l'ecole valaisanne, septembre 1987

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SEPTEMBRE 1987 ----- .. - 1

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SEPTEMBRE 1987 -----.. -N° 1

~ BANQUE CANTONALE DU VALAIS

Une force pour entreprendre

La banque régionale valaisanne

EII LE FONDS JEUNESSE DE LA CEV

créé à l'occasion de son Centenaire récompense des performances particulièrement méritoires de jeunes valaisannes et valaisans de toutes professions

Demandez des renseignements complémentaires à nos guichets

CAISSE D'EPARGNE DU VALAIS

iiiiiiii~Diiiiiiiii

L'ÉCOLE VALAISANNE paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

RÉDACTEUR, ad intérim M. Jean-Pierre Salamin .

DÉLAI DE RÉDACTION Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.

IMPRESSION, EXPÉDITION Imprimerie Valprint SA, Sion .

ABONNEMENT ANNUEL Fr. 25.-, CCP 19 - 12 - 6, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

TARIF DE PUBLICITÉ Couverture: 4e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

1/1 page Fr. 3700.- net 112 page Fr. 1 900.- net 1/4 page Fr. 1 060.- net 1,.8 page Fr. 650.- net

Pages intérieures:

1;1 page Fr. 315.-112 page Fr 170.-1,(3 page Fr. 130.-1;4 page Fr. 96.-lB page Fr. 54.-

DONNÉES TECHNIOUES

2e et 3e pages avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

1/1 page Fr. 3400.- net le page Fr. 1 750.- net 1/4 page Fr. 950. - net lB page Fr. 550.- net

Rabais pour ordres fermes :

5 fois: 5 %, 10 fois: 10 %.

Délai des annonces : le 1er de chaque mois . Surface de la composition: 155 x 230 mm. Impression: offset.

RÉGIE DES ANNONCES Publicitas SA, Sion, téléphone (027) 21 21 11 et ses agences de Brigue, Marti-gny, Monthey.

ENCART Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas SA.

' "

ÉDITORIAL Bernard Comby

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE EV Anselme Pannatier Office fédéral de la statistique André Jobin Police cantonale RTV éducative

Fête de la culture valaisanne '" Deux commissions du DIP à l'œuvre?

Cesse de régresser Le pari de Yakari Rentrée scolaire 1987 Information N° 3

INFORMATIONS OFFICIELLES Chef du DIP

DIP DIP Santé publique AVIS

VIE CORPORATIVE

AMES ASEP AEPSVR

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Elisabeth Sola Service Ecole Tiers Monde CEMEA ASMA Séminaire des sciences de l'éducation - NE

DIDACTIQUE

Jocelyne Gagliardi

NOUVELLES ACQUISITIONS ORDP CFPS

Encart SPVal

Réorganisation de l'Office de la recherche pédagogique (ORP) et de l'Office de documentation et d'information sco­laires (ODIS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ouverture des Ecoles professionnelles du Valais romand Bourses et prêts d'honneur ... . .. . . . . Directives concernant les examens médico-scolaires Adresses et numéros de téléphone du DIP

Rapport d'activité Hockey par le jeu à l'école Programme d'activités 1987-1988

Etat d 'âme : paroles d'enseignant . Théâtre à l'école de Borzuat à Sierre Stages de formation ... . . . Journée mondiale de l'alimentation

Quels enseignants pour nos enfants

Cours pédagogiques

Liste des récentes acquisitions Bulletin d'information

Rapport d'activité 1986-1987

5 14

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33 35 36 37 41

43 44 46

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f

Chaque rentrée scolaire entraîne son lot de vœux, de projets et de résolutions .

Pour l'élève, elle marque plutôt la fin des vacances et est souvent teintée d'un brin de nostalgie, voire d'appréhension.

Pour l'enseignant, elle constitue un certain retour à la case de départ.

Pour chacun, elle représente une nouvelle étape qui peut être ressentie comme un recommencement banal ou une chance nouvelle. Cette impression de routine ou de renouveau dé­pend en fait de chacun , Et l'ambiance qui se dégage des premiers jours de ' classe peut conditionner la réussite ou l'échec d'une année scolaire.

Il appartient en fait essentiellement à l'enseignant de donner cette tonalité qui fera que chaque élève se sentira motivé et respecté dans sa différence, quel que soit sOn niveau de com­pétences.

Il est en effet évident, pour l'adulte comme pour l'enfant ou l'adolescent, que la réussite dépend beaucoup de la confian­ce en soi et de la qualité des relations humaines. L'effort, la rigueur et la persévérance sont certes nécessaires. Ils ne constituent toutefois que des moyens au service des finalités de l'éducation qui doivent prendre en compte la globalité de l'individu en tant que personne en devenir.

En ce début d'année scolaire 1987-1988, qui voit les premiè­res applications de la loi sur le cycle d'orientation, nous sou­haitons que cette rentrée soit placée sous le signe du renou­veau, du progrès et de la réussite dans le respect des différences et des personnalités.

Nous savons que nous pouvons compter sur la disponibilité et les compétences des enseignantes et des enseignants de ce canton et les remercions chaleureusement au nom de la jeu­nesse valaisanne.

Le chef du Département de l'instruction publique

Bernard Comby

ça

Photo Dominique Formaz

fÊTE DE LA CULTURE VALAI8ANNE

Le 20 août 1987, le président de la commune de Savièse, Monsieur Georges Héritier et Madame Bernadette Roten, enseignante, rece­vaient en terre saviésanne les autorités scolaires du canton, des artistes, des écrivains et des enseignants valaisans pour une fête de la culture valaisanne.

La réception eut lieu dans le plus grandiose des cadres qui soit: la colline historique de la Soie, Madame Roten désirant fêter digne­ment les artistes, les écrivains et les enseignants qui, depuis 3 ans acceptèrent de collaborer à la réussite des deux séminaires des semaines pédagogiques valaisannes mises sur pied par le DIP:

Les heures littéraires valaisannes de juin et

Rencontre avec la peinture valaisanne d'août

Tout le monde joua le jeu avec vérité dans une grande simplicité de la relation humaine ce qui permit une ambiance agréable et gaie, de nombreux échanges de qualité dans un climat de recueillement ar­tistique et poétique.

L'émotion culturelle ressentie tout au long des rencontres trouvera un prolongement dans les classes du canton, ainsi les objectifs des séminaires seraient-ils remplis, à savoir: - faire mieux connaître auprès des enseignants la peinture et la

littérature valaisanne et intensifier leur rayonnement; - mettre à la portée des élèves une sensibilité artistique qui leur

permette d'égayer leur vie de chaque jour par quelques touches de couleur, quelques délicates nuances ou par un brin de poésie.

Au cours de la partie officielle , le chef du DIP, Monsieur Bernard Comby, s'adressa aux participants en ces termes :

En ma qualité de chef du Dépar­tement de l'instruction publique, je suis très heureux et très hono­ré de participer à cette rencon­tre placée sous le signe de la culture.

On a trop marginalisé dans le passé le monde de l'art et de la littérature, estimant qu 'il s'agis­sait d'éléments complémentai­res , voire superflus et mêmes inutiles, de l'activité humaine. On les considérait comme d'ai­mables et agréables décora­tions , tolérées souvent, mais ou­bliées dès qu'il fallait fixer des priorités .

Nous comprenons mieux aujour­d'hui qu 'il s'agit d'une véritable source d'oxygène, nécessaire à la santé d'une société. L'artiste et l'écrivain ne sont pas des êtres qui consacrent leur vie à la seule réalisation de leur besoin personnel de s'exprimer : ils di­sent et traduisent les aspirations profondes de toute la société et lui fournissent ainsi une sorte de miroir , dans lequel elle peut mieux se connaître.

Cette Fête de la culture est or­ganisée dans le cadre des Se­maines pédagogiques, en rela­tion avec le Conseil de la culture. Je salue l'intérêt manifesté par les enseignantes et les ensei­gnants aux choses de l'esprit et remercie sincèrement les artis­tes et les écrivains de leur pré­cieuse contribution.

Je saisis également cette occa­sion pour vous parler brièvement des trois principes de la politi­que culturelle de l'Etat du Va­lais:

- la liberté de création ; la subsidiarité;

- le respect des identités cultu­relles .

1. Il n 'y a pas de création artistique sans liberté. L'art ne se fait pas dans les bureaux d'une adminis­tration; une culture de l'Etat se­rait de l'anti-culture .

2. Ce premier principe engendre celui de subsidiarité. Si l'on ad­met que la création artistique est , par nature, un acte libre, s'il est réfractaire à une censure, il va de soi qu 'il ne doit pas naître de cet être impersonnel et tenta­culaire qu'est une administra­tion . L'idée, la réalisation , la dif­fusion, tout cela vient de l'initiative privée. Et les pouvoirs publics n'interviennent que pour assurer le financement complé­mentaire.

3. Troisième principe très important dans un canton comme le nôtre : le respect de l'identité régionale . Dans le secteur culturel, il est bien rare que le particularisme soit un handicap. Au contraire , c'est une richesse appréciable. Mais le respect n'équivaut pas à un cloisonnement stérile , et le principe de l'identité culturelle doit avoir un corollaire : ce sont les échanges culturels à l'injté­rieur du Valais et avec le reste de la Suisse et du monde.

Voici trois exemples qui illustrent bien l'effort de l'Etat du Valais dans le domaine culturel:

1. Dans le cadre de la révision de la loi sur l'instruction publique, acceptée par le peuple en 1986, nous avons prévu des disposi­tions spéciales en faveur de la promotion de la vie culturelie des établissements scolaires va­laisans. Ces établissements sont autant de foyers culturels, au profit des élèves et des popu­lations concernées .

2. Nous avons créé, il y a quelques années, le Conseil de la culture qui réalise concrètement la poli­tique d'encouragement aux acti­vités culturelles . Ses membres proviennent de toutes les ré­gions du canton et représentent tous les domaines de la vie culturelle, en œuvrant dans di-

verses commissions : lettres et théâtre , cinéma, musique et danse, art et artisanat, sciences naturelles et sciences humaines, éducation des adultes.

J'exprime ici ma vive reconnais­sance à tous les membres du Conseil de la culture et, en parti­culier, à M. Michel Veuthey , conseiller culturel du Départe­ment de l'instruction publique, qui coordonne les activités des diverses commissions.

Chaque année, le Conseil de la culture apporte son concours bienvenu à la réalisation de quel­que 200 projets culturels. Les montants mis à disposition ont sensiblement augmenté durant ces dernières années, mais les pouvoirs publics doivent faire plus encore dans ce domaine.

3. Les services culturels de l'Etat du Valais : la Bibliothèque canto­nale, les Archives , les Recher­ches archéologiques, Les Monu­ments historiques et les Musées. Ce sont des instru­ments culturels indispensables ; ils relèvent essentiellement du rôle de l'Etat.

Je m'en voudrais de ne point re­mercier ici les organisateurs des sessions pédagogiques, spécia­lement M. Anselme Pannatier, chef du Service de l'enseigne­ment primaire et des écoles nor­males, ainsi que son adjoint, M. Luc Germanier. Je présente mes compliments à Mme Berna­dette Roten, qui a eu l'heureuse initiative de cette rencontre. Un chaleureux merci va également à la commune de Savièse, pour son aimable hospitalité .

Comme cette fête de la culture est dédiée tout spécialement à la littérature et à la peinture va­laisanne, deux de leurs repré­sentants s'expriment à leur tour, Monsieur Jean-Marc Malbois, vi­ce-président de l'association des écrivains valaisans et Mon­sieur Michel Favre, président de la société des peintres, sculp­teurs et architectes suisses, section Valais .

M. Jean-Marc Malbois adressera aux participants les mots sui­vants :

Agir en être culturel, c 'est agir avec discernement, sagesse, l'esprit critique en éveil, pour le bien, le bonheur, l'épanouisse­ment de l'homme «déclare Félix Wubbe , professeur de droit ro­main à l'université de Fribourg, dans l'un de ses écrits, intitulé: Où va la culture?»

N'est-ce pas en «être culturel» que vous agissez tous les jours, Monsieur le chef du Départe­ment de l'instruction publique, Monsieur le Président de la com­mission de la culture, Mesda­mes, Messieurs les directeurs de nos musées , Madame Berna-

Enfin , je tiens à rendre un vi­brant hommage aux artistes et aux écrivains valaisans, car les créateurs sont les êtres les plus indispensables à un pays.

Ensemble, nous devons aider les jeunes à devenir, en quelque sorte, des conquérants du savoir, de la culture et de la li­berté.

En conclusion, je vous dédie cette pensée d'Albert Camus : «II y deux sortes d 'efficacités : celle du typhon et celle de la sève». Que la sève de ce chêne que nous allons planter symbolique­ment contribue à promouvoir la vie culturelle valaisanne!

Bernard Comby chef du Département

de l'instruction publique

dette Roten, vous, femmes et hommes de lettres, peintres , sculpteurs et architectes valai­sans? Grâce à ce que vous êtes, à ce que vous faites, la haute culture philosophique, lit­térai re et artistique existe bel et bien dans notre canton, Dieu, merci!

Oui, nous nous réjouissons de cette vitalité culturelle valaisan­ne, car des essais alarmistes, sur le déclin de la culture dans notre société ont paru, nom­breux, ce printemps en librairie. La culture a cédé la place dans notre civilisation à la barbarie, pouvait-on y lire. Les valeurs les plus élémentaires se sont effon­drées et l'on sombre dans l'in­fantilisme , prisonniers que nous sommes de la vulgarité des mé­dias. Nos hautes écoles se sont vidées de leur substance intel­lectuellisante et partent à la déri­ve . Les textes, d'Aristote ou de Kant ne sont plus lus, remplacés qu 'ils sont par les bandes dessi­nées. Platon rivalise avec Tintin et Mozart avec Supermann.

Quel triste bilan! Ces points de vue , nous ne les partageons évi­demment pas.

Que ne fait-on pas pour instruire la jeunesse de notre canton? Force est de reconnaître que la croissance de la scolarisation est un phénomène, de nos jours, massif. Combien d'écoles pri­vées et publiques de tous or­dres ont été créées, chez nous, durant les 50 années passées. Si la démocratisation des études a «peut-être» abaissé la densité des connaissances, l'ouverture de nos jeunes aux connaissan­ces nouvelles a nettement pro­gressé. Ce que nous devons en­core et surtout encourager chez nos adolescents, c'est le goût de la créativité, qui, bien sou­vent, fait défaut dans notre so­ciété de consommation.

Que les bandes dessinées soient les seules lectures de no­tre jeunesse, que l'on ait suppri­mé: Racine, Rousseau ou Stend­hal des cours de littérature de nos écoles, que l'on ait banni la philosophie de nos collèges, nous n 'y croyons pas non plus! Lisait-on plus en 1937 qu'en 1987? Les lectures de nos pa­rents n'étaient-elles pas faites également de littérature de col­portage, d'almanachs, ou d'es­sais particuliers? Des sondages récents effectués auprès de nos jeunes montrent que la lecture reste encore un de leur passe­temps favori. Ils reconnaissent que le caractère abstrait du livre, la collaboration qu'il exige du lecteur sont les meilleurs stimu­lants pour l'esprit. Le plaisir de lire a quelque chose de durable qui donne du sens à la vie et qui correspond, chez l'adolescent, à un réel besoin de pérennité.

Il est également un domaine de la culture auquel nos jeunes sont plus sensibles que leurs aέnés, simplement parce qu'il est avant tout visuel: c'est la peintu­re et plus particulièrement, la peinture dite moderne. Cet inté­rêt prononcé pour l'art pictural provient, sans doute, du goût des jeunes pour les maquettes de magazines, ou les affiches publicitaires qui se sont souvent inspirées de cette peinture au graphisme net. Ce regain de

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sympathie pour les arts plasti­ques et le graphisme en général est d'ailleurs devenu si impor­tant qu'il semble bien que la nouvelle ambition aujourd'hui à la mode, pour un grand nombre d'adolescents, soit d'exercer plus tard, le métier de styliste de mode ou de designer d'objets industriels.

Essayez de découvrir, de stimu­ler et de conserver dans notre canton les courants vivifiants de la littérature, des arts et de la pensée. Donner envie de lire tel­le ou telle œuvre de qualité. Par­tager nos réflexions, nos idées «en vue d'une édification de la pensée claire triomphant des objets obscurs» (Jean Dubuffet), voilà les buts que poursuit l'as­sociation valaisanne des écri­vains depuis 20 ans. Nous ren­dons aujourd'hui hommage à son fondateur: M. Maurice Zer­matten, à ses présidents, M. le chanoine Marcel Michelet et M. Jean Follonier, récemment disparu. Ces personnes ont visé haut et bien. L'association valai­sanne des écrivains suivra de­main le sillon par eux tracé.

Nous lançons, en conclusion, un appel à tous pour que soient maintenus et avivés les rapports de communauté entre les créa­teurs et le public; pour que s'exerce mieux encore, la colla­boration entre les personnes de tout horizon se souciant de l'avenir de la culture, désireuses d'y réfléchir et de se renseigner selon les meilleures sources' pour qu'enfin les liens entre le~ diverses disciplines des arts et de la pensée deviennent, en Va­lais, plus étroits encore.

Monsieur Michel Favre, à son tour apporta le message des ar­tistes valaisans en ces termes:

La SPSAS (Société des peintres, sculpteurs et architectes suis­ses) cherche à favoriser par tous les moyens les contacts entre les artistes et le public. C'est donc avec plaisir que j'ai accep­té l'invitation de Madame Ro­ten.

N'entend-on pas souvent dire: «C'est à l'école que doit com­mencer l'éducation artistique», et voilà qu'on nous donne la possibilité de dialoguer avec vous, enseignants, vous qui êtes à la base de cette école. Vous faites partie de notre public d'aujourd'hui, mais ce sont les enfants que vous avez entre vos mains qui seront notre public de demain.

J'ai donc le plaisir de vous pré­senter la SPSAS et je débuterai par un brin d'histoire.

C'est en 1806 que se crée à Zo­fingue la société des artistes suisses, et en 1866, après une rupture avec l'ancienne société, que voit le jour la SPSS. Deve­nue entre temps SPSAS, elle compte environ 1800 membres répartis en 17 sections en Suis­se et une à Paris. La société fut longtemps traitée de misogyne. Il fallut en effet attendre 1973 pour que soient acceptées en son sein les premières femmes.

En ce qui concerne notre can­ton, c'est en 1903 qu'est née une section valaisanne. En 1904 elle deviendra section de Saviè-

f se avec Ernest Biéler comme président. En 1914 ce groupe se disloque.

Il faut ensuite attendre 1973 pour que la section valaisanne renaisse sous l'impulsion du peintre Léa Andenmatten. En 1984 une demi-sœur voit le jour: la section Haut-Valais.

Actuellement nous comptons 47 membres actifs et 140 membres amis.

Alors que la face cachée de nos activités est plutôt syndicale, (caisse-maladie et de prévoyan­ce, protection des droits d'au­teurs, etc ... ) la face visible au grand public est avant tout re­présentée par les expositions.

Notre but est d'abord de donner à nos membres la possibilité de présenter leurs œuvres en Va­lais. Puis, par une politique d'échange, ouvrir les portes de notre canton à des collègues d'autres sections et permettre aux artistes valaisans d'exposer dans d'autres régions.

Je citerai les expositions suivan­tes: 1985: les Tessinois aux musées cantonaux à Sion; 1986: la Suisse orientale au Ma­noir de Martigny et les Valaisans à Saint-Gall; 1987: les architectes valaisans à Locarno, les Jurassiens au Châ­teau de Villa à Sierre, alors que le Jura recevra les artistes de notre section en 1989.

Nous sommes aussi en train de réaliser des films vidéo pour la promotion de nos membres, et une documentation d'artistes qui sortira de presse au prin­temps prochain.

Nos membres amis qui sont ré­gulièrement informés de nos ac­tivités, reçoivent chaque année une gravure réalisée à leur inten­tion par un de nos artistes. Celle de cette année sera l'œuvre de Pierre Loye. Avec les années, ces gravures donnent un pano­rama artistique de notre sec­tion.

Dans nos activités nous som­mes régulièrement soutenus par

la Commission culturelle de l'Etat du Valais que je tiens à re­mercier publiquement .ici.

Une de nos préoccupations est d'amener un plus large public à accepter que l'art reflète d'au­tres valeurs que celle du beau. En Valais ne dit-on pas commu­nément: «QUEL BEAU CADRE!» Deux mots, BEAU et CADRE qui résument à eux seuls le niveau artistique d'une large couche de la population.

Un simple cache-clous ne suffit­il pas pour cerner toute la force d'un artiste et les fruits de ses réflexions?

La démarche des artistes mérite d'être approchée, parfois à pe­tits pas. Ces «RENCONTRES AVEC LA PEINTURE VALAISAN­NE» donnent l'occasion rêvée de rapprocher deux voies dans l'in­térêt d'une compréhension mu­tuelle.

En remerciant les initiateurs de ces rencontres, je souhaite que l'heureuse idée de réunir à cette fête enseignants, écrivains et ar­tistes créera des liens qui abou­tiront à des actions concrètes, par exemple:

- plus souvent des écrivains et des artistes dans les écoles;

- plus de classes aux exposi­tions;

- de plus intenses contacts en­tre les artistes et écrivains qui débouchent vers des collabo­rations (des peintres qui illus­trent des livres, ou des écri­vains qui mettent leur plume à disposition d'artistes).

Encore un souhait: que l'oracle de l'arbre de la culture apporte à chacun inspiration et joie de vi­vre.

Pour rappeler aux personnes qui s'arrêteraient en ces lieux qu'un jour, sur la colline de la Soie, au­torités, artistes, écrivains et en­seignants se sont rencontrés dans un désir de célébrer la culture valaisanne, Madame Ro­ten invite MM. Comby, Malbois et Favre à planter un chêne bap­tisé, pour la circonstance, l'Ar­bre de la culture valaisanne.

Puis, MM. Hubert Grenon et François-Louis Décaillet, prési­dent et membre du comité de la SPVal posèrent au pied de cet arbre une pierre commémorati­ve, calcaire tiré des lapis du gla­cier de Zenfleuron au Sanetsch et gravée par un jeune artiste saviésan, Jean-Marc Héritier.

Madame Bernadette Roten fit re­marquer que «à l'image de la culture valaisanne, cet arbre s'intègre bien dans son environ­nement; par son essence, par son emplacement proche de la masse de la forêt mais se dé­marquant d'elle cependant com­me le précédant dans l'espèce, comme l'appelant vers de plus vastes horizons».

Le thème de «l'Arbre de la cultu­re» a déjà inspiré des écrivains valaisans qui ont, pour la cir­constance, composé un poème que tour à tour, Roselyne Kë>nig, Germain Clavien, Stéphane Mar­ti et Christine Gaudin ont lu de­vant la très nombreuse assistan­ce.

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IL ARRIVE QU'UN ARBRE héberge le chant d'imputrescibles violons toute heure est unique, l'une d'entre elles sera l'ultime, s'il ne t'est donné de vivre que d'une lunaison à l'autre

ne laisse pas mourir le chant qui ne demande qu'à monter jusqu'au seuil d'humaines bravoures '

quand la mer se fendra comme bois vert sous l'étrave brûlante, ne laisse pas la musique t'échapper

ta paupière abrite une faille où palpitent d'incandescentes colom­bes

un delta de roses, tel sera ton nom si tu éclos juste une coudée au-dessus de la mer

IL ARRIVE QU'UN ARBRE évoque des visions de jaunes paréos aux hanches mouvantes d'Îles plus jaunes encore .

et jaune est le désir, jaunes les fêtes qui tintent aux matins de san­gria, jaune le maïs blond qu'un oiseau friand réclame

est-ce le vin, est-ce l'ivresse de tant de nuits utérines

jaune est la fièvre jaune et le safran aux collines de zinc un fleuve écartèle sa berge

l'obsidienne même mûrit un chant de javelle et que dire de l'insis­tance incantatoire du coucou

sinon qu'en amont des mots, il est une soif plus haute que la soif et le désir, vaste contrée de mue fichée aux jachères pubertères

IL ARRIVE QU'UN ARBRE ancestral féconde d'autres contrées sises en-deça des lèvres

d'une pommeraie égarée, on vit naÎtre les plus hautes moissons de fruits, de mots, de rubis

et dans un faste sans pareil, la lumière, aux versants d'aubes à peine énoncées, esquisse le thème de la fleur absolue

parole d'homme, des temples seront érigés, aux coteaux voisins les cépages nouveaux monteront jusqu'à la jubilation de treilles matu­res

parole d'homme, au déclin de routes obscures un arbre sera planté, vigie pour le jour qui succombe

nul druide désormais ne cueillera le gui aux forêts captives

mais pour toi, au psautier, l'obole pure du chant: du plaqueminier, le fruit noir s'est détaché ...

Ce 20 août 1987.

Roselyne Konig-Dussex

Cet arbre à la couronne encore peu fournie Aux racines à l'image de notre art encore timide De notre culture qui fait ses premiers pas Deviendra un grand et solide chêne Capable de résister au vent, à la neige Et de reverdir chaque printemps Pour peu qu'il prenne terre Car c'est de la vie que nous plantons aujourd'hui.

De nous tous réunis ici, au Château de la Soie Pour commémorer l'événement Il ne restera qu'un souvenir Que notre arbre, lui, dressera ses branches dans le ciel. Et le paysage grandiose qui s'offre à notre vue Ces coteaux à nos pieds, ces montagnes aux forêts bleues Les vallons, la plaine avec ses villes et ses villages A nous tous si chers Nous les aurons quittés depuis longtemps Que lui les contemplera du haut de la colline, Le vent des saisons dans le feuillage.

Mais pour nos enfants, nos petits et arrière-petils-enfants Il restera un témoin de ce qu'a voulu faire notre génération Dans un domaine jusqu'ici trop négligé. Il leur dira que des hommes de chez nous Parmi ceux d'aujourd'hui Ont pris conscience que l'action toute seule N'était trop souvent qu'une «manière de gâcher de l'énergie» Et qu'il faut donner sa chance à l'esprit.

Prendre un arbre pour personnifier la culture On ne pouvait trouver symbole plus approprié Dans un pays comme le nôtre. Car la culture et le poète ont eux aussi besoin d'osmose De tomber dans un milieu favorable pour s'épanouir Et de cette lente alchimie de la terre De cet effort persévérant qui ne se voit pas davantage Que le travail des racines tout au long de l'hiver Pour croftre et donner des fruits.

Que le symbole choisi pour porter témoignage Soit lui-même à peine moins périssable Voilà un signe supplémentaire de notre condition. Les arbres eux aussi doivent mourir Pour faire la place à d'autres arbres.

Mais cela nous rappelle d'autant mieux Que nous autres les hommes Nous ne sommes qu'un pas sur le chemin de l'homme Qu'un relais, qu'un maillon

Dans l'histoire de l'humanité Et que toutes nos œuvres, Les moins vaines, les moins passagères Sont celles de l'esprit. Que nous reste-t-il d'Athènes ou de Rome Sinon quelques sculptures d'artistes célèbres Des vestiges de monuments conçus par de grands architectes Et les trésors de la poésie grecque et latine?

Que cet arbre ne demeure pas uniquement un symbole Un prétexte à beaux discours; Qu'il soit le signe d'une prise de conscience réelle De ce qu'il nous reste à faire, Qu'il marque un tournant et un renouveau véritable Dans tout ce qui aide l'homme à s'accomplir, à se parfaire!

A travers ses branches et ses jeunes feuilles Je salue les poètes, les artistes à venir Tous les hommes dignes de ce nom Que la culture fera éclore.

Germain Clavien

Un nouveau recueil de poèmes intitulé «Mille solitudes» paraîtra en octobre 1987. Il est en souscription auprès de l'auteur.

8UR 1t YLtU\1t l' J\R1)Rt Dans ce jardin sauvage et désert

l'arbre offert rejoint les voix échappées des ruines

sur les rochers flottant en navires du fleuve Rhône l'arbre sans verger rappelle l'ombre des cyprès inutiles pour toi aux regards étoilés et comblés d'heures immobiles un instant séparé du monde

ici bat l'ancienne sève d'un accord au vent d'Afrique, au vent d'hiver aux sables des hautes glaces

repères des oiseaux invisibles ces ramures peuvent lancer leurs souterraines mâtures grééments secrets pour la terre-miroir

ce chêne et son double est déjà différent d'avant notre chant repère du temps et des rythmes mouvants désormais battu par les siècles, le soleil noir et les eaux fulgurantes

c'est le chant de l'arbre dans la tranquillité du soir qui répète ra l'heure des voyages sur la plaine

Stéphane Marti août 1987

Qi

A l'entour semé d'embûches Ruche aux calices fertiles Les âmes basses trébuchent ' A ton tangage fragile

Ruche aux calices fertiles En de dociles ombrages A ton tangage fragile La Sybille rend hommage

En de dociles ombrages Souche en image du vent La Sybille rend hommage · Au travers des bruissements

Souche en image du vent A l'entour semé d'embûches Au travers des bruissements Les âmes basses trébuchent

Christine Gaudin

La partie officielle prit fin par une présentation pleine de charme, de finesse et de poésie, faite par l'hôte du jour, Monsieur Georges Héri­tier. Tous les participants partagèrent un repas typiquement valai­san, sous un soleil généreux.

Retombées scolaires

L'expérience a été si enrichissante dans le rapprochement du mon­de scolaire et du monde des artistes qu'une suite sera donnée à l'initiative de Madame Bernadette Roten. Les écrivains et les artistes valaisans ont proposé de passer dans les classes du canton. Dans un des prochains numéros de l'Ecole valaisanne, une liste d'écri­vains et d'artistes sera publiée à l'intention des enseignants qui désireraient faire partager à leurs élèves une partie de la fête de la 'culture valaisanne.

DEUX COMMI·SSIONS DU DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE À L'CE'UVRE

Parmi les groupes de travail qui œuvrent au sein du Département de l'instruction publique à l'étude de problèmes particuliers, nous te­nons à signaler l'existence de deux commissions relativement récen­tes et à donner quelques informations sur leurs activités.

L'une de ces commissions, pré­sidée par M. Jean-Pierre Rausis, chef du Service administratif du DIP, est chargée de proposer des mesures d'application concrètes à la suite du rapport de la commission d'étude sur la condition féminine en Valais, rapport intitulé «L'école et la for­mation des filles», qui avait fait l'objet d'un numéro spécial de «l'Ecole valaisanne», paru en avril 1986.

Cette commission a tenu plu­sieurs séances au cours des­quelles ont été envisagées un certain nombre de propositions intéressantes et variées. Il s'agit d'abord de créer dans les men­talités, par des moyens à définir encore avec précision, un esprit différent et nouveau vis-à-vis de la femme, de sa place et de son rôle dans la famille et dans la so­ciété. Sans abolir la spécificité des sexes, la commission pen­se, suivant en cela le rapport sur lequel se fonde son activité, que la femme est encore l'objet de discriminations intolérables dont la plupart proviennent essentiel­lement d'habitudes et de conceptions qui sont d'ailleurs en train de se modifier dans un sens positif. C'est cette évolu­tion qu 'il importe précisément d 'accélérer et de favoriser. En ce sens, la mixité qui s'est déve­loppée dernièrement dans les écoles secondaires du deuxiè­me degré et qui est généralisée dans les écoles normales à par­tir de l'année scolaire 1987-1988,

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peut et doit constituer un élé­ment fondamental propre à éta­blir un meflleur équilibre .

Signalons que dans le , cadre de ces travaux, Mme Marie­Josèphe Lachat, déléguée au bureau de la condition fémini­ne du canton du Jura donnera une conférence mardi 6 octo­bre 1987 à 20 heures à Marti­gny.

Les enseignantes et les ensei­gnants, les directions des éco­les normales et le corps pro­fessoral de ces établissements (Haut et Bas-Valais) les direc­tions des écoles, les membres des commissions scolaires et des commissions d'enseigne­ment du Département de l'ins­truction publique, les inspectri­ces et les inspecteurs sont d'ores et déjà cordialement in­vités à cette conférence.

Une autre commission, présidée par M. Anselme Pannatier, chef du Service cantonal de l'ensei­gnement primaire et des écoles normales, est chargée par le Conseil d'Etat d'établir un concept d'éducation routière co­ordonnée, de l'école enfantine jusqu'à la fin de la formation pro­fessionnelle et jusqu 'au terme des études secondaires du deuxième degré.

Font partie de cette commission faîtière, le chef du Service canto­nal de l'enseignement secondai­re, le chef du Service cantonal de la formation professionnelle, le directeur de l'Ecole normale

du Valais romand, le comman­dant de la Police cantonale valai­sanne, le président du TCS, sec­tion Valais ainsi qu'un délégué de l' ACS, section Valais.

Cette commission a réfléchi sur les aspects de son mandat. Ils sont d'ordre pédagogique, juridi­que, technique et administratif. Une dotation horaire a été pro­posée pour cette éducation rou­tière . Sur cette base, trois grou­pes de travail ont été créés, avec mission de définir les ob­jectifs, les programmes et les moyens de l'éducation routière par année de scolarité.

Il n'est pas nécessaire d'atten­dre la fin des travaux de' la com­mission et les décisions que prendra ensuite le Conseil d'Etat pour rappeler aux enseignants de tous les degrés et de tous les ordres leurs obligations dans le domaine de l'éducation routière à l'école. Cette éducation , quoi­que spécifique, s'insère d'ail­leurs dans les préoccupations générales de la formation des jeunes au respect d'autrui, à la 'différence et à la courtoisie .

Anselme Pannatier

LE NOMBRE DES ÉLÈVES DE L'ÉCOLE PRIMAIRE CESSE DE RÉGRESSER

D'après des données publiées par l'Office fédéral de la statisti­que (OFS), le nombre total des élèves continue à baisser, dans les degrés secondaires 1 et Il tout particulièrement. Cepen­dant, la tendance opposée que l'on observe depuis un an de­vient de plus en plus nette, tant il est vrai que les effectifs se re­mettent à grossir au jardin d'en­fants et dans la première année de l'école primaire. Entre 1964 et 1978, le nombre des naissances est tombé de 113 000 à 71 000. Cette baisse de la natalité a provoqué une for­te diminution des effectifs dans

les écoles primaires , puis dans le degré secondaire l, où cette tendance ne s'est pas encore démentie à l'heure actuelle. Au degré secondaire Il, les effectifs ont à peine commencé à chuter; quant aux jeunes qui sont nés pendant les années du «baby­boom», ils ont maintenant ache­vé leur formation et abordent la vie active. Après 1978, le nombre des nais­sances a opéré une légère re­montée, atteignant 76 000 envi­ron aujourd'hui . Cette évolution n'a pas été sans se répercuter sur l'école: l'Office fédéral de la statistique (OFS) signale que les

effectifs des écoles maternelles se sont accrus de 4 % depuis 1985-1986 et que ceux de la pre­mière année primaire ont pro­gressé de 2 %. L'Office fédéral de la statistique (OFS) en conclut que le temps où les ef­fectifs de l'école primaire dimi­nuaient est révolu, ce qui n'exclut pas que certaines ré­gions ou communes enregis­trent une évolution différente. Notons que les élèves nés pen­dant les années de forte natalité ne seront pas seuls à venir ren­forcer les effectifs : dans les 13 cantons où la rentrée des clas­ses aura lieu non plus au prin-

temps, mais en automne comme partout ailleurs en Suisse, les petits écoliers leur emboîteront le pas en plus grand nombre qu'à l'ordinaire, car tous les en­fants doivent commencer l'école au même âge.

Si le nombre des plus jeunes écoliers a augmenté, l'effectif to­tal des élèves de l'école obliga­toire, lui, s'est comprimé à 708000 au cours de l'année 1986-1987. Cette baisse (-16 000 par rapport à 1985-1986) a été sensible surtout au sein du degré secondaire 1. On s'attend là à une reprise en 1990. La di­minution des effectifs a eu pour corollaire, cette année encore, la formation de classes moins nombreuses: l'effectif moyen

s'élevait à 19 élèves par classe à peine pour l'école obligatoire, contre 20 en 1983-1984.

Au niveau du secondaire Il, le re­cul des effectifs n'a été sensible ni tout de suite, ni simultané­ment dans tous les types de for­mation post-obligatoire. Ce dé­calage s'explique par le fait que, parmi les jeunes nés pendant le «baby-boom», une forte propor­tion a entrepris des études. Dans les écoles préparant à la maturité, les retombées de la pi­lule ont été enregistrées quel­ques années plus tôt: entre 1981 et 1986, le nombre des ins­criptions a chuté de 11 % par rapport au record enregistré au­paravant. Le nombre des ap­prentis a atteint son maximum

au cours de l'année académique 1984-1985; le chiffres les plus ré­cents révèlent une baisse de 2 %. C'est la part des femmes dans la population active qui ex­plique ce phénomène. En effet, les hommes qui entrent en ap­prentissage sont moins nom­breux depuis 1984 (années à la natalité plus faible, peu de varia­tion dans le pourcentage d'hom­mes en début de carrière profes­sionnelle), tandis que les femmes sont plus nombreuses, en 1986-1987 comme toutes ces dernières années. On constate donc une nouvelle fois que les femmes manifestent un désir croissant de formation.

Office fédéral de la statistique

S~rvice de l'information

Eléves et étudiants 1986 - 1987

Effectifs totaux Débutants

Degrés d 'enseignement relativement relativement 1986-87 à l'année à l'année

précédente précédente

Préscolarité 127400 +3 " . Scolarité obligatoire degré primaire 373200 - 1 +2 degré secondaire 1 302100 -4 " .

écoles à programme d 'enseignement spécial 32600 + 1 ".

Degré secondaire Il écoles préparant à la maturité 53600 -2 -3 écoles de culture générale et autres écoles de formation générale 12900 -2 -2 Ecoles normales 8500 -7 -9 Formation professionnelle 238800 -1 - 0,3

Degré tertiaire universités, hautes écoles 76700 +2 -1 formation professionnelle supérieure (école à plein temps seulement) 19500 +4 +3

+

\ Dt. Yakarl \,t. ?l'~

La presse francophone juge la série « Yakari )) • C'est 'beau, C'est incroyablement pur- C'est de la BD qui régénère.

(TV Jour) • Un des rares héros dont la séduction ne soit pas liée à la puissance de feu.

(Educateur) • Du rêve sur mesure pour les petits. A notre avis, la meilleure série actuelle

pour les enfants. (Témoignage Chrétien) • Le grand talent de Derib : le sens du mouvement poussé à la perfection

restitue avec une grande authenticité la vitalité de son petit monde indien. (Culture et Bibliothèque pour tous)

• On dirait du Kipling, non? (Le chirurgien-dentiste de France) • Un monde idyllique, où font merveilleusement alliance un petit d'homme et

la nature. (Bus Contact) • Du bonheur en images. (Centre-Presse Magazine) • Les enfants en redemandent. (Le Maine Libre) • C'est toujours avec plaisir que l'on retrouve le héros sympathique et futé de

Derib et Job. (La Croix. L'Evénement) • Une série palpitante et pleine de fraîcheur dont le succès a été consacré par

la réalisation de dessins animés pour la télévision. (Toulouse Actualités) • Chaque histoire de ce petit Indien généreux, fraternel et drôle relate, avec

une grande richesse dans la symbolique, un rite de passage, un parcours initiatique, ou exploite un thème fondamental: amitié; lois de la nature; joies et exigences de l'entraide; onirisme et merveilleux; injustice, lutte contre la tyrannie; xénophobie; vengeance, la haine opposée à la paix. (Dis-moi comment ils vivent) sélection de livres d'enfants et d'adolescents sur le tiers monde et le maldéveloppement, Déclaration de Berne.

• Très joliment dessinées, fondées sur des scénarios intelligents et poéti­ques, les aventures de Yakari sont de qualité. Elles prouvent qu'on peut s'adresser aux enfants sans être niais ni les mépriser. (Le Monde)

En 1979, la série cc Yakari » s'est vu décerner la Bulle d'Or de l'Association autrichienne en faveur de la littérature BD. Cette association qualifiait cc Yakari » comme une des meilleures bandes dessinées pour enfants et la considérait alors comme une cc contribution 'notable à l'Année internationale de l'enfant ».

En 1982, au ge Salon international de la BD d'Angoulême, l'album cc Yakari et le secret de Petit Tonnerre» a reçu le Prix Alfred Enfant.

Tenter d'accompagner l'enfant dans sa vie d'enfant, ce monde à part qui n'appartient qu'à lui.

Le ' laisser à ses jeux gratuits, alors que toute récréation se monnaie de plus en plus.

L'étonner, alors que la banalité médiatique ressasse les mêmes lieux communs .

S'ingénier à faire rayonner sa personnalité enfantine, tandis que menace la mise à l'aligne­ment des individus ...

Il est ambitieux le pari d 'un men­suel qui a choisi d'enrichir ses lecteurs en privilégiant la beau­té, la poésie, l'humour, la ten­dresse.

Pari gagné? Un lecteur a écrit: «Yakari embellit ma vie». Un au­tre : «Yakari fait le bonheur des petits» . Un autre encore, plus fi­naud : «Yakari pour les petits, c'est le repos pour les grands!»

L'idéal, c'est quand la lecture du journal devient familiale. Il se produit alors ce qu 'explicitent ces lignes signées par une ma­man: «Bien qu'étant une famille désordonnée, nous avons gardé tous les Yakari depuis le début. Et après plusieurs années, je peux vous dire que la qualité de ce journal est justement qu'il se relit, qu'il se garde, qu'il se conserve, qu'on y revient tou­jours. Avec nul autre journal il ne s'est passé une chose ainsi chez nous. Les deux filles aî­nées «piochent» chaque jour ou presque dans ces Yakari. Elles trouvent dans les premiers nu­méros des jeux qu'elles peuvent

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faire maintenant, alors que lors­qu'elles les avaient reçus , elles étaient trop petites ; idem pour les recettes de cuisine, certai­nes histoires d'animaux dont el­les parlent maintenant à l'école, etc.»

On l'aura deviné entre ces li­gnes: dans un journal périodi­que, tombant régulièrement dans la boîte aux lettres, l'abon­né retrouve fidèlement les rubri­ques qu'il aime, souvent à la même place : jeux, nature, dé­coupages , histoires, contes , lé­gendes, activités diverses, BD. Cela le conforte, le rassure.

LES DEUX DUFOND

QÙELle pi~ekoc C€l'E ZAiROist, ~

Le livre contribue, et combien , à l'enrichissement culturel de l'en­fant. Mais il ne suscite pas le même transfert affectif que le «journal-personne», ainsi défini par Yves Beccaria, du groupe Bayard-Presse: «C'est la publi­cation qui rentre dans la vie d'une personne, qui dialogue avec elle, c'est le compagnon dont la fréquentation signifie quelque chose . La relation avec la publication est très chargée affectivement et vécue comme une relation d'amitié». Elle l'est d'autant plus quand le lecteur s 'identifie au héros qui a donné son nom au journal qu'il aime.

Ce qui , selon de précieux témoi­gnages, s'opère avec le petit In­dien Yakari .

«Pour l'enfant , le meilleur n'est encore pas suffisant», disait ap­proximativement Goethe.

Le pari n'est jamais gagné ...

André Jobin rédacteur en chef

TSS ! xÉ\\)oPt\oBic PRiM Ai Q.~ t ttoi JE LA T«OùVf: T@; BioJ

a:-rre NOùveue.!

Le commandant de la Police cantonale communique :

En cette période de rentrée sco­laire dans notre canton , nous de­mandons une fois de plus , à tous les usagers de la route de faire preuve d 'une extrême pru­dence à l 'intérieur des localités, à proximité des bâtiments sco­laires, à l'approche des passa­ges pour piétons ainsi qu'aux ar­rêts de bus.

Les deux ou trois semaines sui­vant la rentrée des vacances sont spécialement périlleuses. De plus , un grand nombre d 'en­fants prendra le chemin de l'éco­le pour la première fois . Celui qui connaît la spontanéité avec la­quelle réagissent les enfants sait qu'il doit compter avec l'imprévi­sible.

- A la vue des signaux routiers de danger ((ENFANTS» t:;t ((PASSAGES POUR PIE­TONS» , chaque conducteur doit rouler lentement et doit être prêt à freiner.

- Aux endroits où le trafic est réglé par les patrouilleurs sco­laires , chaque conducteur doit se conformer à leurs si ­gnes.

- Une prudence particulière s'impose à l'égard des jeunes cyclistes. Il convient de main­tenir une distance suffisante lors du dépassement et de ne jamais obliquer à droite trop rapidement.

En collaboration étroite avec les Polices municipales , la Police cantonale lance une campagne de sécurité sous la forme d'une affiche diffusée sur l'ensemble du canton avec comme slogan:

((ATTENTION ÉCOLE ((L » VIVRE ENCORE».

A la vue de ces affiches placées en bordure de route , chaque usager saura se souvenir que l'enfant a confiance dans la sa­gesse des adultes. Tout conduc­teur digne de ce nom, par ail­leurs souvent père ou mère de famille, prouvera qu'il est cons­cient de ses responsabilités en se montrant compréhensif, in­dulgent et prudent.

LA SÉCURITÉ DES ENFANTS DANS LA RUE EST AFFAIRE DE TOUS.

CHACUN DOIT SE SENTIR PER­SONNELLEMENT RESPONSA­BLE.

Le commandant de la Police cantonale

Laurent Walpen

Dès la rentrée, la Télévision éducative change de look Nouveau titre d'abord. «Télévision éducative » fera place à « Imédias». 1 pour information, initiation, illus­tration , imagination et incitation. MÉDIAS car nous continuerons à nous pencher sur le problème de plus en plus actuel de l'initiation aux =>

médias. Titre clin d'œil à notre mode de vie tributaire de l'immédiateté de l'infor­mation distribuée universellement au travers des mass media . Nouveau générique. Dès le mardi lcr septembre, à 15 h. 15, vous décou­vrirez une animation originale créée par le graphiste Ferran Gallart, le des­sinateur de Dodu Dodo. Nouveaux meubles, puisque les séquences plateau d'Imédias seront

SUPPLÉMENT À PERSPECTI VES

N° 4/1987

tournées dans un décor tout neuf. Pour couronner le tout, un nouveau présentateur. Voilà pour la forme de l'émission . Qu'en est-il du fond? Rassurez-vous, si la Télévision édu­cative se lance dans un ravalement de façade, l'édifice est bien solide. Vous y retrouverez donc TV-Scopie, un apport de connaissances sur les médias, Télactualité, présentation de l'actualité pour et par les jeunes, Documentaire, ce trimestre une série sur l'observation scientifique. Nous vous proposons également une série de conseils aux jeunes vidéastes, la promotion des festivals de films pour écoliers et la diffusion de quelques courts métrages réalisés par des élèves. Agendez immédiatement Imédias dans vos horaires hebdomadaires.

Paulerre Magnenat Philippe Jacot

éléVision Documentaire «L'œil scientifique» 1er septembre: «Restons au chaud» 15 septembre: «Les acides» 29 septembre: « Feux et flammes» 13 octobre: «La force et la friction» 2 7 octobre: «La gravité» la novembre: «Restons au frais» 24 novembre: «Restons au sec» 8 décembre: «Plus léger que l'air»

TV-Scopie

Radios locales: la bande F. M. en ébullition! Dates de diffusion: lundi 7 septembre, à 11 h. 45 mardi 8 septembre samedi 12 septembre, vers 11 heures

Rubrique « Festivals» et conseils aux vidéastes De nombreux festivals sont organisés en Suisse romande pour présenter des films d'écoliers et d'étudiants . Nous aimerions inciter les jeunes et leurs professeurs à participer active­ment à ces rencontres et concours. Pour bien comprendre l'audio-visuel , ses difficultés, ses contraintes, ses limites, ses possibilités, le meilleur moyen, c'est encore de se mettre à l'ouvrage et de présenter ses œuvres à un public aussi large que possible. C'est pourquoi nous avons décidé de passer à l'antenne certains films d'amateurs retenus parmi les festi­vals suivants:

Série pour les enfants de 10 à 13 ans! Une présentation active de notions de base selon une approche scientifi­que. Une boule de flipper vous indiquera si vous êtes en train de regarder la partie d'exposition des notions -« Regarde » - , la partie questions -« Réfléchis » - ou la partie pratique -« Essaie ». Chaque émission constitue un tout; il n'est donc pas nécessaire de suivre la série dans l'ordre donné.

Les radios locales en Suisse ont vu le jour grâce à une autorisation provi­soire de concession accordée par le Conseil fédéral en 1983. Depuis lors, beaucoup de choses se sont passées sur la bande F. M. Des stations sont nées, se sont dévelop­pées, ont disparu ou se sont complè­tement transformées.

Ecole et cinéma Délai de remise des films: fin mars Dates: en mai, annuellement Adresse:

Centre d'initiation au cinéma Chemin du Levant 25 1005 Lausanne (021) 221282

Festival de la Cosma Délai de remise des films : fin mars Dates: en mai, annuellement Adresse:

ONDP M. Jean Martenet Champréveyres 3 2000 Neuchâtel (038) 223925

Cette série, produite et tournée en Grande-Bretagne, suscitera certaine­ment d'intéressantes comparaisons culturelles. En prime, vous apprécie­rez une petite touche d'humour anglo-saxon! Deux autres émissions « Microbes et maladies » et « Les solides » font encore partie de cette série et seront diffusées au cours du premier semestre 1988 en plus des documen­taires relatifs à d'autres matières sco­laires .

Ce TV-Scopie a pour but, à l'heure proche des bilans, de faire le point sur la situation des radios locales en Suisse et de voir dans quelle mesure elles peuvent vivre ou survivre. Une émission qui vous permettra de vous rendre compte que ce genre d'expériences donne, parfois, aux jeunes la possibilité de faire leurs pre­mières armes dans ce domaine .

Festival vidéo-jeunesse Festival romand de vidéo Délai de remise des films : mars Dates : 18 octobre, à Sierre en 1987 Adresse:

Jeune Chambre Economique Case postale 313 3960 Si erre

Festival de Veyrier Délai de remise des films : 15 sep­tembre Dates: du 15 au 17 octobre 1987 Adresse:

SMAV Case postale 222 1211 Genève 28

Mais, attention, filmer en vidéo ou en super-8, ce n'est pas si simple; aussi, pour vous év iter de commettre certai­nes erreurs typiques de débutants, nous vous avons préparé un certain nombre de conseils en image :

JURA : Institut pédagogique jurassien Centre Radio-TV éducative Rue du Banné 2 2900 Porrentruy

BERNE: Centre cantonal de Radio et Télévision éducatives Rue de l'Industrie 4 2720 Tramelan

FRIBOURG: Centre d'initiation aux mass media Case postale 7 1700 Fribourg

- Les dU/ërenls plans - Zoom/Travelling

Ulilisalion du Irépied L'éclairage Le son, elc.

GENÈVE: Service des MA V Cité Vieusseux 9 Case postale 222 1211 Genève 28

NEUCHÂTEL: Centre neuchâtelois de documentation pédagogique Champréveyres 3 2000 Neuchâtel 8 Monruz

VALAIS: Office de documentation et d'information scolaires Gravelone 5 1950 Sion

«Cinéma, quand la TV fait écran» 5, 6 et 10 octobre En guise de présentation de cette émission, voici le jeu-test que nous

- Vous aimez le cinéma, selon quels critères choisissez-vous vos .fI/ms ? a) le nom du réalisateur; b) la beauté ét la performance des

acteurs' c) le thèm'e du film. - Unefois ce choix eflectué, pour voir ce .fïll17 vous: a) passez au vidéo-club et regardez le

film tranquillement chez vous; b) vous rendez dans une salle de

cinéma; c) lisez la critique dans votre journal

préféré et vous estimez que vous en savez assez.

- Si vous vous rendez dans une salle, quelle est votre motivation profonde ? Cest pour: a) sortir et voir du monde; b) draguer; c) parce que la qualité des images est

meilleure sur grand écran.

pourrions vous proposer si nous étions un magazine « à sensation» !

- Pensez-vous que les films conçus pour la TV sonl: a) aussi bien que ceux présentés en

salle; b) plus mauvais; c) meilleurs. - Lorsque vous vous ennuyezi devant votre poste TV, vous: a) zappez; b) faites autre chose; c) critiquez et commentez longue­

ment. Lorsque vous vous ennuyez

dans une salle, vous: a) tentez de vous rapprocher de votre

voisinee) ; b) déballez bruyamment vos bon-

bons; c) quittez la salle discrètement. - Lorsque vous avez envie de rêver, vous: a) avez assez d'imagination pour

rêver seul;

«L'événement ment» 30 novembre 1er el 5 décembre

Un événement se produit? Qui en parle? Comment en parle-t-on? Par quelles voies, quels médias, l'in-

formation se répercute-t-elle? Comment en parle-t-on dans les con­versations? Quels obstacles et déformations cette information surmonte-t-elle avant de

Ces conseils seront diffusés à raison d'un par rubrique, mais l'ensemble de ces conseils est à disposition dans les centres de moyens audio-visuels cantonaux qui vous épauleront au maximum de leurs possibilités pour la réalisation de vos propres films .

VAUD: Centre d'initiation au cinéma Chemin du Levant 25 1005 Lausanne

Philippe Jacot Paulette Magnenat TV éducative Boîte postale 234 1211 Genève 8

b) demandez à votre maman de vous raconter une histoire;

c) allez au cinéma. - En ce qui concerne l'aspect .financier des productions cinématographiques, vous pensez que: a) la TV vÙ de plus en plus du

cinéma; b) le cinéma vit de plus en plus de la

TV ' c) le ~inéma, est-ce vraiment une

affai re de « gros sous»?

Notre émission ne sera présentée ni sous forme de questionnaire, ni sous forme de test et quelles que soient vos réponses, ne manquez pas de suivre ce TV-Scopie qui sera conçu comme une grande journée de Télé­vision, romande bien entendu, car y en a qu'une , c'est la TSR!

parvenir au lecteur, à l'auditeur ou au spectateur? Qui place les obstacles et qu'es t-ce qui pousse certains à déformer, volontairement ou non , les faits ?

-Télactualité lundi 21 seplembre mardi 22 septembre samedi 3 oClobre

Spécial Télactualité

Emission pluridisciplinaire pour les petits 16, 17 et 28 novembre

lundi 19 oClobre mardi 20 oClobre samedi 31 octobre

lundi 14 décembre mardi 15 décembre

L'actualité présentée pour et par les jeunes

A l'occasion de la journée des droits de l'enfant, nous ferons la connaissance de Rosa-Lina, 12 ans, vivant au Honduras, dans un camp de réfugiés, et nous la suivrons dans sa vie quotidienne. Nous vivrons avec elle une journée habituelle et décou­vrirons ses parents, amis, activités et espoirs pour l'avenir.

Il était une fois ... «la fée de l'eau» Dales de dU/l/sion:

2, 3 et 7 novembre

Dans une seule émission, plusieurs films de genres différents, liés par le thème « l'eau» : - un conte en animation «La fée de

l'eau » ;

Cette formule, que vous connaissez, sera partagée en deux tranches. La première: un mini-dossier réalisé par les soins de la TVE, ayant pour but d'éclairer certains aspects de l'ac­tualité.

Ed iteur l'esponsab le :

- un reportage sur l'utilisation quo­tidienne de l'ea u;

- une histoire évoquant le cycle de l'eau; un film d'animation conçu et animé par des enfants suédois;

- un documentaire d'observations scientifiques;

- un portrait d'enfant qui vit dans un pays où l'eau est rare . La seconde, dans laquelle nous

accueillerons deux écoliers d'un can­ton romand avec lesquels nous visionnerons et commenterons les faits d'actualité qui les ont inter-' pellés.

Radio-Télévision éd uca ti ve romande Commission de production

Chaque partie est conçue pour être utilisée isolément, pour introduire, relancer ou conclure l'étude de ce sujet, par rapport à l'environnement, au langage .

Aoû t 1987 Conception graphique Philippe Aq uoise, Lau sanne.

A vous la chanson! par Bertrand Jayet

A l'enseigne d'«A vous la chanson! », nous vous proposons ce trimestre trois émissions pluridisciplinaires : Lundi 21 septembre, la musique sera associée à la danse . Avec Edith Butler, l'Acadienne, nous ferons la fête, chan­terons et danserons La bastringue et autres mélodies popu­laires. Vendredi 30 octobre, la chanson sera au se rvice des droits de l'homme. Gérald Rion-ChabIoz, Michel Bühler, Gilles Vigneault et Mannick nous inviteront à chanter la Liberté . Une émission en marge de la parution d'un disque édité par l'Ecole instrument de paix . Lundi 16 novembre, Mannick dira la même chose avec sa musique que les poètes avec leurs mots. Elle nous entraî­nera ainsi tout au long de L'année en fêtes. Chaque émission est accompagnée d'un dossier complé­mentaire que vous pouvez obtenir gracieusement à l'adresse suivante :

A vo us la c17a l1sol1 .' Radio Suisse rOlllallde Boulevard Carl- Vogt 66 /2 /1 Genève 8

Merci de joindre à votre envoi une enveloppe dCtment remplie et affranchie.

Lundi 2/ septembre (dès 7 ans)

«Danse la bastringue!» avec Edith Butler Avec Edith Butler, le Petit Chœur' de Lutry dirigé par Alain Chaubert, Patrick Mamie (accordéon), Daniel Favez (claviers), Etienne Bertrand (dulcimer), Alain Turrian (basse), nous ferons la fête! Nous ch anterons et danse­rons « La bastringue », « La belette » et « J'ai vu le loup, le renard et la belette » , trois airs populaires du Québec. Marianne Genton, professeur de rythmique à l'Ecole nor­male de Lausanne, a préparé des fiches contenant des cho­régraphies et des suggestions pédagogiques. Vous pouvez obtenir le dossier en nous envoyant une simple carte pos­tale (voir adresse ci-dessus).

A propos d'Edith Butler « Peu d'artistes, depuis Vigneault, montrent un tel sens de la fête , une telle facilité à faire passer le courant lors d'un spectacle. Pourtant, le plus étonnant, chez Edith Butler, est la puissance mélodique de sa voix. Telle une larve son cocon, elle tisse autour d'elle un halo de musique, modu­lant les sons en vagues successives, jouant de ses cordes vocales ainsi qu 'une harpe. Ecoutez-la chanter, a capella, le traditionnel « A la claire fontaine » dont elle assure connaître plus de cent versions . Et perdez du coup tous vos préjugés sur le côté poussiéreux, rétro, rébarbatif du folklore. »

Jean-Dal/iel Be(fond

La bastringue (Québec)

1. Mademoiselle voulez-vous danser La bastringue, la bastringue Mademoiselle voulez-vous danser La bastringue va commencer

2. Oui Monsieur, je veux bien danser La bastringue, la bastringue Oui Monsieur, je veux bien danser C'est pour vous accompagner

3. Mademoiselle il faut arrêter La bastringue, la bastringue Mademoiselle il faut arrêter Vous allez vous fatiguer

4. Oh Monsieur! je sais bien danser La bastringue, la bastringue Oh Monsieur! je sais bien danser Je suis prête à recommencer.

5. Mademoiselle, je n'peux plus danser La bastringue, la bastringue Mademoiselle, je n'peux plus danser Parce que j'ai des cors aux pieds.

---)~~)

n 'Ir;' M(~ ~/' . )

l\ Edith Butler el Manuel Brault rajoutent deux couplets.

6. Viens dans mes bras mon cher Manuel .La bastringue, la bastringue Viens dans mes bras mon cher Manuel Viens donc je dois t'embrasser

7. V'là donc un beau bec sucré La bastringue, la bastringue V'là donc un beau bec sucré Je suis prêt à r'commencer.

Chorégraphie: Voir dossier complémentaire.

Discographie: « La bastringue» est extraite du disque « Diggy Liggy Lo », d'Edith Butler, IBACH 66375. Distri­bution Carrère.

La belette (Québec)

(Paroles originales in veillées par les el~/ants de la classe 1 P de Mill/' LI/cie COpI, PIII~I'.)

Chorégraphie: Les enfants se groupent par quatre. Trois d'entre eux forment une ronde au centre de laquelle se trouve « la belette ». Se donnant la main, ils tournent en sautillant autour de leur camarade. Sur les mots « Ah! la sauvage » (attention de bien marquer l'accent), ils lèvent les bras et la belette s'enfuit , rejoignant au centre de la danse ses autres congénères. Ensemble, les enfants libérés forment une nouvelle ronde et dansent joyeusement, tandis que leurs camarades sur place, frap'pent des mains. Sur« Dans le feuillage », les belettes retournent vers leur groupe ... mais quelqu'un est déjà au centre de la nouvelle ronde! Alors elles deviennent feuillage à leur tour. Ainsi va la vie, ainsi va la danse!

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J'ai vu le loup, le renard et la belette (Québec)

1. J'ai vu le loup, le renard et la belette J'ai vu le loup, le renard danser J'les ai vus frapper du pied J'ai vu le loup, le renard et la belette J'les ai vus frapper du pied J'ai vu le loup, le renard danser.

2. Je les ai vus sautiller

3. Je les ai vus se tourner

4. J'les ai vus se balancer.

Chorégraphie: Voir dossier complémentaire.

-

Vendredi JO oClObre (dès 12 ans)

«Liberté» (Des chansons pour les droits de l'homme.)

Le 10 décembre 1948, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté et proclamé la Déclaration universe//e des droits de l'homme dont nous publions le texte. Après cet acte historique, l'Assemblée générale a recommandé aux Etats membres de ne négliger aucun des moyens en leur pouvoir pour publier solenlle//ement le texte de la Déciaration et « pourjaire en sorte qu'il soit distribué, aJlïché, lu et commenté principalement dans les écoles et autres établisse­ments d 'ellseignement, sans distinction fondée sur le statut politi­que des pays ou des territoires il. Notre collègue veveysan Gérald Rion-Chabloz, membre de l'Ecole instrument de paix (EIP), a oeuvré pour que cette recommandation des Nations Unies passe dans les faits. «Eh oui! il exisie encore des gens qui se battent pour défendre certaines valeurs autres que matérielles, qui oeuvrent pour un monde meilleur, qui n'abdiquent pas, obstinés, incorruptibles, irrécupérables, afin que l'homme cesse d'être un loup pour lui-même. Gérald Rion-Chabloz appartient à cette race-là, lui qui se trouve à l'origine du projet «Liberté - 33 tours pour les droits de l'homme », »Comme Gil Pidoux, à la fois lecteur de la Déclaration et conseiller artistique. Comme Talai Droubi, qui créa une musique d'accompagnement pour les textes, qui confère une unité au disque, où s'inscrit bel et bien une manière de progression dramatique . Comme les chanteurs (Pauline Julien, Frédérick Mey, Michel Bühler, Bernard Montangéro, Pascal Auberson, Gabby Marchand, Ricet Barrier, Mannick, Gilles Vigneault), comme toutes ces volontés, plus discrètes peut-être, mais indispensables. Comme la courageuse firme VDE-Gallo, qui produit le disque, comme l'Ecole instrument de paix qui chapeaute le tout...»

René Zahnd (Gazette de Lausanne, 27 septembre 1986)

N.B. : L'Ecole instrumellt de paix ,folldée pOl' Jacques Müh/ethaler, a reçu la mention d 'honneur du Prix Unesco 1981 pour l'enseigne­ment des droits de l'homme. L 'EIP est sous le patronage de Sean­Mac Bride, Prix Nobel de la paix; Linus Pauling, Prix Nobel de la paix et de physique; Léonard Sédar Senghor, ancien président du Sénégal et membre de l'Académie Fançaise.

Adresse pour commander le disque « Liberté» : Ecole instrllment de paix Rue du Simplon 5 1207 Genève

Contenu de l'émission: Au cours de notre émission, Gérald Rion-Chabloz nous parlera de cette véritable aventure que fut ce 33 tours «Liberté ». Michel Bühler, Mannick, Gilles Vigneault apporteront leurs témoignages en paroles et en chansons. Les auditeurs auront l'occasion d'interpréter une chanson du disque (<<Un jour les enfants», de Mannick) avec l'ac­compagnement orchestral.

Un jour les enfants Paroles et musique: Mannick

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Un jour les enfants viendront, Un jour lyS enfants diront Qu'il faut désarmer le monde avant qu'il soit fou, Et que les faiseurs de bombes soient au rendez-vous

Un jour les enfants viendront, Un jour les enfants diront Qu'ils n'ont pas choisi de naître pour trembler

sans fin, De voir sauter la planète au dernier matin.

(Publié avec l'aimable autorisation des Editions musicales Suyapa, 27, me de l'Hermilage, F-95JOO POl1loise.)

Attention! « Notre obligation de réserve ne doit jamais être oubliée. Nous avons le devoir d'informer sans chercher à influen­cer nos élèves par nos convictions personnelles. »Je ne doute pas que, pour enseigner les droits de l'hom­me à l'école, l'imagination sera au pouvoil:,»

Gérald Rion-Chablo:

Dossier complémentaire: Un dossier complémentaire comprenant des textes et des suggestions pédagogiques spécifiques pour étayer et ren­dre vivante l'étude des droits de l'homme est à disposition des enseignant(e)s.

A vous la chanson.' Radio Suisse romande Boulevard Carl- Vogt 66 1211 Genève 8

LUlldi f6 novembre (dès 8 ails)

L'année en fêtes par Mannick

Ce que la poésie 1I0US dil, c 'esl /III écho du paradis. Les lI1usiciell s disent la même chose avec leurs 1I0les que les poèles avec leurs mOls. Ils s'adresselll à 10US ceux qui veulenl biell écoU/ erel elllelldre aillsi, grâce à eux, la belle clftrnson du monde. fis aimenl challler pour les e/~lal1ts el pour 10US ceux qui onl su garder en eux l'espril d'e/!/ance. Alors, toUI près d'ici, la poésie el la musique chanlenlleur/orl11ule magique, el l'on voil e/!/711 s 'envoler le Paradisier.

Jacques Charpentreau

La poésie et l'enfant sont de proches parents: ils touchent à l'essentiel. Ils n'hésitent pas à tisser des correspondan­ces au-delà de l'aspect des choses. Nous proposons à la poésie de renouer avec la fraîcheur de sa jeunesse grâce à notre musique. Les poèmes centrés sur le thème de la fête sont empruntés aux poètes d'hier et d'aujourd'hui . Mannick chante ici quelques fêtes qui s'égrènent au long de l'année, rendant sensibles leur joie ou leur discrète mélancolie avec une émotion toujours présente. Les auditeurs auront l'occasion d'interpréter quelques chansons avec un accompagnement orchestral signé Jo Akepsimas.

Vive la fête! Bonjour, bonjour, les amis! Entrez donc, (:'est bien ici Qu'on fait la fête aujourd'hui. Il faut s'embrasser d'abord, Une joue, une autre encor, Deux baisers qui claquent fort.

Faites, faites, faites , faites La fête mes amis,

Cette, cette, cette, cette, Cette après-midi!

Et on jette, jette, jette, jette Au loin ses soucis.

Faites, faites, faites, faites La fête aujourd'hui.

Puis on s'offre des cadeaux: Des bonbons et des gâteaux, Une tarte à l'abricot, Un livre, un porte-bonheur, Un disque, un bouquet de fleUI:s, Et pour tous, voici mon coeur.

Danse, en cadence, un, deux, trois, C'est ton tour, danse avec moi, A l'envers à l'endroit! Et de la cave au grenier, C'est la joie qui fait crier: Vive le Paradisier!

Puis on trinque à l'amitié, On mange un gâteau entier On finit les compotiers! Chacun s'amuse à sa guise, On se maquille, on se frise, On raconte des bêtises ...

On joue aux petits papiers, A la belote, aux métiers, On échange des colliers, Puis on danse encore un peu, Puis on termine les jeux. Déjà l'heure? C'est affreux!

Hélas! On doit se quitter, La fête va s'arrêter .. . Il faudra recommencer! Un b~iser par-là, par-ci, Au revoir, mes chers amis Merci pour l'après-midi! '

Séparons-nous, il le faut! Un peu de chagrin? Pas trop! Mes chers amis, à bientôt! Vous connaissez la recette, L'amitié est toujours prête, Nous ferons encor la fête!

Poèm e de Noël PrévOSI. Musique de Manllick. (Publié avec l'aimable aUlorisa lion de l'allleur.)

La Saint-Valentin Février vient, c'est la Saint-Valentin Février vient, il fait rougir les saules' .. Et, sous les rais d'un soleil a~gentin, Encor frileux découvre ses épaules.

Tous les oiseaux, c'est la Saint-Valentin Tous les oiseaux, rouges-gorges, fauvett~s, Merles, geais, pics, tout le peuple mutin Des moineaux francs, les vives alouettes,

Se réveillant, c'est la Saint-Valentin Se réveillant, et secouant leurs plun~es, D'un fou désir, et d'un vol incertain Se sont cherchés dans les dernières brumes.

Dans les buissons, c'est la Saint-Valentin Dans les buissons, les lierres et les haies' Où le houx vert offre un rouge festin, Dans les roseaux, les halliers, les coudraies,

Dans les vieux murs, c'est la Saint-Valentin, Dans les vieux murs, pleins d'heureuses nouvelles Ce fut des cris, des chants, un bruit lointain De gazouillis et des battements d'ailes.

Poème d 'A ugusle A ngellier. Musique de Mannick. (Publié avec l 'a imable aUlorisalioll des Edilions Vanier, Paris, /900. EXlrail de (( Le chemin d es sa isons il.)

Le sapin de Noël Le petit sapin sous la neige Rêvait aux beaux étés fleuris . Bel été, quand te reverrai-je? Soupirait-il sous le ciel gris.

Dis-moi quand reviendra l'été ? Demandait-il au vent qui vente. Mais le vent sans jamais parler S'enfuyait avec la tourmente.

Vint à passer sur le chemin Un gaillard à grandes moustaches. Hop là! en deux coups de sa hache A coupé le petit sapin.

Il ne reverra plus l'été, Le petit sapin des montagnes, Il ne verra plus la gentiane, L'anémone et le foin coupé.

Mais on l'a paré de bougies, Saupoudré de neiges d'argent, Des clochettes de féeries Pendent à ses beaux rameaux blancs.

Le petit sapin de Noël Ne regrette plus sa clairière Car il rêve qu'il est au ciel Tout vêtu d'or et de lumière.

Poème de Pernelle Chapollière. Mlls ique de Mal/I/iek .

.', l 'fi ~'I , •• ••

(Publié avec l'aimable aUlorisalioll des Ediliol/s La Bacollllière.)

Les crêpes Mardi gras, n't'en va pas On rra des crêpes et t'en auras. Saute, saute, la crêpe saute, Mais quelle sera la plus haute?

Saute la crêpe avec ma mère, . Elle est tombée dans la soupière; Saute la crêpe aux champignons, Elle s'est collée au plafond.

1 Saute la crêpe avec mon père, Elle s'enroule au lampadaire; Saute la crêpe à la noisette, Elle m'est tombée sur la tête.

Saute la crêpe avec ma soeur, Flac! sur le réfrigérateur! Saute la crêpe au chocolat, Je la reçois sur mon pied droit!

Saute la crêpe avec mon frère, Elle atterrit sur la théière! Saute la crêpe à l'abricot, Elle s'écrase sur mOl!. dos.

Saute la crêpe avec grand-mère, Elle est tombée dans la poussière. Quand je tiens la queue de la poêle, Ma crêpe va dans les étoiles!

Poème de Claudelle Villia-Chantrie. Musique . de Mannick. (Publié avec l'aimable aUlorisation de l 'auteur.)

Discographie: « L'année en fêtes », par Mannick. Collection Le Paradi­sier - Disque SM Arc-en-ciel 301459. Face A.' Vive la fête - Le premierjour de l'An - La Nouvelle Année - Les Rois - Le gâteau des Rois - A la Chandeleur­Les crêpes - La Saint-Valentin - La Mi-Carême - Coqs de Pâques . . Face B.' Les trois Pâques de l'année - Poisson d'avril -Le muguet - Papa, maman - Le 14 juillet - Saint-Nicolas­Le sapin de Noël - Noël de Noël - Vive la fête.

Dossier complémentaire Un dossier complémentaire peut être obtenu gracieuse­ment à l'adresse suivante:

A vous la chaI/soli! Radio Suisse romande Boulevard Carl- Vogl 66 /2 Il Genève 8

Merci de joindre une enveloppe dûment adressée et affranchie.

Recueils de paroles et musiques: Les Editions musicales Suyapa tiennent à votre disposi­tion les recueils de paroles et musiques (avec accords de guitare) correspondant aux disques de Mannick et Jo Akepsimas. Egalement au catalogue « 50 chansons de Mannick et Jo Akepsimas pour les enfants» cl deux et trois voix égales.

ESPACE2 Initiation 7 et 14 septembre

Je n'ai jamais vu un son! Je n'ai jamais vu un son. Je ne peux donc ni le peser, ni le mesurer. Essayez donc de compter les voix d'un chœur ou de mesurer un con­cert de chant d'oiseaux: impossible. Le son ne peut pas être épinglé sur une carte. Il ne pourra donc jamais devenir propriété privée. Il ne peut pas être régi par des lois. Mais il peut être éprouvé. Et il peut être invoqué. Et aussi organisé et mis en forme . Par qui? Chacun de nous. Nous sommes tous les compositeurs du paysage sonore. Nous avons sim­plement besoin d'être instruits: qu'on nous fasse prendre conscience de notre oreille oubliée. Qu'on nous aide à l'utiliser avec plus de discerne­ment. Nous sommes à l'aube de l'ère -­de l'oreille. Avec Bruno Séribat et Paula Petracci, nous allons entrer dans le monde fabuleux des sons, de ces sons qui nous parlent de cœur à cœur!

La Radio raconte l'histoire 11 et 18 septembre

Les années 1953 à 1955 Réalisée par les journalistes du dépar­tement de l'information, la « Radio raconte l'histoire » est la photogra­phie sonore des événements politi­ques, culturels et sociaux de notre passé récent. Grâce à l'utilisation des archives de la Radio suisse romande, nous allons revivre au rythme des fifties. 1953 c'est, aussi bien la mort de Sta-

Environnement 21 septembre

Vous avez dit Innover, M. Le Corbusier? Habiter? Une question qu'Edouard Jeanneret, architecte à La Chaux-de­Fonds, se pose différemment au début de ce siècle. Il réfléchit à une

Charles-Edouard Jeanneret, dit Le Corbusier, dit Carbu, ne trouvait pas les maisons de san époque à san gaùt.

line, le couronnement de la reine d'Angleterre, la conquête de l'Hima­laya que l'âge d'or de la chanson fran­çaise. Deux chefs-d'œuvre du cinéma italien voient le jour en 1954 : Sens a, de Visconti, et La Strada, de Fellini. La Coupe du monde de football bat son plein en Suisse et Skuips donne toute la mesure de son talent de com­mentateur. La radio raconte aussi l'histoire de James Dean, mort en 1955, au moment de l'explosion du rock and roll. Bill Halley et Elvis Presley mon­tent au firmament du show-business alors qu'en Israël le général Dayan prépare la guerre et qu'en Afrique, le Maroc et la Tunisie s'acheminent vers l'indépendance.

nouvelle manière de vivre. Pour cela, il faut de la lumière, de l'espace, des meubles confortables et beaux, et la nature tout autour. Sous le nom de Le Corbusier, il ima­gine des immeubles qui ressemblent à des paquebots. On y trouve tout ce qu'il faut pour vivre: des commerces, un théâtre, un hôtel pour les amis de passage, une école maternelle . A l'extérieur comme à l'intérieur, il prévoit un environnement à la mesure de l'homme. Il invente le modulor, un système de mesure basé sur le corps humain, pour simplifier les gestes de la vie quotidienne . Urbaniste, architecte, inventeur gé­nial , Le Corbusier fêterait ses 100 ans. Que reste-t-il de son grand rêve et quel regard les enfants d'aujourd'hui portent-ils sur leur manière de vivre?

26 octobre, 2 novembre

Ici, là-bas Les animaux et les hommes Michel Faure a fait de nombreux séjours prolongés en Afrique. Il y retourne régulièrement, Nagra à l'épaule, engrangeant au gré de ses rencontres des bruitages, des am­biances sonores, des sons de la vie quotidienne. Passionné par la vie des animaux, des histoires plein la tête, il nous pro­pose, en nous racon tant l'Afrique, de permettre aux jeunes élèves de s'in­téresser à ce qui se passe chez nous. Comment? En suivant par exemple le parcours des hirondelles qui, en nous quittant au début de l'automne, survolent toute l'Afrique. Ou encore en nous faisant écouter la différence entre les chants d'oiseaux africains et ceux que l'on entend le plus commu­nément chez nous . En fait, avec son complice Christophe Bollmann, Michel Faure réussit le tour de force de nous faire découvrir notre pays en nous parlant d'ailleurs.

Initiation 2 octobre

Signé Don Quichotte, anti-héros A la louange de l'homme exemplaire, le héros, notre temps a substitué l'op­tique de la dérision. Panurge et Don Quichotte sont les premiers anti­héros, parce qu'en eux, nous prenons conscience de nos mensonges, de nos rêves, de notre démesure et de notre petitesse. Littérature, poésie, théâtre, cinéma, BD, autant de lieux où, comme nous le montrera Jean-Michel Meyer, les an ti-héros sévissent. Tels Chaplin ou M. Plume, ils nous incitent à nous défier de la fausse grandeur.

Initiation musicale 13 novembre,

L'Inde aux mille VIsages Pour faire suite l'été indien,

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19 octobre

Café Dodo: le Dès africain Trois regards croisés avec un déno­minateur commun, la musique, pour ce reportage original ramené du Zaïre par Patricia Martin.

Le point de mire, Café Dodo, chan­teur pour enfants à Kinshasa, fait le lien entre un journaliste local et Tams, saxophoniste professionnel. Comment les tam-tams traditionnels influencent-ils la musique que l'on écoute en brousse sur son transistor? Quelles chansons les enfants afri­cains fredonnent-ils? Des questions qui trouvent leur réponse dans cette émission réservée aux auditeurs de 7 à 77 ans.

Heure «H» de la S.F. 2 octobre, 5 octobre, 12 octobre

Résultats du concours (suite) Plus de deux cents textes, près de mille participants de Il à 17 ans, trente nouvelles sélectionnées et, finale-

Raphaël Aubert, ethnomusicologue, . nous ouvre les archives sonores du Musée d'ethnographie de Genève. Une occasion de se familiariser avec des musiques aux antipodes de nos conceptions. Une clé pour entrer dans l'univers déroutant de l'Inde aux mille visages.

Lepux de la vie, c'est l'Inde d 'aujourd 'hui lIIon­trée par les Indiens eux-m êllles. On Il 'a que trop de stéréotypes étrallgers sur ce fabuleux pays. (Kishor Parekh, « Nagda», 1978.)

18 décembre

Opéra, opéra Opéra? Connais pas . Pour les jeunes, la Castafiore, caricaturée par Hergé a été longtemps le symbole de ces chanteuses et de ces chanteurs, lan­çant à la cantonade trilles et roucou­lements inénarrables. Le disque, la radio et les grands films de cinéma, la TV surtout, ont peu à peu érodé · cette image simpliste. Le tissu musi­cal ambiant charrie des airs que les amateurs de rock pur et dur connais­sent sans le savoir, sinon sans le vou­loir. Comment se rafraîchir la mémoire et rendre à Mozart ce qui est à Mozart? François Hudry vous invite à jouer avec lui . Attention, risque de conta­gion par passion communicative!

ment, douze récits mis en ondes par Bruno Séribat avec la participation de comédiens chevronnés, tel est le bilan de l'Heure « H» de la S.F. le concours de nouvelles organisé par la Radio éducative. Deux émissions ont déjà été consa­crées aux textes des lauréats. Ce tri­mestre, la Radio éducative offre une heure et demie d'antenne à ces tra­vaux réalisés dans les classes de Suisse romande. Prospective, sensibilisation à la sur­vie de l'humanité, souci écologique, telles sont les constantes que Gérard Klein, président du jury, a discernées chez les jeunes conteurs. La perti­nence de leur regard laisse augurer d'une véritable prise de conscience de la jeunesse à l'égard de son envi­ronnement. A ne manquer sous aucun prétexte.

Radio Actualité 30 octobre, 27 novembre

L'Air du temps Les ordinateurs ont remplacé les téléscripteurs, l'information court de plus en plus vite. D'un scoop à l'autre, la banalisation de l'événe­ment va de pair avec l'impossibilité de s'arrêter, de réfléchir, de com­prendre. Paradoxalement, l'i nforma­tion rapide engendre et multiplie l'il­lusion d'un savoir aussitôt démenti par le flash suivant. Impossible d'en­diguer le flots de sons et d'images qui nous inondent chaque jour. Alors? Alors la Radio éducative, une fois par mois, traite un sujet d'actualité per­manente dans «L'Air du temps». Cette émission tend à faire le point et à saisir les mécanismes qui règlent l'événement culturel, social, politi­que ou économique. Encore faut-il, pour apprendre à maîtriser l'actualité, sensibiliser les élèves à des thèmes qui les touchent. Que pensez-vous des sujets déjà traités en 1987 ? 30 janvier: Le look 28.fëvrier: Les mouvements étudiants 27 mars: Sandoz, six mois après 1er avril: le fast:food 29 mai: Haldas en direct du Salon du Livre, à propos de «Meurtre à La Chaux-de-Fonds» 26 juin: Le procès Barbie Faites-nous part de vos idées, de vos suggestions en écrivant à

Radio éducative «L'A ir du temps )) 1222 Genève 8

Actualité 6 novembre

Un milliard de sans-logis Phénomène très inquiétant dans le tiers monde un milliard de person­nes, sur le gl~be, n'ont pas de toit. Les Nations Unies s'en sont émues . Elles ont proclamé 1987: Année interna­tionale des sans-abris. Jean-Jacques Fontaine témoigne, documents et reportages enregistrés en Amérique du Sud à l'appui, de l'acuité de ce pro­blème.

Conte inachevé 12 octobre, 30 novembre

4e Concours UER de narration enfantine L'Union européenne de radiodiffu­sion (UER) organise pour la qua­trième fois un concours de narration enfantine sur le modèle du conte ina­chevé. Le concours a pour objectifs de sti­muler l'imagination des enfants d'une manière. propre à la radio, de développer des échanges internatio­naux de programmes par la diffusion des textes lauréats, et d'améliorer la compréhension entre les enfants de langues et de culture différentes.

Cent ans de vie Blaise Cendrars ... Conteur magique, voyageur impéni­tent, mais néanmoins citoyen helvé­tique attaché à son pays, Blaise Cen­drars est né, il y a cent ans, près de Berne. La capitale fédérale a choisi d'honorer ce citoyen particulier à tra­vers une exposition sur la vie et les oeuvres de Cendrars. Elle se tiendra durant les mois de septembre et d'oc­tobre à la Bibliothèque nationale . Espace 2, pour sa part, a désiré évo­quer l'homme et l'écrivain. « C'est à vous» et la Radio éducative vous donnent rendez-vous avec Blaise Cendrars. A travers des écrits, le témoignage de sa fille Myriam, le pro­pos d'écrivains suisses et français mais aussi par des archives sonores, des reportages et des enquêtes. Espace 2 tentera de recréer l'univers de voyages, de rencontres et de

Environnement 9 novembre, 14 décembre

Tête en l'air et ... ciel d'automne ... ciel de décembre

Le concours est ouvert à tous les ~nfants de Suisse romande répartis en deux catégories: a) enfants de 6 à 8 ans révolus le

1er janvier 1988; b) enfants de 9 à 12 ans révolus le

1er janvier 1988. Les participants devront écrire la fin d'une histoire imaginée par une femme écrivain brésilienne, Lygia Bojunga Nunes. Chaque texte parti­cipant au Concours international UER (six épilogues au maximum) est le fruit d'un travail individuel. Les conditions détaillées du concours sont à disposition à l'adresse habi­tuelle:

Radio éducative Maison de la Radio 1211 Genève 8

Promotion

découvertes de cet homme qui mar­qua de son sceau notre littérature. Du 31 août au 4 septembre, Espace 2, tous les jours de 9 à 10 heures.

Régions innovatrices en Europe? Au-delà des frontières , il existe des régions qui vivent leur propre réalité économique. Elles innovent et dialo­guent directement avec le marché mondial. C'est le cas de l'arcjurassien franco-suisse. La Faculté d'économie et de droit de l'Université de Neuchâ­tel organise , les 25 et 26 septembre, une rencontre entre divers acteurs participant au développement de ces micro-régions. Espace 2 sera présent

Entre rêve et réalité, Carmen Alga­rada et Charles Quartier, passionnés d'astronomie et de mythologie, nous invitent à lever le nez. Comment, en partant de l'observa­tion du ciel et en écoutant les légen­des anciennes, faire le lien avec le monde moderne et se familiariser avec celui-ci? Tel est l'objectif de sensibilisation à l'environnement que vous proposent nos deux compères dans une série de six émissions diffusées à raison de deux par trimestre. Tête en l'air, les yeux dans les étoiles, les enfants met­tront d'abord le cap sur la planète Terre. Eh oui, pour décoller vers le Soleil; mieux vaut savoir où l'on pose les pieds! A suivre.

Double chance! La Radio éducative offre une double chance aux écrivains en herbe, d'en­tendre leurs textes à la radio. En effet, selon une tradition solidement éta­blie, les meilleurs épilogues seront de toute manière diffusés dans l'é mis­sion retour du 30 novembre.

Récompenses! Concours international UER Dix montres suisses sont en jeu, pour l'ensemble des concurrents de tous les pays participants. Concours Radio éducative Espace 2 Chaque classe sélectionnée recevra une cassette des épilogues imaginé's par un de ses membres.

à Neuchâtel. Durant toute la semai­ne, on parlera innovation et vie loca­le, à travers des témoignages concer­nant Sainte-Croix, Sophia-Antopolis dans la région niçoise et Nancy. Ce sera aussi, pour la Radio éducative, l'occasion d'évoquer, de La Chaux­de-Fonds, Le Corbusier et ses inven­tions architecturales. Enfin, une table ronde, en direct, de l'Université de Neuchâtel, réunira quelques-uns des participants au colloque sur les micro-régions innovatrices.

(( C'est à vOlis» et la Radio éducative, lundi 21, 9-10 heures. Jou/'l7ée spéciale Le Corbusier, mardi 22. (( C'est à vous», mercredi 23 jeudi 24, vendredi 26, 9-10 heures. Magazine des sciences humaines, mercredi 23, 17 h. 30-18 h. 30.

-~.Radio

Septembre Mllrdi l'" Documentaire: I."l'il ~l'il'lIlifiqlll' (1) Hl'~tl)lI!'I.

au l'hauiJ . SL' rl:L'haullcr,L'onduin.:la l' h;lIcur,

l .fl l/di 7, mardiS, samedi /2 TV-Scopie: Iladill' IlIcal,·,. + rubrique rc .... ti va l .... "v uJ éo at:ti vc ..

Marrli 15

Août

L 31 Blaise Cendrars «Le Transsibérien»

Septembre

V 4 Semaine thëmatiqu c Blaise Cendrars "l'Or» dure

L 7 Initiation Je n'ai jamais "u un son (1)

V Il La radio ra co nt e l'hi stoire Les années 1953-1955 (1 '" parti e)

L 14 Initiation Je n'aijamais\'u un son (2)

Il 18 La radio raco nte l'histoire Les années 1953-1955 (2 ' partie)

L 21 «Vous a"ez dit innowr M. Le Corbusier?»

Il 25 L'inno va tion ct Ics rogions (table ronde) L 28 A vous la chanson!

Danse la bastringue: Edith Butler

Telévision Educative me de septembre à décembre 1987

Octobre SlllIIedi J Têlactualite: Suivcz l'a ctua lit c

l . lIt/tli 5. fIIardi 6, .\tlJ!1etli 10 TV-Scopie: CinenHI. ltlliHld hl TV fail ecnlll Ollie match grand ccran-pet it ~tTan pour sui vre le.., rilm~ ue lic tion + ruhriqu e fc .. t iva ls

MorrlilJ l)Ol"llrllcntairc: L'œil ~cil'lIlifiqlle (-1) La force l't la friclioll. POlisser, tirer. tou rn e r. Les fo rces provoquent le muu vc rncntalors quclal"ri<:tion Ie ralcntitoulc stoppc.

Luarli 19. morrli 20, samerli JI Télactualit e: Suivc/. I'm:tualit c.

Docume ntaire: L'ceil scienliliqul' (5) La ~ra­yite,Qu 'csH:c ljuiallcct c la vit esse desobjc l s quitulllbcnt','

Octobre

Il 2 Initiation Signé Don Quichotle, anti-héros

L 5 H eure u H » de la science-Ii ct ion Suite lauréats

V 9 Heu re ttH») de la science-fiction Suite lauréats

L 12 ConIe inache vê: Concours internalional de l'UER

V 16 Heure \t ll ») de la scie nce -ficti on Suite lauréats

L 19 Initiation mu sicale Café Dodo: le Dès africain

V 23 A VOLIS la chanson! Chansonspourlesdroitsdel'holllllle

L 26 Environnement lci,là-bas les anilllaux el les hOlllllles (1)

Il 30 L'air du temps En fonclion de l'aclualité

Novembre L/II/di 2. 1II{lftli J . .l'allledi 7 Il é tait une fo is ... La fi'(' dl' l'l'au . Emission pluridisl' iplinairee n si.'\ parti cssurl c th ème de l'cau. pour ks pe tit s + rubrique I"c 'i t iva ls.

Mardi IIJ Documentaire: L'Il~iI ~cil'Iltifiqu~ (6) Resloll~ au (rab, Les oreille s d'un éléphant pour ùcmolllrc r un systc me dc rc l"roidissc lllent. Su rl"aces. l1l ilsscsctéchellesdetc l1lpérature Utilisa ti on dUlhcrmomëtrc.

Lundi If>. mardi 17, samedi 28 Spécial Té laclualilé: [nfant rHngié. A l'oc· cas ion de la journée des droits de l'e nfant. portrait d'un e nl~tnt viva nt dan s li n camp de rèl"ugiés

Mardi 24 Documentaire: L'œil scil'ntifi'llIl' (7) Reslons :tu sec, Désert s. rcsc rvo irs el chut es de plui e utili sés pour ex pliquer J'évapor:llion et la con­dCll sation ,

Lundi JO, mardi Jo., décembre. samedi 5 décembre

Novembre

L 2 Environnement Ici,là-baslesanimauxetleshommes (2)

Il 6 Actualité L'année des sans-abris

L 9 Environnement Tête en l'air et ciel d'automne

JI 13 Initiation hlll sicale . L'Inde aux mille \'isages

L 16 A vous la chanson! L'année en fête

V 20 Quand est-cc qu'on chante .. awc Capde\'ielle

L 23 Environnement Baleines à bâbord

JI 27 L'airdu temps En fonclion de l'aclualilé

L 30 Conte inacheve UER Epilogues des enfants

Romande.~

Décembre Mardi 8 Docum e ntaire: L'œil sCÎt' lIlifiqul' (81 Plus­lègl'rtt lll'l'air. L·airaunesubstanccctull poid s. L'air chaudcst plus lége r qllc l'air froid . U lilisatioJ1~ pratiques de s \"ouranl s

Lundi 14. ma,.di 15 Télactualit é: Suivez l'actualit e

Telévision Educative Heures de ditfirsion: Lundi : 16 h. 45 Mardi: .>ers I5 h. 15 Samedi: l'ers /1 h. J5

Radio Educative L - L/ludi à 9 h. JO (6-10 ans) 1'- Veudredi à 9 h. JO 00·16 ans)

Décembre

V ..J La Suisse aux quatre coins du monde j"échange, moi non plus

L 7 L'orei lle en colimaçon V II Actualité

Les animaux et les hommes L 1"" Environnement

Tête en l'air et ciel de décembre f ' 18lnitiation mll sicale

Opéra,opéra

Macintosh fait école

d'apprentissage et libère ainsi un horaire que vous pouvez dédier à l'approfondissement des ressources structurelles

o z

Apple a toujours conçu ses ordinateurs en fonction des besoins essentiels de l'utilisateur: homogénéité,

programmes faciles à utiliser et, surtout, convivialité. Ainsi, grâce à la technologie innovatrice

de l'ordinateur personnel Macintosh, Apple a établi avec succès des normes nouvelles; bien d'autres

fabricants sont également tentés d'emboîter le pas.

propres au logiciel de votre choix. Pour les étudiants, Macintosh c'est le plaisir d'apprendre en plus du plaisir d'avoir

Tous les logiciels Macintosh exploitent l'interface graphique/souris. C'est le dénominateur commun qui

permet de réduire le temps ~ ... ""'.. ~.

~~==========~=

un lien personnel avec l'ordinateur. C'est également la possibilité d'incorporer dès maintenant les bases et les techniques de leurs futures professions. Il ést vraisemblable aussi que l'enseignant consacrera quelques heures supplémentaires à son Macintosh. De bien belles heures!

Macintosh fait école

'-• Apple Computer

Représentation générale pour la Suisse et le Liechtenstein: Industrade SA, 8304 Wallisellen, téléphone 01/8305040

L'article 89 de la loi sur l'instruc­tion publique du 4 juillet 1962 sti­pule que ((l'OOIS est un organe de recherche, de documentation et d 'information pédagogiques». Depuis sa création, l'Office a es­sentiellement rempli les mis­sions d'information (Ecole valai­sanne, Mitteilungsblatt) et de documentation (service de prêt) . Au fil des réformes scolaires, en particulier au niveau des pro­grammes primaires, la fonction de 1'00lS s'est renforcée dans le sens d'une animation pédago­gique par le rattachement d'ani­mateurs de branches et de per­manences pédagogiques notamment dans les disciplines de connaissance de l'environne-

RÉORGANISATION DE L'OFFICE DE LA RECHERCHE PÉDAGOGIQUE (ORP) ET DE L'OFFICE DE DOCUMENTATION ET D'INFORMATION SCOLAIRES (ODIS)

ment et du français. Enfin ré­cemment, l'OOIS s'est vu confier la gestion du dépôt des ouvra­ges scolaires dépendant, jus­qu'à cette année scolaire, de l'Economat cantonal.

La recherche pédagogique ainsi que des tâches spécifiques d'animation (élaboration d'exa­mens ou de moyens d'enseigne­ment, écriture de programmes) relatives à l'ensemble des de­grés scolaires étaient . assurées, dès 1971 , par le conseiller péda­gogique Monsieur Jean-Pierre Salamin, responsable de l'Office de la recherche pédagogique.

Les tâches des deux offices pré­sentant des recoupements qui

rendaient une fusion envisagea­ble, le OIP a saisi l'occasion de la nomination de Monsieur Jean­François Lovey, directeur de l'OOIS, à la direction de l'Ecole normale mixte du Valais romand, pour proposer au Conseil d'Etat une réorganisation interne.

C'est ainsi que des activités pro­ches ou complémentaires, telles que:

la recherche pédagogique; l'animation pédagogique; la documentation scolaire; les moyens d'enseignement (livres, moyens audio-visuels, informatique) ; l'information scolaire

ont été regroupées et coordon-

33

nées au sein d'un même office intitulé:

OFFICE DE LA RECHERCHE ET DE LA DOCUMENTATION PÉ­DAGOGIQUE (OROP).

Le Conseil d'Etat décida de créer ce nouvel office lors de sa séance ordinaire du 3 juin 1987. Cette création permet de ras­sembler les forces de recherche, d'animation, de développement et d'appuis pédagogiques pour l'ensemble des disciplines et pour tous les degrés ou ordres d'enseignement. Il devrait en ré­sulter une plus grande cohéren­ce, une efficacité accrue et une meilleure coordination verticale de l'enseignement.

Le principe de l'organisation mise en place dans le Valais ro­mand pourra également être re­tenu dans le Haut-Valais dès l'application de la récente déci­sion du Conseil d'Etat relative à la décentralisation de la biblio­thèque cantonale, du dévelop­pement du secteur de documen­tation (OOIS) et du dépôt scolaire dans cette partie lin­guistique du canton.

En séance du 8 juillet 1987, le Conseil d'Etat a nommé Mon­sieur Jean-Pierre Salamin en qualité de directeur du nouvel of­fice de la recherche et de la do­cumentation pédagogique. Son entrée en fonction est effective depuis le 1er août 1987. Le nou-

vel office occupe les locaux de l'OOIS. Les prestations antérieu­res des offices de la recherche (ORP), de la documentation (OOIS), de l'information scolaire (Ecole valaisanne, Mitteilungs­blatt) et du dépôt des livres sco­laire sont maintenues. Elles se développeront dans un souci d'unité d'action pédagogique et elles s'adresseront désormais à toutes les personnes ou institu­tions scolaires œuvrant sous la responsabilité du Département de l'instruction publique du can­ton du Valais.

Le chef du Département de l'instruction publique

Bernard Comby

Liquidation totale du matériel du dépôt des ouvrages à l'aiguille ainsi que du secteur

activités créatrices manuelles.

Rabais important sur tous les articles.

Fin de la liquidation: 31 octobre 1987.

-OUVERTURE DES ÉCOLES PROFESSIONNELLES DU VALAIS ROMAND

L'organisation de l'année scolai­re 1987-1988 est fixée comme suit:

Année scolaire: du 31 août 1987 au 18 juin 1988

Vacances de Noël: du 18 décembre 1987 au soir au 4 janvier 1988 au matin

Congés de Carnaval: du 13 février 1988 au soir au 22 février 1988 au matin

Vacances de Pâques du 25 mars 1988 au soir au 11 avril 1988 au matin.

La fréquentation des cours est obligatoire pour tous les appren­tis, même pendant le temps d'essai, dès l'ouverture de l'an­née scolaire.

L'admission aux cours de pre­mière année est subordonnée à la présentation du contrat d'ap­prentissage homologué par le Service cantonal de la formation professionnelle ou, à défaut, d'une attestation du patron. L'élève qui n'en possède pas re­cevra de la direction de l'Ecole une formule de demande d'ad­mission; il la rapportera lors des prochains cours hebdomadaires dûment signée par le patron et le représentant légal.

Tous les nouveaux apprentis se présenteront aux cours, à la date indiquée par la publication officielle, munis du matériel usuel et du dernier certificat sco­laire obtenu .

Les apprentis de 2e , 3e et 4e an­nées déposeront à l'ouverture des cours leur livret de notes si­gné par les parents et le patron.

Les apprentis qui effectuent une formation soumise à la loi fédé­rale sur la formation profession­nelle et qui sont en possession d'un contrat approuvé par le ser­vice soussigné bénéficient du remboursement des frais d'itiné­raires pour la fréquentation de l'enseignement professionnel obligatoire, conformément aux dispositions de l'article 36 de la Loi cantonale d'exécution du 14.11 .1984 de la Loi fédérale sur la formation professionnelle.

Par frais supplémentaires de dé­placements, on entend les frais occasionnés par le trajet sépa­rant le lieu de travail du lieu d'enseignement professionnel. Le déplacement entre le domici­le civil et le lieu habituel de tra­vail n'est pas payé.

Si pour des raisons d'horaire, les apprentis sont tenus de décou­cher, une indemnité appropriée par nuit peut leur être allouée pour autant qu'il y ait eu dépen­ses effectives.

Pour les demandes de participa­tion aux frais de découcher, il est nécessaire de joindre à la re­quête les pièces justificatives.

Les apprentis ont la possibilité d'obtenir auprès du Service de la formation professionnelle, Planta 3, 1950 Sion, ou des se­crétariats des Ecoles profession­nelles du Valais , une carte sur la­quelle ils indiquent le nombre de jours de cours obligatoires; cet­te pièce est visée par le direc­teur de l'Ecole. Ce document doit être déposé à la fin de cha­que année scolaire, à la direc­tion de l'Ecole professionnelle. Pour le remboursement, il est

pris en considération le tarif de la carte multicourse pour jeunes (12 courses simples).

Les apprentis qui ne déposent pas la demande de rembourse­ment ne seront pas indemnisés d 'office .

En vertu des dispositions pré­vues dans les règlements des cours d 'introduction, l'entreprise dans laquelle se déroule l'ap­prentissage supporte les frais supplémentaires occasionnés à l'apprenti par la fréquentation de ces cours .

IMPORTANT

Les apprentis de première an­née au bénéfice d'une autorisa­tion ou d'un contrat peuvent de­mander à l'Ecole professionnelle où ils suivent l'enseignement professionnel obligatoire, leur carte d'apprenti. Ils joindront à leur demande deux photos au dos desquelles ils mentionne­ront leur nom et leur prénom. Ils fourniront, en outre, les rensei­gnements suivants:

- date de naissance (jour, mois, année);

- profesion; dates du début et de la fin de l'apprentissage;

- domicile; - domicile des parents ; - lieu d'apprentissage.

Le programme détaillé de l'ou­verture des cours de chaque profession est publié dans le Bulletin officiel du canton du Va­lais.

Service cantonal de la forma tion professionnelle

Dans le but d'informer les élè­ves, étudiants et apprentis des délais fixés et des conditions re­quises pour l'obtention d 'une aide financière de l'Etat pour leur formation , la Commission cantonale des bourses et des prêts d'honneur porte à la connaissance des intéressés les informations suivantes .

1. Ayants droit

- Aux apprentis; - aux élèves des écoles secon-

daires du 2e degré et écoles assimilées;

- aux élèves des écoles prépa­rant à l'enseignement;

- aux étudiants des écoles de service social, des écoles ad­ministratives,. des écoles pré­parant aux professions para­médicales, artistiques et ecclésiastiques ;

- aux étudiants des écoles techniques et des écoles techniques supérieures;

- aux étudiants des hautes éco­les, y compris le doctorat;

- pour les deuxièmes forma­tions, les recyclages, le per­fectionnement professionnel.

2. Conditions

Le financement d'une formation , incombe en premier lieu aux pa­

rents, subsidiairement aux au-

tres responsables légaux et au requérant. Dans la mesure où les possibilités financières des personnes précitées sont insuffi­santes , des subsides sont al­loués par l'Etat.

3. Présentation des demandes

Les demandes de subsides doi­vent être adressées sur formulai­re ad hoc au Département de l'instruction publique, à l'inten­tion de la commission, dans les délais suivants:

- jusqu'au 25 juillet pour les personnes commençant leur formation en automne ;

- jusqu'au 20 février pour les personnes commençant leur formation au printemps.

Les formulaires peuvent être ob­tenus:

auprès des administrations communales;

- auprès des directions des écoles du cycle d'orientation;

- auprès des directions des écoles secondaires du 2e de­gré;

- auprès des directions des écoles professionnelles;

- auprès du Département de l'instruction publique, section des bourses et des prêts d'honneur, 1950 Sion .

Le questionnaire, dûment rem­pli, doit être signé, cas échéant, par le détenteur de la puissance paternelle et accompagné, selon les cas, des pièces suivantes:

- une déclaration officielle at­testant l'inscription à l'école ou à l'établissement fréquen­té;

- le contrat d'apprentissage; - un plan financier.

Les demandes de renouvelle­ment de l'aide se font au moyen d'un questionnaire spécial. Ce­lui-ci est envoyé automatique­ment à tous les étudiants, élè­ves et apprentis qui ont bénéficié d'une aide pour l'an­née 1986-1987.

Remarques

Seules les demandes formulées de façon complète et précise contenant toutes les pièces exi­gées et présentées dans les dé­lais, pourront être prises en considération.

Le Département de l'instruction publique, par sa section des bourses et des prêts d'honneur, est à la disposition des person­nes intéressées pour tous ren­seignements. (Tél. (027) 21 6270 - 71) .

Commission cantonale des bourses

et des prêts d'honneur

DIRECTIVES CONCERNANT LES EXAMENS MÉDICO-SCOLAIRES

POUR LI ANNÉE 1987- 1988 émises par les chefs des Départements de la santé et de l'instruction publiques

en août 1987 et adressées aux médecins scolaires et aux infirmières scolaires du Valais.

Le Service cantonal de la santé publique se tient bien volontiers à disposition pour tout renseignement complémentaire désiré.

Sur proposition de la Commission de médecine préscolaire et scolaire et de la Chambre médicale scolaire , ainsi que sur préavis du médecin canto­nal , les présentes directives se rapportent aux contrôles médicaux à accomplir pendant l'année scolaire 1987-1988 dans les classes des commu­nes respectives. Les contrôles médico-scolaires et les vaccinations doivent être terminés au 1.4.1988 au plus tard.

Les médecins scolaires organisent les examens médico-scolaires en collaboration avec les centres médico-sociaux.

1. BASES LÉGALES

Le service médical scolaire est mis en place conjointement par les Départements de la santé et de l'instuction publiques, en application des dis­positions de la loi sur la santé publique (articles 74 et 75) et de la loi sur l'instruction publique (articles 116 et 117).

II. BUTS

La tâche essentielle du service médical scolaire consiste, d'une part, dans le maintien et dans la promotion de la santé des élèves et, d'autre part,

37

dans la lutte et la prévention des atteintes à la santé des élèves. Cette tâche a un caractère prin­cipalement préventif, les traitements des maladies ou autres insuffisances découvertes par le méde­cin scolaire restent du domaine d 'un médecin li­brement choisi.

III. ACTIVITÉS GÉNÉRALES DU SERVICE MÉDICAL SCOLAIRE

- Promotion de l'éducation à la santé: soutien des maîtres dans leur rôle pour l'éducation à la santé; contrôle de l'hygiène dans les locaux scolaires, en collaboration avec les commissions scolai­res '

- co~seils des autorités, des enseignants, des parents et des élèves dans les questions de santé (conditions d'hygiène, maladies conta­gieuses, etc ... );

- collaboration dans l'organisation générale du temps scolaire et du temps libre de l'élève dans la mesure où cette organisation a une action sur la santé de l'élève;

- collaboration avec toutes les personnes qui, au sens de la loi , s'occupent de la santé des en­fants .

D'autres activités spécifiques ne seront suppor­tées financièrement par le canton que si elles sont annoncées au préalable au service de la santé pu­blique.

IV. ACTIVITÉS DE L'INFIRMIÈRE SCOLAIRE

Généralités

1.1 . Seules les infirmières diplômées, enga­gées par les centres médico-sociaux et chargées de l'activité médico-scolaire, sont habilitées à effectuer les examens médico-scolaires . Exceptionnellement, des aides médicales diplômées, annon­cées nominativement au Service canto­nal de la santé publique jusqu'au 15.9.1987 par les médecins scolaires, peuvent être autorisées par le médecin cantonal à effectuer cette tâche. Leur lis­te est établie à cette date sur la base des requêtes présentées par les médecins scolaires. Aucune autre catégorie de per­sonnel ne sera autorisée à effectuer les tâches médico-scolaires.

1.2. L'infirmière scolaire se soucie de la suite donnée aux cas signalés aux parents par le médecin scolaire et en informe celui-ci, qu'il s'agisse de cas organiques ou psychologi­ques .

1.3. Elle assure la liaison avec le corps ensei­gnant et les insititutions spécialisées, no­tamment le service médico-pédagogique.

1.4. Elle collabore avec les médecins scolaires, notamment pour les vaccinations.

1.5. Elle s'assure que le dossier médical scolaire de chaque enfant soit détruit 5 ans après la fin de la scolarité obligatoire.

Sur demande, le dossier médical scolaire peut être transmis aux médecins-conseils désignés pour les écoles professionnelles.

1.6. Elle assume l'administration des documents à caractère médical. Elle prépare notam­ment les statistiques et rapports annuels, de même que les avis expédiés aux parents.

1.7 Elle doit s'assurer que tous les élèves aient été examinés par le médecin scolaire .

2. Activités spécifiques

2.1 . Nombres d'examens

Le premier à l'entrée à l'école (enfantine ou première primaire). Le deuxième à 10 ans: 4e primaire. Le troisième à 15 ans: 2e année du cycle d'orientation (fin de la scolarité obligatoire). L'examen de la vue s'effectue aux âges sui­vants: 4 ans, 7 ans, 10 ans, 15 ans.

2.2. Classes concernées

- Ecoles enfantines, primaires et cycles d'orientation publics;

- classes de développement; - classes spéciales; - écoles privées.

2.3. Examens à effectuer par l'infirmière sco­laire avant la visite médicale

- Examen de l'ouïe à l'aide de l'audiomè­tre; examen de la vue à l'aide de l'optotype et du matériel adéquat; contrôle du poids et de la taille et calcul du percentil avec inscription sur graphi­que;

- contrôle de la tension artérielle; - établissement, tenue à jour et élimination

du dossier nominatif de chaque élève (cf. point IV.1.5.).

L'infirmière scolaire signale au médecin sco­laire tous les cas suspects de troubles orga­niques ou psychologiques.

2.4. Cycles d'orientation

Examens préliminaires indiqués sous point 2.3.

V. ACTIVITÉS DU MÉDECIN SCOLAIRE

1. Généralités

1.1 . Seul le médecin scolaire nommé par le Conseil d'Etat est habilité à remplir ce mandat; il ne peut se faire remplacer sans autorisation particulière du Service cantonal de la santé publique.

1.2. Le médecin scolaire effectue ses tâches en collaboration étroite avec l'infirmière scolaire dans les classes préalablement visitées par cette dernière (cf. point IV. 2.3) .

1.3. Le contrôle médical s'effectue selon un ho­raire établi par le médecin scolaire en colla­boration avec l'infirmière scolaire et après entente avec les maîtres de classes . Dans la mesure du possible, toutes les activités mé­dico-scolaires doivent être groupées.

1.4. Le médecin scolaire remplit l'avis qui est en­voyé, sous pli fermé, aux parents dont les enfants nécessitent un contrôle. La formule prévue à cet effet est mise à disposition par le Service de la santé publique.

1.5. Le médecin scolaire est responsable de la tenue à jour des statistiques des déficiences découvertes.

2. Activités spécifiques

2.1. Nombres d'examens

Le premier à l'entrée à l'école (enfantine ou première primaire). Le deuxième à 10 ans : 4e primaire. Le troisième à 15 ans : 2e année du cycle d'orientation (fin de la scolarité obligatoire).

2.2. Classes concernées

Ecoles enfantines, primaires et cycles d'orientation publics ;

- classes de développement; - classes spéciales; - écoles privées .

2.3. Examens à effectuer

Statuts somatique et psychomoteur; seront spécialement recherchés: cardiopathies, hé­patosplénomégalies, hernies, cryptorchi­dies, phimosis, troubles squelettiques, hypertrophies des amygdales, adénopa­thies, etc.

2.4. Cycles d'orientation

Examens préliminaires indiqués sous point 2.3.

2.5. Dévelopement psychologique

En cas de difficultés importantes d'adapta­tion scolaire , troubles du comportement ou troubles du langage parlé ou écrit, le Service médico-pédagogique est à la disposition des médecins scolaires, des enseignants et des parents.

Le médecin peut procéder selon l'une des deux modalités suivantes:

soit de la même manière que pour les troubles organiques: message informant les parents que leur enfant nécessite un examen psychologique ou psychiatrique et message sous pli fermé transmis via les parents au Service médico-pédagogi­que ou au médecin de leur choix;

- soit en recommandant à l'enseignant de prendre contact avec le service médico­pédagogique pour discuter dans un pre­mier temps de la stratégie à suivre.

Lorsque l'examen de l'enfant par un agent du service médico-pédagogique s'avère né­cessaire, et à fortiori lorsque la prise en charge de l'enfant est indiquée, l'agrément des parents est indispensable.

2.6. Vaccinations

selon instructions du médecin cantonal.

2.7. Cycles d'orientation et écoles secondaires du 2e degré (collèges, écoles normales, écoles supérieures de commerce, école de culture générale, écoles préprofes­sionnelles mixtes, écoles privées).

Le médecin scolaire assume le mandat de médecin-conseil dans le sens des activi­tés générales décrites sous chapitre III.

2.8. Ecoles professionnelles

2.8.1. Seuls les médecins-conseils des écoles professionnelles , désignés par le Dépar­tement de l'instruction publique, sur pro­position du médecin cantonal, sont habili­tés à procéder à l'examen médical.

2.8.2 Conformément à l'article 5 du règlement . d'exécution du 20 février 1985 de la loi du 14

novembre 1984 concernant l'exécution de la loi fédérale du 19 avril 1978 sur la formation professionnelle, la possibilité est offerte à tous les apprentis de première année de bé­néficier d'un examen médical anamnésique et clinique gratuit dans le sens des examens demandés par les assurances privées ou publiques. Celui-ci aura lieu, si possible, au

. début de l'année scolaire .

2.8.3. L'Etat prend en charge les frais y relatifs.

Si l'examen médical , entendu dans le sens défini au point 2.8.2. devait conduire à l'indi­cation d'examens paracliniques complémen­taires, voire d'une véritable expertise, les frais devraient être mis à la charge de la caisse-maladie de l'intéressé.

VI. EXAMENS RAOIOPHOTOGRAPHIQUES

Un mandat est confié dans ce domaine à la Lique valaisanne pour la lutte contre la tuberculose et les maladies pulmonaires: cette ligue vous adres­sera les directives utiles.

Radiophotographie du corps enseignant

La radiophotographie du corps enseignant se fera sur l'année scolaire 1987-1988, selon les directives de la Ligue contre la tuberculose et les maladies pulmonaires.

VII. LOCAUX

1. Mise à disposition des locaux

Pour des raisons de discrétion et de secret de fonction, les examens se dérouleront dans deux locaux séparés, mis à disposition par les adminis­trations communales. Celles-ci doivent fournir des locaux appropriés, c'est-à-dire tranquilles (les tests de l'ouïe ne peuvent s'exécuter que dans un local silencieux) , vastes (les tests de l'acuité vi­suelle nécessitent une distance de 6 mètres), chauffés, bien éclairés, confortables et munis d'un mobilier adéquat.

Les locaux d'examens médico-scolaires doivent être prévus dans les nouvelles constructions ou transformations. Ils doivent être suffisamment grands, clairs et tranquilles . L'enfant doit pouvoir être examiné seul et y être couché.

2. Contrôle des locaux

D'après la législation cantonale actuelle, le contrô­le des locaux scolaires incombe aux commissions scolaires (cf. règlement du 23 août 1967 fixant le statut de la commission scolaire, article 15, alinéa g et q). En cas de problèmes, lesdites commis­sions devraient en informer les médecins scolai­res.

3. Mobilier scolaire

Celui-ci doit être réglable et adapté à la taille des élèves. Il sera contrôlé par l'enseignant, la com­mission scolaire et/ou l'infirmière scolaire.

4. Classes spéciales

Ces classes doivent disposer de locaux de qualité et ne pas être défavorisées sur ce point par rap­port aux autres classes.

VIII. ÉQUIPEMENT

1. L'infirmière scolaire responsable s'occupe de l'achat, de la surveillance et de l'entretien du matériel indispensable dont elle assume la res­ponsabilité, soit:

a) un audiomètre; b) une table d'optotype ; c) matériel de dépistage précoce des troubles de

la vue; d) un tensiomètre; e) un stéthoscope; f) un dossier nominatif pour chaque élève; g) un graphique pour le calcul du percentil pour

chaque élève (table de Prader de ZH) .

2. Le matériel mentionné sous points 1 a, f, g, est fourni par le Service cantonal de la santé publi­que. Pour le reste du matériel, l'infirmière sco­laire s'adresse à la commune.

AVIS A la suite du déménagement du DIP à la route du Rawyl 47, les numéros de téléphone suivants sont en service, tous les autres sont supprimés.

OIP - RAWYL 47 21 6305 Comby Bernard Chef du Département 21 6261 Becquelin Noëlle Secrétaire

Service administratif Rawyl 47

21 6265 Rausis Jean-Pierre Chef de service 21 6265 Veuthey Michel Conseiller culturel 21 6265 Secrétariat 21 6266 Williner Erich Adjoint 21 6266 Secrétariat 21 6274 Pool comptable 21 6302 Giroud Benoît Juriste 21 6302 Secrétariat

Service de l'enseignement primaire et des Ecoles normales Rawyl 47

21 6278 Pannatier Anselme 21 6278 Maye Monique 21 62 79 Brunner Eugen 21 6281 Germanier Luc 21 6281 Besse Roger

Service de l'enseignement secondaire Rawyl 47

21 6294 Guntern Joseph 21 6294 Gaspoz Jacqueline 21 6295 Darioly Jacques 21 6296 Arnold Klemens

Service de la formation professionnelle Rawyl 47

21 6306 Dubuis Lévy 21 6306 Couturier Jacqueline 21 63 11 Jenelten Anton 21 6308 Michellod Pierre

21 6307 Schmid Max 21 63 10 Rappaz Bernard

21 63 10 Eggel Peter

Office de l'enseignement spécialisé du Valais romand Rawyl 47

21 6302 Theytaz Philippe 21 63 02 Secrétariat

Section des bourses et prêts d'honneur Rawyl 47

(OROP) - GRAVELONE 5

21 6270 Praplan Jean-Paul 21 6270 Secrétariat

Office de la recherche et de la documentation pédagogiques

21 6285 Salamin Jean-Pierre 21 6286 Secrétariat

Chef de service Secrétaire Adjoint Adjoint Secrétaire administratif

Chef de service Secrétaire Adjoint de langue française Adjoint de langue allemande

Chef de service Secrétaire Inspecteur Adjoint (contrats du Valais romand) Adjoint (contrats du Haut-Valais) Chef de groupe (examens fin d'apprentissage) Comptabilité

Responsable

Chef de section

Directeur

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Ecole de l'Aurore ÉCOLE D'INSTITUTRICES DE JARDINIÈRES D'ENFANTS D'ÉDUCATRICES Formation en 3 et 4 ans Méthode Montessori Direction : Mesdames LOWIS. psychologue djplômée, ex-prof. Ecoles normales et Vinet. Rue de l'Aurore 1, 1005 Lausanne Téléphone (021) 238377 - 97 1077.

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1. Interventions officielles

1.1 Auprès de M. le chef du DIP, concernant une nomination à l'école de La Bruyère à Sion .

1.2 Après avoir consulté ses membres, l'AMES donne son avis concernant le règlement d'application du décret sur l'en­seignement spécialisé.

Plusieurs remarques sont prises en considération.

1.3 Rencontres avec M. They­taz, chef de l'Office de l'ensei­gnement spécialisé.

Les formations reconnues par le DIP dans le cadre de l'enseigne­ment spécialisé sont:

- Genève : pédagogie générale option en­seignement spécialisé;

- Lausanne : Séminaire cantonal a) pour enfants éducables sur le

plan pratique; b) pour enfants scolarisables;

- Fribourg: pédagogie curative.

Le DIP statue sur les cas parti­culiers ou les situations acqui­ses.

1.4 Revendications salariales.

Compte tenu de la durée de for­mation, du temps de présence en classe, l'AMES revendique un traitement qui soit dans un rap­port de 6 à 7 avec celui des maέtres du CO A. Un dossier a été déposé à la FMEF par l'intermé­diaire du président de la SPVal.

Rapport d'activité de l'AMES (AMES: Association des maîtres de l'enseignement spécialisé du Valais ro­mand.)

Le comité de l'AMES s'est réuni au moins une fois par mois et a dû faire face à des tâches aussi nombreuses que variées:

1.5 Une lettre a été adressée à M. Comby pour mettre en lumiè­re les problèmes liés à l'entrée dans la vie pratique des élèves en difficultés. Dans sa réponse, M. le chef du DIP présente les différentes structures actuellement existan­tes auxquelles peuvent recourir ces élèves.

2. Participation à des commissions

L'AMES est représentée actuel­lement dans 2 commission :

- Commission SPR-Enseigne­ment spécialisé, représentant Hervé Curchod ;

- Commission de coordination et de planification des struc­tures de prise en charge, re­présentant Michel Délitroz.

3. Cours d'été et formation continue

La session proposée par l'AMES en juin 1987 : «Enseignement spécialisé, 4 options de forma­tion continue)) a rencontré un vif intérêt puisque 40 personnes s'y sont inscrites. Ce cours permet­tra à ceux qui le désirent de poursuivre une formation durant l'année scolaire 1987/1988.

4. Appuis pédagogiques

Dans le but de répondre le mieux possible aux besoins des élèves en difficultés concernés par l'appui pédagogique, l'AMES estime nécessaire, conformément au décret et à son règlement d'application,

que cet enseignement soit dis­pensé par des maîtres spéciali­sés. (cf. point 1.3).

5. Le comité actuel reste à vo-tre disposition :

Président : Michel Délitroz, Uvrier Vice-président: Cécile Jacquérioz, Martigny Secrétraires: François Zwissig, Sion Kirsti Koutero, Sion Caissière: Marie-Blanche Cordonnier, Montana Membres : Dominique Monnet-Molk, Ardon Laurent Barras, Flanthey

Pour l'AMES

Michel Délitroz

ASEP - PUBLICATION DU COURS 1987

TbèlJle: le jeu il l'école HockeY par

44

Idées - Buts

Contenus

Méthodologie

Aborder le patinage et le hockey sur glace par le biais du jeu.

Permettre aux non-initiés d'appréhender le ho­ckey et de pouvoir sans grandes connaissan­ces techniques mener des leçons valables .

Sous des formes jouées:

- patinage de base ; - conduite du puck et passes ; - jeux de marquage et de démarquage; - participer à une rencontre, organisation

d'un match; - vision à la vidéo d 'un match.

- Organisation d'une leçon pratique dans des conditions difficiles (1/3 de glace .. . );

- différenciation des divers degrés d'enseigne­ment ;

- différenciation des diverses capacités des participants .

En particulier - Equipement minimum : gants, casque, jam-bières, coudières ;

Direction du cours

Lieu du cours

Date - Délais

- détente ... natation; - nombre de participants minimum: 20.

Monsieur Patrice Bovier Av. des Epineys 27 1920 Martigny

Monsieur Denis Métrailler Clodevis 1967 Bramois

Martigny (VS).

Les 24 et 25 octobre 1987. Ouverture du cours le 24 octobre 1987 à 13 h 00.

Délai d'inscription Le 30 septembre 1987.

BULLETIN D'INSCRIPTION

CoursN° ________________________________________ _

Titre __________________________________________ _

Nom __________________________________________ __

Prénom ________________________________________ __

Rue __________________________________________ ___

N° ____________________________________________ __

Dom ici le ________________________________________ _

Canton ________________________________________ _

N° de téléphone __________________________________ __

N° AVS ______________________________________ _

Profession ______________________________________ __

Degré __________________________________________ _

'info l Vous pouvez reproduire vos diapositives, photos,

dessins d'enfants, illustrations, cartes, textes, etc ...

au secteur des moyens audio-visuels de l 'ORDP.

Au besoin, le responsable des MAV se chargera de ce travail.

Possibilité d'envois.

Délais: minimum 1 semaine à l'avance.

/PJ4 - \98'"

Enseignants

Date Tournois Lieu

10 octobre 1987 Relais des Berges du Rhône 2 décembre 1987 Basket-bail Monthey février jmars 1988 Hockey-sur-glace Martigny 23 mars 1988 Volley-bail Sierre

Sion 28 mai 1988 Football St-Maurice

Sport-Scolaire

Date Tournois Lieu

10 octobre 1987 Relais des Berges du Rhône 16 décembre 1987 Basket-bail

inter-collèges Sion 16 mars 1988 Mini-volley

inter -cycles Sion 27 avri l 1988 Volley-bail

inter-collèges Sion 4 mai 1988 Football

inter-cycles St-Maurice 18 mai 1988 Athlétisme Sion

L'AEPSVR organise à l'intention des élèves des cycles d 'orientation et des écoles secondaires du 2e degré, des enseignants , une course relais joignant les villes de Sierre et Martigny par les Berges du Rhône. Chaque équipe est formée de 7 coureurs, les 42 km du parcours se fractionnant en tronçons de 4 à 8 km.

Date: 10 octobre 1987.

Lieu de départ: pont de Chippis.

LES DEUX DUFOND

JE:. PeNse

Informations complémentaires: seront communiquées aux équipes inscrites, quelques jours avant la course.

Délai d'inscription: samedi 3 octobre.

Envoi des inscriptions:

chez Monsieur Conrad Zengaffinen Les Combes 1961 Grimisuat

L'association décline toute responsabilité en cas d'accident.

TALON-RÉPONSE

Relais des Berges du Rhône

du samedi 10 octobre 1987 à envoyer chez Monsieur Conrad Zengaffinen Les Combes, 1961 Grimisuat

Nom de l'école : _ ____ _ _ ___ _ _ _ _ _ _ _ _

Adresse du responsable : _ ____ _ _ _ ___ _ _ _

N° de téléphone : ___ _____ _ _ ___ _ _ _ _

o équipe d 'enseignants

o équipe collège garçons 0

o équipe cycle filles 0

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Séjours de courte ou longue durée durant l'année scolaire

* En famille, avec ou sans cours.

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Paroles d'enseignant

Après la scolarité obligatoire, les élèves genevois ont la possibilité d'entreprendre une année de préapprentissage où se mêlent les enseignements théoriques et profession­nels.

François enseigne dans l'une de ces classes et nous livre ici quelques réflexions que lui inspirent ses années de prati­que.

Responsabilité parentale

Les difficultés que je peux ren­contrer dans mon travail me semblent provenir, le plus sou­vent, de l'absence d 'une sym­biose familiale qui pourrait aider le jeune à s'épanouir. Tout le res­te en découle. Certains parents donnent l'impression d'être in­saississables et d 'avoir moins d'exigences envers eux-mêmes qu'ils n'essayent d'en avoir, et parfois à rebours de tout bon sens , envers leurs enfants . Ils sont très souvent mous et ne semblent s'intéresser qu'aux avantages qu'ils pourraient tirer d'une prise en charge quasi complète de la part de l'institu­tion ou du maître. Lorsqu'un jeu­ne nous arrive sans les presque habituelles difficultés familiales, entouré de parents aussi atten­tifs que bienveillants, le paysage nous apparaît très verdoyant et ensoleillé. Aux difficultés scolai­res ne s'ajoutent pas celles de vivre. Nous avons affaire à des jeunes sociables: ni leurs soucis ni leur monde intérieur ne les empêchent d'affronter le monde réel. La convivialité a toutes les chances de réussir . Du coup, le prof devient éducateur-facilisa­teur , en un mot: pédagogue. Les rapports avec les . parents

s'en trouvent grandement facili­tés. Les «mesures» éducatives peuvent être élaborées et les contrats tenus : ponctualité, comportement, rigueur dans le travail. Rapidement l'adolescent se sent sécurisé .

Le manque d'intérêt

Je déplore l'habitude et l'attitu­de passives qu 'imposent TV et médias. Les élèves comme les adultes avalent tout ce qu'on leur montre et je ne doute pas que comme les adultes ils com­prennent très bien l'explication télévisée d'un processus, même complexe. Mais , au bout du compte, les uns comme les au­tres, n'ayant pas franchi les éta­pes successives et nécessaires de l'assimilation, seront incapa­bles de retrouver toute l'explica­tion du fonctionnement et de la restituer de manière intelligible par un tiers .

Nombre d'élèves semblent «fonctionner» en classe comme devant la TV, fatigue due au manque de sommeil en plus.

Une autre cause du désintéres­sement me semble résider dans le fait que l'on «déflore» tout , on «montre» tout, on donne immé­diatement les clés , avant d'avoir

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laissé chercher et découvrir. Ce genre d'apprentissage tronqué fait que vous connaissez la solu­tion avant d'avoir compris «com­ment ça marche». Et cette der­nière démarche ne vous intéresse plus forcément dès lors que vous en connaissez la solution.

La communication

Les contacts personnalisés me semblent essentiels. Je sais qu'ils ne sont pas toujours pos­sibles et c'est très regrettable . Dans mon cas (une dizaine d'élèves), ils le sont tout à fait et je les pratique largement. Ils me permettent d'établir des rela­tions privilégiées avec chaque élève et de porter un regard dif­férent sur chacun d'entre eux dans un sens souvent bien plus positif que ce que j'ai parfois cru

LES DEUX DUFOND

percevoir de l'extérieur. La règle d'or consiste à accorder la priori­·é à la bienveillance.

Les ras-le-bol

Ils sont nombreux mais ne me découragent pas.

- Devoir ramer à contre-courant pour essayer de faire en sorte que la formation élémentaire de­vienne une réalité . Qu'on obtien­ne enfin la possibilité pour cha­cun, même pour le manuel le plus modeste, de trouver un tra­vail sinon une formation . Droit au travail-Droit de l'homme!

- De voir chaque année se dresser quelques barrières sé­lectives de plus (tests en tous genres) et d'entendre simultané­ment les voix du camp des sé­lectionneurs s'élever contre les zonards de tout poil et autres

marginaux qu'ils ont si bien contribué à produire. Les gens inoccupés sont bien obligés de trouver un moyen de tuer le temps (sinon leurs congénères ou eux-mêmes) pour essayer de chasser l'ennui .

- D'entendre médire systémati­quement des institutions pour les jeunes, des éducateurs, psy­chologues et autres travailleurs sociaux, par des gens qui sou­vent profitent des situations et se gardent bien de s'engager en rien pour que ça change et que puisse s'instaurer un minimum de respect des personnes et de reconnaissance de la dignité de chacun.

François

Propos recueillis par Elisabeth Sola

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-SIERRE

THÉÂTRE À L'ÉCOLE DE BORZUAT

Un livre qui passionne les élè­ves, un enseignant féru de théâ­tre et qui ne compte pas ses heures, des parents ne deman­dant qu'à collaborer, ajoutons une bonne dose d'enthousiasme et les ingrédients sont réunis pour réaliser une activité qui abat les cloisons entre l'école, la famille et la cité.

Monter une pièce de théâtre à partir du livre «Quitter son pays» et du dossier qui l'accompagne c 'est le défi relevé par une clas­se de 4e année et son instituteur Monsieur P.-M. Epiney.

Le spectacle nous a enchantés et convaincus . La gageure était de taille : faire partager le drame des réfugiés Hmongs sans tom­ber dans la sensiblerie et les cli­chés.

En plus, quand chacun y 'trouve du plaisir et une opportunité de faire valoir ses talents, c'est re­marquable. Laissons donc la pa­role aux enfants pour raconter leur aventure.

(Le livre «Quitter son pays» et le dossier qui l'accompagne sont disponibles à

é3m (021) 268433.

Service Ecole Tiers Monde.

«Quand Sylvie s'appelle Meng»

Plus de 600 enfants et 400 adul­tes ont assisté à l'une des 8 re­présentations de «Quitter son pays», la pièce que notre classe a monté dans le galetas de l'école. Le rideau est tombé et c'est bien triste. Le lendemain de la dernière, le dernier jour de

classe, quand on a démonté la scène et rangé le matériel , plu­sieurs d'entre 'nous n'ont pas résisté: les larmes sont venues toutes seules aux yeux.

Il faut dire que pour une cassure, c'était une cassure! Deux semai­nes plus tôt, à l'avant-dernière répétition, rien ne marchait com­me il fallait. Même que le frère d'une de nos camarades a dit: «Ouais, si c'est ça votre théâ­tre ... » Et nous voilà aujourd'hui tout désemparés parce que l'aventure a bien marché et que c'est déjà fini.

Pourtant, la préparation fut lon­gue, pénible parfois . Au mois de novembre, en lecture suivie,

nous avions avalé une histoire vraie, un roman de Marie-Christi­ne Helgerson qui s'intitule «Quit­ter son pays». Voici le résumé. Au Laos vit une petite famille perdue dans la guerre. C'est la famille Xiong: drôle de nom, bien sûr! Elle lutte contre la guerre depuis des années. Pour le mo-

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ment, ils ont eu beaucoup de chance, car ils n'ont pas encore rencontré des soldats . Mais un jour, Meng et Kang Mo chassent dans la forêt quand ils rencon­trent Han Thao, un pauvre hom­me qui a tout perdu à cause de la guerre. Il deviendra leur ami. Il leur dit qu'il faut quitter le Laos avant de mourir sous les bom­bes. Pendant la nuit, tout le villa­ge est détruit sauf la maison des Xiong. Ils comprennent qu'il faut partir. Ils traversent la jungle. Un passeur leur vend des sacs en plastic pour franchir le fleuve Mékong. Le radeau qu'ils ont fa­briqué craquent: le bébé Pao est noyé. Les autres membres de la famille se retrouvent en Thaîlan­de dans un camp de réfugiés. On les soigne. Ils vont à l'école. Bientôt ils reçoivent des passe­ports pour aller en France. Une nouvelle vie commence alors . Nous avons été très touchés par le triste sort de cette famille . Le passage qui nous a le plus ému , c 'est quand le bébé Pao est mort en trqversant le Mékong.

Le maître nous a proposé de jouer cette histoire. Nous étions tous d'accord . Il' a alors écrit une adaptation pour ' le théâtre, un scénario. Et pour bien compren­dre le drame que vivent beau­coup de réfugiés aujourd 'hui en­core, nous avons vu plusieurs films prêtés par le HCR (Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés) et une émis­sion de TV sur le Laos. Nous avons aussi eu la chance d'ac­cueillir dans notre classe, durant deux après-midi , deux couples de pasteurs missionnaires qui ont vécu là-bas. Ils nous ont pré­senté des diapositives, ils nous ont prêté des objets, ils ont ré­pondu à tout ce qu'on voulait savoir sur la vie des Hmongs, ces montagnards du Laos. Ensuite, nous avons improvisé des scènes du livre. Après une petite préparation, on essayait de jouer la traversée du Mékong, l'arrivée dans le camp de réfu­giés ... Ce n'était pas toujours fa­cile mais on arrivait à mieux nous mettre à la place de ces gens, à mieux les comprendre . 52

Peu après, le maître nous a re­mis le scénario. Il nous a convo­qués pour distribuer les rôles. Mais il y avait un problème. Nous étions 23 élèves et il n 'y avait que 6 rôles principaux. Que fai­re? Nous avons alors décidé de partager la pièces en trois par­ties. Chaque rôle principal serait interprété par 3 enfants diffé­rents . Pourtant, pour que la piè­ce tienne debout, le rôle de Meng serait tenu par une seule élève.

Entre-temps, nous avons assisté à une représentation du Lion et la sorcière joué par des enfants de Montana. Ils avaient profité des congés à l'occasion des Championnats du Monde de Ski pour «tourner» avec leur pièce.

Ce théâtre magique nous a beaucoup plus. Nous avions vraiment envie de faire nous aussi un beau spectacle.

A propos des répétitions, elles ont commencé en janvier. Voilà comment ça marchait. Comme nous étions trois équipes à tra­vailler ensemble, le maître pre­nait une équipe sur scène et les deux autres travaillaient le texte avec une maman, chaque grou­pe dans un coin du galetas. Un mot sur le galetas. Notre théâtre a été aménagé il y a quelques années dans les combles de no­tre école. Cette année, nos pa­rents ont ajouté une arrière­scène à la scène déjà existante.

Il fallait bien sûr fabriquer les costumes. Grâce aux pasteurs missionnaires, nous avions une riche documentation sur les ha­bits des Hmongs. Nous avons essayé de confectionner des costumes qui ressemblaient à ceux du livre. C'est Mme Muriel Reymond, notre maîtresse de travaux manuels qui nous a ai­dés à les faire. Bon, il ne fallait pas regarder de trop près, car plusieurs coutures étaient sim­plement collées, mais ça a bien tenu quand même. Ça nous a fait tout drôle, la première fois qu'on les a enfilés, on était un peu gênés. Pour les rôles princi­paux, quelques mamans coutu­rières ont mis la main à la pâte. Les accessoires? Nous avons eu la chance de pouvoir jouer avec des vrais objets de là-bas, par exemple: un magnifique porte­bébé en patchwork et en batik un collier en argent massif (qui nous étranglait), une arbalète, un carquois et des vraies flè­ches ...

Nos parents ont équipé la scène de projecteurs empruntés au théâtre de Muraz. Ils ont sonori­sé la scène (7 micros) pour qu'on nous entende au bout de la salle. Ils ont installé le décor' bref, ils nous ont bien aidés. '

~e décor était surtout fait de pa­lissades de bambous. Certaines pouvaient se lever et se baisser. Dans une cage se trouvait un ca­nari, il chantait parfois . Sur l'ar­rière-scène, il y avait un rideau de tulle sur lequel on projetait des diapositives. Derrière, sur une sorte de pont, il y avait deux rangées de roseaux. Mais le plus curieux, c'était une sorte de pe­t it théâtre de marionnettes où prenait place le récitant.

Enfin, quand tout a été prêt, le spectacle a pu commencer. C'était merveilleux! On avait l'im­pression, d 'être tous dans la même barque, c 'était un peu comme un match : il fallait que chacun joue du mieux qu'il pou­vait pour gagner la partie. Et lorsque un soir Piero s'est bles-

sé en sautant de la scène avec un fusil, chacun s'est empressé pour que la pièce puisse se poursuivre. Quelques minutes après, on nous annonçait qu'il allait mieux: quel soulagement! Dans les coulisses, des mamans nous aidaient à nous habiller. Le maître s'occupait de la régie son

53

(musique, bruitage et réglage des micros) tandis que sa fem­me dirigeait la régie d'éclairage (commande des projecteurs).

En fin de représentation, le pu­blic pouvait se procurer des ob­jets de l'artisanat hmong. Une exposition-vente avait lieu dans notre classe.

Nous avons eu un énorme plaisir à recevoir nos amis correspon-

dants d'Epalinges. Comme nous, ils avait lu le livre «Quitter son pays». Ils ont apprécié la re­présentation' . A la fin, nous avons même discuté pendant une heure : c'était très enrichis­sant.

Nous avons fait plusieurs décou­vertes. D'abord, qu'il faut plu­sieurs personnes pour monter une pièce de théâtre. Nous les

remercions toutes sans les nom­mer. Ensuite que c'est super de jouer du théâtre, mais c'est en­core mieux de comprendre, en jouant une pièce, les problèmes de certains hommes d'aujour­d 'hui.

Quelques élèves d 'une classe

de 4e primaire à Sierre

-

La multiplicité des centres de vacances et des activités de loi­sirs pour enfants et jeunes rend toujours plus nécessaire une for­mation adéquate des anima­teurs et responsables. La bonne volonté est importante certes, mais pas suffisante, pour être capable de répondre aux be­soins et désirs des participants, et pour aménager un cadre de vie propice à l'épanouissement tant des enfants que des anima­teurs.

C'est pourquoi les Centres d 'en­traînement aux méthodes d'édu­cation active (CEMEA) propo­sent des stages de formation à l'animation de centres de vacan-

ces qui s'articulent autour de quatre axes principaux :

- vie collective; - informations et réflexions pé-

dagogiques ; - activités retransmissibles ; - développement personnel.

Ces stages s'adressent à toutes les personnes intéressées et âgées d 'au moins 17 ans dans l'année en cours: celles qui ont déjà animé des centres de va­cances et qui souhaitent se per­fectionner, et celles qui désirent se préparer à une première ex­périence d 'animation .

Cet automne, les CEMEA propo­sent deux stages :

formation à l'animation de cen­tres de vacances pour jeunes enfants (5 à 7 ans) et pour en­fants (8 à 12 ans), à Gryon, du 11 au 18 octobre 1987.

Ces deux stages ont lieu dans la même maison et collaborent étroitement.

Renseignements : Jacques Wurgler, tél. (021) 277945.

1 nscriptions: Association suisse des CEMEA Case postale 895 1211 Genève 3. Tél. (022) 27 33 35.

CEMEA - AUTOMNE 87

STAGES DE FORMATION ANIMATION DE CENTRES DE VACANCES POUR ENFANTS ET ANIMATION DE CENTRES DE VACAN­CES POUR JEUNES ENFANTS

Gryon, du 11 au 18 octobre 1987.

Finance de participation : Fr. 340.-

Condition d 'admission: 17 ans dans l'année en cours.

Renseignements : Jacques Wurgler, tél. privé (021) 277945.

Photo Michel Eggs

Le 16 octobre 1987

Participez avec votre classe à la

· de l'alimentation Journée mondIale

Préparez cette journée grâce aux dossiers pédagogiques et à la brochure ({Aujourd'hui, vaincre la faim» (niveaux 4 à 8 et 9 à 12 ans).

Pour les dossiers:

Service Ecole Tiers Monde 10, chemin des Epinettes 1007 Lausanne.

Pour toute information: Groupe ({Action journée mondiale de l'alimentation cio Gérald Bouriswyl 31, rue du Viddlet 1202 Genève.

Quels enseignants enfants? pour nos

Sacs au dos, nos chers petits sont, il y a peu , partis à l'école, pour leur première ou énième rentrée. C'est l'occasion de nous demander quelles sont les qual ités qu 'en tant que parents nous aimons trouver chez les maîtres.

C'est pourquoi le Séminaire des sciences de l'éducation de l'Univer­sité de Neuchâtel s'interroge quant à la formation des enseignants. Et c 'est dans cette perspective qu 'i l organise les 30 et 31 octobre 1987 deux journées de réflexion sur :

La formation des enseignants en Suisse romande Actualités, perspectives

Le but de ce congrès est de réunir toutes les personnes intéressées à titres divers par la formation de nos maîtres. La parole sera donnée à tous lors d 'ateliers et de groupes de travail animés par ensei­gnants et formateurs. Cette rencontre sera ouverte au public à l'oc­casion de conférences données par des spécialistes et d 'une table ronde réunissant des hommes polit iques.

Les personnes soucieuses de se faire une idée sur l'état de la ques­tion sont invitées à s'adresser au:

Séminaire des sciences de l'éducation Quai Robert -Comtesse 2 2000 Neuchâtel - Téléphone (038) 21 31 81 .

Un cours itinérant vous offre la possibilité de découvrir l'ornithologie pratique lors d'excursions guidées à travers le canton.

La proposition ci-contr.e peut être modifiée en cours d'année pour répondre aux vœux des participants

Ce cours équivaut à une session pédagogique.

INSCRIPTION À L'ORDP

Gravelone 5 à Sion jusqu'au 10 octobre 1987.

Propositions

OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRE JANVIER FÉVRIER MARS AVRIL MAI JUIN

Les migrateurs Anatomie, classification Observations à la mangeoire Les canards du lac Hivernage des chocards Pariades des rapaces, chant des hiboux Les nids Les oiseaux de la rivière Les gallinacés de montagne

-POUR LES ENSEIGNANTS DE 1 P ET 2P

COURS D'EVALUATION FORMATIVE

Afin d'allier directement la théorie de l'évaluation formative à sa pratique en classe, un cours de 10 demi-journées, réparties sur l'année scolaire vous est ouvert dès octobre 1987.

Il a pour but de:

. définir les principes de l'évaluation formative;

- élaborer des procédures et des instruments d'évaluation; appliquer une démarche d'évaluation formative dans le cadre du français , des mathématiques et de l'environnement.

Les cours animés par Jocelyne Gagliardi, auront lieu le mercredi après-midi ou le soir après les heures de classe selon un plan de travail défini par les participants.

Une expérience dans le domaine de la Connaissance de l'environnement vient d'être réalisée par un groupe d'enseignantes de 1 P. Les démarches, instruments d'évaluation et ateliers de régulation qu'elles ont mis en place se trouvent détaillés dans le document:

«ÉLABORATION DE PROCÉDURES ET D'INSTRUMENTS D'ÉVALUATION FORMATIVE»,

Par Jocelyne Gagliardi avec la collaboration de Sylviane Aymon , Monique Blanc, Marika Brunner, Raphaëlle Duc, Patricia Hugo, Marie-Madeleine Luy, Marie-Hélène Sauthier et Christine Zermatten .

Ce document peut être consulté à l'ORDP à Sion, ou auprès des auteurs.

Inscriptions jusqu'au 10 octobre à . l'adresse suivante:

COURS D'ÉVALUATION FORMATIVE ORDP Gravelone 5, 1950 Sion Tél. (027) 21 62 86.

LIVRES

Art

Français Littérature Théâtre

Langues étrangères

Histoire

NOUVELLES ACQUISITIONS OR OP

Secteur de /a documentation SION

- Gottfried Trittenl Sion, Musée cantonal des Beaux-Arts, 1987, 71 p, ill , Catalogue d'exposition,

- FIBICHER B" FRENTZELI Sion, Musée cantonal des Beaux-Arts, 1987, 47 p , ill, Catalogue d'exposition,

- Acatos S" Tbmmasinil sculpturesl Martigny, Fondation Pierre Gianadda, 1987, 116 p, ill, Catalogue d'exposition,

- GASSIER p" Tbulouse-Lautreci Martigny, Fondation Pierre Gia­nadda, 1987, 259 p , ill , Catalogue d'exposition,

- GAILLARD Michel, La Montagne bleuel hommage à Holderlinl de G. Trittenl Sion, Musées cantonaux du Valais, 1987, 26 p, ill , Dossier pédagogique,

- ZEVI Bruno, Le langage moderne de Farchitecturel Paris, Bor­das/Dunod, 1981, 205 p, ill ,

- GRANDPIERRE D" Le Labyrinthe dlErrare ou les pièges de Forth ograph el Paris, Retz, 1986, Coll, «Les petits Retz pédago­giques»,

- BACH p" L lécriture buissonnièrel pédagogie du récitl Neuchâ­tel, Delachaux et Niestlé , 1987, 224 p, Coll, «Techniques et mé­thodes pédagogiques »,

- PATTE Geneviève, Laissez-les lire!1 les enfants et les bibliothè­quesl Paris, Ed, Enfance Heureuse/Ed, Ouvrières, 1978 (nouv, éd, 1987) 358 p ,

- ZUFFEREY Hélène, L lhomme prêtél Genève, Ed, Pourquoi Pas .. " 1987, 144 p , Coll, «Aujourd'hui »,

- ZRYD-SAUTHIER Gaby, Mais où est donc Ornicar? Martigny, Ed, Pillet/G, Zryd-Sauthier, 1987, 104 p, ill ,

- MARQUIS-OGGIER Clairette, Llherbe follel Genève, Ed, Poésie vivante, 1986, 141 p ,

- BILLE Corinna S" Le Salon ovalel Albeuve, Castella, 1987, 223 p,

- RODUIT joseph, Le Valais engloutil suivi d lun abrégé de Fhistoi­re valaisannel Sion, Ed, La Matze, 1986, 97 p,

- La littérature en France de 1945 à 19681 Paris, Bordas, 1982, 863 p , ill,

- La littérature en France depuis 19681 Paris, Bordas, 1982, 320 p , ill ,

- BESSON Robert, La pratique de Fexpression française orale et écritel Paris, Castella, 1980, 115 p,

- SOREZ Hélène, Prendre la parolel Paris, Hatier, 1976,80 p, Coll , «Profil Formation française N° 307 »,

- jANITZA]., SAMSON G" Pratique de Fallemand de A à ZI Paris, Hatier, 1986, 411 p,

- PONTHUS R, TICHERY F" Les grandes routesl Paris, Epigones, 1985, 62 p , ill, Coll, «Rencontrer l'Histoire »,

- PONTHUS R , TICHERY F" Les grands voyageursl Paris, Epigo­nes, 1985, 62 p , ill, CoU, «Rencontrer l'Histoire»,

Informatique

Sciences

Pédagogie. Psychologie Sociologie. Philosophie

- PONTHUS R ,-TICHERY F" Les occupations des hommes dans FAntiquitél Paris, Epigones, 1986, 54 p, ill , Coll, «Rencontrer l'Histoire»,

- CARRUZZO Félix, RUPPEN Oswald, Sionl Neuchâtel , Ed, du Griffon, 1987, 44 p, ill , Coll , «Trésors de Mon Pays »,

- BONNET A" L lintelligence artificiellel promesses et réalitésl Paris, InterEditions, 1984, 268 p,

- HEARN D" BAKER p, Graphiques sur votre microordinateurl Paris, InterEditions, 1984, 334 p , Coll , «Intermicro »,

- HERMANT C " Enseignerl apprendre avec Fordinateurl Paris, Cedic/Nathan, 1985, 237 p , ill,

- HALPERIN M" CHARMILLOT G" Essai de quelques instruments d lapprentissage assisté par ordinateur en SPI Genève, DIP Ser­vice de la recherche pédagogique, 1987, 30 p,

- jAEGGI ]. -M" SCHAERER H" Utiliser le logo en Sp, Genève, DIP Service de la recherche pédagogique, 1987, 77 p,

- PAPERT Seymour, jaillissement de Fespritl ordinateurs et ap­prentissagel Paris, Flammarion, 1981, 298 p ,

- WALPOLE B., Le mouvementl expériences amusantesl Paris, Nathan, 1987, 40 p, ill ,

- WALPOLE B" La lumièrel expériences amusantesl Paris, Na­than , 1987, 40 p, ill,

- WALPOLE B" L lairl expériences amusantesl Paris, Nathan, 1987, 40 p , ill,

- CURGY A" STORRS G" La perceptionl les sens et les percep­teursl Paris, Epigones, 1985, 64 p , ill , Coll , «Scientimage »,

- CURGY A" HANCOCK R , Le mouvemen( locomotion et méca­niquel Paris, Epigones, 1986, 64 p, ill , Coll , «Scientimage»,

- THEYTAZ Philippe, Une école de la réussite par Fappui péda­gogiquel Lucerne, Ed, du Secrétariat suisse de Pédagogie cu­rative, 1987, 119 p ,

- BENATTAR Bernard, Le métier dlenseignerl Paris , Fleurus, 1987, 225 p, Coll, «Education et Société»,

- Education et technologies nouvellesl SPR, 1987, 317 p , ill , Rap­port du congrès SPR, Bassecourt, mai 1987,

Psychologie

Education religieuse

Sociologie. Psychologie sociale

Droit

Centre de formation pédagogique et sociale

HORAIRE DE LA BIBLIOTHÈQUE DU CFPS

Le matin du lundi au vendredi de 10 h 00 à 12 h 00.

L'après-midi le mardi de 16 h 00 à 18 h 00.

Remarque: 1. La bibliothèque n'envoie ni livre ni cassettes à domicile . 2. Elle est fermée durant les vacances scolaires officielles.

LISTE DES ACQUISITIONS RÉCENTES DE LA BIBLIOTHÈQUE (septembre 1987)

DESCAMPS, Marc-Alain. - L'invention du corps. - Paris : Presses universitaires de France, 1986. - 191 p.

La psychologie du corps, constituée récemment, se révèle déjà d'une prodigieuse richesse. Elle permet de comprendre ce que sont le modèle postural, le schéma corporel et l'image du corps. Voilà ce que vous pourrez découvrir dans ce livre sur un sujet encore peu traité sous cet angle de vue.

ZAZZO, René. - Les jumeaux: le couple et la personne. - 2e éd. - Paris: PUF, 1986. - 557 p . - (Quadrigue).

Une fois de plus R. Zazzo se penche sur le problème des jumeaux à travers la réédition modifiée d'un de ses ouvrages. Il nous expli­que que les couples de jumeaux sont des couples excesslfs, ils sont par conséquent de même nature que nous et permettent ainsi de favoriser l'analyse de phénomènes en les amplifiant.

DAVIN, J. et HAYEZ, J. -Y. - Dieu leur fait problème. - Paris: Fleu­rus, 1986. - 201 p . - (Pédagogie psychosociale; 53) .

A partir de leurs rencontres avec des jeunes à problèmes, les auteurs ont voulu réfléchir tout d'abord à un accompagnement adéquat tout empreint de compréhension et d'amitié, et à rejoin­dre ces jeunes sur le terrain religieux.

APEL-MULLER, P. et JAFFRET, M. - Les enfants du siècle. - Paris: Messidor - Ed. sociales, 1986. - 206 p.

Deux journalistes de l'Humanité-Dimanche ont rencontré des cen­taines de jeunes âgés de seize à vingt-cing ans afin de savoir qui sont les jeunes en 1986? Génération résignée ou révoltée? prête à tout ou à rien? cette enquête vous permettra de le découvrir.

MAZZI, Rosanna. - La précarisation de l'emploi - Lausanne: Ed. Réalités sociales, 1987. - 106 p .

Ils sont de plus en plus nombreux ceux qui exercent une activité temporaire. L'auteur essaie donc de comprendre les multiples di­mensions du phénomène et d'en analyser les conséquences.

Prisons, droit pénal: le tournant? / textes éd. par Martial Got­traux ... - Lausanne: Ed. d'En Bas, 1987. - 230 p.

Travail social

Hygiène

Psychothérapie

Cet ouvrage rassemble des textes présentés lors d'un colloque qui avait pour objectif de rendre compte des projets actuels de réfor­me du droit pénal, des problèmes soulevés par l'exécution des peines tels que les voient les divers praticiens, juges et autres travailleurs sociaux.

Droits sociaux et politique sociale en Suisse et en Europe. Lau­sanne: Ed. Réalités sociales, 1986. - 155 p.

Charles Ricq réunit ici le résultat d'une journée de réflexion desti­née à dresser un bilan et à dégager des perspectives sur le «vécu» des droits sociaux en Suisse et en Europe.

BAUD 1ER, François. - Education pour la santé: guide pratique. -Besançon: CDES, 1987. - 178 p . - (Les cahiers de la prévention) .

Un des premiers ouvrages en français donnant à la fois un support théorique pour réaliser des actions de santé et un guide pratique permettant de mettre sur pied des campagnes éducatives. Il est destiné avant tout aux acteurs de terrain, professionnels de santé, enseignants .. .

Les personnels des services et établissements spécialisés pour adultes handicapés / éd. Marc Schiffmann. - Paris: CTNERHI, 1984. - 295 p .

Depuis dix ans les services et établissements pour adultes handi­capés se développent en vue de favoriser leurs possibilités d 'in­sertion sociale et professionnelle, ce qui a soulevé un certain nom­bre de questions pour le personnel chargé de les entourer. Un groupe d'étude du CTNERHI s 'efforce d'y répondre.

DURNING, Paul. - Education et suppléance familiale. - Vanves: CTNERHI, 1985. - 251 p.

Pour mettre à jour les phénomènes relationnels en jeu dans l'édu­cation collective d'enfants, une équipe de chercheurs a observé un an durant cinq internats très différents. Leur objectif est d'appré­hender la nature des relations entre adultes et jeunes résidents dans le cadre de la suppléance familiale.

RENAUD, Jacqueline. - Le stress. - Paris: Ed. Solar, 1985. - 175 p.

Qu'est-ce que le stress? Comment notre corps y répond-il? Etes­vous menacé( e) par le stress? A quels risques vous expose-t -il? L'auteur, psychologue de renom, répond à toutes ces questions et vous apprend à gérer votre stress, à lutter contre lui et à vous servir des forces qu'il vous apporte pour vivre mieux et plus inten­sément.

La forteresse familiale: un modèle de clinique relationnelle / Maurizio Andolfi ... - Paris: Dunod, 1985. - 158 p.

Réalisé par· l'équipe de l'Institut romain de thérapie familiale, ce livre propose un exposé particulièrement clair des modalités de

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Médecine. Psychiatrie

64

thérapie dite systémique. Leur ouvrage apporte à tout lecteur un éclairage original des rapports entre la famille et l'individu.

BLEANDONU, Gérard. - La vidéo en thérapie. - Paris: Ed. ESF, 1986.

Après s'être largement imposée pour la formation la vidéo sert aussi actuellement de moyen thérapeutique. La vidéo, nouveau moyen d'expression artistique et de culture audio-visuelle, ouvre un champ nouveau dans les formes les plus actuelles de la psycho­thérapie.

LAPLANTINE, François. - Anthropologie de la maladie. - Paris: Payot, 1986. - 411 p .

L'anthropologie de la maladie est une discipline récente. Dans ce champ de recherches, l'auteur occupe une place particulière par la diversité et la richesse de ses approches. La prise en considéra­tion de l'histoire de la médecine, des entretiens approfondis avec des médecins généralistes, les confessions des écrivains malades en particulier constituent un moyen privilégié de connaissance de la maladie ou plutôt de ses représentations.

JACQUERYE, Agnès. - Guide de l'évaluation de la qualité des soins infirmiers. - Paris: Le Centurion, 1986. - 311 p. - (Infirmiè­res d'aujourd'hui; 27)

Chaque jour les infirmières, les cadres et les groupes soignants se posent des questions sur la qualité des soins qu'ils donnent et qui sont distincts des soins médicaux: il faut les évaluer et bien souvent les repères manquent. Cet ouvrage pourra servir de gui­de pour aborder la démarche encore nouvelle de l'évaluation.

RIOPELLE, L., GRONDIN, L., PHANEUF, M. - Soins infirmiers : un modèle centré sur les besoins de la personne. - Montréal: Mc Graw-Hill, 1984. - 354 p.

Ce livre a une particularité qui lui vaudra d'être «le livre» de la soignante. En effet, il devrait permettre aux infirmières d'identifier les besoins fondamentaux du malade de même que les manifesta­tions de ces besoins et d'appliquer aussi des interventions éclai­rées auprès de celui-ci. Ce livre répond à la fois à un besoin de formation initiale et continue, et de mise à jour des connaissances en vue d'assurer une meilleure qualité de soins.

BEAUCHESNE, Hervé. - Histoire de la psychopathologie. - Paris: PUF, 1986. - 268 p.

jusqu'ici on trouvait l'histoire de la psychopathologie soit dans des livres de psychiatrie soit de psychologie. Voici donc un livre qui comble une lacune et qui situe d'une façon simple, les apports des différents courants à la compréhension du fait pathologique.

BIGRAS, Julien. - La folie en face . - Paris: R. Laffont, 1986. - 251 p. - (Réponses).

j. Biaras expose dans cet ouvrage le récit de cinq psychanalyses, nous faisant partager ses doutes, hypothèses, espoirs et intuitions. Nous entrons dans l'intimité de ce couple étrange que forme le psychotique et son thérapeute.

HAYDEN, Torey L. - Les enfants des autres. - Paris: Flammarion, 1986. - 350 p. Après avoir déjà publié des témoignages de ses différentes expé­riences, l'auteur une psychologue américaine, nous parle cette fois de quatre enfants à problèmes envoyés dans sa classe. Et l'on pourra découvrir avec elle pendant une année scolaire, remplie de drames, d'interrogations ou de joie, ces enfants qu'elle essaie­ra de faire progresser et de favoriser leur adaptation sociale.

- az

VIDEOCASSETTES

Psychologie

Travail social

Médecine. Psychiatrie

KAUFMAN, Barry Neil. - Un miracle de l'amour. - Montréal: Le Jour éd., 1985. - 218 p.

Voici l'histoire d'un enfant complètement coupé du monde car at­teint d'une maladie nommée autisme. Ce livre nous raconte la lutte quotidienne de ses parents pour sortir leur enfant de cette forte­resse. De leur succès naîtra une méthode utilisée dans le monde entier.

Les coulisses de la séducation. Genève: TSR [prod.], 1987. - 1 vidéocassette [VHS] (90 min.) . - (Télescope). Diffusé le 29 avril 1987.

La séduction devenue sujet d'étude scientifique, c 'est ce que nous découvrons grâce à Télescope. A travers une émission à la fois sérieuse et fantaisiste nous pouvons parcourir les coulisses de la séduction.

Mortelle solitude. Genève: SSR [prod.], 1987. - 1 vidéocassette [VHS] (45 min). - (Tell quel) . Diffusé le 29 mai 1987.

La mort d'un homme seul, son corps découvert des semaines plus tard par la police, voici l'objet de cette émission. 11 est possible de mourir solitaire et sans que personne ne s'en aperçoive. 'Ihste constat dans une société telle que la nôtre.

Jeune handicapé cherche emploi. Genève: SSR [prod.], 1987. - 1 vidéocassette [VHS] (65 min). - (Telle quel). Diffusé le 1er mai 1987.

Tell quel a choisi le 1er mai pour aborder le sujet de l'intégration des handicapés dans le monde du travail. On découvre l'inquiétu­de légitime face aux obstacles que rencontrent les infirmes par accident ou de naissance pour obtenir un travail.

La bouche, quel palais! Genève: SSR [prod.], 1987. - 1 vidéocas­sette [VHS] (55 min) . - (Télescope). Diffusé le 25 février 1987.

La bouche est constituée de lèvres, de mâchoires, de dents, d'un palais, d'une langue et d'un réseau musculaire. Le spectateur ne s 'ennuiera pas dans cette visite guidée de l'univers buccal, balade fort complète et très instructive.

y a-t-il un patient dans la salle? Genève: SSR [prod.], 1987. - l vidéocassette [VHS] (35 min) . - (Tell quel). Diffusé le 20 mars 1987.

La pléthore des médecins en Suisse est un sujet d'actualité. Tell quel a donc réalisé une émission en deux temps tout d'abord inter­views de responsables universitaires, médecins et descriptions des difficultés actuelles et de l'autre la réaction d'étudiants en mé­decine visionnant la première partie.

Les médecines en Chine. Londres: BBC [prod.], 1987. - 1 vidéo­cassette [VHS] (35 min) . - (Télescope). Diffusé par la SSR le 4 mars 1987.

Les Chinois ont raflé nombres de techniques médicales occidenta­les sans pour autant abandonner leurs innombrables thérapies tra­ditionnelles. Le film de la BBC démontre que derrière les vieilles traditions empiriques se cache presque toujours une vérité pre­mière.

Une colonne à la une. Paris : TF1 [prad.], 1987. - 1 vidéocassette [VHS] (90 min). -(Médecine à la une) . Diffusé le 6 mai 1987.

Avec de nombreux professeurs et médecins, Robert Nahmias pré­sente les différents problèmes qui touchent la colonne vertébrale. Du simple mal de dos aux affections beaucoup plus graves : scolio­se, hernie discale, fractures etc. vous aurez un panorama complet de la pathologie du dos.

Le suicide des jeunes. Genève: SSR [prad.], 1987. - 1 vidéocas­sette [VHS] (70 min) . - (Temps présent) . Diffusé le 26 février 1987.

Plus de 400 suicides de jeunes l'année dernière en Suisse, chiffre impressionnant! Ce sujet terrible, dont on parle si peu, moins que de la drogue. Temps présent nous invite à y réfléchir grâce à un reportage intelligent et sensible.

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