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ÉditoAu XVIè siècle, la toile de laine et de lin de Gênes sert à fabriquer des voiles, des bâches et des pantalons pour les marins. XIXè siècle, création des semelles en caoutchouc, les « Plimsolls », surnommées « Sneakers » à cause de leurs semelles silencieuses. En 1853, Lévi Strauss transforme des bâches en pantalons. 1860, il remplace ce tissu par une toile à armure de serge en coton en provenance de Nimes. 1864 le diction-naire Webster intègre le mot DENIM. 1871, Jacob Davis ajoute des rivets en cuivre aux coutures. Levi Strauss person-nalise ses poches arrières d’une double surpiqûre en 1875, et en 1886 d’un patch en cuir servant de garantie. H.D. Lee Mercantile Company est créé en 1889, Blue Bell en 1904. 1906 l’orthopédiste William J Riley fonde New Balance. Goodyear lance la marque Keds 1908, Morris Cooper fonde la M. Cooper Overalls Limited. Lee commercia-lise ses premiers jeans en 1911. 1917 Converse crée les All Star renom-mées Chuck Taylor. Adidas conçoit sa première chaussure de tennis. En 1913, Lee se singularise en créant l’union-all, l’ancêtre de la salopette. En 1922, est créé la poupée Buddy Lee. Lee Company lancera en 1926 le premier jeans zippé. 1935 Converse sort les Jack Purcell. 1949 Les frères Dassler se fâchent à vie, Rudolph fonde Puma. 1949 Mr. Onitsuka crée ses premières chaussures bientôt distribuées aux U.S par Phil Knight

et son accolyte Bill Bowerman au sein de Blue Ribbon Sports. 1961 Edwin est né. 1965, début de la collaboration entre Marithé Bachellerie et François Girbaud. 1966 Vans pointe le bout de son nez. Puma développe le Velcro. En 1969, Lee est acquis par Vanity Fair Corporation. 1969, découverte du procédé bleach dans l’usine cone mills. Dans les années 70, 75% des joueurs NBA portent des Superstar. 1970, M&F Girbaud industrialisent le délavage par emploi de pierres ponces (Stone Wash). 1971 le Swoosh déboule et l’entreprise prend des accents de Nike. 1972 nais-sance de Pony. Fila infiltre le marché du sport. 1977 Nike introduit la technologie Air. 1978 Création de Diesel. 1985 Air Jordan paye des amendes à la NBA, elles ne correspondent pas à l’uniforme. Spike Lee réalise la pub Mars Blackmon. 1986 Run-DMC chante « My Adidas ». 1987, Blue Bell inc. fusionne avec VF Corporation. 1988 Hidehiko décide de fabriquer ses propres denim Evisu. 1989 Reebok présente les Pump. Patrick Ewing sort sa propre marque de sneakers. 1989 Jos Van Tilburg crée Gap Star qui deviendra G-Star. Puma introduit la technologie Disc System. 1993 création de And1. 1995 Under Armour est né. 1996 Elwood débarque, 2002 naissance de Sneaker Freaker et un an plus tard Sole Collector. 2003 Bobbito livre le cultissime « Where’ d You Get Those ? » et Nike se paye Converse. 2005 Adidas rachète Reebok. 2010 naissance de LeCloset Mag, Sneakerpedia et Sneaker Freaker muséum. 2011 Female Sneaker Fiends édite l’excellent « Girls got kicks ». 2012 Li-Ning débarque en France, LeCloset mag se drape de Denim, Black rainbow et O’Five font dans le papier.

DENIM & SNEAKERS STORY


Matériel : eau claire, lessive à la main, javel, citron, vinaigre, liquide vaisselle, brosse ou éponge.

Pour tous ceux qui n’ont pas versé dans la tendance du pantalon retroussé et que la corvee « scotch dans les revers » rebute, cette rubrique s’adresse à vous. Zab réconcilie vos sneakers à votre denim. Si un tour dans la machine de votre jeans tout neuf choque le cowboy qui sommeille en vous, il ne reste alors qu’un remède de grand-mère pour ôter les taches de jeans sur les baskets. Quelque soit la matière, l’eau claire sera votre meilleure alliée. Sur du tissu, mélangez-la à du savon (le liquide vaisselle peut très bien faire l’affaire pour les fainéants). Sur du cuir mélangez-la soit à du citron, du vinaigre blanc ou de la javel (attention au dosage risque de jaunissement). Sur du mesh mélangez-la à du savon type lessive pour laver à la main mais surtout n’utilisez pas de brosse ! Vous pouvez à la rigueur vous munir d’une éponge. Attention les traces de jeans surteints sont les plus coriaces. La solution la plus simple est d’acheter un denim Adidas, le revers est spécialement utilisé pour ne pas salir les sneakers.

TIPS / TEXTE : ZAb « MR PROPRE » NTAKA

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62La marque de sneakers à poche met 5 paires de Coil R1 en jeu. Gagnez votre paire de Kangaroos sur www.lecloset.com

JEU cONCOURS

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SHAKETous nos remerciements vont à : Makia et son bonnet vert, l’Olympus epl-3 et son grand angle FCON-P01, l’appareil photo en carton d’Ikea, le casque Philips, l’Opinel Tour de France ouvre-carton, le hoody KangaROOS pour les temps frais, la bouteille d’eau pour les temps chauds. Aux « Spine » Under Armour, au couteau suisse K1X Folorunsho. Les Pump 2012, le portable Aspire V5 d’Acer, la tablette Playbook de Blackberry, clef USB LG (8 Giga excusez du peu !) Au Yoga Bikram Paris et bloc note et montre Kr3w pour emballer le tout. Le tout dans notre trolley XXL de Nike. Ces divers objets ont été le centre de notre quotidien ces deux derniers

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IN COURTESY OFTO YOUmois, sans eux jamaisce numéro n’aurait vu le jour.

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SHAKETO YOU

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Nous vous avions parlé de ce modèle dans notre précédent numéro Hummel présentait alors un pack spécial Jeux Olympiques avec une silhouette innovante pour la marque. Ce pied a tout simplement été sorti des archives, une paire de runner datant des années 80. La « Jimmy » rebaptisée « Stadion » dans sa version 2012 est reconduite sur plusieurs saisons avec de nouveaux colorways toujours aussi rétros.

JIMMY SHOES /TEXTE : fEND lA bISE TuRNER

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Si le sneaker world était un conte de fée, la « Profi mid » serait le vilain petit canard. Née dans la sulfureuse année 1969, la « Profi mid » est éclipsée par l’entrée tonitruante de la Superstar. 4 ans plus tard, Nike va porter le coup de grâce avec la Blazer quasiment identique portée par un marketing agressif. Pourtant la « Profi mid » avait tout pour plaire. Elle a redéfini les codes du design des chaussures de basketball en son temps avec l’utilisation du Nubuck à la place du canvas, un meilleur serrage grâce à son shape de demi-moccassin et un amorti digne de ce nom. De plus sa semelle vulcanisée procure une plus grande souplesse de la voûte plantaire. C’est sans surprises qu’elle fût adoptée par des légendes telles que Wilt Chamberlain et Bill Russell. Rééditée pour la première fois en 40 ans, Adidas Originals présente 3 coloris inédits : rouge, or et royal avec une petite accentuation de couleur à l’arrière du talon et les 3 bandes en canvas. Espérons qu’elles retrouvent le rang qui leur est dû !

PROFI MId OG / EARl « blAcK JESuS » MONROE

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Tu as un des blog les plus influents de la « streetosphère », comment est-ce arrivé ?uglymely.com est né il y a 4 ans. Après quelques années dans le luxe, j’ai eu envie de parler de ce que j’aime le plus : la street culture. Le blog n’était pas axé sur les baskets au début puis on m’a dit : « tu es collectionneuse, ce serait pas mal de le montrer ».Tu es porte drapeau du mouvement de la libération de la sneakers ? D’où sors-tu cela ? Enfin, oui ! J’entendais les filles dire : « les baskets c’est que pour le sport, c’est pas beau à porter ». J’allais

sur tous les blogs de nanas qui critiquaient les sneakers pour crier « Sneaker is Beautiful ». Depuis, les Nike Liberty ont fait le boulot. Quel est ton premier souvenir sneaker ?En 94, la Fila Grant Hill 3, un vrai monstre !Pourquoi pas la 2 ? Trop jeune pour la 2. J’ai vu la 3 chez Intersport. J’ai collé l’image sur le frigo et je saoulais ma mère, je veux celle la ! C’était ma première paire, je faisais la même taille que la chaussure ! Puis l’entrée au collège a été une avalanche de « je suis un mec ! »Tu aimes les Bulky mais ton modèle Reebok est fin et hyper sobre !?

Amel, 25 ans est Community Manager la journée. La nuit, elle revêt son costume d’Ugly Mely, gardienne de la street culture et collectionneuse depuis 1994. La bloggeuse française partage avec nous son addiction aux sneakers, son amour pour la Belgique et sa passion pour le vélo. Rencontre avec une Big Kid.

UGLY MELY, JE SUIS UNE BIG KId ! / TEXTE : KID’N PlAY

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Tu cherches le clash ? Je n’ai pas choisi le modèle. Il fait parti d’un programme Betwix. Reebok cherchait une égérie dans chaque pays qui puisse représenter la sneaker addict. C’est génial, c’est l’une des premières collabs avec une bloggeuse francaise. J’avais carte blanche, matière, couleur… Je l’ai réinventé à mon goût, super sobre, c’est ce que je mets. Il faut commencer par une paire simple pour approcher les nanas.Est-ce qu’il y a une communauté de sneakerheads femme ? Un embryon ?Plus un fœtus. Déjà toutes les meufs de collectionneurs, mais il n’y a pas de rassemblement. Je suis en contact avec 2, 3 filles à l’étranger. Il y a des filles qui me suivent en France mais qui ne se disent pas sneaker addict. Qu’est ce que tu fais tout le temps en Belgique? C’est un beau pays, un petit Paris bien élevé. Les gens disent bonjour, merci, au revoir, ils te laissent passer en vélo, la vie n’est pas chère et c’est si près de Paris. Là-bas, ils proposent tout en pointure homme et femme ! Je viens de province, je me sens proche des belges. J’ai fait Anvers, Ostende, Bruges, Gant. J’y allais par plaisir avec mon ami qui est fan de vintage, le temps s’est arrété là-bas. Puis j’ai été approché par l’office du tourisme de Flandres qui m’a demandé de servir de relais auprès des parisiens.Tu fais du vélo ? J’ai fait les 60 kils d’Anjou Vélo vintage. Je me déplace en fixie en mode roue libre. Ma Reebok reprend le violet de mon vélo.Le vélo ne crotte pas tes souliers ?Non, je ne roule pas comme une folle. Je collectionne sans peur de les abîmer. En 2 roues je mets beaucoup de Vans parce que c’est ce qu’il y a de plus facile. Elles sont pratiques, pas chères et elles ne s’abîment pas même si tu freines.

Tu achètes du mainstream ? Oui, en ce moment, les Jordan ressortent en pointure fille. Je chine aussi des collectors sur Ebay. Je n’achète pas pour le display, je n’ai pas les sous pour le faire. J’essaie de temps en temps de montrer sur le blog, celles que l’on ne trouve pas chez Foot Locker.Tu as combien de paires ? 150 chez moi, plus chez mes parents que je ne porte plus mais que je garde, des Clyde, des Superstar…Quelle est ta préférée ? La Jordan 2, la mal aimée. Pas de swoosh, épurée, super confortable, tu jumpes à chaque pas. J’ai adoré ce qu’a fait Vashtie avec sa touche violette. J’aime bien aussi les paires rétros, genre Adidas Superstar. Je suis très Jordan 3 black/cement car ce sont des coloris qui ont marqué. J’ai loué le Seigneur quand elles sont ressorties pour petits pieds.As-tu un shop préféré ? Men&Women Shift qui s’est proclamé vendeur officiel de « paires pour tous » avec des prix normaux. Opium pour le côté musée, Panthers à Bruxelles qui est tenu par des mecs qui me suivent sur Instagram. Quel est ton dernier achat ? Air Max 1 Hazelnut sortie en Belgique en 36. J’ai aussi une Pegasus qui arrive par Ebay.Quelle est ta pointure ? 38,5 ! Je suis un Big Kid !

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Le logo de la collaboration entre Makia et Etnies est une poignée de main de bonhomme ce qui en dit long sur une époque que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. La griffe finlandaise est connue pour son public masculin mature, style marin/bûcheron aux visages marqués et au regard coquin quand vient le temps de faire la fête. Guettant la moindre occasion pour sortir leurs boards des remises, les joyeux lurons ne se sont pas fait priés pour saisir la planche tendue par Sole Technology.Les grands kids de Makia se sont affairés sur une gamme au design intemporel destinée principalement aux papas skateurs ou sympathisants tandis que, maître dans son domaine, le staff d’Etnies a planché sur le footwear. La collection noire et blanche respire l’influence de la météo nordique et des vieilles photos argentiques. Des shoes déperlantes à l’anorak, tout le nécessaire est réuni pour se rendre au skatepark et s’y éclater dans un esprit de camaraderie représenté par la fameuse poignée de main. Une sublime vidéo décrit l’ambiance de la collection. Un homme, un vrai, s’éclipse dans la nuit après avoir bordé ses petits pour retrouver ses papas potes au skatepark souterrain. Il brave les dures conditions des pays nordiques avec des références locales comme la luge qui se retrouvera dans les shops en merchandising. La collab’, annoncée pour au moins 3 ans, est une ôde à la vie après le skate.

À L’ANCIENNE / DJ AbDEl

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SNEAKERS CAFÉ / TEXTE ZAb “DIAbOlO” NTAKA

Quel est ton parcours avant Sneakers Café ?J’étais déjà commerçant dans le prêt à porter féminin depuis 2000. J’avais fait le tour de la question, je me suis donc penché sur un nouveau projet.

Comment cette idée a germé ?C’est le mix de plusieurs idées, j’adore la déco, les sneakers, et les beau lieux pour prendre un verre entre ami(e)s. J’ai voulu ouvrir un lieu où l’on pourrait siroter un verre autour d’une passion commune « la Sneakers » dans une déco new-yorkaise et complètement décalée.

Quels sont tes liens avec la sneaker ? Es-tu toi même collectionneur ?Ils remontent à cette fameuse époque où comme la plupart des gens de ma génération on ne pouvait pas se payer de paire faute de money !!! Donc mes premiers sous y sont passés jusqu’au dernier pascal ! J’ai accumulé un bon nombre de paires. Cependant je ne me considère pas comme un collectionneur. Je ne collectionne aucune paire je les « Rock » en gros je les porte toutes sans exception donc aucune pièce de collection pour moi j’ai pas mal de «Heat» que je porte comme de vulgaire tennis classique. La plus vieille de 1993 !!!

Le Sneakers Café est un lieu parisien atypique. Un petit port d’attache dans le XIè

pour ceux qui aiment aussi bien le sport, les sneakers, la bonne musique mais surtout la bonne compagnie. Cela fait un moment que Le Closet magazine voulait rencontrer Kareem, l’instigateur de cet endroit. C’est maintenant chose faite.

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Quel est ton premier souvenir Sneakers Café ?La soirée d’inauguration parce que c’était full. Le pari n’était pas gagné d’avance : ouvrir un sneakerbar avec un wall de snapbacks et de blousons starter c’était juste un truc de dingue.

Décris nous un peu une journée type du Sneaker CaféDès 15h on assiste à un va et vient de curieux, de potes, de bloggeurs et de simple passant qui pénètrent dans ce lounge atypique pour boire un cocktail et déguster sur le pouce. Le soir, le lieu accueille des DJ’s parisien, des évents autour de la sneakers, des présentations de nouvelles marques, du dépôt vente et pleins d’autres soirées.

Quels sont tes clients ?Ma clientèle est très hétéroclite, cela va du simple groupe d’étudiant au collectionneur confirmé venu pour débattre. Si vous n’êtes pas sneakers addicts le Sneakers Café vous accueille « AUSSI » sachez-le !!!

Tu me disais que le Sneakers Café avait un peu changé, qu’en est-il ? Il se fait une beauté. On pourra dès septembre y déjeuner, dîner, bruncher et y trouver une sélection textile très pointue avec de grandes marques comme Carhartt, The Hundreds, Always Simple, Stussy, Huf.

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HELSINKI / TEXTE : ZAb « uP NORTh » NTAKA

Depuis quelques années le Nord souffle un air frais dépoussiérant la mode jusque dans sa façon de fermer ses chemises au dernier bouton. Il y a quelques années, alors que ces influences nordiques n’étaient qu’à leur balbutiement nous avons rencontré des fin-nois atypiques racontant avec bonhomie que la marque au swoosh n’avait pas inventé la première la technologie « air ». C’est ainsi que Karhu entra dans nos vies. LeCloset aime dénicher la paire de basket symbole de toute une ville. Le modèle « Helsinki » de Karhu fait partie de ces paires privilégiées et iconiques. La paire de running bleu blanc rouge rend hommage à sa ville de naissance en 1983 lors du championnat du monde d’athlétisme d’Helsinki (Carl Lewis alors parfait inconnu y gagne 3 médailles d’or). Match ups de colorways dans tous les sens, mélange d’air et de mesh, la « Helsinki » donne l’impression de marcher sur un nuage. Fierté de tout une ville, elle est sorti de l’ombre grâce au phénomène youtube de la star du disco Ake Blomqvist, professeur de danse émerite qui gratifie les téléspectateurs finnois de son déhanché et de sa glissade made in Karhu. La marque n’exclue pas d’en faire une nouvelle version dans un futur proche, c’est ce qu’on appelle avoir une ville à ses pieds !

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Les premières décennies de la NBA étaient faites de beau jeu propret avec des systèmes ennuyeux. En parallèle existait une autre organisation beaucoup plus funky composée de joueurs flashys aux manteaux en vison et chapeaux larges en dehors du terrain, shorts court, chaussettes hautes et afro sur le terrain, la ABA. Un jeune homme nommé Julius Erving « Dr. J » y faisait un carnage grâce à des qualités athlétiques hors du commun. Il fût la cause à lui tout seul de la fusion des 2 ligues américaines. La NBA voulait tellement l’avoir dans ses rangs qu’au lieu d’acheter le joueur elle prit le contrôle de l’autre organisation. Un joueur de ce calibre méritait une chaussure de son standing, ce fût chose faite en 76 quand Converse lui a offert la Pro Leather. Avec Dr. J comme ambassadeur, la Pro Leather ne resta pas longtemps dans l’anonymat. Julius Erving et ses chaussures marquèrent l’ère moderne du basketball et son influence sur la société grâce à la grande diversité culturelle qu’elle inspirait. Les kids salivaient devant elle, parmi eux figuraient des gamins futurs membres de la Dream Team : Larry « Legend » Bird, Earvin « Magic » Johnson et Michael « Air » Jordan. Du sport à l’art en passant par la musique et la mode, cette grande dame que Bobitto Garcia a qualifiée de chaussures de choix des playgrounds new yorkais de 80-81 dans « Where’d you get those » est un hommage à la culture née dans la rue. À la demande générale, Converse s’est décidé à la rééditer.

FUNKY SOLE / IlluSTRATION : ANDJA

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THE NEW

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6 mai 1980 : le scoop layupQuatrième quart temps du Game 4 des finales 1980 NBA, les Sixers de Dr. J affrontent les Lakers de Magic Johnson. Le funk Doctor dépasse l’ailier des Lakers Mark Landsberger, se dirige ligne de fond pour un double pas facile mais le géant Kareem Abdul-Jabbar, lui ferme le pas-sage. Déjà en l’air, Dr. J continue sa route, contourne l’obstacle et d’une rotation du poignet dépose délicatement la balle sur la planche, tout en gardant la totalité de son corps flottant en dehors du terrain. Magic Johnson, témoin privilégié de l’action en resta bouche bée et assistait sans le savoir à un passage de témoin. Son adversaire du jour lui confiait les clefs de la maison.CO

NVERS

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11 mai 1980 : le match 6Première année professionnelle pour Magic Johnson. La star incontestée des Los Angeles Lakers, le grand Kareem, est forfait sur blessure pour le Game 6 des finales de la NBA. Sans sourciller le jeune Magic remplace le pivot alors qu’il joue habituellement meneur de jeu. Durant le match, il assène 42 points, 15 rebonds et 7 passes. Il en profite pour remporter le championnat au passage avec aux pieds des Pro Leather !

5 mai 1981 : Larry Bird best shot everLors de la finale de conférence Larry Bird affronte les Rockets qui mènent au score en fin de match. Bird rate son panier, prend son propre rebond assure un changement de main en plein vol et score. Boston s’impose. Red Auerbach, propriétaire des Celtics, dira qu’il s’agit du plus beau panier qu’il ait vu de sa vie.

29 mars 1982 : le buzzer beaterLa légende de Michael Jordan est née lors de sa 1re saison à North Carolina. Le jeune MJ marqua le panier décisif (buzzer beater) du championnat universitaire avec une paire de Pro Leather aux pieds. La chaussure hérite du surnom « buzzer beater ». Le joueur, fan de Dr. J, les aimait tellement qu’il tenta un deal avec Converse en entrant dans la grande ligue.

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BOOT CAMP / AcTION JAcKSON

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LeCloset avait abordé le sujet des runners dans l’industrie du skate dans son opus 4. DC Shoes était pionnière dans la forme. Aujourd’hui la marque U.S s’attaque au fond.Lassée de nourrir le mythe que les contests se gagnaient à force de talent, d’allant, de bon temps et surtout pas d’entrainement, DC lève le voile sur l’un des secrets les mieux gardé de la gliss’culture. Et oui les riders sont des pros, des athlètes, des humains et par conséquent ont besoin de s’entrainer intensivement non seulement dans leur exercice favori mais surtout dans tout ce qui est préparation physique. Déjà, le concept store Boardrider du Capbreton avait éveillé les curiosité il y a 2 ans. Le magasin cachait dans son sous-sol, une vraie salle d’entrainement réservée aux teams avec pour coach physique et mental Yannick Beven (référence internationale du Ju Jitsu), tandis que l’ancien kinésithérapeute du C.E.R.S. (centre de rééducation pour les sportifs), Christian Auckagne s’occupait de retaper les SPORTIFS. Aujourd’hui, DC Shoes clôt le chapître et ouvre la voie avec la première chaussure de training développée par une marque d’action sport. Pensée pour les sessions de gym des athlètes du team DC quelque soit leur arme (snow, surf, moto ou skate). L’unilite combine technologie sans couture, mesh et design poids plume. L’amorti n’est pas en reste avec le chausson et la semelle intérieure moulé. Et bien sur, une trainer n’en serait pas une sans une flexibitité totale de la semelle, plus besoin de dérouler la foulée la chaussure le fait pour vous.Qui osera encore dire que le skate n’est pas un sport ?

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UNdER ARMOUR, L’UNdERdOG dE L’INdUSTRIE / ROcKY bAlbOA

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Avec un C.V. comme le vôtre qu’êtes-vous venus chercher chez Under Armour ?Un nouveau défi, Kevin Plank (PDG) est venu me voir avec le projet de devenir la marque de la nouvelle génération.

Ça passe par le lifestyle ? Certes à un moment les gens vont porter nos produits en dehors des stades. Est-ce que que l’on va s’éloigner de la performance pour autant ? Non, c’est notre obsession, si nos consommateurs en décident autrement c’est à eux de prendre la décision.

En quoi vous différenciez vous des autres ? Notre audace nous permet de ne pas suivre les chemins balisés par l’industrie, pas par simple contrariété, juste parce que c’est dans notre essence d’être différents.

Tom Brady, Brandon Jennings, Georges Saint Pierre, on a l’impression que vous ne choisissez que des underdogs pour représenter votre marque ? C’est dans notre état d’esprit. Est-ce que les athlètes ont la capacité de transcender leur sport de la même manière que nous essayons de bouleverser l’industrie ? Sont-ils aussi humbles et affamés que nous ? Sont-ils prêts pour le combat ? Cam Newton est en train de révolutionner le poste de quaterback, Tom Brady s’est hissé au panthéon du foot U.S, Brandon Jennings a déjoué toutes les pronostics, ils pourraient tous être des employés U.A !

Vous nous présentez une nouvelle chaussure que ni vous ni Kevin Planke ne portez !? On voulait honorer la scène

branchée de NYC mais nous les avions pour courir ce matin à Central Park.

Finalement c’est une chaussure de running ou de training ? Une chaussure de course mais quand on regarde bien, les salles sont remplies de runners aujourd’hui car on peut faire une multitude d’exercices avec, surtout avec le maintien qu’offre la nôtre.

Une runner pour tous les types de Lindsay Vonn à Tom Brady ? En termes de poids, tailles, attentes, c’est une équation irrésoluble ! La clef est d’allier légèreté, maintien et la flexibilité qui est le grand truc du moment. On est parti de notre armature avec ces 3 éléments et on a enlevé le superflu. Du coup elle convient à chacun de nos athlètes.

Vos concurrents aussi parlent de ces éléments. Oui mais on a suivi le processus inverse, réunir la base puis délester ce qui pouvait l’être, prototype après prototype.

Cela vous a pris combien de temps ?Un cycle normal mais avec beaucoup plus de prototypes car étant sur un territoire inconnu on a dû enlever ou rajouter des éléments.

Vous allez l’appliquer à d’autres sports ?Les chaussures de basket de Kemba Walker, celles de baseball. La nouvelle de Cham Newton à la rentrée, elle va changer la donne sur et en dehors du terrain.

Invités au lancement mondial de la nouvelle chaussure de running « Spine », nous avons rencontré le sorcier en chef du footwear d’Under Armour, Gene McCarthy, et son padawan David Dombrow (senior creative director). Ils nous ont parlé des objectifs de la marque et de la « Spine ».

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Le grand Nord influence jusqu’à notre façon de transpirer. La « gymnastique suédoise » connaît un véritable engouement dans tout l’Hexagone depuis son importation en 1993. Vingt ans après sa pratique est à son apogée. C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleurs plats. La « gymnastique suédoise » est un sport séculaire. Au XIXè siècle déjà un certain professeur Pehr Henrik Ling voyageur érudit, pratiquant l’escrime compile ses connaissances en gymnastique chinoise, en anatomie et physiologie pour créer sur un malentendu (il voulait soigner ses rhuma- tismes) l’ancêtre de la gym suédoise, un conditionnement physique quotidien assez révolutionnaire à cause de ses inspirations étrangères. Un siècle plus tard en 1978, en digne héritier, un professeur d’EPS s’associe à des kinésithérapeutes pour créer la version que l’on connaît aujourd’hui alliant santé et bien être. Ce sport est très complet, alternant du cardio, du stretching ou encore de la relaxation sur fond lourd de musique hip-hop et dans le respect total du corps ! Ne faites pas l’erreur d’y aller pieds nus ! Les moments cardios sont très intenses, il faut allier une technologie qui absorbe les chocs et la légèreté pour protéger les petons. Pour les avoir testé, les UA RC sont de parfaites alliées ou encore les « Realflex Racer » piquée au Crossfit l’autre sport à la mode.

GYM SUÉdOISE / TEXTE : ZAb « ThOR » NTAKA

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FRENCH VIBE / PhOTO : bERTRAND TSIMbASTYlE : ZAb NTAKAMODÈlE : DJA

Chemise : Chevignon Legend Jeans : « Eddy » Wesc Chaussettes : Falke Chaussures : Dr Martens

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Veste : Wrangler Crew neck : Beastin’ Jeans : «Eddy » Wesc Basket : « Pump Basquiat » Reebok

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Veste et jeans : Adidas Originals Basket : Nike x A.P.C Montre : Rolex GMT Master 2

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Veste et jeans : Edwin Chemise : Vincent Schoepfer Basket : Hummel

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RAPIDITÉ

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Il suffit d’une puce et d’une chaussure pour que Nike nous sorte la sneaker rêvée. Une hyperdunk qui mesure les données des athlètes en plein action et les envois sur Facebook. Vitesse, détente, énergie, autant de performances que l’on peut comparer avec ses amis ou aux champions mondiaux. Il ne nous en fallait pas plus pour réunir 4 basketteurs et tester l’innovation 2012.

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Nike - Original Med

Element - Window

Converse - KA ONE

Lakay - Mariano FA

Adidas - Lucas Puig

Converse - KA ONE

Products - Coffe Gum

Lakai - Telford FA

Products - Cowskull

Element - Window

Makia Etnies - Jameson

DC - ColelitesNike - Original Med

Converse - KA ONE

DC - Centrix ATH

SKATEMaquette.indd 45 07/09/12 12:49

Asics - Gel Noosa

Pure Flow - PFH

Pure Flow - PCF

Saucony - ride 5

New Balance - 870 Revlite

DC - Unilite Trainer

MizunoSaucony - Ride 5

Saucony - Échelon 3

Under Armor - Xspine

Under Armor -

DC - Unilite trainer

NINGTRAI

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Mizuno

LIFESTYLEHummel - Slimmer

Vans - Mid Skool 77

Dj clark kent

& Pro Keds - Brooklin

Element - Whitley

KangaROOS - Heritage

Lacoste - Blu DKBoxfresh - Brewski

Adidas

New Balance - ML 574

Asics - Fabre BL

DC - Reset hi

Fullcrom - Snow

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Boxfresh - Keelcombo

K1X - Kennebunkport

Patrick -

Reebok - SL Flip

Makia & Etnies - Waysayer

Nike - Air Force 180

Donnelly - Brn red

Diadora -

Reebok - Question

Le Coq Sportif

Le Coq Sportif

Supra - Owen Camo

Wesc

Filling Pieces - Aztec

desert Book

Hummel - Slimmer

Filling Pieces - Massive

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Wesc

New Balance - ML 574

DC - Gatsby 2

Osiris - NYC 83

Celio - Pydenim

Asics - Fabre BL L

Asics - Woei gel

Reebok - SL 211

Osiris - NYC 83

Bagua - Broglie

Hummel - Stadion

Saucony - Packer

Converse - Pro Leather

Bagua - Broglie

Gourmet - Camo collect

Bagua - broglie

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FAME HA

LL OF

Stan Smith La Reine des courts a très vite fait le saut jusqu’au tapis rouge. La pureté de sa ligne, ses 3 rangées de trous perforés en guise de bande, le talon vert en font une icône de mode. Du smoking au blue jean tout est permis. Le Levis marié avec les « Stan » est vite devenu une silhouette universelle.

Pro LeatherLes Pro Leather sont le secret le mieux gardé des fous du ballon orange. Dr. J, Magic et Jordan les ont arboré avec panache. Leur potentiel mode indiscutable est exploité par la crème des fashio-nistos (Bruno Collin et Jaffe Joffer). Leur tige haute luxueuse se marie parfaitement avec le « Elwood » de G-Star.

TimberlandCes chaussures hybrides empruntent à la fois à la culture outdoor de la marque mais aussi au monde la sneakers. Pendant que dans les années 90 les cow boys de la ville les portaient avec leur Carpenter les B-Girl n’hésitaient pas à les marier avec des slim.

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FAME HA

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Levis « 501 »Si les origines du nom sont incertaines, l’impact aux 4 coins du globe de cette toile bleue est indé-niable. Le « 501 » est le patron de tous les 5 poches. Reconnaissable entre 1000 avec sa braguette bouton, ses surpiqûres oranges assorties au rivet en cuivre, son étiquette rouge et le patch de cuir sur la ceinture. Plus d’une sneakers est tombé dans ses revers mais c’est sans doute avec la Stan que l’amour est plus fort.

« Elwood » G-StarLa marque hollandaise de denim née en 1989 est considérée comme le tailleur des jeaners. Cette réputation est renforcée en 1996 par la création de la ligne Raw . Le « Elwood » est l’étendard de cette nouvelle façon de penser le jeans à la fois ergonomique, inspiré de l’univers motard et très créateur.

« Carpenter » DickiesLa marque américaine a fait le pont entre les fabriquants et les arpenteurs du bitume. Dans les 90’s la martingale qui orne le côté des Carpenter ne servait plus à accrocher ses outils mais plutôt sa bombe de peinture. La patine de ce denim âpre et rugueux repré-sente la tendance « workwear » de la mode urbaine.

/ TEX

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/ Illustrations : Andja

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StopsNew

-York Juillet 2012Shangaï M

ai 2012

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Never

Paris Mai 2012

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Crédits Photos : Coco & Coquette

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En 1910, Walter Black crée les premiers vêtements adaptés à la pratique de la moto à l’âge de 33 ans. Un siècle plus tard, Mélanie Clémençon talentueuse créatrice de 33 ans fait gronder le moteur dans le vestiaire masculin à travers W. 1910. La marque est en parfaite adéquation avec la tendance mains dans le cambouis et vieux bolides.Cela fait maintenant 2 ans que W. 1910 nous livre des collections authentiques qui remettent à l’honneur le chic masculin à travers des pulls devenus des hits et des vestes modernes jouant habilement avec les vestiges d’une époque pas si révolue que cela.

Chez W. 1910 le jean est un « 5 poches » japonisant fort lourd et brut (la patine se doit d’être naturelle après des heures passées au garage), les surpiqûres, les étiquettes et l’intérieur des poches prennent tour à tour la couleur phare de la saison. Pour cet hiver le motard pourra braver le mauvais temps sur sa bécane, avec un jean entièrement doublé en flanelle sur le postérieur. L’élégance est maintenue sur l’été, le jean étant remplacé par son cousin germain, le chino à bretelles. Classique quand tu nous tiens ! Ultime secret, la marque française nous a concocté une collection capsule en co-branding avec la fine fleur de l’action sport. W 1910 x DC Shoes pétaradera la saison prochaine… Tout le monde dit W. 1910.

L’authenticité se retrouve jusque dans le choix du denim


Ruff Ryders / Texte : Zab « Easy Rider » Ntaka


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Authentique denim, chino ou velours côtelé couleur nouveau western. Keep it real but « Keep True ».

western

Chapeaux, boots, cravate : El PasoC/O : El PasoThanks to : Arnaud LECOQ


La ville a plus à nous offrir que des murs grisâtres. De la Caroline du Nord au métro parisien la

reconquête de votre liberté passe par la Sainte Trinité du jeans revisitée par Wrangler.

Le nouveauPhotographie / Post-prod : M

arie BRISSE / dulceartwork

Assistant photo : John AthanM

UA / Hair : Amandine MARIAUD


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Bien avant The Wire et Under Armour, la ville de B.more se demarquait déjà en contribuant au fabuleux destin de la pièce phare du XXè siècle. Il était une fois, une usine pas comme les autres...

Greensboro c’est avant tout le coup de poker d’une fratrie. Deux négociants en textile de Baltimore qui à la suite d’une tournée dans le dirty south remarquent une pénurie de toile indigo. La demande de la classe ouvrière en expansion et des fermiers excédait, de loin, la production des complexes du New Hampshire. Malins comme des singes, les frères Cone implantent en 1895 une usine en Caroline du nord à la croisée des champs de coton, des mines de charbon et des chemin de fer, la Proximity Manufacturing Mill devient en moins de 10 ans le premier producteur d’or bleu du monde. Les 3 grands (Levi’s, Lee et Wrangler) y font tisser leurs « Selvedge » ces fameuses toiles aujourd’hui prisées des dandys avec leur liseré naturel super solide, rendu visible grâce à un ourlet savamment réalisé. Rouge Levi’s, jaune Lee et vert Wrangler, chaque marque arbore alors une couleur de selvage différente pour éviter la confusion au sein des petites mains de la fabrique.

Comme un signe du temps, la demande de jeans pousse les fabricants à produire en Asie avec de nouvelles machines plus compétitives laissant la région à l’abandon à la fin des années 1970. Paradoxalement, c’est sous l’impulsion d’une autre partie de l’Asie qu’est revenu l’engouement pour le selvage. Un tailleur japonais, Hidehiko Yamane, à la recherche de toiles de qualité, lança le « replica movement » en reproduisant des Levi’s vintages

à l’identique grâce à d’anciens métiers à tisser importés d’usines U.S demembrées. 30 ans plus tard les machines retrouvent la Caroline du Nord lorsque le magnat Wilbur Ross rachète l’usine Cone Mills. Les lignes premium de Wrangler (Blue Bell) et Levi’s sont revenues au bercail en enfants prodigues. On y produit aujourd’hui des jeans à l’ancienne pour un prix qui peut atteindre les 350 euros. Cone mills a une réputation de « Geo trouvetout », en 1969, suite à un dégât des eaux, le jean neige y est découvert, aujourd’hui encore on y transforme des bouteilles de plastique en jean. Les toiles rugueuses ne sont plus destinées à l’Amérique laborieuse, elles trouvent désormais leur salut sur le séant des petits hypeux europeens.

« Replicamovement »

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Greensboro - la petite usine dans la prairie / Nels Oleson

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Véritable légende de la chanson traditionnelle américaine, Bing Crosby était à son époque, le meilleur ambassadeur du denim. Celui qui détient toujours le record du plus grand nombre de # 1 au classement U.S (38 contre 24 pour les Beatles) éprouvait un amour inconditionnel pour la toile de jean et la marque Levi’s. Il ne quittait son uniforme, le fameux 501, que sur scène. En 1951, après une partie de chasse au Canada, Bing décide de s’arrêter dans un hôtel de Vancouver. Le concierge zélé lui en interdit l’accès à la vue de son accoutrement. Le denim était alors un vêtement utilitaire, apanage des garçons vachers, fermiers et autres mineurs. Un fin observateur du staff finit par reconnaître la star, et l’autoriser à entrer. Les stylistes cabochards de Levi Strauss & Co. ayant eu vent de cette mésaventure, confectionnèrent une veste de smoking pour le crooner avec une mention spéciale. Elle était faite de la même toile que le 501 et présentait une boutonnière rouge toute en « red tabs ». On pouvait lire une note sur la poche intérieure à l’attention des ancêtres des videurs : « notice: to hotel men everywhere – this label entitles the wearer to be duly received and registered with cordial hospitality at any time and under any conditions »

Bing Crosby


Révélé par le docteur Tobias Fünke, le syndrome Never Nude est une maladie psychologique rare. Les sujets qui en sont atteints sont incapables de supporter leur nudité et se couvrent les parties d’un shorty en jean coupé commu-nément appelé « cutoffs » en toute occasion : sous la douche, à la plage et même dans leurs moments les plus intimes. Grâce à l’initiative de Zach Braff, les Never Nude se regroupent sur le site com- munautaire « Never Nude Land », loin du regard réprobateur de la société bien pensante. Malgré son coming out courageux, l’acteur star de la série TV « Scrubs » souligne la difficulté de rencontrer des demoiselles ouvertes à cette condition. Les membres y trouvent enfin les réponses aux sujets qui forment leur quotidien tels que « comment se baigner en never nude », « sexe, denim et toi » ou encore « la bonne longueur d’un cutoffs ». Selon le Dr Fünke, des douzaines de personnes seraient aujourd’hui touchées par le syndrome. Malgré ces chiffres alarmants, le port du jean « cutoffs » n’est toujours pas socialement accepté et bien trop souvent moqué.

Le Blues du Never Nude / Texte : Blue Man Group

Illustration : Andja


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Qu’est-ce que « Blue » ?La collection sophistiquée et mature d’Originals, lancée en 2009 sous le nom A039. Blue a pris une orientation denim / streetwear pointue avec ses collections designées entre le siège à HZO et Tokyo. Elle touche des gens qui n’étaient pas forcément dans notre giron. Pourquoi avoir arrêté l’appellation A039 ?C’est le code pantone du bleu Originals mais en terme de marque Blue est plus efficace. Quel est l’apport du denim ?Le denim est la pièce maîtresse de toutes les silhouettes, c’est le produit de consom- mation le plus vendu sur terre. Le nôtre avec un look plutôt street et épuré.

Vous bossiez avec Diesel, pourquoi passer aux usines Levi’s ?Pour une qualité irréprochable et des coupes clean, c’est le référent #1 ! On a une core team dédiée. On insiste sur le travail fait main. Les rivets droits en forme de trèfle, le bleu sur le jacron, les coutures intérieures bleues, c’est comme cela que l’on va apporter notre touche. Et au niveau des toiles ? Nous sommes sur des toiles basiques avec une palette de « wash » clean. Pas de jeans à 250 € ! La toile parfaite doit vivre. Un indigo qu’on ne lave jamais et qui raconte une histoire comme les traces sur les jeans des mécanos et cowboys des années 30.

Blue jean / Maurice Malone

« PAS DE JEANS À 250€ ! »

Morgan Boeri, est un ancien skieur

de haut niveau. À la suite d’études dans

le luxe, il devient acheteur aux Galeries

Lafayette, passe chez Quiksilver, puis

devient le « go to guy » de la marque au trèfle.


Le jeans a atteint le statut de pièce maîtresse de toutes les garde-robes au point de déclencher une quête du jeans Graal bleu. À l’ère du 2.0, cliquer fait partie des réflexes d’achat du ménage lambda, pourtant inclure le jean de rêve dans notre panier d’achat suscite toujours des réticences.

C’était sans compter l’audace des créateurs du site SoJeans, Raphael Madar et Sebastien Mejean. Ces garçons dans le vent sortis de grandes écoles de commerce européennes sont des denimheads nourris à la cyberculture. Après avoir créé « jeans-hommes.fr » en 2010, ils révolutionnent la toile en janvier 2012 avec Sojeans.fr. Un immense vestiaire mixte de jeans avec plus de cent marques de la plus pointue à la plus bio et pour toutes les bourses.

La particularité de ce vestiaire, c’est que les conseillers de vente y retrouvent leur gloire d’antan à l’heure où ils disparaîssent des boutiques. En 6 clics grâce à l’analyse morphologique « So Select » vous pouvez définir le jean parfait selon vos goûts stylistiques. Au pire vous pourrez l’échanger 20 fois gratuitement si vous n’êtes pas satisfaits !

Cyber denim / Texte : Zab « Click » Ntaka


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S’il ne fallait retenir qu’une seule boutique de Denim en Europe ce serait peut être Tenue de Nîmes. Le shop batave propose la meilleures sélection d’Europe avec en cadeau des exclusivités issues de collaborations faites maison par Menno, René and Joachim. Une attitude que ne renierait pas les marques de sneakers.

Quelle était votre vie avant le denim ?Je suis l’heureux co-propriétaire de la boutique Tenue de Nîmes ainsi que du magasin de chaussures Red Wing à Amsterdam. Bien qu’ayant une formation en marketing, j’ai décidé d’écouter mon cœur et de gérer une boutique de denim. En 2008, aidé par mon ami d’enfance, j’ai ouvert le shop au centre d’Amsterdam sur Elandsgracht. Aujourd’hui nous avons deux boutiques en ligne et nous travaillons sur l’ouverture d’une troisième sur Haarlemmerstraat. Nous devons notre succès international à l’application des bonnes méthodes d’antan au XXIè siècle tout en étant actif dans le domaine des nouvelles technolo-gie, nous avons ainsi reçu le Retail Innovation Award en 2011.

Pouvez-vous nous en dire plus sur vos collabs ?Nous avons fait le choix de collaborer avec les meilleures marques du monde : Converse, Tellason, Naked & Famous, Grenson, Momotaro, Nike, Travelteq, Tender Co., Andersen & Andersen, Raleigh Denim. Il y a tant d’initiatives qui n’obtiennent pas les récompenses qui leurs sont dûes. En travaillant avec eux, on crée une synergie 1 + 1 = 3. Nous présentons au monde un produit crée à 4 mains et ils obtiennent enfin l’attention qu’ils méritent.

Quelle est votre collaboration préférée et à quoi doit on s’attendre dans les mois qui arrivent ?C’est impossible de choisir lequel de ses enfants on préfère. Chaque projet a une part de Tenue de Nîmes en lui. On apprend l’un de l’autre, on partage expertise et expérience. Ils sont tous unique. Nous sommes impatients de dévoiler notre collaboration avec Momotaro et bien sur le projet Los Angeles avec Rogue Territory et Railcar Fine Goods.

« 1 + 1 = 3 »


Denim with attitude,Tenue de Nîmes / DJ Yella


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Combinaison : Kaporal JeansCollier & bracelet : H&M Bandeau : Club Monaco

Bottes : Koah


Veste : Top ShopChemise : Fred Perry Jean : G-StarChapeau : Stetson


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Veste : Adidas OriginalsChemise : QuiksilverShort : Andrea CrewsChaussettes: Kokon to Zai / Basket : Vans


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Collier : Les bijoux de SophieLunettes : Frency & Mercury

Shoes : T.U.K


Capeline : G-StarVeste : NapapijriJeans : Meltin’ Pot / Ceinture : Club MonacoCollier et boucles d’oreilles : L’atelier des Dames


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Denim is girls best friendPhotos : Photo Elisa Gomez / Assistant : Wilee

Style : Zab N’taka

Make Up : Sylvie Mainville / Hair : Sandra Artcoiffure

Models : Anne Claire, Khadyak


Trench : G-Star Top & Jupe : Sylvia Rielle Pochette : Mellow Yellow (at Sarenza.com) Lunettes : Nina Ricci


C’est l’histoire d’une toile et d’un swoosh. La rumeur enflait depuis un moment, le géant du jeans Levi’s allait s’acoquiner avec le géant du sport Nike. Sous quelle forme ? Personne ne le savait, les deux marques tellement prolixes ont donné naissance à la ligne :

Nike X Levi’s 511 skateboarding denimLa relation s’est nouée sous le signe de la technologie et du sport. En effet, la collection a été conçue pour les spécialistes de la planche à roulettes. Nike a posé sur la table le Dri-Fit, technologie qui permet d’évacuer l’humidité, que Levi’s a appliqué au skinny 511. L’époque étant au denim porté en uniforme, le skinny est décliné avec une « trucker vest ». La silhouette puise à la fois dans l’imagerie skate retro et des silhouettes rock des années 70 en plein retour grâce avec la coupe ajustée. Pour parfaire le look, des chaussures iconiques en édition spéciale du skateur pro Omar Salazar sont disponibles avec le logo de Levi’s rouge sur le talon. C’est tellement réussi que le patch Levi’s avec la virgule, risque de devenir culte.

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Nike SB / Texte Zab « 360 tricks » Ntaka


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La poupée Buddy a été lancée dans les années 20 par un responsable de la marque qui a amené à l’époque beaucoup de nouveautés dans la collection. Nous en avons plein nos placards grâce à nos archives au Kansas, donc nous ne le recherchons pas trop. Ils ont aussi la fâcheuse tendance d’être très chers quand ils sont vraiment anciens et en bon état !

Quel est le prix de la pièce la plus chère que tu aies trouvée ? Un Lee Cowboy pant acheté à un chineur/vendeur de vintage aux Etats-Unis il y a 5 ans pour 2500 euros. Ce jean enfant présente cinch back, patch en cuir « hair on hide » et des patchs de réparation authentiques. Il date des années 30, avant le passage de « l’arcuate » au « lazy S » (à l’époque « l’arcuate » était générique aux jeans américains). Sinon, j’ai failli lever la main à une vente aux enchères en février au salon Inspiration pour un 101 B avec patch « hair on hide », à 20,000$. C’est un grand collectionneur de L.A. (Hollywood Trading Company) qui organisait l’enchère !! Nous avons aussi une autre pièce des années 30 au bureau qui doit valoir 10,000 euros maintenant...

Où et comment chine t-on ?Il faut y consacrer du temps, bien connaître les archives et savoir reconnaitre les pièces spéciales. Cela fait des années que je flâne dans les boutiques de

seconde main donc j’ai un peu pris le pli. Il y a aussi des rassemblements, des marchés ou des petits événements qui permettent de voire une quantité plus importante de pièces vintages, un genre de stage intensif. À L.A. il y a le fantasque marché vintage Rosebowl, le 1er dimanche de chaque mois où les gens arrivent du monde entier, munis de torches et caddy dès 6 h du matin. C’est gigantesque, victime de son succès, les pièces deviennent chères et pas aussi spéciales qu’auparavant. Une autre adresse est le Salon Inspiration organisé par Rin Tanaka, l’auteur des incroyables livres « Freedamn » sur le vintage. J’y suis allé en février dernier, tous les collectionneurs de vintage du monde entier comme le « Hellers Cafe » à Seattle, qui est pour moi le collectionneur de denim par excellence, sont réunis à bord du Queen Mary à Long Beach. C’était magnifique ! J’y ai trouvé beaucoup de pièces Lee intéressantes, notamment une chemise worker en chambray grise, des années 50 et aussi des pièces d’uniforme Lee pour Coca Cola, des années 40-50. Ebay reste une bonne source, à partir du moment où l’on sait ce que l’on cherche.

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Qu’est ce qui t’attire tant dans le denim ?Le denim me plait parce qu’il a tant d’attraits c’est un véritable univers. Il est tellement proche de la culture actuelle, de la jeunesse, de génération en génération. Un jeans est toujours un jeans, la toile n’a pas de variations infinies mais c’est tout ce qui tourne autour, son histoire, ses associations sociales et culturelles, ses réinterprétations infinies, son accessibilité par tous.

Tu allies travail et plaisir en chinant des pièces vintages de par le monde ?Cela s’apparente à trouver des pièces de design quotidiennes et fonctionnelles. C’est aussi un loisir. Les jeans vintages sont merveilleux bien sûr mais souvent introuvables et hors de prix.

Quelle est la pièce dont tu es le plus fier ?

La marque a été incroyablement innovante et créative. Du coup j’ai un grand plaisir à rechercher et retrouver ces pièces Lee, notamment les pièces rares, non reprises dans les Archives du Kansas. Il y a un an, par exemple j’ai trouvé une petite veste de travail courte en laine qui datait des années 40. Une finition impeccable, des étiquettes très sophistiquées d’une certaine façon. J’apprécie particulièrement l’esprit de la marque et le leitmotiv de son fondateur. Cette pièce en est l’incarnation, créer des vêtements résistants mais aussi flatteurs pour le worker americain. Lee est la première marque à avoir créer le « overall »de travail, ou encore la veste en jeans slim.

Depuis le début des années 30, la Slim Rider Jacket ou 101-j est dans la ligne. C’est très précurseur, puisqu’elle a un fit « slim ». Aujourd’hui encore tout le monde porte des vestes et des jeans aux coupes plus resserrées. Un concept alors inimaginable dans le monde du vêtement utilitaire. L’idée qu’un travailleur soit bien habillé, juste pour avoir un bon look était très novatrice.

Est-ce que cela influe sur ton travail actuel ? La recherche de la collection est le résultat d’un travail d’équipe. Gerald, le responsable du style, recherche des formes, des matières, des détails, je complète avec des pièces d’archive. Parfois on discute de ramener et/ou actualiser des pièces que nous avons récemment découvertes. Des chemises de travail des années 30 ou encore la série # 30 de vestes de travail des années 20 que nous avons récemment revue. Est-ce que tu recherches aussi des Buddy Lee ?

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Olivier Lucas, / Texte Indiana Jones

l’Archéologue BleuBaroudeur des salons professionnels, telle ne fût pas ma surprise lorsqu’un jour une hôtesse m’imposa la présence d’un membre du staff francophone pour me présenter la ligne 101 Lee à Berlin. Le préposé me conta alors les origines de chaque pièce présente sur le stand du XIXè siècle à aujourd’hui, j’étais captivé. Les histoires étaient si intéressantes qu’il devint mon référent #1 pour la marque et m’inspira l’idée d’un spécial denim. C’est à lui que revient le spot de la couverture de ce premier numéro. Plus qu’être un chef de produit, Olivier Lucas est une encyclopédie vivante du denim, un archéologue bleu, un Indiana Jones du jeans.

Peux-tu te présenter ?J’ai découvert le monde du denim à la suite d’un stage au département marketing de Levi’s. Après 7 années de bons et loyaux services dans le produit, j’ai rejoint la marque Lee. Chez cet autre fleuron du jeans

je m’occupe désormais des projets image et Premium. Cela va de la collection premium Lee 101 aux projets de collaboration comme Lee x Vivienne Westwood Anglomania, Lee x Kris Van Assche ou encore la ligne exclusive pour J Crew aux Etats-unis.

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Il y a plusieurs écoles en terme de denim, les pionniers américains, les cousins japonais, les italiens et les nordiques. Des pantalons des marins de Gênes en toile aux délavages sexy à 300 euros du début des années 2000, l’ADN italien des jeans n’a jamais été démenti. Néanmoins, le Grand Nord a toujours eu notre préférence pour avoir su dompter une culture qui ne lui était pas forcément destinée.Le Nord commence à la frontière batave, l’autre pays du fromage a su s’imposer grâce à son étendard G-Star. Très vite la marque a montré un côté créateur et sur-mesure indéniable flirtant outrageusement avec le luxe. Dans un même temps d’autres marques des canaux d’Amsterdam explosaient aux 4 coins de l’Europe. Denham ou encore G-Sus qui faisait office de trublion à coups de blagues potaches prenant pour cible es grenouilles de bénitiers. En poussant plus vers la Laponie, Nudie, la marque venue du froid accumule tous les bons points. En plus d’avoir révolutionner le sizing en coor-donnant la largeur des jambes et la hauteur de la taille, Nudie soigne particulièrement les popotins masculins ce qui ne gâche rien. Très en avance sur son temps, mais en accord avec la culture suédoise, Nudie développe inlassablement le côté green de la toile. Les merveilleux « slim » sont aussi disponibles dans une matière qui ne pollue pas la Planète. Au cas où nous pauvre français ne culpabilisions pas assez, la marque colla-bore sans relâche avec Amnesty International. Difficile de passer sous silence le choc astral qu’a été la découverte de Cheap Monday. Un ovni fashion proposant des jeans mixtes d’une qualité nippone à 50 euros maximum. Les baby rockeurs, les skateurs et les fashionistas se sont jetés dessus comme la misère sur le monde. Il ne faut pas oublier les marques telles que WESC qui ont très vite fait la part belle au denim. Pendant qu’Acné né en 1996 a tout simplement dicté un art de vivre à une génération de bobos démunis face à leur penderie. Après des début très jeaner, Acné est subtile-ment devenu une référence créateur à coup de collab’ avec Lanvin.


L’avenir / Texte : Zab « étoile du nord » Ntaka

est au Nord / Photo : Coco the Monkey


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une invention permettant de riveter les coins des poches des pantalons. Les deux compères ne savent pas qu’en déposant ce brevet ils accouchent du premier blue jean alors appelé « waisted overall » (salopette à la taille). L’engouement est tel que Levi Straus improvise son premier atelier avec des couturières regroupées à son domicile pour répondre à la demande ! En 1890 le jean « 501 » d’abord appelé « XX » devient un hit et les neveux de Levi (Stern) entrent dans la juteuse affaire. Le début du XXè siècle est marqué par la mort de Levi ainsi que différentes catastrophes dont l’incendie de 1906 qui rase complètement le siège de l’entreprise, mais les frères Stern ne sont pas du genre à se laisser abattre et la compagnie prospère. À mesure que les années passent les modèles baptisés par des chiffres se multiplient ainsi que les différentes formes. Au coude à coude avec ses pairs Wrangler et Lee dont il partage l’usine, Levi’s s’en sort grâce à sa patte personnelle, le marketing. La marque se transforme en légende à coups de détails visuels répétés comme par exemple l’étiquette rouge sur la fesse droite, le dessin sur la poche, le patch en cuir ou encore le nom du modèle à l’intérieur. Dès les premiers prémices de la vague bleue déferlant sur le monde, Levi’s a su s’adapter sans jamais se laisser distancer. Les fans supplient encore un retour des lignes Sta-press et Enginereed apparues à la fin de 90’s en réponse aux marques émergentes, les amoureux du vintage sont comblés avec Made & Crafted, le cartonné ressort des archives lorsque le jean japonais est au firmament, la femme est régulièrement mise à l’honneur tandis que sort une collaboration avec l’autre Enfant du siècle : Nike. Si un Levi’s pouvait parler il se ferait le megaphone du monde tel que nous le connaissons aujourd’hui.


Il ressort d’une étude que le jeans est perçu comme l’Objet du XXè siècle. Consanguinité oblige, ce triomphe est en partie dû à la marque Levi’s. Ce qui a commencé sur un malentendu est devenu un basique intemporel et indéboulonnable. Retour sur les débuts d’une légende vivante.

Levi Strauss, immigrant d’origine allemande, part à la conquête de l’Ouest implanter une succursale de la quincaillerie familiale. En 1853, son pantalon de toile hyper résistant le propulse au rang de fournisseur d’uniformes officiels des chercheurs d’or de l’Ouest. La légende est en marche. Quelques années plus tard, en 1872, un tailleur du Nevada nommé Jacob Davis à la recherche d’investisseur, lui adresse une lettre évoquant

Saga Levi’S / Texte : Zab « True Blue » Ntaka


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En matière de denim, le jean 2012 lorgne du côté des skins et des hippies qui n’ont qu’une chose en commun : le « bleach ». Do it yourself en 15 minutes ! Matériel : eau de javel / bouteille d’eau / verre / vaporisateur pistolet/ gants et tablier / cintre / ciseaux de couture / papier de verre.

1 - Enfilez les gants, le tablier, et suspendez le jean, de face, dans un lieu protégé. 2 - Avec le verre, comptez deux doses d’eau et une dose d’eau de Javel et versez le mélange dans le pistolet. Vaporisez à 50 cm de distance en froissant le denim de manière aléatoire. 3 - Faites pareil à l’arrière. 4 - Attendez 10 min minimum pour que la javel agisse. 5 - Recommencez selon l’effet recherché. Plus la javel est concentrée plus le contraste est fort mais mélangez tout de même à l’eau sinon cela risque de jaunir.6 - Rincez à l’eau et laisser sécher.

Si c’est un slim retournez le, effilochez avec des ciseaux de couture et passez du papier de verre pour créer des abrasions.

C’est prêt !

Bleach diy / Texte : Zab « Tips » Ntaka Skinny skate / Texte : Zab « Slim fast » Ntaka

JAVEL


Il défrayait la chronique à l’époque des Tectonik killer pour finalement se retrouver sur les hanches des hipsters aujourd’hui. Le skinny ou slim pour les français avait la réputation d’être un jeans de fille. D’où est venu ce retournement de situation ? La mode est cyclique, nos coupes préférées feront inexorablement leur retour. Le slim n’a pas échappé à la règle, il est revenu sur le devant de la scène grâce aux skateurs. Le lien étroit entre denim et skateboard a commencé bien avant la collaboration Vans et Carhartt en 2000. Le rider de la faune urbaine a été l’un des premiers mâles dominants à se glisser dans un jeans slim. Les références cinématographiques en sont des preuves animées, de « Wassup Rockers » de Larry Clark à Lords of dogtown. Les témoignages nostalgiques du skate dans les années 70 en Californie montrent que les looks de l’époque sont fittés de la cheville à la taille. C’est surtout au plus grand influenceur du skate que l’on doit ce retour en grace. L’un des pionniers de la new school, celui qui a introduit le style street, l’un des premier à avoir eu l’idée de sauter des blocs en 360. Andrew Reynolds portait des modèles féminins, très vites les kids du monde entier copièrent son style tandis qu’opportuniste la marque Kr3w le signa et lui créa un pro model denim !!! Prés de 10 ans plus tard, le skinny homme a de nouveau droit de cité.

Skinny skate / Texte : Zab « Slim fast » Ntaka

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Les 7 icônes / Texte : Sheriff Woody

Mieux que les 7 mercenaires, Wrangler dispose de 7 garants de sa fidélité au style de vie du Grand Ouest. Ces détails élaborés par le tailleur Rodeo Ben, sont plus que d’actualité aujourd’hui car s’ils ont été conçus pour le confort du cowboy et ont parfaitement assuré la transition vers la vie moderne et les 2 roues.

Cette poche, courbée et profonde, avec sa forme ergonomique bloque la petite monnaie qui se retrouve séquestrée par la ceinture.

Le rabat sur l’extérieur (et non à l’intérieur des cuisses) donne plus de confort en selle et maintient les portefeuilles bien calés dans les poches.

Les sept passants de ceinture scellent le jeans à votre corps lorsque vous êtes sur votre monture.

La broderie W comme « Western Wear » vient renforcer les poches arrière.

La surpiqûre « W »

Les riders savent que les rivets déchirent les sièges de voiture et selles de motos. Intelligement, Wrangler en a créé des plats.

Les rivets plats

La cinquième poche

Gage de qualité et d’authenticité du denim, il trône au desssus de la poche arrière droite des jeans. Initialement, on y lisait « Blue Bell’s Wrangler Authentic Western Jeans ».

Le patch arrière

Les coutures à rabat

Les 7 passants

Le logo cordeSur les boutons, il symbolise l’action peu importe le moyen, à cheval, à moto ou à vélo.


Yohji Jeans / Texte : Zab « Sakura » Ntaka

Certaines collaborations sonnent comme des évidences. La signature nippo-japonaise Yohji jeans est faite de ce canevas. Prenez d’un côté toute la créativité, l’originalité et les coupes avant-gardistes de Yohji Yamamoto et de l’autre l’expertise « es » selvedge d’Edwin et vous obtiendrez le combo parfait. Avec pour nom un anagrame du mot denim, Edwin est la star des denim japonais. En 1961, Edwin livre son premier jean dans la toile brute et lourde qui fera sa renommée. Le créateur M. Tsenumi bossait dessus depuis 10 ans désireux de dépasser la toile de jeans américaine à l’époque inégalée.Guidée par son styliste éponyme, la maison Yohji Yamamoto qui existe depuis 1971, illumine toute la planète mode, des rédactrices du Vogue aux Sapeurs de Matongué. En 2002, Yohji créait avec Adidas l’une des collaborations les plus pérennes de la street culture avec la ligne Y3. Connu pour sa rigueur, Yohji aime s’entourer des meilleurs et remet le couvert en 2012. Le choc des titans accouche d’une ligne denim masculine haut de gamme, mature et couture. La pureté et la simplicité de la collection « Naked » va faire des envieuses.


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LEXIQUE « Men’s With Zipper », premier jean Cowboy Cut fait par Wrangler avec l’aide du célèbre tailleur d’Hollywood « Rodeo Ben ». Surpiqûre en forme d’arche sur la poche arrière, aujourd’hui exclusivité de Levi’s. Martingale Couture qui renforce le jean aux points de tension. E majuscule sur l’étiquette rouge de la poche arrière des 501’s d’avant 1971. Technique de décolo-ration qui élimine aussi les impuretés de la fibre Poupée publicitaire de Lee de 1920 à 1962 Tissu composé d’une chaîne teintée généra-lement indigo et d’une trame blanche ou écrue

Pantalon en serge de coton au tissage serré en diagonale. Jeans collector, jamais vendu, ni porté et ayant toujours l’étiquette d’origine à l’instar des sneakers. Synonyme de jean, pantalon de marin indien proche du denim. Colorant naturel de couleur bleue. Couture à l’entrejambe utilisée pour mesurer la longueur du jeans. Unité de mesure du poids du denim. Le poids moyen est de 12oz - 14oz. Denim prétraité pour entraver un rétrécissement au lavage. Toile brute vierge de tout traitement.

Jeans fabriqués avant 1986 avec une ligne de couleur sur le selvage. Toile dont la trame est constituée de fils emmêlés ensemble et non soudés. Pièce métallique utilisée pour renforcer les points de stress du jean. Bordure blanche de la toile bleue obtenue grâce à l’utilisation de métiers à tisser traditionnels. Délavage dans des lessiveuses avec des pierres ou des enzymes. Nom original du jean.

13MWZ

CHAMBRAY

Pre-shrunk

Raw

Arcuate

Bartack

Back-cinch

Big E’s

BLEACH

BUDDY LEE

Chino/Khaki

Red lines/

Aka-Mimi

Dead stock

Ring-Spun

Denim

Rivets

Selvage

Dungaree

Indigo

Oz (ounce)

Waist

Overalls

INSEAM

Stone-

washing


BREATHE


9796Chemise : Lee Cooper Collier : By Acrila Casque : « Plattan » Urbanears Casque : « Zinken » Urbanears Casque : « Aviator » Skull Candy

THE MUSIC

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STOP

Chemise : FiftyFiveDsElle Bracelets & Collier : Pandora Casque : Parrot Zik by Starck

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PhOTO : MIlOT bERNARDIN cONcEPT : lEclOSET STYlE : ZAb NTAKA

MAKE uP : SYlvIE MAINvIllE

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dON’T

Veste : Wrangler Montre : G-Shock Col blanc cravate & nœud papillon : Tania Zakkout Casque : « Maraca » Wesc x Eley Kishimoto

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PLEASE

PhOTO : MIlOT bERNARDIN cONcEPT : lEclOSET STYlE : ZAb NTAKA

MAKE uP : SYlvIE MAINvIllE

Veste : Seven For All Mankind Visière : Paname In-Ear : Coloud

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Directeur de publication : Maximilien N’Tary-CalaffardRédactrice en chef : Zab NtakabanyuraDirection artistique : Maximilien N’Tary-Calaffard & Romain Gorisse Assistant direction artistique : Alexandre HochbaumOnt contribué à ce numéro : Milot Bernardin, Kevin Couliau, Bertrand Tsimba, Andja, Sylvie Mainville, Eli baby, Jaja, Loulou, Laion, Feex, Olivia, Seb, Almamy, Aminata, Coyan, Elisa Gomez, Wilee, ACER, BlackberryLeCloset Mag est édité par La Spirale, 73 rue du Général de Gaulle, 95880 Enghien les BainsContact : [email protected] : Ugly Mely & Olivier Lucas


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