nouvelle psp mag n°5

NOUVELLE PSP MAGPériodique de la Nouvelle Pharmacie de la Santé Publique de Côte d’Ivoire

N° 005

18ème AG ACAME Tout savoir sur le traitement des réclamations La Mutuelle de la NPSP CI

P10 P13

LES CENTRALES D’ACHATS AFRICAINES SE RÉUNISSENT À TUNIS

LA RÉCLAMATION CLIENTS : QU’EST-CE – QUE C’EST ? LES AGENTS DE LA NPSP CI ONT LEUR MUTUELLE

P17

Des Médicaments de qualitéaccessibles à tous

ACCROISSEMENT DESCAPACITÉS DE STOCKAGEDE LA NOUVELLE PSP CI

ACCROISSEMENT DESCAPACITÉS DE STOCKAGEDE LA NOUVELLE PSP CI

Rencontre avec…

Evènement

Edito

Partenariat

Sommaire

A votre écoute

Échos Santé

Focus

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Allo Docteur ?

VERS UN RENFORCEMENT DE LA PROXIMITÉ AVEC LES CLIENTS

Dr ETÉKOU AKPA VALENTINDirecteur Régional de la Santé et de l’Hygiène Publique d’Abidjan 1 Grands Ponts - INAUGURATION DU NOUVEL ENTREPOT PREFABRIQUE PAR SEM

LE PREMIER MINISTRE- L’UNION EUROPEENNE RENFORCE SON SOUTIEN A LA NOUVELLE PSP CI- LES CENTRALES D’ACHATS AFRICAINES SE RÉUNISSENT À TUNIS- LE COMITÉ DE GESTION DE LA CAME BÉNIN VISITE LA NOUVELLE PSP CISEMINAIRE SUR LE MANAGEMENT DES PROJETS

AXE SUR LES RESULTATS

- CONTRIBUTION DES TECHNOLOGIES DU NUMÉRIQUE DANS L’AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ ET LA SÉCURITÉ DES SOINS DANS LES ÉTABLISSEMENTS ET INSTITUTIONS DE SANTÉ

- INAUGURATION DE LA MAISON DU PHARMACIEN

- LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES (TMS)- QUELQUES ATTITUDES POUR PREVENIR LES TMS AU BUREAU- REFERENCES

TOUT SAVOIR SUR LE TRAITEMENTDES RÉCLAMATIONS CLIENTS

Vie Sociale

17 - LES AGENTS ONT LEUR MUTUELLE- INTERVIEW M. Bossoma Séraphin, Président de la MA-NPSP CI

- COIN DU BONHEUR

Détente19

EDITO

Très chers lecteurs, voilà maintenant près de trois (3) ans que vous nous suivez à travers notre magazine, le NPSP Mag.

Ce 5ème numéro, comme les précédents, se veut un canal d’information privilégié sur nos activités. Il nous permet ainsi de vous faire part de nos acquis après la réforme de 2013 et de partager avec vous nos perspectives afin de faire de notre slogan « Des médicaments de qualité accessibles à tous » une réalité pour les populations vivant en Côte d’Ivoire.

Le bilan est maintenant à la consolidation des acquis et à l’ouverture à travers la Couverture Maladie Universelle et la déconcentration de nos activités.

En effet, la construction de la 1ère Agence Régionale, celle de Bouaké, dont le financement est à l’heure actuelle bouclée, démarre bientôt.

Cette volonté de proximité, comme vous le lirez dans ce numéro, ne date pas d’aujourd’hui – preuve en est le déploiement de nos Pharmaciens Gestionnaires des Grands Comptes Régionaux (PGGCR) qui sillonnent chaque jour les régions afin de faire de votre satisfaction notre priorité.

Sachez compter, très chers lecteurs, sur la constante application de nos valeurs de Qualité ; Conscience Professionnelle, Esprit d’équipe, Communication et Satisfaction.

Pr YAPI

Pr YAPI Ange DésiréDirecteur Général, Nouvelle PSP Côte d’Ivoire

Directeur de publication :Pr. YAPI Ange DésiréDirecteur Général

Rédacteur en Chef :Dr. YAPO SergeDirecteur Commercial etMarketing Pharmaceutique

Conception & Réalisation : Contacts :

Tirage :

Département Marketing & Communication externe

2000 exemplaires

Comité de Rédaction :

Contribution à ce numéro

HAMON AudreyADAE AphoussiataKOUADIO Marie VilascoANVIRE StéphaneSOUARE SékouARCHER Blaise FortunéDr MAHOUSSI ADOUKO NathalieDr N’GOU FranckDJEVIE FidèleBIRO Anane

Impression :

Km4, Boulevard de Marseille,BP V5 AbidjanTél.: +225 21 21 73 00Fax : +225 21 35 57 70Site web : www.npsp.ciE-mail : [email protected]

Dr AKE PierreN’CHO Sopie AnnickKONATE Toundia

YAO Oswald, Dr KOUAKOU EhaulierYAO Marie Carmen SEOULOU Benedicte

FOCUS

La satisfaction des clients est à la base de la réussite durable d’une entreprise. Semble-t-il

qu’aujourd’hui, celle-ci passe par la création d’une relation spécifique et stable avec les clients. La proximité devient alors un atout central en permettant à l’entreprise d’obtenir des informations directement de ses clients, mais aussi en développant les liens sociaux entre les clients et l’entreprise.

Cette affirmation, la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire l’a si bien compris qu’elle a décidé de faire de la proximité avec ses clients, à savoir les établissements sani-taires publics, une activité permanente. Les Pharmaciens Gestionnaires des Grands Comptes Régionaux (PGGCR) mis en fonction, dès la création de la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire, ont en charge cet aspect de l’activité si cher au Directeur Général, Professeur YAPI Ange Désiré et au Comité de Direction dans son ensemble.

Bientôt trois (3) ans d’activités que, la présence constante et la disponibilité permanente des PGGCR aux côtés des clients pour recueillir et aider à résoudre leurs préoccupations tout en leur prêtant une oreille attentive, sont appréciées par les Etablissements sanitaires (Confère enquête de satisfaction client 2015).Le présent article a pour objet de faire un focus sur l’activité de ces PGGCR à travers :

1- Le rôle du PGGCR

Le PGGCR représente la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire dans sa zone commerciale ou zone de compétence. Il assure pour la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire en général et pour la direction commerciale des fonctions de commercial et aussi d’agent de recouvrement.Pour cela, le PGGCR doit être attentif aux préoccupations et besoins de ses clients, ouvert, proactif, méthodique, avoir un esprit de synthèse et savoir communiquer.

L’essentiel des activités du PGGCR se résume à :

- Assurer la promotion des produits de la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire chez les clients ;

- Encadrer au besoin les clients dans l’évaluation de leurs besoins et la gestion des stocks afin d’améliorer au mieux la disponibilité des médicaments et autres intrants stratégiques ;

- Assurer le suivi des commandes clients et la gestion des litiges éventuels pouvant survenir entre eux et la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire;

- Visiter les clients ;- Assurer le recouvrement auprès des clients ;- Assurer un suivi particulier des « ristournes-clients » ;- Veiller à la satisfaction des clients ;- Etablir et communiquer les reporting

de l’activité (états mensuels et

rapports périodiques d’activités) ;- Représenter la Nouvelle PSP Côte

d’Ivoire dans toutes les réunions organisées dans la zone commerciale ;

- Véhiculer l’image et les valeurs de la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire.

A ce titre, chaque 2 mois en moyenne et autant de fois que cela s’avère nécessaire, le PGGCR se rend chez son client (Etablissement sanitaire) à l’effet d’apprécier les niveaux de satisfaction du client, recueillir les avis et suggestions des clients et aussi le recouvrement.

2- La visite d’écoute client

Une visite classique chez un client se déroule globalement en 3 phases :

a) Présentation des civilités :C’est la phase qui consiste à présenter les civilités aux responsables adminis-tratifs et sanitaires de la localité (Préfet ou son représentant, Le Directeur Régional de la Santé, le Directeur Départemental de la Santé, le Directeur ou le médecin-chef de l’établissement sanitaire visité et toute autre personne susceptible de l’appuyer dans sa mission) et leur présenter les objectifs de la mission

b) Les entretiens Avec le directeur : Il s’agit pour le PGGCR d’apprécier le niveau d’implication du premier responsable de l’établissement sanitaire dans la gestion des activités liées au médicament en général et à la pharmacie en particulier et d’aborder avec lui les moyens utilisés pour trouver des solutions relatives aux problèmes spécifiques que pourrait rencontrer la pharmacie.Ces problèmes sont divers et partent du fonctionnement interne de la pharmacie (effectif et qualification du personnel, suivi de la régularité des commandes…) aux liaisons de la pharmacie avec les autres services de l’établissement (le circuit du médicament : sa détention et son utilisation, les prescriptions, le recouvrement.)Il s’agit également de savoir la politique mise en place pour que les médicaments

Vers un renforcement de la proximité avec les clients

NOUVELLE PHARMACIE DE LA SANTÉ PUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE

Les Pharmaciens gestionnaires des Grands Comptes Régionaux

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soient disponibles et accessibles aux clients. Il s’agit enfin de les inciter à veiller à la bonne mise en œuvre, par leurs services, de la politique de santé en vigueur concernant les médicaments : les médicaments en vente et les médicaments de la gratuité ciblée.

Avec les gestionnaires de pharmacieC’est l’occasion de passer en revue de façon technique les éléments relatifs à la gestion de la pharmacie notamment :- Les outils de gestion de stock (les

documents physiques et le matériel) ;- La disponibilité des médicaments et

les ruptures éventuelles ;- Les conditions de stockage ;- La satisfaction des ordonnances ; - Le rythme d’écoulement des médica-

ments et le niveau de recouvrement des factures émises à leur endroit ;

- Identifier et proposer des solutions aux facteurs qui limitent l’accessibilité matérielle et financière au médicament;

- Aider à trouver des solutions aux difficultés rencontrées et qui ont un lien avec la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire.

Avec les prescripteursEn dehors de bien d’autres facteurs pouvant contribuer efficacement à la bonne prise en charge des pathologies des clients, l’action des prescripteurs reste déterminante.En effet, c’est l’action de ces derniers qui guide l’écoulement des médicaments dans l’établissement sanitaire ; d’où l’intérêt de les sensibiliser à la prescription des médicaments disponibles à la pharmacie de l’établissement.Il s’agit pour le PGGCR de :- S’assurer de la transmission par la

pharmacie de la liste actualisée du stock disponible à la Nouvelle PSP côte d’Ivoire ;

- Savoir le niveau d’informations du prescripteur sur la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire et ses activités ;

- Connaître sa perception de l’efficacité des médicaments que livre la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire ;

- L’informer sur l’arsenal thérapeutique dont dispose la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire pour honorer ses prescriptions et mieux prendre en charge les clients;

- L’informer également sur les avantages coût-efficacité des médicaments de la

Nouvelle PSP Côte d’Ivoire pour le client et la population.

Il s’agit plus généralement de recueillir, au niveau de tous ces acteurs, les avis et suggestions nécessaires à la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire en vue d’améliorer le niveau de service et la qualité de ses prestations. c) La restitution ou débriefingC’est le moment, pour le PGGCR, de faire un compte-rendu de sa mission à l’autorité administrative et/ou sanitaire en vue de prendre des décisions. C’est aussi, l’occasion de féliciter et d’encourager ou au contraire de tirer la sonnette d’alarme en vue de mieux faire.

3- La participation aux missions d’inspection La collaboration avec l’inspection générale de la santé s’inscrit dans le cadre de l’appui à la bonne gestion des médicaments et de leur usage rationnel. Il s’agit pour la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire, à travers ces missions, de prévenir des risques préjudiciables à l’atteinte des objectifs qui lui sont assignés à savoir :• Assurer la disponibilité des

médicaments essentiels et intrants stratégiques de santé pour les établissements sanitaires publics et autres établissements sanitaires associés au service public sanitaire sur toute l’étendue du territoire national ;

• Assurer l’accessibilité des médica-ments et intrants stratégiques de santé de bonne qualité aux popula-tions en Côte d’ivoire.

Ces missions visent en outre, à encadrer et à accompagner les différents acteurs du système de santé quant à une meilleure gestion des médicaments et intrants stratégiques.Elles concernent tous les établisse-ments sanitaires publics et autres établissements sanitaires associés au service public sanitaire sur toute l’étendue du territoire national.Le PGGCR, lors des missions de contrôle de gestion des médicaments, vient en appui à l’inspection pour savoir et comprendre en général, les dysfonctionnements à l’origine de la perte de performances du client.Il s’agit aussi, pour le PGGCR, de

garantir un bon fonctionnement de la pharmacie de l’Etablissement visé en vue de permettre une meilleure gestion de la chaine d’approvisionnement et ainsi, une bonne accessibilité des populations au médicament

4- Les autres missions /la représentation

Le PGGCR participe à toute activité liée directement ou indirectement à sa fonction.Ce sont :- Les réunions de coordinations avec

les acteurs nationaux ou locaux de la chaîne d’approvisionnement ;

- Le PGGCR a une liaison avec les acteurs du système de recouvrement des factures à régler par l’Etat (La Préfecture, La Direction du Budget, Le Contrôle financier, Le Trésor) ;

- Des missions de relations publiques conduisant le PGGCR à partager avec les clients, toutes les occasions (heureuses ou malheureuses) de la vie des établissements sanitaires.

5- Les perspectives ou activités en développement

La Couverture Maladie Universelle (CMU) qui apparaît comme un vrai défi pour le système sanitaire ivoirien en général et pour la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire de façon singulière, conduira nécessairement le PGGCR à réorienter son activité relative au volet recouvrement pour une plus grande célérité dans la transmission des factures à régler.

En définitive, l’impact des activités menées par les PGGCR dans leurs zones commerciales est significatif en ce sens qu’aujourd’hui la confiance, autrefois perdue, renaît. Cela se traduit par l’expression de besoins en médicaments de plus en plus croissants et des taux de recouvrements satisfaisants.Rassurée par ces résultats, la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire compte poursuivre sur cette voie en prenant en compte les recommandations formulées par ses clients. La volonté de la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire qui est celle de développer des relations « client-entreprise » sur le long terme n’a jamais été aussi forte.

FOCUS


Dr Kouakou Ehaulier

RENCONTRE AVEC...

Bonjour Docteur, présentez-vous ?

Je suis Docteur Etekou Akpa Valentin, Directeur Régional de la santé et de l’Hygiène Publique (DRSHP) d’Abidjan 1 Grands Ponts.La zone couverte par la Direction régionale est pour Abidjan : Plateau, Adjamé, Attécoubé, Williamsville, Yopougon et Songon. Pour la Région des Grands Ponts, il s’agit de Dabou comme chef- lieu de région, Grand Lahou et Jacqueville.

Quelles sont les missions assignées à votre Direction Régionale ?

Les missions assignées par le Ministère à toutes les Directions régionales peuvent être regroupées en 3 aspects:- Promotion de la politique en matière

de santé et d’hygiène publique ;- Coordination de la mise en œuvre des

actions de la région menées par les Districts sanitaires ;

- Suivi et évaluation de toutes les actions.

Par ailleurs, il faut noter également :- Les activités de Contrôle et d’inspection ;- La représentation technique de Mme

la Ministre dans les régions ;- L’appui technique au niveau des districts sanitaires.

Combien de centres de santé compte votre Direction Régionale ?

La Direction Régionale de la Santé et de l’Hygiène Publique (DRSHP) de la

région Abidjan 1 Grands Ponts compte 103 structures sanitaires publiques et environ 363 structures sanitaires privées et confessionnelles.

Quelles sont en général les difficultés auxquelles vous êtes confrontés dans l’exercice de votre activité ?

Nous avions eu des difficultés notam-ment logistiques et en ressourceshumaines. Toutefois, des e f for ts importants ont été faits par Madame la Ministre qui a pu doter toutes les directions départementales et régionales en véhicules, permettant ainsi aux directeurs d’être très actifs sur le terrain dans l’exercice des activités de santé publique. Quant à la situation des personnels propres aux régions, le problème se pose avec acuité dans les régions en dehors d’Abidjan où le Directeur Régional, sa secrétaire, son chargé de surveillance épidémiologique et aujourd’hui son chef de service de l’action sanitaire constituent le personnel de la Direction Régionale. En ce qui concerne le personnel soignant, il vient d’être renforcé durant le mois dernier par l’affectation des nouveaux agents recrutés par le ministère de la fonction publique.En outre, nous sommes confrontés à la mise en œuvre des nombreuses activités non planifiées auxquelles les Directeurs Régionaux doivent faire face, relayant du coup au second plan, voire empêchant l’exécution des activités planifiées.

Et particulièrement concernant le volet de la gestion des médicaments ?

Les difficultés au niveau de la gestion des médicaments est un problème de coordination entre la Nouvelle Pharmacie de la Santé Publique de Côte d’Ivoire et les directions régionales de la Santé. Nous sommes les structures déconcentrées du Ministère qui avons en charge, comme je le notais tantôt, la coordination des activités des établissements sanitaires de notre zone.Nous déplorons que la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire, dans sa méthodologie de travail, n’intègre pas cet aspect et ne nous associe pas toujours dans leurs relations avec les centres de santé qui sont sous notre tutelle. Il serait bien que nous soyons associés afin que nous ayons un droit de regard sur la gestion des médicaments dans les centres de santé.Aujourd’hui, je serai incapable de dire par exemple comment les centres de santé de ma région sanitaire sont approvisionnés par la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire.

Quelles sont vos recommandations pour une amélioration de votre partenariat avec la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire ?

Nous avons besoin, nous Directeurs Régionaux et Directeurs Départe-mentaux de la Santé d’être d’avantage impliqués afin de mieux nous imprégner des activités qui s’y déroulent et aussi de son évolution.Il ne faut pas attendre qu’un problème

Dr ETÉKOU AKPA VALENTINDirecteur Régional de la Santé et de l’Hygiène Publique d’Abidjan 1 Grands Ponts

NOUVELLE PHARMACIE DE LA SANTÉ PUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE 6

survienne avec les établissements sanitaires pour prendre attache avec le DRSHP ou le DDSHP.Nous souhaiterions également bénéficier de l’appui de la Nouvelle PSP CI pour améliorer les conditions d’entreposage et de gestion des médicaments dans les centres de santé car les pharmacies sont souvent exiguës, voire inexistantes, et quand elles existent, elles ne répondent pas aux normes exigées en la matière. Ces besoins sont notamment en termes de construction, de réhabilitation, de palettes pour l’entreposage, de split pour la climatisation, d’ordonnances factures, d’ordinateurs…

Que pensez-vous de la réforme de l’ex PSP CI qui a donné naissance à la Nouvelle PSP CI en 2013 ?

C’est une réforme salutaire et les résultats le confirment. Nous sommes passés à un niveau de la disponibilité

des produits d’environ 30% avec l’ex PSP-CI, à 70-80% aujourd’hui après la réforme. C’est dire que le niveau de service s’est nettement amélioré.

Pour être plus proche de ses clients, la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire a mis sur le terrain des Pharmaciens Gestionnaires de Grands Compte Régionaux. Que pensez-vous de cette initiative ?

C’est une initiative à saluer qui s’inscrit dans le label qualité et l’amélioration continue dans laquelle la Nouvelle PSP CI s’est engagée depuis la réforme grâce au leadership, à la bonne gouvernance et à l’esprit managérial de son Directeur Général. Il faut toutefois que ces pharmaciens tissent un réel partenariat avec les DRSHP d’abord en se faisant connaitre, ensuite en prenant part à nos réunions de coordination et en impliquant les Directions Régionales

à travers le pharmacien régional dans toutes les activités ayant un lien avec les formations sanitaires de son aire de compétence. Le personnel de la DRSHP compte des pharmaciens, des Préparateurs et Ges-tionnaires en Pharmacie et autres, dont l’appui peut être important …Ce partenariat peut consister au par-tage d’informations sur les activités menées dans la zone de la Direction régionale

Votre dernier mot ?

Je tiens à remercier la Nouvelle PSP CI pour le choix porté sur ma modeste personne pour cette interview. Mes remerciements s’adressent également à Madame le Directeur Général Adjoint Chargé du Système de Santé qui a bien voulu autoriser cette rencontre pour parler de ce service important et très stratégique de notre système de santé.

RENCONTRE AVEC...

Audrey HamonInterview réalisée le 22 février 2016

SEM le Premier Ministre, Daniel Kablan Duncan a inauguré le mardi 26 janvier 2016, l’entrepôt préfabriqué de médicaments et intrants dénommé “Warehouse in a box” de la Nouvelle Pharmacie de la Santé Publique de Côte d’Ivoire.« Dans le cadre du partenariat entre USAID/PEPFAR, le Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme et la Côte d’Ivoire, je me réjouis de cet investissement à hauteur de 3.9 milliards de FCFA pour construire cet entrepôt novateur qui représente un bond prodigieux pour le développement du secteur pharmaceutique public en Côte d’Ivoire. Après douze mois de travaux, je suis animé par une grande joie en constatant l’achèvement de cet entrepôt de dernière génération doté de toutes les installations nécessaires à son fonctionnement » a affirmé M. Kablan Duncan. Selon SEM le Premier Ministre, cette immobilisation est une opportunité

pour l’amélioration des performances de la Nouvelle Pharmacie de la Santé Publique de Côte d’Ivoire et contribuera efficacement à l’atteinte des objectifs nationaux en matière de santé. C’est pourquoi, il a appelé le personnel de la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire à faire bon usage de cet entrepôt mis à leur disposition. Docteur Raymonde Goudou Coffie, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, a tenu à remercier les partenaires financiers et techniques qui ont permis la réalisation de cet ouvrage. « Je voudrais dire un grand merci à nos partenaires techniques et financiers. Je veux parler de l’USAID/PEPFAR et du Fonds Mondial de Lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme. En Effet, vos stratégies et programmation, la mobilisation des ressources financières ont contribué à l’amélioration du système de santé ivoirien dans toutes ses composantes et ont permis d’identifier les besoins de la Nouvelle PSP Côte

d’Ivoire », a-t-elle affirmé. Pour rappel, la pose de la 1ère pierre du WIB a eu lieu le 03 octobre 2014 en présence de SEM le Premier Ministre, Daniel Kablan Duncan. Cet entrepôt est un dispositif de stockage moderne aux normes des bonnes pratiques d’entreposage des produits pharmaceutiques, d’une capacité de 4500 palettes édifiées sur 4095m2 et d’une valeur de 3,9 milliards de FCFA, financé par l’USAID/PEPFAR et le Fonds Mondial. Il s’agit d’une solution clé en main avec bureaux et magasins et qui intègre la formation du personnel.

Cet entrepôt est un instrument de développement de la centrale d’achats de médicaments essentiels et intrants stratégiques de Côte d’Ivoire qui aspire à devenir un pôle d’excellence dans l’espace UEMOA à l’horizon 2020.

La cérémonie a pris fin après une visite guidée du nouvel entrepôt.

LE NOUVEL ENTREPOT PREFABRIQUE INAUGURE PAR SEM LE PREMIER MINISTRE

ÉVÉNEMENT

8NOUVELLE PHARMACIE DE LA SANTÉ PUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE

Le Nouvel entrepôt de la Nouvelle PSP CI

Aphoussiata Adaé

ÉVÉNEMENTÉVÉNEMENT


La cérémonie d’inauguration de l’entrepôt préfabriqué de médicaments et intrants de

la Nouvelle Pharmacie de la Santé Publique de Côte d’Ivoire qui s’est tenue le mardi 26 janvier 2016, a été l’occasion pour SEM Jean François Valette, Ambassadeur de l’Union Européenne en CI, de remettre officiellement à la Nouvelle PSP CI, un lot d’équipement acquis dans le cadre de la convention entre le Projet Appui au Renforcement du Système sanitaire Ivoirien (PARSSI) et la Nouvelle PSP CI. Dans le cadre de cette convention signée le 21 novembre 2014 entre l’Ordonnateur National du FED et la Nouvelle Pharmacie de la Santé de Cote d’Ivoire, représentée par son Directeur Général, la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire, bénéficie d’une subvention directe de 3.400.000 d’Euros soit 2.230.253.800 FCFA.

Elle vise à renforcer les capacités de la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire et à l’accompagner dans la réussite de sa mission qui est d’assurer une disponibilité permanente des produits pharmaceutiques dans les structures publiques de santé.Les appuis à l’amélioration des performances de la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire sont centrés autour de quatre axes principaux d’activités: • Renforcement de la gouvernance• Renforcement des capacités fonctionnelles• Renforcement des capacités opérationnelles • Renforcement de la Communication

Ces équipements reçus par la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire, d’une valeur de 980,000 euros, soit plus de 640 millions de francs CFA, sont constitués:• de matériels informatique et de

bureautique ;• de véhicules tout terrain devant

permettre aux pharmaciens gestionnaires des grands comptes régionaux de veiller à la disponibilité des produits de santé auprès des formations sanitaires ;

• d’équipements de manutention pour faciliter le stockage et la distribution des produits de santé ;

• de camions pour renforcer les capacités logistiques en vue d’améliorer l’accessibilité aux produits de santé sur toute l’étendue du territoire.

SEM l’Ambassadeur a assuré que l’UE poursuivra son accompagnement dans le cadre de la modernisation de la gestion et du renforcement des capacités opérationnelles et la gouvernance de la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire, afin de limiter les ruptures dans l’approvisionnement des centres de santé en médicaments.

L’UNION EUROPEENNE RENFORCE SON SOUTIEN A LA NOUVELLE PSP CI

Photo de famille autour du don de l’Union Européenne

Marie Villasco Bohoussou

Du 02 au 05 mars 2016 s’est tenue à Tunis, la 18ème Assemblée Générale de l’Association

Africaine des Centrales d’Achat de Médicaments Essentiels (ACAME).La délégation de la Nouvelle Pharmacie de la Santé Publique de Cote d’Ivoire conduite par le Directeur Général, Professeur YAPI Ange Désiré, a participé activement aux différents travaux.L’organisation de la 18ème édition a été couplée avec la 4ème édition Tunis Health Expo et a réuni les Directeurs des Centrales d’Achat, Pharmaciens du public et du privé, Industriels, Laboratoires, Biologistes, Cliniciens, Partenaires techniques et financiers, directeurs de programmes de santé, épidémiologistes, chercheurs, étudiants et décideurs politiques qui ont discuté de la problématique de la consommation des médicaments en rapport avec l’assurance maladie.En marge de l’ouverture officielle présidée par le Ministre tunisien de la Santé et des conférences publiques, les Directeurs Généraux des Centrales d’Achat se sont réunis à huis clos pour discuter des points suivants :• Examen et adoption du rapport

d’activités de l’exercice 2015• Examen et adoption du rapport

financier et le rapport d’audit relatifs à l’exercice 2015

• Partage des autres points de discussion• Examen et adoption du Plan d’actions

pour le mandat 2016Les présentations scientifiques ont porté sur :- Accessibilité aux médicaments :

Aspects liés à la mondialisation et aux brevets ;

- Consommation du médicament en rapport avec l’assurance maladie ;

- Substitution et rôle dans la rationali-

sation des dépenses ;- Rôle des protocoles

thérapeutiques dans la rationalisation des dépenses et la qualité des soins ;

- Circuit d’octroi de l’Auto-risation de Mise sur le Marché ;

- Contrefaçon des médica-ments ;

- Expérience de la Pharma-cie Centrale de Tunisie dans la gestion des vaccins : Depuis la récep-tion jusqu’à la libération ;

- Présentation du Laboratoire National de Contrôle des Médicaments, Tunis ;

- Bonne gouvernance en matière de marchés publics secteur de la santé ;

- Aspects pharmacologiques innovants des biothérapies ;

- Industrie pharmaceutique tunisienne : réalisation, défis et perspectives ;

- Politique du médicament : vers la couverture des besoins en médicaments ;

- Innovation en termes de formes pharmaceutiques ;

- Vers les médicaments issus de la biotechnologie : enjeux de l’innovation pharmaceutique.

Selon les usages et comme le stipule les textes de l’ACAME, M. Lamine MOULAHI, Directeur Général de la Pharmacie Centrale de Tunisie, a été nommé nouveau Président de l’ACAME pour une durée de un (1) an. Il succède ainsi au Dr KOKOU Afogbé, DG de la Centrale d’Achats de Médicaments Essentiels du Benin. Par ailleurs, l’organisation de la 19ème AG ayant été confiée à la Pharmacie Centrale de Guinée Conakry, son

Directeur Général, Dr Moussa Konaté, assure de fait la vice-présidence de l’ACAME pour une durée de 1 an également.

A rappeler que l’Association Africaine des Centrales d’Achats des médicaments essentiels est une organisation qui a été créée en 1996 à Ouagadougou et a pour missions d’améliorer l’approvisionnement des pays africains en médicaments essentiels, de défendre et de promouvoir les intérêts professionnels de ses membres, de créer des liens de solidarité entre ses membres.L’ACAME regroupe 21 membres : le Bénin, le Burkina-Faso, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, les îles Comores, le Congo Brazzaville, le Congo Kinshasa, la Côte d’Ivoire, le Djibouti, le Gabon, la Guinée Conakry, la Guinée Bissau, le Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Séné-gal, le Tchad, le Togo, la Tunisie.Elle se réunit chaque année dans un des pays membres pour tenir son Assem-blée Générale et traiter des questions liées au système d’approvisionnement des populations africaines en produits de santé.

LES CENTRALES D’ACHATS AFRICAINES SE RÉUNISSENT À TUNIS

10

ÉVÉNEMENT

Cérémonie d’ouverture de la 18ème AG présidée par le Ministre Tunisien de la Santé

Passation des charges entre Dr Afogbé, Président sortant etM. Lamine Moulahi


Aphoussiata Adaé

PARTENARIAT


LES CENTRALES D’ACHATS AFRICAINES RENFORCENT LEUR CAPACITÉ

Des centrales d’achats de médicaments, membres de l’Association Africaine des

Centrales d’Achats de Médicaments Essentiels (ACAME) se sont retrouvées à Abidjan du 25 au 27 mai 2016 pour participer à l’atelier de formation des formateurs à l’utilisation de l’outil de modélisation des coûts logistiques.En effet, les Centrales nationales d’achats (CNA) africaines, qu’elles relèvent du droit public ou associatif, ont pour mission première d’assurer l’approvisionnement en produits de santé essentiels des formations sanitaires publiques mais aussi celles du secteur privé à but non lucratif.

Cette activité de vente permet aux CNA de générer la plus grande part de leur chiffres d’affaires, obtenu par l’application de marges sur leurs prix d’achat, répercutant ainsi dans leur prix de vente, leurs charges de fonctionnement (coûts de structure, coûts opérationnels directs et indirects), leurs charges financières et autre besoin en fonds de roulement. Les taux de marge appliqués dépendent donc des volumes d’activités et des modes de gestion propres à chaque CNA et varient donc, dans des proportions significatives, d’une CNA à l’autre.

Parallèlement à cette mission première, les CNA sont souvent sollicitées pour prendre en charge, de façon complète ou partielle, des activités logistiques pour la fourniture d’intrants médico-pharmaceutiques financés par les Etats et/ou les partenaires techniques

et financiers (PTF). Ces prestations n’étant pas systématiquement assurées d’une contrepartie financière et compte tenu des charges importantes qu’elles représentent, fragilisent la situation financière des CNA concernées.

Afin de corriger cette situation, l’ACAME a développé un outil modélisé de calcul des coûts des prestations logistiques adapté aux CNA avec l’appui technique d’Expertise France sur financement de «l’Initiative 5% pour le

Sida, Tuberculose, Paludisme ». Cet outil doit permettre d’obtenir des données chiffrées sur les coûts logistiques à engager par les CNA dans le cadre de prestations logistiques dédiées aux intrants financés par les partenaires techniques et financiers. L’outil élaboré avec le logiciel Excel© accompagné d’un manuel d’utilisation a été largement diffusé auprès de toutes les CNA membres.

Ainsi, un atelier de formation des formateurs à l’utilisation et à la maîtrise de l’outil a été organisé avec l’appui d’Expertise France et de l’OMS, du 8 au 10 décembre 2015 à Conakry en Guinée, auquel ont participé des représentants de la CAMEG Burkina Faso, de la CAMUC (Comores), de la FEDECAME de la RDC, de la CAMEG-Togo, de la PNA Sénégal, de la Nouvelle PSP CI et de la PCG (Guinée).

Au regard du grand intérêt porté par toutes les CNA pour cet outil, il a été décidé lors la 18ème AG à Tunis en mars 2016, d’organiser une nouvelle session de formation à l’utilisation de l’outil sur le site de la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire. Outre la CAME Bénin absente lors de la 1ère session, la CPA du Tchad, la SALAMA de Madagascar et la CAMEC de Mauritanie se sont portées volontaires pour cette 2nde

session de formation.

Pour rappel, l’ACAME a été créée en 1991 et regroupe actuellement vingt-un (21) centrales d’achat dont neuf (9) en Afrique de l’Ouest, six (6)

en Afrique Centrale, deux (2) dans la région des Grands Lacs, trois (3) dans la région de l’Océan Indien et une (1) au Maghreb. L’ACAME est administrée par un Secrétaire Permanent, poste occupé statutairement par le directeur de la centrale d’achats CAMEG du Burkina Faso. L’ACAME a pour but de contribuer à l’amélioration de l’accessibilité physique et financière des médicaments essentiels de qualité aux populations africaines.

La Centrale d’Achats de Médi-caments Essentiels et Consom-mables médicaux (CAME) du

Bénin a effectué du 23 au 24 mai 2016 une visite d’études et d’échanges d’expé-riences à la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire.La délégation de 08 membres conduite par Dr Kokou O. AFOGBE, Directeur Général de la CAME, a pendant ces 2 jours visité les installations, pris connaissance de l’organisation générale de la Nouvelle PSP CI. Autant de forces et d’opportunités qui selon Dr Afogbé peuvent être des sources d’inspiration

pour la CAME.De façon détaillée, la délégation a échangé avec les personnes ressources de la Nouvelle PSP CI sur les points suivants :- Structure organisationnelle de la

Nouvelle PSP CI- Organisation des magasins- Système d’assurance-qualité- Gestion comptable des stocks et des

achats- Gestion comptable de l’amortissement

des emprunts contractés dans le cadre de la construction des infrastructures

- Système de contrôle de gestion et

d’audit- Gestion des activités conclues avec

les partenaires et programmes inter-venant dans le secteur de la santé

- Système d’informationA l’issue de la mission, Dr Afogbé a tenu à remercier le Pr Yapi Ange Désiré, Directeur Général de la Nouvelle PSP CI et le personnel pour « cette marque d’amitié et de fraternité que la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire ne cesse de témoigner à l’égard de la CAME ». Il a félicité Pr Yapi pour son leadership qui a favorisé les profondes réformes opérées à la Nouvelle PSP CI.

LA CAME VISITE LA NOUVELLE PSP CIAudrey Hamon

Benedicte Seoulou

ECHOS SANTÉ

Tel est le thème principal de la 1ère édition de l’atelier régional E-santé Afrique 2015

qui s’est tenu du 06 au 08 octobre 2015, à Grand Bassam. Cet atelier a été organisé par le Réseau international pour la planification et l’amélioration de la qualité et de la sécurité en Afrique (RIPAQS), en partenariat avec le Réseau des hôpitaux d’Afrique, de l’Océan indien et des Caraïbes (RESHAOC), la plateforme du Secteur Privé de la Santé en Côte d’Ivoire (PSPS-CI), le Groupement des Opérateurs du secteur des Technologies de l’Information et de la Communication en Côte d’Ivoire (GOTIC) et l’Université numérique francophone mondiale (UNFM).L’objectif selon les organisateurs est de contribuer à l’amélioration de la performance des établissements sanitaires hospitaliers privés et publics en Afrique et dans l’espace CEDEAO en

particulier, en matière de gouvernance institutionnelleHuit (8) thématiques sessions techniques ont émaillé cet atelier :• Session 1 : Le numérique et

amélioration de la gestion des crises sanitaires infectieuses telles que la maladie à virus Ebola en Afrique

• Session 2 : Accès universel aux soins de santé de qualité par la télémédecine et télésanté en Afrique

• Session 3 : Le numérique et organisation des services d’urgences en vue de la réduction de la mortalité maternelle et infantile en Afrique

• Session 4 : Le système d’information hospitalier/des laboratoires et amélioration de la qualité des soins et sécurité des patients en Afrique

• Session 5 : Démarche de mise en place de stratégies nationales de développement du numérique dans le secteur de la santé en Afrique

• Session 6 : Le numérique et le suivi

de la prise en charge des affections chroniques telles que le diabète, l’insuffisance rénales, les pathologies cardiaques en Afrique

• Session 7 : Management des établissements de santé et difficultés dans la mise en œuvre des solutions numériques en Afrique

• Session 8 : Modèles économiques de financements classiques et alternatifs ou de l’introduction des TIC dans les établissements hospitaliers

La Nouvelle PSP Côte d’Ivoire était représenté par M. Ange LOROUGNON, Chef de Département Système d’information qui a fait une présentation sur le thème : « La mise en place d’une infrastructure informatique moderne en vue d’améliorer la performance de la chaine d’approvisionnement des médicaments essentiels et intrants stratégiques en Côte d’Ivoire ».

Le siège de la profession pharmaceutique appelé « La Maison du Pharmacien » est

désormais ouvert à ses usagers, suite à son inauguration jeudi par la ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Raymonde GOUDOU COFFIE.Avant de procéder à l’inauguration officielle à travers la coupure du ruban symbolique, la ministre GOUDOU COFFIE, elle-même pharmacienne de carrière, a expliqué que cette Maison est la bienvenue parce qu’elle regroupe toutes les instances de la profession des pharmaciens. « En partant de ce département ministériel, j’aimerais pouvoir laisser une chose, en dehors des acquis : que les pharmaciens soient respectés », a déclaré la ministre, remerciant au passage ses confrères pour leur accompagnement dans l’application des trois textes adoptés en novembre 2015 par l’Assemblée nationale. Ce sont la Loi portant création de l’Ordre national des pharmaciens, le Code de

déontologie ainsi que le texte sur les conditions d’exercice de la profession.Auparavant, le président de la Mutuelle pour l’assurance des pharmaciens (MAPHAR), Dr Assamoi Alfred et le représentant de son partenaire AXA Côte d’Ivoire, M. Ehui, se sont tour à tour félicités de la réussite de leur partenariat qui a abouti à la réalisation du joyau architectural.Quant au président de l’Union nationale des pharmaciens privés de Côte d’Ivoire, Dr Ouattara Kanigui Hyacinthe et celui du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, Charles Boguifo, ils ont exprimé leur fierté pour la concrétisation d’un rêve longtemps caressé. « Des initiatives ont été prises, des formulations ont été tentées. (…) La seule formulation réussie est celle du président de la MAPHAR », a renchéri ce dernier, en rendant un hommage à Dr Assamoi.

Situé dans la commune de Cocody, aux Deux-Plateaux 2ème tranche, le siège de la profession pharmaceutique est construit sur 2000 m² et comprend quatre niveaux. Il est doté, entre autres, de bureaux pour les différentes institutions de la profession, de salles annexes réservées aux partenaires, d’une salle de conférence modulable de 250 places et d’un grand parking auto

CONTRIBUTION DES TECHNOLOGIES DU NUMÉRIQUE DANS L’AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ ET LA SÉCURITÉ DES SOINS DANS LES ÉTABLISSEMENTS ET INSTITUTIONS DE SANTÉ

INAUGURATION DE LA MAISON DU PHARMACIEN

Source : Page facebook MSHP

Ange Lorougnon


Maison du pharmacien

Etre un pôle d’excellence en matière d’achat, de stockage et de distribution de médicaments

essentiels et intrants stratégiques aux structures publiques de santé dans l’espace Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), telle est la vision de la Direction Générale de la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire à l’horizon 2020. Dans cette perspective, elle s’est engagée dans un processus d’amélioration continue de ses services ; processus dont la finalité est la satisfaction permanente des parties intéressées (Clients, Partenaires, Tutelles, Utilisateurs, personnel) et la rentabilité de façon pérenne des activités. L’un des piliers fondamentaux à cet effet, est la gestion optimale des réclamations clients.

Mais en quoi consiste le traitement des réclamations clients ?

Il est primordial de savoir que tout client de la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire peut soumettre une réclamation. Elle peut être déposée au service réclamation physiquement, par mail ou par fax. Les motifs de réclamations sont multiples. Mais les plus récurrents sont les suivants :- produits facturés non livrés ;- produits livrés non facturés ;- produits livrés non commandés ;- produits livrés à péremption proche ;- erreurs sur le compte client ;

- produits avariés ;- erreurs de facturation.Quelque soit le motif sélectionné par le client, la réclamation est dans un premier temps accepté ou non, puis traitée une fois qu’elle remplit les critères d’acceptabilité, à savoir : - Le respect des délais exigés pour faire

une réclamation: 30 jours ouvrables après la livraison;

- La complétude et la conformité des documents exigés: 2 feuillets de réclamation, l’original ou une copie de l’état d’expédition, le bon de livraison ou la facture ;

- La conformité entre les éventuels produits retournés et les documents transmis : la forme galénique, la quantité et le numéro de lot du produit retourné doivent correspondent au produit effectivement livré. Toutefois, les produits de la chambre froide ne font pas l’objet de réclamation.

Selon le motif, une réclamation peut être adressée avec ou sans retour de produit. Une fois acceptée, tous les documents nécessaires au traitement de la réclamation sont ainsi réunis par le service réclamation. Ce dossier est ensuite acheminé au Chef d’Agence qui après identification du service mis en cause par la réclamation, initie des investigations. En fonction du motif de la réclamation, plusieurs méthodes sont utilisées par le chef d’Agence pour analyser la réclamation, en

l’occurrence : un inventaire ciblé, une simple comparaison entre le rapport commande du client et son bon de livraison, une appréciation de l’état du produit livré, … Les résultats de l’investigation permettent au Chef d’Agence de déclarer la réclamation recevable ou irrecevable.Lorsque la réclamation est recevable, une correction est effectuée. Il s’agit soit d’une nouvelle livraison soit d’un avoir. Le client est ensuite informé par appel téléphonique du résultat de sa réclamation, puis le dossier de réclamation ainsi qu’un courrier officiel de fin de traitement sont acheminés au client par le circuit de livraison.En cas d’irrecevabilité de la réclamation, le client est informé également par téléphone et par courrier officiel.Ce dispositif mis en place pour assurer le traitement des réclamations se réalise dans un délai bien défini. Ce délai est passé de 15 jours dans l’ex PSP à 7 jours avec la réforme de la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire et depuis janvier 2015 à 03 jours ouvrés dès réception de la réclamation. Cette réduction du délai de traitement des réclamations montre une fois de plus l’oreille attentive que la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire porte aux avis et suggestions de sa clientèle à travers ses enquêtes de satisfaction et son dispositif d’écoute client, dont le seul objectif d’assurer de façon permanente la satisfaction de sa clientèle

A VOTRE ECOUTE


TOUT SAVOIR SUR LE TRAITEMENT DES RÉCLAMATIONS CLIENTS

Marie Carmen YaoToundia Konaté

ALLO DOCTEUR ?

I- DEFINITION

Les TMS résultent d’une inadé-quation entre les contraintes biomécaniques imposées aux

articulations et les capacités fonction-nelles de l’opérateur.

Ces troubles affectent les tissus mous péri articulaires : muscles, tendons et leur gaine synoviale, bourses séreuses et nerfs.

Se traduisent toujours par :• des symptômes douloureux et une

capacité fonctionnelle réduite• Temporaire ou permanenteComposées à la fois de• Fatigues posturales, réversibles• Pathologies bien caractérisées sur

le plan diagnostique (tendinites, ténosynovites, syndrome du canal carpien…)

• Peuvent aboutir à des lésions définitives

Le terme de TMS exclut les phénomènes aigus accidentels, il s’agit de pathologies chroniques.

Différents facteurs sont liés à l’apparition des TMS.En effet, le travail ne représente qu’une partie des causes de TMS, à la différence du concept de maladie professionnelle qui correspond à une maladie attribuée à un agent professionnel bien déterminé.

Les TMS constituent un enjeu économique et social ainsi qu’un problème préoccupant de santé au travail.Ils touchent tous les pays et constituent un enjeu majeur en santé au travailIl s’agit de la 1ère cause de Maladie Professionnelle au mondePratiquement tous les types d’activité sont concernés, tous les types d’entreprises quelle que soit leur taille sont touchés.Depuis les années 1990, les TMS sont en augmentation constante en France et dans l’ensemble des pays industrialisés.En 1998, les TMS représentaient 60% des maladies professionnelles reconnues. En 2003 ces chiffres atteignent presque 75 %.EN côte d’Ivoire, ce n’est qu’en 2013 que les TMS ont été reconnus

comme maladies professionnelles indemnisables.

II- FACTEURS FAVORISANTS

Facteurs physiologiques- Vieillissement: modifications

biomécaniques et biologiques- Facteurs métaboliques: déshydratation,

maladies endocriniennes- Facteurs posturaux et ergonomiques- Matériels, gestes, postures inadaptés- Facteurs environnementaux : chaud,

froid

III- PRINCIPALES LOCALISATIONS - EPAULE - COUDE - POIGNET, MAIN ET DOIGT - GENOU - CHEVILLE ET PIED - RACHIS

IV- PATHOLOGIES OCCASIONNES

• Tendinites :• Inflammation des tendons• Ténosynovites:• Inflammation des tendons et de leurs

gaines• Syndromes canalaires • Compression chronique d’un nerf

dans une loge inextensible• Bursites et hygromas • Epanchement synovial à l’intérieur

des bourses séreuses articulaires

V- CONSEQUENCES DES TMS

• Pour la victime :- La souffrance- Les séquelles à type d’impotence

fonctionnelle avec répercussion sur la vie professionnelle et privée

- La perte d’emploi pour inaptitude médicale au poste

• Pour l’entreprise :- Perte de production du fait de

l’absentéisme- Remplacement du salarié, formation

du remplaçant- Aménagement des postes de travail- Image de marque- Climat social

• Pour la société :

Il s’agit des dépenses effectives engagées par la Sécurité sociale pour les soins et l’indemnisation des victimes.

VI- PREVENTION

La prévention des TMS se heurte à de nombreuses difficultés liées :

- A l’origine plurifactorielle de ces pathologies : le travail ne représentant qu’un des facteurs de risque.

- Au fait que le risque soit en partie lié aux capacités fonctionnelles propres à chaque opérateur.

- Au fait qu’il n’existe pas de relation systématique entre facteurs de risque et apparition d’un TMS.

- A la complexité des mesures ergonomiques préventives ou correctives nécessaires.

- A la méconnaissance ou à la négation du problème par de nombreuses entreprises.

1. IDENTIFICATION ET ÉVA-LUATION DES FACTEURS DE RISQUE :

Analyse des stratégies gestuelles.L’analyse des facteurs de risque de TMS au poste de travail doit s’accompagner d’une compréhension des mécanismes qui expliquent leur émergence : par l’analyse des raisons qui amènent l’opérateur à effectuer certaines actions ou certains gestes, à adopter certaines postures.Face à certaines exigences liées à la tâche, l’opérateur élabore des stratégies opératoires qui lui apparaissent comme le meilleur compromis, au prix parfois d’une sur sollicitation biomécanique.Les informations permettant de comprendre ces stratégies ne peuvent être fournies que par l’opérateur lui-même.Pour être efficace, la démarche de prévention doit faire intervenir une personne compétente en ergonomie, interne ou extérieure à l’entreprise.

2. PRINCIPES D’ACTION : EQUIPE DE SANTE AU TRAVAIL

a. Prévention primaire :

- Dépistage des postes et situations de travail à risque de TMS par l’étude des postes de travail.


LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES (TMS)

- Etre en mesure de prévoir d’éven-tuelles difficultés d’adaptation des opérateurs à de nouvelles situations de travail, de nouveaux process.

- Etre capable de dépister les opérateurs susceptibles, de par leurs capacités fonctionnelles propres, de présenter des problèmes à leur poste de travail

- Effectuer un suivi des accidents et incidents afin d’examiner en quoi le travail en est responsable.

- Mettre en œuvre une information des salariés et des entreprises sur les facteurs de risque professionnels et extra professionnels.

b. Prévention secondaire :

- Identifier précocement les symptômes et signes précurseurs de TMS par un interrogatoire systématique et organisé et un examen clinique orienté.

Ce recueil d’informations permettra, en parallèle avec l’étude de poste, d’identifier précisément les postes à risque.

c. Prévention tertiaire :

Proposer les meilleures solutions pour organiser un retour rapide et adapté au travail afin d’éviter la récidive de la symptomatologie à la reprise du travail : après analyse et correction des facteurs responsables du TMS.

3. RÉDUCTION DES SOLLICITA-TIONS BIOMÉCANIQUES :

a. Les outils :

La conception des outils manuels conditionne la position, les efforts et les mouvements de la main. L’amélioration de leur conception tient donc une place essentielle dans la prévention des TMS du membre supérieur.L’outil doit par ailleurs satisfaire aux caractéristiques anthropométriques de l’opérateur et à la tâche que celui-ci doit effectuer :- L’opérateur doit pouvoir garder la

main dans le prolongement de l’avant-bras (force de préhension la plus élevée, contrainte biomécanique la plus faible).

- Le manche de l’outil doit s’adapter à la main et non l’inverse : contact avec la plus grande surface possible de la paume et des doigts (pression également répartie), utilisation avec les 5 doigts, diamètre adapté.

- Outils légers et facilement maniables : un système de suspension ou de contrepoids doit être prévu pour les outils lourds.

- Les outils vibrants doivent être équipés d’amortisseurs des vibrations (diminution de la transmission des vibrations au système main-bras)

b. Le poste de travail :

Les outils manipulés doivent se trouver dans la zone d’atteinte physiologique propre aux caractéristiques anthropo-métriques de l’opérateur.Les bras doivent toujours rester sous

le plan des épaules, et le coude dans un angle de 8O à 160

c. L’ambiance de travail :

- Hormis certaines situations de travail incontournables (industrie alimentaire…), la température à laquelle est effectué le travail doit assurer un certain confort.

- Principes d’ergonomie visuelle applicables à l’éclairage des postes de travail.

d. L’organisation du travail :

Les objectifs des actions sur l’organisation du travail sont :- Diminuer au maximum la répétitivité

des gestes. Pour se faire, il convient d’alterner ou de varier les tâches répétitives par le biais de la rotation des postes, de l’augmentation du nombre et/ou du temps de pause. Les temps de récupération peuvent être actifs, notamment dans les travaux avec maintien d’une posture statique de travail.

- Optimisation de l’autonomie des opérateurs entre eux.

- Adaptation des cadences de travail aux capacités fonctionnelles humaines.

- Maintenance préventive des outils et machines.

- Enrichissement et élargissement des tâches.

- Instauration de périodes d’adaptation lors de changement de process, d’outils, de machines, retour de congé maladie…

ALLO DOCTEUR ?

QUELQUES ATTITUDES POUR PREVENIR LES TMS AU BUREAU

Mobilier de bureau ergonomique

Adopter la bonne posture de travail- Éviter les fauteuils mous ou profonds- Relever le thorax- Garder le dos droit, maintenir la

courbe dans le bas du dos (lordose

lombaire- Toujours s’asseoir avec les fesses au

fond de la chaise- Genoux en ligne ou légèrement plus

bas que les hanches

- Utiliser un dossier pour diminuer la mise en charge sur la colonne

- Placer un support dans le bas du dos pour diminuer davantage le poids sur la colonne

INCORRECTE CORRECTE


ALLO DOCTEUR ?Aménager son poste de travail

Créer des aires de travail :• Aire de travail habituel (objets ou

papiers les plus souvent consultés)• Aire de travail occasionnel (objets ou

papiers moins fréquemment utilisés)• Surface hors de l’aire de travail (objets

très rarement utilisés) nécessité de se lever pour les atteindre.

L’aménagement dimensionnel des postes de travail repose sur 4 impératifs:

- Réduire la répétitivité des gestes- Réduire l’amplitude des gestes- Réduire l’importance de l’effort,- Réduire les postures extrêmes et

prolongées

LES «PAUSES»

Ne pas rester debout ou assis plus de 2 heures de temps d’affilé Marcher, s’étirer, se relaxer pendant 10 -15 min

ETIREMENTS A REALISER A SON POSTE DE TRAVAIL

Précautions

Un étirement doit être : - Indolore - Doux - Sans à-coups - Etre réalisé dans une pièce à T°

normale si possible

ETIREMENT DES EPAULES

ETIREMENT DU COU

VII - REPARATION

En côte d’Ivoire, les TMS sont recon-nues comme maladie professionnels depuis 2013. (Décret n° 2013-554 du 05 août 2013)Ces maladies se retrouvent au niveau des tableaux 44 et 45 des Maladies Professionnelles Indemnisables

- Tableau 44 : Affections péri articu-laires provoquées par certains gestes et postures de travail

- Tableau 45 : Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par la manutention manuelle de charges lourdes

La reconnaissance de ces maladies répond à un certain nombre de critères.- Désignation de la maladie ou des

symptômes- Délai de prise en charge- Liste limitative des travaux suscep-

tibles de provoquer ces maladies- Durée minimale d’exposition pour le

rachis lombaire.

Dr Kuyo Abel GBELIADr COULOUD N’Guetta Nelly

Médecins du Travail

4. Côte d’Ivoire : Décret n° 2013-554 du 05 aout 2013 portant établissement de la liste des maladies professionnelles indemnisables

5. Yéboué-Kouamé B. Yves/Département de médecine du travail, médecine légale et toxicologie UFR-SMA- Université de Cocody

6. Documents pour le médecin du travail. « Méthode de prévention des TMS ».

2000. N° 83. 187-216.7. Documents pour le médecin du travail. «

Journée TMS en Lorraine ». 2001. N° 87. 331-334.8. Documents pour le médecin du travail. «

La rotation, est-ce une solution ? ».

2003. N° 95.9. DRTEFP de Franche-Comté. « Prévenir les TMS ». 200110. DRTEFP du centre. « Le journal des TMS ». 200111. INRS. « Analyser le travail pour comprendre

les TMS »12. INRS. « Les TMS du membre supérieur »13. Travail et sécurité. « Le défi des TMS ». 2004-0514. Travail et changement. « La rotation : le bon choix ? ». 2003-

07/0815. Travail et changement.

« Une démarche ergonomique ». 2001-03.16. Travail et changement. « Un défi à la prévention ». 2001-03.17. Travail et sécurité. « OREGE pour prévenir les TMS ».

2000-07/08.

SITES INTERNET CONSULTES

- www.med.univ-rennes1.fr « TMS et tra-vail ». 2001.

- www. univ-lyon1.fr « Pathologies ostéo-articulaires »

- www.uvmt.org « Affections articulaires et périarticulaires d’origine professionnelle »

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REFERENCES

La maladie à virus Ebola est mortelleEn cas de brusque fièvre, diarrhée, vomissement, saignement, allez vite à l’hôpital, appelez le 143 ou le 101La maladie à virus Ebola est mortelleEvitez les contacts avec les cas suspectsSignalez rapidement tout cas suspect au centre de santé le plus proche, appelez 143 ou le 101

www.prevention-ebola.gouv.ci ou composez le 143 ou le 101


M. Bossoma Séraphin, Président de la MA-NPSP CIINTERVIEW

VIE SOCIALEECHOS DRH

Nouvelle PSPCIMAG :Vous venez d’être fraîchement élu à la tête de la MA Nouvelle PSP CI. Quelles sont vos 1ères impressions ?

M. BOSSOMA :Je suis animé par des sentiments de satisfaction et de l’accomplissement d’un vœu que j’avais toujours souhaité partager avec les autres. Cette marque de confiance et la forte adhésion à mes projets de campagne, viennent encore me stimuler à conduire le personnel à sa réussite sociale.

Nouvelle PSPCIMAG : Quel est le rôle de la MA-Nouvelle PSP CI ? M. BOSSOMA :La MA-Nouvelle PSP CI a pour rôle d’aider le personnel à atteindre leurs ambitions sociales. En appui à la politique sociale de son entreprise de tutelle, elle doit mettre en œuvre des activités et des moyens à la disposition du personnel pour son bien-être.

Nouvelle PSPCIMAG : Quelles sont les actions majeures que vous comptez mener au cours de votre mandat ?

M. BOSSOMA :L’idéal commun auquel tous aspirent est l’acquisition d’une maison. Cela nécessite de nombreux moyens. C’est pourquoi nous voulons fructifier la dotation que nous allons recevoir de notre entreprise, par la mise en place de diverses activités sources de revenus:- Un journal ‘’prévention santé’’- Développement d’un réseau de

partenaires internes et externes- Gestion de la cantine et de l’infirmerie

- Toutes activités autorisées par la loi pour le monde associatif.

Toutes ces activités nous permettrons de soutenir chaque agent dans son apport personnel pour l’acquisition de sa maison. Les agents ne vivront plus uniquement que de leurs salaires. Nous allons mettre des prêts et des projets à leur disposition en vue de leur ouvrir la voie de la prospérité.

Nouvelle PSPCIMAG : Votre dernier mot

M. BOSSOMA : Tous mes sentiments de gratitude à l’endroit du premier responsable de notre entreprise, le Professeur Ange Désiré YAPI, à ses collaborateurs et à l’ensemble du personnel qui ont manifesté leur confiance à ma personne pour être le premier président de la MA-Nouvelle PSPCI.Soyez en rassurés chers collègues, je m’attacherai à mériter votre confiance par mon dévouement au travail et ma forte volonté de réussir.Rendez-vous à la cité ‘’Professeur Ange Désiré YAPI’’ avant la fin de mon deuxième mandat.

La mutuelle, organe de renforcement des liens socioprofessionnels et de

développement des activités sociales, contribue à l’épanouissement du personnel. C’est dans cette optique que la Direction Générale a autorisé la mise en place de la Mutuelle des Agents de la Nouvelle PSP Côte d’Ivoire (MA-NPSP-CI). La première phase a consisté à la

rédaction des textes (statuts et règlement intérieur) par un comité ad hoc. Ces projets de texte ont été présentés à l’Assemblée Générale Constitutive le 28 novembre 2016 pour approbation. Après l’adoption des textes, les élections du président et des Commissaires aux comptes se sont tenues le 5 février 2016.A l’issue de ces élections, Monsieur BOSSOMA Kouassi Adayé Séraphin,

Vérificateur-Emballeur, a été élu Président de la MA-NPSP-CI pour un mandat de deux (02) ans.Le Commissariat aux comptes est sous la responsabilité de Messieurs DIABY Tiémoko, Contrôleur de Gestion, et KOBENAN Tehua Jean Cyrille, Agent de Recouvrement. Eux aussi élus pour deux (02) ans.

Aphoussiata ADAÉ

LES AGENTS DE LA NPSP CI ONT LEUR MUTUELLE


Fortuné ARCHER

M. Bossoma Séraphin

VIE SOCIALE COIN DU BONHEUR


Dr Ovi Bernadin, PGGCR et Mlle N’Gouan Ofosua Gohian Olive Prisca, le 19 Août 2015 à l’Hôtel communal de Cocody

Mlle tayou Katiébé Solange, Opératrice de saisie et M. Combey Akouété, le 29 octobre 2015, à la mairie de Port Bouët

Mlle Egboman Juliette, Caissière principale et M. Moussa Magassouba, le 21 novembre 2015 à la mairie de Yamoussoukro.

M. Yao Konan Oswald, Chargé de veille

marketing et Mlle Gohouré Alida Zoroboué, le 26

septembre 2015 à l’Hôtel Communal de Cocody

M. Témi Sadia Menga, Agent de recouvrement et Mlle Gnaba

Marie Rosine, le 17 septembre 2015 à la mairie de Koumassi

née le 08 juin 2015, fille de Oulia Kane Bertrand, aide magasinier

née le 20 juillet 2015, fille de Diarrassouba Ramatou Coulibaly, Responsable Suivi des approvisionne-ments et gestion des dossiers transitaires

née le 12 juin 2015, fille de Témi Sadia Menga, Chargé du recouvrement

né le 11 juillet 2015, fils de Kassi Kouao, Chargé du traitement des commandes

né le 29 juin 2015, fils de Coblan Bénié Lisette Danielle

Oulia Samira AngeChancelle,

Diarrassouba Noura Fatoumat Zahra

Témi Marie Grâce Emmanuella

Kassi Christ Marie Aka Othniel,

Gniminou Ariel Ange Didier Charlemagne

COUPLE OVICOUPLE YAO

COUPLE MENGA

COUPLE COMBEY

COUPLE MAGASSOUBA

DÉTENTE


Km4, Boulevard de Marseille,BP V5 AbidjanTél. : +255 21 21 73 00Fax : +255 21 35 57 70Site web : www.npsp.ciE-mail : [email protected]