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LANCER LE BOOMERANG DEMARCHE PEDAGOGIQUE ET CYCLES D'APPRENTISSAGE PAR J. C. HA MINH TAY L'article : « Le boomerang, une activité scolaire ?... » paru dans le numéro 176 de la Revue EPS, avait entrepris de démythifier la discipline en proposant sa pratique à l'école. Dans le prolongement de ce premier pas vers une vulgarisation de l'activité, cet article a pour objet d'apporter un certain nombre de précisions quant à son initiation notamment en ce qui concerne le processus d'apprentissage. La démarche pédagogique présentée ici est issue d'une expérience réalisée en milieu scolaire qui a permis l'élaboration d'une étude sur « l'adaptation du boomerang en milieu scolaire ». QUELQUES GENERALITES SUR LE LANCER DU BOOMERANG En observant un individu lancer un boo- merang, on hésite à classer la discipline soit parmi les activités aériennes soit parmi celles athlétiques. Une activité aérienne... En effet, sa caractéristique principale ré- side dans l'utilisation omniprésente des conditions aériennes du milieu et l'adapta- tion du lancer aux variations du vent. De manière générale, les lancers sont sou- mis aux trois règles suivantes : © La direction du lancer diffère de 40 à 60° par rapport au vent, sur la gauche ou sur la droite suivant la latéralité du lanceur (cf. dessin 1). ® L'angle d'envol varie de 10 à 45° suivant le type d'épreuve et d'appareil (cf. dessin 2, p. 70). © L'inclinaison du boomerang passe d'une position quasi verticale à une inclinaison allant jusqu'à 45° par rapport au plan sagittal (cf. photo 1). La maîtrise d'un lancer exige le contrôle parfait de ces trois dimensions qui, bien entendu, sont susceptibles de varier en fonction des individus, de leur technique et du matériel utilisé. PHOTO : AGENCE SAM EPS № 212 - JUILLET AOUT 1988 47 Revue EP.S n°212 Juillet-Août 1988 c. Editions EPS. Tous droits de reproduction réservé

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LANCER LE BOOMERANG

DEMARCHE PEDAGOGIQUE ET CYCLES D'APPRENTISSAGE

PAR J. C. HA MINH TAY

L'article : « Le boomerang, une activité scolaire ?... » paru dans le numéro 176 de la Revue EPS, avait entrepris de démythifier la discipline en proposant sa pratique à l'école. Dans le prolongement de ce premier pas vers une vulgarisation de l'activité, cet article a pour objet d'apporter un certain nombre de précisions quant à son initiation notamment en ce qui concerne le processus d'apprentissage. La démarche pédagogique présentée ici est issue d'une expérience réalisée en milieu scolaire qui a permis l 'élaboration d'une étude sur « l 'adaptation du boomerang en milieu scolaire ».

QUELQUES GENERALITES SUR LE LANCER DU BOOMERANG

En observant un individu lancer un boo­merang, on hésite à classer la discipline soit parmi les activités aériennes soit parmi celles athlétiques.

Une activité aérienne...

En effet, sa caractéristique principale ré­side dans l'utilisation omniprésente des conditions aériennes du milieu et l 'adapta­tion du lancer aux variations du vent. De manière générale, les lancers sont sou­mis aux trois règles suivantes : © La direction du lancer diffère de 40 à 60° par rapport au vent, sur la gauche ou sur la droite suivant la latéralité du lanceur (cf. dessin 1).

® L'angle d'envol varie de 10 à 45° suivant le type d'épreuve et d 'appareil (cf. dessin 2, p. 70). © L'inclinaison du boomerang passe d 'une position quasi verticale à une inclinaison allant jusqu 'à 45° par rapport au plan sagittal (cf. photo 1). La maîtrise d'un lancer exige le contrôle parfait de ces trois dimensions qui, bien entendu, sont susceptibles de varier en fonction des individus, de leur technique et du matériel utilisé.

PHOTO : AGENCE SAM

EPS № 212 - JUILLET AOUT 1988 47 Revue EP.S n°212 Juillet-Août 1988 c. Editions EPS. Tous droits de reproduction réservé

Page 2: LANCER LE BOOMERANG - UV2S | Université …uv2s.cerimes.fr/media/revue-eps/media/articles/pdf/70212-47.pdf · droite suivant la latéralité du lanceur (cf. dessin 1). ... lancer

Une activité athlétique...

Les habiletés sensori-motrices requises par l'activité sont communes à celles sollicitées par les jeux de balle et les disciplines de jets. Le pratiquant doit posséder d'une part des qualités de lanceur (lancers de type longi­tudinaux se rapprochant des tirs de hand­ball ou du lancer du javelot...), et d 'autre part des capacités d'analyse, exigeant anti­cipation (décriptage de la trajectoire du boomerang, prise d'informations sur l'évo­lution du vent, déplacement du corps ap­proprié) et coordination occulo-motrice affinée. Les objectifs généraux du lanceur, en fonc­tion de ces éléments seront les suivants : - amélioration de son potentiel moteur de façon à s 'adapter aux situations d'évolu­tions multiples ; - développement de ses qualités d'analyse et d'anticipation pour être en mesure de répondre pertinemment aux incertitudes des conditions externes, et aux exigences du règlement des épreuves sportives (tout spécialement celle d 'une gamme de maté­riel couvrant l 'ensemble des épreuves d'un championnat) .

DEMARCHE PEDAGOGIQUE

Les objectifs généraux et l 'observation des difficultés rencontrées par le débutant nous ont amenés à envisager une démarche pédagogique tenant compte des caractéris­tiques essentielles de l'activité.

PROBLEMES DU DEBUTANT

Au niveau du lancer proprement dit, on retrouve l 'ensemble des défauts particu­liers aux activités de lancer, à savoir : - une utilisation insuffisante du train infé­rieur ;

- une mauvaise coordination entre l'action du bras, du tronc et des jambes ; - une préparation du bras lanceur amenant le boomerang perpendiculairement à l'axe du lancer, ce qui induit un lâcher proche du plan horizontal (cf. photo 2) ; - une action quasiment nulle du poignet en pro-supination ; - une analyse aléatoire des paramètres ex­térieurs (direction et force du vent) ; - un placement par anticipation au rattra­page, inadapté, voire inexistant.

OBJECTIFS GENERAUX

Durant le cycle d'apprentissage, les diver­ses situations proposées devront nécessai­rement : • Développer des habitudes (procédures) informationnelles et d'analyse, les élèves ayant trop tendance à lancer sans la moin­dre connaissance des conditions du mo­ment. Les informations devront se référera des repères tactiles et visuels (combinaison de la vision du fil de laine avec la sensation du vent sur la main, le visage... (cf. photo 3). • Améliorer la perception des différents segments, notamment celle du bras lan­ceur, avec le boomerang, afin de donner aux élèves le moyen d'affiner leurs propres perceptions du geste. • Exiger de la part du lanceur une analyse immédiate des raisons du vol qu'il vient de produire.

• Offrir un contenu ludique important. • Privilégier, en harmonie avec des instants de récupération, le travail en séries afin d 'apporter une quantité importante de ré­pétitions et donc d'informations. Bien entendu, cette démarche n'est pas exhaustive, il conviendra d 'adapter les exigences en fonction des individus.

CYCLES D'APPRENTISSAGE

Le plan annuel ci-après s'organise autour de trois périodes de douze séances chacune au cours desquelles quelques principes essentiels seront à respecter : - le choix du matériel se portera sur des modèles tolérant une technique de jet en­core approximative. De plus, les boome­rangs devront avoir un vol stable, notam­ment en phase finale : ceci facilitant la lecture de la trajectoire et son rattrapage ; - la prise d'information individualisée (fil de laine, drapeau) ; - la matérialisation des zones de lancer, des couloirs de vol ; - un travail de lancers en séries les lanceurs ayant du mal à se régler immédiatement. A titre d'exemple, nous proposons ici quelques situations pédagogiques, permet­tant d 'appréhender le geste du lancer dans sa globalité. Il ne s'agit en aucune manière d'exercices faisant l'objet d 'une chronolo­gie stricte ; seul, revient à l 'enseignant le soin d'en fixer l 'ordre.

CYCLE 1 : ACQUISITION DES HABILETES DE BASE

• OBJECTIFS Durant cette période, il conviendra d'insis­ter sur la qualité de la prise d'information par rapport au vent, sur le dosage adéquat du lancer afin d'éviter que l'individu ne lance trop fort (un des premiers défauts). De même, le lanceur devra aboutir à une gestuelle simple, cohérente, sécuritaire. L'étude du placement final et du rattra­page ne sera que très global. A l'issue de ce premier cycle, l'individu devra obligatoi­rement posséder l 'ensemble des habiletés de base.

• THEME DE TRAVAIL : LA TENUE DU BOOMERANG Avant d 'aborder le lancement proprement dit, tous les exercices de manipulation permettant de soupeser le poids et l'en­combrement du boomerang (tenue du bout de la pale entre le pouce et l 'index) peuvent être réalisés (cf. photos 4 et 5). Les situa­tions suivantes illustreront toutes les confi­gurations de vol en insistant sur les vols « couchés » et les lancers trop hauts.

Situation 1 : j lancer une balle de tennis et un témoin de relais (cf. photos 6, 7 et 8).

Organisation Deux par deux, chacun à distance de 15 mètres. Le lanceur se place de 3/4 face, pied avant dans l'axe du lancer, pied ar-

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rière en ouverture, presque perpendiculai­rement à l'axe du jet, jambes semi-fléchies.

Consignes

• Suivre une trajectoire rectiligne. • Faire tourner le témoin (ou un bâton de même type) le plus vite possible.

Critères observables de réussite

- trajectoire rectiligne ; - rotation rapide du bâton ; - poignet cassé en fin de geste ; - regard dans la direction du but.

| Situation 2 : lancer un témoin de relais, puis un boomerang (cf. photos 9, 10 et 11).

Organisation

Par groupes de trois, le geste est décom­posé en supprimant la boucle préparatoire, bras étirés en arrière, position de 3 /4 face, jambes semi-fléchies. Le lanceur contrôle visuellement la position du boomerang (cf. photo 12).

Consignes

• Respecter les mêmes consignes que pour l'exercice précédent. • Faire tourner des objets dans un plan sagittal.

4 /5 6/7/8

9/10 11

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Critères observables de réussite

- rotation dans un plan sagittal ; - trajectoire rectiligne ; - poignet cassé en fin de geste ; - regard orienté vers l'objectif (cf. photos 13 et 14).

• T H E M E DE TRAVAIL : LE « DOSAGE » DES LANCERS

Situation : | lancer en recherchant la mesure « juste » nécessaire au retour du boomerang (cf. dessin 3).

Organisation Passage par trois sur la même ligne, à distance les uns des autres. Chacun dispose d'un fil de laine et le repérage s'effectue à l 'aide d'un drapeau.

Consignes • Effectuer trois lancers de la manière suivante : - 1er lancer faible : le boomerang « se pose » devant à quinze mètres environ ; - 2 e lancer un peu plus fort : le boomerang parcours la moitié de sa trajectoire et « se pose » ; - 3 e lancer plus fort : le boomerang revient au point de lancer. • Répéter trois à quatre fois ces trois lan­cers puis terminer la série en essayant de reproduire, à chaque lancer, un jet du « troisième type ».

Critères observables de réussite - respect des trois manières de lancer ; - retour du boomerang au troisième lancer.

• T H E M E DE TRAVAIL : L 'ORIENTATION PAR R A P P O R T AU VENT

Situation : lancer en cherchant l'orientation correcte par rapport au vent (cf. dessin 4).

Organisation

Chaque élève lance à tour de rôle le boo­merang pour connaître la direction du vent de manière précise.

Consignes individuelles • Repérer la direction du vent. • Lancer volontairement trop à gauche, puis t rop à droite ; faire un constat et trouver le juste milieu.

Critères observables de réussite - lancer à 45° - 50° par rapport à la direc­tion du vent ; - retour du boomerang au lanceur.

• T H E M E DE TRAVAIL : LE D E V E L O P P E M E N T SIMULTANE D E S HABILETES

Dans ce registre, tous les jeux, inspirés des épreuves homologuées en élargissant les zones de lancer, peuvent être mis en place.

CYCLE 2 : AFFINEMENT DES HABILETES DE BASE

• OBJECTIFS

Cette période sera consacrée à raffinement des habiletés de base, à l 'automatisation des séquences gestuelles principales et au perfectionnement de l'analyse des infor­mations. L'étude portera plus précisément sur l ' ana lyse affinée des t rajectoires ; celle-ci permettant de juger la qualité du lancer, mais également des actions à entre­prendre pour récupérer le boomerang. Le placement final et le rattrapage propre­ment dit seront également abordés de manière précise. L'ensemble du cycle se caractérisera par un travail en séries où les répétitions et la quantité de travail domine­ront. Bien entendu, les supports seront de nature ludique.

• T H E M E DE TRAVAIL : L 'AMELIORATION D E S ANGLES D 'ENVOL

Situation 1 : J l ance r d a n s un cou lo i r de plots (cf. dessin 5).

Organisation

Passage par deux ou trois placés sur une même ligne, à distance les uns des autres. Les lanceurs effectuent quatre à six essais de jet dans un couloir délimité par quatre ou six plots disposés dans la direction du lancer en fonction du vent dominant.

Consigne

• Visualiser un « couloir de vol » en lan­çant les boomerangs à trois mètres de hauteur de cet espace.

Critères observables de réussite

- réalisation des vols à deux ou trois mètres du sol ; - orientation du regard vers les plots, tête droite.

Situation 2 : | lancer chronométré.

Organisation

Lancer un par un. Après cinq à six jets pour se régler, une série de dix lancers est chronométrée. A chaque essai, le temps est annoncé ; le chronométrage débute au lâ­cher et se termine quand le boomerang arrive à hauteur de poitrine, même s'il n'est pas rattrapé.

Consignes

• Régler son lancer en tenant compte des plots, de la hauteur de l'envol et du temps de vol. • Rechercher des temps de vols courts.

• T H E M E DE TRAVAIL : L'ANALYSE D E S TRAJECTOIRES ET DU PLACE­M E N T FINAL

Situation 2 : rattraper en série les lancers des autres (cf. dessin 6). Organisation

Les lanceurs sont placés en file indienne devant un plot et envoient à tour de rôle leur boomerang quand le précédent est ramené par le rattrapeur.

Consignes

• Rattraper tous les lancers. • Rattraper tous les lancers le plus rapide-

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ment possible et toucher le plot après chaque retour ; le chronomètre démarre dès qu'il quitte la balise.

Critères observables de réussite

- le nombre de boomerangs rattrapés ;

- le temps réalisé pour les ramener.

Situation 3 : e f f ec tue r les m e i l l e u r s choix de lancer en utilisant le mieux possi­ble les conditions du terrain.

Organisation

Par équipes de deux, chacun lançant alter­nativement deux fois. Chaque lancer se fait de l 'endroit où le coéquipier a rattrapé son boomerang. Le meilleur binôme est celui qui se trou­vera le plus près possible du plot d'origine à l'issue du dernier lancer.

Consigne

• Rester le plus près possible du plot de départ .

Critère observable de réussite

- la mesure du dernier rattrapé au plot d'origine.

• T H E M E DE TRAVAIL : LE D E V E L O P P E M E N T SIMULTANE DES HABILETES

Lorsque les si tuations précédentes sont convenablement réalisées, il est alors pos­sible de proposer un travail sous forme de duel , min i -concours , et l ' ensemble des épreuves homologuées.

CYCLE 3 : PERFECTIONNEMENT

Cette dernière période sera celle du perfec­tionnement, chaque lanceur individuali­sant sa technique. L'étude sera « éclatée » en fonction des épreuves à préparer. La forme de travail reprendra durant de brefs instants celle du premier cycle de façon à aborder sans problème la manipulat ion de boomerangs, exigeant des qualités d 'ana­lyse supérieures. Le souci d 'automatisat ion et de perfectionnement condit ionnera une forme de travail en série comme pour le cycle précédent. Cette troisième étape vi­sant principalement la pluridisciplinarité, les séances devront s'organiser de façon à superposer sans antagonisme l 'étude de plusieurs « épreuves » et proposer aux élèves des situations les plus proches de celles rencontrées en concours. En plus du perfectionnement de l'analyse des données externes et de raffinement des automatismes gestuels, cette dernière pé­riode est celle où les lanceurs peuvent se préparer aux épreuves de concours (dix au total). L'adaptation aux divers appareils s'effectuera en reprenant certains exercices spécifiques du lancer. Cependant , les indi­vidus doivent posséder, à ce stade, une palette d'habiletés suffisamment riche

pour s 'adapter rapidement aux diverses formes de boomerang. Le travail portera essentiellement sur le développement des qualités physiques es­sentielles (puissance des membres supé­rieurs, amél iorat ion de la coordinat ion motrice...) et la quantité d'exercices effec­tués (augmenter le nombre de répétitions, des séances...).

Par l 'expérience relatée ici, nous souhai­tons avoir montré que l'activité boomerang peut être abordée de façon simple et ra­tionnelle avec un matériel des plus ano­dins. Les préceptes selon lesquels cette discipline exige des qualités intrinsèques particulières ne semblent pas trouver, ici, de justification. Dans ce sens, nous encou­rageons, tous ceux qui souhaitent tenter l 'expérience, à nous communiquer leurs réflexions, avis et suggestions pour contri­buer à développer une activité sportive encore trop mal connue...

Jean-Claude Ha Minh Tay Etudiant, 4e année U.F.R. - S.T.A.P.S.,

Paris X, Nanterre Responsable « Boomerang club

d'Issy-les-Moulineaux.

DESSINS : JEAN-CLAUDE PRESSUROT PHOTOS : AUTEUR

Pour tout renseignement complémentaire, écrire à l'auteur : 19, rue Parmentier, 93380 Pierrefitte.

EPS № 212 - JUILLET-AOUT 1988 51 Revue EP.S n°212 Juillet-Août 1988 c. Editions EPS. Tous droits de reproduction réservé