

20 | Actualité - En bref

Noël Bonche

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En 2007, nous avons mis de nombreux projets sur les rails. Ainsi, nous avons lancé un programme de rénovation et de modernisation des services et ouvert un pôle de cardio-gériatrie. Nous avons obtenu la labellisation de notre centre mémoire, nous nous sommes impliqués dans les différents programmes régionaux de santé publique : lutte contre le tabagisme, traitement de la douleur, prise en charge de la nutrition en unités de soins de longue durée, traitement des plaies chroniques compliquées et escarres, etc.

L’année 2008 sera, elle aussi, riche en événements grâce à un projet d’établissement ambitieux qui sera adressé prochainement à notre tutelle. La poursuite des travaux de restructuration, avec le développement d’orientations médicales de référence, et la modernisation des unités de médecine et du département de réanimation et surveillance continue font bien sûr partie de nos priorités. D’autres grands chantiers seront entrepris : ils concernent notamment notre système informatique qui a grand besoin d’être modernisé. C’est un dossier très lourd, mais aussi un enjeu médical et managérial important, car il va permettre à notre établissement une meilleure gestion de toutes ses activités.

Nous allons aussi nous préparer à la certification : l’auto-évaluation devra être terminée avant novembre 2008. Elle va mobiliser l’ensemble des personnels. La visite des experts de la Haute Autorité de Santé est prévue en février 2009. Cette nouvelle procédure va permettre d’évaluer nos pratiques pour tout ce qui concerne la qualité et la sécurité des soins délivrés aux patients. Nous devons toujours rester dans cet objectif, et donc, être en permanence dans une démarche d’amélioration continue et volontaire de la qualité. Il faut que cela devienne naturel pour tous les acteurs de notre établissement.

Notre priorité est aussi d’adapter l’offre de soins aux besoins de la population âgée du territoire, et la Clinique Les Sources ne manque pas d’atouts pour y parvenir. Avec plus d’un quart de siècle d’expérience gériatrique, nous avons développé une expertise et un savoir-faire dans notre domaine que beaucoup reconnaissent dans la région. Adapter l’offre de soins à la personne âgée, c’est s’intéresser à la personne dans sa globalité. Ce qui reste néanmoins important,

ce n’est pas le fait de vivre longtemps mais de « bien vieillir », en bonne santé avec une autonomie conservée. Et pour cela, il faut certes apporter à la personne âgée hospitalisée les meilleurs soins, mais aussi un environnement accueillant, rassurant qui reste aussi ouvert sur l’extérieur. L’hospitalisation d’une personne âgée ne doit pas être synonyme de rupture avec sa vie antérieure. C’est pourquoi la culture occupe désormais une place à part entière au sein de notre établissement.

Nous avons fait le pari d’un établissement sécurisant et humain. Nous sommes, aujourd’hui, bien engagés dans cette dynamique. Et c’est grâce au professionnalisme, à la vigilance et à l’implication de tous les personnels de la Clinique et à nos partenaires extérieurs que nous atteindrons ces objectifs.

éditorial

Notre priorité : assurer notre rôle de référent dans le domaine de la gériatrie en réponse aux besoins de la population âgée du territoire

par le Dr E.H. Benmansour, directeur général

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La Clinique Médicale Les Sources s’est engagée dans un ambitieux programme de modernisation, de restructuration et de réorganisation des services, dans le cadre de son projet d’établissement. Objectifs : assurer le meilleur accueil à la personne âgée aussi bien en termes de confort, de fonctionnalité, que de qualité et de sécurité des soins, tout en améliorant également les conditions de travail des professionnels de santé.Les travaux ont démarré fin 2007 ; ils seront réalisés en deux phases pour un coût total estimé à 18 millions d’euros, auxquels se rajoutent 2,2 millions d’euros pour des travaux d’amélioration dans le cadre de la Haute Qualité Environnementale.La première tranche (13 millions d’euros) est desti-née à la rénovation complète des deux unités de médecine interne gériatrique, le département de réanimation-surveillance continue et les deux unités de soins de suite et de réadaptation. Entrent aussi dans cette phase la restructuration des locaux pour le centre neuro-psycho-gériatrique, l’Institut Régio-nal d’Information et de Prévention de la Sénescence

(IRIPS), le service informatique ainsi que le transfert du reposoir. Cette première tranche du chantier de-vrait se terminer fin octobre 2009. La deuxième tran-che des travaux, d’un coût estimé à 5,2 millions d’euros, devrait permet-tre d’humaniser l’unité de soins de longue durée, et notamment de répondre aux normes obligeant à la création d’un maximum de chambres particulières. Cette unité sera par ailleurs dotée d’espaces d’ani-mation et d’un accueil de jour de dix places pour des malades « Alzheimer légers » et troubles appa-rentés. La livraison est prévue à l’automne 2010.

Les Sources de demain

Le mot du directeur général

« Ces travaux vont nous permettre, à terme, d’offrir à nos patients et à leurs familles, un cadre cohérent, moderne et confortable pour répondre au mieux à leurs besoins et à nos objectifs d’amélioration continue de la qualité et de l’accueil. Nous les réalisons tout en poursuivant l’accueil dans les meilleures conditions de qualité et de sécurité possibles. La Clinique se rénove pour ses patients et pour ses personnels, auxquels elle veut offrir un cadre de soins, de vie et de travail moderne et confortable. D’avance, nous nous excusons pour tous les désagréments occasionnés par ces travaux. »

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RLes maladies cardiovasculaires représentent la première cause de mortalité chez les plus de 65 ans. Leur prise en charge est donc un véritable enjeu de santé publique, au même titre que la maladie d’Alzheimer.Ces pathologies occupent une place grandissante dans la pratique médicale quotidienne, et la spécificité de cette population, en augmentation constante dans la région niçoise, justifiait la mise en place d’un dispositif adapté. La Clinique Les Sources a donc décidé de développer un Pôle Clinique de Cardio-Gériatrie. Il est placé sous la responsabilité de deux médecins cardio-gériatres, les Docteurs J.-J. W. Chatelier et J.-J. Domerego, ainsi que du Dr A.-M. Barisic, qui travaillent en relation avec l’ensemble des médecins de l’établissement. La prise en charge optimisée des affections cardiovasculaires du sujet âgé est l’axe prioritaire de ce pôle. « On s’est en effet aperçu, lors du dernier congrès de cardiologie, que l’on avait

Un pôle clinique de cardio-gériatriePremière cause de mortalité chez les plus de 65 ans, les maladies cardiovasculaires sont un véritable enjeu de santé publique. En réponse à cette problématique, la Clinique Les Sources a développé un Pôle Clinique de Cardio-Gériatrie (PCCG).

Le rôle des cardio-gériatres, responsables du pôle

L’équipe responsable du pôle veille à l’harmonisation des protocoles de prise en charge des traitements et à leur suivi.Ils ont un rôle d’experts référents et d’animateurs du projet cardiologique pour : > l’organisation régulière de réunions de formation

médicale et de rencontres avec les professionnels de santé ;

> la mise au point des méthodes de travail et l’élaboration d’outils pratiques (lettres type au médecin traitant, fiches pratiques, chemins cliniques, ordonnances type, etc) ;

> l’animation des staffs et de discussions de dossiers cliniques ;

> l’initiation de projets novateurs interdisciplinaires, intra et hors établissements (télémédecine, cercles de qualité...) ;

> la participation à des réseaux existants ou l’intégration dans des réseaux naissants (réseaux gériatriques ou dédiés à la prise en charge de l’insuffisance cardiaque).

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tendance à sous-traiter la personne âgée sur le plan des maladies cardio-vasculaires, principalement à cause de l’âge. Notre objectif est justement d’optimiser cette prise en charge et de faire en sorte que les patients âgés, qui présentent des pathologies aigües ou chroniques, soient d’emblée pris en charge dans de bons circuits pour éviter des hospitalisations itératives », résument les Drs Chatelier et Domerego.

On sait, en effet, que 50 % des patients âgés en insuffisance cardiaque sont ré-hospitalisés dans les six mois qui suivent, faute d’une prise en charge optimisée.

4 décès sur 10 sont d’origine cardiovasculaire.

Prise en charge personnalisée selon le profil du patient : l’avis des experts

« Plus l’on vieillit et plus l’on survit, plus l’on a aussi de chances de vieillir », rapportent les responsables du Pôle Clinique.Aujourd’hui, à 75 ans, un homme a encore 10 ans à vivre et une femme, 13 ans.A 80 ans, il a encore 7 ans à vivre et la femme, 8 ans.A 85 ans, enfin, l’homme a encore une espérance de vie de 5 ans, la femme de 7 ans. Mais il faut garder à l’esprit que l’on ne traite pas tout le monde de la même manière. Il faut voir la personne dans sa globalité, tenir compte de son état physiologique général, de son état cognitif et adapter la prise en charge en fonction de ces critères avec des optiques différentes pour chacun. Il est évident que l’on sera moins agressif, tant au niveau des actes, des explorations que des thérapeutiques, chez une personne qui a un pronostic de survie très court, que chez un sujet actif à qui l’on va essayer de donner les mêmes chances qu’à un adulte jeune.

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Un plateau technique performant« Dans un établissement gériatrique polyvalent comme le nôtre, ce pôle clinique a pour but essentiel de fédérer les équipes des différents services autour d’un projet commun destiné à optimiser la prise en charge du sujet âgé, et notamment, à harmoniser la mise en place de protocoles adaptés à la population gériatrique, en accord avec les recommandations des sociétés savantes », précisent les spécialistes.Le Pôle Clinique de Cardio-Gériatrie a été inauguré en décembre 2007. Un plateau technique performant, mis à la disposition de l’ensemble des médecins, permet de pratiquer toutes les explorations cardio-vasculaires non invasives (électrocardiogramme, holter cardiaque et holter tensionnel, écho-doppler cardiaque et vasculaire, échocardiographie trans-oesophagienne et électrocardiographie de stress).Ce pôle complète une offre d’hospitalisation déjà très large dans la prise en charge du sujet âgé, qui va de la réanimation-surveillance continue à la médecine gériatrique, de l’hospitalisation de jour

aux soins de suite indifférenciés avec rééducation et balnéothérapie, et enfin, aux soins de longue durée. Très prochainement, sera mise en place une plateforme de réadaptation cardiaque qui permettra de prendre en charge des patients après des hospitalisations pour problème coronaire, insuffisance cardiaque ou suites de chirurgie cardiaque. Ce secteur s’orientera aussi vers le développement de la réadaptation en ambulatoire à distance des hospitalisations.A leur sortie, les patients seront systématiquement réorientés vers leur médecin traitant avec un dossier personnalisé et des conseils thérapeutiques et de prise en charge, ainsi que des fiches de suivi spécifiques.

L’insuffisance cardiaque représente 12 000 nouveaux

cas chaque année ; les deux tiers concernent des patients de plus de 75 ans.

La pathologie est à l’origine de 32 000 décès par an et représente environ 1 % des dépenses totales de santé.

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Suite à l’audit de sécurité sanitaire réalisé en 2006 à la Clinique Les Sources, il ressort que l’établissement maîtrise parfaitement plusieurs domaines. Et notam-ment : la sécurité d’utilisation des produits sanguins labiles et l’hémovigilance ; la sécurité d’utilisation des médicaments ; l’organisation de la lutte contre les infections nosocomiales et la prévention de la maladie de Creutzfeldt-Jakob ; la désinfection des

dispositifs médicaux ; la sécurité anesthésique ou la sécurité incendie et l’hygiène alimentaire.

Cet audit a permis d’engager un plan d’actions priori-taires dans les domaines jugés les plus vulnérables. Ce plan a été inscrit dans le cadre du programme de la Gestion des Risques, des Vigilances et de la Qualité. Parmi ces actions, il faut retenir : une meilleure infor-mation du patient dans tous les domaines, et notam-ment celui de la sécurité d’utilisation des produits et la gestion du risque infectieux ; un renforcement de la sécurité des personnes et des locaux, au travers no-tamment du Document Unique (institué par décret en 2001 et devenu obligatoire depuis novembre 2002 et qui a pour objet « l’évaluation de l’ensemble des ris-ques professionnels pour protéger la santé et assurer la sécurité des travailleurs au sein d’une entreprise) ; la sensibilisation, la formation et l’évaluation dans tous les domaines de risques. La vigilance devant s’exercer de manière continue dans tous les domaines d’activité.

La sécurité sanitaire :points forts et points faibles

Les domaines audités> sécurité d’utilisation des produits et vigilance> gestion du risque infectieux> activité de soins> sécurité des personnes et des locaux> sécurité alimentaire> fluides> gestion des déchets

« La gestion globale et coor-donnée des risques et de la qualité s’impose désormais à tous les établissements de san-

té. Cette politique de prévention/réduction des ris-ques concerne tous les risques, non seulement ceux liés aux activités médicales et de soins, mais aussi les risques professionnels et toutes les catégories de risques non liés aux personnes.« Cette véritable « révolution culturelle » implique un changement profond de nos habitudes de travail et une méthodologie rigoureuse : il faut désormais « raisonner Risques » et promouvoir une culture de sécurité et de vigilance.

« L’objectif est de passer d’une « culture négative de l’erreur » ou de la « faute », à une « culture positive de sécurité » par une approche déculpabilisante et pédagogique de l’organisation, par une responsabilisation et une réactivité des acteurs, et par une plus grande vigilance de chacun.« Pour accompagner et soutenir cette démarche sur le terrain, le Pôle de la Gestion des Risques, des Vigilances et de la Qualité (GRVQ), et notamment sa cellule opérationnelle, est en liaison directe avec les professionnels de santé et les organismes représentatifs du personnel. Cette approche globale et transversale nécessite la mise en place d’actions de formation/sensibilisation de l’ensemble du personnel qui doivent être suivies continuellement.« La gestion globalisée des risques s’intègre dans la démarche continue d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins. C’est une composante majeure de la démarche qualité. Elle en partage les méthodes et les outils : l’objectif étant la qualité des soins rendus aux patients, et la qualité de vie et des conditions de travail de nos équipes ».

Rencontre avecChristiane Aubert,Responsable de la gestion des risques « La sécurité sanitaire est une obligation pour tous les établissements de santé »

La gestion des risques est un processus régulier, continu et coordonné, intégré à l’ensemble de l’organisation qui permet l’identification, le contrôle, l’évaluation des risques et des situations qui ont causé, ou auraient pu causer, des dommages aux patients, visiteurs, personnels et biens.

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Communiquersur quels thèmeset pour quelles attentes ?La réponse de Christiane Aubert : La communication interne doit permettre de promouvoir auprès des personnels les orientations stratégiques de la Clinique valorisant ainsi ses rôle, missions, activités et projets. Elle doit permettre d’instituer une culture d’entreprise. Communiquer, c’est aussi impulser la formation/sensibilisation des professionnels dans la démarche constante d’amélioration par la qualité

et la gestion des risques. Dans le but d’intensifier une culture d’entreprise basée sur la qualité, la prévention et la sécurité.

De même, la politique de communication doit per-mettre de valoriser, auprès des usagers, la structure et ses professionnels en matière de prise en charge globale de la personne âgée, optimisée par une démarche de management.

Elle doit également contribuer à identifier les atten-tes de nos « clients », des acteurs de santé externes, des autorités, et veiller à leur satisfaction. Elle doit renforcer le positionnement de la Clinique dans les réseaux et filières de soins et dans son environne-ment socio-économique.

La politique de communication est un outil précieux qui participe à l’amélioration des relations entre les différents partenaires (institutionnels, médias, public, professionnels de santé). Elle contribue à modifier les mentalités et les comportements dans le domaine de la prise en charge spécifique de la personne âgée, soutenue par le développement de la culture à l’hôpital.

Communication et CultureLa communication a pris une place prépondérante dans nos sociétés. C’est l’un des enjeux stratégiques de la Clinique Les Sources. La communication permet, en effet, de faire connaître les activités de l’Etablissement, de les promouvoir. Elle permet aussi d’identifier les attentes des patients et usagers, les préoccupations des acteurs de santé, professionnels internes et externes, des autorités, et de veiller à la satisfaction de tous.

La culture, symbole de lien social et d’ouverture

Les temps changent. Aujourd’hui, les établissements de soins ne sont plus repliés sur eux-mêmes mais doivent au contraire s’ouvrir de plus en plus vers l’extérieur, devenir une vraie vie dans la ville. La Clinique Les Sources a ainsi de nombreux projets qui s’inscrivent dans cette volonté d’ouverture :Inviter des artistes à se produire sur le site (concerts, représentations théâtrales, chant) ; programmer des expositions temporaires d’artistes et d’élèves des écoles d’art de Nice ; réaliser des enquêtes d’opinion, sondages sur les attentes et motivations (satisfaction des utilisateurs sur les actions culturelles)…

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A 5 ans, la « petite Nelly » rêvait de travailler dans le milieu médical. Elle s’imaginait en blouse blanche, consacrant tous ses efforts aux malades. A 19 ans, BEP sanitaire en poche, Nelly entre comme aide-soignante à la Clinique Les Sources. « Le cadre était agréable, la structure était flambant neuve, on cherchait du personnel et ma formation correspondait aux attentes de cet établissement en plein démarrage ». C’était il y a 25 ans. Nelly est restée. Et ne regrette rien : « je m’y trouve très bien ». Peu à peu, le parcours s’est construit avec constance et application. L’année dernière, elle a obtenu, par la validation des acquis de l’expérience professionnelle, le diplôme national d’aide-soignante, véritable reconnaissance de la qualité de son travail et sésame indispensable aujourd’hui pour exercer cette fonction.Avec les années, le métier a changé. Il y a plus de stress et de contraintes : « on nous a donné de plus en plus d’objectifs. Il faut être partout à la fois, ce qui ne laisse pas toujours le temps d’accéder dans le moindre détail à la demande des patients et d’amener de la qualité dans la relation ». Il y a un peu de regrets dans cette confession ; d’amertume et de frustration aussi. Mais il y a surtout la conscience et l’appréciation d’un métier qui se frotte à la vie, pas forcément côté paillettes : les toilettes, le bassin, la température, la manutention, etc. « On est dans les fonctions de base, ce n’est pas un métier dont l’image est valorisante, en particulier auprès de son entourage » admet Nelly. C’est un métier à éviter si l’on n’aime

pas s’occuper des gens. « Mais jamais je ne me suis dit : qu’est-ce que je fais là ? Même quand j’ai débarqué la première fois à 19 ans. Encore aujourd’hui, quand les patients ont tendance à reporter leur mal sur nous, ou lorsque les familles stressées font preuve d’agressivité, je continue à exercer mon métier avec détermination ».Nelly dit avoir tout de suite trouvé sa place. Elle a su être à l’écoute du patient. « Le relationnel, c’est ce qui me plaît le plus dans ce métier, c’est tellement enrichissant ».Elle a de l’empathie pour les êtres en général et particulièrement du respect pour les personnes âgées. Elle se décrit comme plutôt calme, patiente. Il faut l’être dans ce métier. « Dans un service de gériatrie, peut-être plus qu’ailleurs, tous les prétextes sont bons aux patients pour avoir une présence. Et l’aide-soignante est cette présence », analyse la jeune femme, c’est même un repère très important. Les patients nous parlent plus qu’au médecin et on fait souvent le relais avec lui et les infirmières dès que l’on perçoit quelque chose d’anormal. »Nelly aime cette idée : « si le médecin est là pour rajouter des jours à la vie, une aide-soignante est là pour mettre de la vie dans les jours. »

Les patients sont rassurés de voir une tête connueLa jeune femme a déroulé pratiquement toute sa carrière dans le service de Médecine de la Clinique

Nelly Bourdillon

Quelles sont les activitésd’un(e) aide-soignant(e) ?

Essentiellement des soins de nursing (toilette) et de manutention : Installation de la personne dans le fauteuil et réinstallation dans le lit. L’aide-soignant(e) veille à son confort, à l’entretien de son environnement immédiat et à la réfection des lits.Il (elle) écoute et observe le patient afin de mesurer les paramètres liés à son état de santé. Il (elle) assiste également l’infirmière au moment des soins ; l’aide-soignant(e) prépare les patients pour les examens. Il (elle) participe également à l’entretien des matériels de soin.Il (elle) transmet par oral et par écrit les observations liées à l’état de santé pour maintenir la continuité des soins.L’aide-soignant(e) accueille et informe les personnes et leur entourage (familles) ainsi que les stagiaires en formation.

Profession, aide-soignante

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au A3. Hormis quelques passages, plus ou moins brefs, ici ou là dans l’établissement, pour finalement revenir à ce point de départ. Elle y côtoie toutes les pathologies : cancers, maladie d’Alzheimer, maladies cardiaques et respiratoires, les problèmes urinaires, les problèmes rénaux et les souffrances qui vont avec. Elle essaie d’apaiser les maux du corps autant que les bleus à l’âme.La moyenne d’âge des patients dans le service est de 80 ans. « Les personnes restent entre 8 et 10 jours

en moyenne. Parfois, ça laisse le temps de créer des liens. Certains reviennent régulièrement, ça les rassure alors de voir une tête connue. Et quand des personnes n’ont pas de visites, on essaye, dans la mesure du possible, d’être beaucoup plus présent ». Nelly est une des plus anciennes dans le service, avec la surveillante qui a commencé à la même époque et une infirmière qui est là depuis 20 ans. « L’entente est bonne avec les médecins, la surveillante, les infirmières, et tous mes collègues de façon générale. Or, dans ce métier, l’ambiance au sein de l’équipe est très importante. Alors pourquoi changer ? » L’idée d’aller voir ailleurs, dans un autre établissement, lui a parfois, c’est vrai, traversé l’esprit. Elle a pesé les pour et les contre : les pour l’ont emporté. De loin : l’ancienneté, le cadre, le parking – « un luxe à Nice » -. « Et puis, il y a moins de stress à travailler ici que dans un structure du centre ville ». Quant à devenir un jour infirmière ? Pourquoi pas. « S’il y a une possibilité de prise en charge financière ».

> Arrivée à 7 heures : transmissions entre les équipes de nuit et de jour pour savoir ce qui s’est passé pendant la nuit (entrées, patients agités, hyperthermie...). Consultation du cahier où sont notés les mouvements du jour (entrées et sorties) et les examens afin d’organiser et de planifier le travail.

> 7 h 30 : arrivée des deux autres aide-soignant(e)s du service qui préparent et servent les petit- déjeuners avec l’aide d’un agent hospitalier. Pendant ce temps, Nelly continue les soins aux patients ayant des examens tôt dans la matinée, répond aux sonnettes.

> 8 heures : débarrassage des petit-déjeuners et suivi nutritionnel noté sur les fiches alimentaires.

> 9 heures : transmission des dossiers et échanges d’informations sur les patients avec l’ensemble de l’équipe médicale et paramédicale.

> Entre 9 h 15 et midi : continuité des soins en binôme (toilettes, suivi des patients à jeûn pour leur distribuer les petits-déjeuners).

> Midi : distribution des repas

> 12 h 15 : pause repas de Nelly pendant une heure. Pendant ce temps, les autres A.S. aident aux repas pour les personnes non autonomes, desservent les plateaux et notent les apports alimentaires sur la

feuille de chaque patient. Pauses échelonnées entre les trois aide-soignant(e)s.

> 13 h 15 : retour de Nelly à son poste de travail, préparation du chariot pour les entrées de l’après-midi ; transmissions écrites.

> De 14 heures à 17 heures : Nelly accueille les patients entrant : présentation du livret d’accueil, de l’environnement de la chambre, puis pesée, mesure de la taille, prise de température, analyse d’urine. Dans le même temps, ses collègues continuent les soins : prise de température pour tous les patients, couchage des personnes le désirant, soins d’hygiène pour celles qui le nécessitent.

> A 17 heures : tour auprès de chaque patient afin de les installer pour le dîner ; soins d’hygiène, de prévention des escarres, etc.

> De 18 heures à 18 h 30 : distribution des repas du soir.

> 18 h 15 : départ de Nelly.

> Jusqu’à 20 h 15 : pour les deux autres aides-soignant(e)s, tour dans chaque chambre avec l’infirmière, installation des patients pour la nuit et remise en place du service pour l’arrivée de l’équipe de nuit.

Les visites des familles ont lieude 12 heures à 20 heures.

Une journée avec Nelly Bourdillon

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D’abord, pouvez-vous nous rappeler quelles étaient les orientations retenues pour le plan de formation 2008 ?Elise Alenda : Elles s’articulent autour de 5 axes : droits et informations du patient ; dossier patient et gestion du système d’information ; organisation de la prise en charge et gestion des fonctions logisti-ques ; management des équipes et gestion des Res-sources Humaines ; qualité et prévention des risques et vigilances sanitaires.

Comment organisez-vous ces formations ?Qui les assure ?Elise Alenda : Ces formations sont assurées soit par des prestataires à l’extérieur de l’établissement, soit dispensées en interne par un formateur externe, soit encore en interne par des professionnels de la Clinique. Ces heures de formation collectives ou individuelles sont considérées comme du travail ef-fectif et donc rémunérées ou récupérées. Concer-nant la formation médicale continue réservée aux médecins, nous avons conclu un partenariat avec le bureau des affaires médicales du CHU de Nice pour permettre à nos médecins de bénéficier des sessions de formation du CHU de Nice.

A qui s’adressent ces formations ?Elise Alenda : Elles s’adressent à toutes les catégo-ries de personnels. Certaines sont spécifiques aux soignants, au personnel administratif ou aux méde-cins, d’autres sont communes à plusieurs publics. Dans tous les cas, l’objectif de la formation s’inscrit dans une logique de gestion du personnel, centrée sur l’emploi, l’adaptation au poste de travail et le développement des compétences.

Quelles sont par exemple les thématiques communes aux soignants et aux médecins ?Elise Alenda : Soins palliatifs et accompagnement de fin de vie, patient Alzheimer, soins d’urgence, traitement des plaies et cicatrisations, troubles du

comportement, etc ; ces formations, communes aux soignants et aux médecins, regroupent tout ce qui participe à une amélioration de la prise en char-ge de nos patients.

Revenons aux formations plus spécifiques :quelles sont-elles pour les soignants ?Elise Alenda : Elles portent sur les soins apportés aux patients, sur le rôle et la fonction des soignants ; les gestes et postures ; la prévention du risque infec-tieux ; la fonction des aides soignants en gériatrie ; la formation des infirmières diplômées d’état sur le dossier informatisé du patient.

Formation professionnelle

En 2008, la Cinique Les Sources a engagé un programme de formation professionnelle pour l’ensemble de son personnel dans la continuité du plan pluriannuel défini pour la période 2005-2007 en fonction des orientations du projet d’établissement 2008-2012. Ce plan de formation est réparti en trois catégories d’actions qui doivent répondre aux besoins, aux orientations et spécificités propres à l’établissement. Les explications d’Elise Alenda, responsable du personnel.

Le point avec Elise Alenda, responsable du personnel

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NCertaines formations sont liées à l’évolution des emplois ou participent au maintien dans l’emploi. Concrètement qu’est-ce que cela signifie ?Elise Alenda : Les métiers évoluent, les technologies aussi, de même que l’organisation au sein d’un ser-vice ou d’une unité de soins ; les attentes des pa-tients ou de leur famille changent et demandent davantage de professionnalisme et de rigueur. Il faut donc en permanence être prêt à répondre aux nouveaux besoins, aux nouvelles normes, à la légis-lation. C’est pourquoi nous avons mis en place des stages collectifs d’approfondissement et de perfec-tionnement des connaissances. Le but est aussi de valoriser le travail de nos professionnels.

La démarche qualité tient une place prépondé-rante dans les établissements de soins. Quels types de formation sont proposés dans ce domaine et à qui s’adressent-elles ?Elise Alenda : L’évaluation des pratiques profession-nelles est une démarche prioritaire et essentielle. En vue de la certification, les besoins en formation sont importants et doivent répondre aux attentes du per-sonnel et de la Direction Générale qui met tout en oeuvre pour accompagner les équipes dans cette démarche. L’hygiène tient également une place prépondérante dans le cadre de cette démarche qualité. Avec l’équipe du CLIN (Comité de lutte contre les Infections Nosocomiales) et l’EOHH (Equi-pe Opérationnelle d’Hygiène Hospitalière), nous avons lancé des actions de formation auprès de l’ensemble de nos personnels. Parmi celles-ci, nous poursuivons la formation annuelle de l’hygiène en cuisine qui s’adresse aux personnels de cuisine, aux diététiciennes et aux aides-soignant(e)s.

En dehors de la formation collective, qui peut pré-tendre à la formation individuelle ?Elise Alenda : Tout salarié peut prétendre à une for-mation individuelle ; le congé individuel de forma-tion est un droit pour tout salarié bénéficiant d’au moins 24 mois d’ancienneté, dont au moins 12 au sein de l’établissement. La durée de ce congé ne peut excéder un an lors d’un stage continu à temps plein, ou 1200 heures lors de stages discontinus ou à temps partiel sur un cycle de formation. Ces ac-tions doivent permettre aux salariés d’accéder à un niveau supérieur de qualification, de changer d’ac-tivité ou de profession ou de s’ouvrir plus largement à la culture ou à la vie sociale. Ce congé nécessite l’autorisation de la direction.Le droit individuel de formation (DIF) a été institué par la loi du 4 mai 2004 et donne à chaque sala-rié, un capital de 20 heures par an de formation qui sont capitalisées sur 6 ans à hauteur de 120 heures de formation. Ce droit est acquis pour les salariés en contrat à durée indéterminée depuis plus d’un an, et les CDD après 4 mois d’ancienneté. La demande de formation est à l’initiative du salarié et nécessite l’accord de la direction.

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Qu’est-ce que la certification ?Succédant à la procédure d’accréditation, mais s’inscrivant dans la même logique, la certification est une procédure d’évaluation, externe à un établissement de soins. Elle est effectuée par des professionnels indépendants de l’établissement et de ses organismes de tutelle. Elle concerne le fonctionnement et les pratiques. Depuis 2001, tous les établissements de santé, publics ou privés, se sont engagés dans une démarche d’accréditation menée sous l’égide de l’ANAES, puis dans une démarche de certification sous la coordination de la Haute Autorité de Santé (HAS).

Comment se passe une procédure de certification et concrètement quels sont ses objectifs ?Elle commence par une phase interne d’auto-évaluation, suivie d’une visite d’experts mandatés par la HAS sur la base du manuel de certification dont les références cou-vrent l’intégralité du fonc-tionnement d’un établise-ment de santé.Le patient est au coeur du processus. L’objectif est de s’assurer de l’amé-lioration continue de la qualité et de la sécurité des soins donnés aux pa-tients et de pérenniser la démarche.

Quand a eu lieu et comment s’est déroulée la première certification ?La phase « d’auto-évaluation » a démarré à la fin du premier trimestre 2004 et s’est terminée fin septembre de la même année. Et nous avons reçu la visite des experts de l’ANAES en novembre. Tous les personnels se sont impliqués dans cette démarche, dans un climat de confiance et de transparence, comme l’ont d’ailleurs souligné les experts.

Quels ont été les résultats de cette certification ?L’établissement a été accrédité sans réserve mais quatre recommandations ont été formulées : la suppression de la retranscription des prescriptions ; la mise en œuvre d’une démarche visant à assurer la prise en charge des besoins spécifiques du patient en fin de vie et la formation des personnels ; la mise en place de l’évaluation des personnels ; et l’initialisation et l’évaluation d’un pogramme de gestion des risques.

Où en êtes-vous aujourd’hui de cette mise en œuvre ?Ces quatre recommandations qui reprenaient des actions d’amélioration identifiées par les groupes d’auto-évaluation, étaient intégrées au projet d’établissement 2004-2008. Ainsi, la suppression de la retranscription des prescriptions par les infirmiers est traitée dans le cadre plus large de l’évolution du logiciel de gestion des soins, avec la mise en place, en 2008, du logiciel Clinicom. S’agissant ensuite de la prise en charge du patient en fin de vie, nous travaillons étroitement avec l’équipe mobile de soins palliatifs dans le cadre d’une convention signée l’année dernière avec le CHU. Le projet d’évaluation des personnels est, par ailleurs, finalisé. Quant à la gestion des risques, elle s’inscrit désormais dans un plan d’actions pluriannuel. Nous avons également créé, en 2006, un pôle spécifique, Gestion des Risques, Vigilances et Qualité (GRVQ), dont tous les acteurs travaillent à la mise en œuvre.

La certification en pratique

Marion Lefevre (à gauche) responsable qualité, remplaceAnnie Caron (à droite), aujourd’hui coordinatrice des soins.

A présent, la Clinique qui a constitué un comité de pilotage pour la préparation de la visite des experts de la HAS en février 2009, doit conduire l’auto-évaluation de ses activités par des groupes de travail pluri-professionnels.

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La réalisation du projet du système d’information, inscrit dans le projet d’établissement 2008-2012, est l’un des enjeux majeurs de la Clinique et va permettre à l’établissement de s’engager dans des évolutions nécessaires. Il devra être opérationnel dans les domaines de l’information médico-économique et de gestion ; de la communication interne et externe, afin d’asseoir l’établissement et d’accroître son attractivité. Il devra également assurer la permanence opérationnelle, la fiabilité et la sécurité de l’ensemble des éléments du système informatique, ainsi que l’accès continu aux informations médicales, économiques et de gestion.

Ce projet s’appuie sur deux grands axes stratégiques complétés par un projet culturel. Le premier axe répond à cinq objectifs, entre autres : parfaire la sécurité en garantissant la continuité du traitement de l’information en toutes circonstances, en luttant contre les malveillances et le risque d’irruption dans le système et en renforçant la conservation et la confidentialité des données ; répondre aux besoins des utilisateurs dans tous les domaines.« Dans cette optique », explique René Ghibaudo, Directeur Adjoint, « l’une des priorités sera ainsi de consolider le système existant par la migration sur CLINICOM pour ce qui concerne principalement les applications touchant à la fonction soin, et sur SANTE.COM pour ce qui concerne la gestion des ressources humaines et le domaine des finances ».« En parrallèle, des actions techniques notamment en matière de réseau et de reprise d’activité viendront conforter la sécurité du système et compléter les avancées significatives déjà réalisées en 2007 ».« Le deuxième axe de ce projet vise à assurer une politique de communication performante autour de ces trois objectifs : s’assurer de relais de communication interne efficaces ; conforter l’image de l’établissement ; et préparer l’avenir, anticiper, prévoir ».

Le projet culturelComposante à part entière du projet du système d’information, le projet culturel complète dans une approche ludique, l’ensemble des actions entreprises dans les domaines les plus divers pour rendre plus agréables les séjours des patients au sein de l’établissement. Il contribue par ailleurs à l’image de la Clinique par un caractère convivial et attractif (cf. page 9 « Communication »).

Un projet ambitieuxpour les années à venir

Audit informatiqueRésultats et plans d’actions

En mai 2006, une société informatique a été mandatée pour réaliser un audit de la structure. Du rapport final, il ressort des axes d’amélioration et des préconisations à engager en priorité :> établir un référentiel technique> rédiger des procédures d’exploitation> renforcer la sauvegarde des données et leur suivi> définir une politique de sécurité et de sauvegarde> améliorer la gestion des licences logiciels et

homogénéiser les licences PC et Serveurs> mettre en place un plan de continuité d’activité> mettre en place un plan de reprise sur incident> améliorer la gestion des éléments de sécurité (antivirus,

correctifs logiciels, maintien du pare-feu...)> améliorer la gestion des contrats de maintenance

(exhaustivité, suivi et archivage)

Ces actions sont programmées dans l’objectif d’un service informatique performant.

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Il existe une loi qui encadre la réanimation du nouveau-né. Qu’en est-il pour les personnes âgées ?Dr Eliane Gouteix : Il n’existe pas de texte spécifique concernant la personne âgée. Les problèmes éthi-

ques sont les mêmes que pour le reste de la population, mais sont confor-tés dans ce sens par la loi Léonetti de 2005 et le décret de 2006 relatif au droit des patients en fin de vie, avec la notion de directives antici-pées établies par le patient dans

le cadre de la limitation et l’arrêt du traitement, et, pour les méde-cins, l’abstention de toute obsti-nation déraisonnable dans ce contexte-là.

Quelle est la spécificité de la réanimation chez la personne âgée ?

Dr E. G : Notre expérience dans la réanimation du sujet est ba-sée sur le fait que 90 % des pa-tients pris en charge dans notre service ont plus de 75 ans et,

pour l’année 2007, l’âge moyen est de 80 ans. Nous pouvons tou-tefois souligner que : le facteur temps est primordial dans la prise en charge en urgence d’une défaillance poly-viscérale chez le sujet âgé en limitant les com-

plications et les décès ; l’interro-gatoire doit être « policé » dans la recherche des antécédents, des

thérapeutiques en cours, mais surtout dans la connaissance

de la qualité de vie, l’espérance de vie et les désirs du patient s’ils sont exprimés ; les particularités à sou-ligner chez les sujets âgés sont les problè-mes d’abord veineux qui sont plus difficiles, les problèmes cutanés avec les risques d’es-carres, source d’infec-tion et de décès, la dénutrition, la iatrogé-nie médicamenteuse et enfin, les troubles cognitifs qui sont majorés dans ces services par l’hospitalisation ; l’utilisation, dans ce contexte, de techniques moins invasives mais validées en réani-mation, notamment la pratique de l’échographie cardiaque plutôt que du cathétérisme invasif et la VNI ou ventilation non invasive au lieu de la venti-lation mécanique sont de réels progrès, limitant les complications, les infections nosocomiales et donc les décès ; enfin, l’absolue nécessité d’une prise en charge collégiale afin de bien cibler les bénéfices attendus des thérapeutiques et des traitements employés.

Comment recrutez-vous vos patients ?Dr E. G. : C’est le médecin au chevet du patient (médecin traitant, spécialiste, Samu, réseau d’ur-gence, maison de retraite) qui décide de l’hospi-talisation. D’emblée, un avis médical est posé qui estime si l’admission en réanimation est légitime du fait de l’état du patient. Si le tableau clinique est grave, le patient est immédiatement accueilli en

Entretien avec le Dr Eliane Gouteix, chef du départementréanimation-surveillance continue et Présidente du Clin« La loi Léonetti définit le droit du patient à donner son avis et le droit du médecin à ne pas s’obstiner »

Le 36e congrès de la SRLF (Société de Réanimation en Langue Française) qui s’est tenu à Paris en janvier 2008 a mis en exergue une « nouvelle » réanimation, moins invasive. Ces techniques ont évidemment un intérêt tout particulier dans la prise en charge des patients âgés. Le point avec le Dr Eliane Gouteix, médecin chef du département de réanimation surveillance continue à la Clinique Les Sources et présidente du CLIN ou Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales, depuis 1992.

La réanimation chez la personne âgée

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réanimation comme une prise en charge d’une dé-tresse vitale avec défaillance poly-viscérale. Le trai-tement d’urgence est pratiqué, les thérapeutiques employées et l’évaluation est journalière. Si le ta-bleau est moins grave, le patient sera plutôt orienté en surveillance continue, service contigu à la réa-nimation qui permet un monitoring adapté ; le trai-tement en urgence est appliqué car les premières heures sont décisives. Parfois, on nous adresse des patients en fin de vie, mais dont le traitement de la défaillance est nécessaire car le patient souffre. Il est alors accueilli plutôt en surveillance continue ; on privilégie le confort, en dehors du traitement d’urgence, et on poursuit l’accompagnement du patient, si besoin.

Réanimer ou ne pas réanimer : c’est une décision difficile. Comment se prend-elle ?Dr E. G. : La décision s’appuie sur la connaissance la plus complète du patient et de ses souhaits. L’en-tretien avec le patient, et/ou sa famille, voire la per-sonne de confiance, est quotidien. Les médecins traitants sont impliqués dans cette démarche. La réflexion est collégiale au niveau du département avec les médecins et le personnel.

Que se passe t-il dans les cas difficiles ?Comment gérez-vous, par exemple, une situation où la famille s’obstine ?Dr E. G. : Nous privilégions toujours les entretiens avec les familles et les patients. Nous faisons par-ticiper le médecin spécialiste si nécessaire afin de donner les informations les plus précises possibles, pour éclairer les familles sur notre décision de limi-tation ou d’arrêt de ou des thérapeutiques de sup-pléance active. Il peut arriver qu’il y ait désaccord sur cette décision mais cela est très rare, et dans cette éventualité, nous sommes obligés de pour-suivre les traitements.

La durée de vie ne cesse d’augmenter. Comment envisagez-vous l’avenir de la réanimation du sujet très très âgé ?Dr E. G. : En effet, en raison du vieillissement de la po-pulation et de la forte proportion des personnes très très âgées, l’augmentation des lits de réanimation a été évoquée, comme l’adjonction de personnel formé. Evidemment, tout cela a un coût, mais il faut s’y préparer. Il est néanmoins indispensable que les stratégies de soins soient adaptées, afin d’apporter une réponse satisfaisante aux souhaits des patients.

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Le livret d’accueil Dès son arrivée à la Clinique, le patient reçoit un livret d’ac-cueil. Ce document contribue à la diffusion des droits et in-formations dus à la personne hospitalisée : ces droits concer-nent le respect du patient dans sa dignité, sa citoyenneté, son intimité, ses croyances, sa li-berté de choix, son consen-tement libre et éclairé par rapport aux soins donnés. Le livret informe également sur les instances à saisir en cas de situation conflictuelle. A la rubrique, « droits et devoirs du patient », figurent notamment l’existence de la CRUQ ainsi que celle de la Commission Régionale de Conciliation et d’Indemnisation des acci-dents médicaux, des affec-tions iatrogènes et des infec-tions nosocomiales (CRCI).

Le système de veilleSelon le décret du 2 mars 2005, relatif à la CRUQ, tout usager d’un établis-sement de santé doit être à même d’exprimer orale-ment ses griefs auprès des responsables des services de l’établissement. En cas d’impossibilité, il peut adres-ser une plainte ou réclama-tion écrite au représentant légal de l’établissement, ou procéder à une saisine des commissions ad hoc.Depuis plusieurs années, la direction de la Clinique a mis en place un système de veille qui permet d’ana-lyser toutes les requêtes et doléances des patients et ainsi, d’envisager les mesu-

res correctrices et, le cas échéant, un plan d’ac-tions d’amélioration. Ce système s’appuie sur plu-sieurs éléments : le recueil et traitement des plaintes et réclamations orales et écrites, la demande de communication de dos-siers médicaux et le ques-tionnaire de satisfaction présenté lors de la sortie du patient. Un bilan annuel, approuvé par les Adminis-trateurs du Conseil d’Admi-nistration et ensuite adressé à l’ARH PACA et à la Confé-rence Régionale de Santé (DRASS PACA), fait la syn-thèse de ces éléments.

Réglementation - système de veille - évaluationEn 2004, la Clinique Les Sources a institué la Commission des Relations avec les Usagers et de la Qualité de la prise en charge (CRUQ). L’objectif est de répondre aux exigences de la réglementation et du manuel de certification qui accorde une place primordiale au patient et à son entourage. Un certain nombre d’outils ont été mis en place afin d’évaluer le bon respect de ces droits.

Bilan 2007Enquête de satisfaction : Taux de satisfaction des patients Clinique : 95,17%Taux de satisfaction des patients de l’Unité de soins de longue durée : 98,85%

Plaintes et réclamations :26 doléances reçues dont 3 ayant donné lieu à la saisine de la CRUQ

Communication du dossier médicalNombre de demandes : 5Nombre de dossiers communiqués : 5

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Le traitement des plaies et escarres est une pro-blématique récurrente dans un établissement ac-cueillant des personnes âgées. Ces affections re-couvrent différentes situations pathologiques, de l’ulcère vasculaire à l’ulcère de décubitus ou es-carre, ou encore de la plaie du diabétique à la brû-lure. Elles surviendraient chez 5 à 7 % des patients hospitalisés en court séjour, et chez 17 à 50 % des patients hospitalisés en service de soins de longue durée ; 8 % des opérés développent une escarre si l’intervention dure plus de 3 heures.Ces maladies bénéficient de nouveaux traitements de plus en plus innovants, outils de détersion et pan-sements spécifiques « actifs » qui permettent de raccourcir les délais de cicatrisation et donc d’hos-pitalisation. L’enseignement de ces techniques est

réalisé via un diplôme universitaire de plaies et cica-trisation sous l’égide de la Société Française et Fran-cophone de Plaies et Cicatrisation. De nombreux congrès et formations sont aussi organisés sous l’égide de la Société PERSE (Prévention Education Recherche Soins Escarres). Enfin, sur le plan interna-tional, l’EWMA (European Wound Management As-sociation) regroupe les différentes sociétés savantes pour l’harmonisation des pratiques.« Lorsqu’une escarre apparaît, il est important de la soigner rapidement, car cela peut compliquer le rétablissement d’une personne et ainsi rallonger la durée d’hospitalisation. Par ailleurs, à un certain âge, les plaies et escarres peuvent être une porte ouverte aux infections », prévient le Dr Catherine Maillet, médecin dans le service des soins de suite et de réadaptation fonctionnelle qui est au centre de cette prise en charge.

La dénutrition, facteur aggravantLe traitement des plaies complexes doit prendre en compte la spécificité des personnes âgées qui présentent souvent des pathologies associées, dia-bète, insuffisance cardiaque, etc. Elle doit égale-ment prendre en compte une autre probématique, récurrente aussi dans la population âgée, qui est celle de la dénutrition. « La dénutrition protidique notamment, les carences vitaminiques et en oligo-éléments sont autant de facteurs aggravants. Et l’on peut parfois être amené à supplémenter ces patients oralement ou par voie veineuse pour amé-liorer l’apport nutritionnel et raccourcir les temps de

cicatrisation », rapporte le Dr Catherine Maillet.« D’autres facteurs interviennent dans la cicatrisa-tion, comme la lutte contre la grabatisation par une rééducation à la marche, ou du moins à la déam-bulation, et la prise en charge de la douleur ».La Clinique Les Sources a créé un Centre Plaies en ambulatoire, ouvert sur la ville et les établissements voisins, pour la prise en charge des plaies plus légè-res, ce qui permet d’éviter des hospitalisations dans bien des cas.Elle s’est dotée, en outre, du système « VAC », thérapie de fermeture assistée par le vide ; cette technologie innovante, véritable « booster » de cicatrisation, ac-célère toutes les étapes de la cicatrisation et offre un gain de temps considérable sur l’évolution de plaies chroniques qui, pour la plupart, évoluent depuis de nombreuses années. Elle permet ainsi d’améliorer le confort de vie et la sérénité de nombreux patients.

Plaies et escarresUne problématique récurrente chez les personnes âgées alitées

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Adresse : Avenue des Roses - 06105 NICE CEDEX - Tél. 04 92 15 40 00 - Fax : 04 92 15 40 11 - E-mail : [email protected] de publication : Dr El Hadi BENMANSOUR, Directeur Général - Responsable de la rédaction : Christiane AUBERT

Journaliste : Isabelle Thomas - Crédits photos : Balloïde Photo - Pierre BEHAR - Clinique LES SOURCES - NEXUS COMMUNICATION - STRATEGIES COMMUNICATIONCréation graphique : NEXUS COMMUNICATION - Impression : FAC COPY

Ont collaboré à ce numéro : Mmes, Mrs, Drs : ALENDA, AUBERT, BARISIC, BENMANSOUR, BOF, BONCHE, BOURDILLON, BRUNETON, CARON, CHATELIER, DEVILLERS, DOMEREGO, GHIBAUDO, GOUTEIX, LEFEVRE, MAILLET

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> Départs à la retraiteDr Francisque COMMANDREAnnick HYENNE (IDE)Dominique LACROIX (Responsable IDE)Maryse PELLOUX (ASH).

> ConférencesLe 27 novembre 2007 : réunion à l’attention des personnels administratifs sur le thème « fiscalité des placemens bancaires, financiers et immobiliers. »Le 6 décembre 2007 : présentation du Pôle Clinique de Cardio-Gériatrie suivie d’une conférence portant sur les spécificités des pathologies cardiovasculaires du sujet âgé.

> Journées portes ouvertesLes 16 et 17 janvier 2008 : visite par les personnels de l’unité de soins rénovée du bâtiment B qui accueillera la plupart des services pendant la durée des travaux.Le 13 mars 2008 : ateliers et consultation de dépistage auditif gratuit à l’occasion de la journée nationale de l’audition.

> Le Journal de la CliniqueLancement du nouveau magazine de la CliniqueObjectif : informer, sensibiliser les partenaires de la Clinique, les institutions publiques et privées, les professionnels de santé, et les personnels, aux activités et à la spécificité de la structure.Chaque parution sera disponible sur l’intranet.Prochainement, une enquête satisfaction pour mieux répondre à vos attentes.

> Lieu de communication et d’échangesStand POINT INFOSLUTTE ANTI-TABACAfin de contribuer à la lutte contre le tabagisme, le Comité de Prévention de la Clinique dans ce domaine a souhaité installer, à l’intention de tous les usagers, un Point Infos Tabac.

Un espace de lecture a été aménagé dans un lieu de passage et des informations et publications sont à disposition du public (Charte Réseau Sans Tabac, composition du Comité de Prévention, modalités de consultations et prises en charge, fiches conseils et méthodes, adresses de centres…).

Stand POINT INFOSMission « Mains Propres »A l’initiative du Ministère de la Santé, une opération nationale de communication sur l’hygiène des mains était organisée le 23 mai dernier.

Notre Equipe Opérationnelle d’Hygiène Hospitalière (EOHH) s’est mobilisée ce jour-là (Point Infos Conseils, plaquettes, affiches, spot diffusé sur le canal TV interne) pour sensibiliser les personnels et usagers, les invitant à s’inscrire dans la dynamique de lutte contre les infections nosocomiales dans laquelle la Clinique s’est engagée de longue date.

A l’occasion de la journée de l’audi-tion organisée le 13 mars, 42 person-nes ont été dépistées gratuitement : 16 se sont présentées suite au mailing de la caisse REUNICA ; 5, suite à l’affichage dans la Clinique ; 14 ont été adressées par l’IRIPS, et 7 se sont présentées suite à la publication parue dans le quotidien régional.Le bilan de cette journée est dans l’ensemble très positif : c’est ce qu’il ressort des questionnaires de satisfac-tion remis aux visiteurs sur les stands.

Satisfaction également du côté des audioprothésistes qui ont dépisté, dans plus d’un tiers des cas, de sérieuses difficultés d’audition.Satisfaction enfin chez les organisateurs, la Caisse REUNICA et l’IRIPS qui souhaitent donc renouveler l’expérience.

Le petit plus de cette journée : l’ouverture de la cafétéria toute la journée a permis de proposer cafés et rafraîchissements aux personnes en attente de consultation.

>>> En bref Succès de la journée de l’audition