l'atlas de la planète positive, Éditions les liens qui libèrent

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LLL LES LIENS QUI LIBÈRENT Isabelle Lefort - Alain Thuleau Hélène Martinez - Charlotte Sarrola Préface Jacques Attali

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L'Atlas de la planète positive, Éditions Les Liens qui Libèrent. Relations presse : Agence Anne & Arnaud

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Page 1: L'Atlas de la planète positive, Éditions Les Liens qui Libèrent

LLLLES LIENS QUI LIBÈRENT

Isabelle Lefort - Alain Thuleau Hélène Martinez - Charlotte Sarrola

Préface Jacques Attali

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Page 2: L'Atlas de la planète positive, Éditions Les Liens qui Libèrent

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Page 3: L'Atlas de la planète positive, Éditions Les Liens qui Libèrent

préface

our tous ceux qui pourraient prétendre que l’économie positive, cela n’existe pas, cet Atlas apporte une réponse cinglante et convaincante : l’économie positive, c’est-à-dire l’économie au service des prochaines générations, existe, dans tous les domaines, dans tous les pays, sous tous les statuts, depuis de longues années ; souvent sans le savoir. Des millions de gens travaillent déjà dans 8p5:@§>¨@�01?�:;AB1881?�3§:§>-@5;:?���-:?�8-�ŋ:-:/1�0-:?�l’éducation, dans la santé, et dans mille autres domaines ici recensés. On en trouve dans ce livre, pour la première

fois au monde, un recensement qui ne se prétend pas exhaustif et qui ne saurait évidemment l’être. Ces acteurs de l’économie positive, acteurs sociaux, inno-vateurs ou acteurs de l’économie traditionnelle, sont en train de transformer le monde, discrètement, comme le capitalisme a fait exploser le carcan du féodalisme, en commençant par n’être que des acteurs locaux dans quelques ports de Lombardie et de Flandres. Ils sont en train de montrer que servir l’intérêt des générations suivantes est la meilleure façon de servir les siens, que la réussite, ici et maintenant, pour être durable, ne peut être qu’inspirée des principes de l’économie positive. Ils démontrent, dans tous les domaines, que la forme la plus intelligente de l’égoïsme est l’altruisme. Ils vont régler le problème du changement climatique, de l’emploi, de l’intérêt au travail, de la créativité, de la pauvreté, de la longévité. Et bien d’autres, qui nous semblent aujourd’hui hors de portée. Rien ne rend plus optimiste pour l’avenir du monde que la lecture de cet atlas. Plus même, cet atlas va, je l’espère, provoquer des réactions, suggérer des compléments pour une prochaine édition. Toutes mes félicitations à tous ceux qui, avec Isabelle Lefort et Alain Thuleau, ont pensé, coordonné et réalisé cet Atlas. Sans doute faudra-t-il faire aussi un jour un Atlas de toutes les forces qui combattent l’économie positive ; elles sont innombrables. Et les connaitre aiderait à les vaincre.

Jacques AttaliPrésident Positive Planet

P

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Page 4: L'Atlas de la planète positive, Éditions Les Liens qui Libèrent

4 L’ATLAS DE LA PLANÈTE POSITIVE

INTRODUCTION

AU NOM

DES GÉNÉRATIONS

FUTURES - p. 6

MÉTHODOLOGIE

POURQUOI,

COMMENT ? - p. 8

PRÉSENTATION

LA RÉVOLUTION

POSITIVE - p. 10

CHAPITRE 1

AGRICULTURE

+ Afrique - p. 14D’une production modèle au

déploiement d’une plateforme

agricole virtuelle.

+ Amérique - p. 18D’une ferme dans le ciel

de Brooklyn à l’agroforesterie

responsable au sud du Belize.

+ Asie-Océanie - p. 22Des expériences d’agro-

écologie à Bali à l’optimisation

de la fertilisation des sols

en Australie.

+ Europe - p. 26De la première Amap inspirée

du modèle japonais pour

le maintien d’une agriculture

paysanne responsable

au développement

du mouvement Colibris

autour de Pierre Rabhi.

SOMMAIRE

CHAPITRE 2

CITOYENNETÉ

+ Afrique - p. 32Du combat pour l’égalité

des sexes à la lutte

+ Amérique - p. 34

De la mobilisation contre le

dérèglement climatique à la

prise en charge des réfugiés.

+ Asie-Océanie - p. 38De l’aide aux marginaux

à l’immersion totale dans

l’agriculture biologique.

+ Europe - p. 42Quand les jeunes s’engagent

et que nos places de station-

nement sont en auto-partage.

CHAPITRE 3

ÉCONOMIE

CIRCULAIRE

+ Afrique - p. 50De la récupération

des mégots aux maisons

en dur pour tous.

+ Amérique - p. 52De la tasse à café qui

se mange aux rois

de la récup’ qui recyclent

absolument tout.

+ Asie-Océanie - p. 56

aux couches qui deviennent

du combustible.

+ Europe - p. 58Des armes de guerre

transformées en bijoux

à la mode aux superhéros

qui sauvent le monde,

alors que d’autres

le changent tout simplement.

CHAPITRE 4

ÉDUCATION

+ Afrique - p. 68De l’enseignement pour

accompagner l’autonomie des

femmes à l’école des médias.

+ Amérique - p. 70Des cours pour les enfants

des rues à l’éducation

sexuelle intégrée dans

les programmes.

+ Asie-Océanie - p. 74De la prise en charge

des enfants de prisonniers à

l’université des va nu pieds.

+ Europe - p. 76Contre les inégalités

des chances de réussir

dans la vie à la pépinière des

entre-preneurs en passant

par les récréations salutaires

qui aident à grandir.

CHAPITRE 5

ÉNERGIE

+ Afrique - p. 84Des électriciens citoyens

aux frigos du désert.

+ Amérique - p. 86Pour réussir la transition

énergétique et une industrie

vraiment durable.

+ Asie-Océanie - p. 88De l’intérêt de s’associer

pour entreprendre à la

fabrication de lampes

du CO

2

.

+ Europe - p. 90Des initiatives pour réduire

la précarité à la mobilisation

des artistes pour l’électricité.

2-AEP_P4-5_SOMMAIRE.indd 4 17/09/2015 19:27

5

chapitre 6

entreprendreen positif

+ Afrique - p. 100Du luxe positif aux entrepreneurs palestiniens tournés vers l’avenir.

+ Amérique - p. 104De l’instauration d’un label positif pour des entreprises modèles à la société qui bannit toute hiérarchie.

+ Asie-océanie - p. 110De l’établissement d’une feuille de route durable au développement d’un modèle bio et social.

+ europe - p. 112De la réinsertion réussie grâce aux entrepreneurs sociaux à l’agence pour trouver un emploi n’importe où dans le monde.

chapitre 7

environnement

+ Afrique - p. 120De la valorisation de l’arbre précieux du Mpingo -AD�ŋ8@>1?�<;A>�>1:0>1� l’eau potable.

+ Amérique - p. 124De la recherche des traces des premiers hommes à la captation de l’eau des brumes.

+ Asie-océanie - p. 128�1�8p1-A�<;@-.81�ŋ8@>§1� grâce à l’énergie solaire à la sauvegarde des mangroves.

+ europe - p. 132De la lutte contre le gaspillage de l’eau au recours des citoyens à la justice pour que les Pays-Bas protègent véritablement l’environnement.

chapitre 8

finAnce

+ Afrique - p. 140D’une banque citoyenne au plan d’épargne en zébu.

+ Amérique - p. 144De l’accès aux services bancaires des plus démunis à la banque du plastique récupéré en mer.

+ Asie-océanie - p. 146�1?�/;;;<§>-@5B1?�ŋ:-:/5¦>1?�à l’amélioration de l’accès ��8-�95/>;ŋ:-:/1�1:�<-??-:@�<->�8-�.-:=A1�01?�.AŒ1?�

+ europe - p. 150Du premier site de ŋ:-:/191:@�<->@5/5<-@52�à la communauté des investisseurs positifs en passant par le troc des biens /;:@>1�01?�@-81:@?�81�?E?@¦91�01�<>¨@?�?-:?�5:@§>¨@?�8-�8A@@1�/;:@>1�8p1D/8A?5;:�ŋ:-:/5¦>1�et la plateforme des prêts solidaires pour les créateurs.

chapitre 9

Lutte contre LA pAuvreté

+ Afrique - p. 156Du prêt positif de vélos à l’apprentissage de la mécanique qui permet 0p1:�ŋ:5>�-B1/�8-�<>;?@5@A@5;:�

+ Amérique - p. 158Du design positif à la mutualisation des forces entre bénévoles et habitants.

+ Asie-océanie - p. 160Du soutien des parents dans leurs relations avec leurs enfants à la boutique où l’on échange de la nourriture.

+ europe - p. 164De la lutte contre l’exclusion par le partage des biens de consommation à l’enseignement des vraies bonnes manières aux enfants.

chapitre 10

sAnté

+ Afrique - p. 172De la lutte contre l’eau polluée au médecin qui répare les femmes victimes de violences sexuelles.

+ Amérique - p. 176Des soins dentaires accessibles à tous au seau d’eau glacée contre la maladie de Charcot.

+ Asie-océanie - p. 180De la prise en charge des patients atteints de cécité au dictionnaire universel de la langue des signes et le secours porté aux femmes exclues.

+ europe - p. 182De l’autonomie au million d’emplois pour les autistes en passant par des lunettes pour tous et la détection des cancers du sein par des aveugles.

index - p. 186

2-AEP_P4-5_SOMMAIRE.indd 5 17/09/2015 19:27plaquette.indd 4 24/09/2015 11:10

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4 L’ATLAS DE LA PLANÈTE POSITIVE

INTRODUCTION

AU NOM

DES GÉNÉRATIONS

FUTURES - p. 6

MÉTHODOLOGIE

POURQUOI,

COMMENT ? - p. 8

PRÉSENTATION

LA RÉVOLUTION

POSITIVE - p. 10

CHAPITRE 1

AGRICULTURE

+ Afrique - p. 14D’une production modèle au

déploiement d’une plateforme

agricole virtuelle.

+ Amérique - p. 18D’une ferme dans le ciel

de Brooklyn à l’agroforesterie

responsable au sud du Belize.

+ Asie-Océanie - p. 22Des expériences d’agro-

écologie à Bali à l’optimisation

de la fertilisation des sols

en Australie.

+ Europe - p. 26De la première Amap inspirée

du modèle japonais pour

le maintien d’une agriculture

paysanne responsable

au développement

du mouvement Colibris

autour de Pierre Rabhi.

SOMMAIRE

CHAPITRE 2

CITOYENNETÉ

+ Afrique - p. 32Du combat pour l’égalité

des sexes à la lutte

+ Amérique - p. 34

De la mobilisation contre le

dérèglement climatique à la

prise en charge des réfugiés.

+ Asie-Océanie - p. 38De l’aide aux marginaux

à l’immersion totale dans

l’agriculture biologique.

+ Europe - p. 42Quand les jeunes s’engagent

et que nos places de station-

nement sont en auto-partage.

CHAPITRE 3

ÉCONOMIE

CIRCULAIRE

+ Afrique - p. 50De la récupération

des mégots aux maisons

en dur pour tous.

+ Amérique - p. 52De la tasse à café qui

se mange aux rois

de la récup’ qui recyclent

absolument tout.

+ Asie-Océanie - p. 56

aux couches qui deviennent

du combustible.

+ Europe - p. 58Des armes de guerre

transformées en bijoux

à la mode aux superhéros

qui sauvent le monde,

alors que d’autres

le changent tout simplement.

CHAPITRE 4

ÉDUCATION

+ Afrique - p. 68De l’enseignement pour

accompagner l’autonomie des

femmes à l’école des médias.

+ Amérique - p. 70Des cours pour les enfants

des rues à l’éducation

sexuelle intégrée dans

les programmes.

+ Asie-Océanie - p. 74De la prise en charge

des enfants de prisonniers à

l’université des va nu pieds.

+ Europe - p. 76Contre les inégalités

des chances de réussir

dans la vie à la pépinière des

entre-preneurs en passant

par les récréations salutaires

qui aident à grandir.

CHAPITRE 5

ÉNERGIE

+ Afrique - p. 84Des électriciens citoyens

aux frigos du désert.

+ Amérique - p. 86Pour réussir la transition

énergétique et une industrie

vraiment durable.

+ Asie-Océanie - p. 88De l’intérêt de s’associer

pour entreprendre à la

fabrication de lampes

du CO

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+ Europe - p. 90Des initiatives pour réduire

la précarité à la mobilisation

des artistes pour l’électricité.

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chapitre 6

entreprendreen positif

+ Afrique - p. 100Du luxe positif aux entrepreneurs palestiniens tournés vers l’avenir.

+ Amérique - p. 104De l’instauration d’un label positif pour des entreprises modèles à la société qui bannit toute hiérarchie.

+ Asie-océanie - p. 110De l’établissement d’une feuille de route durable au développement d’un modèle bio et social.

+ europe - p. 112De la réinsertion réussie grâce aux entrepreneurs sociaux à l’agence pour trouver un emploi n’importe où dans le monde.

chapitre 7

environnement

+ Afrique - p. 120De la valorisation de l’arbre précieux du Mpingo -AD�ŋ8@>1?�<;A>�>1:0>1� l’eau potable.

+ Amérique - p. 124De la recherche des traces des premiers hommes à la captation de l’eau des brumes.

+ Asie-océanie - p. 128�1�8p1-A�<;@-.81�ŋ8@>§1� grâce à l’énergie solaire à la sauvegarde des mangroves.

+ europe - p. 132De la lutte contre le gaspillage de l’eau au recours des citoyens à la justice pour que les Pays-Bas protègent véritablement l’environnement.

chapitre 8

finAnce

+ Afrique - p. 140D’une banque citoyenne au plan d’épargne en zébu.

+ Amérique - p. 144De l’accès aux services bancaires des plus démunis à la banque du plastique récupéré en mer.

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chapitre 9

Lutte contre LA pAuvreté

+ Afrique - p. 156Du prêt positif de vélos à l’apprentissage de la mécanique qui permet 0p1:�ŋ:5>�-B1/�8-�<>;?@5@A@5;:�

+ Amérique - p. 158Du design positif à la mutualisation des forces entre bénévoles et habitants.

+ Asie-océanie - p. 160Du soutien des parents dans leurs relations avec leurs enfants à la boutique où l’on échange de la nourriture.

+ europe - p. 164De la lutte contre l’exclusion par le partage des biens de consommation à l’enseignement des vraies bonnes manières aux enfants.

chapitre 10

sAnté

+ Afrique - p. 172De la lutte contre l’eau polluée au médecin qui répare les femmes victimes de violences sexuelles.

+ Amérique - p. 176Des soins dentaires accessibles à tous au seau d’eau glacée contre la maladie de Charcot.

+ Asie-océanie - p. 180De la prise en charge des patients atteints de cécité au dictionnaire universel de la langue des signes et le secours porté aux femmes exclues.

+ europe - p. 182De l’autonomie au million d’emplois pour les autistes en passant par des lunettes pour tous et la détection des cancers du sein par des aveugles.

index - p. 186

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6 L’atLas de La pLanète positive

IntroductIon

e laisser aller au pessimisme est à la por-tée de tous. C’est l’une des faiblesses du caractère humain que de se complaire dans la critique, la complainte et le juge-ment sur autrui. Rester sur le bord de la route à observer, voire toiser ou pleurni-cher n’est pas du goût des femmes et des hommes de bonne volonté qui participent au mouvement de l’économie positive et 01� @;A?�/1AD�=A5�ŋ3A>1:@�0-:?� 8p�@8-?�01�

la Planète Positive. Loin d’être des doux rêveurs, comme on caricature volontiers ces enthousiastes, 58?�?;:@�81?�<5;::51>?�0pA:�:;AB1-A�9;:01����8p;<-posé d’une quelconque utopie ou de quelque ten-tation illusoire, leurs engagements illustrent des <>5?1?�01�<;?5@5;:�1Ŋ1/@5B1?�1@�/;A>-31A?1?��

Chacun le sait, le pire est probable. Dans les 30 ans qui viennent, notre planète sera soumise à 01?�.;A81B1>?191:@?�01� @>¦?� 2;>@1�-9<81A>���B1/�une augmentation considérable de la population mondiale - nous pourrions être 11 milliards d’ici 2100 -, qui se concentrera majoritairement dans les villes, notre quotidien sera sous pression.

%;A?� 8p1Ŋ1@� 01?� 0§>¦38191:@?� /859-@5=A1?�les migrations de population, en particulier à

l’intérieur même du continent africain, mais aussi du Moyen-Orient vers l’Europe vont fortement s’accentuer et déstabiliser des régions entières. Fuyant la pauvreté, l’incurie politique et la menace que représente la montée des extrêmismes, ces migrants, en appelant à la déclaration universelle des droits de l’homme, au droit à la dignité, la liberté et l’égalité, seront confrontés à une popu-lation majoritairement vieillissante dans les pays développés. Les infrastructures, les logements, les services manqueront. Les tensions menaceront la paix sociale. Ce d’autant, que le monde du travail sera bouleversé. Le chômage ne cessant d’augmen-@1>� ?;A?� 8p1Ŋ1@� /;:6A3A§� 01� 8-�9;:05-85?-@5;:� 01�la révolution numérique et des progrès technolo-giques qui ébranleront par pans entiers nos indus-tries tout comme les nouveaux modes de partage. �A/A:�?1/@1A>�:p§/4-<<1>-�-A�.-?/A8191:@�

Que faire ? Sortir nos mouchoirs et attendre recroquevillé sur un passé fantasmé ? Ce n’est pas notre façon de voir le monde. Depuis la créa-tion de Positive Planet (le nouveau nom de PlaNet Finance) en 1998 et plus encore depuis la nais-?-:/1�01�8-�9;.585?-@5;:�1@�01�8-�>§Ō1D5;:�-A@;A>�d’une économie positive, en 2012, nous sommes

Au nom des générAtions futures

s

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7

partisans d’agir, d’accompagner et de mettre en lumière toutes les initiatives qui œuvrent dans une perspective de long terme au service des générations futures. Cette démarche répond à une volonté première d’altruisme rationnel ou d’altruisme intéressé. Pourquoi ? Parce que nous y avons tous intérêt. Pour soi, pour le bien commun. Donner un sens à sa vie, imaginer et déployer des solutions qui permettent de sauver des vies, de valoriser notre environnement, de développer de nouvelles sources d’énergie, de donner accès à l’éducation, à la santé, à la citoyenneté sont source d’épanouissement pour tous.

1�?;A>51F�<-?�:1�9§<>5?1F�<-?���A�ŋ8�01?�05D�chapitres que vous allez découvrir, plus de 1 000 initiatives vous démontreront le potentiel formi-dable de l’engagement positif. En Inde, c’est un homme, Jadav Payeng qui, refusant la défores-@-@5;:� =A5� <->-¬@� 5:§8A/@-.81� -AD� E1AD� 01� @;A?�reconstitue une forêt de 550 hectares à lui tout seul, à coup de binette, par sa seule volonté.

��� /1� ?;:@� 01AD� §@A05-:@?� 1:� §/;81� 01� /;9-merce à Marseille, Christian Vanizette et Romain �4-:A@� =A5� >§Ō§/45??-:@� �� 81A>� -B1:5>� :p59-35-nant pas se résoudre à vendre de la lessive toute leur vie, créent MakeSense. Trois ans plus tard, leur communauté mobilise 20 000 personnes dans 100 villes dans le monde et soutient plus de UTTT�<>;61@?�0p1:@>1<>1:1A>?�?;/5-AD���

Au Cameroun, c’est un jeune ingénieur, Arthur Zang, qui crée le premier cardiopad qui va permettre de faire des électrocardiogrammes où que se situe le patient, dans un village isolé ou au cœur de la brousse. Et ainsi permettre de sauver des milliers de vie. C’est l’histoire de Tony Meloto, ancien cadre dirigeant de Procter & Gamble en Asie, qui a choisi d’aider les citoyens de son pays, les Philippines, à sortir de la misère. Résultat : en 5 ans, avec son ONG Gawad Kalinga, il a permis �� U�95885;:�0p1:@>1� 1AD�01�=A5@@1>� 81?�.50;:B5881?�et d’accéder à un logement en dur. C’est l’histoire

de Bill Drayton qui crée Ashoka, de Muhammad +A:A?�81�<>5D� ;.18�01�8-�<-5D�1@�01�@-:@�0p-A@>1?��&;A?� /1?� <->/;A>?� ?;:@� 1D@>-;>05:-5>1?� 1@� 1D19-plaires. Leurs modèles peuvent se dupliquer dans toutes les parties du monde. Susciter des voca-tions. La passion et la créativité animent chaque porteur de projet. L’intelligence et la ténacité aussi.

Et ce qui est absolument fascinant au sortir de 8p§/>5@A>1�01�/1� 85B>1� /p1?@�01�/;:ŋ>91>�/;9.51:�le foisonnement des idées est puissant. Le mouve-ment pour une planète positive s’accélère, l’aspi-ration, portée notamment par la jeune génération, d’accéder à une vie qui fait sens grandit. Il n’est pas l’apanage de quelques nantis pour se donner bonne conscience. Le phénomène est mondial.

�1?�B5:3@�01>:5¦>1?�-::§1?�?;A?�8p1Ŋ1@�/;:6A-gué de l’amélioration de l’accès à l’éducation et de la lutte contre la pauvreté, mais aussi de l’accélé->-@5;:�01�8-�05ŊA?5;:�01?�?-B;5>?�8p53:;>-:/1�1@�81?�croyances dans les vieilles lunes reculent. Le sen-timent qu’il y a zéro fatalité l’emporte.

� �51:� ?¸>� 01?� <;/41?� ?<;>-05=A1?� 1D@>¨91-ment violentes menacent. Faisons en sorte, de les /;9.-@@>1���@���8p1D19<81�01�/1?�UTTT�<5;::51>?�01�parvenir à bâtir une société positive pour tous. Pour notre bien. Au nom des générations futures. +

Il y a zéro fatalité. Faisons en sorte, à l’exemple

de ces 1000 pionniers de parvenir à bâtir une société

positive pour tous. Pour notre bien à tous. Au nom des générations futures.

3-P6-7_INTRODUCTION.indd 7 17/09/2015 19:28plaquette.indd 6 24/09/2015 11:10

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6 L’atLas de La pLanète positive

IntroductIon

e laisser aller au pessimisme est à la por-tée de tous. C’est l’une des faiblesses du caractère humain que de se complaire dans la critique, la complainte et le juge-ment sur autrui. Rester sur le bord de la route à observer, voire toiser ou pleurni-cher n’est pas du goût des femmes et des hommes de bonne volonté qui participent au mouvement de l’économie positive et 01� @;A?�/1AD�=A5�ŋ3A>1:@�0-:?� 8p�@8-?�01�

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l’intérieur même du continent africain, mais aussi du Moyen-Orient vers l’Europe vont fortement s’accentuer et déstabiliser des régions entières. Fuyant la pauvreté, l’incurie politique et la menace que représente la montée des extrêmismes, ces migrants, en appelant à la déclaration universelle des droits de l’homme, au droit à la dignité, la liberté et l’égalité, seront confrontés à une popu-lation majoritairement vieillissante dans les pays développés. Les infrastructures, les logements, les services manqueront. Les tensions menaceront la paix sociale. Ce d’autant, que le monde du travail sera bouleversé. Le chômage ne cessant d’augmen-@1>� ?;A?� 8p1Ŋ1@� /;:6A3A§� 01� 8-�9;:05-85?-@5;:� 01�la révolution numérique et des progrès technolo-giques qui ébranleront par pans entiers nos indus-tries tout comme les nouveaux modes de partage. �A/A:�?1/@1A>�:p§/4-<<1>-�-A�.-?/A8191:@�

Que faire ? Sortir nos mouchoirs et attendre recroquevillé sur un passé fantasmé ? Ce n’est pas notre façon de voir le monde. Depuis la créa-tion de Positive Planet (le nouveau nom de PlaNet Finance) en 1998 et plus encore depuis la nais-?-:/1�01�8-�9;.585?-@5;:�1@�01�8-�>§Ō1D5;:�-A@;A>�d’une économie positive, en 2012, nous sommes

Au nom des générAtions futures

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partisans d’agir, d’accompagner et de mettre en lumière toutes les initiatives qui œuvrent dans une perspective de long terme au service des générations futures. Cette démarche répond à une volonté première d’altruisme rationnel ou d’altruisme intéressé. Pourquoi ? Parce que nous y avons tous intérêt. Pour soi, pour le bien commun. Donner un sens à sa vie, imaginer et déployer des solutions qui permettent de sauver des vies, de valoriser notre environnement, de développer de nouvelles sources d’énergie, de donner accès à l’éducation, à la santé, à la citoyenneté sont source d’épanouissement pour tous.

1�?;A>51F�<-?�:1�9§<>5?1F�<-?���A�ŋ8�01?�05D�chapitres que vous allez découvrir, plus de 1 000 initiatives vous démontreront le potentiel formi-dable de l’engagement positif. En Inde, c’est un homme, Jadav Payeng qui, refusant la défores-@-@5;:� =A5� <->-¬@� 5:§8A/@-.81� -AD� E1AD� 01� @;A?�reconstitue une forêt de 550 hectares à lui tout seul, à coup de binette, par sa seule volonté.

��� /1� ?;:@� 01AD� §@A05-:@?� 1:� §/;81� 01� /;9-merce à Marseille, Christian Vanizette et Romain �4-:A@� =A5� >§Ō§/45??-:@� �� 81A>� -B1:5>� :p59-35-nant pas se résoudre à vendre de la lessive toute leur vie, créent MakeSense. Trois ans plus tard, leur communauté mobilise 20 000 personnes dans 100 villes dans le monde et soutient plus de UTTT�<>;61@?�0p1:@>1<>1:1A>?�?;/5-AD���

Au Cameroun, c’est un jeune ingénieur, Arthur Zang, qui crée le premier cardiopad qui va permettre de faire des électrocardiogrammes où que se situe le patient, dans un village isolé ou au cœur de la brousse. Et ainsi permettre de sauver des milliers de vie. C’est l’histoire de Tony Meloto, ancien cadre dirigeant de Procter & Gamble en Asie, qui a choisi d’aider les citoyens de son pays, les Philippines, à sortir de la misère. Résultat : en 5 ans, avec son ONG Gawad Kalinga, il a permis �� U�95885;:�0p1:@>1� 1AD�01�=A5@@1>� 81?�.50;:B5881?�et d’accéder à un logement en dur. C’est l’histoire

de Bill Drayton qui crée Ashoka, de Muhammad +A:A?�81�<>5D� ;.18�01�8-�<-5D�1@�01�@-:@�0p-A@>1?��&;A?� /1?� <->/;A>?� ?;:@� 1D@>-;>05:-5>1?� 1@� 1D19-plaires. Leurs modèles peuvent se dupliquer dans toutes les parties du monde. Susciter des voca-tions. La passion et la créativité animent chaque porteur de projet. L’intelligence et la ténacité aussi.

Et ce qui est absolument fascinant au sortir de 8p§/>5@A>1�01�/1� 85B>1� /p1?@�01�/;:ŋ>91>�/;9.51:�le foisonnement des idées est puissant. Le mouve-ment pour une planète positive s’accélère, l’aspi-ration, portée notamment par la jeune génération, d’accéder à une vie qui fait sens grandit. Il n’est pas l’apanage de quelques nantis pour se donner bonne conscience. Le phénomène est mondial.

�1?�B5:3@�01>:5¦>1?�-::§1?�?;A?�8p1Ŋ1@�/;:6A-gué de l’amélioration de l’accès à l’éducation et de la lutte contre la pauvreté, mais aussi de l’accélé->-@5;:�01�8-�05ŊA?5;:�01?�?-B;5>?�8p53:;>-:/1�1@�81?�croyances dans les vieilles lunes reculent. Le sen-timent qu’il y a zéro fatalité l’emporte.

� �51:� ?¸>� 01?� <;/41?� ?<;>-05=A1?� 1D@>¨91-ment violentes menacent. Faisons en sorte, de les /;9.-@@>1���@���8p1D19<81�01�/1?�UTTT�<5;::51>?�01�parvenir à bâtir une société positive pour tous. Pour notre bien. Au nom des générations futures. +

Il y a zéro fatalité. Faisons en sorte, à l’exemple

de ces 1000 pionniers de parvenir à bâtir une société

positive pour tous. Pour notre bien à tous. Au nom des générations futures.

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la révolution positiveQu’elles émanent de particuliers, d’associations, d’entreprises, de collectivités ou des pouvoirs publics, 81?�5:5@5-@5B1?�<;?5@5B1?�Ō1A>5??1:@�0-:?�81�9;:01� entier. Le foisonnement est planétaire, il se révèle sur tous les continents et dans tous les domaines.

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1068 INITIATIVES POSITIVES

85 Éducation

105Santé

70Lutte contre la pauvreté

111 Agriculture

86Économiecirculaire

74 Finance

149Citoyenneté

141Entreprendre

en positif

167Environnement

80 Énergie

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la révolution positiveQu’elles émanent de particuliers, d’associations, d’entreprises, de collectivités ou des pouvoirs publics, 81?�5:5@5-@5B1?�<;?5@5B1?�Ō1A>5??1:@�0-:?�81�9;:01� entier. Le foisonnement est planétaire, il se révèle sur tous les continents et dans tous les domaines.

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111 Agriculture

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en positif

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répartition globale des terres agricoles

dans le monde % des terres agricoles

appartenant à

de petits cultivateurs

Source : FAOSTAT

Taille moyenne

des petites fermes

Surface de

terres agricoles

Petites fermes

92,3 % - 562,03 mille

Grandes fermes

7,7 % - 608,962 mille

2,2

hectares

24,7 %

5,080,154

mille hectares

111 initiatives

afrique21

amérique32

euroPe

dont

13 en france30

asie - océanie28

Présence d’une initiative

d’agriculture positive

Nombre d’initiatives

par zone géographique

Les initiatives favorables à l’expansion de l’agroécologie,

la permaculture et l’agriculture biologique se déploient sur

l’ensemble des continents. Elles sont majoritairement le

fruit d’un individu ou de petits groupes de producteurs.

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répartition globale des terres agricoles dans le monde

a révolution verte qui a débuté juste avant et au lendemain de la seconde guerre mondiale, a eu des consé-quences dramatiques sur la biodiversi-té. L’utilisation de semences sélection-nées, l’apport d’engrais et de produits phytosanitaires, la mécanisation à marche forcée des exploitations ont entrainé une augmentation inédite des rendements. A titre d’exemple,

en France, un hectare produisait l’équivalent de 15 quintaux de blé (guère plus qu’au Moyen Age) en 1920. Aujourd’hui, le même hectare produit près de 70 quintaux, voire 130 pour les rendements re-cords. Les avis des experts convergent : si dans les années 70, on n’avait pas eu recours aux pesticides, le monde aurait été sujet à une vaste famine. Mais, et ce mais est primordial, depuis, on le sait, le prix à payer est énorme. Les méthodes de l’agriculture intensive ont eu pour conséquence l’épuisement des sols, la pollution des nappes phréatiques et des cours d’eau souterrains, la disparition de mil-liers de variétés d’insectes, indispensables à l’éco-?E?@¦91� 1@� /1881� @;A@1� -A??5�9-??5B1� 01� 8-� Ō;>1��%-:?� <->81>� 01?� 1Ŋ1@?� 5:0§?5>-.81?� ?A>� 8-� ?-:@§�� Les études le répètent ; l’agriculture intensive n’est <8A?� 8-� <-:-/§1�� �A� /;:@>-5>1� 81?� ?/51:@5ŋ=A1?�multiplient les travaux qui attestent des bienfaits de la polyculture et de la mixité des plantes qui ;Ŋ>1:@�A:1�915881A>1�1D<8;5@-@5;:�01?�>1??;A>/1?�du sol et des rendements plus abondants.

Des voix, comme celle de Pierre Rabhi, en France, trouvent de plus en plus d’échos, tout autant au-près des consommateurs que des agriculteurs. Partout, dans le monde, les initiatives favorables à l’expansion des petites exploitations ou le com-bat contre les géants de la semence grandissent. �:��:01�(-:0-:-�%45B-�ŋ3A>1�0p5/²:1�01�8-�8A@@1�contre Monsanto ; au Mali, Oumar Diabaté s’im-pose comme l’ambassadeur de l’agroécologie. Ailleurs, avec l’aide d’organisations non gouver-nementales, comme Positive Planet, Ashoka et Oxfam, les producteurs d’argan, de karité, de fo-nio, de gingembre structurent leurs productions pour résister aux pressions des marchés, et ainsi, améliorer leurs conditions de vie. Les nouvelles technologies démultiplient les potentialités ; en Inde, grâce au réseau Digital Green, par exemple, les agriculteurs échangent leurs bonnes pratiques via internet. Au-delà, l’agriculture ne s’arrête plus aux portes des villes. Désormais, dans les rues de San Francisco, les citoyens s’organisent en gueril-8-�<;A>�3>1Ŋ1>� 81?�->.>1?�-ŋ:�=Ap58?�0;::1:@�01?�fruits en libre accès. A Tordmorden, au Royaume-Uni, le mouvement des Incredible Comestible §@1:0� ?;:� 5:ŌA1:/1� -A018�� 01?� 2>;:@5¦>1?� -ŋ:�que chacun puisse cueillir des fruits et légumes dans les parterres des villes. Les toits de Paris, New-York et Hong Kong, verdissent. Les consom-mateurs plébiscitent les circuits courts. Une autre révolution green est en marche. Vraiment verte et positive cette fois et pour le bien de tous. +

agriculture�;991:@�>181B1>�81�0§ŋ�01�:;A>>5>�]�B;5>1�UT�UU�95885->0?� 01�21991?�1@�0p4;991?���8p4;>5F;:�VUTT�@;A@�1:�§B5@-:@�81?�<5¦31?�0A�<-??§����p1?@�@;A@�8p1:61A�01�8p-3>5/A8@A>1�<;?5@5B1�=Ap588A?@>1:@�81?�UUU�5:5@5-@5B1?�=A1�:;A?�-B;:?�>1/1:?§1?�

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chapitre

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répartition globale des terres agricoles

dans le monde % des terres agricoles

appartenant à

de petits cultivateurs

Source : FAOSTAT

Taille moyenne

des petites fermes

Surface de

terres agricoles

Petites fermes

92,3 % - 562,03 mille

Grandes fermes

7,7 % - 608,962 mille

2,2

hectares

24,7 %

5,080,154

mille hectares

111 initiatives

afrique21

amérique32

euroPe

dont

13 en france30

asie - océanie28

Présence d’une initiative

d’agriculture positive

Nombre d’initiatives

par zone géographique

Les initiatives favorables à l’expansion de l’agroécologie,

la permaculture et l’agriculture biologique se déploient sur

l’ensemble des continents. Elles sont majoritairement le

fruit d’un individu ou de petits groupes de producteurs.

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répartition globale des terres agricoles dans le monde

a révolution verte qui a débuté juste avant et au lendemain de la seconde guerre mondiale, a eu des consé-quences dramatiques sur la biodiversi-té. L’utilisation de semences sélection-nées, l’apport d’engrais et de produits phytosanitaires, la mécanisation à marche forcée des exploitations ont entrainé une augmentation inédite des rendements. A titre d’exemple,

en France, un hectare produisait l’équivalent de 15 quintaux de blé (guère plus qu’au Moyen Age) en 1920. Aujourd’hui, le même hectare produit près de 70 quintaux, voire 130 pour les rendements re-cords. Les avis des experts convergent : si dans les années 70, on n’avait pas eu recours aux pesticides, le monde aurait été sujet à une vaste famine. Mais, et ce mais est primordial, depuis, on le sait, le prix à payer est énorme. Les méthodes de l’agriculture intensive ont eu pour conséquence l’épuisement des sols, la pollution des nappes phréatiques et des cours d’eau souterrains, la disparition de mil-liers de variétés d’insectes, indispensables à l’éco-?E?@¦91� 1@� /1881� @;A@1� -A??5�9-??5B1� 01� 8-� Ō;>1��%-:?� <->81>� 01?� 1Ŋ1@?� 5:0§?5>-.81?� ?A>� 8-� ?-:@§�� Les études le répètent ; l’agriculture intensive n’est <8A?� 8-� <-:-/§1�� �A� /;:@>-5>1� 81?� ?/51:@5ŋ=A1?�multiplient les travaux qui attestent des bienfaits de la polyculture et de la mixité des plantes qui ;Ŋ>1:@�A:1�915881A>1�1D<8;5@-@5;:�01?�>1??;A>/1?�du sol et des rendements plus abondants.

Des voix, comme celle de Pierre Rabhi, en France, trouvent de plus en plus d’échos, tout autant au-près des consommateurs que des agriculteurs. Partout, dans le monde, les initiatives favorables à l’expansion des petites exploitations ou le com-bat contre les géants de la semence grandissent. �:��:01�(-:0-:-�%45B-�ŋ3A>1�0p5/²:1�01�8-�8A@@1�contre Monsanto ; au Mali, Oumar Diabaté s’im-pose comme l’ambassadeur de l’agroécologie. Ailleurs, avec l’aide d’organisations non gouver-nementales, comme Positive Planet, Ashoka et Oxfam, les producteurs d’argan, de karité, de fo-nio, de gingembre structurent leurs productions pour résister aux pressions des marchés, et ainsi, améliorer leurs conditions de vie. Les nouvelles technologies démultiplient les potentialités ; en Inde, grâce au réseau Digital Green, par exemple, les agriculteurs échangent leurs bonnes pratiques via internet. Au-delà, l’agriculture ne s’arrête plus aux portes des villes. Désormais, dans les rues de San Francisco, les citoyens s’organisent en gueril-8-�<;A>�3>1Ŋ1>� 81?�->.>1?�-ŋ:�=Ap58?�0;::1:@�01?�fruits en libre accès. A Tordmorden, au Royaume-Uni, le mouvement des Incredible Comestible §@1:0� ?;:� 5:ŌA1:/1� -A018�� 01?� 2>;:@5¦>1?� -ŋ:�que chacun puisse cueillir des fruits et légumes dans les parterres des villes. Les toits de Paris, New-York et Hong Kong, verdissent. Les consom-mateurs plébiscitent les circuits courts. Une autre révolution green est en marche. Vraiment verte et positive cette fois et pour le bien de tous. +

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14 L’atLas de La pLanète positive

AF

RIQ

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De A à Z

AgRIsAtchUne production modèleTori-Bossito, BéninFleuron de l’aviculture moderne béninoise, cette PME produit quotidiennement pas moins de 90 000 œufs, dans des conditions sanitaires optimales et contrôlées au sein d’un complexe de pointe. Avec la création de 200 emplois perma-nents, rémunérés 85 euros par mois, soit près d’1,5 fois le Smig béninois, et A:1�5:/501:/1�2-B;>-.81�?A>�8-�ŋ85¦>1�avicole locale, Agrisatch participe au développement économique de

sa région. Productrice de ressources alimentaires à grande échelle, elle favorise l’accès aux protéines dans un pays où 10 % de la population est encore sous-alimentée. « Notre vision est de devenir un grand groupe agroalimentaire dans la sous-région (Afrique de l’Ouest - ndlr), témoigne Jean-Baptiste Satchivi, président du groupe CDPA-Agrisatch. Dans notre dynamique, nous avons créé une fondation. Nous avions déjà entrepris d’intervenir dans notre communauté en tant que catalyseur porteur de changement. Nous for-mons les jeunes pour la cause du développement. »

coopéRAtIvE UFcALe potentiel de l’arganAgadir-Idaoutanan, MarocGrâce à l’argan, les femmes vivant dans la Réserve de biosphère de l’arganeraie disposent de revenus réguliers. Pour l’union des coopéra-tives de femmes pour la production et la commercialisation de l’huile d’argan, l’objectif est d’améliorer les conditions de vie en zones rurales et d’assurer la sauvegarde de l’ar-ganier, arbre endémique inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco.

DjIkADIDes graines de soumbala contre la malnutritionBurkina FasoAvec la fabrication et la commer-cialisation de graines de soumbala bio, un condiment burkinabé riche en nutriments, Maïmouna Ilboudo souhaite remédier aux carences ali-mentaires dont bon nombre de ses /;9<-@>5;@1?� ?;AŊ>1:@�� �A� �A>75:-�Faso, la malnutrition est la cause, directe ou indirecte, de 35 % des décès. Djikadi, l’entreprise de valo-risation de produits locaux, permet aux populations locales, et particu-lièrement aux femmes, d’accéder à des revenus stables grâce à l’achat des matières premières dans les villages. Maïmouna Ilboudo, partisane de l’entrepreneuriat social, entend ainsi dynamiser le secteur agroalimen-taire en Afrique de l’Ouest.

FAsopRoLes propriétés des chenilles de karitéBobo-Dioulasso, Burkina FasoPrésentes en abondance dans l’ouest du pays, les chenilles de karité pos-sèdent des propriétés nutritives insoupçonnées. Bien décidés à en faire une arme contre la malnutrition, Kahitouo Hien et Douyiri Christophe Mandi ont fondé FasoPro pour valo-riser cette précieuse ressource et le savoir-faire ancestral des femmes col-lectrices. Transformées localement, les chenilles de karité sont ensuite vendues sur le territoire burkinabé, et en particulier dans la région de �;.;�5;A8-??;��':1� -Ŋ-5>1� =A1� /1?�deux étudiants ingénieurs en micro-biologie et en nutrition espèrent voir se développer pour soutenir la crois-sance de leur pays.

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15Agriculture

LE CEntrE sahéLiEn dE formation Et dE rEChErChE En agroéCoLogiEUn jardin d’Eden au coeur du désertSatinébougou, Mali

V étérinaire devenu fermier, Oumar Diabaté a fondé le Centre sahélien de formation et de recherche en agroécologie (CSFRA), pour développer et promouvoir

une agriculture écologique et moderne capable de conduire 81��-85�B1>?�8p-A@;?Aő?-:/1�-8591:@-5>1��%A5@1���A:1�>1:/;:@>1�avec le pionnier de l’agroécologie, Pierre Rabhi, il se lance 1:�VTTY�0-:?�/1�<>;61@�-9.5@51AD���pA:�8;<5:�01�@1>>1�->501�01�V�41/@->1?�58�>§A??5@���/>§1>�A:�6->05:�21>@581�;¶�<;A??1:@�=A-:@5@§�de fruits, légumes et plantes médicinales, sans engrais :5�<1?@5/501?���-��1>91�-3>;§/;8;35=A1�"51>>1�$-.45� de Satinébougou (Fapiras) emploie désormais cinq permanents pour les cultures céréalières et maraîchères produites tout -A�8;:3�01�8p-::§1���§@-58�B;8-5881?�1@�<;5??;:?�2;A>:5??1:@� 01�8-�B5-:01�01?�ĐA2?�1@�6A?=Ap��UY�85@>1?�01�8-5@�.5;�<->�6;A>�� �1?�<>;0A5@?�01�8-�21>91�?;:@�05?@>5.A§?�0-:?�81?�1:B5>;:?� 01�8-�/-<5@-81��-9-7;�B5-�81?����"�8;/-81?���;>@�01�?;:�?A//¦?�!A9->��5-.-@§�;AB>1�8p�/;81�01�8-�@1>>1�1:�VTT[���8�1:?153:1� aux agriculteurs et étudiants africains les calendriers de cultures, l’organisation du jardin, la gestion du sol, la fertilisation avec le compost, la gestion de l’eau ou encore la conservation 1@�8-�@>-:?2;>9-@5;:�01?�<>;0A5@?�-3>5/;81?���1@@1�9¨91�-::§1� il dédie un jardin expérimental et médicinal de 400 mètres carrés ��8-�>1/41>/41�-3>;§/;8;35=A1���-:?�A:��-85�-AD�01AD�@51>?�0§?1>@5=A1�;¶�A:1�/A8@A>1�B5B>5¦>1���2-5.81�>1:0191:@�<>591�!A9->��5-.-@§�;AB>1�8-�B;51���A:1�?;8A@5;:�<§>1::1�<;A>�:;A>>5>�8-�<;<A8-@5;:�1:�=A-:@5@§�1@�1:�=A-85@§��

gizUne aide aux petits producteurs de vanilleRégion de Sava, MadagascarUnilever, Symrise et l’agence alle-mande de coopération internationale �5F�;:@�?53:§�1:�VTUX�A:�<->@1�:->5-@�en faveur de 4 000 petits produc-@1A>?�01� B-:5881�9-83-/41?���-/1� -AD�9-53>1?� <>;ŋ@?� =Ap1:31:0>1� /1@@1�culture, ces producteurs, confrontés également aux aléas des changements climatiques, connaissent une situa-@5;:� 5:[email protected]�� "§>5;01� 01� ?;A0A>1�.-5??1�01�>1:0191:@�85§1���8-�2A?->5;?1�0A�B-:58851>�ŌA/@A-@5;:�01?�<>5Dx���1�programme, mandaté par le ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement germanique, B5?1� <1:0-:@� @>;5?� -:?� �� -9§85;>1>�81?� 9;E1:?� 01� ?A.?5?@-:/1� 8p-//¦?� ��8-� 2;>9-@5;:�-3>5/;81�1@��� 8p§0A/-@5;:�tout en assurant la production et l’ap-provisionnement durable en vanille 01�4-A@1�=A-85@§�� �8� >-E;::1>-�?A>� 81?�communautés de 32 villages, représen-@-:@�XX�§/;81?�<>59-5>1?�1@�VX�TTT�B51?�

grainE dE ViEUn pionnier malgache de l’agro-écologieMadagascarPortée par un paysan français, Pierre Tranchant, l’association Graine de Vie œuvre pour l’autonomie pay-sanne et la mise en place de pratiques innovantes en agroécologie dans le �;E1:�!A1?@�9-83-/41��%;:�<>;61@���05ŊA?1>� A:� ;A@58� 01� ?195?� 05>1/@� ��@>-/@5;:� -:59-81� �8p�5<<;?19�� %A>�le long terme, Graine de vie projette de construire un atelier pour la fabri-cation de l’outil par les agriculteurs malgaches et de développer un sys-@¦91�01�95/>;/>§05@�<;A>�?;:�ŋ:-:-/191:@�0A>-.81�

iCowQuand les vétérinaires soignent par SMSKenyaQuand, dans des zones reculées du Kenya, certains producteurs laitiers <15:1:@� �� -//§01>� -AD� ?;5:?� B§@§>5-naires pour leurs animaux ou aux informations sur le cours du lait et du bétail, l’application mobile iCow leur fournit, par SMS, tous les conseils :§/1??-5>1?� �� 8p§81B-31� 01?� B-/41?�la reproduction, la nutrition ou la @>-5@1�0A�8-5@���p1:@>1<>1:1A?1�?;/5-81�7§:E-:1� %A� �-4A9.A� %@1<4-:;A�a développé, avec sa société Green �>1-9?�&�����@0�� /1� ?1>B5/1� 0p5:-formations agricoles en vue d’aider 81?� <1@5@?� -3>5/A8@1A>?� �� -A391:-@1>� 81A>� <>;0A/@5B5@§� 1@� �� <->B1:5>� ���8p-A@;:;951�ŋ:-:/5¦>1�

iCt ChaLLEngEBien informer pour mieux cultiverGhanaÀ l’aide d’agents de vulgarisation agricole présents sur le terrain, d’ap-plications mobiles et de supports multimédias, ce projet ambitionne d’apporter aux petits exploitants, vivant dans les zones rurales sub-sahariennes, l’information et le ?;A@51:� ŋ:-:/51>� :§/1??-5>1?� <;A>�-//>;¬@>1� 81A>� <>;0A/@5B5@§� 1@� 0§ŋ1>�8-� <-AB>1@§�� �p-0;<@5;:� 0A>-.81� 01?�technologies de l’information et de la communication leur donne accès aux bonnes pratiques agricoles et -AD�<>5D�0A�9->/4§�� §�0A�<->@1:--riat entre la fondation Grameen, la �->9�$-05;� �:@1>:-@5;:-8� 1@� �535@-8��>11:���&��4-881:31�B5?1�§3-8191:@���-9§85;>1>�8-�?§/A>5@§�-8591:@-5>1�-A��4-:-�;¶�YU�ū�01?�1:2-:@?�01�9;5:?�01�Y�-:?�?;AŊ>1:@�01�9-8:A@>5@5;:�� ©

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14 L’atLas de La pLanète positive

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De A à Z

AgRIsAtchUne production modèleTori-Bossito, BéninFleuron de l’aviculture moderne béninoise, cette PME produit quotidiennement pas moins de 90 000 œufs, dans des conditions sanitaires optimales et contrôlées au sein d’un complexe de pointe. Avec la création de 200 emplois perma-nents, rémunérés 85 euros par mois, soit près d’1,5 fois le Smig béninois, et A:1�5:/501:/1�2-B;>-.81�?A>�8-�ŋ85¦>1�avicole locale, Agrisatch participe au développement économique de

sa région. Productrice de ressources alimentaires à grande échelle, elle favorise l’accès aux protéines dans un pays où 10 % de la population est encore sous-alimentée. « Notre vision est de devenir un grand groupe agroalimentaire dans la sous-région (Afrique de l’Ouest - ndlr), témoigne Jean-Baptiste Satchivi, président du groupe CDPA-Agrisatch. Dans notre dynamique, nous avons créé une fondation. Nous avions déjà entrepris d’intervenir dans notre communauté en tant que catalyseur porteur de changement. Nous for-mons les jeunes pour la cause du développement. »

coopéRAtIvE UFcALe potentiel de l’arganAgadir-Idaoutanan, MarocGrâce à l’argan, les femmes vivant dans la Réserve de biosphère de l’arganeraie disposent de revenus réguliers. Pour l’union des coopéra-tives de femmes pour la production et la commercialisation de l’huile d’argan, l’objectif est d’améliorer les conditions de vie en zones rurales et d’assurer la sauvegarde de l’ar-ganier, arbre endémique inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco.

DjIkADIDes graines de soumbala contre la malnutritionBurkina FasoAvec la fabrication et la commer-cialisation de graines de soumbala bio, un condiment burkinabé riche en nutriments, Maïmouna Ilboudo souhaite remédier aux carences ali-mentaires dont bon nombre de ses /;9<-@>5;@1?� ?;AŊ>1:@�� �A� �A>75:-�Faso, la malnutrition est la cause, directe ou indirecte, de 35 % des décès. Djikadi, l’entreprise de valo-risation de produits locaux, permet aux populations locales, et particu-lièrement aux femmes, d’accéder à des revenus stables grâce à l’achat des matières premières dans les villages. Maïmouna Ilboudo, partisane de l’entrepreneuriat social, entend ainsi dynamiser le secteur agroalimen-taire en Afrique de l’Ouest.

FAsopRoLes propriétés des chenilles de karitéBobo-Dioulasso, Burkina FasoPrésentes en abondance dans l’ouest du pays, les chenilles de karité pos-sèdent des propriétés nutritives insoupçonnées. Bien décidés à en faire une arme contre la malnutrition, Kahitouo Hien et Douyiri Christophe Mandi ont fondé FasoPro pour valo-riser cette précieuse ressource et le savoir-faire ancestral des femmes col-lectrices. Transformées localement, les chenilles de karité sont ensuite vendues sur le territoire burkinabé, et en particulier dans la région de �;.;�5;A8-??;��':1� -Ŋ-5>1� =A1� /1?�deux étudiants ingénieurs en micro-biologie et en nutrition espèrent voir se développer pour soutenir la crois-sance de leur pays.

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15Agriculture

LE CEntrE sahéLiEn dE formation Et dE rEChErChE En agroéCoLogiEUn jardin d’Eden au coeur du désertSatinébougou, Mali

V étérinaire devenu fermier, Oumar Diabaté a fondé le Centre sahélien de formation et de recherche en agroécologie (CSFRA), pour développer et promouvoir

une agriculture écologique et moderne capable de conduire 81��-85�B1>?�8p-A@;?Aő?-:/1�-8591:@-5>1��%A5@1���A:1�>1:/;:@>1�avec le pionnier de l’agroécologie, Pierre Rabhi, il se lance 1:�VTTY�0-:?�/1�<>;61@�-9.5@51AD���pA:�8;<5:�01�@1>>1�->501�01�V�41/@->1?�58�>§A??5@���/>§1>�A:�6->05:�21>@581�;¶�<;A??1:@�=A-:@5@§�de fruits, légumes et plantes médicinales, sans engrais :5�<1?@5/501?���-��1>91�-3>;§/;8;35=A1�"51>>1�$-.45� de Satinébougou (Fapiras) emploie désormais cinq permanents pour les cultures céréalières et maraîchères produites tout -A�8;:3�01�8p-::§1���§@-58�B;8-5881?�1@�<;5??;:?�2;A>:5??1:@� 01�8-�B5-:01�01?�ĐA2?�1@�6A?=Ap��UY�85@>1?�01�8-5@�.5;�<->�6;A>�� �1?�<>;0A5@?�01�8-�21>91�?;:@�05?@>5.A§?�0-:?�81?�1:B5>;:?� 01�8-�/-<5@-81��-9-7;�B5-�81?����"�8;/-81?���;>@�01�?;:�?A//¦?�!A9->��5-.-@§�;AB>1�8p�/;81�01�8-�@1>>1�1:�VTT[���8�1:?153:1� aux agriculteurs et étudiants africains les calendriers de cultures, l’organisation du jardin, la gestion du sol, la fertilisation avec le compost, la gestion de l’eau ou encore la conservation 1@�8-�@>-:?2;>9-@5;:�01?�<>;0A5@?�-3>5/;81?���1@@1�9¨91�-::§1� il dédie un jardin expérimental et médicinal de 400 mètres carrés ��8-�>1/41>/41�-3>;§/;8;35=A1���-:?�A:��-85�-AD�01AD�@51>?�0§?1>@5=A1�;¶�A:1�/A8@A>1�B5B>5¦>1���2-5.81�>1:0191:@�<>591�!A9->��5-.-@§�;AB>1�8-�B;51���A:1�?;8A@5;:�<§>1::1�<;A>�:;A>>5>�8-�<;<A8-@5;:�1:�=A-:@5@§�1@�1:�=A-85@§��

gizUne aide aux petits producteurs de vanilleRégion de Sava, MadagascarUnilever, Symrise et l’agence alle-mande de coopération internationale �5F�;:@�?53:§�1:�VTUX�A:�<->@1�:->5-@�en faveur de 4 000 petits produc-@1A>?�01� B-:5881�9-83-/41?���-/1� -AD�9-53>1?� <>;ŋ@?� =Ap1:31:0>1� /1@@1�culture, ces producteurs, confrontés également aux aléas des changements climatiques, connaissent une situa-@5;:� 5:[email protected]�� "§>5;01� 01� ?;A0A>1�.-5??1�01�>1:0191:@�85§1���8-�2A?->5;?1�0A�B-:58851>�ŌA/@A-@5;:�01?�<>5Dx���1�programme, mandaté par le ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement germanique, B5?1� <1:0-:@� @>;5?� -:?� �� -9§85;>1>�81?� 9;E1:?� 01� ?A.?5?@-:/1� 8p-//¦?� ��8-� 2;>9-@5;:�-3>5/;81�1@��� 8p§0A/-@5;:�tout en assurant la production et l’ap-provisionnement durable en vanille 01�4-A@1�=A-85@§�� �8� >-E;::1>-�?A>� 81?�communautés de 32 villages, représen-@-:@�XX�§/;81?�<>59-5>1?�1@�VX�TTT�B51?�

grainE dE ViEUn pionnier malgache de l’agro-écologieMadagascarPortée par un paysan français, Pierre Tranchant, l’association Graine de Vie œuvre pour l’autonomie pay-sanne et la mise en place de pratiques innovantes en agroécologie dans le �;E1:�!A1?@�9-83-/41��%;:�<>;61@���05ŊA?1>� A:� ;A@58� 01� ?195?� 05>1/@� ��@>-/@5;:� -:59-81� �8p�5<<;?19�� %A>�le long terme, Graine de vie projette de construire un atelier pour la fabri-cation de l’outil par les agriculteurs malgaches et de développer un sys-@¦91�01�95/>;/>§05@�<;A>�?;:�ŋ:-:-/191:@�0A>-.81�

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iCt ChaLLEngEBien informer pour mieux cultiverGhanaÀ l’aide d’agents de vulgarisation agricole présents sur le terrain, d’ap-plications mobiles et de supports multimédias, ce projet ambitionne d’apporter aux petits exploitants, vivant dans les zones rurales sub-sahariennes, l’information et le ?;A@51:� ŋ:-:/51>� :§/1??-5>1?� <;A>�-//>;¬@>1� 81A>� <>;0A/@5B5@§� 1@� 0§ŋ1>�8-� <-AB>1@§�� �p-0;<@5;:� 0A>-.81� 01?�technologies de l’information et de la communication leur donne accès aux bonnes pratiques agricoles et -AD�<>5D�0A�9->/4§�� §�0A�<->@1:--riat entre la fondation Grameen, la �->9�$-05;� �:@1>:-@5;:-8� 1@� �535@-8��>11:���&��4-881:31�B5?1�§3-8191:@���-9§85;>1>�8-�?§/A>5@§�-8591:@-5>1�-A��4-:-�;¶�YU�ū�01?�1:2-:@?�01�9;5:?�01�Y�-:?�?;AŊ>1:@�01�9-8:A@>5@5;:�� ©

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16 L’atLas de La pLanète positive

SanouSSi diakité Une petite révolution agricoleDakar, SénégalAvec l’invention d’une machine élec-trique et thermique pour décortiquer le fonio, Sanoussi Diakité, chercheur à l’Institut de technologie alimen-taire de Dakar, a initié une petite révolution agricole. Aujourd’hui utilisé dans toute l’Afrique de l’Ouest, cet outil émonde cinq kilos de céréales en huit minutes, quand deux heures étaient nécessaires pour piler deux kilos. Sanoussi a ainsi contribué à la relance du très nutri-tif fonio dans la région de Kolda et permis aux producteurs d’accroître leur rendement. L’inventeur élabore désormais une moissonneuse de cri-quets capable d’aspirer ces insectes ravageurs des cultures.

La Laiterie du bergerUn modèle gagnantDakar, Sénégal« 90 % du lait consommé au Sénégal est importé sous forme de poudre, alors que 30 % de la population vit traditionnellement de l’élevage et peut produire du lait », constate Bagoré Bathily, vétérinaire et fon-dateur de La Laiterie du Berger. L’entreprise collecte le lait frais auprès des éleveurs locaux, semi- nomades, et fabrique des produits laitiers naturels distribués dans l’ensemble du pays. Animée par une mission sociale, cette laiterie tente de /;:?;8501>�8-�ŋ85¦>1�?§:§3-8-5?1�-B1/�un élevage plus productif. Troisième acteur sur le marché des produits lai-tiers frais au Sénégal, La Laiterie du Berger a reçu, en 2012, l’Africa Award for Entrepreneurship.

naSfamL’auto-gestion des ressources agricolesLilongwe, MalawiStructure agricole participative, la Nasfam regroupe 100 000 exploitants malawites, dont la plupart disposent de moins d’un hectare de terre pour leurs cultures. Fondé sur un principe d’actions collectives et démocratique-ment géré par ses membres, ce réseau

indépendant a pour mission d’assurer des revenus décents aux agriculteurs par l’essor de leur productivité et de leur portée commerciale. L’association <>;91A@� 8-� ŋ85¦>1� -3>5/;81� /;991�source de développement économique et social du pays. Pour cela, Nasfam 501:@5ŋ1� 1@� /;:?;8501� 81?� 9->/4§?�:-@5;:-AD� 1@� 5:@1>:-@5;:-AD� 1@� ;Ŋ>1�un appui technique aux cultivateurs. Son action se traduit également par un programme de formations à la sélec-tion des semences, l’usage des engrais

et la préparation des sols. Par ailleurs, l’association encourage des pratiques agricoles durables telles que la perma-culture et sensibilise ses membres aux problématiques de nutrition. Nasfam œuvre pour faire entendre les voix des petits exploitants en intervenant notamment auprès du gouvernement sur les questions de taxation.

oLive oiL without borderSL’huile d’olive de la paixIsraël et PalestineFace à l’impasse diplomatique qui divise Israël et la Palestine, la fon-dation Near East tente d’instaurer une collaboration économique entre les deux États autour de l’industrie de l’huile d’olive, socle de l’écono-mie rurale dans ces régions. Avec le projet Olive Oil Without Borders, elle initie de nouvelles opportunités commerciales et favorise la coopé-ration transfrontalière dans un élan de paix, de compréhension mutuelle et de réconciliation. La fondation a déjà formé plus de 3 000 produc-teurs d’olives palestiniens depuis VTTY�-ŋ:�0p-A391:@1>�81A>�<>;0A/@5-vité, d’améliorer la qualité de l’huile d’olive et de renforcer leur compétiti-vité sur le marché.

mLoumaL’actualité en temps réel des cours du marchéDakar, SénégalLa plateforme agricole virtuelle d’Aboubacar Sidy Sonko livre, sur le Web et les téléphones mobiles, l’actualité du marché agroalimen-taire en temps réel. Les agriculteurs publient leurs prix, les lieux de pro-duction et l’état de leurs stocks. Les acheteurs prennent connaissance

Star SheaL’écosystème vertueux autour du beurre de karitéTamale, Ghana

a u Ghana, 600 000 femmes vivent sous le seuil de pauvreté. Au nord du pays, la récolte des noix et la production du beurre de karité représentent une source majeure de revenus. Souvent

écartées des réalités de ce marché en pleine croissance, ces femmes :p;:@�=ApA:�2-5.81�<;AB;5>�01�:§3;/5-@5;:���ŋ:�=Ap1881?�@5>1:@�<->@5� de l’attrait commercial de ce produit aux vertus cosmétiques et nutritives, si prisé dans le monde, StarShea facilite la commercialisation de leurs récoltes sur le marché international. Soutenu par Positive Planet et SAP, l’un des leaders mondiaux des technologies de l’information et 01�8-�/;99A:5/-@5;:�81�%@->%41-�:1@C;>7�;Ŋ>1�8-�<;??5.585@§� aux Ghanéennes de se tenir informées du cours du karité par SMS et d’optimiser leur production. « Nous sommes au courant des prix à plusieurs endroits et ça change tout. Nous ne sommes plus obligées d’accepter les prix proposés. Auparavant, nous devions vendre sur le marché libre à moindre prix », témoigne Fatuma Abdulai, présidente du StarShea network de la communauté de Kpatinga. Le réseau a rassemblé 15 000 femmes des communautés rurales en cinq ans. Elles ont vu leurs revenus augmenter et peuvent désormais

subvenir aux besoins de leur famille. StarShea ne verse pas de dividendes aux actionnaires et réintègre tous 81?�.§:§ŋ/1?�0-:?�8p1:@>1<>5?1�� ':1�<->@�01?�<>;ŋ@?�1?@�>105?@>5.A§1�à d’autres projets d’entrepreneuriat social au Ghana et dans les pays voisins. Star Shea s’emploie à combattre la pauvreté et à pallier les carences de santé, d’éducation, d’accès aux technologies qui pèsent sur cette région.©

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17Agriculture

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Senem@r+La technologie pour augmenter les revenus Cameroun%1:19�>�Ǖ� 0§B18;<<§� <->� %1:1@1/4��2>5/-� 2-5@� ?1� >1:/;:@>1>� -3>5/A8@A>1�1@�@1/4:;8;351?�01�8p5:2;>9-@5;:�1@�01�8-� /;99A:5/-@5;:� <;A>� -A391:@1>�81?� >1B1:A?�01?�-3>5/A8@1A>?���1�<>;-61@� >§5:B1:@1� 1@� 2-/585@1� 81?� <>-@5=A1?�01� 8-� /4-¬:1� -3>5/;81� /-91>;A:-5?1�01� 8-� <>;0A/@5;:� �� 8-� /;991>/5-85-?-@5;:� 1:�<-??-:@�<->� 81� @>-:?<;>@� 1@�81� /;:05@5;::191:@� B5-� �:@1>:1@� ;A�%�%�1@�?-:?�5:@1>9§05-5>1?���1�@>-:?-21>@� 0p->31:@� <->� @§8§<4;:51� 9;.581�8->3191:@� >§<-:0A� 1:� �2>5=A1� <1>-91@@>-� 01� 2-5>1� <>;3>1??1>� A:1� -3>5-/A8@A>1� V�T�� %1:19�>�Ǖ� 95?1� ?A>�8p1:3;A191:@�01?�61A:1?�<;A>�81?�:;A-B1881?� @1/4:;8;351?�-ŋ:�01� 81?�-@@5>1>�B1>?�81�?1/@1A>�-3>5/;81�1@�01�2-B;>5?1>�81� 0§B18;<<191:@�01� 8p-3>;5:0A?@>51�0-:?�/4-=A1�8;/-85@§�0A�<-E?�

TreeS for lifeContre l’anéantissement des culturesJenin, Palestine�-�/-9<-3:1�01� ?;850->5@§�&>11?� 2;>��521�8-:/§1�1:�VTTY�<->�8p-??;/5-@5;:�&41� "-81?@5:1� �-5>� &>-01� -� <1>95?�-B1/� 81� ?;A@51:�01�:;9.>1A?1?�;>3--:5?-@5;:?� /;99A:-A@-5>1?� 5:@1>:--@5;:-81?�01�<8-:@1>�01?�958851>?�0p;85-B51>?� 1:� "-81?@5:1�� �1?� -3>5/A8@1A>?�

ProjeT fonioLa céréale qui sert de levier économique aux petits producteurs rurauxBanfora, Burkina Faso

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Page 15: L'Atlas de la planète positive, Éditions Les Liens qui Libèrent

16 L’atLas de La pLanète positive

SanouSSi diakité Une petite révolution agricoleDakar, SénégalAvec l’invention d’une machine élec-trique et thermique pour décortiquer le fonio, Sanoussi Diakité, chercheur à l’Institut de technologie alimen-taire de Dakar, a initié une petite révolution agricole. Aujourd’hui utilisé dans toute l’Afrique de l’Ouest, cet outil émonde cinq kilos de céréales en huit minutes, quand deux heures étaient nécessaires pour piler deux kilos. Sanoussi a ainsi contribué à la relance du très nutri-tif fonio dans la région de Kolda et permis aux producteurs d’accroître leur rendement. L’inventeur élabore désormais une moissonneuse de cri-quets capable d’aspirer ces insectes ravageurs des cultures.

La Laiterie du bergerUn modèle gagnantDakar, Sénégal« 90 % du lait consommé au Sénégal est importé sous forme de poudre, alors que 30 % de la population vit traditionnellement de l’élevage et peut produire du lait », constate Bagoré Bathily, vétérinaire et fon-dateur de La Laiterie du Berger. L’entreprise collecte le lait frais auprès des éleveurs locaux, semi- nomades, et fabrique des produits laitiers naturels distribués dans l’ensemble du pays. Animée par une mission sociale, cette laiterie tente de /;:?;8501>�8-�ŋ85¦>1�?§:§3-8-5?1�-B1/�un élevage plus productif. Troisième acteur sur le marché des produits lai-tiers frais au Sénégal, La Laiterie du Berger a reçu, en 2012, l’Africa Award for Entrepreneurship.

naSfamL’auto-gestion des ressources agricolesLilongwe, MalawiStructure agricole participative, la Nasfam regroupe 100 000 exploitants malawites, dont la plupart disposent de moins d’un hectare de terre pour leurs cultures. Fondé sur un principe d’actions collectives et démocratique-ment géré par ses membres, ce réseau

indépendant a pour mission d’assurer des revenus décents aux agriculteurs par l’essor de leur productivité et de leur portée commerciale. L’association <>;91A@� 8-� ŋ85¦>1� -3>5/;81� /;991�source de développement économique et social du pays. Pour cela, Nasfam 501:@5ŋ1� 1@� /;:?;8501� 81?� 9->/4§?�:-@5;:-AD� 1@� 5:@1>:-@5;:-AD� 1@� ;Ŋ>1�un appui technique aux cultivateurs. Son action se traduit également par un programme de formations à la sélec-tion des semences, l’usage des engrais

et la préparation des sols. Par ailleurs, l’association encourage des pratiques agricoles durables telles que la perma-culture et sensibilise ses membres aux problématiques de nutrition. Nasfam œuvre pour faire entendre les voix des petits exploitants en intervenant notamment auprès du gouvernement sur les questions de taxation.

oLive oiL without borderSL’huile d’olive de la paixIsraël et PalestineFace à l’impasse diplomatique qui divise Israël et la Palestine, la fon-dation Near East tente d’instaurer une collaboration économique entre les deux États autour de l’industrie de l’huile d’olive, socle de l’écono-mie rurale dans ces régions. Avec le projet Olive Oil Without Borders, elle initie de nouvelles opportunités commerciales et favorise la coopé-ration transfrontalière dans un élan de paix, de compréhension mutuelle et de réconciliation. La fondation a déjà formé plus de 3 000 produc-teurs d’olives palestiniens depuis VTTY�-ŋ:�0p-A391:@1>�81A>�<>;0A/@5-vité, d’améliorer la qualité de l’huile d’olive et de renforcer leur compétiti-vité sur le marché.

mLoumaL’actualité en temps réel des cours du marchéDakar, SénégalLa plateforme agricole virtuelle d’Aboubacar Sidy Sonko livre, sur le Web et les téléphones mobiles, l’actualité du marché agroalimen-taire en temps réel. Les agriculteurs publient leurs prix, les lieux de pro-duction et l’état de leurs stocks. Les acheteurs prennent connaissance

Star SheaL’écosystème vertueux autour du beurre de karitéTamale, Ghana

a u Ghana, 600 000 femmes vivent sous le seuil de pauvreté. Au nord du pays, la récolte des noix et la production du beurre de karité représentent une source majeure de revenus. Souvent

écartées des réalités de ce marché en pleine croissance, ces femmes :p;:@�=ApA:�2-5.81�<;AB;5>�01�:§3;/5-@5;:���ŋ:�=Ap1881?�@5>1:@�<->@5� de l’attrait commercial de ce produit aux vertus cosmétiques et nutritives, si prisé dans le monde, StarShea facilite la commercialisation de leurs récoltes sur le marché international. Soutenu par Positive Planet et SAP, l’un des leaders mondiaux des technologies de l’information et 01�8-�/;99A:5/-@5;:�81�%@->%41-�:1@C;>7�;Ŋ>1�8-�<;??5.585@§� aux Ghanéennes de se tenir informées du cours du karité par SMS et d’optimiser leur production. « Nous sommes au courant des prix à plusieurs endroits et ça change tout. Nous ne sommes plus obligées d’accepter les prix proposés. Auparavant, nous devions vendre sur le marché libre à moindre prix », témoigne Fatuma Abdulai, présidente du StarShea network de la communauté de Kpatinga. Le réseau a rassemblé 15 000 femmes des communautés rurales en cinq ans. Elles ont vu leurs revenus augmenter et peuvent désormais

subvenir aux besoins de leur famille. StarShea ne verse pas de dividendes aux actionnaires et réintègre tous 81?�.§:§ŋ/1?�0-:?�8p1:@>1<>5?1�� ':1�<->@�01?�<>;ŋ@?�1?@�>105?@>5.A§1�à d’autres projets d’entrepreneuriat social au Ghana et dans les pays voisins. Star Shea s’emploie à combattre la pauvreté et à pallier les carences de santé, d’éducation, d’accès aux technologies qui pèsent sur cette région.©

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17Agriculture

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Senem@r+La technologie pour augmenter les revenus Cameroun%1:19�>�Ǖ� 0§B18;<<§� <->� %1:1@1/4��2>5/-� 2-5@� ?1� >1:/;:@>1>� -3>5/A8@A>1�1@�@1/4:;8;351?�01�8p5:2;>9-@5;:�1@�01�8-� /;99A:5/-@5;:� <;A>� -A391:@1>�81?� >1B1:A?�01?�-3>5/A8@1A>?���1�<>;-61@� >§5:B1:@1� 1@� 2-/585@1� 81?� <>-@5=A1?�01� 8-� /4-¬:1� -3>5/;81� /-91>;A:-5?1�01� 8-� <>;0A/@5;:� �� 8-� /;991>/5-85-?-@5;:� 1:�<-??-:@�<->� 81� @>-:?<;>@� 1@�81� /;:05@5;::191:@� B5-� �:@1>:1@� ;A�%�%�1@�?-:?�5:@1>9§05-5>1?���1�@>-:?-21>@� 0p->31:@� <->� @§8§<4;:51� 9;.581�8->3191:@� >§<-:0A� 1:� �2>5=A1� <1>-91@@>-� 01� 2-5>1� <>;3>1??1>� A:1� -3>5-/A8@A>1� V�T�� %1:19�>�Ǖ� 95?1� ?A>�8p1:3;A191:@�01?�61A:1?�<;A>�81?�:;A-B1881?� @1/4:;8;351?�-ŋ:�01� 81?�-@@5>1>�B1>?�81�?1/@1A>�-3>5/;81�1@�01�2-B;>5?1>�81� 0§B18;<<191:@�01� 8p-3>;5:0A?@>51�0-:?�/4-=A1�8;/-85@§�0A�<-E?�

TreeS for lifeContre l’anéantissement des culturesJenin, Palestine�-�/-9<-3:1�01� ?;850->5@§�&>11?� 2;>��521�8-:/§1�1:�VTTY�<->�8p-??;/5-@5;:�&41� "-81?@5:1� �-5>� &>-01� -� <1>95?�-B1/� 81� ?;A@51:�01�:;9.>1A?1?�;>3--:5?-@5;:?� /;99A:-A@-5>1?� 5:@1>:--@5;:-81?�01�<8-:@1>�01?�958851>?�0p;85-B51>?� 1:� "-81?@5:1�� �1?� -3>5/A8@1A>?�

ProjeT fonioLa céréale qui sert de levier économique aux petits producteurs rurauxBanfora, Burkina Faso

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Page 16: L'Atlas de la planète positive, Éditions Les Liens qui Libèrent

Arnaud Labory

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Tel. : 06 22 53 05 98

L’Atlas, piloté et initié par Isabelle Lefort et Alain Thuleau, a

été réalisé en partenariat avec Ashoka, MakeSense, Sparknews

et le Mouves. Le Positive Economy Forum est une initiative de

Positive Planet (le nouveau nom de PlaNet Finance).

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