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Mag' #5 @AllSportsFrance

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Magazine hebdo 100% sport

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Page 1: AllSportsFrance Mag #5

Mag'#5

@AllSportsFrance

Page 2: AllSportsFrance Mag #5

#5@AllSportsFrance

@AllSportsFrancePour suivre l’actu du sport en temps réèl :

SOMMAIRE

P2.......... Fourcade et Berger dominent le biathlon

P3.......... Direction Oslo

P5.......... Oliana Semenova, grande dame du basket

P6.......... Echappée en tête de peloton (Top14)

P7.......... François Pervis, l’entretien

P11........ La Semaine sport business

P16........ Championnats d’Europe d’Athlétisme Indoor

P18........ Marie Bochet, la démonstration

P19........ Citroen, la dictature va t’elle prendre fin ?

P20........ Tina Maze passe les 2000 points

P21........ Retour sur Val Di Fiemme

P22........ Bois D’Amont sur le toit du Monde

P23........ Coupe de France de football : Les enseignements

P26........ Le derby languedocien (Handball)

P27........ La course au MVP : jouée d’avance ?

P29........ Paris Nice, véritable top départ de la saison

P31........ MLS, What’s that ?

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Page 3: AllSportsFrance Mag #5

Reportage

Fourcade et Berger dominent le biathlon

Le triplé pour la Reine ToraTrois courses et trois victoires pour Tora Berger ! La Norvégienne a confirmé sa supré-matie sur la coupe du monde féminine cette saison. Sur le sprint, la Norvégienne s'est imposée devant Darya Domracheva avec un 10/10. La Biélorusse a tiré à 8/10 comme la Slovaque Anastasiya Kuzmina, troisième. Sur la poursuite la reine norvégienne devance la Française Marie Dorin-Habert et encore une fois la Slovaque Kuzmina. Enfin sur la mass start, elle prend le meilleur sur la très en forme Kuzmina et Darya Domracheva.

Bon week-end des FrançaisesTrois top 5 sont à mettre au crédit des Trico-lores ce week-end. Marie Dorin a ainsi intégré le top 5 du classe-ment général de la coupe du monde grâce à sa quatrième place sur le sprint et sa deuxième place sur la poursuite. Sur la mass start, c'est cette fois Anaïs Bes-cond qui s'est illustrée en prenant la quatrième place grâce à un 20/20. Malheureusement, elle perd le podium dans le dernier tour au profit de Darya Domracheva.

La jeune Laura Dahlmeier s'affirme Révélée au grand public suite à son relais parfait lors des mondiaux de Nove Mesto, la championne du monde junior du sprint et de l'individuelle a confirmé ce week-end en prenant la septième place du sprint et la dixième de la poursuite. Sur la mass start, la jeune allemande n'a pris que la vingt-septième place.

Martin Fourcade se rapproche du gros et des petits globes

Martin Fourcade est en train de réaliser l'exploit que seul Raphaël Poirée à réaliser avant lui en 2004 ! Il est en effet bien parti pour remporter le gros globe de cristal et les petits globes du sprint, de la poursuite, de l'individuel et de la mass start. En l'absence d'Emil Svendsen malade, le Cata-lan n'a pris "que" la deuxième place du sprint battu pour seulement un dixième par le Norvé-gien Tarjei Bœ. Un dixième qui pèse lourd puisque le scénario se répète pour la troisième fois cette saison… Le même jour, on note la très bonne performance de son frère, sixième.Sur la poursuite, Fourcade a survolé la course en s'imposant largement devant Tarjei Bœ et le jeune Russe Alexandr Loginov plusieurs fois champion du monde junior cette année à Obe-rillach. Durant la mass start, le Français a été seule-ment devancé par le Tchèque Ondrej Moravec qui s'est imposé avec un tir à 19/20 devant un Martin Fourcade qui tire à 17/20. Pour la troisième place, Erik Lesser a battu l'Américain Tim Burke et le Russe Andrei Makoveev.

Impasse de l'équipe A de RussieAfin de se familiariser avec le site olympique de Sochi qui accueillera les biathlètes dans moins d'un an et préparer au mieux les épreuves pré-olympiques prévues la semaine prochaine, les quatre meilleurs Russes Dmitry Malyshko, Evgeny Ustyugov, Anton Shipulin et Evgeniy Garanichev ont fait l'impasse sur le week-end d'Oslo afin de suivre un stage de préparation spécifique aux exigentes pistes de Sochi.

Après les mondiaux disputés à Nove Mesto, la coupe du monde faisait étape en Norvège En l'absence des Russes en stage à Sochi et d'Emil Svendsen malade, le reste des biathlètes avaient comme programme un sprint, une poursuite et une mass start.

Xavier@Xav_Neuner

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Reportage

Direction Oslo pour la Coupe du Monde de Biathlon. Marine (@MarineBK24 ) y était pour vous et vous a concocté un reportage photo de toute beauté. Oslo comme si vous y étiez.

Direction Oslo

Premier entraînement le mardi pour se familiariser avec la piste et régler les carabines. Première rencontre avec l'équipe française, ci dessus Simon et Marton Fourcade, Jean Guillaume Beatrix et Marie Dorin..

Entraînement officiel et petites interviews pré-compétitions avec les garçons, tous prêts à en découdre sur les terres Norvégiennes.

Page 5: AllSportsFrance Mag #5

Reportage

Première compétition avec le sprint hommes. Le public est au rendez-vous et je rentre dans le cercle fermé des journalistes en zone mixte et sur la piste. Malgré l'absence de leur héros Svendsen, les Norvégiens soutiennent Tarjei Bø et ses compatriotes jusqu'à la victoire de 0.1sec devant Martin Fourcade. Direction le podium puis la conférence de presse après les interviews des Français. Ce serait presque une petite journée comparé à ce qui m'attend samedi...

Grosse journée avec les poursuites hommes et femmes ! J'arrive de bonne heure pour l'entraînement mixte. Ensuite, direction le shooting range puis la salle de presse pour le briefing des photographes. Pas le temps de se reposer avant le départ de la poursuite féminine. Je me balade sur la piste avant de foncer en zone mixte puis au podium avant la conférence de presse. Malheureusement mon WE s’arrete la, retour en France et pas de Mass Start dimanche...

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Histoire

Ouliana Semenova, grande dame du basketImmense est peut-être le qualificatif qui convient le mieux pour décrire ce monstre sacré du basket-ball qu'est Ouliana Semiono-va (ou Semenova).

Immense d'abord pour son gabarit, hors-norme, inédit, unique. Une femme, joueuse de basket, qui mesure 2,13m, c'est unique pour l'époque (seule la regrettée Malgorzata Dydek a pu se prévaloir d'une telle taille par la suite dans le basket de haut-niveau). Même chez les hommes, un tel gabarit ne court pas les rues.Immense ensuite pour sa carrière profession-nelle, débutée en 1967, longue de vingt-deux ans. Carrière effectuée quasi-intégralement au sein du mythique Daugava Riga, l'équipe la plus titrée de l'histoire du basket européen (hommes et femmes confondus) avant de s'exiler en Italie puis en France, à Valenciennes-Orchies où elle termine sa carrière en 1989.Immense enfin pour son palmarès, le plus impor-tant jamais vu pour un joueur ou une joueuse professionnelle en Europe et même dans le monde : 11 Coupe d'Europe des clubs cham-pions, 1 coupe Ronchetti, 15 titres nationaux en URSS, 2 fois championne olympique, 3 fois championne du monde, 10 fois championne d'Europe consécutivement avec l'URSS. On peut aussi ajouter qu'elle demeura invaincue pendant ses 18 ans de présence en sélection avec l'URSS de 1968 à 1986 et fut 12 fois athlète de l'année en Lettonie. N'en jetez plus la coupe est pleine.

Née le 9 mars 1952 à Daugavpils en Lettonie, Semionova intègre très tôt les rangs du meilleur club de Lettonie, le Daugava Riga, qui est déjà le meilleur d'Europe et qui a alors remporté sept des neuf premières éditions de la coupe d'Eu-rope dont les quatre dernières, quand Semiono-va intègre les rangs professionnels en 1967. Le Daugava va alors poursuivre son écrasante domination sur la scène européenne en s'adju-geant neuf des dix éditions suivantes (seule l'édition de 1976 lui échappe pour cause de boy-cott de l'URSS), battant le plus souvent le Sparta Prague et le Clermont U.C. Les années 80 marquent le début de la domina-tion des clubs italiens qui domineront cette décennie, même si Riga parvient encore à l'em-

porter en 1981 et 1982, avant de quitter le Dau-gava sur un ultime trophée, la coupe Ronchetti, en 1987, après 20 ans passés au club. S'en suivent deux expériences à l'étranger en Espagne puis en France à Valenciennes où elle met un terme à sa carrière en 1989 à l'âge de 37 ans. Sa carrière au sein de la sélection soviétique durant la même période est au moins aussi impressionnante, demeurant invaincue pendant ses 18 ans de présence en sélection, rempor-tant à l'occasion, dix titres européens d'affilée de 1968 à 1985, ainsi que le titre mondial en 1971, 1975 et 1983 et évidemment l'or olym-pique en 1976 et en 1980 à l'occasion des deux premières éditions du tournoi féminin, le boycott par les pays de l'est des Jeux de 1984 la privant peut-être d'un troisième titre.Après sa carrière, Semionova devient la première joueuse non-américaine à être admise au Hall of Fame de Springfield en 1993, avant d'être de la première classe du Hall of Fame de la fédération internationale (FIBA) en 2007.

Thomas@Thomas_Quesnee

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Rugby

Echappée en tête de pelotonClermont comme à la maison

Dans la course à la qualification directe, deux écuries ont pris une longueur d’avance ce week-end. La première affiche se déroule au stade de France. Revêtu de sa plus belle pelouse, digne d’un terrain de foot communal après le passage de 146 caravanes, l’opposi-tion peut commencer. D’entrée, les Parisiens sont surpris par la fougue des Auvergnats. Il fait -36 degrés, ce n’est pas un temps à plaquer. Ça, les locaux l’ont bien saisi. Entame de match quasi parfaite des coéquipiers de Julien Dupuy, menés 17 – 0 après 13 minutes de jeu. Bien partis dans cette course à la non-qualifica-tion, les hommes de la capitale n’entendent pas s’arrêter en si bon chemin. Avant la pause et histoire de relancer l’engouement d’un public amorphe, les Jaunards en rajoutent une couche. Intenable depuis le début de cet entrai-nement ouvert au public, l’ex All Black Sivivatu y va de son essai. Vous me direz, même Rou-gerie a trouvé comment filer à dame dans cette première période. Seul Joe Rokocoko aurait réussit à manquer l’occasion. Bref, en seconde période, Clermont se sent obligé de ralentir son rythme de jeu pour ne pas froisser des Pari-siens habitués à prendre 40 points à l’extérieur, mais pas à domicile. Pour cela, les Auvergnats offrent un essai à Rodriguez Gurruchaga histoire de raviver l’âme du Stade Français. On en oublierait presque qu’il y a un bonus offensif en jeu. Napolioni Nalaga remet un coup d’accé-lérateur et adopte la technique du « to schuss », tactique qui s’avérera payante, surtout quand les cadets tentent de plaquer. La messe est dite, 37 – 10, les hommes de Vern Cotter prennent provisoirement la tête du Top 14.

L’ex probable futur leader joue quant à lui en soirée, face au Stade Toulousain. Guy Novès arbore son plus beau survêtement, les hostilités peuvent être lancés. Dès les premières minutes, les Toulonnais mettent la main sur le ballon. Jonny Wilkinson sanctionne l’indiscipline des visiteurs et permet aux siens de mener 6 – 0, avant d’assister à la combinaison Beauxis. Doué une précision impressionnante sur pénalité, l’ou-vreur toulousain n’hésite pas à réchauffer le cœur de ses supporters présents au stade. À 35 mètres, son coup de tatane trouve le poteau. Abonnés absents à la réception du ballon, les locaux sont surpris par Gaël Fickou, autre produit de la formation varoise, mais évoluant aujourd’hui sous les couleurs adverses grâce à une parfaite gestion des jeunes espoirs. Toujours est-il que le centre décale Matanavou qui n’a plus qu’à dépo-ser le ballon derrière la ligne. Coup de froid sur le stade Mayol. Avec cinq passes en 14 minutes de jeu, les visiteurs mènent 7 – 6. Pour ce qui est du deuxième essai, on laisse parler la finesse de Mathieu Bastareaud. Dans son style de perce muraille, le deuxième-centre toulonnais franchit la ligne toulousaine et entre dans les 22 mètres adverses. En tournant la tête à gauche puis à droite, il s’aperçoit qu’une mobylette se propose au soutien. Il glisse alors le cuir à Steffon Armi-tage (n’y voyait aucune allusion codéïnée). Lancé à 94 km/h, le troisième-ligne s’effondre dans l’en-but et remet les pendules à l’heure. Plus timo-rée, le second acte se résume à un duel de buteur, remporté par le maître en la matière, Lionel Beauxis. Non pardon, Jonny Wilkinson. Pour le bonheur du public présent, Rudi Wulf s’offre le dernier essai de la partie, deux minutes après que la sirène est retentie. Les Varois peuvent enfin jeter leurs journaux partout dans le stade. Le Rugby Club Toulonnais reprend la première place du Top 14 et aborde toujours aussi sereinement la deuxième partie de championnat. De son côté, le Stade Toulousain cale à Mayol et pointe désormais à 9 points du second, Clermont.

Toulon, taille patron

Florian@Florian_DA

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L’Interview de la semaine

François Pervis, l’entretien

- Francois, vous voila enfin champion du Monde, une grosse délivrance après des années d'acharnement, non ?Exactement ! C'est la récompense de ma patience et de ma détermination. Cela fait douze années que je suis en équipe de France, cela fait douze ans que j'attendais ça et j'ai tout fait pour arriver à décro-cher ce titre. J'ai travaillé d'arrache pied, je n'ai jamais perdu confiance en moi, ni baissé les bras. Ce titre a été long à venir, mais je n'ai que 28 ans, c'est loin d'être trop tard ! De toute façon, il n'est jamais trop tard pour être champion du Monde. C'est super, tout simplement. Dès que j'y repense, j'ai des étoiles pleins les yeux, des frissons. Ça a pris plus de temps que je le pensais mais c'est sans doute parce qu'avant ce n'était pas mon heure.

- Vous faites désormais partie de ce club très fermé des champions du Monde français. Cela fait-il de vous un homme différent ?Pas encore totalement, je n'ai pas assez de recul. J'ai des félicitations tous les jours, ça me fait énor-mément plaisir. On va dire que je profite de l'instant présent, je fais des plateaux TV, je passe mon temps au téléphone, je reçois des centaines de messages mails et tweets. C'est la récompense et j'ap-précie énormément ça. Je viens d'ailleurs d'apprendre qu'au cours des 60 dernières années, il n'y a eu que 4 champion du Monde français du kilomètre. Quand je vois ça, je réalise, j'ouvre les yeux sur ma performance. Même si ce n'est plus au programme olympique, c'est un effort ultra violent et c'est un immense honneur que d'être le n°1. Je commence à m'en rendre compte mais ce n'est pas évident, c'est un rêve de gosse qui se réalise. Je pense que je savourerais encore plus lorsque je m'entraine-rais et courrais avec le maillot arc-en-ciel sur le dos. Ce sera un truc de malade. Ça me fera bizarre je pense !

- En plus du titre sur le kilomètre, vous faites une grosse semaine avec deux autres médailles de bronze. Quel bilan tirez-vous de cette semaine mondiale ?J'attendais ça depuis longtemps ! Depuis 2006, hormis l'an dernier, je suis toujours rentré des Mon-diaux avec une médaille dans le sac, argent ou bronze. C'était déjà pas mal mais je savais que je pou-vais faire mieux. Là, je gagne 3 médailles sur 4 courses, c'est fort. Et encore, si je ne suis pas déclassé lors que la demi-finale du keirin, je suis quasi certain de faire le grand chelem ! Cela aurait été du jamais vu, tout simplement. Le keirin, c'est la seule chose qui me reste un peu en travers de la gorge. J'ai montré lors des différents tours que j'étais surement le plus fort. Dans ma tête le titre ne pouvait pas m'échapper, même avec une erreur tactique, la médaille était assurée...

Cyclisme sur piste

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L’Interview de la semaine

- On l'a vu lors de la manche de classement que vous remportez presque sur une jambe...C'est vrai... Je fais mon effort sur un demi tour en partant de derrière, je fais l’extérieur, et je me permets même de me relever dans la dernière ligne droite. Je voulais vraiment prouver que je n'avais rien à faire là et que j'étais le plus fort ! J'avais les nerfs ! Là j'ai fait de très bons Mondiaux, mais je suis passé à pas grand chose d'en faire d'exceptionnels ! Mais bon, je ne suis pas à plaindre et c’est de ma faute. En vitesse par équipe, on est à notre place même si avec Grégory Baugé en démarreur, je pense qu'on aurait pu prétendre au titre. C'était la première fois que je fais partie de l'équipe de France pour la vitesse, alors cette médaille, c'est top. Et le bronze en vitesse individuelle, pour moi, c'était un peu inespéré. Je fais un temps canon au 200 mètres lancé et cela m'a donné énormément de confiance. Je savais qu'en vitesse pure, j'étais le plus fort. Je fais une petite erreur tactique en demie qui me coute cher mais c'est sans regret. Ce n'était pas vraiment ma spécialité alors monter sur le podium, c’est un privilège. Et puis, c'était la dernière épreuve de la semaine, il me manquait un peu de jus. C'est une médaille bonne à prendre car je n'aurai plus jamais l'occasion de refaire aussi bien. Il y avait une opposition plus faible que d'habitude et surtout, quand Grégory Baugé sera de retour, il prendra ma place en équipe de France.

- En une semaine, outre les 3 médailles, vous sortez trois temps canons. Vous étiez dans la forme de votre vie ?De ma vie, je ne sais pas mais c'est vrai que je ne me suis pas souvent senti aussi fort. Les chronos sont vraiment très bons. Je pense qu'en altitude, j'aurais fait tomber les records du Monde du kilo-mètre et du 200 mètres ! J'ai bien progressé, le travail paie enfin et je compte bien ne pas m'arrêter là. J'ai pris ces Mondiaux différemment et peut être que ça m'a fait du bien. J'ai attendu longtemps pour y arriver et maintenant que je suis lancé, je compte bien en profiter et continuer comme ça.

« Un exemple de motivation et détermination »

- Est-ce une revanche, vis à vis de votre non-sélection aux derniers Jeux ?Non, il ne faut pas prendre les choses de cette façon. Mais ce sera toujours un échec, même si je brille en 2016 à Rio. A Londres, j'avais la capacité d'être médaillable sur le keirin et on ne m'a pas laissé défendre mes chances. Je n'ai pas peur de le dire, on m'a volé ma sélection ! Au niveau des critères de sélection qui avaient été fixés en début de saison, j'étais largement devant... Sur trois critères, nous n’en remplissions que deux, et sur ces deux, je suis devant mon adversaire (ndlr : Michael Bourgain). Alors je ne vous explique pas ma réaction, lorsque la sélection est tombée... Je ne m'en remettrais jamais totalement, avoir la possibilité de jouer le podium aux Jeux Olympiques, ça ne se présente pas souvent dans une carrière.

- Et vis à vis des sponsors qui ne veulent pas miser sur vous ?Forcément, je pense que je mérite d'avoir des sponsors. Cette année, je n'ai ai aucun ! Avec tout le mal que je me donne depuis des années, j'estime que ce serait un juste retour des choses. Je ne demande pas la lune, juste de pouvoir faire mon métier dans des conditions respectables. Aux Mon-diaux, je n'avais aucun sponsor officiel... Là, ils peuvent se mordre les doigts car le retour sur investis-sement aurait pu être très important. Je suis passé plusieurs fois à la TV, tous les médias parlent de moi. Par exemple, en rentrant de Minsk, j'ai mis une alerte Google sur mon nom et j'ai en moyenne 20 articles de presse qui paraissent chaque jour. C'est incroyable, le retour que je peux avoir. Je ne peux même pas répondre à tout le monde et je m'en excuse ! C'est juste incroyable, c'est une immense fierté. Cela aurait pu être de la pub facile et champion du Monde ce n'est pas rien quand même...

Cyclisme sur piste

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- Ce titre va-t-il enfin vous ouvrir des portes et pouvoir courir sans se soucier du reste ? Les choses vont-elles enfin changer ?J'espère, j'espère ! Je n'en suis pas persuadé, mais j'espère. Ce n'est pas si facile qu'on pourrait le croire. Mercredi dernier, j'ai passé ma journée au salon de l'agriculture pour essayer de me démarcher auprès de grosses boites alimentaires. On n'a rien sans rien de toute façon. Je ne suis pas convaincu que les choses vont bouger, mais j'espère vraiment. Ce serait tellement plus simple...

- Vous êtes quand même un sacré exemple de détermination et qu'il faut toujours croire en ses rêves...C'est vrai que je suis un très bon exemple de motivation et détermination. Le travail et surtout la persé-vérance paient. On me dit souvent que je suis un exemple à suivre, mais pour moi, la passion est plus forte que le reste. Il ne faut rien lâcher, ça finit toujours par sourire, même s'il faut se montrer patient. Il ne faut jamais baisser les bras ni perdre confiance en soit, même si c'est dur, même si ça ne se passe pas comme prévu. Quand on veut, on peut, la preuve ! Bon, je n'ai pas 35 ans non plus faut pas exagé-rer ! (rires)

«La Fédération se moque de nous»

- Comble de tout, vous vous retrouvez aujourd'hui sans entraineur, avec la démission de Florian Rousseau. Un vrai coup dur, pour vous d'abord, mais aussi pour toute la piste française, non ?Franchement, c'est terrible... J'espère que c'est un mal pour un bien. S'il devient DTN, ce que je sou-haite de tout cœur, et que la fédération lui donne carte blanche, il pourra mettre en place ce qu'il reproche aujourd'hui. Pour nous, ce serait vraiment le top ! On sait qu'on sera écouté, qu'on pensera un peu plus à nous et qu'il y aura enfin du changement. C'est très important si l'on veut continuer à progres-ser. Désormais, il ne reste plus qu'un seul entraineur national en France, il va avoir énormément de boulot et je lui souhaite bien du courage. On n’est pas encore seul au monde, mais on en est pas loin...

- Quel est le fond du problème avec la fédération ?Aucune communication ! Zéro ! On se moque de nous. On ne nous écoute pas, personne ne s’est remis en question après la tempête que l'on s'est pris au JO... Tout le monde s'en fou, il n'y a pas une seule personne qui nous a demandé notre avis, qui est venu nous voir après Londres. C'est grave quand même ! On a vraiment l'impression que la piste ne les intéresse pas. On est là mais on ne sait pas vrai-ment pourquoi...

- Pourtant la piste française a souvent été un exemple et un modèle d'inspiration auprès des autres nations... Aujourd'hui, est-ce la fin d'une époque ?Le début de la fin, ce n'est pas maintenant, ça fait longtemps que ça a commencé ! Heureusement, la France a la chance d'avoir de grands talents découvert « par hasard » qui lui permettent d'exister. Car il faut savoir, qu'il n'y a aucune détection en France. Il y a quelques arbres qui cachent la forêt. Quand Grégory Baugé, Kevin Sireau ou François Pervis vont arrêter la piste, par exemple, la France va som-brer. Aujourd'hui, on ne voit pas trop la relève et personne ne s'en inquiète.

Finalement, ne faudrait-il pas prendre exemple sur la Grande-Bretagne ? Oui et non. Leur système tourne bien, ils ont des moyens, un gros programme de détection mais il ne faut pas copier. Il ne faut pas suivre, être derrière, il faut innover, trouver nos propres solutions pour les dépasser. Il faut arrêter de courir après les autres. Il faut avoir nos propres expériences, nos propres conclusions du terrain. Dans chaque secteur, on a une grande marge de progression. Par exemple, on a travaillé longuement avec l'équipementier Bio Racer pour concevoir les combinaisons les plus efficaces possibles. On a échangé, on a fait des essais, on a passé pas mal de temps. Ce n'était pas

L’Interview de la semaine

Cyclisme sur piste

Page 11: AllSportsFrance Mag #5

encore assez à mon gout, mais c'était un bon début. Et du jour au lendemain, une semaine avant les Mondiaux, la fédération nous annonce que l'on change d'équipementier... Tout le travail que l'on a fait, on le jette à la poubelle ! On recommence tout à zéro. C'est ridicule, comment voulez-vous qu'on avance ? On ne nous a même pas demandé notre avis ni donné les raisons de ce changement. Les choses ne peuvent pas évoluer de cette façon, on est tous dégouté.

«Rio c’est déjà demain»

- Place désormais aux vacances, bien méritées. Ce sont des moments rares et précieux, mais il va vite falloir repartir à l'entrainement. Quels seront vos prochains objectifs ?J'ai la chance d'avoir été invité au Japon pour disputer la tournée de keirin. C'est important de bien marcher là bas. En attendant, je vais bien profiter de cette coupure. Ce sont mes seules vacances de l'année. Du 15 avril au 15 juillet, je suis donc au Japon. J'ai envie de me faire plaisir, de m'amuser car c'est vraiment très particulier. J'adore ça. Ensuite, il faudra disputer les grands prix pour aller chercher ses qualifications pour les prochaines manches de Coupe du Monde. Les places sont très chères ! En tant que champion du Monde, je ne suis juste assuré de ma qualification sur le kilomètre. Mais aujourd'hui cela ne me suffit plus. Je pense que j'ai prouvé pas mal de choses cette année.

- Et Rio 2016, vous y pensez déjà ?Non, pas encore. Pour le moment, je suis champion du monde, je savoure. Cela fait douze ans que je travaille pour ça, donc je profite, je me fais plaisir. Je pense beaucoup à mon avenir à court et moyen terme suite à la démission de Florian. Les Jeux c'est maintenant que ça se travaille mais avec ce qui se passe en ce moment on ne peut pas vraiment s'y préparer. Il y a trop de chose à régler avant. On dit que Rio c'est déjà demain, mais moi je pense que c'est déjà aujourd'hui. Et même plus, si j'abuse, je peux dire que c'était déjà hier ! On a tellement pris de retard sur les Anglais, et même les Allemands, ajouté à la démission de Rousseau, c'est presque trop tard... Comme le disait Mickael D'Almeida : changement de DTN en 2013, projets en 2014, validation des projets en 2015 et mise en place en 2016. C'est trop tard, le temps passe vite et ça n'avance pas. Depuis les Jeux, il y a 7 mois, rien n'a bougé... C'est pour ça que je vais bien profiter des ces Mondiaux et de cette coupure. Ce qui est fait, n'est plus à faire !

L’Interview de la semaine

Cyclisme sur piste

Alexandre@AlexandreRolin

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Semaine Sport Business

La Ligue 1 et les réseaux sociaux

Plus de 70% des internautes utilisent les réseaux sociaux !

A l'heure ou les socials networks occupent une place importante dans notre vie au quotidien, j'ai décidé de porter un focus sur l'utilisation des différents réseaux sociaux au sein de la Ligue 1.Alors que son utilité ne cesse d'augmenter dans le monde des entreprises et donc des clubs professionnels, la Ligue 1 accuse un certain retard dans la notoriété de ses clubs vis-à-vis de ses voisins européens (Ligue BBVA, Bundesli-ga, Seria A et Premier league) selon Kurtsalmon (à lire ici). Certe les performances sportives y sont pour quelque chose mais est-ce que les clubs français optimisent ces outils comme il se doit?Pour cette étude, j'ai répertorié la présence du compte officiel de chaque club sur les réseaux sociaux les plus connus et utilisés dans le monde du sport spectacle.

Tout d'abord, nous pouvons constater que des outils comme Facebook et Twitter ont complète-ment intégrés les stratégies de communication des clubs du championnat de football français. Aujourd'hui ces deux applications permettent de communiquer des messages précis auprès des nombreux fans. Néanmoins d'autres outils prennent de plus en plus de place dans le sport et la Ligue 1 à s'en rendre compte.A commencer par Google+. Le rival de Face-book connait une croissance importante ces derniers temps grâce notamment à la création d'outil favorisant l'interaction. Plus de la moitié des clubs de Ligue 1 possèdent un compte officiel et beaucoup d'entre eux misent sur ce dernier dans le but d'augmenter les interactions avec les fans. L'exemple le plus précoce a été celui de l'Olympique de Marseille qui a été le premier à mettre en place des Hangouts entre supporters en membre du staff sportif.

Les réseaux sociaux ne sont pas simplement des outils pour diffuser de l'information. Certains comme Instagram et Pinterest permettent de créer des contenus exclusifs et une expérience supplémentaire pour les supporters. Alors qu'Instagram occupe une place importante dans

les clubs outre-atlantique, seulement cinq clubs français possèdent un compte officiel. Toutefois cet outil est d'après moi considéré par nos clubs comme un outil de production puisque les photos prisent sont directement transféré sur les comptes Facebook et Twitter.

Avec plus de 90 millions d'utilisateurs mensuel Instagram peut être plus qu'un outil de produc-tion. En effet, une image peut exprimer beau-coup plus qu'un texte. Une photo prise dans le vestiaire à la mi-temps créé une exclusivité et permet au supporter de se sentir au plus proche de son équipe préféré. De plus les images n'ont

sport marketing

Page 13: AllSportsFrance Mag #5

pas de frontière comparée aux langues. Cette application permet donc de communiquer aux différentes populations de fans à travers le monde.

Enfin, concernant les sites de partages de vidéos, on remarquera facilement que presque tous les clubs sont présents sur Dailymotion. Seul le Stade Brestois ne possède aucun compte sur un des deux sites de partage. Bien que de nombreux clubs y soient présent, il semble plus facile de communiquer à travers Youtube. Parmis les neuf comptes Youtube, quatre d'entre eux communiquent leur compte depuis le site internet officiel, chose qui n'est pas faite avec les comptes Dailymotion. Le mono-pole international de Youtube dans le partage et la diffusion de vidéos numériques semble prendre plus en plus le pas sur l'hébergeur fran-çais. La présence sur le site internet du club en est la preuve.

Cette présence de réseaux sociaux sur le site officiel du club est un indicateur important de l'utilisation de chaque outil. Alors que l'utilisation de ces applications est très développées en NBA notamment, on observe ici que les clubs com-muniquent peut à propos de leurs réseaux sociaux. Un encart ou un bandeau menant à chaque application permettrai de guider les fans vers ces outils et donc d'augmenter leur visibilité.

La question est finalement de savoir si les clubs ont les moyens humains de créer et coordonner une présence sur ces différents réseaux sociaux. Car au delà de la production de conte-nu, l'objectif de ces applications est d'interagir avec les utilisateurs. Les clubs ne doivent pas oublier qu'en plus d'offrir des contenus supplé-mentaires, ils doivent aussi en être les média-teurs. Avis aux community managers en herbe. Par ailleurs voici le classement des clubs sur Facebook et Twitter :

Semaine Sport Business

sport marketing

Benoit@Benoitaillardat

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Sponsoring : Retour sur le YearbookSLG organisé par SportlabGroup

Semaine Sport Business

Les chiffres clés de l'année 2012Pour rappel l'année 2012 a été une année très sportive car outre les évènements récurrents (Ligue1, Tour de France, Roland Garros,...) nous avons surtout eu le droit à 4 événement majeurs: L'Euro de football, Les JO de Londres, le Vendée Globe...et le saut de Félix Baumgartner pour Red BullPalmarès des événements 2012 1. JO Londres 2012 : 69% des français ont suivi l'évènement (dont 49% avec intérêts)2. l'Euro 2012 de football : 48% des français ont suivi l'évènement3. Tour de France de cyclisme : 45% des Français ont suivi l'évènementSurprenant : La ligue 1 n'est suivie que par 33% des français derrière Roland Garros, le Vendée Globe, le Tournoi des 6 Nations,...Infos Vendée Globe : Leader des events voile en 2012 avec 62% de citations spontanées devant la Route du Rhum avec 27%. Très intéressant de savoir que 51% des français citent les Sables d'Olonne comme ville de départ.

JO Londres 2012• 49% des français ont suivi les JO de Londres avec intérêt VS 41% pour Pekin en 2008• 64% des 15-24 ans ont suivi les JO avec beaucoup ou assez d'intérêt et 62% des cadres sup• Les 3 sports les plus suivis lors de ces JO: Natation (52%), Athlé (42%) Hand (32%)• Le sportif numéro 1 des #O pour 22% français est Teddy Riner il devance : Equipe de France de Hand, Florent Manaudou, Renaud Lavillénie, Yannick Agnel, Tony Estanguet, Camille Muffat, Equipe de France de Basket, Camille Lacourt et Christophe Lemaitre

TOP 5 des sponsors mémorisés par les français1. Coca-Cola (JO) :35% des français l'associent aux Jo2. Red Bull (Saut Félix Baumgartner) associée par 33% des français 3. BNP Paribas (Tennis) associée par 31% des français4. Renault (Rugby) associée par 26% des français5. FDJ (cyclisme) associée par 22% des françaisFocus Red Bull: En ce qui me concerne j'ai envie dire "seulement" 33% des français associent Red Bull à Baumgartner. En effet au vue de l'exposition médiatique de la marque sur ce saut et la présence d'aucune autre marque j'aurais misé sur un score plus élevé... pas vous? Par ailleurs 35% de ceux qui ont suivi ce saut estiment que c'est un exploit plus important qu'1 titre de champion olympique.

Vendredi matin le monde du sponsoring et du sport business dans son ensemble avait ren-dez-vous au CNOSF pour le YearbookSLG 2012 organisé par SportlabGroup. Rencontre qui avait pour but de faire la synthèse de l'année 2012, d'élire le sponsor de l'année et de mettre en avant les tendances pour 2013. Voila notre compte rendu...

sport marketing

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Semaine Sport Business

• Pour 36% des français, le rugby est le sport le plus noble et moral devant le hand (31%)• Les deux sports qui véhiculent le plus d'opinions négatives sont le foot (40% des fran-çais) et le cyclisme (32%)• 82% des français pensent que les sponsors doivent s'engager dans la lutte anti-do-page• Le foot est le sport le plus suivi par les 15-24 ans (69%) suivi de près par les sports extrêmes (61%)• Pour 23% des français la vie serait moins conviviale sans le foot (conversation)...

Les Tendances 20131. Tendance n°1 : Le sponsoring statutaire va perdre de la valeur en 2013. Ce statut de "sponsor officiel" doit etre utilisé par entreprises recentes Les grandes marques se doivent de proposer autre chose...2. Tendance n 2 : Apparaître sur un maillot ou un panneau ne suffira plus pour réussir sa stratégie de sponsoring. Le sponsor va devoir activer son partenariat pour raconter une histoire. Les réseaux sociaux constitueront donc des outils indispensables pour mettre en scène la marque.3. Tendance n°3: le sponsor deviendra acteur du sport, il devra être "capteur de talents". On peut ici citer l'exemple de Red Bull qui propose ces propres compétitions ou l'activation de SRF avec le SFR Tour. 4. Tendance n°4 : le sponsoring participatif va se développer (voir notre article sur Spon-sorise.me)Trophée du Sponsor de l'année 2012Pour ce trophée SportlabGroup a créé un indice de performance. Le sponsor doit cumuler ces 2 performances:• que le plus de français se souviennent qu'il est sponsor• qu'il apparaisse plus sympathique auprès de cette cible

Le Sponsor de l'année n'est autre que Coca-Cola, pour son activation JO, avec un indice de performance de 115. Il devance Perrier dans le Tennis avec un indice de performance de 110 et la FDJ pour le cyclisme avec un indice de 78.

sport marketing

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La journée de la femme vue par le Stade Rennais : Venez Vibrer

Semaine Sport Business

Vous le savez surement le 8 mars prochain se sera la journée de la femme ...et aujourd'hui le Stade Rennais vient de lancer une publicité pour cet évènement...et la prise de risque est énorme à mon sens...

L'idée de faire un tarif réduit pour les femmes pas de problème... mais d'associer un canard vibrant c'est peut être un peu limite pour une journée de la femme... je verrais plus cette initiative pour la Saint Valentin par exemple. En plus de du tarif, les femmes peuvent élire le joueur le plus sexy du Stade Rennais F.C ! L’an passé, c’est Benoît Costil qui avait été plébiscité. Vous pouvez votez via un page dédiée ... vous pourrez peut être rencontrer et interviewer le joueur élu.

Usain Bolt au Meeting Areva le 6 juillet au Stade de France!

En Janvier Areva s'est réengagée auprès de la Fédération Française d’Athlétisme et du MEETING AREVA, le groupe et la direction du MEETING AREVA nous annonce la présence d’Usain Bolt au Stade de France, le 6 juillet prochain. Pour l'occasion l'affiche du meeting a été dévoilée avec comme slogan "En 2013 la foudre est de retour!"Pour continuer à promouvoir l’athlétisme, AREVA déclinera un nouveau programme riche en événements auprès de tous les passionnés de ce sport lors des championnats nationaux et des grandes compétitions européennes, mais aussi dans l’univers du running qui devient un axe important de sa politique de sponsoring.

Une présence digitale accrueAREVA va continuer de développer son programme « athlener-gy » : une offre pour les inconditionnels d’athlétisme et de running, spectateurs ou pratiquants. Un blog, « athlenergy Le Blog », une page Facebook et un compte Twitter seront autant

de moyens de proposer des contenus exclusifs et insolites et d’assurer une présence forte sur les réseaux sociaux.Charles Hufnagel, Directeur de la Communication d’AREVA : « Avec la participation d’Usain Bolt au prochain MEETING AREVA, notre engagement dans l’athlétisme pour cette nouvelle olympiade démarre très fort ! ».

sport marketing Amandin@SportBizzetMoi

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Athlétisme

Les Français aux championnats d’Europe

Les Champions d’Europe

Jimmy Vicaut enregistre en Suède son premier titre international au terme d'une finale de toute beauté avec un mano à mano extraor-dinaire avec le britannique James Dasaolu. Ils seront classés dans le même temps, le fran-çais l'emportant aux millièmes en 6''48 ce qui constitue son record personnel et un nouveau record de France espoirs. C'est l'autre grand favori, l'italien Michael Tumi qui complète le podium. Jimmy est encore en pleine progres-sion et c'est sans doute le prochain français qui courra le 100 Mètres en moins de 10 secondes. D'ailleurs Christophe Lemaitre com-mence à prendre l'histoire au sérieux.

Antoinette Nana Djimou remporte pour la troisième fois ce titre européen en salle du pentathlon. Elle a connu une compétition en dents de scie, puisqu'elle a remporté le 60 M.Haies en 8''32, pris la 8ème place de la hau-teur avec un saut à 1m72, se classa deuxième au poids avec un jet à 15m35 à son dernier essai, remportant la longueur avec une perfor-mance de 6m32 et ne se classant que 9ème du 800 M. en 2'20''62. Au total elle ne précède sa dauphine la biélorusse Yana Makimava que de 8 points ce qui représente par exemple que 7 dixièmes sur le 800 M. Il lui reste à vraiment travailler ses points faibles comme la hauteur et le 800 M. pour pouvoir prétendre à des médailles internationales cet été. Ce ne sera pas chose facile, car l'heptathlonienne a décidé de se consacrer aussi à ses études de stylisme cette année, ce qui lui coûte énormé-ment d'énergie.

Mahiédine Mekhissi a couru son 1 500 M exactement de la manière qu'il avait prévu. Il s'est installé aux avants postes dès le départ pour éviter les coups de pointes dans les premiers mètres et a laissé ces adversaires mener et s'épuiser. Il a grignoté centimètre par centimètre le turc Ilham Ozbilen dans la dernière ligne droite pour l'emporter de 5 cen-tièmes. Mahiédine est en train de se construire un palmarès de folie. Il serait vraiment dom-mage que le manque de sponsors et de soutien fédéral le prive de plus grandes choses encore, on sent que cette homme là à l'amour du maillot tricolore.

Renaud Lavillenie a vécu un concours …. particulier. Du point de vue de la compétition, il a passé toutes ses barres au 1er essai, écœurant et écrasant la concurrence, surtout son désormais éternel dauphin Björn Otto. En passant une barre à 6m01, Renaud s'est assuré le titre, et la meilleure performance mondiale de l'année. Mais cela ne lui suffisait pas, il a demandé une barre à 6m07 pour être officiellement le dauphin de Sergei Bubka dans les bilans. Il franchissait la barre au 3ème essai, mais celle ci rebondissait et resta sur ….. le haut de la potence, pas sur les taquets, ce qui induit un essai raté. Renaud est alors passé de l'euphorie aux larmes ! Pourtant, s'il se remet rapidement de cet « échec »ce sera pour très bientôt tant il maîtrise la discipline.

Après 3 jours de compétition à Goteborg, retour sur le bon bilan français et notamment la bonne tenue de nos favoris. La France termine 3ième au classement des médailles avec 4 Or, 2 Argent et 3 Bronze.

indoor

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AthlétismeLes Médaillés

Eloyse Lesueur décroche une belle médaille d'argent dans le concours de la longueur. Même si elle perd le titre acquis en 2011 à Bercy, elle ne peut être que satisfaite de sa performance avec un saut à 6m90 qui constitue un nouveau record de France. Il faut dire que la vainqueur du concours, la russe Darya Klishina, a signé un saut énorme à 7m01 ! Il lui faudra encore fran-chir un palier pour cet été où les médailles mon-diales se joueront sans doute à plus de 7 mètres, mais on peut y croire tant sa progres-sion est linéaire.

Kevin Mayer a fait un heptathlon de toute beauté pour prendre la médaille d'argent. Il a battu son record personnel sur plusieurs épreuves et a joué crânement sa chance sur le 1 000M prenant la deuxième place derrière l'autre français Jérémie Lelièvre. Malheureusement le retard accumulé sur le néerlandais Eelco Sintni-colaas était trop important. Cependant, c'est une sacrée performance pour un garçon encore espoir, qui sera à observer cet été lors des grosse échéances internationales.

Pascal Martinot-Lagarde est passé tout prêt de l'exploit en remportant le bronze sur le 60 M.Haies. En effet il réalise une nouvelle fois une course en 7''53 derrière le russe Sergey Shubenkov en 7''49 et l'italien Paolo Dal Molin en 7''51. Le protégé de Patricia Girard a fait une énorme faute sur la 1ère haie qui lui coûte le titre sans aucun doute. Toutefois, avec cette médaille, il se présente comme un grand espoir des haies hautes dans l'hexagone. Si les bles-sures le lassent tranquille cette saison, il pourrait de nouveau créer de belles surprises cet été sur le 110 M Haies.

Simon Denissel décroche une superbe médaille de bronze sur le 1500 M. dans le sillage du nouveau champion d'Europe Mahiédine Mekhissi. Il lui a fallu battre son record person-nel en 3'37''70 pour arriver à ce niveau. Ce jeune espoir de la distance a un avenir radieux qui s'ouvre à lui, suivez bien le jeune homme, qui a mon avis pourrait tout à fait entrer en finale des prochains jeux de Rio !

Myriam Soumaré a définitivement franchi un cap cet hiver en décrochant cette belle médaille de bronze qui aurait pu se transformer en or sans une petite faute de placement dans la zone de transition après le départ. Quel dom-mage, car sa ½ finale avait superbe avec un temps de 7''07 à 1 centième du record de France de Christine Arron. Ce n'est que partie remise pour cet été, elle est train de prendre une dimension mondiale.

Les bonnes surprises

Mickael Hanany au saut en hauteur a réussi à se hisser en finale en battant son record personnel avec 2m28. Hélas, il n'a pu rééditer l'exploit en finale où il prend la 7ème place avec un saut à 2m23.

Mamoudou Hanne après avoir passé le 1er tour, s'est trouvé tout prés d'une qualification en finale sur 400 M ; Malheureusement il lui a manqué un soupçon de tactique et 60 mètres......A revoir dès cet été !

Marie Gayot sur 400 M. elle aussi a effectué un joli premier tour se qualifiant sans coup férir pour les ½ finales où elle n'a pu réalisé une deuxième grosse performance. Nul doute que l'expérience engrangée en Suède lui servira pour l'avenir.

Les déceptions

Mélanie Melfort qui est passée tout prêt de la finale, éliminée en qualification simplement aux essais avec un saut à 1m92.

Florian Carvalho et Yoann Kowal qui finissent 4ème et 5 ème d'un 3 000 mètres qu'ils ont courus un peu n'importe comment, plaçant des accélérations dans la course totalement ineffi-caces mais qui leur ont coûté cher dans l'em-ballage final.

Benjamin Campaoré qui prend une bien triste 10ème place en qualification, ce qui est indigne pour un palmarès comme le sien.

Dimitri Bascou sur 60M Haies éliminés dès les ½ finales alors qu'il prétendait vouloir monter sur le podium.

indoorFabien

@Fabien976

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Marie Bochet réalise un grand chelem inédit en ski debout avec 5 médailles d'or dans les 5 discipline du ski alpin (qui sont les mêmes que pour les skieurs valides).A seulement 19 ans, Marie se présente LA skieuse polyvalente absolue. C'est sans doute son titre en descente, sa discipline la plus faible, qui l'a galvanisé pour le reste de la semaine.On ne peut pas dire qu'il s'agit d'une surprise tant son implication à l'entraînement, son envie et sa motivation en course sont importantes. C'est vraiment une grosse travailleuse qui gère elle-même son emploi du temps faisant preuve d'une très grande maturité pour son jeu age.A Vancouver, cette surdouée du ski avait alors 16 ans, avait déjà tutoyé les podiums en signant deux 4ème place.Licenciée au club d'Arêches Beaufort, cette jeune fille très équilibrée passera son bac en Juin, avant de poursuivre des études sans doute dans le domaine social.Elle sera à Sochi pour rééditer l'exploit espa-gnol, et si elle ne subit pas de blessures, ce sera notre star de ces jeux paralympiques !Yohann Taberlet en catégorie assis a complé-té son palmarès avec une médaille d'argent en Super G à 1 centième de l'or, et avec une médaille de bronze en descente. Yohann semble avoir retrouver la bonne carburation à un an des jeux et ça pourrait nous valoir de belles surprises de sa part l'an prochain.Et puis, souvenez-vous, c'est lui qui était venu faire le commentateur pour les Jeux Paralym-piques de Londres pour TV8 Mont-Blanc. Il avait été brillant et d'une humilité déconcer-tante. Sa carrière professionnelle devrait passer par le commentaire sportif, j'en suis persuadé.

Vincent Gautier-Manuel a conquis les titres du Slalom et du Géant en catégorie debout.A l'instar de Marie, Vincent a pour objectif ultime de ramener de l'or de Sochi et il se donne tous les moyens possibles pour y parve-nir.En effet, Vincent domine totalement les disciplines techniques au niveau mondial, et cette hyper spécialisation devrait payer en Russie l'année prochaine.A noter que Vincent a été triple médaillé à Van-couver en 2010, mais sans or. C'est aussi une des raisons pour lesquelles au prochains para-lympiques en position de force !Solène Jambaque en catégorie debout à décroché la médaille d'argent du Super G et le bronze de la Descente. C'est une valeur sûre du ski handisport tricolore puisqu'elle est déjà détentrice de 6 médailles paralympiques dont 2 titres ramenés de Turin en 2006.La toulousaine s'est plutôt spécialisée aujourd'hui dans la vitesse, et son expérience devrait lui permettre de jouer une nouvelle fois les premiers rôles à Sochi.Cédric Amafroi-Broisat enfin complète cette belle liste avec une médaille de bronze en super combiné dans la catégorie debout. D'au-cun pense que cette médaille vient couronner 16 ans de carrière, moi je dis que la consécra-tion sera pour Sochi où il se pourrait bien que Cédric retrouve la folie lui permettant de briller à nouveau.

Ces championnat du monde, étape essentielle sur la roue de Sochi, ont eu lieu à La Molina en Espagne. Il existe trois catégories pour le ski paralympiques : Debout, Assis, et déficients visuels. Dans chaque catégorie, un système de temps compensé permet une équité totale ente tous les skieurs selon leur handicap. La France reste la meilleure nation mondiale en cumulant 12 médailles dont 7 titres, ce qui constitue un petit recul par rapport aux mondiaux de Sestières en 2011 où la France avait conquis déjà 7 titres mais aussi 17 médailles. Ceci s'explique par une concurrence de plus en plus élevée surtout en cette année pré-olympique notamment de la part de l'Autriche et de l'Allemagne.Nul doute que ces résultats encourageants vont apporté une dose de sérénité et de motiva-tion supplémentaires pour que notre équipe de France fasse main basse sur encore plus de médailles à Sochi dans un an.

Handisport

Fabien@Fabien976

Marie Bochet, la démonstration

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Cette année peut marquer un tournant dans l’histoire du sport auto, et plus particulièrement dans celle du WRC. Depuis 10 ans, Citroën domine, gagne, et ne laisse que des miettes. Si c’est en grande partie dû à la présence dans le baquet de gauche de Sébastien Loeb, il reste tout de même important de souligner le savoir-faire du constructeur français, qui a su tirer le meilleur de 3 voitures différentes, Xsara, C4 et DS3. Le soucis, c’est que la boucle semble bouclée, Citroën n’a plus rien à prouver. Et cette domination un peu trop forte pourrait en lasser certains. Comme une chanson que l’on adore, qu’on écoute bien trop de fois, et qui finit par nous ennuyer au plus haut point. Alors, que pourrait-il bien se passer dans un avenir assez proche pour Citroën ?

Citroën restera-t-il ?

On peut se le demander. En effet, la marque aux chevrons bénéficiait d’un équipage exceptionnel avec Loeb-Elena. Il ne sera présent que spora-diquement en 2013, et ne le sera plus dès 2014. Alors, que faire ? Certes, l’équipage franco-mo-négasque n’est pas irremplaçable, mais la concurrence sera d’autant plus rude que Sébas-tien Ogier est de retour, armé d’une Polo-R WRC visiblement très efficace. Autre élément à prendre en compte, l’engage-ment dès 2014 de Citroën en WTCC, avec… Sébastien Loeb. Une nouvelle formule, un nou-veau challenge. Mais peut-elle se permettre de jouer sur les deux tableaux à la fois ? N’est-ce pas là le meilleur moyen de perdre en WRC et en WTCC ? Ce qui est sûr, c’est que le projet avance, puisque Sébastien Loeb a testé au cours du mois de février une DS3 « circuit ».

Les yeux plus gros que le ventre ? Et pourtant, Citroën va persévérer en 2013 puisqu’elle vient de créer une nouvelle formule de promotion chez les jeunes, basée sur 6 manches de WRC à bord d’une DS3 R3, la Citroën Top Driver. Le vainqueur de la formule se verra proposer une DS3 R5 (!) pour 6 manches en 2014. Oui, vous avez bien lu, DS3 R5. Le constructeur se tourne vers le futur et va se baser sur sa cousine la future 208 R5 pour être compétitive dans toutes les catégories présentes en rallye.

Les structures privées pour conserver l’avantage ?

C’est devenu courant. Des structures dites privées s’engagent en WRC avec des voitures ultra compétitives. Citroën pourrait très bien fournir une de ces dernières. D’ailleurs, elle l’a déjà fait en 2005, année de « pause » où le team KRONOS avec pris le relai. M-SPORT, la structure de Malcolm Wilson le fait déjà cette année en continuant l’aventure à bord des Fiesta WRC. Alors pourquoi pas ?

Rien n’est sûr, et vous le saurez dans le prochain numéro de AllSportsFrance magazine !

Sport Auto

Citroen, la dictature va t’elle prendre fin ?

wrc

Benoit@Ougaverde

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Ski Alpin

Tina Maze passe les 2000 points !

Deux épreuves étaient prévues sur les pistes norvégiennes théâtre des JO de Lillehammer. Une descente et un Super G. Très bon week-end pour Adrien Théaux qui a remporté la descente et Aksel Lund Svindal qui s'est lui rapproché de Marcel Hirscher au classement général de la coupe du monde.

Le skieur de Val Thorens Adrien Théaux s'est imposé sur descente de Kvitfjell disputée sous de fortes rafales de vent. Le Tricolore a devan-cé le Norvégien Aksel Lund Svindal et l'Autri-chien Klaus Kroell. Le Top 5 est complété par le Canadien Manuel Osborne Paradis qui a parfaitement profité de son dossard 1 et l'Ita-lien Silvano Varettoni qui a lui créé la surprise avec son dossard 36. Les Italiens Dominik Paris et Christof Innerhofer ont eux pris respectivement la neuvième et dixième place. Beau tir groupé des Tricolores David Poisson et Brice Roger respectivement quinzième et seizième. les autres français sont au delà des points.

Sur le super G couru ce dimanche, le Norvé-gien Aksel Lund Svindal a gagné devant ses supporters. Il a devancé une armada d'Autri-chiens et d'Italiens qui se partagent le reste du top 10. Goerg Streitberger a pris la deuxième place devant l'Italien Werner Heel et ses com-patriotes Hannes Reichelt et Joachim Puch-ner. A noter la présence de six autrichiens dans le top 10. Le Tricolore Adrien Theaux a pris la onzième place. Gauthier De Tessières a lui pris la vingt et unième place, David Poisson la vingt septième et Thomas Mermillod Blondin la trentième.

A Garmisch Partenkirchen, la Slovène Tina Maze est devenue la première skieuse de l'his-toire à dépasser la barre mythique des 2000 points.Grâce à sa victoire en descente et ses deu-xième et quatrième place sur les deux Super G organisés sur les pistes allemandes de Garmi-sh, Tina Maze a porté son total à 2074 points. Dans l'histoire du ski, seul Herman Maier en 2000 avait réussi à collecter 2000 points en une saison.

Cette année la Slovène domine de la tête et des épaules la coupe du monde de ski féminin. Elle est également en lice pour remporter tous les petits globes de chacune des disciplines. Sur le premier Super G disputé ce vendredi suite à la reprise de la course annulée à Val D'Isère, la Slovène a pris la deuxième place ex-aequo avec l'Américaine Julia Mancuso. La victoire est revenue à Tina Weirather, la skieuse du Liechtenstein. Le samedi, la Slovène a inscrit les cent points de la victoire en remportant la Descente. La Slovène a devancé l'Américaine Laurenne Ross et l'Allemande Maria Hoefl-Riesch. Cette descente a été marqué par la blessure de l'Américaine Alice Mc Kennis. La vainqueur de la descente de Sankt Anton s'est fracturé le plateau tibial. Le dimanche, la Slovène n'a pris que la quatrième place d'un super G remporté par l'Autrichienne Anna Fenninger devant l'Allemande Maria Hoe-fl-Riesch et l'Américaine Julia Mancuso.

Du côté des Françaises, elles ont été dimi-nuées par une épidémie de gastro entérite. Marion Rolland a pris la septième place du premier Super G et la onzième de la descente. Marie Marchand-Arvier qui n'avait elle pas terminé le premier Super G a pris la quator-zième place du second. Tessa Worley a elle aussi pris part à ce week-end de vitesse. Elle a pris la quatorzième et vingt-sixième place des deux Super G et seulement la trente-quatrième de la descente. Deux autres jeunes tricolores ont elles aussi pris part aux épreuves : Marine Gauthier et Margot Bailet.

A Kvitfjell Maze invincible

Ski AlpinXavier

@Xav_Neuner

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Val Di Fiemme

Retour sur Val Di Fiemme

Sur le grand tremplin de Predazzo, dix ans après Adam Malysz, le Polonais Kamil Stoch s'est imposé et est devenu champion du monde. Sur son deuxième saut, contrairement au concours du petit tremplin le Polonais n'a pas craqué et s'est imposé. Pourtant archi favori, l'Autrichien Gregor Schlierenzauer n'a pas pu faire mieux que huitième. Le Slovène Peter Prevc et le Norvégien Anders Jacobsen complètent le podium. Côté Français, Vincent Descombes Sevoie a pris la vingt-neuvième place alors que Ronan Lamy Chappuis n'a pas pu se qualifier pour le concours.En grand championnat, cela fait dix ans que l'Autriche est invaincue depuis que la Finlande a remporté l'épreuve disputé en 2003 sur le même tremplin. Cette saison les Finlandais vivent plutôt une saison difficile contrairement aux Autrichiens. Après leurs titres mondiaux d'Oberstdorf, Sapporo, Liberec et Oslo et les titres olympiques de Turin et Vancouver la Wunderteam a conquis un nouveau titre mon-dial par équipe. Le quatuor composé de Wolf-gang Loitzl, Manuel Fettner, Thomas Morgens-tern et Gregor Schlierenzauer s'est imposé même si les Allemands, les Polonais et les Norvégiens ont donné à la Wunderteam du fil à retordre. Le quatuor Andreas Wank, Severin Freund, Michael Neumayer et Richard Freitag a pris une très solide médaille d'argent devant la Pologne qui après réclamation a obtenu la médaille de Bronze. Maciej Kot, Piotr Zyla, Dawid Kubacki et Kamil Stoch ont devancé les Norvégiens Andreas Stjernen, Tom Hilde, Anders Bardal et Anders Jacobsen qui ont échoué au pied du podium suite à un recomp-tage des points du premier saut de Bardal.

Le Norvégien qui n'avait toujours pas gagné de titre au terme de la première semaine s'est rattrapé en s'imposant sur le 15km en style libre. Il a devancé le Suédois Johan Olsson et Tord Asle Gjerdalen qui comme Gauthier De Tessières n'a appris sa sélection pour la course que la veille suite au forfait de Martin Sundby malade. Le Norvégien a aussi remporté avec ses compatriotes Gjerdalen, Eldar Rœnning et Sjur Rœthe le relais 4x 10km devant la Suède et la Russie. Le Suédois Johan Olsson a du lui attendre le 50km classique du dimanche pour conquérir son premier titre mondial après ses deux médailles d'argent du 15km et du relais. Il s'est imposé devant le Suisse Dario Cologna et le Kazakh Alexey Poltoranin.La Norvégienne Therese Johaug a remporté le 10km en style libre disputé mardi dernier. Elle s'est imposé devant la reine Marit Bjœrgen qui n'a pas pu réaliser le grand chelem malgré ses titres sur le 30km classique et le relais. Yulia Tchekaleva a pris la troisième place du 10km libre devant la biathlète Miriam Gössner qui n'a pas pu accrocher le podium pour seulement cinq dixièmes. Sur le relais 4x5km les Norvé-giennes Heidi Weng Therese Johaug, Kristin Steira et Marit Bjœrgen ont devancé la Suède et la Russie. Sur le 30km classique, Marit Bjœr-gen a devancé la Polonaise Justyna Kowalczyk et sa compatriote Therese Johaug.

Et les Français ?Mauvaise semaine pour Jean Marc Gaillard, le fondeur tricolore s'est fait mal au dos sur le 15km en style libre. Il a déclaré forfait pour le relais 4x10km et n'a pas pu aller au bout du 50km classique. Handicapés de mauvais choix de skis, aucun français n'a pu briller sur le 15km libre. Le meilleur d'entre eux Maurice Magnifi-cat n'a pris que la dix-huitième place. Dix huitième place également pour Anouk Faivre Picon sur le 10km libre. Aurore Jean s'est elle classée vingt et unième. Sur les relais, Mathias Wibault, Maurice Magnificat, Robin Duvillard et Ivan Perillat Boiteux ont pris la neuvième place tandis que les filles Aurore Jean, Celia Aymo-nier, Anouk Faivre Picon et Coraline Hugue ont terminé la sixième place. Le lendemain sur le 50km classique, Maurice Magnificat a été le meilleur tricolore avec la vingt quatrième place.

Saut à ski Ski de Fond

Ski nordique

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Combine Nordique

Bois D’Amont sur le toit du monde

Sur le Gundersen disputé sur le grand trem-plin, bis repetita pour Jez qui comme sur le petit tremplin débuta le saut avec plus d'une minute de retard sur les meilleurs. L'Allemand Eric Frenzel survola le concours de saut avec un saut à 138m. Dans la course de fond, Eric Frenzel n'a pas été rattrapé et est devenu champion du monde. Derrière, un gros groupe de combinés s'est disputé les deux autres places sur le podium. Dans ce groupe il y avait les Japonais Taihei Kato, Hideaki Nagai, Akito et Yoshito Watabe, les Norvégiens Magnus Moan, Mikko Kokslien et Haavard Klemetsen l'Allemand Johannes Rydzek et enfin les deux Tricolores Jason Lamy Chappuis et Sebastien Lacroix. Au terme d'une course tactique, Jason Lamy Chappuis a pris la troisième place au sprint derrière l'Autrichien Berhard Gruber deuxième. Du côté des autres Tricolores, Sebastien Lacroix a pris la septième place, François Braud la quinzième. Maxime Laheurte s'est lui classé 25e et Geoffrey Lafarge 28e.

Enfin bouquet final, sur le Team Sprint, Bois D'Amont s'est encore illustré. La paire compo-sée de Jason Lamy Chappuis et Sebastien Lacroix est devenue championne du monde. Après avoir limité l'écart à 43 secondes après le saut, les deux Bois D'Amonier avec l'aide des Japonais Taihei Kato / Akito Watabé et des Autrichiens Wilhelm Denifl / Berhard Gruber ont parfaitement su revenir sur le duo allemand Tino Edelman et Eric Frenzel sur les dix relais d'un kilomètre et demi. Dans son dernier relais, Sebastien Lacroix a distancé les autres nations. Jason Lamy Chappuis a alors parfaite-ment su contrôler ses adversaires pour conquérir un troisième titre. C'est d'ailleurs le premier combiné à obtenir quatre médailles dans les quatre épreuves des mondiaux. Les deux Tricolores ont devancé l'Autriche et l'Allemagne. Longtemps en course pour la gagne, Timo Edelman est tombé au cours de son dernier relais et les Allemands ont donc du batailler pour conquérir le Bronze.

Bois D'Amont est un petit village jurassien d'environ 1660 habitants. Bois D'Amont fait partie de la station des Rousses avec Prémanon, Lamoura et les Rousses. La commune s'étends sur quatre kilomètres entre les lac des Rousses et de Joux. Ce village a été connu grâce aux performances du skieur Léo Lacroix médaille d'argent aux JO d'Innsbruck en 1964. Plus récemment Bois D'Amont est connu grâce à Jason Lamy-Chappuis et Sébastien Lacroix. Cependant d'autres très bon skieurs viennent eux aussi de Bois D'Amont : les fondeurs Aurore Jean et Cyril Miranda, le sauteur Ronan Lamy-Chappuis (cousin de Jason) ou encore le jeune combiné Théo Hannon vice champion du monde junior à Liberec �n janvier.

Focus sur Bois D’Amont

combine nordiqueXavier

@Xav_Neuner

Page 24: AllSportsFrance Mag #5

Football

Coupe de France : Les enseignementsSochaux-Troyes 1-2 :

C'est une surprise que cette victoire des aubois à l 'extérieur en coupe de France avec en plus un effectif extrêmement jeune. Comme prévu, Frédéric Hantz avait choisi d'élargir sa formation grâce à l'apport des jeunes pousses troyennes. Bien lui en a prit car cette victoire offre un véritable bol d'air à son équipe. Dominateurs lors du débuts de match, le but de Jean-Christophe Bahebeck à la 11ème minute sur un ballon de récupération vint récompenser leurs intentions offensives. La fin de la première période fut ensuite sochalienne mais trop d'imprécisions dans le dernier geste ne permettaient pas aux lionceaux de pouvoir y croire. La seconde période fut la copie conforme de la première mais c'est Faurissier qui délivrait les siens en faisant le break à la 89ème minute après un beau mouvement collectif.Pour l'anecdote, Ryan Boudebouz réduisit le score sur penalty à la dernière minute du temps additionnel. Les doubistes vont maintenant pouvoir se concentrer sur la lutte pour le maintien mais ce match est inquiétant quant au niveau du groupe.

Evian-Le Havre 3-1 :

Première qualification pour les ¼ de finale d'une coupe pour l'ETG ! C'est en soi une sacrée performance pour une équipe vraiment à la traîne en championnat . Bridés par l'enjeu, les haut-savoyards ont laissé le jeu aux normands pendant les 20 premières minutes concédant même 4 occasions franches. C'est Kevin Bérigaud qui va débloquer la situation à la 24ème minute. Le match est rentré alors dans un faux rythme, les roses monopolisant le ballon. A la reprise, ce même Bérigaud tua tout suspens en signant un doublé. Les havrais ont ensuite cru être revenu dans le match grâce au but de Yohann Rivière à la 80ème minute mais il était trop tard, Saber Khlifa aggravant le score dans les derniers instants du temps additionnel. Il faudra pourtant que l'ETG montre un autre visage pour espérer conserver leur place parmi l'élite. De ce parcours en championnat le mois prochain dépendra la chance qu'ils auront de passer le cap des ¼ de finale de la coupe.

Saint-Etienne-Lille 3-2 :

Superbe spectacle offert par le 22 acteurs dans le Forez. En effet, même si les verts ont semblé dominer leur sujet, les lillois ont posé beaucoup de problèmes aux locaux. Ce sont d'ailleurs les nordistes qui ont ouvert le score dès la 33ème minute par Marko Basat de la tête à la réception d'un coup franc de Payet. Ce but a eu le don de réveiller les stéphanois qui ont poussé jusqu'à obtenir l'égalisation sur un but gag Steve Elana dégageant le ballon sur Aurélien Chedjou qui marque contre son camp. Dès la reprise, sur une superbe action collective, Pierre-Emerick Aubameyang permettait aux foréziens de prendre l'avantage. Le mach bascula alors vers une maîtrise totale des locaux, qui trouvera son apogée par le but de Brandao, le nouvel entrant, à la 82ème minute. Évidemment les lillois ont tenté de se ressaisir, entretenant même l'espoir par un but de Salomon Kalou suite à un tir de Dimitri Payet repoussé par Ruffier, mais il était trop tard !Ces deux équipes ont vraiment pratiqué un jeu plaisant, et les protégés de Christophe Galtier ont l'intention de continuer l'aventure jusqu'au Stade de France comme pour la Coupe de la Ligue.

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Lorient-Brest : 3-0

Le score est vraiment flatteur car nous avons assisté à une parodie de football pendant plus d'une heure. 1 tir cadré partout en 1ère Mi-Temps et c'est tout ce qu'il y a dire pour les 45 premières minutes. C'est Bruno Ecuele Manga qui débloquait la situation à la 66ème minute en reprenant de la tête un corner un ballon qui finit dans les filets brestois. Le match gagna alors (un petit peu) intensité et Jérémie Aliadiére doublait la mise à la 69ème minute suite à un mouvement collectif de toute beauté. Enfin, il réalisait le doublé dans le temps additionnel grâce à une passe lumi-neuse de Ludovic Giuly.Ce que l'on peut retirer de ce match c'est que Lorient a bien du mal à retrouver son jeu chatoyant de l'Automne et que Brest risque de s'inquiéter longtemps avant d'assurer son maintien tant son jeu offensif est pauvre.

Venissieux-Minguettes-Nancy 0-2 (AP):

La première période a été à sens unique pour Nancy, même s'ils n'ont jamais inquiété le portier Rhodanien. Les joueurs de la banlieue lyonnaise n'ont procédé que par contre sans jamais s'ap-procher de la surface lorraine.La seconde mi-temps fut la copie conforme de la première, les nancéiens s'agaçant de ne pouvoir valider leur domination par un but. On a filé alors aux prolongations où les joueurs de Venis-sieux-Minguettes sentaient l'exploit possible surtout que leur gardien était sur un nuage. C'est au début de la seconde période que Benjamin Moukandjo débloqua la situation face à des amateurs cuits physiquement. A la dernière minute Thomas Ayasse doublait la mise mais c'est vraiment anecdotique.Cette qualification est tout de même inquiétante pour les lorrains, tant leur incapacité à marquer est criante. A la vue de ce match, le maintien ne sera pas au menu de cette saison.

Raon l'Etape-Bordeaux 2-2 (2-4 TAB) :

Les jurassiens sont passés à deux doigts de la surprise. Après une première mi-temps avec rien de spécial à signaler, le jeu s'est beaucoup animer en seconde période. C'est l'inévitable Ludovic Obraniak qui ouvrait le score à la 58ème minute. On pensait alors les bordelais sortis d'affaire, c'était sans compter sur la capacité de réaction et la motivation des raonnais qui égalisaient dès la 64ème minute. On entrait alors dans un match complètement fou, chacune des deux équipes manquant d'un rien le break. En prolongation, les locaux reprenaient l'avantage par Keita et on pensait bien alors que la surprise était en route. Les joueurs de CFA faisaient le dos rond mais provoquaient un penalty à la 114ème minute transformé en 2 temps par Cyril Diabaté. Plus rien ne sera marqué et les équipes se départageaient à la loterie des tirs au but remportée à l'expé-rience par les bordelais.C'est une mauvaise habitude que prennent les bordelais de se qualifier toujours ric-rac dans ces tours de Coupe de France face à des équipes hiérarchiquement inférieures à eux. Pourtant, on peut maintenant se demander si ils n'ont pas une chance d'aller au bout à la vue de la chance qui semble les accompagner cette saison.

Paris SG-Olympique de Marseille 2-0 :

Ce deuxième classique en 4 jours a tenu toutes ses promesses, plus encore que le match de championnat. Ce match s'est joué dans une ambiance très tendue, où les mauvais gestes ont été assez nombreux. Les parisiens ont maîtrisé la partie imposant leur rythme à des phocéens bien empruntés. Ce qui sautait aux yeux, c'était surtout l'engagement physique des joueurs de la capi-tale, et c'est en ce sens que le but de Zlatan Ibrahimovic à la 34ème minute est un symbole. Sur une ouverture lumineuse de Clément Chantôme, le suédois résistait au retour de Morel et plaçait

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le ballon entre les jambes de Mandanda. Jamais, les marseillais n'ont paru pouvoir inquiéter les locaux, qui doublait la mise par l'intermédiaire de son buteur suite à un penalty qu'il a lui même provoqué. Le match est ensuite tombé dans un climat détestable tant sur la pelouse avec les provocations nombreuses des uns et des autres, que des tribunes où des chants d'insultes pleu-vaient.En conclusion, on peut dire que le PSG semble intouchables au niveau domestique cette saison, mais qu'ils ne possèdent pas encore le public qu'ils méritent.

Lens-Epinal 2-0 :

Les artésiens ont bien maîtrisé ce match pour assurer très tôt leur qualification pour les ¼ de finale. En effet, la partie bascula dès la 7ème minute. L'attaquant d’Épinal Diedhiou se présenta seul devant le gardien Rudy Riou qui gagna son duel. Sur la relance et après seulement 4 passes un défenseur commis l'irréparable en faisant une faute de main dans la surface. Valvidia transfor-ma le penalty. Les lensois continuaient sur leur lancée en pressant les spinaliens qui montraient alors leurs limites à ce niveau. C'est fort logiquement que les nordistes doublaient la marque sur un but CSC de Mangan qui expédia le ballon dans ses filets suite à un centre tendu de Bela à la 21ème minute. A la reprise les jurassiens essayaient de pousser mais sans jamais inquiéter le portier lensois. Les lensois maîtrisaient le jeu mais sans donner l'impression de vraiment forcer. Il faut noter qu'à la suite d'un penalty très sévère, N'Diaye expédia son tir sur le poteau. Plus rien ne sera marqué.Avec cette qualification, les lensois vont pouvoir continuer leur reconstruction impulsée par leur entraîneur Sikora. Ils sont les derniers représentants hors Ligue 1 encore qualifiées.

Les ¼ de Finale (Mardi 16 et Mercredi 17 Avril) :

Lens-BordeauxTroyes-NancySaint Etienne-LorientEvian Thonon Gaillard-Paris St Germain

Ce tirage au sort est fort intéressant avec des matchs particulièrement équilibré, à part peut-être pour Evian mais nous verrons dans quel état de forme seront les protagonistes dans un mois.

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Fabien@Fabien976

Nous tenions à apporter tout notre soutien à Jérémy Clément, victime d’un tacle assas-sin ce week-end de Eysseric. Il souffre d’une fracture tibia péroné opéré dès samedi soir. Le milieu de terrain stéphanois sera absent entre 5 et 6 mois. Bon courage.

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Handball

Le derby languedocien

Le match opposant Nimes à Montpellier en huitième de finale de Coupe de France a vu la domination des Montpelliérains 30-28. Nous étions sur place. Efficace en première mi-temps mais trop juste sur la longueur, les Nîmois n’ont pas réussi à faire chuter les Montpelliérains qui continuent leur ascension en Coupe de France.

Sauvons l’honneur. Récemment éliminé de la Ligue des Champions et toujours incertain d’y goûter à nouveau la saison prochaine, la Coupe de France reste l’éventuel trophée à décrocher pour les Héraultais. Mais les Gardois, actuellement leader du championnat de Pro D2, n’ont pas rendu la tache facile aux hommes de Patrice Canayer. Il a fallut attendre la 6ème minute pour voir Montpellier débloquer son compteur de buts alors que Nîmes en enregistrait déjà 5. Une entame de match qui laissait les Blues-Fox, fervent supporters du MAHB, sans voix. Prenez les arrêts et parades de Yas-sine Idrissi et ajoutez les à ses relances d’une précision chirurgicale et vous obtiendrez des contres attaques nîmoises qui aboutissent sans problèmes au fond des filets de Mickael Robin.En se quittant à la mi-temps avec 4 buts d’écart (16-12), il était nécessaire pour le MAHB de montrer qu’en Languedoc-Roussillon, c’est lui le grand du handball. Calme et ressaisissement était donc les maîtres mots de Mickael Guigou, le capitaine montpelliérain. Et dés le retour des vestiaires, l’expé-rience du multiple champion de France a fait la différence : avec 7 arrêts pour Remi Desbonnet, 6 sur 6 au tir pour Issam Tej et un dizaine de but marqués par l’héroïque Guigou, le constat est sans appel. Malgré les 2 arrêts du second gardien nîmois Emile Mansuy sur contre attaque de Wissem Hmam et Mathieu Grebille, Montpelier s’est finalement qualifier en ¼ de finale au terme d’un match engagé où ils se sont longtemps fait malmenés par l’USAM qui garde toujours l’espoir de retrouver l’élite du handball français dés la saison prochain.

Feuille de match :Nîmes/Montpellier : 28-30 (Mi-temps : 16-12)3600 spectateurs à Le ParnasseArbitres : MM Klein et Rolland

Pour NÎMES : Gallego (1/2), Idrissi ( 7 arrêts, 1/4 penalty), Juvenel (3/3), Mansuy ( 6 arrêts, 0/1 penalty), , Mouret (2/6), Mourioux, Poutier (2/4), Rebichon (7/8), Saurina (4/12), Scacciznoce (cap. 5/9), Tesoriere, Vasset, Vergely, Zens (4/6)

Pour MONTPELLIER : Accambray (6/11), Arvin-Berod (3/6), Bonnefond, Desbonnet (6 arrêts, 2/2 penalty), Grebille (1/5), Guigou (cap. 10/11), Gutfreund (0/1), Hmam (0/1), Leventoux, Malmagro (1/2), Metlicic (0/3), Robin (7 arrêts, 1/2 penalty), Tej (6/6), Vilovski (3/3)

Les autres résultats du WE en 8ème de finale de Coupe de France Nationale Masculine :

Cesson/Massy : 39-25Dunkerque/Tremblay : 32-20Nantes/Toulouse : 29-26Chambéry/Aix en Provence : 35-29Créteil/Dijon : 31-23Billère/Paris : 23-30Mulhouse/Sélestat : 34-29

Coupe de franceDylan

@dylan_gazeu

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Le derby languedocien

Dylan

Sports US

La course au MVP : jouée d’avance ?

« Ce gars, il devrait être MVP. LeBron est le meilleur joueur. Kevin Durant est probablement un meilleur joueur. Mais quand on vote pour le MVP depuis 25 ans, on le donne au meilleur joueur de la meilleure équipe. […] Ce gars est incroyable. […] Et parce qu’il joue à San Anto-nio, il n’a pas tout le crédit et tout le respect qu’il mérite. »

Ces paroles sont de Charles Barkley (MVP en 1993 devant un certain Michael Jordan), à la mi-temps d’un match contre les Clippers où Tony Parker dominait son sujet. Il y a un peu plus de 15 ans, le premier Français à fouler un parquet NBA (Tariq Abdul-Wahad) faisait ses premiers pas dans la grande ligue. L’exploit nous semblait exceptionnel. Aujourd’hui, un joueur français est inclus dans le cercle très fermé des prétendants au trophée de MVP de la saison régulière. Et si sa candidature a pris du plomb dans l’aile la semaine dernière, suite à sa blessure à la cheville, le constat reste d’actualité. Arrêté pendant un mois et proba-blement utilisé avec précaution par Gregg Popovich lorsqu’il reviendra, le meneur des Spurs va cependant devoir laisser s’expliquer les autres prétendants entre eux lors du dernier mois et demi de saison régulière. Mais la bataille existe-t-elle vraiment ?

Déjà triple-vainqueur, LeBron James s’impose une fois de plus comme le candidat numéro un. Parti sur des bases encore plus élevées que la saison dernière, le King de Miami signe actuelle-ment une des meilleures saisons de l’histoire sur un plan strictement individuel. Au sommet de son art, il banalise soir après soir l’exceptionnel, confirmant qu’il est bien le meilleur joueur de la planète, et qu’il incarne à merveille ce trophée de MVP. Most Valuable Player. En Français, le joueur qui a le plus de valeur. La définition exacte de cette appellation reste cependant en suspens. Le meilleur joueur ? Le meilleur joueur de la meil-leure équipe ? Celui sans qui sa bonne équipe deviendrait mauvaise ? On peut imaginer tous les scénarios possibles. Il récompense logique-ment le meilleur joueur de la saison NBA en prenant en compte différents critères : le rende-ment du joueur et le rendement de son équipe. Mais on a beau retourner le problème dans tous les sens, le nom de James revient inlassable-ment. Néanmoins, certains espèrent bien ne pas avoir dit leur dernier mot.

Le premier nom qui vient à l’esprit est Kevin Durant. Meilleur scoreur de la ligue depuis trois ans (et en route pour conserver son bien), le joueur du Thunder a pris une dimension supplé-mentaire cette saison dans les autres comparti-ments du jeu, que ce soit en défense, au rebond et à la création. Leader du finaliste en titre, qui reste toujours une des meilleures équipes de la conférence Ouest, Durant est un candidat plus que légitime. Il a malheureusement connu un petit coup de mou (relatif), comme le Thunder en février, et fut dominé deux fois par LeBron James et Miami cette saison. Quant à Chris Paul et Car-melo Anthony, autres prétendants crédibles, ils semblent désormais avoir quelques longueurs de retard. CP3 a longtemps été blessé et son

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Les principaux candidats (statistiques individuelles / bilan collectif au 4 mars)

LeBron James (27.1pts à 56% aux tirs dont 41% à 3pts et 75% aux lfs, 8.1rbds, 7.3pds et 1.7ints en 38.5min / 43 victoires et 14 défaites)

Kevin Durant (28.5pts à 51% aux tirs dont 42% à 3pts et 91% aux lfs, 7.8rbds, 4.6pds, 1.5ints et 1.2ctres en 38.6min / 43 victoires et 16 défaites)

Tony Parker (21.0pts à 53% aux tirs dont 38% à 3pts et 83% aux lfs, 3.1rbds et 7.6pds en 33.0min / 47 victoires et 14 défaites)

Carmelo Anthony (28.6pts à 44% dont 39% à 3pts et 83% aux lfs, 6.4rbds et 2.8pds en 38.2min / 35 victoires et 21 défaites)

Chris Paul (16.2pts à 48% aux tirs dont 34% à 3pts et 89% aux lfs, 3.5rbds, 9.6pds et 2.4ints en 32.6-min / 43 victoires et 19 défaites)

rendement individuel est en baisse par rapport à l’an dernier. Quant au nouveau roi de New York, le faible bilan des Knicks (par rapport aux autres prétendants) est trop pénalisant.

TP, MVP ?

Reste l’énigme Tony Parker. Certains n’ont pas hésité ces dernières semaines, à en faire leur favori (sans doute trop rapidement) pour plusieurs raisons : il est le catalyseur de la meilleure équipe NBA actuellement, ses chiffres et principalement sa réussite aux tirs sont exceptionnels, il signe (de loin) sa meil-leure saison en carrière alors qu’il était déjà 5ème du vote l’an dernier et les journalistes rechignent parfois à décerner ce titre au vain-queur évident quand celui-ci l’a déjà souvent remporté. Le niveau de jeu spectaculaire du King ajouté à la blessure longue durée de TP devrait néanmoins l’éliminer définitivement de la course. Le voir de plus en plus régulièrement cité parmi ces stars est déjà une victoire en soi. Une reconnaissance pour le meneur tricolore comme il le confiait récemment à Yahoo ! Sports.

« Mieux vaut tard que jamais. Mais ce n’est pas ce qui m’anime. Ce qui m’anime, c’est de rem-porter des titres. » Car oui, si honorifique soit-il, ce trophée pèse bien peu au regard d’un trophée de MVP des Finales qui accompagne bien sou-vent un titre NBA. LeBron James et Tony Parker en ont déjà un chacun et pourraient bien batailler l’un contre l’autre pour en attraper un second dans quelques mois. Nul doute que cette bataille-là sera encore plus intéressante.

Vincent@Vince_Jay

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Cyclisme

Paris-Nice, véritable top départ de la saison !

Tous les ans, la « Course au soleil » est attendue comme le printemps. Paris-Nice marque le renouveau de la saison cycliste, en se positionnant sur le calendrier international comme l’épreuve à étapes reine du début de saison. Du dimanche 3 au dimanche 10 mars, la 71ème édition s’élancera de la région parisienne (Houilles) pour rejoindre la côte d’Azur, soit en tout une distance d’environ 1.174 kilomètres. Le serpent multicolore, ou peloton, sera pour l’occa-sion composé de 23 équipes, une première après la réintégration de la Katusha en World Tour. Pour cette année 2013, les enjeux sont protéiformes, le spectacle sera d’autant plus au ren-dez-vous. Un menu copieux et alléchant : de quoi satisfaire les amoureux de la petite reine. Même si les coureurs ont déjà quelques kilo-mètres dans les jambes, la donne est diffé-rente sur une épreuve d’une durée d’une semaine et sur un tracé empruntant les routes hexagonales, entre plaines et montagnes. Pour les uns, le parcours sera l’occasion de se tester physiquement, après la trêve hivernale. Pour les autres, l’enjeu est capital. Paris-Nice est en effet, l’objectif avoué et assumé du début 2013 : une course en guise de prépara-tion à la Grande Boucle, centième du nom. Il n’est donc pas rare de retrouver aux avants poste sur le Tour, les cyclistes en forme du mois de mars. L’an dernier, Bradley Wiggins y avait débuté son incroyable domination et marqué les esprits en vue du mois de juillet. Hélas, au vue du plateau, Tirreno-Adriatico sera sans doute plus révélatrice des premiers hommes forts de la saison.L’un des enjeux de se Paris-Nice sera égale-ment la course aux invitations pour la Grande Boucle. Des 4 équipes invitées (Cofidis, IAM, Europcar et Sojasun), une semaine réussie devrait leur assurer une sélection pour la pres-tigieuse 100e édition du Tour de France. Au contraire, un échec pourrait être rédhibitoire, d’autant qu’il y aura que 3 élues. Les coureurs ne vont donc pas hésiter à s’en donner à cœur joie, afin de faire briller leur formation, en vue de décrocher le précieux sésame.

Le Parcours

Cette année, les organisateurs ont fait un choix différent. Le départ donné aux environs de la capitale, laissera place aux étapes de plaines. Puis, les kilomètres s’enchaineront en direction du sud, mais en évitant la traditionnelle vallée du Rhône, et en optant pour un contournement du Massif-Central. Un tracé qui rappelle énor-mément celui de l’an dernier avec un final chro-nométré sur les pentes du Col d’Eze. Ce ne sera toutefois pas le seul juge de paix, puisque la Montée Jalabert, décevante en 2012, laisse place à la Montagne de Lure. Une arrivée desti-née à faire des écarts au général et de mettre les hommes forts en évidences. Une ascension qui figurait déjà au programme de l’édition 2009 et où Alberto Contador avait fait l’étalage de toute sa classe en s’imposant en solitaire et en reléguant son dauphin, Frank Schleck, à 58 secondes. Malgré tout, face à Tirreno-Adriatico, qui s’élance ce mardi, le parcours est un peu plus fade et le plateau en pâti légèrement…Mais la « Course au Soleil » reste une course très particulière ou l’on n’est jamais à l’abri de surprises et rebondissements. Pluie, vent, chute et coup de bordure sont régulièrement au programme et offrent du suspense et du spec-tacle comme on l’aime.

Paris Nice

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Un plateau mi figue mi raison

Pour les cadors du peloton, mars est le début des choses sérieuses. Entre Paris-Nice et Tirreno-Adriatico les cœurs balancent, et cette année, c’est l’organisation transalpine qui a pris le dessus sur sa rivale française. Alejandro Valverde, Vincenzo Nibali, Cadel Evans, Chris Froome ou Alberto Contador ont tous cochés la « Course des deux mers » au détriment de la « Course au soleil ».Une fois n’est pas coutume, parmi les préten-dants à la victoire finale, les Français sont nombreux. Aux côtés des Tejay Van Garderen, Lieuwe Westra, Robert Gesink ou Richie Porte, Christophe Péraud, Arnold Jeannesson, Sylvain Chavanel, Jérôme Coppel voire Thomas Voeckler ne manquent pas d’armes. Avec un plateau en recul par rapport aux précédentes éditions, les outsiders ne manquent pas et l’on pourrait, à défaut d’un combat de chef, avoir une course indécise et à rebondissements.

Les Français en forme

Depuis le début de la saison, le cyclisme hexa-gonal ne démérite pas. En effet, les coureurs français lèvent les bras à la chaîne. Sans tomber dans un quelconque sentiment patrio-tique les faits sont bels et bien là, les français ont la gagne. Même si pour les puristes la saison ne débute véritablement qu'en mars, ce qui est pris n'est plus à prendre et donne le sourire à l'approche des premières grandes échéances.L'image du coureur français, c'est celui du baroudeur, celui qui ne compte pas ses efforts en début d'étapes pour figurer dans l'échappée du jour, celui qui à la pédale ne peut peser dans le final. Une image qui tend de plus en plus à disparaitre. Les français sont bien desti-nés à briser les stéréotypes et attaquent 2013 de la meilleure des façons. Pour preuve, parmi les bouquets d'ores et déjà acquis, la plupart l'ont été acquis avec maitrise, autorité et surtout à la régulière. On retiendra notamment les deux victoires de Jonathan Hivert à la Ruta del Sol au nez et à la barbe d’Alejandro Valverde. L'autre satisfaction de cette réussite réside dans sa densité, preuve s'il en est que

nous ne respirons pas par l'intermédiaire d'un ou deux leaders. Il y a, aujourd'hui, une véri-table envie collective de bien faire et ils sont nombreux à pousser le cyclisme bleu-blanc-rouge vers le haut.

Toujours absents des grands rendez vous ?

Toutes les victoires vont bien entendu se cher-cher à la pédale, mais en définitive elles n’ap-portent pas toutes le même prestige et ne sont pas auréolées de la même gloire. En ces premiers mois de 2013 les français ont brillé, les français ont gagné mais principalement à domicile sur des courses où les tricolores sont en nette majorité. Là où les cadors se sont donnés rendez-vous en ce début de saison, les français n'ont pas pesé bien lourd et encore fallait-il qu'il y ait des équipes françaises enga-gées. Que ce soit en Australie, au Qatar ou en Oman, les signes de vie des français se font rares, malgré la belle victoire au sprint de Nacer Bouhanni. Les masses se souviennent des courses où il y a une concurrence internatio-nale de première main, alors que seul un public d’averti retiendra le palmarès d’une course de moindre envergure. Et c’est bien là le problème, les Français sont généralement discret lors des grands rendez-vous, même si depuis 2 ans, les Bleus remontent en flèche. Mars sonne le glas de la période de rodage et d'affutage pour entrer dans celle des premières grandes échéances. Gageons que les espoirs entrevus ces dernières semaines perdurent.

Et force et de constater que les Français démarrent très bien avec une bien belle victoire de Damien Gaudin sur le prologue, Sylvain Chavanel, second, assure même le doublé. Pendant ce temps, Blel Kadri, tel un gladiateur, s’imposait en solitaire sur la Maxima Roma dans un décor de cinéma. Sans oublier hier, la victoire au sprint de Nacer Bouhanni, le cham-pion de France, qui prend du même coup le maillot de leader ! De quoi donner des idées à leurs compatriotes ?

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Alexandre@AlexandreRolin

Paris Nice

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Football

MLS, what’s that ? L’HistoireEn 1993, afin que les Etats-Unis organisent la Coupe du Monde 94’, la FIFA posa une condition, la création d’un championnat professionnel : La MLS. Cette saison, il regroupe 19 franchises (clubs) des Etats-Unis et du Canada. Le championnat à lieu de mars à décembre. Les équipes sont sépa-rées en deux conférences : l’Est et l’Ouest.Parmi les prétendants à la victoire finale, le Dynamo Houston, les Sounders de Seattle ou encore le Sporting Kansas City sont les principaux favoris.

Le Déroulement Don Garber, le commissionnaire de la ligue (le boss) a pris le même fonctionnement qu’en NBA, NFL ou encore NHL. A savoir une phase de trente matchs (saison régulière), chaque équipe se rencontre deux fois. Puis il y a une phase finale (dite playoffs) pour les cinq meilleures équipes de chaque conférence.

Ils sont appeler à brillerLes deux Alls-Stars français, Thierry Henry et Aurélien Collin, tous les deux titulaires lors de la victoire contre Chelsea lors du All Stars Games. Le capitaine français des Red Bulls qui n’a plus sa forme d’antan à maintenant 35 ans, le frenchie auteur d’une magnifique saison l’année dernière(15 buts, 12 passes décisives).Il tentera donc de poursuivre sur cette lancée. Le défenseur central du Sporting Kansas City, n’aura plus qu’à confirmer qu’il est l’un de meilleurs défenseurs de la ligue.

Ils sont attendusLes défenseurs, sont pour la plupart des incon-tournables de leur formations. L’ancien mar-seillais, Hassoun Camara est un élément indispensable de l’Impact Montréal. Alors que les deux recrues des Timbers, Mikaël Silvestre et Djimi Traoré sont très attendues par les partisans de Portland. Le milieu Kalifa Cissé peu connu en France puisqu’il est parti très jeune du TFC, est l’une des pièces maîtresse du milieu de terrain des Revolutions New England. Les attaquants « Made in USA », Saër Sène était inconnu lors de son arrivée puisque New England avait recruté cet atta-quant formé au PSG dans la réserve du Bayern Munich.Il essayera de continuer sur sa lancée (11 buts).Antoine Hoppenot, natif de Paris à réali-ser une honorable première saison chez les pros avec 4 buts marqués.

Ils doivent se racheterLes deux attaquants, Sébastien Le Toux et Eric Hassli formaient un duo très prometteur à Van-couver avant d’être transférés durant la saison. Le premier à New York qui côtoyait le banc plus que les pelouses a décidé de retrouver son ancien club, Philadelphie où il faisait leur bon-heur. Il est attendu pour être l’homme fort de la saison. Le second à Toronto où il fit une saison blanche ou presque. Il tentera de retrouver une place avec le FC Dallas malgré une concur-rence rude. Laurent Courtois est reparti pour une troisième saison avec les Chivas USA où il pourrait trouver une place de titulaire en tant que joueur de couloir d’un système à trois défenseurs centraux. Après une saison, terne avec neuf titularisations.

Ils peuvent créer la surpriseL’attaquant franco-congolais, Dimitry Imbongo auteur d’un but en neuf matches pourrait rêvé de dépasser son ratio de l’exercice précédent. Enfin, les frères Songo’o passés par les équipes de France de jeunes pourrait se retrou-ver. Frank libéré par Portland pourrait s’enga-ger avec Houston, pendant que son frère Yann sera remplaçant avec le Sporting Kansas City.

mls

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Pour sa 18e saison, la Major League Soccer n’a jamais compté autant de Français. Thierry Henry a été rejoint par des anciens Tricolores, Silvestre et Luccin en attendant Luyindula, Chimbonda ou Piquionne, tous à l’essai, mais aussi des anciens de L1 Djimi Traoré ou Junin-ho.

Ils vont continuer à brillerA l’image de Tony Parker et Joakim Noah, Thierry Henry et Aurélien Collin sont les All-Stars français de la MLS, titulaires l’an dernier lors d’une victoire contre Chelsea. Le capitaine français des Red Bulls, désormais 35 ans, tentera de poursuivre sur sa lancée après une très belle saison (15 buts, 12 passes déci-sives). Le défenseur central de Kansas City, lui, n’a plus à confirmer qu’il est l’un des meil-leurs à son poste, au sein de la meilleure ligne arrière de la ligue. Ils sont attendusTrois autres défenseurs seront probablement des incontournables de leur formation respec-tive. Pour sa 3e saison à Montréal, l’ancien Marseillais Hassoun Camara assure dans l’axe, sur la droite ou à la récupération. Recrues de l’hiver, Mikaël Silvestre et Djimi Traoré sont également attendus. Les deux gauchers passés par l’Angleterre ont été choi-sis pour devenir le roc central de leur équipe, l’ancien Bleu de 35 ans à Portland et l’interna-tional malien natif de la banlieue parisienne à Seattle. Enfin, Kalifa Cissé, peu connu en France puisqu’il est parti très jeune du TFC, est la nouvelle sentinelle de New England, fort de sa longue expérience en Angleterre, notam-ment à Reading. On ne ratera pas une miette des performances d’un Brésilien naturalisé français, un certain Juninho, légende de l’OL.

La confirmationDes attaquants made in USA. Saër Sène était un inconnu lors de son arrivée l’an dernier, puisque New England avait recruté cet atta-quant formé au PSG dans la réserve du Bayern Munich. Une saison à 11 buts et ce puissant gaucher sera de nouveau une arme des Revs, même s’il doit retrouver ses sensa-tions après une grave blessure au genou. Antoine Hoppenot, natif de Paris qui a grandi aux Etats-Unis, a réalisé une bonne première saison à Philadelphie (4 buts). Il continuera à jouer son rôle de remplaçant utile.

Ils doivent se racheter Sébastien Le Toux et Eric Hassli formaient un duo très prometteur au début de la saison 2012, du côté de Vancouver. Transférés durant la saison respectivement à New York et Toron-to, ils n’ont pas convaincu et doivent se relan-cer sous d’autres couleurs. Le Breton est de retour à Philadelphie, où il était la vedette en 2010 et 2011. De retour dans un effectif plus jeune, il est attendu pour être l’homme fort. Le Mosellan (né à Sarreguemines et formé Metz) tentera de trouver sa place au FC Dallas, qui compte plusieurs avant-centres de qualité. Laurent Courtois, de son côté, à Los Angeles, est reparti pour une 3e saison. Utilisé avec parcimonie l’an dernier (9 titularisations), l’an-cien Grenoblois devrait débuter chez les Chivas en tant que joueur de couloir d’un sys-tème à 3 défenseurs centraux.

Ils peuvent surprendreAutrefois prodige du football français, Peter Luccin vient finir sa carrière aux Etats-Unis, près d’un an après son départ de Lausanne. Le milieu défensif natif de Marseille a convaincu les dirigeants du FC Dallas durant un essai mais a passé sa présaison à l’infirmerie en raison d’une blessure à un genou. S’il revient en forme physique, il surprendra en s’imposant dans la formation texane. A New England, le 3e Frenchy se nomme Dimitry Imbongo. L’atta-quant franco-congolais, lui aussi recruté dans les réserves de la Bundesliga, a inscrit un but en 9 rencontres en fin d’exercice précédent. Il sera un super sup à suivre. Enfin, on notera que les frères Songo'o, passés par les équipes de France de jeunes, seront peut-être réunis. Franck a été libéré par Portland mais pourrait s’engager avec Houston, tandis que son jeune frère Yann, défenseur central, sera remplaçant à Kansas City.

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