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1 - AMBITIONSSUD INTERNA-TIONAL - N° 62

1 - AMBI-TIONS SUDINTERNA-

I N T E R N A T I O N A LLE B IMESTRIEL ECONOMIQUE DES DECIDEURS - D IFFUS ION INTERNATIONALE - N° 63

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Le Technium Challenge s’ouvre aux entreprises françaises Technium Challengeopens to French companies

Le Technium Challenge s’ouvre aux entreprises françaises Technium Challengeopens to French companies

ITERLes grands travaux

ont commencéThe great works have begun

ITERLes grands travaux

ont commencéThe great works have begun

2 - AMBITIONS INTERNATIONAL - N° 63

NNEEWWSSNNEEWWSS

16, Passage Timon-David13001 MARSEILLE

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Directeur de la PublicationJacques-René LORNE

Rédacteur en ChefDésiré SANVIN

JournalistesRobert ASSADOURIAN

Veronica DAVIESPhilippe LEGER

Jacques René LORNEVéronique TERKMANI

Julie VERDIERDominique THIBAULT

Correspondants à l'étrangerMichel OCHSNER

TraductionsJane LORNETradonline

Crédit photosJ.-R. Lorne,

CIC, Veronica Davies,Véronique Terkmani, Georges Majolet,

Crédit Agricole Alpes Provence,Philippe Léger,

CEA/AIF, IBW, CDT Hautes-Alpes,CG13, CRCI PACA,

Solar Euromed, Sandia Laboratory,CG05, Jet Airlines, Brussels Airlines,

D.R.

Publication bimestrielleN° 63 JANVIER - FEVRIER 2008

Siret : 411 871 445 00010Code APE : 221E

ISSN 1253-5168

Prix 4 €

Abonnement annuel : 24 €

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de la Directiond’Ambitions Sud International

I N T E R N A T I O N A L 8 Altermed :nouveau fonds pour les PMENew fund for SMEs

16 26e Sommet Franco-Italien26th French-Italian Summit

22 Aerosolutions :Aquitaine parie sur les compositesAquitaine bets on composite materials

36 Technium challenge

42 ITERLes grands travaux ont commencéThe great works have begun

56 Semaine économique de la MéditerranéeThe Euro-Mediterranean week

NNEEWWSSNNEEWWSSSSOOMMMMAAIIRREESSOOMMMMAAIIRREE

AMBITIONS INTERNATIONAL - N° 62 - 3


EEDDIITTOODepuis son élection Nicolas Sarkozy bouscule le styleet le rythme de l'action publique laissant les Français per-plexes. Le processus est trop rapide ou trop lent pour les uns,inefficace car réduit à des effets d'annonce pour d'autres.

Il est difficile de porter un jugement définitif sur une démar-che qui est tout juste amorcée, car des années de conserva-tisme ambiant ont érodé la volonté réformatrice de nos com-patriotes. Même s'il a admis qu'il avait pu commettre deserreurs ! Nicolas Sarkozy est déterminé à poursuivre car cequ'il entreprend va demander plus de 5 ans. Néanmoins s'ilévalue ses ministres tous les mois, il sera lui jugé par lesFrançais en 2012.

En 7 mois, des réformes essentielles ont été soit votées,soit mises sur les rails : autonomie des universités, serviceminimum dans les transports, défiscalisation des heures sup-plémentaires, bouclier fiscal, peines planchers, franchisesmédicales, fusion ANPE-Unédic, carte judiciaire, revue géné-rale des politiques publiques, loi sur l'immigration, mesuressur le pouvoir d'achat. Il sait que la France n'est pas un payssimple à réformer. C'est pourquoi il allie détermination et res-pect du dialogue social ce qui conduit à des réformes moinsaudacieuses, voire moins radicales sur le fond.

La modernisation des universitéspasse par l'autonomie et 15 milliardsd'euros sur 5 ans. Elle se traduit parle transfert des compétences patri-moniales, budgétaires et salarialesaux universités, un assouplissementde leurs règles de gestion et leur ouver-ture au monde de l'entreprise. Malgrél'agitation estudiantine l'impulsion estdonnée. Les résistances à l'entrée des entreprises sur lescampus, la persistance du tabou de la sélection, la massifi-cation de l'enseignement supérieur débouchent trop souventsur des fabriques de chômeurs et sont des freins qui demeu-rent. La mondialisation, partout présente, ne fera aucun cadeauaux étudiants qui refusent de vivre dans leur siècle. La mis-sion des pouvoirs publics est là, comme ailleurs, de créer lesconditions d'une nouvelle donne.

La réforme de la carte judiciaire, la possibilité de divorcerpar consentement mutuel sans passer devant le juge, sontautant de commodités pour le justiciable mais elles se heur-tent aux corporatismes des magistrats et avocats… Aprèsles grèves de novembre dernier, les cheminots ont du cédersur les régimes spéciaux compensés par de coûteuses mesu-res d'accompagnement étalées sur une dizaine d'années.Enfin quelque chose a bougé, les syndicats se sont finale-ment inclinés. Ne faudrait-il pas profiter des bonnes disposi-tions syndicales pour négocier et instaurer un vrai service mini-mum dans les transports ?

Pour 2008 le programme se poursuit par les réformesannoncées sur le marché du travail, la représentativité syn-dicale, la formation professionnelle, les retraites, l'hôpital…Cependant la deuxième étape sera constituée par ce que lePrésident appelle " une politique de civilisation " qu'il assi-mile à une nouvelle Renaissance. Il veut rebâtir la ville etl'école du XXIe siècle, redonner aux Français le goût del'aventure et du risque et moraliser le capitalisme financier.

Vaste programme…

L'ouverture avec la pré-sence de candidats issusde la gauche devrait êtreamplifiée au niveau des muni-cipales. Par contre la rupturese manifeste plus dans lestyle de présidence incarnéepar Nicolas Sarkozy, qu'auniveau du champ économi-que et social où il a su dia-loguer et ménager ses inter-locuteurs. Son managementtrès personnel et sa volonté de bousculer les clivages politi-ques le poussent là où on ne l'attend pas.

A l'échelle internationale il a surpris en affirmant son ami-tié pour les Etats-Unis et en félicitant chaleureusement la vic-toire électorale de Vladimir Poutine. Le traité de Lisbonne (sim-plifié qu'en apparence) qu'il a défendu, va être soumis pourapprobation aux Parlements nationaux plus prévisibles qu'unaléatoire referendum. Cette démarche écorche l'image denotre engagement européen car elle n'apporte pas les répon-

ses aux racines du vote sanction de2005. Cependant l'Europe pourraalors fonctionner à 27 et peser surl'évolution du monde afin de tirer lesbénéfices de la mondialisation au lieude la subir. Mais sur le fond, le traiténe peut prendre toute sa valeur ques'il existe une volonté d'Europe.

Le projet d'Union Méditerranéenneest une belle, mais un peu fumeuse idée. Peut-on concré-tiser un projet sur le long terme avec l'imprévisible MouammarKadhafi, avec une Algérie minée par les attentats, avec uneTurquie dont les envies sont européennes ou encore un Moyen-orient en ébullition ? Cela paraît impossible aujourd'hui. Onpeut rêver car ce projet replacerait note région et la Francedans le dissonant concert méditerranéen.

Les élections municipales qui se dérouleront dans 2 moissont habituellement toujours périlleuses pour le parti au pou-voir qui dispose de 3 atouts : le bilan Sarkozy est encore pro-metteur, le PS est toujours convalescent et l'ouverture. Quelsera l'impact de l'ouverture enfin chère au Président et dontGeorges Pompidou disait qu'avec elle " on ne provoque quedes courants d'air, on prépare sa propre éviction " (1) ? Nouspourrons le vérifier à Marseille qui va voir l'affrontement desdeux hommes forts du département. D'une part Jean-ClaudeGaudin, le maire sortant, vice-président de l'UMP, qui a étérejoint par Philippe Sanmarco, ex-dauphin de Gaston Defferre.D'autre part, son adversaire Jean-Noël Guérini est l'inamovi-ble président du Conseil Général. Il est largement soutenu parl'opposition et a été rejoint par François Franceschi ex-RPF etancien secrétaire national de l'UMP.

Nous espérons pour 2008 et pour le grand bien de tous, quel'ouverture voire la rupture apportent au Français ce qui leurmanque.

(1) C'était Georges Pompidou, Alain Frerejean, Fayard.

EEDDIITTOO

OUVERTURE ET CIVILISATION

Par Robert Assadourian


EEDDIITTOOSince his election Nicolas Sarkozy upsets the style andthe rhythm of public action leaving the Frenchmen perplexed.The process is too fast or too slow for some, ineffective forothers because it is no more than a simple announcement.

It is difficult to definitely judge a method which has hardlybegun, because years of pervading conservatism subdued thereforming will of our fellow countrymen. Even if he admittedthat he "had perhaps made some mistakes" Nicolas Sarkozyis determined to continue because what he is undertaking willrequire more than 5 years. Nevertheless, if he assesses hisMinisters every month, he will be judged by the Frenchmen in2012.

Within 7 months, essential reforms have either beenvoted, or are well underway : autonomy of universities, mini-mum service in public transport, tax exemption on overtime,fiscal protection, inflexible prison sentences, medical fran-chise, merger between ANPE and Unédic, judicial cards, gene-ral revision of the public policies, the immigration law and mea-sures concerning the purchasing power. He knows that Franceis not a simple country to reform. That is why he combinesdetermination and respect for social dialogue, which leads toless audacious reforms, even if they are fundamentally lessradical.

The modernization of universitiesimplies their autonomy and 15 billioneuros over 5 years. This entails trans-ferring the patrimonial, budgetary andwage competence to universities, sof-tening their rules of management andtheir opening to the world of compa-nies. Despite the students counterreaction, the impulse has been given.The resistance against giving access to companies on thecampus, the persisting taboo regarding the selection and themassification of higher education result in producing unem-ployed and hinder all possible progress. The omnipresent glo-balization will make no concession to the students who refuseto live in step with their century. The mission of the publicauthorities is precisely to create the conditions of a new situa-tion.

The reform of the judicial card, the possibility of divorcingby mutual agreement without a court judgement, representfacilities for the citizen but they clash with the corporatism ofthe magistrates and the lawyers … After the strikes of lastNovember, the railway employees have been obliged to aban-don the special regimes, compensated by expensive measu-res spread over roughly ten years. At last something has moved- the trade unions have finally given way. Wouldn't it be wiseto take advantage of the trade unions good disposition to nego-tiate and establish a true minimum service in public trans-port ?

For 2008 the program continues by the reforms announcedon the labour market, the trade-union representation, vocatio-nal training, pensions, hospitals … However the second stagewill handle what the President calls " a civilization policy "that he assimilates to the "new Renaissance". He wants torebuild the city and the school of the 21st century, to restoreto the Frenchmen the taste of adventure and risk and mora-lize financial capitalism.

Indeed a vast program …

The opening to left-wing candidates should be spread tothe municipal elections. On the other hand, the breach is espe-cially visible in the style of presidency embodied by NicolasSarkozy, rather than at the level of the economic and socialfield where he has succeeded in establishing a dialogue withhis interlocutors. His very personal management and his willto push aside political cleavages leads him there where he isnot expected.

On an international scale he surprised everybody by asser-ting his friendship with the United States and by warmly congra-tulating Vladimir Poutin's electoral victory. The treaty of Lisbon(only apparently simplified) that he defended, will be put forapproval to the National Parliaments that are more predicta-ble than public referendums. This method upsets the imageof our European commitment because it does not bring theanswers to the fundamental reasons of the sanction vote in2005. However, Europe will then be able to work with 27 mem-ber states and influence the evolution of the world to benefitfrom globalization instead of undergoing it. But basically, thetreaty will only take on its full value if there is a true Europeanwill.

The project of MediterraneanUnion is a beautiful, but a ratherhazy idea. Can we concretize a long-term project with the unpredictableMouammar Kadhafi, with Algeria per-turbed by attempts, with Turkey'sEuropean dreams or the Middle Eastseething with unrest? It seems impos-sible today. We can dream becausethis project would replace our region

and France in the dissonant Mediterranean concert.

The municipal elections that will take place within 2months are most usually precarious for the party of theGovernment which has 3 trump cards : a promising assess-ment concerning Sarkozy, the Socialist party is still convales-cent, and the opening. What will be the impact of the openingcherished by the President and about which Georges Pompidousaid that "we only provoke drafts, we prepare its own eviction"(1) ? We shall have the opportunity to verify this in Marseillewhere 2 leading personalities are in confrontation. On the onehand, Jean-Claude Gaudin, the present mayor, vice-presidentof the UMP party, who has been joined by Philippe Sanmarco,ex-dauphin of Gaston Defferre. On the other hand, his oppo-nent Jean-Noël Guérini, the irremovable president of the Countycouncil. He is widely supported by the opposition and has beenjoined by FrançoisFranceschi ex-RPF and for-mer UMP national secretary.

For 2008, we hope that theopening or even the breachwill offer the Frenchmanwhat they are missing, forthe good of everyone.

(1) "C'était GeorgesPompidou" by AlainFrerejean - published byFayard.

EEDDIITTOO

OPENING ANDCIVILIZATION

TTEENNDDAANNCCEESSTTEENNDDAANNCCEESS

Entre ralentissement et récession : les bourses mondiales sous pressionAprès un deuxième semestre2007 décevant, le début de l'an-née 2008 a été marqué par defortes pressions baissières surles marchés. En effet, les diffé-rentes places financières sem-blent céder à un mouvement depanique généralisé sur fond derisque de récession américaine.Le plan de relance américain,présenté par le président Bushle 18 janvier, n'a pas semblé suf-fisant pour rassurer les marchésfinanciers. Les analystes et lesinvestisseurs l'ont jugé insuffi-sant pour soutenir la consomma-tion des ménages américains.En effet, les moins aisés d'entreeux devraient profiter des mesu-res fiscales de ce plan pour dimi-nuer leur endettement au lieu deconsommer. Les craintes d'unerécession aux Etats-Unis ontdonc été sensiblement renfor-cées à la suite de l'annonce duplan Bush.De ce fait, en Europe les mar-chés ont enregistré leurs plusfortes baisses depuis le 11 sep-tembre 2001 où le CAC 40 avaitenregistré une baisse de 7.39%suite aux attentats de New-York.Ainsi, le lundi 21 janvier restera

dans les mémoires comme un " Lundi noir ". L'indice CAC 40 aterminé la séance en chute de6.83%, et le DJ EuroStoxx50(indice composé des 50 plusgrandes capitalisations de lazone Euro) s'est inscrit en replide 7.31%.

Les marchés asiatiques ont éga-lement subi une très forte cor-rection. Pour exemple, l'indiceNikkei, indice de référence japo-nais, a cédé 3.86% puis 5.65%les 21 et 22 janvier. Dans lemême temps, l'indice de labourse de Hong Kong (HangSeng) a clôturé sur des chutesde 5.49% puis de 8.65% du faitd'une rumeur selon laquelle Bankof China serait sur le point d'an-noncer de lourdes pertes liéesaux " subprimes ". L'ampleur dela baisse des marchés liée àcette rumeur fut d'autant plusforte que jusqu'à présent les ban-ques asiatiques n'avaient pasété affectées par la crise desprêts hypothécaires américainsrisqués.

Les marchés américains, fermésle " Lundi noir " pour cause de

jour férié, n'ont pu éviter unesévère correction que grâce àl'intervention inattendue de laRéserve Fédérale le mardi 22 jan-vier. En effet, suite à une baissede 0.75% des taux directeursaméricains à 3.5% et du tauxd'escompte à 4%, les boursesaméricaines ont baissé de 1 à2%. De plus, les autres placesfinancières, européennes et asia-tiques, ont connu des rebondsde 1.37% pour le DJEuroStoxx50, de 2.04% pour leNikkei, de 2.07% pour le CAC 40et de 10.72% pour le Hang Seng.

Cette intervention, si elle a ras-suré les marchés à court terme,n'en est pas moins le signe del'inquiétude des autorités moné-taires. L'amplitude et la précipi-tation dont a fait preuve la Fedrenforcent le sentiment deméfiance de certains investis-seurs quant à la santé de l'éco-nomie américaine et des risquesqui pèsent sur elle. Toutefois,dans ce contexte incertain, il estrassurant de voir que la prioritéde la banque centrale américainereste le soutien de l'activité éco-nomique outre-Atlantique.

De plus, 2008 est une annéeélectorale aux Etats-Unis, il y adonc fort à parier que le gouver-nement Bush fera le maximumpour présenter un bilan écono-mique le plus favorable possible.

En conséquence, et eu égard auxfortes baisses affichées par lesprincipaux indices, il sembleopportun d'envisager de profiterdes cours actuels pour renforcerses positions sur les valeurs fon-damentales. Toutefois, plus quejamais, la sélectivité reste le maître-mot.

Philippe CAZARIANCMCIC Gestion


Le CAC40

TTEENNDDEENNCCIIEESSTTEENNDDEENNCCIIEESS

Between slowing down and recession : the world stock exchanges under pressureAfter the disappointing secondhalf of the year 2007, the begin-ning of 2008 was marked bystrong downward pressures onthe markets. Indeed, the variousfinancial centres seem toundergo a general movement ofpanic owing to the risk of anAmerican recession.The American reflation plan, pre-sented by President Bush onJanuary 18th, did not seem suf-ficient to reassure the financialmarkets. The analysts and inves-tors considered it insufficient tosupport the consumption ofAmerican households. Indeed,the less wealthy should takeadvantage of the fiscal measu-res of this plan to decrease theirdebts instead of consuming. Thefears of a recession in the UnitedStates were considerably inten-sified following the announce-ment of Bush's plan.Consequently, European marketsrecorded their strongest declinessince 11th September 2001when the CAC 40 posted a 7,39%

decline following the attacks onNew York. Henceforth, Monday21st January will remain gravedin memories as "Black Monday".The CAC 40 index ended the ses-sion with a drop of 6.83 %, andthe DJ EuroStoxx50 (index consis-ting of the 50 largest capitaliza-tions of the Euro zone) posted a7.31 % decline.

The Asian markets were alsoseverely hit. For example, theNikkei index (Japanese referenceindex) lost 3.86 % then 5.65 %on January 21st and 22nd. Atthe same time, the Hong-Kong(Hang Seng) stock exchangeindex closed with a decline of5.49 %, then 8.65 % due to arumour that the Bank of Chinawas about to announce heavy los-ses related to "subprimes". Thedecline of markets owing to thisrumour was all the more impor-tant because until now the Asianbanks had not been affected bythe crisis of the risky Americanmortgage loans.

The American markets, whichwere closed on "Black Monday"for a public holiday, only mana-ged to avoid severe punishmentthanks to the unexpected inter-vention of the Federal Reserveon Tuesday 22nd January.Indeed, further to a 0.75 %decline of the American interven-tion rates to 3.5 % and of the dis-count rate to 4 %, the Americanstock exchanges fell from 1 to2%. Furthermore, the other finan-cial centres, European and Asian,regained 1.37 % for the DJEuroStoxx50, 2.04 % for Nikkei,2.07 % for the CAC 40 and10.72% for Hang Seng.Although this intervention reas-sured the short-term markets, itis nevertheless the sign of themonetary authorities' anxiety. TheFed's amplitude and haste rein-force certain investors' distrustregarding the health of theAmerican economy and the risksto which it is vulnerable. However,in this uncertain context, it isreassuring to see that the

priority of the American CentralBank remains the support of theeconomic activity across theAtlantic.

Furthermore, 2008 is an electo-ral year in the United States, sowe can be almost certain thatthe Bush government will do itsutmost to present the most favou-rable possible economic balance.

As a consequence, and conside-ring the strong declines postedby the major indexes, it seemswise to envisage taking advan-tage of the present rates tostrengthen one's position on thefundamental values. However,more than ever, "selectivity"remains the magic word.


Le Dow Jones

FFIINNAANNCCEESSFFIINNAANNCCEESS

Le bassin méditerranéenincarne le nouvel eldo-

rado du marché du capi-tal investissement à sai-sir pour les entreprises,

notamment pour les PMEen croissance dans cettezone géographique. Dans

cette lignée, l'associa-tion de la Banque

Européenned'Investissement (BEI)

avec l'aide de la FacilitéEuro Méditerranée

d'Investissement et dePartenariat (FEMIP), la

Caisse d'EpargneProvence Alpes Corse etl'ensemble de leurs par-

tenaires cristallisent cetengouement au bénéfice

de ces territoires.Le 13 décembre 2007 ces der-niers ont lancé un fonds de capi-tal investissement dédié aux PMEdans le bassin méditerranéen," AlterMed ", projet de finance-ment dont ils sont souscripteurset fondateurs. La responsabilitéde la gestion de ce fonds, qui apour vocation de soutenir finan-cièrement les PME dans leursprojets de développement enAlgérie, au Maroc, en Tunisie, enTurquie et en Egypte, a été attri-bué à la société " ViverisManagement ".

La priorité hors de l'Europe seconcentre, après un certain " troplong " manque d'intérêt, désor-mais sur la Méditerranée. Cettenouvelle sollicitude est d'autantplus intéressante qu'elle porte

déjà sur l'établissement de 27fonds représentant 143 millionsd'euros, tout en se confortantpar un réseau important d'entre-prises qui offre une bonne ciblede rapports à ces fonds.

Un marché en devenirpour l'investissementCet engouement est le résultatd'une reconnaissance évidente :Le marché méditerranéen est enpleine croissance, et devient defait un espace économique com-pétitif nécessaire au développe-ment de l'Europe, qui reste àconquérir. Soucieux d'un environ-nement stable et assaini, notam-ment grâce à la libéralisation desmarchés, des biens et des ser-vices, ou encore par le boom del'investissement privé, ces pays,attractifs par leurs dynamiquesrécentes, ouvrent grand la porteau déploiement des PME, pre-miers acteurs de ce mouvementproactif qui leur assurera unecroissance, de l'emploi et de laformation. C'est dans ce contextefécond, que se manifeste " AlterMed Fonds Commun dePlacements à Risques " dédiéaux PME qui ont décidé de tra-vailler et de se développer enAlgérie, au Maroc, en Tunisie, enTurquie et en Egypte. D'un mon-tant global de 75 millions d'eu-ros, " AlterMed " s'inscrit commeactionnaire minoritaire au capi-tal des sociétés qui auront étépréalablement sélectionnés surdes critères définis. Les sommesattribués, le seront dans le cadred'une démarche d'accompagne-ment et d'aide aux PME désirantse lancer dans des opérations


AlterMed, le nouveau fonds pour les PME non cotées

Par Julie Verdier

Signature de la convention entre Naydée Celaya de Alternative Capital Partners, Viveris management et la BEI représenté par Philippe De Fontaine Vive Curtaz

FFIINNAANNCCEEFFIINNAANNCCEE

The Mediterranean basinis the new land of oppor-

tunities for the invest-ment capital market, and

one that businessesshould jump at, espe-

cially growing SMEs inthis area. In this respect,

the association of theEuropean Investment

Bank (EIB) with the helpof the Facilité Euro

Méditerranéed'Investissement et de

Partenariat (FEMIP), theCaisse d'Epargne

Provence Alpes Corseand all their partners are

tapping into these rosyprospects, to the benefit

of all these territories. On December 13, 2007, theabove companies launched aninvestment capital fund dedica-ted to SMEs in the Mediterraneanbasin, "AlterMed": a financingproject of which they are the foun-ders and subscribers. The mana-gement of this fund, designed tosupport SMEs financially in theirdevelopment projects in Algeria,Morocco, Tunisia, Turkey andEgypt, was given to the firm"Viveris Management". The priority outside Europe nowfocuses on the Mediterranean,after far too long a period ofneglect. This new interest is allthe more significant as it alreadyinvolves over 27 funds represen-ting 143 million, while suppor-ted by a large network of compa-nies offering a good yield targetfor these funds.

A growing market for investmentThis enthusiasm is the result ofa clear acknowledgement: theMediterranean market is in fullgrowth, and is in fact becominga competitive economic area vitalto Europe's development andwhich remains to be conquered.Keen to preserve a stable andhealthy environment achievedthrough the deregulation of mar-kets, goods and services, andthe boom in private investments,these countries, whose recentdynamics make them highlyattractive, are opening wide thedoor to SMEs, the primary playersin this proactive trend which willensure growth, employment andtraining. It is in this productivecontext that the "AlterMed FondsCommun de Placements à

Risques" (Venture Capital Trust)steps forward. This Fund is dedi-cated to SMEs that have decidedto work and develop in Algeria,Morocco, Tunisia, Turkey andEgypt. With a global amount of€75 million, "AlterMed" is theminority shareholder in the capi-tal of companies that have beenselected based on well definedcriteria. The amounts will be allo-cated using an approach of assis-

tance and support to SMEswishing to start up developmentoperations covered by this finan-cing program. This first mutualFund is divided into three speci-fic subdivisions, located in theMaghreb: Morocco, Tunisia andperhaps Algeria. This will be cove-red by AlterMed Maghreb, and inTurkey by AlterMed and theAlternative Private Equity Fund,which is associated in this ven-

ture; they will act together underthe name AlterMed Turkey. Thisoperation brings together poten-tials designed to be perfectly inline with this market, through aninvestment strategy defined bygeographic confinement, and afinancial offer based on the dif-ferent segments composing thefund.


AlterMed, the new fund for SMEs unlisted on the Stock Exchange

By Julie Verdier

L'ensemble des acteurs pendant la conférence de présentation du Fonds

FFIINNAANNCCEESSFFIINNAANNCCEESSAlterMed, le nouveau fonds pour les PME non cotéesde développement relevant dece programme de financement.Ce premier Fonds à comparti-ments se divise en trois subdivi-sions spécifiques, localisés géo-graphiquement sur le territoiredu Maghreb. sur le Maroc, enTunisie et éventuellement enAlgérie. Cela sera couvert parAlterMed Maghreb, en Turquiepar AlterMed et Alternative PrivateEquity Fund qui s'est associé àl'action, qui agiront ensemblesous l'appellation d'AlterMedTurkey. Cette opération rassem-ble des potentialités pour quel'adéquation soit parfaite avecce marché grâce à une stratégied'investissement définie par unconfinement géographique et parune structure de l'offre financièreà travers les différentes segmen-tations qui composent le fonds.

Les compartiments en détailPlus précisément, AlterMed APEF,c'est 30 millions d'euros d'in-vestissement pour un nombred'entreprises qui varient entre15 et 18 ; l'objectif est d'attein-

dre 75% du capital développe-ment et 25% en LBO. AlterMedMaghreb représente un investis-sement de 20 millions d'eurosavec un portefeuille de 12 à 15entreprises avec un objectif de40% en capital développementet 60% en LBO. Pour finir,l'AlterMed Turkey matérialise unfinancement de 20 millions d'eu-ros pour 9 à 12 PME et pour unobjectif de 50% en capital déve-loppement et 50% en LBO. Lastratégie d'investissement envi-sage d'arriver à réunir 40 parti-cipations pour un objectif globalde 75 millions d'euros. Pourimplanter au mieux AlterMedcomme un fonds de capital inves-tissement de proximité, une orga-nisation de transfert de compé-tences a été mise en place avecl'aide des acteurs locaux et dessociétés de gestion adaptéesaux spécificités de chacun desmarchés concernés, ce qui expli-que l'installation d'un réseaud'équipes d'investissement àRabat, Tunis et Istanbul.

Les souscripteurs et partenaires fondateurs d'AlterMedLa société Viveris Management,la BEI qui a investit 11 millionsd'euros dans le compartimentAlterMed Maghreb et celui deTunisie sont au cœur de ce pro-jet en tant que souscripteurs etpartenaires fondateurs du fonds.L'IFC, quant à lui, envisageraitd'investir jusqu'à 11 millionsd'euros dans ces deux compar-timents. Avec 400 millions d'euros defonds gérés, ViverisManagement, partenaire dugroupe Caisse d'Epargne, est l'undes premiers gestionnaires fran-çais de fonds de capital inves-tissement qui se soit concentrésur les PME non cotées. Sonchamp d'action opère sur lesprincipaux segments de marchédu capital investissement : lecapital risque technologie, le capi-tal développement et le capitaltransmission/LBO. Plusieurs sec-teurs d'investissement compre-nant des fonds sollicitant l'épar-gne (FCPI et FIP) et ceux destinés

aux investisseurs qualifiés (FCPR)ont été mis en place. Dans lesrégions concernées s'organisentdes partenariats qui accompa-gnent la construction du fonds.Au Maroc, la Banque CentralePopulaire, la Mutuelle AgricoleMarocaine d'Assurances et laBanque Marocaine pour leCommerce et l'Industrie s'inves-tissent dans le territoire maro-cain et dans la création del'équipe d'investissement dufonds à Rabat : Viveris Istithmar.AlterMed se concentre surAlternative Capital Partners enTunisie grâce à un réseau consti-tué de professionnels locaux. EnTurquie et en Egypte, des asso-ciations avec des partenaireslocaux de capital investissementsont en cours.

Pour couronner le tout,l'Organisation des Nations Uniespour le Développement Industriel(ONUDI) se propose d'allouer sesressources humaines présentessur le bassin méditerranéen.

■


Un public d'entreprises et d'institutionnels intéressés a assisté à cette présentation

FFIINNAANNCCEEFFIINNAANNCCEE

The compartments in detailTo be more accurate, AlterMedAPEF represents 30 million ininvestment for a number of busi-nesses varying between 15 and18; the aim is to raise 75% indevelopment capital and 25% inLBO. AlterMed Maghreb repre-sents an investment of 20 mil-lion, with a portfolio of 12 to 15businesses and an objective of40% in development capital and60% in LBO. And finally, AlterMedTurkey represents financing of€20 million for 9 to 12 SMEs withan objective of 50% in develop-ment capital and 50% in LBO.The investment strategy aims toobtain 40 participations for a glo-bal objective of 75 million. Inorder to establish AlterMed as aproximity investment fund, a com-petence transfer system hasbeen set up with the help of localplayers and management firmsadapted to the specifics of eachmarket, which explains why a net-work of investment teams hasbeen set up in Rabat, Tunis andIstanbul.

Subscribers and founding partnersof AlterMedThe firm Viveris Management andthe EIB, which invested 11 mil-lion in the AlterMed Maghreb andTunisian compartments, are ins-trumental in this project as subs-cribers and founding partners ofthe Fund. The IFC is consideringinvesting up to 11 million in boththese compartments.

As the manager of funds amoun-ting to €400 million, ViverisManagement, a partner of theCaisse d'Epargne group, is oneof the primary French fund mana-gers of investment funds focu-sing on unlisted SMEs. This firmoperates on the major segmentsof the investment capital market:technology risk capital,development capital and trans-mission/LBO capital. Severalinvestment sectors includingfunds calling on savings (Mutual

funds and local investment funds)and those aimed at qualifiedinvestors (VCTs) have been setup. In the regions concerned,partnerships are being set up tosupport the building of the Fund.In Morocco, the Banque CentralePopulaire, the Mutuelle AgricoleMarocaine d'Assurances and theBanque Marocaine pour leCommerce et l'Industrie areinvesting in the country and inthe set-up of the Fund investmentteam in Rabat: Viveris Istithmar.

AlterMed is focusing onAlternative Capital Partners inTunisia with a network that inclu-des local professionals. In Turkeyand Egypt, associations with localpartners in investment capitalare ongoing.

And to crown it all, the UnitedNations Organization for IndustrialDevelopment is proposing tomake available its human resour-ces present in the Mediterraneanbasin. ■


AlterMed, le nouveau fonds pour les PME non cotées

Philippe De Fontaine Vive Curtaz représentant la BEI signe l'acte de l'accord

MMAANNIIFFEESSTTAATTIIOONN -- EECCOOMMAANNIIFFEESSTTAATTIIOONN -- EECCOO

Le Forum de l'IndustrieAzuréenne a tenu sa 6e

édition annuelle sur l'hip-podrome de la Côte

d'Azur à Cagnes sur Mer,le jeudi 22 novembre

2007 avec des représen-tants des forces vives

industrielles qui génèrent près de 40 000

emplois sur le départe-ment des Alpes

Maritimes. Objectif decette rencontre : amélio-

rer la connaissancemutuelle des entreprises,

favoriser la réalisationde partenariats, le déve-loppement industriel in

situ... On connaît la Côte d'Azur pourles ruelles charmantes de sesvillages pittoresques, ses villesrenommées (Monaco, Nice-Menton ...), pour son tourismefavorisé par la douceur de sonclimat et la variété de son terri-toire, pour ses festivals interna-tionaux (Cannes, Antibes -Juanles Pins...), ses nombreux évé-nements de portée mondiale(Midem, Mipcom...), ses muséesprestigieux (Picasso, FernandLéger, Matisse...) mais il y a aussi

des industries bien développées,comme la parfumerie à Grasse,les nouvelles technologies autourde Sophia-Antipolis ou le Centrespatial de Cannes Mandelieu,premier constructeur de satelli-tes européens et premier établis-sement industriel du départe-ment. Qui dit mieux ?Même si toutes ces industriesprestigieuses ne sont pas (pasencore ?) présentes au Forumde l'Industrie azuréenne, cetteannée encore nous avons vu unaperçu des immenses possibili-tés technologiques et industriel-

les de cette terre de dieux et delumière, grâce à l'hippodrome deCagnes sur Mer qui a fourni uncadre cohérent à la manifesta-tion organisée par " l'Associationdes Partenaires pour laPromotion IndustrielleMéditerranée " (Appim), laChambre de Commerce etd'Industrie Nice-Côte d'Azur (CCI)et l'Union des Industries etMétiers de la Métallurgie Côted'Azur (Uimm) et à leurs parte-naires : Région Provence AlpesCôte d'Azur, Conseil Général desAlpes-Maritimes, Canca, Caissed'Epargne, Axa Entreprises,Carlson Wagonlit Travel,International Business Wales,GSF Propreté Industrielle.

Savoir-faire industriels azuréensLes personnalités qui ont ouvertofficiellement la 6ème édition duForum de l'Industrie azuréenne,ont mis en exergue l'utilité decette rencontre, en lui souhaitantle succès qu'elle mérite. On aentendu, tour à tour, DominiqueEstève, Président de la CCI NiceCôte d'Azur, Juliette Le Roux,représentant Michel Vauzelle,Président du Conseil Régional,Jean-Pierre Mascarelli, représen-tant Christian Estrosi, secrétaired'Etat chargé à l'Outre-Mer etPrésident du Conseil Général 06,Luc Tournaire, Président del'Uimm, Vice-Président de laRégion Paca et BernardKleynhoff, Président de l'Appimet organisateur de ce Forum. Grâce à cet événement, ondécouvre les savoir-faire indus-triels azuréens. Les activités sontprésentées et valorisées sur desstands individualisés. Ils'adresse à une large cible d'en-treprises, d'acteurs communi-cants et de médias régionaux. Ilconstitue une véritable opportu-nité d'accéder rapidement à la

connaissance mutuelle du tissuindustriel et humain de la Côted'Azur. On traite aussi les problé-matiques du secteur grâce à unetable ronde suivie avec intérêtpar les acteurs économiques.

Reprendre ou céderune entreprise" Transmettre ou reprendre uneentreprise industrielle - uneopportunité… à préparer ", c'estle thème précisément de la tableronde de la matinée. Un sujet quisera de plus en plus crucial avecle vieillissement général de lapopulation française et lesdéparts à la retraite qui vont semultiplier ces prochaines années.Un problème qui n'épargne pasnon plus, on s'en doute, cettebelle région de France. Pourquoiet comment prend-on la décisionde céder (ou reprendre) uneentreprise ? Jean-Louis Sentin,conseil de dirigeants, nous aéclairé sur l'approche psycholo-gique du décideur, tandis queMaître Nogueroles, Avocat,Président de l'Association desavocats praticiens en droit desaffaires (Aapda) a traité de l'ap-proche juridique et patrimoniale.Préparer la cession ou la reprise,en bref l'évaluer, c'est d'aborden dresser le bilan. Sur quellesbases ? Comment procède-t-on ?Hervé Forestier, expert compta-ble, a éclairé notre lanterne, tan-dis que Ferjani Neffati, conseil-ler en financement d'entreprises,CCI Nice Côte d'Azur, nous a faitdécouvrir la valorisation de l'en-treprise au financement de lareprise. Toute la journée, les visiteurs ontpu profiter d'un espace d'infor-mation avec la présentation desoutils et dispositifs d'accompa-gnement en présence d'expertset de partenaires. Nous avonsremarqué la présence desacteurs et organismes de sou-


L’industrie s’expose dans les Alpes-Maritimes

Bernard Kleynhoff, Président de l'APPIM

Par Philippe Léger

TTRRAADDEE FFAAIIRR TTRRAADDEE FFAAIIRR

The French RivieraIndustry Forum held its6th annual event at the

Cagnes-sur-Mer hippo-drome on 22nd November

2007 with representati-ves of the industrial live

forces, which generate40 000 employments in

the Alpes Maritimesdepartment. The aim of

this meeting was toimprove the mutual

knowledge of companies,encourage partnerships,

industrial development insitu...

The French Riviera (Côte d'Azur)is well renowned for the charmingalleys of its picturesque villages,its famous towns (Monaco, Nice,Menton), for tourism enhancedby the pleasant climate and thevariety of the landscape, for itsinternational festivals (Cannes,Antibes Juan Pins), the numerousworldwide events (Midem,Mipcom), prestigious museums(Picasso, Fernand Léger,Matisse)… But there are alsothriving industries, such as per-fume in Grasse, the new techno-logies around Sophia-Antipolis orthe spatial Centre of CannesMandelieu, leading constructorof European satellites and N° 1

industrial concern of the depart-ment. Who says better?Even if all these prestigiousindustries are not (or not yet) pre-sent at the French RivieraIndustry Forum, this year we sawan outline of the immense tech-nological and industrial possibi-lities of this land blessed by godsand light, thanks to the Cagnes-sur-Mer hippodrome that hostedthe event organised by "theAssociation of Partners for theIndustrial Promotion of theMediterranean" (Appim), the Nice-Côte d'Azur chamber of com-merce and industry (CCI) and theCôte d'Azur Union of the MetalTrade and Industries (UIMM) andtheir partners: the Provence-Alps-Côte d'Azur regional council, theAlpes-Maritimes county council,Canca, the Savings Bank, AxaEntreprises, Carlson WagonlitTravel, International BusinessWales and GSF Industrial cleaning.

Industrial know-howThe personalities who officiallyopened the 6th French RivieraIndustry Forum stressed the uti-lity of this meeting, by wishing itwell deserved success. We heardalternately, Dominique Estève,President of CCI Nice Côte d'Azur,Juliette Le Roux, representing

Michel Vauzelle, President of theRegional council, Jean-PierreMascarelli, representing ChristianEstrosi, State Secretary in chargeof overseas territories andPresident of the County council,Luc Tournaire, President of UIMM,Vice-president of the PACA Regionand Bernard Kleynhoff, Presidentof APPIM and organizer of thisForum. This event gives us the opportu-nity to discover the industrialknow-how of the French Riviera.The activities are presented andvalued on individualized stands.It targets a wide range of com-panies, communicating actorsand regional media. It representsa real opportunity to makeacquaintance with the industrialand human tissue of this region.The problems of the sector arealso discussed during a RoundTable followed with interest bythe economic actors.

"To takeover or cede acompany - an opportu-nity to be prepared"This was the theme of the RoundTable in the morning. A subjectwhich will become increasinglycrucial with the general ageingof the French population and theretirements that will multiply overthe coming years. A problem

which undoubtedly also concernsthis beautiful region of France.Why and how does one make thedecision to cede or take over acompany? Jean-Louis Sentin,managerial advisor, explained thepsychological approach of thedecision-maker, whereas MrNogueroles, Lawyer, President ofthe Association of the lawyers incorporate law (Aapda) dealt withthe legal and patrimonialapproach. To prepare the trans-fer or the takeover, one mustfirstly draw up a balance sheet.On what bases ? How do we pro-ceed? Hervé Forestier, charteredaccountant, lit our lantern, whe-reas Ferjani Neffati, councillor incompany financing at CCI NiceCôte d'Azur, explained the valua-tion of the company on financingthe takeover.All day, the visitors were able totake advantage of an informationspace with the presentation ofassistance schemes and ameni-

Industry exhibits on the French Riviera


By Philippe Léger

Vue des stands du hall d'entrée

tien au développement industrielet technologique (Drire, Conseilgénéral des Alpes Maritimes,Conseil Régional Paca, Uimm,CCI Nice-Côte d'Azur, Inpi, Oseo,Coface, Canca, Ccef...)

Un événement promisà une belle évolutionSelon Bernard Kleynhoff, le pré-sident de l'Appim, ce ne sont pasmoins de " 90 entreprises, unedizaine d'associations et de par-tenaires, entre 600 et 700 visi-teurs au total qui se sont retrou-vés afin de partager un largeéventail des savoir-faire indus-triels et pour développer deséchanges et des partenariats.C'est un événement qui s'ins-talle, les gens l'attendent, s'in-vestissent, y trouvent des retom-bées pour leurs entreprises. " " En règle générale, poursuit leprésident Kleynhoff, les accès àl'hippodrome sont relativementaisés, parking, restauration surplace facilitent un événementappelé à prendre de l'ampleur.Le changement de lieu n'est pro-bablement pas pour la 7ème édi-

tion... Par contre, on envisage defaire des focus, toujours sur desactivités liées à l'industrie maisen y associant des activités pha-res de la Côte d'Azur comme lepôle nautique, la parfumerie... ils'agit de réunir des gens qui ontune spécificité tout en étantindustriels. "

Le président Kleynhoff ne peutse satisfaire " des belles paro-les et des engagements "; lesopérations doivent être faites surun plan pratique. " Il faut aussientendre par là, ajoutons-nous,la recherche de partenaires, leséchanges de bonnes pratiqueset les savoir-faire industriels, ledéveloppement des partenariats.La liste n'est pas exhaustive. Leprésident Kleynhoff propose dene plus accoler le terme " gal-vaudé ", selon lui, de " forum "au titre de la manifestation : " Trop usité ; on le rencontre enpermanence pour toutes sortesd'événements ". Il propose doncde le remplacer, l'intitulé reste àinventer. Si vous avez une idée...

L'ouverture est dans la logique du développement...Quels autres enseignementsretire-t-il des six dernières édi-tions ? Il s'interroge sur la pos-sibilité d'une remise en causede la période de la manifesta-tion. Il n'exclut pas non plus uneouverture du Forum sur l'exté-rieur, une évolution commandéepour " diverses raisons ", il enénumère quelques-unes unes,de manière presque sibylline : " L'Appim a une vocation Alpesmaritimes, Monaco ; il y a aussil'UIMM 83 et les demandes for-mulées par des entreprises duVar-Est, où des entreprises desAlpes Maritimes se développentpour des raisons de logistique;tous ces éléments militent enfaveur d'une ouverture et prélu-dent à une ouverture encore pluslarge sur la région Paca, cettefois... C'est dans la logique dudéveloppement économique etindustriel... le département estune entité trop petite ", recon-naît-il. L'objectif n'est pas pourautant d'ouvrir le Forum à l'inter-

national, à commencer par l'Italietoute proche. Bernard Kleynhoff,qui a les pieds sur terre, ne veutpas d'une " grande kermesse ".Comme tous les Méditerranéens,il privilégie l'échange et de convi-vialité entre chefs d'entreprise :" On se rencontre, on discute,on apprend à se connaître endehors de nos entreprises. " Ence qui concerne l'Appim etl'Uimm, " les activités sur l'Italiese font dans un autre cadre. " Ànoter que l'Appim a fait une opé-ration " fort agréable et instruc-tive avec l'agence de développe-ment du Pays de Galles en juindernier. "

On en apprendra plus sur leschangements (titre, lieu, nouvel-les activités, nouveaux partenai-res...) au printemps prochain. " Il faut laisser du temps à laréflexion et à la mise en place "a conclu en homme d'expérience,le président Bernard Kleynhoff.

■

L’industrie s’expose dans les Alpes-Maritimes


MMAANNIIFFEESSTTAATTIIOONN -- EECCOOMMAANNIIFFEESSTTAATTIIOONN -- EECCOO

L'assistance et les personnalités pendant l'allocution de Jean Pierre Mascarelli


ties in the presence of expertsand partners. We noticed the pre-sence of the actors and organi-sations for the support of industrial and technological deve-lopment (Drire, Alpes Maritimescounty council, PACA regionalcouncil, UIMM, CCI Nice-Côted'Azur, Inpi, Oseo, Coface, Canca,Ccef…)

An event promising a beautiful evolutionAccording to Bernard Kleynhoff,President of APPIM, "90 compa-nies, a dozen associations andpartners, between 600 and 700guests in all came to share awide range of the industrial know-how and develop exchanges andpartnerships. It is becoming aninescapable event that peopleawait each year; they invest in itand find spin-offs for their com-panies. As a general rule, accessto the racecourse is relatively

easy, the parking facilities andon spot catering facilitate anevent that is bound to grow. Wedon't intend changing place forthe 7th edition... On the otherhand, we intend to focus otherleading activities of the FrenchRiviera, such as the nautical clus-ter or the perfume industry; it isa question of gathering peoplewho have a specificity, while beingindustrial. "

The president Kleynhoff cannotbe satisfied with "beautiful wordsand promises"; the operationsmust be practical. That impliessearch for partners, exchangesof good practice and industrialknow-how, and the developmentof partnerships. The list is notexhaustive. The presidentKleynhoff suggests changing thetitle of the event, to no longeruse the somewhat tarnishedword "Forum". The new title hasnot yet been invented, so if youhave any ideas …

Opening is in the logicof development…What other lessons does heretain from these last six events?He wonders about changing thedate. He also envisages wide-ning the Forum for different rea-sons: "Appim has an AlpesMaritimes-Monaco vocation;there is also an UIMM in the Vardepartment and demands formu-lated by companies of Var-Eastwhere companies of the MaritimeAlps develop for reasons of logis-

tics; all these elements are a pre-lude to an even wider openingthroughout the Provence-Alpes-Côte d'Azur region... It followsthe logic of economic and indus-trial development, the depart-ment is a too restricted entity".

Nevertheless, he does not intendto make the Forum international,beginning with its close neigh-bour, Italy. Bernard Kleynhoff, whohas his feet on the ground, doesnot want to make it a "big carni-val". As all Mediterraneans, heprivileges convivial exchangesbetween business managers:"We meet together, we discuss,and we get to know one anotheroutside our companies." Asregards Appim and Uimm, "theactivities with Italy are done inanother context." For example,Appim organised "a very plea-sant and instructive operationwith the Welsh developmentagency last June."

We shall know more about thechanges (title, place, new activi-ties, and new partners) by nextSpring. "It is necessary to leavetime for thought and the imple-mentation", concluded the pre-sident Bernard Kleynhoff, a manof experience. ■

Jean-Pierre Mascarelli, Conseiller Général représentant Christian Estrosi

Industry exhibits on the French RivieraTTRRAADDEE FFAAIIRR TTRRAADDEE FFAAIIRR

Bernard Kleynhoff Président de l'APPIM


EEVVEENNEEMMEENNTT EECCOONNOOMMIICCOO--PPOOLLIITTIIQQUUEEEEVVEENNEEMMEENNTT EECCOONNOOMMIICCOO--PPOOLLIITTIIQQUUEE

Le 30 novembre dernier àNice, le Président de laRépublique, M. NicolasSarkozy accueillait M.

Romano Prodi, Présidentdu Conseil des Ministres

de la République italienne, dans le cadre

du bicentenaire de lanaissance à Nice de

Garibaldi, héros des deuxmondes et unificateur de

l'Italie. Au programme,de nombreuses discus-

sions portant sur lesenjeux prioritaires en

matière d'énergie, d'im-migration, de transports,de défense, d'éducation

et de recherche. Un 4èmeforum franco-italien de lasociété civile présidé par

M. Pasquale Pistorio etM. Antoine Berheim, nou-

veau co-président fran-çais s'est réuni en margede ce Sommet pour abor-der le thème de coopéra-

tions plus étroites ausein du bassin méditerra-

néen.Un dialogue payant, ratifié à l'is-sue de ce Sommet par de nom-breuses déclarations communesdes deux parties dans les domai-nes de l'énergie, des transports,de l'immigration, de la contrefa-çon, et d'une relance ensembled'une Europe de la défense avecun partenariat dans le spatial." Nous avons manifesté notrevolonté conjointe avec lePrésident Romano Prodi aannoncé le Président de laRépublique, de donner un coupd'accélérateur à la coopérationéconomique entre nos deux paysfrontaliers et l'instauration d'uneforce commune pour maintenirla paix et la reconstruction dansle monde sous mandat des Etats-Unis au LIBAN avec la FINUL, enAfghanistan et dans les Balkans.Nous pensons également concer-nant les politiques sur l'immi-gration au niveau européen, qu'el-les devaient être harmoniséespar un pacte, l'accueil et les régu-larisations devant relever de laresponsabilité nationale de cha-que pays. Plus largement, nousdevons débattre de l'Avenir denotre Europe. C'est pourquoi j'aiproposé la création d'un groupede 10 ou 12 sages, chargé deréfléchir sur ce que pourrait êtrele rêve européen à horizon 2020-2030. " Décision jugée sage par

le Président du Conseil italienqui a ajouté non sans humourqu'il donnerait son avis après leprocessus de ratification du traitéeuropéen, " les sages devantmontrer l'exemple et agir avecsagesse ! "

Questionnés sur le rôle interven-tionniste de la Banque CentraleEuropéenne (BCE) pour contrerla faiblesse du dollar, leurs avissont nuancés. Si Nicolas Sarkozy

estime que L'Europe doit proté-ger ses citoyens sans tomberdans le protectionnisme etcompte profiter de la Présidencefrançaise de l'Union Européenne,au second semestre 2008, pourfaire des propositions en faveurde la moralisation du capitalismefinancier, son homologue italiense montre plus réservé. " Quandje présidais la Commission euro-péenne (de 1999 à 2004), expli-

que M.Romano Prodi, j'ai voulurééquilibrer l'Union vers le Sud.J'ai proposé une Banque de laMéditerranée, avec parité entreNord et Sud, ce que le Conseildes Ministres européens del'Economie a bloqué. Nousdevons présenter un nouveauprojet ambitieux à laCommission, en mobilisant unpetit nombre de pays sur des pro-jets concrets. Je pense que lemoment est délicat, qu'il faut évi-ter les tensions et préserver sur-tout l'indépendance de la BCE." Un partenariat historique exemplaire Les relations entre la France etl'Italie, reposent sur un disposi-tif varié et étoffé : un sommetannuel franco-italien institution-nalisé en février 1982, à Rome.Le dernier s'est tenu en Toscanele 24 Novembre 2006. Il a ras-semblé autour du Président dela République et du Président duConseil, les Ministres des affai-res étrangères, de la Défense,des Transports, de la Culture,des Affaires européennes et del'Industrie. Il a permis de procé-der à la signature de troisaccords intergouvernementaux :un accord sur les combustiblesnucléaires, la nouvelleConvention bilatérale sur le tun-

Par Dominique Thibault

26e sommet franco-italien de Nice : l'Union de la Méditerranée au cœur des débats

François Fillon et les ministres

Le Président Romano Prodi


EECCOO--PPOOLLIITTIICCAALL EEVVEENNTTSSEECCOO--PPOOLLIITTIICCAALL EEVVEENNTTSS

On 30th November 2007in Nice, the President of

the Republic, Mr. NicolasSarkozy welcomed Mr.

Romano Prodi, Presidentof the Council of

Ministers of the ItalianRepublic, on the occa-

sion of the bicentenaryof the birth in Nice of

Garibaldi, hero of bothworlds and of the unifica-tion of Italy. The program

included numerous dis-cussions concerning the

priority stakes in energy,immigration, transport,defence, education andresearch. A 4th French-

Italian forum of the non-trading company chaired

by Messrs. PasqualePistorio and AntoineBerheim, new French

joint president, was heldoutside this Summit todiscuss the subject of

closer cooperation withinthe Mediterranean.

A worthwhile dialogue, ratified atthe conclusion of this Summit bynumerous declarations of bothparties in the fields of energy,transport, immigration, forgery,and re-launching together theEuropean defence policy with apartnership in spatial activities."We showed our joint will toge-

ther with the President RomanoProdi" announced the Presidentof the French Republic, "to acce-lerate the economic cooperationbetween our two border countriesand create a common force tomaintain peace and reconstruc-tion in the world under the UnitedStates' mandate in the LEBANONwith FINUL, in Afghanistan andin the Balkans. Regarding theEuropean immigration policies,we also consider that they mustbe harmonized by a pact, thereception and the regularizationsmust be under the responsibilityof each country. More widely, wemust discuss the Future of ourEurope. That is why I proposedthe creation of a group of 10 or12 wise men, asked to thinkabout what could be theEuropean dream on the 2020-

2030 horizon. " The President ofthe Italian Council consideredthis to be a wise decision, andhe added with a point of humourthat he would give his opinionafter the process of ratificationof the European treaty: " the wisemust show the example and actwith wisdom ! "When questioned about the inter-ventionist role of the CentralEuropean bank to counter theweakness of the dollar, their opi-nions are nuanced. If NicolasSarkozy considers that Europemust protect its citizens withoutlapsing into protectionism, andplans to take advantage of theFrench Presidency of theEuropean Union, in the secondhalf of the year 2008, to makepropositions in favour of raisingthe moral standards of financialcapitalism, his Italian homologueis more reserved. " When I chai-red the European Commission(from 1999 till 2004), explainsM.Romano Prodi, I wanted to re-stabilise the Union towards theSouth. I proposed aMediterranean Bank with paritybetween the North and the

South, which was blocked by theEuropean Council of Ministers ofEconomy. We must present a newambitious project to theCommittee by mobilizing a smallnumber of countries on concreteprojects. I think that the momentis delicate, that it is necessaryto avoid tensions and especiallyto preserve the independence ofthe Central European Bank.

An exemplary historicpartnershipThe relations between France andItaly are based on a varied andenriched device: an annualFrench-Italian summit institutio-nalised in February 1982 inRome. The last one was held inTuscany on November 24th,2006. It assembled around thePresident of the Republic and the

By Dominique Thibault

26th French-Italian summit of Nice: the Mediterranean Union in the heart of the debates

Monsieur Jacques Peyrat Maire de Nice

nel du Mont-Blanc et l'accord rela-tif à l'amélioration des conditionsde sécurité dans le tunnel deTende ainsi que plusieurs décla-rations conjointes sur les finan-cements innovants ou infrastruc-tures de transport. Ce 26èmeSommet constitue la troisièmerencontre officielle de NicolasSarkozy depuis son élection à laPrésidence de la République,avec son homologue italien qu'ila reçu à Paris le 28 mai dernieret qu'il a ensuite rencontré àRome le 24 septembre.

Des relations économi-ques au beau fixeAvec 35 milliards d'euros d'ex-portations de la France versl'Italie en 2006, soit 92,2 % desexportations françaises totalespour une part de marché de 9,9%et 36 milliards d'euros d'impor-tations, l'Italie (26100€ de PIBpar habitant et 1,9 % de crois-sance annuel), reste notresecond partenaire commercialaprès l'Allemagne, au sein del'Union Européenne et dans leMonde. Les échanges sont mar-qués par une forte imbrication

sectorielle dans tous les sec-teurs : industries de biens d'équi-pement (Michelin, Air Liquide..),de biens de consommation, ser-vices, grande distribution (FNAC-Coin ; Auchan-Rinascente), éner-gie, industrie automobile etagriculture (17% des exportationsfrançaises vers l'Italie). Enmatière de transport, malgré desdissensions fortes entre les deuxpays frontaliers sur le dévelop-pement de liaisons transalpines,routières et ferroviaires, au planstratégique et budgétaire, M.Prodi a confirmé le 13 juin 2007l'engagement politique italien surle principe du projet d'une auto-route ferroviaire alpine, dont lemontant (soit 671,8 millionsd'euros), pour la partie interna-tionale du futur tracé a été retenupar la Commission Européenne,accord ratifié le 30 novembre àNice.

En matière d'armement avec 10projets communs, l'Italie est lepremier partenaire de la France,notamment dans le domaine dela construction de frégates multi-missions (FREMM), des systè-mes de défenses aériennes, des

torpilles légères MU90. Dans lesecteur spatial, un accord a étésigné le 6 février 2007 à Romepour une coopération sur des pro-grammes d'observation et detélécommunications et lors du26ème forum franco-italien surla préférence européenne concer-nant les lanceurs. Ont été éga-lement signés des accords entreThalès et Finmeccanica, entreDCNS et Finmeccanica pour laconstruction de torpilles. Enfin,des participations plus étroitesentre les armées de l'air vontêtre développées : contributionde l'Italie à la formation des pilo-tes de chasse dans le cadre dela coopération franco-belge, miseà disposition d'un pôle d'entrai-nement pour les pilotes dans lesecteur aérien Corse-Sardaigneet instauration d'un corridor decirculation commun pour les drones de combat.

Parmi les accords majeurs rati-fiés lors du sommet franco-ita-lien : signalons enfin la " PaxElletrica " scellée entre la Franceet l'Italie, après plusieurs annéesde tensions et de compréhen-sion. ENEL entrera donc au capi-

tal du réacteur nucléaire expéri-mental EPR de Flamanville à hau-teur de 12,5% en investissant360 à 380 millions d'euros. Encontrepartie, le numéro 1 italiende l'énergie pourra retirer 200mégawatts par an d'électricitéd'origine nucléaire au coût deproduction et programmer cinqautres réacteurs de même type.D'autre part, ENEL participera àhauteur de 40 % à la construc-tion de deux centrales EDF à gazqui pourront produire 1500 MWd'électricité dès la fin de 2008.De son côté, EDF contrôle lenuméro 2 italien de l'énergie,EDISON, à parité avec les socié-tés municipales de Lombardie,qui consacrera plus de 3 milliardsd'euros à l'électricité dont 1 mil-liard dans les énergies renouve-lables et 6 milliards d'euros sur5 ans à l'exploration pétrolière.

Bref, un Sommet fructueux gra-tifié d'une myriade d'accords éco-nomiques, culturels et stratégi-ques, de bon augure pourpréparer le futur projet d'UnionMéditerranéenne. ■


Les Présidents entourés par les ministres

26e sommet franco-italien de Nice : l'Union de la Méditerranée au cœur des débatsEEVVEENNEEMMEENNTT EECCOONNOOMMIICCOO--PPOOLLIITTIIQQUUEEEEVVEENNEEMMEENNTT EECCOONNOOMMIICCOO--PPOOLLIITTIIQQUUEE


President of the Council,Secretaries of Foreign Affairs,Defence, Transport, Culture,European Business and Industry.It led to the signature of threeintergovernmental agreements:an agreement on nuclear fuel,the new bilateral agreement onthe Mont Blanc tunnel and anagreement concerning the impro-vement of the security conditionsin the Tende tunnel, as well asseveral joint declarations on inno-vative financing or transport infra-structures. This 26th Summit isNicolas Sarkozy's third officialmeeting, since his election asPresident of the French Republic,with his Italian homologue whomhe received in Paris on May 28thlast year before they met againin Rome on September 24th.

Excellent economicrelations With 35 billion euros of exportsfrom France towards Italy in2006, that is 92,2 % of the totalFrench exports for a 9,9 % mar-ket share and 36 billion euros ofimports, Italy (26,100€ of GDPper capita and 1,9 % growth peryear) remains our second com-mercial partner after Germany,within the European Union andin the World. The exchanges aremarked by a strong sector-basedinterweaving in all the sectors :industries of equipment goods(Michelin, Air Liquide), consumergoods, services, large-scale dis-tribution (FNAC-Coin, Auchan-Rinascente), energy, car industry

and agriculture (17 % of theFrench exports towards Italy). Intransport, in spite of strong dis-sensions between both bordercountries on the development oftransalpine links by road and rail,in the strategic and budgetaryplan, Mr Prodi confirmed on June13th, 2007 the Italian politicalcommitment on the principle ofthe project of an alpine railwayhighway, the amount of which(that is 671, 8 million euros) forthe international part of the futureproject, was retained by theEuropean Commission; thisagreement was ratified onNovember 30th in Nice.Concerning armament, with 10joint projects Italy is the first part-

ner of France, notably in the fieldof the construction of multi-mis-sion frigates (FREMM), systemsof air defence and MU90 lighttorpedoes. In the spatial sector,an agreement was signed onFebruary 6th, 2007 in Rome forcooperation on programs ofobservation and telecommunica-tions, and during the 26th French-Italian forum on the Europeanpreference concerning the laun-chers. The agreements betweenThalès and Finmeccanica, andbetween DCNS and Finmeccanicafor the construction of torpedoeswere also signed. Finally, closerparticipations between the AirForces will be developed : Italywill contribute to the training of

fighter pilots within the frame-work of the French-Belgian coope-ration, it will offer a training cen-tre for the pilots in theCorsica-Sardinia air sector, andimplement a common traffic cor-ridor for fighter drones.

Among the major agreements rati-fied during the French-Italian sum-mit, let us finally indicate "PaxElletrica" signed between Franceand Italy, after several years oftensions and understanding.ENEL will thus enter the capitalof the experimental nuclear reac-tor EPR of Flamanville at the levelof 12, 5 % by investing 360 to380 million euros. In return, thenumber 1 Italian of Energy willbe able to draw 200 megawattsa year from electricity of nuclearorigin at production cost andschedule five other reactors ofthe same type. On the otherhand, ENEL will participate at thelevel of 40 % in the constructionof two EDF gas power plantswhich will produce 1500 MW ofelectricity as from the end of2008. As for EDF, it controls thenumber 2 Italian of energy, EDI-SON, in parity with the municipalcompanies of Lombardy, whichwill dedicate more than 3 billioneuros to electricity, among which1 billion in renewable energiesand 6 billion euros over 5 yearsin oil exploration.

In conclusion, it was a fruitfulSummit with a myriad of econo-mic, cultural and strategic agree-ments, an excellent omen to pre-pare the future project of theMediterranean Union. ■

Le Président Nicolas Sarkozy

MM. Romano Prodi et Nicolas Sarkozy pendant la cérémonie

26th French-Italian summit of Nice: the Mediterranean Union in the heart of the debatesEECCOO--PPOOLLIITTIICCAALL EEVVEENNTTSSEECCOO--PPOOLLIITTIICCAALL EEVVEENNTTSS


LLEESS NNEEWWSS DDEE VVEERROONNIICCAA DDAAVVIIEESSLLEESS NNEEWWSS DDEE VVEERROONNIICCAA DDAAVVIIEESS

Les Dispositifs Médicaux et la Réglementation EuropéenneLancée en 2004, l'associationBioméditerranée a pour vocationde regrouper les entreprises etles autres acteurs publics et pri-vés des Sciences et Technologiesdu vivant. Son objectif est de ren-forcer, développer et valoriser lafilière régionale des biotechno-logies. Elle reçoit le soutien finan-cier de la Chambre de Commercede Marseille, du Conseil RégionalPACA, des CommunautésUrbaines de Marseille ProvenceMétropole et du Pays d'Aix, desConseils Généraux des Bouchesdu Rhône et du Var …. A ce jourelle compte 64 entreprises quisoulignent le potentiel créatif denos PME ou TPE régionales. Dans le cadre de ses actionsmenées en faveur de l'économie,la Région, par le biais des PRI-DES (1) a organisé le 6Décembre 2007 un dejeuner-debat avec pour thème l'" Evolution de la Réglementationeuropéenne relative aux disposi-tifs médicaux ". Christine Crepon(2) et Jean-Claude Ghislain (3)

nous ont exposé et commentéles Directives européennes2007/47/CE (modifiant les DM93/42/CE et 90/385/CE) rela-tives aux dispositifs médicaux(DM). La directive du 5 septem-bre 2007entraine surtout deschangements concernant la déli-mitation de son champ d'appli-cation, la classification des dis-positifs médicaux, le statut deslogiciels.

La définition du dispositif à usageunique est sans ambiguïté, il estdestiné à être utilisé une seulefois et pour un seul patient. Sonlogiciel de fabrication doit êtrevalidé.

Les utilisations des DM sesituent à 3 niveaux : temporai-res 0-60 minutes, court terme60 minutes-3jours, où encorelong terme. Les DM sont clas-sés I, II a, II b et III. Ces dernierscomprennent les endoprothèsesvasculaires, des dispositifs encontact avec le système nerveuxcentral … ils nécessitent

des investigations cliniques préalables.

Le marquage CE des désinfec-tants qui passent de IIa à IIb,implique des déclarations demise en service.

La présence de phtalates et cellede substances carcinogènes,mutagènes ou toxiques doiventfigurer sur l'étiquetage.L'utilisation de DM contenantdes médicaments ou encoreassociés à des produits dérivésde sang humain obéissent à des critères d'évaluation plus rigoureux.

La nouvelle directive précise queles fabricants devront identifierquelles exigences essentiellesde Santé et de Sécurité de la MD(EESS) sont applicables aux dis-positifs médicaux.

Seul les classes III ont l'obliga-tion de réaliser une investigationclinique et tous les EIG (événe-ments graves rétrospectifs) doi-vent être communiqués à l'en-

semble des autorités compéten-tes.

Les conditions de mise en circu-lation d'un DM paraissent moinssévères que pour les médica-ments. Cela implique une grandevigilance de la part du fabricant.

Le marché des dispositifs médi-caux et des biotechnologies estimmense. Il implique un vraibesoin de confiance car les pro-duits mis en jeu sont souvent dif-ficiles à identifier. Le recueil desinformations qu'il faut répercu-ter vers les utilisateurs est unenécessité pour le Directeur de l’AFSSAPS. ■

(1) Bioméditerranée a reçu en2007 la label et le soutien PRI-DES (Pôles Régionauxd'Innovation et deDéveloppement EconomiqueSolidaire) (2) Directrice des AffairesTechnico-réglementaires, SNITEM(3) Directeur de l'évaluation desdispositifs médicaux, AFSSAPS

Ensemble, gagnons la lutte contre le Cancer La mobilisation contre le Cancerengagée par les banques mutua-listes il y a près d'un an déjà,continue de plus belle. Preuveen est, l'importante manifesta-tion organisée par le CréditAgricole Alpes Provence, qui s'estdéroulée le 12 décembre dernierau sein du siège social de la ban-que mutualiste à Aix en Provence.La soirée a commencé par laréception d'une importante délé-gation de l'Institut Paoli Calmettede Marseille, qui comme nousl'avions déjà annoncé, a lancéun appel en faveur de la créationde sa future unité de greffe " U2T" (unité de thérapie et trans-plantation cellulaire) dans le butde " Guérir Plus et Guérir Mieuxle Cancer " dans notre région.Cette soirée caritative à laquelleont participé "Les Bonimenteurs"duo d'humoriste passé maîtredans l'art de l'improvisation, enoffrant cette représentationexceptionnelle au profit de cettelutte ardue contre le cancer, aété l'occasion de la remise d'unchèque de 70.000 euros àl'Institut Paoli Calmette pour laréalisation de son unité " U2T ".Ces fonds, remis au cours de lasoirée par Dominique Millour,directeur général du CréditAgricole Alpes Provence, ont étérécolté grâce à la mobilisationdes caisses locales de la ban-

que coopérative au cours des 32opérations partenariats et évè-nements organisés durant toutel'année 2007. Initiatives qui vontd'ailleurs se poursuivre et mêmes'amplifier en 2008. Nous rap-pelons que le montant de l'inves-tissement global pour la construc-tion de l'unité " U2T " est estiméà 6 millions d'euros et que leCrédit Agricole Alpes Provence

s'est engagé depuis 2006, auxcôtés de trois autres banquesmutualistes régionales, à enfinancer les deux tiers. Au-delàdes 800.000 euros déjà appor-tés par le Crédit Agricole AlpesProvences, ses 72 caisses conti-nuent à unir leurs forces pourréunir les fonds complémentai-res, en organisant des opérationsfaisant appel à la générosité de

leurs clients et sociétaires :Evènements sportifs, culturels,conférences-débats, diners-spectacles…Cette initiative démontre, s'il enétait besoin, que le mutualismeest une véritable force qui saits'unir pour s'exprimer au profitde l'intérêt général. ■

Dominique Millour, Directeur Général du Crédit Agricole Alpes Provence remet le chèque au Professeur Didier Blaise et à Philippe Michard, Secrétaire Général de l’Institut Paoli Calmettes

VVEERROONNIICCAA DDAAVVIIEESS NNEEWWSSVVEERROONNIICCAA DDAAVVIIEESS NNEEWWSS

Medical Devices and European Regulation Created in 2004, theBioméditerranée associationaims to bring together busines-ses and public and private orga-nizations working in Life Sciencesand Technologies. Its objectiveis to reinforce, develop and makeknown the regional sector of bio-technologies. It receives finan-cial support from the Chamberof Commerce of Marseille, thePACA Regional Council, the UrbanCommunities of MarseilleProvence Métropole and Paysd'Aix, the County Councils of theBouches du Rhône and Var. Atthe present time it includes 64companies, which highlights thecreative potential of our regionalSMEs. Within the scope of its campaignto promote the local economy,the Region, through the PRIDES(1), held on 6th December 2007a Lunch Conference on the topic:"Evolution of the EuropeanRegulation on Medical Devices".Christine Crepon (2) and Jean-Claude Ghislain (3) gave presen-

tations on and commented theEuropean Directives2007/47/CE (modifying the DM93/42/CE and 90/385/CE) onmedical devices (MDs). The 5thSeptember 2007 directive mostlyinvolves changes regarding thescope of application, the classi-fication of MDs, and their soft-ware status.

The definition of single use devi-ces is unambiguous: they aredesigned to be used just onceand for a single patient. Theirmanufacturing software must bevalidated.

MDs are used as follows: tem-porary: 0-60 minutes, short term:60 minutes-3 days, or long term.They are classified I, II a, II b andIII. The latter include vascularendo-prostheses, devices incontact with the central nervoussystem, and require prior clinicalinvestigations.

The EC marking for disinfectants,which goes from IIa to IIb, implies

making a statement when usingthese. The indication that there arephthalates and carcinogenic,toxic substances or mutagensmust appear on the label. Theuse of MDs containing drugs orcombined with products derivedfrom human blood is based onassessment criteria which arestricter. The new directive states thatmanufacturers will have to iden-tify which Health and Safety requi-rements the DM (EESS) will haveto meet and which are applica-ble to these devices.For class III MDs a clinical inves-tigation must be performed andall the RSEs (retrospectiveserious events) must be commu-nicated to the relevant authori-ties.Conditions for putting MDs onthe market seem less strict thanfor drugs; nevertheless manufac-turers need to be extremely care-ful.

The MD and biotechnology mar-ket is huge. It requires trust asthe products involved are oftendifficult to identify. Collecting infor-mation to be given to the usersis an essential task. ■

(1) Bioméditerranée recei-ved in 2007 the PRIDES labeland support (Pôles Régionauxd'Innovation et deDéveloppement EconomiqueSolidaire) (Regional Hubs forInnovation and InterdependentEconomic Development)

(2) Managing Director forTechnical and regulatory Affairs,SNITEM

(3) Director for the assess-ment of medical devices, AFS-SAPS

Let's fight Cancer together The battle launched by the mutua-list banks one year ago to fightagainst Cancer is continuing torage. The important event orga-nized by the Credit Agricole AlpsProvence on 12th December2007 at the head office of thismutualist bank in Aix-en-Provenceproves this… The evening beganwith the reception of an impor-tant delegation of the PaoliCalmette Institute of Marseille,which as we have already announ-ced, appealed in favour of thecreation of its future transplantunit "U2T" (unity of therapy andcellular transplantation) with theaim of "Curing Cancer More andBetter" in our region. This cha-rity evening, which was animatedby the humorist duo "LesBonimenteurs" who offered anexceptional show for the benefitof this difficult fight against can-cer, was the occasion to offer a70,000-euro check to the PaoliCalmette Institute towards achie-ving its " U2T " unit. This sum,awarded by Dominique Millour,general manager of the CreditAgricole Alps Provence, wasgathered together thanks to themobilization of the local branchesof the cooperative bank during32 partnership operations andevents organized throughout the

year 2007. These initiatives willcontinue and even be amplifiedin 2008. We recall that theamount of the global investmentfor the construction of the "U2T"is estimated at 6 million eurosand that since 2006 the CreditAgricole Alps Provence, togetherwith three other regional mutua-list banks, has taken on the com-mitment to finance two thirds. Inaddition to the 800,000 eurosalready donated by the CreditAgricole Alps Provence, its 72branch offices continue to unitetheir forces to gather the remai-ning amount by organising eventswhich call upon the generosity oftheir customers and members :sports, and cultural events, roundtables, diners and shows …This initiative proves, if neces-sary, that mutualism is a realforce, which knows how to uniteand act for the benefit of general interest. ■


Boîte spécialement conçue pourrecevoir les dons dans les caissesdu Crédit Agricole Alpes Provence


AAÉÉRROONNAAUUTTIIQQUUEEAAÉÉRROONNAAUUTTIIQQUUEE

L'évènement majeur dumois de novembre en

Aquitaine fut l'ouvertureau Palais des Congrès de

Bordeaux de la 4ème édition du salon

" Aérosolutions ", consi-déré comme le rendez-

vous d'affaires des donneurs d'ordres, four-

nisseurs et sous trai-tants des industries aéro-nautiques, de l'espace et

de la défense. Cettemanifestation, organisée

en partenariat avecAérospace Valley, BAAS,

La Chambre deCommerce et d'Industriede Bordeaux, de l'UIMM

et de Alpha, avec le sou-tien financier de l'Etat,de la Région Aquitaine,

du Conseil Général de laGironde et de la

Communauté Urbaine deBordeaux, a remporté unéclatant succès de parti-cipation, plusieurs payseuropéens et overseas

étant présent à cetimportant rendez-vous

d'affaires.Les plus grands noms de l'aé-ronautique avaient un stand,ainsi que 350 participantsissus de 14 nationalités, surlequel les quelques 5600 ren-dez-vous de business ont puse dérouler pendant deux jourspleins. D'Airbus à Dassault enpassant par Boeing, PilatusAircraft et Eurocopter, les plusgrands avionneurs étaient là,accompagnés par Thales,Snecma, MBDA, Curtis Wrightet tant d'autres que nous nepouvons les citer tous. Parmiles pays on notait la présencede l'Allemagne, de la Belgique,de l'Espagne, de la Hongrie, del'Inde, d'Israël, des Pays pré-sence Bas, du Royaume Uni,de la Suède, de la Suisse, desEtats-Unis et de la Russie, sansoublier l'Australie ce qui est unévènement, car c'est la pre-mière fois que l'industrie aéro-nautique australienne est pré-sente sur une manifestationeuropéenne. Le Pôle compéti-tivité " Route des Laser " etson centre technologique " Optique et Laser Alphanov "

a fait une entrée remarquée surle salon et s'est fait reconnaî-tre par l'ensemble des acteursde l'aéronautique pour les com-pétences que ses adhérentsreprésentent dans le domainede l'espace et des systèmesembarqués, et par les techno-logies innovantes issues del'optique et du laser appliqués.Très impliquée dans le domainede l'aéronautique, la régionBordelaise travaille en parte-nariat avec la région MidiPyrénées, siège d'une des plusgrandes réalisations de l'avia-tion, le A380 d'Airbus ; elle par-ticipe d'ailleurs au salonAérosolutions. Cette proximitéavec l'un des avionneursmajeurs au niveau mondial abeaucoup influencé les respon-sables de l'Agence Aquitainede Développement Industrielet ceux de la Région Aquitaine

Le salon Aérosolutions : L'Aquitaine s'ouvre sur les matériaux composites

Alain Rousset Président de la Région Aquitaine

Jacques Passemard, Directeur Général A2DI Agence de développement Industriel

Par Jacques R Lorne

AAEERROONNAAUUTTIICCSSAAEERROONNAAUUTTIICCSS

The major event duringNovember in Aquitainewas the 4th edition of"Aerosolutions" at thePalais des Congrès ofBordeaux, a businessopportunity for prime

contractors, subcontrac-tors and suppliers of the

aeronautics, space anddefense industries. Thisevent, organized in part-nership with Aerospace

Valley, BAAS, theChamber of Commerce

and Industry ofBordeaux, UIMM and

Alpha, with financial sup-port from the Aquitaine

Region, the CountyCouncil of the Gironde

and the Urban Communityof Bordeaux, recorded asuccessful participation,

with several Europeanand overseas countries

present at this importantbusiness meeting.

The well-known names in aero-nautics had a booth, as well as350 participants from 14nations, with nearly 5600 busi-ness meetings conducted duringthe two full days. With Airbus,Dassault, Boeing, Pilatus Aircraftand Eurocopter, the world's lar-gest aircraft manufacturers werepresent, together with Thales,Snecma, MBDA, Curtis Wrightand so many others that we can-not list them all. The variouscountries present includedGermany, Belgium, Spain,Hungary, India, Israel, theNetherlands, the United Kingdom,Sweden, Switzerland, the UnitedStates and Russia, not forgettingAustralia, which was a real eventsince this was the first time theAustralian aeronautics industryhad attended a European show.The Competitiveness Cluster"Laser Route" and its technologycenter "Optics and AlphanovLaser" made a big impression atthe show and were recognized byall the aeronautics players forthe skills its members show inthe field of space and embeddedsystems, and for innovative tech-

nologies in applied optics andlaser. Highly involved in the fieldof aeronautics, the Bordeauxregion works in partnership withthe Midi Pyrenees region, theheadquarters of one of the grea-test achievements in aviation:the Airbus A380, which also par-ticipated in the Aerosolutionsshow. This proximity with one ofthe biggest aircraft manufactu-rers in the world has greatlyinfluenced the managers of theAquitaine Agency for IndustrialDevelopment and those of theAquitaine region, led by theirChairman, Alain Rousset, as tothe current and future needs ofthis industry. This provided thefocus for the speech made byChairman Alain Rousset to theinstitutional, political and indus-trial figures present at the event'sopening ceremony. His commentscovered a wide range: "I wouldlike to express the pleasure ofthe economic development teamfrom the Regional Council, its tworepresentatives, the IndustrialDevelopment Agency and theAgency for Innovation, in being apartner of this Show, which pro-

vides two important elements tothe Aquitaine region and itssuburbs: first, business mee-tings: it is vital that we can stagethis kind of relationship here, andcontribute to the brand imageand communication of the regionregarding its aeronautical andspace sector. Secondly, havingpresented this around theAerospace Valley means that Ican appreciate the number offiles the organization handlestoday. I understand that morethan three hundred million Eurosare invested in these leading pro-jects, combining large groups andSMEs; the Aquitaine - MidiPyrenees collaboration is highlyeffective in this area."

After the introduction, AlainRousset announced what wouldbe a consistent strategy for thefuture of the regional industryand the objectives it sets itself."Aquitaine will be launching avery strong action on the aero-nautical level, in the direction ofcomposites," said Alain Rousset."This is a challenge we must pre-pare for in advance. Our indus-

The Aerosolutions Show: Aquitaine opens up to composite materials


By Jacques R Lorne

Les affaires furent âprement discutées sur les stands



entrainé par leur Président AlainRousset, sur les besoinsactuels et futurs de cette indus-trie. C'est dans ce sens que lePrésident Alain Rousset a dirigéson discours vers les institu-tionnels, les personnages poli-tiques et les acteurs industrielsprésents lors de la cérémonied'inauguration de la manifes-tation. La démarche fut assezcomplète : " Je voudrais diretout le plaisir de l'équipe dudéveloppement économique duConseil Régional, de ses deuxagents, l'agence de développe-ment industriel et l'agence del'innovation, d'avoir pu être par-tenaire de ce Salon qui effec-tivement apporte à la RégionAquitaine et à son aggloméra-tion, deux éléments importants: d'abord des rencontres d'af-faires, et il est essentiel quel'on puisse mettre en scène cetype de relation ici, et en mêmetemps participer à l'image demarque et à la communicationde la région quant à son pôleaéronautique et spatial. Le fait

d'avoir présenté cela autourd'Aérospace Valley me permetaussi de saluer le nombre dedossiers que cette organisa-tion porte aujourd'hui. Je croissavoir qu'il y a plus de trois centmillions d'euros d'investisse-ment qui sont autour des cesprojets de pointe, alliant lesgrands groupes et les PME, etle couple Aquitaine - MidiPyrénées fonctionne bien dansce domaine. "

Après l'entrée en matière, AlainRousset a annoncé ce qui allaitêtre une stratégie conséquentepour l'avenir de l'industrie régio-nale et les objectifs qu'elle sefixe. " L'Aquitaine va lancer surle plan aéronautique une actiontrès forte en direction des com-posites " informa AlainRousset, " C'est un défi quenous devons relever en amont.Nos entreprises industrielleset singulièrement nos PME sontplutôt " métallique ". Or, pro-gressivement les avions ont deplus en plus de pièces en com-posite, on le voit sur le Rafale,sur le Falcon, on va le voirdemain sur le nouvel Airbus.On ne passe pas facilement

d'une technologie métallique àun savoir-faire composite. " Lanouvelle est lâchée, une indus-trie composite doit naître : " Certes, nous avons desatouts magiques en Aquitaine,c'est la compétence de EADSAirbus, de Snecma, CompositeAquitaine, de Torré, d'Arkema,du CEA Cesta, de Safran dansson ensemble, de EpsilonComposite. En même tempsl'ensemble de notre tissu dePME travaille d'abord sur dumétal et là, il y a une reconver-sion à faire. Cela suppose uneffort de formation, d'investis-sement, cela suppose uneaction collective que nousdevons mener ensemble. C'estle projet industriel le plus impor-tant que j'aurai à lancer pour2008, un plan " CompositeAquitaine ". Dès aujourd'hui,un appel à projet composite " Innocom " a été lancé par larégion ; il sera ouvert jusqu'au30 janvier 2008 et concerneratoutes les filières de métiers."Alain Rousset admet que celane sera pas simple, car il fau-dra investir. Sa réponse lors denotre question à ce sujet


Marc LECOQ, Président d'Aerosolutions

Vue du salon en entrant


trial companies and especiallyour SMEs tend to be "metal"-oriented. But aircrafts will gra-dually have more and more com-posite parts, as we can see withthe Rafale and the Falcon, andsoon with the new Airbus. It isnot easy to go from a metal tech-nology to an expertise in compo-sites".The news is out: a compositeindustry has to emerge. "Ofcourse, we have magical assetsin Aquitaine: the competence ofEADS Airbus, Snecma, CompositeAquitaine, Torré, Arkema, the CEACesta, Safran as a whole, andEpsilon Composite. At the sametime, our entire network of SMEswork primarily on metal, and theywill have to convert. This requi-res an effort in training, invest-ment, and a collective action thatwe must initiate together. This isthe most important industrial pro-ject that I have to launch for2008: a "Composite Aquitaine"scheme. Starting from today, acall for "Innocom" Composite pro-jects has been launched by theregion; it will be open until 30thJanuary 2008 and will involve allareas of the business". AlainRousset admits that it will notbe easy, because it needs invest-ment.

His response to our questionson this proves that, despite eve-rything, considerable thought isinvolved: "Of course, there areaids for investment which will be

implemented by the Region, andEuropean credits. There are alsoaids for training: this is a newbusiness we have to learn, onerequiring different investments.

We have not set any targets forthe moment. We currently havebetween 50 and 60 companiesbeing monitored and for whichwe have work, but we need tohave all companies thinkingabout this transition. Obviously,we are not going to change overto full composite; there willalways be a metal division, butall the same this is a true challenge." To go into this topic in moredepth, we talked to JacquesPassemard, CEO of the AquitaineIndustrial Development Agency(A2DI), who participated in thisprocess and willingly went intomore details on the new outlook."I think awareness is at workamong the competitiveness clus-ters. There is and will be a lot ofinvestment in research, but if wejust do this, we have jobs onlyfor researchers. How do we trans-late research into markets…?For this the intermediate link isindustry. This is why our policy inthe clusters is to stick to the mar-ket, to continue having projectswith a comprehensive process,and thus be sure that we investin the right way."

ASI: Is this strategy really defi-ned and unchangeable? This is how we read this now.Then there is the change in regio-nal policy, which shows us thatwe have large businesses, butlet's be wary of this. It's a bit likethe big integrated factories of the

Stand de l'Agence de l’Innovation

Alain Rousset Président de la Région Aquitaine pendant son discours





prouve malgré tout que laréflexion est en marche : " Biensur, il y a des aides à l'inves-tissement qui vont être misesen place par la Région et lescrédits européens. Il y a aussides aides à la formation, carc'est un métier nouveau qu'ilfaut apprendre et pour lequelil faut avoir des investisse-ments différents. Nous n'avonspas fixé d'objectif pour l'ins-tant. Nous avons actuellemententre 50 et 60 entreprises quisont suivies et pour lesquellesnous avons un travail, mais ilfaudrait que toutes les entre-prises réfléchissent à ce pas-sage. Evidemment, nous n'al-lons pas passer au toutcomposite, il y aura toujoursune partie métal, mais c'est quand même un vrai challenge."

Pour aller plus loin sur cethème, nous avons rencontréJacques Passemard, DirecteurGénéral de l'Agence Aquitainede Développement Industriel(A2DI), qui a participé à cetteréflexion et qui a bien vouluentrer dans le détail de cettenouvelle orientation. " Je croisqu'il y a une prise deconscience au travers despôles de compétitivité. Oninvestissait et on investitencore beaucoup sur la recher-

che, mais si on s'arrête là, onfait des emplois de chercheurs.Comment traduire la rechercheen marchés ?… pour cela, lemaillon intermédiaire c'est l'in-dustrie. C'est pour cela quenotre politique dans les pôlesest de coller au marché, conti-nuer à avoir des projets qui tien-nent un processus complet,pour être sur que l'on investità bon compte."

ASI : Est-ce la stratégie vérita-blement définie et immuable ?

C'est la lecture que nous enfaisons maintenant. Après il ya l'inflexion politique régionale,qui nous laisse entrevoir quenous avons de grandes entre-prises, mais méfions-nous.C'est un peu comme les gran-des manufactures intégrées ausiècle dernier ; on les a vusexploser parce qu'ellesn'étaient plus adaptées à l'éco-nomie du moment. Il faut allerchercher le meilleur partoutpour créer une entreprise, par-fois un peu virtuelle, mais trèséclatée, très étendue. Cela s'ar-ticule en fait sur une coopéra-tion d'excellence qui créeensemble un produit et qui s'at-taque aux plus grosses struc-tures étrangères et asiatiquesnotamment. C'est l'idée quenous avons derrière la tête. Il

faut avoir, dans la granularitédes entreprises, une moyenne,pour partir des petites et encréer des moyennes, pour relan-cer une génération de nouveauxentrepreneurs, pour redonnerune dynamique, car l'emploiest créé principalement par lespetites entreprises. Il y a 5 ou6 ans la région était plus mau-vaise en chômage que lamoyenne nationale, d'un point.Elle est maintenant mieux quecette même moyenne d'à peuprès un point, cela veut direqu'il y a eu un travail importantde fait dans ce sens. "

ASI : Pourquoi l'aéronautique ?

Nous nous appuyons sur l'aé-ronautique car elle est notrefer de lance, à la fois techno-logique et pour l'emploi, et dansce domaine on ne peut pascontourner les composites quiallègent le poids de l'avion ;dans une période d'économiede carburant c'est fondamen-tal. Lorsque Boeing a com-mandé l'étude d'une porte encomposite à Latécoère, per-sonne n'a pris cela au sérieux,on pensait que cela ne pour-rait pas être moins cher qu'uneporte en alu. C'est vrai, maisavec cette technique l'avion-neur a gagné deux sièges pas-sagers et c'est ce qui est impor-

tant pour l'exploitant qui veutrentabiliser sa ligne.Maintenant tout le monde étudie ces procédés.

Nous avons en Aquitaine lestechnologies. Elles ont démarréavec la conquête de l'espace,il y a plus de trente ans, surnotre territoire, avec Astrium etla Snecma du Haillan. Ces deuxpôles très performants dansles composites thermo-struc-turaux ont une compétence enemboutissage de composite entrois dimensions que l'on nemaîtrise pas encore bien encomposite classique à froid etnous avons besoin de cettespécificité pour les nouveauxavions. "

ASI : C'est un challenge osé,concernant un pan importantde l'industrie en Aquitaine.Pensez-vous que les entrepri-ses vont pouvoir bien gérer cechangement ?

Pour la Défense et le spatialnous avons des entreprises quiproduisent des pièces prati-quement uniques, car dans cesdomaines on ne raisonne pasen terme de série, ni d'écono-mie. Mais c'est le transfert surle civil que nous voulons réus-sir et sur lequel nous travail-lons, pour le diversifier vers



last century: we saw them disap-pear because they were no lon-ger suitable for the economy ofthe time. We must look for thebest in everything to set up anenterprise: sometimes with a vir-tual aspect, but very fragmented,very extensive. This actually focu-ses on the cooperation of excel-lent businesses that create a pro-duct together and stand up tothe larger foreign and particularlyAsian structures. This is the ideawe have at the back of our minds.In the "granularity" of busines-ses, there needs to be an ave-rage, in order to start from smallbusinesses and create medium-sized companies, to stimulate ageneration of new entrepreneursand boost activity, becauseemployment is created mainly bysmall businesses. 5 or 6 yearsago, unemployment in the regionwas worse than the national ave-rage by one point. It is now bet-ter than this same average bymore or less one point. Thismeans that in fact significantwork has been done in this direction."

ASI: Why aeronautics? We rely on aeronautics since itis our spearhead, for both tech-nology and employment, and inthis area we cannot circumventcomposites, which reduce theweight of the aircraft. At a time

when we need to save fuel, thisis essential. When Boeing com-missioned the study of a compo-site door from Latécoère, no onetook it seriously. It was thoughtthat it might not be cheaper than

an aluminum door. True: but withthis technology the aircraft manu-facturer has added two passen-ger seats, and this is importantfor the operator who wants tomake his airline profitable. Now

everyone is studying these pro-cesses.In Aquitaine we have the techno-logies. They started with theconquest of space; with Astriumand Snecma at Le Haillan morethan thirty years ago on our ter-ritory. These two highly success-ful players in thermo-structuralcomposites have a competencein three-dimensional die-stam-ping of composites that has notyet been properly mastered incold classical composites, andwe need this specificity for thenew aircraft.

ASI: It is a daring challenge, fora large part of the industry inAquitaine. Do you think that busi-nesses will be able to managethis change? For Defense and Space we havecompanies that produce practi-cally unique parts, because inthese areas one does not rea-son in terms of series or econo-mics. But it is in the transfer tocivilian aeronautics that we wantto succeed and on which we areworking to diversify into automo-biles, trains and shipbuilding,businesses which require thistechnology. It is true that workingwith aluminum and compositesis not the same thing.We are faced with two differentbusinesses; prices are not cal-culated similarly, the activitiesare not the same, etc. It is not



L'espace Aérospace Valley

l'automobile, le train et le naval,métiers qui ont besoin de cettetechnologie. Il est vrai que tra-vailler de l'alu et des composi-tes ce n'est pas la mêmechose. Nous sommes en pré-sence de deux entreprises dif-férentes, les prix ne se calcu-lent pas pareil, les gestes nesont pas les mêmes etc… Cen'est pas que la matière quichange. C'est pour cette rai-son que nous avons mis enplace un programme " l'ActionCommute " que nous menonsen partie avec l'UIMM (Uniondes Industries de la métallur-gie et de la mécanique). Nousavons fait appel à candidats,PMI, pour la mutation ; nousavons 24 entreprises pour l'ins-tant, divisées en trois groupesde travail suivant un programmedéterminé. Cela commence parune initiation pour les chefsd'entreprise : Qu'est ce que lescomposites ? De quoi parle-t-on ? Les familles de matériaux,les applications, les marchésqui sont derrière, les technolo-gies, tout cela pour démystifieret mettre du concret derrièreles mots. Actuellement nousterminons ces formations. Il ya ensuite un travail en tête-à-tête avec chaque chef d'entre-prise pour connaître sa straté-gie par rapport à ce qu'il saitmaintenant, s'il veut y aller etsur quel projet. Qu'est ce qui

l'intéresse ? Garder les mêmesclients avec des offres différen-tes, ou changer de clients avecdes offres nouvelles ?… Toutun tas de questions auxquel-les il lui faudra répondre.Beaucoup de stratégies qu'ilfaut respecter et pour lesquel-les nous sommes prêts à lesaider. Pour ce faire nous avonsmis un point un passeport pourchaque entreprise, par rapportà son besoin et à son projet.De fait, il y aura un dispositifd'aides qui pourront porter surl'agrandissement d'un bâtimenttechnique, sur de la formation,ou encore sur l'embauche decadres ou sur du tutorat. Lesgrandes entreprises pourrontainsi mettre à disposition desPMI des ingénieurs pour par-faire les formations du chefd'entreprise en terme d'usi-nage, de gestion et autres. Tousces dispositifs leur permettrontd'entrer plus facilement dansle monde des composites, avecà la carte un mode d'accompa-gnement spécifique pour cha-cun. Naturellement, il y a aussiles besoins financiers que laRégion suivra attentivement,car il faudra impérativementinvestir. Il faut comprendre quepour créer une vraie filière per-formante dans ce domaine, ilfaudra environ dix ans, mais lechallenge du composite en vautla peine, car c'est l'enjeu des

trente prochaines années ; ilest donc important de bien lepréparer. L'université deBordeaux 1, qui est la premièrede France en ce qui concerneles matériaux, a fait toute lacartographie de ces formationsmatériaux et composites, ellea remis un peu en ordre les filiè-res, en tenant compte deslycées techniques et jusqu'au

Master, pour préparer descycles de formations de spé-cialistes de haut niveau à cesmétiers. Grâce à ce travail,nous nous sommes aperçusqu'il y avait une lacune auniveau des BTS. Aussitôt uninvestissement au LycéeDejean Mestrade a été fait, unbâtiment payé par la région, deplus un travail est en train dese faire à travers l'EducationNationale, le Rectorat etl'Université pour avoir cette for-mation agréé à la rentrée. Ainsiles étudiants auront la chaînede formation complète et pas-seront progressivement, BP,BTS, Ingénieur etc… "

Il faut se donner les moyensde réussir un tel challenge etla Région Aquitaine a une réelleenvie de peser dans le domainede la technologie et du savoir-faire dans l'industrie des com-posites. La volonté et l'unionde toutes les institutions pouraccrocher ce challenge d'inté-rêt général semble réunis, il nereste plus qu'à transformer l'es-sai. Aérosolutions a bien rem-pli son rôle de Salon de rela-tions d'affaires et de businessau bénéfice du développementde l'Aéronautique. ■


Les principaux acteurs industriels pendant la conférence

AAÉÉRROONNAAUUTTIIQQUUEEAAÉÉRROONNAAUUTTIIQQUUEELe salon Aérosolutions : L'Aquitaine s'ouvre sur les matériaux compositesLe salon Aérosolutions : L'Aquitaine s'ouvre sur les matériaux composites

Philippe Madrelle, Président du Conseil Général de la Gironde


only the material that is chan-ging. For this reason, we haveimplemented a "SubstituteAction" program that we runpartly with the UIMM (Union ofMetallurgical and MechanicalIndustries). We are inviting SMEapplicants, for the transfer; wehave 24 companies for the timebeing, divided into three groupsaccording to a well-defined pro-gram. It starts with an introduc-tion for the entrepreneurs: Whatare composites? What does thismean? The families of materials,applications, the markets behindthem and the technologies: allthis to demystify and give somepractical meaning to the words.We are finishing these trainingcourses at the moment. Thenthere is the one-to-one work witheach entrepreneur to find outabout his strategy in relation towhat he knows now; whether hewants to proceed, and on whichproject. What does he want todo? Keep the same customerswith different offers, or changecustomers with new offers…? Hewill have to answer quite a lot ofquestions. Many strategies haveto be followed, and we are readyto help in this respect. To do thiswe have devised a passport foreach company in relation to theirneeds and projects. In fact, therewill be a system of aid whichcould be allocated to enlarge atechnical building, for example,or for training, the hiring of exe-cutives or tutoring. Large compa-nies can then make engineersavailable to the SMEs to perfectthe entrepreneur's training interms of machining, managementand other things. All these sys-tems will enable them to enterinto the world of compositesmore easily, with a specific per-sonalized coaching method foreach of them. Of course, thefinancial needs will be monito-red closely by the Region,because it will be imperative toinvest. We must understand thatto create a truly successful edu-cational channel in this area, itwill take about ten years, but thechallenge of composite is worth-while since it will be an issue forthe next thirty years; hence it isimportant to prepare it well.Bordeaux 1, France's top univer-sity for materials, has mappedout all these training courses onmaterials and composites: it hassorted out the educational chan-nels, including technical schoolsand going right up to Master'slevel, to prepare training pro-grams for high-level specialistsin these trades. Thanks to thiswork, we noticed that there wasa gap at the BTS (advanced voca-

tional degree) level. An invest-ment in the Dejean MestradeHigh School was made immedia-tely, and a new building was paidfor by the region. More work isbeing done through the NationalEducation Board, the Rectoratand the University to have thistraining approved for when thenext school year starts. So the

students will have a comprehen-sive training channel and will pro-gressively take BP, BTS andEngineering diplomas. "

The means to succeed in sucha challenge must be provided,and the Aquitaine region has areal desire to contribute to tech-nology and know-how in the com-posite industry. All institutions

seem to be unanimous in wishingto meet this challenge of gene-ral interest; all that remains tobe done is to convert the try.Aerosolutions has fulfilled its rolewell as a Business relationsevent and Business Show, andthe development of Aeronauticswill gain as a result. ■


Affichage de la route des Lasers


Entrée du Palais des Congrés à Bordeaux le Lac


L'aéroport Marseille-Provence esten excellente santé, voire mêmeen pleine croissance … Cela faitplaisir à entendre ! Notammentlorsque cela est dit avec un grandsourire par son président JeanFrançois Bigay! Il faut dire quel'on attendait beaucoup des nou-velles installations et des inves-tissements qui ont été fait, alorsconstater que le trafic passagersest en passe d'atteindre unrecord historique de 7 millionsde passagers (6.962.773 pourêtre précis, soit 13.8% de crois-sance), cela fait chaud au cœur.Dans le même temps, le traficinternational prend largement lepas sur le national, affichant uneaugmentation de 29.2% (à noter+ 43% pour le marché Europe).Faut-il penser que Marseille-Provence est enfin digne de sonappellation " d'aéroport interna-

tional " ? A en croire ces résul-tats c'est le cas. En regardantbien, on s'aperçoit que cettedynamique est surtout boostéepar les lignes Low Cost. En effet,les résultats 2007 du nouveauterminal MP2 sont en nette aug-mentation et dépassent large-ment la rentabilité initialementprévue dans le business plan(1,63 /passager prévu alors quele résultat actuel est de2,68 /passager). Qui plus est,il est intéressant de noter queces lignes n'enlèvent rien auxautres secteurs de l'aéronauti-que, car ils attirent en grandepartie une nouvelle clientèle quine prenait pas l'avion auparavantpour des raisons évidentes decoût. Les Charters et les lignesrégulières maintiennent leur tauxd'activité, par contre les lignesintérieures restent plus discrè-tes, avec une augmentation de1,5%, petite mais présente, pourle territoire national (et 6.2% pourles provinces françaises). Pourcontrer les effets un peu dom-mageables de cette situation, undes objectifs principaux annon-cés par Jean-François Bigay, pré-sident de l'aéroport, est de déve-lopper la desserte nationale;mais pour cela, il faudrait queles compagnies aériennes puis-sent proposer des tarifs un peuplus en adéquation avec leslignes internationales. C'est d'ail-leurs dans le sens de ce man-que de compétitivité sur ceslignes intérieures, que la nouvellefaisant état d'une compagnie,très connue, dont le souhaitserait d'ouvrir des lignes intérieu-res à partir de Marseille a étéaccueillie avec bonheur. Leslignes intérieures ont actuelle-

ment un grand besoin de déve-loppement dans le cadre de l'ou-verture sur l'ensemble du terri-toire National. Ce regain d'activité globale a évi-demment une incidence sur lesactivités commerciales de l'aé-roport - restauration, commer-ces, parkings et autres services.En effet, ce secteur affiche uneprogression de + 19,3%. Il estintéressent de noter que le fluxdu MP2 (lignes low cost) contri-bue largement à ce résultat - for-cément, si l'on doit faire la dièteà bord, mieux vaut consommeravant !Pour terminer en terme de résul-tat global pour l'année 2007, leschiffres sont excellents : C.A. 92millions d'euros (soit + 7,5%)avec une capacité d'autofinan-cement de + 28,6% engendrant

un résultat net net (c'est le plusimportant !) positif de 1,4 Meuros. Un bilan encourageant quipermet à toute l'équipe de l'aé-roport d'appréhender des hori-zons bien ensoleillés.Nota : Et comme cerise sur legâteau, nous apprenons que le" talon d'Achille " de l'aéroportva enfin être guéri : l'accès parvoie ferrée jusqu'à la gare desAymards devrait être opération-nel à partir de septembre 2008,avec un train tous les 30 minu-tes et une navette toutes les 10minutes entre cette gare et l'aé-roport. Fini l'angoisse de raterson avion à cause des embou-teillages imprévisibles sur l'au-toroute, et aux frais de taxi dis-proportionnés par rapport au prixdu billet d'avion ! ■

L'Inde se rapproche de la ProvenceGrâce à un accord tripartite scelléen novembre 2007 entre JetAirlines, Brussels Airlines etl'Aéroport de Bruxelles, l'Inde serapproche de la Provence.

Dorénavant, la compagnie privéeindienne Jet Airlines apporte àl'offre internationale au départde l'aéroport Marseille-Provence3 vols quotidiens vers Delhi,Mumbai (Bombay) et Chennai(Madras) via Bruxelles, et au-delàvers 44 destinations du sous-continent.

La compagnie a choisi l'aéroportde la capitale européenne pourdes raisons de disponibilité desslots et la possibilité de dévelop-pement du hub au vu de la capa-cité de traitement de l'aéroport(actuellement 17 M passagers -

capacité 28 M passagers). Ellecollabore étroitement avec sonpartenaire de partage de codeBrussels Airlines (née le 7.11.06.de la fusion entre SN BrusselsAirlines et Virgin Express), pouroffrir un service de transit effi-cace qui fera de Bruxelles le pointcentral qui reliera l'Inde aux gran-des régions du monde, l'Europe,les Etats-Unis, le Canada, l'Asieet l'Afrique.

La direction marketing de l'aéro-port Marseille-Provence se réjouitde cette nouvelle offre sur unedestination en plein développe-ment, car elle attise la concur-rence en apportant une alterna-tive supplémentaire, que ce soiten Première Classe, ClasseAffaires ou Classe Economie.

De quoi réjouir les consomma-teurs que nous sommes, que cesoit en voyage d'affaires ou loi-sirs, car toute concurrence

apporte une évolution intéres-sante en rapport qualité/prix.

■

L'aéroport Marseille-Provence prend son envol

De gauche à droite, Jean-François Bigay, Pierre Régis, Julien Boullay et Loïc Chovelon, le staff de l'aéroport




The Marseille-Provence airport isin excellent health, and evenrapidly expanding … … It's goodto hear, particularly when it isannounced with a big smile byits president Jean François Bigay!We must say that we expected agreat deal following the new ins-tallations and the investmentsthat were made; so we weredelighted to hear that the pas-senger traffic has attained a his-toric record of 7 million passen-gers (6.962.773 to be precise,that is a 13.8 % increase). At thesame time, the international traf-fic has largely overtaken thenational traffic, with a 29.2 %increase (+ 43 % for theEuropean market). Perhaps theMarseille-Provence airport is atlong last worthy of its denomina-tion "international airport".These results appear to prove it.If we look closely, we notice thatthis dynamic is especially boos-ted by the Low Cost lines. Indeed,the 2007 results of the new airterminal MP2 are constantlyincreasing and are far beyond theprofitability initially foreseen inthe business plan (1,63€ / pas-

senger foreseen, while the cur-rent result is 2,68€ / passen-ger). Besides, it is interesting tonote that these lines do not affectthe other airline sectors, becausethey mostly attract a new clien-tele that did not travel by planepreviously for obvious reasons ofcost. Charter and regular flightsmaintain their rate of activity. Onthe other hand, the domesticlines remain more discreet, witha small but sure 1, 5 % increasefor the national territory (and6.2% for the French provinces).Indeed, one of the main objecti-ves announced by the presidentJean-François Bigay is to deve-lop the national traffic to improvethis situation. But that will onlybe possible if the airline compa-nies manage to propose ratesthat are more in proportion withthe international lines.Concerning this lack of competi-tiveness, the news that a well-known low cost company intendsopening domestic lines fromMarseille was warmly welcomed.It is important to develop theinternal lines to create a network

covering the whole of the country.

This general revival of activitiesobviously has an incidence onthe commercial activities of theairport: restaurants, boutiques,car parks and other services.Indeed, this sector shows a pro-gress of + 19, 3 %. It is interes-ting to note that the MP2 (lowcost airlines) traffic greatly contri-butes to this result - naturally, ifyou are restrained to a diet onboard, you'd better consumebeforehand !

To conclude, the global resultsfor 2007 are excellent : 92 mil-lion euros (that is + 7, 5 %) tur-nover, with a self-financing capa-city of + 28, 6 % giving a positivenet net result (that is the mostimportant !) of 1, 4 M euros. Anencouraging balance which allowsall the team of the airport to looktowards sunny horizons.

Nota : and as a cherry on thecake, we learn that airport's"Achilles' heel" is going to befinally cured : the railway accessfrom Marseilles to the Aymardsstation should be in service as

from September 2008, with atrain every 30 minutes and ashuttle every 10 minutes bet-ween this station and the airport.We will no longer have to fearmissing a plane because of theunpredictable traffic jams on themotorway, and the disproportio-nate taxi expense in relation tothe price of the airway ticket !

■

India moves closer to ProvenceThanks to a tripartite agreementsigned in November 2007 bet-ween Jet Airlines, BrusselsAirlines and the Airport ofBrussels, India is getting closerto Provence.

From now on, the Indian privatecompany Jet Airlines adds to theinternational offer from theMarseille-Provence airport 3 dailyflights to Delhi, Mumbai (Bombay) and Chennai (Madras) via Brussels, and beyond towards 44 destinations of thesubcontinent.

The company chose the airportof the European capital due tothe availability of slots and thepossibility of development of thishub, considering the capacity ofthe Brussels airport (it presentlyhandles 17 million passengerswhereas it has a capacity 28 mil-lion). Jet Airlines collaborates clo-sely with its partner BrusselsAirlines (created on 7.11.06. fol-lowing the merger between SNBrussels Airlines and VirginExpress), to offer an efficient tran-sit service, which will makeBrussels the centre point connec-ting India with the large regionsof the world, Europe, the UnitedStates, Canada, Asia and Africa.

The marketing management ofthe Marseille-Provence airport isdelighted by this new offer to astrongly evolving destination,because it stimulates competi-tion by offering an additional

alternative in all categories: Firstclass, Business class andEconomy class.

As consumers, whether for busi-ness trips or leisure activities,

we welcome this announcementbecause all competition entailsan interesting evolution in valuefor money. ■

The Marseille-Provence airport takes off

Jean-François Bigay


Personne ne peut s'empêcher de rêver aux

blanches étendues de poudreuse et aux paysages contrastés

offerts par la montagne,que l'on découvre lorsd'un voyage vers une

station haut-alpine. C'estqu'elles en ont des

atouts ces stations, l'altitude pour ceux qui

aiment les hauteurs, leséquipements modernes

sans oublier une offrepertinente sur l'ensemble

des services.

Une grande diversitépour un plaisir : la glisseIl suffit de jeter un coup d'œil surla carte pour s'apercevoir de ladiversité des sites des HautesAlpes. De 2800 sur les hauteursde Serre Chevalier aux 1850 md'Orcières, plus orienté au Sud,en passant par l'abri du ventoffert par le Puy St Vincentjusqu'aux esthétiques balconsdes côtés Embrunnais etGuillestrois que l'on trouve à Vars- Risoul et les Orres. L'attrait deces sites est dû aux liaisonsentre les domaines, qui en mul-tipliant les possibilités en ontdynamisé les pistes.Montgenèvre offre ainsi une par-faite ouverture sur la Voie Lactéeitalienne. Au pied des Ecrins etdes Cerces, Serre Chevalier -Briançon atteint à elle seule les250 km. Tout aussi incontourna-ble, la Grave et ses glaciers dela Meije offrent l'une des plusbelles descentes alpines. Pourse griser, un ski de montagne etde la poudre sauvage, sur undénivelé de 2100 m pour le plai-sir de glisser en liberté. LesHautes Alpes offrent d'autresvaleurs sures : Vars-Risoul quitaquine les 180 km,

Superdévoluy et sa liaison avecla Joue du Loup assurent plusde 100 km de plaisir sous lesskis. Du grand ski dans un cadreunique, exploité de manièremoderne, avec des remontéesperformantes et production deneige, si nécessaire… dans unrespect complet de ce majes-tueux environnement. La volontéde diversifier les offres bénéfi-cie aux familles qui profitent ainside séjours abordables et de for-faits futés.

Des villages particulièrement ancrés dans la tradition montagnarde Les grandes stations ont biencompris que la qualité de l'ac-cueil est une composantemajeure, et elles s'y attachent.Les villages stations y contribuentfortement en jetant une passe-relle entre le temps d'avant etcelui d'aujourd'hui, fidèles auxtraditions. Ils s'appellentVallouise, Champoléon, Clarée…Villages piqués dans les penteset des bergeries ouvertes sur lespistes, le tout couleur de bois etde pierre avec un accent de viepastorale. Du Queyras auValgaudemar, leur vie se fait aurythme de la terre et du tourisme,c'est pour cette particularitéqu'on les aime. Les vallées duQueyras sont l'exemple de terri-toires qui ont su rester fidèles etleur développement maîtrisé aété un exemple national. Cecharme unique se retrouve entrePelvoux et Vallouise, sur les pen-tes du Champsaur, Ancelle, StLéger… et de Serre Ponçon,Crévoux, Réallon… Ou encore aupied de la Reine Meije, Chazelet,La Grave… Des lieux forts auxracines montagnardes. C'estdans ces sites magiques que l'onprend ce chemin qui nousemmène vers un itinéraire sau-vage que nous faisons aprèsavoir chaussé nos raquettes.

Du bonheur pour tous les goûts et tous les genresLa haute montagne a aussi sonmot à dire et ce sont les Anglais,les premiers qui en ont fait l'ar-ticle en tombant sous le charmede la ligne des Ecrins. Les som-mets ne manquent pas pour ceuxqui ont une vocation d'alpiniste,la Meije, le Pelvoux, l'Olan,l'Ailefroide, la Font Sancte sansoublier le Viso er sa face Nord.Rien que du beau et du solide,d'autant que les moyens de s'enapprocher ne manquent pas, laraquette et le ski de randonnéesont même conseillés pour lierle plaisir à l'action en emprun-tant de magnifiques parcours.Pour les physiques, le ski nordi-que s'impose : dans un cadreidéal entre les vallées d'altitude,de l'itinéraire sauvage au tracésportif, les choix ne manquentpas pour pratiquer un " SkiNature " par excellence. Il fautsavoir que le Queyras a été lapremière vallée de France à ouvrirun foyer de fond. Depuis cettetrace pionnière n'a pas cessé des'élargir, attirant les amateursde balades tranquilles en familleautant que les sportifs qui vien-nent se préparer. Dans ces pay-sages, l'envie de séjourner 3 ou4 jours en s'immergeant complè-tement dans ce paysage de rêve,qui a tant de chose à faire décou-vrir, devient très forte.

Sans oublier le " Snowboard des accros à la glisse"Lorsque la "Génération Glisse"débarque sur les territoires ennei-gés des Hautes Alpes, le tempos'accélère et elle s'en donne àcœur joie à Superdévoluy, asso-cié aux meilleurs pour dessinerson " Snowpark ". Du très hautniveau qui fleure bon l'adréna-line et que ce soit à Vars ouencore à Risoul, les adresses

Des traditions bien ancrées

Ski joëring dans le Champsaur et Valgaudemar - © G. Lucas

Snowboard - © B. Boone

Les téléphériques de La Grave-La Meije© B. Boone

valent le détour. Pour les débu-tants c'est plutôt du côté deSerre-Chevalier et de son nouvelespace débutant qu'il faut se diriger.

L'air, l'eau, le soleil…La satisfaction de l'envie…Mais si l'envie est de sortir du "Ski passionnément", les optionsne manquent pas, l'Air, l'Eau, del'a performance physique aucontemplatif, les Hautes Alpesont des possibilités à revendre…Descendre l'Izoard en kayac ou

sur des engins mal identifiés(Snowtubing, Airboard) se lancerà VTT du haut des pistes ouencore s'initier à la plongée gla-cière dans le lac Ste Anne àCeillac ou à Orcières 1850, toutest possible pour les amateursde sensations fortes. A moinsque vous ne préfériez le charmeesquimau d'une nuitée sous " Igloo ", sous une nuit piquéed'étoiles, en laissant son âmevagabonder. Le tout dans uncadre patrimonial imbu de tra-ditions où l'accueil est une vertuet le ravissement un art de vivre,que les Hauts Alpins ne deman-dent qu'à partager.

www.hautes-alpes.net


Réallon … or at the foot of ReineMeije, Chazelet, La Grave …Characteristic places with deepmountain roots. These magicsites lead us onto a pathwaytowards a wild route, which wecontinue on snow rackets.

For the pleasure of all tastes The high mountains also havetheir word to say, and it is theEnglish who were the first to beseduced by the charm of theEcrins mountain range. There areplenty of summits for those wholove climbing, Meije, Pelvoux,Olan, Ailefroide, Font Sanctewithout forgetting Viso and itsnorth face. All is beautiful andsound, and there are manymeans of access: rackets andNordic skis are even recommen-ded to enhance your pleasure onthis magnificent route. For theamateurs of physical effort,Nordic skiing is a must, in anideal landscape between themountain valleys, with wild rou-tes and pathways offering a vastchoice for "Nature Skiing". It isimportant to note that Queyraswas the first valley in France tooffer Nordic ski facilities. Thispioneer pathway has since beendeveloped, attracting amateursof quiet family strolls and alsosportsmen who come for physi-cal preparation. This idyllic coun-tryside, where there are so manythings to discover, kindles thedesire to spend 3 or 4 days intotal immersion.

Without forgetting he " Snowboard of theslide addicts "When the " Slide Generation "disembarks on the snowy slopesof the High Alps, the tempo acce-lerates and it can freely expressits enjoyment at Superdévoluyand its "Snowpark". A very highlevel with a good dose of adre-nalin, whether in Vars or in Risoul,all the addresses are worth thedetour. For beginners, we recom-mend Serre Chevalier and its newspecific amenities.

Air, water and sun … to satisfy all desiresThe High Alps also offer manyattractions for those who wish toescape from "fervent skiing ":air, water, physical effort … Youcan go down the Izoard river in akayak, or on other badly identi-fied devices (Snowtubing,Airboard…), race down the slo-pes on a mountain bike or learnto dive in the Sainte Anne icy lakein Ceillac or at Orcières 1850,everything is possible for theamateurs of strong sensations.Unless you prefer the Eskimocharm of spending a night in an"Igloo" under a starry sky, lettingyour mind wander. The whole set-ting offers a warm welcome, thri-ving with traditions and the plea-sures of life that the High Alpsdwellers are pleased to share.

www.hautes-alpes.net

Deeply routed traditions

Ski nordique dans la Vallée de la Clarée - © A. Béné

Un hébergement prestige à Serre Chevalier - © B. Boone

Vars-Risoul Domaine de la Forêt Blanche - © M. Durand

Cascade de glace - © icefall.com

Nobody can refrain fromdreaming about

shimmering white snow-covered mountains andcontrasting landscapes

that stretch before youreyes when you approachthe High Alps skiing sta-

tions. Indeed, they offermany attractions : high

peaks for those who likeheight, modern equip-ment and an excellent

offer on all the services.

Serre Chevalier - Briançon repre-sents alone 250 km. La Graveand the Meije glaciers offer oneof the most beautiful alpine des-cents, a must for all ski lovers.For great sensations, high moun-tain skiing and wild powdery snowon 2100 meter slopes for thepleasure of sliding freely. TheHigh Alps offer other sure values:180 km of tracks between Varsand Risoul, and more than 100km from Superdévoluy to Jouedu Loup, for the pleasure ofskiing. Great skiing facilities in

A wide variety for thepleasure of slidingIf you glance at the map you willimmediately notice the variety ofthe High Alps sites: from 2800meters on the heights of SerreChevalier to 1850 m at Orcières,situated towards the south, pas-sing by Puy St Vincent shelteredfrom the wind, to the attractivebalconies of the Embrunnais andGuillestrois slopes at Vars -Risoul and Les Orres. The charmof these sites is due to theconnections between the resorts,which have revitalized the tracksby multiplying the possibilities.Consequently, Montgenèvreoffers a perfect access to theItalian Milky Way. At the foot ofthe Ecrins and Cerces mountains,

a unique landscape, equippedwith modern amenities, efficientlifts and snow canons if neces-sary, in a total respect of themajestic environment. The will todiversify the offers benefits tofamilies, which can thereby takeadvantage of accessible pricesand attractive package deals fortheir winter holidays.

Villages set in themountain traditions The big stations make a point ofassuring high quality reception,because they are well aware thatit is a major ingredient. The vil-lage ski resorts largely contributeto this by creating a link betweenthe past and the present, respec-ting the traditions. They are cal-led Vallouise, Champoléon,Clarée … Villages nestling on thehillsides and sheepfolds openingon the tracks, colours of woodand stone with an accent of pas-toral life. From Queyras toValgaudemar, they live to therhythm of the land and tourism,that is why we love them. TheQueyras valleys are the exampleof lands which have succeededin remaining faithful to traditionsand their mastered developmentis a national example. You canfind this unique charm betweenPelvoux and Vallouise, on the slo-pes of Champsaur, Ancelle, StLéger and Serre Ponçon, Crévoux,

Le " Technium Challenge " s'ouvre enfin aux entreprises françaisesDans le cadre de l'ouver-

ture aux hautes technolo-gies, électroniques,

optoélectroniques, bio-technologiques et autres,

touchant les secteursmodernes de l'innova-

tion, le " TECHNIUMCHALLENGE " ouvre ses

portes aux " GrandesIdées et aux Grands

Projets ". L'idée de ce challenge a prisnaissance en 2003 au Pays deGalles où il a été créé pour "Booster" les entreprises bri-tanniques. En trois ans, il aoffert à près de 139 sociétésl'opportunité de profiter desconseils et du soutien de l'or-ganisation de développementéconomique " InternationalBusiness Wales " et de leurspartenaires pour favoriser la

réussite de leurs projets.Devant l'engouement suscitépar cette initiative, les autori-tés galloises ont souhaité ouvrirce concours à l'internationalpour 2008. Ainsi les entrepri-ses françaises et les start-upœuvrant dans le secteur deshautes technologies depuismoins de 6 ans, pourront pré-senter leurs projets et partici-per à ce challenge. Les entre-prises sélectionnéesbénéficieront à chaque étapede cette compétition, deconseils personnalisés leur per-mettant de mieux construireleurs " Business Plan ". Cettesélection se déroulera en troisphases bien définies. Les can-didats soumettent, dans un pre-mier temps, une présentationsommaire de leurs " BusinessPlan " aux responsables du

Challenge, en l'occurrence àJohn Rees (voir l'adresse enbas de l'article) pour les com-pétiteurs français. Suite à celails seront informés de leur qua-lification à entrer dans cettecompétition et ils seront ame-nés, à ce moment là, à présen-ter un " Business Plan " com-plet. Les candidats ainsisélectionnés pourront, s'ils lesouhaitent, faire appel à l'as-sistance prévue par"International Business Wales"pour les aider à constituer soli-dement ce document.L'ensemble des dossiers défi-nitifs pourra être présentéjusqu'au 04 avril 2008, cettedate tenant lieu de clôture offi-cielle des candidatures.L'entreprise française lauréatesera invitée au Pays de Galles

fin mai 2008 pour unesemaine, au cours de laquelleelle aura l'opportunité de par-courir le pays pour visiter lesinstallations des " Technium "et de rencontrer les acteurs del'économie évoluant dans lesdomaines d'activités intéres-sant le lauréat, et naturellementil assistera à la grande soiréedes prix qui se déroulera àCardiff, fin mai 2008. Ce bril-lant vainqueur pourra ensuitese mesurer avec les autres lau-réats en participant au " GrandPrix International ", qui outre lefait de rivaliser avec le must del'innovation internationale, luipermettra, s'il gagne, de se voirattribuer une année d'héberge-ment gratuite au sein d'unTechnium de son choix.

Une initiative pour découvrirles Technium et le marchéCe concours revêt un intérêtindéniable pour une jeuneentreprise, car il offre la possi-bilité a celui qui participe d'en-trer immédiatement en relationavec le grand marché anglo-saxon, riche de diversités ter-ritoriales. En effet, on ne peutignorer l'impact de ce marchédans un monde d'affaires trèsmarqué par les us et coutumeset surtout par le langage de nos" cousins d'Outre Manche ".Un autre attrait de cette mani-festation consiste en la décou-verte du nombre et spécialisa-tion des équipements et desperformances affichées dansles Technium du territoire gal-lois, ainsi que de leurs spécifi-cités propres. Cette organisa-tion autorise des visionsd'avenir prometteuses pour lesjeunes entreprises qui y séjour-nent, normalement pendanttrois ans à proximité de grandsleaders de l'industrie, avant deprendre leur envol vers des suc-cès industriels futurs. Le Paysde Galles possède 10


IINNTTEERRNNAATTIIOONNAALLIINNTTEERRNNAATTIIOONNAALL

Le Technium de Baglan, spécialisé dans "Sustainable Technologies"

Par notre envoyé spécial au Pays de Galles


With the aim of promoting high

technologies, electronics,

opto-electronics, biotechnologies and

other modern sectors ofinnovation, the

"TECHNIUM CHALLENGE"opens its doors to "Big Ideas and Big

Projects". This challenge was created inWales in 2003 with the aim of"boosting" UK companies. Inthree years it has offered about139 companies the opportunityto take advantage of the adviceand support of the economicdevelopment agency "International Business Wales"and its partners to enhance thesuccess of their projects. In viewof the great success of this ini-tiative, the Welsh authoritieswished to extend this competi-tion to international markets for2008. Consequently, French com-panies and start-ups working inthe field of high technologies forless than 6 years can presenttheir projects and participate inthis challenge. The selected com-panies will benefit at every stageof this competition from perso-nalized advice to help them toprepare their Business Plan. Thisselection will take place in threewell defined phases. Firstly, the

applicants submit a summary oftheir Business Plan to the in-country Technium Challengerepresentative, in this particularcase to John Rees (see addressat the foot of the article) for theFrench competitors.Subsequently, they will be infor-med whether they qualify to enterthis competition; then those qua-lified will be asked to prepare afull Business Plan. " InternationalBusiness Wales " offers assis-tance to the selected candida-tes to help them to constitutethis document. All the definitivefiles must be presented by thedeadline date 4th April 2008.The French company prize-winnerwill be invited to Wales at the endof May 2008 for one week, duringwhich he will have the opportu-nity to visit the various"Technium" centres throughoutWales and to meet the economicactors within his field of activity.Naturally he will attend the pres-tigious Challenge Awards Dinnerthat will be held in Cardiff at theend of May 2008. This brilliantwinner can then compete withthe other countries prize-winnersby participating in the " International Grand Prix ", whichbesides the fact of competingwith the cream of internationalinnovation, offers the overall win-ner one year's free desk spacewithin a Technium centre of hischoice.

An initiative to discover the Technium and the marketThis competition is especiallyinteresting for a young companybecause it offers the participantsthe possibility to be immediatelyin contact with the big Anglo-Saxon market, and its vast terri-torial diversity. Indeed, we can-

not ignore the impact of this mar-ket in a business world deeplymarked by the habits and cus-toms and especially by the lan-guage of our "over-Channel cou-sins". Another attraction of thischallenge is discovering thenumerous specialized equip-ments and performances to befound in the Techniums in Wales,together with their individual spe-cificities. This organization offerspromising future outlooks for the

The "Technium Challenge" opens to French companies


Le Technium "Digital" de Swansea

Un appareillage de haut niveau

L'étude des coefficients d'entrée dans l'air et des zones d'échauffement grâce à des logiciels performants

By our special reporter


NNEEWWSSNNEEWWSSIINNTTEERRNNAATTIIOONNAALLIINNTTEERRNNAATTIIOONNAALL

Technium couvrant le territoiredu Nord au Sud, chacun d'euxa ses propres spécifications.A Bridgend, le " SONYTechnology Center " accueillele " Technium Digital Sony "incubateur pour les jeunes tech-nologies qui tournent vers uneidée commerciale réelle, baséesur l'utilisation digitale en rela-tion directe avec le développe-ment d'application moderne desystème digital (clavier de por-table, commande de caméra…)Le " Centre SoftwareTechnology CAST " situé àBangor, au Nord du Pays deGalles, est un incubateur spé-cialisé travaillant en partena-riat avec l'Université de Bangoret le " Serco " pour développerdes applications logicielles etprogicielles concernant la visua-lisation et les technologies dela communication. Pour l'ingé-nierie, la performance mécani-que et le design, c'est auTechnium de Llanelli, près deSwansea que viennent lesconstructeurs de voitures decompétition (F1, F3, Promotionet Rallye) et les sociétés spé-

cialisées dans le développe-ment aérospatial, pour travail-ler sur leurs performances. ASt Asaph, dans le Nord, leTechnium " OPTIC " est un mustde R et D, particulièrement bienéquipé pour traiter tout ce quiconcerne l'optique et ses appli-cations. Un cluster essentiel-lement impliqué dans ledomaine des produits inno-vants procédant au sein de l'in-dustrie optoélectronique, ainsique dans le domaine des len-tilles de précision qui équipent,entre autre, les grands téles-copes. Pour cette spécificité,on trouve dans le Technium uncentre de recherche et de déve-loppement dédié à l'étude desdifférentes matières, verre etcomposites, et à leur polissagegrâce notamment à la présenced'une polisseuse à diamants,avec pour objectif, l'obtentiond'un maximum de performan-ces en baissant les coûts deproduction. En outre, on décou-vre sur place la " PhotonicAcademy ", dédié à la décou-verte de l'utilisation des laserspar les écoliers et en les inci-

tant à développer des objetsutilisant des lasers, (clôtures,alarmes, mise en marche degadgets…ce qu'ils font avecingéniosité) enseigné par leDocteur Ray Davis, professeurpassionné, qui communiqueavec enthousiasme et charismeson savoir aux tout jeunes. Pourterminer, à Baglan Energy Park,près de Swansea, le Technium" Sustainable Technologies "accueille des industries spé-cialisées dans les secteurs desénergies renouvelables, maté-riels et géo-environnement tech-nologies.

On peut se rendre compte,après cette énumération, quec'est l'ensemble de cette diver-sité qui fait, incontestablement,la richesse de ce territoire…

Diversité qui s'ouvre mainte-nant aux sociétés françaisesgrâce au "Technium Challenge".Cette formule permettra à ceuxqui vont la tenter d'entrer dansun monde nouveau en décou-vrant une autre façon d'appré-hender le développement desentreprises. Bonne chance àceux qui prendront cette déci-sion… Et il ne faut surtout pasoublier que " La CHANCE SOURIT aux AUDACIEUX ". ■

www.technium.co.uk

Contact : John Rees - Tél : +33 (0)613 97 57 06ou +33 (0)960 44 84 38

Email : [email protected]

Le " Technium Challenge " s'ouvre enfin aux entreprises françaises

Des logiciels de tous types

Le travail en laboratoire indispensable à la formation


young companies, which normallystay there during three yearsalongside big leaders of indus-try, before taking off alonetowards future industrial success. Wales possesses 10 Techniumsall over the country from Northto South, each with their own spe-cifications. In Bridgend, the"SONY Technology Centre" hoststhe "Technium Digital@Sony"incubator conceived to help theyoung technology businesses toturn their ideas into commercialreality. The 'design for manufac-ture' focus offers an ideal envi-ronment for those producing elec-tronic / digital devices (keyboardsfor mobiles, camera commands…) The " Centre for AdvancedSoftware Technology (CAST ) " atBangor in North Wales, is a spe-cialized incubator working in part-nership with the University ofBangor and "SERCO" to deve-lop software applications of visua-lisation and communication tech-nologies. The Technium inLlanelli, near Swansea (SouthWest Wales), specialized in engi-neering, mechanical performanceand design, attracts the buildersof racing cars (F1, F3, Promotionand Rallies) and companies spe-cialized in aerospace develop-ment, to develop their performan-ces. At St Asaph, in the North,the "OpTIC" Technium is a mustof R and D, particularly well equip-ped for the development of opti-cal devices and their applications.This cluster is essentially impli-cated in the development of inno-vative products for the opto-elec-tronic industry, and that ofprecision lenses which equip thebig telescopes. For this specifi-city, this Technium offers aresearch and development cen-tre specially conceived for stu-dying various materials, glassand composites, and their poli-

shing procedures thanks to a poli-sher with diamonds, with the aimof obtaining maximum performan-ces by reducing production costs.We also discovered on this sitethe "Photonic Academy", dedica-ted to the discovery of the useof lasers by the pupils and by inci-ting them to develop objectsusing lasers, (fences, alarms,starter gadgets…which they

make ingeniously), taught by theDoctor Ray Davis, the enthusias-tic professor who communicateshis knowledge to very young withmuch charisma. To end, on theBaglan Energy Park, nearSwansea, the " SustainableTechnologies Technium" welco-mes industries specialized in thesectors of renewable energies,materials and geo-environmenttechnologies. We can realize, after this enume-ration, that it is this variety whichunmistakably constitutes thewealth of this country … Thisvariety is now open to Frenchcompanies thanks to the

"Technium Challenge". This for-mula will allow those who try theirluck to enter a new world by dis-covering another way of develo-ping companies. Good luck tothose who take this decision …And especially you should not for-get that "LUCK REWARDS theAUDACIOUS ". ■

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Etude de freinage avec le logiciel Catia

Positionnement des Technium au Pays de Galles

The "Technium Challenge" opens to French companies


Pour la 16ème fois, Créa13 a jus-tifié de son succès auprès desentreprises et des créateurs, enanalysant en première lecture les180 dossiers reçus pour cetteédition. Après un travail impor-tant de sélection, 27 dossiersfurent soumis à l'analyse desmembres du jury qui eut bien dela peine à n'en sélectionner que13, tant les candidatures étaientproches les unes des autres. Carsi cette année le prix fut attribuéà une société innovante liée audomaine de la recherche médi-cale, c'est bien parce que d'an-nées en années, l'ensemble descandidatures, de tous les domai-nes, électronique, mécanique,métallurgique, chimique, artisa-nale et autres… sont très per-formantes. Notre départementpossède à ce titre un creusetd'entreprises performantes etinnovantes qui, dans ces tempsde compétitivité exacerbée, fontla force de ce territoire. Ce nesont pas les sociétés récipien-daires des différents prix, qui ontété honorées lors de la cérémo-nie qui comme chaque années'est déroulée dans les salonsd'honneurs du Conseil Général,qui diront le contraire. En cettesoirée il y avait 56.500 euros,mis en jeu par le Conseil Généraldes Bouches du Rhône et sonpartenaire Eurocopter, à partager entre 13 élus, ovation-nés par un parterre de choix,venu nombreux applaudir les récipiendaires. Le premier prix fut remis par JeanNoël Guérini, Président duConseil Général 13 et EricArcamone, Directeur Générald'Eurocopter, à Jacques Souquet,directeur de la société " Super

Sonic Imagine " basée à Aix enProvence, spécialisée dans ledéveloppement d'une nouvellegénération d'échographie parultrasons permettant un diagnos-tic précoce des cancers du sein.Ce système est actuellement encours d'essais à l'Institut Curieà Paris, et ensuite, douze machi-nes devraient être livrées enEurope et aux Etats-Unis. Lesecond prix va à " In Silicio " éga-lement basée à Aix en Provence,qui produit des logiciels de simu-lation numérique spécifiquementconçus pour les industries demicro et nano technologiques.Oeuvrant dans le domaine phar-maceutique "Symprosis Conseil",basée à Marseille, emporte le

3ème prix. Le 4ème prix revientune société qui produit des pan-neaux composites pour les bâti-ments " AV Composites " situéeà Saint Andiol. La société mar-seillaise " Pharmaxon " spécia-lisée dans la recherche de futursmédicaments utilisables dans ledomaine des lésions et tumeursdu système nerveux, hérite du5ème prix. Huit mentions spé-ciales ont été attribuées auxsociétés A2C, Acesmétrie,Classic Works, CRI, La Calèche(entreprise d'insertion), MobileDistillery, Protomed et enfin àSIS.

La soirée fut chargée et pleined'émotion, les candidats étaient

heureux et le jury ne l'était pasmoins, d'avoir réussi un petit tourde force. L'analyse de tous cesdossiers n'est pas simple ; elledemande un travail sérieux etbeaucoup de temps et lesapplaudissements de la salle,lorsque les membres du juryfurent présentés à la tribune,furent pour eux une récompensequ'ils apprécièrent. Un grandmerci à tous, au Conseil Général,à Eurocopter et à tous ceux quiparticipent à faire que cette mani-festation soit un grand succès.Et à l'année prochaine pour la17ème édition de CREA 13. ■


Jean Noël Guerini Président du Conseil Général 13 et Eric Arcamone Directeur d'Eurocopter remettent le premier Prix à Jacques Souquet

Le 16ème trophée de Créa13 va à la recherche médicale

L'ensemble des membres du jury ont été honoré par le Président du Conseil Général et Eric Arcamone



The 16th trophy of Créa13 goes to medical researchFor the 16th time, Créa13 pro-ved its success with companiesand creators, by analyzing 180files received for this edition.After an important selection, 27files were submitted to the mem-bers of the jury, who had a greatdeal of difficulty in selecting only13, because the candidatureswere very close to one another.This year the prize was awardedto an innovative company in thefield of medical research, whilstin the other years there weremost performing candidates inall fields of activity: electronics,mechanics, metal industries, che-micals, crafts … Our County pos-sesses as such a melting pot ofsuccessful and innovative com-panies, which in these times offierce competition constitute thestrength of this area. Indeed, theprize-winner companies will notsay the contrary ! In this eveningthe Bouches-du-Rhone CountyCouncil and its partnerEurocopter put at stake 56,500euros, to be shared between 13selected candidates that werewarmly applauded by the vastaudience.

The first prize was awarded byJean Noël Guérini, President ofthe County Council and EricArcamone, General manager ofEurocopter, to Jacques Souquet,director of the company "SuperSonic Imagine" based in Aix-en-Provence, specialized in the deve-lopment of new generation ultra-sound enabling a prematurediagnosis of breast cancer. Thissystem is presently being testedat the Curie Institute in Paris, andsubsequently twelve machinesshould be delivered in Europeand the United States. Thesecond prize was attributed to"In Silicio" also based in Aix-en-Provence, which produces digitalsimulation software specificallyconceived for micro- and nanotechnological industries. Thepharmaceutical company"Symprosis Conseil", based inMarseilles, received the 3rd prize.The 4th prize went to a companyproducing composite panels forthe "AV Composites" buildingsat Saint Andiol. The Marseillescompany "Pharmaxon", specia-lized in research for future medi-cines to treat problems and

tumours of the nervous system,received the 5th price. Eight spe-cial mentions were attributed tothe companies A2C, Acesmétrie,Classic Works, CRI, La Calèche(insertion company), MobileDistillery, Protomed and finallySIS.

The evening was full of emotion,the candidates were happy andso was the jury for having achie-ved such a success. The analy-

sis of all these files is not sim-ple ; it requires serious work anda lot of time and the applause ofthe audience when the membersof the jury were presented, wasindeed a reward that they appre-ciated. We wish to thank theCounty Council, Eurocopter andeveryone who participated toensure the success of this event.See you again next year for the17th edition of CREA 13 ! ■

Jean Noël Guerini et Eric Arcamone

ÉÉNNEERRGGIIEEÉÉNNEERRGGIIEE

Les mois de novembre etde décembre 2007 ont vu

leurs espaces occupéspar le projet phare quis'installe, enfin, sur le

territoire de notre région.En effet, ce monument

mondial de la rechercheest actuellement en train

de se mettre en marcheen mobilisant l'intérêt

d'une multitude d'entre-prises, grandes et peti-tes, à l'affut de l'appeld'offre qui pourrait lui

correspondre et qu'elleespère justement enle-ver. Le projet " ITER ",

dont nous parlons, entredans une phase impor-

tante de son existence :La naissance effective.

Le coup d'envoi officiel aété donné le 7 novembre,avec la signature de l'ac-

cord de siège, entre legouvernement français

représenté par laMinistre de

l'EnseignementSupérieur et de la

Recherche, ValériePecresse, et l'organisa-

tion internationale " ITEROrganisation " repré-

senté par son DirecteurGénéral Kaname Ikeda.

Cet accord vient formaliser l'im-plantation officielle de la struc-ture ITER et de son projet de

Fusion à Cadarache. L'accord desiège défini juridiquement le statut de l'OrganisationInternationale en France et sesmodalités de coopération avecles autorités françaises, ainsique les privilèges et immunitésque l'Etat français accorde àcelle-ci et aux personnes qui yexercent leurs activités, (notam-ment les principes d'inviolabilitédes bâtiments, les immunités dejuridiction et d'exécution, l'exemp-tion de taxes sur les biens impor-tés ou exportés…) En chargepour l'organisation internationalede s'engager à respecter les

règlementations nationales, appli-cables en matière d'hygiène, deconditions de travail, de respectde l'environnement et de sureténucléaire.

Cela étant, la Ministre a déclaréà cette occasion, " Cet accordde siège est une promesse etune déclaration de bienvenue,qui exprime la joie profonde etl'immense fierté que ressent laFrance à l'idée d'héberger surson sol, ce qui est sans doutel'un des projets les plus ambi-tieux que l'humanité ait jamaisporté. " Si elle a également insis-

tée sur les progrès scientifiqueset technologiques réalisés parles équipes de recherche de cha-que pays, elle n'a pas oublié lescollectivités locales de l'ensem-ble de la région Provence AlpesCôte d'Azur qui ont toujoursaccepté d'accueillir et de soute-nir très fortement l'implantationde ce grand projet.En dehors de cette manifesta-tion officielle, il y a maintenantdeux points importants qui sefont jour. Le premier, c'est celuidont tout le monde parle, l'im-pact économique que les travauxvont susciter pour toute la régionProvence Alpes Côte d'Azur etmême pour l'ensemble des paysparticipants.Le deuxième, c'est celui que l'onne mesure pas vraiment, l'ac-cueil véritable du projet sur lesite et l'évènement, en termesde grands travaux, qu'il repré-sente. Et pourtant, c'est à lamesure du projet lui-même qui,ne l'oublions pas, s'attaque àreproduire l'énergie produite parle soleil grâce à la technologie.

Des travaux pharaoniquesLe soleil est une image qui cor-respond bien à tout ce qui a étéentrepris par les humains pourl'honorer, des Incas jusqu'auEgyptiens en passant par lesAztèques, les peuplades IndoEuropéennes, les peuples de lamer et celui du grandNabuchodonosor, on ne peut lesciter tous, cet astre souverainreste celui que tous respectentet vénèrent. Chacun a interprété

Par Jacques R Lorne


Claude Cardella, Président de la Chambre de Commerce Régionale, présente le nouveau site ITER

ITER, les grands travaux du siècle ont commencé

La maquette du futur site ITER - Copyright CEA/AIF

EENNEERRGGYYEENNEERRGGYY

ITER - the great project of the century has begunThe months of Novemberand December 2007 were

busy ones for this flagship project which is

at last getting off theground in our region.

Indeed this world-classresearch project is cur-

rently attracting the inte-rest of a multitude ofbusinesses, large and

small, eagerly looking fora tender for which they

could bid and hope topick up. The ITER projectthat we are discussing ismoving into an important

phase of its existence -the start of construction.

The official startingsignal was given on 7th

November, with thesignature of the basic

agreement between theFrench government,represented by theMinister for Higher

Education and Research,Valérie Pecresse, and the

international "ITEROrganisation" represen-

ted by its ManagingDirector, Kaname Ikeda.

This agreement made official thecreation of ITER's structure andof its Fusion Project atCadarache. The basic agreementdefines the legal status of theinternational organisation inFrance and the modalities for

cooperation with the Frenchauthorities, as well as the privi-leges and immunities which theFrench state grants to it and tothe people working there (mainlythe principles of inviolability ofthe buildings, the immunity fromlegal process and execution, theexemption from taxes on goodsimported or exported…) The inter-national organisation is respon-sible for respecting national regu-lations covering matters ofhygiene, working conditions, res-pect for the environment andnuclear safety. Meanwhile, the minister used thisoccasion to say "This basicagreement is a promise and adeclaration of welcome, whichexpresses the deep joy andimmense pride which Francefeels at the idea of housing onits territory what is without doubtone of the most ambitious pro-jects that Man has ever carriedout". Whilst also emphasisingthe scientific and technologicalprogress achieved by theresearch teams in each country,she did not forget the local com-munities of the whole ProvenceAlpes Côte d'Azur region whohave always given a big welcometo, and their full support for, theimplementation of this huge project.After this official ceremony, thereare now two important points toconsider. The first is the one thateveryone is talking about, theeconomic impact which theconstruction will have on the

whole Provence Alpes Côte d'Azurregion and even on all the parti-cipating countries.

The second is the one that is notreally measured, the real wel-come for the project on site andits impact in terms of majorconstruction. And yet it is in linewith the project itself which, letus not forget, attempts to repro-duce technologically the energygenerated by the sun.

A project worthy of the PharaohsThe sun is an image well repre-sented in everything which hasbeen built by man to honour it,from the Incas to the Egyptiansby way of the Aztecs, the Indo-

European tribes, island peoplesto the great Nebuchadnezzar, onecannot cite them all; this sove-reign star is still the one that allrespect and venerate. Each hasexpressed their admiration bycreating temples and monumentsas enormous as their faith in thissovereign star was immeasura-ble. From the construction ofMachu Picchu in Peru by theIncas, to the great gardens of

Babylon, from the great Egyptianpyramids to the Tower of Babelwhich, it was said, could accom-modate all the peoples of theworld, this admiration gave riseto immense works. The samecan be said for the creation ofthe ITER infrastructure atCadarache. Indeed, just the level-ling of the site, where theconstruction of the research cen-tre will begin in February 2008,will completely change the lookof the 40 hectares of wasteland.Almost 2.3 million cubic metresof earth and other materials willbe cleared by bulldozers. InEgyptian times, they would haveforced several hundred thousandpeople to dig and transport theearth to achieve such a feat inperhaps 10 years, as time wasnot so important then. Almost1.2 million cubic metres of non-reusable material will be storedin an 11 hectare zone created

By Jacques R Lorne


La grande pyramide de Khéops

Le nouveau site ITER sur la toile


cette admiration en créant destemples et des monuments aussigigantesques que la foi en l'as-tre souverain était incommensu-rable. De la construction auPérou de Machu Picchu par lesIncas, aux grands jardins deBabylone, des grandes pyrami-des d'Egypte à la tour de Babel,qui dit-on pouvait accueillir lespeuples du monde, cette admi-ration s'est traduite par d'immen-ses travaux. Il en va de mêmepour l'installation des infrastruc-tures ITER à Cadarache. En effet,rien que le nivellement de la pla-teforme où sera construite l'ins-tallation de recherche qui débu-tera à partir de février 2008 vachanger complètement l'aspectdes 40 hectares du site primitif.Près de 2,3 millions de mètrescube de terre et autres matériauxseront déblayés par forceBulldozer. Là où sous la grandeEgypte ont aurait contraint plu-sieurs centaines de milliers depersonnes à creuser et à trans-porter pour réaliser ce prodigeen dix ans peut être, le tempsn'ayant pas la même importance.Près de 1,2 millions de mètrescubes de matériaux non valori-sables seront stockés dans unezone de près 11 hectares crééeà cet effet dans le vallon deLongcamp à l'intérieur du site.Cette zone sera remodelée à l'is-sue des travaux de viabilisationet revégétalisée ; elle fait actuel-lement l'objet d'une étude pay-sagère qui a été engagée. Le

reste, près de la moitié des 2,3millions de m3, pourront êtreréutilisés en remblais au fur età mesure des besoins du chan-tier. Le chantier disposera d'unaménagement impressionnantde matériel, notamment de qua-tre installations de concassaged'une capacité de productionallant de 400 à 700 tonnes parheure, chargés de traiter lesmatériaux extrait du terrain prévupour la plateforme ITER, consti-tué en grande partie de calcaire.Les granulats produits serontensuite utilisés en remblais demasse, pour la préparation despistes de circulation ainsi quepour la fabrication du béton.Quatre centrales à béton serontaussi présentes sur le site, cha-cune aura une capacité de pro-duction d'environ 600 m3 debéton par heure. Le béton quisera fabriqué sur le site, grâce àla valorisation des matériaux,

sera utilisé pour réaliser despoteaux, des poutres, planchers,murs extérieurs de bâtiment …Tout cela dans un respect parfaitde l'environnement, car desmesures spécifiques serontmises en œuvre sur le chantierdans le cadre de la politique envi-ronnementale définie parl'Agence ITER France. Celle-cicomprend entre autre, la miseen place de systèmes de recy-clage des eaux, de nettoyage desinstallations et véhicule de chan-tier, aires de stationnement équi-pées de systèmes de récupéra-tion des eaux de pluie et deshydrocarbures, de politique de trià la source des déchets et biend'autres prérogatives qui vontdans le sens de la préservationde la nature. Les arbres aussiont été respectés, puisqu'unnombre important d'essencesont fait l'objet d'une protectionimmédiate pour ne pas être vic-

time des travaux. Il faut savoirque 70 hectares ont été défri-chés de janvier à mars 2007 etqu'une deuxième phase est pré-vue sur une vingtaine d'hectaresenviron en 2008, toujours enphase avec les spécialistes del'environnement, la directionrégional de l'environnement, ladirection départementale del'agriculture et de la forêt, l'of-fice national des forêts et legroupe chiroptères de Provence.Dans ce cadre, près de la moi-tié du site, qui est d'environ 180hectares au total, sera préser-vée des opérations de défriche-ment. Quand on découvre l'immensitéde ce chantier, on peut imaginerce que furent les pharaoniquestravaux qui ont conduit à la réa-lisation des plus grands monu-ments de la planète. C'est làaussi que l'on se rend comptedes progrès de la civilisation.


Les personnalités pendant la présentation de Bernard Bigot


Dessouchage sur le site - Copyright CEA/AIF

Nota :Les mensurations des 4 facesde la pyramide de Khéops àleur base sont de 230, 454mètres au Sud et 230,253 mau Nord, tandis qu’à l’Ouest230,357 et 230,394 m à l’Est. La hauteur initiale était de148,58 mètres, l’usure dutemps l’a ramenée à 137mètres. Elle représente envolume 2.592.341 m3, pourune surface de 53.056 m². Lamasse de la pyramide est éva-luée à 5.000.000 de Tonnes.Ces dimensions sont d’autantplus impressionnantes qu’el-les ont été bâties par la mainde l’homme à une époque oùles moyens de constructionn’étaient pas ceux d’au-jourd’hui. Ces travaux, qui ontdébuté lors de la IVème dynas-tie (vers – 2650) d’aprèsManéthon, l’historien antique,auraient duré un vingtaine d’an-nées environ.Source wikipédia l’EncyclopédieLibre


for the purpose in the Longcampvalley within the site. This zonewill be remodelled and replantedonce the works are over; a land-scaping study is currently under-way. The remainder, almost halfthe 2.3 million cubic metres, willbe used as hardcore as requiredon the construction site. The sitewill have some impressive equip-ment, notably four stone-crushingmachines with a capacity of 400-700 tonnes per hour, to deal withthe material extracted from theground of the ITER site, which ismostly limestone. The crushedproducts will then be used ashardcore for the site's roads andto make concrete. Four concretemixers will also be present onthe site, each with a productioncapacity of around 600 cubicmetres of concrete per hour. Theconcrete, which will be producedon site using the recycled mate-rials, will go to make the uprights,the beams, the floors and theexternal walls of the building …all that while fully respecting theenvironment, since specific mea-sures will be implemented on thesite as part of the environmen-tal policy defined by ITER France.Amongst other things, this inclu-des the installation of water-recy-cling systems, cleaning of sitevehicles and equipment, parkingareas equipped with systems forrecovery of rainwater and hydro-carbons, a policy of sorting wasteat source and many other naturepreservation prerogatives. The

trees will also be respected, anda large number of species arealready the subject of urgent pro-tection so that they do not fallvictim to the works. It should benoted that 70 hectares were clea-red from January to March 2007,and that a second phase is plan-ned for around 20 hectares in2008, still under the supervisionof environmental specialists, theRegional EnvironmentalAdministration, the departmen-tal office for Agriculture andForests, the National Forestry

Office and the Provence chirop-ters group. Hence almost halfthe site, which is about 180 hec-tares in all, will be spared fromthe clearing operations.

When one first sees the size ofthis construction site, one canimagine the Pharaonic workswhich led to the creation of someof the greatest monuments onthe planet. One also realiseswhat progress civilisation hasmade. How many strong arms ofthe workmen of antiquity would

have been needed to deliver aproject of this calibre in aroundtwo years, to enable the teamswho will build the ITER Tokamakto begin work from 2009? Thereality of it shows us that greatworks are still being built, andthat technology enables conti-nual advances to be made. Whatelse is there to say, except thatthis is happening in France, andin particular in the Provence AlpesCôte d'Azur region with the sup-port of a large part of the World.


ITER - the great project of the century has begun

Maquette représentative de la difficulté que représentera le transport des éléments constituant ITER. On remarque l'importance de la remorque et d'une partie du noyau

Note :The measurements of 4 facesof the Khéops pyramid at theirbase are 230, 454 metres onthe south and 230,253 m onthe north faces, 230,357 mon the west and 230,394 mon the east faces. The initialheight was 148,58 metres,now eroded by time to 137metres. It represents a volumeof 2.592.341 m3 for a surfaceof 53.056 m ². The mass ofthe pyramid is estimated at5,000,000 Tons. These dimen-sions are all the more impres-sive considering that the pyra-mids were built by the hand ofman at a time when they didnot dispose of our modernequipment. These works, whichbegan during the IVth dynasty(around 2650 BC) according tothe antique historianManéthon, lasted approxima-tely twenty years.

Source: Wikipédia the FreeEncyclopedia


Combien aurait-il fallut de brasaux grands constructeurs de l'an-tiquité pour arriver à délivrer uneœuvre de ce calibre en près dedeux ans, pour permettre auxéquipes qui construiront leTokamak ITER de pouvoir com-mencer à partir de 2009 ? Laréalité nous démontre que lesgrands travaux se réalisentencore, que la technologie per-met des avancées permanentes.Que dire, si non que cela sepasse en France et pour être plusprécis, sur le territoire de larégion Provence Alpes Côted'Azur, avec le concours d'unegrande partie du monde.

Un impact économiquequi se préciseLa grande réunion du " ITERBusiness Forum 2007 " qui s'estdéroulée du 10 au 11 décembre2007 à Nice dans les AlpesMaritimes, a confirmé l'intérêtde l'ensemble des acteurs éco-nomiques internationaux pour ceprojet. Près de 1300 personnesétaient attendues pour suivrecette manifestation, et elles sontvenues. Le Palais Acropolis étaiten effervescence, l'expositionqu'il accueillait au premier étagerassemblait les plus grandessociétés internationales et lesPME dans un mélange qui laisseaugurer une collaboration cer-taine. Les conférences, dispat-chées dans les différents amphi-théâtres que comporte Acropolis,qu'elles soient scientifiques ouinstitutionnelles le premier jour,plus axées sur la problématiqueindustrielle le lendemain, ont faitcourir tout le monde. Si d'un cer-tain côté il y avait des allures deGrand Messe, de l'autre l'appro-che concrète de l'immensité destravaux et de la tâche à accom-plir en terme de construction etl'impact économique induit pourles entreprises, n'a pas échappéà celles-ci, venues nombreusespour l'occasion. Cette manifestation à été l'occa-sion de présenter aux partici-pants la nouvelle version du sitewww.iterentreprises.com quidevrait devenir le lien privilégiéde tous ceux qui souhaitent tra-vailler sur le projet ITER, que cesoit pour les entreprises qui veu-lent répondre à des appels d'of-fres, ou pour ceux qui pourraienty trouver l'opportunité de décro-cher un emploi. Ce site, déve-loppé à l'initiative de la ChambreRégionale de Commerce etd'Industrie de Provence AlpesCôte d'Azur, fut présenté par sonprésident Claude Cardella, qui abien appuyé, pendant sa présen-

tation, sur l'intérêt que repré-sente cet outil de développementéconomique pour nos entrepri-ses, qui par sa convivialité et soninteractivité est un véritable accé-lérateur de business au servicedes acteurs économiques du ter-ritoire. Il a en outre annoncé quela version anglaise du site étaiten voie de réalisation. Jean PierreMascarelli, conseiller des AlpesMaritimes, a souligné tout l'inté-rêt de son département pour leprojet ITER, confirmant son atta-chement à sa réussite et à sonapport en terme de promesseéconomique pour le territoire desAlpes Maritimes. Le directeur

général ITER Organisation,Kaname Ikeda, a exprimé toutela confiance qu'il a dans le dérou-lement de sa mission et dans lacollaboration qu'il souhaite entre-tenir avec l'ensemble desacteurs, économiques et institu-tionnels. Bernard Bigot, repré-sentant de la France pour ITER,a pour sa part bien conduit lesdébats et en partie servi d'inter-prète en anglais pour les parti-cipants, mais il a quand mêmetrouvé le temps d'expliquer, trèsconcrètement, les tenants et lesaboutissants de la recherche quiallait être entreprise sur le siteITER à Cadarache et l'enjeu

auquel ce projet était lié. Cetteréunion nous a permis de fairela connaissance du nouveaudirecteur de la Mission ITER,Colin Miege, que nous auronscertainement l'occasion de ren-contrer à Cadarache.

Cette manifestation, par sonimportante fréquentation, a per-mis de faire comprendre que leprojet ITER est maintenant surles rails, en phase de concréti-sation, a nos entreprises de nepas se laisser surprendre, car ily a du monde sur la ligne …Attention au départ ! ■

Les travaux archéologiques ont pris une très grande importance et ont permis de découvrir quelques merveilles - Copyright CEA/AIF


Les chefs de travaux en pleine concertation sur le chantier - Copyright CEA/AIF




The economic impactbecomes clearerThe large "ITER Business Forum2007", which took place on the10th and 11th of December2007 at Nice in the AlpesMaritimes, confirmed the inte-rest of all the international eco-nomic players in this project.More than 1,300 people wereexpected at this conference, andthey came. The Palais Acropoliswas buzzing and the Forum, whichit held on the first floor, broughttogether the largest internatio-nal companies and SMEs in away which made their future col-laboration certain. The conferen-ces, held in the different amphi-theatres making up the Acropolis,scientific or institutional on thefirst day and more focussed onindustrial problems on the follo-wing day, had everyone runningto attend. If from some angles ithad the look of a high Mass, fromothers the very concrete approa-ches to the enormity of theworks, the tasks to be accompli-shed in terms of construction andthe resulting economic impactfor businesses, could not escapethe notice of the latter, who came in large numbers for theoccasion. This event was the opportunityto present to the participants the new version of the www.iterentreprises.com website,which is intended to become the

key meeting point of all thosewishing to work on the ITER pro-ject, whether businesses whichwant to respond to bid requests,or those seeking a job. This web-site, developed on the initiativeof the Provence Alpes Côte d'AzurRegional Chamber of Commerceand Industry, was presented byits chairman, Claude Cardella,who emphasised during his pre-sentation the importance of thiseconomic development tool forour businesses which, by its user-friendliness and interactivity, isa real business accelerator forthe use of all the economicplayers in the area. He alsoannounced that an English lan-guage version of the site is cur-rently being prepared. Jean-PierreMascarelli, a councillor for theAlpes Maritimes, underlined theimportance for his departmentof the ITER project, confirminghis commitment to its successand to the economic promisewhich it holds for the AlpesMaritimes area. The ManagingDirector of the ITER Organisation,Kaname Ikeda, expressed hisgreat confidence in the comple-tion of his mission and in the col-laboration which he hopes tomaintain with all involved, bothbusiness and institutional.Bernard Bigot, France's represen-tative for ITER, for his part, ledthe debates and also served asan English interpreter for the par-ticipants; he also found the time

to explain in very concrete terms,all the ins and outs of theresearch which will be underta-ken on the ITER site at Cadaracheand the stakes involved in thisproject. This meeting also allo-wed us to get acquainted withthe new ITER Project Manager,Colin Miege, whom we will cer-tainly have the opportunity tomeet at Cadarache.

This event, thanks to the largenumber of participants, was ableto get across the message thatthe ITER project is now on trackin the implementation phase andthat our businesses should notlet themselves be surprised,because a lot of people are veryinterested… Ready for the start!

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ITER - the great project of the century has begun

Bernard Bigot avec à sa droite Kaname Ikeda directeur général de Iter OrganisationMaquette du Noyau

Perspective de l’établissement - Copyright CEA/AIF


ITER BUSINESS FORUM 2007 : Affaires en fusion au cœur de l'atome

Du 10 au 14 décembre2007 s'est tenue à Nice

la 13ème édition de laConférence internatio-nale sur les matériaux

des réacteurs de fusion(ICFRM 13), organisée ensynergie avec le CEA parle Comité industriel ITER.L'objectif du Forum était

de réunir 250 acteursindustriels (majoritaire-

ment français et euro-péens), une vingtaine de

grands donneurs d'ordresinternationaux, une cin-

quantaine de scientifi-ques de la Fusion directe-ment intéressés par ITER,

les membres des asso-ciations Euratom, acteurs

de la gouvernance duprojet. Soit au total près

de 800 participants.La manifestation a couvert l'en-semble des domaines d'activi-tés industrielles liés au projetITER, à travers des conférencesarticulés par secteurs d'activitéet Technologies (les composantsface au plasma, fission / fusiondans le domaine des matériaux,

modules de couverture et maté-riaux de la chambre à vide), expo-sition industrielle, soit une soixan-taine de stands, conventiond'affaires et programme de visi-tes (CEA Cadarache, SophiaAntipolis). Des ateliers thémati-ques ont abordé en parallèle lesgrands systèmes constitutifsd'ITER : ingénierie et services,enceinte à vide, système desaimants, cryogénie, modules decouverture de l'enceinte à vide,robotique et télémanipulation,contrôle commande et acquisi-tion de données, alimentationélectrique et distribution de puis-sance, diagnostics Optique,assemblage et montage. Ont étépar ailleurs organisés un forumd'affaires avec des rendez-vousB to B durant 30 minutes et uneexposition industrielle. Lors dela session d'ouverture, ont étéabordés par le Directeur d'ITER,Kaname Ikeda, la vision indus-trielle des grands enjeux, les der-nières avancées du site et desprojets en cours par l'AgenceITER, les matériaux et la produc-tion par le Haut Commissaire duCEA, Bernard Bigot, la politiqued'achats et attentes de l'IndustrieEuropéenne par l'AgenceDomestique européenne " Fusion

for Energy " et les orientationsde la future politique industrielleeuropéenne de la Fusion par laCommission Européenne. Troisateliers ont été dédiés le 11décembre au matin aux échan-ges internationaux sur les thè-mes suivants : " Partenariatsinternationaux " animé par Jean-Christophe Delvallet, Directeurdu pôle CapEnergies au coursduquel, des industriels majeursvenus d'Inde, du Japon et deChine ont rencontré les respon-sables européens des groupesAPAVE SudEurope, TUV, ISQ,AREVA NP et Cybernetix, un ate-lier " Partenariat industrie / labo-ratoires de recherche " et à l'ini-tiative de Team Côte d'Azur, unatelier " Investir et trouver despartenaires près du site d'ITER".Ce dernier regroupait à la fois lesagences d'investissement enPACA, l'agence Régionale duDéveloppement économique, laCRCI PACAC et de grands grou-pes industriels qui ont apportéleur témoignages (COMEXNucléaire, Robatel Industries,Siemens,Wipro et Cerege/Aster).Les institutionnels présents ontmis l'accent sur les nombreuxattraits de la région pour attirerles investisseurs étrangers : exo-

nérations fiscales et aides finan-cières incitatives, 3ème pôle dece secteur dans le monde aprèsles USA et l'Angleterre avec 71clusters compétitifs, 1600 entre-prises étrangères déjà implan-tées, 4000 emplois, une Ecoleinternationale à Manosque liéeau projet ITER qui accueillera del'école maternelle au lycée, 31nationalités différentes, soit prèsde 1800 élèves, dont l'enseigne-ment sera compatible avec celuides pays partenaires du projetITER. Denis Audoly, Directeur duCentre sophipolitain R & D dela société indienne WIPRO (CA2006 de 2,5 millions de $ et 80employés de 10 nationalités dif-férentes) spécialisée dans lessemi-conducteurs, constate quesi la durée du travail selon lalégislation française pénalisequelque peu " la productivité "de la société, " la mobilisationintense des équipes de recher-che compense largement cetinconvénient. François Billon,Directeur de la Comex Nucléaire,de son côté, insiste sur l'instau-ration de " business models " etl'application de normes interna-tionales au sein de son groupequi ont favorisé un partenariatdepuis plusieurs années avec les

Stations d'essai des bobines supraconductrices


Par Dominique Thibault



From December 10th to14th 2007 the 13th edi-tion of the International

Conference on fusionreactor materials (ICFRM

13) was held in Nice,organized by the ITER

industrial Committee inpartnership with the CEA

(French atomic energycommission). The aim of

the Forum was to bringtogether 250 industrial

partners (mostly Frenchand European), some

twenty major internatio-nal contractors, some

fifty scientists working inFusion and directly invol-

ved with ITER, and themembers of the Euratom

associations, who arepartners in the project

management: a total ofsome 800 participants.

The event covered all aspects ofindustrial activities linked withthe ITER project, with conferen-ces organized by sector of acti-vity and technologies (compo-nents versus plasma,fission/fusion materials, cove-ring modules and vacuum vesselmaterials), and industries repre-senting some sixty stands, busi-ness meetings and a program ofvisits (CEA Cadarache, SophiaAntipolis). Theme workshopsfocused on the major systemscomposing ITER: engineering andservices, vacuum vessel, magnetsystem, cryogenics, coveringmodules for the vacuum vessel,robotics and remote handling,control command, data acquisi-tion, electrical feeding and powerdistribution, optical diagnosis,and assembly. In addition, a busi-ness forum with 30-minute B toB meetings and an industrial exhi-bition were also organized. Duringthe opening session, the ITERDirector, Kaname Ikeda, discus-sed the industrial perspectiveand the major challenges, as wellas the latest advances on thesite and ITER's ongoing projects;the CEA High Commissioner,Bernard Bigot, talked about mate-rials and production, the procu-rement policy and expectationsof the European Industry, theEuropean Domestic Agency"Fusion for Energy" as well asthe areas of focus for the futureEuropean industrial fusion policyof the European Commission.Three workshops were devotedin the morning of December 11th

to international exchanges on thefollowing topics: "InternationalPartnerships", chaired by Jean-Christophe Delvallet, Director ofthe CapEnergies hub, duringwhich major industrialists fromIndia, Japan and China met theEuropean managers of thegroups APAVE SudEurope, TUV,ISQ, AREVA NP and Cybernetix,a workshop "IndustrialP a r t n e r s h i p / R e s e a r c h

Laboratory" on the initiative ofTeam Côte d'Azur, and a works-hop "Investing and finding part-ners near the ITER site". Thisworkshop brought together theinvestment agencies in PACA, theRegional agency for EconomicDevelopment, the CRCI PACACand large industrial groups whichgave their reports (COMEXNucléaire, Robatel Industries,

Siemens,Wipro and Cerege/Aster). The institutional organizationsthat were present emphasizedthe assets of the region to attractforeign investors: tax exemptionsand financial incentives; theregion is the third hub worldwideafter the USA and the UK, with71 competitiveness clusters,1600 foreign companies alreadyestablished, 4000 jobs, and

Centrifugeuse Robatel

ITER BUSINESS FORUM 2007: Business in fusion at the core of the atom

Graphique du circuit Cryo-condap

By Dominique Thibault



groupes Mitsubishi, Framatomeet Areva. Pour Patrick Guidel,Directeur Régional de Siemensimplanté à Sophia Antipolis, larégion PACA représente un accé-lérateur de business, un point derencontres et d'échanges entreles différentes entités R & D dugroupe (USA, UK, Suisse) dont "nous sommes les ambas-sadeurs " et un lieu privilégiéd'expertises exceptionnelles favo-risant des partenariats techno-logiques et commerciaux avecEurocopter, IBM, Amadeus, SMTElectronics… Le mot de la finrevient à Serge Durand, Directeurdu CEA, qui a invité tous lesacteurs présents à rejoindre lesite de Cadarache créé en 1959pour contribuer à impulser unenouvelle dynamique en fondantnotamment autour du pôleCapEnergies dans les 8 prochai-nes années, une " NewEnergiesValley " afin de mieux affronterles nouveaux enjeux du XXIème.La Côte d'Azur davantage orien-tée ingénierie et services, a sou-haité également présenter sespôles d'excellence auprès desdifférents acteurs industriels,notamment en physique des plas-mas et simulation mathémati-que. Le projet ITER implique éga-lement les sciences del'information, dans une phase

très en amont. Mathématiciens,Informaticiens, physiciens colla-borent au sein de l'action concer-tée Plasma qui réunit différentsprojets STIC autour du CEA deCadarache. Parmi eux : le CNRS,l'ENSMP, l'INRIA et l'Universitéde Nice. L'objectif est de mettreau point les modèles les pluspertinents et les plus réalistesdu comportement des plasmasdans les tokamaks, dans les-quels ils sont soumis à desconditions extrêmes qui préfigu-rent celle d'ITER. Depuis Juin2007, TEAM Côte d'Azur estmobilisé avec les agences de pro-motion des autres départementsde PACA et la MDER pour présen-ter aux entreprises notammentjaponaises et coréennes lesopportunités d'implantation dansla région qui accueille le pro-gramme international ITER. 12entreprises ont été visitées plusparticulièrement, dont trois quiétudient sérieusement une pos-sibilité d'implantation dans larégion PACA et 3 autres quirecherchent des partenaires. Lavisite organisée le 12 décembrea permis notamment aux indus-triels de découvrir l'avancée duCentre d'IBM La Gaude et duCentre énergétique des procé-dés de l'Ecole des Mines deParis.

La Robotique parallèle au service de l'Industrie duNucléaire Depuis une dizaine d'années,une nouvelle génération de ciné-matique est en train de se frayerun chemin, celle des robots paral-lèles. Ils sont déjà quelques cen-taines de par le monde. Un robotparallèle est un robot compor-tant au moins deux corps reliéspar plus d'une chaîne cinémati-que. Dans les années cinquante,

Gough, un ingénieur mécaniquedu domaine aéronautique, conçutet construisit une plate-formemobile à structure parallèle dontle but était de tester les pneusdes avions (la plate-forme deGough). Il est le premier à avoirmis au point une structure à sixchaînes cinématiques ou brasindépendants et similaires, quiva permettre à une plateformede se mouvoir dans toutes lesdirections. Un robot avec descapacités de charges de 100kilos et une précision de 0.1 mm.que l'on nomme maintenantHexapodes. L'équipe projet

Portrait d'entreprise " ROBATEL INDUSTRIES,ensemblier nucléaire depuis 50 ans ! "Le groupe Robatel Industries, filiale à 100% du groupe RobatelSA, créé à Lyon en 1830 par Michel Robatel, s'est imposé commel'un des fournisseurs privilégiés du CEA en termes de traitementet conteneurs de transport de combustibles nucléaires irradiés.Aujourd'hui, le groupe (100 personnes) qui a réalisé un CA 2006de 9,4 millions d'euros, compte parmi ses clients une soixan-taine de grands groupes industriels de la filière nucléaire à tra-vers le monde. A l'origine spécialisé dans la construction demachines à vapeur, de locomotives et d'appareils mécaniquesdestinés aux industries textiles et alimentaires, il s'oriente versle secteur nucléaire dès 1952. Il lance en 1954 le premier conte-neur blindé en acier plombé pour le transport de matières radioac-tives, fabriqué à partir de 1956 au sein de l'établissement deMarcoule (Gard), sur le site de la première usine de productionde plutonium (UP1) du Commissariat à l'Energie Atomique (C.E.A.).Suivront en 1989, les premières centrifugeuses spécialementconçues pour fonctionnement en milieu stérile, destinées à lapharmacie et à la chimie fine. En 2002, le groupe s'implante àCadarache. Robatel Industries travaille avec 27 sociétés dansce domaine, soit un vivier d'emplois de 600 personnes. " Notreobjectif explique Dominique Sanchette, Président de RobatelIndustries est de développer un réseau de sous-traitants pour lafabrication, l'assemblage, et la maintenance d'équipements afinde favoriser le travail collaboratif. " Le groupe envisage - si lesdémarches administratives pour l'acquisition d'un terrain abou-tissent enfin après un an de négociations - d'installer un labora-toire d'ingénierie spécialisé en études de faisabilité dans tousles domaines techniques centrés sur son activité (du génie civil,calcul des séismes, analyse des risques à la maintenance, mon-tage et essais) d'ici 2 ans à Vinon-sur-Verdon, près d'ITER.

Cavité Supra Conducteur CEA




International School in Manosquelinked with the ITER project andwhich will include all levels: fromkindergarten up to secondaryschool, 31 different nationalities,with some 1800 pupils, andwhose tuition will be compatiblewith that of the countries part-ners of the ITER project. DenisAudoly, Director of the SophiaAntipolis R & D Centre of theIndian company WIPRO (TO for2006: $2.5 million and 80employees of 10 different natio-nalities), specializing in semi-conductors, notes that if the wor-king hours under French lawdisadvantage somewhat the com-pany's productivity, "the intensededication of the research teamssignificantly compensates thisdrawback". François Billon,Director of Comex Nucléaire,insists on setting up "businessmodels" and applying internatio-nal standards in his group, whichhave furthered partnerships forthe past several years with thegroups Mitsubishi, Framatomeand Areva. For Patrick Guidel,Regional Director of Siemenswhich is located in SophiaAntipolis, the PACA region is abusiness accelerator, a meetingpoint for exchanges between the

group's different R & D units(USA, UK, Switzerland) of which"we are the ambassadors" anda privileged venue bringing toge-ther outstanding expertise pro-moting thereby technological andcommercial partnerships with

Eurocopter, IBM, Amadeus, SMTElectronics… Serge Durand,Director of the CEA; concludedthe workshop. He invited all theplayers present to visit theCadarache site which was crea-ted in 1959, and to foster a newdynamics by setting up over thenext 8 years a "New EnergiesValley" to better meet the chal-lenges of the 21st century aroundthe CapEnergies hub.The Côte d'Azur which is morefocused on engineering and ser-vices also wished to present itshubs to the different industria-lists, especially with regard toplasma physics and mathema-tics simulation. The ITER project also involves upstream the information sciences.Mathematicians, IT specialists,and physicists collaborate on thePlasma project which brings toge-ther various STIC organizationsaround the Cadarache CEA.Among these organizations: theCNRS, the ENSMP, INRIA and theUniversity of Nice. The aim is todevelop the most reliable andrealistic models of plasma beha-vior in tokamaks, in which theplasma undergoes extreme condi-tions which prefigure those ofITER. Since June 2007, TEAMCôte d'Azur has been mobilizedwith the promotion agencies ofthe other PACA departments andthe MDER to present to Japaneseand Korean companies in parti-cular opportunities for settling inthe region which is hosting theinternational ITER program. 12companies were approached, ofwhich three are seriously consi-dering the possibility of settlingin the PACA region and 3 others

which are looking for partners.The visit which was organized onDecember 12 enabled the indus-trialists to discover the advan-ced construction of the IBMCentre La Gaude and the EnergyProcess Centre of the Ecole desMines of Paris.

Parallel Robotics atthe Service of NuclearIndustry Over the past ten years a newgeneration of kinematics hasappeared: parallel robots. Thereare already some hundreds avai-lable worldwide. Parallel robotsare robots consisting of at leasttwo bodies linked by more thanone kinematic chain. In theSixties, Gough, a mechanicalengineer in aeronautics, designedand built a mobile platform witha parallel structure for the tes-ting of aircraft tires (the Goughplatform). He was the first todevelop a structure with six kine-matic chains or independentarms, enabling the platform tomove in all directions. This robotwith load capacities of 100 kilosand an accuracy of 0.1 mm isnow called a Hexapode. TheSophia Antipolis project teamCOPRIN/INRIA, whose researchfocuses on robotics, constraintmanagement and interval analy-sis, partnered with the Vosgescompany CMW (MechanicalManufacturing) under FrançoisWildenberg's leadership, to builda new generation prototype: theHexapode CMW 380 which waspresented at IBF 2007. Thismachine-tool includes all therecent developments in automa-

Company portrait "ROBATEL INDUSTRIES, general contractor inthe nuclear business for 50 years!"The group Robatel Industries, a 100% subsidiary of the groupRobatel SA created in Lyon in 1830 by Michel Robatel, is one ofthe leading suppliers of the CEA with regard to processing andtransport containers of nuclear waste. Currently, the group (100employees) with a TO in 2006 of 9.4 million Euros, has amongits clients some sixty major industrial groups of the nuclear indus-try throughout the world. Robatel, which was initially specializedin the manufacturing of steam engines, railway engines andmechanical machinery for the textile and food industry, focusedon the nuclear industry as soon as 1952. In 1954 the companylaunched the first shielded container in leaded steel for the trans-port of radioactive materials, manufactured as of 1956 at theMarcoule plant (Gard), on the site of the first plutonium produc-tion plant (UP1) of the Commissariat à l'Energie Atomique (C.E.A.).In 1989, the company launched the first centrifuges speciallydesigned to be operated in a sterile environment for the pharma-ceutical and chemical industry. In 2002, the group settled inCadarache. Robatel Industries works with 27 other firms in thisfield, representing employment for 600 persons. "Our aim, explainsDominique Sanchette, Robatel Industries' Chairman, is to set upa network of suppliers for the manufacturing, assembly and main-tenance of equipments to promote collaborative work." The groupis considering - if the administrative procedures for the acquisi-tion of a construction lot are finalized after one year of negotia-tions - setting up a design laboratory specializing in feasibilitystudies in all the technical fields relating to its activity (civil engi-neering, seism calculation, risk analysis, maintenance, assem-bly and tests) within the next two years at Vinon-sur-Verdon, nearthe ITER site.

Le stand du CEA pendant la manifestation IBF à Nice Acropolis




sophipolitaine COPRIN/ INRIAdont les recherches portent surla robotique, la gestion decontraintes et analyse par inter-valles s'est allié à la société vos-gienne CMW (ConstructionsMécaniques), sous la directionde François Wildenberg pourconstruire un prototype nouvellegénération : l'Hexapode CMW380 présenté lors d'IBF 2007.Cette machine-outil intègre lesprogrès de l'automatique, du trai-tement de l'image, de la percep-tion et de l'interaction avec l'en-vironnement et a nécessité poursa mise en œuvre des compé-tences mathématiques, géomé-triques, algorithmiques et infor-matiques. Un creuset detechnologies sous la houlette deJean-Pierre Merlet. Ingénieur derecherche au CEA, chercheurassocié au Japon (Tsukuba) etau Canada (Montréal) il a rejointl'INRIA de Sophia où il est actuel-lement responsable de l'équipe-projet COPRIN. " Sans laconfiance, la ténacité de Jean-Pierre Merlet et son équipe, ceprojet initié voilà 10 ans, n'au-rait pu aboutir " a avoué FrançoisWildenberg. Les applications dece type de machines sont multi-ples (télescopes géants, assis-tance à la conduite, assistanceaux personnes handicapées,robotique chirurgicale, etc.) Ellespeuvent être utilisées par exem-ple pour l'usinage de composi-tes ou de matériaux difficilescomme ceux qui seront utiliséspour la fabrication d'ITER. HEXA-PODE CMW 380 devient alorsune fraiseuse portable qui se fixedirectement sur la pièce à usi-ner, permettant des UsinagesGrande Vitesse (UGV) d'uneinfime précision en 5 axes simul-tanés, directement sur site. Uneinnovation majeure pour laconstruction d'ITER comme lesprototypes et programmes déve-loppés autour de la filière fusiondans le domaine de la cryogé-

nie, présentés par Air Liquide,Nexans, Nordon et le CEA lorsd'IBF.

La Cryogénie ouscience du froid,nouvelle voie prometteuse pour la fusionDe -150 à -270°C, voici tout l'uni-vers du cryogéniste qui étudieles très basses températures etleurs effets. Le radical Cryo quiprovient du grec Kruos, signifiefroid extrême, alors que le radi-cal Génie signifie production. Lecryogéniste produit donc dugrand froid ! En recherche fonda-mentale, il permet d'étudier lamatière qui devient quasi-immo-bile sous son influence.C'est au coeur d'un plasma queles scientifiques parviendront àfusionner deux noyaux d'atomesde deutérium et de tritium, pro-duisant ainsi une nouvelle formed'énergie. Le deutérium, atomed'hydrogène dont le noyau dis-pose d'un neutron en plus, estun isotope, cousin de l'hydro-gène, tandis que le tritium estun autre isotope de l'hydrogène.Pour fusionner, le plasma estporté à des températures de l'or-dre de 100 à 150 millions dedegrés. Des températures quiseront atteintes au coeur de l'en-ceinte d'ITER dont certains com-posants descendront à -271°C.Au fil du temps, les civilisationsont découvert que de très fortesvariations thermiques étaient demise à l'état naturel dans l'uni-vers. En effet, à 2 500 kilomè-tres sous nos pieds, le noyau ter-restre dépasse les 5 500 °Ctandis qu'au coeur du soleil latempérature s'élève à 15 mil-lions de degrés. Les zones lesplus reculées de l'univers, quantà elles, peuvent atteindre les -270°C représentant les plus bas-

ses températures existantes.Ces températures permettent àla matière d'incarner tous sesétats du solide au plasma, enpassant par le liquide et legazeux. Elles sont naturellementobtenues en fonction de la pres-sion de l'environnement et desforces d'attractions qui influen-cent l'agitation des moléculesde la matière. Cependant, lescryogénistes parviennent à destempératures de l'ordre de 0,21K par évaporation de l'hélium surune surface. Des températuresplus basses peuvent égalementêtre obtenues par d'autresméthodes sophistiquées. Il estainsi possible d'alimenter leplasma en son coeur. Injecté àtrès grande vitesse, le glaçon dedeutérium est propulsé à l'en-droit même où les températuresdu plasma sont les plus élevées.Mais la cryogénie n'arrête paslà ses prouesses. Les physiciensont découvert que certainessubstances, comme l'hélium,atteignent les limites du grandfroid en développant de remar-quables propriétés. Ces fluidesperdent alors toute viscosité etglissent sur n'importe quel sup-port : ils deviennent alors super-fluides. Par exemple, de l'héliumsuperfluide qui s'écoule sur unsol recouvre sans encombre lesobstacles qu'il rencontre, allantjusqu'à s'étaler sur les murs. Lescryogénistes ont égalementdécouvert que l'hélium super-fluide conduit la chaleur sanssubir la moindre perte thermi-que. Cette particularité lui per-met d'absorber la chaleur émisepar n'importe quelle sourced'énergie. Cette technologie estdéjà utilisée par les installationsde recherche JT-60 au Japon ouTore Supra à Cadarache. De l'hé-lium superfluide est en effetinjecté au cœur de l'alliage (nio-bium/titane) qui compose l'en-ceinte contenant le plasma.Refroidi à très basse tempéra-

ture, cet alliage n'offre alors plusaucune résistance aux courantsélectriques, c'est la supracon-ductivité. Les recherches menéessur ITER permettront ainsi d'af-finer nos connaissances sur lessupraconducteurs électromagné-tiques, plus puissants que lasuperfluidité.

LHC, le plus grandaccélérateur de particules au mondepar cryogénieC'est à Saclay, sous la frontièrefranco-suisse au sein d'un tun-nel de 27 kms de circonférenceque le Service des Accélérateurs,de Cryogénie et de Magnétisme(SACM) du Dapnia, laboratoirede recherche sur les lois fonda-mentales de l'Univers a assem-blé à 100 mètres sous terre, laplus grande infrastructure cryo-génique jamais réalisée, danslaquelle le CNRS et le CEA ontconçu et validé avec les équipesdu CERN la cryogénie en héliumsuperfluide à -271°C - soit unetempérature inférieure à celle del'espace interstellaire. Cet accé-lérateur baptisé Large HadronCollider (LHC), dont le projet adémarré en 1996 a été achevéfin 2007. Il est composé de1700 aimants de grande taille,dont 392 aimants quadripôles,chargés de guider et focaliser lesfaisceaux et d'une quantité d'ai-mants de correction.

Dans les trois ans qui viennent,les efforts porteront d'abord surl'achèvement des réalisationspour le LHC. Les développementspour des faisceaux intenses deprotons ou d'ions radioactifs quirépondent aux besoins de nom-breuses communautés scientifi-ques seront poursuivis. Les testsdes 70 bobines du stellaratorW7-X et les contributions au pro-jet international de réacteur ther-monucléaire ITER, la participa-tion au futur centre deneuro-imagerie Neurospin et auxprojets de sources de lumière de4e génération complètent unpanorama ambitieux. Ces projetsnécessitent une très grandeouverture et de nombreux parte-nariats, tant avec d'autres uni-tés du CEA et du CNRS qu'avectous les grands laboratoires dephysique des particules et dephysique nucléaire ainsi qu'avecde nombreux industriels à travers le monde. ■

Les personnalités pendant la conférence



tion, image processing, percep-tion and interaction with the envi-ronment. It required, for its deve-lopment, skills in mathematics,geometry, algorithms and ITsciences. This project brings toge-ther state-of-the-art technologiesand is managed by Jean-PierreMerlet, a research engineer fromthe CEA, former associate resear-cher in Japan (Tsukuba) andCanada (Montréal) who came towork for INRIA in Sophia Antipoliswhere is currently in charge ofthe COPRIN project team."Without Jean-Pierre Merlet's andhis team's confidence and tena-city, this project initiated 10 yearsago would not have succeeded,"admits François Wildenberg.Applications for this type ofmachine are numerous (gianttelescopes, assistance for dri-ving, assistance for the handi-capped, surgical robotics, etc.).They can be used for instancefor the machining of compositesor difficult materials such asthose used for ITER's construc-tion. HEXAPODE CMW 380 canbecome a portable millingmachine to be positioned directlyon the part to be machined,enabling High Speed Machining(HSM) with minute accuracy in 5simultaneous axes, directly onsite. This is a major innovationfor ITER's construction as are theprototypes and programs deve-loped for the fusion industry inthe field of cryogenics, presen-ted by Air Liquide, Nexans,Nordon and the CEA at the IBF.

Cryogenics or the science of refrigeration,a new promising pathfor fusionFrom -150 to -270°C, this is theworld of the cryogenics scientistwho studies very low temperatu-res and their effects. The root"Cryo" comes from the Greekword Kruos, meaning extremecold, whereas the root "Genie"means production. The cryoge-nics scientist thus producesextreme cold! In basic research,this enables scientists to studythe matter which becomes quasi-immobile under its influence.Scientists manage to achievefusion, at the core of the plasma,of two cores of deuterium and tri-tium atoms, producing a newform of energy. Deuterium, ahydrogen atom whose core hasan additional neutron, is an iso-tope, cousin of hydrogen, whe-reas tritium is another hydrogenisotope. To achieve fusion, theplasma is heated at temperatu-

res ranging from 100 to 150 mil-lion degrees. These temperatu-res will be reached at the coreof the ITER vessel, some compo-nents of which will go down to -271°C. As time went by, civilizations dis-covered that significant thermalvariations exist naturally in theuniverse. Indeed, 2,500 kilome-ters under our feet, the earth coreis over 5,500°C whereas in thesun's core the temperature is 15million degrees. The most dis-tant areas of the universe canreach -270°C representing thelowest existing temperature.These temperatures enable thematter to display all its statesfrom solid, liquid and gas toplasma. They are obtained natu-rally based on the pressure ofthe environment and on the gra-vity forces that influence the agi-tation of the matter's molecules.However, cryogenics scientistscan reach temperatures of 0.21K by helium evaporation on a sur-face. Lower temperatures canalso be reached using othersophisticated methods. Hence itis possible to feed the plasmaat its core. Injected at very highspeed, the deuterium ice blockis driven to the exact site of theplasma where the temperaturesare highest. But cryogenics hasother feats in store. Physicistshave discovered that some subs-tances, such as helium, reachthe limits of extreme cold whiledeveloping remarkable proper-ties. These fluids lose all theirviscosity and slide on any kindof medium: they become super-fluid. For instance, superfluidhelium which flows on the groundcovers without any problem allthe obstacles it encounters, evenspreading up the walls.Cryogenics scientists have alsodiscovered that superfluid helium

conducts heat without undergoingany thermal loss. This featureenables it to absorb the heatfrom any source of energy. Thistechnology is already being usedby the research laboratories JT-60 in Japan or Tore Supra inCadarache. Superfluid helium isinjected in the core of the alloy(niobium/titanium) of which thevessel containing the plasma ismade. Cooled down to very lowtemperature, this alloy does notoffer any resistance to electricalcurrent, this is supraconductivity.Research conducted at ITER willthus enable scientists to refinetheir knowledge on electroma-gnetic supraconductors,which are more powerful thansuperfluidity.

LHC, the largest particle accelerator in the world by cryogenicsIt's in Saclay, under the French-Swiss border in a tunnel of 27kilometers in circumference, thatthe Accelerators, Cryogenics andMagnetism Department (SACM)of the Dapnia, a research labo-ratory studying the fundamentallaws of the Universe wasconstructed 100 meters belowground level. This is the largestcryogenic infrastructure evermade, in which the CNRS and theCEA designed and validated withthe CERN teams the superfluidhelium cryogenics at -271°C - atemperature lower than that ofdeep space. This accelerator cal-led Large Hadron Collider (LHC):the project was started in 1996and was completed at the endof 2007. It consists of 1700large magnets, of which 392 qua-dri-polar magnets, which mustguide and focus the beams, as

well as a number of correctionmagnets.

In the coming three years, effortswill focus first on the completionof the LHC. Developments onintense proton or radioactive ionbeams meeting the needs ofmany scientific communities willbe continued. Tests on the 70coils of the W7-X stellarator,contributions to the internationalITER thermonuclear reactor pro-ject, participation in the futurecenter of neuro-imagingNeurospin and in the projects of4th generation light sources com-plete this ambitious panorama.These projects require conside-rable opening and many partner-ships with other CEA and CNRSunits as well as with all the majorlaboratories working on particlephysics and nuclear physics andwith many industries worldwide.

■

Pendant la conférence de la CRCI

Dapnia CERN





Une centrale solaire de grande puissance au ChevaletLe Conseil Général des

Hautes Alpes et lasociété Solar Euromedont signé le 16 octobre

dernier un protocole d'ac-cord avec l'ambition affi-

chée d'implanter dans lesHautes Alpes, une cen-

trale solaire à concentra-tion d'une puissance de

12 Mégawatts, elle senommera SOLENHA.

Cette ambition se concré-tise un peu plus chaque

jour.Sur le plan du montage technico-financier, la création de la cen-trale solaire a été actée par legouvernement, qui a apporté sesplus vifs encouragements pourla mise en place d'une filièreindustrielle complète.Cette initiative a demandé desétudes très poussées, notam-ment en ce qui concerne le siteretenu, qui ont été menéesconjointement par les servicesdu Département et la société

Solar Euromed. Au terme de cesétudes c'est le site du Chevaletqui a été préféré aux sites alter-natifs plausibles qui ont été étu-diés, notamment celui du Boisde Sellas (secteur d'Aspremont)et celui du plateau des Eygaux(à cheval entre Aspres et Veynes).Ce choix, a été motivé par desdifficultés liées à des contrain-tes environnementales, techni-ques et archéologiques, très dif-ficiles à surmonter, qui ont étéconstatées sur ces deux terrains,les rendant incompatibles enterme de délai.

Une solution alternative publique à la Bâtie-Montsaléonpour les activitésaéronautiquesParallèlement à cela, leDépartement, qui n'entend passacrifier un projet économiqueau profit d'un autre, envisage dese porter acquéreur de l'aéro-drome de la Bâtie-Montsaléon.

Ceci afin d'accueillir dans lesmeilleures conditions l'ensem-ble des activités aéronautiquesexistantes ou en cours de pro-jets sur le territoire du Chevalet,et de concrétiser la " filière aéro-nautique verte " avec le pôle decompétitivité " PEGASE ". Le pro-priétaire du site a donné unaccord de principe pour cettetransaction. Cette acquisition per-mettra de disposer de dix hecta-res pour favoriser l'implantationd'activités à proximité de la piste,et de bénéficier d'une aérologienettement plus favorable quecelle qui sévit au Chevalet.

De son côté la société SolarEuromed s'est engagée à trans-férer des hangars et des bâti-ments liés aux activités aéronau-tiques, actuellement situé sur lesite du Chevalet, sur les terrainsnouvellement acquis par leConseil Général. Toutefois, l'ac-tivité aéronautique de l'aéro-drome du Chevalet sera mainte-nue pendant toute l'année 2008,car les travaux de la centrale

solaire ne débuteront qu'au toutdébut de 2009.

Le projet de parc de tourismescientifique issu de la démarcheQUASAR, sera développé en lienétroit avec le projet SOLENHAavec lequel il est en parfaitesynergie.

A l'évidence, le Conseil Généralet Solar Euromed engageront unelarge concertation dès le débutde l'année 2008, afin d'accom-pagner de façon efficace la nou-velle installation des activitésaéronautiques.

Le Conseil Général et SolarEuromed peuvent se montrersatisfait de la concrétisation deleur partenariat. Les enjeux consi-dérés sont colossaux pour ledéveloppement économique desHautes-Alpes, tout particulière-ment pour ce secteur du dépar-tement qui en a grandementbesoin. ■

3e forum des pôles de compétitivité à Sophia-Antipolis :début de l'âge d'or ?Ce 3ème rendez-vous quis'est déroulé vendredi 9novembre 2007 à Sophia

Antipolis sur le thème,"PME et pôles de compé-titivité : une réalité à ren-

forcer" marque uneétape-clé du développe-

ment des 71 pôles français labellisés qui

devront après la phasede mise en place et delancement de projets,

établir un bilan précis deleurs avancées. Un pre-mier état des lieux jugé

satisfaisant par laMinistre de l'Economie et

des Finances, ChristineLagarde, qui leur a rendu

hommage en clôture duforum.

" Les pôles sont un modèle deréussite, d'énergie et d'audacepour l'ensemble de l'économiefrançaise " a déclaré la Ministrequi a rappelé l'implication del'Etat dans le financement desprojets de R & D, annonçant "qu'il inciterait les milieux finan-ciers sans se substituer à euxpar des moyens fiscaux appro-priés et que le taux du CréditImpôt-Recherche serait triplé

dans le projet de finances pour2008. " 14 projets d'envergureinternationale ont été sélection-nés, suite à l'appel à projetslancé par le MINEFE sur le thème" Partenariat technologique à l'in-ternational des PME et pôles decompétitivité". Deux ans aprèsleur création à l'initiative de lafondation Sophia Antipolis sousl'égide du sénateur Pierre Laffitte,8 pôles sur la technopole deSophia Antipolis ont été sélec-tionnés et reçu une contributionde 100 000€ par la CASA. Cettemanifestation qui a rassembléplus de 300 personnes, a misen exergue les synergies effica-ces entre PME et pôles de com-pétitivité internationaux (alle-mands, grecs, américains,chinois..), favorisant la dynami-que de croissance et l'émer-gence de projets innovants pourfaire face à la compétitivité inter-nationale.Ce 3ème rendez-vous annuelavait également pour objectif d'ai-der les PME à renforcer leur capa-cité à croître beaucoup plus rapi-dement au moyen d'exemplesconcrets et de témoignages, telsque l'accompagnement des pro-jets des PME par les pôles, lemontage des projets de recher-che, le coaching des PME pourleur développement internatio-

nal, les innovations en matièrede financement. Les différentessessions ont réuni des représen-tants de PME et de pôles, desreprésentants du monde gouver-nemental, industriel, académi-que et de la commission euro-

péenne. L'évaluation de la poli-tique des pôles de compétitivités'effectuera tout au long du 1ersemestre 2008 et un premierbilan sera présenté à l'automne2008. ■

Signature entre le Sénateur Pierre Laffitte et Christine Lagarde Ministre de l'Economie et des Finances


A solar power station at Chevalet The High Alps County

Council and the "SolarEuromed"company

signed a draft agreementon 16th October 2007

with the ambition toimplant a 12 megawatt

solar power station in theHigh Alps, named

SOLENHA. This ambitionis becoming a reality day

after day.

From the technical-financial pointof view, the creation of the solarpower station was authorised bythe government, which heartilyencouraged the implementationof a complete industrial field.This initiative required thoroughstudies, notably concerning thereserved site, which were collec-tively led by the services of theCounty and the Solar Euromedcompany. At the term of thesestudies the site of Chevalet was

preferred rather than other plau-sible sites, notably that, Bois deSellas (sector of Aspremont) andthat of Eygaux (between Aspresand Veynes). This choice wasmotivated by insurmountable dif-ficulties related to environmen-tal, technical and archaeologicalconstraints noticed on these twogrounds, making them incompa-tible in term of delay.

An alternative publicsolution for aeronauticactivities at Bâtie-Montsaléon At the same time, the County,which does not intend sacrificingone economic project in favourof another one, intends to buyup the aerodrome of Bâtie-Montsaléon, with the aim toaccommodate all the existing orfuture aeronautical activities inthe best conditions, and esta-blish the "green aeronauticalfield" with the "PEGASE" compe-titiveness cluster. The owner ofthe site has given a principalagreement for this deal. Thisacquisition will offer ten hecta-res to enhance the implantationof activities near the track, andmake it possible to benefit froma more favourable aerologicsthan that at Chevalet. The Solar Euromed company hastaken on the commitment totransfer the hangars and the buil-dings related to the aeronautical

activities, presently situated onthe Chevalet site, to the groundsrecently acquired by the CountyCouncil. However, the aeronau-tics activity of the Chevalet aero-drome will be maintained duringall year 2008, because the worksof the solar power station willonly begin early 2009.

The project of a scientific tourismpark will be developed in closeconnection with the SOLENHAproject with which it is in perfectsynergy.

Obviously, the County Council andSolar Euromed will open a wideconcertation early this year toefficiently accompany the newinstallation of the aeronauticalactivities.

The County Council and SolarEuromed can indeed be satisfiedwith their partnership. The sta-kes are colossal for the econo-mic development of the HighAlps, particularly for this sectorof the county which greatly needsit. ■

3rd forum of competitiveness clusters in Sophia-Antipolis : beginning of the golden age ?

This 3rd meeting whichtook place on 9th

November 2007 in SophiaAntipolis on the subject,"SME's and competitive-

ness clusters: a reality tobe reinforced " marks an

essential milestone ofthe development of 71selected French poles,

which will have to esta-blish a report on their

progress after the phaseof implementing and

launching the projects.The Minister of Economy

and Finance, ChristineLagarde, judged this firststage to be satisfactoryand paid them a tributeat the end of the forum.

" The poles are a model of suc-cess, energy and audacity for thewhole French economy " decla-red the Minister who recalled theimplication of the State in finan-cing R & D projects, announcingthat she would " incite the finan-cial spheres, without substitutingthem, by appropriate fiscalmeans and that the rate of theResearch Tax Credit would be tri-pled in the finance project for2008." 14 large-scale interna-tional projects were selected, fol-lowing the call for tender of pro-jects launched by the MINEFE onthe subject "InternationalTechnological Partnership forSME's and competitiveness clus-ters". Two years after their crea-tion on the initiative of the SophiaAntipolis Foundation, under theaegis of the senator Pierre

Laffitte, 8 clusters in SophiaAntipolis's technopole were selec-ted and received a 100,000euros contribution from the CASA.This meeting, which attractedmore than 300 persons, revea-led the efficient synergy thatexists between SME's and theinternational competitivenessclusters (German, Greek,American, Chinese), inciting thedevelopment and emergence ofinnovative projects to face inter-national competition.This 3rd annual meeting alsoaimed to help SME's to reinforcetheir capacity to develop morequickly thanks to concrete exam-ples and testimonies, such asthe clusters accompanying theirprojects, the assembly ofresearch projects, coaching fortheir international development

and financial innovations. Thevarious sessions gathered toge-ther representatives of SME'sand clusters, representatives ofthe governmental, industrial andacademic world and theEuropean Commission. The eva-luation of the policy of the com-petitiveness clusters will bemade throughout the 1st half ofthe year 2008 and a first balancereport will be presented in theautumn, 2008. ■


Site du Chevalet-SOLENHA

Détail Miroir ParaboliqueCourtesy of SANDIA Laboratory


MMEEDDIITTEERRRRAANNEEEEMMEEDDIITTEERRRRAANNEEEE

Semaine économique de la Méditerranée Medinnov émerge comme réseau euro-méditerranéende l'innovation

" Savoir et savoir fairene suffisent plus. Il faut

savoir entreprendre ...L'exode des intelligences

devient de plus en plusincontrôlable "... Les

acteurs des deux rivesont échangé sans utiliserla langue de bois lors du

colloque du réseauMedinnov. Pour sa 3eédition, il s'est réunidans l'immeuble MDI

(Maison duDéveloppement

Industriel) du technopôleMarseille Provence à

Château-Gombert, le 20novembre 2007, dans le

cadre de la semaine éco-nomique de la

Méditerranée (àMarseille, du 19 au 24

novembre 2007). Malgréles grèves nationales de

transporteurs qui ontcontrarié son déroule-ment, cet événement

annuel est resté sur debons rails et son succès

ne s'est pas démenti.Selon ses organisateurs,

le " Manifeste deChâteau-Gombert ",

approuvé à l'issu du col-loque par plus de vingt

signataires des deuxrives, fait émergerMedinnov comme

" réseau euro-méditerra-néen de l'innovation. "

Quelques 115 acteurs publics etprivés, originaires des pays duBassin méditerranéen (Maroc,Tunisie, Algérie, Jordanie, Iran,Italie et France) étaient au ren-dez-vous l'après-midi (un peu plusde 80 le matin). Représentantdes universités, industries, tech-nopôles, agences de promotiondes investissements, incuba-teurs, pôles de compétitivité,sociétés de capital risque etstart-up, ils sont venus confron-ter leur expérience de la mise enplace de la politique d'innovationsur leur territoire respectif etéchanger les bonnes pratiques. On a assisté à un colloque mar-qué par quatre temps forts :enjeux des jeunes diplômés enMéditerranée ; outils de finance-ment des phases d'amorçage del'innovation ; enjeux de l'innova-tion pour les territoires : techno-

pôles et pôles de compétitivité ;enjeux de la société de laconnaissance. Les thèmes retenus étaient judi-cieux mais on aurait aimé les voird'avantage aborder en public pardes hommes et des femmesayant acquis sur le " terrain "une véritable expérience de l'en-treprise et moins par des " ins-titutionnels " ou des " universi-taires ", quelque soient leursmérites et leurs talents de com-municateurs. Fondé le 14 avril 2005 parMarseille Innovation (dispositifd'accompagnement à la créationd'entreprise des technologies)et par le Réseau Euro-Méditerranéen des agences depromotion des investissements(ANIMA-AFII), le colloqueMedinnov semble pourtant pro-mis à un bel avenir... C'est unvéritable lieu d'échanges entreles acteurs des deux rives, alorsne boudons pas notre plaisir enfaisant trop la fine bouche.

Savoir et savoir fairene suffisent plus... Il faut savoir entreprendre" Enjeux des jeunes diplômés enMéditerranée ", ce panel était

modéré par Léo Vincent,directeur des RelationsInternationales de l'intergroupeEcoles Centrale et Président duRMEI (Réseau Méditerranéen desEcoles d'Ingénieurs). Lotfi Hamdi,Responsable des RelationsInternationales, MarseilleInnovation en était le rapporteur.

Mohamed Ben Abdallah, a pré-senté l'API (Agence de Promotionde l'Industrie) Tunisie dont il estle directeur général. Puis, SalemEl Mekki, journaliste, écrivain,président de l'OTEF (OrganisationTunisienne de l'Education et dela Famille ) a fait ressortir dansun exposé remarquable de conci-sion, limpide, passionnant debout en bout, que " le savoir etle savoir faire ne suffisent plus.Il faut, par dessus tout, savoirentreprendre ". Or dans nos pays,en particulier méditerranéens,on ne sait pas, ou moins qu'ail-leurs, " innover, prendre des ris-ques, être pro-actif. " Ces qua-lités font défaut chez la majoritédes jeunes diplômés.

Il en détaille les causes et pro-pose un coaching rapproché -quasi individualisé. Il souhaitequ'on invente des mécanismesd'assurance solidaire pour sou-tenir les cas d'échec qui

sont " réels " et, selon lui," inévitables. "Relever le défi de l'emploi desjeunes diplômés revient " à rele-ver le défi de l'esprit entrepre-neurial" et remettre en causenotre conception de l'échec. Lui succédant à la tribune, AhmedTamtaoui (ResponsableScientifique) a présenté le RESIN(RÉseau d'INcubateurs d'entre-prises) de l'INPT (Institut Nationaldes Postes etTélécommunications) de Rabat.

L'exode des intelligencesdevient de plus enplus incontrôlableSur le thème " Attractivité &Diaspora ", Amar Kaddouri(ANIMA Investment Network) asu mettre en exergue par desexemples percutants le rôle dela migration dans le développe-ment économique des pays déve-loppés (USA, Europe, Canada)surtout avec l'explosion du mar-ché des TIC (Technologies del'Information et de laCommunication). " En Israël laprésence de chercheurs de hautniveau, accentuée par l'arrivéede savants russes a contribuéaux développement des Hautes

Les responsables d'université méditerranéen

Par Philippe Léger

MMEEDDIITTEERRRRAANNEEAANN BBUUSSIINNEESSSSMMEEDDIITTEERRRRAANNEEAANN BBUUSSIINNEESSSS

Medinnov: the Euro-Mediterranean network of innovation

" Knowledge and exper-tise no longer suffice. It

is now necessary toundertake ... The exodusof intelligence is getting

increasingly out ofhand"... The economic

actors of theMediterranean countriesdebated together during

the Medinnov networksymposium without min-

cing their words. Thisthird edition took placeon 20th November 2007

in the MDI (House ofIndustrial Development)

premises on theMarseille-Provence tech-

nopole in Château-Gombert, within the

context of theMediterranean economicweek (Marseilles, 19-24

November 2007). Despitethe public transport stri-

kes that disturbed theorganisation, this annualevent stayed on the rails

and recorded a good success. According to

the organizers, the"Château-Gombert

Manifest" was approvedby more than twenty

Mediterranean partici-pants, hence confirmingMedinnov as the "Euro-Mediterranean network

of innovation."Some 115 public and private eco-nomic actors of theMediterranean countries(Morocco, Tunisia, Algeria, Jordan,Iran, Italy and France) attendedthe afternoon meeting (they werelittle more than 80 in the mor-ning): representatives of univer-sities, industries, technopoles,investment promotion agencies,incubators, competitiveness clus-ters, capital risk companies andstart-ups came to share their

experience on the implementa-tion of innovation policies in theirrespective countries and discussthe good methods.The colloquium was marked byfour strong sessions: the chal-lenge for the young graduates inthe Mediterranean; financingschemes for the primary phasesof innovation; the innovation sta-kes for territories: technopolesand competitiveness clusters;the stakes of the "society ofknowledge". The selected subjects were per-tinent. Nevertheless, we wouldhave preferred them to be dis-cussed by men and womenhaving acquired a practical expe-rience within private companies,rather than by public administra-tions and "academic" persona-lities, despite their merits andcommunication talents. The Medinnov symposium, foun-ded on April 14th, 2005 byMarseille Innovation (organisa-tion accompanying new techno-

logy business start-ups) and bythe Euro-Mediterranean networkof investment promotion agen-cies (ANIMA-AFII), seems never-theless set towards a beautifulfuture... It is a real place ofexchanges between the actorsof all the Mediterranean countries, so let's not spare ourpleasure …

Knowledge and expertise no longer suffice ... It is necessary to undertake"Challenge for the young gradua-tes in the Mediterranean", wasled by Léo Vincent, InternationalRelations Director of the CentralSchools inter-group and RMEI pre-sident (Mediterranean Networkof Engineering schools). LotfiHamdi, International Relationsmanager at Marseille Innovationwas the reporter. Mohamed Ben


By Philippe Léger

Une assemblée studieuse


Technologies, tandis que laDiaspora juive ouvre aux indus-triels israéliens des réseaux dif-ficiles d'accès. " " L'exode des intelligencesdevient de plus en plus incontrô-lable. L'enjeu: réduire l'impactde ce phénomène, voire en béné-ficier. L'idée: considérer ce phé-nomène comme un réservoird'expertises établies à l'étran-ger plus qu'une perte irréversi-ble et définitive pour le pays. "Depuis les années 80, les trans-ferts des migrants sont admiscomme un levier important decroissance pour l'économie. Leschiffres publiés par la BanqueMondiale sont éloquents: le mon-tant des transferts de fonds demigrants : 100 milliards USD paran en 1990, 105 en 1995, 123en 2004. 1.000 USD par migrantet par an.Les transferts des émigrés repré-sentent la 2ème source derevenu externe des pays émer-gents, juste après les IDE (inves-tissements directs à l'étranger).Leur montant est de beaucoupsupérieur au montant de l'aideau développement !Puis, le colloque s'est penchésur les outils de financement desphases d'amorçage de l'innova-tion. Modérateur : Sylvie Leaute,responsable partenariats inter-nationaux, Oseo Anvar.Rapporteur : Emmanuel Noutary,ANIMA Investment Network -Medibtikar.Abdessalem Mansour, présidentdirecteur-général de la BFPME(banque de financement des peti-tes et moyennes entreprises) apassé en revue les moyens definancement de l'innovation enTunisie. Au sommaire : problé-matique du financement desPME; création d'un fonds d'amor-çage; création d'une Banque pourles PME; le rôle de la BFPMEdans le financement des projetsTIC; la BFPME partenaire des pro-jets technologiques.En traitant des " Outils de finan-cement des phases d'amorçagede l'innovation (sur fonds pro-pres en Tunisie), Salma Dinia,responsable Cellule d'animationRMIE (Réseau Maroc Incubationet Essaimage) a mis en exerguele rôle socio-économique gran-dissant de l'université marocainedans le démarrage du RMIE.

Les Business Angelsdonnent des ailes aux projets innovantsArnaud Schleich, vice-présidentdu réseau marseillais ProvenceBusiness Angels, nous a fait par-

tager sa passion pour " une acti-vité qui investit d'abord sur despersonnes physiques, des entre-preneurs, des hommes et desfemmes qui se battent pour leurentreprise. " Les Business Angels apportentune réponse au manque de capi-tal risque, identifié par les entre-preneurs européens comme ladeuxième source de difficultéfinancière (étude EBAN). Ces par-ticuliers disposent de moyensfinanciers et d'une bonneconnaissance de la gestion desentreprises ; ils investissentdirectement et personnellementdans de petites et moyennesentreprises, le plus souvent austade initial de développement.Ils recherchent en général uneproximité géographique (projetproche de leur lieu de résidence,dans un rayon de 100 km auplus) et une proximité "person-nelle" avec le secteur d'activitéet le porteur de projet qu'il peutavoir rencontré au cours d'uncafé, d'un cocktail, d'une réu-nion... d'un colloque. Souventchef ou ancien chef d'entreprise,le Business Angel a entre 40 et70 ans, ce n'est ni un philan-thrope ni un risque tout, mais unhomme avisé qui veut faire fruc-tifier son investissement en inter-venant en priorité dans le sec-teur des hautes technologies,dès l'amorçage du projet.Aux États-Unis, où ils ont vu lejour, 250 000 Business Angelsinvestissent chaque année entre10 et 20 milliards de dollars dansplus de trente mille entreprises(source : André Jaunay, Guide del'initiative économique, 1998).En Europe, une étude récente

montre que ce sont de 10 à 20milliards d'euros par an qui sontsusceptibles d'être apportés. Si les États-Unis sont depuislongtemps les champions incon-testés du domaine, le modèle duBusiness Angel a mis plus detemps à émerger en France,comme le souligne L'EuropeanBusiness Angel Network.Différence de culture entre lesdeux rives de l'Atlantique, sansdoute, mais en France les cho-ses commencent à bouger dansle bon sens. Le chercheur ne secondamne plus à une carrière " stérile " de fonctionnaire (dumoins pour l'économie du paysqui en attend mieux) mais songeenfin à valoriser sa recherche encréant une entreprise, tout enconservant un lien avec le ser-vice public. Dans le Sud-Est, les BusinessAngels s'appuient sur quatreréseaux : Sophia BusinessAngels, le plus ancien ( créé en2002 à Sophia Antipolis à l'ini-tiative, encore une, du sénateurPierre Laffitte, ce réseau estconstitué pour moitié de person-nalités françaises, et pour l'au-tre moitié de personnalités euro-péennes); MéditerranéeInvestissements (club d'investis-seurs basé à Nice); ProvenceBusiness Angels à Marseille etSud Angels à Montpellier, cesdeux réseaux ont vu le jour en2006. Tous tissent des liensétroits avec les structures publi-ques d'accompagnement audéveloppement des entreprises,Paca Entreprendre, Oséo-Anvar,la Drire, Vivéris... Succédant à Arnaud Schleich, leDocteur Walid ELTURK (Directeur

du HCST) a disserté sur " TheHigher Council for Science andTechnology ", suivi par RaphaëlBotiveau (Anima) qui a présentéau colloque l'Observatoire desFonds d'Investissement en MEDA(MIFA)

Un réseau informel et ouvertPendant la période qui a précédéla semaine économique de laMéditerranée, Lotfi Hamdi, res-ponsable du département inter-national de Marseille Innovationet véritable cheville ouvrière ducolloque, a annoncé l'intentionde porter de 118 à 200 le nom-bre d'acteurs de Medinnov, pourpérenniser et structurer leséchanges, et constituer un véri-table " Réseau Euro méditerra-néen de l'Innovation ". Même sile chiffre des nouveaux entrantsn'est pas atteint (les grèves ysont sans doute pour quelquechose), la dynamique est sauve.Le réseau euro-méditerranéenprend corps et les organisateursont vu avec satisfaction une quin-zaine d’acteurs du colloqueapprouver le manifeste deChâteau-Gombert, une véritablecharte des entreprises de l'Euro-Méditeranée. portant à ce jour àvingt le nombre de ses signatai-res. " Notre réseau est avant toutinformel et ouvert, nous a pré-cisé Lofti Hamdi... Et nos mani-festations ne se limitent pas àla rive nord. Nous organisonsrégulièrement des rencontres enTunisie, Maroc et Algérie, dansle but de favoriser les échangesentre jeunes du sud qui maîtri-

Christian Rey, Directeur de Marseille Innovation

Medinnov émerge comme réseau euro-méditerranéen de l'innovationMMEEDDIITTEERRRRAANNEEEEMMEEDDIITTEERRRRAANNEEEE


Medinnov: the Euro-Mediterranean network of innovationAbdallah presented the TunisianAgency of Industrial Promotion(API) of which he is the generalmanager. Then Salem El Mekki,journalist, writer, president ofOTEF (Tunisian Organization ofEducation and the Family) madea totally fascinating concise andcrystal clear exposé, explainingthat "knowledge and expertiseno longer suffice. One must alsoknow how to undertake". Indeed,particularly in Mediterraneancountries, we do not know howto "innovate, take risks and bepro-active", or less so than elsew-here. The majority of our younggraduates are lacking these qualities. He details the causes and pro-poses specific, almost individualcoaching. He wishes us to inventmechanisms of collective insu-rance to support the cases of fai-lure which are "real" and, accor-ding to him, "inevitable".To take on the challenge of theemployment of young graduatesmeans "taking on the challengeof the entrepreneurial spirit " andto question our conception of failure. He was followed by the scientistAhmed Tamtaoui who presentedRESIN, (the Network of CompanyIncubators) of the INPT (National

Institute of Post andTelecommunications) in Rabat.

The exodus of intelligence is getting out of handOn the subject "Attractivenessand Diaspora", Amar Kaddouri(ANIMA Investment Network)clearly explained, with vivid exam-ples, the role of migration in theeconomic development of deve-loped countries (USA, Europe,Canada) especially with the explosion of the TIC market(Technologies of Information andCommunication). " In Israel thepresence of high-level resear-chers, accentuated by the arrivalof Russians scientists, has contri-buted to the development of HighTechnologies, whereas the JewishDiaspora opens the networksthat are difficult to integrate forthe Israeli manufacturers."" The exodus of intelligence isbecoming increasingly uncontrol-lable. We must endeavour toreduce the impact of this pheno-menon, or even benefit from it.The idea is to consider this phe-nomenon as a reservoir of exper-tise established abroad ratherthan an irreversible and defini-tive loss for the country."

Since the 80s, the transfers ofmigrants are allowed as an impor-tant control lever of growth forthe economy. Figures publishedby the World Bank are eloquent:the cash transfers of migrantsrepresent 100 billion US$ a yearin 1990, 105 in 1995, 123 in2004: 1.000 US$ per migrantper year. The emigrant transfersrepresent the 2nd source of exter-nal income of emerging countries,just after the direct investmentsabroad. The amount is conside-rably higher than that of the aidsto the developing countries!Then the colloquium studied thefinancing schemes for the pri-mary phases of innovation.Moderator: Sylvie Leaute, incharge of international partner-ships at Oseo Anvar. Reporter:Emmanuel Noutary, ANIMAInvestment Network - Medibtikar.Abdessalem Mansour, CEO of theBFPME (bank of financing forsmall and medium-sized compa-nies) reviewed the means offinancing innovation in Tunisia:the problem of financing SME's,the creation of a launching fund,creation of a Bank for SME's, therole of the BFPME in the finan-cing of TIC projects, and theBFPME as a partner of techno-logical projects.On the subject "financing sche-mes for the primary phases ofinnovation" (on stockholders'equity in Tunisia), Salma Dinia,head of the animation depart-ment at RMIE (Moroccan incu-bation network) stressed theincreasing socioeconomic role ofthe Moroccan university in thelaunching of the RMIE.

Business Angels give wings to innovative projectsArnaud Schleich, vice-presidentof the Marseilles ProvenceBusiness Angels network, madeus share his passion for "an acti-vity which primarily invests onphysical persons, entrepreneurs,men and women who fight fortheir company."The Business Angels bring ananswer to the lack of capital risk,identified by the European entre-preneurs as the second sourceof financial difficulty (EBAN study).These private individuals havefinancial means and a good know-ledge of the management of com-panies; they invest directly andpersonally in small and medium-sized companies, mostly in theinitial stage of development. Theygenerally look for a project nearto their place of residence, withina range of 100 km, and a "per-

sonal" acquaintance with the sec-tor of activity and the project bea-rer whom he may have met whendrinking a coffee, during a cock-tail, or in a meeting or colloquium.The Business Angel is often aformer business manager, bet-ween 40 and 70 years old; he isneither a philanthropist nor a daredevil, but an experienced manwho wants to reap fruit from hisinvestment first and foremost inthe sector of high technologies,from the first stages of the project.In the United States where theywere born, 250 000 BusinessAngels invest every year between10 and 20 billion dollars in morethan thirty thousand companies(source: André Jaunay, Guide ofthe economic initiative, 1998).In Europe, a recent study revealsthat they can gain from 10 to 20billion euros a year. If the United States are long sincethe uncontested champions inthis field, the business angelmodel took longer to appear inFrance, as explained by theEuropean Business AngelNetwork. Doubtless due to thecultural difference between theopposite shores of the AtlanticOcean, but things are now begin-ning to move in the right direc-tion in France. The researcher nolonger condemns a civil servant's"sterile" career (at least for theeconomy of the country whichexpects more from it) but finallyconsiders valorising his researchby creating a company, whilemaintaining a link with the publicservice. The Business Angels have fournetworks in the Southeast ofFrance: Sophia Business Angels,the oldest network created in2002 in Sophia Antipolis by thesenator Pierre Laffitte; this net-work is composed half of Frenchpersonalities and half ofEuropean personalities;Mediterranée Investissements(investors' club based in Nice);Provence Business Angels inMarseille and the South Angelsin Montpellier; these two net-works were born in 2006. Theyall maintain close links with thepublic structures conceived toaccompany the development ofcompanies, Paca Entreprendre,Oséo-Anvar, Drire, Vivéris... Succeeding Arnaud Schleich, theDoctor Walid ELTURK (Director ofHCST) talked about " The HigherCouncil for Science andTechnology ", followed by RaphaëlBotiveau (ANIMA) who presentedthe Observatory of Investmentfunds in MEDA (MIFA).

Léo Vincent , président du RMEI


sent un savoir-faire et jeunes dunord qui ont des marchés.Baptisées e-3M (comme multi-média, méditerranéen, monde),ces rencontres permettent demonter des partenariats techno-logiques, de créer des entrepri-ses mixtes avec l'appui des col-lectivités et des gouvernements".

Marseille-Paca,carrefour euro-méditerranéenprivilégié Médinnov 3 s'est déroulé cetteannée dans le cadre de la " Semaine Économique de laMéditerranée ", un événementphare de l'Euro-Méditerranée.Cette rencontre fait partie de ces23 " événements " majeurs quiont permis aux économistes,experts, entrepreneurs, élus etresponsables publics locaux etnationaux du Bassin méditerra-néen, voire du Nord de l'Europe,d'aborder dans la métropole pho-céenne les grandes questionsqui conditionnent la consolida-tion du partenariat méditerranéenet l'intégration économique régionale. Avec Medinnov, on repart avec laconviction renforcée queMarseille et la région PACA sontles lieux privilégiés du dialogueet de l'action entre l'Union euro-péenne et la Méditerranée.

Le colloque Medinnovà Alger en 2008Pour l'organisateur-fondateurChristian Rey, président deMarseille Innovation, ce colloqueparticipe à la " Méditerranée del'intelligence ". Un concept quitranscende les frontières etprouve, selon lui, " la volonté par-tagée des acteurs de l'innova-tion d'œuvrer ensemble pourconstruire un grand réseauMéditerranéen capable de jouerun rôle d'envergure dans la mon-dialisation des technologies touten permettant de résoudre laquestion de la fuite des cerveauxet, par là même, donner lesmoyens d'effectuer la mise àniveau du tissu industriel exis-tant. " Le colloque Medinnov manifesteaussi la volonté d'hommes et defemmes responsables, chefs oucadres d'entreprise ou d'asso-ciation, responsables élus ouadministratifs, d'ériger pour tousleurs concitoyens une grandezone de paix, de prospérité et destabilité sur les rivages de laMéditerranée. Medinnov 4 devraitse tenir à Alger en 2008. ■


Medinnov III,une force fédératrice d'énergie

Pour la troisième année consécutive, Medinnov s'est ouvert à la Technopole de Château Gombertdans les Bouches du Rhône. Une représentation méditerranéenne importante a composé la pre-mière partie d'une manifestation qui se veut fédératrice des énergies concernant l'innovation quinaît sur le pourtour de la Méditerranée. A ce titre, on notait la présence des principaux pays fai-sant face à la région Provence Côte d'Azur, à savoir le Maroc, la Tunisie, la Jordanie et l'Egypte.Tous les représentants de ces territoires ont débattu sur des thèmes où l'avenir du développementéconomique et culturel passe incontestablement par l'innovation et l'engagement entrepreneurial.De l'incubateur à la création de l'entreprise, de l'étudiant aux résultats du chercheur, de la fabri-cation aux marchés, cet esprit se révèle dans l'entreprise. C'est toute la problématique à résou-dre par ce genre de manifestation où l'on rencontre beaucoup d'universitaires de haut niveau quidébattent d'échec ou de réussite. Si ces intervenants ont bien mis en exergue les inconvénientsqui pouvaient se présenter au sortir de l'université, en terme d'échec ou de réussite de l'étudiant,futur cadre ou entrepreneur, ils n'ont peut-être pas la totale connaissance de ce phénomène. Caril n'en reste pas moins vrai que l'essence de l'affirmation de soi même reste d'une part la volontéet la motivation dégagée par celui qui veut réussir et par l'engagement de responsabilité impliquéepar la création et le développement de l'entreprise. Si tout le monde, universitaire, penseur ou phi-losophe, s'accordent à dire que l'entreprise est nécessaire voire indispensable à la continuité età la pérennité de la société, on constate, malheureusement, qu'elle est souvent absente du débat.Il serait peut-être temps, que suivant l'exemple des pays européens, celle-ci prenne une placeimportante dans ce type de manifestation et qu'elle devienne, pourquoi pas, la source du débat etson ultime but… Lorsque la réflexion sera enfin finie, et que ce moment arrivera, les solutions seferont très certainement jour avec beaucoup plus de facilité et de réalisme, et à ce moment là,Medinnov sera une véritable force fédératrice d'ouverture pour tous.

Pendant l'allocution du Prefet

Médinnov émerge comme réseau euro-méditerranéen de l'innovationMMEEDDIITTEERRRRAANNEEEEMMEEDDIITTEERRRRAANNEEEE


Medinnov: the Euro-Mediterranean network of innovationAn informal and opennetworkDuring the period preceding theeconomic week of theMediterranean, Lotfi Hamdi, headof the international departmentof Marseille Innovation and realkingpin of the colloquium,announced the intention toincrease the number of actors ofMedinnov from 118 to 200, toreinforce and structure theexchanges, and to constitute areal " Euro-MediterraneanNetwork of Innovation ". Even ifthe figure of newcomers was notattained (the strikes were doub-tless to blame), the event remai-ned dynamic. The Euro-Mediterranean network is takingshape and the organizers weresatisfied to note that the

"Château-Gombert Manifest" (areal charter of the EuroMediterranean companies) gathe-red twenty signatures.

"Our network is above all infor-mal and open, explained LoftiHamdi... And our events are notrestricted to the northern sho-res. We regularly organize mee-tings in Tunisia, Morocco andAlgeria, with the aim of favouringexchanges between young peo-ple of the South who master aknow-how and young people ofthe North who have markets.Baptized e-3M (for Multimedia,Mediterranean and Monde(world)), these meetings enableestablishing technological part-nerships and creating mixed com-panies with the support of com-munities and government".

Marseilles-PACA,Euro-Mediterraneanprivileged crossroads Medinnov 3 took place this yearwithin the framework of the"Mediterranean EconomicWeek". This meeting is one of23 major events, which allowedeconomists, experts, entrepre-neurs, politicians, and local andnational public administrationexecutives of the Mediterraneancountries, and even the North ofEurope, to discuss in the city ofMarseilles the major questionsthat condition the consolidationof Mediterranean partnershipsand regional economic integra-tion. Medinnov gives us thestrong conviction that Marseillesand the Provence-Alpes-Côted'Azur region are a privilegedplace for dialogue and action bet-ween the European Union andthe Mediterranean countries.

Medinnov 2008 in Algiers For the organizer-founderChristian Rey, president ofMarseille Innovation, this collo-

quium participates in the"Mediterranean Intelligence". Aconcept which transcends theborders and proves, according tohim, "the will shared by the inno-vation actors to work together tobuild a great Mediterranean net-work capable of playing a large-scale part in the globalization oftechnologies, while resolving thequestion of the brain drain, andconsequently to give the meansto upgrade the existing industrialpotential."

Medinnov also shows the will ofresponsible men and women,managers or executives of com-panies or associations, politi-cians and civil servants, to setup for all their fellow countrymena vast area of peace, prosperityand stability on the shores of theMediterranean Sea. Médinnov 4should be held in Algiers in 2008.

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Medinnov III,a federative force

of energyFor the third consecutive year, Medinnov opened at the de ChâteauGombert Technopole in the Bouches-du-Rhone county. An impor-tant Mediterranean representation composed the first part ofan event which aims to federate the innovation energies in thecountries around the Mediterranean. We noted the presence ofthe main countries facing the Provence Côte d'Azur region,namely Morocco, Tunisia, Jordan and Egypt. All the representa-tives of these countries discussed subjects where the future ofthe economic and cultural development is unmistakably boundto innovation and entrepreneurial commitment. From the incu-bator to creating a company, from the student to the results ofresearch, from the manufacture to markets, this spirit comesto evidence in the company. It is the problem that this kind ofevent, where we meet many high-level academics who discussfailure or success, endeavours to resolve. If these speakersclearly explained the inconveniences which could appear whenleaving university, they often have no experience concerning thesuccess or failure of a student or a future manager. Because itis true that the essence of self-assertion is the strong will andmotivation of the person who wants to succeed, and by the com-mitment of responsibility implied in the creation and develop-ment of the company. If everybody, academic, thinker or philo-sopher, agrees that companies are necessary, even indispensable,for the continuance and perpetuity of our society, we regret tonotice that they are often absent from the debate. It is perhapstime that we follow the example of the other European coun-tries, where companies play an important part in this type ofevent, and becomes the source of the debate and its ultimatepurpose … When the time of reflection is over, and when thistime comes, the solutions will probably appear more easily andwith much more realism. Then Medinnov will become a real federative force for all.


La semaine économiquede la Méditerranée qui

s'est déroulé à Marseilledu 19 au 24 novembre aautorisé un autre regardsur l'ensemble des pro-jets et des problémati-

ques essaimés sur lepourtour méditerranéen.A chaque journée sa thé-

matique et ses tablesrondes animées par de

très élogieux partici-pants voulant transmet-tre leurs visions de l'ap-

proche économiqueméditerranéenne, tant ausujet de la formation que

de la perception de ladonnée industrielle

nécessaire à l'évolutiondes territoires. Vaste

sujet s'il en est, notam-ment lorsqu'il s'agit d'en-

richir des pays par l'ap-port d'un savoir-faire

dans une collaborationde tous les instants.

Dans ce cadre, impliquant uneparticipation importante, maispartagée, par l'ensemble desacteurs, l'exemple de l'industriede la mode est éloquent. Eneffet, c'est lors des 4èmes rencontres de la CitéEuroméditerranénne de la mode,le 19 novembre 2007 au Palaisde la Bourse, siège de laChambre de Commerce etd'Industrie Marseille Provence,que la participation de l'ensemble des acteurs de laMéditerranée est apparue,concrète et efficiente. Le projetde la Cité de la Mode, dont onparle depuis quelques tempsdéjà, s'est montré très fédéra-teur puisque rejoint par de nou-veaux adhérents français et médi-

terranéens, parmi lesquels lesprincipaux syndicats régionauxde Paris, Lyon, Cholet, Marseille,la Grèce et l'Egypte, qui s'intè-grent à la France, la Tunisie, leMaroc, le Liban, l'Italie, la Turquieet le Portugal déjà adhérents auprojet. C'est d'ailleurs devant unimportant auditoire, composéd'adeptes venus de tous lespoints de la Méditerranée queJean Pierre Mocho, coprésidentde la Cité, prit la parole etconclut, " les 1500 m² d'expo-sition que comportera le futurbâtiment situé au seind'Euroméditerranée est uniqueet participera à faire de Marseilleun exemple pour la profession."Mohamed Tamer, coprésidentreprésentant le Maroc au seinde la Cité de la mode, parla de" renforcement des liens médi-terranéen pour préserver lesacquis méditerranéen et déve-lopper des enseignes de mar-ques Européennes sur le terri-toire marocain, où pour l'instanton comptabilise environ 110points de vente. " ChristopheMasse, vice-président du ConseilGénéral des Bouches du Rhône

en charge de l'économie et pré-sident de l'organisme de déve-loppement économique "Provence Promotion " rendit unhommage à l'effort entrepris :"Nous sommes ici des femmeset des hommes de grandesconvictions, et il en faut ! Ce sujetest primordial et il engage prèsde 5 milliards d'euros, mais rienn'est gagné d'avance. Nousavons tous compris qu'il fautmutualiser les moyens face à laconcurrence, car ce n'est plusaujourd'hui un sujet Marseilleaux Marseillais. " Cette dernière constatations'avère d'autant plus vrai que leschéma économique actuelpousse plutôt à l'alliance et àl'ouverture, surtout dans lecontexte de compétition exacer-bée venant des pays d'Asie quesubit la profession du textile. Ilparaît évident, si l'on veut palierà cela, de promouvoir l'union desprofessionnels de laMéditerranée, afin que le savoir-faire de chaqu'un soit le garantd'une qualité justifiant la diffé-rence par rapport aux prix desproduits d'origines asiatiques. Ce fut ensuite au tour de MarilyneBellieud-Vigouroux de s'exprimer,ce qu'elle fit avec beaucoup d'apropos, notamment lorsqu'ellefit remarquer " La mode seconçoit maintenant dans le hautniveau et la High Tech ", allusionbien sentie aux fournitures basi-ques d'une certaine concurrence,plus portée sur le tout venantque sur la qualité des produits.Elle conclut son intervention encitant le projet qu'elle défenddepuis le début, " La Cité de laMode est le résultat de la concer-tation avec les professionnels.Maintenant, la France entièreadhère à la Cité. " Il est heureux de constater de lapart de celle qui a promu et fait

connaître l'Institut de la Mode àla France entière et à l'étranger,que la ferveur est toujours pré-sente. Il est toujours très rassu-rant d'avoir face à soi des per-sonnes prêtes à faire partagerleurs convictions, surtout lors-que celles-ci sont constructives.La Cité se construit et nous nouslanguissons d'assister à soninauguration. Entre temps, c'està Tunis qu'auront lieu les pro-chaines universités d'été de lamode 2008. Retenez bien ce ren-dez vous…

Les 4émes rencontres de laMode ont ouvert une voie faitede participation et de confiancepour l'avenir d'une profession enpleine mutation que les acteursméditerranéens vont conforterpar leur savoir faire et leur capa-cité à rebondir pour mieux créer.Car avec près de quatre millionsde personnes travaillant dans lessecteurs du textile et de l'habil-lement, cette filière méditerra-néenne reste un axe majeur dedéveloppement économique,même si ce secteur a connu deprofondes restructurations cesdernières années. Malgré cela,la presque totalité de ces problè-mes étant digérée, les entrepri-ses ont réussi à rester compéti-tives sur l'ensemble desmarchés. Cela leur a permis dedévelopper leurs chiffres d'affai-res et surtout leur rentabilité, enmaintenant malgré toute unemasse salariale importante, pourune bonne part nouvelle, sur desmétiers très qualifiés de la logis-tique, de la création et de la com-mercialisation. L'industrie du tex-tile et de l'habillement estmaintenant bien présente et elleest prête à prouver son enthou-siasme sur tous les marchés. ■


Maryline-Bellieud Vigouroux Présidente de l'Institut de la Modeet J.P. Maury, directeur de Provence Promotion

La Cité de la Mode entre dans le réalisme

Les élus autour du Président de la CCIMP

MMEEDDIITTEERRRRAANNEEEEMMEEDDIITTEERRRRAANNEEEEPar Veronica Davies


The "Cité de la Mode" enters the world of realityThe Mediterranean Economic Week whichtook place in Marseille from 19th to 24thNovember 2007 provided a new outlookon all the projects and issues involvingthe countries around the Mediterranean.Each day focused on specific topics andround tables moderated by high level par-ticipants who wished to share their viewson the Mediterranean economy, whetherregarding training or the perception ofthe industrial involvement required tohelp territories evolve. This is a key issue,especially when it means enriching coun-tries by providing expertise and know-ledge through constant collaboration. In this perspective, while involving a signi-ficant but shared participation by all par-ties, the example of the fashion indus-try speaks for itself. Indeed, during the4th meeting of the CitéEuroméditerranénne de la Mode on 19thNovember 2007 at the Palais de laBourse, the headquarters of the Chamberof Commerce and Industry for MarseilleProvence, the participation of allMediterranean parties appeared tangi-ble and efficient. The Cité de la Modeproject, which has been in the air forsome time now, appears highly motiva-ting since new French and Mediterraneanmembers, among which the major regio-nal organizations from Paris, Lyon, Cholet,

Marseille, Greece and Egypt are joiningFrance, Tunisia, Morocco, Lebanon, Italy,Turkey and Portugal which are alreadyparties to the project. Jean Pierre Mocho,co-chairman of the Cité, spoke to anaudience including members from allparts of the Mediterranean and conclu-ded his presentation with these words:"The 1500 m² exhibition area which willbe available in the future building at theheart of Euroméditerranée will be uniqueand will contribute to make Marseille anexample for the trade." Mohamed Tamer,co-chairman representing Morocco at theCité de la Mode, spoke of "Strengtheningthe Mediterranean bonds to preserve theMediterranean expertise and developEuropean brands in Morocco, where atthe present time there are only some110 points of sale." Christophe Masse,vice-chairman of the County Council ofthe Bouches du Rhône responsible forthe economy and chairman of the eco-nomic development organization"Provence Promotion" paid tribute to theefforts undertaken: "We have here menand women with strong beliefs, and weneed this! This issue is crucial and invol-ves some 5 billion Euros, but nothing iswon beforehand. We all understand thatwe need to share and strengthen ourefforts with regard to competition: this

is not a Marseille issue involving only theMarseille area" This latter statement is all the more accu-rate, since the present economic contextis rather driving businesses to unite andopen up, especially in view of the extremecompetition from the Asian countries inthe textile trade. It seems obvious, if onewishes to remedy this, to promote a unionof the Mediterranean textile industriesto make sure each one's know-how gua-rantees a high quality justifying the dif-ference in prices compared to the Asianproducts. Marilyne Bellieud-Vigouroux then took thefloor and spoke pertinently, especiallywhen she noted: "Fashion can now beconsidered as a high level and High Techindustry," referring of course to the basicmaterials used by some of the competi-tors which are less focused on productquality. She concluded her presentationmentioning the project she has been figh-ting for since the beginning: "The Cité dela Mode is the result of a dialogue withthe professionals. Now the whole ofFrance supports the Cité."It is pleasant to note that the person whopromoted and made the Institut de laMode known in France and abroad is stillso enthusiastic. It is always reassuringto have people such as Marilyne Bellieud-

Vigouroux who are ready to share theirbeliefs, especially when they are construc-tive. The Cité is in the process of beingbuilt and we are waiting for its inaugura-tion. Meanwhile, it is in Tunis that thenext "summer school" of the 2008fashion will be held. Remember this date… The 4th Fashion Meeting has openeda path for participation and trust in thefuture of a trade which is in full change,and which the Mediterranean busines-ses will strengthen through their exper-tise and ability to react in order to bet-ter design and create. With some fourmillion persons working in the textile andclothing industry, this Mediterranean sec-tor remains a major area of economicdevelopment, even though it underwentsignificant restructuring these past years.Nevertheless, most of the issues havingbeen addressed, businesses have suc-ceeded in remaining competitive on allthe markets. They were able to increasetheir turnover and more importantly theirprofitability, while maintaining a signifi-cant payroll, with new employees workingin the highly qualified trades of logistics,design and marketing. The textile andclothing industry is now truly present andready to show its energy on all the markets. ■

MMEEDDIITTEERRRRAANNEEAANN BBUUSSIINNEESSSSMMEEDDIITTEERRRRAANNEEAANN BBUUSSIINNEESSSS By Veronica Davies



L'Union Euro-Méditerranéenne se profile à l'horizon 2008Construire l'espace Euro-Méditerranée telle est la

gageure. Et pour quecette incantation ne soit,une fois encore, remiséeaux calendes grecques,la capitale phocéenne a

donné l'impulse au lance-ment du partenariat euro-méditerranéen, en réunis-

sant les acteurs etdécideurs des deux rivesdu bassin méditerranéen,

pour débattre de ce pro-jet. C'était en novembre

2007, à Marseille.

" Depuis douze ans, les diffé-rents gouvernements françaisont soutenu le positionnementde Marseille sur cet arc central

méditerranéen " a rappeléRenaud Muselier, Président del'Etablissement PublicEuroméditerranée, premieradjoint de la Mairie de Marseilleet Président de la mission d'in-formation parlementaire surl'Union Méditerranéenne. " Nousnous inscrivons dans la perspec-tive de l'Euroméditerranée. Ence sens, les parlementaires ontdéposé le 5 décembre àl'Assemblée nationale un rapportd'information sur la constructionde cet espace, en attendant l'or-ganisation du premier G-med, enjuin 2008 " a-t-il déclaré, en clô-ture de l'Euro-MediterraneanBusiness Summit. Sera proposéun premier schéma sur l'eau etle développement durable et undeuxième autour des échanges

commerciaux via les PME.Renaud Muselier a ajouté queces actions ne nuiraient pas auProcessus de Barcelone " quifinance et a le mérite d'existerau niveau politique. " Il a égale-ment précisé que des pays nonriverains tels l'Angleterre et lesEmirats Arabes Unis pourraientse greffer au projet d'espaceeuroméditerranéen. Mais avanttoute chose, il s'agira d'aborderle problème du " conflit palesti-nien ", de trouver des solutionsau problème de " l'immigrationd'une grande partie de la popu-lation africaine", et cela dans unelogique de " codécision parta-gée, abordée de façon très prag-matique ".

Mobiliser les acteursde la MéditerranéeSi la volonté politique de réunirles pays riverains de laMéditerranée est aujourd'hui clai-rement affichée par la France, iln'en demeure pas moins essen-tiel que l'ensemble des partiess'approprient ce vaste projet eten déterminent ses contours etson contenu. Juan Prat Y Coll,Ambassadeur d'Espagne, a poursa part assuré que Madrid par-tageait l'idée selon laquelle l'ave-nir de l'Europe se jouait au Sud.La Turquie représentée par AyseNilufer Narli, de l'Université deBahçesehir, a signifié sa volontéde jouer un rôle au niveau de laMéditerranée, en engageant tou-tefois les acteurs de ce proces-

La délégation marocaine

Par Véronique Terkmani


The Euro-Mediterranean union is appearing on the horizon of 2008

The challenge is toconstruct the Euro-

Mediterranean region.And to ensure that this

dream is not irremediablysmothered once again, in

November 2007 the cityof Marseilles gave an

impulse to launching theEuro-Mediterranean part-

nership, by gatheringtogether the actors anddecision-makers of thenorthern and southern

Mediterranean shores todiscuss this project.

" For twelve years, the variousFrench governments have sup-ported the central position ofMarseilles on this Mediterraneanbow" reminded Renaud Muselier,President of the PublicE s t a b l i s h m e n t

"Euroméditerranée", first DeputyMayor of Marseilles andPresident of the mission of par-liamentary information concer-ning the Mediterranean Union. " It is in tune with the perspecti-ves of Euroméditerranée. OnDecember 5th the members ofparliament presented a report ofinformation about the construc-tion of this area to the NationalAssembly, whilst awaiting theorganization of the first G-med inJune 2008" he declared, at theclosure of the Euro-Mediterranean Business Summit.A first scheme will be proposedon water and sustainable deve-lopment, and a second oneconcerning business exchangesbetween SME's. RenaudMuselier added that theseactions would not damage the

Process of Barcelona " whichfinances and has the merit toexist at the political level. " Healso clarified that nonMediterranean countries such asEngland and the United ArabEmirates could adhere to theEuro Mediterranean project. Butabove all, it will be a question oftackling the problem of the " Palestinian conflict ", of findingsolutions to the problem of " theimmigration of a big part of theAfrican population", within a logicof " shared joint decision, approa-ched in a very pragmatic way ".

Mobilize the actors of the Mediterranean If the political will to gather toge-ther the Mediterranean countriesis now clearly expressed in

France, it is nevertheless essen-tial that all the parties supportthis vast project and determineits outlines and contents. JuanPrat Y Coll, Ambassador of Spain,assured that Madrid shared theidea that the future of Europe willbe determined in the South.Turkey, represented by AyseNilufer Narli of the University ofBahçesehir, expressed his will toplay a part in the Mediterranean,but warned the actors of this pro-cess not to "put it in the corner".

By Véronique Terkmani


Eva Seddik Gafi représentant l'Egypte


L'Union Euro-Méditerranéenne Euro-Mediterranean unionsus à ne pas la " mettre au coin".L'Italie a fait montre de son inté-rêt pour la question, mettant enexergue l'importance de seséchanges économiques vers lebassin méditerranéen. Quant auMaroc, s'il accueille favorable-ment " cette idée de créer uneinstance supranationale ", ilattend néanmoins l'annonced'actions concrètes à fortevaleur-ajoutée pour les pays duSud, avant de se positionner surl'échiquier de la Méditerranée.

Impulser des projets générateurs d'activité économique et d'emploiLors des débats " Construire l'es-pace euro-méditerranéen " pla-cés sous la férule d'Aspen, Jean-Michel Debrat, Directeur del'Agence Française deDéveloppement a pour sa partattiré l'attention sur la questiondu déséquilibre en terme d'in-vestissement sur la partie sudde la Méditerranée, rappelantque les IDE sur la rive nordétaient vingt-trois fois supérieurs." Techniquement, tout est faisa-ble, mais nous n'allons pas dansce sens. Reste à déterminer sinous allons subir ou nous orga-niser ". La Chambre de com-merce de Milan a également faitremarquer que les prévisions decroissance du bassin méditerra-néen n'étaient pas satisfaisan-tes et qu'il fallait en conséquenceles améliorer. " La Banque mon-diale a fixé à cinq millions le nom-bre d'emplois qu'il faudrait créer.Ce qui nécessite que le volumede marchandises double et queles infrastructures s'adaptent. Ilfaudra par ailleurs prévoir un pro-gramme d'assistance aux entre-prises et des bureaux commer-ciaux au Maroc, en Tunisie, enIsraël, en Turquie.... " Quant àAlain Leroy, Ambassadeur, chargédu projet d'Union de laMéditerranée, il a de la mêmemanière insisté sur la prioritétrès forte à l'égard du Sud et del'emploi dans cette zone, souli-gnant que le Japon et les Etats-Unis investissaient davantagesur cette rive-là que lesEuropéens. S'agissant des pro-jets à impulser, il a suggéré que

soient discutées les questionsrelatives à l'emploi dans leszones rurales, à l'éducation et àla coopération universitaire, àl'économie et aux finances.D'autres préconisations ont étéavancées par les participants dece forum Euro-Méditerranéen.Elles concernent l'institution d'unconseil d'innovation, le transfertde technologies avec des pôlesde R&D, la création un espacecommun de diplômes et de formations, etc.

Enfin, Hassan Abouyoub,Ambassadeur itinérant du Maroc,a rappelé, au micro de FranceInter à l'issue de la semaine éco-nomique de la Méditerranée, queles deux points de croissancequi manquent aux pays du Sudde la Méditerranée pour générerles millions d'emplois attendusseront garantis si le marché agri-cole s'ouvre, si l'investissementétranger augmente, et à la condition que l'entreprise participe à ce projet d'Unionméditerranéenne. ■

Italy showed interest for the ques-tion, stressing the importance ofits economic exchanges towardsthe Mediterranean. As forMorocco, although it favourablywelcomes " this idea to create asupranational authority ", it never-theless awaits the announce-ment of concrete actions withstrong added value for theSouthern countries, before takingposition on the Mediterraneanchessboard.

Impulse projects generating economic activity and employmentDuring the debates " Constructing the Euro-Mediterranean region " placedunder the ferule of Aspen, Jean-Michel Debrat, Director of theFrench Development, aroused theproblem of the imbalance ininvestments in the South of theMediterranean, reminding thatthe IDE on the northern shoresare twenty three times moreimportant. " Technically, every-thing is feasible, but we are notmoving in this direction. Itremains to be seen whether wewill undergo submission or getorganised. " The Chamber ofCommerce of Milan also pointedout that the forecasts of growthin the Mediterranean were notsatisfactory and that conse-quently it will be necessary toimprove them. " The World Bankhas declared that it will be neces-sary to create five million employ-

ments. That will require doublingthe volume of goods and adap-ting infrastructures. Furthermore,it will be necessary to foresee aprogram of assistance to com-panies and commercial officesin Morocco, Tunisia, Israel,Turkey.... " As for Alain Leroy,Ambassador, in charge of the pro-ject of the Mediterranean Union,he also insisted on the verystrong priority towards the Southand towards employment in thisarea, stressing that Japan andthe United States invested moreon this shore than theEuropeans. Concerning projectsto impulse, he suggested thatthe questions relative to employ-ment in the rural areas, educa-tion and university cooperation,economy and finance should bediscussed. The participants ofthis Euro-Mediterranean forumsuggested other concerns: set-ting up an advisory board for inno-vation, the transfer of technologywith R&D clusters, the creationa common space of diplomasand professional training, etc.

Finally, Hassan Abouyoub, itine-rant Ambassador of Morocco,recalled in his declaration onFrance Inter (radio) that the twopoints of growth that the SouthMediterranean countries arelacking to generate the millionsof expected employments will beguaranteed if the agricultural mar-ket opens, if foreign investmentincreases, and providing thatcompanies participate in this pro-ject of Euro-Mediterranean Union.

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Les participants au dernier colloque


le technium challenge s’ouvre aux entreprises françaises ... · 1 - ambitions sud interna-tional...

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