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107* ANNEE. — N" 11. LE NUMERO : VINGT CENTIMES DIMANCHE 15 MARS 1936 LE COURRIER DE L’OISE JOURNAL DE L’ARRONJtlsSEMENT DE SENLIS Paraissant ^t)i1Ilanclie A -FKTrsrüSTElÆEIET'X’g Un an .............. Six mois ........ Ano» Buroaux P* Po»to 10 12 6 7 On s’abonne aux Bureaux du Journal et daris tous les bureaux de poste. — L’abonnement est payable d’avance et continue de plein droit jusqu’à réception d’avis, contraire. A Les Abonnements partent du 1- de chaque mois BUREAUX, ADMINISTRATION SEN LIS 9, F»lace Henri-IV. 9 SEIVLIS TÉLÉPHONE 4 Compte Chàquaa-Postaux Paris 478-60 Directeur Commercial : E. VIGNON xdes xi<rssxe'x-coisrs Annonces légales.................................................... Ifr.50 la ligne Ventes volontaires. — Publicités commerciales. — Demandes et offres d’emplois (Pour tous renseignements écrire au journal) Les manuscrits, insérés ou non, ne sont pas rendus Un geste de reconnaissance A Monsieur le Rédacteur en chef du « Courrier de l’Oise », Monsieur le Rédacteur en chef, Les lecteurs du « Courrier de l’Oise » savent comment, à la suite de récents événements, nous avons dû nous in cliner devant l’intérêt supérieur du pays. Nous avons dû renoncer à la candidature de notre ami Legendre, pour lui laisser la liberté d’aller mettre son magnifique talent au service de la cause nationale dans les nombreuses circonscriptions où son intervention devra la faire triompher. Mais il nous a paru, à plusieurs de nos amis et à moi-même, qu’il conve nait de lui remettre un souvenir en témoignage de notre reconnaissance pour l’admirable effort que, depuis trois ans, il a accompli dans notre cir- conscription. C’est pourquoi nous venons vous prier de vouloir bien ouvrir, au siège de ce journal, auquel il a collaboré, une souscription spéciale à cet effet. Je ne doute pas que les nombreux amis que Legendre a su s’attacher parmi nous, ne tiennent à cœur de répondre à notre appel. Je joins à cette lettre ma souscrip tion personnelle. Veuillez agréer, Monsieur le Rédac teur en chef, l’assurance de ma par faite considération. E. MUSSAT. LOCARNO M! La fin d’une illusion Le problème soulevé par le coup de force d’Hitler « remi- i,e pi /Si» coup de Sjflp litarisant » la Rhénanie en dépit du Traité de Versailles et du pacte de Locamo est d’une im portance formidable. Tout le monde s’en rend compte. L’erreur où tombent actuellement un grand nombre con siste seulement à croire qu’il s’agit là d’un, problème nouveau. Tout au plus pourrait-on parler d’un fait nouveau. En réalité, nous sommes en présence d’une situation qui se développe. Cette situation comprend comme éléments essentiels d une part la volonté arrêtée de l’Allemagne die s’affranchir du diktat de Versailles et de toutes les conventions qui la gê nent, et, de l’autre l’attitude le plus souvent vélléitaire des anciens alliés de tenir l’Allemagne enfermée dans les traités et les conventions. C’est l’opposition inégale de ces deux éléments — volonté ferme et velléités hésitantes — qui fait la force de l’Allemagne. A la série des manquements systé matiques de l’Allemagne a correspon du chez les Alliés une série de capi tulations successives que les Alle mands ont interprété comme des signes de faiblesse beaucoup plus que comme des désirs sincères de paix. Au vrai, les Alliés et notamment la France et l’Angleterre n’ont jamais ni su, ni voulu, ni pu résister aux man quements de IV Traités. Ce ne sont pas P1 uements de l’Allemagne relatifs aux certainement les avertissements les plus autorisés qui leur ont manqué. Les critiques les plus avisés, les plus compétents n’ont cessé que frappés d’une sorte d’impuissance. Ils n’ont cessé d’opposer verbalement le droit à la force, ce qui ne signifie rien, même dans une dissertation de morale ! — A plus forte raison devant une puissance comme l’Allemagne pour qui le droit n’est que l’épanouis sement de la force. On pourrait se livrer à ce sujet à des récriminations amères sur les responsabilités des diverses équipes ministérielles qui se sont succédé au pouvoir, soit en Angleterre, soit chez nous, depuis la grande guerre. Ces différentes équipes sont évidemment des équipes politiques et il serait fa cile de mettre une fois de plus toute cette besogne mal faite au compte de la politique de parti. On n’y manquera pas et 1 on n’aura pas tort. Pourtant c’est plutôt l’incapacité des politiciens anglais et français qui doit être mise en cause. Il s’agit surtout pour eux d’un manque d’intellectualité. Les politiciens de chez nous comme ceux du outre-Manche ne sont pas dé- pourvus d’intelligence, mais leur intel ligence se meut dant l’ordre des com binaisons, des marchandages, des tri potages, ils n’entendent rien aux pro blèmes de fonds qui leur paraissent d’ordre théorique ou spéculatif et par conséquent nullement pratiques. Ils n’ont absolument rien compris au Ï roblème du redressement allemand, son dynamisme racique, à sa volonté de puissance. Toutes choses qui leur ont paru sans doute des mots. Ils n’ont pas cru à la réalité de ces choses. Ils ont pensé pouvoir les encercler et les contenir dans des formules juridiques, à l’aide d’un tas de papiers signés et contresignés. Ils se sont contentés d’opposer verbalement le droit à la force ! Méthode inopérante. A l’origine, on avait le choix. On pouvait ou bien à la la force, la force mili- succès puisque l’Allemagne était en core hésitante et désarmée ; — ou bien entrer résolument dans la voie de la révision des traités, étant donné qu’un traité est essentiellement tem poraire, et que le temps de la vigueur d’un traité est nécessairement plus court aujourd’hui qu’autrefois à cause du rythme de la vie moderne. En bref, usant de l’avance en forces que leur donnait la victoire, les Alliés auraient dû « décompliquer » le pro blème franco-allemand, et par consé quent le problème de la Paix Euro péenne. On voit aujourd’hui que le système dés pactes a constitué au contraire une complication peu utile. C’est pourquoi, si l’on tient à éviter pour le moment la guerre, il paraît très difficile que la situation actuelle — remilitarisation de la Rhénanie — aboutisse à autre chose qu’à une nou velle capitulation déguisée sous des clauses de style. , Cependant la tension est destinée à s accentuer. Le nouveau manquement du Reich s’inscrit encore dans les li mites mêmes de son territoire, mais U lui prépare les moyens efficaces d’affirmer ses prétentions sur un plus vaste terrain. Que sera-ce le jour où Hitler reprendra d’une manière ou de l’autre, au moment choisi par lui, la question de l’Autriche, celle de la Tchécoslovaquie, la pénétration à l’Est, ou celle des colonies ? — e t.— non seulement la reprendra, mais en treprendra la résoudre, à sa maniè re ? Le concert dé barytons que nous fait entendre la T. S. F. ne nous apporte pas là-dessus de bien vives lumières... Danton — assez bon républicain des origines — disait en ces temps an ciens : « De l’audace, encore de l’au dace, et toujours de l’audace ». Au jourd’hui, ses modestes descendants nous vantent le sang-froid. « Du sang- froid, encore du sang-froid, et toujours du sang-froid ». Nous saluons avec plaisir 1 apparition de ces mœurs plus douces. Vive donc le sang-froid ! A la condition toutefois que tant de sang- froid ne devienne pas un jour la cause d’une grande effusion de sang chaud, renouvelée de Verdun et autres lieux. A. C henet . Fédération de l'Oise des Anciens Combattants force opposer taire bien eut endu, avec certitude de Il est rappelé à toutes les Sections faisant partie des Associations compo sant la Fédération de l’Oise des An ciens Combattants que le 1er Congrès Fédéral aura lieu le 29 mars courant à Chantilly. En raison de l’importance de ce pre mier Congrès, il est un devoir pour chacune des Sections d’envoyer une délégation aussi importante que pos sible pour assister à cette manifesta tion, avec leur drapeau. La Ville de Chantilly et la Section locale comme à l’habitude, feront en sorte de recevoir dignement tous les Camarades, de façon qu’ils emportent le meilleur souvenir de ce premier Congrès. Dans l’appel lancé aux Sections, il a été indiqué par erreur que les répon ses devaient parvenir pour le 10 mars, il faut lire que ces réponses seront re çues jusqu’au 20 mars 1936. 10e Exposition des Amis des Arts La Société des « Amis des Arts de Compiègne » organise une Exposition de peinture, sculpture et arts décora tifs, qui ouvrira le 23 mai et durera quinze jours, dans les salles du Grand- Ferré, à Compiègne. S’adresser à Mme Poutrel, secrétai re de la Société, 6, rue de Harlay, à Compiègne. Une Médaille de Vermeil et une Allocation aux Ouvriers agricoles comptant plus de 50 ans de services Les ouvriers agricoles employés de puis au moins 30 ans dans la même exploitation, ont droit à une médaille d’argent. M. G. Bureau, député, a es timé que cette récompense était insuf fisante, et il a demandé qu’une mé- daille de vermeil fût conférée à ceux qui travaillent depuis 50 ans non seu- lement dans la même exploitation, mais, d’une façon générale, à la terre, pourvu que ce soit dans la même com mune. Pareille mesure ne ferait que réta blir l’équilibre avec les employés du commerce et de 1 industrie qui, après cinquante ans de service, sont précisé ment titulaires d’une médaille. Rapportant cette proposition de ré solution, au nom de la commission d’agriculture de la Chambre des Dé putés, M. Arthur Chaussy approuve entièrement cette initiative et même il va plus loin encore en demandant qu’une allocation s’attache à ces mé dailles, à raison de 250 francs par an pour la médaille d’argent et 500 francs par an pour la médaille de vermeil, à l’exemple du traitement accordé aux titulaires de la médaille militaire et de la Croix de la Légion d’honneur (quanc celle-ci a été décernée au titre mili taire), Notre Ami Legendre Nous lisons dans le dernier numéro de notre sympathique confrère de Compiègne « Le Progrès de l’Oise », l’article ci-dessous que nous reprodui sons avec le plus grand plaisir. Nous avons annoncé dans notre der nier numéro le retrait de la candidatu re de M. Legendre. Avant de commen ter ce fait, nous avons voulu attendre les journaux républicains de la lre cir conscription de Senlis, le « Courrier de l’üise » et les « Nouvelles du Va lois ». Ces journaux publient une courte déclaration de M. Legendre- concluant ainsi : Je sais quel découragement cette dé cision va provoquer chez les braves" gens, appartenant à toutes les classe^ sociales, qui m’avaient accordé, dès"'** premier jour, leur appui et leux- COll' fiance. Ils savent bien que ce n’est PaS de gaieté de cœur que je les abandon ne. Mais, s’ils perdent un candidat, ils gardent en moi un ami et un défenseur de leur idéal. J’abandonne le champ de bataille de Senlis pour un autre plu® vaste. Dans quarante circonscriptions, des députés amis sont menacés... C’est à leurs côtés que je vais me battre. Pèlerin de la cause nationale, je m’étais un instant fixé sur ce coin du Valois. Ce n’était pas mon destin puis qu’il me faut reprendre aujourd’hui ma tache vagabonde. C’est peut-être le meilleur moyen d’oublier les vilenies des uns, et de conserver intact l’impérissable souve nir de l’amitié des autres ! LEGENDRE. Nous ne voulons pas laisser M. Le gendre abandonner la lutte qu’il me nait si vaillamment dans l’Oise, sans lui dire toute notre sympathie. Nous ne saurions oublier que c’est M. Legendre qui, à l’automne dernier, a assumé seul la tâche de soutenir la candidature de M. le comto a.a <: mont dans l’arrondissement de Gonr piègne. Il l’a fait avec un allant, un courage et un désintéressement qui lui ont mérité l’admiration et la reconnais sance de tous nos amis. La courte et brillante campagne de M. Legendre se serait terminée par une magnifique victoire si de déplorables divisions n’étaient venues rendre le succès im possible. Ce sont encore de fâcheuses divisions qui déterminent aujourd’hui M. Le gendre à renoncer à la lutte qu’il avait entreprise dans l’arrondissement de Senlis. Et c’est pour ne pas accentuer davantage ces désaccords qu’il se retire. Il faut que l’on sache que si M. Le gendre avait accepté de se présenter à la députation, il n’avait été guidé par aucune pensée d’ambition. Ce n’est pas lui qui s’est offert, ce sont les comités républicains de la circonscription qui l’ont appelé. Il n’a cherché aucun avan tage personnel : il a simplement voulu servir. Il savait fort bien que, dans cette bataille, il y avait plus de coups à recevoir que d’espérances à conce voir. Mais, on avait sollicité son concours, on avait fait appel à son talent, à son dévouement ; il était venu. Orateur remarquable, M. Legendre avait été amené, il y a quelques an nées, à faire des conférences en diffé rentes villes de l’Oise. Séduits par son* éloquence et son ardeur, les républi cains de l’arrondissement de Senlis avaient pensé qu’il serait opportun d’employer cette force jeune dans une circonscription où aucune candidature républicaine ne s’affirmait. M. Legendre avait accepté le poste d’honneur et surtout de combat qui lui était offert. Pendant trois ans, il par courut l’arrondissement de Senlis, or ganisant des comités, donnant des conférences, allant aux réunions des adversaires, portant partout la parole républicaine et française. C’était d’autant plus méritoire de sa part que, grâce à ses brillantes qua lités, il aurait pu aisément trouver une circonscription plus facile, dans la quelle il aurait été assuré de conquérir un mandat législatif aux élections pro chaines. Au succès certain qu’il pou vait rencontrer en d’autres régions, il préféra la lutte ingrate et dure pour laquelle les républicains de l’arrondis sement de Senlis avaient sollicité son A NOS AMIS Ala suite du départ de M. Legendre, de nombreux amis nous demandent ce qu’ils doivent faire. Nous leur dirons’en temps opportun comnent il convient d’agir contre le Front populaire. Uiioii des Syndicats d’initiative de l'Oise Réunion du 1er Mars 1936 A travers PHARMACIE OUVERTE : Dimanche 15 mars : Pharmacie Bardou, rue de l’Apport-au-Pain, Le CONSEIL MUNICIPAL Conseil municipal se réunira en concours. Il tenait moins à la victoire qu’à l’honneur de s’exposer aux couns et de tenir le drapeau. M. Legendre a voulu ignorer certain pl0 1 Oise, conseil que, dit-on, M. Caillaux père, l’ancien ministre du Seize Mai, aurait donné à son fils et que celui-ci sut meU tre à profit, imité depuis par tant d’au tres, les La Chambre, les Mistler, les Pierre Cot. Jamais M. Legendre ne fut tenté de suivre pareils avis et ce n’est pas la certitude de l’ingratitude des hommes qui pouvait l’écarter d’un gé néreux combat. l'Union des Syndicats d’initiatives del’Oise. a tenu sa réunion le 1er mars 198, au bureau du Syndicat d’Initia- tibs de Compiègne, sous la présidence de M. Guérard, président. Sont représentés : HwLsvxurais : MM.. Uuéràrd et Laville. chantilly : MM. Pauwels et Leclercq. ‘ Compiègne MM. Hutin et Dumont. CreiL : MM. Decreus et Rémond. Pierrefonds : M. Neveu. Senlis : MM. Prévost et Hallo. Excusés : Les Syndicats d’initiatives de Crépy et de Lys-Lamorlaye. Assistent à la réunion : M. Dovy, ad ministrateur-délégué de l’Office de Propagande Française et MM. Amiel, Dusanter, P. Guérard et Laurent, de Compiègne. Avantages aux membres des S. I. de l’Oise. Les hôteliers de l’Oise ont consenti des avantages divers aux membres des S. I. de l’Oise étrangers à leur localité. Des réductions sont en 'outre accordées par de nombreux Mu sées, Plages de rivières, etc. Bulletin de PU. S. I. 0. — Il est décidé d’éditer un petit bulletin tiré au Ronéo, qui sera adressé à tous les membres des S. I. de l’Oise pour leur permettre de se rendre compte du travail fourni par nos organisations. Le premier nu méro paraîtra fin mars. 11 compren dra, en plus des communiqués parti culiers des S. I., la liste des avantages accordés aux membres, avis de publi- I V'ifô g-xxicle de l’Oise, ^renseigrie- ~ «tu* un 'voyage organise par 1 U. S. I. O., sur Compiègne le 19 avril, pour le match de foot-ball Oise-Namur. Carte de membre des S. I. de l’Oise. — Il est décidé qu’une carte standard sera établie l’an prochain par les soins de l’U. S. I. 0. pour les membres des différents S. I. de l’Oise afin de facili ter l’obtention des avantages accordés. Guide de l’Oise. — M. Bovy de l’O. P. F. expose dans quelles conditions pourrait être réalisé un guide de l’Oise indispensable en vue de l’Exposition de 1937. Le principe de ce guide est adopté. M. Bovy est chargé de pres sentir les annonceurs. La couverture du guide reproduira l’affiche de l’Oise conçue par M. Hallo. Affiche de l’Oise. — Le projet de M. Hallo est adopté avec règlement de la dépense en 2 ans. La participation de U Compagnie du Nord, du Conseil Gé néral et de la Chambre de Commerce sera sollicitée. Exposition 1937. M. Guérard fait Part des renseignements qui lui ont été fournis par M. Daboval, secrétaire du Comité régional de l’Oise, sur le Comité d’accueil, dont les S. I. sont les mem bres actifs. M. Prévost précise qu’au moins une iJTx.ursion par jour visitera le. dépar tement de l’Oise pendant la durée de l’Exposition. M. Guérard fait voter une adresse de remerciements à M. le Préfet de l’Oise, et des félicitations à MM. J. de Rothschild et Daboval, président et se crétaire du Comité régional, grâce aux quels le département sera dignement représenté à l’Exposition de 1937. Terrains de Camping. — Chaque S. I. enverra au Secrétariat de l’U. S. I. 0., 43, rue Sadi-Carnot, à Beauvais, la liste des terrains do camping de sa région. S. I. Pierrefonds. — Une fusion entre les S. I. de Compiègne et de Pierre fonds est envisagée, ce qui offrirait à l’un et à l’autre les plus grands avan tages. S. L Boranais. — La démission du S. I. Boranais qui n’existait plus que virtuellement est acceptée.. La séance est levée à midi 30. La prochaine réunion aura lieu le dimanche 26 avril, à Chantilly. A l’issue de la réunion, un déjeuner offert par le S. I. de Compiègne, réu nissait les délégués scellant ainsi l’heureuse collaboration des S. I. de l’Oise dont les travaux à la veille de l’Exposition dê 1937, ne pourront que rft.'ofiter grandement au département séance ordinaire, le lundi 10 mars 1930, à 20 h. 30. Ordre du Jour : 1° Rapport do la Commission des travaux ; 2° Rapport de la Commission des Finances (emprunt) ; 3° Rapport de la Commission du gaz et de l’électricité ; 4° Dénombrement de la population, ouverture de crédit ; 5? Liquidation de retraite d'un. èm- . ployé communal ; 0° Demandes de subventions et ou vertures de crédit ; 7° Correspondance et affaires diver ses ; 8° Allocations militaires ; 9° Comité secret. Assistance. S’il s’est retiré, c’est pour servir en core. Nous regf-ettons profondément le départ de M. Legendre, mais nous le regrettons moins pour lui-même que pour notre département. Jeune, actif, énergique^ éloquent, Legendre trouvera aisément à employer son talent, alors que 1 arrondissement de Senlis ne ren contrera peut-être pas de sitôt un nomme de sa valeur, Une revendication des Médaillés du Travail CONSEIL DE REVISION Les opérations du Conseil de révi sion pour .le premier contingent de la classe 1936, auront lieu à la Mairie de Senlis, le mercredi 18 mars, à 14 heu res. -»o«- UNE EXCELLENTE IDEE La Municipalité a fait établir à l’an gle des rues de la Poulaillerie et aux Coquilles, sur remplacement d’un im meuble municipal démoli, un square dans lequel on a approvisionné une quantité de sable pour permettre aux enfants de ce quartier populeux de se livrer à leurs jeux à l’abri des risques de la circulation des voitures, particu lièrement intense dans ce secteur. Ce petit square est entouré de,grilla ge et constitue par conséquent une sé curité absolue pour les enfants et une tranquillité d’esprit pour les parents qui ne voyaient pas sans une certaine appréhension leurs enfants livrés aux hasards de la voie publique dans ce quartier dangereux. Excellente initiative dont nous «féli citons la Municipalité. SYNDICAT D’INITIATIVES Erratum M. Pluche, secrétaire du Comité de Senlis de l’A. C. I. F., nous prie d’ap porter la rectification suivante au compte rendu de la dernière séance du Syndicat d’initiatives : « L’A. C. I. F., bien qu’ayant renoncé à l’apposition de nouveaux miroirs de signalisation, envisage cependant l’ap position à Senlis, au carrefour dos rues de la République et Odent, de mi roirs récupérés par suite d’améliora tions apportées à la visibilité. « Dans le cas d’exécution du projet, l’A. C.- I. F. prendrait la pose à sa charge ». »o«--------- UNION NATIONALE DES COMBATTANTS Section de Senlis La section de Senlis des Anciens Combattants ravivera la Flamme du Souvenir sous l’Arc de Triomphe, le mercredi 18 mars, à 18 heures 30. Le Bureau de la Section adresse un pressant appel à tous les camarades pour qu’ils se trouvent nombreux à cette manifestation du souvenir. Se faire inscrire chez le Trésbrier H. Violet, rue de Paris, à Senlis. Rassemblement des camarades se dé plaçant à Paris, à 16 heures 30, place du Chalet. »o«--------- C"5 D’ARC DE SENLIS M0NTAUBAN Tir à l’Oiseau Les Officiers et Chevaliers de la Com pagnie invitent leurs membres hono raires, amis et leur famille, à la partie de l’Abat-Oiseau, qui aura lieu le di manche 15 courant, à 14 heures, au jeu d’arc du Montauban. Le Capitaine, Leblond. -»o«- La vigoureuse et patiente campagne Menée par le comité de la Fédération nationale des titulaires de la médaille d’honneur du travail et particulière ment par son président M. Bailleux, Pour l’attribution aux Médaillés d’une allocation annuelle de 100 francs va, onfin ! aboutir. .M. Régnier, ministre des Finances, vient d’en adopter le principe. Cette allocation sera servie aux ti tulaires de la médaille d’honneur du travail à partir de 60 ans. La dépense sera supportée par le budget spécial de la Loterie nationale. ASSOCIATION AMICALE des Anciens Elèves de l’Ecole Publique des Garçons de Senlis Comme nous l’avons annoncé dans nos derniers numéros, l’Association Amicale des Anciens Elèves de l’Ecole Publique des Garçons de Senlis, orga nise au Théâtre Municipal de Senlis deux soirées réservées à ses membres honoraires et participants et à leurs familles, les mardi 17 et mercredi 18 courant. Du fait de la participation des en fants des écoles publiques aux deux séances récréatives, le lever du rideau aura lieu à 20 heures 30 précises. Les portes seront ouvertes à 20 heures. Nous avons donc l’occasion, une fois de-plus, d’applaudir nos gentils écoliers et gracieuses écolières dans les chants et saynètes ainsi que leurs aînés dans un nouveau répertoire. Pour la location, s’adresser à Mme Clara, au théâtre municipal, à partir du samedi 14 mars, à dix heures pour la séance du 17 et du lundi 16, pour celle du 18. La somme de 2 francs par place sera perçue pour frais de loca tion et d’organisation de ces soirées. UNE AUDIENCE SOLENNELLE AU TRIBUNAL DE COMMERCE Lundi dernier, une audience solen nelle s’est tenue au Tribunal de Com merce de Senlis, pour l’installation des nouveaux magistrats réélus ou élu, M. Mercereau, président ;. M. de Baillien- court, juge suppléant, nommé juge ti tulaire ; M. Monnier, juge suppléant; M. Mercier, juge suppléant. C’e s t M. Pierre Moquet, premier juge titulaire sortant et non rééligible qui a présidé cette cérémonie d’instal lation assisté de MM. Bonamy et Ca mus, juges titulaires ; MM. Gavenc, greffier et Pluchard, commis greffier. Remarqué outre la présence de plu sieurs dames : MM. Dumoulin, sous- p.réfefc ; M. Hulot, président du Tribu nal civil; M. Robin, juge suppléant; M. Louât, maire ; MM. Hennequin et Lesage, adjoints ; MM. Vivien et Le- pape, anciens présidents du tribunal de Commerce ; M. Bailly, ancien juge; M. Lucien Pierrard, M. Lécuyer, MM. les huissiers Caillat, Lenoir, Barba- rant, Sterkers, M. Gazeau, notaire ; M. Dischgand, etc. A leur banc : MM. Warusfel, avocat; MM. Morand, Chastaing, Picard et Jean Loir, avoués. L’audience solennelle ayant été ou verte, M. Moquet prononce l’allocution suivante : Monsieur le Président, Messieurs, Je suis particulièrement heureux, Monsieur le Président, en quittant ce tribunal après.six années de j.udicatu- re et conformément à la loi, d’avoir à vous recevoir et à procéder à votre installation. De nouveau, les électeurs consulai res vous ont renouvelé un mandat qu’ils vous confient depuis de nom breuses années, mandat de juge d’a bord, puis se président et depuis vingt- cinq ans, sauf les courtes périodes d’interruption prévues par la loi, vous avez été présent à ce tribunal. Présen ce effective, certes, car ainsi que vous nous, le rappeliez encore ces jours der niers, depuis vingt-cinq ans, vous n’avez pas manqué une seule audien ce ! C’est au tribunal de Commerce que vous avez donné le meilleur de votre temps, de votre savoir, de vos préoccu pations ; vous vous êtes consacré à vo tre tâche avec fidélité et avec amour et une tâche accomplie avec un tel cœur est toujours une tâche bien rem plie. Il y a deux ans,- vous avez pris la succession des < éminents présidents qui vous ont précédé sur ce siège, MM. Vivien, Lepapc, Soualle et, vous inspi rant de leur exemple, vous avez fait preuve dans vos hautes fonctions de la même intégrité, de la même indé pendance et de la même autorité que vos devanciers. J’ai été moi-même très heureux do collaborer avec vous pendant de nom breuses années et je forme le vœu que, pendant longtemps encore, les électeurs consulaires vous renouvellent le man dat de président qu’ils vous ont con fié. Vous serez aidé dans votre tâche par tous mes collègues et parmi eux je sa lué M. Mercier, nouvellement élu aux fonctions de juge. Les commerçants de Chantilly ont déjà reconnu les éminen tes qualités de M. Mercier en le nom mant président de leur groupement et nous le remercions d’avoir accepté de prendre place au sein de la magistra ture consulaire où son esprit éclairé et averti et sa connaissance des affaires de commerce lui permettront de ren dre de grands services. Monsieur le Président, Messieurs les Juges, je vous inyite à prendre sur ce siège les places qui.vous sont réser vées. L’audience solennelle est suspendue et reprise quelques minutes après sous la présidence de M, Mercereau, assisté de MM. Bonamy, Camus, de Baillien- court, juges titulaires ; MM. Monnier et Mercier, juges titulaires. M. le Président prononce alors le dis cours suivant : Discours du Président Mercereau Mesdames, - Messieurs, La Loi sévère qui régit notre Insti tution nous enlève aujourd’hui notre premier Juge M. Moquet, qui vient de procéder si aimablement à notre ins tallation. Mais comme je suis persuadé qu’en l’espèce, il ne s’agira que d’une éclipse, puisque notre ami au bout d’un an re deviendra éligible, je m’abstiendrai pour cette fois-ci de récriminer contre cette disposition funeste et inexplica ble de la Loi. vous Mon Cher Collègue, De même qu’il y a deux ans, venez de présider avec autorité une « Audience solennelle' d’installa tion » ; or c’est une satisfaction bien rarement donnée deux.fois de suite à un premier Juge, aussi çommes-nous tous très heureux de vous féliciter pour cette double consécration d’un titre au quel vous -faisiez le plus grand hon neur. Mais ceci n est qu une simple cons tatation de fait ef je m’en voudrais de "vous laisser partir sans vous décerner devant ceux qui m’écoutent et qui l’at tendent, j’en suis sûr, l’éloge que vous mentez grandement. Rassurez-vous d’ailleurs, il sera as sez bref pour que votre modestie n’ait

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107* ANNEE. — N" 11.LE NUMERO : VINGT CENTIMES DIMANCHE 15 MARS 1936

LE COURRIER DE L’OISEJOURNAL DE L’ARRONJtlsSEMENT DE SENLIS

P a r a i s s a n t ^ t ) i 1 I l a n c l i e

A -FK T rsrüST E lÆ E IE T 'X ’g

Un a n ..............Six m o i s ........

A no» Buroaux P* Po»to 10 126 7

O n s’a b o n n e aux B u reau x d u J o u rn a l e t daris tousles b u re a u x d e p o s te . — L ’a b o n n e m e n t e s t p ay ab le d ’av an c e e t c o n tin u e d e p le in d ro i t ju s q u ’à ré c ep tio n d ’avis, c o n tra ire .

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Les manuscrits, insérés ou non, ne sont pas rendus

Un geste de reconnaissanceA M onsieur le R édacteur en chef

du « C ourrier de l ’Oise »,M onsieur le R édacteur en chef,

Les lecteurs du « Courrier de l’Oise » savent comment, à la suite de récents événem ents, nous avons dû nous in­cliner devant l’in té rê t supérieur du pays. Nous avons dû renoncer à la candidature de notre am i Legendre, pour lui la isser la liberté d ’aller m ettre son m agnifique ta len t au service de la cause nationale dans les nom breuses circonscriptions où son intervention devra la faire triom pher.

Mais il nous a paru , à plusieurs de nos am is et à moi-même, qu’il conve­n a it de lu i rem ettre un souvenir en tém oignage de notre reconnaissance pour l’adm irable effort que, depuis trois a n s , il a a c c o m p li d a n s notre cir- c o n s c r ip t io n .

C’est pourquoi nous venons vous p rie r de vouloir bien ouvrir, au siège de ce journal, auquel il a collaboré, une souscription spéciale à cet effet.

Je ne doute pas que les nom breux am is que Legendre a su s’a ttacher parm i nous, ne tiennen t à cœ ur de répondre à notre appel.

Je jo ins à cette lettre m a souscrip­tion personnelle.

Veuillez agréer, M onsieur le Rédac­teu r en chef, l’assurance de m a p a r­faite considération.

E. MUSSAT.

LOCARNO M!La fin d’une illusion

Le problème soulevé par le coup de force d’Hitler « remi-

i,e pi /Si» coup deSjflp litarisant » la Rhénanie en

dépit du Traité de Versailles et du pacte de Locam o est d’une im ­portance formidable. Tout le monde s’en rend compte. L’erreur où tombent actuellement un grand nombre con­siste seulem ent à croire qu’il s’agit là d’un, problème nouveau. T o u t au p lu s pourrait-on parler d’un fait nouveau. En réalité, nous sommes en présence d’une situation qui se développe.

Cette situation comprend comme élém ents essentiels d une part la volonté arrêtée de l ’Allemagne die s ’affranchir du diktat de Versailles et de toutes les conventions qui la gê­nent, et, de l’autre l ’attitude le plus souvent vélléitaire des anciens alliés de tenir l ’Allemagne enfermée dans les traités et les conventions.

C’est l’opposition inégale de ces deux élém ents — volonté ferme et velléités hésitantes — qui fait la force de l ’Allemagne.

A la série des manquements systé­matiques de l ’Allemagne a correspon­du chez les Alliés une série de capi­tulations successives que les Alle­mands ont interprété comme des signes de faiblesse beaucoup plus que com m e des désirs sincères de paix.

Au vrai, les Alliés et notamment la France et l ’Angleterre n’ont jam ais ni su, ni voulu, ni pu résister aux man­quements de IV Traités.

Ce ne sont pas

P1uements de l ’Allemagne relatifs aux

certainement les avertissements les plus autorisés qui leur ont manqué. Les critiques les plus avisés, les plus com pétents n’ont cessé

quefrappés d ’une sorte d’impuissance. Ils n’ont cessé d’opposer verbalement le droit à la force, ce qui ne signifie rien, même dans une dissertation de morale ! — A plus forte raison devant une puissance comme l’Allemagne pour qui le droit n’est que l ’épanouis­sem ent de la force.

On pourrait se livrer à ce sujet à des récriminations amères sur les responsabilités des diverses équipes m inistérielles qui se sont succédé au pouvoir, soit en Angleterre, soit chez nous, depuis la grande guerre. Ces différentes équipes sont évidemment des équipes politiques et il serait fa­cile de mettre une fois de plus toute cette besogne mal faite au compte de la politique de parti. On n’y manquera pas et 1 on n’aura pas tort. Pourtant c’est plutôt l ’incapacité des politiciens anglais et français qui doit être mise en cause. Il s’agit surtout pour eux d’un manque d’intellectualité.

L e s p o l i t i c i e n s d e c h e z n o u s c o m m e c e u x du o u t r e - M a n c h e n e s o n t p a s d é -pourvus d’intelligence, m ais leur intel­ligence se m eut dant l ’ordre des com­binaisons, des marchandages, des tri­potages, ils n’entendent rien aux pro­blèm es de fonds qui leur paraissent d’ordre théorique ou spéculatif et par conséquent nullem ent pratiques. Ils n ’ont absolument rien compris auÏroblème du redressement allemand,

son dynamisme racique, à sa volonté de puissance. Toutes choses qui leur ont paru sans doute des mots. Ils n ’ont pas cru à la réalité de ces choses. Ils ont pensé pouvoir les encercler et les contenir dans des formules juridiques, à l’aide d’un tas de papiers signés et contresignés. Ils se sont contentés d ’opposer verbalement le droit à la force !

Méthode inopérante. A l ’origine, on avait le choix. On pouvait ou bien à la

la force, la force mili-

succès pu isque l ’Allem agne é ta it en­core hésitan te et désarm ée ; — ou b ien e n tre r réso lum ent d an s la voie de la révision des tra ités , é tan t donné q u ’un tra ité est essentiellem ent tem ­poraire, e t que le tem ps de la vigueur d ’u n tra ité est nécessairem ent p lus court au jo u rd ’hu i q u ’au tre fo is à cause du ry thm e de la vie m oderne.

E n bref, u san t de l ’avance en forces que leur donnait la victoire, les Alliés au ra ien t dû « décom pliquer » le p ro­blèm e franco-allem and, e t p a r consé­quen t le problèm e de la Paix E u ro ­péenne. O n voit au jo u rd ’hu i que le systèm e dés pac tes a constitué au con tra ire une com plication peu utile. C’est pourquoi, si l ’on tien t à éviter pour le m om ent la guerre, il p a ra ît très difficile que la situation actuelle — rem ilita risa tio n de la R hénanie — aboutisse à au tre chose q u ’à une nou­velle cap itu lation déguisée sous des clauses de style.

, C ep en d an t la tension est destinée à s accentuer. Le nouveau m anquem ent du Reich s’in scrit encore d an s les li­m ites m êm es de son territo ire , m ais U lu i p répare les m oyens efficaces d ’affirm er ses p ré ten tions su r un plus vaste terra in . Que sera-ce le jo u r où H itler rep ren d ra d ’une m anière ou de l’au tre , au m om ent choisi p a r lui, la question de l ’A utriche, celle de la Tchécoslovaquie, la pénétra tion à l ’E st, ou celle des colonies ? — e t .— non seulem ent la rep ren d ra , m ais en­trep ren d ra la résoudre, à sa m aniè­re ? Le concert dé bary tons que nous fa it en ten d re la T. S. F. ne nous apporte pas là-dessus de b ien vives lum ières...

D anton — assez bon républicain des origines — disait en ces tem ps an ­ciens : « De l ’audace, encore de l ’au ­dace, e t to u jo u rs de l ’audace ». Au­jo u rd ’hui, ses m odestes descendants nous v an ten t le sang-froid. « Du sang- froid, encore du sang-froid, et to u jo u rs du sang-froid ». Nous saluons avec p la is ir 1 apparition de ces m œ urs p lus douces. Vive donc le sang-froid ! A la condition toutefois que ta n t de sang- f r o id ne d e v ie n n e pas u n jo u r la c a u s e d ’u n e g r a n d e e f f u s io n d e s a n g c h a u d , r e n o u v e lé e d e V e r d u n e t a u t r e s l ie u x .

A . C h e n e t .

Fédération de l'Oise des Anciens C om battan ts

force opposertaire bien eutendu, avec certitude de

Il est rappelé à toutes les Sections fa isan t partie des Associations compo­san t la Fédération de l ’Oise des An­ciens Com battants que le 1er Congrès Fédéral au ra lieu le 29 m ars couran t à Chantilly.

En raison de l’im portance de ce p re­m ier Congrès, il est un devoir pour chacune des Sections d’envoyer une délégation aussi im portante que pos­sible pour assister à cette m anifesta­tion, avec leu r drapeau.

La Ville de Chantilly et la Section locale comme à l ’habitude, feront en sorte de recevoir dignem ent tous les Camarades, de façon qu’ils em portent le m eilleur souvenir de ce prem ier Congrès.

Dans l’appel lancé aux Sections, il a été indiqué p a r e rreu r que les répon­ses devaient parven ir pour le 10 m ars, il fau t lire que ces réponses seront re ­çues ju squ’au 2 0 m ars 1936.

10e Exposition des Amis des A rtsLa Société des « Amis des Arts de

Compiègne » organise une Exposition de peinture, sculpture et arts décora­tifs, qui ouvrira le 23 m ai et du re ra quinze jours, dans les salles du Grand- Ferré, à Compiègne.

S’adresser à Mme Poutrel, secrétai­re de la Société, 6, rue de H arlay, à Compiègne.

Une Médaille de Vermeil e t une Allocation aux Ouvriers agricolescomptant plus de 50 ans de services

Les ouvriers agricoles employés de­puis au moins 30 ans dans la même exploitation, ont droit à une médaille d’argent. M. G. B ureau, député, a es­tim é que cette récom pense é ta it insuf­f i s a n te , et il a dem andé qu’une mé- d a i l le d e v e r m e i l f û t c o n fé r é e à c e u x q u i t r a v a i l l e n t d e p u is 50 a n s n o n s e u -lem ent dans la même exploitation, m ais, d’une façon générale, à la terre, pourvu que ce soit dans la même com­mune.

Pareille m esure ne ferait que ré ta ­b lir l’équilibre avec les employés du commerce et de 1 industrie qui, après cinquante ans de service, sont précisé m ent titu laires d’une médaille.

R apportan t cette proposition de ré ­solution, au nom de la commission d’agricu lture de la Chambre des Dé­putés, M. A rthu r Chaussy approuve entièrem ent cette initiative et même il va plus loin encore en dem andant qu’une allocation s’attache à ces mé­dailles, à raison de 250 francs p a r an pour la m édaille d’a rg en t et 500 francs p a r an pour la m édaille de vermeil, à l’exemple du tra item ent accordé aux titu laires de la m édaille m ilitaire et de la Croix de la Légion d’honneur (quanc celle-ci a été décernée au titre mili taire),

Notre Ami LegendreN o u s lisons dans le dern ier n u m éro

de no tre sy m p a th iq u e con frère de C om piègne « L e Progrès de l’Oise », l’article c i-dessous que n o u s rep rodu i­sons avec le p lu s grand p la isir.

Nous avons annoncé dans notre der­n ier num éro le re tra it de la candidatu­re de M. Legendre. Avant de commen­ter ce fait, nous avons voulu attendre les journaux républicains de la l re cir­conscription de Senlis, le « Courrier de l ’ü ise » et les « Nouvelles du Va­lois ». Ces journaux publient une courte déclaration de M. Legendre- concluant ainsi :

Je sais quel découragem ent cette dé­cision va provoquer chez les braves" gens, ap p a rten an t à toutes les classe^ sociales, qui m ’avaient accordé, dès"'**p re m ie r jo u r, le u r ap p u i e t leux- COll'fiance. Ils savent bien que ce n ’est PaS de gaieté de cœ ur que je les abandon­ne. Mais, s ’ils perden t un candidat, ils garden t en moi un ami et un défenseur de leur idéal. J ’abandonne le champ de bataille de Senlis pour un autre plu® vaste.

Dans quaran te circonscriptions, des députés am is sont menacés... C’est à leurs côtés que je vais me battre.

Pèlerin de la cause nationale, je m ’étais un in s tan t fixé su r ce coin du Valois. Ce n ’était pas mon destin puis­qu’il me fau t reprendre aujourd’hui m a tache vagabonde.

C’est peu t-être le m eilleur moyen d’oublier les vilenies des uns, e t de conserver in tact l ’im périssable souve­n ir de l’am itié des autres !

LEGENDRE.Nous ne voulons pas la isser M. Le­

gendre abandonner la lutte qu’il me­nait si vaillam m ent dans l ’Oise, sans lui dire toute notre sym pathie.

Nous ne saurions oublier que c’est M. Legendre qui, à l’autom ne dernier, a assum é seul la tâche de soutenir la can d id a tu re de M. le comto a.a <:m ont dans l’arrondissem ent de Gonr piègne. Il l’a fa it avec un allant, un courage et un désintéressem ent qui lui ont m érité l ’adm iration et la reconnais­sance de tous nos amis. La courte et brillan te cam pagne de M. Legendre se sera it term inée p a r une magnifique victoire si de déplorables divisions n ’étaient venues rend re le succès im­possible.

Ce sont encore de fâcheuses divisions qui déterm inent au jourd’hui M. Le­gendre à renoncer à la lutte qu’il avait entreprise dans l ’arrondissem ent de Senlis. Et c’est pour ne pas accentuer davantage ces désaccords qu’il se retire.

Il fau t que l’on sache que si M. Le­gendre avait accepté de se présenter à la députation, il n ’avait été guidé p a r aucune pensée d’am bition. Ce n ’est pas lui qui s ’est offert, ce sont les comités républicains de la circonscription qui l’ont appelé. Il n ’a cherché aucun avan­tage personnel : il a sim plem ent voulu servir. Il savait fort b ien que, dans cette bataille, il y avait plus de coups à recevoir que d’espérances à conce­voir.

Mais, on avait sollicité son concours, on avait fait appel à son talent, à son dévouement ; il é ta it venu.

O rateur rem arquable, M. Legendre avait été amené, il y a quelques an ­nées, à faire des conférences en diffé­rentes villes de l’Oise. Séduits p a r son* éloquence et son ardeur, les républi­cains de l’arrondissem ent de Senlis avaient pensé qu’il se ra it opportun d’em ployer cette force jeune dans une circonscription où aucune candidature républicaine ne s’affirmait.

M. Legendre avait accepté le poste d’honneur et surtou t de com bat qui lui était offert. P endant trois ans, il p a r­courut l’arrondissem ent de Senlis, o r­gan isan t des comités, donnant des conférences, a llan t aux réunions des adversaires, po rtan t partout la parole républicaine et française.

C’était d’au tan t plus m éritoire de sa p a r t que, grâce à ses brillantes qua­lités, il au ra it pu aisém ent trouver une circonscription plus facile, dans la ­quelle il au ra it été assuré de conquérir un m andat législatif aux élections p ro ­chaines. Au succès certain qu’il pou­vait rencon trer en d’autres régions, il p référa la lu tte ingrate et dure pour laquelle les républicains de l ’arrondis­sem ent de Senlis avaient sollicité son

A NOS AMISAla suite du départ de M. Legendre,

de nombreux am is nous dem andent ce q u ’ils doivent faire.

Nous leur d irons’en tem ps opportun com nent il convient d ’agir contre le Front populaire.

Uiioii des Syndicats d’initiative de l'Oise

Réunion du 1er Mars 1936

A traversPHARMACIE OUVERTE :

Dimanche 15 mars : Pharm acie Bardou, rue de l ’A pport-au-Pain,

LeCONSEIL MUNICIPAL

Conseil m unicipal se réu n ira en

c o n c o u rs . I l t e n a i t m o in s à la victoire q u ’à l ’h o n n e u r de s ’e x p o s e r a u x couns et de ten ir le drapeau.

M. Legendre a voulu ignorer certain p l 0 1 Oise, conseil que, dit-on, M. Caillaux père, l’ancien m inistre du Seize Mai, au rait donné à son fils e t que celui-ci su t meU tre à profit, im ité depuis p a r tan t d’au­tres, les La Chambre, les M istler, les P ierre Cot. Jam ais M. Legendre ne fut tenté de suivre pareils avis et ce n ’est pas la certitude de l ’ingratitude des hommes qui pouvait l ’écarter d’un gé­néreux combat.

l'Union des Syndicats d’in itiatives del’Oise. a tenu sa réunion le 1er m ars 198, au bureau du Syndicat d’In itia- tibs de Compiègne, sous la présidence de M. Guérard, président.

Sont r e p r é s e n té s :HwLsvxurais : MM.. U uéràrd et Laville.

ch an tilly : MM. P au w els e t Leclercq.‘ Compiègne MM. Hutin et Dumont.

CreiL : MM. Decreus et Rémond. Pierrefonds : M. Neveu.Senlis : MM. Prévost et Hallo.Excusés : Les Syndicats d’in itiatives

de Crépy et de Lys-Lamorlaye.Assistent à la réunion : M. Dovy, ad­

m inistrateur-délégué de l’Office de Propagande F rançaise et MM. Amiel, Dusanter, P. Guérard et Laurent, de Compiègne.

Avantages aux membres des S. I. de l’Oise. — Les hôteliers de l’Oise ont consenti des avantages divers aux membres des S. I. de l’Oise étrangers à leur localité. Des réductions sont en 'outre accordées p a r de nom breux Mu­sées, Plages de rivières, etc.

Bulletin de PU. S. I. 0. — Il est décidé d’éditer un petit bulletin tiré au Ronéo, qui sera adressé à tous les membres des S. I. de l’Oise pour leu r perm ettre de se rendre compte du travail fourni par nos organisations. Le prem ier n u ­méro p a ra îtra fin m ars. 11 com pren­dra, en plus des communiqués p arti­culiers des S. I., la liste des avantages accordés aux m em bres, avis de publi-

I V'ifô 1® g-xxicle de l’Oise, ^renseigrie-~ «tu* u n 'voyage o rg an ise p a r 1 U.

S. I. O., su r Compiègne le 19 avril, p o u rle m atch de foot-ball Oise-Namur.

Carte de membre des S. I. de l ’Oise.— Il est décidé qu’une carte standard sera établie l ’an prochain p a r les soins de l’U. S. I. 0. pour les m em bres des différents S. I. de l’Oise afin de facili­ter l ’obtention des avantages accordés.

Guide de l’Oise. — M. Bovy de l’O. P. F. expose dans quelles conditions pourrait être réalisé un guide de l ’Oise indispensable en vue de l ’Exposition de 1937. Le principe de ce guide est adopté. M. Bovy est chargé de p res­sentir les annonceurs. La couverture du guide reproduira l ’affiche de l ’Oise conçue p a r M. Hallo.

Affiche de l’Oise. — Le projet de M. Hallo est adopté avec règlem ent de la dépense en 2 ans. La partic ipation de U Compagnie du Nord, du Conseil Gé­néral et de la Chambre de Commerce sera sollicitée.

Exposition 1937. — M. Guérard fait Part des renseignem ents qui lui ont été fournis p a r M. Daboval, secrétaire du Comité régional de l ’Oise, su r le Comité d’accueil, dont les S. I. sont les mem­bres actifs.

M. P r é v o s t p r é c i s e q u ’a u m o in s u n eiJTx.ursion p a r jou r v isitera l e . dépar­tement de l ’Oise pendan t la durée de l’Exposition.

M. Guérard fait voter une adresse de rem erciem ents à M. le P réfet de l’Oise, et des félicitations à MM. J . de Rothschild et Daboval, p résiden t et se­crétaire du Comité régional, grâce aux ­quels le départem ent sera dignem ent représenté à l ’Exposition de 1937.

Terrains de Camping. — Chaque S. I. enverra au Secrétariat de l ’U. S. I. 0., 43, rue Sadi-Carnot, à Beauvais, la liste des te rra ins do cam ping de sa région.

S. I. Pierrefonds. — Une fusion entre les S. I. de Compiègne et de P ie rre­fonds est envisagée, ce qui offrirait à l’un et à l’autre les plus grands avan­tages.

S. L Boranais. — La démission du S. I. Boranais qui n ’existait plus que virtuellem ent est acceptée..

La séance est levée à m idi 30.La prochaine réunion au ra lieu le

dimanche 26 avril, à Chantilly.A l’issue de la réunion, un déjeuner

offert p a r le S. I. de Compiègne, réu ­nissait les délégués scellant ainsi l ’heureuse collaboration des S. I. de l’Oise dont les travaux à la veille de l ’Exposition dê 1937, ne pourront que

rft.'ofiter g randem ent au départem ent

séance ordinaire, le lund i 10 m ars 1930, à 20 h. 30.

Ordre du Jour :1° R apport do la Commission des

travaux ;2° R apport de la Commission des

F inances (em prunt) ;3° R apport de la Commission du gaz

et de l ’électricité ;4° Dénombrem ent de la population,

o u v e r tu r e d e c r é d i t ;5? L iqu idation de re tra ite d 'u n . èm -

. p loyé com m unal ;0° Demandes de subventions et ou­

vertures de crédit ;7° Correspondance et affaires diver­

ses ;8° Allocations m ilitaires ;9° Comité secret. Assistance.

S’il s’est retiré , c’est pour serv ir en­core.

Nous regf-ettons profondém ent le départ de M. Legendre, m ais nous le regrettons moins pour lui-même que pour notre départem ent. Jeune, actif, énergique^ éloquent, Legendre trouvera aisém ent à em ployer son talent, alors que 1 arrondissement de Senlis ne ren­contrera peut-être pas de sitôt un nomme de sa valeur,

Une revendication des Médaillés du Travail

CONSEIL DE REVISIONLes opérations du Conseil de révi­

sion pour .le prem ier contingent de la classe 1936, au ron t lieu à la M airie de Senlis, le m ercredi 18 m ars, à 14 heu­res.

- » o « -

UNE EXCELLENTE IDEELa M unicipalité a fait é tab lir à l’an ­

gle des rues de la Poulaillerie et aux Coquilles, su r rem placem ent d’un im ­m euble m unicipal démoli, un square dans lequel on a approvisionné une quantité de sable pour perm ettre aux enfants de ce quartie r populeux de se liv rer à leurs jeux à l’abri des risques de la circulation des voitures, particu ­lièrem ent intense dans ce secteur.

Ce p e t i t s q u a r e e s t e n to u r é d e ,g r i l l a ­ge e t c o n s t i tu e p a r c o n s é q u e n t u n e s é ­c u r i t é a b s o lu e p o u r les e n f a n t s e t u n e t r a n q u i l l i t é d ’e s p r i t p o u r les p a r e n t squi ne voyaient pas sans une certaine appréhension leurs enfants livrés aux hasards de la voie publique dans ce q u artie r dangereux.

Excellente initiative dont nous «féli­citons la M unicipalité.

SYNDICAT D’INITIATIVESErratum

M. Pluche, secrétaire du Comité de Senlis de l’A. C. I. F., nous prie d’ap­po rter la rectification suivante au compte rendu de la dernière séance du Syndicat d’in itia tives :

« L’A. C. I. F., bien qu’ayant renoncé à l ’apposition de nouveaux m iroirs de signalisation, envisage cependant l’ap ­position à Senlis, au carrefour dos rues de la République et Odent, de m i­roirs récupérés p a r suite d’am éliora­tions apportées à la visibilité.

« Dans le cas d’exécution du projet, l’A. C.- I. F. p ren d ra it la pose à sa charge ».

»o«---------UNION NATIONALE

DES COMBATTANTSS e c tio n d e S e n l i s

La section de Senlis des Anciens Com battants rav ivera la Flam me du Souvenir sous l ’Arc de Triom phe, le m ercredi 18 m ars, à 18 heures 30.

Le B ureau de la Section adresse un p ressan t appel à tous les cam arades pour qu’ils se trouvent nom breux à cette m anifestation du souvenir.

Se faire inscrire chez le T résbrier H. Violet, rue de Paris, à Senlis.

Rassem blem ent des cam arades se dé­p laçan t à Paris, à 16 heures 30, place du Chalet.

»o«---------

C"5 D’ARC DE SENLIS M0NTAUBAN Tir à l ’Oiseau

Les Officiers et Chevaliers de la Com­pagnie inv itent leurs m em bres hono­raires, amis et leu r famille, à la partie de l ’Abat-Oiseau, qui au ra lieu le di­m anche 15 courant, à 14 heures, au jeu d’arc du M ontauban.

Le Capitaine, Leblond.

-»o«-

La vigoureuse et patien te cam pagne Menée p a r le comité de la Fédération nationale des titu laires de la médaille d’honneur du travail et particu lière­ment p a r son président M. Bailleux, Pour l ’attribu tion aux M édaillés d’une allocation annuelle de 100 francs va, onfin ! aboutir.

.M. Régnier, m inistre des Finances, vient d’en adopter le principe.

Cette allocation sera servie aux ti­tulaires de la m édaille d’honneur du travail à p a rtir de 60 ans. La dépense sera supportée p a r le budget spécial de la Loterie nationale.

ASSOCIATION AMICALE des Anciens Elèves de l’Ecole Publique

des Garçons de SenlisComme nous l ’avons annoncé dans

nos derniers num éros, l ’Association Amicale des Anciens Elèves de l ’Ecole Publique des Garçons de Senlis, orga­nise au Théâtre M unicipal de Senlis deux soirées réservées à ses m em bres honoraires et partic ipan ts et à leurs familles, les m ardi 17 et m ercredi 18 courant.

Du fait de la partic ipation des en­fants des écoles publiques aux deux séances récréatives, le lever du rideau a u ra lieu à 20 heures 30 précises. Les portes seront ouvertes à 20 heures.

Nous avons donc l ’occasion, une fois de-plus, d ’app laud ir nos gentils écoliers et gracieuses écolières dans les chants et saynètes ainsi que leurs aînés dans un nouveau répertoire.

Pour la location, s’ad resser à Mme Clara, au théâtre m unicipal, à p a r tir du sam edi 14 m ars, à dix heures pour la séance du 17 et du lundi 16, pour celle du 18. La somme de 2 francs p a r place sera perçue pour frais de loca­tion et d’organisation de ces soirées.

UNE AUDIENCE SOLENNELLEAU TRIBUNAL DE COMMERCE

Lundi dernier, une audience solen­nelle s ’est tenue au T ribunal de Com­m erce de Senlis, pour l’installa tion des nouveaux m agistrats réélus ou élu, M. M ercereau, président ;. M. de Baillien- court, juge suppléant, nommé juge ti­tu laire ; M. M onnier, juge supp léan t;M. Mercier, juge suppléant.

C’est M. P ierre Moquet, prem ier juge titu laire so rtan t et non rééligible qui a présidé cette cérémonie d’in sta l­lation assisté de MM. Bonamy et Ca­mus, juges titu laires ; MM. Gavenc, greffier et P luchard, commis greffier.

Rem arqué outre la présence de p lu ­s i e u r s d a m e s : M M . D u m o u lin , s o u s - p.réfefc ; M. H ulot, p ré s id e n t du T rib u ­n a l c iv il; M. Robin, juge s u p p lé a n t ; M. Louât, m aire ; MM. H ennequ in et Lesage, adjoints ; MM. V ivien e t Le- pape, anciens présidents du tribunal de Commerce ; M. Bailly, ancien juge; M. Lucien P ierrard , M. Lécuyer, MM. les huissiers Caillat, Lenoir, B arba- ran t, S terkers, M. Gazeau, notaire ; M. Dischgand, etc.

A leu r banc : MM. W arusfel, avocat; MM. M orand, Chastaing, P icard et Jean Loir, avoués.

L’audience solennelle ayan t été ou­verte, M. Moquet prononce l’allocution suivante :

M onsieur le Président,Messieurs,

Je suis particu lièrem ent heureux, M onsieur le Président, en qu ittan t ce tribunal ap rès.six années de j.udicatu- re et conform ém ent à la loi, d’avoir à vous recevoir et à procéder à votre installation.

De nouveau, les électeurs consulai­res vous ont renouvelé un m andat qu’ils vous confient depuis de nom ­breuses années, m andat de juge d’a ­bord, puis se président et depuis v ingt- cinq ans, sauf les courtes périodes d’in terrup tion prévues p a r la loi, vous a v e z été p résen t à c e t r ib u n a l . P r é s e n ­ce e f f e c t iv e , c e r t e s , c a r a in s i q u e vous nous, le rappeliez encore ces jours der­niers, depuis v ingt-cinq ans, vous n ’avez pas m anqué une seule audien­ce ! C’est au tribunal de Commerce que vous avez donné le m eilleur de votre temps, de votre savoir, de vos préoccu­pations ; vous vous êtes consacré à vo­tre tâche avec fidélité et avec am our et une tâche accomplie avec un tel cœ ur est toujours une tâche bien rem ­plie.

Il y a deux ans,- vous avez p ris la succession des < ém inents présidents qui vous ont précédé su r ce siège, MM. Vivien, Lepapc, Soualle et, vous insp i­ra n t de leu r exemple, vous avez fait preuve dans vos hautes fonctions de la même intégrité, de la même indé­pendance et de la même autorité que vos devanciers.

J ’ai été moi-même très heureux do collaborer avec vous pendan t de nom ­breuses années et je forme le vœu que, pendan t longtem ps encore, les électeurs consulaires vous renouvellent le m an­dat de président qu’ils vous ont con­fié.

Vous serez aidé dans votre tâche p a r tous mes collègues et parm i eux je sa­lué M. Mercier, nouvellem ent élu aux fonctions de juge. Les com m erçants de C hantilly ont déjà reconnu les ém inen­tes qualités de M. M ercier en le nom ­m ant président de leu r groupem ent et nous le rem ercions d’avoir accepté de prendre place au sein de la m ag istra­ture consulaire où son esp rit éclairé et averti et sa connaissance des affaires de commerce lui perm ettront de ren ­dre de grands services.

M onsieur le P résident, M essieurs les Juges, je vous inyite à prendre su r ce siège les places qui.vous sont réser­vées.

L’audience solennelle est suspendue et reprise quelques m inutes après sous la présidence de M, M ercereau, assisté de MM. Bonamy, Camus, de B aillien- court, juges titu laires ; MM. M onnier et Mercier, juges titulaires.

M. le P résident prononce alors le dis­cours su ivant :

Discours du P résident M ercereauMesdames, -Messieurs,

La Loi sévère qui rég it notre In sti­tution nous enlève au jourd’hui notre prem ier Juge M. Moquet, qui vient de procéder si aim ablem ent à notre ins­tallation.

M a is c o m m e je s u i s p e r s u a d é q u ’e n l ’e s p è c e , i l n e s ’a g ir a q u e d ’u n e é c l ip s e , puisque notre a m i au bout d’un an re­deviendra éligible, je m ’abstiendrai pour cette fois-ci de récrim iner contre cette disposition funeste et inexplica­ble de la Loi.

vousMon Cher Collègue,

De même qu’il y a deux ans, venez de présider avec autorité une « Audience solennelle' d’in sta lla­tion » ; or c ’est une satisfaction bien ra rem en t donnée deux.fois de suite à un prem ier Juge, aussi çommes-nous tous très heureux de vous féliciter pour cette double consécration d’un titre au ­quel vous -faisiez le plus grand hon­neur.

Mais ceci n est qu une simple cons­tatation de fait e f je m’en voudrais de "vous la isser p a r tir sans vous décerner devant ceux qui m ’écoutent et qui l’a t­tendent, j ’en suis sûr, l ’éloge que vous m entez grandem ent.

Rassurez-vous d’ailleurs, il sera as­sez bref pour que votre modestie n ’a it

Page 2: LE NUMERO : VINGT CENTIMES 107* ANNEE. — N 11. LE …bmsenlis.com/data/pdf/js/1935-1936/bms_js_1936_03_15_MRC.pdf— N" 11. LE NUMERO : VINGT CENTIMES ... P1 uements de l’Allemagne

pas le temps de s’en effaroucher ; je dirai simplement que votre départ pri­ve le Tribunal — momentanément par bonheur, — du meilleur d’entre nous, possédant au plus haut degré les qua­lités maîtresses du parfait Magistrat . bon sens natif, pondération, jugementsain et sûr.

Laissez-moi ajouter, ca r c e s t tout a votre honneur, que cela n ’avait point échappé à celui qui dès vos prem iers contacts vous avait distingué et dont vous étiez vite devenu l’un des disci­ples préférés. Celui dont il m est tou­jours si doux d’évoquer ici la grande ligure, « mon vénéré M aître et am i le P résiden t Soualle ». .

Et m ain tenan t mon cher ami, bien que sans doute cette prière soit super­flue, je vous dem ande de ne pas ou­b lier le c h e m in de c e tte M a is o n où v o u s le s a v e z , v o u s s e r e z to u jo u r s c h e z v o u s ; r e v e n e z - y s o u v e n t , l e p lu s s o u v e n t p o s ­sible ; e t p u is d a n s u n an to u t natu ­rellem ent, vous revêtirez à nouveau cette robe que vous venez de quitter certainem ent avec un petit pincem ent au cœ ur ; et vous commencerez un stage qui ne sau ra it être bien long, au bout duquel votre vieux P résident — pourvu que Dieu lui prête vie — au ra la grande joie de vous installe r à sa place.

Mesdames,M essieurs,

M. de Bailliencourt ayan t été désigné pour occuper le siège de Juge titu laire vacan t du fait du départ de M. Moquet, un siège de Juge Buppléant é ta it de­venu libre.

Le « Comité des Elections Consulai­res » y a pourvu avec une clairvoyance rem arquable en désignan t aux élec­teurs M. Mercier, négociant, président de l ’Union des Commerçants de Chan­tilly, m embre de la Commission consul­tative fiscale de l ’arrondissem ent.

Notre précieux « aréopage » nous a p a r son choix judicieux, m ontré une fois de plus avec quel soin — je devrais dire avec quelle sollicitude —• il s ’a t­tache à donner au T ribunal, des con­tinuateu rs dignes, de leu fS 'p réd éces­s e u r s . ,, ,

Et pour c e la nos C h e rs Présidents Vivien, Lepape et leurs dévoués collè­gues toujours fidèles et dont je salue la présence en passant, ont droit de nouveau à notre profonde gratitude.

11 y a bien longtem ps d’ailleurs que la gratitude de tous est acquise à ces bons serviteurs du Droit e t de la Ju s ­tice qui s’appellent Vivien, Bailly, Le­pape, pour ne citer que les survivants des débuts du Tribunal.

Et me voilà am ené — ça n ’est pas la prem ière fois — à déplorer que notre Compagnie qui cependant peut se van­te r d’avoir depuis trois siècles rendu quelques services, dem eure frappée de cette espèce d’ostracism e qui fait de nous les « paren ts pauvres » de la M agistrature auxquels on refuse la seule faveur — si l ’on peut dire — qu’ils a ien t jam ais demandée, e t qui p o u rtan t ne coûterait pas cher au T ré­sor, seulem ent la modeste satisfaction de pouvoir conférer 1’ « H onorariat » à leurs anciens lorsqu’il leu r fau t s’a r ­rê te r de servir. A des hommes comme Vivien, Lepape, deux prestig ieux P ré ­sidents, comme Bailly, notre vieux m ais toujours jeune doyen qui depuis tren te-cinq ans n ’a ja m a is cessé de s ’i n t é r e s s e r à s o n T ribunal, d o n t il e s t resté l’am i peut-être le plus fidèle.

M onsieur Mercier,Je vous adresse au nom du T ribunal

une cordiale bienvenue.Dès dem ain vous allez prendre p a r t

à nos travaux ; n ’en ayez aucune ap ­préhension, votre P résiden t et vos Collègues vous app lan iron t comme d ’autres l’o n t fa it pour eux, les diffi­cultés du début dont vous n ’avez pas à vous exagérer l’im portance.

En effet, déjà m ûri p a r l’expérience des affaires, doué de qualités que j ’ai p u apprécier moi-même depuis deux an s au cours de nos séances de la Commission Consultative fiscale, je sais que vous nous ferez facilem ent et rapidem ent un excellent Juge ; e t je su is bien sû r aussi que la grande fa^ mille Consulaire qui p a r m a voix vous accueille aujourd’hui avec une vive sym pathie, au ra vite toute votre affec­tion.

Mesdames,M essieurs,

J e vais su ivan t l’usage vous donner u n aperçu succinct de l’activité de no­tre T rib u n al au cours de l’exercice écoulé

A ffaires nouvelles 439 con tre 450 en 1934.

Jugements contradictoires 128 contre 150 en 1034.

Jugem ents p a r défaut 117 contre 108 en 1934.

Jugem ents de rad ia tion 168 contre 182 en 1934.

Affaires re s tan t à juger 134 contre 115 en 1934.

15 de nos Jugem ents ont été portés devant la Cour d’Appel ; 12 ont été confirmés et 3 seulem ent ont été en partie infirmés.

Je ne parle que pour mémoire des nom breuses conciliations des parties faites en Chambre de Conseil.

Le nom bre des faillites déclarées a été de 31 contre 21 en 1934 et celui des Liquidations Judiciaires a été de 13 con tre 10.

25 faillites on t été term inées dont 17 «clôturées pour insuffisance d’actif.

Enfin 13 liquidations judiciaires ter- m inées dont 4 pour défaut d’actif.

Le nom bre defe inscrip tions de p ri­vilèges de vendeurs s ’est élevé à 97 contre 152 en 1934 et celui des n an tis­sem ents à 135 contre 202.

D’au tre part, notre tâche a été ren ­due plus délicate et aussi plus consi­dérable du fait que sont intervenues des lois nouvelles « bousculant » si j ’o se d i r e , le s c o n v e n t io n s e t d e s p r i n ­c ip e s d e d r o i t c o n s id é ré s j u s q u ’a lo r s comme i n t a n g ib l e s e t s a c r é s .

Telle est la loi du 29 juin 1935 qui nous a valu 112 requêtes à l’effet d’ob­tenir non seulement des délais de paiement pour les billets de fonds de commerce, mais encore la suppression ou la réduction des intérêts convenus; et enfin la réduction du prix d’un fonds non complètement payé.

Ces 112 requêtes ont toutes obtenu une solution rapide.

Ce bref exposé p a ra îtra sans doute à beaucoup d’entre vous sans grand in térêt, et je le conçois, ca r il perm et difficilem ent aux non initiés d’appré­cier comme il fau t la somme de travail qu’il représente.

Mais il me perm et de dire à nos col­laborateurs immédiats, combien le T ribunal leur est reconnaissant de leu r rôle p répondéran t dans l ’occomplisse- ment de cette tâche importante.

CLUB SP ORT I F SENLISIEN

V

Dimanche 15 Mars 1 9 3 5au Stade du C. S . S.

: BEAUX B1ATCHESS de Football Association ■

A 13 heures 30

S A. S. Pont (i)* contre

C. S. Senlisien (2 )® arbitre Af. A . L E C L E cRkCm■ A 15 h e u res

C l i i k » d e s Xcontre

Z G. ©. Senlisien (1)■ arbitre M. R . T A R C Y

m Entrées au Stade: Tribunes 3 fr. - Pourtours 2 fr. ■

AU PLESSIS POMMERAYETerrain de VA. S. Creil

A 13 h. 30C. S. Senlisien (3)

contreA. S. Creil (jun io rs)

M essieurs les Agréés et Avocats,

Perm ettez-m oi de vous citer un pas­sage pour moi essentiel — parce qu’il en résum e clairem ent l’esp rit et le bu t— de l’Edit du Chancelier de l’Hospital qui en 1563 in stitu a it les T ribunaux de Commerce pour — disait-il — « le « bien public et abréviation de tous « procès et différends entre m 'archands « q u i d o iv e n t n é g o c ie r e n s e m b le d e « bon rte foi, sans être astre in ts aux « subtilités des lois et ordonnances ».

Eh bien Mes Chers M aîtres, grâce à vous ces prescrip tions fameuses sont ici toujours suivies à la lettre, p réci­sém ent parce que vous possédez une expérience des affaires commerciales à laquelle je me plais à rendre hom­mage, et qui donne à vos plaidoiries cette netteté et cette concision si p ré­cieuses devant notre Juridiction.

Merci donc Mes Chers M aîtres, pour cela et aussi pour votre traditionnelle déférence aux désirs du Tribunal.

M alheureusem ent l’un des vôtres nous m anque au jourd’hui, il m anque face à nous la bonne figure souriante de M6 Loir, décédé prém aturém ent il y a quelques sem aines.

Cette perte a été vous le savez, ex­trêm em ent sensible au Tribunal.

Avec celle de nos autres chers dis­parus, nous conserverons pieusem ent dans cette Maison, la mémoire de cet homme charm ant qui — je l’ai d it déjà— éta it pour le T ribunal non seule m ent un collaborateur précieux, mais encore un ami.

Quant à vous M* Jean Loir, vous d é b u te z à cette b a r r e sous d’heureux auspices, je veux dire choyé, guidé p a r vos anciens q u i ont spontaném ent re ­porté su r vous — et je les en félicite— toute l’affection qu’ils professaient pour votre regretté père dont au su r­plus nous en avons la conviction, vous serez le digne continuateur dans une fonction noble entre toutes.

M onsieur le Greffier,Des dispositions législatives nou­

velles sont venues cette année encore, com pliquer sérieusem ent le travail du T ribunal et p a r conséquent le vôtre.

Il m’est extrêm em ent agréable de souligner ici que, grâce à votre zèle inlassable et à celui de votre second, M. P luchard , nous avons pu dès avant fin décembre, à l ’aide d’audiences spé­ciales nom breuses, m ener à bien une besogne supplém entaire particu lière­m ent lourde ; je vous en suis profon­dém ent reconnaissant.

En ce qui concerne nos excellents huissiers nos auxiliaires discrets mais toujours très agissants, j ’ai grand p laisir à leu r redire cordialem ent, qu’ils ont toute la sym pathie du T ri­bunal ; un bon-point spécial é tan t dé­cerné à nos aim ables hu issiers-audien- ciers.

Mon Cher nouveau collègue,En vous accueillant tout à l’heure,

je vous ai dit ce que le T ribunal at­tend de vous.

L’honneur qui vous échoit au jou r­d’hui est grand, vous saurez vous en m ontrer digne si su ivant l ’exemple de vos devanciers, ce dont je ne doute pas, vous ne séparez jam ais la Vérité de la Justice.

Mes Chers Collègues,Notre excellent am i Somm aire qui

depuis son départ du T ribunal n ’avait jam ais m anqué une seule de nos réu ­nions, se trouve en ce mom ent — à son grand regret — retenu chez lui p a r la maladie.

De tout cœ ur je lui adresse les vœux fervents que tous nous formons ici pour son prom pt rétablissem ent.

Et m ain tenan t mes Chers Amis, je veux avant de lever cette audience, vous dire toute ma satisfaction pour la façon rem arquable dont vous vous ac­quittez de votre m ission ; je veux aus­si vous dire m a gratitude pour le dé­vouem ent que vous me prodiguez si cordialem ent et qui me donne au jour­d’hui le courage de rep a rtir m algré mon âge, pour une nouvelle étape.

Mesdames,Messieurs,

Il ne me reste plus et j ’en au rai fini, qu’à rem ercier chaleureusem ent d’a ­bord M. le Sdus-Préfet dont la p ré­sence ici est un tém oignage flatteur de l’in térê t qu’il porte aux M agistrats Consulaires ; ensuite les hautes p e r­sonnalités et les amis qui ont honoré de leu r présence notre Audience So­lennelle.

Aux dames enfin, nos gracieuses au ­ditrices, j ’adresse mes hommages les plus respectueux.

L’audience solennelle est levée et M essieurs les Membres du T ribunal de Commerce reçoivent les compliments de tous les assistantes et assistants.

Nous adressons à notre tour nos fé­licitations les plus sincères à MM. les M agistrats consulaires.

Une charm ant souvenir a été offert p a r les m embres du T ribunal à leur excellent collègue et ami M. Moquet.

Ç rih u n eFISC ET GABELLE

AU SECOURS DU TlAIL

On au ra tout vu, dans une étiftque et sous un régime dont Vauvenargues pourra it écrire : « la prospérité des m auvais dirigeants est fatale aux p eu ­ples ».

Le public sait comment il fut brinu- L pillé p a r les Compagnies de Chemin

de fer. Nous ne reviendrons sur'oe su­jet, d’actions et d’obligations en dé­raillem ent ou de déficit majestueux et consolidé. Les « Grandes Compa$j|eS ;> ont exigé que les « poids 1oums 2, .soient soumis à certaines réaLpaL4k_ tioris. En conséquence les' to u (ri de France se sont couvertes d’une nuée de gabelous jetés à la poursuite de tous les camions... et autocars. Sans souci" du to rt causé aux voyageurs et à la vie économique, mère des traitements de ces Messieurs. C’est ainsi qu’entre Reims et Epernay, un Car qui trans­portaient 43 voyageurs fut immobilisé pendant 32 m inutes p ar un « fonction­naire de la gabelle ». Il faillit être lynché. C’est ainsi qu’entre Compiègne et Senlis, un camion fut arrêté quatre fois. C’est a insi qu’entre Chantilly, Chartres, Fontainebleau, Paris, la cir­culation des voyageurs, fut littérale­m ent boycottée.

Ce jeudi 6 m ars, à Chantilly même, le car R enault qui part à 8 h. 50 fut contra in t de stopper au m iieu de la ville. Un inspecteur se préænte bref, au toritaire : « Contributions ! » fait-il sur ce ton que prenaient les archers de la Sainte llerm andad, quaid il ren­trait, d’ordre inquisitorial, dms quel­que maison..., suspecte d’tonnêteté. Pas un salut, pas une excuse eux voya- geurs-çontribuables, sotte espèce, exi­gence m éprisable ! « Contrilutions ! Papiers ! Faites vite ! » On ^exécute, quinze m inutes s’écoulent. Lis voya­g e u rs , perdent patience. Les protesta- tions. montent. Le « Surgabelou» mê- tend m esurer la voiture.tiencé étcliappe aux: m anifesta it S,

On crie, à juste raison : — « Vous n ’avez qu’à relever le n “ de l’autocar ou accom plir vos vérifications de Chi­nois au stationnem ent ! L’intérêt des voyageurs prim e les fantaisies du fisc ! »

Et 1 autocar partit..,, mais arriva Porte Maillot avec 15 minutes de re­tard.

En simple conclusion, nous daman dans à cette trilogogie lamentable « Rail-politiciens et gabelle » quand aura-t-elle fini d ’empoisonner l’exis­tence des honnêtes gens ! Ne sent-elle pas voltiger dans l’a ir prin tan nier les lattes d’Arlequin. q . q .

Chocolats de la “ COUPP1 D’OR ”* # # # #

C O N F I S E R I E

Au Duc de Saint=SimonChocolats fins Verrerie de Bohême- Bonbons -:- Fantaisies assorties -- — Spécialités pour Baptêmes — -

SA LO N DE THÉ

S A L L E J E A N N E D’A RC - S E N L I S

FETES DE EA MI-CAREMEj? a r le p a t r o n a g e S a i n t - 7 ( i e u l

J I O T R E - D f l l Y l E D E l i l l f l O U l S EReconstitution dramatique en trois actes et un tableau

de Grégoire L e c l o s

SO IR É E : SAMEDI 21 MARS, à 20 h. 30M A T IN É E : DIMANCHE 22 MARS, à 14 heures

L ocation : A partir du 16 Mars, .19, rue de Villevert, S e n l is

Varagnat 44, place <ie 1 „ TT«11«Téléphone 324

1 8G3

LE BAL DES MENAGESC’est dans une atm osphère de fran ­

che gaîté que s ’est déroulé samedi der­n ie r 'à l’Hôtel Henri-IV, le bal organisé p a r les m énages Serfiisiens. L’organi­sation en fut en tous points parfaite et le Comité et son dévoué anim ateur M. Chaum ard m ériten t d’être félicités pour leur intelligente initiative. Une assis­tance considérable se pressait dans la salle et d u ran t toute la nuit, aux ac­cents d’un orchestre des plus en tra î­nants, les couples, jeunes et... vieux s ’en donnèrent à cœ ur joie.

La fête fut agrém entée d’un cotillon fort bien réglé et qui obtint un vif succès.

M. le Maire avait tenu en cette cir­constance à m anifester toute sa sym­pathie à nos concitoyens.

Une collecte faite, au profit de la Cantine Scolaire et de la Caisse des Ecoles a produit la somme de 150 fr. qui a été rem ise à la Mairie.

»o«---------DONS

Le Comité du bal des ménages a remis à la M unicipalité po u r être «ver­sés p a r demi dans la Caisse ?es E c o ­les et à l’œuvre de la Cantine Scolaire, la somme de 150 francs.

Le Maire, tan t en son nom qu’en ce­lui des Commissions administratives, adresse aux organisateurs et aux do­nateurs ses sincères remerciements.

» o «-----------

VELODROME TURQUET DE LA B0ISSERIE

A SENLISC’est le dim anche 29 mars, à 14 heq-

res, qu’au ra lieu au Vélodrome de Sep- lis, la réunion de réouverture de la sai­son cycliste 1936.

Le program m e mis su r pied par le vélodrome de Senlis comportera toute une série de belles épreuves et notam­m ent un grand m atch poursuite Creil- Senlis, limitée à 4 kilomètres, l ’équipe de Creil com prendra les coureurs (Ber­nard, Mathieu, Léon Charles, Chantrel- le) et l’équipe de Senlis aura comme chef de file Letellier, les autres cou­reurs seront désignés la semaine pro­chaine.

Les autres épreuves composant le program m e verront défiler toutes les vedettes du départem ent de l’Oise et l ’équipe P arisienne Candelier-Laumon- nier, qui se rencontreront en viBsse, individuelle et am éricaine. ,

La prem ière épreuve de la M aBille est égalem ent inscrite au programme de cette réunion et nous aurons une belle séance de sport su r les 333 mètres du vélodrome de Benlis, ca r les Gallard Letellier, Herbain, Sauvage, Candelier’ Laum onnier, Fayard, Dumas, Laurent’ M angin, Chantrelle, Léon Charles Ma­thieu, Del Fabro, S ternat, Sauvai La- grée, Hardy, Devienne, Dodin, etc ’ etc veulent tous rem porter la victoire

Nous serons fixés le 29 au soi'P ef nous donnons rendez-vous à tous les am ateurs du cyclisme au Vélodrome de Senlis,

PATRONAGE SAINT-RIEUL

Le patronage Saint-R ieul, à l ’occa­sion de la Mi-Carême, donnera à la salle Jeanne d’Arc, le sam edi 21 m afs, en soirée, et le dim anche 22, en m ati­née, une reconstitution dram atique en trois actes et quatre tableaux :

Notre-Dame de la Mouisede Grégoire Leclos.

C’est un réel tou r de force de m onter cette pièce unique en son genre et qui remet sous nos yeux, le m onde de la banlieue rouge, de la zone, décrit si alertem ent par le R. P. Lhande dans son ouvrage : « Le Christ dans la banlieue ».

Voici d’ailleurs ce qu’il écrivait en 1932 à ce sujet :

« La représentation de « Notre-Dame de la Mouise », au Théâtre des Champs- Elysées a eu un tel succès, qu’on envi­sage, pour l ’hiver prochain, sa mise su r l’affiche. Sans doute, le vocabulaire d’un monde assez peu fam ilier à celui des grandes « prem ières » dut p ro­duire au lever du rideau, un certain ahurissem ent dans un public qui n ’est pas très habitué à en tendre des ex-i«rossions co m m e « b a r b o t t e r d a n s le las » o u « g a r e à t a v ia n d e ».

« Mais b ientôt la gravité du problè­me exposé à travers ce dialogue iné­narrab le s’im posait avec une force sou­veraine à l’esp rit des auditeurs. Deux mondes s’affrontaient devant leurs yeux dont l’un, au moins, leu r é ta it to­talem ent inconnu. C’é ta it d’une part, cette société de parias à qui, après deux mille ans de christianism e, l’Evangile n ’a pas encore été apporté : ces chiffoniers, ces chanteurs de rues, ces mégères, ces précoces voyous, ces tarés... ; de l ’autre, une société nou­velle qui venait faire irrup tion parm i ce milieu interlope et b ru y an t dans la personne d’un jeune p rê tre héroïque envoyé là p a r l’Archevêché pour bâtir, non seulem ent l’église, mais encore la cité...

« Indépendam m ent de sa valeur d ra ­matique, cette pièce m et dans une lu ­mière éclatante, le rôle civ ilisateur et ordonnateur exercé p a r le catholicis­me dans le caravansérail de notre zone et de nos lotissem ents ».

Cette opinion du Père Lhande déci­dera tous les amis du Patronage, de venir app laud ir cotte réalisation qui

t.n. «lomnndé fi to u s , m o t te u r s en s ce no, p e in t r e s de déc o rs e t m o n te u r s , acteurs enfin, un travail considérable et de longue haleine.

Location : dim anche 15, au- patrona ge, de 10 heures à midi ; en sem aine, 19, rue de Villevert.

P rix des places : 8 francs, 5 francs et 4 francs.

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Un très beau film <( Sainte Bernadette »La plus grande merveille de Lourdes,

le seul film réalisé à l’in térieu r même du couvent S aint Gildard où vécut et m ourut la Sainte.

Ge film a été réalisé sous les hauts patronages de S. E. le Cardinal Verdier et de L.L. E.E. N.N. S.S. Gerlier, évêque de Lourdes et F lynn, évêque de Nevers, avec la collaboration de la Communauté de Saint-G ildard.

Pour ces belles représentations, qui au ron t lieu à SeaMs, salle Jeanne d’Arc, le 28 m ars, en soirée et le 29, en m ati­née, le p rix des places sera de 8 fr.,6 fr. et 4 francs.

L a location se fe ra salle Jean n e d’Arc, le sam edi 28 m ars , de 13 h. 30 à 15 heu res 30 e t a v a n t chaque séance.

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-»0«-FETES DE LA MI-CAREME

A l’occasion des Fêtes de la Mi- Carême, M. le P réfet de l’Oise autori­se les débits de boissons et autres lieux publics à res te r ouverts la nuit du 19 au 20 m ars 1936.

L'ASSEMBLEE GENERALE DES ANCIENS COMBATTANTS

D’ORIENTDimanche dern ier a eu lieu à l’Hôtel

de Ville l’assemblée générale de la sec­tion de Senlis des Apciens Combat­tan ts de l’arm ée d’Orient, cette assem ­blée é ta it placée sous la présidence de M. de Chantérac, président de l’Asso­ciation départem entale, assisté de MM. Audy, président de la Section ; Jennequin , secrétaire général ; Bleuet, tréso rier e t des m em bres du bureau.

Dans l’assistance, nous avons noté la présence de M. W arusfel, conseiller général, Louât, m aire de Senlis, Com­m andan t d’H arcourt, du à61 Spahis ; Antoine, p résiden t de la section de Compiègne ; Masson, p résident de la section de Noyon ; Belloy, présiden t de la section de Clcrmont ; Millet, délégué de la Société des Amis de la Yougo­slavie, etc...

A 10 heures 40, le P résiden t donne la parole au Secrétaire pour la lecture du procès-verbal de la dernière réu ­nion et du compte rendu m oral, la Sec­tion se m ain tien t toujours avec son effectif de 135 m entbrcs ,à4;üfs. et mem­bres honoraires, quatre 'soététairés sont décédés au cours de L’â ^ ’née.

Le T ré so rie r donne lec tu re du com p­te ren d u financier, leCfuel e s t adopté a in s i que le ra p p o r t m oral.

Il est procédé ensuite à la nom ina tion d ’un Vice-Président, en rem place­m ent de M. le Docteur Pellet, décédé, M. Despatin est désigné' à l’unanim ité, sont ensuite réélus dans leurs fonc­tions, MM. Audy, Jennequin , Bleuet et Lenoir.

La composition du bureau se trouve ainsi formée :

P résidents d’honneur : MM. le Go lonel Moreau-’et Vassal, député.

P résident actif : M. le Docteur A. Audy.

Vice-Présidents : MM. H enry Odent et Despatin.

Secrétaire général : M. Jennequin Fleury.

T résorier : M. Bleuet Michel, Porte-drapeau : M. Pater.Membres du bureau : MM. Thomas,

Lenoir, M acaire, Bourgoin, Bourrie. Pasquier.

L’assem blée a ensuite voté deux vœux tendan t ;

1° à ce que l’arm ée d ’O rien t tou t en tiè re , so it considérée com m e u n ité c o m b a t t a n t e ;

3” à ce que soit accé léré le p lus p os­sible le renouvellem ent des ca rte s des A nciens C om battants.

Puis M. le Docteur Audy, après avoir excusé plusieurs personnalités et re ­mercié les présents, a rappelé les m a­nifestations passées et indiqué celles futures, M. de Chantérac a spéciale­ment invité les Poilus d’O rient à assis­te r le plus nom breux possible à la m a­nifestation des Anciens Com battants de l’Oise, qui au ra lieu à Chantilly le 20 m ars et dans une ém ouvante péro­raison, en raison des circonstances ac­tuelles, il fit un v ib ran t appel à l ’union.

Un cortège se rendit ensuite au Mo­num ent aux Morts, les ,Sociétés patrio­tiques de la ville étaient représentées avec leurs drapeaux et tandis qu’une gerbe était déposée au pied du Monu­m ent et qu’un m inute de silence était observée, la fanfare du 4e Spahis m a­rocains exécutait la sonnerie « Aux Morts ».

Des diplômes et médailles fu ren t re ­mises p a r M. le Com m andant d’H ar­court à MM. M ériaux, de Survilliers; Levieil, de R aray et Choron, de Béthi- sy-Saint-P ierre .

A midi eut lieu à l’Hôtel Saint-Eloi, un banquet amical qui clô tura cette m anifestation annuelle, des Anciens C om battan ts de l’arm ée d’O rient.

Le Jeudi 26 Marsau T h éâ tre Municipal de SenlisSéances données p a r l’Aéro-Club du

Beauvaisis, pour créer dans notre ville une section locales, somp la P ré ­sidence de M. Dumoulin, sous-préfet de Senlis, de M- Louât, m aire et de M.I. Prévost, président du Syndicat d’initiatives,

Program m e Ciném atographiqueParis - Berlin.

W eek-End à Alger.Vers le Tchad.

Croisière en Méditerranée. Patrouille Aéronautique.

Matinée pour les enfants des écoles à 2 heures 45.

P rix des places 3 francs et 5 francs; 2 fr. pour les enfants.

Soirée à 20 h. 45.P rix des places : 3 fr. e t 5 francs.Nous recom m andons instam m ent

aux m aître s et p ro fesseu rs des écoles de v en ir n o m breux avec leu rs élèves à cette m atinée.

ETAT CIVIL DE SENLISdu 5 au 12 m ars 1936

Olazu

. oCtfes\

Un Film de KING VIDOR

Soir de Noeesavec Gary Couper et A nna Sten

-o- ECLAIR JOURNAL -o-

t)U GRAND CERTS e i n l i s

5§î Henry WONORAK, Dlrnoteur-ProprléUIr* f Téléphone 111

THEATRE MUNICIPAL CINEMA(Téléphone : 360)

Vendredi 13, Samedi 14,Soirée à 20 h. 45

Dimanche 15 m ars 1936, M atinée à 15 heures. Soirée à 20 h. 45

DEUX GRANDS FILMS TRAMEL, dans

Voyage d’AgrémentD’après le Voyage à l ’ombre, d’André Birabeau, avec Yvonne C arat, Jeanne

Fusier-G ir, M axim ilienne, Marcel Vidal et Christiane Delyne

Pour vos Réunions fam iliales

MIRIABES • BANQUETS de SOCIÉTÉSSoItéss t a u l e s oe toiles ce re io iits

les élégants grands et petits Salons de

l'Hôtel du Grand Cerfsont à la disposition de sa nombreuse

ClientèleCUISINE ET CAVE SOIGNÉE

SERVICE PARFAIT F» F l I S L A . F O R F A I X

Naissance8. Claude-Charles-Raoul Leblanc, 2,

place Lavarande.Publications de Mariages

Entre M. M arcel-Albert M inard, m a- teur-chauffeur, dem eurant à Senlis, rue du Faubourg Saint-M artin , en ré ­sidence à Le Ponthou (F in istère), et Mme Alice Dantez, sans profession, de­m eurant à Le Ponthou (F inistère).

E ntre M. Pierre-Eugène-M arcel Gé- not, in stitu teu r public, dem eurant à Senlis, rue Sain t-Péravi, et Mlle Ge- neviève-Fernande G rancher, sténo­dactylo, dem eurant à P aris , 37, rue S im art.

D é c è s6. A ntonio Di Luzio, fiO an s, te r ra s ­

sier, dem eurant à M ontataire, 33, rue des Nations, décédé 1, faubourg St- M artin.

6. M arie-Julienne-Eugénie Gaude- froy, épouse Laportè, 60 ans, m ara î­chère, x’ue de la Fontaine des Arènes.

6. C hristiàn-Bernard-M a’urice Hardy,10 mois, 4, rue Afîorty.

6. Flore Courcol, veuve Parey, 59 ans, dem eurant à Neuilly-en-Thelle, décédée 1, faubourg Saint-M artin.

8. Em ile-Ernest Denizard, 04 ans, ouvrier agricole, dem eurant à Lagny- le-Sec, décédé, 1, faubourg S ain t- M artin.

i l . René-André Henwood, 30 ans, pein tre en bâtim ents, 37, rue de Paris.

9. Aimé Oudelet, 54 ans, ouvrier ag ri­cole, dem eurant à B argny (Oise), dé­cédé 1, faubourg Saint-M artin.

11. Eusèbie Cresseaux, veuve Bon- nier, 77 ans, dem eurant à M areuil-sur- Ourcq, décédée 1, faubourg S ain t- M artin.

11. D ésirée-Julienne Legoux, veuve Aveline, 83 ans, rue du H aut de Ville- vert.

CARNETMARIAGE

— Nous avons appris avec p laisir, le récent m ariage de M. Georges Le- vasseür, p rofesseur agrégé des F acu l­tés de Droit, fils de Madame et de M. Georges Levasseur, architecte, conseil­le r m unicipal, avec Mlle Lucie Des­préaux, de Paris.

La bénédiction nuptiale leu r a été donnée dans la plus stricte intim ité le lundi 17 février dernier, en l ’église Sain t-L auren t d ’Qrsay (Seine-et-O ise).

Nous adressons à Madame et à ML Georges Levasseur, professeur à l’Eco­le de Droit, à Hanoï, nos m eilleurs vœux de bonheur et nos com plim ents à Madame et à M, Georges Levasseur, nos excellents « concitoyens et à Mme Henri Despréaux.

— Lundi 9 m ars, a eu lieu en la Ca­thédrale d’Amiens, dans la plus s tric te intim ité le m ariage de Mme S téphanie- M arie-Eugénie Moquet, avec M. Geor- ges-M arie-Valéry Choquet.

Ce m ariage a été béni p a r M. l’abbé Moquet, curé de R antigny (Oise), frère de la mariée.

Ce présent ayis tien t lieu de faire P a r t- 1509

N E C R O L O G IE— Madame et M. Cugieux on t la

douleur de faire p a r t du décès de M. Emile R enard , ancien carrossier, 23, rue de Paris, à Senlis, leu r père et. beau-père, décédé en leu r domicile 49„ rue Nau, à M arseille, dans sa 78” an ­née. 1503

REMERCIEMENTS— Madame Joseph Ghanove, M.

P ierre Ghanove, Mlles F rançoise et M arguerite Ghanove; rem ercien t b ien sincèrem ent les personnes qui se sont associées à leu r deuil et s ’excusent au ­près de celles qui n ’au ra ien t pas été avisées. 1501

— M. Louis Laporte, M. et Mme M ar­ceau Laporte, Mme M arcelle L aporte, très touchés des nom breuses m arques de sym pathie qu’ils ont reçues à l ’oc­casion du décès de Mme Louis Laporte adressent leurs rem erciem ents aux personnes qui ont assisté aux obsèques ou qui leur ont exprim é des regrets, et s ’excusent auprès de celles qui, p a r um oubli involontaire, n ’au ra ien t pas reçu- de faire-part. 151^

»o«----------

Tribunal Correctionnel de S e i icAudience du vendredi 6 mars 1936— Le: 29 février 1936, à Creil, Valleix

Jean , 25 ans, navigateur, sans domicile fixe a ttendait à l’hôpital pour passe r une visite ; il s ’em para du stylographe. du Docteur qui devait l ’ausculter. Val­leix s’entend condam ner à deux mois: de prison.

— Le 24 février, deux voyageurs sor­tan t de la gare de Chantilly, dem andè­ren t Un taxi, Dufour Marcel, 39 ans,, sans domicile fixe et chauffeur eh ch ô - mage, s’é tan t aperçu que tous les con­ducteurs des tax is qui s ta tio n n aien t étaient absents, inv ita les deux p e r­sonnes à m onter dans une automobile et les conduisit à V ineuil-Sain t-F ir- min. M alheureusem ent, alors qu’il re­gagnait la gare, Dufour fit une em bar­dée en p assan t devant l ’église et en ­dommagea le véhicule qui ap p a rten a it à M. Gaulier, en trep ren eu r de tran s­ports à Chantilly. P révenu de vol d’es- • sonce et val d’auto, Dufour qui affirm e,. ce qui semble très vraisem blable, qu’il ; avait l’intention de ram ener le tax i à . son point de stationnem ent et, de re ­m ettre même au p roprié ta ire le m on­tan t de la course qu’il venait d'effec­tuer, ne s’est vu condam ner qu’à unie m p r i s o n n e m e n t d e 8 jo u r s .

— Pour avoir volé à différentes re ­prises des lap ins au préjudice de M . B arbisant, ouvrier d’usine à E rcui' * C arpentier Auguste, 53 ans, m anc' U-’ v rier à Ercuis, défendu p a r M' B» U(j avocat, est condam né à 15 jo u r? , de' prison,

— Dans le courant de févrie’ r 1936. le pavillon forestier où résid® par in ­termittence M. Ribouchinsky» artiste peintre, reçut la visite des cambrio­leurs ; des couteaux, des; flr ,Urchettes disparurent. L’enquête dev» ^ amener l ’arrestation de Pinayot A ‘uo-uste 53 ans, chiffonnier à Gouviâ' axD qui’ fut trouvé en possession de§ objets volé* ce dernier déclara q’ili V ;S t^nait d’Un sieur Boufflet qui les h ü avait vendu pour 10 francs. Bouffi#^, bénéficia d’une ordonnance de non-ha? a ie Tribunal a condamné Pinayot, ^ (U’r vol à 3 moi3 de prison,

Page 3: LE NUMERO : VINGT CENTIMES 107* ANNEE. — N 11. LE …bmsenlis.com/data/pdf/js/1935-1936/bms_js_1936_03_15_MRC.pdf— N" 11. LE NUMERO : VINGT CENTIMES ... P1 uements de l’Allemagne

C H A N T I L L YL ’Election du 22 mars

au Conseil Général dans le canton de Creil

N o u s re le v o n s d a n s la G caede de l’Oise de m e r c re d i d e rn ie r , a 1 eioge üe M. P a u lv é , u n a r t ic le q u ’i l n e n o u s au ­r a i t p a s d é p lu d e s ig n e r . N ous n o u s p e r ­m e tto n s d e ie r e p r o d u ir e C i-d ^ s o u s ^ in - ^•xtenso e t n o u s so m m es d a u ta n t p m s S S u x S e 1 . ta ir e q ™ c e n ’, , . p ae » « .

C Î J Ï Ï S S u 'V '«“ " pour souligner

" ' T i n s encore que ses qualités d admi­n is t r a te u r q u i so n t c e p e n d a n t s u p é r ie u ­re s n o u s n o u s ré jo u is s o n s de voir Ai. t*a- L ien P a u lv é a p p o r te r a u s e in d u C onseil g é n é ra l so n l ib é ra l ism e é c la iré , so n es­p r i t de to lé ra n c e e t ce d é s ir d ’u n io n qu il m a n ife s te en to u te o cca s io n .

A l ’iie u re où la F ra n c e sem b le q u e lq u e p e u d é c h iré e p a r d es fa c tio n s c o n tr a ir e s i l n o u s p la î t p lu s p a r t ic u l iè re m e n t de so u lig n e r u n m é r ite d e v e n u r a r e e t de so u h a i te r l ’e n tré e de ceu x q u i le p o ssè ­d e n t d a n s n o s a ssem b lée s .

R . 13.

M. F a b ie n P a u lv é , m a ire d e C h an tilly , a n c ie n so u s -p ré fe t de S en lis , a d é c id é ue p o s e r sa c a n d id a tu re .

I l e s t p re s q u e su p e rf lu de p ré s e n te r M. F a b ie n P a u lv é a u x é le c te u rs de n o tre ré -

ë 1011- «■ f TUiDepuis plus de d ix ans, en eliet, M. Paulvé, commte sous-préfet à Senlis d’a­bord, puis comme m aire de Chantilly, a été en contact perm anent avec la popu­lation de notre arrondissem ent.

iSes c o n v ic t io n s ré p u b l ic a in e s so n t c o n n u e s de to u s .

P a r sa fam ile , p a r so n m ilie u , p a r son p a ssé , M. P a u lv é a to u jo u rs s e rv i av ec fi­d é li té , d a n s les d if fé re n ts p o s te s q u e lu i a con fiés le G o u v e rn e m e n t d e la iRepu-

W A n c ie n c o m b a tta n t , o ff ic ie r d ’in fa n te ­r i e p e n d a n t la g u e rre , M. P a u lv é a e te d é c o ré d e la L ég io n d ’h o n n e u r a t i t r e m ilitaire.

C om m e m a ire d e C h a n tilly , l ’œ u v re a c c o m p lie en q u a tre a n s p a r M. P a u lv é ,

. e s t p ré s e n te à to u s les e sp r its .C o n tin u a n t e t d é v e lo p p a n t le s r é a l is a ­

t io n s d e so n re g re tté p ré d é c e s s e u r M. Jo ly , la p o p u la t io n c a n ti l ie n n e lu i a a c ­c o rd é a u x d e rn iè re s é le c tio n s m u n ic ip a ­le s , le m ag n ifiq u e h o m m ag e d ’u n e m a jo ­r i té sa n s p ré c é d e n t , q u i c o n sa c re l ’a d h é ­s io n u n a n im e d e ses a d m in is tré s , à ses q u a l i té s d ’a d m in is tr a te u r e t à so n l ib é ­ra l is m e p o li tiq u e .

M em b re d u C om ité s u p é r ie u r d ’am e- n a g e m e n t de la R é g io n P a r is ie n n e , M. P a u lv é p o u r r a y défendrie les in té r ê t s to u r is t iq u e s e t é c o n o m iq u e s d u c a n to n d e C re il, e t f a i re b é n é f ic ie r n o tr e ré g io n d e l 'o rg a n is a t io n r a t io n n e l le d e la R é­g io n P a r is ie n n e .

C es q u e lq u e s t i t r e s , e n tr e b e a u c o u p d ’a u tre s , désignen t; M. P a u lv é m ie u x que q u ic o n q u e , p o u r r e p r é s e n te r n o tr e r é ­g io n q u i a b e so in d ’ê tre d é fe n d u e à l ’a s ­sem b lée d é p a r te m e n ta le , o ù ses c o n n a is ­s a n c e s a d m in is tr a t iv e s n e m a n q u e ro n t p a s d e lu i v a lo i r im m é d ia te m e n t u n e p la c e h o n o ra b le .

Fédération de l’Oise des Associations d’Anciens Combattants et Victimes

dje la GuerreC ette im p o r ta n te a s s o c ia tio n q u i g ro u -

n e 27.000 s o c ié ta ire s t ie n d ra so n p r e ­m ie r C o n g rès à C h a n ti l ly , le 20 d e c e

ses abois et l ’anim al est servi à la cara­bine au pont des Cosaques.

Laisser Fourre p a r Cottard et Volce- lest.

Les honneurs à Mme Lecœur. Rendez-vous du 14 m ars 1936, château

de Chaâlis.Le Bal du Printem ps

Samedi 21 Mars Salons du « Grand Condé »

Cette soirée term inera fort heureuse­m e n t et fort brillam m ent l e s d i s t r a c t io n s (h iv e r n a le s . F in i e s l e s g r ip p e s , l e s b r o n ­c h i t e s . V iv e la j o i e , . les b oh jh gjjr d e v i ­vre. Ce sera un gâlop d’essàf pour les longues prom enades sous bois, pour les jeux en plein air. Une nuit à danser : c’est du sporl. Kt puis, c e 's e ra le p re ­m ier jour du printem ps. Alors : gazouil­lis d ’oiseaux, prem ières feuilles, roucou­lem ent des ram iers, tapis jaunes des ayaux, etc,, etc., toutes les conditions réunies pour que, comme les bourgeons, Sous la poussée de ce coquin de p rin ­temps, la joie éclate.

21. Colin Marie-Léonfine, veuve Lar- gier, 68 ans, 2, rue de l’Hôpital. -

26. Leroux Augustin-Yictor, 67 ans, rue de l’Hôpital.

Mariages29. Chirol M arcel-Germain et l l es'

seaux Eugénie-Jeanne.Publications de mariages

24. Nolan G arratt-P ierre vendeur avenue Marie-Amélie et Bueno j ^ Gcl-Socoro, sans profession a Mau

C1RES-LES-MELLO

27,

Des m alfaiteurs ontCambriolages. — w d té e s

p é n é tr é d a n s d e u x m a iso n s m h a b d u h a m e a u du T ille t.

Obe^M. V ictor Mure, employé de com

t e n s i l e s d e c u i s in e , d e s b o u t e i l l e s d:e li-

O H -A .ü T T IX jI j'YH O T E L D U P A R O

NOCESBANQUETS

GRANDES SALLES ET SALONS791

Tir à l’OiseauDimanche prochain 15 m ars, sur la

pelouse derrière le jeu d’arc, les archers de la 1™ Compagnie procéderont à l ’abat de l’oiseau.

Une gerbe de fleurs sera officiellement déposée p ar la Compagnie le m atin même sur la tombe de M. Vallon, ancien connétable.

m e r c e , 5 6 , r u e B la n c h e , à P a r i s , i l s ont e m p o r té des v ê t e m e n ts , d u h n g e , des US t e n s i l e s d e c u i s in e , d e s b o u t e i l l e s d e queurs. Dans la maison appartenant a Mme Louise B ernard, 16, rue Juleshià” miens, a Paris, ils ont p ris du linge et une pendulette.

Des m alfaiteurs ont pénétré dans la maiso inhabitée de Mlle Flavie Bou­langer, 73 ans, rentière, demeurant ac­tuellem ent à Chantilly. ,

Tous les meubles ont été fouilles et le lit retourné, des provisions de toute na­ture, une pince à sucre en argent, un sac à m ain, six chem ises de femme, ont été enlevés. La cave n’a pas échappé aux visiteurs qui y ont soustrait 30 bou­teilles de vin blanc, 60 bouteilles de vinrouge. , , ,

La gendarm erie a releve des em prein tes qui aideront à retrouver le ou les vo­leurs.

E D E N D E C R E I LAvenue de la Gare

T é l, : 51. — Location gratuite Vendredi 13, Samedi 14, soirée

Dimanche 15 m ars, m atinée et soirée Brigitte HELUN et l’orchestre RODE

dans un film musical LE DANUBE BLEU

M rn (. S< ren dait à Senlis en compagnie de Rom n ^ e ? outé>, habitan t également ta rm l Ti1,16’ lorsqu’à la sortie de Pon- minn •1ebloui Par les Phares d ’un ca- toir. 1 se trouva «erré contre le trot-

veuve pclaîs .d® v.?rre o»! blessé Mme était r» j e* a œ gauche. Le camion einplov°ndï lt P,?r Auguste Rydams,^ Î B e g ^ - Pierre Vaab“ , àe ^ e h d a r m e r i e de Senlis a ouvert une

P O MPh

TT k *

15,tOÜ!

■ M A X 3 N C Emacie de Service. — Dimanche■Ucti* : Pharm acie P rincipale Le Mi-

f?rd, ru e C h arle s -L esco t.i v4îws de la Mairie. la% ;oi

LES ACTUALITES MONDIALES

Elysée Chantilly'■ Tél. : 454

M atinée : 14 h. 30. — Soirée : 20 h. 45 Vendredi 13, Samedi 14, Dim anche 15

Lucien BAROUX, G. BOYKR, DRANEM dans

— (( LA MASCOTTE ) )—d’après la célèbre opérette française

Musique d’Edmond A udrand.Une partie du film a été tournée dans

le château de ühantilly .

Les Actualités de l’Eclair-Journal

— Location gratuite 852

S ignore t, Mey Lem onnier, A ndré Luguet,' B aron (Us

dans une com édie de L. Doillet BOURRACHON

DIEUDONNESuicide. —- Un ouvrier, Lansoy Jules-

René, célibataire, 26 ans, originaire d’Ully-Saint-Georges, s’est tiré un coup de fusil de chasse dans la tête.

Il a été atteint à la face postérieure de la tête qui a été ouverte, une partie de la cervelle a été retrouvée sur le sol.

Le perm is d’inhum er a été délivré.GOUV1EUX

Conseil m unicipal. — Le Conseil mu-

or

Conférence du 2" Mardi L e 10 m a rs , au P a tro n a g e S a in t-L o u is

d e C h a n tilly , c o n fé re n c e fa ite p a r M. L e­ro u x , p r é s id e n t de l a C. F. T. G. de S en ­lis , s u r le « S y n d ic a lism e C h ré tie n ».

Le conférencier met son auditoire d an s l’am biance par une citation de Lie- m enceau qui devrait nous faire tous ré ­fléchir et agir « Si tous les Catholiques de nom étaient des Catholiques de fait, la question sociale serait résolue ». Après un parallèle entre Faumone et le véritable esprit de charité, M. Leroux étab lit une d istinction en tre la chan te hum anita ire qui a toujours existée et qui a toujours été, p ratiquée p a r les Reli­gieux et les Religieuses et la charité so­c ia le dom aine si longtem ps inconnu et plus spécialem ent réservé aux laïques.

11 nous m ontre, au lendem ain du vote de la loi de 1884 su r la liberté d’Asso­ciation , loi cependant inspirée et déten­due p a r l’un des leurs, Albert de Mün, l ’incom préhension d’un g rand nombre des catholiques favorisant l ’essor de la C G. T qui, p a r le truchem ent des Bour­ses de Travail, en apparence neutres, at­t ire n t même des ouvriers chrétiens. Après un court historique des Syndicats C. 'G. T., C. G. T. U. et réunifiés, le conte- rê n c ie r ’fait resso rtir l ’effort de redres­sem ent en trepris après la guerre, surtout depuis 1924, p a r la C. F . T . C. (Uontede- ra tion Générale des T ravailleuis Chré­tiens) qui oppose la doctrine chrétienne de collaboration des clases à celle de la lutte des classes préconisée p a r les Syn­dicats révolutionnaires. Certes, en re­gard du m illion d’adhérents des Syndi­ca ts 'G. G. T., C. G. T. U,, et unifiés, le Syndicalism e Chrétien ne groupe que 360.000 travailleurs, m ais il ne faut pas oublier qu’il en reste à conquérir d ix a onze m illions, dont on au ra it to rt de supposer, à p rio ri, l ’indifférencé géné­ra le sous peine de les voir u n jour s en­rô le r dans le cam p adverse. Nous de­vons les a ttire r à nous.

A ppuyant sa dém onstration d exem­ples presque locaux, M. Leroux, nous d it com m ent en p ra tiquan t la charité sous form e de réalisations concrètes : servi­ces de placem ent et d’en tr’aide, on peut a rriv e r à faire concevoir à des ouvriers prim itivem ent individualistes la néces­sité e t les b ienfaits de la solidarité sym diéale et professionnelle. D’un autre cote le conférencier ind ique les moyens p ro ­p res à vaincre la méfiance des em- ployeurs vis-à-vis du syndicalism e cnre- t ien — en partie justifiée p a r les agisse­m ents des syndicats insp irés p a r la doc­tr in e m arxiste. ,

Outrle les bienfaits de la collaboration au po in t de vue du travail et de la p ro ­fession en général, M. Leroux fait res­so rtir les services que peuvent rendre aux ouvriers comme aux em ployeurs les s y n d i c a t s c h r é t i e n s d a n s l e s q u e s t io n s d a s s u r a n c e s s o c i a le s o u d a l lo c a t io n s la - m iliales p a r exemple. ,

Très applauhi pour son expose c la ir et éloquent d’une question assez ardue, M. Leroux term ine p a r un appel, renou­velé d’ailleurs p a r M. l’abbe Husson en faveur de la e'réation d’un syndicat local en vue de donner à cette conférence les suites pratiques qu’elle doit logiquement com porter.

Chasse du m ardi 10 mars Rendez-vous à la Pisselotte. Attaqué

au bois Charley une quatrièm e tête qui saute le pavé de Thiers, passe à la G rande Fourchette où il cherche la com ­pagnie, pu is traverse la longue route, coule derrière la barraque Chaâlis, passe au Poteau de la Futaie et descend vers le lac Molton qu’il refuse. Dtu bouquet de sapins il gagne Chambre à Vaches où se

Ïiroduit un défaut. Les chiens s’embal- ent sur une barde composée de plu­sieurs cerfs et tandis qu’on s’emploie à

les arrêter, « Japonais » débrouille la voie de son cerf et l’oblige à descendre |t i lac Molton. D'autres chiens rallient à

Le gala de boxe du B. C. C.L a d eu x ièm e so iré e o rg a n isé e p a r le

iB oxing-C lub d e O h an tilly a C onnu le m êm e g ro s su c c è s q u e la so iré e d ’in a u ­g u ra t io n .

30)0 p e rs o n n e s a v a ie n t p r i s p la c e a u ­to u r d u r in g . E n t r e a u tr e s p e r s o n n a li té s r e m a rq u é M. P a u lv é , m a ire d e C h a n tilly ;M. T irm o n t, p ré s id e n t d é l ’U n io n S p o r­tiv e , M. R . S a in t-M artin , c o m m is s a ire de p o lic e , M. le D r| B lan c , MM. F r a n k C ar­te r , L e sa ffre , C h. B a rth o to m e w , V atson , H e rv é , H o ch e t, J .C u n n in g to n , M" V idy ,n o ta i re , M. le R é v é re n d C u tte r , m in is tr e p ro te s ta n t , e tc ., e tc .

M . R ic h e t, de M arg n y , d ir ig e a le s c o m ­b a ts a v e c u n e a u to r ité p a r f a i te a id é p a r M. H e r lin , d u B. C. C. MM. F ieu illa tre , p r é s id e n t d u B. C. C., K é r iv e n e t T ra p p fu r e n t des ju g e s im p a r t ia u x , ta n d is q u e M. H é q u e tte te n a i t la m o n tre , d o n t les se c o n d e s so n t p a r fo is fa t id iq u e s .

D a n s l ’en sem b le , le s c o m b a ts fu r e n t p a lp i ta n ts e t é q u il ib ré s , les. b o x e u rs de S a in t-D é n is se r é v é la n t p a r t ic u l iè re m e n t c o m b a tti f s à l ’e x c e p tio n to u te fo is d e Al- do C anova, m a l à l ’a ise d e v a n t M artin ez e t d e L e b a u c q t r o p n e tte m e n t su rc la ssé p a r l e je u n e B lu n t q u i n o u s p a r a î t a p ­p e lé à u n c e r t a in a v e n ir . L es d e u x d e r ­n ie r s c o m b a ts E w in -L ie d e l e t D ila in - Q u in a r t n o u s v a lu re n t d ’a p p ré c ie r de la h a u te b o x e . I ls te r m in è re n t tr è s h e u re u ­se m e n t u n e so iré e p a r fa ite m e n t o rg a n i­sée, d o n t n o u s n e s a u r io n s tro p fé l ic i te r le s a c ti f s d ir ig e a n ts d u B. C. G.

Résultats techniques (Po ids co q . — Jo ë C h a m b e rs (B . G, C.)

e t B é sa n g e r (S . D. D.) fo n t m a tc h n u l.P o id s lég e r . — R o g e r B lu n t (B. C. C.)

b a t L e b a u c q <S. D l D .), a r r ê t d e l ’a rb i tr e au p re m ie r ro u n d .

(Poids m o u ch e . — G eorges C lau t (B. C.C.) b a t L e L u je r (S . D. D .), a u x p o in ts .

P o id s lé g e r . — L o u is F r iv e (S. D .) b a tH e n r i F e rn e ti (S. D. D .), p a r k .-o .

Poids léger. — Maurice Isidore (b. F>.D .) b a t R o g e r Ja c o b é e (B. C . C .), p a ra b a n d o n . . , ,

P o id s p lu m e . — A lb e rt O c h lu s t b a t M arce l G u ith in e (S. D .) s u r co u p bas.

P o id s m o y e n . — M a rtin e z (B . C. G.) b a t C an o v a (IS. D. Di.) p a r a b a n d o n .

M i-m oyen . — D eu x r e p r is e s sa n s d é c i­s io n — C h a r le s B a rth o m e y e t C h arle s B ro ssâ t f ire n t u n e e x h ib i t io n a p p la u d ie .

P o id s p lu m e . —- G eorges E w in (B. C. C.) b a t R o m a in L ie d e l a u x p o in ts .

C o m b a t p ro fe s s io n n e l (p o id s m o u ch e ) . — R e n é D illa in b a t R ené Q u in a r t p a na b a n d o n . „ , , Tp]

A v an t le s r e n c o n tre s , le P ré s id e n t d u B. C. G. a v a it b ie n v o u lu r e m e r c ie r M. P a u lv é d e sa p ré s e n c e e t d ir e q u e lq u es m o ts à l ’a d re s s e d es c o m b a tta n ts e t su r le s q u a li té s d u s p o r t en g é n é ra l .

nicipal s’est réuni en séance extraordi­naire, le samedi 7 m ars 1936, à 16 heu­res, à la Mairie, sous la présidence de M. Léon Potdevin, m aire. ,

Absents : MM. Vincent, Bourne, Gali- chon et Lallouette, excusés.

Secrétaire : M. Moreau Paul.1° Lecture du procès-verbal de la der­

nière séance. — Adopté sans observa­tion.

2 “ Demandes d ’assistance aux femmes en douches et aux veillards. — Le Con­seil a solutionné ces demandes avec la plus grande bienveillance et ont reçu u n a v i s f a v o r a b le .

3° Révision des listes d ’ers s die aie; art, 59. Assurances sociales ca­tégorie Agricole et non Agricole. — Le Conseil donne, également, un avis favo­rable ainsi qu’aux hospitalisations d’u r­gence.

4° Demande d ’allocation m ilitaire (ré­serve). — Le Conseil émet un avis favo­rable.

5° Demande de sursis d ’incorporation. — Acceptée.

6 ° Demandes d’alignements par MM. Vanreust et Bollini. — Acceptées.

7° Demande de M. Nitard fils. — Le Conseil charge la Commission des Che­m ins de se rend re sur place pour exami­ner le projet d’aménagement de l’ahigle de la rue Gambetta et le Chemin de la Goursaule.

8 ° N om ination de membres du Conseil à différentes Commissions. — Désigne : MM. H ersent et Potdevin Victor, comme membres de la Commission Adm inistra­tive du Bureau de Bienfaisance ; nomme M. Dumont p ou r faire partie de la C. A. de Révision des Listes Electorales ainsi que MM. Minouflet et Heil ; nomme éga­lem ent M. Ségard pour faire partie de la révision des listes électorales à la Cham­bre d ’agriculture. ,

6 “ Le Conseil autorise M. le Maire a se rendre à l’audience du T ribunal civil de Senlis pour exam iner la dem ande en réduction des baux à ferme, formulée p ar M. Aumont, locataire des biens com­m unaux, et ce, dans l’intérêt de la Com­mune. „ . .

,10° Le Conseil charge la C o m m is s io n spéciale d’exam iner les polices d’assu­rance en cours qui devront être révi- sées

11° Croix-Rouge Française. —• Le Conseil p rend acte de la demande solli- citée.

12° Le Conseil vote une somme de 100

L e s é l e c t e u r s d e l n ni u no d e P o n t -S a in t e - M a x e n o e

c o n v o q u é s l e d im a n ch e 2 2 m arsJ K , a l ’effet de procéder à l’élection </ïin conseiller m unicipal en rem placer ment de M. Garet.

Les élections auront lieu dans la salle le la Mairie. Le scrutin sera ouvert à S heures et fermé à 18 heures.

jEn cas de 2° tour de scrutin, les élec­teurs seront de droit convoqués pour le dimanche suivant.

Election complémentaire municipale du 22 Mars 1936

Aux élections m unicipales de mai der­nier, M. Robert Garet avait été élu en même temps que son beau-frère M. Rey avec un nombre de voix toutefois infé­rieur à ce dernier. Aux term es de l’a rti­cle 35 de la loi du 5 avril 1884, cette élection était d’une nullité non pas ab­solue, mais toute relative, susceptible d’être couverte p ar la prescrip tion . Une protestation ém anant de M. Ruelle, can ­didat S. F. I. O., a été retenue p a r le Conseil interdépartem ental de Préfec­ture, tien qu’ayant été faite hors délai.M. Garet avait cru de toute justice de se pourvoir devant le Conseil d’E tat contre l’arrêt du Conseil de Préfecture, mais le Conseil d’E tat sans même accepter le mémoire, justificatif de M. Garet à cet égard, a, par un arrê t entaché d’un vice de feme, au sujet duquel nous faisons toute réserve, confirmé l’a rrê t du Con­seil le Préfecture, qui annulait l’élection de h Garet, M. le Sous-Préfet a aussitôt uar arrêté, convoqué les électeurs 1 9n“ F L pour rem placer ûn conseiller, qui a '-•vnjnuant rem pli jusqu’a, p résen t son mandat avec conscience et capacité.

C’est pourquoi à l’occasion de celte élection com plém entaire, nous venons recommander à vos suffrages, M. Vves Ollivier, professeur libre, candidat deja en mai dern ier à qui il n ’a manqué que quelques voix pour être élu. .

La candidature de M. Yves Ollivier n’est pas celle d’un inconnu, tous ceux qui ont eu l’occasion de l’approcher, ont su apprécier sa franchise et son dévoue­ment pour toutes les œuvres sportives, sociales et autres.

Lieutenant de réserve, il consacre ses moments de lo isir à a ider la jeunesse Pontoise de ses connaissances pour la préparer à son passage avec aisance dans la vie m ilitaire. Bien des jeunes lui en conservent une grande gratitude.

Nous espérons que la population pon­toise lui saura gré également de toute l ’activité qu’il a su déployer en maintes circonstances pour le bien commun, en votant pour lui le 22 m ars prochain.

Edouard de Bailliencourt, F rancis Bigot, Robert Roilet, Docteur Girod , conseillers m unicipaux.

Jardins Ouvriers de l’Oise. — La réu­nion trim estrielle de la Section des Ja r­dins Ouvriers de l’Oise aura ^ e u sa e du sous-sol de l’Hotel de Ville, dema n.dima.p^jî-t.lLn^arr',M. le professeur ITip-pôlyte ; d istributions de graines ; situa- itioi). financière, budget et cotisations.

U. M. R. A. C. — La section de Pont- iSainte-IMaxence de l ’Union des Mutilés, Réformés et Anciens Combattants s est réunie en Assemblée générale, le dim an­che 8 m ars, à 17 heures, en la salle des Réunions de l’Hôtel de Ville.

En présence de nom breux cam arades, la séance est ouverte par le P résident Pécheux, assisté des Membres du Bu-

la semaine dernière à abréger le compte rendu de la soirée théâtrale donnée par la Société Mixte Symphonique et L yri­que.,

Ce fut, comme tous les ans, un vrai succès. Devant une salle assez bien gar- p ie> — m algré la c rise actuelle — les jeunes artistes pontois, en grands p ro ­grès, se firent applaudir. On retrouva avec p la is ir notre com patriote Pignet dans « Gypol », des Concerts Parisiens, toujours aussi gai et p lein d ’en train ; et sa charm ante partenaire Olga Regnault qui, malgré l’accident de m achinerie dont elle fut victime, revint courageuse­m ent sur les planches et recueillit pour son talent et son courage les chaleureux applaudissem ents du public. Signalons le solo de hautbois de M. Seguin. E t adressons une légère 'Critique à « Mi­reille » qui flotta un pou ; l ’absence d’exécutants m alades obligea les musi­ciens présents à rem plir des rôles pourlesquels ils n ’étaient pas parfaitem ent préparés. Cela n ’enlève d’ailleurs rien au succès de la « Soirée Mixte Sympho­nique et Lyrique » dont le directeur et les artistes m éritent toutes nos félicita­tions.

Le feu dans' une boulangerie. — M ardi dern ier à 9 heures du m atin, la sirène de l’Hôtel de Ville alertait les habitan ts : le feu s’était déclaré dans un bâtim ent de la boulangerie Damade, rue Charles- Lescot. P endant que les prem iers arrivés cherchaient à circonscrire le fléau, un groupe de concitoyens déménageait en hâte une réserve de sacs de farine, puis écartait du fournil les hannetons et tou­tes les m atières inflammables. Les pom ­piers arriva ien t bientôt sur les lieux et sous les ordres du sous-officier Leclère m ettaient en batterie ; le to it du petit bâtim ent était entièrem ent consumé et le feu com m ençait à gagner, p a r les pou­tres, les m urs des vieilles constructions voisines, qui eussent été pour les flam­mes une pro ie facile.

A 9 h. 45, tout danger était écarté. Les dégâts sont couverts par une assurance. On croit que le feu s’est déclaré dans les sacs de plumes placés au-dessus du four dans le petit bâtim ent sinistré.

Des félicitations peuvent être adres­sées aux pom piers pour leur rap id ité et leur m a îtrise ; et il convient de ne pas oublier les courageux citoyens qui s'em ­pressèrent de lim iter les dégâts dans l’attente des pom piers. Ils sont trpp nom breux pour qu’on puisse leji. c ite r tous ; m ais une m ention partiçuliere doit être faite à une femme,'.'Mine l’as- quier qui accom plit un travail dliom ine sans crain te de la fatigue... et de la fa-

rm e* Y. O.Cinéma-Palace. — Samedi 14 m ars, à

20 h. 45; dim anche 15 m ars, à 15 h, et à 20 h. 45 :

Greta Garbo et John Gilbert dans La Reine Christine. En attraction sur scene, un F ak ir célèbre. Le film « Le Chant du Nil » ne sera pas donné. .

La semaine prochaine : Cette vieille canaille, avec H arry Baur et P ie rre Btan- char.

Ping-Pong Pontois. — Nous appre­nons les succès rem portés par les quatre joueurs du Pin.g-Long Pontois qui ont représenté le club au tournoi organise dim anche d ern ier par le P . P. C. Cîer- montois. Seul, Knus, cap itaine de 1 e- quipe, souffrant d ’un claquage récent, ne fut pas lui-même. Jacques Lavqux, tou­jours en forme, rem porta la Goupe de Simples. Quant à Cassou et Girod, ils ne s’inclinèren t qu ’en finale du double de- vant la paire Drouet-Rambouillet, de Liancourt, après un m atch acharné.

Toutes nos félicitations.A c c id e n t . —- Une collision s’est p ro ­

duite entre l’auto de M. René Larivière, ren tier, dem eurant à Pont, et un camion conduit p ar M. Albert Grivel, du Pré- SaintiGervais, alors que les voitures étaient à la sortie de Fleurines.

Dans le choc, M. et Mme Larivière ont été blessés.

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M. L. Ainmann, le professeur de Gri­gnon b ien connu, ayant a c c e p t é la tâche d’èri rév iser et d’en rem anier’leâ chap i­tres, il est aujourd’hu i possible d’offrir au public cette huitièm e édition dont le texte a été m is au courant des décou­vertes les plus récentes avec une illus­tra tion étendue et rajeunie.

Voici une analyse sommaire des m atiè­res contenues dans ce volume: Eléments constitutifs et analyse du Lait. Ses m ala- dies. Sa conservation. Procédés de tra i­te. Condensation et dessiccation du lait. A lim entation lactée des enfants. Les écrémages divers : écrémage naturel et écrémage centrifuge. La crème et sa m aturation. Barattage et malaxage. Beur- rerie ferm ière et industrielle. Commerce des beurres. Le fro id en laiterie. Altéra­tions, conservation et fabrication du beurre. La M argarine. Fabrication des fromages auxquels neuf chapitres sont consacrés : fromages à pâte molle et non ferm entés, fromages à paie molle et ferm entés, fromages à pâte ferme, p r in ­cipaux fromages étrangers

E n réalité ce livre est une véritable encyclopédie de la Laiterie. —- Sur de­mande, envoi gratis et franco du Catalo­gue de la Librairie Agricole et Horticole.

NécrologieAu mom ent de m ettre sous presse,

nous apprenons le décès survenu le 11 m ars, à son domicile à Chantilly, rue du Connétable, à l ’âge! de 84 ans, de M. le docteur H enri-Paul Giraud, ancien con­seiller m unicipal.

Mme Giraud était décédée elle-meme voici deux mois.

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ETAT CIVIL du 15 au 29 février 1936

Naissances18. M aufran Georges-Jean-Alfred, 7,

rue de la Machine.19. T êtard Paulette-Yvette, 17, quai de

la Ganardière. .22. Steinm ann Monique-Andree, 16

rue de la Chaussée.26. Biguet Ghristiane', 16, rue des Cas­

cades. , ,Deces

21. Flatm an Georges, 52 ans, céliba taire, avenue Marie-Amélie.

francs pour l’organisation de l’épreuve eveliste in ternationale de l ’Oise qui au-

êhâüffâ’ge JÔèntral à l i M airie et ses dé- pendances^onseii prend actle de la lettre de la Société Saint-Quentinoise et la let- tre de rem erciem ents de M. W atel Mau- rice, au Pavillon des Aigles.

15° Le Conseil, à l’unanim ité, adopte les travaux d’entretien des chem ins vici­naux pour l’année 1936.

16° Le Conseil prend acte, des comp­tes rendus financiers de l’exercice 1935 des Sociétés locales subventionnées.

17° Le Conseil décide, à l’unanam itê, de ram ener la taxe du droit des pauvres de 10 % à 5 %. . .

18° Le Conseil vote le principe de l’em prunt de 450.000 francs a la Caisse des Dépôts et Consignations jugé indis­pensable pour la construction de 1 Ecole des Garçons, au taux d e :5 % remboursa­ble en 30 ans, avec effet du l°r janvier 1 9 3 6 , réalisable seulement si la bonifi­cation d’in térêts sollicitée le rend acqA - sible aux possibilités financières de la Commune,.

NERY

Tentative de suicide. — Employé de­puis le mois de septem bre dernier, dans l’exploitation agricole de M. Pillot, le nommé Lukowiecs Albert, m arié et pere de tro is enfants, donnait depuis quel­que tem ps des signes de dérangement cérébral. Malgré une surveillance active de sa femme, il parv in t pendant une courte absence de celle-ci, à se taillader la gorge avec un rasoir.

Il a été désarmé p a r des voisins, et di­rigé sur l’hôpital chirurgical de Compie- gne dans un état grave.

P O N T A R M E

Les mauvais débuts d’un chauffeur. —- M. Marcel Godet, 34 ans, m écanicien, de­m eurant à Romainville, venait d ’acheter à Romainville, une automobile. Il la con­duisait donc ppur la première fois pour faire un essai, - -

reau. , .Une minute de silence est observee

en mémoire des trois cam arades décé­dés au cours de l’année 1935.

Les comptes rendus m oral et finan­cier sont ensuite adoptés. ^

Le président fait connaître la bonne m arche de la Section et l’Assemblée fait confiance au Bureau pour l’organisation d’une soirée vers la fin d’avril.

Une petite tombola gratuite à laquelle participèrent les Membres présents te r­mina la réunion.

Union Nationale des Combattants. — Pour la prem ière fois, la section de PontiSainte-Maxence de l’U. N. G. vient de ranim er la Flamme sur la tombe du Soldat Inconnu. Vingt-neuf cam arades effectuèrent m ercred i dernier ce pieux pèlerinage qui, en raison de la situation actuelle, était particulièrem ent émo” vant.I s e c t io n s de C r o issy , d u G hafou,Ttù Vesinet et de Montesson se joignirent à la section de Pont-Sainte-M axence au moment de la cérém onie traditionnelle.

Un départ profondém ent regretté. — Nous apprenons que M. l ’adjudant Car- pentier, chef de la brigade de gendar­merie de Pont-Sainte-Maxence, nommé chef de brigade à Tergnier, doit rejo in­dre son nouveau poste le 25 mars.

Nous croyons être l’in terprète de toute la population en lui exprim ant à nou­veau toute notre sym pathie pour le zèle, l ’amabilité et le tact parfait dont il a fait preuve au cours des années passées p a r­mi nous.

Y. O.Assemblée générale du « Club Sainte-

Maxence ». — Le 17 février 1926, une poignée d’hommes se réunissaient pour jeter les bases d’une société sportive. Le G. S. M. était créé. Dix ans après le Club sportif est plus vivant que jamais. Il oc­cupe dans l’Oise le prem ier rang des so­ciétés de sport ; à Pont, c ’est le groupe­ment qui com pte le plus de m em bres ac­tifs. Les mêmes hommes sont toujours à sa tête : et c ’est là une des raisons de son succès.

Pour la 10e fois, le G. S. M. tiend ra son Assemblée générale annuelle. Tous les membres actifs, tous les m em bres d’hon­neur ou honoraires sont invités à assis­ter m ercredi prochain 18 m ars, à 20 h. 30, au siège social, 76, rue Charles-Les­cot, à cette Assemblée statutaire.

O rdre du jour : Allocution du P rési­dent. Compte ren d u m oral. Compte ren ­du financier. E lection du tie rs sortant du Bureau. Questions diverses.

A l’issue de cette prem ière réunion aura lieu l ’assemblée mensuelle o rd i­naire.

Société d ’Horticulture et des Jardins Ouvriers de France. ■— D im anche der­nier, à 13 h . 30, s ’est tenue la réunion annuelle, dans la salle du sous-sol de l’Hôtel de Ville, m alheureusem ent trop petite et d’un cube d’a ir insuffisant poul­ies 170 personnes qui avaient tenu à y assister. M. Sueur présidait. Après la distribution des graines, le professeur Auvray passa en revue les travaux de saison et donna de nom breux conseils Pratiques. 158 adhérents partic ipèren t à la tombola gratuite. Signalons qu’à ce jour la Société com prend 240 membres pour la région de Pont-Sainte-Maxence.

Echos du Concert de la Sym phonie. — L’abondance des matières nous a obligé

Démission acceptée. — M. le P réfet de TOise vient d’accepter la démission de M. André W acquet, de ses fonctions de conseiller m unicipal.

V IL L E N E U iV E -S U R -V E R B E R IE

Vol de volailles. — Des m alfaiteurs ont pénétré à l’aide d’escalade dans le ja rd in de M. Emile Levasseur, cultiva­teu r au hameau d’Ivillers, et ont fait main-basse dans les clapiers de 15 gros lapins pesant chacun en moyenne 2 kgs 560, 3 canards race rouennaise et 3 poulets de couleur grise.

Préjudice : 300 fr . On enquête.ViNEUIL-SAlNT-FIRMIN

Décès. —- Samedi dern ier 7 m ars ont eu lieu, les obsèques de M. Charles Fouilloux, ancien conseiller paroissial, décédé dans sa 77° année, des suites d’une douloureuse opération.

M. Fouilloux fut pendant de longues années au service du Duc et de la Du­chesse de C hartres qui le tenaient en grande estime. Monseigneur le Duc de Guise avait envoyé une gerbe de fleurs en témoignage de son souvenir affec­tueux.

A n n u a ir e sde l’Oise

Édition P au l DOUAI

1936En vente dans toutes

les librairies

D é p a rtem en t. . . A rrond, de Senlis.

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Chronique SportiveCROSS-COU NTRY

PATRONAGE SAINT-RIEULLes cham pionnats de Cross-Country

de l’U. R. Oise se sont déroulés le di­m anche 23 février, à Saint-Just-des-Ma- rais. De nom breux engagements dans les 3 catégories v inren t récom penser les ef­forts des organisateurs.

Le Patronage Saint-Rieul avait envoyé ses représentants qui se défendirent avec beaucoup de cran et acquérirent une victoire dans le cross des juniors avec Béthencourt qui se classe prem ier, après avoir couvert les 5 km. 250 du parcours en 20’ 56” . P. Bourgoin se classa 10°. Dans le Gross des Minimes, le jeune, Bourgoin term ina 10*. Nous som­mes heureux de félic ite r nos coureurs pour leurs belles perform ances, tout en regrettant que la grippe ait retenu à Senlis quelques autres coureurs, avec leur concours le Challenge des Juniors ne devait pas leu r échapper.

Bravo les jeunes et m aintenant à l ’en­traînem ent pour l’athlétism e où de nou­veaux succès vous attendent.

Un Ancien.

( T r e n t e d e u x i è m e A n n é e ) ' '

LOTERIED E S R É G I O N S

LIBÉRÉES^ A * S É R I E

m NANCY

SERIE

MI-ÂVMLREIMS

B A S K E T - B A L LPATRONAGE SAINT-RIEUL

A Senlis : P. S. P . Verberie (1) bat U. S. Saint-Rieul Senlis (1), p a r 24 points à 14.

P artie très amicale jouée p a r deux équipes bien près l’une de l’autre. A Sen­tis, Levasseur grippé ne pu t jouer et ses équipiers ra tèren t de nombreuses occa­sions de m arquer. Jeu très correct de Verberie que nous rencontrerons à nou­veau avec plaisir.

A Creil : A. S. M. Creil (M), bat U. S. Saint-Rieul (M), p ar 21 à 20.

Nos jeunes espoirs se sont bien défen­dus à Creil et ne se sont inclinés que p a r un po in t d’écart. Le jeu fut très in ­téressant et nous encourageons les jeu­nes à continuer leurs efforts qui ne ta r­deront pas à ê tre récompensés.

A nos LecteursEn recommandant la Poudre Louis Legraa

à nos lecteurs atteints d’asthme, de catarrhe, de suites de bronchites, nous leur éviterons bien des souffrances. Cette merveilleuse Poudre, qui a obtenu la plus haute récom­pense à l’Exposition Universelle de ipoo, calme instantanément l’asthme, 1 oppression, l’essoufflement, la toux des vieilles bronchites et guérit progressivement. Une boîte est expédiée contre mandat de 5 fr. 25 (impôt compris) adressé à Louis Legras, 1, boul. Henri-IV, Paris.

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ANNONCES JU D IC IA IR E SA r t ic l e 1er.

Etudes de Me L. CHASTAING, avoué à Sentis

et de M? VIDY, notaire, à Chantilly.

Vente aux enchères publiquesLE SAMEDI // AVRIL 1936

à 15 heures

en l’Etude de M* VIDY, notaire à Chantiljy, commis à cet effet

D’UN

Fonds de CommerceDE

M E C A N I C IE N , G A R A G E V E N T E E T A C H A T

d’autom obiles e t d ’A ccessoires d’autom obiles

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e x p l o i t é à C H A N T IL L Yavenue du Maréchal-Joffre,

num éro 25'[anciennement avenue de la Gare

route nationale nu 16 de Paris Dunkerque)dans un immeuble appartenant

à M. et Mme DEGAUDINdépendant de la liquidation judi

claire de M. DEGAUDIN.

Etude de M‘A r t . 4.

DORCHIES, notaire à Creil.

le

E n vertu d’une ordonnance rendue p a r M. Bonamy, juge au T ribunal de Commerce de Sen- lis, com m issaire à la liquidation jud iciaire de M. Decaudin, ' 25 février 1936.

E t à la requête de M* Lucien Chastaing, avoué-agréé à Senlis dem eurant en la dite ville, rué Saint-Jean, n" 2, « agissant en « qualité de liqu idateur judi « iciaire de la liquidation de M.

« Decaudin, nommé à cette « fonction p ar jugement du Tri « b u n a l d e C om m ercle d e Sen « l i s , du 11 fé v r ie r l'936, en re .« gistré. »

E t de M. D ecaudin, qui a don­né son consentem ent.

Le dit fonds com prenant [l0 Eléments incorporels :a) l ’enseigne, le nom com m er­

cial, la clientèle et l’achalan­dage qui y sont attachés et tous autres éléments incorporels.

b) Le d ro it à un bail de la proprié té dans laquelle s’exploi- te le dit fonds de com m erce à consen tir p ar flVf. et Mme Decau­d in , pour une durée de 12 an­nées m oyennant un loyer et des conditions à fixer à dire d’ex perts.

2° Eléments corporels : a) Les différents objets m obi­

liers, Je m atériel, les outillages, m achines et ustensiles servant à son exploitation.

•b) E t les m archandises qui existeront dans le dit fonds p o u r le jour fixé pour l ’entrée en jouissance.

Entrée en jouissance : le lendemain de l'adjudication.Mise à prix: 2 5 .0 0 0 fr.

s ’appliquant aux éléments in ­corporels.

L’adjudicataire sera tenu de rep rend re en sus de son prix , et à dire d ’experts, les différents objets m obiliers, le m atériel, les outillages, maclhines et ustensi­les ainsi que les m archandises qui existeront dans le dit fonds au jour de l ’entrée en jouis sance.Consignation pour enchérir

5.000 francs

Suivant acte sous seings privés en date à Creil du 18 février 1936, déposé au rang des m inutes de M 'Dorchies,notaire à Creil(Oise), suivant acte par lui dressé le 20 février 1936.

Monsieur Louis BONNECASE, docteur en droit, dem eurant à Paris, 18, rue de la Boétie.

A cédé à Monsieur Jules-Joseph- Ghislain LEPAGE, entrepreneur général de constructions et de travaux p u o lic s , dem eurant à Creil, et Monsieur Auguste-Joseph LEPAGE, entrepreneur de tra ­vaux publics, dem eurant aussi à Creil.

S e u ls m e m b r e s a v e c M o n s ie u r B O N N E C A S E d e la S o c ié t é en n o m c o l l e c t i f L E P A G E F r è r e s et C o m p a g n ie , d o n t l e s i è g e e s t à C re il.

A chacun pour moitié.Tous ses droits étant de un

tiers dans la Sociéjé en nom col­lectif LEPAGE Frères et Compa­gnie, dont le siège est à Creil.

En conséquence Messieurs LE­PAGE auront seuls droit à comp­ter dudit jo u r 18 Février 1936 aux bénélices de ladite Société.

Une expédition dudit acte de dépôt et de cession de droits a été déposée à chacun des Greffes de la Justice de Pais du canton de Creil et du Tribunal de Commerce de Senlis, à la date du 12 mars 1936.

P our insertion :1500 DORCHIES.

Etudes de Me LANGLOIS, notaire à Senlis

et de Me VALLÉE, notaire à Clermont.

A Vendre par AdjudicationA S E N L IS

e n l ’E tu d e e t p a r le m in is t è r e d e Me L A N G L O IS , notaire

en présence de Me VALLÉE notaire à Clermont

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l’avouéF ait et rédigé p ar poursuivant soussigné.

Senlis, le 7 m ars 1936.Signé : L. CHASTAING

E t enregistré.

S ’adresser pour renseignements à :M» CHASTAING, avoué à Sen

lis ;M8 VIDY, notaire à Chantilly

rédacteur et dépositaire du ea h ie r des charges. 1498

Ar t . 2.

Etude de M* F é l i x LOUAT, notatr.à S e n l i s ( O is e ) .

DEUXIEM E INSERTION

Suivant acte reçu par M» Félix Louât, notaire à Sen.is, les 28 et 29 février 1936, enregistré à Sen lis, le 3 m ars 1936, folio 35, case 202, Monsieur René-Emile DELA FORGE et MadameYvonue-Louise HESPEL, son épouse, demeurant ensem ble à Senlis, ont vendu à Monsieur G aston-A lbert-A rthur VERGRIÈTE et Madame Simonne Nelly RAMAULT, son épouse, de­m eurant ensemble à Saint-Chris tophe, commune de Fleurines, le fonds de commerce de beurre œufs et primeurs, exploité à Senlis, 37, place de la Halle.

Entrée en jouissance fixée l 61, m ars 1936.

Les oppositions, s’il y a lieu seront reçues dans les dix jours de la présente insertion, à Senlis en l’Etude de Me Louât, notaire où domicile a été élu.

L’insertion au Bulletin Officie) des Ventes a paru le 11 mars 1936

Pour deuxième insertion 1479 F. LOUAT.

Art . 3

TRIBUNAL DE COMMERCE DE SENLIS

Les créanciers de la faillite du sieur Charles RYAN, électricien à Chantilly, sont invités à se réu­n ir le 31 Mars 1936, à I I heures, en l’auditoire du Tribunal de Commerce de Senlis, pour enten­dre les propositions de concordat qui pourraient être faites par le débiteur, les aecepter ou, à dé­faut, s’entendre déclarer en état d’union et dans ce cas être consultés su r le maintien ou le rem placem ent du syndic.

Le Greffier du Tribunal, 1512 G. GAVENC.

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Le nouveau cahier des charges est déposé à l’Hôpital (Economat), où l’on peut en prendre connais­sance.

L t M aire de la V ille de Senlis, Président de la Commission,

1515 LOUAT.

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