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Mars 2013

BIODIVERSITE :

LA FAUNE AUXILIAIRE DU VIGNOBLE CHARENTAIS

Document réalisé par Laetitia CAILLAUD

et Marie-Hélène MARTIGNE Conseillères viticulture

Document vérifié le : Par : Signature :

Biodiversité – La faune auxiliaire du vignoble charentais – Mars 2013 p. 1

Sommaire OBJECTIFS DE L’ACTION ............................................................................... p. 02 METHODES ET PROTOCOLES ......................................................................... p. 02 SYNTHESE DES RESULTATS OBTENUS DE 2004 A 2012 EN CHARENTE MARITIME p. 06 BILANS FAUNISTIQUES 2012 ........................................................................ p. 08 RECENCEMENT DE LA FAUNE AU VIGNOBLE..................................................... p. 09 CONCLUSIONS ............................................................................................. p. 13 VALORISATION ET DIFFUSION DES RESULTATS ............................................... p. 13


1 - OBJECTIFS DE L'ACTION Afin de préserver les équilibres de l’écosystème du vignoble et de réduire l’usage des acaricides et insecticides, il convient de connaitre les différentes populations d’auxiliaires et de prédateurs ainsi que leurs évolutions pluriannuelles. Au sein de l’équilibre faunistique, le rôle des typhlodromes n'est plus à démontrer. Par leur action régulière et efficace, ces prédateurs naturels des acariens phytophages de la vigne ont permis de se passer totalement des traitements acaricides. Durant les bilans faunistiques, d’autres ravageurs ont pu être identifiés et dénombrés à la loupe binoculaire tels que les larves de cochenille ou les thrips. La reconduction annuelle des bilans faunistiques permet de rester attentif à l’évolution des ravageurs du vignoble et de leurs prédateurs. Ils ont pour vocation de rester vigilants sur l'état de la faune peuplant le vignoble. Lors de nos observations au vignoble, d’autres prédateurs sont observés. Il s’agira désormais de les identifier et ainsi appréhender leur éventuel rôle vis-à-vis des ravageurs de la vigne. 2 - METHODE ET PROTOCOLE Bilans faunistiques : L'observatoire s'étend sur l'ensemble du vignoble de Charente Maritime et le bassin versant du Né en Charente. * Le prélèvement de 50 feuilles entre les stades baies à taille de pois et Fermeture :

• Choisir une parcelle homogène.

• Prendre 1 feuille par souche dans la zone médiane (zone des grappes).

• Parcourir de façon aléatoire la parcelle en prélevant les feuilles alternativement sur chaque face de rang.

• Faire deux ou trois allers et retours afin d'obtenir un échantillon représentatif de 50 feuilles.

• Conserver les feuilles dans un sachet plastique fermé.

• Les observations sont faites à la loupe binoculaire. Elles ont pour objectif de faire

un comptage des populations d'acariens phytophages rouges (Panonychus ulmi), et éventuellement jaunes (Eotetranychus carpini), de leurs prédateurs principaux (Typhlodromus pyri) ou secondaires (les tydéïdés) ainsi qu’un dénombrement de la faune secondaire (cochenilles et thrips).

* L’observation : L’analyse s’effectue au laboratoire : 1. Trempage des feuilles par immersion dans de l’eau (de 5 heures au minimum à une nuit)

2. Rinçage de chacune des feuilles par pulvérisation d’eau.


3. Filtration de la solution de trempage sur un jeu de trois tamis (1000, 450 puis 125 microns), de manière à récupérer l’essentiel des acariens, sans trop de débris végétaux.

4. Dénombrement des acariens sous loupe binoculaire sur le tamis à 125 microns.

Ce protocole, validé par la Protection des Végétaux et l’INRA, a été retenu car il assure une bonne estimation du nombre de typhlodromes présents dans l’échantillon. En ce qui concerne les acariens phytophages, les comptages devraient se faire par brossage des feuilles (méthode officielle) et non par trempage, puis par un dénombrement sous loupe binoculaire. Le trempage nous donne tout de même une estimation suffisante des populations présentes dans la parcelle et nous permet d’exploiter les résultats. * Les espèces rencontrées et leurs seuils : Le chiffre de 0,5 typhlodrome/feuille est retenu comme suffisant en Charentes pour maintenir les éventuelles populations d'acariens rouges en dessous du seuil de nuisibilité pour la vigne.

Pour les acariens rouges, seul un comptage au vignoble sur 100 feuilles permet de déclencher une éventuelle intervention acaricide (seuil de traitement au-delà de 30 % des feuilles occupées par au moins une forme mobile d’acarien).

Acarien rouge


Le bilan faunistique permet de confirmer à minima l’importance des populations d’acariens. En effet, si l’on dénombre moins de 15 acariens pour 50 feuilles, il est certain que le seuil de 30% n’est pas atteint. Au-delà de 15, il n’est pas possible de connaître la répartition des acariens sur les feuilles. Nous avons retenu l’hypothèse qu’un nombre d’acariens supérieur à 0,3 par feuille (soit 15 pour 50 feuilles) signifiait la possibilité de valider le seuil de 30 % des feuilles occupées.

Parallèlement, une grille de décision a été proposée selon le tableau suivant :

Nombre d’acariens pour 50 feuilles

Nombre de typhlodromes pour 50 feuilles

Décision

> 15

< 20 Traitement

20 à 30 Refaire un prélèvement

> 30 Pas de traitement

< 15 < 20 Refaire un prélèvement

> 30 Pas de traitement

0 Pas de traitement

-Tableau 1 : Grille de décision-

Dans le cas d’un second prélèvement, une quinzaine de jours plus tard, si les résultats sont semblables au premier, la décision sera d’aller observer sur la parcelle et de réaliser un comptage sur 100 feuilles. L'étude porte aussi sur le rôle de prédateurs que peuvent jouer les tydéïdes. Enfin, des populations de larves de cochenilles et de thrips sont aussi relevées.

Recensement de la faune au vignoble :

1 – Bilans faunistiques 2- Aspiration sur 50 ceps à l’aide d’un aspirateur à insectes (FREDON Cognac). Filet récupérateur aspergé d’insecticide (KB Polysect – Ultra spray) et placé dans une boite hermétique afin que les insectes ne s’envolent pas.

Tydéïde Larves de cochenilles Thrips


3 - Au laboratoire, le contenu des filets est trié sur une poche plastique noire afin de séparer les capuchons floraux et autres débris végétaux des auxiliaires. Les auxiliaires sont ensuite identifiés sous loupe binoculaire par familles et par espèces quand cela est possible. Puis, ils sont conservés dans de l’alcool.


3 - SYNTHESE DES RESULTATS DE 2004 à 2012 Les résultats sont présentés pour l’ensemble du vignoble de Charente Maritime. Tous les résultats sont exprimés en nombre moyen d’individu par feuille. Le % de surface traitée avec au moins un insecticide (dans le cadre de la lutte contre les tordeuses ou par rapport au Périmètre de Lutte Obligatoire contre la flavescence dorée) est mis en relation avec les résultats des bilans faunistiques.

-Tableau 1 – Nombre de parcelles suivies-

ACARIENS ROUGES (Panonychus ulmi) :

Sur l’ensemble du réseau, la fréquence moyenne par feuille des acariens rouges a légèrement augmenté de 2004 à 2011 en passant de 0.01 à 0.04 acariens par feuilles. En 2012, le nombre d’acarien rouge par feuilles est nul. Après avoir augmenté jusqu’en 2011, le nombre de parcelles concernées baisse significativement en 2012. (Cf. Graphiques ci-dessus). TYPHLODROMES (Typhlodromus pyri ): 100% des parcelles sont colonisées par les typhlodromes.

Nombre de parcelles suivies

2004 163

2005 135

2006 113

2007 100

2008 78

2009 81

2010 100

2011 112

2012 86

MOYENNE 108


En 2012, la fréquence moyenne par feuille des typhlodromes est de 2.56 typhlodromes par feuille. La présence des typhlodromes est irrégulière dans le temps mais ne semble pas être directement liée aux traitements insecticides. De 56% du vignoble concernée par la lutte insecticide en 2004, le % de surface traitée passe à 100% en 2012. L’extension du Périmètre de Lutte Obligatoire contre la flavescence dorée explique cette augmentation de 78% de surface supplémentaire concernée par les insecticides en 9 ans. Cette irrégularité ne semble pas être liée au climat non plus (2005 : année chaude et sèche, 2006 et 2007 : années fraîches et humides, 2011 : année chaude et sèche).

RAVAGEURS SECONDAIRES : Si l’on se réfère aux observations de la Protection des Végétaux, les populations de tydéïdes deviennent intéressantes au-delà de 5 tydéïdes/feuille. Dans nos échantillons, les populations de tydéïdes sont inférieures à 0.3 tydéïdes/feuille depuis 2004. Leurs présences, même faibles, est un indicateur d’un bon équilibre faunistique. Les populations de thrips restent peu importantes avec en 2012, 0.01 thrips par feuille en moyenne contre 0.04 en 2009 et 2010. En 2011 et 2012, le nombre de parcelles concernées est repassé sous la barre des 50%.

Depuis 2005, les populations de cochenilles sont présentes dans plus de 50% des parcelles contrôlées. On note une fluctuation annuelle du nombre de larves/feuilles mais globalement on assiste à une augmentation de près de 95% en 9 ans. CONCLUSIONS Globalement sur le vignoble, la pression des acariens rouges reste faible et les traitements, sauf exception sont inutiles. Les contrôles à la parcelle avec application des seuils de traitement (30 % des feuilles occupées par une forme mobile) avant toute décision de protection acaricide, restent la base du raisonnement. La combinaison de plusieurs facteurs (traitements insecticides, climat) liés à d’autres causes (stock alimentaire, fécondité des femelles, vigueur du vignoble, période d’observations...), joue sur le niveau des populations de typhlodromes observées.


4 - LES BILANS FAUNISTIQUES 2012 – Résultats CA17 et CA16 86 parcelles dont 11 en viticulture biologique sont contrôlées en Charente Maritime et 35 dont 1 en viticulture biologique en Charente. En 2012, quel que soit le vignoble contrôlé et la conduite de la vigne, les populations d’acariens rouges sont très faibles et à l’inverse, les populations de typhlodromes importantes. Aucun traitement acaricide n’a été préconisé en 2012. Les populations de larves de cochenilles sont localement très importantes. En l’absence de seuil pour ce parasite, aucun traitement spécifique n’est préconisé mais en situation de Périmètre de Lutte Obligatoire contre la flavescence dorée, un traitement mixte est conseillé.

NOM PARCELL

E Acariens rouges

Typhlodromes Tydéïdes Larves de cochenille

Thrips Indication

27-juin Bitaudeau C Les

grandes Versennes

0 285 0 200 2 Pas de

traitement

27-juin Bitaudeau C La grande Cabourne

2 315 1 126 2 Pas de

traitement

11-juil Bouillard Malbéteau 0 61 0 2 0 Pas de

traitement

11-juil Bouillard La

Péradière 0 62 3 0 0

Pas de traitement

1-août Cocuaud J 200 0 276 5 35 1 Pas de

traitement

1-août Cocuaud J Renardière 0 102 1 72 0 Pas de

traitement

11-juil Himonnet Lycée 0 146 0 0 1 Pas de

traitement

27-juin Jamin F le Pérou 0 52 3 2 1 Pas de

traitement

27-juin Jamin F Mongaugé 0 36 3 27 2 Pas de

traitement

27-juin Jamin F Les Serres 0 90 0 4 0 Pas de

traitement

27-juin Mourozeau Orme Mat 0 127 0 5 3 Pas de

traitement

27-juin Mourozeau Ferrière 1 40 1 78 7 Pas de

traitement

25-juil Mourozeau Ferrière 2° 2 73 0 35 0 Pas de

traitement

27-juin Rouillon R Tour

Blanche 0 87 0 1 0

Pas de traitement

-Tableau 1 : Extrait des résultats obtenus en 2012-


5 - RECENSEMENT DE LA FAUNE AU VIGNOBLE 21 parcelles sont étudiées dont 8 parcelles traitées, 8 témoins non traités (TNT) et 3 parcelles conduites en viticulture biologique. Résultats des bilans faunistiques

-Tableau 1 : résultats des bilans faunistiques-

Aucune différence significative n’est mise en évidence quel que soit le type de parcelles (Bio, TNT et traité) contrôlées. La présence des larves de cochenilles est en moyenne plus importante en viticulture biologique mais ne fait référence qu’à une seule parcelle.

CA NOM PARCELLEAcariens rouges

Typhlodromes TydéïdesLarves de cochenille

Thrips

CA17 Tesson 0 72 0 0 0

CA17St Simon de Pelouaille

0 37 0 1 0

CA16 Eraville 0 774 0 538 2

MOYENNE 0 294 0 180 1

CA17 Arces/gde 0 68 0 0 0

CA17 Chadenac 0 238 0 1 0

CA17Villars en Pons

0 55 0 0 0

CA17 Burie 0 270 11 24 0

CA16Champagne Vigny

0 392 0 104 0

CA16 Galienne 0 565 0 3 0

CA16 Le Tatre 0 362 0 3 6

CA16 Rouillac 0 125 0 12 0

CA16 Sigogne 0 659 0 1 2

MOYENNE 0 304 1 16 1

CA17 Arces/gde 0 93 1 2 0

CA17 Chadenac 0 178 0 1 0

CA17Villars en Pons

0 75 0 0 1

CA17 Burie 0 382 0 61 0

CA16Champagne Vigny

0 226 0 75 2

CA16 Galienne 0 559 0 4 0

CA16 Le Tatre 0 527 0 4 0

CA16 Rouillac 0 78 0 50 17

CA16 Sigogne 0 487 0 6 2

MOYENNE 0 289 0 23 2

Bio

TNT

TRAITE


Résultats des aspirations

-Tableau 2 – recensement de la faune -

Les populations d’homoptères (ravageurs) sont majoritaires. Viennent ensuite les populations de diptères et d’hyménoptères (auxiliaires).


Identification des différentes espèces L’identification sous loupe binoculaire a permis de différencier plusieurs familles d’insectes et certaines espèces. Ainsi, pour les différents ordres ci-dessous, on retrouve :

- Hyménoptères = guêpes, ichneumonidae, fourmis - Hémiptères = punaises mirides - Neuroptères = chrysopes - Aranea = araignées, opilion, acariens rouges - Homoptères = petites cicadelles vertes, cicadelles et pucerons - Diptères = mouches, éristales, syrphes - Coléoptères = cantharides, coccinelles

Relation entre les différentes espèces Le tableau ci-dessous, issu de recherches bibliographiques, représente l’efficacité potentielle des auxiliaires sur les différents ravageurs.

-Tableau 3 : efficacité potentielle des auxiliaires sur certains ravageurs-

Parmi les auxiliaires, les plus fréquemment rencontrés lors de notre étude sont les typhlodromes, les diptères et les hyménoptères. Parmi les ravageurs, les plus fréquemment rencontrés lors de notre étude sont les homoptères et les larves de cochenille. Dans les graphiques suivants, les parcelles sont identifiées par itinéraire technique : Parcelle en viticulture biologique Parcelle TNT Parcelle traitée

Graphique 1 – Relation entre Typhlodrome et homoptère

ravageurs

☺☺☺☺ ☺☺☺☺ ☺☺☺☺ ☺☺☺☺

☺☺☺☺ ☺☺☺☺

☺☺☺☺ ☺☺☺☺

☺☺☺☺ ☺☺☺☺

☺☺☺☺ ☺☺☺☺

Diptères

☺☺☺☺ ☺☺☺☺

☺☺☺☺ Auxiliaire ayant une efficacité potentielle faible

☺☺☺☺ Auxiliaire ayant une efficacité potentielle importante

Aranea

Homoptères (cicadelles)

Acariens Cochenilles

Orthoptères (forficules)

Thrips

Hyménoptères (guêpes, ichneumonidae)

Hémiptères (punaises)

Neuroptères (chrysopes)

Coléoptères (coccinelles)

auxiliaires

Typhlodromes

R² = 0.0728

0

50

100

150

200

0 200 400 600 800 1000

Ho

mo

ptè

re

Typhlodrome

Typhlodrome / Homoptère


Graphique 2 – Relation entre diptère et homoptère

Graphique 3 – Relation entre hyménoptère et homoptère

Pour cette première année d’étude, la mise en relation des principaux auxiliaires observés avec la présence des homoptères ne donne pas de lien direct.

Graphique 4 – Relation entre typhlodrome et larve de cochenille

R² = 0.2917

0

50

100

150

200

0 5 10 15 20 25 30 35

Ho

mo

ptè

re

Diptère

Diptère / Homoptère

R² = 0.04180

50

100

150

200

0 5 10 15 20 25 30 35

Ho

mo

ptè

re

Hyménoptère

Hyménoptère / Homoptère

R² = 0.24010

100

200

300

400

500

600

0 100 200 300 400 500 600 700

Larv

e d

e c

och

en

ille

Typhlodrome

Typhlodrome / Larve de cochenille


Graphique 5 – Relation entre diptère et larve de cochenille

Graphique 6 – Relation entre hyménoptère et larve de cochenille

Il semblerait que plus la présence des auxiliaires rencontrés est importante et plus les populations de larve de cochenille le sont aussi (d’autant plus vrai avec les diptères). 6 – Conclusion La reconduction annuelle des bilans faunistiques nous permet de rester vigilants quant à l’évolution des différentes populations d’auxiliaires et de ravageurs observés. Pour la première année d’étude, le recensement de la faune par aspiration nous a permis de voir sa diversité dans le vignoble charentais. Il s’agira de poursuivre l’étude pour tenter de mettre en évidence une relation entre les différentes espèces observées et de l’approfondir en étudiant l’environnement des parcelles et le type de flore présente. 7 – Valorisation et diffusion des résultats Les résultats annuels des bilans faunistiques sont communiqués à chaque viticulteur lors de réunions de groupe de lutte raisonnée ou lors d’entretien individuel. En Charente-Maritime, la synthèse des résultats depuis 2004 a été présentée lors des réunions de ces mêmes groupes et un article intégrant les résultats 2013 sera proposé dans l’hiver et publié dans les revues scientifiques techniques et de vulgarisation, ainsi que sur le site internet CA17. En Charente, une journée technique a été réalisé au sein du réseau Ferme Ecophyto 16 (où les viticulteurs du réseau Ecophyto 17 était également conviés) le 26/07/12 sur le thème de la biodiversité et deux articles ont été rédigés dans le bulletin technique viticulture-œnologique (décembre 12) et Chambre info (octobre 2012). La biodiversité, en générale, est régulièrement énoncée dans les bulletins Vitiflash 16/17. En fonction des données obtenues en 2013, les résultats des aspirations et des relations éventuelles entre les différentes espèces pourront faire l’objet d’une plaquette à destination des viticulteurs.

R² = 0.1698

0

50

100

150

0 10 20 30 40

Larv

e d

e c

och

en

ille

Diptère

Diptère / Larve de cochenille

R² = 0.3517

0

200

400

600

0 10 20 30 40

Larv

e d

e c

och

en

ille

Hyménoptère

Hyménoptère / Larve de

cochenille

Contacts :

Laetitia CAILLAUD

Chambre d’agriculture

de la Charente-Maritime

3 Bd de Vladimir

17100 SAINTES

05 46 93 71 05

www.charente-

maritime.chambagri.fr

Marie-Hélène MARTIGNE

Chambre d’agriculture

de la Charente

7 rue du Stade

16130 SEGONZAC

05 45 36 34 00

www.charente.

chambagri.fr

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