les pilotes belges de cargo craignent la concurrence us

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L’ECHO MARDI 4 AVRIL 2017 15 Entreprises convocations d'assemblée Effet salon confirmé dans les immatriculations BENJAMIN EVERAERT Après une très bonne année 2016, le marché automobile continue à res- pirer la forme en 2017. 61.066 voi- tures neuves ont été immatriculées en Belgique au cours du mois de mars. Ce résultat témoigne une hausse mensuelle de 8,2% et permet au marché de l’automobile de bou- cler ce premier trimestre sur une hausse de 9,5% de ses immatricula- tions. Des chiffres qui semblent confir- mer que le Salon de l’auto a été de bonne facture cette année. Une bonne nouvelle pour tout le secteur de la distribution automobile belge dans lequel on dit qu’on ne se remet généralement pas d’un mauvais sa- lon dans ses chiffres annuels. VW champion La marque Volkswagen augmente ses parts de marché sur trois mois avec une progression de plus de 12% de ses immatriculations. La marque Volkswagen pèse 8,79% des immatri- culations sur trois mois. BMW (+ 18,55%), Opel (+ 12,65%), Mercedes (+ 18,92%) et Citroën (+ 16,19%) se distinguent également dans le top 10. Dans le top 20, seules deux marques affichent du négatif au premier trimestre: Hyundai et Mazda dont les «immats» baissent respectivement de 3,89% et de 2,21%. Le segment des véhicules utili- taires légers est aussi à la fête avec des immatriculations qui progres- sent de 23,6% en mars avec 8.129 vé- hicules immatriculés, pour une amélioration cumulée de 9,5% sur trois mois. PATRICK ANSPACH Le dossier est chaud. Jeudi prochain, le 6 avril, la Commission «tentera de passer en force» pour imposer aux ministres des Transports un assou- plissement des règles de wet lease (location d’avions avec équipages) par des pays hors-Union euro- péenne. Ce sont les pilotes euro- péens de l’ECA qui redoutent cette mesure et leur voix a été relayée hier par leurs collègues belges de la Bel- gian Cockpit Association (BeCA). Actuellement, le wet lease de pays tiers n’est accepté que pour des besoins saisonniers ou exception- nels (pour une durée de 7 mois). Il semblerait que la compagnie cargo Atlas Air (en cheville avec Amazon) fasse activement pression via le gou- vernement US pour que l’Europe as- souplisse ces règles. Le risque: que viennent s’installer en Europe des opérateurs US qui se- raient en concurrence directe avec les transporteurs européens, sans avoir les mêmes obligations fiscales et sociales. «Qui plus est, cet accord ou- vrirait la porte à des transporteurs d’au- tres pays: quand on sait que les pilotes ukrainiens sont payés 30% moins cher que les pilotes… chinois, il y a de quoi s’inquiéter!» dénonce Didier Mo- raine, membre de la Belgian Cockpit Association. La BeCA demande donc à la Bel- gique de voter contre la proposition de la Commission, comme le fera sans doute l’Allemagne. Mais il faut cinq pays pour que la minorité de blocage puisse être activée. À tout le moins, la BeCA demande une étude d’impact. «Car on file tout droit vers les pavillons de complaisance.» Le brèche Fedex Même dans le cadre des réglemen- tations existantes, les compagnies cargo américaines ne respectent pas les accords, dénonce encore la BeCA. Ainsi en est-il de l’utilisation des droits de trafic. Sans être trop tech- nique, l’Organisation de l’aviation civile internationale a fixé 5 «libertés de l’air» allant du survol d’un pays (première liberté) au droit de pren- dre des passagers (ou du fret) dans un pays tiers pour les acheminer dans un troisième pays autre que ce- lui du pays d’origine du transpor- teur et d’où il a démarré son voyage. Le monde aérien a ajouté d’autres «libertés», dont celle de transporter biens et personnes entre deux pays qui ne sont pas celui du transpor- teur et sans passer par celui-ci (sep- tième liberté). Vers la casse sociale? Les transporteurs US ne bénéficient pas de la 7 e liberté en Europe, sauf dans huit pays (Allemagne, France, Malte…) pour des raisons histo- riques. Pas en Belgique. Or Federal Express vient de demander des droits de trafic entre Liège, Londres- Stansted et Bâle (ainsi qu’une troi- sième destination inconnue). Là, c’est chez ASL Belgium (ex-TNT Air- ways) qu’on s’inquiète franchement. Comment la compagnie belge pour- rait-elle lutter contre Fedex (qui a ra- cheté TNT, mais pas TNT Airways, rappelons-le)? «C’est clairement un ballon d’essai, s’indigne Didier Moraine, et il ne faut pas accepter cela.» «La casse sociale va arriver très vite», renchérit Franck Du- roisin, délégué syndical CNE chez ASLB. Et les deux de souligner que «ni l’Europe ni la Belgique n’ont de vi- sion et acceptent la concurrence US chez nous, sans possibilité de réciprocité». La meilleure preuve est que l’ECA avait fait un test – mais avec UPS cette fois – en envoyant un paquet d’Helsinki à Madrid en transitant par le hub de Cologne. En toute lo- gique, il aurait dû aussi transiter par les Etats-Unis, ce qui ne fut pas le cas. La Commission européenne avait alors parlé de «vols virtuels en 5 e Li- berté». Un comble! Les pilotes belges de cargo craignent la concurrence US LE RÉSUMÉ L’Europe veut ouvrir les portes du «wet lease» (loca- tion d’avions avec équipage) aux compagnies améri- caines, avec le risque de pertes d’emplois. D’ores et déjà, les compa- gnies US ne respectent pas les accords de Ciel ouvert en assurant des vols intra- européens. Les pilotes belges montent au créneau. En pleine transformation, l’usine de Volvo Gand recevait le CEO du groupe et les politiques ce lundi. L’occasion de confirmer l’arrivée d’un deuxième modèle à Gand sur les lignes en plus du XC40 qui entre en production fin août. BENJAMIN EVERAERT C’était inscrit dans les astres, c’est désormais confirmé. L’usine de Volvo Gand verra bien un deuxième modèle arriver après le XC40. Ce dernier, un petit SUV, rentrera en production dans l’usine de Gand en août, «semaine 35» pour être précis. Volvo Cars a consenti de lourds investissements pour son site gan- tois afin d’installer une nouvelle ligne de production pour la plate- forme CMA, la plateforme dédiée à ses modèles de petite taille. Lors de sa visite à Gand, le CEO Hakan Sa- muelsson a passé en revue, avec les politiques, les bras robotisés flam- bant neufs pour produire les diffé- rentes pièces des châssis. Une partie de la production qui ne nécessite presque pas de main-d’œuvre, à l’in- verse des lignes d’assemblage. Seules deux usines au monde produiront les petits véhicules dans le groupe Volvo, l’usine de Gand et une usine chinoise destinée avant tout au marché local, devenu pre- mier marché automobile mondial et qui suffit à absorber l’essentiel des capacités de Volvo sur place. Pour le reste du monde, c’est donc depuis Gand que les nouvelles «40» seront exportées. L’année passée, 248.705 voitures sont sorties de l’usine gantoise de Volvo et 5.500 personnes (dont 800 intérimaires) y travaillaient. Récem- ment on apprenait que des intéri- maires supplémentaires seraient né- cessaires sur les lignes. Quant à la ca- pacité, elle devrait rester la même une fois la transformation de l’usine terminée et la phase de transition passée, même si c’est toujours possi- ble de produire plus en investissant «dans les machines et les équipes», nous revient-il de Gand. Peu d’infos Hakan Samuelsson, le CEO de Volvo Cars, n’a pas voulu en dire énormé- ment sur le deuxième modèle qui s’invitera sur les lignes de Volvo Gand. Tout juste sait-on qu’il s’agira d’un véhicule visant à remplacer l’actuelle V40 dans la gamme. Il pourrait être de «segment et d’appa- rence différente» et est annoncé à moyen terme sans réelle précision. Le secret est en effet bien gardé pour des raisons de stratégie commer- ciale. Lors de l’annonce, le gratin poli- tique local et régional était au grand complet. Le Fédéral était également représenté. Le patron suédois est en effet venu avec un message dans sa besace, il s’agira pour les autorités de faire en sorte que la Belgique puisse rester compétitive par rapport à d’autres pays où la main-d’œuvre est moins chère comme l’Espagne ou la République tchèque. La Région flamande, par la voix de son ministre de l’Économie Phi- lippe Muyters (N-VA), a assuré de sa collaboration pour aider Volvo. Volvo a pour objectif de vendre 800.000 véhicules par an d’ici 2020 contre un peu plus de 534.000 véhi- cules écoulés en 2016. Le XC40 est une pierre angulaire de cet objectif, alors que Volvo n’est pas encore pré- sent dans ce segment. L’occasion aussi pour la marque de s’affirmer dans les petites voitures. Les chiffres de l’année passée ont en effet été tirés par le succès du gros SUV XC90. Emploi doublement assuré chez Volvo Gand Les lignes de Volvo Gand se transforment et vont accueillir deux nouveaux modèles. © BELGA VW RENAULT BMW PEUGEOT OPEL MERCEDES AUDI CITROEN FORD HYUNDAI Chires cumulés Janvier-Mars Source: FEBIAC 2016 2017 12 909 12 864 10 805 11 716 11 232 8 305 8 308 7 746 8 026 6 855 14 471 13 414 12 809 12 682 12 653 9 876 9 153 9 000 8 061 6 588 Évol. en % 12,10% 4,28% 18,55% 8,25% 12,65% 18,92% 10,17% 16,19% 0,44% -3,89% IMMATRICULATIONS DE VOITURES NEUVES «Quand on sait que les pilotes ukrainiens sont payés 30% moins cher que les pilotes… chinois, il y a de quoi s’inquiéter!» DIDIER MORAINE MEMBRE DE LA BELGIAN COCKPIT ASSOCIATION «Le remplaçant de la Volvo V40 sera produit sur la plateforme CMA à Gand.» HAKAN SAMUELSSON CEO DE VOLVO CARS [email protected] - 713018-001

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Page 1: Les pilotes belges de cargo craignent la concurrence US

L’ECHO MARDI 4 AVRIL 2017 15

Entreprises

convocations d'assemblée

Effet salon confirmé dans les immatriculationsBENJAMIN EVERAERT

Après une très bonne année 2016, lemarché automobile continue à res-pirer la forme en 2017. 61.066 voi-tures neuves ont été immatriculéesen Belgique au cours du mois demars. Ce résultat témoigne unehausse mensuelle de 8,2% et permetau marché de l’automobile de bou-cler ce premier trimestre sur unehausse de 9,5% de ses immatricula-tions.

Des chiffres qui semblent confir-mer que le Salon de l’auto a été debonne facture cette année. Unebonne nouvelle pour tout le secteurde la distribution automobile belgedans lequel on dit qu’on ne se remetgénéralement pas d’un mauvais sa-lon dans ses chiffres annuels.

VW championLa marque Volkswagen augmenteses parts de marché sur trois moisavec une progression de plus de 12%de ses immatriculations. La marqueVolkswagen pèse 8,79% des immatri-culations sur trois mois. BMW(+ 18,55%), Opel (+ 12,65%), Mercedes(+ 18,92%) et Citroën (+ 16,19%) sedistinguent également dans le top10.

Dans le top 20, seules deux

marques affichent du négatif aupremier trimestre: Hyundai etMazda dont les «immats» baissentrespectivement de 3,89% et de 2,21%.

Le segment des véhicules utili-taires légers est aussi à la fête avecdes immatriculations qui progres-sent de 23,6% en mars avec 8.129 vé-hicules immatriculés, pour uneamélioration cumulée de 9,5% surtrois mois.

PATRICK ANSPACH

Le dossier est chaud. Jeudi prochain,le 6 avril, la Commission «tentera depasser en force» pour imposer auxministres des Transports un assou-plissement des règles de wet lease(location d’avions avec équipages)par des pays hors-Union euro-péenne. Ce sont les pilotes euro-péens de l’ECA qui redoutent cettemesure et leur voix a été relayée hierpar leurs collègues belges de la Bel-gian Cockpit Association (BeCA).

Actuellement, le wet lease depays tiers n’est accepté que pour desbesoins saisonniers ou exception-nels (pour une durée de 7 mois). Ilsemblerait que la compagnie cargoAtlas Air (en cheville avec Amazon)

fasse activement pression via le gou-vernement US pour que l’Europe as-souplisse ces règles.

Le risque: que viennent s’installeren Europe des opérateurs US qui se-raient en concurrence directe avecles transporteurs européens, sansavoir les mêmes obligations fiscaleset sociales. «Qui plus est, cet accord ou-vrirait la porte à des transporteurs d’au-tres pays: quand on sait que les pilotesukrainiens sont payés 30% moins cherque les pilotes… chinois, il y a de quois’inquiéter!» dénonce Didier Mo-raine, membre de la Belgian CockpitAssociation.

La BeCA demande donc à la Bel-gique de voter contre la propositionde la Commission, comme le ferasans doute l’Allemagne. Mais il fautcinq pays pour que la minorité deblocage puisse être activée. À tout lemoins, la BeCA demande une étuded’impact. «Car on file tout droit vers lespavillons de complaisance.»

Le brèche FedexMême dans le cadre des réglemen-tations existantes, les compagniescargo américaines ne respectent pasles accords, dénonce encore la BeCA.Ainsi en est-il de l’utilisation desdroits de trafic. Sans être trop tech-nique, l’Organisation de l’aviationcivile internationale a fixé 5 «libertésde l’air» allant du survol d’un pays(première liberté) au droit de pren-dre des passagers (ou du fret) dansun pays tiers pour les acheminerdans un troisième pays autre que ce-lui du pays d’origine du transpor-teur et d’où il a démarré son voyage.

Le monde aérien a ajouté d’autres«libertés», dont celle de transporterbiens et personnes entre deux paysqui ne sont pas celui du transpor-teur et sans passer par celui-ci (sep-tième liberté).

Vers la casse sociale?Les transporteurs US ne bénéficientpas de la 7e liberté en Europe, saufdans huit pays (Allemagne, France,Malte…) pour des raisons histo-riques. Pas en Belgique. Or FederalExpress vient de demander desdroits de trafic entre Liège, Londres-Stansted et Bâle (ainsi qu’une troi-sième destination inconnue). Là,c’est chez ASL Belgium (ex-TNT Air-ways) qu’on s’inquiète franchement.Comment la compagnie belge pour-rait-elle lutter contre Fedex (qui a ra-cheté TNT, mais pas TNT Airways,rappelons-le)?

«C’est clairement un ballon d’essai,s’indigne Didier Moraine, et il ne fautpas accepter cela.» «La casse sociale vaarriver très vite», renchérit Franck Du-roisin, délégué syndical CNE chezASLB. Et les deux de souligner que«ni l’Europe ni la Belgique n’ont de vi-sion et acceptent la concurrence US cheznous, sans possibilité de réciprocité».

La meilleure preuve est que l’ECAavait fait un test – mais avec UPScette fois – en envoyant un paquetd’Helsinki à Madrid en transitantpar le hub de Cologne. En toute lo-gique, il aurait dû aussi transiter parles Etats-Unis, ce qui ne fut pas le cas.La Commission européenne avaitalors parlé de «vols virtuels en 5e Li-berté». Un comble!

Les pilotes belges de cargocraignent la concurrence US

LE RÉSUMÉL’Europe veut ouvrir les

portes du «wet lease» (loca-tion d’avions avec équipage)

aux compagnies améri-caines, avec le risque de

pertes d’emplois.

D’ores et déjà, les compa-gnies US ne respectent pas

les accords de Ciel ouverten assurant des vols intra-

européens.

Les pilotes belges montentau créneau.

En pleine transformation,l’usine de Volvo Gand recevait leCEO du groupe et les politiquesce lundi. L’occasion de confirmerl’arrivée d’un deuxième modèleà Gand sur les lignes en plus duXC40 qui entre en productionfin août.

BENJAMIN EVERAERT

C’était inscrit dans les astres, c’estdésormais confirmé. L’usine deVolvo Gand verra bien un deuxièmemodèle arriver après le XC40. Cedernier, un petit SUV, rentrera enproduction dans l’usine de Gand enaoût, «semaine 35» pour être précis.

Volvo Cars a consenti de lourdsinvestissements pour son site gan-tois afin d’installer une nouvelleligne de production pour la plate-forme CMA, la plateforme dédiée àses modèles de petite taille. Lors desa visite à Gand, le CEO Hakan Sa-muelsson a passé en revue, avec lespolitiques, les bras robotisés flam-bant neufs pour produire les diffé-rentes pièces des châssis. Une partiede la production qui ne nécessitepresque pas de main-d’œuvre, à l’in-verse des lignes d’assemblage.

Seules deux usines au mondeproduiront les petits véhicules dansle groupe Volvo, l’usine de Gand etune usine chinoise destinée avanttout au marché local, devenu pre-mier marché automobile mondialet qui suffit à absorber l’essentiel descapacités de Volvo sur place. Pour lereste du monde, c’est donc depuisGand que les nouvelles «40» serontexportées.

L’année passée, 248.705 voituressont sorties de l’usine gantoise deVolvo et 5.500 personnes (dont 800intérimaires) y travaillaient. Récem-ment on apprenait que des intéri-maires supplémentaires seraient né-cessaires sur les lignes. Quant à la ca-pacité, elle devrait rester la mêmeune fois la transformation de l’usineterminée et la phase de transitionpassée, même si c’est toujours possi-ble de produire plus en investissant

«dans les machines et les équipes»,nous revient-il de Gand.

Peu d’infosHakan Samuelsson, le CEO de VolvoCars, n’a pas voulu en dire énormé-ment sur le deuxième modèle quis’invitera sur les lignes de VolvoGand. Tout juste sait-on qu’il s’agirad’un véhicule visant à remplacerl’actuelle V40 dans la gamme. Ilpourrait être de «segment et d’appa-rence différente» et est annoncé àmoyen terme sans réelle précision.Le secret est en effet bien gardé pourdes raisons de stratégie commer-ciale.

Lors de l’annonce, le gratin poli-tique local et régional était au grandcomplet. Le Fédéral était égalementreprésenté. Le patron suédois est eneffet venu avec un message dans sa

besace, il s’agira pour les autorités defaire en sorte que la Belgique puisserester compétitive par rapport àd’autres pays où la main-d’œuvre estmoins chère comme l’Espagne ou laRépublique tchèque.

La Région flamande, par la voixde son ministre de l’Économie Phi-lippe Muyters (N-VA), a assuré de sacollaboration pour aider Volvo.

Volvo a pour objectif de vendre800.000 véhicules par an d’ici 2020contre un peu plus de 534.000 véhi-cules écoulés en 2016. Le XC40 estune pierre angulaire de cet objectif,alors que Volvo n’est pas encore pré-sent dans ce segment. L’occasionaussi pour la marque de s’affirmerdans les petites voitures.

Les chiffres de l’année passée onten effet été tirés par le succès du grosSUV XC90.

Emploi doublement assuré chez Volvo Gand

Les lignes de Volvo Gand se transforment et vont accueillir deux nouveaux modèles. © BELGA

VW

RENAULT

BMW

PEUGEOT

OPEL

MERCEDES

AUDI

CITROEN

FORD

HYUNDAI

Chiffres cumulésJanvier-Mars

Source: FEBIAC

2016 2017

12 909

12 864

10 805

11 716

11 232

8 305

8 308

7 746

8 026

6 855

14 471

13 414

12 809

12 682

12 653

9 876

9 153

9 000

8 061

6 588

Évol.en %

12,10%

4,28%

18,55%

8,25%

12,65%

18,92%

10,17%

16,19%

0,44%

-3,89%

IMMATRICULATIONSDE VOITURES NEUVES

«Quand on sait que lespilotes ukrainiens sontpayés 30% moins cherque les pilotes…chinois, il y a de quois’inquiéter!»DIDIER MORAINE

MEMBRE DE LA BELGIAN COCKPIT

ASSOCIATION

«Le remplaçant de laVolvo V40 sera produitsur la plateforme CMAà Gand.»

HAKAN SAMUELSSONCEO DE VOLVO CARS

[email protected] - 713018-001