l'ecole valaisanne, juillet 1959

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' ECOLE V ALAISA NNE ALLI SER SCH ULE o zZ cv . CV)

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Page 1: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

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Page 2: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

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Rédaction:

MICHEL VEUTHEY

Office de l'enseignement

SION

Redaktion:

Prof. ERNST SCHMIDT

Schulinspektor

BRIG

Tel. (028) 31516

I,~/ECOLE VALA'ISAN NE R'EVUE PEDAGOGIQUE

POUR L'ECOLE ET LA 'FAMILLE

PARAIT CHAQUE MOIS

3me ANNEE. N° 9·10 SION, LE 15 JUI~LET 1959

WA~LISER SCHULE ZEITSCHRlFT FüR JUGENDBILDUNG

IN SÇHULE UND ELTERNHAUS

ERSCHEINT MONATLICH

3. JAHRGANG - Nr. 9,10 SITTEN, :DEN 15. ' JULI 1959

Page 3: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

Schülerkenntnis Sondernummer

ViOR!WORT

lm Schulleben sind Unterricht und Erzie­hung nul' dann erfolgreich, w'enn der Lehr­rel' mit gutem Gewissen da:; W ort des Guten Rirten auf sich beziehen darf : «Ich kenne die Meinen ». - Diesel' Kenntnis ent­sprechend muss el' lahr für Jahr, auf diese oder jene Wei..se, seinen so oder ander·s ge­arteten SchLLlkindern dus Bildungsgut ver­mitteln. Ohne diese Kenntnis gleicht sein' Tun dem R eilversuch eines Arztes ohne vorhergehende Diagnose. - Es ist demnach ein wesentlicher Berufsauftrag für den Er­zieher in der Schule, sich eine bestmogliche, psychologische Kenntnis seiner Schulkinder anzueignen; denn diese ist für die meisten keine geschenkte Berufsgnade, sondem ein Gewinn, herausgeschlagen aus gründlichem Studium und aufmerksamer Erfahrung. Sich nul' auf letztere zu verlassen, wiire aber fahrliissig und unverantwortlich. W il' müs­sen auch wissen, wie solche Erfahl,ung zu machen ist. - Aus diesen wichtigen Grün­den haben wir die Frage: «Wie lerne ich meine Schulkinder kennen?» von einem Fachmann in ihren wesentlichen Belangen beantworten lassen. Ihr ist diese Sonder­nummer gewidmet, die nicht nul' einmalige Ferienlektüre sein soll, sondern lehr- und anregungsreiche Begleiterin fürs ganze Be­rulsleben. - Rerr Dr. Beat Imhof, Reilpii­dagoge und Schulpsychologe in Zug, war so freundlich, diese nicht leichte Aufgabe zu übernehmen. Als Walliser, der seine Schulen bis zur MaIJura in der engern Reimat be­sucht ha t, weiss el' au ch Bescheid um die psychologische Eigenart des WaUiseT Schul­. kindes. Ein Teilgebiet wurde von den be­wiihrten Piidagogen J.-B. IUIUJ M_ Dupont­Ruber behandelt. Sie setzen sich mit den verschiedenen Problemen des Soziogramms .auseinander, des sen Auswertung für die Kelintnis des Schulkihdes sehr wertvoll sein kann. - Wir haben bewusst moglischt we­nige Mitarbeiter mit diesel' Arbeit beauf­tragt, um dadurch eine grossere Einheitlich­keit und zugleich eine bessere Gewiihr für ein abgerundetes Ganzes zu erreichen. -Wir hoffen gerne, diese Sondernummer werde für das Lehrpersonal und auch für andere Erzieher eine anregende und nütz­liche Rilfe sein, die letztlich unserer lieben Jugend zugutekommt.

Die 8edaktion.

Connai.ssance de l'élève Numéro spécial

PREFFAlCE

L'éducation et l'enseignement de l'école ne seront couronnés de sùcé~s que lorsque le maître pourra s'appliquer en toute vérité la 'Parole du Bon Pasteur: «Je connais les miens ». A partir de cette certitude il doit année par année, d'une manière ou d'une autre, transmettre ces connaissances et cette culture à ses élèves, s.i différents les uns des autres. Sans cette connaissance de l'élève, son activité est comparable aux ef­forts du médecin, voulant guérir un malade sans diagnostic préalable. C'est ,une exigence fondamentale de sa vocation d'éducateur à l'école que d'acquérir une connaissance approfondie de la psychologie des enfants qui lui sont confiés; car pour la plupart d'entre vous cette connaissance n'est pas une grâce d'état reçue, mais le fruit d'une étude approfondie et d'une expérience atten­tive. Il serait cependant inexcusable et cou­pable de vouloir se fier uniquement à cette expérience. Il faut également savoir com­ment cette expérience s'acquiert. C'est pour ces raisons importantes que nous avons soumis à un spécialiste - dans ses données essentielles - la question: « Comment j'apprends à connaître mes élèves? » Vous trouverez la réponse à cette question dans ce numéro spécial, qui ne voudrait pas être une simple lecture de vacance, mais un exposé inst;n~ctif et indicatif pour toute votre vie professionnelle. - M . le docteur Beat Imhof, médico-pédagogue et psycholo­gue scolaire à Zoug, il. 'eu l'amabilité d'ac­cepter cette tâche peu facile. Comme valai­san ayant 1réquenté jusqu'à sa maturité les écoles de son canton, il est bien au courant des particularités psycho'logiques de l'éco­lier valaisan. Une partie a été traitée par les pédagogues J.-B. et M. Dupont-HubeI' dont la réputation n'est plus à faire. Ils s'occupent des différents ,problèmes que pose le sociogramme dont l'utilisation peut être très heureuse pour la connaissance de l'élève. Sciemment nous avons chargé très peu de coLlaborateurs de ce travail pour obtenir une plus grande unité et en même temps une meilleure garantie d'une vue d'ensemble. Nous voulons espérer que ce numéro spécial soit pour le corps ensei­gnant comme aussi pour tous les autres éejucateurs une aide précieuse qui rejaillira

. abondamment sur notre chère jeunesse.

La Rédaction.

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Wie lerne ich' metne Schtllkinder kennen?

Dr. B. IMHOF, Schulpsychorloge

1. Teil

La vocation du maître consiste 'à cultiver, former et guider l'enfant éducable qui a ' besoin de cette éducation pour le conduire ainsi vers son accomplissement humain et éternel . . Le maître ne peut le faire qu'en considération de la persQnnalité de chaque é~ève . ~ 'est Po.w·quoi la connaissance de chaque élève est une exigence fondamental~ de tOL~te educatLO~t et mstru~­tion qui se veulent fructu euses. La science théorique et pratLque . qm r ~nd pOSSIble la. vraIe connaissance de l'élève s'acqtâert d'une part par l'étude de la pedagogte et de ses s CI.~nces auxiliaires, surtout de -la psychologie, de la médico-péda.gogie et de la psychopathologI e et d'autre part à travers ses propres expériences à l' école et en ,dehors de l' école. Dans la. for­mation actuelle des maîtres, il faudrait donner plus de poids à l'étude de lc~ psycholog~e et de la médico-pédagogie, car à l'école, le maître se trOLw era to~jourrs en jace d enfm~ts qUI. ont besoin d'U/te éducation et d'une direction spéciales. L'expén ence pratI.que s'acqwert par le contact permanent avec le milieu de chaque enfant et aussi par l'observation continuelle du comportement et des réactions des en,fants.

A. Die piidagogische Bedeutung

Daos BemÜ!h.en Uim eine morgJid1.st aHseitige lIDId tief,gtehenclre K!enntnis der Perrsomitchkeitt: eines j;eden Schü­lel's ;gehort, 'zum wesenlt1ichen IBe'Sltand­teill cl~r UnteJ.ll,i!CllltJs-- UIlId \E'l'Iziehe11aT­

beirt in \deil- SohlU~e . nm d,iese H ehauptrung zu bewei,sen,

müssen wir IUns wiedeT eilIllTI,al ·auf daiS Zieil. IUilld den Zweck dler beruftJ.ii­chen Tatigkreit ,des Lehrers b esi'ilnen. Die ZielseJtzung jedrer Ben.lfsalbeit wÏ1~d v.on deren Ohje'kt her h estimmt. DaiS Objerot der Lehrta<vilglœirt ist .nun d'as erziehungsfahige UI1Id el,z.iehungs­b edÜJllftirge Kinld, d,as Zlll seinem na­tÜl4li:chen und ÜlbernartÜrrlichen Le­bensziel hinrgeleitet welidell son. Sinn

g uter Schülerkenntnis

un d Zweck Ider Al,beit des ILehrers ist a1'so die Erziehung des Sch üllers. Nach Eggersdorfer1 umfa,sst Idie ET­z.iehrung drei versohiedene piiJdago­gis che Gmnl,dfunkt ion en, n au lilich c1ie der . PlfJege, der Bi~klung l.Ul!d de r

Fülu ung. Die erzieh erisoh e FlUnl{Jtion der

Pflege V'e111ang't vom Lehrer, Idrass el' den natü't1.ichen Ant rieben, An,J,'agen ul1!d Fah igkeiten ,des ,SchüJleiis gün­stige W,achstums- unld E'l1'twlicklungs­mOgl1jrchk~iten S'cbJaMIt., Dies setz't VOT­au's, 'dass 'ér :die We.senseilg'entüiJ.nJidl­lœÎltren und Vel,anl,agungen seiu:err

1 EGGESDORFiBR, F. X., Ju gen:hiI1dlUng Münoh en 51950, S. 13.

- 467 '-

Page 4: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

Schiller awch kennt. lm Rahmen Ider schullischen Erziehera'flheit lIlimmt die BUdung wohl den breitesten Raum ein. Sie wiU «entfiarlrten wie die Pflege, geslaiJ.t,en wie die Fühmlng, beidles aber nicht unmi,tJtellbal', s'On­del'n durch einen veluni1:Jteilnden Ge­genstand: Iden BiiLclungersrtoff, d'as BiJ:dungSigut »2. Da'bei kann es si.ch nicht bl'Oss UIlIl cin Vermitteln 'Von Wis'sen un:d 'Kannen hoandeiln, denn HiJliden isrt mruu ails Untel,weisen und Vie!l!WÜ1sserei il&t nOClh ~ange nidhrt 'Bit!­dUI1!g. VielI.mehr geht es hier nehst der Entw~ck~ung von Vm'S'1:Jandeswer­ten atU'ch Ulm ldie F011del,ung Vlon Ge­

mürtJs- uIlld GefiÜhlswe'l'ten, Der rLeh­rer, der nicht nur Stundoengeber uilid S'toffpauker sein ' wiN, wirrd sltets da­nach traohten, dU1.'1ch Id en Unterdchts­stdff die ganze Persom,i'chkeit des SohÜllers anmIsprechen UIlId ihn in seiner ganzen 'Eirunarli,gkeit uilid Ein­û lgal"tigkeit 21U el,fassen und zu birl­den. DaIS velllailigt vom Lehfler, id:aoSs el' ,das Birh:1uIllgsgut in einer dem Schü:ler ange;passten Weise vel-mÎt­teilt, inldem 'er si'ch in seiner StOlU,dar­bietung yom AJlter und EnrtJWiokhlngs­stJand, sowie von den Fahi,~keiten

und Mogilichkeiten Ides SchüŒel'S lei­rten [as'st. [)ies 'setzlt a/he'!' v'Ûraus, d:a'ss er seine Schrü!ler in ihr.er koo'p:m-li­chen, seelischen 'UIlId geistigen Ge­sarnrtveflf assung aiUlch mogiLiJchrs't gut kennt. Die .pa,dalgogische 'GTluIlldJfuuk­tion der Führung \S:ch~iessHoh hat U1Il­

mittle!lhar den Schiller im Auge unld zwar so, wie er sein s'ON. Sile wlÏl,1 das Kind und den J ugendŒi'dhen durch

2 op. c~t. S. 14.

die positive Gestaltung seines Das­eins der zeitllidlen und ewigen Le­benSibestimmung zufülu'en. De:m Leh­rer ist ,d'aher von berufeswegen die vrel,antwortmngsvol1e Aufg.aJbe uber­tl'agen, s:eill'en SchÜller Führer U!IlId V o l'b ild ~u sein. Er muss silCll dessen bewusst sein, Id'ass er seine innere und aussere HaoJ.tung, seine Gesin­nung und ~ebensführung aU!f die Sehü!ler ü'bettragt, olb er dies nun beabsi,chti,grt oder nÎlcht. Eoin chine­sisches Sprichwol't sa:gt dies sehr treHeIlid : « W,a,rst Du Lehrer ,mir für einen Tag, <bist nu Vater mir fw's ganz>e Leben!» W,er Führer sein wil1l, der IDUSS arher nicht nul' wissen, woh'Ïn el' den Geführten zou bringen hat, sondern ,auch wie ,diesel' hier und jetzt ist und nüt welchen K.rM'ten und Schwa'chen er rechnen 'muss. Auch der Fühl'er in ,del< ISchule, der Lehrer, nat si,cih D'aM 'Clen 'PenonlUchen Ent­fa1hJUingsmagJ]chkeiten und den schi,cksaJbeldlÏngrten Gegebenheiten des Geführten, namJlidl des Schü­lers, zu 'rilohtien. Dies setzt wiedeliUID Vloraus, dass der 'Lehrer seinen Schü-1er kellll1en muss, dJass el.' ibm begreift und aus seinen LebensulJI1standen her­aus verstetht.

Wenn also die BerufsaUlfg'a1be des Lehrers im FOl,dern, Hellaooilden UIlJd HiIlJführen d'er Schüiler zu werrerfrüJlil­tem MensohenItum besteht und wenn dies nUT mogHch ist dur ch die Be­l,ücklsichtigung der 'Personilichen Ei­geIlJall'lt ein1es j'elden SdhüJ.el1S, idann g,e­hort die gute KennrtnilS der Schruil­kil1'der zu den wesentlÏJcnen V oraus­setzungen jeder fruchtt:baren Untel'­richts- und Erziehertatigkeit. Diese

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i T,atsaohe verlangt yom Lehrer ein gründ.JiÎ.cnes Vertrautsein mit den natüdÏJchen Wa1chstulrhs- und Entf,al­tungsgesetzen in der menschlichen Entwick1lung, ein umf assendes Wis­sen um die in jedem M'enschen wir­k'errden Kraf'te, ein gründrlidles Vel"­stehen ,der wechseJlseitiogen EiIlJflüsse von Amage, Umwellt unId e1gener Gestaltungs- und ISteuerungsk'raf1 bei jedenl ,einz·elnen Schiller un!d scholies's­lich auch die Fa,higkeit, gewisse Fehflformen, Feihlentwick1lungen und Mangelel'scheinungen kliankihalfte:l' Art im ko'rperllichen, seelisrohen uilid gei,stiogen BereÎlch bei:m SchÜiler zu sehen :und einigel,massen r1ch'tJÎ.1g ein­

zus'chatz'en. W oher sOIn · nun ,der Lehl'er das

notige theoretische uilid 'praktisrche Rüstzeug nehmen, clas ihm eine gute Kenntnis seiner Sdhüller el'lllloglic[ht ? Es bieten ,sioh ihm z.wei Gelegenhei­ten, si'ch Idieses anzumgnen. Die eine f,in;dert sich Î1m Studium der EIl'zie­hungswiissenSichaften und ,deren Hi,Hs­cliiSzÏopEnen, die andeT,e in ,der eÏogenen praktischen Erfahrung in undausser­ha'lb d.er ISchulsturbe.

Die grundile.genden Ta'tsaoûhen, wel­che uns dlie Notwendirgkeit ~lter

S:chÜllerkennrtni,s . V'or Augen haltten, lehrt uns die PadtagO'gik. Sie hait nor­maotiven IOhal1aktJer uilid z>eigTt: '<lem Lehrer, wozu, zu wffl,chem Ziel der SchÜller erzogen werden soll. Wie aber das Kinrd, der SchmerbeS'chalf­f'en ist, rdas lehren uns die Bilf.swrÏs­sens.chaften der Pa,doagogik, nam'lich die Psychoilogie, rdie Alliatomie und Ph)"SÏ:O'logie, und wo es 'si'ch um wert­sinnsgehemmtes u'Ilid kranklhaf,tJes ISee-

lenleben rhaIlldoe'lt - 'alUrch soiLdhes be­gegnet ,dem l.Jehrer in der Schtulle -aie Psy'choparthologÏ:e U!nd P.sydlila­noie. Die Hei'lpa,dagogik ist nOlUllativ UIlJd doeskriptiv zu@ei:ch, d, h. sie lehrt uns, worzu und wohin wh den Wiertt­sinnsgehemmten Sohüil!er fülu.en mils­sen, sie beschl'eibt uns aher auoh die vel1Schiedenen ,FOl'men IdeT Wel'rtsinns­hemmunrg, dre'ren Urs'aohen, Sy-mp­tome, BehaIlldlung,smogl1ichilœiten und BesserungsausslÎ.düen. Diesen BilLfs­wissenschaften, aus denen der Lehrer reilches Wi'ssen für die ISchfÜilel'ikennt­Il!is schoptf.en kann, soilll:te in der Lehre:raurSlhilodung und LehrefIWei'ter­billdung wesentJlich m'ehr Âuf,merk­sa·mkeirt 'g'eschenkt wel,den. IGer,alde erzietherÎlsch <stark intel1essiertJe IJeh­rel' und Lehrel'innen empfinden im­mer w,i'eder S'ohmer~lich den Mange! an genügender psychollogischer und heil1palcla,gogisoher Vorbhl,dung, weil sie es in der SchU'lst'Ulbre oftt mit tPl'O­hlemen zu tun haben, deœn sinnvolhle Losung nur dem in ,diese'lll spezieJlen Fachgebiet bewandert'en Erzieher ge­lingen kann. mm besseren Versi1:and­IlIis kinldlicher V el'hlailt en s,weisen, I<SOIllHikte und LeistJungssrtorunlgen in der Schu(Le mUES heute yom lLehrer der VoiJ.ksschu!l!e pS')'1chologisch:es, ja selbst tiefenpsy-chotlogisches Wissen vedangrt wel1den. Zum mindoeSiten a1her S'oNte dei' Lelhrer in der iLa'ge sein, etw·a zu Ibeurteillen, wann und unter welrohem Umsta·nlden eilln KiTIld spe­ûeltler al1ZtHlcher, hehlerzieherirscther Olcler psy,cJhologu:scher Bertl~euung ulld Behand~ung hedaflf.

J edes theorel1:ÏosClhe Wliss:en bleilhlt

unfvuchtbar, wenn es si'ch nioht mit

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Page 5: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

der p raktis'chen E11flahrung pa'art und in ,diesel' Verhindu'l1'g 'aru,f ' clas Üitige Lehen angew,andt WilKl. Die a:lilge,mein lnenschlich en und hesonders d ie he­rumi,ch en El,farhrungen si nd für ,den Lehrer . rone nie ver·s1eg:encle Quelle neuer E11kenntni,sse in 'der Beu11tei­lung sein er ,Schiiller. !Diese Eâ'ahl'un­gen gewinnt Icler Lehrer einerseits dtU'ch den stet'en Konrtakt 'mit ide1' Umwellt eines jeden Schihlers und andersei1s du rch die f o rtwarh rende B eobachrtung Ides SchÜ'lers seJlher,

lm nachfo~g·enden Ahschnitt soo.ilen die wicht igsten Mo,~H0hkeiten der I(ontak1nahme · mi,t der pensonaJen UllId ealchi}i,chen Umwrut ,des Schull­kiilldes . hesPliOC'hen wel'den, wahrend dei" 3. khschnitt ;die wi'chtigsten For­m'en ,der ISchülerheoha'chttrung in und aJusserh1all,h ,der · Schuile lalUfZleigen soU. Lm letzten .AJhs,dln~tt sind die we­senvl,ichrsten Gesicht'8punkte, we,lche eine umf'asseJ1ide ScrhiilledJeobachtJUng und Schii:Ierheschre.ÎJhung zu herück­sichtrigen hat, zusarmmengefias's>t .

B. [(ontaktnahme mit der . Unzwelt

der Sch'ulkinder

1:' évoluti.on hum~i,:"e est la r~sultante du concours permeinent des dispositioros lwturelles, des l,nflue,nces du mzheu et de l effort personnel. Si l e maî,tre veut connaître ses élèves iJl dait prêter son attention aux dispositions et au caractère, mais également au milieu des dhoses et des personnes de l'élève. Le maître pénètre dans le monde de ses élèves par le contact avec [ es pa'l'Bn!ts Id es Ibl è:Ves, avec lesquels il s'entretiendra, à l'occasion de visites à domicile de soi. rées. ~e parents OL~ de. visit:,s de parents à l'école, de l'évolution de l'enfant, de la ~ituation fam~lUtle, de la s:tu,atwn educatzve, ~es. conditiorlis économiques de la famvlle, du monde de l enfant et des evenem:ents extraordmazres dans la vie de la famille, qui ont marqué l'enfant et exercent encore une l,n~luence sur lui. Le maître n'obtiendra évidemment pas de la part de~ . parents tous les rensezgnements utiles à une meilleure connaissance de \Ses élèves, parce qu zls :"e ve~Ll.e-n~ pas et ne peuvent pas tout dire. En général, les parents manquent d'objectivité dans l Œpf!recwtzon de leurs enfants et c'est pourquoi le maître Çloit s'efforcer d'obtenir dans la cory,versatzort avec ses collègues des indications SUl' la conduite antérieure de l'élève son état de . santé, , ses particularités caractériologiques et ses Iprécédents travaux à l'école. 'Dans ces co~versations ~t~ssi, l~ n:aître glânera bien des détails intéressants sur les parents et les frères et s,œ,u?,s de l'eleve aznst, que SUI' la situation familiale. Là où l'on t!Îent des fiches sUr chacun des . ele~es - cAomme. c'est .le c~s dans certaines écoles - le maître s'inspirera avant tout de celles.~z . Le 'I)l·ëlln.,e I1UI" llIWSSI , qUt la plupar,t du temps ne connaîtra pas seulement la situation f~miliale . d~ l'élève, mais .a ,très s~uve~t les mêmes élèves au catéchisme, paurra par de pré. czeux ren'sezgnements complemental,res aider le maître dans cette recherche d'une connaissance approfolulie de 'l'écolier, . spécialement dans le domaine des dis'positions éducatives et reli. g~e,:ses .de la Jan:ill~ . p our jlf;~er ~e l'état de santé et des aptitudes physiques, le maître s'en referera aux tnd~catwns du m edeczn avec lequel il devrait être en corotact régulie7·. Dans les dîfficu~té~ ,le, maître s'eff01:cera d'obtenir des autorités et des institutions de prévoyance sociale les renseIgnements complémentaires qui lui permettront une meilleure compréhension de ses élèves. Il ,va ,d~ soi que ' le. ' m~tît1"(; .ne ' rece'Vra et n'utilisera ces informations qu'avec la plus gl'ande dzscretzon. T oute ·zndzscretwn pourrait nuire gravement à l'élève comme aussi au maître. La découverte , de la vraie personnalité de l'élève ex:ge du maître un sentiment très vif de sa responsabilité, une loyauté absolue et une volonté sincère d'aider.

- 470 - '

Menschliche Entwi,ck1ung ist das E-rgehni's eines hestand,igen ZIUs>aan­m'e'l1'wirkens innerer AIIlilagen Ulld ams­serer UmweMeinfliisse. E 'rzieihung he­stel1lt: sowo.J.lll ,alls rSèlbsterzieJhuflig wie arulch a}s 'Fremclrerûehrung in der ,Len­krung diesel' in~eren ·rund ausseren WirkeiniHiisse 'Iim lSinne ,einer Haher­fiihl'Tung Ides IMensClhen Z'llID Geistirgen hin. Der LeJhl~er aiLs 'Erzie:her wi,rd aJ:so nehst d'el' Vrer,an1agung seines SchüJers v:oo~ ·aH-eIm larulch Iclessen ge­sa,mte Umwe1t hei alLI seinen Beanii­hungen zu heruClksichtigen hahen. Unterricht und EJ."ziooung, die ni'oht den ausseœn MiJieurve'rhiilltnissen des Schruilldnrd,es ,angepasst ,sind und sioh dies,e ' nioht Zlunutze ma chen, sind nicht.s aIs nru'r oberfHiohliches Stück­werk unld konnten niema'ls in die T,ief e der klÏnJelilirohen Seele wirken. Desha'lh irst die E!l'IforSichung ,der IMi­lireufaktoren friir ·dierolch.Jtige Sdhü[er· kenntni,s 'und di,e rdJaraus foilgende indivic1uehle Erziooung des Kindes UI1Jd J ugen'cUichen unerrlassHch.

N a-chfo:lgend sol[' nun kurz ·auf.ge­Zleigt werden, ·aruJ welchem Weg es dem Lehrer gelingen k'ann, Ein:h[i'ck in die engere rund weitere Umwe1t sei· ner Sohüler zu' gewinnen. In' er-ster Linie wil'ld es "sich ,darum handeln; da,ss der Lehrer- in Konùkt ' kom,m't mit jenen Menschen, wea,ôhe ' dlas Mi­Heu eines 'Sohüflerrs geBi,all'ten und hirlden, ,aIls'O Id,ie Erltern rund El'IZiéJher, und weiterhin, dras'S 'er rsilch mit jenen Pel'lsonen hesrprÏichtt:, welLc:he !die Um­und lVLi,tw,eJh des ISchÜiI'e'l'Is naher ken­nen, das 'slÏ.nd Lehl'personen, Seelllsor­gel' und Arzt.

1. Der Kontakt mit den Eltern ,Ein jecles Klnd brauaht zu seiner

har.monisrchen, ge'SIUIlIden E'l1tW1i.lcklung die Geho,rgenheit rund lSicher.heit eill1es ~lüoldi'chen ErItel"IlhauSJes. W 0

dlie:s felhlt, Ida sind Idie Wia'chstums­hedingurrgen luiir Idie [ko11perliche und seeHsch-geistirge Ent.f.allrung des Kin­des harufirg mark 'heeintl,acrh!l:iilgt. [)as Ellrte rnhaus S'chafft das I(jlima, in iClelm ein Kind laulfwachst unrd wo es je IlIach dresseh Wal'll1le und .Arusgegli­chenheit gedei!ht oder verkiimmeill. Es ist d,arher für den 'Lehrer wÏ,cbl1:Jig, mit drem E~'ternha'lls Kon1Jakt 'aruf­ZlUnehmen und ,die pffi~sonra~e wie atll'ch die saCJhlHdhe Umw'eilt seines SchüŒens IdaseJJbS>t ZIU heohachten und verstehen zu lrernren. DaIS ist he!Ù'te 1l'm so dmngender, aJ,s drem Lehrer in der besteheI1Jden E:rziehungslllot vÏre'ler Ei1tern em. weit grosserer An­teN an der 'ErzielhllIDlg zuk~mmt aŒs dies noch 'VOl' wenirgen J ahrzehnttJen der Fan war. rDem Lehver miUJSS die B eclrangnis de~ ,hoo.ltllgen Fia:nrillie be­k,annt sein. Er mrurss die Zel~fiahl'en­

heit des Famirlienll'ebenls 'aJUlS ei:gene-r AnschauJUng einmall ZIU ISelhen he­roommen, er mlUSs Ulm tdrie Ziel- und Aru'SwegrSill()'si~keit Ider Erziehel~a:rlbreit

in ~llra~che.m EJ'tern:harus wissen, er muss ElÏnlhliok 'gewinnen konll}len hi di,e ~,]lta·gdiichèn Sdhwienigkeiten und Hi~det"ni.grse, in wellche seine S chüler dauernd hineingeste'Nt sind. Dies ver­plfl1.iJoh1Jet den Lehrer 'ZlU eimer Arus­weitung seiner berufJJichen TatÎigkeit und z"Woar indean ISlinne, dass el' ,si'ch vermehrt Ulll1 die VerhaltnislS'e des E'lternhauses seiner SClhUllkinder küm­mert.

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Page 6: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

Die wichtigsrten M:ii1ieupersonen des IGn:de\S <sind . in ,der Regel JclesseIl El­tern und wo tcltiese fehlen, sind·eiS die Rfegeeliteml, AldolpttilVeitliern und .Heim­eiltern. ni'e Iharup'tsaldh1litchsten IMolg­lichk.eÎ1;en, nm mit deJll Ehern in Kon'tak't ZiU k.olfi1ll11:en, bÏ!eten ,g,idl dem Lehrer bei Ha'lllsbeSUldhen, hei EtLtern­albenden rund hei Scnru~lbesuchen der EheiTI.

Gelegentiliohe Hausbesuche geho­l'en heulte f1ast 'zum we'SentJl1chen Be­s1Jandteil der Erl1Îeherarbeit. Sie er­mogtlri1chen d'enl ILe'Iu-,er den wertv01-len EinbŒick lin Idief,a'miHareJll Ver­hahnisS'e und den engeren Lebens­l{jreis. seines SchÜlleJ:IS fU1lJd IclesSien Ell- _ telTI und rGeschwilSter. MaJIllCThel' VOl'-2Jug, m'ancher Ma'l11g:el und m'anche . Eigenart des Sohu:lk:iJn!des wÎl,d ,dem Lehrer. erst ,OO1'Cih dire persorniche Korrtaktnahme mit dem Elltei'nhàrus verstanclllœoh. Er s'iehot oft scihon na.ch rourqJelr Zeit, WaJS IcHe Eltern 'gurt: 'Oder f all:s:ch machen in dm' Erzienrung. ln manchen FaJ.len st1Ïcht i'hm de.r Gool1'd he'sitehell/der S'chwierigkeiten sOlf'Ort in die AIugen D'der éllher el' arhnt wenÎlgstens in we!loher Richtung des RatS'els LÛ'sung liegen k&nnt'e. Der Lenœr sieh,t nalch sodchen iHélfUsbeSiU­cnen 'seinen Scnü1ler nioht mellll' ris'O-1iert und beû1eJhungsllos wie VIO·r ver­schwo,mmene'ln Hintergrund steihen, sondm'l11 Iganz p'lasftisch- unJd deuJmlÎ'ch in einen l'ebenldigen ull/d whkungs­vdHen . ZUiSamlll1'emang hineàngesteillt, aulS 'dem 'her.élfUlS sich manches edda­l'en Hüsst, was ihm vorher nnver­stalflldilich schien.

-Eine weiteœ Gelegenheit, mit Id'en Eltern :seiner 6:chüler in Kontakt ·.zu

kommen, !Îst ·dem Lehrer bei Ider Durtchfül1l1ung .eirres Klassen-Eltern­abends ,geg.eben, In lS()Ilchen Arus­spratcheabenJden Zieigen sich vide E1-tJern von eineT Igehr ,aufsCihrussretÏlCihen Sei'be. Hrurufig !gilbt so eine erste ·Fm-1ungnahme mit Iden Ehern AnJass zu einem spateren HrélfUsibesuch o!der aber, und da-rin !sehen wir erÏIlIe wei­tere Mogli'chtlœit :deT I(!ontaktnahrme, zu einen . Schulbesuch der EiLtJern, sei es nun an e'Îll!enl eigens dafür feslge­legten Ehern-BesuohlStag oder bei ei­nem spontanen, unrarrgemel1de'ten Be­sUJoh im K1asseJllz.Î'mmer. Nidlt nul' der Lehrer, dm' bei gru'ter SChiUlfüh­l'lllng .so[-che Besuohe niloht zu fÜIl~ch­

ten braucht, alUch Idie EI'tern se,lbst wÜ'liden hièraulS man chen Nrutzen zie­hen, indem S'ie einen -BŒ'Ïck in j-enen Lebens- und A1~beirt-skrei,s tun driil,fen, in Idem ihr IG'l1ld einen 'Grossteirl des T ages verbringt.

lSoi1che Bespredrul1.lgen 'm,ilt ,den El­tern heUen Idem Le:hœ:r i,S'etÏ.ne IScihruil­kiIlfder be:sser zru beurteillen rund si­chm1e W.ege zu gelhen in (der inCLivi­dluelnen -Betreurung unJd 'Fülhrung sei­ner 6ohüùeT. 'Frerilich hraJU'oht ers Mut, KllUJghelit rund Taktgefüh!l, Iden EŒt'ern 2JU !Sagen, wie es 'll'm ml' Kind steht. Albe!' .dÎJe Eihern sind rÏJm 'aililJgetneinen f rOlh und drankhar, mit Idetrn /Le!hrer ÜJber ihr Kind ':sipreohen ' zu' konnoo, sof ern sie 'spüren, ·dJass ,diesel' ni10ht aJUS p ·eJ.'lSoniJJicher Neiugi,wde zn ilinen

kommt, 'S'Ondern a'lliS 'erzieiherischem WohlW1O~llen und sdlihstil.osem HeUer­wil1len, D.ie, Ge:spr~dhSiführrut1Jg mit den ElrtelTI sol1.illte mogilircl.lIS1t U\l1lge­zwungen und frei sein. Zrunach'st witr:d der Lehrer einm,a-l zuhoren, was Va-

ter UIlld IMüttm' seiner S,cnüleT ihm über ihren Aliltag erzahl'en, Wenn der Lehrer Verstta'nldni-s für die persolIl'li­chen Belange l1IDid AnHegen cler El­teil'n aufbringt llJItd beweist, mit IIlfte­resse ihrnen Ziuhort, was sie üher ihre a~'Jtta'gllr.ilC'hen IFreuJden und Sm'gen he­ri1chltlen, dann fühlen Isie sich v-erstan­den, wel,den orHen UIl1id Z'll'ganglich aIUJoh für em e11ZLeheI'isches Gespra'ch, das in :den engeI'en lBe11eich des F-rumitlilenIleibens hineinleuohtet. So ne­ridllten die Etlrtertn nleist ' zwanglos UJl1Jd unaufgelf'Ortcl-ert VIÏ:e'les, was d-em Lehrer ·den Schlüssell in die Hand giht Z1i man,chem T'Or, d 'as ib~sher

V\erschlossen Wlar in der k,in;dlichen Seele ,seines SchüJlel's. Ohne si'ch an eLn bestJÏtmnltJes Flrageschenua zu hal­ren, .solihe der Lehrer tÏn seinen He­sprechungen mit den Etltertn je ll/ach Z.eit 'll'nd Art (der 'besondel'en Sohwie­r1gkeitJen .seines ISchiillers etwla fol­gend·e PrO'ble:mkl,eri.-se qJUlr Spr,a'che bringen:

1. Die bisherige Entwicklung des KilIlldes in ,s-e1neJlll kih'pell'i1:ichen, see­llÎls-dhen und 'geisrtilgen Hereich : W ~~h­üg i'st vOir tallJlem Idie Erortertung der frookill!dlichen Entwidclung, wobei hesOIlldere HinweilSe aJUrf den Vledauf der SchWlang,eliSohaifit Unld IdeT Gebul't bei dem in ~rrage stJenenden IGnJde, aJUf den zeitHchen Heginn des Zah­nens, Sitz'ens, S:tehens, !Lauf'ens und Sprecnl{IDlS '\"001 Beldeurtung sind. Die Art und der ZieiÏrtlprunkt Ider ,Sauber­keitsgewohnrung laS'st Scihilü.sse ziehen aufdi,e erzieiherische IHahrung der Eltern unJd laulf .d1e trieb- u!l1.ld winens~.

massige VieraJIl!1agung-:des Kind·es. Be­achtrung vel,d,ienen au!ch der VerlaJUf

des 1. Ti,Ottz,aJ!ters UID das 3. Lebens­j,ahr und .die drul'tchgemadlten ühl[Ï­chen IG'll/derlu:ankhei,ten, so!I1!S\tÏige Er­kœankungen, UnfaJJ1e ll'l1Id Ope11atJÏ'O­nen des Kill/cles, WidIbig i.st auch Z'q. wi.ssen, ob Ider SchiiJer im V01'S'0hru.!l~

pfiHchtigen .Al1ter für [angere 'older kürzeœ Zeit in ein.er hemlcl-en Umge­b:ung wdhe unld ob el' ,den Kin/der­garten besudhte. Das Vel'hal'ten des IGnrdes in fl1eJlllder UlugteblUfllg derutert anf seine IFii!higkeit h in, mitmens1cnltÎ.­ohe Heziielh'l1ngen einZlugeheill rull/cl er­l'aUJblt RÜ!cikschllüsse 'alllif S'eine An- und EiupiassungsfahJ1gkeit in S,irtlualtionen arusserhai1b cires ElhernhaU/Ses, Dem .A:b'lJauf der erstJen sechs Lebensj,ahœ sOlUlle der Lehrer in s·einen Bespre­chrungen mit den ELLtern hesondere .ÂufmeI1k.samkêit scbenken, da 'Vie~es, Wlas enst ~n sp a,te11en J1aJu'en s:ÏJch artllS­

Wi'l'kt, in ,diesem el'8lten Lehens1alb­sohniM g11undg·eilegt wü1Cl. Mit eill1!ean gewiss-en Recht, Idas c1urch IdJie Etl'­f.ool.l1ungen in Ider Be'hanJcl1ung ver­haJ1t:ellSlg,e:sto11ter JlU'gendllÏfchel' unJd lEI'­Wlachsener halU!ftig ·bœtatig·t wü,d, be­hauiprten moclmllle Pls'YchO'logen, die ersrten sechs Jlarhr.e des Kin/d'es hiLLden den Text Z'll seiner LeJbel1sge,schrichte'l alIles a1llIdea:e, was spater komlInt, sei nul' n()loh K:omm'en'1Jar hierzru. WeiteJ.,v hin ist 'eS für tden Lehrer wi.chtœg, sich bei den Elrtern nach eventruelllen Sohwiedgkeiten ,beJi ider Eins'Chruilung des IGnfdes Ulll!d nadh Idrem VerWauf der bi,sheI.'irgen Schru!1z'eirt z;u red.(und:i­gen. Elr W1ir,d ihiler.aJ1.llS nÎlchJt nul' die Einste:l1riIDg des IGlldes Zlur Schru1le, ZiUllTI Lehl'er runld zru den Mlits-chûleI.'n el,f,ahren, natüIilich 'so wi'e IdJie E~rtern

die_se s-ehen, sondern el' w'Ïrd meist

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aJuch Einblick geWlÎnJnen an die 'Per­sonJ1.<iche Auftf,aJssung der Ellttern den vieJ1faitig,en IScJhuJlJp110Jbh~men ge:gen­über. Hat es ,der whrer mit 'elÎnelIll

gro&seren Schiller 7)U tun, wlJ.id er aJUch aUif den Vel1laUif der Pubelrlart 7)U SlPl1e:chen \lQoonmen und Idie Eltern naoh he'S!onder1en Kd:senerl"S'che>Ïnun­

gen.in Idi'eser ElIltwLckiLungsphase fl,a­gen. InteressieveŒl wÎ'l1d 1er sÎlcn (l,aTI1ll vor alHem um ,bes'ÜIlJ(1ere Ve dindeil1un­

gen i'm V'elihallten Ides Schülers Z'UIl'

ZelÎt dies"es 2. Trort'za:ltel1S, flllIIl Form und Zeiropunkt Ider seXlUe~len Âuf­kHir.ung iUJnd fU1lll Ausself:ungen v'On Zu­

kunfrtSipHinen und Wüns'ohen für die

spa'tere Helru,fswahl.

2. Die familiiire Situation des Schü­

ler's 'W1Ï.nft manches LÎlcht ,auf dessen Wesen und EŒ'genart. W'e11n Ider 'Leh.­ver in naheren Kontaklt krOmmt mit dem VialJeœ 1()Id'eir Ider MutJter seines SohüJ1:el1S, W!Înd er manohe Eig,enheÛJt, die er heilm IIGnde si,ehrt, hei Iden EII­

tern wiec1elifinden und weiss, dass da offenbarafUlch Idie famiHengehundene

Venanlagung ,eine R!oil1e ISIpieJlt. Uer Lehl'er WLird 'al,so V'ersUJohen müssen und zwar mehr dur,ch ~tillle:s Beolbtach­

teu als dur,ch OIf ftenes Fna-geiIl, die

pell1Soolidhe ElÎgenaJrt d!er 'Ellttern sei­nel' iSchuiJ.kinJd:er lœnnenzUll,erneiIl. 0 fit

findet er, dass 'die F,amri.l'ie :unvoltl­stanJdig IÏlst, weiJ. eÎln EIlterntei~ inf o[ge

T'OId, SoheÎJoong Ialder UneJhe1iJchkeitt

des I('indes fenlt oder ,dass die ·f!ami­

liare Silt.'Ulal'ion gestoilit im dUl1ch Knankheil, Stre.irtJi:gkeiten und Zer­

würfni's Ider E'ltern. IGnder 'aJUS 1501-

chen F,amiHeiIl sinJd aJUlch in der

Sch~e m'eÎlst auftfall!1ig, man wÎJnd sie

aber nie nichüg verstehen.rund behan­

deln konnen, wenn n'tan die . fami­lHinm Hintergründe nlηcht ke ilnt. Von aJU'sserordentillÎlch .grosser Bedeutung Îlst Idas VerhruItnis ,der ,Ei1tern ZJueinan­

der. Mancher Schiller ist nel'vos, un­l"U'mg, ~ereizt, v €tl,tr arum:t , Vlel'spieilrt

und umonzentriert, weill IÏhn standig die gesp'anrrl:e, freUJdlose A1Jmosphare im E1hernhaus, ,d'Île allh algli chen gros­sen Ilul'd k,J,einen Zlermül,benJden Streâ­

tigkeiten zwischen ,den EheJ.·n be­

drÜJc~en. Viel Kind'e111md hait hi'er seine verhorg,ene QUe/I;le. Auch na,ch

den GeSichwi'SllJern seines Sohillers wÎl:rld sioh Ider Lehrer hei seinen Be­suchen im EMernhaus el,kunldigen,

vor lailllem nalch ihrem AJlter und Ge­

schl-eiCl1ft, naoh beS'oIlldeœu Schwierig­ke~tJen und AluJfrfaJlJ1igkeirteiIl in Ider Eil'­ziehung fUIIld lS·chUilisdhen unJd bel'Ulm,i­

chen Alusbildung 'dieser l\Jinder, nach ihrer V ertragjHcihke~t UIIltereinand:eT und ihr,en BeziJehungen zu Iclen EŒ­

tern. Oft gehol'en zmn IFamiilienkll'elÎs noch wlei't:eœ IPersouen, 18'0 GrO'ssel­

tern, Ve:rwandbe, PfŒe.gekindm·, lAnge­steNte und Kos'tga'll'~er. E,s ilst für daiS bessere V:ers tanldI1lis des Scihu~­

kindes lVlon Heldeuwng, wi.e weit lauch

diese Pel'sonen EŒnflus'S I(lIUIsüben in der Famillii'e '11nId 'Ü;b sich diesel' for­

derilid oder hi:nldernd 'aruf die Ent­

wick\1UIl1g des Sohü!l'ffi~s 'aJU·sWlÎl-M.

3. Die erzieherische Situation IÎru

E~'ternLbJai1]ls IÎls't Ider rdri tile, wichüge

F;vagenk;rcis, :den ider Lehrer d'll11Ch

seine Kün'takJtIllahme mit den EliteTn 7)U eIih.eJllen sU/chen muss, win el' die

PersonlÎlohk.eit seiner Schüller besser und tlÎ,efer elif.as'S'en. W.iohti'g iSft: es für.

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den Lehrer, 'h erausz'll!spü'r en , wer in der FlMnillie und h esondelis in erzie­

herisohen Belangen tonarngebend ist ,

ob Vater O'de r MUJtJter. 'E.s list be'deu-1Jun~~wol[ Z'U ,el,fahl,en, ob der Vater

sich aktiv tder Kinde r 'aIl!IliÎulllnrt, nlÎt ihnen spielt, ihœ Auf,galben über­

wacht und ko:nltl'ollie rt o deil' olb er sicn ahenJcls hinter l8ein e ZeiJtung vel'­sohanzt und seine sonstige Fœize,it

auS'serha1b seines eng'el'en F'ruri:l,i~i.en­

kreis es 71UbTtÎlJ1gjt. Vieilleicht komnlt der Vater üher ,die lVlittJagjszeit nlÏcht

heim oder i'Slt sog,ar wah.rend d'er ganzen W'Oche von Hauseabwesend.

Dann wÎl1d Icler Lehrer so'gleÎlch W!ÎIS­

sen, ,daJss 'er in Ider SchuI.e aJiUch etwas

Vaiters'tJehle zu VeJ.itre'ten haIt an sei­nem Schiller, rder clen Vlat'e'r n,ùr am

W'ochenende siehrt. 'Sch.wierti>g i'S,idie erzi,eheJ.·ilS'che S ituation ,dorit, wo die

MlUltter erwe'l,bst'atilg ist run:d cme Kin­der verwohneIllclen Gross~\tern, un­tüchügen Hausang,e1S1teil·}t;elIl O'der

dann, iffii~t éLem HausschilÜJssel unI den Hails Igjehunden, cli,ese alUSserhalb der

Sohru~z'eit einf'aioh Id'er S1walsse und Gasse ühe:rllalS'Srt. Sehr alllfsch1ussœich

Î!st für den IL eJluer aJiUoh d'Île Frage, welche iEl'Z'iehung,smittel ertwa hei Lob und Stl'afe ~n der Flarmwie ' ge­

biraruJcihiJ.i,ch sind, wer htauIPltlSad l.H-ch

stJl'afrt UIl!d lobt und bei wei1che:r Ge­l eg,ell'heilt BeJloihnrung Und Sltl1a,fe zur Anwendung kommen. Ha'U'f~g sieht der Lel1'l~er hJim~aul8 audh , 'Oh Id.ile Er­

ûehu.lIl!g k'OUiSe.queIllt i'St oder ob es zwiscœn den E(l.rt;eTn 'În erû:eheri:scher

Hinsidllt ZlU tti'€'Jf.gehenden und folgen­sdl. weJ.·en Ménungsversfchie:denheiten kommt, ob Idie Kinder verwohnt und

vel'zar,t:!e:h, vel'wahrlo'srt. oder über,for-

cleTt werden. 'Be:alchtenawert iÎ.st fer­ner die F r age, 'Ob ,das Kincl Z!U Ar­beiten rund Hi!1f eleis1mngen in HaJUls, H of 'LIDId Gal,t en ,angjeh a!lten, oh die

Moglich kei.t llrierzu überh all:upt ibelslteh t

und sinnVloH genut Z't O'der OIb ~das IGnd vaehleiciht gal' ZJusehr he(l.astet un d healIlsprlJlcl'ltt Wllid 'lTIit hausH­

ch en Vem'idlltungen, ISO dass es ka:um Z'eit fiIl!clet ftir seine HaJus'aufg.aben und für ein e ang.euTIelSsene Erho~ung. Hierh er gehoren abm' a\l:l'oh (lie E r­

km1!ctiguIl!gen des Lehre'liS nach der h evorzuigten F reizeÏIt- und Liehlings­b eS'chMti,gung des SohuHcindes. E,s

Ïrst sicher 'aufsc;hhuss11eioh, auf weiL che

Weise, WO' und mÎJt weIll ein Sch ü ler

seine fJ.·eie Zeit 'V'erbringt. 4. Die wirtschaft lichen Verhiiltnis­

se der FarnHire sollten delm Leh rer ehen f,aNIS b eroannt sein. Er wir,d sich

clahe r bei lSeinen Besprech ung.en mit den Elte~n ,disk'ret n adl. Arlbeit u nd

V'e11dienst , nach Vlel'illogen !UIl!d .finan­zieller BeQ'as1mng der Fam'Î~i'e e'rkun­di'g,en , VOl' laillem Ic1ann, wenn d,a's in Fl,age st ehencle Soh ulkind heson derer

el'û eher'Îls'chJer , alrzcl~cheT oder f ÜT­

s'Olig.eriS'chetl.· MlalSs'l1iahm,en b eclar.f. 6ehr

wicht.ig ~ISt les zu wi's'S'en, ob d~'e IMut­ter ei,ner IE,nv;erhSlt a tiogkeit aJU's's'eJl·h.a~h des H,auses 'ganz- oder hail.btag~g nélJoh ­gehen mll'SS, O'b s~e zeilt- lun d lQ1afltr,au ­

belllde Hei,mal,h eilt übel".l.l.ümnt und ob

e in ig e Icler K inld'er bereits lJlü:tNel~d'Îe­

rien helfen. Aus cler Art ·cler heo­

h aJ0h tbaœn IAns'chaffltlngen wilrd der Lehrer h eurt!ehllen konnen, O'b die

RalIn ili'e in fiuanzi,eJHer N ot 1ebt, ob

sie sparsalm oder im GegenteOJl ver­soh well!derirsoh un d üher ihren ei­

gen en St,an d h inaus leht.

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5. DlÏe W ohnwelt des J(indes bedarf be's:olllderer AuflJnel,Jcrsamke'Ïrt durch den Lehrer. Nilchlt nul' di'e M.e:nscihen konnen Id,ie Eâ.gena'vt ,rones iKindes fO'lunen, ,all'ch die RamnV1erha~tnisse vermogen seinen ühaIDakter ~u pra­g,en: Der inneTe, seeilJi.sche R 'a/Ulm des Kindes gestalllte't sich OIft nadl dem AlUlS'senralUim, in dem das KiIlld ['oot und si'ch hew.eg,t. 050 verlInag die RaIUIIIlweÏlte mn starkes SeiLhSItJg·efrühl ~u schaffen, die RaumstJiU:e führt zru Sammllung und lnnel"1i'ch'keirt, die RJalUiIDgeborgenh,eit weckt Gefühle der Sicherheârt und Z uf'liiedeuheit. In ,alhlzu ilcleinen Raumen fühJlt man sich bedroh:t uIlld eing'eengt, eine schone salUibeœe Wohnrung we:ckt flaslt von seLbst Sinn für Oliclnung rund Schonihcirt, wahrend vernacJh:lalS'sÏigte Wl()h'l1!l'awme Z1l arusS'el'er und linnerern U Iliarusgegl'i:chenhellit iUIIlJd Vleu.-Wahlù0-sung fühlieIl. ,Els ist daher empfleÎhllelliS­wel'rt, daJSIs der ,Lelhrer in ,d:er Atbsi'cht, seine SdhÜ!1er rraiher l1l1Id he:sse'r ken­nen~ullernen, -einen 'Bl1Ï1ck tut in die ainta'gl~'che W,ohnweilt seiner Schul­k ilJl!d el'. El' w1:1.1d 'die !E)lJtern na'cJh den raUlInili'chen .AJrheits-, Spieil.- Ull/d Schla,fgeiLeg.enheirten des Kn.nfdes fJ~­

gen, er Wlird 's~lch erkU:ndigen, ob der Schi.iJ1er Œrgendwo i'm HaIUIS 'ein stilles PJ.alt~chen hait für si'dh, wo el' unge­stOr.t seine HaulSarU!fgalben ma'cJhen mann od,el' ob el' diese lalffi Fa'mi,Lien­tiS'ch, vielHeid1lt 'sagar bei Rad~orlarm, e1.'11eoo'gen mfUlss. Ein BI,ick in die W,dhnstiUlbe oder WohnkÜJche ve1.'1ffiit­telt dem Lehrer sogleich den Eiu­druck, 'Ûb die W ohnwe1t des Kindes hcimellig ist, I()b sie gepf~e'gt rund gemiitlich i8t, ob frostig kailt und

unpeŒonJlich, O'h überlirieben sauber und dahe'r 'Oifft kindfrondli.ch oder 'Ob unordentlich und ve'l'wlah rlo st. lm Gesprach mit ,den g1te.rn wird el' sich unaufdringlich intel"essieren um die Z,ahJl der hewohnten Zimm'er, weI' mit dem in Frage stJehenclen Schiller das Zim'mer teilt, ob die FlamiJie eine Mieil:JWdhnung oder ein IE~lgenheam

hewoihnt und oh storend'e ElÏ.nflüsse wie St11as'sel1'la'mn, Na/chha'l's'chafrt U8'W. den Frieden uncl die Ruhe de'r F,a­mille heeintri:ùcl1.tigen. W'enn ,der Leh­rel' aiuf Mese We'Ïse ,die naonere Um­gehung Iseines SchuJlkililides heobach­tet, wÏ:!1d el' oflt ·darüher e.rsrtaulJ1Jt sein, wie sehr die WiOhnwelt d~ssen Elige­na11t und Verha'1t:en he:eilllflliUJSst.

6. B esondel'e El'eignisse im Leben der Fam:Ïllie wie Unglücks-l'IlII1d Todes­faille, grosse Note uncl Sorrg,en aller Âl'1t, aber ,au'oh ,fre'Uldige Hegeben­heiten, welche ,da,s Lehen ,cler F'ami~ie

im aililgemeinen und 'das des rSchülers im ,beS'ondern irge:ndwie b:esmimmen, müssen Viam ILehrer rhei der Beul~tei­lung eines Schulkindes berückosichtigt we11den.

FreiH'ch wÏl'cl der Lehrru' ni,cht alles Vion den Ehe1n erf,ahren, was hier ails heach'oonswel,t aufgefühlil wullide. VtÏ'ele:s kÔllinen und maIl/ches wo'lJlen die E:ltenl niohlt mÏlttcilen. Ehel'1n sind frür gewôhnlHch keineob­jektti:ven BeJ\l;l'IteiÏlleJr lithrer IIGIllder. S'O sind sie ~e.iûht geneigi, ihr [GIlld 'alUlch dem Lehl'1er gegenüher in mOlglÏlcnst Vlo11teilliaBtes Li'cht Z'U steillen. Aher au'ûhd.as Gegentei,l kann der F,al1l sein, W1enn sie keirren 'gultJen Falden mehr an ihm 1a!sS'en. Vie[e E)ltern geben ni,cht sach:1iCJh AlusklUJll.ft, weil

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sie ihr lKind zu wenig grut kennen. Nicht 'Bellten mU'ss d,el' ·Lehœx feststeJI­len, dass die Ei1t:JelID im' lGIlld ganz and'ers sehen ails el' es seillbst ibis da­hin beUJl'lteih hat. V~,eJlf ach lassen sich Vatel' UI1ld Mü'titJer vom Wunsch­bHd le~en, das sie si'ch ,"on ihrem IGnde zurecJhtlegen. Aher a'l1ch der Lehrer wÏl,d gelegen'tlHch im An­schluss an dn Gespra1ch milt ,den El­tern, wenn er aUe erhaolt:enen Alus­kÜillfte kri1t,i'sch ,sid'ltet, vergleicht und übel'prÜif,t seine hilSlhel,i'ge Mei­nung üheœ den Sohü:ler uIlld dessen E1tern im tSinne einer Auf.wertrung oder Ahwert'llng ande1.'1l1 müssen.

Manol:Ie Eiltern fühJen Slich d-em LehI'e'l' ,gegeniibe,r ,auoh gehemmt und sind misstralUli'sch IUnd VierschllOssen, sei es, Id,ass sie 'Von IÏhiretr ei'genen Schulzeilt her ,de·m «Herrn Lehrer» mi,t Argwohn und iSoheruer VI()J."S1Îlcht begegnen, sei es, Idass s-œ in ihm ailil­zu sehr nul' den VertreifJer der offent­lichen Dc'Œulle rulIlld Ider Ge,mcinde sefhen, ,dies VOl' ·aUem dann, wenn el' nebenbellU'f1lioh .in einer beholidlLi,ohen lnst~tU'tion tatig !Ï.st. lDie ,EiLtern fÜl"CJh­teu ,dann, es konnlte 'il"gend etwas Fa­maia\l'es an ,die oHentlidhkeit ge/Iran:­gen. Am besten 1'8't es wohl, wenn d·er Leh1.'1er Vion Iden ,E:ltern keine Mei­nung und kein U rlteill verdrangt, son­dern ~edlÎ.gilidl die Sohilclerung von 'Da1Jsa'chen 'll.JIlId Zust'and.en. Nul' sa gelangt el' zu einigemnassen ~verll:as­si'gen unld hl'1audl'baren Untwlagen für ,eine ohj,~ktÏlve Beuritei:1ung seiner Sbhiiller. Aber alUich der Leh'l'ler sei vorsid1'tig und ~uvückJhailJtend mit einem Wertutteil den ,Etltern gegen­über. Geu.'a;de W1as aie rMeill1.ung des

Lehrers über ihr IGIlId lanhetrMft, sind die ,EiI'fJern oflt lS'eJhT 'emip flilIldlich ulJJld horen Imeis't .selher 'alUich g'erne nul' ihre eigene M-einung in 'anderer

Leurte ,Mund.

II. Der Kontakt mit der Lehrerschaft

Wenn Ider Lehrer ean 'Schrui.Ndnd in seine K~l'asse übeln'Ï1mmt, i8't dieses für tihn lVIieilfach noch ein uI1lheschrie­benes BŒlaltt. Es hart zwa:r mandhen V;orteil, werm el' nlUn gaillz unlV'orein­genommen si,ch ,anschÏlckit, den neuen Schüllm' 'zu ibeolba1dh'ten, um sich 'VQ1l

dile:s'em sein ei'glenes Uvt<eiJl ~u hilllden. Oft ·aber ist der Lehrer IdO/ch f'rüh, wenn el' w~iss, wa's sein neuer Sc'hü-1er bi,s dJaihin gei1eistelt fU'Illd wie el' si'ch verhalhen hait. Da ,i,lst el' nun dlar­a/uf angewiesen, bei jenen l(oUe'gen sich ~u eJl"k'll'11ldigen, (die lden SchüJl'eT bish el' uIlit,erricht:e1Jen. Vion ihn~n

wil"d el' zu oerf,ahœn 'Sudhen, wie der bisherige Schu1lberu® des KiIlldes verlau,fen istt, wie seine EinlStellfUlllg den S'chU'lischen Anfo:rderungen, dem J Jehrer UIlld den KTha'sS'enkallll'er.a,den gegenüber war und wie ,dite M'irtschü-1er üher ,aas IGn!d sÏlch arulsserrten. Er wilid ferner die korperi1i'ohe und gesundJheitliche Eigena1.'1t laes SchiU'l­ktind'es znr Spl'Ialche bringen, ebenso seine besOnlderen Leistrungen und Schwac'hen ,in unld ,aulSserlhalb der Schulle, seine spezieil!1en Fiiihigkeiten, NeiguIl!gen, IntereS'S'en und Lieb1lÏngs­fi:ùoher, label' afUlch seine ,beIVor.~gte

Fl'eiz·ei1!beschrufltigrung, seine ibishel'i­gen Kameradschalften und Freund­schaften. Auch ,die chwaklterliCJhe

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Page 9: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

BerU'l'teil'l1ng des Schüilems drurch seine f rürhreren Le:hœr ist von Be'clerutiUlllg. Zu 'denk'en ",var'e ,da an Be:o'bachtun­gen üher das Gem"Ü'ts-, W'illilens- und Trieblehen, über das Benehmen in cler KŒ1a'ssengemein'schalflt, über da<s Verlha'l'ten h e;i Lob und T'adeJ, bei El'foJlg und ;Mi'ss0l,folg, bci Be'1ohnung uIlIcl St'rafe. Haine das IGncl bis clahin kein.an @UJten Erfollg in cler Sühule, wircl der 'Lehrer seine l(.olilegen nach clen Grünclen .für cHe schuilils'che Min!cledelistung hef'l'agen. Recht auf­schllUissrei:ch kO'lllIle:n ,die ,AlUskünfte über die bilsheTige Einsitellu:ng des SchÜJlel'ts ~ur Isohullrisohen Arbcit und seine All,beitsweise ,sein. Die Al~bei'ts­

hiall1:Jung rs'a'gt über InrtelHgenz und Ohamkl'er eines SohüJl'el's of1 Wesen-' cliches aus. Manches wÎlKl ,der Leihrer von ,seinen I{jollJleglen aluch über d.ie pmll'hlia-r,en V;el~haltnÏJsse irn Ehern­haus seiner SchJl:clldrid'er erfahren. E'r·wahnenswert ISlind 'vor faJllem Sltand, BilJdung, Jjnteressen, erzieherilsche, re­ligiose ul1!d pollitische Ansic:h1en cler Ehel'n lUl'd deren Vlerha ltnÎ's zu Schrule, Kirche 1l11!d Sltaart:. lm Ide.r per­sonrl,ichen Kontaktna'hme 'm,ÏJt Iclen EI­telm wird er hier"Ü'ber wahl'S'ohelinrlich wenig ,oder ni'oh1Js el,f'ahr,en konnen. Seine Bel'uf'sklÛlUegen aher welden ihm. dieslen und j'enen HinweTs ge­ben, worarus ihm maTIlches im VeTiha[­tem . des SchüJllBTS rund 'cleslSen Ehern erkla,l'lich w,hl.,cl. Aru1ch nach ,den Ge­

seh wi'stel'n und clen K inclern aus der Verwand1Jschaftt des StchüJ1ers wircl sioh der Lehrer m,irt Vlortei1 ,hei seinen KoUegen inter'essieren, 'Vor lall['e1ln hin­sichrlioh hesonderer Bi,ldrungs- und Erziehungssohw,i'erigkeiten ode,r auf-

failliger -neg1ahlmgen und chamkter­licher V'ÛTzüge. GeJleg'ent'lich :ÏJst es auch wid'ltig '~u wissen, ob in der FaInilie ,des ,soh,t:tJlkill!cles a,chwer,wie­

genrcle korpe-riliiICJhe, seeùilS'che oder geri­s1ige Krarnkhei1en, Gehrechen older Fehl'entwiddung,en V'ork'Ommlem. AI­t e're K'Ûll.eg,en, dile vie[)Jleidtt no'(~h ,die Vo:rf,a.}wen Ides Schüil'eJJS nalheœ kann­ten, werden rdem Lehre.r Aufschluss geben konnen üher auf,f'alHel1!de E-rb­fakt'oœn. Schlie:ss-lich wh"d cler Leh­rel' 'sein ÂugeI1ID:l:erk atuch ,aruf neson­dere VrOliwlllunnisse in der 'Fa,milie ri,chtJen, ,die ~u <eJl1Schwea.i lJem 'Lebemsbe­dÏigungen für ,das Sohulkil1!d fWl'l1ten. E.lileJidltel't Wi'l,d d,ies'e A11t der Aus­kUlflJfttel'teWl1!g durch frühere Lehret· uncl Lelu'ei·innern Ides SchüŒ'Brs, wenn, wie es Ib ereÏJts ~na'I)lChel'orts gesclh:ieiht, in eiuem SchulerheJsch14eihungsbogen clul'ch 'a~le Iillas'S'en hindl.wcih die widlttigsten IFeSltSlt,eàJungen über Lei­st'llng uncl VeJrha,hen Ides Schülers ver­m'erkt wel'd'en.

lIt Der Kontakt mit dem Seelsorger

Die gute ZuSlamJlnenal,beirt mit clem SeJe'ls'Org-er, Icler Ja mœlst lIli'CilJJt n'Ur über ,die ,f amlÎJlia'ren und 'hauslichen VeliliaiJ.,ttnilsse Ider 'Sahrullkinder iBe­sche-iJd wei,ss, S'OIIlIdern auoh di'ese serlhst ul1Jd lebenso d·eren Geschwister VŒn ReUgionlSUnt'e'll'rÎ-chlt ther kennrt, wh,d dem Lelhrer bei s'einen Hestre­brungen rum 'eJingeheIl{de Schül1elJ."k:ermt­nis mit wertvrorJlen HinwelÎsen heihiJ,f­lioh 'scin konnen. Elr i,st in de~r Lage, den Lehrer über die fl'el:ûg,iose Einstel­lung Ides 'EiLtel'llhauses ml 'Oriel1itieren, w,as für die ' E,rfass11ll1g ul1ld d,as hessere

- · 478-- ·

i

Veretandnis eines Sch ülers 'von gros­sel' Wilchitligkeirt ist. 'EbenS'o wird er Aufs'chlUiss geben konnen Ü!ber die Alr't der E1rzieh'll'l1!gsmalssnahlmen' und die paclagogÏisdhen .Ânsichten ,der El­tern, üher ,deœn 'Erinste~llung zur Sohruile, ~ur Lehrers'chaft uncl zur GeisJt'1i'chkeirt. Der See'lsO'l1ger wird ~umei'st aUidh Idem Lehrer Hescheid sagen konl1Jnen über cli,e religiose, konfess1.onelile, sO'z'ÎJa'l'e uncl poHtilsohe Hal1:Jun.g Id'e'r E(1tel·n, über Ide,ren Z11-gehol'igk,eit ZJU Ol1ganisaltionen, VeT­einen uncl Gemeinschalf'ten, was ein lÀ!oht Wilif,t aruf ,die Gesinll1ung und Lebe'l1!s>a1lJfrf,a'sS'Urng jemer 'Mens chen, die aJurf dras ,schrullikiIlId .am· meirsften EinfiLus'Smorglidhrkelirten h:aJhen. · Von Beclerultung i'st für den Lehr·er in die­sem Zusammenihang aJUch, ob der Schüiler Vion 'zrurhaU!S laru's Z11 Ipos~iv,er

reJligioser Hetati,~ung, 1)Ulm regdmas­sigen IHesuch Ides IGottJtesclienstes und des Rel}'ilgiOlI1'sunterrichrbes, zum Mit­ma-dhen in kOl1!fessionehlen Vereinen a'llgehaiLten ul1!d ermuntel"t wil1d o:d:er oh das Eiltel1Illhaus aH-en r:eil.'i'giosen und ki'liohlichen Besltr:ehungen in SchuJle runJcl ,Plfiarrei IpassiJVem ,oder ~ar akrtirven WildeœstJaIlId en'l!gegeri.s&zt. über das sitltliche Verhal1ten des Sohülm,g und seiner Ang-ehÜTÏigen wird 'd'e'r ,SeellS'oŒ"lger 'elbeuf alHs, sowcit èlJies .für Idie Berul1teill.rung Id,es 'SchUiI­kiIlldes wesenrtlliJch ist und er nichlt an seine SchweigepillicihJt g-e'bunden 1st, Âll'skIunf,t Igehen konnen.

IV. Der Kontakt mit dem Arzt

Der rLehrer :lat in Icler HertlJl·,teilrung des korperi}irahen UlIlld g'eJsunidheitJi­chen .ZustaIllcles eœnes Schüi1ers weit-

gehend ,alUlf Idie ,M'Ïlt'teiilungen des Schul1a'rzt'es rrunJd HaulSarzters angeWiÎe­S'en. über Icli'e rorutinemassigen und k,1assernwei'se · cllUlrohr~e:fühl1ten a1rzîtil.i­ohen MiU's'te.l1ung,en hinaus soHte de'!· Schularzt die 'gesalnte EnJtwiokwng eines Jeden Schü1lers wiiihœncl de/r ganZ'en Sch'll'lzel~t vm,fidlgem unld 'p'lan­massig "Ü'berwaohen. Di'e wtichtJ1gsten Bes1steJJlurIllgen wel,den 'mit VIÛ,11te'i~1 in eine arZitÙilche ISchüllel'l(iarte eing,etl'a­gen, di'e IŒtHdh 'aille Klalssen hinJdureh den Sohüller beglrei1e.t und die 'a'Uch dem uerhrrer 1)U,r 'EinsÏ'chtlnahme zu­gang1lich sein soUte. ,In aill jene.n Fall­lem, WIÛ Schullkiuder enrtWlj.ok~rungs­

rückstand~g, f e:h'lenltWlÎlckellt o.der sonstJwÏ!e kOl1peruiÏich, soolisch oder gei'stirg 'abno11m sind, iSit eirre Ie'l1JtJspre­cheIllde Auflcl.a1lung Ides Leihrers von serÎit'en Ides ATzites Ülber ,d,ie Ur\Slatchen, Flo'lg,ee,rscheinung'oo., IBehanJclLungs­mog1lilchkei1en uncl BeSSel1l111:gsaus­siohrten drÎiIlIgencl noifJwenldilg. ,Gruncl­sa'tz(L~ch so~lllte keine Igros'Sere schu­lische oder ler~~eheri.'8'ohe ,MlasSil1.ahme getl'o.f.fen we l'cl en , 'ohnre IcllalS'S ZUfV\or cler gesiUnJdheirt:J1ichen VerrflalS'sung ;de:s Sciliii'lers IRechnung ·getl1agen wÏl~cl.

I)er LeJu·er rwirld den Ar:z\t vor al­lem befll'algen nach rdleŒIl .a]lgemeinen Entwi'cklungsvesrilaruf des ISlCJooillldncles, nach dUl1C1hgemachten fOl1gensc!hwe­ren Krankhei,ten, nach Gehroohen und be:sonderen ko~prerHohen und seelirschen Al)]Jfa~igkeliten, die zu Rücksi'chifJnahrme Idem IS'chüleT gegen­uher mahnen. Der lmpflaJu'SJWieis rz·ei!gt <lem LehTer, weJlcihe Schutzimplfun­gen daiS KJirnid bereits beko'lllil11en hait. AlulSsevdem Iso!l!1Jte Icler ·uehrer Einhlick neJl'men in ,die VOOll Scihuil'z,aihnarzt

- 479 -

Page 10: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

gefillu~tell ,sc;}lIii!,evIDarten und g.ele­

genrt1lich lSel,bSit eÏ'rnl1JaJl ,die ZaihnJpfilege

seiner lSahÜller k'on1:Jl.~OI}lieren. Er wivd

c1ann rauah zu Isehen berooll1lmell, wie

unveranlbw'011tlich na'chHissig vid:e El­

"tern hinsi'chdi'ch Icler PfiLege m1Jd Sa­

niel1Ung der Zahne bei ihren KIindern s,in,d. Es ist f ernrer 'll'ot;wenIdig, clasE

der Lehrer 'll'm schwerwiegellcle Erb­

krankheiten in den Fa'millien seiner

SchutlIdnder w.eÏss. Amlch hierin ist er weirtg,e:hend arwfclie ,MlitJteillungen des

Arztes angewiesen.

ln besollldrens schwerwi,egendlen Fal­

len Wi'l1Cl der Lebrer seine Kontakt­

na'hrrne niO'ch erweitern rund ruuch bei

Beho11den, bei FÜl'S'ol'~stJelllern., beim

S'ohu'l pSYlC:hologÏ'schell Diens't, bei Er­ûehungs- und Bel1UJfshe11atungsstelilen,

sofe11n ailil diese ErirndohJtJungen an sei­

nem Schurl1011t oder in der Nane über­

haupt eX.lSltlel'ell, Ell'krundigungen üher ,die Schiller se,iner Kl1asS'e ein­

ziehen. Es s·oUte ,bei dieser virelfiillti­

gen KonlJaktnahme abeT selbsibveT­

starrdHch sein, dass auch der Lehrer

gegenüber Drittpersonen, die nicht von bel'll];f es- ,00deram,teswegen sich

mit den personJi,chen V'elJ.'IhiiiJtnissen

eines SchUlevs runJd ,clressen AngehoTi-

gen ' ~U ,heflassen halben, 'an 'clriè sltJrenge

Schweigepflicht IgebrunJd:en ilSit und

von den erluailJt:Ienen InŒtomnrut'Îonern

keinesf ailiLs urngebührl'i,dh Gehmlll1c'h

ma'chen dial11f, s'Owenilg wie lein p.ûe\Slter

oder rein Ar~t. Nur runter diesem

Vorbehalt ist die Form der Aus­

kunfrtertciwng, wie sile hiell' darge­

legt ulld empfiohl,en wurèLe, gere~ht­

fertigt runld lduliChfühll,ba,r. JeJcl.er Miss­

brau-ch kon11it!e grossen Schaden an­

richrten. Die Erforschrung ,cler Schiller­

personHchkeit stJelilif; .deshalb an das

VerantwolrtungrsbewUlsstJsein uIlid die

laiU!tere Gesinnung des Lehrers

hochsrte AnfJOl,derungen.

Der Lehrer ist hei der EIf'f'OTscihrung

der Sahüllel'lpersonlichk'eitt nicJht al­

lein aillf die Mitteilungen uIlid Anga­

ben de'r Elrtern, ,d'er He l'fll:fsk oilJ1egen , des Seel'8'Orrgel"s und des Arztes ange­wiesen. Ell' ist selher, je nach Vorbi[·

èLung und Beoba,ch1Jungs- und Einfüh­

lungsgabe auch in d,el' Lage, ,duT-ch

eigene FesrtsteHungen, seine Sc:hulkin· der in und a'Uisserhœlb ' des U nt:errichts

niih.~r k'ennen~ulernen. Die wichtig­sten MogHchkeiten, die sich ihm d,a

bierten, S'olhlen im ·f,O'lgendten AhschnitfJt

krurz heschrieben wenden.

(Fortsetzung in der nachsten Nummer)

Man erziehe die Knaben zu Dienérn und die Madchen zu Müttern. Meinem Herzen sind. die Kinder am nachsten auf der Erde, wenn ich ihnen zusehe und in dem kleinsten Dinge die Keime "aller Tugenden, aller Krafte se he, die sie einmal so notig brauchen werden ; ' wenn ich in dem Eigensinn kün ftige Stand­haftigkeit und Festigkeit "des Cha.rakters, in dem Mutwillen guten Humor und Leichtigkeit, über die Gefahren der Welt hinzuschlüpfen, erblicke, a-lles so unverdorben, so ganz ! (Goethe)

- -480:- ·

. Ce

, quune connaIssance approfondie

de l'élève

Le maître qui ,a 11éruni une foule

de renseignem'ents, de consrt'alt!ations et ,d'in!diCiatiol1S SUir Ile comp'Ol~trem!ent,

l'é'tJalt ide lSanlté ph}'lsique, p8y,chique

et Imol,all, Iles posSlÏbi'J.itbs Ide ·traVlail de

ohaque enflant, par ses 'pro'p'œs 0.1-seJlWlaltions, à Il' éco!l'e et en deh'O!l,'s de

l'éco'l;e, et 'pal' 11es remarques des

pareIl!tJS, ,des .mlaÎltr.es, dru p 'l'itJre et dru médecin, ·devra da'S'ser ces données

aJV'ec un œpri,t latJtJent'ÏJf et critilque s'il

veUit en rtü:.e;r 1e maxilIlJUiln porur la oormaiS'sa'l1ce ,de ses éIlèves. L'éllumé-

11ruÜon des ,pTinc~p'ruux points d'un~ descriptiolll Ciomplète ,des é~èves que

Il'OIUJS ,ailJl:ons V10IUS p l'OpOSel', flOurnü'a aJU m,aÎltl,e ra'Ï!de et il' ol'iÎenrta'tion né1ces­

sai,rers POlUI).' étuldier métho'diquement

la .persOIlll1arl1Jtlé de l'éJ,ève et pOlUr

l'embrasser ,dJaIl!S s'a tot'.rt:ilté. il ne

fiant évid'ennment pas s'Ialtltendre à ce

qu'il s'Oit posS'ible ·aJU m ,aÎlbre de ire­

crueiJlHx dans UIIl I Coru'l~t l'aJp's de temps

tous les ren:seignern.1enlJs désirés et

Pl'o'pO'sés prrur tourte'S l1l0:S sé,ries ide questions. Les observartions s' bten­

d110nlt s'Ur des mOls, vaire même des

années, et s'e cO'llc],;éJti.seront dans 1Nle f ouile ,de renseignemen:tJs qui p.elmlet­

tvont d'ea:litl,evoÎT une imalg'e t'OlUljours

plus .diffé11enciée, 'pJiU'S nUJanoée de la Fel'iSionnailité ,de Il' éilève. Cette façon

de nous

d'obse'l'v!er et ,de ,déCl'ire l'élève as'Su­

l"era au maÎJtre des hases lS'oiJ.ides srur

lesqueltles il IporulT.a édifiell' Itout son trI1av,aild'édulcarteur ,et ,de pl'ofesseur

d'arns une for,me largemenlt a·clruptée à

ohacun de ses é~èves.

Le !llllaÎltre qui est préoccupé cl'·ac­

<]Iuél'i'r une co;nlllaiss1arrce approfon­

die ert compJèrte 'pour charclUlJ1 de ses éiLèves, s'efforcera d'écLaircir pom:

tous ses élèves [es . points slUiV1ants,

pa'r des obS'erVla·t1ons pel'sonnelil,es OIU par les rensdgnem.enlt:s 'Ohteuurs d'au­

hui:

J. La personne de l'enfant: Dès

le prem,ier j'Our c1e o'I.asse, le martre

doirt a'V,oi,r T'OUS Jes :renseignetlllents

SUl' l' enflant t~1s que nom, prénom, date ,de I).a'ÎlsS'ance, oonf,eJSsion, lieu

d' OIri,gine, adrelsse et éventJueHemellt

le Illl~lmèl~o ·die rttélétphone des parents. D'une flaçon g,énérai}e no/us troru.vons

ces indicaltions ,clans Ile JJvliet 'ScolLailre.

P lar aâlleurs il impo'l'te Ide savoir si

l'enf.ant est fégitime OIU non, qui sont ses pa renrtJs , cormment s'.aprpell,lentJÏls,

où htahirtent-iJs, lqui eX'el~ce ~a puis­

Sé:}llce paterndHe. ILe nlaÎ'tre fel~a aussi

la Clormai'ssa~nce des pa'11el1ts norurri­meus, des parenJt:s adopltifs ,et éven-

tU!eHement ,du tuteur. ,

- 481 ' -;- __ .. '

Page 11: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

II. Origine de l'élève : A côté des

nom's et 'prénoms Ides parents, les in­d,icartio'l1s sm.' rla rform,at~on ,scolai,re,

professionnelle ert SUir la profession ruIe-«nême des parents S'el'ont très ins­t~uctives pOUl' J'e maître. Il s'infor­m'011a si po'ssihie, ou et ,a'Vec quel SIllC­

cès le père, {La mère Ide son élève ont exer,cé !leur ,aotivité, s'ils ont ,changé

de ,métier ou Ide tl'aViaH. Les lindi'ca­tions tS:ur h~ls Idi'Slposa:tJÏ.'ons ph ysi'ques,

inteillecttue:lles et oaraotéJ.'Ii'olrogiques des palienJt'S S'ont lp,aJ.iüoulièl'ement ~n­rtéressantes. La ,darte du ,ma,ria'ge des

pareil1t.s eJt leur âge ,au moment de

La naiss1ance de l'élève peuvenlt ég'al-e­

ment aVioiT une inC'~dence 'sur l'e ju­g~ent qu'on porte SlUr 1',éilèlve. lUe maître peut voir égaiemenlt SiÎ le mla­

rÏtage a dû être 'pt.&cipité (enfiant déj,à en iuut'e). )j} ,ch'ell"chel1a à obte­

nir ,dles 'l'OOlSelÎ-gnements lS/UJl' ~,es p ,el'solIl­nes qui oonstirtuent Œ,e 'millieu d'ailis :le­qucl J'enf;ant 'V'ilt, Œ,eg f'rères et sœurs,

1,e\S granlds-lpaTeJlItJs etafUltl'es p'l:oches paœnts Ide l'Ienflant. ILa pla'ce de l'en­tant 'aiU Imillieu de sels frères et sœurs

n'est 'Pas sans Ï:mportJance (!le piLus j-eune, [' aîné, enfta'lllt unÎlque, seul

gtarçon, sewe fi'He, lellf ant IYeIllU .dans

l'âge). La fŒrm'altion S'co:l'aill'e et p.1'O­fessiolllmelUe ,des frères et sœUTS a

éga/le~ll'ent d'e "1 ',iiffipOl'Ittance, suvtourt, le oas échéamt, une [.oliIlllartion spédale

(écolle spéci'alle, olasses à pa'l't). Le maÎitre doit saViOliT 'aussi si les frères

ou sœurs de l'élèVie se .font remarquell'

par leur oorutilttuttion phytSilque, [ew'

ca'l1actwe oru leur étalt mentai. POUir Hnir, il lIlotera -éga:}.eanenlt Œes autres

paI1ücU'la,ri tés dans Ja p'aœntt::é 'PllOche

ou l'Oin'tJaine. tH s'inflûy,m>eI!a ,alVec PiliU-

dence et t<act s'il y la dans la [,a,miUe

des maladie<s meIlltJalles 'OIU nelweuses, épi:letpsie, tuherculose, 'SUI1di-!l1lutJi:té, défaruts de Œ\angage, syphilis, si eUe compte dans l,a Hgnie ,des cal1actères

rffiIlia,l"qurabJes, des génies ou des déhi­les iJIl'ent~ux, .. s'i,1 s'y :h'lOlUve ,des per­

sonnes adonnées ,alU ~'ce, à l'alcoo­lisme, à .la orim~IlIalit:é, s'hl y la eu Ides oas ,de suilCÎd,e, s'hl ex,iste des cas de

oonsanguinité.

t1ilI. Les conditions familiales: Le maîtve oOlm:rnenoera 'Par noter il'im­pression ,~énér.al:e que Lui fairt l,a {,a­

m,irHe. Plar Ides otbsel'iV,atilûil1.1S sySit-émati­

ques et ,de'S qu'esti'Ons :cHsorèites iil se f ey,a une tÏ.nl'age ,des conditions de lo­gement Ichez Iles parents de l'éJève. N s'IÎntéressel1a IpOlU,r sa.voir si les pa­

rent'S de s'On élève habitent une mai­son ,qui l'elUr a'Ppal):ti.ent ou s'iJs hahi­tent une mai,son ilocativ.e, i'l s'inf'Ü'r­m<el'a iSiUT Je nom,bre de ,chalillbres ha­

bitta/hies, 'si l"appal1tlemenJt est mo­

·derne, clair, 'e'lllsoleiJlllé 'OIU sombre humide et .f1enfemué. li s'inltormel'a slUr d'ré'VentueiJ.l.es influences contra­riantes coonme le DliUtt de la ,rue, [e

,c:hemin de fer, des Vioisdns bluylants,

des S'oU's-loca'ttaires qui 'S'Ont un obsilJa­c,le lalU IcalLme et à Œ'a rpaix Idans la fami!lil.e. A (l'lûocarsron Id 'une visite

chez les iplaren1:s, il. ,pOIUJl'I~a iSe ,rendœ

compte d ie b lt'eIlUJe Ide ~',app!artelment

eJt ,du ménage. Oes impreS'si'Ollis sonlt

très inlS!t.l':Uc'tives elt matent en 'l'eilief

le 'Ca l'alotèrte , ~es S'etnJtimenlts ,PliOflûlIllcls ' et ,la f,ormatLon Ides habiltanft>s de la

maison. ILe maÎrtIl'e lS'IÎnfOll'anera églMe­menlt s'hl y la ,d,es pl,aces de jeu p'OUT

les enfants où Iiihs peu'VeIllt s'éihatJtre

sans 'Se .sOiUcierde la cÎl~Clulati'On, si la

- 482-

f'amillle ,possède run jrall,din 'où 1es en­f<anlts pelUlVel1!t être ocoUipés drUJl:ant leur rtenllps llihre. n imlp'ol'ite égale­

menlt de 'COl1'IlIaÎltre les conditions de travail et de jeu ,des enfmllUs <dans la llllailson, ,si ~'enfant en question a quelLque rpaDt iUIIl ,ooin 'pel1sonnell 'où hl p'euIt ,f'alÎœ ses ,de'VIolÎl'Is s,ans être ,dér,an­

gé, 's'ill 'a un 'peitJit ·coin poulr s"allnulSel' ou mê'me une salUe de jeux où j,}

po'll'l'l'a oliganÎ'ser s,es Iloisirs sdon ,s,es

proipl'es Ictésirs et SelS gOtlits. Iii y 'a · jrus'qu'à 1'endroit pour clor,mir qui a

'son ÏJl1pOllitance. Le UlaÎrtl'e 's'enquel'l'a dans les conversaltÎtons avec l'élève

Olll lalVec 'Ses pa:rents, s'il 'a urne chaIn­brre à wu~ 'Sieul OIU ,alU moilIls son 'propre ,

lit, e!t de1pruis quand. S~ Ite~ n'esit p 'as le (oas, ~II se rel1'se~lgnera p'Our savolÏ.i·

aIY'ec qui l'enf'ant Ip'airtagle sa .c:haJ1llbre ou lSon Œit, 'S'ill ia domni Ichns Il'a cham­

by:e de lSelS pal'eI1ltJs let jusqu'à .que~ âge. Les conditions financières de l'a fla­miHedoivenl éJg,ail'eauenJt aUilier Pat­telIlJtLon ;du \Il1laÎttre iplaroe qru'eil:l1es a~­

dent à mti:eux IconnaÎtre il'é'lè'Ve. Le mlaÎitlre rs'enrt'l'etljjel1id'l~a à l'oc;casion

avec ~e'S tp'arellltJs tdespos'SibiEltés de gain à nroirns que le 'Standalid ,de 'vi'e

de ~Ia fami'l1e 'Soit d:éjlà en lui-J.ll'êilne une ilJ1ld,i'c.a/t~rOm lSu;füSiamm.ent oltaiÎ.l'e.

Il tCl€IV'l1a 'S'lililifOtliluer si 1e chôm,age 'Ou l'rin!oalpa.œ.lté (die trava'Îlllrer lueltJtenJt la f'alll1i[ll e dlans ~a g,ê!ne, .si le sla,llaire dru pèœ esrt l,éguilier ou in,èguilÎ'el1:, si ~a

mèœ est oblLgtée ,de rbr'aJVai1hler 'poru'r

é:qui,li'brrel' le 'budget ·; Bi orui, est-eUe

obligée de wa'VIai(ll1er !la journée, la dem1i-jo'Urnée ou !g']ffiprlemell't 'pendant

cer\tlaine's heures, ,depUIilS quallid et à

que[ m,muent I(lJU jlOruT 0iU Ide la nuit.

Si Il'a f an1Îilile est vl'aimrent clans une

lUaiU v ~ilS e ISlrtualtion finan cière, <le ·

luaÎtœ d enllandera au'près 'des insrtri,ru­bionlS 'sociales, s~ ,0t ,dans queUe me­sure l'on pourra ,aÏJd·er J,a famiUe en question, ]l 1iendra ,conllpte aln'B<si des

conditions sociales de la famille, dé­terminées pal' l'o<l,igine ett fa profes­

sion des parents. ill esct i'lnportant de savo~r si '}te ,milieu rcl'o,dgine d-espa­

rents e'slt fOl~telll'ent différ ent ,ctu lui­lieru 'So,cia'l 'a.ctuel. ILe Sit:anclanl de ·vie c:omp ar-é aux ress'Orul~ces financières

mOl1!trera ,au nTaîltre si la famine vit

selom ses (l11loyen s, au"cless'OlUs ou au­derssus. T 'orut cela IcléJteint 'sur l,a 'con­

clni/te et le co.mportemlent 'cle'S enfant's de ,l'a fam~Ue, c'eslt Ipo;urquoi i[ im­

pm',Le 'au 'pikliS .1l1allllt 'P'OO11lt p'OlUr [e [luaέtr,e de connaître ItlOlllltes selS d1onnées.

Enlfin il ,l1Ie doit 'palS 'p'el'dre de vue les conditions reli.g·ieuses et morales exirs,tial1lt IdJa'11rs la fmnirUe ,de 'SIon -é.lève.

La sitUialti'On cOnlfles'sionnene e.t les temthnce:s p 'oHtiques, [ 'la,dt!ÎiVÎft;é l'eH­

gieuse "de.s 'P ar,enlts elt :des enf'anrts, l'aplp1aa.'\tenanoe Ide Ila . f 3lmlillle à des

s'O'ciértés lC'onfe'SsionneMes ,et TeligielUses clol1'nenJt lau (IuaÎtre altJtentirf de n;olm­

hr.eux . inclÏ!ûes 'pOlur l'la ppliécÎ'ation de lia, vire l'eJlig,ieuse et n1Jor,ale ,delS paTe[l,ts

de l'é'lève. IV. Situation éducative: La sivua­

tion éducaltive clams ILa Ilnrali:s'on f,ami­

liaille n'lérilteune attention s'péci,aie

de l'a Ipal1t ou maÎrtll'e. Cea.ui-!ci cher­chel'a to'lllt :d',abord à V'oi'r Icllair d'ans

les re~iations illlurtuell!1e:s des membres cle lia famil[e, c'est ... à-.clire l es l~appOl'itrs

entre les parents, l',alttitude des pa­renrtsvlis-à-rvlÎs des enf.ants, de'S enf,ants

vis-à-v~s Id,es 'parenrtJs , et 'enflin J.res

ralppor\t3 cle's enfants 'entre 'eux. El

- 483 --

Page 12: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

vOlud,ra eIlSluillie sarvoir si Œ'iI1lmuell1Jce

du ,père 'Ou Clel1e ,de Œ'a Ilnèœ est pI,é­

p'Ondbl'1anlte !dans Œ'a Ifia,mi~lle, qui s' OIC­oupe 'arvant iOOuit Ide J',édruJclation des enfa nrts , s'il existe des divevge11'ces

en1Jœ Iles paTents 'au sujet de œtrte éduoaItii'On, di'V'e:rgenoos qui Ipoul'lr,ai'enit alhoultÎ,r là des tinoons:équenoes déplo­ra/hIes. ICes invesüg,altions 'amèneronlt le m 'aÎltre là Vloir si Id"aultres ,adultes, et

arvec ,qued s':lJOcès, se mê~ent de Fédu­oatiütll ,de ,ces e'lllfianits (Ides p larenros,

desco'Imaiss'anrces, ,des Iea11lpŒoyés de

m'a'iS'on, des 5OU'S'4/()'ClartJaires etc.). Dans la ,c'Onrversa'tion larvec Jes p.a'rell'1ts, [e mlaÎtre Itâcher,a ,de satVoilr si ['é'ooca- ,

tilOIl est !Sévère IOU Œal'ge, Itim'Orée ou

ooelflgi'que, Igâltranrt les eIllf'ant\s I()(U les nég1Ïrg,eant. Trrès linltér.e'SSlanltes s'OnJt les

. oonsitaitatÎJOns SIUl· .La m1anière ,de 'Punir

OiU Ide ~ouer ;qwand, là ,qweHe fl1é­quence, ,à 'quellJ1e 'oocasion el ,avec qU!ell

suocès élducaltiJf Œes parents punis'Sent­ils OiU rooompenseIllt-ills 1eurs eIllfants?

Le lIuaÎltl1e Idema'nder.a 'aIUSsi aux pa­relllts s'ils Idolll'll'enrt de l',all'gent de po­che à lelUrs enrf,anrts, ,combien et à

quels i nitlervla Irles , si les euf ants en

diSlp'oselllt librffi11elIlt oru s'dils Id'otÏvent rendre oümptte aux p 'arenlts Ide son

usage. Le nlaÎtre au-ra Ides illlidications précieuses sur les !alptitud,eg éduca­

tiN'es des tp'aloenJts, iLol"Slqu'iŒ s'Iavère que Jes enf,anJts, S'1mt'Oru/t ,à l'âge d.e la pu­

betité, sonJt initiés laux IprolbŒèmes de

la vie sexuélle, qwatlld, oommem, p a,r

qui ,et 'ave'C lquel \Sluccès édll1catif.

Le maih~e se 'pos'era égalemem des qu'eSltioIl!s S1ur ~'éWuoatl:iÎorn religieuse

des enf an'tiS et hl tt4ÎIchel'a de V'OÎr da'Îll·

dans ce doon'aine Igràce là S'es 'Olbservla­tions per.sronnel'les et là ses discrussions

avec ses ,coiHègues 'et alVec le rprêtre. EI1Ifin h manière ,de 'passer ['es soi­rées, -les sam'edi,s et les dimanches

jeltltel'a une 1rumière 'aprpl'écilable sur lla siltuafliron éducative là J'a m 'a'Îson. Les événements exceptionnels d,ans la vie ,d'une Eamihle IteŒs que acci­

denJts, lll'Ol't, ,nlenaces, 'a'lllgoisses et craintes qui ont eu une inlf11uence sur

le déveŒoppemerut de Œ'enfa'l1t !doi'Vent éga~emenJt intervenir dans -l'appréda­tion d'un élève Ip 'ar le maÎltre.

V. Evolution et curriculum vitae de l'élève: L'état prénatal exerce déj à une inmuence ,décisiv,e sur ttout

le oooulernenrt 'll'ltél'ieur de 'S'On dé­V'e!1opp.ement. Ce Se\l°,a t 'rès ,dj[fici~e p'Our tl:e m 'aÎhoe d'olbtenir d~ déltaH.:s et des ,relllseignem,enits 'Sur ce sujelt. Il s'eflf,oœel1a t'Out~fois d'appTentLre

dans ses ~oonveŒ'altil()n:saVlec l 'a mam'an de Œ'élève 'OiU dans une rp,rise de 'C'on-

1ladt avec le ,médecin, slÎ J'a glrlOssesse avait ,élté 'aocomrpagné,e de~omlplica­tiOll'& physiques o:u 'psY'chiques, si du­rantceltlte pél'10!de ~Ia ,m!aman sorufrfrait

de maIa.dies ,déJtel'minées, si eUe 'a eu des lacrc:ÏJdenlts IOU vécu des érvénemenlts

proViO!quant Ides ,angoisses 'ou un d :lOC. Cette série ,de !que'sttions est Ipalitilouliè­

remen'l im.rp'OlitanJte poJUr les enf'anlts dont le Ic.oanpor'tement ;a été iS'péei'a.J ou 'anOliInlal Idès lIeur nailssance. Pour

J.a filais'sance de Œ''enJfant, suivail1lt le cas, il peut être Ï!rnipOl.itant rp'OiUr !le maÎltre de savoia.· IS'i[ s',argissa:ÏJt d'un

,a,ccolllJchemeIllt prénlaJtU'l',é ou tral1dif,

'si ,la naas'Sance était .aJcoomp'agnée de

'CompHcati'On (fprcerps, 'cés'al1éenne),

s'il y a c:ei'ltJains in:dices de lésions de l'enJfa.ntaiU momenrt :de la naissance.

li 'peut être ég,aŒermeJljt intéressant de

- 484-

connaître com.ment ~e 'père, ,Ia 'mère et Iles floères e!t sœurs 'O,nJt réagi là ['a

venue de l'eniflanlt. Pour l'état post­natal de l'enftant, [''OIIl pensera au

p oilds de l'enf'ant à la nai'ss-ance ert

évenjtueHemeTIt 'aJUX troubles immé­

diatement 'conséJowtlifs 1- la naissance (,manque :d' oxigène, 'convulsions, cris et,c.). ,Le maÎrtre p 'ourra mieux saisir

l'évo'lulti'on dans la première enfance en s'inf'Ol~mant si la 'mère ,a nourri

l'enfant e~.II'e-même 'O'U s'il y a eu des diffiealltés 'SpéciaJes dans Ja nutri­

tion ; en cherchant IcomlIl'ent ét'ait le soonmeil dans Iles pr:emi.ers j'Ours et

les 'premièl"es semaines, s'il y eu des

sympt8'mes de 'ra ohitti sme , 'des eczé­maiS 'OU 'des lCon'V1U'lsi'Ons. 'Pour com­prendre tJ'evolluitiolll p sych'O-'physi'que

. de J'.enf'anJt, Le 'm1aÎtre s'info'rm'era sur l'-ap'parititon Wu rp'remieil" s'ou,rire de

l'errf ant, ISIUT le temps où il oom'men­çai,t là 'aJVIOir 'ses denta,à s"assoi,r, là se

tenir clehO'Ut, 'à m 'ardher BIt là P ader. Il sera très r:éJ",él,arteurà ilra fois des

dispositions ph )'lsl lques et iinStinotÎlves de Il'enf.ant et Ide l'raittÎ-1lUJde éduloative

des parenJts, en 'P articuHer Ide la mère, de savoir quand .et ,coonmenlt Il'enfant a pris 1'habtiJtruid,e Ide .J'a p :rolpœ\té. Le

sommei~ et iJ.'appétit .de l'oenf'ant, COiJ.l1Ille 'l1:ÛlUirris'Son et com,me hélbé, mérittent églalemerut ,d'être évoqués

par le !llli(iître. iD'imp'OJ:tance pJrus gr:ande est lIa question ,d,es ma:l'a,ai~s

d'en:f anrts IOU :alllbres lque l'rélèVie a eues

ainsi .que Ide ieillrs wiltes pour .la sa'l1Jté

de 'l'enf'ant, des .crises, Ides aocidents et d,es opérati,OOJ.lS. A 'pvopos d'a;oci­

denrts, le 'maÎtr:e pontera 'Son attenltion tout pal,tJÏlculièremenlt sUlr les a,cci­

dents 'dle lIa tête 'aocom'paJgnès Ide colm-

moltion 'Oél·éhl~ale. Que de foi,s ces aloci,deIllts entraînent une ~ésÎ'olll du

oerVle'au, pl~Vlorquant des .troublles dans le c()lmp'o,rtement et ,dans [e

tl'avlai,l ,de Il':é'lève là l'âge soolaire. Il ne ser.a pia's non plus inuti,le ,de

connaître ;les v.acoinaitions subies par

l'enfant elt ses ,réactions là 'ces mesures

hygiéniques. Le dével()lppement de la prop,re

personnalité ,de Il'enfanlt se manifeste

vers J.a rtJroosième année par la pre­mière oris'e d'QppO'si,ti'on. ILe ,mlaÎtre

felia donc b~,en die s'infol'llllIeJ.° sur l'é­

voIulti'Ou .de cetrte prffi11ière 'crilse. (n ohet"chera là dlécOlU\v,ri-r si ["eIllf,ant

av'ailt rUllle période de cri's'e ,b~len malr­quée, ou s'ill n'a jamailS eu des m'Û­ments ,de ·colère et 'd'QPposiitÎ<on, con1-

ment Iles p'arents 'Ont ,réagi à ces m·am.­fesrtatrons et 'combien de temps durait

cette opposition. IiI ne faudra :pas néglig.er 'Ia 'ques­

tion du Jeu, la manière ,de j'Ouer de

l'enf.ant, s'es co:mp'agnons d'e jeu pré­férés, se demand'er si l'enfant éltalÎt

pel'sévérant da.ns ae jeu ou s'il était inconstant, ne pouvant s"al'Irêteil" un certain temps ,aux mêmes o'OOIl.lpa­ttions. le jeu Ivérvèlle Ile vérit'able carac­

'lève Ide l' enf anrt 'et la manière de ItI'a~ltrer ses jOiUeœ, Ja mlanière d"agir avec 'SelS camaraide's, ses réaotions vis­là-wisdes ·animaux sOI1ltdes indica­

tions préoi'euses sur 'son caractère. Le maÎltJre se renseignera auprès

des rpaJ.'lents ou Id~s maÎtrresses d'école enfantine 'si J'enfant a fil"équenté l'école enfantine et si oui,alVec quel succès. fi ven'a cooumenlt Œ'enfant s"est adapté ,à !ta com'munaurté plus

grande elt toult d"alb:oI1d 'étrangère de

- 485 -

Page 13: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

l' éco,le enfl~:mtlne, comnielllt s'est fait

l,e Iconta,ct avec Jes autres enballlts, si

l'erif'ant ai~maiÏt vlenir · à l'réco1le enfan­

tine ou s'il eÎlt préféré rester .à la lTl'ai,sorJ.'l auprès Ide s,a maman. Les r é­

aotions Ide Il'enfantt dans leB jerux

d"ensembile, >à 1'èco1le eIlJf'antine oru en

pl"OTIlenarde, ses deS'srins, SO!l1 lartltJÏwde

vis-à-<VÏs Icle J,a maÎltresse d'écolle en­fanJti'l1e 'l~é",èl e'l1i t Il,a mwturiJté de sa

p etite 1)m·.sonna'lité enfantine. Dans

ce .trarvail de ,décOluverte Ide lIa per­

sonnalité de ["enfant nortLsatrtribu'Ollrs

une impol~tall'Ce spédale 'à Wa périolde de la pre,mière scolarité e t à ses l~é­

peI,cl]ission:s. ~,nec J,a Idalt'e de naissance

le m 'aÎtre sera f liXié .sur Ile 'cOil11J1nence­

lll'enit ·l(le [.'âge 'scdlaJÏre et ill iLui [Hudra

découvrir si J'enJfanJt était Icorutent

d'aIŒ'm' là 1'école, lSi l'eIlJfant Iprés'en1Jait

des signes l'évré1ateUl"lS ,de th matur~té s'i,l n"a 'pa'S été l' et aIdé 'd'lUJlle année

pour nianque cIe !J.naltJurité scolaire où, S'Ij.} a IdÎl labandonner ll'éC'oie après

un ,es'sai iniltiall. Sans c:rainte d'exagé-

1,aJtion, nous pou",ons cHire que juste­

ment ces dernières 'lTI'esurels s'Ûntt haIU­

tement élo:qwel'ltes ' Slur Il es concep1io-IlB

et Il'att'Ït'U/cle Ides palreint's en .falce des

p-l'olb1lèmes ,d'Iéducaltion et d'Ié'cole.

Enfin 1'e maÎllre s'inf.onnera auprès

dès p 'arents eIt a'Upr~s die s'es' coHègues' sui' 'la marche· scolaire' et les succès' scolaires antérieurs. Bans 'ce d'Omaihe;

Ja question Ides ' redoruhlements de C'olas'Se, des Ilneslliœs 'éiducattJÏrves et S'CU­

lai.res spécia,les di.ctéel3 par ' le BOltlici

din 'bien Ide ['enfant e'811 de toOlUite Ïm­

po.rtance. Les nOotes et 1,e8 l'emlarques '

du carnet scolaire rense<Ïgnent le maî­tre Slur ,le 'C01n1)o'l~teùl-ent et sur les

:résu'lti-ats du Itravail 'de Fé!lève dans le s

années 'précédentes. Il sera intéres­sa-nJt de conna~tre Jes 1,éactÎJons ,de

l'élève en f alce ·des oexi'genrco8iS scolaires,

en J'ace des m'aÎtr,es et des condÏ's:ei· p'les des ,dasses pr-écéJdenJtes. Les coHè­

gues' renserigneront le nl'aÎltre sur la

conduite de l'enf'ant ,en dehors de l'école, sp'écioarl'elll1ent ,à -la m'alÏ.s'On,

cn excur>Sion et en 'promenades qui

se flOnt par d 'asses ' ou 'P al' gl'oIUipe's,

queil!les oS'onlt Iles l'éacrt:i:ons de ~'é~ève dans les Jeux et lIa Ipraltique des

sports, d'ans les camps, les loisirs, IlQlrs cle;s maniÏlfesltations slcoiJJaü1e,:s, à la

messe ,des · élèves et Idans Jes mouve­

n'lents de jerune,sse. P:1usd''lln maÎltre,

par sruite de son aoüvité dànoS ,le ser­

vice médico-préd'ag1olgique ou dans 1',ol,i,enJtatilOn ,pro,fessrionnelŒoe, sera en '

posse:ssion 'de -rens:eignem,ents in1Jére.g- .

santB qru'ia pOUDra IcoTI1IlTIumquer à -ses odHègules.

VI. Etat physique de l'enfant: L'état :physique et la -g,alllté de l'éfèrve

s'oIlJt . ,des f a,c'terUŒ Ï1lnpor-tants dans

l'a'p'IH1éoilaliion du comp'Ol'ftement et du traJV'aill ide l'élève. ' Oe seT,ai-t une

g,rave erreur p 'our le ' :m'aÎt'l~e que d:e

vOIul.oir se limiter, .d,ans J'.olbsel'lViattiion

de s'es élèves, ,à l'Ia'slpec~ Ipé1dagogilque

elt psychoŒogŒque, Très s'Oru,yell1Jt, le

manque 'd'arppHc·alti'On let ,des aiffilcuil­

tés ,dans Je compol,temeoll/t 'Ont ' ~eur

point Ide délpal,t dans J'1Q,l'Iganis'me ou

som en l~a'PPIQ;li't 'direCit 'a'VeJc une santé déJfi,ciente: Tout en . 'a,dmettant que

le maÎtl'e ne l'Soit p 'aJS Inéldecin -et que

ce ne soilt paB à lui ·d'·étâblir un diag­nOSitilc' et encore " moins ,de presci'ire

un tl'aitellent, rjJ ,doit pouvoir déceler

lés la'll'omaŒiles Idans 'l'état de santé de

son élève~ Il 'n'aura -pas ,de peinle p 'OllH

- 486 -

4

dléJterlJ.niner ~-es mesures extbé:rieures dlU

corps - [e Ipoids, [a MiU'e, i'e8 'PropO:l'­

tions - qui lui Iperm'eHront de rtirer des :conclusions sur J'·évoJution c'Or­

pOl'elle de l'élève ainsi que 'S!llJl' son

type physiquè pl'édomina,nJt. Son exa­

m'en s'étendra à 'Ia con'StiltultÏon du

ISquelette et de ,lamusoul'ature, à

d'éV'eIlItueIHes Idéfolrma1Ji'On:s, 'aIUX trou­

bfes ,de lIa croilSisance et arux ,déficien­

ces corporelI.:les qui peUIVent être g·é­

nÏtaJes lÛU ,acquises. Dans 'ce jugement

sur 'l'èvowution corpore~'le, le maÎttrè $le ,1~alppeiJ1el~a Œ,es pfloportioIliS de gran­

deu,r typi'ques Ipour Ichalque âge et les cha'l1gelme:nitls eXltérieurs conditionnés

p'ar l'e d'év:elolp'pe1ITI'el1t ,de l'enfant. PlOur -faire œu'V're Id'éducoation if s,el'a

indispel]ls'alble Ide déceler ,dans une

c!la,S'&e [es enJfants Iprtécoces et 'lelS en­

f anltJs tal~dHs parce qu'ms Idemarndent

une ,diredtion eJt des soins spéciaux.

L'éta'taolimenl1'ai:re fournit également

des renseignements au maître qui

cheliche. Il t,l~OU vera Il'arement des

errftants Isous-'a:limetnJtés, mais piLutôt des enlf,ants Iga1vés, -des ,enfantJS gâtés

dans le ,choix des larlimenlts ou r,ece­

vaut une l1oun,itture nuisible .à leur

santé. ,Varcrt:iV'Ïûé, l'halbi.let'é 'SeonsorieHe

ne doit 'pas èch,aplper à lla vigilance

dumaître,sul~IlOlUt ['état Ide la 'Ville éd

de l'ouÏ'e. Les élèves alyant !la vue ou 1'0IUÏe f \airble, ne fournissent que ra:œment un ItralVa'i1 nonmall à ,l'éoole.

Dan'S les oas 'graves on se vevra obligé

de ies enlVoyer Idans une école spé­

ciale. Le ,maître d 'evrait être lcap'a:bile

de ,déceler les symptômes 'app'a:re-ruts

de m'aladiesqui laissent suppqser des

troubles 'aigus 'Ou chroniques et une

d:i,minution Ides poslS'i:biiJriJtés Ide ['élève.

Des signes Ide ,fa'ÏJbiles:se 'pthysi'que 'Ou de ,m,ail'aise ne do'rverut Ip'as non. pius

éoha:pper au m,aÎtre. li n'en est pas arutr,ement 'av,ec l,es t-l~ouhles nel'Verux

ou les 'Symptôm'es nelUIotiques qui se manifeslte!l1lt souvent chez r.aève. li f aU/cl l' ait pen:seraux ItJl'oubles dilge'Sltif's,

tI'oubles Idans 'le sommeil, trelIlllb~e­men/ts .cIans le visa'g,e (it;ÏiOS), ,oo.IlJvu[­

sions, 'mi'gmlÏnes, 11. yp:ersens~hi,lirté 'aux

variartilÜ'nsmétéoroJogiques, <aux dé­

f aillil,ances et veritige'S, là Il'Ihaibitude de

l'onger Iles ongles, là l'incontinenc'e

d'urine, aux lVami:ssement's fréqlllents, à ila transpiration ,anlormall,e, à i'hy-

p el'e~cita/tÏIon seXlUelle. Les mo-yens Id' eXipre'S'slÏlon du C01"P'S,

grUJ11~OIUt .eeux Ide la f'oncti.onm'ûtr~ce,

de 'la mimique, des g,est'e,s elt .au lan­

galge fournli:S'sent 'au maÎlt're Ides iIlJdi­

ca1~ons variés sur [es ,clispo:sitions elt le

comlpÜ'l,tement des lélIèNes. IDarus Œ'lap­

préciattionc1.e lIa f loncÜon 'motrice iil üelllclra compte de ;la f.orce physilque,

,de la sOUJplleslse, de 1'hwbtilevé m 'a­

nUeiNe e1 des troubles de cette fonc­

tion moltrÏJce (Icrampes en écri'Va'rut,

le If'a'it Id'·êltre gaU/dher, diflficru1ter à

'maliCher). .:LI ne négligera paIS l10n plus ,les IdéJf-aJUltS eit Il,es déf'Û'l~mlatilOns de

la tenue, 'que l'lélève :soit -a SIS ils , 1C],e;bouit 'Ou Iqu'dl mal1(~;he. lPour Œe Jangage, [e

i,e maÎJtre aura /tôt ,cam dre r,e1lerver les

diéJfaJUltJs let les Iclléfiden!ces ,du langage. III sel'la :bien inspiré :de flaire ,de temp's

en temps 'le lCionltl'ôIle Id'e ~'hygliène !CO'l'­

poveJllle -et a.ussi 'de l'hygiène Identaire, ee ,contrôle !Lui permettra Id"appl,éder

à Il,eur juste va,leur Œes :soill1Js donnés

aux enfants Ip:ar ~eurs parel1ts.

(Suite dans le prochain numéro)

- 487-

Page 14: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

Une technique nouvelle

au serVIce du corps enseignant

LE SOCIOGRtAMMiE

par J.-B. et M. DUPONIT-HUH8R

Il n'est pas nécessaire d'aVloh une très grande eXlp'éviellice de l1a .VlÏe sco­

laire pour ·se 'l'endre ·compte que ~es

enfantJs Id'une iInêm'eolais'S'e 'CoJll8'tÏ'tuent h'a-bi'tueJUement un 'g:t-O'Upe CflN pos~

sèd'e' sa ',sItl'lU!ctu re p l'op-re. Cette struc­ture eSit ,foTI'?tion des relartilons qu'en­

tl'etiennent , en'tre eux, J·es .memhres

dru grorupe. ICe11tains lerrf'an'tJs ('le'aiaers) sont mieux acC'ep'tés de Jeurs cama- . rades ·que d"aut·res, ,cel~tJain;s ,au con­traire Isont repoussés Ipar leurs oama­

l1adès. B anlS lIa alas'se, là Icô'té des « ,âlJ.ni­tiés », 'on ren contre ,pa11floils .des « .co­

teries », des «cliques» (nous utiH­SOIl!S ces ,termes' Idans 'Un sens descmp­

tif eft isan'Sauoune nuance péijorative) . . Si 1'.éctuca'teJU(f· ,connaÎ:t hahitue]le-'

ment les aspe"cts p·artenJtts 0!Ù« dram1ati­ques » de la s1:Iucture 'du 'groUJpe, i.Jl en

ignore 'parfois les -rellal.Îlons intetpel-­

s01l11.eHes plus subt~les. Le but des techniques 'S'cmiolm étrÏ'ques est IPl;écrisé­ment ·d',a-~der Œe m aître à mieux con­naître ces clernière,s rd,ations - non

p'ou!' sati,sf aire sa cUTi'osirté 'd'homme,

mais pour m1eux loomprendre ert :aidell' les enfants Idont ill ,a Ja chal"ge.

Les l"bsutlta't!s ,de Œ'eJ1lqu'ête so:cÏo­

métrique ne seront pa's enregi'stTés (et interp11é'tJés) s:ans p,I,Uis, ils 'seront oom­

p:arés aux observations ,que le \maître aura ei1 r OCioalS'Ï'On ·de faire sur ~ms

élèves, soit 'au COUl\S des leçons, soit durant la récl~éatilon.

RJalppeilOTI'S que c'est à MroTeno que revient le luérilte ·d'a:v1oir S'Ïlgnatlé Il'im­

p'OrtJance ('et utililté) d.e l'étru'de des peti'ts groupes: «en 1192'1, Moreno,

alol\S élève Ide 'FreiuJd, IObselwant les jeux. des .enfants IdJans Iles j'al,din;s pu­

blics de Viienne, fut f'ralp'pé par la na1lure d.es l~assemhlemenJts 'spécifi­qiues qn':Ï'l's 'Provoquaient: tel enf,ant demeurait iS'O!lé ;'tieIl lalUtœ p,artidpait

à ractivi1Jé d'un 'grOlUJpe bien défini;

tels - autl1t7.s se l'éuni!Ssaient éllectÎ,ve­

ment ». Ces ohseliViations sont à l'orlÏ­

gine de lla sooilométrie, la s'oüi'ûtmétrie consisrt'ant - son noon ~'indique -

en une espèce Ide meSUl~e '.des reJlations so·ciales. .

- ·48fF'- ..

A) DEFINITION DU SOCIOGRAMME

Un soaÏogl1amme est un graphique iJlustrallit des rd,a'tioil11S qui existent

entre les membr.es d'un groupe dét er­miné, Iceci 'sur la hase des chO!ix (et palifioils Ides rejets) exprimés Ipar ,cha­

que enflant en l'éJp'Onse à des ques­tions àJétevminées, teI,les que «Quels

sont vos 3meill'Ierul's amis ? », « Quel est ['élève à <côté duquel vous aime­

riez êtr.e en dasse? », etc. 'Certains pl'lart!~cierrs pliéoonisent éga'lement l'emploi de ques'tioIllS «négatives»

(<< Qruels sont l1es '3 enfants que IVOUS aimez Je moins ? »), ,dans le but de

découvnir les r~la'tions d'ho'StiHté (Isi l'on p'erut 'di,re), aUIS'si ,bien que les re1altions Id'alfifection. Cependant, [es que'stions négatives ,peuvent pro'VlO­quel' 'dre:s réadtio!Ils ,éJmo'tionnelHes dé­f alVol"abfles (,à (La vie dru ,~rOlŒp e ), c'est

p,oul1qu'Oi di,H~él'ents 'aiUiteuTS onrt pro­

posé - Iporur l'éltfude des rella'tJions d"hos'tiHlté - ,d'aurtres techniques to8[·

les que «1' écheitle Ide dilstance so­dalle ».

B) CONDITIONS D'APPLICATION

Si (l'IOn veut v11arilment Itirer 'partt,i de

Pa-ppJi.catÏ'on Idu SO'OÎ'ogl'alffime, ill est il1ldi:spensabJe Ide réaHser certaines conditions :

'1) TOIUit ,d'rubord, H ne ,c'011JViencl-r,ait

de faire passer Ile sorciogl'lamme aux

enfants d'une même cJl·asfse qu'là p ia,r­th :du 1uoIment où ceux-loi S'ont censés se ,connaître (Idonc Ipas à h renh,ée).

2) Iil faut enS'Uite que Iles entanrtJs

soienlt lappelés à vivre ensem:bll·e du-

rant un cel~tain temps Cau moins quel.

ques mois) et que r 'On ,puisse Iles sui· vre chwant Ile même t'emps.

3) L''On ne salUr,ait trop insister sur Ja forme ,des questions posées. On prendlia soin de noter très e~actement les qU'estions posée,s. En effet, une

question !telle 'que «Quels sont v'Os 3 meiHeulrs ca,marades?» n'a pas

exactement la même pO'l.'tée que

« Quels sont v'os 3 mei:lleurs camara­des, g.arçons ou fi'llles, 'peu importe» ; dans le secoIlld cas on pl,écise, 'On S'Uggère mffin:e quellque 'chose dont il n'est pas f,ait Imen'tJi'On dans Ile 'prem'iel' oas. ]l en va ,de mêJm·e si l'on ,restreint

les ·choix aux dimensionrs ,de lIa da's'8e (-a) . ou si - au contraire - on l'es étend à l'écoile entière (lb).

Remal1'quons que les ,deux questi'on!S (a et b) s'Ont .\irrtéœ1ss·antes : Si ~Ia pre­

mière ('a) nous donne un aperçu p:I'US oO!mplet idles 'relations intel-·indi'VÎJdlUell­les dans Ile 0aidre de la ülalS'se, lIa se­conde (b) nOlU'S montre Isi J"enfant a ten,dance à rech'erchel' !Ses ,amis dans

le Icaidre Ide Ila 'dla;sse ou au contraire en Ide'hors de ·cel'le-lci.

TI est encore un point, · a1U sujet de la forme ,d'es que'Stiolls, ·qu'il faut

relever: c'est Ile nO'IIlhl'edes choix dem.alll'dés p,al' question : si le ,grolUlpe est peti,t ('15 indi'VlÏ,aus' OIU moms) iŒ est nécessaire, pour obtenir une cer­taine d·elllsi,té du SiO'CÎogvamrme, d'eXIi­gel' plus ,d'un 'choix (2 ou 3), c'est

poul'quoi l'on Idem,anldera, piar exem­

pll'e, «Quels sont, dans ~Ia 1(~I'a'8se, vos 3 'm'eiilileurs ,ca;m'al'aldes ? », nart'l1reIŒe­ment, les indilCiartions recueillHles ne se­

ront pas tout là fait de fa même nature si l'on demande SlÎmplement «Que~s

- ,489'.-

Page 15: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

sont, dans lIa cC'lasse, vos meilleurs ,ca­marades ? », sans Pl'éciser davantage; on verra la'I01~s Ides enf'ants incalpab~es

de faire ·p:llll'S ·d'un ou de deux choix, tandis qll'e ,cPautres en feront 5 'Ou .6, ce sonit J.à Ideux atttitudes bi'en diffé­

rentes et sans ,doute signifi'c-atives de la pel~sonnaJ.ité des enfants.

En g,énérall, J;es questions 'sont for­mu'lées ,d'une manière précise et im­

posent l, 2 ou éven'tuellement 3 -ohoix, ceci essentie:lllement ,d'ans le bu't de f a­ciliter le d'époui!llement 'de l'enquête.

4) La nature ,des questions mérite éga!lementt ,de ,retenÎT l'attention. En

effet, s,i l'on Idemande «Queils sont, dans Ja classe, les 2 ( 3) ,camarades

avec lesquels vüus aimeriez le mieux tl1avaiHer ? » let « Quels sont, :dans la clalsse, Iles 2('3) 'Ûam'a'mldes avec les­quels 'VlOUS aÎlIneriez le mieux jouer?»,

les 'choix ne seront pas flOl'cément ,les mêmes ,dans Iles 2 'cas.

5) Enfin, J'on 'pourra se ,dem'an.der

s'rhl ISIllffit de poser une question DU

s'H 'convient - au contraire - d'en poser phl'sieurs. L'eXipérience monttre qu'ill n'eslt 'pas néces'saÏ:re de mu!J.:tIi'plt:i.er les 'ques1iüfits et Iles possibilités :d.e

désignart'Ï'on ·; on con s-t a'1:!e , en -effet « que les sujets ,pl,éférés continuent à

vecevoiT ,des ,choix de plus en plus

nombreux et 'consoHdent ,ainsi leur a,r,ant'age ».

En bref, on se rappelileva que la

forme et (la nature des !questions se­vont fonction du problème lque l'on se

pose. Pratiquement,dans ;Le 'oadre

d'une classe normale, on 'pourra se contenter des qUeJstions mentionnées ci~dessus au paragTwphe 4.

C) CONSIGNE

On pourra 'procéder de Ja façon suiv,ante : Dire aux enf,ants (à partir de 9-10

ans) : « Je va,i1s vous distribuer à tous 2 petites feuirJle's. Vous écrirez votre

nom 'sur chaque feuille et von~ le ~oulignerez. Sur ~:a première feuine, (A) vous répondrez ·à m 'a question (énonc-é ,de Il,a question). Je @aJlderai

vos l~éJpoJJJSes pour ,moi, 'ce['a mie per­metVtl,a, s i ,l'on fait une fois du tr'aVlai,1

de groupe, ,de V 0 11'S me1:'tre Ia've'c Jes ca­lTIla:rac1es que vous ain1!ez bien ».

Laisser 'aux enfanœ [e temps néces­

saire pour répondre. Ensui1:e, T'amas­ser les feuilles, contrôler Il,ap-Î-clement si chaque en~ant 'a ré/pondu selon ['a consigne. Pui,s, 2ème question, se[orn

h mê'me technique. Avec Jes ,pertits (en ,1ère ' et évent.

en 2ème année), J"édu-calteur irIJlterro­

gel'a ,chaque eIll~an1t inlc1'ivicluel[ement.

III ('aJUt veinel· il ce 'qu'e les autbres en­

f'ants n'enrtenc1ent p'as.

D) DEPOUILLEMENT DES -RESULTATS

A titl~e ,d'cxempJe, n'Ous 'analysel·ons

les r-ésulltats ,d'rune enquête {'a-Ïte pal' un nOIl'llll'alien ,dans lUne d 'asse d'un coŒ[ège ,de ~a vHle d.e Nerulchâtel (4me année mixte, â'ge de·s enfants: 10-:111 ans) en juin 19'57. Les enfantts értJaient invités ,à répondre alUX qu,es'tiolllS sui­

vantes:

A) «Désignez deuxClam'avades avec

qui vous 'aimeriez ttl'lalV'aiililer? » B) «Désignez ,deux üama'l'ades avec

,qui vous aimeriez jouer ? » Les rétponses à chaque question

seront 'dépouriHées séparément.-

- 490 .~

i

1. Les 'l,ésuJtats seront relevés sur une ,f'eu:üHe com1portant 3 (4) co­lIonnes (feuiilile dünt il convient

de 'garder un :douhle). Dans }ta pre­mière "colonne, on écrira les !noms

des enif anrts, en sétpavant Œes 'gar­çons :et ,les fiil!lœ. Dans les colonnes

ExemprIe: A

Charles-Eric

Henri-C.

Charles-Eric A

Philippe

Henri-C.

Les ,r;ép'Onses là Ila questJÏlon « A » ont

peTmis d'létalbiHr le talb'lealU de [La 'pa'ge -suUv,anJte.

Dans les ,dl~'S'ses mixtes, on dési­gner,a Je sexe à l'aÏicle d'un indice

(triangle pÛlUI· ilJes garçons, cercle pour les f.iiJrlres). 2. On notera ensuite, à côté du nom

Phil. b,. l,

4. Puis, on tpHera a'eS b.andes -de f'açorn à n'lavoir que le premier choix

émis:

~. 1:::. rIIiJ~~~

Eh..U.. 6. f"!iI 1J g ~i: E El

suivantes, on écrira, en l'egal~d

du nom decha'que enf'ant, les 2 (3) {choix qlUe l'enf,aIllt la e.frfectués.

N. B. - S'111 s',agit d'une Ic[asse à plusieurs ordres (,deg.r,étS), on indi­

quera éJgalement - dans ,la 'pre­mière cOilonn'e - ~'âge des enfants.

Les 11éponses de Bernal,d et Charles­Eric seront 'clonc tr,ans-cr,irtes de la façon suiv,ante :

etc.

des enf.ants -les plus fréquemment choisis, le nOln'bre de choix dom

ils onrt été l'objet. Ce sont ces en­fants que Il'ton p'lacel'a au 'centre du sOloiogl~amme.

3. Pour rIa oonstrlU'ctÎ'On même dlU

SÛloÏ-o'gl'amme, on décoUlper'a la {euiiJ!le en hancles :

Ch.E.6 Hc~1

etc.

5. li est poss1bJe, Idès aors, de dresser à l' a~de des hailides découpées, le @rrupnique des reJhi'tÎons entre les

enfants, ceci naturellement d"a­

près J'es premiel'Is choix opérés. On aho'Uitira à la disposition présentée

oi",dessou:s ( I~ig. 1). On rem'al·que,

par ex empile , que HC a ohoisi

- 491-

Page 16: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

Garçons: Ber. ChoE.

6 Phil. Ch.E.

Sand. Ch.E ..

Mo Ch.E.

Je. Phil.

9 Ch.E. Phil.

~ Phil.

JoFro Je.

.A..Lh JoFro

Wa. Ch.E.

Piero r·lic.

Mic. ILC.

5 HoC. Ch.E. ============== =========

Filles: Jos. M.F.

5 Nico. Mari.

Syli. Nico ..

M.%!:h M .. F.

Syla. Edi H

1':1êtl. Nico.

EQL.H Syla.

Clat Sylio M.F. ChoE.

Vivo Phil.

4 An.L o Nico.

Dene. Nico.

4 Lace Nico.

Edi.S Syla.

Mad. Mari.

M.A. An.L.

H.C.

HoC. H.C.

Enz.

An. HoC.

Ch.E.

An. Je.

Mico Ch.E.

Phil.

Phil. ============

Lace

Lace Lace

Vivo

Cla

Lace Cla

An L.

M.A.

MarI. Mad. M.A.

Syli.

An.L.

An.L.

Dene

Ch. E., que Mic. a chosi HG, que

Oh. lE. 'a 'ohoi'si IPhiL et que Phiù. a ,choisi ,Ch. E. (lchoix réciproque),

etc. 6. On « fixera» SUT le 'papier la dis­

pos~tion IObltJenue, ~es 'g.arçons étant 'désignés à 'l'-aide ,d 'un tl,iang},e ; ,les

fJèches ind'i'quent l'a direction du choix '(fig. 2).

8. La tl,anscllÎlpltion ,etltle-ilIlême se fera

di1rectemefllt à Ipartir de 'la ,figur~ 2 en plJ.açant, là l'endl,oit qui con­

vi'ent, [es bandes clécoupées (re­pliées selon Iles ,indiüaltions don­nées d..;deSisus, No 7).

A titre ·d"exeilnp~e, no'll'S -a,vons re­

produit à ~a Ifi'g.wl'e 3 ~a 'P,al,tie cen­tI'ale de lIa frigure 2, tel}ile qu'eUe

alp'ParaÎt au rmoonent ,du 'placement

dies bandes Idéc'Oupée:s. 9. Procédant selon Ila technique dé­

crite au para,gl~aJph'e 6, on rempla­

cera ~es handes ,découpées en fixant ég.a1ement ~e ,deuXlièm.e ,ohlOix opé­

l'é, à l'alÎ,de de f~èches.

S.i les enflants 'élJV'aient eH ectué un troisième ,ohoix, on referait l'a même o'pél~ami'on une II:JJ:oisième fois.

Les résulllatts 'dels fliùtes seront dé­pou1.Î.Hés eXiadtellIJIent Ide la même façon. Si nous ,élJV'Orus pu procéder

s'UJccessiven1ent à J'étude des ré­

suJltats du grOUlpe «garçons» puis du gro'upe «filles» - bien qu'il ne 's'!a:gi,sse que ;d'lUne :seule et

même classe - c'est 'qu'iJ n'y a

pratiqUeillleIlit 'pas d'interférences

7. 'La transC'l,j.ption ,du 2ème choix

opéré se fera de nouveau à l'aide

des handes décolUlpé'es que . ~'on

d épŒiel)a et reJpi}iel,a Ide façon ,à

oa'cher le 'premier nom (premier dhoix OIpél,é), Ipour n',avoiT -que le

deuxième (Ideuxième choix opéré) .

P 'a r eX'emp'le :

1 .êll·LI Hc~1 etc 0

entre [es sexes à l'âge que nous étJudions.

Les g'raphi'ques (-S'ooiogram:mes) iJ.lu's'trant l'ensemble des choix en

réponse aux que'Stions «A» et « B », sont reprodui,tg ci~de;gs'ous

(fig. 4 et fig. 5).

E) CONIMENTAIRES

Si la mé'thode que nous 'avons adop­bée (SOciogl"aJmme en étoile) est il'e­lativement com'Plexe, dIe est beau­

coup plu's l'-Îlche, 'Par -les indications qu'eUe fOlllTn~t, que la mé'~htode «en paralilèle» u1tlillisée par Icertains insti­

tulteut1S. Cette 'cl.el'nière méthotcle 'C'on­si'ste slÎm,plement à écrire en ,colonne

tous les noms Ides enflants d'une d la'sse SUl' l'a pal1t~e ,g-auche ,d'une feuille,

puis à les éCrÎ'11e, lS'el'On ~e même o-r­dre, sur [-a 'p:<u,tie droit-e Ide la feuille,

« en pa'l~alUèle ». Les choLix sont figu­l,és par des drolÎte:s <l~eiJ.,jJant les nom'S

des enf,anvs qui opèrent [e -choix ('co­

lonne galUlche) aux nomlS de 'ceux qui sont choi'sis (cdlOOlne dl'oÏJtle).

,L'on repèœ immédi'ate:ment les

« leaders », [es «is~és », mais c'est à

- 493-

Page 17: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

------------------------------------------------------------------.... ~--------~~~=-~~~-------"'"

.Ièj~ ( 1!" choik. opéré)

P,en! ,près tout 'ce lqu"on ,peut obseTver.

La 'disposi'tion «>en Ip'amihlèile» n'ap­p'OOite auoune donnée sur la strucrure

des Te~ations 'entre les individus ('cote­r.ies, etc.) à l'iIllJVel'Se de l,a disposition

« en étoile ». L'ex'alJ:~en Ide lIa fig. 4 ('Si'tuation sco­

laire), .permet Ide formulleT les ob:ser­

vations suÏ\lial1ltes :

a) H y a une espèce de coupure entre

le groupe des garçons cl. celui des fil1les -- ce qui est normal à cet

âge ( 4èm:e année) -- serules 2 HIII,es ts'aventurent il choisir cha­

cune un garçon (IPhill. et Gh. E. qui sont, 'du resl1:'e, des « lealde,ts ») .

b) Les «isolés» sont en ptlus grand nombre chez les g,arçons (Wta,

- 494-

Sand, Ber, AJl et Pier) ,que chez iles fiHes (-l'o's. eJt gdi S).

c) IOhelZ t1es ,@arçoillis, il y a 3 «lea­,ders» (IGh. E., Phill. et He), mais i[ Isemble hien que ICie soit Ch. E. qui IdollTIine Œ,e gr.oupe des garçons; cepenclant, les «3 .leaders» s'en· It;endent hien et fOl~ment une es­

pèce Ide « noyau» (-choix récipro­qrues) ,autour rduqueil « gravitent»

,les 'autres garçons, à l'exception

d'un Ipetit groupe qui au-rait ten­

dance à faiI'e bande à part (JFT, An, Je).

d) Chez les fililes, le gl'oupe appalraÎt moins fortenlent stl'U'ctuTé, hien

que Iles choix reClproques soient légèrement 'p1us ,élevés (7) que cihez Iles garçons (5) ; on ne peut

'pa.s Idire 'que Nruco (objet de 5 ,choix) 'Clœnine vraiment le gtl'()IUtpe, ni par conséquent Lace

et An'L. Nico, 'Lace, Syl'i ,et M,ruri fOl~men'1: lliIle «coter.Ïe» ,dont 1es mem,bres 'pial~aissent très unns (3 choix réCÏ!proqrn,es); il lSem,b[e

qu'ill y ait Id'autres p-etitt,s groupes

(llVlorl-Viv; MA .. Dene; Syla-gdirth­

Œa), m 'ails Hs ne sont 'pas très nettement « ,déilimilb&s»; en eff'et,

dans chaque cas, on note des choix qui s'adressent à ,des ,enfants sirués

FiJ~ (fransoLlf-toll.. du fe..r choiK. opért)

- 495-

Page 18: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

en IdeJhors ,du petÎlt 'groupe. Ainsi, par exemp:le, Is',ill y a un 'choix ré­

ciproque en'1:Jre MA et Dene, les 2e 'choix opérés 's~;aJdressenlt à des ,enfantJs IdÏJtférentls: ,MA choisit AnL et !Dene ohoisÎJt Nilco; on

retJ10trve Ila même 'sitUJation Idam

Ile ,oalS M·ad .. ,vi.Ïv. Si l' on e~amine maintenant la ,f,i'g.

5 (s~tU'ation ,de jeu) en ila ICOnllpaI1ant

à la figure 4, on ,pourra préoiser eJt

complléter les observal1:Ji'orrs déjlà fai-

tes: a) 'Les choix entre .garçons et fililes

demeurenrt J':eXiCelption; il os' agit donc là d'une ,auitU!de génél'1a:le

là .cet âg·e et ·qui n'est pas ,a!ffe:ct.ée par ,la sirtuation (-scola,he ou de jeu) : Iles 2 flÎlh~tJtes IqUii 'cho,i,sissent

des .garçoilis ('Viv 'ett 'M'F) , sont, Idu

(franS rlL/>h'O n clu 2t ChOix. 0fél'~)

- 496-

'rest,e, englOlhées ,élIU sein d'un trÏJo

qui semlllle 'Vi'Vre en llna'l'ge du grOlUpe des friHes.

b) ~ n'y a que 2 isolés - et ce sont Ides ,gaJrçons - ' ('W,a ·elt Sand) ; ceci

tient 'probablemenrt 'au hit que [a

~ituatiJ()Ill 'S'coilaire, par s'a na'ture mêmJe, e~i'ge Ia!vanlt touit Ides en­fants un tl'availl inJdivi,duel, tailidis

'que J·a situaltÎ'on Ide jeu Iperme't 'des échange's, des Iconltactsplus n'om­Ibreux.

c) ,Les ,choix récipl'OIqUies sont à nou­

'Velau .pLus élevés 'ohez Iles fines (10) que ichez les garçons (,6).

d) .DanlS Ile gl'loUJpe des galrçO:IlS, IOn ne

~oit réappal'aîtl'e ,qu'un des 3

« Ileadel1s » de lLa sÎJtualtion scoJai,re:

PhiJ. ILa 'po'sirtion ·dominante de Phill. ,dans Iles 2 situations envisa­·gées v :el'lmet ,d"affimne:r que ·c'est Iprohalb!lement [ui Ile vl'ai «iJ:eadel\'l»

'du groupe; à J'lappui de -cette aff,imnation, signalons encore que .phil. .est ohoisi par Oh. E. ett HIC, leadel'lS de la 'SitJua'tlion ISlco~aire.

Enfin, PihiJl. ,~st le seuŒ à p,arti­ci.per à ["alctivi:té Ide 'lia ,co'terie

J e.,jAn-.JIFr., coterie lass~ fell"lmée,

semhle-t-N, et d.ont nous ·avons idéjà ,relevé Il~existeilice d 'ans ~a

1èl'le sitJua~iQln examinée.

e) Chez Iles ,fi1l~es, Il'ihypothè'se déjà

if ormuil.ée là 'prolpos ·de la siruation

'ScOilaire, s~on laquelle ill n'y a

'pas de Viérü.itaJble « ,leaders », se Itrouve confir:mée : 11 y a queilques ,coteries, mais IdaIliS ~·esque!lJles ,au­

cun -élément ne 'domine tout à fa,it:

MF - Malll- Viv

Mari - SyIi - iLace - Nico Syla - Edith - E,dli S - U la

MA - Dene - Jos OetlJaina Ide Ices groupements appa­l'aÏ;ssenrt Idéj,à 11or,s Ide lIa 11èa·.e situa­

rtion: Je fiait Ide Iles ll'etrouJVer à

nouveau ici est un indioe Ide ioor stJalbiilité.

Toutes Ices ()!bservations, faites sm· la ISBuile ,halse ,du lSo.ciÜigrailnme, ga­

gnenlt ,à ·être 'l1a1pprochées Ides rinJdi'ca­tions fournies 'par .Ie ID'aÎtre.

Signallons Id' abol'd que Œe «noyau »

de lia Idb'sse est constitué 'Pa·r des éJlèV'es 'ay:ant Icomm'enoé 'leur \S!coilal'i'té

au p 'rin'tle!mps '1954 et qui lont Ipassé 3 ans sous ~a icond'llite Ide la même in'stirtutrlÎce. !SeuIlS [es doublleuts et 11es élèves prOIVenant Idu ,dehors sont venus

s'Iajouter là 'ce noyau. Ge sont: Sand, Wla, Pier ett 'Mich 'chez ,les garçol1!S. ah, Viry et M,ad. 'chez [es filles. 'C'est

du 'reste Ipal1Ini 'ces enfants lque se recrutenlt -les 2 «i'soilés» (situation scol1aire 'eIt -situation Ide jeu) : Sand et Wla. Au sujet de Wa, Ille lll1Ia1Jtre roe/lève: « mhlieu f amilHail sU'speot ; mère décé­dée -oe primentps, Ile père se dé­brouilHe \Seuil aViec 4 'garçons, langue maiterneHe laihlemiande ». Quand à

Sauld, «tiJI est 'atteint 'actueffilemelllt d.ans 'Sa iS'anlté, 'cela se traduit 'P'ar de l'<lipaltJhi.e, du laisS'er-aftler ; :ill est tou­tefois ,bien Ibâ'ti physÏJqueme:Illt ».

Si n'ous eXlamiIlions mainftenan't l,a

pOOS'onnalJ:itédes «l'eaJd'ets» tli~'s lqu'e

le maître Iles décritt:, certaines d'es cons'tatations fJaites ,oi.,de:sSUiS s'expli­

quent lassez 's~mpllement: eh. E. et HC n' ocOUipffilt une p 'la:ce en 'VUe 'que dans le ,caJdre Ide ~'a situaltion s'coiLaire,

-- 497 -

Page 19: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

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car ills sont 'l'un (,Ch. E) «bon éJève,

s'tudhmx, ClolJ.1lscienoieux, sensibil'e »? l'autre (HC) « Igarçon tranquille, Ibien élev.é - HIs de ,professeur! - de sauvé déli'ClaJte, nomb11eusBs ,absences ».

Il n'e'srt pais étonnant 'que oe soit fina­lement P:hill. qui Idomine: «spolitif, virt en ,compagnie Ide 2 flrères plus

â'gés (i1'6 et '2'2 ans), frondeur, bluf­feur, a beaUJoolUJp d',al~@ent de p 'oche, mais inte1J1igent, orrv,ert ». 'En effet, à

côrtJédes 'quali'tés '11éelJ.rl'es, ill en possède d'autres tTès « 'appral'entles » et de na­ture à impressionner ses petits eama­

l'aldes. Chez !les {iJ]Ies, nous l"avions ,relevé,

.il n'y 'a rpalS de «leatders» à propre­menrt rp,a,der. ]l est néaIll1lloins intél'es­sant ,de IrapporteT les inidioations du InaÎtre 'OOIl!cemant Ja p 'el,sonnailité ;des trois finettes ,qui seIl1l'b['ent émerger du Œot, Idu m loons ,dans Œe lC'adl~e ,de l1a

situation 'slco[aire : Ni,co : « bien 'équi­lilbr.ée» ; rAiliL. : «bonne élève, traD.­quiihle ,et calme»; IJjalce: «natture

généreuse, bon canadtère ; vite satis­faite d"e1Jle .. anêlme ».

Nous 'avions signall.é :l'exi;sltJeI1Jce d'un trio manifeste, ta'lllt dans il.e cadre de la siltuaJtion scoil.'ailre que ,dans cél'llli de la IsÎ't:uati.on rdle jeu : Je, }lFtr, An. Ces

en~ants Ipl.'léSeilitent tous 1:1rols dif,fé· reIlItes p'artiloWLatr,ités du .comp'Orte­ment (,instlabiilitté) qui rpermettva,ient d'eXipliqœer - jusqu'à un œl1larin poim - lIeur a8S'olOÎ,atlion : Je: «ner­

veux c~me, pas très fl'ianc, tendance

au mensonge, petite nature» ; JFr: « très 'prÏtmesautier, impUilsif, ilJ"lJ:ié>flé­chi, matJaJffior,e»; An: «venu au

cours ,de ~a '2èJm'e année, 'a été mMade, est en 'plein iredressement, ,ins'table ».

Encore une reunarque : !les deux fitl­lettes qui 'ont dl'Ofsi ,des '@arçons ne

sonrt pas bien intégrées Idans le 'g1101Upe des firl,les ; on pourrait ~"ex,pa,iquer par le flai1t que l'une ,cl"elles (Viv) n',app,ar­

ilJeualit pas au nOy1au ,de l'a 'dlas'Se, tlan­clilS que il"autre (MFF) e8t IdéerÎte pair le maître en ces ,tel~es : «très appli­

quée, très scoiIJaire, veut ,arriver, ses oamamades ,la 'lnéprisenrt un pieu ».

L01'S de Il'enquête, 'On ava,it p'Osé

aux enf!antJs Ides «questions négatives», quesrtions dont nous n'lavons 'pas fait état dans c-eIt!te étude p'lli'sque nom préoonisons 'l''eJlThp~tOi (de « Œ'éche:l1e de

distance 's'o.ôai1!e» (malheuœusem.ent

non 'aJppli,qll'ée en l'o'oourence), en

lieu et 'place Ides questions «négartJi­ves ». Pourtanlt:, un lia1pide pointage

noUis a J:iévélé que Iles enf an't!s les plus fl1éqllemment 'rejetés étaient: Ber, M, J Fr chez tles garçons et Dene ,ohez

les filles. n n'esrt pas sans intérêt de rapporteT les commentaires du maître sur ces enfants.

- Ber : «trouhles motteurs, trolUJb[es du Il an ga1ge , tre's Œent, 'alffeJcltueux

mais 'coHant, moyerns très Hmités ».

Al: «toujolUr,s S'ous ,pression, se

ooncentre 'avec -peine, 'quereHe'll'r, enfant adopté, gauohe dans ses mouvemen'bs ».

JFr: « très p'rimesautier, .j,mpulsif,

irréfléchi, lJIl'atamoTe ».

Dene: «très 'Peu douée, un peu

chipie, s'-achemine vers la d,asse

de ,déveiloppemenlt ».

L'écheilJlte de dilst'ance socia'le, à n'en 'pa's ,douter, aul'ait é~alement mis en lumièr,e lla situation douiJ'OUJrelUse

de ces enif ants.

- -499 -

Page 20: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

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F) REMARQUES DIVERSES ET UTILISATION DU SOCIOGRAMME

N arrive que lemaiitresoit .surpl.is à Œa lect'Utr-e du s'Ociogramme; ses

critères ne sont pas Jes lmêmes que ceux ,des enf all'ts, Au niveau de l'école

pl~ÏInaire, le !maîrtre lS'e ,1'appeHera allol's que difféœn'ts ,f'aCIteurs peuvent inf:luencer ,le choix des enflants ; en paa:tœcuilier :

- Il'es '<l!crt,irvités eXbra-scoJ-aiœs (et les contacts qu'elles entraînent)

- Jes handioaps 'physiques (pour les 'liejets)

cel1taines 'pell'forrmances physiques (pour ~es ,choix)

un cel'baÎn « pTestige social» (au­quel [es GUes pal'alissent plus sen­sibl'es que Jes garçons)

les ,coutumes ŒO'cales ('SUI'!f:OUil: dans

Œ'BS vihlages)

- J',anrt,agoni,sme entl'e certains pa­

l'ents (,qui se imanrifeste égal'ement entœ Œ€!urs enf anrt'S Irespelcû{s, /Ceci

pllus spéc1aŒenlenrt dans les 'Vina­ges).

- Ile fait que les 'parents se oonnais­sent (Iles choix ,des enfants peu­

Vlent ê1Jre 'a~ors fonction de tl'ap­

part'enance à un même groUipe socÎa[ ou reiligieux)

- Œa 'V,ie en instirtution

----.: [e fa1t d'être nouveau 'Venu dans une Iclasse

Je f.ait :d'être de langue mattJeTuehle étl~angère

l'irnrpopul].IarÏté d'un enflant peut

prorvenir ip'Mifois sinlp1ea:uenrt du fiait que [e maître s'.occupe trop

oU'vertement de cet enfant.

- 501

Le plu.s souv'ent, les enfants opèrent l eU!rs ohoix g'o1t en fonction de cer­

taines 'l'essernhlances (intdllectuelles ou Cla<l'a1c'tériel1.tles), soi,t 'par recherche

de complémentarité (le timide choi­sit 'P,arf'Ois l',audadeux, Je leader au­torÏ'tJaiiJ.'e dl:oisiva J"enfant soumis et do.chle, f <licÏŒe à ,diriger).

Si ron ,considère maintenant d'une

nllanière pl'Uls générale l'a .gtrUJc-ture même du SocÎ-ogl,amme, i.J nous 'pal~aÎlt

urt:ile d!e signa/1er quelles sont le.s prin­

cipailes ca'ractéristiques des différents âges.

Le:s l'ésu[,ta-ts rappovtés 'ci .. dessous à ce !Sujet .gont extraits d'une étude

américaine, baisée sur un grand 1l'00ll­

bTe de sociogrammes (écoŒes publi­ques) , Jusqu'à Iplus am'ple informa­

tion, ils nous 'pal'aissent 'SiUs,ceptib~es

de retenir l'att'entÎ'on et uti1es ,à 'con­sul ter, pur analogie,

~ V)

~ !2 V) 'S ~ '0 0 ..t:! ~ § :~ ~ ;:j 1.)

~.o~ -0 1.) ~ V) V) ~~~ 0 'Q) Q)

~~ ~,~ t.o "T:l "T:l l:! ~ l:! ... ~~ ~ Q) Q) ~'~

1ère année 2~,3 28,0 7,0 2e 'année 2,1,1 2-8;5 12.5 31e lannée 14,'1 2'7,5 14,0 4e année 5,7 211,5 18,0 5 ~ année 4,7 18,0 19,0 6e année 2,6 17,.5 19,0 7e année 3,2 20,5 21,0 8e :année 4,8 19,0 16,5 (n'<après J.,L. Mo,reno, who sohaN 'Sur-vive? les 'données -contenues ,dans ,ce 1ablleau Con. ceDllent ides 'So:oiogr,ammes 'blahorés sur Ja hase de 2 ,ohoix pat enfant).

A propos ,des 'choix il'éciplr'o'ques, il convient de ,f,aire remarqweœ 'que l'ab­

sence de ,choix l~é:dpro'ques ou plutÔtt

Page 21: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

la fa,ibl'e frèquence de tells dlOix indi­que qu'hl eXli'ste proThalb[eanent des

c'Ouillits 'Ou des relatrions tendues entre les meJIIl,bTeS ,du glioupe. En face d'une

tene sil1ualÛ'On, Ile Imartœ idoitt s'lÎnlter­rOlg'ell" ipOUll." 'Voir ,dans 'quellle mesrur,e il pOUrl'a reJffiédier Ilui-mêm,e à ,cet ét,at

de chos'es. Pal1f'Oi'S, ill ,lui slUffÎTa d'a­

dOipter une atJÛtmd,e plus posi1tive,

p~:us OIU'V'erte enoore que cene qu'H ,a habituehl'em,eIllt à l'égard des élèves et de mOldifieT tl'o'rgaIllis'ation de ~'a

dasse (pŒace ,des élèves) sur h hase des indÎ'c attÎ ons qu'il Ipourra tirer

du sorci'Ogr.an1:me. Dans un te'l 'cas, il serait u'tÎIle Ide refaire fun 'sociogramme

aJprès quel1ques m'Ois, ,afin d'évaluer

l:es évemueilles modifieations surve­nues. 'P 'a11flOis, lau contraire, J'atmos­phère Ide lLa classe sera ,difficile à

changer, par exemple ,dans le 'cas où elle ser,ait p'eJl'turbée 'P'ar l'attitude de ·deux ou tl1oÏ:s «saboteurs ». Il s',agit 'allons de ,chercher à gagner ces élèves ou tout au mo,ins ,de chercher

à neutraliser leur influence.

Si l'on tÛent à utÏliser 'au mieux les données fo:unies par le S'ociogramnle, il est nécessaire 'de t'enÏll.· compte des

queà'ques 'l'emal'ques suivantes:

l. Dans Œ,a Illl,esure ,du po,s'sible, rI faut

donner si,multanément à l"enf ant

un sentiment Ide sécm:ité et une

pla'ce lalp'pr0'P1,iée dans l'e groupe p'0ur [ui 'procurer les 'meilleures

conditions ,de tl'a'V,ail à son point

de vue.

2. POlUr réalliS'er oes conditions, il cOH'V.ienldraiit .d'ahor,d de placel'

'cô~e à ,cô,te Iles ,élèves qui - dans

le tCald're de (La si'tuation s:c'O~aire -

se sont choisis IllutueHement ~<.

CeUe règle, toutefois, peut ,co·m­porter des exceptions. Ainsi, l'en­

fant iso'lé ou reje1:!é sel'a 'P1,acé à côté ,de 'l'élève de son choix, sur­

tout si celutÎ-ci est un leader à condition, hÏ:en entendu, de ne

pas avoir été œjeté 'Par lui, ceci mêmle si IClet élève ou Jealder e'st en n~lla'Üon de dl'oix 'l,éoilpl~oque arvec

un autre enflant. En effet, ill s"agit avant tout ,de 'chel,cher à réinté­

grer ceux qui S'ont les plus déJf:a­vOTisés.

3. Le maître peut parfois amé~iorer

la situation des enfants iS'o~és ou œjetés en valorisant, auprès de l'ense.mh1le ,de lIa olasse, 1es qula1li­

tés que oes enfraIllt!S possèdent C01nme aussi ,les 'Suocès qu'hls oh­tiennent. Auprès Ide ,quelques élè­

ves (en 'parti.ou1ier auprès Ide eeux qui aUl1aient rejeté ,de tels enf,ants mais qui atur,aient été choisis par

eux), l'e maître 'pourl,ait tenter une action directe. En effet, 11'eJCpé­

l'ienüe a montré que si le maÎt'l.'e révé1ai,t avec tact à ces enfants

qu'ils avaient été ohoisis par 'ceux qu'ils r ej-ettent, il provoquait chez eux un sentiment ,d'étonnemerut et mên1:e de satisfaction qui, à J,a

longue, r éduisait parfois'Coll1!plète-ment l ~hostilité, .

4. Le m'aîltre qui, SUl' J,a halse ,du 80-

cÏ:ogl,a1lll.llle, observe ~'existence am

* En cas d'édw,c, Je maître pourra faire re­marquer aux Mèves tin t&re'S sléis , 'qu'ill J.eur a d:onné une chance ,dont i,1s !l1'ont pas siU ,tire(J.' profit.

- 502-

9

.. -sein ide la classe, ide 'pe-tirtsgroupes 'assez 'fermés, cherchera à établir

,des ,contacts enrtJre ces g~'oupes, par exempiLe en V'alorisant aux yeux des

uns ~eJSqUiaŒirtés des autres et vice­versa.

L'utillisation 'du sociogramme telle

q!le nous ~'eXlpoS'ons, n'entraîne;l'a pas une amélior,ation immédiate ,de l'am­

biance de la classe. Au 'contraire, au déhut, œl f.aut s'attendœ à certaines pelitmrhatlÎons dues e ssentieHement à

de J'exoÎtta'tÏton '(ose tr'a-c1uisallt par du ba'Vardag,e) et ,au If'ait que J·es enfants doivem s'hahitmer à !la nou'VeHe si,tua­

tion. III faut 'que Œe maî11œ ai,t le cou­

l'age de Ipaltien1:!er .environ 2 semaines. C'est ensuite qu'il pOUl'l'a observer les etfeJts Ide son intervention.

!Si ,le maÎ'tl'e ne désÏl'e pas u'tiliser

les Idonnées 'sociométr,iques pOlUr pla­oer t'Ses élèves, i1l lpouna tout de même

. en ·tenir coonpte ,dans 'ceTta;Înes ,cil'­

oonSltmtllces, lpiar le:x:emple à l'occasion d'un tr,a'Vai1 'pal' groupes.

Il n'est p:ats inuti.Je, au 'terme ,de cet al"tide, Ide ra'p'peler qu·e le socio­gl,a,mme ne constitue 'qu'un inst'ru­

men1 d'étude du tgl'lOUpe scooaire, mais ,hl peut rendœ ,d'appréciables

s,el'vli'ces 'au üOIl'PS enseignant, si 1lI000S

en ,croyons les tém.'Oignages d'ancÎ'erus élèves :de l'écOIle NOr:Inale de Neu­châ,telqui lapp1,iquent - eIt interprè­

tent avec prudence - ,ce1Jte technique

dans le ,cadre de leur olasse. Nous aurons ,a'tteint Ile but que nous nous

étions fixié, 'si ,les institutrices et insti­tuteurs va'la'Ïslans font, un j'Our, la même constatation.

Bibliographie sommaire

HORACE MANN. ILINCo.LN fNSTITUTE OF SCHo.OL EXPERIMENTA'J1Io.N

H ow to construct a sociogram

N ew-Yo'rk, Teadlers ICoUege, OuJumbJ'a D., 8e ,édition, 9. 1954,

(Il s"a'g.it là d'un 'OU'V-l'ag,e Ide basé auquel no.UJs aVOJ1ts [ 'ait ,de IIang'es 'em:wunts),

JENNINGS, H. H. Sociometry in growp relations

W1a'shington, n. C" ÂlmeJri'call COIUll'cil on Education, 3e téJdirion, Il. 1951, 85 ip.

(Üuvrag'e tContenant d"intbres'santes indica,

tions, cependant Icertaines des/ lte'ohniqlUes pl~o;po;sées sont i'l1appllrilcrub!les en Europe).

MAUCo.RPS, ·P. Psychologie des mouvements sociaux Pa'ds, Pr·ess'es un-Îl\nel'si'ta,Ï1'es Ide France, 1950, CoHection Que lSJai,s-je, no 425, 126 p.

MORENO., J.·L. Fondements de la sociométrie Paris, Presses runiversitaires de France, B.S.C,

- 503 -

Page 22: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

TOUT POUR LES ECOLES

MANUFACTURE DE PAPIERS «ARCOR»

UN SIECLE D"EXPÉRIENCE

l-________ I

les Cahiers d'exercices de la

Collection de matériel didactique

sont, à tous les niveaux d'études, des auxiliaires indispensables et des instru­ments pédagogique·s incomparables.

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Aux Editions Pro Schola .. Lausanne .. Terreaux 29

- 504-

COMMUNICATIONS MI TTEI LU NGEN

INDEMNITE

Le Service de la Comptahilité générale et Caisse d'E,tat communique:

Le Cons.eil d'Etat, dans sa séance du 3

a'Vr·ill 1959, 'a déddé d'aHouer à tout l'e pel" sonnel (mar·ié avec charge 'de famiihle) au­quell éNIJ~t 'applùcahle la décis,ion du 28 mars 1958 (déci,sion /portant l'allocation men.

suellle ide ménage de Fr. 40.- à Fl·. 50.- ; Fr. 55,- pour les fallUiUes de 5 enfants et p'lus) une ,ind,emnité de Fr. 4,- par enfant et par mois.

Cette indemnité 'sera versée à la fin de la scola:J.,ité, avec ile Itraitement ,de va·cance.

La Idécision en 'quelstion 'prend effet au 1er janvier 1959.

ZULAGE

Die Ahtoeilung Haupthuchhaltung und Staats. kasse teilt mit :

Der Staatsrat Jmt in !Seiner Sitzung vom 3. April ,1959 heschlossen, idem geJsamten

Personal ('V'erhe:iraoot mit FamilieTI'lasten) für welches den.' Beschlus,s vom 28. Marz

1958 anwendbar war (Erholmng de'r m011'at­.lichen Hausha'ltungszu'la'g'e ·von Fr, 40.­auf Fr. 50.-; Fr. 55.- für Familien mit

5 und mehr Kindel'l1) eine zusatzliche Teuel'ungsMage von ,Fr. 4.- pro Kind und Monat zu ob'ew!illigen.

Di,ese Zulage wird 'am Ende der Schulzeit mit dem Feriengehalt aushezahlt.

Diesel' Beschluss 'l'ritt mit Wirkung ah 1. Januar 1959 in Kraft.

Internationales :Lehrertreffen des Nal1'S'enhundes jn iEngilranld, :Sommier 1959, 21.·27. JlUli in Oardiff

27. JIUJ1i - 1. A'uguSit in Swa:l1'sea 1.·8. Augus't in 'Lonldon Thema:

EngJ'and, W'alles, ihre g,eli'sti'ge, soz-ia'l.e und witr1tschaJf,tlhfue S truk rur.

Progra.mm:

Be,s'lllch Vion Schulen, z. B. einel' Sclm~-e für straJHillll,ig'e J,ugerrdI.iohe, Oriell'tier.ung

über die Sdm1f'l'ag.en 'lmd JugenidJi1cJhen Rrohleme, Aus·9p.radlen mÎ't Padaanentariern V'Cl1S.ch , ,Pal t e~,en und Besuoh eines pollJùl'i.

schen .ol:ubs, 'eines Gelii'ohltshof,e;s, cller Rat. ha'l1'ser 'Von üal1d,i,f)f und Swansea mit Emp.

f'ang he'Î d,en Biil'genl11eJi,stern, des grosrs'ten

9~ahJJw,e'rk'es IUI1Id einles Kohllenlhe.r.g,w,e'rlœs

mÎlt A'lllSSpl'a'chen über IcliÏe Wirl1Sichaf'rlÎlchlen und sozia:len Veil',hahnis's'e, Be'such 'Versch.

Sch!loS'ser, ilG'l~ohien, ,MlUsee~, d 'el' .Gro'bten

von Cheddar untd Wook'ey, 1n London des BliitÎ-s'ohen Museums, der Na't'ion!al. und ' der

Tate Gatm.ery, d'es To'wer,s, Ider Wes1mlinsbe'l:

A:bbey und - HaU, cles Houses of Pa.l'le. m-e'lllt usw,

Dile EinclrÜ!oke wer.den lin kileinen ial'oorna.

tionallBn Gnu'PP'en h eE,p1'o'ohen, d.anehen wi!l'd vi'el .g,ewandtwt und ge:SlUngern.

[(osten :

28 ,Rf,U1l1d, i~l]yegriHen: sehr gIllte U11Itel'­

I{junl~t in 2-er Z,i:mmenl, V'er'P:He>~ng, VIOl"

n'age, Fühl'ung.en, Aus,filfrgle, Besiohl'i'gungen, Ei'll'tdtlte, T'l,il1'l~gellider uS'w. (Niùcht iUlhegru. flen is't die Fahlit zu Iden Tagungsorten, wie die rBwsifalhliten in London).

Anmeldung:

A,uskunft und An.mell,dlU!1Jgen he.im Le'Îter d-es Tl'eff'ens :

Dr. R. Grob, W,inte.J.1mal'tweg 26 h

Be1'l1 - Bümpliz

DelegiertenlVersamm,lung des Zenfralver­bandes des im Dienste des Staates Wallis ­stehenden Personals

Kurzbericht

Die nel,egÎler.tenvel's'amrnllung d,es Zentmlver­

band,es d'es irm DileniSt.e cl-es Staal~es Wa111'Îs

stehenden Pe11SOll'ails Ifa'l1!d am 10. Mai 1959 im H()IteJ. de la Planta in SÎ'l'l'en statt.

- 505-

Page 23: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

Der VorSÏtzend,e, 'Herr Pra,sident R'evaz, be­

grüsste d ,ie Vea.Jtl'et'er und VerhieteTinnen deI'

veL'sC'hiedenen V,ereine,

HeLT Gaston Bicle1l:bost vedas ~lsdann da s

Pro'tokoI.l ,deI): 'leltz'ten Generalversmnmllrtmg,

Dass'eJh.e wurde diskussionslos gen ehmigt

und vom Vorsiltz'enden bestens V'erdankt.

ln ;s,elÎrlJeIl11 hün:dig gefasslte'l1 Jahresheil'tÎcht

wies Hen' 'Pras:ident Re,r.az spezielil auf die

Zusamll1'enal'beh mit Herr Na'tÏonall:rat Jac­

ÇJuod Jilin denn ,al~s SeJme'ta:r ,des Zenl~L~aJI""Br­~anJdes 'die RoiliLe des V'ermit'vlers zwis'cthe'l1

den Be\J.ang,en Id,er VeL,ein'e un:d cler elÎ.nz'eilnen .

V.ereÎl1lSmi1g1li,e;d'er einer,s,ei'lls und 'd'em Staat

und ·den GemelÎ.nden ,ails Arhei1t.geber ander­

se'Ï'rs über~l'a~en "'VluL1d'e. IDe'!.' VOI1slÎtz'en.d'e er­kllalit,e /Uns aU/oh, dass Idler Z'e1I1ll:,rail'VeJ.'ban·d

ber.e,Î;t1s 1645 Mitglie1d'er zah1e, wovon 906

den vehrer'/UJnld Lehl'el'innenJVIereinigungen

all1l~eho'l."en.

D>Ul~ch Her,rn Dela,soie e,rhieJl'ten will.' alls­

d,anll EinMick in d ,en I()ass'aheJstanKl. iDie

All'Ihei't d 'es lKassLens un!d Id,er Re:CJhnull~revJi-

60ren wUl1d,e lbeMens 'Viel<danklt. A'l1Js,c:hJJ:h~'s­

S'end dal1an hescJhllossen ,dlie IDe:1eJgi'el·t.en, d 'en

Ja'11l'leJsbeÎ'tra-g 'Von 5.- Fr. plJ.·O Mitgli ed

beizuhehailten.

Ren' Nallio'lllaŒr,at Jacquod en:nV'idcellte in

über,sichtIlicher Arus<füh'!.'lUng d,2.n Zweck un­

serer V eJ.·ein!Î~uug . In cler Or'g,anisa'llion

find,en ,die ger,ech~en Ans'pTüche ,cler AirJ)ei­

ter Id,i'e eJ.ifol'd'erlli'ohe DUlic!bJs'chlagskraft: In

dilesem Zusamrmellhan~e elilclaLJl'e ,el' uns,

da>5's die S~aaltsange'steLlten beim Staa,tsrat

Ansp!l.'üche auI LolmeL1hohung ge1ll1acht hat,

ten. ner VOl'S'tand des ZentraJ,verbandes

l,ichteJve ein Solwe'Îlhen 'an d,en Staa1israt, Hm

an doas Hesoldungsdekre't von 1957 erin­

nernd, in dem eIs IhBiss't :

«J'ed'e weit~ere tATlIpas'sung !der Gehatl~er und

Soûrulzulag'en heN'teffe11Jd doas StaatspersonaJ '

ils't alUif das Lehl1pel'lsonal anwenJdib8'1' ». (De­

lc,ret vom 17. Mali 1957 - Art. 1, [,ilt. c).

Dem Grossen Rat wird das Begehren der

Staatsal1!ges':,eHten in Ider Jun~session unter­

bre1tet.

Rerr Nationail'l'at Jacquod führt:e wei:ter aus,

d'ass sich VOl' '3'lh~m die Vel1langEll'llllg der Sohuldauer in d'en V'Ordergrund . d,range.

Dresels Pro'hlen~ müoSSe nkht nJUr d1e Lehr­

k'raft s'elIber und Iden Sr-aa't, s011!d,el'n aU'ch

cHe Ge;m~in;den und .das ganz'e Voile he­

s'chM'tig'en. ZUI' VeJL'wü·kLi'clmng. des ~es'e'tzten

Zi e;le'S 'soUten fo:lg'end,e Vorkehrung,en mit­

heM'e1I1:

1. GesdtJo:ssene Sretl;lungnahme des Lehrper­

sonals

2. GrüI1d'Ung einer Kommis'sion, clioe sioh

Il11lit Id em P'rolbl'e;m Schull'viellallligerung be­

SOn:dN"S Ib esclha,~tig'en soM. '

Ansohlie.sse11'd fWU1ide die Anr,egung ge1lna'oht,

d.ie 'G'L'ilnd,ung 'einer HiLfsk,as·se ,{m' ,di,e ~n

No,t Igel',a:lienen 'Mi'tgli od,er ius Aug,e zu f'as­

E',en. Man Ibesc.hiloss, mit 1C1en Mil~g'lIDedel'n je­

d,el' Ver,ein'iglUI1'g darühe-r Z'll ISpre'Ollen und

den Vlol'S'tanld Ides Zerit'l.'allv,e!l.'ha11lœes dl3l·ühea.·

auf Idem LaIllflend'en zou ha'llten.

Ren' Revaz wUI,de ,ah P~'iils,iJd'ent w.i'e!d,er be­

,statigt. lm ,eliw<eÎ'te'liten VorS'ta'lld V'ert.1iÏ'tt

IPell'er Lmhasly ld,oo ObeJ."WIaTliise!l· Lehr,eriV~'ein

und Ida Lagger de~l Oberwallise'l.' Lehreran­

nenVierein. Reinr,ioh Oggier v,entrirt die Pro­

f.e:sso·ren des Ko'Llegi/Ulills 1V0n BJ.·ig und Karl

Se,weil' ,das P ,erson!a/l d ,el' Z,en'l'ra>lverwa'l'tung.

Si'Uten, Id en 6. J'Uni 1959.

Collège Ste Marie 1

Martigny INTERNAT et EXTERNAT

CLASSES PRIMAIRES CLASSES SECONDAIRES ECOLE DE COMMERCE

(Diplôme cantonal)

- 506-

B 1 B LlO G RA P .H 1 E BÜCHER

Kurze Welt. und Schweizsrgeschichte.

Dr. Theodor Hafncr

Benziger-Vlel'lag, EJins.Î:edleJln. 253 SelÎ.ten mit

37 Bildern auf K'llllSlldruckrafeln . GeJbunden

Fr. 6.90.

Es han'<l'e'lt slich /Ulm diJe '1938/4,0 'V'er,f'a's5te

«KlUrze Welt· und Schweliz,el'geschichtle »,

dtie j'etzt in eJ.'WÎeiterlier 3. Aufla.g,e ers chiellen

i Sit. nr. Jos'ef Nied,el'mann, PI'of'es'sol' am

lJell1l'ersemina,l' in R,ic.lœnlhalch und R'e,clak­

tOT d'el' «SchWreizoer Schulle» w,idm,ete dlieser

wohLdUL'chd,aClht1en Nell'aufJag:e aJJ1e Sorgfak

Ails he'sol1.'der.e Vlorzoüge mochten wï.r eJL··

wiihnen: I(He heWus5t leinfalcihe unJc1 letioht­

Vle!l"standUche lOarstellllung mit gutlen 0:vs'am­

mem<œssung.en icl'er K'a1pi'teJ. IUilld cllÎ!e J.'<eiche,

neua,rl:ige l11ustl~a'tion. \W'S1s'el1.'sClhafrlilloh über­

l'Iascht uns die Fii1Le .(l:e(S geJholienen S'ioUleS

in pra'gnanlien FOIJ.'i1lLUlLiel'llmg'en auif 'kllcinstem

Raum. Man bea'chte z. B . .(Jlie AU'sfühmugen

über RBfolLmation und Kull,rurkauupf. Be­

sond,eLis wer,nToU !ÎJsl ld.Î'e Oeschichlie ,d:e'l.· neue­

sten Zeirt Ms 1958. Hier begegnen ",il' den

Namen atl'er «Gr.os'Se1l1» 'Und Be-g,rilflf,etn wi1e:

Schrumanp'lan, OemeÏ.'I1'samer Mm'kt, A,tom­

phY'sik, U11Jga'!.·n~flStan:d, Jazz 11'3W.

Die «KulJ.'ze Wlellt- und Schweiz.el'g,esohichte»

wi'Dd \5,ich vorzüg'lidl für uns:ere Ve'l'hahniSis'e

e'Ïgl1Jen. SoJJlte ein GeJsohrichtswerk f,ür aHe

Sekuuda,rschulen des Ob:erwallli,s V1el1hilJ1>d~ich elkilart welid,en, müsstle les w,oh'} d~,e,s'e<s Huc,h

sein. Danleben i'st esauch als P!l.·>Îva,llldCilJÜre

sehr kurzwe:ilig. JIO,Sef Guntern.

Durée des vavances

La durée des V1acarrces scolaiT'es ~al'ùle suiViant

l(!ls pays et même à l'intérieur d'un même

pays. En RépUlbli'que fédémle d'AMlemagne,

elle es'ten moyenne ,de 75 jours; en Autri­

che, elle est die 85 jOUIJ.·'s, en AlIlg.l,eten'e de

94 jours, au Cll!l1'aida d'e 102 JOUl'iS, en F'rance

de 110 jours, aux Elia'ts-UnÎls de 116 jours,

en lrilande de 130 jOU1iS et en Italie de 150

jours par année. (BlE)

Le Mongolisme

par le 'Dr Robert Lecuyer

pL"inoipaux problème,s médi'caux, psycho,lo­

giques et oSOcl'aux. Un 'Vol. in-8 de 152 p 'ages.

G. DOUIN & Ci.~ , tEd.iteul'S, 8 place d'e

l'Odéon, ParÎ's VIe, 1958. Fr. f'r. l 500.-.

Le docteur Robel1t 'Léouy,eiJ.', iute'l'ue des hô­

piltaux psy c!hià~l'Ïoques de ,Ta Seine, vient d.e

consœm'e!l.· un vol1url1'e (qui est 's'aw erreur

sa l'hè'se) à l'é~ud'e Id'e «,p'asS'o'CÏoal1Ï'on d'une

d)~smol}JllO's'e génémlilsée Ibien parl1Ïculière, .et

d'une arriél1atioll d'e nivealll rval.''.Îla1hllle », as'So.

cÎlltt'ion fd,i'~e ma[la'die de La11!gldon-Down ou

plus hab itruie]lem e'l1lt 'connue sous le nom

de mong,oŒ'isme. lDisons Id'emMée que Celt

ouvl'a,ge ·a l'Ietenu 'toute nolliL'e 'attention pal'OO

qu'il eJ9t fOllt b1ien ,bÎlt. ,En efflet, i'l 's.e veut

une S'O.l·,~e ae Ihleu géoméliL'i:que pour l'inlfor­

mation Ide tOlUS 'ceux ,qui ont la ch'31',ge

d',a,rri,éL'Jbs m'Ougo'HeJ1ls 'et il nous seIl11lble juste

d'en 11ecomman:der la iliecl1Ul'e aussi hLen aux

médecins qu',aux bduoateul1s 'et aux ps'ycho­

lague's. Sans dout.e 'cons,~ate"t-on une foi's de

pLuls combien ill es t Id'iif:ficÎlle Id',é;cJbap:per à s,a

fonmation pl'o1ies:sionneJr1e ,preimièl'e et le

ps'y.cllOJo'gue ou ['lé'dlUoo:Ueur Ipo/U'lU'ai'el1lt-ils

reprodler là l"ault.eur ti'avoir 11édli,gé son

vol.Lume avant tout en médecin, non smhle­

menil: dan's une opruique médi'ca/1e IIllais avec

un vo'oa,bulai,r.e Sip,é;cialLi'sé~ iHlt1ficÏlle à s'llli'Vre

par «tous oeux 'qui ont chaJ.'lg,e ». L'éld'll'oo­

teur s'e trouveJ.'la un peu sea.,J"é taprès arvoir ~u

la quinzaine de pages dans Œ'esq'1.lleHes H pour'ra trOuver des ' suggestions pratiques,

encore que Cl6]les-'CÏ parai:ssent originales

en l'egalid de 'ce qui s'e l,baLise p'l'atÏ'que·

ment. Mai.s j'e 'répond-l'ai ,à cha.cun que j'aime

ce vo'lume à oau'se de 'son effor,t dbfibéré

de synt1hèse deiS 'Po:in~s de vue Œ'aissés hahi­

tueUement rsol1és : méd,ilcall. et 'So'oilal, psycho­

logique et Ipédagogique. Je le trouve auesi

intéreiS'sa'llt ip'ar J'.autitude qui a constamment

guid'é ,les l'echerc:hes d:e J'auteur: Allors

- 507 -

Page 24: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

qU'liiI y .a une vingllaine Id'année's les mongo­Henis étla,ient aVian't ,tout pr~senlt.és comme

d'e's êl~r.es éphémèr e's ,à oause d,e leur fmgi­li<té ,phys iologique, Je règne d es alntihiO<ti­

ques ,a fait ~leuteme nt aip:pat'.aîtl'e l es pro­

hlèmes qui se POSffll't tant au l1'eurol)Jsychi,a­IJr,e qu'au ipsychÜ'péd,agogue et au groupe

sOCJ:'al pour la'ssi,ster eIf,fioace mel1it fa'du.lte mongohen; 'et noltre auteur Jes étud ie a,r.ec b eau ooup Id,e soin, ~11'ai,s 'aussi avec une sym­

pa~hie cOI1!stante ,à rl"égal'd de ces malades

t~llemel1't ,allta'chants pour celui qui les a

pra ti'qu és ,

L'éMit actuell d es pl'ohlèmes pos,és par les mongo'liens est prbsenté Id'une m'anièr.e pré­

C'Î se ; ' certaiJ1'(~s rechepche's du Dr 'L écuy.er d,ans l'e d'O'Ul,aline m'Ol.phologiqU'e (examen oCJUlai,re <3lpiprolf.on:dli), biolo gli que (sang 'e t

hqui,de céphallo-l'achridien), au social (l es

fam'iilJle-s Ides mongoli.ens) sont une 'conn"ib'U" ~ion p ersonn elHe ,digne ,d',in!térêt à l',étude du

mong()(l,~sme, ,ques tion intél'e!s's'ant.e entre tou­tels ,d,ans ILe Idolm'aline p'syohopédago'gique,

Sans pouv01r jUigà Ides l'eOhel"ches m édical e,s,

lelS ,synVhèses l)J'sy,choilogiques et p éd'agogi­ques ,fiaiÏ' tle:s noUiS sem lMent prouver une ob­

S'el'v,altion pel'lJil1'enlte e't p én én"'al1lte, s'p écia'le­ment sur [,e l)J'IIll<l1 'oar-a'ctéri'eJI ,et famihœl. J'aime ,en paritilou:1ier [e ten11'e d'« Illiocid:ent »

qu'e l'auteur 'empŒoie pour 'caractéds'er ['ap­palJ.ii,tJion du mongo'l,ien d'ans la hg'l1lée fami­

liale et J'es hYPOl'hèses avanc,ées pour tenter ' de J'explbquer,

Enfin, il me plaît ,particulièrem ent d e

recommal1der ce volum'e non 'seulem ent en tant que volume d'b~ude et de synthèse, mai's aussi comme rvolume pratique: il contient qne importanlJe hihHtographie in­te3Jig,emment présentée: (Tl~a'V<aux « prin­

ceps », référence's en fonotion ,d.e l'intérê t appol'té au -mongolisme, avant 1938, de

1939 à 1955, depuis 1956), renvoie aux biblio­

gllaph~es d.e BO<Ul'gin ~t d'e Bend'a, et donne une Hs,te d',é~abHssemel1'ts ,fl'ançais recevant

des débile's m enltaux profonld.s, qui m'a p'a,ru

utile et qui illustre bi,en son opl!ique cons­

tante: aider et 'servir ces malades,

J. Dubosson

Geschichte der ,Deutschen Dichtung,

W~lhel!l1 Kahle,

3., el1We'i ter.te mM ooeDarbeiteJte ,Aulfhg,e

1958, 500 Seiten, Leinen DM 24,80 ,

Kaltles Geschichte der Deutschen Dichtung Hegt l1Udh wenig'en J,all1T,en b en~.ills ~n dritter , welSentilÏ'ch Ü'b.el1arb:ei~eller und erganzter Auf­

lage VOl'. W'Î s',,2n ~'ohalf' 1l1i'CJh e LÏl'erarurergeb-11Ï'sse sind ausg,ffiv'el' tet und ,d er Anmeir­

kungs teill ist erw·eitert worden, 'so das's es von dor,t ,au s e,in 'lei dh~es is,t, cllie Bp ezia1lgehiete

d er ,deu1tsc:h en IDichamg zu e r,schlieS's'en, Dl,,~ GBg,el1 war~sldi ch:ung wur,d'e bis in clas

Jahr 1958 fortgeführt.

J eider Lillera lïul,epoche ii'st eine aHgeme'ine Einfüh11ung in Idie lcuiL~ur,eilllel1 B eJallge 'VOl'­

an gesClhiclct, wo:h eJi die D:ilohtullg im Zusam­

m enn ang mit d er Ge!sohichte und d en l'eH­

gio'sen und philoso'phi'schen S tromuugen ge­seh en w ipd. In 'd,2'l' ,I(>el1lIltnis d er u euesten

FOl's'ohung er gebnisS'e h ait KJa'hlle auch dne W'erke gewer,tet und hl Zusammel1!hang

gese tzt zu d'en Ol'dnungsma'chten d er a<bffl1.d­lal1'd>Îlsohen MensClhhffi,t f\lnd Ides Chri,sten­

!lUlns, Eine s'Oilohe lit'el'adili<s ~or.jsche D al1S 001-lung edol'Clel1t Mut und Auf'l"iohVigk'eit und

VOl' alHem cl.i'e Gabe Id er Ul1'tel'scheiJc1ung de r Geis ter_ Dieser Grundhall tung w,e'gen gH<t

Ka'h!}es IlJiliellahu'geJschiohl1e ail's Z'UlV'elilassiger Fülu,et" ~u ,den dichtel'ischen W,erlien unseres

Vollces u nd ist 'd,esh a'lb beS'Onld'er<s für die

jUl1!ge Gel1!emlJion g'eeignelt, lbi,etet si'ch aher .1:1ch a11 denen ,dar, dlile die rD.ichtung der

Deutschen lim 'Zus:ammenhang erfassen wol· len,

Besonders ifür den Prima,r- u nld Sdmmd,at"­

sohulhlehr,er is t d:iese:s Buoh nioht nul' ein

5eh1' pllakti,sClh es und weihanschauli ch zuver­

tla:ss~ges lNra Clh s,c:Malgle'wlfflllc id er Lr1l1el-.al\1ur,ge ­

sClhichte, sondern es is·t auch <S'ehr geel'gnet

zum S e:lhststu:d iJum, zur ~iterilld schen Wei ter­h :'1c1rung. D~le;s um so m ehr, a,ls es [Jüssi'g,

leichtfas~lich und am,preoh end gte'schrie<ben

islt, Ein lf'eiÎnes lBucIl If,ü'l" Id~'e IF.e11ienzeÏ't!

- 508-

Else Wahl, Rechtschreiben, 658 Übungstex-te für Idie 3. /4, KJla'sse, 124 Sej'ten , ImrtollÎ'el't

mit Leinenrüclœn DM 4,80, Ehrenwirth­V.p l11a>g-Münch en,

nie Reihe uuter,],"ichtsppaIc<t'Îscher HaJ1ld,hii. oher ,frür d,en IL ehre r ha't mit diesel' Nener­

soheiJnung wied.er ·eine e11fl1enhohe Env'ei.te­rung er.fahlJ.",en, 658 Ühungg.~e"'lJe für d en

R etohtsohreihunteniicht ,d,el' drit~en und "".ler­

ten Schüleljahl'gange, h el'aus'g'2wa'ohsen aus jahl'elanger Erp'rOlbung, Ibie l1en d em L ehr.er

fiRS! unel'schopf:lJkJhe IMoglLi>dl1<lœiten der Aus­

W'a1hil. IDie Tex~e sind kurz, nach Lebens­g,ebietlen s'innvo!l[ g'eordl1'e.t und jIu"es a1l­gemelin iheimatkundlichen Oharakter.s wegen in j ed,e'l' Sc:hUlle in S~acl>t und Land, Nord

und Süd in gl eJid1!er W'eise zu verwend en,

Ver Lehr.er wird in seiner lS e'1bstandigen Untem'idhrsfi1lllJ."ul1!g ~cielÎnesweg,s g,es'tort, vieil­

mehr g.efol1d:ert und ell':II'a'Stet, Die V'erfas­serin des Buohes g,iht zWlar Einhtlick !in

iht· ,e,i'gen e'S rul1'terrlichtli oh e:s VorgeIlel1, lin

d'em sie ,d en Üb'Uugs t'exten einige pr,aktisoh e Auswertungen vOl'R'll'ssohidct. Si'e hat abe,r J1lI~t wohllüb edeg~et" Ah'8IÎ,c:ht auJ[ di,e Bei­

ga'he vi'eler Übf\ln~shinWieise im AmClhJuss an die 'einze!lnen Texte verzi,chtett, d enn do,rt konnten sie vel'wlirr.enld und b eeng,el1id wj'r­ken,

C I VEI=lS

M. Alfred Ledermann, Dr en droit, le nouiveau secrétaire général de la Fonda. tion Pro Juventute

M" L edermann est né le 11 s'eptembre 1919 à Bi,rs~etlden. 11 a été Pé'lèvle de l'écoJ'e pl'i­ma,iœ et du gymltRise l<Îttél'aire d e Bâ,le , ter-

mlÎnlant ses é tud es d e le ttres el d'e drOlÏt à l'Univel\si-~é de Bâle pal' une ,tJhè:se de doc­

tOl'a·t COJ1lS'aOl"'é,e <RU dr01t p énal dies 1l11'Î<l1eurs .

H fit ensu i te (les s lag'es arup 'rès de ,1'1ll'VO'Cialt d es mineu'rs e t à l'office d,e's mineuris d,e Bâle, En outre, M, Led emnallill aS'sum<a bé.né­vol ement la surveiJJanoe ,de jeunes mena,cés

et il gagna aussi d 'autres étud,iant>s à cette

tâche. Il se pl'épara à ses <R'ct>iv.ités sociales f.utures par d,eJs an!1lées d',expér~e1'1ces : en

1944, j.l S"o coUipa ,de jeuJ1les &tl'angers d,e

camps de concentration allemands; en

1945, il coUabora à wa r eCOl1stlructliOIl1 d'un

viUag'e du Sud de .la F.rance e't itl \S '·o'c:oup'a d"enfants hol.lan'd,a,1s victÏnTeJs d,e la gu'el'l"e;

en 1946/47, i<l dirigea dlllll1S la Ruhr des oampagnes cl'ai:cle aux ,enfa11lts, ~l eoNalborlll à d 'autl~e's ' organ~sées palJ.' ,Je « non sMs5e ». En 1948, M, L eJdlermann fflltl"a au serrv.ic'e du

secrétariat général d,e Pro Juveattube. 11 se voua ,tout ,d',abord ,au service :des co!lJ:abo­

ra te'Ul",S , fut nomm,é m eul ln',e de la dlilJ.-etc'tÙ.oll1

du vù>11age d'enfants P estalozzi; il s'e tourna

ensui te ver s les tâches d'e :l''Org,ani\s'ait-ion d es 'loi'Sil\S pOU'l' JJetS enfants, .les ado[esœn1ts

et Iles famillles, ver s ceHes COllcel'nant J'aide à l 'enfant placé, s'intél1essa'l1lt 'aussi à des

lwohlèmes acruds ,d e COl1stl'ucllion d'e bâ­tim ents s'colaires , En 1953, ill fut nommé secr é tait,e géulér,all ladjolil1t. Une de ses ini,t,ialbives fut pOO,',ti,olllièrement 'couronnée

de succès : oe,11e en faveur de Ja Ol,éa,tion

de places de jffllx pour enf,an1!s répollid1ant aux nécessit és aClJueliles, de « pla.ces de

jeux Rohinson » et Id,e «centl1es de qua'!'­lier ». En ,aVl'Îl dernier, la commis's,Îon de

la Fondation Pa nommé s'ecl,étaire général. Il ,es:t entI,é en activlité le 11er juille t. Sou­

hai,tons.Jui une 'l on g.ue carr,ièl<e 'pour Je

plus g'l'and bien de la jffllues'S'e die chez nous ,

über allen anderen Tugenden st2.ht e.ins : das bestandige Streben nach oben, das Ringen mit .')ich selbst, das unersattliche Verlangen nach grosserer Reinheit, Weisheit, Güte und Liebe. (Goethe)

- 509 -

Page 25: L'Ecole valaisanne, juillet 1959

SOMMAIRE • INHALT

Dr. B. Jmhotf W ie leme ich meine Schulkinder kennen? 467

Dr. LB . iLmJhof Ce qu'wle connaissance approfondie de f élève exige de nous 481

J.-B. elt M. tDrupon1t-Huher Le sociogramme 488

Communication - Mitteilungen . . 505

Bibliographie . Bücher 507

RENSEIGNEMENTS . HINWEISE

« L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 1er de chaque muis de novembre à juin. En été, numéros double,s le 15 juillet et le 15 septembre.

Die «Walliser Schule» erscheint in Sitten am 1. jed·es Monats . lm Sommer, Doppelnummern am 15. Juli und 15. September.

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que ses bénéfices, après les prélèvements nécessaires à sa consolidation financière sont entièrement affectés à des

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œuvres humanitaires et sociales.

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